#cirque de papier
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✨ The Moon Sisters 🌙
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Ernest Pignon-Ernest - Arthur Rimbaud
Un renonçant surgit du saccage de Paris La lèvre lourde d'un décès Un renonçant à godillots et haillons Un abandonneur. L'ennui violent L’encoche du dégoût Le canif des yeux Il n'eut temps d'aucun spleen sauf cette hargne muette celte et concubine des pierres. Ce front ? La lenteur d'avant le coup de poing et le sac des ateliers. Cette bouche ? Le goût du non La manie de l'assez Le rompre là. Lord ovale aux yeux pâles Ramparé d'absinthe et de vers latins Exilé de soi dans le temps des fabriques Il opère solitaire Le bris des machines Le casse du poème
Rimeur tourné voyou, il serre le poing sur le talisman de l'adolescence et les rêves perdus sur la route de Java, rhétoriques et dieux nègres, la peine est rendue, Paris mort sous Bismarck et Thiers, c’est relègue à vie et comment vivre sous le ciel fermé à demi ? Un exilé attend sur le ponton, sac sur l'épaule. L'or des poésies est ce mâchefer. Le dédain est ce bouclier, la meilleure paroi, cette moue pariétale une pose avare que le dessinateur ressuscite par le protocole du noir gras et la couche légère. Ernest ressuscite Arthur selon l'esthétique du coup de vent. Il place l'écorché dans la lenteur du monde et le sale des rues. Une chute, le voile matinal, une chute du papier le plus pauvre qui soit. Ernest abandonne Arthur à la déprave des villes. Sur le papier de médiocre blancheur prélevé dès l'aube dans les ateliers de linotypie. Harpon des proses futiles Estoc des filles Yeux durs à désarçonner les assis. Affiches, écorces de spectacles et polices civiques, vanteries des gloires, cirques, lassos, les jongleries. Chromos dessus les palissades avilies de crevures et de déchirements. Lézardes d'eau sur les crépissures, les climats assaillent, ciels, pluies, poussières et foins, pistils, sulfures. L’urbaine pollution. L'action byzantine des salpêtres sous la glu. Sur ce chaos d'images et de typographies sommes laissés à surir, sur ce rêve perdu, les Versaillais ont gagné il y a un siècle et hier, ils insistent à toutes les issues, ces sirènes, ces panneaux nouveaux, la ville française est maçonnée de cette obsession, l'élimination des populaires et dédaigneux. Ernest soumet l'enfant à l'usure du climat, infante canaille et frère à tous, sous l’œil des piétons et les coches hurleurs. Il refait l'ossature de Iange. Ernest endurcit le bibelot romantique vulgaire, c'est l'abandon des joues lascives pour le creux de la faim, c’est ce matin que la troupe disperse la barricade et la fumée du songe révolutionnaire. Ernest remet l'escarpe dangereuse sous les ciels non purs de Charleroi et Paris, il fait sa louange et rejoue le sacrifice de l'éternelle gueuserie. Ernest plonge Arthur aux yeux pâles dans l'abjection des rues. Joues graissées de sucs. Nargue froide. Morgue engorgée dès la première pluie. Suies automobiles, onctions solaires et mercurielles, averses, crochets. L'ordalie, puis la griffe des assainisseurs de la mairie. Rimbaud selon Pignon surgit vite et disparait. Usé, rincé, brûlé. L'œuvre est cette fibre promise à détrempe sur les murs morts soutenus d'étançons. Un poète mitoyen de la pierre et du vent Enfant lierre sous la persécution du climat Halogénures et gemmes calcaires sous l’écaillis L'insolence ? Un élixir tourné. L'iris soufre et or. Une cavale triste nourrie de gros pain. L’œil des crevards blêmes de faim et vacants à toute loi. La tristesse prolétaire. Le climat intime est cette tristesse des hommes de peine. Arthur dénonce le loyer poétique et chiffonne l'avis de déguerpir. Où finir mieux ?
— Philippe Bordas - Le goût du non
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Fenrir
Une aquarelle sur le thème des figures sacrée. J'ai choisi Fenrir, un loup gigantesque de la mythologie Nordique. Connu pour sa force démesuré, capable de engendré le Ragnarok. Ici il est exploité par les humains qui capitalisent sur sa puissance. La chaîne doré le retiens et le propriétaire du cirque (au centre) ce tiens fièrement devant lui. Un message d'actualité sur la condition des animaux au cirque ainsi que la capitalisation de la puissance dans notre société.
Techniques:
Crayon à papier, aquarelles et encre de chine.
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Dessin d'imagination de personnage en situation
Turn d'un personnage que j'ai créé en m'inspirant de l'univers du cirque et d'une de mes tenues.
A3
Crayon de couleur - crayon de papier - feutre fin et pinceau noir
Ps : il y a une petite histoire avec la fleur
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Chapitre 1:Un nouveau départ
Une nouvelle ville, une nouvelle vie. C'est ce à quoi je pensais en regardant part la fenêtre de la voiture de ma mère. Ma mère voulait qu'on déménage pour tout oublier, l'oublier lui et l'oublier elle. Pourtant, moi jamais je ne l'oublierais, elle, comment pouvais-je? Je n'avais pas le droit...
maman: C'est un nouveau départ, ma fille Jane: ouais... maman: on va bien s'amuser et puis tu verra la maison, elle est immense! Jane:...
Oui, la maison va sûrement être immense, car on est riche. C'est un détail que j'évite de mentionner parce que je n'ai pas envie de m'en vanter.
maman: on est arrivé! ^.^ Et oui, elle avait raison, la maison était immense. On avait, 2 chambre, 2 cuisines, 2 salons, 3 IMMENSES salles de bain, 1 sous-sol et un garage. Cette fois-ci, elle a frappé fort. Maman est une vendeuse immobilière professionnelle, ca paye beaucoup on peut dire. Bref, la soirée s'est passée tranquille, on déballait les cartons, puis on a commandé chinois et je suis partie me coucher, car j'allais au lycée, demain... *le lendemain* DRIIIIINNNNNGGGG!!!!!!!!!!DRIIIIINNNNNGGGG!!!!!!!!!!
Jane: oooouuuuuaaahhhh! Maudit réveil de m*rde! J'ai frolé la crise cardiaque! *le jette par terre* tiens ça t'apprendra.
J'étais assise sur le lit et à moitié réveillée. BON, faut que je me prépare. J'ai pris ma douche, me suis habillée, coiffée puis maquillée légèrement. Je descendis l'escalier pour rejoindre la cuisine afin d'attraper un toast et sorti pour aller vers le lycée. Il faut dire que ça m'avait pris quand même vingt minutes pour m'y rendre. Perdue dans mes pensées, je frappai quelqu'un ce qui me projeta au sol.
Jane:... ???: NON MAIS!!! Regarde où est-ce que tu vas! Jane: Excuse-moi...je ne t'avais pas vu ???: Ben alors achète toi des lunettes, gamine! Jane: Non, mais je rêve ou tu m'a appelé Gamine? ???: oui, gamine Jane: J'vais t'en faire des gamines, moi, et pis tu t'es vu avec tes cheveux rouges, non mais on n'est pas dans un cirque ici! Tu te prend pour Elmo ou quoi! ???: Attention à ce que tu dis Jane: Ouais c'est ça *se lève*
J'observais ce mec, il avait des cheveux rouges et était habillé avec un look rebelle. Il n'étais pas laid, mais avait un sale caractère, quand même. Je me dirigeai vers le bureau de la directrice
*TOc TOc*
Dirlo: Oui Jane: Bonjour, je suis nouvelle et je viens pour compléter mon inscription Dirlo: Ah... oui c'est donc vous, je ne m'occupe pas de ces choses-là, pour ça aller voir Nathaniel, le délégué. Jane: Il est où? Dirlo: Dans la salle des délégués Je sortis pour aller vers la salle des déléguées. Cette dirlo était vraiment bizarre et puis tout ce rose, ça pouvait donner des migraines...J'ai oublié une chose: lui demander où était la salle des déléguées, quand même c'est fort ça. Donc, j'ai tourné en rond pendant 30 minutes le temps de trouver cet p*tain de salle.
