Tumgik
#cette fois pour faire face à la conséquence de ses actes
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i should stop rewatching slg because every time i get feels again
episode 99 god.
#hhhhh wanna rant about it#anyway le Présentateur est genre tellement génial comme perso#mon préféré reste le panda (développement récent à l'époque d'slg c'était le geek)#mais god que le présentateur lui-même est tragique#déjà tu peux te douter qu'il est arrivé de la merde quand mathieu était gisse car un tdi ça apparaît pas de nulle part#mais même sans ça.#le fait que le présentateur était dans l'ignorance totale durant tout ce temps.#il se fait kidnapper pour être enfermé dans un asile (il a jamais rien demandé! l'homme au masque l'a fait!)#et finit par apprendre la vérité brutalement et subir un traitement inhumain après une 'rechute'#il se fait tirer de là mais finit kidnappé à nouveau#cette fois pour faire face à la conséquence de ses actes#il est complètement paumé à nouveau et en pleine détresse#il sait qu'il va crever il apprend qu'il a causé la mort de quelqu'un et il peut rien dire pour sa défense#hormis la seuke vérité: il pensait pas que ça irait aussi loin. que l'émission irait aussi loin que son impact irait aussi loin#et la dernière chose qu'il entend c'est ta gueule espèce de taré#puis il se fait buter#(il va mieux après mais même là ça va pas mieux)#urggggh y a tellement à dire sur lui#(et maître panda. putain l'un de mes plus grands regrets de la fin d'slg c'est qu'on a jamais eu le fanmade d'angelmj#et j'aurais adoré avoir son analyse du perso. il a réussi à donner des feels sur le prof et montrer du tragique dans le hippie.)#brefouille FEELS i need to keep writing my fic maybe also write short stuff for each characters idk#slg#salut les geeks#mathieu sommet
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chlocervantes · 10 months
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Chimères
La série photo « Chimères » de Matthieu Gafsou, réalisée pour l’exposition Techno-Monde, invite le spectateur à se remettre en question face à ses compositions réalisées avec l’intelligence artificielle (AI). Ce photographe suisse utilise un programme de génération d’images appelé Dall-e (un algorithme) à partir de mots ou de textes variés pour produire son œuvre. En donnant des instructions précises à l’AI sous forme de prompts, des milliers d’images sont générées, parmi lesquelles il va pouvoir sélectionner celles qui constitueront sa série.
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Le travail de Matthieu Gafsou a été guidé par sa volonté de créer des images vraisemblables, comme celles prises par un appareil photo. Il est parfois en effet difficile de savoir si elles ont été réalisées par l’humain ou par l’intelligence artificielle. « Chimères » aborde cette question sur le thème de l’environnement et l’écologie en présentant un monde futuriste et détruit par l’humain, dans lequel ce dernier se retrouve impuissant.
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Le processus de travail de ce projet m’a beaucoup intriguée. En effet, les images, particulièrement les portraits, sont remarquablement bien réalisées, ce qui évoque une familiarité et parvient à nous faire ressentir des émotions face à des visages et des situations qui ne sont pourtant pas réels. Ce parallèle me semble ainsi à la fois fascinant et paradoxal. Je trouve aussi que les thèmes abordés dans ce projet sont très actuels et nous poussent à réfléchir aux conséquences de nos actes qui pourraient nous conduire à notre propre perte. Tout ça grâce à une machine étant elle-même le fruit de notre évolution et de notre création. 
