#cheminée à l'ancienne
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clasesdeperiodismo · 1 year ago
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An image of a medium-sized, enclosed dining room with gray walls
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subiysu-chan · 3 months ago
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Pauvre Marie Colin...
10 mars 1774, Melun Marie-Anne Colin c'était réveillée de bon matin pour chauffer la cheminé, à son habitude. Quand elle ouvrit la chambre de son maître pour y apporter les bûches, elle faillit s'évanouir. Toute la chambre était en sang, son maître gisant innanimé, appuyé sur sa table de chevet. Sous le choque, elle perdit l'équilibre, tombant sur le sol, salissant ainsi ses habits sang et d'urine, et la hache qu'elle avait à la ceinture tomba quand elle s'enfargea dans son tablier en tentant de se relever. Allertées par le bruit, la maîtresse de maison et sa fille coururent à l'étage, découvrant la scène d'horreur. 13 mars 1774, Melun Cela faisait deux jours que Marie n'avait pas dormit. Elle était très nerveuse pendant le procès, où elle se défendit très mal, dans son mi-français, mi-patois. Les autres prisonniers avec qui elle était obligée de partager sa cellule étaient tous plus âgés, plus costauds et plus brûtaux qu'elle. Puis, elle c'est entendue condamnée à la question préalable. Depuis, elle était maintenue à jeûn. Bientôt, s'approcha de la porte de sa cellule une femme en âge d'être sa mère, vêtue d'oripeaux d'une richesse déchue. Elle devina rapidement que c'était la bourrelle. "Vous avez ben des ventrières pour vérifier ça, non ? -Marie-Anne Colin, c'est bien vous ? -Oui. -Je dois simplement m'assurer que vous êtes à jeûn. Puis, en effet, un médecin vérifiera votre capacité à endurer la question. -J'ai pas mes mois, et je ne suis pas grosse. Fichez-moi la paix." La jeune fille aurait voulu la tutoyer, mais le courage lui manqua. "Vos mains, que je vous emmênes à la chambre de la question. À moins que vous ne voulez être examinée ici même." Marie frissonna à l'idée d'être dénudée devant cinq gaillards, d'autant plus qu'elle entendit un ou deux sifflement. Elle obéit cette fois-ci. Les liens étaient indolores, à sa surprise. Les deux se rendient à la salle de torture. La bourrelle la fit coucher sur le banc, et commençait à défaire les lacets de son corset. La jeune fille protesta. "Considerez-vous chanceuse de pouvoir encore défendre votre innocence, jeune fille." Elle lui releva la chemise, de manière à découvrir le ventre mais à toujours cacher ses seins, et baissa le jupon jusqu'aux hanches, à un doigt de la toison pubienne. "Vous aurez le droit de la remonter à la taille après la question, pas avant. Me suis-je bien fait comprendre. Vous pouvez à présent remettre la chemise sous le jupon, mais celui-ci doit rester, une fois attachée, juste au-dessus de la toison, pour que le ventre puisse se gonfler d'eau. Me suis-je fais comprendre ? -Euh…Ouais." Marie se sentait très exposée et vulnérable sans être protégée par son corset de jonc et de cuir. Puis, le jupon était trop long pour être porté aux hanches sans l'enfarger. "J'ai quand même payer six sols pour garder mes hardes. V'aurez donc bien la gentillesse de me rendre mon croset et mon manteau d'lit après ? -Ça dépendra du verdict." L'ancienne domestique fit une moue de défit. Honnêtement, elle avait hâte d'en finir. Elle fut conduite dans une petite cellule individuelle, où elle s'assoupie malgré elle, beaucoup plus profondément qu'elle l'aurait imaginer. "V'êtes chanceuses. Vous allez pouvoir recevoir l'eau aujourd'hui. Pas de grossesse ni de règles. dit la sage-femme de la prison, quand Marie ouvrit les yeux. -Je l'ai déjà répéter une douzaine de fois à la geôlière et au médecin. Est-ce qu'on a vérifier mon poult pendant mon sommeil aussi. -Non. Et la bourrelle risque de revenir pour vous faire subir encore quelques préparatifs. Rien de bien grave, juste un peu de vinaigre pour que vous restez consiente pendant la question." Ce n'était donc jamais assez ?
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gourmandisestv-paris · 9 months ago
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Le CHOCOLAT CHAUD à l'ancienne de mon enfance facile à faire. Un délice ... Mon CHOCOLAT CHAUD à l'ancienne : https://youtu.be/KMocR-62DGs?si=CpHWKu1K_iQ5l99K à consommer près de la cheminée avec quelques tartines de pains grillé et de bonnes confitures !.. le vrai chocolat chaud de mon enfance ! La liste des ingrédients figure dans la vidéo. Bon régal !.
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005.
A ✯ Une "famille" qui ne se prive de rien car ils peuvent utiliser la magie : aurification, téléportation, sort de rangement et de propreté, lévitation.
B ✯ Une forteresse volante que personne n'a le droit d'aller car c'est un lieu sacré surveillé par les lutins (et le chef d'orchestre) il y a enfermé là bas un "vilain féroce" (qui évidemment, se révélera être un pauvre bougre humain devenu immortel et coincé ! )
C ✯ Une crypte avec un gigantesque dragon "le Bifrost" qui protège l'entrée et il faut bien sur qu'un humain devenu immortel se retrouve coincé pendant des millénaires avec personne qui n'ose s'approcher à cause de la créature !
D ✯ Des "tombes royales" dispersées dans différents endroits, le sommet d'un volcan, au fin fond d'une grotte ou d'un temple sous-terrain.
E ✯ Des sombres forteresses ou ruinasses oubliées accessibles que la nuit tombée ou avec des portails de téléportation !
F ✯ Une métropole barricadée derrière un très vieux mur en forme de cercle-étoile, une citadelle au centre et des hauts bâtiments à proximité. (il n'y a pas de métro mais il y a des trams, des bus, des voitures, des voies piétonnes pour les vélos, skateboards, rollers.) ( Des habitations de toutes sortes, boutiques de toutes sortes aussi. )
G ✯ Une forteresse blanche volante qui ressemble, accessible avec un grand ascenseur.
H ✯ Un château millénaire avec 8 étages, des escaliers qui bougent, perdu au milieu d'une forêt enchantée par un arbre magique que les fondateurs de l'ancienne école de magie avait planté pour le cacher.
I ✯ Quelques immenses pyramides sont construites à différents endroits, elles sont des laboratoires high-teck d'un certain milliardaire.
J ✯ Un arbre-temple, si gigantesque que voilà quoi.
K ✯ Des cavernes de cristaux magiques
L ✯ Des terres maudites et interdites car territoires des champs de fleurs maléfiques, qui permettent d'endormir temporairement des dragons malveillants. Les lutins se sont montrés plus rusés qu'eux.
M ✯ Un sanctuaire avec 33 temples en fil indienne sur une colline, séparés par un escalier interminable, un temple bien plus gros au sommet avec une statue géante représentant un phœnix.
N ✯ Un magisterium de 7 étages - il s'agit d'une banque, d'un musée, d'une salle des prophéties, d'un tribunal, d'une prison, d'un opéra et d'une bibliothèque.
O ✯ Un palais impeccable mais avec une moitié tout changer en or. Maka l'oiseau d'or et Ményanthe, l'empereur...
P ✯ Une forteresse à coté d'un lac et d'une foret, tout gelé...
Q ✯  Un dragon géant doré dans un volcan/forteresse où il y aurait un trésor, des pierres précieuses et des minerais d'or ou des pièces d'or partout, il nage dedans.
R ✯ Les portails s'activent uniquement entre le 2/12 et le 12/2 (rouges font voyager dans l'espace à la même époque & verts font voyager dans le temps au même endroit)
S ✯ l'anniversaire du croquemitaine millénaire approche mais l'opération millénium débute et s'organise très mal : qui a donné vie à ces jouets ???
T ✯ La capitale "Alhaitham" ????
U ✯ Les cent-huit voeux-étoiles-mémoires du puzzle maudit.
V ✯ Sapin magique du bois dormant (si tu veux cacher un arbre, met le dans une forêt )
W ✯ L'antique arche de Noé est devenu l'arche de Noël : a été modifié par Axxxx et est à présent un cube qui va surgir dans le ciel
X ✯ le train "pole boreal express"
Y ✯ Des intrigantes boites contenant de la poussière magique dorée
Z ✯ Les cadeaux emballés lévitent et souhaitent quitter les maisons pour rejoindre les trolls lutins. Les cadeaux ont hélas tendances à vouloir passer par les cheminées et prennent feu !
006.
La capitale "Alhaitham" :
_ Elle est inaccessible. _ Il n'y a, là bas, que des lutins qui travaillent sous hypnose. _ Ils ne garderont aucun souvenirs et sont gérés par un être cosmique omniscient, Alhaitham. _ Alhaitham téléporte les lutins dont il a besoin et les garde jusqu'à que le projet soit terminé. _ Il doit respecter une règle : ne pas garder + de 15 ans un lutin. _ De l'extérieur, les lutins veulent voir une capitale extraordinaire, féérique et colorée ; et l'être cosmique en prend compte. _ Le mois de décembre est particulier : l'être cosmique a l'autorisation pendant x jours de contrôler tous les lutins du monde pour les préparatifs festivaliers _ Tandis que pour le nouvel an, elle ne devra contrôler qu'un seul lutin, laissant ainsi tous les autres libres, le lutin hôte aura été élu pour devenir ce "sacrifice" glorieux
009.
Des intrigantes boites contenant de la poussière magique dorée :
_ des personnages vieillissent (à cause d'une mystérieuse poussière dorée dans une première boite trouvée ) _ des personnages rajeunissent (à cause d'une mystérieuse poussière dorée dans une deuxième boite trouvée ) _ des personnages rapetissent (à cause d'une mystérieuse poussière dorée provenant d'une troisième boite) _ elle fait dormir _ elle fait voler _ elle rend invisible _ elle fait changer de corps _  elle fait traverser la matière _ elle change en animal (rennes, cerfs et animaux de la forêt.)
010.
Mais qu'est ce qui se passe ? Il y a de quoi se poser des questions ! "Il est minuit moins cinq depuis maintenant huit heures !"
Les parents ne savent plus quoi inventer pour endormir les enfants et ne pas être eux même effrayés par ce phénomène.
"C'est à cause du dysfonctionnement d'un retourneur de temps. Mais ça va s'arranger, je suis sur qu'il fait son maximum pour tout arranger."
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my--wonderland · 1 year ago
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Merry Christmas.
Noël est sans doute la plus populaire des fêtes au monde. Un mélange de traditions, de légendes, de magie et d'émerveillement. Une fête religieuse, à la base. Mais que vous soyez croyants ou pas, pratiquants ou pas, Noël vous appartient. Noël nous appartient.
L'ambiance était à la fête chez les McGraw. Tanglewood, leur petite maison, était entièrement redécorée aux couleurs de Noël. Une couronne de gui avait été accrochée à la porte, une douce odeur de biscuits à la cannelle flottait dans l'air, un grand feu de cheminée brûlait dans l'âtre... Il faisait bien chaud, des rires et des cris retentissaient à l'étage, et il ne manquait plus qu'un seul élément pour que l'esprit de Noël habite entièrement la maison.
- Maman, ils reviennent quand Papa, Lisia, Prenna, James et le sapin ?
Gemma McGraw, qui préparait la pâte pour la bûche, baissa la tête vers sa troisième fille, Estelle, âgée de neuf ans. La mère de famille écarquilla les yeux.
