#chauffeur au Sri Lanka
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Un peu plus de réflexion!
Amélie Dubois.
La fois oĂč⊠jâai cĂ©dĂ© le passage Ă un Ă©lĂ©phant. 346 pages.
Les éditeurs réunis.
Mon nom est Mali Allison : psy de formation et Ă©crivaine de passion. Depuis un moment, je me questionne Ă propos dâune certaine relation. De plusieurs relations, devrais-je prĂ©ciser. On dirait que mon tissu social sâeffrite au point de devenir transparent. « Câest plus facile dâĂȘtre seule comme un ermite dans une caverne quâavec du monde finalement! », que je songeais derniĂšrement, habillĂ©e en mou, tranquille chez moi Ă Ă©crire des histoires. Ladite relation et moi avons dĂ©cidĂ© de nous rendre au Sri Lanka pour solidifier notre couple â ou pour le ruiner complĂštement, câĂ©tait Ă dĂ©terminer. Ce pĂ©riple devait nous permettre de nous recentrer et dây voir clair. Or, ce fut un peu plus compliquĂ© que prĂ©vu. En rĂ©alitĂ©, voyager en Asie, câest naviguer parmi des marĂ©es humaines en sâinventant disciple dâune religion impliquant une ribambelle dâanimaux allĂ©goriques farfelus, alors que son juvĂ©nile chauffeur de tuk-tuk fait figure de thĂ©rapeute conjugal entre deux visites de bouddhas couchĂ©s arborant toujours un regard de jugement dernier. Câest aussi expĂ©rimenter un inquiĂ©tant karma humide pour ensuite immobiliser son vĂ©lo en bordure du chemin de sa vie afin dâapercevoir lâĂ©lĂ©phant assis en tailleur en plein centre de toutes ces relations qui ne tournent pas rond. Lâimportant, au bout du compte, est de reconnaĂźtre quâil existe, cet Ă©lĂ©phant, afin de lui cĂ©der le passage⊠ou non!
Mon avis :
Jâavais hĂąte de pouvoir lire le dernier roman de cette autrice! Celui-ci est un peu plus en profondeur avec des rĂ©flexions sur les relations, mais en aillant toujours cette petite touche dâhumour dans les situations qui peuvent devenir difficiles. Un dĂ©but de lecture lente, car je ne je savais pas trop oĂč lâhistoire menais. Cependant, la lecture est devenue de plus en plus addictive, je voulais connaitre la suite des situations avec le personnage principal. Jâai bien aimĂ© lâangle sur la rĂ©flexion des relations amoureuses et amicales aussi. MalgrĂ© quâon soit tous diffĂ©rents, il est important de pouvoir communiquer ce que lâon ressent et de comprendre ce que lâautre vit aussi. Câest une livre Ă lire absolument!
Quel roman de cette autrice préférez-vous?
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Les voyages au sri lanka sont aussi toujours propice aux rencontres et Ă©changes. Les sri lankais ont l'hospitalitĂ© chaleureuse dans le sang et on adore ! MĂȘme si des fois cela peut ĂȘtre envahissant đ
Un grand merci spécialement à Renuka, notre hÎte qui nous a soignés aux petits oignons et Beepola, chauffeur de tuk tuk, avec qui nous avons partagés pleins de moments et qui nous a invité à un super repas dans sa famille !
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Les ombres au Sri Lanka ...
Quel pays dâAsie visiter en Ă©tĂ© aprĂšs lâIndonĂ©sie...? Telle fut notre question. Certaines rĂ©gions du Sri Lanka Ă©tant Ă©pargnĂ©es par la Mousson, nous avons dĂ©cidĂ© dây aller en aoĂ»t 2017. Nâayant que deux semaines, nous avons orientĂ© notre sĂ©jour sur trois rĂ©gions: le triangle culturel au nord, le centre et les montagnes, et le sud avec ses plages de sable fin. Nous avons rĂ©servĂ© les services dâun chauffeur pour la partie Nord; et des hĂŽtels et chambres chez lâhabitant pour le logement.
Bon à savoir: nous avons pris la compagnie Srilankan Airlines. Malgré une appréhension initiale, le vol fut parfait avec de nombreux services et repas.
1- Le triangle culturel au nord.Â
A peine sortis de lâaĂ©roport, nous prenons la direction du triangle culturel au nord qui est le cĆur historique du Sri Lanka. Il regroupe plusieurs vestiges du passĂ©, notamment d'anciennes capitales, des temples, des stupas, des lieux sacrĂ©s, des statues de Bouddha ou encore des monastĂšres.
Anuradhapura:
Cette ancienne citĂ©, riche en monuments, a Ă©tĂ© la premiĂšre capitale de Ceylan (Sri Lanka). Câest un immense site naturel parsemĂ© de ruines du IIIĂšme siĂšcle avant JC, de dagobas (stupas), de temples, de palais et bassins. Tout est en granit et blanchi Ă la chaux contrastant avec la vĂ©gĂ©tation tropicale verdoyante: câest un vĂ©ritable dĂ©cor de film !Â
Nous arrivons le jour dâune fĂȘte bouddhiste liĂ©e Ă la pleine lune. Une foule de pĂšlerins tout de blanc vĂȘtu tourne autour de lâimmense stupa blanche et sillonne les diverses allĂ©es. Quelques heures aprĂšs lâatterrissage nous sommes totalement dĂ©paysĂ©s.
Bon Ă savoir: Pour visiter les sites religieux, il est obligatoire dâavoir les jambes couvertes et porter un sarong. Pour pĂ©nĂ©trer Ă lâintĂ©rieur des temples, il faut se dĂ©chausser. Nâayant rien prĂ©vu pour ce premier jour, et Ă©tant en tong, nous nous brĂ»lons les pieds sur les dalles de granit chauffĂ©es au soleil.
Nous sommes surpris par lâintĂ©rieur des temples trĂšs colorĂ©. A cĂŽtĂ© du temple, un arbre isolĂ© se dresse tel un monument sacrĂ©: il sâagit de lâarbre sacrĂ© du bouddha sous lequel il venait se recueillir. Les Sri-Lankais y dĂ©posent de nombreuses offrandes Ă son pied tout en priant.
Mihintale:
AprĂšs cette matinĂ©e riche en dĂ©couvertes, nous partons visiter la citĂ© monastique de Mihintale. Il sâagit dâun site perchĂ© en hauteur et accessible par un millier de marches (mais il y a un parking Ă mi-parcours).
Toujours sans chaussette et sans casquette, nous gravissons les marches qui mÚnent à un plateau sur lequel se dresse une dagoba entourée de piliers en granit. Autour de nous, trois petites collines: sur la premiÚre est érigée une statue de bouddha géante en marbre blanc; sur la deuxiÚme se trouve une immense dagoba de plusieurs dizaines de mÚtres et la troisiÚme est un promontoire rocheux avec un belvédÚre.
Le soleil est aveuglant, la chaleur quasi insoutenable rendant le sol brĂ»lant. La vue est magnifique, et nous donne Ă voir la campagne environnante, des lacs et des forĂȘts tropicales.
Sigiriya:
TrĂšs tĂŽt le matin nous nous rendons au rocher de Sigiriya afin dâĂ©viter la foule et la forte chaleur de lâaprĂšs-midi. DĂšs que nous approchons, le roc de 370m de haut, de couleur ocre se dresse face Ă nous, seul au milieu de la plaine.
Nous empruntons la grande allĂ©e bordĂ©e de ruines et bassins qui mĂšne au pied du rocher. Ce dernier est trĂšs imposant et nous sentons trĂšs petits face Ă lui. Partout autour de nous des singes sâamusent.