PP-PHO
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jade-curtiss · 1 year
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Titre: Dolorem ipsum quia dolor sit amet
Titre: Dolorem ipsum quia dolor sit amet C'est avec le regard pétillant que le jeune héritier décide qu'il est fin temps de sortir de la salle de bain. En fait, non, il était juste tout simplement impossible pour le jeune héritier de placer ses boucles convenablement. Malgré l'excitement d'enfin pouvoir faire acte de présence face à de vrais gens de son age avec qui il partageait le même intérêt: les jeux vidéo. Cependant la technologie dans cette histoire n'était pas comparable à aujourd'hui. A l'époque oû ces lignes se passent l'accessibilité en la matière n'offrait que deux options: jouer seul ou se présenter en personne sur les lieux. Ou, bien entendu, avoir des amis. Cependant pour notre petit prince ici présent, confiné, tel un oiseau dans une tour de marbre. Pauvre créature, la solitude n'était définitivement pas en train de le tuer, mais pas trop loin mettons. Donc bref, on récapitule: king baby boy s'arrange les cheveux pis rien coopère avec les standards de la société, ou du moins, pas les gens qu'il croyait représenter: la grande classe, la grosse richesse, des cadillacs, y'en a plein des patentes king baby boy. Si seulement on lui avait introduit le concept d'une casquette tout aurait mieux été ce matin là. Pas de clipper dans cette histoire là, la technologie était défaillante. Ciseaux, merci bon soir, on choppe ça, pu de problème, masculinité réeussite pour les grands besoin de la société (pas le temps de s'couper les petits cheveux dans la vie). C'était la première fois qu'il prenait la peine de sortir de chez-lui. Rien de tant intéressant se produisait à l'extérieur à cette époque là. Tout était beaucoup trop espacé pour circuler à pied dans ce cartier. Enfin il prend son courage à deux mains et sort de la salle de bain. Juste au moment oû il s'apprêtait à prendre l'escalier un cri retentit. Il savait pertinament les conséquences que ses gestes allaient venir occasionner, cependant il avait tout de même prit la peine de prévenir ses parents qu'il devait se présenter à une soirée à l'extérieur. Au moment oû il eu l'idée de leur en faire part il constata son oubli, dans l'escalier. Malgré l'habitude certaines choses lui provoquaient des réactions instantannées. Si seulement. Si seulement il avait prit le temps d'expliquer ce qu'implique certaines attentes certaines choses ne se seraient pas produites. Mais non, mais non, il a encore fait la gaffe de prendre pour acquis que les gens comprennent des choses passé un certain age ou assez de thérapie (pourquoi eux y vont jamais en thérapie, questionnons). Bref Saphir survit tout, donc sa moma qui pleure ses beaux petits cheveux c'est la vie. Saphir se relève tout de même. Pas question de manquer sa soirée. De toute façon son père va probablement crier plus fort, mais comme ce gars là tolère les claques comme absolument personne dans la vie donc c'est absolument correct comme ça ici, pas besoin de pleurnicher, continuons. Saphir savait que malgré tout la cadillac de popa allait faire tellement une impression sur ces bonhommes de pauvres. Donc ils étaient mieux de se tenir. Popa crie sur Saphir, mais crie plus fort sur absolument n'importe-qui d'autre dans la société parce-que ça crée moins de problèmes que de beugler sur tes propre flos. Prenez note. Montrez l'exemple. Saphir était probablement l'homme le plus éduqué de la province, selon ses propres dires, puisque il pouvait, selon lui encore toujours, juste crier très très fort pour se sortir d'affaire. Facteur d'intérêt et mise en contexte: en temps normal crier génère du bruit. Déplaisant, mais vraiment, du bruit, c'est juste du bruit. Les gens qui travaillent de jour devraient fermer leur gueules si ça dérangeait pas autant les oiseaux de nuit (prime de nuit et généralement y se passe rien, on réfléchit dans la vie). C e p e n d a n t ici ne crie pas qui veux. Dans ce petit monde certains hurlements causent certaines situations. Drop pas the beat qui veux ici. Vous verrez en temps et lieux. Bref le bonhomme sort du char, y comprend bien assez vite qu'il aurait du prendre temps de vérifier les coordonnées, mais des gps, y'a pas de ces affaires là ici. Premièrement l'architecture de l'édifice déplait à première vue. C'est un cube de brique qui n'ont aucune réelle uniformité entre-elles. On aurait bien pu facilement croire