- Estelle ! Qu'est-ce-que tu as dans les cheveux ?
- C'est de la peinture, répondit tout naturellement la petite rousse. C'est Sarah qui me l'a mis dans les cheveux.
- Appelle ta soeur.
- Euh...! Non ! Maman, elle ne...
- SARAH !
Gemma retira ses mains de la pâte, qui les englua aussitôt. La jeune femme secoua ses bras avec colère. Ses enfants avaient le chic pour deviner quand est-ce-qu'elle avait de la pâte à gâteau jusqu'au coude, ou quoi ?
Sarah déboula dans la cuisine, et Gemma n'en crut pas ses yeux. La chevelure de feu de la fillette, âgée de quatre ans, avait viré au mauve. Ses vêtements étaient tachés de peinture diverse.
- Par les couilles de Merlin ! laissa échapper l'ancienne Serpentard.
- Couilles, répéta innocemment Sarah.
Gemma resta interloquée, puis elle secoua ses mains de plus belle, son regard oscillant entre ses deux filles cadettes, qui n'en menaient plus large. Puis, elle dit froidement :
- Appelez vos frères. Immédiatement.
Sarah et Estelle ne bougèrent pas. Gemma continua de les regarder avec sévérité. Puis, les deux rouquines tournèrent les talons et trottèrent jusqu'à l'escalier. Elles le gravirent le plus lentement possible, et leur mère sembla le deviner.
- Je n'ai pas toute la nuit ! les rappela-t-elle à l'ordre.
Sarah et Estelle accélérèrent, et se retrouvèrent bientôt à l'étage. Tanglewood était une petite maison aux murs colorés. Chaque pièce avait une couleur différente, et l'extérieur était orange clair. Il faisait toujours chaud, les escaliers en bois craquaient, il y avait plus de meubles que d'espaces libres et on se cognait souvent à cause du manque de place. Les McGraw râlaient souvent pour la forme de la petitesse de leur demeure, mais en vérité, ils adoraient Tanglewood.
Les deux soeurs échangèrent un regard mêlant colère et appréhension. Dans le couloir, des traces de peinture encore fraîches marquaient leur passage. Des traces de pas parfaitement nettes étaient imprimées par terre. Sarah et Estelle re-marchèrent dessus et ouvrirent la porte de la chambre des triplés. Ryan et Elliott sautaient sur le lit de leur soeur jumelle en riant, eux aussi constellés de peinture. En voyant leurs soeurs entrer, ils les regardèrent avec de grands yeux, intrigués par leur pâleur subite. Puis, Elliott comprit : 
- Maman..? bredouilla-t-il.
Estelle et Sarah hochèrent gravement la tête, et les deux garçons écarquillèrent les yeux. Toute trace de rire s'était effacée de leurs visages, et ils étaient devenus aussi blêmes que leurs deux soeurs.
- Par les couilles de Merlin, bredouilla Sarah.
- Maman a dit qu'il fallait pas le dire, la reprit Estelle avec un regard acerbe.
- Maman va monter ?! paniqua Ryan en sautant du lit de sa soeur.
- Je sais pas ! dit Estelle. Elle a dit que vous deviez venir !
Les quatre enfants échangèrent un regard anxieux, puis pivotèrent sur eux-mêmes pour regarder la chambre. C'était un véritable carnage. Les murs étaient constellés de grosses taches de peinture. Les couleurs vives se mélangeaient et créaient des teintes qui faisaient penser à du vomi. Il y en avait aussi sur les meubles, sur les lits, sur la fenêtre et sur le bureau. Un carnage, oui...
Les cadets McGraw sentirent leur gorge se serrer, et Elliott se leva d'un bond du lit de Sarah.
- Si Maman elle voit ça, elle va dire au Père Noël qu'on a pas été sages et on aura pas de cadeaux !
- Hein ? Non mais t'es bête, Elliott, il existe pas le Père Noël ! réagit Ryan moqueusement.
- Mais si ! se défendit son jumeau. C'est Adam qui me l'a dit !
Adam Franklin était leur voisin moldu. Estelle hésita à leur dire que le bonhomme en rouge et blanc n'était qu'un mythe, mais à la dernière seconde, décida de ne pas briser les rêves de son petit frère. Sarah leva les yeux au ciel.
- Le Père Noël c'est que pour les Moldus ! Chez nous c'est les parents !
- V-voilà ! appuya Estelle, soulagée.
- Mmmmouais, d'accord, admit Elliott.
Il avait confiance en ses soeurs, et les croyait toujours.
- Mais dans les deux cas, souligna Ryan, maman va pas nous donner de cadeaux si on a pas été sages.
- On a pas été sages.
- Dis pas ça comme ça Sarah ! C'est de ta faute ! C'était ton idée !
- Ca vient, là-haut ?! les interrompit la voix énervée, mais contrôlée, de Gemma depuis la cuisine.
- Ouiiiii ! crièrent les quatre enfants en choeur, avant de se foudroyer du regard.
Ils passèrent la porte tout en se disputant.
- C'était ton idée Sarah, tu dois le dire à maman, comme ça c'est juste toi qui n'aura pas de cadeaux ! proposa durement Ryan.
- Quoi ? J'aurais pas eu cette idée si t'avais pas tiré mes cheveux tout fort !
- Mais après tu m'as poussée et je suis tombée ! C'est pas rien ça quand même ! J'ai eu mal moi !
- Et alors ?!
- Et alors on était sur le lit du dessus, débile !
- La ferme ! s'exclama Estelle. Arrêtez-vous !
Les triplés obéirent et regardèrent leur aînée, mi-figue mi-raisin.
- Quoi ? demanda Ryan.
- On s'en fiche de savoir de qui c'est la faute - même si on sait tous que c'est à cause de Sarah.
- Quoi ?! s'indigna la petite rousse. C'est qui qui est allée voir maman la première, hein ? Si tu l'avais pas fait, on aurait pu continuer à jouer tranquilles !
Estelle poursuivit en ignorant sa petite soeur.
- L'important, c'est de trouver un moyen très rapide pour nettoyer la chambre avant que maman monte !
- La magie ! s'exclama immédiatement Elliott.
- Mais on a pas le droit... marmonna Ryan.
- Et alors ? fit Sarah.
- Tu vois une autre solution peut-être ?
- ESTELLE, SARAH, RYAN, ELLIOTT, ICI TOUT DE SUITE ! hurla Gemma, sa voix puissante vibrant d'impatience.
- O-oui ! bredouilla Sarah. Venez vite, on cherchera la solution après ! murmura-t-elle à ses frères et soeur.
Les enfants descendirent rapidement et coururent jusque chez leur mère, redoutant ses foudres. En les voyant ainsi couverts de peinture, Gemma explosa. Estelle, Sarah, Ryan et Elliott fixèrent le sol. Leur mère écarquilla les yeux et serra ses poings embourbés de pâte.
- NON MAIS VOUS ÊTES COMPLETEMENT TARES TOUS LES QUATRE ?! DES SALES GOSSES, VOILA CE QUE VOUS ÊTES ! JE PENSAIS QUE VOTRE PERE ET MOI, NOUS VOUS AVIONS UN PEU MIEUX ELEVES ! VOUS ME FAITES HONTE ! OU EST-CE-QUE VOUS AVEZ TROUVE CETTE PEINTURE ?! VOUS EN AVEZ MIS AILLEURS QUE SUR VOUS ?!
Estelle fut la seule qui trouva le courage de répondre. Leur mère était vraiment impressionnante quand elle était en colère.
- D-dans le garage. Et... non, on n'en a mis que sur nous.
- DANS LE GARAGE ?! s'emporta Gemma. Encore une des inventions débiles de votre père, j'imagine ! Il va m'entendre celui-là ! Le jour de Noël, franchement ! Vous allez immédiatement passer à la douche, dans cet ordre : Sarah, Estelle, Elliott et Ryan. Quant à votre punition, et croyez-moi, elle sera exemplaire, j'en discuterais avec papa après-demain - c'est Noël après tout, vous avez de la chance. Maintenant, vous filez nettoyer le garage ! Quand c'est fini, vous m'appelez, je vérifie, et si c'est bon, vous allez vous doucher dans l'ordre et vous mettez vos beaux habits de Noël ! Et ensuite, bouclés dans vos chambres jusqu'au retour de Papa, Lisia, Prenna et James ! C'est fini les conneries maintenant ! C'est clair ?
- Oui, murmura Sarah.
- OUI QUI ?!
- Oui maman, grognèrent les quatre enfants en choeur.
- Exécution !
Penauds, Estelle, Sarah, Ryan et Elliott tournèrent les talons et sortit de la cuisine. Gemma lâcha un profond soupir, lassée de leurs bêtises, et attrapa sa baguette magique d'une main sale.
- Récurvite, incanta-t-elle, ce qui fit disparaître la pâte de ses mains.
Les quatre enfants s'étaient immobilisés, les yeux brillants, impressionnés par ce qui était à leurs yeux une prouesse magique. Gemma les regarda en haussant les sourcils.
- Qu'est-ce-que vous attendez ?
Ils prirent immédiatement la poudre d'escampette. Leur mère sortit la pâte du saladier pour la modeler à l'aide de la magie, et les enfants coururent dans le garage. Estelle se retourna vers ses cadets.
- Vous avez entendu ?
- Récurvite ! gloussa Sarah. On a notre sort !
- T'es bête, il faut une baguette pour lancer un sort, et on a pas le droit en-dessous de dix-sept ans, souligna Elliott.
Estelle leva les yeux au ciel.
- On est dans une maison magique dans un village magique ! Le Ministère de la Magie ne pourra pas savoir si c'est papa ou maman qui font de la magie ou nous ! Il faut juste trouver une baguette !
- Faut pas se louper, s'inquiéta Sarah. T'imagine si on fait exploser la chambre ?
- On se loupera pas ! promit Estelle, sûre d'elle. Je le ferais, je suis la plus grande !
- Justement, pourquoi on n'attendrait pas la venue des plus grands ? Lisia et Prenna sont en troisième année, elles savent sûrement lancer un sort ! proposa Sarah.
- Mais si elles sont plus surveillées que nous, vu qu'elles vont à Poudlard ! Elles risquent d'avoir des ennuis ! 
- Et alors ?
- Bah et alors, Sarah, ce sont quand même nos soeurs !
- Ah bah oui, oui...
- Ou bien on demande à papa ! s'imisça Elliott. Il est moins sévère que maman, il voudra certainement !
- T'es vraiment naïf toi ! protesta Ryan. On a quand même piqué la peinture qu'il destinait à son char, là... avec les quatre roues et les vitres pas propres. Ils nous pardonnera pas et on aura pas de cadeaux.
- Une voiture, Ryan, rectifia Estelle. Et t'as raison, pas un mot aux parents ! Ni à Lisia, James et Prenna, ils nous dénonceront, vous savez comment ils sont, aucune solidarité fraternelle !
- Ca veut dire quoi fraternelle ? demanda Sarah avec l'innocence de l'enfance.
- Entre frères et soeurs, expliqua sa grande soeur.
Les McGraw échangèrent des regards, puis Estelle reprit :
- Papa a pris sa baguette avec, mais Lisia, Prenna et James l'ont sans doute laissée ici ! Il faut juste les trouver ! OK, Sarah, tu remontes en faisant semblant d'aller prendre ta douche, et tu nous lances la baguette de l'un d'entre eux par la fenêtre !
