greedandenby · 5 months ago
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Transcript of the French dialogue in IWTV S2 Ep6 - Like the Light by Which God Made the World Before He Made Light 
Attack at Madeleine’s shop:
[The song the attackers are singing here is the "Chant des Girondins", which was the short-lived French national anthem under the Second Republic (1848-1852). Here are the lyrics sung in this portion of the show:
"La France appelle ses enfants, – Allons dit le soldat, aux armes ! C’est ma mère, je la défends.
Mourir pour la Patrie"
Which translates to:
"France calls to its children,
- Come, says the soldier, to arms!
She is my mother, so I shall defend her.
To die for the motherland"]
Woman attacker: Bonsoir, Madame Éparvier !
Madeleine: Allez-y ! Faites vos dessins très ingénieux !
Bald attacker: Arrête de les laver et on arrête de revenir, hein !
Woman attacker: On l’a ! On l’a, la pute !... Madeleine est pas bien, elle a attaqué, t’as vu ?... Crie tout ce que tu veux, hein. Tes voisins s’en fichent.
Madeleine: Arrête ! Non !
Bald attacker: On va voir ce qu’elle a donné à l’Allemand !
Madeleine: Tu suces du sang… T’es un v…
Armand and Madeleine discuss her turning:
Armand: Tu aimerais être l’une des nôtres ?
Madeleine: Non, je veux être avec elle. Et toi, tu peux aller te faire foutre.
Armand: They always think they’re different. Stronger. Superior. Jusqu’à ce que la solitude arrive.
Madeleine: Monsieur, ça fait longtemps que je suis toute seule.
Armand: Tu seras un monstre.
Madeleine: Si tu fais de moi un monstre, tu feras que me transformer en ce que je suis déjà.
Armand: Tu vas manger des humains comme tu manges ta pomme ? Un par nuit, aucune pitié pour l’enfant, la mère, l’invalide ?
Madeleine: Je suis un humain et j’aime ma nourriture. Quand je serai un vampire, est-ce que j’aimerai ma nourriture ?
Armand: Comment choisiras-tu qui tuer ?
Madeleine: Je tuerai sur les bords. Les faibles d’abord, et occasionnellement je me livrerai à mes appétits.
Armand: Et quand les derniers vestiges de ton époque auront disparu ? Les voitures, les coiffures, les croyances ? Comment continueras-tu ?
Madeleine: Jeune homme… There’s been a war. Claudia! He thinks there’s something left of my era!... Mais quel con ! [not captioned, but she’s basically calling Armand a dumbass.]
Armand: Comment vas-tu survivre à l’éternité ?
Madeleine: L’homme qui vivait en face… La Gestapo est venue le chercher. On a entendu un coup de feu quand la voiture a tourné au coin de la rue. Et la femme qui habitait plus bas, elle est morte de faim dans sa chambre. Elle portait des vêtements très chics. Elle devenait de plus en plus maigre jusqu’à ce qu’un jour, je regarde par sa porte et elle était là, un squelette dans des vêtements chics. Parfois, je le voyais dans leurs yeux, quand ils étaient sur le point d’abandonner. Et moi, j’ai survécu. Moi, j’ai suivi mes instincts. J’ai trouvé l’amour dont j’avais besoin, même quand c’était un amour dangereux. And I have again.
Armand: Et que feras-tu dans quelques décennies quand elle se jettera dans le feu ? Parce qu’elle le fera.
Madeleine: Peut-être qu’elle le fera pas. T’en sais rien. Peut-être que je suis ce dont elle a besoin pour survivre.
Louis and Armand at the Sacré-Cœur:
Okay, this is a subtle one.
While Loumand kiss on the steps of the Sacré-Cœur, you can hear a man taunting them in the background.
He says: "Hé ! Mais vas-y hé ! Mais suce-le, tant que t’y es ! Sale pédé !"
Which translates to: "Hey! Well go on then! Why don’t you suck him off while you’re at it! Fucking faggots!"
This explains why Louis turns his head around for a second after kissing Armand...
Madeleine’s turning:
Madeleine: J’arrive pas à croire que mon dernier verre de vin soit un Chardonnay. J’aurais dû en prévoir plus.
Madeleine: La pièce tourne…
That's it for this episode! See you in a week for the next one!
Ep. 2 here
Ep. 3 here
Ep. 4 here
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arsenicetvieillesenseignes · 10 months ago
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Dans la rue de l’Espérance, on aperçoit encore le salon du vieux Fernand, qui officiait en artiste du peigne et du ciseau. « Coiffeur », dit encore l'enseigne, se faisant l’écho d'un temps où on venait se faire tondre en parlant mistral et bourrasques. Sa boutique c'était pas le Louvre, mais chaque coup de ciseau était un coup de pinceau, chaque mèche tombée, une œuvre d'art éphémère. « Les cheveux blancs, c'est les souvenirs qui poussent » qu'il disait de sa voix rocailleuse résonnant sur les murs écaillés. Ses mains, secouées de tremblements, tissaient des coiffures comme on noue des amitiés : serrées, solides et un brin compliquées. Sa vitrine était cachée derrière un rideau plus orange qu’un soleil couchant. « La discrétion, mes enfants, c'est la clef de l'élégance, » qu'il affirmait, le Fernand, alors que c'était surtout pour masquer la poussière qui s'accumulait. Le soir, après avoir rangé ses rasoirs et ses flacons d'après-rasage qui sentaient le vieux temps, il s'asseyait sur le seuil de sa boutique et tirait sur sa pipe en bois d'ébène. « Un coiffeur, mes gosses, c'est plus qu'un artisan, c'est le psy du pauvre, le confesseur du dimanche, le témoin silencieux des vies qui défilent. » Et sur ces pensées, il écrasait son mégot contre le pavé, dans un geste aussi définitif que la fermeture imminente de son salon. Aujourd’hui, au premier, les géraniums de la veuve Dupont, s'épanouissent comme les rumeurs du quartier. « C'est beau, hein ? » qu'elle lance, tête penchée au dehors, « ça donne de la couleur, un peu comme un sourire en plein enterrement. » Un passant, un vieux du quartier qui a connu Fernand, s'arrête un instant et lève les yeux en répliquant : « C'est sûr, madame Dupont, et avec tout ce rouge, on dirait presque que les géraniums se sont mis à boire plus que Fernand à ses belles heures ! » Elle rit en se remémorant le coiffeur et son don pour l'éloquence subtile. Elle l’imagine lâcher : « Vos géraniums, Madame Dupont, sont un peu les cheveux roux de la rue. Ils mettent du panache au quartier, tout comme une rousse incendiaire dans un congrès de chauves. »
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publicite-francaise · 5 months ago
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Coiffure chez Sam, entretien des cheveux, hommes, dames, enfants.
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transparentgentlemenmarker · 5 months ago
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Elle s'est mariée à l'âge de 14 ans, et à l'age de 20 ans, elle devient mère. La première femme millionnaire qui a fait fortune avec ses 10 doigts.
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Elle est entrée dans le Guinness Book of Records en tant que première femme à devenir millionnaire indépendamment, sans argent hérité. Sara Breedlove est née en 1867 dans le sud des États-Unis, dans l'État de Louisiane. Ses parents, ses frères aînés et sa sœur étaient esclaves dans les champs de coton. Mais Sara est née libre. À 7 ans, elle a perdu ses parents. Après la mort de ses parents, elle a emménagé chez sa sœur et son mari. Enfant, Sara travaillait comme femme de ménage et n'avait pas le temps de scolariser. Elle a plus tard indiqué qu'elle n'avait eu que 3 mois d'éducation formelle lorsqu'elle a fréquenté. Elle n'avait que 14 ans quand elle a épousé Moses McWilliams. Elle ne l'a pas fait parce qu'elle l'aimait la vérité était que le mari de sa sœur était un homme très violent, et le mariage était le seul moyen pour Sara de s'échapper de cette famille. 4 ans plus tard Sarah et Moïse avaient une fille ensemble. Son mari décédé elle est donc devenue veuve à l'âge de vingt ans. En 1888, Sara déménage à St. Louis. Ses frères y travaillaient comme coiffeurs. Elle a commencé à travailler dans une laverie et comme cuisinière pour payer les études de sa fille dans une école publique. Sara gagnait environ 1,50 $ par jour. Comme tous les travailleurs de la blanchisserie, Sara est tombée malade à cause de produits chimiques, maladie de la peau, manque d'eau et chauffage dans la maison ont fait que Sara à perdu ses cheveux. Grâce à ses frères, elle a appris les bases des soins capillaires. Eni Malon des produits capillaires, et la rencontrera plus tard en personne, elle commence à vendre ses produits dans la rue. Travaillant toujours pour Malon à 37 ans, elle déménage à Denver avec sa fille et commence à penser à sa propre gamme de cosmétiques pour les femmes afro-américaines. Après de nombreuses expériences, elle réussit et elle commence à construire sa propre entreprise. En 1906, Sara épousa Charles J. Walker est devenu plus tard célèbre sous son nom de famille.
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Charles devient son partenaire commercial, il a fait de la publicité et a aidé sa femme avec la promotion. Sara a fait du porte à porte en essayant de vendre ses produits, mais aussi pour apprendre aux femmes comment prendre soin de leurs cheveux et coiffer. La même année, elle a décidé d'agrandir son entreprise, alors elle et son mari ont voyagé en Amérique. Sa fille a obtenu son diplôme d'école, alors elle a aidé sa mère. Deux ans plus tard, Sara déménage à Pittsburgh, la famille ouvre un salon de beauté, mais aussi une école qui forme les gens sur les soins capillaires afin qu'ils puissent appliquer les produits. En 1910, Sara déménage à Indianapolis, où elle ouvre le siège de la compagnie Madame C. J. Walker. Elle construisit une usine, un laboratoire, un salon de coiffure et une école de beauté où elle forme ses agents commerciaux. En 1917 elle employait 20 000 femmes. Ses agents gagnaient de 5 à 15 dollars par jour. Sara voulait que les femmes afro-américaines soient financièrement indépendantes, alors elle a encouragé les femmes à ouvrir leur propre entreprise et leur a appris à gérer l'argent. Plus elle devenait riche, plus elle passait du temps à des œuvres de bienfaisance elle a donné des conférences, s'est battue contre l'injustice sociale. Avant de mourir, elle a fait don de plus de 100 000 dollars aux pauvres et à diverses organisations et institutions sociales. Dans son testament, elle a déclaré que les 2/3 de ses futurs bénéfices devraient être reversés à une œuvre de bienfaisance. Elle est morte à l'âge de 51 ans. Elle était considérée comme la femme afro-américaine la plus riche. Quand elle est morte, on pensait que sa fortune se situait entre 500 000 et 1 million de dollars. Au cours de sa vie, Sara n'était pas millionnaire, seulement 2 ans après sa mort, sa richesse a augmenté, mais pendant qu'elle était en vie, elle voulait faire plus de bonnes actions.