que chacune des briques venaient d'une source différente. Belle diversité de brique, mais aucun style. Bref, les choses de pauvres, les pauvres, ils achètent leur briques à l'unité, les pauvres. La porte vitrée laisse voir l'intérieur du batiment. Plusieur tables avec plusieurs machines permettant de diffuser le même jeu en simultannée. En gros normalement, dans son immense salon avec ses sofa cuir et ses dobermans la seule option était de jouer seulement à deux. Les enfants à l'école n'étaient pas trop friands de Mangemoé pis de Lecul, malgré oh combien sympathiques, bien dressés ces cabots. Moma leur a payé de la thérapie (elle appelle ça du dressage), mais les petits enfants et leur parents, surtout leur parents, ne veulent pas que leur douce progéniture s'approche de ces créatures qui n'inspire que le mal et la corruption au sein des petites gens de son cartier gentrifié. C'est juste des chiens. Bref malgré sa candeur naturelle il était tout de même arrivé un accident facheux par le passé qui eut laissé beaucoup de tracas dans la famille du petit bonhomme. Comme une campagne à la mairie avec des commenditaires un peu intéressants. Bref épongeons l'affaire, notre petit bonhomme a du malheureusement changer d'école et de fréquentations. Grosse tristesse. Malgré tout il se fait un ami, un seul ami: Jade. Il apperçoit Jade à l'intérieur du building, bizzarement sa soeur accompagne. C'est toujours énervant quand sa soeur accompagne. Si Jade est en personalité ni plus ni moins qu'une version moins exhubérante de notre vrai bonhomme principal ici (selon Saphir), Nephry était l'inverse. C'était juste fille. Non, pas que Saphir n'aimait pas les filles en général, mais en fait... "T'as fait quoi à tes cheveux?" L'expression faciale de la fille, la seule fille dans la place, laissait tout dire. Contrairement à la croyance populaire il venait à ce moment là de gagner son pari. Avec l'aide de Jade, comme d'habitude. Le problème avec Nephry n'était pas son refus, au contraire, elle sollicitait chez lui un niveau d'attention incapable à maintenir. Compte-tenu de sa relation fragile avec Jade, en fait avec absolument tout le monde sur cette planète il tentait de son mieux de coopérer avec ces échanges ennuyeux. Jade le tolérait principalement pour son habilité à détourner son attention, ce qu'il faisait quand même relativement bien vu l'énormité de la tâche. Prenons bien compte ici que la jeune fille à cinq ans de différence avec ces messieurs, dans ce contexte-ci c'est bien d'en prendre compte. Elle n'a que sept ans, ils en ont douze. Avant la naissance de Nephry, Jade vivait simplement. Malgré l'inquiétude de ses parents. Le fait intéressant à propos de Jade c'est qu'il peut juste faire sauter l'angleterre du jour au lendemain sans trop d'effort, donc son facteur de menace était à la hauteur de son habilité à performer la masculinité. Inexistant, sauf si. Donc ses parents le forçaient à prendre toute sortes de cours et de patentes culturelles vraiment plates pour essayer de combler son absence de stimulation. Erreur la chose empire souvent dans ces conditions là. Jade avait l'aimable manie de détester tout ce qui lui était imposé. Donc Nephry, donc Saphir par asociation. Saphir, malgré tout, est en mesure de comprendre. Mais aussi il n'aurait aucun ami sans ces deux là. Il tolère, mais n'en fait pas l'obsession du siècle. Après dix minutes, Saphir constate une seule chose: personne ne semble vraiment être intéressé à jouer à quoi que ce soit ici, bizzarement. En fait, Saphir constate une chose: la seule raison qu'il connait cet endroit c'est qu'il a su que l'héritier du throne en personne aurait finalement l'audace de faire une présentation publique et pas question de manquer ce moment historique des politiques du pays. L'existence du jeune prince avait toujours été camouflé pour certaines raisons. Saphir n'était pas certain de toute la chose, la consultation du score à ce sujet était incroyablement limité pour ce que c'était à l'époque. Bref, ce soir il se présente enfin au publique et prévoit jouer du piano. Intéressant comme approche pour une première approche, il tente le coup de séduire le publique dès le départ. C'est bien de savoir que nos chefs de demain puisse offrir la chansonnette du bas de ses treize ans. Ça fait présentement quatre heures qu'ils sont au même endroit. La foule est de plus en plus de mauvaise humeur, en fait, facteur intéressant: si ce n'était pas de Jade, les trois auraient probablement eu