La salle de bains était juste au-dessus du garage, il fallait juste faire attention à ce que l'instrument magique n'échoue pas sur le toit de celui-ci. La future Serpentard hocha la tête, se sentant investie d'une mission presque militaire.
- D'accord !
- Vas-y tout de suite !
- D'accord !
Et la petite rousse s'éclipsa en courant.
- Cours pas, c'est louche ! lança Elliott.
- Il a raison, reste normale ! Et fouille pas les chambres comme un bourrin !
Sarah fit volte-face en fronçant les sourcils.
- Ca veut dire quoi, bourrin ?
- Brute !
- Ah, d'accord.
- On compte sur toi, Sarah !
La fillette hocha la tête avec un sourire entendu, puis sortit du garage par l'intérieur. La porte du garage dans la maison se trouvait en-dessous des escaliers, Sarah monta donc directement à l'étage en faisant le moins de bruit possible pour éviter les questions gênantes. Elle passa d'abord par la chambre qu'elle partageait avec ses deux frères pour prendre des vêtements propres et les mettre dans la salle de bains. Puis, la rouquine regarda à gauche, regarda à droite et fila dans la chambre de Lisia et Prenna. Elle hésita un peu. Ne devrait-elle pas plutôt prendre celle de James ? Et puis, qu'est-ce-que ça pouvait faire ? Sarah était petite et ignorait tout de la science des baguettes magiques. Elle prit donc la première qui lui tomba sous la main : celle de Lisia, car l'autre jumelle était trop sage pour la garder sortie pendant les vacances. Très satisfaite, Sarah la cacha derrière son dos et s'enferma dans la salle de bains. Elle ouvrit la fenêtre, frissonna à cause du froid de décembre et cria :
- J'AI LA BAGUETTE DE LISIA ! VENEZ L'ATTRAPER !
Estelle, Ryan et Elliott, qui avaient attendu dans le garage tout ce temps, sortirent en courant, frissonnants mais ravis. L'aînée du groupe leva les mains, prête à l'attraper, mais Sarah garda la baguette en main.
- Pourquoi ce serait toi qui devra lancer le sort ?
- Parce que c'est moi qui viens juste après dans l'ordre de douche, et que ça ferait bizarre sinon ! répliqua immédiatement Estelle.
- Mouais. Et si je te lance la baguette, tu me donnes quoi ?
Evidemment, songea Estelle. Avec sa petite soeur, on n'avait rien sans rien. Sarah souriait, attendant une réponse. Sa soeur semblait lutter contre elle-même.
- Ma part de bûche ? grogna finalement Estelle, les mots semblant s'arracher à grand-peine de sa bouche.
- Hu-hum, c'est intéressant, mais c'est pas assez ! Tu me customiseras ma robe de Noël ?
Estelle soupira. Ca ne la dérangeait pas vraiment (ou en tout cas beaucoup moins que céder sa part de bûche de Noël), mais il fallait faire comme si pour convaincre Sarah qu'elle avait gagné. Néanmoins, sa petite soeur était précoce dans l'art de la filouterie et des magouilles. Sans doute que plus tard, elle serait une vraie Serpentard. Pour le moment, les cinq ans de plus d'Estelle l'aidaient.
- Pfff, d'accord...
- Yes ! Elliott, Ryan, vous êtes témoins, n'oubliez pas que si Estelle ne me customise pas ma robe et que vous ne dites rien, je balance à maman que c'est vous qui avaient coupé les rideaux l'autre fois.
Les jumeaux échangèrent un regard, puis fusillèrent leur soeur du regard.
- Ouais, OK, dirent-ils en même temps.
Sarah, très contente d'elle, lâcha la baguette. Estelle l'attrapa au vol, démontrant de formidables qualités de future attrapeuse de son équipe de Poudlard.
- Quand t'as fini la douche, tu reviens dans la garage pour nous prévenir, et ensuite c'est moi qui y vais !
- Et en passant, tu nettoies la chambre, comprit Ryan.
- C'est ça !
- D'accord ! promit Sarah.
La fillette referma la fenêtre, et Estelle regarda la baguette, fascinée.
- Bon, elle ne me rejette pas, c'est déjà ça...
- Elle nous a encore eus, déplora Elliott.
- Qui ça ?
- Bah Sarah !
- On se fiche de Sarah. Je lui customiserais sa robe débile et elle sera contente. On n'a plus qu'à attendre.
- En attendant, justement, tu devrais pas t'entraîner à jeter le sort ? proposa très judicieusement Elliott.
- T'as raison, fit Estelle.
Et elle pointa la baguette sur la poitrine de son frère, imbibée de peinture orange. Elliott fit un bond en arrière.
- Euh, t'es sûre là ?
- Je pense qu'il parlait plutôt de s'entraîner sur des trucs pas vivants, dit Ryan.
- O-ouais, voilà !
- Bon, OK. Les vitres de la voiture de papa ?
- Noooon ! s'exclamèrent Ryan et Elliott. Tu imagines si tu les casses ? reprit le premier.
- Merci de votre confiance en mes capacités magiques.
- Mais Estelle, tu vas à Poudlard que dans deux ans !
- Et alors, je suis déjà très douée !
Ryan et Elliott gardèrent le silence, puis Estelle soupira.
- Très bien, bande de morveux ! Je vais le faire sur moi !
Elle pointa la baguette sur son pantalon taché de rose fuschia et imita le geste que Gemma avait fait pour nettoyer son plan de travail et ses mains.
- Récurvite ! clama la petite fille.
Bien sûr, ça ne marcha pas tout de suite. La baguette de Lisia émit d'abord un bruit étrange, comme un pot d'échappement crasseux, puis elle se mit à cracher de la fumée brune et rouge. Estelle la secoua un peu, puis redit le sort. Cette fois, cela fonctionna, sous les yeux ébahis des jumeaux. La tache rose s'estompa, et le trio explosa de joie.
- On est sauvés ! cria Estelle.
- Maintenant, faut juste attendre que Sarah descende.
- Elle prend deux minutes à se doucher d'habitude, elle fait exprès ! se plaignit Ryan.
Son frère et sa soeur se contentèrent d'un soupir. Il fallut quelques minutes de plus, qui parurent une éternité aux yeux des deux McGraw, pour que Sarah revienne enfin dans le garage. Elle avait les cheveux mouillés, son pyjama et un air serein qui donna aux trois autres l'envie de la gifler.
- Quoi ? J'ai rempli ma part de la mission, s'expliqua Sarah en souriant toujours.
- Pourquoi tu portes un pyjama ? demanda Elliott.
- Parce qu'Estelle doit customiser ma robe.
La concernée grogna pour la forme, puis lança :
- A moi maintenant ! Vous ne bougez pas tant que je ne suis pas revenue !
- Fais vite, dit Elliott.
- Pas comme certaines, ajouta Ryan.
- Pardon ? s'énerva Sarah.
Estelle laissa les triplés à leur début de dispute, s'arma de courage et de la baguette de sa soeur et quitta le garage. Elle se laissa envahir par la douce chaleur de la maison, qui contrastait avec la tiédeur du garage, et fonça à l'étage. Une fois dans la chambre des triplés, la fillette referma la porte de la chambre et souffla.
- Fiouuuu... Allez Stella, tu peux le faire. Les autres comptent sur toi.
Elle leva sa baguette, fit le mouvement et lança :
- Récurvite !
Sous les yeux ravis d'Estelle se produisit alors le miracle : toutes les taches de peinture disparurent une à une. Bientôt, il n'y en eut plus aucune sur les lits, sur les fenêtres, sur les murs et sur le sol. La petite rousse laissa exploser sa joie, sautilla un peu partout avant de courir remettre la baguette de Lisia à sa place. L'objet lui avait donné mal à la main, sans la blesser pour autant. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, même une fois qu'elle se fut enfermée dans la salle de bains. Estelle se déshabilla, mit ses vêtements tachés de peinture au lavage (il ne fallait pas les nettoyer avec la magie, ça aurait été louche puisque Gemma les avait vus sales) et éclata de rire une fois sous la douche. Euphorique de s'être jouée de sa mère, pourtant la femme la plus rusée qu'elle connaisse, la petite fille ne mit pas longtemps à se laver. Une fois les traces de peinture effacées de son corps et de ses cheveux, Estelle se sécha et enfila sa robe de Noël. C'était celle de Prenna au même âge, elle était donc bleue, la couleur favorite de la Serdaigle et aussi celle de sa maison. Estelle était habituée aux vêtements de seconde main, mais elle était jalouse que ses aînés, eux, reçoivent des habits neufs. La rouquine se dit que quand elle serait devenue styliste et riche, elle donnerait tout l'argent à ses parents. Sur cete bonne résolution, elle descendit rapidement dans le garage. Les triplés riaient ensemble, et Estelle fut attendrie par cette vision. Ils étaient exaspérants, mais elle les aimait tellement, ces petits monstres. Incapable de se retenir plus longtemps, elle s'exclama :
- J'ai réussi !
Le même sourire radieux se peignit immédiatement sur les visages de Sarah, Ryan et Elliott.
- Trop bien ! crièrent-ils en choeur, comme lisant dans leurs pensées respectives.
- C'est tout nettoyé, on dirait qu'il ne s'est jamais rien passé !
- T'es la meilleure Stella ! s'exclama Elliott.
- Arrête de faire ton lèche-bottes, tu veux une robe customisée toi aussi ? le taquina Ryan.
Le sens du sarcasme de son petit frère, si jeune pourtant, ne cessait d'interloquer Estelle, mais lui semblait trouver ça normal. Elliott lui tira la langue, et les deux frères commencèrent à se poursuivre. Les quatre enfants quittèrent le garage en se tapant dans les mains, très soulagés d'échapper à une punition qui aurait pu être pire. Ils allèrent se montrer à Gemma, qui leur dit qu'elle allait réfléchir à leur punition. Estelle et Sarah montèrent pour que l'aînée customise la robe de sa cadette, et Ryan et Elliott guettèrent le retour du reste de la famille à la fenêtre. Ils attendirent longtemps, et finirent par se lasser. Les deux garçons allèrent en cuisine et proposèrent de l'aide à leur mère.
- OK, mais je resterais inflexible quant à votre punition, affirma Gemma avec un léger sourire. Elliott, tu casses le chocolat, s'il-te-plaît, et Ryan, tu mets les fruits sur la bûche ?
Les deux garçons s'exécutèrent, le sourire aux lèvres. Puis, quelqu'un frappa à la porte. Gemma, qui avait cette fois du chocolat plein les doigts, enragea :
- Raaaah ! Mais c'est pas possible ça !! Ryan, va ouvrir.
- Pourquoi pas Elliott ?
- Parce que c'est "Ryan" que j'ai dit, et qu'Elliott ne s'appelle pas Ryan. Allez, vas-y !
- Roooh !
Le petit garçon alla ouvrir à son père, son frère et ses soeurs. Les quatre McGraw étaient chaudement habillés, et portaient chacun un bonnet de Noël sur la tête. Ils souriaient. Le père de famille brandissait sa baguette magique pour faire léviter le grand sapin à côté d'eux. Ryan ouvrit de grands yeux émerveillés.
- Coucouuu ! s'exclama joyeusement Prenna.
- Il est pas beau notre sapin ? s'enthousiasma Arthur.
- Il est trop beau ! cria Ryan.
- Ryan, pousse-toi, on doit entrer, ordonna Lisia.