AprÚs avoir gravi quelques marches, nous prenons un escalier en colimaçon, suspendu dans le vide, pour accéder à une caverne taillée dans la roche. Là , nous découvrons des fresques, une vingtaine de silhouettes féminines peintes sur les murs, datant du VÚme siÚcle.
Nous poursuivons par une passerelle suspendue dans le vide et atteignons un premier plateau avec deux grandes statues de lion.
AprĂšs une bonne heure de marche nous atteignons le sommet. LĂ , de nombreuses ruines en brique rouge contrastent avec les quelques arbres dâun vert Ă©clatant.
Nous profitons de cette vue imprenable sur la plaine environnante. Des grandes statues blanches de Bouddha et des dagobas se détachent du paysage.
Bon Ă savoir: Le site parait trĂšs impressionnant vu dâen bas, mais lâascension se fait par paliers et escaliers. En prenant son temps, elle se fait facilement.
Le parc national de Kaudulla:
Impossible de venir au Sri Lanka sans faire un safari pour observer les Ă©lĂ©phants en libertĂ© (et non enchainĂ©s....). Nous montons tous les deux dans une jeep et partons dans ce parc national. A peine arrivĂ©s dans ce parc, nous comptons plus dâune dizaine de jeeps qui attendent ! Pas trĂšs Ă©colo mais nous sommes tout de mĂȘme excitĂ©s de voir des animaux en libertĂ©... Au bout de quelques temps des troupeaux dâĂ©lĂ©phants apparaissent avec des grands mĂąles et leurs dĂ©fenses ainsi que de petits Ă©lĂ©phanteaux.
Retour en enfance garanti, nous restons bouche bée devant ces pachydermes en liberté.
Certains frĂŽlent les voitures Ă vive allure. Nous sommes dans une grande plaine ponctuĂ©e dâarbres isolĂ©s ressemblant Ă la savane !
Polonnaruwa:
Nous arrivons Ă Polonnaruwa qui a Ă©tĂ© la deuxiĂšme capitale du pays aprĂšs Annuradhapura. Elle est trĂšs Ă©tendue et regorge de ruines et autres traces de cette Ă©poque (palais royaux, temples....). Lâensemble de ces monuments est rĂ©parti dans la citĂ© ancienne, certains au bord dâun lac. Notre guide nous amĂšne en voiture afin de dĂ©couvrir chaque merveille. Il est possible de louer des vĂ©los pour visiter ce site mais la chaleur (plus de 37°C Ă lâombre) peut rendre cette balade trĂšs pĂ©nible.
Nous sommes surpris par la diversitĂ© des sites. Nous commençons par lâancienne salle du palais royale qui est magnifique avec ses alignements de colonnes en granit et ses statues de lion.
Nous poursuivons par les piscines du palais royal tout en granit avec des gradins.
Nous finissons par dâimmenses statues de Bouddha gĂ©antes, taillĂ©es dans un mĂȘme rocher !
AprĂšs cette visite, nous ne rĂ©sistons pas Ă dĂ©couvrir Ă nouveau les pachydermes, et dĂ©cidons dâaller faire une randonnĂ©e Ă dos dâĂ©lĂ©phants, mĂȘme si nous savons bien que les conditions de leurs dĂ©tentions ne sont pas idĂ©ales...
2- Kandy et les montagnes du Centre.
Nous quittons notre chauffeur à Kandy et nous poursuivrons notre itinéraire en transports en commun.
SĂ©jour chez Wige et Kai.
Il nous dépose chez Wige et Kai, un couple sri-lankais qui nous héberge dans leur villa, située sur les hauteurs de Kandy.
Le mari parle français et aime accueillir des touristes francophones. Kai, sa femme, nous invite dans sa cuisine pour un cour de gastronomie sri-lankaise, le fameux rice and curry. Un parfum exotique, oĂč toutes les Ă©pices se mĂ©langent, exalte la petite piĂšce. La table est dressĂ©e tel un festin: nous avons hĂąte de passer Ă table tellement nos papilles ont Ă©tĂ© Ă©veillĂ©es.
Ce diner est un régal et nous prenons plaisir à échanger sur nos cultures et traditions. AprÚs celui ci, Kai nous fait essayer les tenues traditionnels: sarong et sari. Nous posons, tels deux mariés au milieu du salon... Ce fût une soirée mémorable durant ce séjour !
La Ville de Kandy.
Nous débutons cette journée par la visite du temple de la dent, situé au bord du lac. Ce temple est une enceinte composée de plusieurs bùtiments, différents lieux de priÚres entiÚrement décorés et peints.
Il y a beaucoup de monde, autant de touristes que de locaux venus se recueillir et prier. Nous sommes tout de suite envoutĂ©s par ces volutes dâencens.
Nous visitons un premier temple, une piĂšce remplie de statues en bois de Bouddha oĂč de nombreuses personnes prient Ă mĂȘme le sol et dans tous les recoins de la grande salle. Nous poursuivons vers un temple ajourĂ©, façonnĂ© de multiples colonnes en bois sculptĂ©. des personnes y sont assises, flĂąnant et discutant, câest un lieu paisible.
Le jardin botanique de Kandy.
Nous prenons un tuk tuk motorisé (ce qui change des beccak de Java) pour nous rendre au jardin botanique, situé à 6km du centre.
Il sâagit dâun parc immense composĂ© de multiples collections de diverses essences exotiques: palmiers, yukas, bougainvilliers, orchidĂ©es...
Au delĂ de la flore, nous profitons de cette faune sauvage si particuliĂšre: iguanes gĂ©ants et singes en libertĂ©. Tous les vĂ©gĂ©taux sont immenses: nous reconnaissons des plantes qui sont en pot en France alors quïżœïżœici se sont de vĂ©ritables arbres. Nous traversons lâallĂ©e des grands palmiers menant dans une vaste prairie oĂč jouent les enfants.
Ce parc ressemble Ă un vrai jardin Ă lâanglaise !
LĂ au bord de cette prairie, des grands arbres abritent des milliers de chauve-souris: une ambiance impressionnante, rappelant certains films dâhorreur.
Bon Ă savoir: lâentrĂ©e du jardin est payante (1 500 roupies pour les touristes et 50 roupies pour les locaux). Il existe un restaurant avec une grande terrasse en plein cĆur de ce parc exotique.
Les jeunes sri-lankais aiment bien ĂȘtre pris en photo, et Nico ne tarde pas Ă se faire plein de copains !
Les montagnes du Centre : Nuwara Elya.
TĂŽt le matin nous prenons le train Ă la gare de Peradenya (situĂ©e avant Kandy et permettant dâavoir une place assise) en direction de Nuwara Elya.
Nous prenons place dans ce train bleu en deuxiĂšme classe, avec de simples ventilateurs. Le train est bondĂ©, de nombreux touristes sont debout dans les allĂ©es ou assis sur les marchepieds. Câest parti pour 4h30 de voyage pour parcourir une distance de 80 km ! Le train serpente entre les plantations de thĂ© et les forĂȘts, la vue est magnifique pour un billet qui coĂ»te moins dâun euro par personne !
Durant tout le trajet, des marchands ambulants grimpent pour vendre des beignets, cacahuĂštes et fruits. Nous nous laissons tenter par ces beignets bien Ă©picĂ©s (ou plutĂŽt bien pimentĂ©s): un vrai dĂ©lice, nous attendons avec hĂąte le prochain arrĂȘt et vendeur !
Nous arrivons Ă Nanu Oya, la gare de Nuwara Eliya. A 1600m dâaltitude, on se croirait en pleine montagne : lâair y est trĂšs frais et la pluie abondante. Les pulls sont nĂ©cessaires ! Câest une ville qui a gardĂ© son aspect colonial et la culture anglo-saxonne. Nous visitons son jardin anglais, situĂ© en plein centre ville, et passons devant lâhippodrome et le golf en rentrant Ă lâhĂŽtel. Nous dĂ©jeunons dans un restaurant indien (le grand indian restaurant) pour changer du rice and curry.