certains problèmes à maintenir la prison. Plus la foule prenait place plus ils constataient qu'il n'y avait que des hommes. Les hommes les plus gros et les plus caustauds que Saphir avait vu de sa vie. Popa venait de tirer sa révérence à ses yeux à cet instant même. Mais tout le monde savait pour Jade, donc la totalité des villageois n'oseraient jamais s'y attaquer de près ou de loin malgré le jeune age. Six heures, six heures de la musique la plus chaotique que Saphir avait entendu de sa vie. Rien ne faisait de sens ici, le son était intolérable, mais Nephry et le petit prince, elle voulait tellement voir le petit prince. Soudain pied dans la porte et elle éclate. "Aye vos yeules c'était compliqué" La foule se soumet dans l'immédiat. Silence complet. Le prince, non le roi est là. Étrangement ce roi a treize ans et n'a aucunement essayé d'arranger la situation sur son cas. Ses cheveux atteignent le bas la nuque, un blond platine mais sans tonifiant (la raison pourquoi Nephry fait une fixation sur Saphir, les cheveux roses c'est comment pis pourquoi c'est pas rose gomme balloune à la place (non pas fucking rose balloune criss, c'est juste le tonifiant mauve mal rincé après un bleach, mais lui y te gagne des lotteries de la génétique et il l'obtient de manière u n i f o r m e, dans vraie vie c'po comme, tsé, y'a des désastres des fois qui se produisent. C'est pas pour tout le monde les gateries capilaires qui sortent bien) Bref, premier contact visuel avec la foule. Personne ne retient son attention sauf Nephry, seule fille dans la place, sept ans, beau parcours de vie ma grande. Cependant elle ne semble pas vraiment retourner celle-ci avec le niveau d'intensité escompté. Peony observe l'entourage qui l'accompagne: aucune raison mis à part que personne ne sait à quoi s'attendre. Il ne se présente pas, il ne s'excuse pas, il n'a aucune sympathie pour son audimat (à cet instant). Il s'approche en fin de l'instrument qui throne au centre de la pièce. Il commence à cogner hasardeusement les touches. C'est jamais trop important pour ce gars là: roi dans la pièce. Il commence, première chanson. Première chose qu'il fait c'est d'établir le plus gros contact visuel avec Saphir en premier lieu. Le mec à coté n'a rien à voir, en fait personne dans cette situation à de quoi voir avec ce qu'il se produit par la suite. Il semble savoir ce qu'il fait, mais d'une manière beaucoup plus médiocre qu'escompté, il semble vouloir introduire quelque chose, mais impossible de définir la chose. Tout ce qu'il fait c'est observer Saphir de la manière la plus perçante possible. De bas en haut pendant que ça doit faire environ 45 secondes qu'il clavarde les mêmes notes mais avec aucune cadence et aucun sens du rhythme et finalement, finalement il débute. Sans rentrer dans les détails. A ce moment là la situation prend un tournant inespéré. Il commence par essayer de s'introduire à titre individuel sans trop savoir, sans aucune réelle préparation. Il doit répéter la même chose environ cinquante fois, mais comme si il voulait que chacune des cinquante fois spécifie un intérêt différent. Enfin il commence à faire ce qui était attendu de notre roi dès le départ: il passe en revue tout ce qui ne fonctionne pas ou fonctionne trop ou pas avec sa personne. Tout est analysé. Chaque détail est énuméré a la loupe dans le pire language ordurier produisable. Le tout doit en fait durer en tout quatre ou trois minutes au plus, mais vu le niveau de pression tout les yeux sont rivés vers Saphir ensuite vers Jade ensuite vers Nephry qui se mets automatiquement à pleurer. A ce moment là tout s'arrête. Une jeune fille pleure hey yo on arrête les shows. Pas dans vraie vie mais ici ça lowball. Bref, Saphir fait ce qu'il fait de mieux et il le fait bien: il cesse les larmes de Nephry. La foule applaudit compte-tenu de la situation hautement embarrassante et humiliante, la rectitude politique a prit un assault dans cet échange à sens unique. "Nephry, arrête, le gars est juste obsédé" Tout arrête directement à cet instant. La. Fin.
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christophe76460 · 7 days
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L’Éternel surveille toute la conduite d’un homme, il observe tout ce qu’il fait. Celui qui fait le mal sera pris à ses propres méfaits, il s’embarrasse dans le filet tissé par son propre péché. Il périra parce qu’il n’a pas su se discipliner, il s’égarera enivré par l’excès de sa folie (Proverbes 5:21-23).