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alexar60 · 1 year ago
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Café
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Voilà plusieurs semaines que je la vois.
Elle vient tous les jours à la même heure, après le déjeuner. Elle s’assoit à la même table près de la fenêtre. Chaque fois, elle commande un café allongé. Elle remercie gentiment, par un sourire, le serveur. Puis, tranquillement, elle boit doucement, à petites gorgées le contenu de la tasse. De temps en temps, elle observe la rue, regardant les gens qui passent. Mais jamais, elle ne sort de téléphone ni ne lit un livre.
Je reste au comptoir à boire mon café avec les collègues. J’aime bien la regarder. Elle n’est pas exceptionnellement belle, Cependant, elle dégage quelque-chose de remarquable. C’est à la fois du charme, de la tendresse, énormément de bonté. En fait, je la trouve magnifique malgré ses défauts, et elle porte de nombreux défauts.
Je n’ai jamais osé lui adresser la parole. Parce que je n’ai pas envie de le faire. Je l’observe, je l’admire en train de boire son café. Elle n’a jamais de regard dans ma direction, se contentant de profiter de la rue quelque-soit le temps. En hiver, elle tient sa tasse entre ses mains pour profiter de la porcelaine chaude. En été, elle croise les mains ou elle frotte ses bras nus.
C’est une étrange sensation que d’apprécier autant quelqu’un, sans chercher à la connaitre réellement. Peut-être est-elle folle ou stupide ? Elle zozote ou s’exprime avec une voix criarde ? Je ne sais pas. Je sais juste qu’elle a un beau regard, que sa bouche porte très bien le rouge à lèvre, que sa coiffure est toujours impeccable,  et qu’elle adore venir boire un café après l’heure du repas.
Au début, j’avais essayé de voir par où elle arrivait. J’ai essayé de regarder vers quel endroit, elle repartait. J’ai imaginé sa vie. J’ai inventé son mari, ses enfants. J’ai cherché à deviner son métier. Seulement, je veux lui laisser ses secrets. Alors, je reste à la regarder tout en écoutant les collègues. Je les écoute sans prêter attention à leurs paroles car mon intérêt va automatiquement  vers cette femme.
Puis, elle se lève, se dirige vers le bar et paye son café. C’est à ce moment que nos yeux se rencontrent. Elle me sourit, je rougis et détourne la tête. En même temps, elle s’adresse au cafetier : « Au revoir, bonne journée et à demain ». Chaque fois, j’ai l’impression que sa phrase est pour moi. Alors, je regarde son dos pendant qu’elle s’éloigne.
Lorsqu’elle sort du bistrot, elle s’arrête d’abord devant le trottoir. Elle regarde à gauche puis à droite et s’en va disparaissant de ma vue pour le reste de la journée, jusqu’au lendemain.
Et j’ai toujours hâte d’être au lendemain.
Alex@r60 – août 2023
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chicinsilk · 2 years ago
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UK Vogue April 1988
Christy Turlington is wearing a candy pink and apple green wool tweed suit. By Karl Lagerfeld for Chanel. PhotoArthur Elgort. Vogue UK April 1988, lapels, double breasted jacket, topstitched lapels, gold buttons and tweed, a side buttoned skirt. Miniature tweed handbag. White children's gloves. Large pearl and gold earrings. All by Karl Lagerfeld for Chanel. Scent note: Chanel n° 19. Hairstyle: James Bradshaw for Jean Louis David. Makeup: Mary Greenwell.
Christy Turlington porte un tailleur en tweed de laine rose bonbon et vert pomme. Par Karl Lagerfeld pour Chanel. Photo Arthur Elgort. Vogue UK avril 1988, revers, veste croisée, revers surpiqués, boutons dorés et tweed, une jupe boutonnée sur le côté. Sac à main miniature en tweed. Gants enfant blancs. Grosses boucles d'oreilles perlées et dorées. Le tout par Karl Lagerfeld pour Chanel. Note parfumée : Chanel n° 19. Coiffure : James Bradshaw pour Jean Louis David. Maquillage : Mary Greenwell.
Photo Arthur Elgort vogue archive
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love1kimono · 11 days ago
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Femme coiffant son enfant (Maison de la culture du Japon, Paris)
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Femme attachant le toupet de cheveux de son enfant
dans le recueil illustré de femmes célèbres et extraordinaires du monde flottant : Deuxième partie
Oeuvre de Gototel Kunisada
1821 (Bunsei, 4)
Les enfants portaient la coiffure "keshibô" après l'âge de 3 ans.
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marie-swriting · 1 year ago
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Choix - Benedict Bridgerton
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Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Résumé : Tu es amoureuse de Benedict, mais tu dois épouser un autre homme.
Warning : angst, fin heureuse, sentiment d'être emprisonnée, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4.5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Speak Now (Taylor's Version) par Taylor Swift
Tes yeux grands ouverts posés sur la bague face à toi, tu restes bouche bée. Tu savais que ce jour arriverait. Ce terrible jour où le Duc William Edmonstone mettrait un genou �� terre et te poserait la question qui ressemble à une condamnation. Tu relèves les yeux et regardes autour de toi dans la salle de bal. Tous les invités de la famille du Duc attendent ta réponse avec impatience. Tu as l'impression que tout le monde savait que ce bal était spécifiquement pour cette occasion.
En posant tes yeux sur ta droite, tu vois ta mère. Elle hoche la tête avec vigueur. Tu baisses la tête à nouveau sur l’homme en face de toi avant de forcer un sourire.
-Je serais honorée d’être votre femme.
À ta phrase, tout le monde vous applaudit. Content, William se lève et te passe la bague au doigt. Il embrasse ta main gauche, sachant que c’est le seul contact approprié qu’il peut te donner. Ton fiancé t’abandonne pour aller parler avec ses amis pendant que tu restes sur place, paralysée. Tu n’arrives pas à croire que tu viens de prononcer ta propre sentence. Tu n’as qu’une envie : fuir les lieux le plus rapidement possible. Cependant, l’arrivée des jeunes femmes de la société t’en empêchent. Elles commencent à te parler de mariage, décoration, vœux de mariage et même bébés ! Tu les écoutes d’une oreille distraite et réponds une fois de temps en temps pour être polie. La bague sur ton annulaire pèse de plus en plus lourd au fil des secondes.
Tout le reste de la soirée, tu restes dans ce sentiment d’indifférence, ignorant comment réagir. Tu devrais être heureuse d’avoir enfin eu une demande en mariage, mais tu ne peux t’empêcher de ressentir de la tristesse. Tu aurais aimé qu’au bout de la bague, il y ait un autre homme.
En rentrant du bal, tu continues à agir comme une marionnette jusqu’à ce que tu arrives dans ta chambre. À peine ta porte fermée, tu lâches un soupir. Tu t’approches de ta coiffeuse quand ta servante entre dans ta chambre. Elle t’invite à t'asseoir en face de ton miroir pour commencer à défaire ta coiffure. Elle enlève les deux premières pinces quand ta mère fait son apparition. Elle invite ta servante à vous laisser seules. Ta mère prend place derrière toi et continue à défaire tes cheveux. Tu ignores la raison pour laquelle ta mère est venue te voir, mais tu sais qu’elle va te le faire savoir dans peu de temps. Quand tes cheveux sont enfin lâchés, ta mère met ses mains sur tes épaules et te regarde à travers le miroir.
-Tu n’as pas l’air ravie, mon enfant.
-Je le suis, mère. C’est juste que je n’arrive pas à croire que je vais enfin me marier, dis-tu sur un faux ton joyeux.
-Vous avez des doutes. Nul besoin de le nier. J’ai été à votre place autrefois. Dites-moi ce qui vous tracasse, t’invite ta mère d’une voix douce.
-Je ne suis pas sûre d’être faite pour le Duc, avoues-tu en évitant son regard.
-Que voulez-vous dire ? Vous avez été élévée toute votre vie pour épouser un homme de son rang.
-Son rang est-il si important ?
-Bien sûr que oui ! répond ta mère comme si c’était une évidence. Vous ne pouvez pas vous permettre d’épouser un homme dont le rang est inférieur au nôtre. Le Duc est parfait. De plus, il est un homme gentil et il saura vous donner une vie décente.
-Mais, je ne l’aime pas, mère.
-L’amour ! s’exclame-t-elle en levant les yeux au ciel. L’amour n’est pas important dans un mariage. Vous devez choisir votre survie avant de penser à quelque chose aussi futile que l’amour.
-J’aurais aimé avoir une union faite dans l’amour, insistes-tu en baissant le regard.
Ta mère pose un doigt sous ton menton et t’invite à relever la tête vers elle.
-Ne vous inquiétez pas pour l’amour, vous le découvrirez quand vous aurez vos enfants.
-N’aimez-vous donc pas père ?
-Je tiens beaucoup à votre père. Et vous tiendrez beaucoup au Duc un jour également. Y/N, trouver l’amour dans un mariage est quelque chose de rare. Le peu de personnes qui le trouvent sont chanceux.
-Les Bridgertons semblent être une famille très chanceuse alors, murmures-tu.
-Tous ces doutes sont à cause du second fils Bridgerton, n’est-ce pas ? questionne ta mère en arquant un sourcil. Peu importe s’il est d’une bonne famille, il est le second fils et même s’il était l’ainé, il ne serait qu’un Vicomte. Vous ne pouvez pas continuer ce qu’il y a entre vous deux.
-Je ne sais pas de quoi vous voulez parler, nies-tu en éclaircissant ta gorge.
-Mon enfant, je vois les regards que vous vous lancez.