Le lendemain matin, nous prenons la route de bonne heure vers le parc de Horton Plains pour la randonnĂ©e la plus connue, âLittle Worldâs endâ ! Câest une boucle de 3h de marche Ă 2 000m dâaltitude par un chemin praticable et accessible. Nous avons Ă peine commencĂ© Ă marcher que nous apercevons dans le sous bois des singes Ă tĂȘte pourpre. Sur les branches, de nombreux lĂ©zards Ă peine perceptibles simulent lâart du mimĂ©tisme tels des camĂ©lĂ©ons !
Cette randonnĂ©e mĂšne Ă un point de vue surplombant une falaise Ă partir duquel nous admirons les montagnes environnantes. Nous poursuivons par un chemin plus escarpĂ© qui suit la ligne des crĂȘtes avec de nombreux prĂ©cipices dâoĂč son nom : on se sent au bout du monde !
AprĂšs cette randonnĂ©e, nous dĂ©cidons de nous rendre dans une fabrique de thĂ© (ThĂ© Pedro Ă 6 km du centre ville de Nuwara Eliya ) dans laquelle nous visitons lâusine du XIXĂšme siĂšcle encore en activitĂ©. La guide nous prĂ©sente les diffĂ©rentes Ă©tapes de fabrication et nous explique les divers raffinements de thĂ©.
AprÚs avoir dégusté, nous nous promenons quelques instants à travers les plantations de thé.
Les montagnes du Centre : Ella.
Nous reprenons le train entre Nuwara Eliya et Ella. Encore une fois, nous trouvons une place assise, mais cette fois en 3Ăšme classe avec la population locale, histoire de sâimprĂ©gner de lâambiance sri-lankaise, des traditions et de mieux apprĂ©hender les Sri Lankais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale.
LĂ pas de ventilateur et les fenĂȘtres sont dĂ©labrĂ©es. Câest un train omnibus: il met 2h30 pour parcourir 60 km ! A chaque gare, les touristes descendent du train pour se dĂ©fouler, prendre des photos. Nous retrouvons ces fameux marchands ambulants, vendant ces mĂȘmes beignets Ă©picĂ©s ! Nous profitons du paysage qui dĂ©file devant nous. Le train traverse les plantations de thĂ© et des forĂȘts dâeucalyptus.
Il passe sur des ponts métalliques avec un certain bruit de ferraille peu rassurant....
A certains moments, la vue dĂ©gagĂ©e nous permet dâadmirer les chaines de montagnes au loin. Nous rencontrons de nombreuses personnes marchant le long des voies. Nous finissons par arriver Ă Ella en fin de matinĂ©e. LĂ , nous sommes surpris par la tempĂ©rature, plus Ă©levĂ©e quâĂ Nuwara Eliya.
Nous avons fait deux randonnées agréables à Ella.
Nous commençons par Little Adamâs Peak dont le dĂ©part se situe Ă 500m de notre Homestay. La balade dĂ©bute par un large chemin au milieu des plantations de thĂ©. TrĂšs vite nous surplombons la vallĂ©e et avons face Ă nous une chaine de montagnes.
Petit Ă petit, le chemin se rĂ©trĂ©cit et quelques centaines de marches nous mĂšnent au sommet. De lĂ , Ă 360°, nous apercevons des montagnes de toute part. Tout nous parait grandiose; les paysages sont trĂšs diversifiĂ©s entre les plantations de thĂ©, les falaises abruptes et les forĂȘts. En posant sa sacoche dâappareil photo, Nicolas voit un camĂ©lĂ©on se confondant parfaitement avec le buisson.
Nous poursuivons le chemin sur une ligne de crĂȘte et parvenons Ă un autre sommet. LĂ nous dĂ©couvrons deux statues de Bouddha donnant un cĂŽtĂ© spirituel au lieu.
La deuxiĂšme balade mĂšne au viaduc aux 9 arches (nine arches bridge) oĂč passe la voie ferrĂ©e. le chemin dĂ©bute quelques centaines de mĂštres aprĂšs celui du Little Adamâs Peak. Nous traversons une forĂȘt de pins et dâeucalyptus, rappelant Ă Nicolas le massif de lâEsterel (sans les bambous gĂ©ants bien sĂ»r). La pente sâaccentue en descente et nous apercevons le viaduc en contrebas. Câest un ouvrage en courbe, entiĂšrement en pierre, qui porte une voie ferrĂ©e encore utilisĂ©e. Nous empruntons le pont aux neufs arches.
Heureusement, les trains sont peu frĂ©quents et circulent Ă faible allure. Nous poursuivons en marchant sur la voie ferrĂ©e jusquâĂ la gare dâElla.
LĂ , sur ces traverses, nous rencontrons de nombreux Sri-Lankais qui vont en ville.
Le lendemain, nous partons en taxi partagé, en direction de Tangalle au Sud et de ses plages de sable blanc. Nous avons préféré ce moyen de transport plutÎt que les bus, des cercueils sur roue.
3- Tangalle.
AprĂšs 2h de taxi, nous arrivons Ă notre hĂŽtel face Ă lâOcĂ©an Indien, sa plage de sable fin bordĂ©e de cocotiers. Une vraie carte postale !
Nous ne résistons pas à déambuler sur cette plage immense, et déserte !
Nous flĂąnons et profitons du moment en sirotant des noix de coco assis sur le sable Ă lâombre des palmiers.
Nous trempons nos pieds mais impossible de se baigner, tant les vagues sont Ă©normes.
Le lendemain, au large de gros nuages noirs annoncent la mousson qui ne tardera pas Ă arriver sur nous.
Nous repartons le 19 aoĂ»t pour lâaĂ©roport de Colombo, juste avant la mousson!
En conclusion, câest un pays aux paysages trĂšs diversifiĂ©s oĂč il est trĂšs facile de se dĂ©placer. En termes dâhĂ©bergement, il faut savoir que les Homestay sont trĂšs simples, spartiates. LâhĂŽtel de Kandy (Nature Walk Resort) a Ă©tĂ© un vĂ©ritable havre de paix durant le sĂ©jour.Â
#sri lanka#anuradhapura#sigiriya#polonnaruwa#kandy#nuwaraeliya#tangalle#littleadamspeak#hortonplains
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Article de Greg Stefanic
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Sri-Lanka đ±đ°
Une fois mes partiels terminés, je me suis envolée vers le Sri-Lanka pour une dizaine de jours avec Manon, une amie de prepa.
Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif de notre itinéraire.
Jour 1 : Colombo.
Notre premiĂšre journĂ©e fut consacrĂ©e Ă la visite de la capitale. Nos avions Ă©tant arrivĂ©s vers 5h du matin, la journĂ©e fut longue mais nous avons quand mĂȘme pris le temps de visiter la ville. La circulation y est trĂšs dense (les tuktuks rĂ©gnant sur la ville par centaines) et la pauvretĂ© omniprĂ©sente mais il y a beaucoup de belles choses Ă voir, notament des temples bouddhistes et hindou.
Jour 2 : Nuwara Eliya
DeuxiĂšme jour, direction la gare ferroviaire afin de prendre un train pour Nuwara Eliya. Malheureusement, une fois au guichet, les galĂšres logistiques commencent : tous les trains (bien quâil soit impossible de rĂ©server sur internet ou le jour dâavant) sont complets⊠Une agence tente de nous louer les services dâun chauffeur privĂ© mais nous prĂ©fĂ©rons tenter lâaventure du train, qui est un incontournable sri-lankais. Nous prenons donc un autre train pour Kandy, dâoĂč nous prendrons un bus pour rejoindre Nuwara Eliya.