Le mot folie est utilisé 21 fois dans les proverbes. L’adultère est une folie, et les conséquences tragiques que le maître de sagesse a énumérées devraient suffire pour qu’on l’évite comme la peste. Néanmoins, il donne encore d’autres bonnes raisons de s’abstenir d’un tel acte stupide.
D’abord, Dieu sait tout. Ceux qui jurent comme un charretier en prenant le nom de Dieu essaient de refroidir leur ardeur linguistique lorsqu’ils sont en présence d’une personnalité, un prêtre ou un pasteur en particulier. Mais il faut bien garder à l’esprit qu’où que je sois et quoi que je fasse, Dieu m’entend et me voit. Il examine à la loupe, pourrait-on dire, la conduite de chacun et mes fautes cachées sont devant lui. Je lis un passage :
Nulle créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte (Hébreux 4:13).
Celui qui méprise ses commandements, loin d’être libre, devient captif de ses vices. Ceux qui sont accrochés à la drogue ou à l’alcool sont bel et bien asservis et captifs de leurs travers ; et l’amour libre rend esclave du sexe. Outre la possibilité toujours omniprésente de contracter une maladie vénérienne, le libertinage peut avoir un effet dévastateur sur l’équilibre mental d’une personne. Les adultères doivent faire face à leur conscience, les sentiments de remords, de culpabilité, d’infidélité et de trahison.
Or le corps humain n’est pas équipé pour porter de tels fardeaux qui affaiblissent le système immunitaire, ce qui peut engendrer des maladies graves et même la mort. C’est sûr que les films édulcorés hollywoodiens ne montrent pas trop ces choses-là.
Et pour finir, sachez aussi que nous avons tous un rendez-vous avec le juge de toute la terre et ce jour vous et moi aurons des comptes à rendre, selon sa justice. Les hommes croient que leurs fautes n’ont pas d’importance, qu’elles passent inaperçues ou que Dieu n’en tient pas compte.
Grave erreur ! Tout est répertorié dans les cieux, même les plus petites entorses et chacun devra payer l’addition totale. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans sa miséricorde, Dieu a envoyé son fils Jésus pour mourir sur la croix, afin d’effacer mon ardoise et la vôtre, si vous l’acceptez comme votre Sauveur.
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yes-bernie-stuff · 3 months
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« Ils sont les envoyés des Églises, la gloire de Christ. » (2 Corinthiens 8:23)
Parmi les nombreux ministères, il y a ceux qui sont envoyés (les missionnaires).
Les missionnaires sont à la fois, appelés et envoyés par Dieu, et également les envoyés des Églises. C’est ce que rappelle ce verset, et comme bien d’autres encore.
Les Églises sont la base d’envoi, l’intendance qui pourvoit aux besoins de leurs envoyés, leur assurant le soutien logistique et spirituel. Elles sont aussi la base arrière en cas de retour précipité pour diverses raisons (guerres, accidents, maladies…)
Les divers termes employés font référence à la guerre : intendance, base arrière, base d’envoi, logistique. Les Églises sont appelées à épauler l’œuvre missionnaire en remplissant ces tâches, quelle que soit la mission.
L’apôtre Paul était rattaché à l’Église d’Antioche, c’est là qu’il fut appelé, et il était en contact avec cette Église, avant, comme après chaque voyage missionnaire (Actes 14:26-28) ; (18:22-23). 
À plusieurs reprises, il se recommande au soutien spirituel des Églises : « Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile » (Éphésiens 6:19) ; (Colossiens 4:3) ; (2 Thessaloniciens 3:1). Les missionnaires ont besoin des Églises pour leur soutien matériel, et surtout spirituel.
Après avoir passé quelques années en Afrique, où sa femme et ses enfants étaient décédés à cause de la malaria, un missionnaire revint en Angleterre, épuisé et malade. Il se rendit, un soir de prière, dans l’Église qui l’avait envoyé. Il s’assit au fond, personne ne le reconnut tellement il était amaigri, et avait un teint jaunâtre. Tous s’étaient engagés, au moment du départ de ce missionnaire, à prier pour lui et sa famille. Pendant cette réunion de prière personne ne pria pour leur envoyé. À la fin, cet homme se leva et vint sur le devant, il dit qui il était, tous baissèrent la tête. Ils l’avaient oublié ! Il n’avait pas été soutenu, l’intendance spirituelle avait fait défaut avec les conséquences dramatiques mentionnées : mort de sa famille, épuisement et maladie.