-Mère, je vous promets que…
-Je sais que rien de grave ne s’est passé, t’interrompt-elle avec un sourire. Je n’ai rien dit, car j’ai confiance en vous. Je savais que le moment venu, vous feriez le bon choix, autrement dit : épouser le Duc. Cependant, vous devez cesser de lui parler, ordonne-t-elle d’une voix plus ferme. Je l’ai remarqué rapidement et vous devriez vous réjouir que j’ai été la seule à le voir. Si Lady Whistledown venait à en parler, cela pourrait ruiner votre mariage. Est-ce clair, Y/N ?
-Oui, mère, soupires-tu.
Satisfaite de ta réaction, ta mère embrasse ta joue et quitte la pièce. Tes yeux se remplissent de larmes que tu te dépêches de faire disparaître quand ta servante revient pour t’aider à enlever ta robe de bal.
Depuis la demande, tu n’arrives pas à dormir. Tes nuits sont occupées par tes pensées. Tes peurs sont en train de prendre le dessus, malgré les tentatives de ta mère pour te rassurer. Comme elle te l’a confirmé bon nombres de fois, tu as bien fait d’accepter la demande, le Duc Edmonstone est un bon parti et seulement trois ans plus âgé que toi. Il est également bel homme et cultivé. Tu devrais te sentir chanceuse. Tu aurais pu te retrouver avec un homme plus vieux et irrespectueux. Oui, le Duc saura te donner une vie décente. Cependant, le Duc n’est pas le seul souci en tête ; tu ne veux pas que ta vie change. Tu ne veux pas avoir à quitter ta maison d’enfance pour un lieu inconnu avec un homme qui ne s’intéresse pas à ton esprit. Enfin, tu ne veux pas avoir à dire adieu à Benedict.
Vous vous êtes rencontrés il y a quelques mois en arrière et vous avez tout de suite accrochés. Tu n’as jamais ressenti ça auparavant. Tu as l’impression que l’on te comprend enfin. Votre passion pour l’art a beaucoup aidé à développer votre relation. Il n’est pas rare qu’à quelque événement social, tu t’échappes pour le retrouver dans un lieu plus discret. Il ne s’est jamais rien passé de scandaleux, comme promis à ta mère, sauf si on considère tomber amoureux comme tel. Benedict ne t’a jamais fait la cour officiellement car ton père a toujours répété que sa fille n’épouserait jamais un homme qui n’est pas, au minimum, un Comte et encore moins si ce n’est pas un aîné. Autant dire que votre relation était condamnée avant de commencer, mais ça ne vous a pas empêché de vous rapprocher.
Maintenant que tu dois te marier, tu dois laisser Benedict derrière toi. Ta mère ne cesse de te rappeler que tu dois le faire le plus rapidement possible. Tu as beaucoup réfléchi à la façon dont tu allais lui dire. Tu as fini par décider que c’est mieux d’aller droit au but. Tu ne veux pas te faire plus souffrir alors c’est inutile de faire un discours tragique pour annoncer tes adieux.
Le prochain vernissage te semble être le moment parfait pour le faire. Tu es sûre qu’il sera là. Généralement, Benedict évite les bals. Il fait parfois une apparition, mais seulement pour pouvoir te voir dans une belle robe et sortir discrètement avec toi pour discuter de vos ambitions dans la vie. Par conséquent, les événements liés à l’art sont les seules occasions où tu es sûre de le retrouver.
Arrivée à la galerie, tu marches doucement, admirant les tableaux avec attention. Ta mère n’est pas très loin de toi, même si elle reste à une certaine distance pour permettre à Benedict de venir te parler.
Tu arrives dans la deuxième salle où peu de personnes se trouvent. Tu regardes la peinture représentant une forêt en pleine journée d’été quand Benedict apparaît à tes côtés. En le voyant, tu joues avec tes gants, ayant besoin d’évacuer ton stress. À tes côtés, Benedict a un sourire alors qu’il regarde l'œuvre d’art. Tu tournes la tête et au loin, ta mère te fait signe de te dépêcher. Tu soupires avant d’éclaircir ta gorge et d’éviter le regard de Benedict.
-Benedict, nous devons arrêter de nous voir.
-A cause de votre mariage ? demande Benedict après une longue seconde de silence.
-Je ne peux pas risquer qu’un scandale éclate maintenant.
-Bien sûr. Félicitations pour vos fiançailles, déclare-t-il sans émotion.
Sans épiloguer, Benedict ne jette un coup d'œil aux autres tableaux et part dans une autre salle. Tu sens tes yeux te piquent, mais tu n’y prêtes pas attention. Tu as fait le plus compliqué. Tu ne peux pas pleurer maintenant ou les gens se demanderont pourquoi tu es dans cet état après avoir échangé quelques mots avec Benedict. Tu clignes rapidement des yeux et quand tu es sûre que tu ne vas pas pleurer, tu vas retrouver ta mère. Elle passe son bras dans le tien pour te réconforter.
Benedict fait officiellement parti de ton passé de jeune fille. Tu dois, à présent, te concentrer sur ton futur de jeune mariée.
Les deux mois suivants sont rythmés par les préparatifs de ton mariage. Le Duc a insisté pour faire un mariage rapidement. On t’a souvent demandé ton avis pour la cérémonie, mais tu as fini par laisser ta mère s’occuper de tout. Tu ne veux pas de ce mariage alors quelle importance si la cérémonie est à ton goût ?
Tu n’as pas revu Benedict depuis et ceci n’aide pas ta morosité. Tu aimerais tout abandonner et le retrouver, mais tu ne peux pas faire ce choix alors tu continues à te préparer à ta nouvelle vie. Toute ta vie, on t’a préparé pour être l’épouse parfaite, mais maintenant, ta mère passe à la vitesse au-dessus. Etant donné que tu es une future Duchesse, elle s’assure que tu ne feras pas une erreur. Elle veut que tu sois parfaite. Si elle te laisse avoir un défaut, elle a peur que ton futur époux décide de t’abandonner. Ces derniers temps, la pression te sert plus que ton corset. Tu n’arrives plus à respirer et tu as l’impression de t’être évanouie depuis un moment, mais que personne ne fait attention.
Ton dernier jour en tant que fiancée passe à la vitesse de la lumière. En un clin d'œil, la nuit est tombée et tu es dans ton lit à fixer ta robe de mariée. Tu lui lances un regard noir, sachant tout ce qu’elle représente. C’est une prison décorée de tissu blanc. Objectivement, la robe est magnifique, Madame Delacroix s’est surpassée, mais tu la détestes.
Tu continues à fixer l’objet de ta peur quand tu entends quelque chose cogner contre ta fenêtre. Tu fronces les sourcils, mais ne te lèves pas. Quand le bruit recommence, tu quittes ton lit, lances un dernier regard noir à ta robe et tu ouvres ta fenêtre. En bas, dans ton jardin, tu découvres Benedict. Sa cravate est défaite, les premiers boutons de sa chemise sont ouverts et ses cheveux sont décoiffés à cause du nombre de fois où il a passé sa main dedans.
-Benedict, que fais-tu ici ? Tu dois partir, ordonnes-tu en tentant de ne pas parler trop fort.
-S’il te plaît, je dois te parler.
-On ne peut pas te voir ici. Si Lady Whistledown…
-Accorde-moi cinq minutes, te coupe-t-il avec un regard suppliant.
Tu le scrutes, pesant le pour et le contre. Il t’a énormément manqué, mais lui parler serait une erreur. Toutefois, tes sentiments pour Benedict sont plus forts que ta morale.
-Ne bouge pas.
Tu refermes la fenêtre et te saisis de ta robe de chambre. Avant de sortir de ta chambre, tu te regardes dans le miroir. Tu replaces quelques petites mèches de tes cheveux et ouvres ta porte. Tu regardes à droite et à gauche avant de quitter les lieux sur la pointe des pieds. La lumière de la lune te donne assez de visibilité pour descendre les escaliers sans tomber.
Tu arrives dans ton jardin où tu retrouves Benedict en train de faire les cent pas. Quand il te voit, il s’avance pour te prendre dans ses bras et tout de suite, tu fais un pas en arrière. En remarquant ton geste, Benedict garde ses distances et ses bras retombent le long de ses jambes.
-Tu ne peux pas rester ici, Benedict. Je me marie demain, rappelles-tu en croisant tes bras sur ta poitrine.
-Je sais, mais demain, je n’y serai pas et j’avais besoin de te voir.
-Pourquoi ne viens-tu pas ? Ta famille a été invitée, questionnes-tu, les sourcils froncés.
-Ta chère mère m’a rendu une petite visite de courtoisie et m’a fait comprendre que je devais rester loin de toi.
En entendant cette information, tu aimerais ressentir de la colère pour ta mère, mais tu es reconnaissante. Tu sais que si Benedict était là, tu ne serais pas capable d’épouser le Duc. Toutefois, avoir Benedict dans ton jardin la veille de ton mariage n’est sûrement pas mieux.
-Cependant, je ne pouvais pas te laisser épouser le Duc sans te parler une dernière fois, ajoute-t-il.
-De quoi veux-tu parler ?
-Y/N, ne l’épouse pas, annonce-t-il de but en blanc. Demain, ne dis pas “oui” et n’échange pas un vœu. Tu mérites d’épouser un autre homme que lui.
-De quel droit oses-tu dire ça ? Le Duc est un gentleman. Il saura me traiter comme il faut, te vexes-tu.
-Mais l’aimes-tu ?
-Je tiens à lui, réponds-tu après un silence.
-Donc, tu ne l’aimes pas, précise Benedict, connaissant la vérité. Tu ne peux pas épouser un homme que tu n’aimes pas. Tu mérites d’être avec quelqu’un que tu aimes et qui t’aime en retour.
-L’amour n’est pas important. Je dois penser à ce qui est le mieux pour moi et le Duc est la meilleure option, argumentes-tu, les mots de ta mère tournant dans ta tête.
-La meilleure option selon qui ?
-Je n’ai pas d’autre choix, Benedict. Je ne peux pas me permettre d’être compliquée. Je n’ai pas le luxe de dire à ma mère que je veux attendre avant de me marier ou de me concentrer sur mon art. Je ne peux pas me permettre de faire ce choix, contrairement à toi.