Le trajet en train fut vraiment mémorable car nous sommes passés par de trÚs beaux paysages. De nombreux vendeurs ambulants passent dans les wagons entre les gares pour vendre toutes sortes de spécialités locales, plus ou moins épicées !
Une fois arrivĂ©es Ă Nuwara Eliya, nous nous sommes baladĂ©es dans les plantations de thĂ© avant de rentrer dans la petite maison oĂč nous logions, chez une famille trĂšs sympathique.
Jour 3 : Haputale
A lâaube du troisiĂšme jour, direction la gare pour acheter des billets pour Haputale, Ă 3h de train de Nuwara Eliya. Les galĂšres logistiques continuent : tous les billets en premiĂšre et seconde classe sont sold out, il ne reste de disponible que la troisiĂšme classe, dans laquelle les quelques places partent trĂšs vite. Nous nous retrouvons donc debout pour 3h de trajet mais finalement, ça passe plutĂŽt vite !
A Haputale, nous avons fait une balade sur la voie de chemin de fer, et sommes passĂ©es par un village voisin oĂč les gens Ă©taient trĂšs accueillants et bavards.
Les plantations de thĂ© Ă©taient vraiment trĂšs belles et jâai adorĂ© ces paysages.
Jour 4 : Liptonâs Seat et Ella
De loin ma journĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e ! Nous nous sommes levĂ©es Ă 4h du matin pour rejoindre le sommet du siĂšge de la sociĂ©tĂ© Lipton afin dây admirer le lever du soleil, promis majestueux par le sri-lankais chez qui nous logions. Nous y avons Ă©tĂ© rejoint par des singes (dont un qui a beaucoup convoitĂ© le petit dĂ©jeuner dâune Chinoise), puis nous sommes rentrĂ©es Ă Haputale en traversant les 7km de la plantation Lipton.
Jour 5 et 6 : Ella
Nous sommes restĂ©es deux jours Ă Ella car la ville est plutĂŽt trĂšs touristique et regorge dâactivitĂ©s. Nous sommes notamment allĂ©es voir le fameux âNine arch bridgeâ ainsi que le pic Adam, oĂč nous avons Ă©tĂ© victimes dâune attaque dâabeilles (certains touristes ont quand mĂȘme dĂ» partir aux urgences...). Heureusement pour nous, nous courrons vite !
Jour 7: Udawalawe
Direction Udawalawe (nom quelque peu imprononçable) pour un safari, durant lequel nous avons pu nous approcher en jeep dâĂ©lĂ©phants, singes, buffles, reptiles, iguanes... et beaucoup dâoiseaux aux trĂšs belles couleurs.Â
Câest un parc national donc les animaux y sont protĂ©gĂ©s et soignĂ©s !Â
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Etape #5 - Sri Lanka, croiser les chemins ( 1/4 )
Lieu #21 - Colombo
Arriver Ă l'aĂ©roport tard. Traverser le hall. Un homme m'arrĂȘte et me demande oĂč je vais. Il propose un taxi pas trop cher - rien Ă voir avec ce que j'avis lu avant le dĂ©part.
Le chauffeur est un jeune homme, un uber je pense, ou peut-ĂȘtre un ami ou quelquâun de la famille de celui qui m'avait fait signe Ă l'aĂ©roport. Son accent sonne fort en anglais. On Ă©change quelques mots, durant le trajet. Lorsque j'arrive, il me dit que le quartier n'est pas super, surtout la nuit. L'endroit oĂč l'auberge de jeunesse rĂ©servĂ©e est indiquĂ© sur la carte semble vide, sombre. Il me regarde et se gare pour m'accompagner. Je repĂšre le signe du lieu indiquĂ© au deuxiĂšme Ă©tage. Il attend que je sois montĂ©e pour repartir. C'est gentil, je me dis.
Je ris de me retrouver ici Ă presqu'une heure du matin.
Je sonne, une femme m'ouvre. Il y a quatre jeunes femmes qui semblent arriver tout juste, elles aussi.
La femme qui s'occupe de faire les "check in" est bien portante, trĂšs Ă©nergique, elle a une voix vive. Elle sourit, souvent. Quand elle a fini avec celles dĂ©jĂ lĂ , elle se tourne vers moi, me demande si j'ai dĂ©jĂ rĂ©servĂ©. Elle m'indique un lit d'un des lits superposĂ©s. Le dortoir est rempli et endormi. Elle a rĂ©veillĂ© sa collĂšgue qui nous fait signe de faire nos lits car elle ne peut pas monter. Bien sĂ»r, ça me paraĂźt Ă©vident. Mais elle reste lĂ , pour bien tirer les draps, quand mĂȘme. Avec l'inconnue juste arrivĂ©e aussi, Ă cĂŽtĂ©, on se regarde en riant doucement.
Se faufiler dans le tout petit espace des toilettes puis dans la douche. Une douche rapide aprÚs le long voyage. C'est froid, ça fait du bien.
Je me couche, en silence, je m'endors.
Une femme me touche l'Ă©paule - "breakfast", "breakfast ready". J'ouvre les yeux. "Est-ce que vous voulez petit dĂ©jeuner? C'est prĂȘt!
- Oui, j'arrive".
Il est huit heures. Je souris de l'odeur du petit déjeuner et de cette femme qui vient me réveiller. Comme une impression de 10 ans en arriÚre, juste le temps d'un instant. Quelque chose de familier, qui me met à l'aise.
Dans la cuisine, une femme est assise et est déjà en train de petit déjeuner.
#32 - La Japonaise
Alors on commence Ă discuter. Elle est japonaise. Elle a l'air d'ĂȘtre ici depuis un moment. Elle connait les prĂ©noms les deux femmes qui tiennent le lieu - elles ont l'air de bien s'aimer.
La femme qui a préparé le petit déjeuner me touche délicatement le bras pour me dire bonjour quand j'arrive. Ca me fait chaud au coeur, je souris de la douceur qu'il y a dans le lieu. Ca vibre de vie et de rires.
On commence à discuter, de nos voyages, des cultures, des espaces traversés. De la ville, Colombo, du Sri Lanka.
Puis on se retrouve à parler de Murakami. Elle est contente que je l'ai lu. Je lui parle de l'impression de la langue japonaise laissée dans la traduction. Elle sourit, un peu surprise. Elle me dit que ça lui fait étrange de savoir que je ne l'ai pas lu en japonais, mais dans ma langue. Elle me raconte qu'elle l'a vu, une fois. "Il parait trÚs mystérieux, renfermé".
J'aime ces traces du japonais dans son anglais aussi. Il y a une façon de dire les chose qui rend la langue poétique.
Cette femme est douce. Je traine au petit déjeuner pour continuer de papoter. C'est agréable.
Puis on débarrasse ,on fait notre vaisselle rapidement.
Je vais me préparer pour aller me balader. Packer le sac, de nouveau. Le refermer. Je demande si je peux le laisser là la journée.
"Bien sĂ»r" - on m'indique oĂč.
Au moment de partir, les deux femmes sont dans la cuisine avec un homme, ils sont plongés dans une conversation, de celle qui sonne de tous les jours. Ils rient, échangent.
Je leur demande oĂč je dois prendre le train pour Bentota - j'ai envie d'aller Ă Bentota, j'ai vu que l'une des trĂšs belles plages du Sri Lanka s'y trouvait. J'ai envie de voir la mer.
Ils se disent pleins de choses, ne sont pas d'accord, puis finissent par m'indiquer la gare en me disant qu'il faut que je parte de lĂ -bas.