Les missionnaires sont les envoyés des Églises, et pour faire face à l’affrontement que représente leur action d’évangélisation, ils ont besoin que les Églises qui les ont envoyés, restent à leurs côtés dans la prière.
« Seigneur, sachant que les missionnaires sont sur des terrains hostiles, je prie pour qu’ils soient protégés des assauts de l’ennemi, et que des vies soient amenées au salut. Que chaque Église soutienne spirituellement et matériellement le travail des envoyés ! Au nom de Jésus, amen ! »Avec amour, Paul
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Dani Alves : En prison, l'éloquent message du joueur à sa femme
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Dans une interview accordée au journal espagnol La Vanguardia, Dani Alves, célèbre défenseur brésilien, a présenté ses excuses à sa femme Joana Sanz, tandis qu'il attend son jugement dans une affaire de viol survenue entre le 30 et 31 décembre 2022. Incarcéré depuis janvier 2023, Alves a vu sa demande de libération provisoire être refusée à deux reprises, prolongeant ainsi sa détention. Dani Alves : L'amour et les regrets depuis la prison Dans cette interview depuis la prison, Dani Alves s'est exprimé avec sincérité envers sa femme Joana Sanz, en lui exprimant toute sa gratitude et en s'excusant pour les problèmes qu'il a causés. Il a déclaré : "Je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi, ton rôle n'est pas facile. Je suis certain que je ne me suis pas trompé en choisissant Joana comme épouse, même si peut-être qu'elle s'est trompée sur moi..." Ces mots traduisent à la fois son amour profond pour sa femme et ses regrets quant à ses actions passées. Lire aussi : Dani Alves entame une grève de la faim alors qu'il est en prison La carrière prestigieuse de Dani Alves entachée par la prison Dani Alves, qui a joué pour le FC Barcelone de 2008 à 2016, puis de 2021 à 2022, est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de sa génération. Il a également porté les couleurs de la Juventus de Turin et du Paris Saint-Germain. Dani Alves, ses meilleures performances sur la période 2008-2016 en vidéo ci-dessous : https://www.youtube.com/watch?v=6yAmhBamecg Durant son passage au Barça, il est devenu le meilleur passeur de Lionel Messi, établissant ainsi une relation de jeu unique avec l'icône argentine. De plus, Dani Alves détient le record du joueur avec le plus grand nombre de titres remportés au monde. Sa carrière prestigieuse a été entachée par ces accusations de viol, ce qui a conduit à son incarcération depuis le début de cette année. Alves risque désormais une peine de dix ans de prison, et le verdict de son procès est attendu avant la fin de l'année. Joana Sanz, un soutien de taille malgré que Dani soit en  prison Malgré les circonstances difficiles auxquelles elle fait face, Joana Sanz a maintenu un soutien indéfectible envers son mari depuis le début de cette affaire. Mariée à Dani Alves depuis 2017, le couple était ensemble depuis 2015. Son amour et sa loyauté envers lui sont restés solides, même pendant cette période d'incarcération. Joana Sanz a été une présence constante dans la vie d'Alves, lui apportant un réconfort essentiel dans ces moments troublants. La déclaration publique de Dani Alves à l'égard de sa femme est une preuve supplémentaire de l'importance qu'elle occupe dans sa vie, malgré les erreurs qu'il a commises. Ces excuses reflètent une prise de conscience de la gravité de ses actes et témoignent de sa volonté de réparation. Voir également : Ces joueurs de football ont déjà purgé une peine de prison En attendant le verdict Alors que le verdict de l'affaire de viol impliquant Dani Alves est attendu avant la fin de l'année, le joueur continue de faire face à une incertitude quant à son avenir. Les fans du football du monde entier suivent de près cette affaire, se demandant si la justice sera rendue et quelles seront les conséquences pour le célèbre défenseur brésilien. Dans l'attente du jugement, Dani Alves espère que sa sincérité et ses excuses publiques contribueront à améliorer sa situation. Quant à sa femme Joana Sanz, elle reste résolument à ses côtés, prouvant ainsi que leur lien est plus fort que les épreuves qu'ils traversent actuellement. ________ Passionné de ballon rond ? Retrouvez l'actu foot sur notre page Twitter et sur notre page Facebook ! Read the full article
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kalyria1674-blog · 1 year
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Pourquoi le plan de Siëg Jaeger est stupide...