-Il n’est pas encore trop tard pour que tu en fasses un autre.
-Tu fais preuve d’aucun égard. Tu ne peux pas venir ici, la veille de mon mariage, et me dire de ne pas épouser le Duc, rétorques-tu les larmes aux yeux.
-Si tu l’aimais, je me serais tu, mais ce n’est pas le cas.
-Et que proposes-tu à la place ? Parce que si j’abandonne le Duc à l’autel, je me retrouve sans option.
-Je serai là pour toi, t’assure-t-il, comme si c’était une solution miracle.
-Cela ne changera rien. Mon père n’acceptera jamais qu’on se marie.
-On pourrait fuir ensemble ?
-Tu ne peux pas être sérieux, soupires-tu en levant les yeux au ciel. As-tu pensé au scandale que ça causerait ? La réputation de ta famille serait détruite et tes sœurs doivent se marier également.
-Cela en vaudrait la peine. Je t’aime, Y/N et je sais que tu m’aimes aussi.
-Ces faits ne changent rien à ma situation. Demain, je me marierai et je serai enfin ce pour quoi on m’a toujours élevé : une épouse fidèle.
-Fidèle ! rit jaune Benedict. Et tu crois que ton cher futur mari a eu la même éducation ? Le Duc semble être un gentleman, mais il continue à voir d’autres femmes et il continuera après votre mariage. Il n’a aucune considération pour toi. Il veut juste une épouse. Il ne peut pas te donner ce que tu souhaites réellement
-Et tu crois que je ne le sais pas ? Je suis au courant de ce fait sauf que le monde est ainsi et je ne peux rien y changer, affirmes-tu, désespérée.
-N’y a-t-il donc rien que je puisse dire pour te convaincre ?
-Mon destin est tracé depuis longtemps. Tu dois me laisser tranquille.
-Très bien, mais avant, commence-t-il en se rapprochant de toi et tu le laisses faire, est-ce que tu m’autoriserais à t’embrasser ? J’ai envie de le faire depuis notre première discussion, ajoute-t-il en posant sa main sur ta joue, et j’aimerais le faire avant que tu ne sois à un autre homme.
-Benedict, c’est inapproprié, objectes-tu sans bouger.
-Si ton futur mari a le droit d’être avec une autre femme actuellement, je pense que tu as le droit de faire le choix d’embrasser quelqu’un que tu aimes réellement avant que ça ne soit trop tard, murmure Benedict, mais tu restes sceptique. Peu importe si tu acceptes de me faire cet honneur, saches que tu n’entendras plus parler de moi après, je te le promets.
Tu regardes Benedict ses yeux bleus, essayant de resister à la tentation de goûter à ses lèvres. Les mots de ta mère et la peur de te retrouver en première page de la prochaine édition de Lady Whistledown sont les seules choses qui te retiennent. Toutefois, quand la deuxième main de Benedict touche la tienne, ton esprit ne pense plus qu’à une chose alors tu lui prends sa main avant de chuchoter :
-J’accepte.
Avec un sourire, Benedict se penche et pose ses lèvres délicatement sur les tiennes. Tu réponds instantanément à son baiser. Tu souhaites l’embrasser depuis le moment où tu as posé tes yeux sur lui. Comme tu t’y attendais, ses lèvres sont douces et se moulent parfaitement aux tiennes. Vous vous embrassez tendrement pendant quelques minutes. Quand tu brises le baiser, tu gardes tes yeux fermés pendant une seconde, appréciant ce moment, ce dernier choix que tu as fait.
Sans ajouter autre chose, tu abandonnes Benedict et retournes chez toi alors qu’il fait chemin inverse. La culpabilité devrait te ronger de l’intérieur, seule la joie explose dans ton ventre. Tu garderas toujours ce moment en tête et tu sais qu’il nourira beaucoup de tes nuits quand tu seras aux côtés de ton mari. Tu ne regrettes pas d’avoir embrassé Benedict, car, pour une fois dans ta vie, tu as pensé à toi. En arrivant dans ta chambre, ta robe de mariée semble te juger, mais tu ne la considères pas et t’allonges sur ton lit. Au même moment, la joie quitte ton corps, non pas pour des remords, mais pour de la tristesse ; tu ne revivras plus jamais ce moment. Tu ne ressentiras plus jamais ce sentiment.
Quand le soleil se lève le lendemain, ton ventre se tord en un instant. Pendant toute ta préparation, tu vis une expérience hors du corps. Ton corps est présent et pomponné, mais ton esprit est perdu dans le souvenir de la nuit d’avant. Ce souvenir est plus agréable que ta réalité.
Quand tu arrives face aux portes de la chapelle, tu retrouves enfin conscience. Tu sais que ce moment est ton dernier moment en tant que Y/N Y/L/N. Tu prends de profondes inspirations alors que ton père arrive à tes côtés. Il te fait un sourire réconfortant en voyant ton état.
-N’ayez pas peur, ma chère. Vous êtes prête. Toute votre vie a été faite pour ce moment.
Tu ne lui réponds pas, craignant de vomir à cause du stress. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as attendu cette phrase depuis que tu fais partie de la société. C'est censé te faire te sentir mieux et pourtant, ça te donne plus l'impression d'être prise au piège.
Tu ne réponds pas à ton père, trop effrayée de lui vomir dessus à cause du stress. Ton père s'assure que ton voile soit mis correctement sur ta tête puis il prend ton bras et t’invite à entrer dans la chapelle. La musique commence et pour toi, elle ne sonne pas comme une chanson de mariage, mais comme une marche funèbre. Tu descends doucement l’allée, ton cœur battant fort dans tes oreilles et tes fleurs pratiquement étranglés par ton emprise. En marchant, tu regardes les invités, voulant à tout prix éviter de poser ton regard sur ton futur mari. En jetant un coup d'œil sur le côté droit de l’allée, tu découvres la famille Bridgerton. Le yeux remplis de tendresse de Violet Bridgerton t’aident à te sentir un peu plus sereine, même si tu préférais toujours fuir. En examinant avec plus d’attention la famille Bridgerton, tes yeux trouvent Benedict. Tu te retiens de montrer ton trouble en le voyant. Il n’était pas censé être là. Tu ne comprends pas ce qu’il fait ici. Il ne peut pas être là. Tu dois te marier. Ne voulant pas être plus perturbée, tu oses enfin regarder ton futur mari. Il est beau dans son costume, mais tu ne peux t’empêcher de penser que Benedict est plus élégant.
Quand tu arrives à l’autel, ton père t’embrasse le front avant de te laisser retrouver le Duc. Dès que ton père abandonne ton bras, tu veux le rattraper et le supplier de ne pas t’abandonner. Tu n’en fais rien. Resserant ton emprise sur ton bouquet, tu lances un sourire forcé au Duc. La musique s’arrête et l’archevêque annonce aux invités qu’ils peuvent s’asseoir. Quand ils sont enfin assis et que la cérémonie va enfin commencer, les larmes commencent doucement à te monter aux yeux.
-Mes biens chèrs frères, nous voici réunis aujourd’hui, devant Dieu et en présence de cette assemblée, pour unir cet homme et cette femme par les liens sacrés du mariage, déclare-t-il solennellement.
Le mot “mariage” résonne dans ta tête et tu n’arrives plus à écouter la voix de l’archevêque. Tu peux seulement regarder l’action se dérouler jusqu’à ce que tu presses un doigt contre une épine de ton bouquet pour te ramener à la réalité. Tu ne peux rester dans ton monde, tu dois faire face à ta réalité. Malgré toi, tu regardes furtivement Benedict avant de poser tes yeux sur l'homme en face de toi à nouveau. Au même moment où tu es de nouveau présente dans la chapelle, tu entends l’archevêque s'exclamer :
-Si quelqu’un veut s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
Après la phrase de l’archevêque, un silence prend place pendant une seconde et tu as peur qu’on puisse entendre les battements rapides de ton cœur. Tu ne serais pas surprise de le retrouver hors de ta poitrine.
Aucune protestation ne venant, l’archevêque ouvre la bouche pour reprendre la cérémonie quand ton prénom retentit dans la chapelle. Tous les regards perdus, le tien inclus, se posent au même endroit, sur Benedict, debout avec un regard brisé, mais déterminé.
-Y/N, je sais que je t’ai dit que je te laisserais tranquille, mais je ne peux pas, commence Benedict avec des mains tremblantes. Tu dois m’écouter, ne l’épouse pas ! Tu ne devrais pas te sentir obligée de te marier avec un homme que tu n’aimes pas… Je t’aime trop pour te laisser faire cette erreur, ajoute-t-il et à ces mots, Anthony tente de le faire rasseoir, en vain. Si tu deviens sa femme, tu ne seras pas heureuse, tu seras misérable. Nous le savons tous les deux. Tu ne devrais pas épouser le mauvais homme. Tu m’as toujours dit que tu voulais marier un homme que tu aimes sincèrement et qui te soutient dans tout ce que souhaite entreprendre. Et cet homme n’est pas le Duc, poursuit Benedict et tu sens tes joues chauffer. Je ne dis pas que tu devrais m’épouser, si ce n’est pas ce que tu souhaites, même si je serais honorée d’être ton mari. S’il te plaît, ne deviens pas sa femme.
Suite à sa tirade, Benedict prend une profonde inspiration. Tout le monde le regarde horrifié, surtout son frère Anthony et tes parents, sans réagir, personne ne s’attendant à cette interruption. Benedict ne prête pas attention aux yeux posés sur lui, son regard est seulement fixé sur toi comme si vous étiez seuls dans la chapelle. Tu peux voir toute la tendresse et l’amour qu’il a pour toi.
De ton côté, tu le regardes choquée. L’intervention de Benedict a coupé court à ton anxiété grandissante et tu restes droite, sans bouger ne serait-ce qu'un cil. Tu n’oses pas dire un mot, ignorant ce qu’il pourrait se passer. Le moment reste suspendu pendant une minute avant qu’Anthony se lève et sorte son frère de la chapelle. Tes yeux suivent les deux frères Bridgerton jusqu’à ce qu’ils soient hors de ta vue.