*Toc toc*
Jane: Il y a quelqu'un? ???: oui, entre *sort de sous une pile de papier Jane: Je cherche Natha-ché-pu-koi, il est supposé m'aider à compléter mon inscription ???: Ah je vois, t'es la nouvelle, c'est moi Nathaniel, le délégué général. Jane:... Nath: Attend un peu *part et revient avec un dossier et des papiers* Voila il te reste juste à signer ici Jane: ok *signe* Nath: Et puis, il faut que tu choisisse un club Jane: C'est obligatoire Nath: oui Jane: *soupir* Il y a quoi Nath: Et bien il y a basket, soccer, tennis, déco, botanique, photo, théâtre et musique- Jane: Je prends musique Nath: Bien .Bon, voila la carte étudiante, ton horaire et la carte de cafèt. Jane: merci. Je sortis et remarquai que je commençais avec histoire, SUPER! Ici , il fallait bien noter que j'étais sarcastique: Un heure d'emm*rdement totale... Donc, je me suis dirigée vers le local en question (cette fois-ci, j'avais demandé où il se trouvait). Je suis rentrée en classe... Prof: Tiens, une retardataire. Jane:... Prof: Vous devez être la nouvelle, car je ne vous ai jamais vu dans mon cour *regarde dans ses papiers* Janette Fletcher, c'est ça? Jane: oui...juste Jane , ça ira Prof: Présentez-vous Jane: *se tourne vers la classe* Je m'appelle Jane Flectcher, j'suis nouvelle et je hais les présentations. Prof: Intéressant...bon allez vous asseoir au fond là *pointe* Je me suis dirigée vers la place libre et j'ai remarqué que celui qui était à côté de moi était le mec aux cheveux rouges de ce matin. J'avais donc décidé de l'ignorer.
Prof: En 1492, Christophe Colomb découvre l'Amérique... ???: Alors, t'étais perdu, gamine Jane:... ???: T'as perdu ta langue? Jane: C'est juste que je n'est rien à répondre à ça ???: J'te préfère comme ça Jane:*l'ignore* J'ai observé la classe et j'ai remarqué qu'il y avait une fille aux cheveux blonds presque blancs qui me fixait intensément. Je décidai de l'ignorer et de continuer mon balayage de la classe. La moitié de la classe semblait ne pas prêter attention au prof. Il y en avait qui dormait, d'autre qui regardait par la fenêtre. Je décidai de commencer à dessiner dans mon cahier, car le prof me soulait vraiment... mais le mec aux cheveux rouges était couché dessus et il dormait lui aussi. J'eus un sourire en coin, peut-être que si...ouais c'est bon. Je saisis mon cahier très doucement par les bords et le tira d'un coup sec, ce qui eut pour effet de réveil le gars.
???: Non, mais c'est quoi ton problème!!!Je dormai bien, là. Jane: T'étais sur mon cahier comme tu voulais pas t'enlever ben , je l'ai tiré. Il y a un problème ???: Bien oui... la gamine fait son bébé Jane: non mais, pour qui tu te prends, Elmo ???:ELmo, mais je rêve.*coupé la parole* Prof: M. Sylverstyle et Mlle Fletcher, on vous dérange peut-être? ???: mmm...laisser réfléchir Prof: Castiel...ne soyez pas insolent sinon, c'est une heure de colle Castiel:... Prof: BOn comme je disais, ensuite Jacques Cartier est venu et puis... Jane:*souris et étouffe un rire* Cast: C'est quoi, ton problème Jane: Le prof t'a carrément remballé Cast: Oui bon, et toi tu t'es vu qu'en tu te fais avertir Jane:... Cast: Rien a dire, hein *sourire en coin* Jane:... RAhh... il m'énervait , mais vraiment, ce n'est qu'un provocateur. Le cours se déroula calmement, tous le monde à ses occupations et le prof qui parlait dans le vide comme tout à l'heure. La cloche sonna et je suivis mon groupe vers le local de la classe de math. La poisse, toutes des matières qui font ch*er. Quand je suis rentrée dans la classe ,le prof me harpa.
Prof: une nouvelle élève Jane: Vous en avez jamais vu où quoi? Prof: Présentez-vous. Jane: Mais je me suis déjà présenter dans l'autre cour Prof: Moi , je n'étais pas la dans votre autre cour, alors PRÉSENTEZ-VOUS! Jane: *soupir*bon... *se retourne vers la classe* J'mapelle Jane et je refais ma présentations pour la deuxième fois. C'est complètement inutile, ce truc. Prof: *d'un ton froid et sec* Aller vous asseoir au fond, là-bas a côté de Castiel
Je me suis assise à côté de Castiel en attendant qu'il me lance un de ses commentaires débiles.
Cast: Alors, on veut pas se présenter Jane: oh ça va... sans commentaire Cast:*sourire fendu jusqu'aux oreilles* Jane: quoi? Cast: rien *sourit toujours* Jane: Arrête c'est troublant, là Prof: Euh vous deux, on vous dérange peut-être Cast: Oui...j'ai eu le temps de réfléchir depuis l'autre cours... et oui vous nous déranger Jane:*étouffe un rire* Prof: Alors, Dehors. Tous les deux. Jane: mais j'ai rien fais Prof: Dehors!!! Nous avons ranger mes affaires et en sortant, je regardais la prof
Jane: Tenez *lui donne un tampon* Je crois qu'il y en a une qui est dans ses SPM (sydrome pré-menstruel)
Toutes les élèves rit y compris Castiel
Prof: *rougit de honte*DEHORS!!!!! Cast:*en sortant* Oh lala , elle va te détester toutes sa vie Jane: pas grave... euh...on doit aller ou dans des cas comme ça Cast: D'habitude on doit aller voir la dirlo Jane:*commence a se diriger vers son local* Quelle poisse, tous ce rose va me donner la migraine Cast:Viens, *me tiens parle le bras* Jane:*le suit*on va où CAst: Tu vas voir
On monta les escaliers jusqu'a une porte que Castiel ouvra avec une clé. On était sur le toit de l'école, c'était simplement magnifique.
Jane: Wow! Cast: Elle est belle la vue, non? Jane: ouais...
Je me suis assise contre le mur et j'ai sorti mon ipod pour écouter de la musique. Castiel s'est assi a côté et et a enfler un écouteur sans ma permission
Jane: On se croit tout permis ici Cast: exactement...eh! C'Est les Winged Skull Jane: Ouais tu les connais Cast: C'est rare les nanas qui écoute sa Jane: Pourtant , j'en écoute, de temps en temps Cast:bon...
On est resté comme ça jusqu'à ce que la cloche sonne. Puis, on est descendu. Je suis parti de mon coté et lui de l'autre... Arrivée à mon caiser, je pris ma carte de la cafet' puis quand j'ai fermé la porte de mon casier...
Jane:... ???: Salut! Jane:euh...salut ???: J'mappelle Rosalya, mais tout le monde m'appelle Rosa, bref t'es la nouvelle, hein? Jane: Oui... Rosa:Tu t'appelle comment Jane: Oh.. moi c'est Jane Rosa: ok, viens je vais te présenter aux autres En effet, Rosalya m'a tirée jusqu'à la cafétéria, ça voulait dire que je vais dîner avec eux. Il y avait quatre autres personnes aux cheveux mauve,noir,roux et brun , de quoi former un arc-en-cie en vrai hahal...
Rosa: les filles, je vous présente Jane, elle est nouvelle ???, cheveux noir: 'lut moi, c'est Kim ???, cheveux roux: Allo, moi, c'est Iris ???,cheveux brun: Je m'apelle Mélodie ???,cheveux violet: *presque en murmurant* Violette... Rosa: Oh vous avez déjà pris vos plats et vous ne m'avez même pas attendu Mélodie: On es désolée , mais je devais faire vite, car j'ai de la paperasse à régler avec Nathaniel Rosa:bon c'est pas grave, viens Jane Nous sommes allées en file pour prendre nos repas. Menu du jour: Lasagne au fromage cottage avec soupe et pudding. Rosalya me parlait de tout et de rien et je l'écoutai plus ou moins, j'hochai de la tête quand c'était nécessaire sinon... Quand, on est parti s'asseoir deux gars sont venus s'asseoir à côté de nous, il y avait Castiel et un garçon aux cheveux argentés et au style très particulier.
Rosa: Salut, Lysandre, salut, Castiel. Vous avez vu on a une nouvelle Lysandre: Salut, moi c'est Lysandre, je suis content de te connaître, bienvenue à Sweet Amoris. Cast': encore toi... Jane: Je dirai la même chose de toi. Rosa: Ah bon, tu connais déjà Castiel? Cast: Ouais..elle m'a foncé dedans ce matin, faut croire qu'elle a besoin de lunettes Jane: j'métais excusée et pis c'était un accident, je ne suis pas aveugle, ok? Cast: Si tu le dit, gamine Jane:...