- Vive le veeennt...! commença à chanter James, avant de se prendre un coup dans le bras de la part de Lisia. PAPA ! Lisia elle m'a tapé !
- Lisia ?
- Oui papa ?
- Re-frappe le.
- D'accord papa !
- AÏE ! Mais !
Arthur, Lisia, Prenna, James et Ryan rentrèrent dans la maison, refermant la porte derrière eux et frissonnant à cause du froid hivernal.
- Y neige même pas, c'est trop nul, bouda le petit garçon.
- Ouais c'est vrai ! approuva son jumeau depuis la cuisine. Hé, maman, papa ! Vous pouvez pas faire neiger avec vos baguettes ?
Arthur et Gemma rirent aux éclats, et répondirent par la négative, décevant Elliott. Les parents installèrent le sapin à l'aide de la magie, et appelèrent toute la famille pour le décorer. Une fois la robe de Sarah customisée, les deux fillettes descendirent aider. La tenue vert pâle de la cadette avait autrefois appartenu à Lisia. Estelle avait retiré les froufrous, rendant la jupe plus souple, et avait cousu quelques sequins sur la taille, ainsi qu'une volée de paillettes sur les bretelles. Sarah ne quittait son immense sourire extatique, ni sa grande sœur, admirative et reconnaissante de son travail.
Toute la famille mit la main à la pâte pour finaliser le dîner. A minuit, toute la famille McGraw se jeta sur les cadeaux. Des paquets commencèrent à voler à travers la pièce, et des cris retentirent :
- RYAN ! SARAH ! Donnez les cadeaux normalement, merci ! s’exclama Gemma.
La fin de l’échange des cadeaux se termina en une pluie de câlins et de remerciements. Ryan, à l’écart, soupirait en secouant la tête.
- Tellement niais, ricana le jeune garçon.
Son jumeau lui sauta au cou et l’étouffa dans son étreinte. Ryan fit la moue, puis la lui rendit.
Vers une heure du matin, alors que tout le monde allait se coucher, il neigea enfin. Les enfants supplièrent leurs parents de les laisser aller jouer.
- Vous plaisantez ? Vous êtes en pyjama, il fait moins cinq dehors, il est une heure du matin ! Vous irez demain matin ! La neige ne va pas fondre en une nuit !
- Météorologiquement parlant, ça se peut, souligna Prenna.
- Ta gueule, l’intello, lança Lisia.
Et ce fut sur cet adorable échange que s’acheva le Noël de la famille McGraw.
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focusmonumentum · 3 years ago
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Le Lycée Chaptal
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Ce massif édifice du nord-ouest parisien, surplombant la tranchée des voies de la gare Saint-Lazare, n'est nullement une prison (comme on pourrait le croire de prime abord), mais un lycée, et l'un des plus fameux de la capitale.
Nommé en l'honneur du chimiste et médecin Jean-Antoine Chaptal, sa construction fut des plus chaotiques. Débutée en 1866 par l'architecte Eugène Train (neveu de Victor Baltard), elle fut brusquement interrompue par le Siège de Paris par les prussiens, lors de la Guerre de 1870-71. Durant l'épisode de la Commune de Paris, succédant immédiatement à la fin de la guerre, des insurgés communards trouvèrent refuge dans le bâtiment en travaux, y résistant plusieurs jours durant, avant de finalement s'en faire chasser par les régiments de versaillais, appuyés par obusiers et mortiers mis en batterie aux Batignolles, dont certains impacts sont toujours visibles sur sa façade. Finalement achevé en 1876, ayant comme premier recteur le physicien Henri Abraham, l'école secondaire accueillit au fil des décennies de nombreuses personnalités en devenir, d'Alfred Dreyfus à Nicolas Sarkozy, en passant par Abel Gance, André Breton (dont une salle d'examen porte désormais son nom), Jean Anouilh, Jean Yanne, Daniel Hechter... D'obédience scientifique, le lycée abrite un musée consacré aux instruments et ustensiles utilisés pour l'apprentissage de la physique et la chimie au XIXème siècle, visitable chaque année en octobre, à l'occasion de la Fête de la Science.
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Conçu comme trois collèges distincts entourant une cour, on peut y apercevoir depuis la rue de Rome une cheminée en briques, vestige de l'ancienne chaufferie du lycée, témoignage de l'ère industrielle en France. 
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manieresdedire · 4 years ago
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Un hiver d'antan
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Deux années consécutives ma région, la Podlachie, aux confins est de la Pologne, a connu la sécheresse. Deux étés de canicule après des hivers sans neige ont suffi à réduire les nappes phréatiques au minimum et les puits de nos fermes à zéro de juin à octobre. Cette année, lorsque Noël est arrivé, brumeux et automnal au lieu d'être hivernal, la nostalgie est devenue immense dans mon cœur de Slave : l'envie de neige.
"Les étendues blanches me manquent, mon ange
Les collines de marbre, ses palais d'argent
Dont les colonnes penchées sont des abris géants
Où dorment les étoiles sans qu'on les dérange".
Et puis il y a eu un signe dans le ciel, une excitation dans le cœur, ou plus précisément un espoir au détour d'un communiqué de météo. Une certaine "bête de l'Est" (et oui, nous aussi avions notre Est, inconnu et lointain !) allait nous frapper dans la semaine.
Aux alentours du 10 janvier, après quelques jours de neige timide, un grand coup de froid est arrivé. Il a suffit d'une nuit à -28 degrés pour mettre ma petite Toyota hors service ! En attendant des températures plus clémentes je dois aller au travail en bus. Et c'est en revenant de Białystok, un lundi, que mon instinct me dit de rentrer vite à la maison. De gros flocons lourds et humides tombent d'un ciel bas et très vite recouvrent la terre et les routes. Le temps de faire du feu dans la cheminée et de préparer le repas et Paf ! Ça ne loupe pas, plus de courant, avarie (panne?) générale !
En janvier il fait nuit à 16 heures, donc comme on s'ennuie avec mon fils, on regarde des films sur nos tablettes et téléphones respectifs, bref, au matin, nous n'avons pratiquement plus de batterie...
Sur la voiture gelée s'amasse de plus en plus de neige, et puis pas question d'aller au boulot et de laisser mon fils seul dans cette situation. En plus il n'a plus de batterie pour participer à ses cours "on-line", donc c'est l'école buissonnière pour tout le monde ! On passe la journée au ski de fond, on cherche les raquettes à neige dans la grange, on se fraye un chemin jusqu'à la carrière de sable, notre endroit préféré pour la luge, tout rougeauds, tous contents et sans plus aucun contact avec le monde !
Le soir c'est un peu plus ennuyeux, on lit à la lueur des bougies, on joue à des jeux de société ou aux cartes.
Deuxième jour : au petit matin la déneigeuse est passée mais ça ne change pas grand chose pour nous. Nous creusons des allées dans la neige, une pour joindre la grange où se trouve le bois, une autre pour joindre le compost et la dernière jusqu'à la rue. L'eau dans l'hydrofore est épuisée vu que la pompe a besoin d'électricité pour fonctionner,on recherche donc le long bâton terminé d'un harpon qui servait à puiser l'eau du puits en remerciant les fermiers d'antan de leur ingéniosité. Par contre,nous ne sommes pas trop doués, mais peu à peu, de demi seaux en demi seaux, nous parvenons à remplir nos bouteilles et jerricans.
Troisième jour : nos voisins nous disent que certains villages ont été rebranchés, pour nous ce sera réparé dans la journée ! Toute la région de Podlachie croule sous la neige et surtout les branches cassées. De notre côté, on a mis tous les produits congelés dans un trou dans la neige. Avec les myrtilles à moitié dégelées, je décide de faire des tartes.... Ah Ah ! Elles étaient belles mes tartes lorsque je me suis rappelée que mon four fonctionnait à l'électricité ! Je les ai mises dans la cheminée... et bon...n'en parlons plus...Vendredi : l'électricité est revenue au village (nous habitons à l'écart et le communiqué du groupe d'énergie, comme chaque jour nous annonce la réparation pour bientôt !) donc mon fils va chez nos amis pour brancher sa tablette et participer aux cours. Quant à moi je pars f aire les courses avec nos voisins qui m'emmènent en voiture avec eux. Du pain, des produits laitiers, nous sommes tranquilles pour le week-end.Notre cave étant remplie de bocaux divers -confitures et sacs de légumes du jardin - nous n'étions pas encore en besoin vital de faire les courses mais ça fait plaisir de voir du monde. Le soir, mon fils et moi découvrons qu'en plus du ski, nous avons fait de gros progrès en Scrabble. Samedi midi on entend le réfrigérateur se mettre en marche ! Youpi ! C'est l'euphorie ! On remet tout en marche petit à petit pour revivre normalement. Cinq jours à vivre à l'ancienne ! L'hiver durera encore jusqu'à mars, la voiture attendra encore deux semaines chez le garagiste.En tout cas, on se souviendra de cet hiver d'antan.
Patricia Meunier
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canalgourmandisesparis · 4 years ago
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RECETTE RAPIDE : Chocolat Chaud à l'Ancienne - Canal Gourmandises Un délicieux chocolat chaud à l'ancienne, été comme hiver !, c’est juste un excellent souvenir d’enfance, à consommer près de la cheminée avec quelques tartines de pains grillé et de bonnes confitures !.
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klayros · 5 years ago
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Conte pour la veillée de Yule
“Tous en Cercle, et je vais vous raconter une histoire pour une longue nuit d'Hiver…
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Il était une fois deux sœurs, nous pouvons les appeler Zelda et Johanna, même si elles ont vécu il y a tellement longtemps qu'on ne se rappelle plus de leurs vrais noms. Zelda, la sœur aînée, était très belle à regarder, mais elle n'était pas très gentille. En fait, comme elle était très belle, elle menait sa vie en s'imaginant que tout le monde devait lui rendre service, et la laisser faire ce qu'elle voulait ; et assez souvent, c'est ce que les gens faisaient.
Johanna, la sœur cadette, était différente. Elle était sympathique avec tous ceux qu'elle rencontrait, et serviable, surtout avec les personnes âgées de son village. Elle leur rendait toujours service, essayait de s'assurer qu'ils avaient assez à manger et qu'ils avaient tout le confort nécessaire à disposition. Johanna était plutôt quelconque à regarder, pas laide, mais certainement pas une beauté non plus. Seules les personnes suffisamment sages pour voir sous la surface des choses remarquaient son esprit magnifique dont la brillance filtrait par ses yeux.
Un jour Johanna et Zelda filaient la laine ensemble près du petit puits qui alimentait en eau leur cottage. Johanna faisait tourner son fuseau pour tordre le fil et le lâcha brusquement. Le fuseau roula sur la margelle et tomba dans le puits. « Regarde ce que tu as fait ! » dit Zelda. « Tu ferais mieux de descendre dans le puits et de le récupérer. On ne peut pas se permettre de le perdre. » Johanna avait peur mais elle savait que Zelda avait raison. Il n'y avait pas assez d'argent pour remplacer le fuseau. Alors elle descendit prudemment dans le puits en prenant appui sur les pierres les plus saillantes. Elle descendit, encore et encore et encore, jusqu'à ce que le Cercle de lumière en haut devienne une minuscule étoile, puis disparaisse. Et pourtant le fond du puits n'arrivait toujours pas. Mais il fallait qu'elle continue, et qu'elle récupère le fuseau ! Alors elle continua.