Quand le calme est revenu, le Duc te prend la main pour ramener ton attention sur lui. Il te demande s’ils peuvent reprendre et pour simple réponse, tu laisses tomber ton bouquet de fleurs à tes pieds. Tu murmures une excuse rapide et remontes l’allée alors que ton père t’ordonne de revenir.
Une fois dehors, tu retrouves Anthony réprimandant Benedict. Sans t’en préoccuper, tu sautes dans les bras de l’homme que tu aimes. Surpris du geste, Anthony recule d’un pas. En comprenant la situation, l’aîné Bridgerton sait qu’il doit gérer une affaire délicate alors il retourne dans la chapelle. Tu continues à serrer Benedict dans tes bras pendant quelques secondes avant de poser tes mains sur ses joues et de l’embrasser avec passion. Benedict fait un pas en arrière, ne s’attendant pas à ton action, avant d’approfondir le baiser. Vous vous embrassez jusqu’à manquer d’air. Quand vous vous séparez, tu gardes tes mains de part et d’autre de son visage, des larmes de joie aux yeux.
-Tu as raison. Je ne peux pas l'épouser. Je sais que ce que je viens de faire aura des répercursions, mais peu m’importe. Je veux être avec toi. Je veux pouvoir choisir et je te choisis, toi. C’est toi que je veux à mes côtés. Je t’aime, Benedict, confesses-tu avec un sourire sincère pour la première fois depuis deux mois.
-Je t’aime tellement, répond-il en embrassant chastement tes lèvres.
-Je suis si contente que tu aies été là quand ils ont dit de parler maintenant. Je n’aurais pas eu la force de partir si tu n’étais pas intervenu.
-Je te l’avais dit que je serais là pour toi, rappelle Benedict en caressant ta joue. On devrait partir pendant qu’ils sont encore sous le choc.
Tu acquieces et Benedict te prend la main. Vous vous regardez avec amour et sans attendre plus longtemps, vous courrez hors des lieux alors que tu défais ton voile, le laissant tomber au sol. Vous savez que vous êtes dans une situation compliquée, mais vous vous en fichez. Vous vous aimez et vous allez vous marier et ce même si vous allez devoir le faire en allant dans une autre ville et subir les foudres de tes parents à votre retour. Vous vous êtes choisi, c’est tout ce qui compte.
Masterlist
Speak Now TV Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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lesgenouxdanslegif · 6 months ago
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10 TRUCS A RETENIR DE L`ENORME BAGARRE A LA TRANSVULCANIA.
• 1. La victoire de l’homme qui ne perd presque jamais, Jonathan Albon. En maîtrise, un peu comme toi si tu prenais part à une course réservée à des gamins de 4 ans. Et encore, tu serais moins relax.
• 2. Ruth Croft qui assomme la concurrence partout où elle passe. CCC, Templiers, Western States, Marathon du Mont Blanc, Tarawera au scratch, Transvulcania… À quand une course contre la présidente et l’impératrice ? Faudra éloigner les enfants avant.
• 3. Le cameraman qui urine à l’antenne. Notre sport est incroyable.
• 4. La 9ème place de Antoine Thiriat, 23 piges. Discret, bosseur, humble. On en raffole.
• 5. Dmitry Mityaev qui clairement attend Tom Evans pour le pousser sur les derniers kilomètres. On aurait adoré que Tom lui fasse à l’envers et joue le sprint dans la dernière ligne droite. En tout cas avec la prime de course Dmitry pourra aller chez le coiffeur.
• 6. Tom Evans qui boit dans sa godasse à l’arrivée. On dirait un mariage qui tourne mal. On ne préfère pas imaginer le goût du précipité.
• 7. L’apparente explosion de Thibaut Baronian (classé 13ème mais main dans la main avec l’homme le plus drôle de l’univers Luis Alberto Hernando) alors qu’en fait il s’est juste arrêté chez « Diminu’tif », un petit salon de coiffure très sympa à La Palma.
• 8. L’explosion de Dakota Jones (17ème), l’homme qui a battu Kilian Jornet deux fois dont une fois sur cette course. Cette course, c’est faire du free solo après avoir beurré un moule.
• 9. 9 nationalités différentes dans le top 10 féminin. On ne sait pas quoi faire de cette stat mais vous pourrez la placer lors de votre prochain dîner mondain.
• 10. Un niveau de l’espace après avoir quitté le circuit de la course de quartier. Comme quoi.
Vivement la prochaine joute : Zegama Aizkorri. Le boss du jeu Kilian Jornet sera là. On en salive tellement d’avance qu’on porte d’ores et déjà un bavoir.
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Photo Ian Corless
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lalignedujour · 11 months ago
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Je le vois par la fenêtre. Il a cette posture malaise de celui qui discute avec les autres qui fument, mais qui ne fume pas. Il n'a rien à faire ici. Il devrait entrer directement dans le collège. Mais il ne va pas non plus passer sans s'arrêter devant les autres parents.
On est parmi les parents à l'heure à la réunion parents-prof. Nos enfants aussi sont à l'heure à leurs cours. Je le vois arriver, et c'est la première fois que ça me frappe. Je me dis que nos enfants l'ont comme père. Et ça me fait bizarre.
Enfant, j'imaginais que les parents des autres enfants étaient "normaux". Leurs pères étaient blancs, bruns aux cheveux courts, allaient au travail, portaient des chaussures en cuir, se tenaient droit, et riaient le weekend. (Comme mon père.)
Et là, je le vois lui, un pan de chemise sorti du pantalon, des chaussures dépareillées, une coiffure qui dit qu'il est contre l'ordre établi (mais c'est involontaire, il a voulu se couper les cheveux seul), et un air gauche quand il se déplace (on ne sait pas où il veut aller, et lui non plus).
J'imaginais leurs mères aussi. Blanches, avec des cheveux longs aux couleurs variables, qui vont au travail et viennent chercher à l'école avec un goûter, portent des pantalons la semaine et des robes le weekend, ont une peau nickel. Et je me dis que moi aussi, je m'éloigne un peu de cette image.
Aujourd'hui quelques collégien·nes restent et vont deviner qui sont nos enfants. Je vais paraître "pas normale". Lui va paraître "pas normal". Et je suis tranquille avec ça.
Je suis au collège. Je suis pas normale. Et c'est la première fois que je suis tranquille avec ça.
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uchiha-kimimaro · 1 year ago
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Uchiha Sarada : Time Skip
Texte anglais pdf traduction google ci-dessous
Mes interrogations :
Qui est-ce ? Quel est ce personnage féminin ? Est-ce Sarada ? L'héritière des Uchiha ? Vraiment ? Dois-je regarder son emblème pour savoir à quelle famille elle appartient ? Où est elle donc passée la Sarada pleine de prouesse et de promesses de Kishimoto sensei ? Toutes enfants ressemblent à leurs parents, plus ici, alors, qui est-ce encore un fois ? Qui est -ce cette Sarada qui ne ressemble plus à sa maman ni à son papa ni même à aucunes des femmes Uchiha [Mikoto, Izumi, Naori] ? Je ne la reconnaît plus, elle ne ressemble plus du tout à une Kunoichi mais à un spectre. On dirait qu'elle est une pauvre enfant perturbée depuis que le père qu'elle estime, Nanadaime Hokage n'est plus là. Elle est devenue méconnaissable et coupée de ses liens familiaux [culturel surtout]... misère...
Mon malaise :
D'abord dans l’attitude de Sarada ; elle s’affiche libertine et est vêtue de manière débrayée et devenue carrément irrespectueuse envers la nouvelle autorité de Konoha ou surtout comme une adolescente en perdition [souvent en conflit avec papa] se trimbalent avec des genoux cagneux percher sur des hauts talons qu'Ikemoto lui fait porter comme une prostituée depuis ses 11- 12ans et qui ne sont portées que par des femmes adultes comme Tsunade et Sakura par Kishimoto-Sensei. Son attitude donne plus l’impression qu'elle est une ados qui sort de boite de nuit, plutôt qu'une Kunoichi qui sort de terrain d’entraînement. Ce sont des attitudes que l'on ne retrouves nullement dans l'adolescence et adulte de sa mère Sakura Uchiha.
L'apparence et l'habillage :
Mal fagotée et d'apparence gothique, elle n'est en rien élégante, ni même mignonne, cela ne ressemblent en rien à ses parents ni du Clan Uchiha pour ses membres connus. On dirait plutôt quelle débarque d'un autre manga et cela fait contre nature. Elle est plutôt un composite de plusieurs personnages qui sont sans liens avec elle [excepté Karin] !
La Tsuchikage Kurotsuchi pour la coiffure garçonne et les boucles d'oreilles.
Karin Uzumaki pour les lunettes depuis Gaiden.
La Mizukage Meï Terumî pour les épaules entièrement dénudées.
Eida pour le micro-short.
Avec tous ses éléments, on va encore se demander « qui est sa mère ? ».
Autre éléments troublant : Pourquoi lui faire mettre une veste qui évoque l'Akatsuki à Sarada ? C'est de très mauvais goût que de faire cette référence au passé sombre de son père et son oncle en vu de l'assombrir ! Pauvre Sarada, qui en plus d'être assombrie, devient laide avec cette nouvelle coiffure qui la dévisage et avec ses lunettes qui ne l’embellisse pas. Elle n'est plus féminine, mais tout bonnement féministe [y a pas de ça à Konoha] et cela ne ressemblent, une nouvelle fois, en rien à la coiffures de sa mère, de son père. Des inutiles hauts talons qui ne permettent pas le dynamiste des courses au combat. Une veste tombante et surdimensionnée au couleurs de l'Akatsuki, [manquent plus que les nuages rouges] qui ne convient pas au combat, cela ne fait qu'entraver les mouvements des bras en attaque. Ou alors dans un autre cas, en général, quand une jeune femme porte une veste surdimensionnée, c'est que cette veste est celle de son petit ami [QUI ?] mais le problème reste le même. Visiblement Ikemoto ne conçoit pas la nécessité de costume de Kunoichi pour Sarada, il ne la considère pas. Il ne conçoit de vêtements féminins que pour l'appât !