Deux minutes , plus tard une blondinette sortie de nulle part, est venus s'asseoir à côté de Castiel.
???: Salut, Castielounet d'amour Jane: hahaha....caast.....castielounet d'amour, hahaha.. même moi j'aurai pas pu trouver pire ???: euh T'es qui toi? Jane: Quelqu'un que tu n'as pas envie de connaître, si tu tiens à ta vie ????:Pardon...est-ce que -tu sais a qui tu parle? Je suis la fille la plus populaire du Bahut, figure-toi. Jane:nan..ca me dit rien ???: Tu ne serais ignorante a ce point quand même? Jane: Ah oui! Attends. Je sais qui t'est. :Toutes les fillettes sont à tes pieds et tous les garçons te détestent et te martyrisent: Barbie. Tu sais, c'est les cheveux blonds qui m'ont mis la puce à l'oreille ???:*rougit de colère*écoute, moi C'est Ambre et fais gaffe a ce que tu dit Jane:mais oui, Barbie, mais oui Ambre: Casti-chou,*prends une voix de gamine* regarde ce qu'elle fait , défends-moi, voyons Cast: ta g*ule, Ambre et j'tai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça* lui crie dessus* Ambre:*se tourne vers moi* Regarde ce que tu as fait. Jte hais. Tu ne perds rien pour attendre.*commence à s'éloigner avec ses caniches* Jane:bye, Barbie Ambre: sal*pe! Et bien , quel rencontre! On a fini de manger dans le calme. On avait le club donc, je me suis dirigée vers le local. En balayant la classe du regard, j'ai vu que Rosa en faisait partie. Je me suis vite assis à côté d'elle, histoire de passer inaperçu et de pas avoir à me présenter. Malheureusement, ma tentative a foirée, car Rosa et sa grande subtilité a crié mon nom en m'aperçevant ce qui a attiré le regard du prof direct sur moi. Prof: Tiens, une nouvelle élève, je suis M.Bergy, le responsable du club de musique, tu est... Jane: euh..Jane Prof: Bon...présente-toi J'allai me présenter quand le prof m'arrêta...
Prof: non, on n'est en musique , alors ici quand on se présente, en fait, on présente nos talents musicaux Jane: c'est pas vrai *en murmurant* Prof: quoi , tu ne sais pas quoi faire? Jane: Non non, je sais quoi faire, avez vous une guit' acoustique Prof: euh oui oui, tiens Toute la classe me regardai avec des gros yeux de merlant fris pendant que j'accordai la guitare et pris un banc pour m'asseoir.
Prof: Que vas-tu faire? Jane: Ben...je vais chanter Prof: Tu chantera quoi Jane: This is the life de Amy McDonald Prof: on t'écoute J'étais prête, j'entamai les premiers accord de guitare...
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Quand j'eus fini de chanter, personne ne parlait.
Prof: Tu as une superbe belle voix, Jane, wow. Bienvenue aua cours de musique et hereux de t'avoir parmis nous. Jane:m...merci Quand j'allai m'asseoir je vis les yeux de Castiel river sur moi, qu'es-ce qu'il avait a me fixer comme ça... PDV Castiel Lys: Cast, ça va? Cast: hein...oui pourquoi? Lys: Tu n'arrêtes pas de dévisager la nouvelle du regard Cast: N'importe quoi Lys: Si tu le dis
Lys dit n'importe quoi des fois, je la dévisage pas voyons. Et puis, pourquoi je ferai ça, pfff, vraiment il se passe des truc chelou dans sa tête des fois...
PDV Jane
Rosa: JAAAANNNNNEEE! OH mon dieu tu chante trop bien vraiment, WOW Jane:merci, ça va, sinon je vais devenir mal a l'aise
Le reste du cours de musiques s'est bien déroulé. En sortant de classe je me dirigeai vers mon casier quand je reçu un SMS.
De: maman
À: Jane
Bonjour ma chérie, je voulais juste t'informer que je ne serais pas là pendant six mois, faute d'un voyage d'affaire. Je t'ai laissé de l'argent sur le frigo. Je suis vraiment désolée d'avoir à partir comme ça, juste après ce déménagement, mais j'ai laissé deux surprises pour toi dans le garage, j'espère que ça va te plaire
bisou bisou
Maman XOX
Pfffff, c'est toujours la même histoire. Un voyage d'affaire à la con. Comment peut-elle vivre comme si de rien n'était surtout après ce qui c'est passée? Moi, je ne pourrais jamais redevenir comme avant, jamais.
En marchant, je décidai de faire un arrêt au parc, histoire de faire le point. Je mis mes écouteurs et décidai d'écouter une musique.
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Une larme qui coulait sur ma joue. Pendant, ce genre de chansons je ne peux m'empêcher de penser à cet événement. Je sorti une photo d'elle que je trainais tout le temps avec moi, pour ne jamais l'oublier.
???: Alors, on pleure, petite?
Cette voix, celle qui m'énervait au plus haut point alors que cela ne faisait qu'une journée. Je m'empressai d'essuyer mes larmes
Jane: De quoi tu parle, Castiel? Cast: Et bien... c'est évident, de toi qui pleure Jane: et puis, qu'est-ce que ça peux te foutre? Cast: Conrètement, rien, mais je n'ai pas pu m'empêcher quand je t'ai vu et puis, j'étais dans le coin bien avant toi Jane: Ça fait combien de temps que tu es là cast: bof, environ 30 min Jane: ah
On n'est resté assis comme ça dans un silence que personne n'osait rompre.
Jane: bon...moi je rentre. Cast: Je viens Jane: euh...non Cast: c'est une affirmation, pas une question Jane: Non...tu viens pas, point. Cast: Je vais pas te laisser partir toute seule, un gamine comme toi risque de se perdre Jane: pfff, c'est même pas vrai. Bon salut
Je ne lui laissait même pas le temps de répliquer, que je suis partie, le laissant en plan. J'étais tellement pris dans mes pensées, que je ne regardai même pas où j'allai. Puis, je remarqua que j'étais perdu, good job! Voilà, vous voyez ce genre de choses n'arrive qu'à moi.
???: T'a même pas tenu deux secondes, sans te perdre, un vrai sens de l'orientation Jane: pfff, je ne suis pas perdu. J'habite par là. Cast: Ah bon, t'habite dans les quartiers où il y a de la construction à ne plus finir Jane:... Cast: c'est bien ce que je pensai Jane: rah...tu m'énerve!!!! Cast: bon viens, j'te raccompagne, t'habite où? Jane: Sur la rue des Cupcakes, proche de le boulevard des Sucriss Cast:... Jane: Quoi? Tu sais pas c'est où? Cast: C'est juste que t'habite proche de chez moi Jane: Ah bon...on...on y va
On a marché pendant une vingtaines de minutes. Le trajet était plus tôt silencieux. Puis, on arriva devant chez moi.
Jane:bon alors... bye Cast: c'est tout jane: comment ca tout cast:ben..tu me fais pas rentrer jane: eeeehhh, on ne se connait que depuis une journée je te rapelle et puis je ne vis pas- Cast: Il faut bien qu'un expert comme moi arrive à commenter la déco! Jane: Pas moyen avec toi, hein? Cast: Tu apprends vite Jane: Allez, entre Cast: Wow, quel baraque Jane: bon, ça va cast: mais t'es riche ou quoi? jane: Mais ça va passe pas de commentaire cast: c'est bon
Je me suis dirigeai vers le frigo pour y prendre l'argent laissée par ma mère et deux sodas. Jane: T'es où, Cast? Cast: Je suis là Jane:hein!
Sa voix venait d'en haut. Non mais, qui la permis de s'incruster en haut, mais quel baka! Jane: T'es où? Cast: Dans ta chambre Jane: mais qu'est-que tu fais? Cast: ben .. je visite ta chambre , ça se voit non Jane:... Ma chambre était vraiment en désordre, je n'ai pas souvent le temps de la ranger.
Cast: c'est vraiment désordre ici Jane:...c'est bon, t'as vu maintenant on sort cast:non *s'assoit sur mon lit* jane:non, mais pourquoi tu t'incrustes chez les gens comme ca, allez on sort cast: sinon quoi? jane: ahh..t'as toujours cette attitude provoquante ,hein? cast: ouaip J'essayai de le tirer par le bras pour le faire dégager de mon lit. Faut dire qu'il est vraiment fort. Mes tentatives étaient lamentables. Soudain, Castiel essaya de me tirer de son bord pour me faire ch*er mais il avait mal juger ma force. Résultats: Je fis un vol plané pour attertir à califourchon sur lui.