Après un très long moment, elle sentit finalement le sol sous ses pieds. Surprise, elle cessa de s'accrocher aux pierres. Le puits disparut, et elle se tint soudain au milieu d'un vaste champ de neige argentée. Elle ne pouvait distinguer ni Soleil, ni Lune, mais le ciel au-dessus d'elle semblait briller d'une lumière d'argent, et au loin se trouvait un petit bois d'arbres à l'écorce blanche, qui semblaient briller de l'intérieur. Johanna commença à marcher vers les arbres, et se trouva soudain sur un chemin qui serpentait entre eux. Elle marcha encore, cherchant partout du regard son fuseau. Elle arriva finalement dans une clairière. Au centre de la clairière se trouvait un énorme pommier, très vieux. Ses rameaux étaient couverts de neige et alourdis par des pommes rouges. « Cueille-les, cueille-les ! » dit le pommier. « Mes branches vont se briser sous le poids de tous ces fruits. Récolte-les ! Aide-moi ! » Johanna regarda autour d'elle et vit un grand panier à ses pieds. « Je vais t'aider », dit-elle au pommier, et elle se mit tout de suite au travail. Elle cueillit toutes les pommes qu'elle put atteindre, puis grimpa dans l'arbre pour ramasser les fruits sur les branches les plus hautes. En récoltant les fruits, elle commença à se sentir étrange et rêveuse, à se rappeler toutes sortes de choses qu'elle avait oubliées, comme si en ramassant les pommes elle ramassait ses propres souvenirs. Elle se sentit très fatiguée, mais ne s'arrêta pas avant d'avoir récolté jusqu'au dernier fruit. Puis elle redescendit, remercia l'arbre pour ses fruits, accrocha le panier sur ses épaules et se remit en route.
Le chemin la conduisit de nouveau dans la forêt d'arbres argentés ; des oiseaux d'argent s'appelaient les uns les autres au-dessus d'elle, et des écureuils d'argent couraient parmi les branches enneigées. Elle était fatiguée et le panier était lourd, mais elle continua, cherchant toujours son fuseau. Elle parvint enfin à une autre clairière. Dans cette clairière se trouvait un gros four de briques, construit à l'ancienne. Devant le four se trouvait une table de bois, et dessus, des miches de pain encore crues. « Fais-nous cuire ! Fais-nous cuire ! » crièrent les pains. « Si on ne nous fait pas cuire maintenant, en respectant bien le temps de cuisson, nous serons gaspillés. Aide-nous ! » « Bien sûr, je vais vous aider », dit Johanna. « Je sais cuire le pain. » Elle posa son panier et mit les miches de pain au four, puis elle s'assit et surveilla la cuisson. Elle se sentit encore somnolente et rêveuse, mais cette fois-ci, elle repensait à toutes les choses qu'elle souhaitait et prévoyait de faire dans sa vie, comme si les miches de pain étaient ses propres espoirs et ses rêves en train de lever. Elle lutta contre le sommeil bien qu'elle soit très fatiguée, et continua de surveiller le pain jusqu'à ce qu'il devienne doré et que la croûte soit craquante. Puis elle le sortir du four, le laissa refroidir, et le posa dans le panier avec les pommes. Elle remercia le four pour le pain et se remit en route.
Elle marcha encore dans la forêt, où des renards argentés filaient entre les arbres et où des sangliers blancs laissaient des traces dans la neige. Enfin elle parvint à une autre clairière, et là, elle vit une maison à nulle autre pareille. La maison était faite de toutes les choses bonnes à manger qu'elle pouvait imaginer. Les murs étaient en gâteau de miel et en pain d'épice, le toit en glacis de chocolat blanc, les marches étaient en bonbon dur, et les rampes en sucre d'orge. Johanna avait très faim, mais elle savait que ce n'était pas poli de commencer à grignoter la maison de quelqu'un sans demander la permission, alors elle frappa à la porte, qui était un gros cookie au citron. La porte s'ouvrit et Johanna vit une femme. A première vue, elle semblait très, très vieille, mais quand Johanna regarda mieux, elle lui parut plus jeune. Son visage était sombre comme le vieux bois, ou comme le jeune ciel nocturne, mais lorsque Johanna clignait des yeux, elle devenait blanche, pâle et argentée comme une pleine Lune ou un champ enneigé. L'espace d'une minute Johanna voulut sauter dans ses bras et se serrer contre elle sur ses genoux, mais la minute suivante, elle se retrouva presque trop effrayée pour parler et soutenir le regard ardent de cette femme. « Je suis Mère Hiver », dit la femme. « Qui es-tu, toi qui viens frapper à ma porte ? » « S'il vous plaît, Mère, je m'appelle Johanna », répondit-elle. « Je suis à la recherche de mon fuseau, que j'ai perdu, et je vous apporte un panier de pommes que j'ai cueilli, et du pain que j'ai fait cuire. » « Tu as frappé à la bonne porte », dit Mère Hiver. « Tous les fuseaux perdus viennent à moi. Et tu m'as apporté de bonnes offrandes. Je t'aiderai, mais avant cela, il faudra que tu travailles pour moi. Tu dois couper du bois pour me tenir chaud, nettoyer ma maison, et faire mon lit. » « Avec plaisir, Mère », dit Johanna, et elle se mit immédiatement au travail. Comme elle avait toujours aidé les gens de son village, elle savait couper du bois avec une hache, laver les sols, nettoyer les tables et faire la vaisselle. Mère Hiver observa tout ce qu'elle faisait, très satisfaite. « Maintenant, il te reste juste à monter à l'étage et faire mon lit », dit Mère Hiver. « Secoue bien ma couette de plume par la fenêtre, et fais-le vigoureusement. Car je suis Mère Hiver, et quand tu secoues ma couette par la fenêtre tu apportes de la neiges dans les endroits du monde qui en ont besoin, et de la pluie dans les endroits du monde qui en ont besoin. » Alors Johanna monta et secoua la literie de plume aussi fort qu'elle le pouvait, et dans le monde d'en-haut la pluie et la neige tombèrent comme il le fallait. « Tu dois être fatiguée et avoir faim », dit Mère Hiver. « Viens prendre un peu de soupe et un repas chaud. » Dans la cheminée, Mère Hiver avait mis un gros chaudron plein de soupe chaude. Elle en tendit un bol à Johanna, qui pendant un instant put jeter un coup d’œil dans le chaudron. Le breuvage y était noir comme le ciel nocturne, constellé d'étoiles tourbillonnantes et de flocons de neige. « Dans mon chaudron, tu peux voir tous les rêves et tous les possibles », dit Mère Hiver. « Tout ce qui est arrivé et tout ce qui ne s'est pas encore produit y mijote ensemble. Maintenant, buvons. » Johanna but, et la soupe avait meilleur goût que tous les bonbons et tous les gâteaux du monde. Elle était nourrissante, rafraîchissante et excitante à la fois, et une seule gorgée suffisait pour être rassasié. « Voici ton fuseau », dit Mère Hiver en le tendant à Johanna. Lorsqu'elle le prit en main, il était lourd, et lorsqu'elle le regarda, elle vit qu'il s'était changé en or massif. Puis, Mère Hiver et elle mangèrent du pain et des pommes. « Tu as bien travaillé » dit Mère Hiver lorsqu'il fut temps pour Johanna de partir. « Tu m'as apporté de bonnes offrandes. Tu as nourri mon feu et nettoyé ma maison, et tu as secoué bien fort ma couette de plume ! Quand tu retourneras dans ton monde, tu découvriras que tu a emporté avec toi des dons. Car je suis la Pourvoyeuse et l'Enseignante. »
Johanna revint donc, parcourut tout le long chemin à travers le bois argenté, passa devant le four, passa devant le pommier, jusqu'au vaste champ où un cercle sombre s'ouvrait dans le ciel comme une bouche béante. Johanna brandit son fuseau d'or, et un rayon de lumière s'éleva dans l'obscurité. Elle sentit soudain les pierres du puits sous ses mains et elle grimpa, monta et monta jusqu'à repasser par dessus la margelle.
Zelda s'impatientait près du puits. « Où était-tu ? » demanda-t'elle. « Qu'est-ce qui t'as pris si longtemps ? Et qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Car Johanna avait l'air assez différente de la jeune fille qu'elle était avant de descendre dans le puits. Ses traits n'avaient pas changé, mais à présent son visage semblait briller d'une lueur intérieure, et la bonté de son cœur la rendait vraiment belle. Elle ouvrit la bouche pour expliquer à sa sœur ce qui s'était passé, et tandis qu'elle parlait, de l'or, de l'argent et des pierres précieuses tombèrent de sa bouche et couvrirent le sol. « Tu as pris du bon temps, à ce que je vois ! » dit Zelda. Elle était très jalouse. « Pourquoi est-ce que tu devrais avoir toutes ces bonnes choses et moi rien ? Je vais descendre dans ce puits moi-même ! » Et elle enjamba la margelle pour descendre. Elle se retrouva dans le pays argenté, et marcha à travers le bois jusqu'à la clairière au pommier. « Cueille-moi, cueille-moi ! » dit le pommier. « Mes branches vont se briser sous le poids de tous ces fruits. Récolte-les ! Aide-moi ! » « Ha ! », dit Zelda avec ennui. « Est-ce que j'ai l'air d'un jardinier ? Tu ne crois pas que j'ai des choses plus importantes à faire que de perdre mon temps à ramasser des pommes ? Qu'elles pourrissent, tes pommes ! » Et elle passa son chemin. Elle arriva bientôt à la clairière au four où des miches de pain attendaient d'être cuites. « Fais-nous cuire ! Fais-nous cuire ! » crièrent les pains. « Si on ne nous fait pas cuire maintenant, en respectant bien le temps de cuisson, nous serons gaspillés. Aide-nous ! » « Ha ! » dit Zelda avec ennui. « Est-ce que j'ai l'air d'un boulanger ? Tu ne crois pas que j'ai des choses plus importantes à faire que de m'asseoir et de regarder du simple pain qui cuit ? Qu'il soit gaspillé, qu'est-ce que ça peut bien me faire ? » Et elle passa son chemin.