Commentaire :
Il aurait été tellement judicieux, subtile et intelligent [comme la pichenette d'Itachi ❤], qu'Ikemoto donne quelque référence culturel familial à Sarada en la laissant ressembler à Mikoto Uchiha, plutôt qu'à je-ne-sais-qui. Ainsi au travers de sa petite-fille en mission partie combattre, on aurait pu s'imaginer dans le dynamisme des actions, comment aurait pu être les attitudes et les compétences de Kunoichi de Mikoto dans sa carrière, vu que l'on n'a aucune connaissance sur le sujet. Cela aurait été un coup de génie, un coup de maître de la part d'Ikemoto vu que Kishimoto-sensei n'a jamais écrie dessus. Une connexion Sarada – Mikoto aurait été magnifique ❤ ! Une Sarada qui ne ressemble plus à une Uchiha est-ce encore l'héritière des Uchiha ? Ou dans un autre genre, un Boruto qui au lieu d'être devenu badass et Shinobesque, serait vêtu comme un proxénète et devenu un pervers-narcissique à lèvres vertes, ça serait déconcertant pour tous [sauf ceux aux goûts iconoclastes].
Un Boruto qui ne ressemblerait plus à un Uzumaki est-ce encore le fils du Nanadaime Hokage et du petit-fils Yondaime Hokage ?
Je n'ai trouver nul part parmi les fan-arts officiels et non-officiels (Tumblr, Pinterest, DeviantArt) une Sarada aussi terne, mal fagotée et horrible !
Au contraire, j'en trouves beaucoup avec des costumes Kunoichi dans un style art Kishimoto avec cheveux longs, ressemblent à sa grand-mère Mikoto, sans lunette, badass et mignonne, non sexualisée ou peu. Sarada sous Kishimoto-sensei : Était d'élite et respectée, elle avait une grande quantité de chakra et savait naturellement l'affiner, elle avait éveillées ses Sharingan et savait instinctivement les utiliser en bons escients, le sens de l'analyse accrue, elle utilisa le Taijutsu de sa mère « l'Ôkashô ». Elle rayonnait et son rêve était grand celui de devenir Hokage Légitime. De ce fait, elle aurait parachevé le rêve de son père en rétablissant l'honneur des Uchiha et mettant fin une bonne fois pour toutes au cycle de la haine de son clan. Mais hélas, son histoire c'est arrêter à Gaiden. Sous Boruto : Naruto next generations d'Ikemoto tout cela n'est plus qu'une fumisterie... Ikemoto ne conçoit pas Sarada pour être Hokage Légitime, trop peu d'efforts lui son consacrés pour qu'elle obtiennes des hauts-faits, une seul fois en tant qu'accroche, elle à marquée un point pour l'obtention c'était contre Boro-la-purge ! N'étant pas mâle et risquant de concurrencer le héros Boruto, la voilà systématiquement réduite à être une Loli destinée uniquement à l'appât, affichant ses cuisses de grenouilles, à un intérêt amoureux inutile et une demoiselle en détresse toujours...
Bref donner Sarada Uchiha à Ikemoto, c'est jeter des perles aux pourceaux. Vraiment navrant !
Je terminerais par cette illustration entre la Sarada de Kishimoto et celle d'Ikemoto.
Aurevoir Sarada-chan
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Note d’espoirs :
On peut encore espérer, quelques arroches pour rehausser son niveau :
Qu'elle obtienne un Kama de Kaguya Ôtsutsuki. Puisque Naruto & Sasuke ont perdu leurs pouvoirs, cela pourrait la libérer temporairement du Fûinjutsu Rikudô — Chibaku Tensei pour quelle puisse choisir Sarada comme réceptacle.
Qu'elle devienne le Jinchûriki de Kokuô [Gobi]. Cela lui rehausserait premièrement son niveau de chakra qui famélique et l’aiderais considérablement à se servir de ses Sharingan. Secondement à décupler sa force physique. Cela avait été utile pour Naruto contre Kaguya Ôtsutsuki.
Qu'elle devienne au dépend de son identité, une Nin-Cyborg par les soins d'Amado. Cela lui donnerais au minimum le niveau d'une Delta ou de Jigen au mieux + des pouvoirs sans chakra et magiques et permanent comme Eida & Daemon.
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atticuswritersoul · 2 years ago
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07/12/18 : Sweetie
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Cinq lettres, un mot placé à la fin d'une phrase. Juste ça, et son monde avait explosé. Elle est partie précipitamment de la pièce, son visage rouge et son regard qui refuse obstinément de regarder qui que ce soit. Zoe n'a pas besoin de magie pour savoir ce qu'elle ressent. De la honte, un sentiment de trahison, de culpabilité. Elle la connaît comme si elle l'avait elle-même fait.        À chaque fois qu'elle la voit, elle revoit cette fille. Mary Scott. Cette jeune femme au regard océan et au cheveux blonds, discrète, renfermée sur elle-même. Gentille Mary, très gentille. Elles avaient été amies dans le temps, à l'époque où sa famille ne lui avait pas encore tourné le dos. Zoe avait travaillé pour un temps dans le salon de coiffure de son père, des années plus tôt, quand elle n'était pas encore mère.     Puis, Zoe était rentrée dans le marché des balais par un heureux hasard. Elle s'était mariée à Jordan Archer, cet homme qui avait fait chavirer son cœur avec son sourire, et avait perdu contact avec les Scott. Elle n'avait plus entendu parlé de Mary, jusqu'à ses trente-huit ans, par la venue de cette adolescente effrayée et apeurée d'une nuit d'orage. Ses cheveux trempés, sa respiration hachée, ses yeux rouges. Un regard, et Zoe avait su qui elle était. Elle avait couru, loin de chez elle, très loin. Elle s'était enfuie, tout comme Zoe des années plus tôt. Elle était comme elle.      Les choses s'étaient très vites enchaînées, les informations se déversant à vitesse folle. Mary s'était mariée à Argus Filch, un Cracmol de leur âge. Tous les deux, ils avaient eu Abigail, cette petite qui lui ressemblait. Mary avait subi des supplices inimaginables de la part de son époux, sous les yeux de leur fille. Zoe avait senti, par les émotions qu'avaient Abigail, l'atrocité de ce qu'elle avait vu. Mary en était morte, laissant derrière elle son enfant avec ce monstre.          Et tout cela s'était déroulé sept ans plus tôt. Sept ans de deuil. Sept ans de maltraitance. Sept ans de survie. Et elle n'était qu'une enfant.     Abigail Filch était venue vivre chez eux. Zoe se souvenait qu'elle n'avait pas su expliquer à Jordan pourquoi elle voulait que cette enfant aille dans leur famille, et non pas une autre. Comment lui dire qu'elle se sentait responsable d'elle, alors qu'elle n'en avait pas une seule raison ? Qu'elle se sentait redevable envers Mary, parce qu'elle n'avait pas su l'aider contre ce Filch sans cœur ? Que ce que ressentait cette Abigail, elle l'avait expérimenté toute son enfance, jusqu'à ses dix-huit ans ? Quel comble pour elle, cette femme qui comprenait parfaitement les sentiments d'autrui d'un coup d'œil, mais qui ne parvenait pas à exprimer clairement ses pensée ! Mais Jordan, lui, l'avait comprise, sans qu'elle ait eu à expliquer. Pas tout de suite, pas facilement. Mais il avait quand même compris, à sa plus grande joie.      Deux ans plus tard, Abigail Filch était devenue Abigail Archer.. Ils avaient réussi à l'adopter, au soulagement de Zoe. De jeune fille apeurée et maltraitée, elle était désormais une adolescente sur le point de devenir une femme épanouie. Une adolescente avec une famille, des frères et une sœur, un père et une mère. Zoe veillait personnellement à son intégration au sein des siens, ce qui s'était fait sans mal. Elle le faisait en cachette, bien entendu. Abby aurait été mortifiée d'apprendre qu'on se souciait autant d'elle, bien qu'elle le méritât – à cause de son éducation, elle avait une opinion très médiocre d'elle-même. Zoe l'avait compris dès les premières secondes, et son cœur s'était serré très fort dans sa poitrine, lorsqu'elle s'était rendue compte que, pour Abby, c'était réellement vrai. Cette enfant avait évolué auprès d'elle, de ses enfants, de son époux. Elle avait évolué auprès d'eux, jusqu'à devenir l'un de ses propres enfants.
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freelance-informatique · 2 years ago
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Stéphanie Rose Bertram dément toute relation avec Kylian Mbappé
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Stéphanie Rose Bertram s'est récemment rendue sur les réseaux sociaux pour démentir toute relation avec Kylian Mbappé. Les deux stars ont dernièrement fait la une des médias. Les rumeurs n'ont pas tardé à s'amplifier. La célèbre mannequin belge a tenu à clarifier la situation auprès de ses fans et de ses abonnés. Le démenti officiel sur une possible relation avec le joueur du PSG Rose était auparavant en couple avec Grégory Van der Wiel, ancien défenseur du PSG. Les rumeurs ont assuré qu'elle serait maintenant en couple avec Kylian Mbappé. Les sources indiquent que Rose se trouvait au Qatar lors de la finale de la Coupe du monde 2022 entre la France et l'Argentine, où Mbappé et Lionel Messi ont joué. Lire aussi : Qui est Stéphanie Rose Bertram ? La prétendue copine de Mbappé Il n'y a pas eu de confirmation officielle de la part de Stéphanie Rose Bertram ou Kylian Mbappé quant à une possible relation entre eux. Mais il a été rapporté que le mannequin de 28 ans aurait essayé de démarrer une liaison avec le joueur et d'avoir un enfant avec lui. Bertram a récemment fait une déclaration à propos de ces allégations. Elle a partagé un message sur son compte Instagram, qui est suivi par plus d'un million de personnes. La mannequin a tenu à démentir les rumeurs et affirmer son innocence. Elle a clairement nié les allégations concernant une relation présumée avec Mbappé et toute intention de le piéger. Rose a clairement exprimé son point de vue en niant toute allégation de relation entre elle et l'attaquant du PSG. La mannequin belge de 28 ans est mère de deux enfants avec son ex-mari. Elle et Van der Wiel ont mis fin à leur mariage l'année précédente. Lire aussi : Qui est Ines Rau, la nouvelle copine de Kylian Mbappé ? Stéphanie Rose Bertram accusé d'avoir voulu piéger Kylian Mbappé Avant Stéphanie Rose Bertram, il y avait des rumeurs selon lesquelles Kylian Mbappé était en couple avec le mannequin transgenre Ines Rau. Cependant, des spéculations quant à la rupture entre eux et une relation entre Mbappé et Rose ont commencé à apparaitre lors de la finale de la Coupe du Monde. Depuis cette période, Rose est devenue un sujet de discussion populaire sur les réseaux sociaux. Kylian est généralement discret sur sa vie privée dans les médias. Il est à déterminer si le joueur vedette du PSG brisera ce silence suite aux récentes déclarations de Stéphanie Rose Bertram sur son innocence. Il sera intéressant de voir si la star donnera sa version des faits à ce sujet dans un futur proche. Un blogueur connu sous le nom d'Aqababe avait précédemment déclaré que Bertram cherchait à piéger Mbappé en ayant un enfant avec lui pour assurer son avenir. Cela a entraîné de nombreuses réactions négatives en ligne envers le modèle. Lire aussi : Qui est Ethan Mbappé, le frère de Kylian ? Future star du foot ? Voici son portrait Stéphanie Rose a dû faire face à beaucoup de haine et de négativité de la part des internautes. Mais elle n'a jamais baissé les bras. Au lieu de cela, elle a trouvé une opportunité dans cette situation pour propager un message positif. Elle est maintenant revenue, se sentant plus à l'aise. Rose a publié une nouvelle photo avec un nouveau look à la coiffure bouclée. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
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shortcakelou · 1 month ago
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🌈 Color Spectrum Legacy Challenge
Chaque génération est définie par une couleur du spectre, et cette couleur influence le style de vie, la personnalité, les passions, les objectifs de carrière, les relations, et même la décoration de la maison. Les Sims doivent incorporer leur couleur dans leurs vêtements, leurs cheveux, leur maison, et/ou leurs objets, tout en accomplissant des objectifs qui correspondent à la signification de la couleur.