Jane:*rouge de honte*... Cast:*rouge de honte aussi*... je sais que je suis beau comme un Dieu, mais tu n'es pas obliger de me monter dessus pour me mater Jane:*descend* hein, n'importe quoi. Bon la tu viens Cast: comme tu veux On descendit a la cuisine pour parler. Quand tout à coup, j'entendis un jappement.
Jane: T'as entendu? Cast: nope ???: :wouahff cast: là oui, tu as un chien Jane: non, c'est bizarre cast:bon, viens on va chercher On mis 10 minutes à trouver d'où provenait les jappements. Il venait du garage. En ouvrant, la porte, un énorme chien m'a littéralement sauté dessus et à commencer à me lècher le visage.
Jane: haha c'est...bon, il y a un mot Ma chérie, en passant proche d'une animalerie, j'ai trouvé ce chien. Quand je l'ai vu, il m'a toute de suite fais penser à toi. Le personel m'a dit qu'elle s'appelait Démone et que c'était un beauceron. J'espère qu'elle te plait. Maman
Ah c'était ma mère, c'est vrai qu'elle m'avait parlée de surprises dans son SMS, j'avais complètement oublié.
Jane: Démone, c'est un joli nom, ma belle Démone: wouaf Cast:dé Démone, c'est son nom? Jane: ouais Cast: J'ai aussi un beauceron, et il s'appelle Démon Jane:ah bon, cool. Cast:wow...elle est à toi cette bécane Jane: de quoi Je levai la tête pour regarder de quoi Castiel parlait. Je vis une moto bleue foncée, celle que je n'arrêtai pas de regarder pendant le trajet vers la nouvelle maison. Faut dire, que ma mère a l'oeil pour ce genre de truc.
Jane:merci Cast: de quoi , merci Jane: Oh c'est ma mère qui me l'offre cast: vraiment, ta mère est cool Jane: ça dépend, bon il se fait tard la Cast: ouais c'est vrai j'vais rentrer, est-ce que tu veux que je t'apporte de la bouffe pour ta chienne? Jane: Oui, merci
Je raccompagnai Castiel jusqu'à la porte , puis on se dit au revoir. Ouf, quelle journée , vraiment. J'engloutis des pâtes en vitesse avant d'aller me coucher. Vraiment, c'étais une grosse journée. Démone est montée sur le lit pour dormir en boule à côté de moi. Je me suis endormi en passant à la journée d'aujourd'hui. ------------------------------------------------------------------------------ Mise à jour (03 juin 2020): Je pense qu'une petite mise à jour s'impose avant de lire les prochains chapitres ;) Tout d'abord, je tiens m'excuser pour les fautes (que je prévois corriger un jour...), je tiens seulement à vous rappeler que j'ai commencé cette histoire quand j'avais 14 ans (et j'en ai maintenant 21 hehe). Ne vous inquiétez pas, ça s'améliore GRANDEMENT pour les chapitres qui suivent. Le style d'écriture aussi, je vais d'un style un peu plus théatrâle (peut-être un peu cliché?) vers un style plus romancier ;). Enfin bref, ne vous découragez pas après le premier chapitre, je vous promets le tout va devenir très intéressant mouhaha.
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J'ai totalement relooké ces bondieuseries! Et devinez quoi ? Chacune de ces pièces est unique, comme une licorne dans un vide-grenier !
Ensuite, c'est le grand cirque des matériaux : tissus, papier pour collage, peinture, même des trucs comme des fleurs séchées et des paillettes. Vous savez, tout ce qui pourrait sembler totalement inutile pour un crucifix classique.
Je les bichonne avec amour dans mon atelier nimois.
torildartistes.etsy.com
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à 17 ans, lorsque j'étais en pleine période de deuil après avoir perdu un être cher, j'ai écrit une petite histoire qui m'a permis d'évacuer ma tristesse.
disponible sur le site thebookedition.com au format papier, je vous invite à lire la triste histoire de Domino, un petit clown en bois forcé de travailler dans un grand cirque, dont il est la vedette, la bête de foire.
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IAM Programs 2023-24
Holly Harris/Jason Chan 🇦🇺AUS RD: Madonna, Material Girl, Into the Groove, Express Yourself FD: Colossal Trailer Music, Ocean Lullaby; Christian Reindl, Lucie Paradis, Gefion, Freya; Christian Reindl, Lucie Paradis, Power-Haus, Vale choreo: Marie-France Dubreuil
Alicia Fabbri/Paul Ayer 🇨🇦CAN RD: AC/DC, Back in Black, Hells Bells, You Shook Me All Night Long FD: keeping FD from last season- Lewis Capaldi: Someone You Loved choreo: Zachary Donohue RD, Marie-France Dubrueil FD
Laurence Fournier-Beaudry/Nikolaj Soerensen 🇨🇦CAN RD: Top Gun - Harold Faltemeyer, Top Gun Anthem; Kenny Loggins, Playing with the Boys; Berlin, Take My Breath Away; Miami Sound Machine, Hot Summer Nights; Kenny Loggins, Danger Zone FD: Notre Dame de Paris - Mario Pelchat, Danse Mon Esmerelda- Acoustic; Monks of the Abbey of Notre Dame, Final Angelus Bells; Noa, Ave Maria Paien; Cirque du Soleil, Les Sans-Papiers; Garou, Danse Mon Esmerelda choreo: Marie-France Dubreuil, Romain Haguenauer, Ginette Cournoyer, Samuel Chouinard
Sandrine Gauthier/Quentin Thieren 🇨🇦CAN RD: Joan Jett, I Love Rock n Roll; Def Leppard, Pour Some Sugar on Me; Twisted Sister, I Wanna Rock FD: Game of Thrones choreo:
Marjorie Lajoie/Zachary Lagha 🇨🇦CAN RD: Michael Jackson, Thriller FD: Jean-Michel Blais, Roses choreo: Romain Haguenauer, Ginette Cournoyer
Marie-Jade Lauriault/Romain LeGac 🇨🇦CAN RD: INXS, Need You Tonight, Never Tear Us Apart, Devil Inside FD: Danny Elfman, Corpse Bride choreo: Marie-France Dubreuil, Romain Haguenauer, Sam Chouinard, Ginette Cournoyer
Emmy Bronsard/Jacob Richmond 🇨🇦CAN RD: Les Rita Mitsouko, Andy, Marcia Baïla FD: Muse, Exogenesis Symphony part 3 choreo: Marie-France Dubreuil
Shiyue Wang/Xinyu Liu 🇨🇳CHN RD: Falco, Rock Me Amadeus FD: LP, Forever for Now, The One That You Love choreo: Marie-France Dubreuil
Solene Mazingue/Marjo Jevgeni Gaidajenko 🇪🇪EST RD: Run-DMC, Walk This Way; Salt ‘n Peoa, Push It FD: Tems, No Woman No Cry; Rihanna, Lift Me Up
Evgeniia Lopareva/Geoffrey Brissaud 🇫🇷FRA RD: Myléne Farmer, Sans Contrefaçon, Tristana FD: Rachmaninoff, Elegie in eb minor, Prelude in c# minor choreo: Romain Haguenauer RD, Guillaume Cizeron FD
Lilah Fear/Lewis Gibson 🇬🇧GBR RD: Eurhythmics, Sweet Dreams, Here Comes the Rain Again FD: Rocky choreo: Romain Haguenauer, Samuel Chouinard, Ginette Cournoyer
Misato Komatsubara/Tim Koleto 🇯🇵JPN RD: Ghostbusters FD: Loving You (from Passion) Barbara Streisand & Patrick Wilson; Love Grows (from Final Fantasy VIII) Nobuo Uematsu (choreo: Romain Haguenauer) choreo: Romain Haguenauer, Marie-France Dubreuil, Ginette Cournoyer, Sam Chouinard, Eva Airapetian
Azusa Tanaka/Shingo Nishiyama 🇯🇵JPN RD: Super Mario Bros. FD: Giselle choreo: Romain Haguenauer
Hannah Lim/Ye Quan 🇰🇷KOR RD: Prince, When Doves Cry, Let's Go Crazy FD: Umbrellas of Cherbourg choreo: Romain Haguenauer RD, Marie-France Dubreuil FD
Allison Reed/Saulius Ambrulevicius 🇱🇹LTU RD: Guns n' Roses, Welcome to the Jungle, Paradise City FD: Son Lux, Enough of Our Machines; Tokio Myers, Children choreo: Marie-France Dubreuil, Sam Chouinard
Olivia Smart/Tim Dieck 🇪🇸ESP RD: Blondie, Call Me, Rapture FD: Strauss, Also Sprach Zarathustra; Elvis Presley, Fever choreo: Marie-France Dubreuil, Romain Haguenauer
Kayleigh Macsymek/Felix Desmarais 🇨🇭SUI RD: Beverly Hills Cop - Harold Faltermeyer, Axel F; Corey Hart, Hold On; Glenn Frey, The Heat is On
Mariia Holubtsova & Kyryl Bielobrov 🇺🇦UKR RD: Bonnie Tyler, Holding out for a Hero; Bonnie Tyler, Bryan Adams, Straight From the Heart; Bonnie Tyler, Desmond Child, If I Were a Woman (and You Were a Man) FD: Joe Hisaishi, Merry Go Round of Life, Fragile Dream, A Walk in the Skies (Howl's Moving Castle) choreo: Romain Haguenauer, Pascal Denis, Sam Chouinard