Elle arriva finalement devant la maison de Mère Hiver, faite en toutes les bonnes choses qu'elle pouvait imaginer manger. Elle avait faim, alors elle brisa un morceau de pain d'épices dans un mur et commença à le manger. La porte de la maison s'ouvrit et Mère Hiver sortit. « Je suis Mère Hiver », dit-elle. « Qui es-tu, et pourquoi viens-tu ici ? Pourquoi manges-tu ma maison sans m'avoir demandé la permission ? » « Excusez-moi », dit Zelda. « J'avais faim. Je suis venue parce que vous avez donné des choses vraiment merveilleuses à ma soeur et je pense que vous devriez aussi me faire quelques cadeaux. » « Ah, vraiment ? Vraiment ? » dit Mère Hiver. « Quelles offrandes m'apportes-tu ? » « Des offrandes ? » dit Zelda. « Je ne savais pas que j'étais sensée apporter des offrandes. Je pensais que c'était vous qui faisiez des cadeaux. » « Je suis la Pourvoyeuse, en effet », dit Mère Hiver. « Mais les cadeaux se méritent. Tu as grignoté ma maison sans me demander la permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande, mais je vais quand même te donner une chance d'obtenir mes cadeaux. Tu devras travailler pour moi. Il faudra couper du bois pour nourrir mon feu et nettoyer ma maison, et faire mon lit. » « Je suis obligée ? » pleurnicha Zelda. « Est-ce que j'ai l'air d'une femme de ménage ? » Mais elle ne le dit pas très fort. Elle sortir pour couper du bois mais comme elle n'avait jamais pris la peine d'aider qui que ce soit dans ses corvées auparavant, elle ne savait pas comment couper une bûche ni comment utiliser une hache. Après quelques essais à contrecœur, elle abandonna. Elle rassembla quelques morceaux qui restaient sur le sol et les apporta à l'intérieur. Puis elle essaya de nettoyer le sol mais tout ce qu'elle parvint à faire fut de déplacer la poussière. Elle fit tomber les miettes de la table sur le sol, ce qui le rendit encore plus sale, et fit la vaisselle avec tellement de mauvaise volonté que de la nourriture collait encore aux assiettes quand elle les empila. « Je peux avoir mes cadeaux maintenant ? » demanda Zelda. « Tu n'as pas bien travaillé », dit Mère Hiver. « Tu as grignoté ma maison sans permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande. Tu n'as pas nourri mon feu, ni nettoyé ma maison. Pourtant je vais encore te donner une chance. Monte à l'étage et fais mon lit. « Secoue bien ma couette de plume par la fenêtre, et fais-le vigoureusement. Car je suis Mère Hiver, et quand tu secoues ma couette par la fenêtre tu apportes de la neiges dans les endroits du monde qui en ont besoin, et de la pluie dans les endroits du monde qui en ont besoin. » « Oh, d'accord. » soupira Zelda. Elle monta à l'étage et essaya de soulever la couette, mais elle lui sembla trop lourde. « Elle ne saura jamais si je l'ai fait ou non », se dit Zelda, et elle se contenta de la tapoter un peu sur le lit avant de redescendre. Ainsi, dans le monde d'en haut, il ne plus pas et ne neigea pas, et la terre resta sèche, brune et altérée. « Je peux avoir mes cadeaux maintenant ? » demanda Zelda avec espoir. Mère Hiver soupira. « Tu n'as pas bien travaillé. Tu as grignoté ma maison sans permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande. Tu n'as pas nourri mon feu, ni nettoyé ma maison, et tu n'as même pas secoué ma literie. Pourtant je vais t'offrir de goûter à ma soupe. » « De la soupe ! » s'écria Zelda, indignée. « Je ne suis pas venue ici pour de la soupe. Je suis venue pour l'or et les joyaux et la beauté que ma sœur a eues. » « Très bien » dit Mère Hiver. « Je suis la Pourvoyeuse et l'Enseignante. Retourne dans ton monde, et tu y découvriras que tu as reçu les dons que tu mérites. »
Alors Zelda revint par le long chemin dans la forêt argentée, passa le four et le pommier et le champ enneigé,grimpa dans le puits, et trouva en passant la margelle sa sœur Johanna qui l'attendait. « Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ! » cria Johanna. Car Zelda avait changé. Bien que ses traits soient restés les mêmes, ils semblaient maintenant tirés et pincés, aussi tordus que son esprit. Et lorsqu'elle parla, des nuages de mouches et de moustiques s'échappèrent de sa bouche.
Et ainsi demeura-t'elle jusqu'à la fin de ses jours, ou au moins jusqu'à ce qu'elle ait compris quelques leçons. Qui sait ? Peut-être qu'elle est retournée dans le puits et qu'elle a mieux travaillé cette fois. Car Mère Hiver est l'Enseignante, qui nous donne toujours une seconde chance.”
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370220 · 5 years ago
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Du 2 au 10 janvier 2020, La Brulaire de Gesté !!!
Vivien et Miguel nous accueillent dans leur château au sein duquel un projet imposant est en cours : refaire naître la vieille dame de 200 ans et raviver les Folies gestoises...
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Voilà la face du château, notre chambre c'est la 3ème fenêtre en partant de droite, en haut.
Le matin on peut voir ça :
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Le portail, le jardin à la française, sur la droite un bout de l'ancienne orangerie de 1825.
Des travaux sont en cours pour l'ouverture d'un resto gastronomique au printemps. Il y aura aussi 5 belles chambre d'hôtes au 1er étage du château. Au rez-de-chaussée il y a déjà en service une salle à manger et 2 salons, privatisés pour des repas de groupe. Et c'est beau. Et bon.
Ici, le travail ne manque pas et chacun peut s'y atteler. Marie en profite pour la rhinopharyngite annuelle.
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On ramasse du bois, on le coupe, on le charge, on le décharge. On protège les salamandre tachetées du fond du parc, etc. C'est cool.
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Et puis on vit tous ensemble et c'est bien. Les chats tiennent compagnie à Marie qui se soigne au 2ème étage... On traine devant la cheminée le soir...
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Bref super semaine et félicitation à la team du château ! Un endroit que nous recommandons pour tous ceux qui voudront fêter un événement à l'avenir...
Un grand merci à Vivien et Miguel pour tout et on vous souhaite le meilleur pour la suite...
Pas mal la fin du voyage !
https://www.facebook.com/pages/category/Party-Entertainment-Service/323049455071310/
Et des images à regarder...
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fallenrazziel · 6 years ago
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Les Chroniques de Livaï #382 ~ LE CAPORAL-CHEF (août 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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La sensation de la plume entre mes doigts m'avait manquée. Mais pas les taches que je me colle partout. Bah... elle doit avoir une fuite, je devrais pouvoir en dénicher une à pointe métallique. Elle fera l'affaire pour cette fois.
Je me suis longtemps posé devant le parchemin vide avant de me lancer dans mon premier rapport. Erwin m'a laissé un peu de temps avant de m'y coller, et j'ai mis un point d'honneur a pas lui demander son aide. Je me souviens des rapports que j'apportais à Shadis dans le temps, ils étaient toujours très longs et pleins de détails inutiles. Erwin aimait bien ça, mais moi, je vais pas perdre mon temps.
Je suçote la plume un moment et je commence. L'encre bleue foncée trace des mots que j'avais oubliés, des lettres que j'aimais si souvent former par le passé. La lueur de la bougie emprisonne le parchemin dans un halo doré et mes mains rougies virevoltent d'une ligne à l'autre, tant et si bien que je me retrouve avec plus de texte que prévu. On se laisse facilement emporter...
Je raconte ce qui s'est passé ces derniers jours, les entraînements, les progrès de chacun, leur entente plus que discutable ; je prends même le temps de préciser que j'aimerai que ça s'arrange. Merde, trop tard, je peux plus enlever ça. Ca intéressera pas Erwin, mes états d'âme ; il veut des faits concrets, pas des lamentations.
Je m'arrête le temps de siroter ma tasse de thé. Il est froid maintenant, je le rapproche de la chandelle dans l'espoir de le réchauffer un peu et reprends mon travail. J'ouvre le col de ma chemise afin de pouvoir me pencher davantage sur le parchemin ; mes yeux commencent à faiblir... Quelque chose me dit que je vais au moins dormir un peu cette nuit. Tout ce nouveau boulot quotidien, ça me fatigue plus que j'aurais cru. Non, c'est juste Claus qui me fatigue en fait. Ouais, il faudra que je le mette au pas et que je lui apprenne à travailler avec les autres. Erd et Gunther n'ont aucun problème ensemble, il devra suivre le mouvement. Et puis, il y a aussi cette éventuelle nouvelle recrue... Aaah, ça attendra demain.
Je m'étire en me tordant sur ma chaise et jette un oeil à la pièce. Cette petite chambre me convient très bien. La seule chose qui manque c'est une salle de bain. Je suppose qu'il faut pas trop en demander. Rien à foutre, celle d'Erwin est pas loin. C'est agréable de pouvoir s'isoler dans un endroit à soi, et j'apprécie assez cette intimité retrouvée. J'ai ordonné à mon escouade de jamais venir me déranger quand je suis ici.
Je mets le point final à mon rapport, et prends la feuille pour la secouer. Quand elle sera sèche, je l'apporterai à Erwin ; il doit pas dormir à cette heure. Ca lui prendra pas trop de temps, j'ai écrit une seule page. Je m'inquiète un peu de mon écriture... Apparemment, j'ai pas perdu la main mais je sais pas si ça lui conviendra. Quand à ma... comment il dit déjà ? Mon "orthographe" ? Je sais pas si elle est correcte. Je m'en suis jamais trop soucié en fait.
Je me lève - j'ai effroyablement mal au cul, j'aime pas rester assis sur des chaises si dures - et me dirige vers ma petite cheminée. J'y ai allumé un feu juste assez haut pour réchauffer ma théière. Le thé est froid alors je la remets près du feu. Une fois réchauffé, j'en verse une tasse pour Erwin et je prends le tout, la tasse et le rapport, pour me rendre dans son bureau à l'autre bout du corridor.
Je sors de ma chambre et constate qu'il n'y a personne dans le coin. Même en pleine journée c'est désert ici. On nous a donné une aile quasiment isolée. Ils doivent nous prendre pour des maladies contagieuses qu'il faut coller en quarantaine, ça doit être ça. Pas que ça me gêne, au contraire.
Je toque à la porte d'Erwin et entre sans attendre sa réponse. De toute façon elle est trop épaisse pour que je puisse entendre quoi que ce soit. Je fais gaffe de rien renverser par terre et j'entre dans son bureau.
Je constate qu'il a déjà presque fini son boulot. La pile de documents à lire est plus petite que l'autre. Je suis pas fâché d'avoir qu'un petit rapport à lui faire lire ; le connaissant, il s'en occupera avant d'aller se coucher, mais il ira pas trop tard au moins. Son bureau donne sur une pièce avec un lit derrière, à moitié caché par un mur. Erwin est assis à son bureau, sa plume à la main, et gratte encore du papier. La flamme de la bougie tout à côté fait flamboyer ses cheveux... Il lève à peine les yeux car il sait que c'est moi.
Je viens poser la tasse fumante près de sa main et il la prend en me remerciant. De rien, je t'apporte encore du travail, désolé. Je laisse le parchemin se dérouler sur la table et il le prend dans ses mains avec précautions. Il l'observe un moment, puis siffle entre ses dents, avec admiration. Quoi, tu vas pas te moquer ? Il répond qu'il trouve mon écriture remarquable et demande où j'ai appris à écrire. Oh, en bas, j'avais les journaux et quelques livres pour me servir de modèles ; je m'entraînais en recopiant la forme des lettres. Il souligne que mon écriture ressemble tout à fait à des caractères d'imprimerie et que c'est très agréable à lire. Ah ? Euh, merci. Et sinon, ce que ça raconte, ça te va ?
Erwin grimace un peu en tentant de déchiffrer un mot. Apparemment j'ai dû faire une faute de... d'orthographe. Et pas qu'une. Il conclut que mon expression écrite est acceptable même si certains mots ne semblent pas à leur juste place. Et que si je veux m'améliorer dans ce domaine, il peut m'aider. J'ai pas envie de te donner du boulot en plus, regarde cette paperasse ! C'est compréhensible, oui ou non ? Il hésite à répondre, sans doute pour ne pas me vexer, mais finit par dire qu'il lui serait plus profitable que j'apprenne à écrire correctement si je veux lui faire gagner du temps. Ok, si c'est pour la bonne cause...
Je vais m'affaler dans son canapé et chasse un moustique qui tourne autour de ma tête. Le bon vieux temps où je me posais là pour regarder un de ses bouquins me manque. Je me demande si c'est pareil pour lui. Il en parle jamais mais la perte des livres de son père à dû le secouer. Je croise les jambes et me penche en arrière pour le regarder à l'envers. Comme d'habitude, rien ne le déconcentre quand il a décidé de s'isoler dans sa tête. Eh, Erwin ! Cette piaule est quand même vachement moins cossue que l'ancienne, tu trouves pas ? Il se contente de ricaner en acquiesçant de la tête.