Je commence par aller à la gare pour réserver un billet pour le soir. Pour savoir à quelle heure je dois rentrer pour repartir.
Je passe la journée à marcher. Je vais voir le Musée de l'histoire du Sri Lanka. J'y vais à pieds. C'est un peu loin, je mets une heure et demie pour arriver.
Sur la route, je m'arrĂȘte dans un temple hindou. Il est grand et beau. D'un coup, la priĂšre commence. Je ne sais pas oĂč me mettre. Je m'Ă©carte un peu, j'observe, en silence. Il y a beaucoup de bruit, de musique. Des hommes sortent avec des bougies et chacun s'approche pour caresser l'air autour de la bougie et se passe les mains sur le visage. Je pense que peut-ĂȘtre, le feu purifie.
Un vieil homme prÚs de l'entrée me sourit et me dit de m'approcher. J'avance un peu mais pas trop. Les hommes du temple mettent des marques rouges sur le front des femmes - le troisiÚme oeil, je pense. Un bindi dessiné.
D'un coup, tout s'arrĂȘte. Je vois que le vieil homme commence Ă fermer le temple.
Je sors. Il me demande d'oĂč je viens, on Ă©change quelques mots, il me raconte un peu le temple et me demande si on en a des comme ça Ă Paris.
"- Vous avez pris des photos ?
- Non, je ne savais pas si je pouvais...
- Oh, mais allez prendre des photos! Je vous attends pour fermer."
Je vais prendre quelques photos avant de ressortir. Je lui souris en lui disant au revoir. Il a l'air fier du temple et d'avoir pu m'en parler.
Il fait chaud. La ville me paraĂźt immense. Il y a de grands immeubles et pas beaucoup de choses liĂ©es au tourisme finalement. MĂȘme pour manger, c'est difficile de trouver quelque chose.
Le musĂ©e est trĂšs grand - beaucoup plus grand que ce que je m'imaginais. J'ai chaud, trĂšs chaud, je suis un peu fatiguĂ©e. Je vais vite sur la fin - dommage je me dis, mais je n'en peux plus d'ĂȘtre debout.
Je ressors et regarde la carte pour essayer de me rediriger vers la ville. Il y a un petit fleuve que je peux longer pour me rapprocher du front de mer. Le trouver, le suivre.
Je trouve un petit café sur la route. Ils font quelques petites choses à manger. C'est cher, tant pis. J'entre, je m'assieds, je commande. J'y passe un long moment. Les serveurs sont sympas. Je discute un peu avec le proprio, avec un client aussi.
"Tu voyages toute seule?!" - je ris de leur stupĂ©faction. C'est qu'il n'y a pas beaucoup de femmes Ă l'extĂ©rieur, dans les rues. Ni dans les commerces. Je me demande oĂč elles sont. Probablement Ă l'intĂ©rieur, Ă la maison.
Quand je repars le proprio me dis "Ah, tu as une meilleure mine! Tu avais l'air fatiguée en arrivant!". Je me dis qu'il a raison, je me sens mieux. J'avais besoin d'une pause.
Je longe le fleuve et continue la balade. Je finis par arriver sur le front de mer. C'est beau, l'océan à perte de vue. Les vagues sont incroyables. Il y a quelques personnes sur la promenades. Quelques touristes mais aussi beaucoup de locaux.
Là , je me dis que cette ville me fait un drÎle d'effet. Je m'y sens bien, malgré le bruit, malgré les rues remplies de voitures. Il y a quelque chose de calme, d'agréable. Je me dis, pour la premiÚre fois du voyage que j'ai cette sensation d'un "je pourrais vivre ici un moment".
Sur le petit bout de sable en contre bas, une bande d'ados met les pied dans l'eau. Ils rient fort. Une femme s'arrĂȘte prĂšs des personnes assises sur les bancs pour leur lire les lignes de la main. Elle dĂ©gage quelque chose de mystĂ©rieux.
Un vieil homme marche et s'arrĂȘte tout au bord, pour regarder l'ocĂ©an.
Deux ados sur un banc se cachent derriĂšre un parapluie pour s'embrasser.
Je souris de la vie qui bat.
Rentrer à l'auberge de jeunesse pour récupérer le sac. Je suis un peu en avance alors je m'assieds sur le canapé.
Lorsqu'il est temps de partir, je me mets en route. A la gare, quelqu'un Ă l'entrĂ©e me demande oĂč je vais, il m'indique le quai en me disant que le train part seulement dans une demie heure. "J'attendrais".
Je trouve une petite place pour m'asseoir. L'homme Ă cĂŽtĂ© de moi me demande oĂč je vais. "Dans une demie heure", il me dit. Un train entre en gare et s'arrĂȘte. "Ah, c'est peut-ĂȘtre le votre" - il s'adresse Ă deux autres personnes assises Ă ma gauche. Ils Ă©changent un moment. Il trouve quelqu'un d'autre, lui dit quelque chose puis revient.
"Oui, c'est bien celui-lĂ . Montez vite car il va se remplir et aprĂšs vous ne pourrez plus vous asseoir!".
Je le remercie et me dĂ©pĂȘche de monter. Je m'assieds, mon sac Ă dos entre les jambes.
#33 - L'homme du train
Le train est bondĂ©. En face de moi, il y a un homme. Il me sourit. Il me demande d'oĂč je viens. Puis oĂč je vais (Peut-ĂȘtre que ces questions reviennent plus souvent qu'on ne les aperçoit, au fond). On discute un peu. Quand je lui dis que je vais Ă Bentota, il me dit qu'il me dira comment descendre. Il me parle de son travail - il rĂ©pare des tĂ©lĂ©phone. Il me tend sa carte. "Avant, j'avais mon entreprise, mais maintenant, je travaille avec mon fils."
Il me dit que parfois, le trajet est long, chaque jour, le matin et le soir, ça fait beaucoup. Il me dit que son fils, lui, vit à Colombo.
On discute un peu, puis on s'arrĂȘte. Puis, de nouveau.
Le train passe devant un temple et, au mĂȘme moment, tous les passagers ou presque joignent leur main en signe de priĂšre et baisse la tĂȘte. C'est surprenant. Ăa se fait dans un sursaut.
Quelques stations avant qu'il ne descende, il me demande si je sais oĂč je dors ce soir. Je lui rĂ©ponds que pas encore, je trouverai bien en arrivant. "Si vous voulez, vous pouvez dormir chez moi. Il y a ma femme et moi, tous mes enfants sont partis".
Ca me fait sourire "Ca va aller, mais merci beaucoup!Â
- Moi, je descends dans une station. Donc je descends, ensuite il y a une autre station Ă passer et ensuite, vous descendez".
Il me le rĂ©pĂšte plusieurs fois, comme pour ĂȘtre sĂ»r que j'ai bien compris. Il descends du train en me disant au revoir de la main.
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Dambulla / Kandy
Nous partons Ă la dĂ©couverte des villes du triangle culturel. Les places assises dans les bus ce font rares. Ici on vend des tickets sans regarder la capacitĂ© des transports. Debout dans les routes de montagne Ă la conduite sri lankaise on dit merci les mĂ©docs mal du transport. Ătonnemment on arrive toujours Ă destination sans aucune Ă©gratignure ni sur nous ni sur les autres vĂ©hicules. Leur conduite relĂšve parfois du miracle mais on leur fait confiance. Dambulla est une petite ville abritant un temple dans des grottes trĂšs bien prĂ©servĂ©es. Nos cuisses brĂ»lent et je me demande comment je vais faire pour gravir l'Adam's Peak dans quelques jours. Jolie vue sur les allentours. Les gens des grandes villes essayent de gagner leur croute comme ils peuvent. Il y a ceux qui ont crĂ©Ă© des chambres d'hĂŽtes chez eux, qui nous cuisinent Ă manger et ca nous fait plaisir de donner notre argent directement Ă l'habitant. Et Il y a ceux qui t'arrĂȘte dans la rue pour te persuader que tu ferrais mieux d'aller ici plutĂŽt que lĂ oĂč encore les chauffeurs de tuktuk qui s'arrĂȘtent sur la route pour modifier ton itinĂ©raire. Conseils bienveillants des locaux qui connaissent leur ville ou embrouilles pour payer plus cher ? La question se pose souvent.