Oona Brown/Gage Brown 🇺🇸USA RD: Elton John, This Town, Satellite, I'm Still Standing FD: Eric Carmen, All By Myself choreo: Patrice Lauzon, Romain Haguenauer, Joel Dear
Madison Chock/Evan Bates 🇺🇸USA RD: Queen, Another One Bites the Dust, Who Wants to Live Forever, I Want it All FD: Pink Floyd, Time, Breathe, Eclipse choreo: Marie-France Dubreuil
Kaitlin Hawayek/Jean-Luc Baker 🇺🇸USA RD: U2, With or Without You FD: Fred Again, Kyle (Northern Line); Charles LeClerc, AUS23 (1:1) choreo: Marie-France Dubreuil, Kaitlin Hawayek, Jean-Luc Baker
Sara Kishimoto/Atsuhiko Tamura 🇯🇵JPN jrs RD: Styx, Mr.Roboto FD: keeping FD from last season - Pulp Fiction choreo: Romain Haguenauer, Sam Chouinard, Ginette Cournoyer, Eva Airapetian
Jamie Fournier/Everest Zhu 🇨🇦CAN jrs RD: Soft Cell, Frustration, Seedy Films, Tainted Love FD: Damien Rice, The Blower's Daughter; Melanie Laurent feat. Damien Rice, Uncomfortable choreo: Romain Haguenauer
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Séquence animée en papiers découpés réalisée avec les élèves de l'école maternelle Henri Matisse et le centre de loisirs d'Aucamville au cours des ateliers de la Petite Fabrique Animée - Les Animés #07 - 2022
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What’s up guys? Nothing much here, just me eating cereals, wearing lipstick and the fancy dress I was supposed to wear at one of my best friend’s wedding in June (because nothing makes sense around here in France you know) 🌞
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Jeudi 3/3. Cinquième jour de beau temps consécutif après 3 mois presque entièrement noirs. Soleil rasant extraordinaire de Bruxelles à Nivelles, nous filons par des autoroutes qui fendent la forêt. Un froid très clair, le bitume, les arbres nus qui défilent sous la vitesse, et le soleil qui clignote par les interstices du bois, se mêlent en un scintillement si joli que nous gardons la file de droite et rétrogradons à 80 km/h, juste pour observer à notre aise le phénomène.
Nivelles. Un molosse non-européen ouvre la porte, me prend pour un intrus alors que je connais la maison depuis 10 ans, à croire que ce clando va demander leurs papiers aux gens du coin maintenant ! Je l’écarte comme on chasse calmement une mouche et fais semblant de ne pas l’entendre à mesure que je monte l’escalier, direction la chambre du premier étage. 9h, le camarade est au lit. On se salue. Je ne l’ai pas vu depuis 8 mois, il a eu un geste élégant à mon égard pendant cet intervalle. Il a tenu bon, et moi aussi. Emotion tue, on ne commente pas. On parle diététique, filles et lectures stoïciennes. Plus tard, rendez-vous dans le centre. Il faut patienter. J’écoute à la dérobée deux vieux monsieurs belges avec des physiques style Jean Carmet/Bruno Cremer. « Demain je vais à Courtrai… » (très las, trois secondes de pause) « Après, à la mer… ». Les deux semblent se connaître depuis longtemps. Découverte d’une terrasse au soleil pour patienter. Passe une colonie de vacances d’enfants francophones, tous blonds, et les monitrices leur font chanter Jean Petit qui danse. Très France 1989, très plaisant.
Jolis noms de famille, placardés sur un pêle-mêle de petites annonces : Harpigny, Myressiottis... Alors que je médite sur cet hellénisme, ¤ m’appelle au sujet du nom Exarchopoulos, d’origine grecque aussi, dont je lui donne l’étymologie probable. Ce genre de hasard…
Derrière une vitrine de garage sont alignées des BMW anciennes, celles aux phares séparés arrondis, dont les moteurs et les sièges ont été entièrement remplacés par des pièces neuves. Le prix affiché est délirant, mais si je le pouvais je prendrais une voiture retapée et non une neuve: les commandes analogiques et la plupart des équipements qui sortent de nos jours sont complètement superflus, donc suspects.
Beaucoup plus tard, terrasse de café à Bruxelles. Gens qui se donnent en spectacle (vêtements, attitude), qui parlent fort (surtout les dames). Beaucoup d’excédent, de surpoids. Hommes rasés sur les côtés, exercés, gainés, sapés… accompagnés de dames toutes molles, chagrines. Des soldats avec des mollusques. Celles qui sont seules lisent Réinventer l’amour de Mona Chollet et La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance de Paul Ariès. Horreur terminale des bobos qui passent. « Mais tout le monde est bobo ». Non pas ! Pas les fachos !
Les bobos par tous leurs codes et signifiants miment le 2ème degré enfantin. En réalité solennels, sans cœur, cuirassés derrière leur épaisseur de diplômes, leurs réseaux mondains (« Tu connais lui ? Moi je le connais, c’est un ami ! »), leurs penchants spéciaux hyper-personnels obtenu par parcours « atypique ». Les hommes comme les femmes, effrayants, infréquentables. En plus ils se détestent entre eux.
Nous remarquons quelques touristes occupés à « visiter la ville ». C’est là pour nous une certaine idée de l’enfer : quitter son foyer pour s’en aller très loin et consommer, consommer, dans des lieux abstraits vidés de leur présence organique, qui n’appartiennent à personne, traversés par tout le monde. Séparation et Massification. L’enfer.
Nous écoutons les conversations. Plus rien sur BLM ni sur les « restrictions », et tout sur les conflits slaves. Ce sont les jeux du Cirque à la télévision. Ils s’offusquent mais secrètement se régalent d’un divertissement qui flatte leur pulsion de mort. Si la presse a menti avec une persévérance de propagande de guerre sur le Covid pendant 2 ans pourquoi soudain se mettrait-elle à dire la vérité sur un sujet de guerre authentique ?
La journée idéale : Etude de 8 à 12 puis exercice de 13 à 16 puis filles de 17 à 19 puis copains de 20 à 23. Ainsi toute la vie. Une certaine idée du Paradis.
Toutes les autres journées perdues au travail, enfermé dans des bâtiments sordides avec des coqs châtrés et des grosses dames agitées sont perdues pour soi mais aussi pour la propagation de la Beauté. Il faut vivre pour la Beauté et au milieu d’elle.
Le contact des gens est comme une rouille et je ne rentre jamais chez moi dans l’état d’esprit où j’étais avant d’en sortir, dit en substance Sénèque dans la lettre 7. Qu’est-ce qui est beau, autour de nous ? Certains nuages, certains parcs, certaines maisons, mais aussi les gens, vus de loin. Dès que l’on s’en approche, dès que l’on entre en contact, tout devient malentendu, regards qui jaugent, paroles coupées, lassitude, impatience, déception, agacement. J’ai été comblé d’une grâce magnifique, l'aversion pour les mondanités. Ces gens qui vous embrassent parce qu’ils vous ont vu avoir un succès, et se croient gentils de le faire… Et surtout ceux, les pires de tous, qui vous étreignent, quelle horreur. Failli me battre une fois, avec un type qui voulait absolument me taper la bise. Le Centre-Sud d’où je viens, les Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, ont un certain esprit de froideur que j’aime et que j’ai gardé. C’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît les amis. Avec tous les autres nous appliquons à fond le théorème froideur-distance-prudence. Contre les rigolards, contre les « chaleureux étrangers », contre ceux qui ont le « frère », le « mon pote » un peu trop facile, usons de la méthode Centre-Sud. Et puis de cette réplique de Gosford Park, que j’aime entre toutes pour sa netteté :
- Eh désolé si je vous ai fâché mon pote !