Le défi se déroule sur 10 générations, chacune incarnant une couleur différente avec des caractéristiques et des missions propres.
Règles générales :
Chaque génération a sa propre couleur dominante, qui influence tous les aspects de leur vie : leur apparence, leurs relations, leurs passions, et leurs choix de vie.
Les Sims doivent accomplir des objectifs de carrière et de compétences spécifiques à leur couleur avant de passer à la génération suivante.
Le Sim héritier doit conserver un élément majeur de la génération précédente dans sa vie (une compétence, un objet ou un trait).
La maison doit évoluer au fil des générations, en ajoutant des éléments décoratifs ou des pièces qui reflètent la couleur de chaque génération.
Les enfants nés dans chaque génération doivent avoir au moins un vêtement ou une coiffure reflétant la couleur de leur parent jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes.
Génération 1 – Rouge 🔥
Couleur : Rouge (Passion, Énergie, Ambition)
Histoire :
Le fondateur de cette lignée vient d’un milieu modeste mais avec une flamme intérieure inextinguible. Toute sa vie est marquée par la recherche de la réussite, de la compétition, et des émotions fortes. Il ou elle est connu(e) pour être une personne impulsive, suivant ses passions en amour et au travail. Chaque décision est guidée par le désir de dominer, d'être le meilleur, et de vivre à fond.
Carrière : Une carrière compétitive comme le business, le sport ou la politique est l'objectif premier.
Objectifs : Se marier par passion intense, après une relation tumultueuse. La maison doit être décorée dans des tons rouges, symbolisant la puissance et l'énergie.
Génération 2 – Orange 🍊
Couleur : Orange (Créativité, Chaleur, Aventure)
Histoire :
L’enfant du fondateur ressent le besoin de s’éloigner des ambitions acharnées de son parent. En grandissant, il ou elle découvre une passion pour l’art et l’expression personnelle. Plus intéressé(e) par les voyages, l’aventure, et la créativité que par la compétition, cette génération explore le monde pour puiser l’inspiration dans tout ce qui est vibrant et coloré.
Carrière : Artiste, musicien(ne), photographe ou créatif(ve) dans l’âme.
Objectifs : Voyager souvent et organiser des événements artistiques. La maison doit être un mélange éclatant de créativité, avec des éléments orange.
Génération 3 – Jaune 🌟
Couleur : Jaune (Joie, Connaissance, Optimisme)
Histoire :
Cet enfant grandit avec une curiosité insatiable pour tout ce qui l’entoure. Fasciné(e) par le monde et les mécanismes qui le font fonctionner, il ou elle passe des heures à explorer, apprendre, et poser des questions. Toujours optimiste, cette génération croit que la connaissance est la clé pour améliorer la vie et le monde.
Carrière : Scientifique, professeur ou inventeur.
Objectifs : Atteindre le sommet d'une carrière intellectuelle et développer des amitiés avec au moins cinq Sims. La maison doit inclure un espace dédié à l'étude ou à l'innovation, décoré en jaune.
Génération 4 – Vert 🌿
Couleur : Vert (Nature, Stabilité, Sérénité)
Histoire :
L'enfant de la génération précédente est profondément connecté(e) à la nature. Lassé(e) par la vie moderne et urbaine, il ou elle cherche à s'éloigner des écrans et des gadgets pour retourner aux sources. Cultiver la terre, élever des animaux, et vivre en harmonie avec l'environnement devient son mode de vie.
Carrière : Jardinier(ère), écolo ou fermier(ère).
Objectifs : Créer un potager autosuffisant et se lier avec des animaux. La maison doit être un refuge naturel, rempli de plantes et d’éléments verts.
Génération 5 – Bleu 💧
Couleur : Bleu (Sagesse, Tristesse, Tranquillité)
Histoire :
Cette génération est marquée par une introspection profonde et une sensibilité accrue. Très introverti(e), il ou elle trouve la paix dans la solitude et la contemplation. Fasciné(e) par les mystères de l’existence, il ou elle passe de longues heures à écrire, méditer ou réfléchir. Il ou elle porte une mélancolie silencieuse, souvent cachée derrière un calme apparent.
Carrière : Écrivain(e), philosophe, ou pêcheur(se).
Objectifs : Écrire au moins trois livres sur des sujets profonds et créer un espace calme et apaisant dans la maison avec des éléments bleus comme des aquariums ou des fontaines.
Génération 6 – Violet 🔮
Couleur : Violet (Mystère, Pouvoir, Ambition spirituelle)
Histoire :
Cette génération est entourée d’un voile de mystère dès la naissance. Enfant sensible aux énergies et aux forces invisibles, il ou elle développe un intérêt pour l'occulte et le spirituel. Explorant des mondes au-delà de ce qui est visible, cette génération cherche à percer les secrets de l’univers et à comprendre les mystères de la vie et de la mort.
Carrière : Médium, sorcier(ère), ou scientifique occultiste.
Objectifs : Atteindre le sommet d'une carrière mystique et construire une pièce secrète dédiée aux pratiques spirituelles. La maison doit être parsemée d'objets mystiques et violets, comme des bougies et des cristaux.
Génération 7 – Noir ⚫
Couleur : Noir (Pouvoir, Rébellion, Transformation)
Histoire :
Cette génération rejette le côté spirituel de ses ancêtres pour se concentrer sur le contrôle et le pouvoir. Rebelle par nature, il ou elle fait fi des règles et embrasse un mode de vie plus sombre. Manipulateur(trice), charismatique et ambitieux(se), il ou elle n’hésite pas à user de moyens peu conventionnels pour atteindre ses objectifs.
Carrière : Criminel(le), avocat(e) véreux(se), ou politicien(ne).
Objectifs : Atteindre le sommet d'une carrière axée sur le pouvoir, tout en créant des relations passionnées et destructrices. La maison doit refléter ce côté sombre et élégant avec des éléments noirs, gothiques ou modernes.
Génération 8 – Blanc 🤍
Couleur : Blanc (Pureté, Changement, Éveil)
Histoire :
L'enfant de la génération noire cherche à restaurer l’équilibre dans la famille. Aspirant à la paix et à la pureté, il ou elle décide de vivre une vie de simplicité, loin des tumultes et des intrigues. Cette génération se consacre à l'aide des autres, au bien-être et à l’altruisme, cherchant à apaiser les conflits et à guérir les blessures laissées par le passé.
Carrière : Bien-être, soins ou carrière caritative.
Objectifs : Atteindre le niveau maximum dans une compétence de bien-être ou d'aide aux autres et transformer la maison en un espace lumineux, épuré, et blanc. Les interactions sociales doivent être empreintes de gentillesse et de compassion.
Génération 9 – Rose 💖
Couleur : Rose (Amour, Romance, Tendresse)
Histoire :
Après une vie dédiée à la paix et au bien-être, cette génération est submergée par le désir d’amour et de romance. Animé(e) par une quête de tendresse, il ou elle vit des histoires d'amour passionnées tout au long de sa vie, mais ne trouve la véritable union qu'avec une personne spéciale. Cette génération est marquée par des gestes tendres, des relations affectueuses, et un profond désir de créer des souvenirs précieux.
Carrière : Charisme, mannequinat ou carrière axée sur les relations.
Objectifs : Avoir plusieurs relations amoureuses tout au long de la vie, mais ne se marier qu'une seule fois par amour véritable. La maison doit être décorée avec des éléments doux et romantiques, roses et fleuris.
Génération 10 – Multicolore 🌈
Couleur : Multicolore (Liberté, Diversité, Héritage)
Histoire :
Cette dernière génération incarne tout l’héritage familial. Inspiré(e) par les générations précédentes, il ou elle fusionne tous les enseignements pour créer une vie où chaque couleur de la famille est célébrée. Doté(e) d’une grande ouverture d’esprit, ce Sim embrasse la diversité, la créativité et la liberté. Sa maison devient un espace multicolore, où chaque pièce honore une couleur des générations passées.
Carrière : N’importe quelle carrière à condition d'atteindre le sommet.
Objectifs : Créer une maison qui honore chaque génération avec des pièces de différentes couleurs, organiser des fêtes pour célébrer la diversité et créer un héritage familial inoubliable.