Pour la suite direction Kandy. TrĂšs jolie ville oĂč le relief commence Ă se faire ressentir. Le centre ville s'Ă©tale autour d'un lac. La ville est entourĂ©e de collines et riziĂšres. Comme toutes les villes du Sri Lanka jusqu'Ă prĂ©sent, beaucoup de monde, de pollution et de trafic viennent s'ajouter Ă ce dĂ©cor de rĂȘve. Ici Il y'a trĂšs peu de voitures. Tout le monde prend le bus ou le tuktuk ce qui pourrait s'avĂ©rer Ă©colo et utile pour rĂ©duire le trafic, malheureusement les bus polluent Ă©normĂ©ment, les Ă©paisses fumĂ©es noires sortent des pots d'Ă©chappement directions nos poumons. En tĂ©moigne la couleur de nos crottes de nez sans parler des oreilles. Les jeunes enfants toussent beaucoup et les adultes passent leur temps Ă cracher. Oui oui les mamies de 80 ans et les jeunes filles aux belles robes colorĂ©es crachent des gros molards Ă cĂŽtĂ© de nous. On s'isole un peu au jardin botanique. Un magnifique lieu de promenade amoureuse pour les locaux qui laissent enfin exprimer leur romantisme et leur affection pour leur chĂ©rie. Serre des orchidĂ©es, jardin des roses et d des Ă©pices, bambooseraie, bananiers, cactus, un bon bol d'air frais. Le soir on assiste Ă un spectacle de danses traditionnelles. Beaucoup de talents, des jolies costumes, de belles performances. Ă la fin des hommes avalent du feu et marchent sur des braises. Sont-ils magiciens ou ont-ils juste trop de cornes' aux pieds ? MystĂšre... Allez, on quitte les grandes villes direction les montagnes du centre Ă la recherche de calme et d'air frais pour nos poumons.
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Discographie Duran Duran : Rio
          En 1982, annĂ©e de sortie entre autres du âThrillerâ de Michael Jackson, sort Ă©galement le meilleur album de Duran Duran ; Rio.  Et ce malgrĂ© des dĂ©buts de dissensions dues Ă la place que prend chaque membre dans le groupe ; on n'entend pas assez sa guitare d'aprĂšs Andy, pas assez son clavier d'aprĂšs Nick, ce dernier prenant l'ascendant dans les disputes, car aprĂšs tout, il est co-fondateur du projet... Heureusement, cela ne s'entendra pas sur le rĂ©sultat final, solaire et dansant Ă souhait. Car si chacun veut plus de place, c'est surtout parce qu'ils n'ont jamais Ă©tĂ© aussi inspirĂ©s.      De retour aux manettes, Colin Thurston semble avoir compris oĂč la qualitĂ© de composition Pop du groupe, entraperçue sur le premier album, pouvait les mener : une collection de tubes quasi-parfaite (si on met de cĂŽtĂ© les errances Ă©lectroniques de « New Religion » et de « Save A Prayer », morceaux qui restent adulĂ©s nĂ©anmoins par les fans), au rythme relevĂ© et aux parfums exotiques, parfums diffusĂ©s jusqu'aux notes de flĂ»tes de pan finales sur « The Chauffeur », aussi mystĂ©rieuse qu'un coucher de soleil. Il y a sur chaque titre un gimmick Ă retenir ! Leur envie de mĂ©langer Chic et The Clash a Ă©tĂ© transcendĂ©e et gagnante.
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    Le public ne s'y est pas trompĂ© ; trois fois dans le top 10 britannique, leur son atteint mĂȘme l'autre cĂŽtĂ© de l'Atlantique en entrant dans le Billboard AmĂ©ricain. La conception du chef dâĆuvre sera documentĂ© par un Ă©pisode de « Classic Albums » pour les intĂ©ressĂ©s (et anglophones)...
     Duran Duran s'Ă©taient imaginĂ©s une vidĂ©o pour chacun des titres de Rio. Une ambition qui ne s'Ă©tendra que sur une bonne moitiĂ© ; « Hungry Like the Wolf », « Save A Prayer » et « Lonely in Your Nightmare », filmĂ©s au Sri Lanka avec une moitiĂ© du groupe et â on ne change pas une Ă©quipe qui gagne â Russel Mulcahy. Ce dernier sera Ă©galement derriĂšre la camĂ©ra pour mettre en image l'exotisme se dĂ©gageant du titre phare et Ă©ponyme de l'album, « Rio », clip qui assoira dĂ©finitivement l'image du groupe dans l'imaginaire collectif. MĂȘme si c'est une image qui leur fera dĂ©faut par la suite... lançant le dĂ©bat : « Duran Duran, Rock ou pas » ?
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    En costards sur un yacht, au bord d'une mer paradisiaque, au soleil, avec des mannequins incarnant tour Ă tour la fameuse Rio, champagne, bling-bling, la vidĂ©o semble teaser un Fyre Festival 80's alors qu'elle ne teasera rien d'autres que, non sans succĂšs et sans humour, l'album encore Ă venir. La pochette et les dessins de Patrick Nagel finiront de faire de Rio, leur album le plus esthĂ©tiquement Pop, son visage Ă©clairant de sa beautĂ© les annĂ©es 80.      Peu aprĂšs, accompagnĂ© de nouveaux clips (dont un avec des zombies pour « Waiting for the Night Boat », un an avant celui de âThrillerâ), une VHS sortira, compilant tout l'univers vidĂ©o du groupe, comme le fruit de ces premiĂšres annĂ©es de travail.
Recommandation : ****/5
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Les corps de 15 personnes, dont six enfants, ont été découverts sur le site d'une bataille de nuit acharnée dans une ville de l'est.
Les corps de 15 personnes, dont six enfants, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts sur le site dâun violent combat lors dâune fusillade dans une maison sur la cĂŽte est du Sri Lanka,  aprĂšs que des kamikazes ont pris pour cible les forces de sĂ©curitĂ©.
Un porte-parole de la police a déclaré samedi que trois kamikazes présumés étaient parmi les 15 morts dans la fusillade qui a eu lieu six jours aprÚs le meurtre de 253 personnes le dimanche de Pùques .
Les trois hommes ont lancé des explosifs et tué trois femmes à l'intérieur de ce qui aurait été présidé dans un refuge prÚs de la ville de Kalmunai, dans l'est du pays, vendredi soir.
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Bombardements au Sri Lanka: toutes les derniĂšres mises Ă jour
La ville est au sud de Batticaloa, site de l'une des explosions de dimanche dernier qui visait trois Ă©glises et quatre hĂŽtels de luxe.Â
Sumith Atapattu, porte-parole de l'armée, a déclaré que les troupes se dirigeaient vers le domicile, trois explosions ont été déclenchées et des tirs ont commencé.
"Les troupes ont exercĂ© des reprĂ©sailles et une descente au refuge oĂč une grande cache d'explosifs avait Ă©tĂ© entreposĂ©e", a-t-il dĂ©clarĂ© dans un communiquĂ©.
Il a ajouté que les combattants étaient des membres présumés du groupe national, National Thowheed Jamath ( NTJ ), accusé des attaques de dimanche dernier.