Bon, j'espère que je ne vais pas trop forcer la fureur de certains de ses fans les plus extrême mais, même si je peux comprendre d'où il vient et pourquoi se sentirait-il désespéré de mettre son plan en oeuvre quitte à en négliger la plupart des conséquences, je ne peux tout simplement pas être d'accord avec lui sans m'arrêter aux considérations morales.
Sur une note de côté car son plan est généralement analysé dans une optique de comparaison au génocide d'Eren et donc vu comme plus mélioratif, je n'ai pas l'intention de faire une telle chose. Je ne justifierais ni les actes d'Eren ni ne regarderait ceux de Siëg dans l'optique de ''c'est toujours mieux que...'' et ne ferais donc que poster ici une idée (certes vague car je n'ai qu'une formation très superficielle d'une mineure académique) des conséquences des actes de l'aîné des frères Jaeger.
Bien. Alors, je trouve le plan de Siëg stupide et/ou stupidement dangereux, que ce soit celui d'extermination douce mais aussi celui qu'il a proposé aux Azumabito et à Paradis comme ''couverture/complétion''.
C'est-à-dire si cette idée de se laisser dévorer une fois le plan d'extermination douce mis en branle n'était pas une connerie complète de sa part pour tromper les gens. Après tout, il n'a pas donner sa condition fondamentale à aucun de deux autres participants et rien ne lui disait que même après l'avoir rendu ''définitif'' en l'ordonnant à Ymir la Première, Eren et Historia ne pourraient pas trouver un palliatif s'ils le souhaitaient.
D'autant qu'a ce moment-là, il ne savait pas comment fonctionnait l'Originel (il dit qu'il l'a compris pendant qu'Ymir le réparait dans les chemins après son massacre unilatéral par Levi) et même après, rien ne lui disait si l'ordre d'un autre descendant royal comme Historia ne pourrait pas supplanter le sien sous diverses conditions comme le fait qu'il soit alors mort ou que, cette fois-ci, la royauté et le détenteur de l'Originel était pleinement d'accord sur la marche à suivre, voir même qu'Ymir elle-même tente de le tromper ou finisse par changer d'avis pour une obscure raison... etc.
Je ne pense pas que quelqu'un comme Siëg Jaeger aurait consentit à prendre un tel risque face à de telles variables possibles.
Encore que... il était clairement partagé avec Eren et, même si Isayama nous dit que ses statistiques font de lui l'un des personnages les plus intelligents du manga, je ne suis pas tout a fait d'accord.
Il est rusé et déterminé, je ne vais certainement pas le nier... d'ailleurs, serait-ce une caractéristique de la famille Jaeger (au moins, c'est le cas de Grisha, Siëg et Eren) ? Mais il a aussi une fâcheuse tendance à recycler les mêmes stratégies en boucle (ville en guerre avec Mahr | Ragako | Shiganshina S4 -> liquide céphalo-rachidien injecter à des eldiens inconscients en vue d'une titanisation future / Château d'Utgard | Reprise de Shiganshina -> Encerclement de Titans Purs et bombardement) qui le rendent prévisibles.
Il est donc intelligent mais prévisible dans ses tactiques (à défaut de son idéologie creuser de plus en plus loin par l'auteur) et son plan reposait sur une ''extermination douce'' des eldiens supporté par un GT partiel. Mais, quand on y réfléchit... eh bien...
Je pense qu'en fait, le GT partiel aurait motivé les pays à s'armer contre Paradis aussi efficacement sinon plus que n'importe quel discours de Willy Tybur. Voilà, je l'ai dit.
Car, quand on y pense, les autres dirigeants (qui, je le rappelle, on pour rôle d'assurer la pérennité de leur pays), ce qu'ils verraient, c'est qu'une force armée qu'ils jugent sanguinaire peut leur tomber dessus à tout moment et détruire leur nation, leur famille, leur culture et leur vie, sans qu'ils ne puissent s'y opposer. Et ils devraient remettre l'espoir de leur survie continue sur un inconnu qui n'entre jamais en contact avec eux, dont on leur a apprit dès l'enfance qu'il voulait les dominer/exterminer et qui change tout les treize ans et, avec lui, de perspectives guerrières possibles ?