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sango691-fan-hl · 2 months ago
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Chapitre 06 : Achats et Baguettes - Part 6
Tout comme son frère, elle sentit la baguette faire vibrer sa magie et une voix résonnait sa tête la guider à agiter sa baguette. Ce fut comme dans le souvenir du vieil homme un cercle de flamme multicolore s’était formé autour de la fille pendant quelques secondes laissant les flammes danser avant de s’éteindre. Tout comme son frère, son esprit fut transporté pendant une fraction seconde dans un espace et temps coupé de la réalité. Mais cette fois, elle était un jardin dont les chutes d’eau résonnaient en mélodie avec les voix. Helena regarda autour et se rendit compte que le jardin était une petit cours sur une ile flottant qui tournait autour d’un immense grand arbre géant, aussi grand qu’une montagne. C’est là qu’elle rencontra un dragon doré et violet qui s’approcha de la fille pour la saluer. “Helena. Nous serons toujours là pour toi.” dit une femme qui se trouva à l’arrière avec une sourire amusé. Helena ne put voir la femme blonde avec une robe blanche.   “C’est vraiment formidable !” s’exclama joyeusement le fabricant de baguette heureux. “Elle est parfaite pour vous Miss Drake! Comme votre grande-tante. Elle a les mêmes caractéristiques. Même taille 31,87 centimètre, bois poirier et cœur de dragon.” Il félicita Helena qui était un peu gênée et qui venait de reprendre conscience mais elle était contente d’avoir sa baguette. “Merci M.Ollivander…Donc c’est la même baguette que ma grande tante.” remercia la fille. “Pas tout à fait. Certes les caractéristiques sont les mêmes mais par exemple la forme de votre baguette est différente. Et le cœur ne provient pas du même dragon, la race est juste la même. C’est un peu comme vous Miss Drake, vous avez le même visage que Lady Amélia mais vous avez deux coiffures différente par exemple qui fait que vous n’êtes pas identique à 100%. Chaque baguette est unique et ne répondra qu'à vous.” Les mots du fabricant de baguette ont résonné dans la tête de Helena la rassurant de ne pas être juste une copie de sa Grande-Tante Amélia même si la fille serdaigle l’admirait beaucoup. “Oh. Je vois. Merci encore M.Ollivander.” sourit grandement la fille qui rayonnait de nouveau en tenant sa baguette avec amour. “Mais de rien mon enfant. Voir le sourire sur le visage de mes clients qui trouvent leur baguette est le plus merveilleux dans mon métier.“ sourit aussi en retour le vieil homme toujours pleine de vie malgré son âge avancé. Il se sentait apaisé d’avoir accompli une mission, il se disait que son père serait content qu’il ait bien servi les Drake. Soudain, le vieil homme se prit d’une question hésitante. “Hmm … Est-il … toujours… Non, pardon …ce ne serait pas bon…S’il est possible de lui transmettre le bonjour de ma part…” Tout timide, le vieil homme était comme un garçon qui n'osait pas demander. Les deux Drake se regardaient mutuellement avant de sourire. “Il va bien. Toujours aussi débordé par la paperasse et les dragons. Malgré tout M.Ollivander vous ne devez pas hésiter à lui écrire directement à lui. Cela lui fera plaisir. Il trouvera toujours un peu de temps pour répondre à votre lettre.” dit avec douceur Nolan qui fait frémir Gerbold de joie. Il avait tant hâte de pouvoir écrire une lettre. Les deux Drake payèrent l’achat de leur baguette avec insistance au prêt du fabricant qui voulait offrir les deux baguettes mais Helena souligna le travail et la qualité des baguettes méritant un paiement.  “Alors je vous laisse. Revenez me voir si jamais vous avez besoin de mon aide. - Oui, Merci pour tout M.Ollivander” saluèrent nos deux jeunes sorciers avant de sortir de la boutique. Part 7 -> ici
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ekibel · 2 months ago
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Mémoires Capillaires épisode 5
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Après cette coupe je repris mon rituel avec une alternance tresses/ défrisage, toutefois par mesure de précaution je décidais de changer de produits (comme quoi je n’avais pas été totalement sourde à aux dernières injonctions). J’employais un texturizer qui n’est ni plus ni moins qu’un défrisage mais avec une intensité plus faible, sensé moins agresser le cheveu. Je dois dire que ce mélange me convenait bien. Bien que je n’eusse pas vraiment les cheveux lisses. Avec un bon fer à lisser j’obtenais des coiffures plutôt sympas, l’ensemble de ma chevelure avait repoussé et le fait de porter des tresses leur permettait de se « reposer » et avec le temps j’avais appris à préserver mes tempes afin de ne pas devenir totalement chauve. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Les gens me trouvaient jolies et par moment je ME trouvais jolie.  
Mais le problème n’était pas mes cheveux , ni le regard des autres le problème est que je n’étais pas prête à accepter mes cheveux crépus. Certes avec le texturizer mes cheveux étaient assouplis mais à mon grand désépoir leur texture demeurait crépue, et je rêvais d’avoir des boucles !  
Oui j’avais ce fantasme depuis que j’étais enfant : les fameuses boucles... 
Comme toutes les petites filles noires et beaucoup de petites filles blanches aussi je crois (cf “les malheurs de Sophie”), je m’extasiais devant les photos de petites filles avec de jolies boucles et toutes les comédies musicales où la boucle était arborée comme style de coiffure, je rêvais d’avoir les cheveux assez longs pour les boucler avec le fameux « babyliss » et de porter des anglaises à la Nelly Oleson.  
De là je crois découle mon envie de faire un curl. Qu'est qu’un curl ou wave? C'est-ce qu’on appelle pour le cheveux caucasien une permanente. Pour ceux de ma génération c’est la coupe de cheveux de Darell dans un “prince à New York” qui laisse une énorme tache de gras sur le canapé des Macdowell . L'idée n’était pas nouvelle. Ma mère avait tenté à plusieurs reprises quand j’étais plus jeune de me convaincre de faire cette coiffure. Mais l’idée d’avoir un tas de bouclettes toutes grasses sur mon crâne ne m’enchantait pas vraiment, je ne voulais pas qu’on se moque davantage de moi avec une coupe qui ressemblait à celle d’une personne âgée.  
Vous l’aurez compris, depuis ma pensée avait évolué et évidemment j’imaginais quelque chose de plus moderne, avec des produits moins gras et moins collants, moi mon curl je l’aurai stylisé... Je fantasmais à l’idée d’obtenir de micro bouclettes sur lesquelles j’aurai fait twist out et autres bantu knot.  
Malheureusement, je déchantais à nouveau et ce fut le pire jour de ma vie capillaire. L'un de ses rares moments qu’on souhaiterait ne jamais avoir vécu. L'un de ces jours où il aurait mieux valu se casser une jambe (si, si je vous assure), ou bien qu’on voudrait effacer si on pouvait remonter le temps.  
J'avais une vingtaine d’années. J'avais renoncé au défrisage depuis plusieurs mois, suite à mes fréquentes chutes de cheveux, et mes cheveux étaient naturels. Un matin, je me rendais chez mon coiffeur préféré, celui qui m’avait coupé les cheveux et qui me conseillait maintenant depuis quelques années. Il avait ouvert son propre salon et je lui étais restée fidèle malgré son déménagement. Je lui indiquais mon souhait de faire un  curl, idée qu’il accueillit favorablement et même positivement. Il mit sa meilleure coiffeuse sur le coup, dans le salon il y avait également une femme enceinte qui faisait elle aussi un curl. Elle était clair de peau et ses cheveux étaient décolorés. Elle m’en vantait donc elle aussi les mérites, me disant combien cette technique était moins agressive qu’un défrisage, et combien ça avait changé sa vie.  J'étais heureuse et je pensais que mes cheveux seraient comme les siens bien que n’ayant surement pas la même texture mais quelque chose se rapprochant de jolies petites boucles. Mais je me trompais éperdument.  
Pour bien comprendre ce qui m’est arrivé il faut connaitre le processus de la permanente.  
On pose dans un premier temps une crème défrisante à peine plus forte que le texturizer que j’avais l’habitude d’utiliser. Par la suite on rince le produit, on pose de petits bigoudis et on applique un autre produit sensé fixer la boucle sur le rouleau dont il prend la forme. On reste sous le casque pendant de longues minutes on rince et on applique à nouveau un autre produit pour neutraliser. Dis comme ça je me rends compte à quel point le process n’est pas anodin.  Me concernant à l’étape intermédiaire ma coiffeuse très consciencieuse vérifie si la boucle a “pris”, et s’aperçoit que non, je suis déçue mais elle me propose illico de réitérer l’opération arguant que le produit n’est pas agressif et ne pique pas. Je garde espoir, ils ont l’air de maitriser leur sujet et convaincues même si je pensais le résultat garanti du premier coup comme pour un défrisage, j’accepte. 
MENSONGE !!! Dès les premières minutes de la seconde application j’ai senti mon cuir chevelu bruler. J'ai alerté toute de suite la coiffeuse qui m’a demandé de tenir avant de passer au rinçage. Je serre les dents tant bien que mal elle finit par me rincer. J'ai envie de pleurer tellement le produit me brûle, et je me demande pourquoi j’ai accepté de faire ça.  
Résultat : pas une seule boucle sur la tête des cheveux aussi lisses qu’à ma naissance. Dépitée, je n’imagine même pas que ce n’est que le début du calvaire. Elle me fait mon brushing, en me consolant, je paie la prestation (qui me coute un bras) et embrasse chaleureusement mon coiffeur comprenant encore une fois que c’est la faute de ma tignasse et de mes saletés de gêne. Le plus dingue dans cette histoire c’est que jusqu’à il y a encore quelques années, je n’ai jamais remis en cause le professionnalisme de mon coiffeur, ni sa responsabilité face à ma perte de cheveux. Car OUI vous pouvez vous l’imaginez à la suite de ce traitement de choc mes cheveux n’ont mis que quelques jours à tomber les uns après les autres.  
Dans mon malheur, le ciel me fit grâce, je ne perdais que le tiers de mes cheveux et principalement à l’arrière comme la première fois. Je rendais grâce au Seigneur d’avoir une chevelure suffisamment dense pour camoufler les méfaits.
Après cette mésaventure je me jurais que plus JAMAIS un produit chimique quel qu'il soit censé changer la texture de mes cheveux ne repasserait sur ma tête, même si pour cela je devais porter des tresses et des perruques à vie. Il aura fallu ça pour me convaincre des méfaits du défrisage et autres dérivés. 
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