- Je suis pas fâché. Je suis pas votre pote.
L’attitude-type que j’aimerais voir les Français adopter est presque toute entière dans cette réponse, le reste est dans De battre mon cœur s’est arrêté.
Il en va autrement de certaines filles, jolies vues de loin, et plus jolies encore vues de près. Ce sont elles que l’on voudrait embrasser sous prétexte de mondanité. Avec elles, le malentendu commence lorsqu’il faut parler, et l’on est forcément déçu par leur syntaxe, par leurs références, par leur mollesse, par leur manque d’éducation. Il vaut mieux parler à des filles jeunes (majeures !), pour toutes les raisons physiques que les hommes connaissent déjà, et pour celles spirituelles, qui veulent que la jeune fille n’étant pas encore achevée au plan de l’intellect et de la sensibilité, peut encore recevoir de vous les enseignements qu’elle attend (parfois qu’elle réclame). Qu’avons-nous à faire de celles, installées, sèches et déjà toutes remplies d’elles-mêmes, qui ne veulent plus ni recevoir ni donner ? Nous cherchons un amour de qualité mais plus encore un éveil à l’amour de qualité. L’homme est l’initiateur, le feu qui se communique à la femme pour la rendre folle, or la femme jouit d’abord par l’oreille. Ce que l’on dit, et surtout comment on le dit, tout est là. Horreur absolue du tutoiement d’entrée, « tu fais quoi dans la vie », « tu habites où », qui sont les dernières choses à demander, mais qui sont les premières que l’on posera sur la table si l’on se relâche une seconde.
Eveil à l’amour c’est amour d’initiation ou d’élévation, tous deux très mal tolérés par la société, qui s’accommode beaucoup mieux des amours de profanation (pédérastie, métissage anti-Blanc, etc). La montée, forcément plus ardue que la descente !
Le mauvais usage d’un afflux d’argent? Vivre en riche, consommer davantage, essayer des plats coûteux, expérimenter tel produit ou service. Le bon usage de l’afflux d’argent : l’employer pour se prémunir de tomber en servitude. Ici comme souvent, on ne peut définir l’idéal que par la négative.
Samedi 5/3, Septième jour de beau temps d’affilé. Bourgeons partout qui tendent leurs efforts vers le ciel. Les branches des arbres ressuscitent et bien que nues encore leur verticalité a quelque chose de la main qui appelle, en somme ces branches disent des prières, peut-être.
Au moment où l’on nous menace d’apocalypse nucléaire apparemment, tout me sourit. J’ai senti depuis l’adolescence que toute « situââtion », comme disait Céline, serait payée de troubles alentours accrus. Le seul secret, peut-être, se tenir loin des informations, refuser d’en parler, refuser même d’en écouter un commentaire. Les sollicitations extérieures sont comme des bêtes sauvages qui veulent nous dévorer, elles ne sont rien pour nous et nous sommes tout pour elles. II faut les chasser calmement comme on chasse une mouche de la main, et aller son chemin.
Des pages extraordinaires dans le Journal Inutile de Paul Morand. Cet homme est un immense artiste, méconnu, sous-côté, d’un fond très varié, d’une forme élégante et pourtant toujours ferme. Il dégage beaucoup de force et de vie vécue. Il est le type-même du bourgeois français tel que je l’aime et l’ai connu chez mes grands-parents dans les années 90 : absolument classique, absolument efficace, lucide, tonique, esthète, enfin mû par une exigence morale vis-à-vis de sa nation.
Longs échanges avec la jeunette qui a les grains de beauté sur les joues, à l’écrit et à l’oral. Je lui dis la vérité, que je l’avais repéré depuis des mois, et lui rappelle ce qui s’est passé tel jour, comme elle était revenue bronzée tel mois, ce que je lui avais dit la première fois, etc. A ma grande surprise elle dit se souvenir de tout et rajoute même des détails qui accréditent ses dires, détails dont certains remontent à plus d’un an. Elle me dit sa joie que je me souvienne de ceci et de cela, et me reproche de n’être pas allé à sa caisse certains jours (soit peut-être 3 fois en 1 an). Elle me dit qu’elle a 20 ans, très solitaire, habite chez ses parents. Sa voix et ses manières de jeune fille sont rafraîchissantes au suprême. Je lui fais une cour pressante et refuse de lui dire ce que je fais dans la vie, mais suis ravi de l’entendre raconter une heure qui elle est, et de répondre à ses autres questions. Après beaucoup d’hésitations elle demande « Vous êtes papa ? », ce qui m’amuse beaucoup. Retour à pied, de nuit.
Vous connaissez le phénomène des grosses dames employées de bureau qui font les importantes en entreprise: un mélange de laisser-aller et de sans-gêne, parfois à la limite de l’hygiène, sous-tendu par les commérages et par la croyance en un droit à demander des comptes aux hommes. La seule façon de les tenir à distance, votre arme absolue, sera le vouvoiement systématique, même si elles vous tutoient. Lorsqu’elles croient pouvoir vous tendre un piège, lorsqu’elles croient pouvoir vous agresser, articulez lentement dans les graves et sur un ton neutre quelque réponse brève qui commence par « Madame, comme je vous l’ai dit, nous... » etc. Cela les calme immédiatement : « Madame » et « vous ». Il faut toujours vouvoyer d’emblée les dames en entreprise (elles aussi), et se tenir à cette règle en prétextant n’importe quoi, votre éducation, votre timidité, une exigence de votre épouse, même et surtout si elles prétendent en concevoir un malaise. Et quelle malaise ! Elles perdent 50% de leur emprise sur vous, basée sur la promiscuité. Elles veulent vous griffer mais elles griffent l’air par la distance que vous leur imposez.
C’est une erreur de croire que les bonnes manières procèdent d’un penchant efféminé. La courtoisie, la politesse, sont des moyens virils de défense, les derniers avant l’hostilité franche, moyens qui requièrent maîtrise de soi et concentration. C’est le mot de Saint-Simon sur la Cour de Versailles, « des hommes polis et durs », des hommes dont les rubans cachaient les muscles, dont la révérence plongeante enrobait l’attitude inflexible. Feuilleter à ce sujet les Mémoires de Saint-Simon.
6/3, Jour du Seigneur. Trajet dès l’aurore à pied, encore plus beau que la semaine passée, avec le soleil qui fait irruption dans l’avenue Belliard, grand axe est-ouest exactement orienté pour l’aube en cette saison. Office que j'écoute distraitement, occupé par les hauts plafonds, les pilastres et les voûtes, tout en jaune et blanc du plus bel effet. Et par cette mention au sommet d’un autel latéral Honorificentia populi nostri : « Tu es l’honneur de notre peuple ». Louange adressée à Marie, et qui figure dans le livre de Judith. La femme pure est l’honneur de son père, de ses frères, de sa famille, de son église entière. Quoi de plus triste que la femme avilie, quoi de plus noble que la femme pure… C’est la clé de tant et tant de bagarres au sang et probablement de guerres, car les hommes se passent toutes leurs blagues de potache les uns aux autres mais deviennent fous lorsqu’une femme entre eux devient un enjeu à protéger ou à conquérir. Et les femmes le savent et en jouent allègrement, d’où notre connerie, et nos malheurs. Où est-elle, celle qui rendra l’honneur tombé de tous ces morfals ?
D’une terrasse à l’autre, pour suivre l’orientation de la lumière. Achat du plus gros cornet de frites disponible dans une friterie ambulante installée pour 1 mois à Schaerbeek. Ayant à peine mangé cette semaine je pèse 69 kilos, soit mon poids d’il y a 20 ans, et meurs de faim. Je tire du sac deux sandwichs de poulet au citron façonnés au préalable sur mon poulet rôti de la veille, dispose tout cela sur une table de café nappée de papier journal, et entreprends la dégustation de l’ensemble devant les clients médusés. « Ouh mais dîtes, vous avez une sacré descente, Darbois ! ». Le banquet vous profite d’autant plus que vous avez tenu bon votre diète auparavant. Le meilleur cuisinier c’est la faim, dit Sénèque. On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres, dit l’Evangile ! Lecture des Discours de Saint-Isaac (superbe). Bains de soleil. Rien.