'Cela n'arrĂȘtera pas'
Le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekara, a déclaré que des matériaux servant à la fabrication de la panse , des "kits de suicide", 150 bùtons de gélatine explosive et des dizaines de milliers de petites boules de métal  avaient été découverts. Les gilets anti-suicide sont souvent emballés avec de telles balles pour augmenter les éclats d'obus lors de l'explosion, ce qui les rend encore plus meurtriers.
La femme et une fille du présumé cerveau des attentats-suicides du dimanche de Pùques figuraient parmi les blessés lors de la fusillade.
"Oui, l'Ă©pouse et la fille ont Ă©tĂ© blessĂ©es dans l'attaque", a dĂ©clarĂ© Mohamed Hashim Mathaniya, la sĆur du prĂ©sumĂ© chef de file Mohamed Zahran . "On m'a demandĂ© de les identifier mais je ne suis pas sĂ»re de pouvoir y aller", a-t-elle confiĂ© Ă l'agence de presse Reuters.
Des responsables de la police ont également déclaré que les blessés seraient des parents de Zahran. La police a confirmé vendredi la mort de Zahran dans l'attentat suicide à la bombe perpétré à l'hÎtel Shangri-La.
Le major-gĂ©nĂ©ral Aruna Jayasekera, commandant de l'est de l'armĂ©e sri-lankaise, s'est engagĂ© Ă traquer toute personne liĂ©e aux attaques. "Cela ne s'arrĂȘtera pas, donc nous ne nous arrĂȘterons pas non plus", a-t-il dĂ©clarĂ©.
Florence Looi, de la chaßne Al Jazeera, a déclaré que l'opération des forces de sécurité était l'une des nombreuses opérations menées à travers l'ßle au cours de la semaine écoulée.
"Cela s'est transformé en une bataille armée et a duré plus d'une heure. Des opérations de recherche sont en cours pour recruter davantage d'hommes armés", a-t-elle déclaré.
Le gouvernement a déclaré que neuf kamikazes cultivés sur place et bien éduqués avaient perpétré les attaques du dimanche de Pùques, dont huit avaient été identifiés. L'un était une femme.
La police a annoncé vendredi qu'elle tentait de retrouver environ 70 personnes qui auraient des liens avec l'Etat islamique d'Irak et du Levant ( EIIL  ou ISIS), qui a revendiqué la responsabilité des attentats-suicides.
Des agents de sécurité du Sri Lanka brandissent un drapeau de l'EIIL découvert dans un refuge à Kalmunai, dans l'est du pays [AFP]
Peurs musulmanes
L'EIIL n'a fourni aucune preuve Ă l'appui de son affirmation selon laquelle il Ă©tait Ă l'origine des attaques. Si cela est vrai, ce serait lâun des pires actes de violence perpĂ©trĂ©s par le groupe armĂ© en dehors de lâ Iraq et de la Syrie.
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«Beaucoup de parties du corps»: compter les morts aprÚs les attaques du Sri Lanka
Le groupe a publié mardi une vidéo montrant huit hommes, tous sauf un, le visage dissimulé, debout sous un drapeau noir de l'EIIL et affirmant leur loyauté à son chef, Abu Bakr al-Baghdadi .
Les craintes de violences sectaires de représailles ont poussé les communautés musulmanes à fuir leurs maisons au milieu des alertes à la bombe, des blocages et des contrÎles de sécurité.
Malgré les avertissements, plusieurs mosquées ont de toute façon tenu des services vendredi.
Dans une mosquée de Colombo, des policiers armés de fusils d'assaut Kalachnikov montaient la garde devant des centaines de fidÚles.
Les assaillants de Pùques ne sont "pas des musulmans. Ce n'est pas l'islam. C'est un animal", a déclaré Akurana Muhandramlage Jamaldeen Mohamed Jayfer, le président de la mosquée.
"Nous n'avons pas un mot [assez fort] pour les maudire", a-t-il déclaré.
Certains musulmans ont Ă©galement fait Ă©tat de harcĂšlement en raison de leur religion.
Une chaßne de télévision locale a montré des personnes dans un bus demandant à une femme musulmane portant le foulard de le retirer ou de le quitter. Elle a ensuite quitté le bus.
Abdul Azeez Abdul Sattar, 63 ans, chauffeur de pousse-pousse, a dĂ©clarĂ© qu'un homme de son quartier avait refusĂ© de l'embaucher en lui disant: "Vous ĂȘtes un terroriste; vous avez une bombe. Je ne prendrai pas votre voiture."
Avertissements Ă©trangers
Sri Lanka: les musulmans craignent pour leur avenir
L' ambassade des Ătats-Unis au Sri Lanka a exhortĂ© ses citoyens Ă Ă©viter les lieux de culte ce week-end, aprĂšs que les autoritĂ©s eurent annoncĂ© qu'il pourrait y avoir davantage d'attaques visant des centres religieux.
L'archevĂȘque de Colombo, le cardinal Malcolm Ranjith, a dĂ©clarĂ© Ă la presse qu'il avait vu un document de sĂ©curitĂ© interne divulguĂ© mettant en garde de nouvelles attaques contre des Ă©glises, et qu'il n'y aurait pas de messes catholiques dimanche sur l'Ăźle.
PrĂšs de 10 000 soldats ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s dans lâĂźle insulaire de lâocĂ©an Indien pour effectuer des recherches et assurer la sĂ©curitĂ© des centres religieux, a annoncĂ© lâarmĂ©e.
Les autoritĂ©s ont jusqu'ici concentrĂ© leurs enquĂȘtes sur les liens internationaux avec deux groupes nationaux qui, selon eux, ont perpĂ©trĂ© les attaques, NTJ et Jammiyathul Millathu Ibrahim. Les deux organisations ont Ă©tĂ© interdites par le gouvernement samedi.Â
Yashwant Kumar Singh, un travailleur indien de 23 ans, a déclaré qu'il souhaitait retourner dans son pays natal parce qu'il craignait une autre attaque. "Si cela ne s'était produit qu'un jour, cela n'aurait pas été aussi difficile, mais des bombes explosent ici chaque jour. C'est pourquoi il rÚgne une atmosphÚre de peur. Nous avons trÚs peur", a-t-il déclaré.
Ăchec de l'intelligence
Les responsables ont reconnu une erreur majeure dans le partage peu généralisé des avertissements de renseignement indiens sur d'éventuelles attaques.
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Au milieu du désarroi du gouvernement, les pouvoirs d'urgence du Sri Lanka sont «mûrs pour des abus»
Le président Maithripala Sirisena a déclaré vendredi que les hauts responsables de la défense et de la police ne lui avaient pas communiqué d'informations sur les attaques à venir.
Il a reproché au gouvernement du Premier ministre Ranil Wickremesinghe d'avoir affaibli le systÚme de renseignement en se concentrant sur la poursuite en justice d'officiers de l'armée pour crimes de guerre présumés au cours d'une guerre civile de plusieurs décennies avec les séparatistes tamouls qui s'est terminée en 2009.
Sirisena a limogĂ© Wickremesinghe en octobre en raison de divergences politiques, pour le rĂ©intĂ©grer des semaines plus tard sous la pression de la Cour suprĂȘme.
Des sources gouvernementales affirment que les factions opposées alignées sur Wickremesinghe et Sirisena ont souvent refusé de communiquer les unes avec les autres et de rejeter tout revers sur leurs adversaires.
Les attentats Ă la bombe du dimanche de PĂąques ont brisĂ© le calme relatif qui rĂ©gnait au Sri Lanka, Ă majoritĂ© bouddhiste, depuis la fin de la guerre civile contre les sĂ©paratistes pour la plupart hindous et de lâethnie tamoule.