Il en profite pour savoir si j'ai un autre candidat en vue pour compléter mon escouade. Mmh, pas vraiment, mais mes hommes sont sur le coup. Ils ont repéré une fille paraît-il... Erwin hoche la tête avec satisfaction et ajoute que c'est une bonne chose d'avoir des équipes mixtes, les talents et les compétences doivent être diversifiés. C'est ce que je me disais mais je n'ai vu personne à la hauteur de ces deux-là parmi les nouveaux. Ils m'ont pas donné de nom alors j'attends de voir. Ils lui en parleront sans doute avant, histoire qu'elle sache dans quoi elle met le doigt. Ensuite, je verrais si elle vaut vraiment le coup.
Bon, je te laisse lire ça, et en attendant, je réquisitionne ta baignoire. Ca fait une éternité que j'ai pas pris un bain. Tu vas pas te coucher tout de suite, non ? Il répond qu'il prendra du repos d'ici une heure et que ça me laisse le temps de me décrasser. Génial ! Je vais prendre mon temps et en profiter ! En plus, Mike m'a dit qu'elle était immense, tout à fait à ta taille pour une fois. Ca doit te changer !
Je pousse la porte au fond de la pièce et je peux pas m'empêcher de m'exclamer. La vache, on dirait celle de Zackley à la forteresse ! Ils t'ont gâté ! J'entends la voix d'Erwin me supplier de ne pas pomper trop d'eau car il veut se baigner demain matin, et la garnison va faire la gueule si on utilise toute la réserve de la citerne. Ils veulent quand même pas qu'on reste cradingues ?! Je les emmerde, tu leur diras pour moi ?
La chaise d'Erwin racle le sol et le bruit de ses pas me parvient tandis que je commence à déboutonner ma chemise. Il s'appuie au chambranle de la porte et me rappelle à l'ordre : pas trop d'eau pour mon bain. Je renifle en grognant et lui dit qu'il a pas à s'inquiéter, il pourra se laver demain. Puis, je le pousse dehors et referme la porte.
Je vais profiter d'une heure pleine dans une baignoire remplie d'eau chaude et ça suffit à mon bonheur pour l'instant.
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escapades-planetaires · 5 years ago
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Grignan, son château, sa collégiale
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Le village de Grignan, en Drôme provençale, connut une histoire riche et mouvementée, liée à son château (classé Monument Historique) qui fut la dernière demeure de Madame de Sévigné.
Photos Nathalie (4,6,7,9,13) et Bertrand (1-3,5,8,10-12,14) Donadille, 16 mars 2019
Forteresse médiévale du XIe au XIVe siècle, à l’emplacement d’un ancien oppidum, puis château “Renaissance” aux XVe et XVIe siècles, la demeure de la Famille d’Adhémar fut transformée en palais classique au XVIIe avant d’être démantelée et pillée à la Révolution, puis laissée à l’abandon jusqu’à son achat en 1912 par Marie Fontaine qui le fit reconstruire.
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Jusqu’à la fin du XVe siècle, le village de Grignan resta blotti au pied du château, à l’intérieur de ses remparts.
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On peut encore voir la tour de l'ancienne porte du Tricot (XIIIe siècle). 
Plus connue sous le nom de beffroi, elle fut surélevée en 1600 pour accueillir la première horloge communale.
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Le châtelet d’entrée, construit au XIIe siècle, que l’on atteint au bout d’une longue montée par des ruelles escarpées, se trouve au nord du château.
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On arrive alors dans la cour d’honneur avec sa façade reconstruite en 1915 telle qu’elle était au milieu du XVIe siècle lorsqu’elle fut conçue.
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Sur l’arrière se trouve la Cour du puits qui donne sur la terrasse aménagée sur le promontoire rocheux sur lequel s’élèvent les bâtiments.
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Lors de sa restauration, l’intérieur du château fut meublé et décoré avec des éléments et des objets datant du XVIe au XXe siècle, ou avec des reproductions d’ornements de styles différents.
La salle du roi, par exemple, possède un plafond à la française orné de motifs de la Renaissance italienne, le parquet est une imitation de celui de la galerie des Glaces de Versailles et la cheminée est enrichie avec des copies de colonnes et de décors du château d’Azay-le-Rideau.
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Depuis la terrasse, la vue porte au loin, jusqu’au Mont Ventoux.
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En contrebas, adossée au flanc de l'esplanade du château, se trouve la Collégiale Saint-Sauveur.
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Son parvis fut restauré avec ces formes géométriques en 2018, en remplacement de l’ancienne calade de galets.  
L’escalier qui relie le parvis à la rue date du XVIIe siècle.
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L’édifice religieux, classé Monument Historique, fut édifié entre 1535 et 1542.
C’est dans la collégiale que fut inhumée Madame de Sévigné, en 1696, lorsqu’elle mourut pendant son dernier séjour au château où elle soignait sa fille Françoise-Marguerite, épouse de François de Castellane-Adhémar de Monteil, comte de Grignan, lieutenant-général et vice-gouverneur de Provence sous le règne de Louis XIV. 
Le caveau fut malheureusement profané en 1793.
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Précédemment : Château de Suze-la-Rousse
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fujiwara57 · 7 years ago
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Bunbuku Chagama 分福茶釜
Bunbuku Chagama 分福茶釜 or 文福茶釜 se traduit approximativement par "le bonheur qui bouillonne comme une bouilloire." 
Un "chagama" (cha 釜) est un ancien style de théière japonaise utilisé pour les cérémonies traditionnelles du thé. Ils sont souvent ronds avec deux anneaux, un de chaque côté pour porter et / ou accrocher un feu intérieur à l'ancienne.
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chagama 茶釜 .
LÉGENDE
Beaucoup de versions existent. En voici une relevée sur le site https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bouilloire_qui_se_transforme_en_chien_viverrin
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Le temple de Morin-ji 茂林寺 se situe dans la préfecture de Gunma-ken群馬県, à Tatebayashi-shi 館林市.
Dans ce  temple se trouve une bouilloire à thé qu'un prêtre décide de suspendre dans l’âtre de la cheminée afin de faire bouillir de l’eau pour son thé.
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Sous ses yeux ébahis, la bouilloire se transforme peu à peu en chien viverrin (tanuki 狸) : les quatre pieds de la théière se transforment en quatre pattes, le bec verseur prend l'aspect du museau de l'animal et l'anse de la théière devient la queue. 
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Illustration : “Tanuki teapot” de Katsushika Hokusai 葛飾北斎 (1760 - 1849). 
Médusé, le prêtre appelle les novices du temple afin qu’ils puissent contempler le phénomène. 
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Pendant qu’ils discutent bêtement à son sujet, la bouilloire s’envole à travers la pièce.
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Illustration : https://myaukun.wordpress.com/2012/07/30/raccoon-dog-priest-folktale-bunbuku-chagama-in-tatebayashi/
Le prêtre et ses novices se lancent à sa poursuite. Mais d’une souplesse étonnante, l'animal-objet leur échappe toujours. Finalement, conjuguant leurs efforts, ils parviennent à se saisir du lutin, le mettent dans une boîte afin de le transporter et de le jeter au loin.
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Le prêtre pense alors qu’il serait dommage de jeter cette bouilloire alors qu’il pourrait la vendre même pour un faible prix. Il propose l'objet - qui, pendant ce temps, a repris l’aspect d’une bouilloire classique - à un rétameur qui passait par là. Celui-ci en prend possession en échange de quelques piécettes et rentre chez lui avec le paquet.
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Dans son sommeil, il perçoit un bruit étrange au contact de son oreiller. Ouvrant les yeux, il voit la bouilloire, couverte de fourrure, courir sur quatre pattes. À peine le rétameur a-t-il réalisé que la bouilloire reprend son aspect habituel.
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Illustration : “ Bunbuku chagama ” de Katsushika Hokusai 葛飾北斎 (1760 - 1849).
Le même phénomène se reproduisant, le rétameur présente l’objet à un ami. Ce dernier lui conseille de l’exhiber en tant que curiosité. Bientôt, la réputation de la bouilloire arrive aux oreilles du prince qui convie le rétameur pour lui présenter cette merveille. Toute la cour s'amuse des transformations de la bouilloire si bien que le rétameur doit faire face à de nombreuses demandes. Fortune faite, il rapporte la bouilloire au temple où elle est toujours visible.
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gourmandisestv-paris · 1 year ago
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Le CHOCOLAT CHAUD à l'ancienne de mon enfance facile à faire. Un délice ... Mon CHOCOLAT CHAUD à l'ancienne : https://youtu.be/KMocR-62DGs?si=CpHWKu1K_iQ5l99K en automne, c’est juste un excellent souvenir d’enfance, à consommer près de la cheminée avec quelques tartines de pains grillé et de bonnes confitures !.. le vrai chocolat chaud de mon enfance ! La liste des ingrédients figure dans la vidéo. Bon régal !.
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8x30km · 3 years ago
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Cher journal,
Je te retrouve à Celles, un petit bourg de Wallonie arc-bouté sur un Intermarché, où on est arrivés au terme d'une étape super ensoleillée, sans vent ; bref, idéale d'un point de vue météorologique. Il s'agissait de plus, après six étapes dites "normales", de la première de deux "spéciales" : à la veille de notre arrivée à Lille et du tout dernier tronçon de notre parcours, le programme d'aujourd'hui comprenait en effet l'arrivée, à mi-chemin, d'un troisième larron, Dave, le collègue et néanmoins ami de Julien.
Mais avant d'en arriver à ces retrouvailles fortes en émotion, rembobinons pour en revenir à la découverte de l'Airbnb que Julien avait réservé à Lessines. Les échanges préalables avec l'hôte laissaient présager le pire puisque qu'au lieu de la chambre twin annoncée sur le site, on nous imposait en effet un lit double (parce que la chambre twin est déjà louée... ok) dans une chambre baptisée "désir d'un soir". L'angoisse commence donc à monter alors qu'on approche de l'adresse indiquée ; on se voit déjà obligés de se plier aux diktats d'un hôte capricieux, habitué à des interactions poussées avec une clientèle, disons, spécialisée. Au lieu de ça, une gentille petite mémé nous ouvre la porte et nous fait visiter les lieux. Visiblement, ça fait longtemps qu'elle n'a pas taillé le bout de gras parce qu'on a un peu de mal à se débarrasser d'elle, même si au fond on est bien contents qu'elle nous pose plein de questions sur notre projet et qu'elle trouve ça palpitant. Une fois mémé partie, on visite un peu les lieux. Effectivement, il n'y a qu'un seul lit, mais surtout il est très très étroit. Quant au décor, il n'a visiblement pas évolué depuis le départ des précédents occupants pour la maison de retraite. Seule concession à la modernité : une affiche de Titanic au dessus de l'ancienne cheminée, dont l'âtre a été remplacé par du linoneum imitation brique. Bizarrement soulagés, on décide donc que l'intitulé "désir d'un soir" est plus une maladresse parmi d'autres qu'une proposition un poil sordide.