Lundi 7/3, Chez Samuel Pepys : grand charme des déplacements. « Le fleuve » étant à cette époque-là une voie londonienne de circulation plus rapide que la rue, l’auteur a recours aux bateaux comme on prendrait le taxi, sauf par mauvais temps. Un pittoresque très Hong Kong, le Londres d’Asie, où je trouvais toutes les excuses pour emprunter le ferry plutôt que le métro, lorsqu’il fallait s’en justifier dans la fiche mensuelle des expenses. C’est La Tamise de James Tissot qui donne toute la mesure de la puissance d’exister au sein d’une nation maritime puissante. Nulle part ailleurs que dans ce tableau se trouve de meilleure ébauche de l’insolence absolue du Commonwealth. Un mélange de nationalisme, de suprématie militaire et de richesses fabuleuses, dans un hiératisme implacable, le tout noyé dans la brume.
Toutes les fois où j’ai reçu la vraie foudre pour une fille, quelque basse que fût ma condition, j’ai toujours réussi à en tirer quelque chose. L’attrait que l’on éprouve est très comparable à l’inspiration artistique : bien travaillée l’inspiration devient comme un feu qui se communique à la fille, ou comme une prière capable de la fléchir. Nous sommes là en présence d’un ordre invisible qui préside à nos actions, notre prière étant la mise en mot de l’inspiration que nous souffle la fille à son insu, cette prière est donc la fille elle-même, cette prière vient d’elle et va à elle. « Plaçant mon âme aux côtés du papier je n’eus plus qu’à la recopier » (Cyrano). Ainsi placée devant l’expression la plus urgente, la plus émue de son être même, la fille se reconnaît dans les mots que nous lui disons comme en un miroir (si les mots sont bien choisis), et dans l’auteur des mots comme étant en quelque sorte son être à elle. Ne dit-on pas alors de telle fille qu’elle a trouvé « son âme sœur » ? Et qu’il est surprenant que deux inconnus aillent l’un vers l’autre comme deux amis qui se connaissent depuis toujours. (Platon)
Depuis mes dix ans il m’a toujours semblé très vulgaire, compte tenu de la profondeur de ces mystères, d’organiser sa vie autrement que pour la Rencontre. Cela n’empêche ni le hooliganisme, ni la musique énervée, ni l’entraînement physique, par ailleurs ! Voluptueux parfois, efféminé jamais. D’ailleurs ces passions gentiment violentes ne font qu’équilibrer la plus passion la plus violente de toutes, l’amour physique.
Appel de ¤ en voiture, qui rentre de Suisse. Mi-ricaneur, mi-alarmiste il évoque la situation monétaire actuelle. En général je prends au sérieux ses diatribes parce que son emploi lui donne une vision macro-économique assez fiable. Il dit que les dirigeants européens sont payés pour emmener sciemment le continent à la ruine, et que leurs déclarations hostiles tiennent du suicide économique planifié. Il présume des pénuries effroyables de matières premières, (pétrole, gaz, aluminium, blé), une inflation puis dévaluation des monnaies, des rationnements puis des « pass sécuritaires » d’un niveau de tyrannie inimaginable. Ceci « pour l’hiver prochain »… Qu’en penser ? Je raccroche et prends conscience du noir total alentour, c’est la nuit. Chaque semaine je suis à la campagne dans un trou perdu, dans des bâtiments glacials, du dernier vétuste. Que ne faut-il pas accomplir pour faire rentrer un peu d’argent quand on est un homme dans ce monde ! Un argent qui sera probablement dévalué dans quelques mois. Ne vous souciez pas du lendemain, dit la parabole du lis des champs.
J’explique ces choses à la jeunette. Elle m’entoure de gentillesses en retour. Je lui demande s’il y a quelque chose entre nous. Elle me dit que oui.
#Bruxelles#Paul Morand#Samuel Pepys#Saint Isaac le Syrien#Discours Ascétiques#Journal Inutile#Schaerbeek#Ukraine#Russie#Paris#Fluctuat nec Mergitur#journal
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construire un feu
"construire un feu".
c'est le titre d'une nouvelle assez connue de Jack London.
En fait, il y a deux versions de cette nouvelle, écrite une première fois en 1902 puis une seconde fois en 1908...
c'est l'histoire d'un homme seul qui affronte un froid glacial dans un territoire inhospitalier: le grand nord avec ses pièges et sa beauté ...
Jack London précise que l'homme sait très bien qu'il faut éviter de partir seul dans ces conditions mais le "héros" croit qu'il peut défier la nature.
Dans la première version, il s'en sort de justesse et en quelque sorte en tire une leçon.
Dans la seconde version, il est accompagné par un chien qui sait instinctivement qu'il ne faut pas "voyager par un temps aussi terrible"...dans cette version, Jack London est implacable : son héros ne s'en sortira pas et le chien fera demi tour...
Kenneth White écrit ceci dans une très belle préface à cette œuvre de Jack London:
"L' homme en question, donc, c'est l'homme qui se croit maître du monde, qui se sent autorisé et capable de faire tout ce qu'il veut. Il connaît une foule de faits concrets, mais n'a aucun sens général des choses. C'est le chien qui, par instinct, possède ce sens général, et, par conséquent, une conception des choses plus vraie que celle de l'homme.
Nous n'avons pas là une apologie de l'instinct accompagnée d'un rejet de l'esprit, comme le prétendent certaines interprétations simplistes de London, mais la question est posée de savoir si l'être humain, "maitre du monde", peut élargir sa conscience et devenir un être à la fois "associé" et "naturalisé".
Le moins que l'on puisse dire, c'est que London n'est pas optimiste, mais toute son œuvre, tout son cheminement dans le froid et le silence, vont dans ce sens. Et c'est un chemin jalonné non seulement de feux, mais de lumières.
à le lire, on vit plus intensément. c'est cela qu'on attend d'un véritable auteur."
Kenneth White, juillet 2007.
Jack London (1876-1916)
C'est à l'école primaire, lors de la remise des prix de fin d'année que j'ai eu entre les mains pour la première fois un livre de Jack London...Le choix de mon instituteur était allé vers une œuvre de London publiée dans "la bibliothèque verte" ; "Michaël, chien de cirque"...
j'avais trouvé ce livre difficile à lire à l'époque, je l'ai relu plus tard ...
Dans le fond de la classe, unique, de cette petite école, de ce petit village, perdu lui même dans cette grande plaine de la Beauce, il y avait une grande bibliothèque vitrée où l'on pouvait voir des bouquins recouverts d'un papier protecteur de couleur beige, portant simplement des étiquettes avec des numéros...
Je ne sais si cette numérotation correspondait à la classification de Deway mais je sais que, souvent, je regardais ces livres sur ces étagères...Nous avions le droit de les emprunter à la fin de la semaine ...Monsieur Huard, l'instituteur nous "aidait " dans le choix des titres et des auteurs...il ne nous demandait jamais au retour, si nous les avions lus, ces fameux livres...
en quelque sorte il respectait notre liberté de lire ou de ne pas lire...histoire surement de ne pas nous dégouter de la lecture, et aussi de nous faire entrevoir qu'il existait un monde étonnant dans ces objets pleins de pages, elles mêmes remplies de mots formés de lettres ...
Un jour, le "maître" a sorti un électrophone et nous a passé un disque : c'était :" le chant des partisans" chanté par Yves Montand...
Je n'ai jamais su qu'elles étaient les opinons politiques de mon maître d'école, bien sur, mais je sais qu'une fois il est intervenu pour défendre mon droit à ne pas assister au catéchisme qui se déroulait à l'église. Mes camarades de classe m'avaient mis à part, je résistais bravement à ce fait brut: j'habitais dans un village très conservateur, je venais d'ailleurs (un peu plus de 90 kms...on vient toujours d'ailleurs...) et surtout je n'étais pas baptisé, selon la volonté de mes parents qui avaient jugé que leurs enfants choisiraient leur appartenance à une quelconque religion quand ils auraient l'âge de raison...
J'ai donc appris à résister très tôt ...aux conservatismes, aux idéologies de masse, quelque qu'elles soient ...