Les 22 millions d'habitants du Sri Lanka sont des chrétiens minoritaires, des musulmans et des hindous. Jusqu'à présent, les chrétiens avaient en grande partie réussi à éviter le pire du conflit et des tensions communautaires sur l'ßle.
Les Sri Lankais étaient en majorité des victimes, bien que les autorités aient indiqué qu'au moins 40 étrangers avaient également été tués, dont beaucoup de touristes assis pour le petit-déjeuner dans des hÎtels haut de gamme lorsque les kamikazes ont frappé.
Ils comprenaient des ressortissants britanniques, américains, australiens, turcs, indiens, chinois, danois, néerlandais et portugais. La Grande-Bretagne a averti ses ressortissants cette semaine d'éviter le Sri Lanka, à moins que cela ne soit absolument nécessaire.
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Sri Lanka, Gampola - Ce matin, 7h, dĂ©part pour Colombo en s'arrĂȘtant Ă notre resto prĂ©fĂ©rĂ©, Hela Bojun, ces comptoirs communautaires mis en place par le gouvernement pour aider les femmes Ă crĂ©er plus de revenus. Des mets tout frais cuisinĂ©s Ă des prix minuscules, les prix pour les "locaux", vendus avec le sourire đ€đđ€ DĂ©couverte d'une gourmandise dĂ©licieuse - "lavariya" - faite de "string hoppers", des vermicelles de riz fourrĂ©s Ă la noix de coco et jaggery, le sucre obtenu de la rĂ©duction de l'eau de l'arbre kitul đŽđŽđŽ Sur le chemin, arrĂȘt prĂšs de Marawella au temple de Dhammaduta pour rendre visite Ă Bhante Indasara, un moine du temple de Embilipitiya que j'apprĂ©cie beaucoup et que je n'avais pas eu l'occasion de voir cette annĂ©e. Une belle rencontre joyeuse : d'autres moines que je connais de Embilipitiya Ă©taient aussi lĂ car, ce soir, une cĂ©rĂ©monie de chants en l'honneur des dĂ©funts Ă lieu oĂč les moines vont chanter de 21h Ă 9h demain matin. Des dĂ©corations en feuilles de bananiers et cocotiers sont installĂ©es spĂ©cialement pour cette occasion dans la grande salle. Ă cĂŽtĂ© du chauffeur, son papa, Sati fait de beaux sourires. Happy baby đ€đđ€ C'est J-4 mon retour en Suisse.... Encore plein de choses Ă faire et voir et des invitations dĂ©jĂ placĂ©es pour mon prochain sĂ©jour đđđŽđ€ #srilanka #lavariya #helabojun #dhammaduta #bouddhiste #temple #stringhoppers #voyages https://www.instagram.com/p/BvoZFJMnNOO/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1g3m1kybb2xar
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Sri-Lanka | plantations de thĂ© a Hatton, safari au Parc National dâUdawalawe, plage de surfers a Tangalle, retour a lâepoque colonial a Galle â Decembre 2018 Â
Le Sri Lanka sâest developpe discretement, paisiblement, a lâombre des touristes. Nous sommes restes emerveilles par la diversite et la richesse du paysage, et des choses a voir.
Les distances sont grandes car il y a une chaine de montagnes a traverser. Des notre arrivee, nous filons donc vite pour Hatton, avec notre chauffeur-guide Shanta (petit jeu de mot pour les vacances de Noel). Apres un enchainement de routes en S (et un petit Marius tout febrile âŠ), nous commencons a sentir lâaltitude et la fraicheur des montagnes. Les collines touffues et verdoyantes des plantations de the defilent a perte de vue, ainsi que quelques vestiges de lâepoque colonial britannique â dont notre superbe hotel !  Le temps dâune petite balade a pieds entre les plantations au coucher du soleil (et Benj de chopper deux sangsues) et hop, on repart le lendemain matin par le train, direction Ella. Apres 1h30 dâattente sur le quai avec quelques locaux, nous embarquons enfin. Le spectacle qui sâoffre a nous, a travers les portes de notre locomotive laissees ouvertes pour le folklore, est magique. Les collines sâetendent sur des hectares, avec des petits villages aux maisons colorees, des rivieres et des cascades qui parsement les vallees. Epoustouflant ⊠Apres le train, place au tuktuk pour un autre format de visite des collines a the. On y croise les iconiques cueilleuses de the, on traverse de nouveaux paysages incroyables, le tout pour atteindre le Lipton Seat â câetait depuis ce point de vue que Sir Lipton controlait les recoltes. Notre experience dans la region fut ponctuee par deux visites de fabrique de the : lâune, 100% organique et artisanale dâAmba Estate (avec notre toute premiere degustation de the) ; lâautre, industrielle et plus massive (fournisseur officielle des grandes marques internationales). La comparaison est interessante. Â
Puis, nouvelle region, nouvelle ambiance au National Park dâUdawalawe (ou lâart de la pronunciation). Cette fois, nous prenons une enorme Jeep 4x4, pour une matinee safari â a la recherche de familles dâelephants, paons (100% roue de paon garanti), buffles, oiseaux rares et singes ⊠Une super experience, surtout avec des enfants. Â
Nous enchainons, cap au sud, pour un petit sejour dans la region des surfers et des plages sauvages. Nous sommes restes dans un superbe boutique-hotel, en bord de mer, dans une ambiance cosy et detendue. Lâodeur salee et chill contraste parfaitement avec nos premiers jours.
Derniere destination avant de retrouver la famille â Galle. Cette ville fortifiee, avec son phare emblematique et ses petites ruelles bordees de maisonnettes et dâechoppes, a su conserver son caractere colonial, comme restee figee par le temps. Lâambiance y est tres boheme, avec le son des vagues et des mouettes en fond sonore. Un incontournable dans la region !
Voila pour ces quelques jours superbes ⊠le Sri Lanka, que lâon a sous-estime, nous a agreablement surpris par la beaute de ses paysages, lâempreinte subtile de lâancien Empire British et la serenite de chaque endroit que nous avons visite.
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Lorsque vous prĂ©voyez faire une tournĂ©e dans un pays comme le Sri Lanka oĂč il y a tellement d'attractions dispersĂ©es dans toute l'Ăźle, vous voudrez maximiser votre temps passĂ©. Naviguer dans une carte dans un pays Ă©tranger peut prendre des compĂ©tences sĂ©rieuses et mĂȘme les voyageurs chevronnĂ©s ont tendance Ă se perdre. Lorsque vous obtenez une voiture avec chauffeur au Sri Lanka, vous pouvez ĂȘtre assurĂ© que le professionnel expĂ©rimentĂ© pourra vous rendre Ă vos destinations Ă temps, car ils auront une bonne comprĂ©hension du rĂ©seau routier local.
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Ces professionnels assurent la sécurité de leurs passagers et bagages pendant le voyage
Tenir les licences et les permis nécessaires
Souvent multilingue
Trouver un chauffeur de chauffeur
Ătant donnĂ© que l'industrie de l'hĂŽtellerie est trĂšs populaire dans l'Ăźle, il existe de nombreuses façons de trouver une voiture avec chauffeur au Sri Lanka pour la location. Si vous communiquez avec un tour-opĂ©rateur de renom comme Dilra Tours, ils ont souvent leurs propres guides chauffer ou pourraient vous recommander un fournisseur de services appropriĂ©. Vous pouvez rĂ©server un seul pilote pour toute votre visite, ou mĂȘme avoir la possibilitĂ© d'obtenir un vĂ©hicule sĂ©parĂ© du voisinage entre les visites.
Article de Greg Stefanic
Source :http://dilra-tours-20.jigsy.com/entries/viaggio/louez-un-guide-de-chauffeur-professionnel-au-sri-lanka-avec-dilra-tours-pour-profiter-de-vos-vacances
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