On sort ensuite faire quelques emplettes pour notre petit déjeuner du lendemain et, puisque les commerces du centre-ville sont fidèles à la tradition belge de fermeture permanente, on fait comme tout le monde et on va au Proxy. En sortant, alors qu'on cherche sur notre téléphone l'adresse d'une friterie ouverte, un Prince de LU atterrit à quelques centimètres de nous. On lève la tête et, au premier étage de la maison d'en face, un ouvrier du bâtiment fait sembler de manger son goûter sans s'intéresser à nous le moins du monde. On ne cherche pas à comprendre et on file à la friterie.
Le menu fait plutôt envie - fricadelle, bouffe-feu, cheese cracq - mais on ne saurait résister aux grands classiques et le choix de la carbonnade-frites (grande évidemment) s'impose. C'est alors qu'entrent en scène deux personnages énigmatiques : un monsieur d'une soixantaine d'années, qui ne dira pas un mot pendant toute la scène qui suit, et un jeune homme d'environ 25-30 ans.
Le jeune homme, masqué, parlant avec accent belge - Pourriez-vous me dire le prix d'une mitraillette hamburger ?
La dame de la friterie, elle aussi masquée - J'entends rien avec le masque.
Le jh - Pourriez-vous me dire le prix d'une mitraillette hamburger ?
La dame, lui montrant le menu, placé juste devant lui - Sept Euros...
Le jh - Pourriez-vous vous me dire si la mitraillette contient des crudités ?
La dame - Ah non, il y a le pain, la viande et des frites mais pas de crudités.
Le Jh - Très bien. Sauriez-vous couper la mitraillette en deux ?
La dame, prise de court - Oh la la mais je ne sais pas la couper en deux, c'est bien plus commode si vous faites ça à la maison.
Le Jh, solennel - Ça n'est pas possible
La dame, de plus en plus excédée - Comment ça ce n'est pas possible, vous n'avez pas de couteau ?
Le Jh, la fixant avec une intensité redoublée - Nous n'avons pas de couteau... Nous ne sommes là que tem-po-raire-ment.
S'installe ensuite un silence pesant et on est soulagés que nos carbonnades-frites soient vite prêtes afin de pouvoir fuir ce petit cloaque.
Sur le reste de la soirée, il convient de ne pas trop s'attarder, au risque de vexer nos lecteurs belges, mais on est quand même en droit de mentionner la superbe remontada de la France qui mit fin au parcours des Diables Rouges en Coupe des Nations. Dommage que Thomas se soit endormi à la mi-temps.
L'étape du jour donc : ensoleillée après quelques brumes matinales, plaisante au niveau du profil, tout juste enlaidi d'un vilain petit furoncle au douzième kilomètre, et surtout marquée par l'arrivée de Dave, prévue normalement sur la place Winston Churchill de Ronse (Dave est anglais...) mais qui eut finalement lieu au détour d'une petite nationale traversant une zone industrielle, non loin de la frontière entre la Flandre et la Wallonie. Il est important de souligner la prouesse logistique que constituent ces retrouvailles. Dave a pris l'Eurostar pour Lille jeudi matin, a rejoint Celles en vélo pliable après un déjeuner arrosé chez Florent Ladeyn, pris possession de la chambre famille nombreuse depuis laquelle j'écris ces mots, et marché ce matin à notre rencontre, en suivant un itinéraire griffonné sur un dessous de verre par le gérant de notre gîte à Celles. Tout cela pour venir courir 8 kilomètres en note compagnie... chapeau l'artiste.
Nous arrivons donc tous les trois au village de Celles, où nous passons à Intermarché acheter de quoi bricoler un picnic pour le déjeuner. Nous nous dirigeons ensuite vers le gîte, poser nos bagages pour la dernière étape. Notre hôte, Bono (son petit sobriquet peut évoquer plusieurs références différentes, mais nous sommes définitivement fixés en découvrant à l'entrée du gîte un gigantesque portrait du célèbre chanteur de rock. Combien d'enfants nés Johnny ou Elvis ? Lui a choisi Bono. Il a une petite cinquantaine donc ce n'est sans doute pas son prénom de naissance (ou alors ses parents étaient des fans de Bono avant qu'il ne se lance dans la musique).
C'est un type assez original : preuve en est qu'il est flamand, installé dans un village wallon. Il rechigne à parler français ; il a l'air très déçu d'ailleurs de nous entendre le saluer en français. Il était tellement heureux d'accueillir un hôte anglophone (Dave) qu'il s'attendait à parler anglais avec nous trois. Ce qu'il fait d'ailleurs. Il ne répondra pas à nos salutations francophones et n'acceptera de parler qu'en anglais.
La chambre en elle-même est assez étonnante. Un grand espace allongé qui ressemble à une péniche. Enfin j'imagine qu'une péniche ressemble à ça. Aucun espace cloisonné, même pas la douche ni les toilettes. Tout est ouvert sur tout. Il y a trois lits. Et une grande terrasse. Détail assez étonnant (outre les cabinets ouverts à même la chambre), il y a une petite cabine de sauna !
En arrivant, nous nous attablons sur la terrasse et entamons notre picnic composé de quelques denrées élémentaires : jambons fromage baguette. Le tout venant de chez Intermarché, ce n'est pas un picnic de luxe.
Après ce picnic s'ensuit une séance de bain de soleil sur la terrasse pour Julien et Dave, pendant que Thomas vaque à ses activités.
C'est donc les esprits apaisés que nous nous retrouvons enquête d'activité pour la deuxième partie de l'après-midi. C'est toujours une bonne idée de marcher un peu l'après-midi pour ne pas laisser les courbatures s'installer, et Julien a repéré un petit bistro à 26 minutes de marche ; nous nous mettons en route !
La marche est plutôt agréable sous le soleil qui ne faiblit pas. Heureusement d'ailleurs puisque nous arrivons au bout de 26 minutes devant un petit bistro fermé. Pas d'autre explication que "fermé, merci". Ce n'est pas la première fois que ça arrive, et nous commençons à nous demander si les Flamands n'ont pas raison après tout : les Wallons tiennent des établissements commerçants puis renoncent à les ouvrir pour accueillir la clientèle, par pure flemme. Ou peut-être que la véritable explication nous échappe.
Nous rebroussons donc chemin, la queue entre les jambes mais sans amertume, puisque nous souhaitions de toute façon marcher un peu.
Nous arrivons à nouveau au gîte pour un temps de détente avant le dîner. Julien et Dave en profitent pour étrenner la cabine sauna.
Mais, cher journal, il est déjà l'heure de rendre l'antenne. De tout ce qui suivra, le dîner, la nuit, le réveil, la dernière course (la plus longue de l'aventure, avec 34km !), la fête qui nous attend sur la finish line ; de tout cela, je t'entretiendrai à mon retour, lorsque tout cette aventure sera derrière nous.
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thomashpol · 3 years ago
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A Londres
 Parce que j'affectionne Londres
Le centre de Londres a subi des blessures fréquentes tout au long de la Seconde Guerre mondiale en raison de bombardements aériens, qui ont dévasté les quais et de nombreux domaines commerciaux, domestiques et professionnels, tels que le centre historique de votre région. Environ 30 000 Londoniens sont morts des suites d'une action adverse dans le ciel sur le capital d'investissement, et 50 000 autres ont été blessés. La fin des hostilités a contribué à faire un profit des évacués, et la reconstruction de votre ville a commencé simultanément, malgré le fait que la création de matériaux ait été désespérément à court d'offre. Pendant la guerre, la meilleure stratégie de Londres, au Royaume-Uni (1944) a fini par être prête comme méthode de reconstruction et en plus de relocaliser certains Londoniens et leur carrière dans de nouvelles municipalités à travers les fonds et également dans des «zones assistées» dans des éléments de la provinces linguistiques. La construction des derniers biens immobiliers a été découragée et fermement exploitée dans une boucle respectueuse de l'environnement autour du Royaume-Uni, ainsi que l'expansion dispersée à venir de la ville qui s'est produite dans des parties plus éloignées du sud-est de l'Angleterre. La réponse des communautés les plus récentes (1946) a donné naissance à huit nouveaux établissements à l'extérieur de la métropole. Le passage du village et de la nation se prépare, notamment en 1947 et 1968, a fourni aux régulateurs de la ville des pouvoirs de terrain remarquables à acquérir et à contrôler l'avancement à l'intérieur de Londres. The Event of Britain (1951) a proclamé la récupération à l'échelle nationale et créé le Noble Festivity Hallway autour du prêteur sud de votre Tamise, ainsi que la propriété Lansbury (une zone de réaménagement à Poplar). Malgré cela, de graves toxines du flux d'air des foyers domestiques au charbon et des cheminées de fabrication ont conduit au grand smog de 1952, qui a joué un rôle dans le décès de 4 000 Londoniens. Au cours du quart de siècle suivant, il y a d'énormes dépenses pour le nettoyage des bidonvilles, tourisme la conception des dernières maisons et locations d'appartements et l'avancement des solutions. L'organisation métropolitaine était beaucoup plus largement reconnue, ainsi qu'une large couverture pour détourner une discussion de l'emploi et de la propriété vers des localités au-dessus de l'emplacement continuellement construit de Londres. En conséquence, le nombre de citoyens dans le Grand Royaume-Uni est passé d'environ 8 193 000 en 1951 à environ 6 600 000 en 1991; néanmoins, des progrès sont en cours dans d'autres régions du sud-est. La fente du Royaume-Uni, qui avait été dévastée tout au long de la Seconde Guerre mondiale, a été réparée dans les années 1950. Néanmoins, entre 1968 et 1981, les quais de la ville ont été fermés au trafic du site Web en raison des petites dimensions, des relations de travail difficiles, de la mauvaise administration et des concurrents efficaces des principaux ports d'Europe continentale, en particulier Europoort à Rotterdam, en Hollande. Dans les années 1980, la Docklands Advancement Corporation de Londres, au Royaume-Uni, a recommandé des changements majeurs dans les Docklands, comme la construction de nouveaux logements et un grand nombre de nouveaux lieux de travail (notamment à Canary Wharf). Le Royaume-Uni a connu une désindustrialisation assaisonnée à ce jour, avec des industries plus anciennes qui avaient été créées à l'époque victorienne s'effondrant et de nombreuses industries plus modernes, des rencontres sur Internet pendant l'entre-deux-guerres et situées le long des rues principales rayonnantes aménagées au cours de toutes ces décennies, discutant exactement de la même destin. L'économie de Londres a connu une croissance pour être considérablement adaptée aux transactions financières et à de nombreux autres types de processus de service. Ces secteurs du marché de l'économie ont été renforcés par des modifications législatives intervenues au milieu des années 80, ce qui a eu une incidence sur les opérations budgétaires. En conséquence, le paysage urbain de nombreux éléments de la métropole et aussi de la finition à l'ouest a été transformé par la création d'immenses nouveaux immeubles de bureaux commerciaux. Les cas les plus importants sont Broadgate, sur le site Web de l'ancienne station Broad Road; Royaume-Uni Connection Metropolis, à côté de la Tamise; et aussi le Lloyd's en développement. De plus, les terminaux de l'aéroport de Londres à Heathrow et Gatwick ont ​​été élargis, un nouvel aéroport important a été inauguré à Stansted (30 kilomètres [50 km] au nord de la ville), et un minuscule aéroport pour les vols vers l'Europe L'Union européenne a commencé à fonctionner Docklands. L'achèvement de l'autoroute orbitale M25 a permis aux voitures de passer à travers l'argent plutôt que de se déplacer par le biais de celui-ci. Néanmoins, la congestion des autoroutes est restée un problème sérieux, le M25 étant très sérieusement bombardé de trafic ciblé.
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