Bien des années sont passées...je n'ai pas oublié mon instituteur qui m'avait décerné le prix d’excellence cette année là et j'ai toujours ce bouquin de Jack London sur une étagère...
Dans ma vie, j'ai beaucoup utilisé les bibliothèques municipales...
J' ai appris toutes ces choses sur la sculpture dans les livres, maintenant j'ai assez d'argent pour m'acheter ces livres que je m'étais promis de lire avant de mourir ...je sais que je n'aurai pas le temps de tous les lire...mais j'aurais bien voulu, une fois adulte, revoir mon instituteur pour savoir ce qu'il pensait vraiment de tout ce fatras qu'est l'humanité...mais c'est un peu tard maintenant ...
Ah oui ! je sais aussi "construire un feu" et je résisterai le plus longtemps possible à tous les rouleaux compresseurs, même les plus amicaux ...
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50.
Antoine Guillon a donc 50 ans aujourd'hui. Un demi-siècle sur le papier mais des jambes de 30 ans. Et 20 ans dans la tête. Dans 50 ans, ce bougre sera toujours là. Il préparera une nouvelle fois le Grand Raid de La Réunion à base de VTT sur la route, de sorties longues dans les cailloux et de shots d'huile d'olive. Il aura la montre GPS reçue en cadeau pour ses 50 ans. Autant vous dire qu'elle sera légèrement dépassée car dans 50 ans, la montre aura la capacité de ravitailler le coureur et de le gifler s'il commence à se plaindre. Cela ne concerne pas Antoine. Il ne se plaint jamais (sauf quand un ravitaillement existe alors qu'il n'aurait pas dû exister ben oui c'est quand même sacrement chiant de devoir porter de la flotte pour rien, histoire vraie) et son assistance est toujours assurée par son épouse. Pas un mot plus haut que l'autre, merci chérie pour ta merveilleuse assistance et on se voit au Maïdo à l'heure que tu sais. Dans 50 ans, Antoine continuera de martyriser la concurrence. Sport pratiqué de plus en plus jeune, ses concurrents auront 12 ans et passeront 99% du temps de la course à regarder des vidéos sur internet. En 10G, même en plein coeur du cirque de Mafate. Antoine fera toujours du Antoine : il dira qu'il est heureux d'être là, que cette île est vraiment superbe et glissera à la concurrence des « allez, c’est bientôt la fin » alors qu’il restera des supplices comme le chemin Ratineau, le sentier Kalla, le chemin des Anglais ou encore la descente du Colorado. Dans 50 ans, la piste du stade de La Redoute tâchera toujours les chaussettes. Ludovic Collet sera toujours là, nous collant des frissons et des larmes avec sa voix qui donne envie de le serrer dans ses bras. Dans 50 ans, Antoine ne gagnera pas la course, battu de peu par un gamin filmant son arrivée avant de la poster sur les réseaux. Une nouvelle fois second, il dira qu'il reviendra l'année suivante. Les légendes sont immortelles.
Photo David Gonthier / Pixel en Cime
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L’envolée de tutu // Stop motion
ANIMATION
vimeo
En papier découpé sur banc titre, avec Dragon Frame et en lien avec la thématique du cirque.
Tutu s’apprête à réaliser son acrobatie mais elle saute trop violemment et se retrouve éjecter du trampoline. Elle va alors improviser et réaliser l’un de ses plus beau numéros.
#animation#projets#hippopotame#trampoline#sportif#stop motion#Premiere Pro#papier découpé#cirque#saut#turn around#chara-design#expressions#décor#dragon frame
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Les aventures extraordinaires de Simon Padebol
Je suis né à Paris en 1883 d’un père prostitué et d’une mère alcoolique violent. A moins que ce soit l’inverse puisque mon paternel tua ma mère à coup de tesson dans la gueule, m’envoyant en même temps dans un orphelinat où j’ai souvent fugué. Aussi souvent rattrapé après quelques pickpockets ou autres vols, d’ailleurs je finissais à chaque fois battu par des surveillants dignes des meilleures prisons. Je sortis fièrement de cet établissement glauque pour mon premier travail, ouvrier dans une entreprise de métallurgie. Dix heures par jour à trimer dans un milieu nauséabond et particulièrement chaud. Je quittai cet enfer après une grève menée haut la main et vite dispersée grâce à une maréchaussée heureuse de tester leurs nouvelles matraques ; Comme de nombreux collègues, je fus renvoyé. Sans sou, je me fis successivement maquereau pour une pute qui payait ses clients, vendeur d’un journal qui fut interdit suite à un scandale politique, gardien du musée des pompiers qui partit en fumée en une nuit et ramasseur de crottin dans les rues de Paris mis au chômage avec l’invention de l’automobile.
Un soir quelques amis d’enfance me proposèrent de faire un coup. Nous dévalisâmes la maison d’un riche notable. L’idée de recommencer pour gagner facilement de l’argent titilla. Aussi, avec mes deux potes, nous décidâmes d’attaquer les coffres à la dynamite. Seulement, la première fois, la dose de poudre était trop faible. La seconde, nous avions forcé la dose au point de détruire une partie de l’immeuble, rendant sourd au passage mon ami Marcel. Et la troisième fois, j’étais seul et surpris par la maitresse de maison qui m’accueillit à bras ouverts dans une lingerie très sexy. Cependant, son mari nous surprimes à son retour, elle m’accusa de viol, je dus alors quitter la scène précipitamment sans pantalon. Deux agents passèrent dans la rue me pourchassant après avoir entendu le cocu crier au violeur. La course poursuite dura jusqu’au pont de l’Alma, un des agents fatigué, utilisa son revolver et tira. Je fus touché mortellement de deux balles dans la poitrine.
Sans papiers d’identité, mon corps demeura exposé dans la morgue durant plusieurs semaines. Je vis de nombreux badauds, des familles se promener et nous regarder moi et les autres, principalement des noyés parce que la morgue était un lieu gratuit et tout aussi intéressant que le zoo de Vincennes. Puis un jour, un homme avoua me connaitre. Il donna un nom que je ne connaissais pas : Simon Padebol.
On installa mon cadavre dans un cercueil et me voilà parti non pas pour le cimetière mais pour un cirque ambulant car cet homme avait besoin d’un mort pour son numéro. Après avoir empaillé mon corps, j’étais exposé aux portes du cirque puis quand c’était mon tour, on m’entrait dans la piste. Un homme habillé en hindou me posait des questions et par un savant moyen de ventriloque, je répondais.
C’est ainsi que j’ai fait le tour de la France de Lille à Marseille en passant par Brest et Lyon. Je crois avoir vu toutes les villes de plus de cinq mille habitants.
La grande guerre mit fin à ce voyage pour un temps et je repartis de plus belle jusqu’à ce qu’on vende mon cadavre à un cinéaste. Ce dernier avait besoin d’un mort dans un cercueil pour un film d’horreur. J’intégrai les décors du cinéma. Dormant paisiblement entre une malle et une armoire à fausses épées. Parfois je participais à un film ou deux, le temps d’une scène. Et commençant à ne plus faire peur, je fus de nouveau vendu à la foire de Paris. J’intégrai un train fantôme. J’étais le pendu dont les pieds frôlaient les visiteurs venus vivre quelques frayeurs. Je restais ici, dans ce manège pendant longtemps. Après la seconde guerre mondiale, mon corps maintes fois rafistolé, ne ressemblait plus à rien. On le maquilla et l’envoya dans un parc d’attraction western au nord de Paris. J’adhérai cette fois un saloon. J’étais un mannequin assis un pied sur une table, un faux verre de whisky dans la main et comme à mes début de mort, les visiteurs entraient pour m’observer avec interdiction de me toucher. Je restai dans cette position même après la fermeture définitive du parc.
Ce sont deux brocanteurs, venus récupérer du matériel, tout ce qui pouvait être récupérable qui prévinrent la police. Ils étaient dans le saloon quand l’un d’eux s’assit à ma table. Il me parla en charretier puis me tapa le dos amicalement. Ma tête tomba net. Ils eurent la peur de leur vie, spécialement en découvrant mes vertèbres. Ils comprirent que j’étais un vrai cadavre. Je fus enterré anonymement dans le cimetière du village pour enfin trouver le repos.
Alex@r60 – juillet 2019
Histoire légèrement inspiré par la vie d’Elmer McCurdy Ca vaut le coup d’oeil.
Photo : scène de crime de la police de New York entre 1910 et 1920
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