[Je ne sais même pas à quel point il serait déraisonnable de les convaincre qu'ils ne risquent rien quand le possesseur actuellement identifié de l'Originel est Eren Jaeger. Ils ne le connaissent pas mais, même si Willy laissait de côté son caractère (problème de colère / manque général de maîtrise de soi) alors connu de Mahr, vous imaginez la tronche des dirigeants à qui on demanderaient de faire aveuglément confiance à un adolescent avec ce qui est essentiellement un désastre humain et écologique supérieur à la bombe nucléaire et capable d'anéantir le monde entier ?!]
Comme le révèle la réaction d'Ogweno durant le discours de Willy, ce que les nations craignent vraiment à l'heure actuelle, c'est moins les titans que peuvent devenir les eldiens mais bien un potentiel assaut de l'Originel sur eux avant que leur armement ne se développe suffisamment pour leur donner une chance de se battre pour leur vie. Ils sont donc moins effrayés (bien que ce soit quand même présent, ne nous leurrons pas) par la titanisation comme fait avéré que par l'idée d'une force qu'ils ne pourraient contrer et qui leur voudraient du mal. Ce... qui est quand même assez raisonnable, il faut le reconnaître. Pas l'attitude qu'ils adoptent face à la représentation de leurs craintes mais bien les racines de ladite peur.
Dans cette optique, comment pourraient-ils jamais accepter de s'en remettre à l'Originel qui change une fois toute les décennies et demi ?
Le tout sans être sûr ou pouvoir vérifier le bien-fondé de cette prétention d'extermination eldienne douce ? Quand bien même les eldiens de leurs camps cesseraient de pouvoir procréer, ils ne pourraient pas vérifier qu'il en est de même sur Paradis et cela pourrait donc, au vu des avantages d'une main d'oeuvre sous-payée, être considéré comme une attaque envers leurs nations suite à un acte remettant en cause leur système économique. Tout s'effondrerait, il y aurait des émeutes, des famines, des massacres... etc.
Quand j'ai partager cette réflexion ailleurs, quelqu'un m'a dit que c'était une mesure assez solide, surtout en étant limité dans le temps. Sans compter que ladite limitation ne prendrait en fait que 40 ans voir 50 au maximum. Pourquoi ? Parce qu'a ce moment-là, même les femmes nées au début du plan, si leurs règles se sont jamais déclenchées, entrerait alors en ménopause, ne laissant que les hommes eldiens qui pourraient relancer la race... mais eux aussi auraient été stérilisés des décennies auparavant.
Sauf que... même si en apparence, la mesure paraît solide, en réalité ce serait une catastrophe de niveau mondiale et ce dans plusieurs domaines, c'est le moins que l'on puisse dire...
Car, en conséquence, les dirigeants mondiaux devraient accepter l'enfer dont je parle plus haut de la part d'inconnus qu'ils méprisent en sachant que, pour le peu d'informations qu'ils possèdent, cela pourrait aussi bien être une tactique d'affaiblissement envers eux afin de préparer une attaque en masse ?
Ils n'accepteraient jamais ça.
Ils n'accepteraient jamais ça et je pense qu'ils auraient tout a fait raison de ne pas le faire. Ce serait complètement fou de leur part, que ce soit économiquement (leur main d'oeuvre commode disparaîtrait trop rapidement pour permettre une refonte viable du système), politiquement (ils paraîtraient faibles aux yeux de leurs peuples et leurs adversaires), militairement (ils auraient une pénurie de personnes pour alimenter leurs armées et pourrait même être obligé d'y envoyer leurs cerveaux, entraînant ainsi une dégénérescence intellectuelle de leurs sociétés) et.... tellement, tellement d'autres conséquences.
Ils n'auraient plus de mains d'oeuvre pour les travaux difficile ou ingrats tel que le nettoyage des rues, le déblaiement des voies praticables, les parties dangereuses et éprouvantes des divers métiers de constructions, les usines de tout types devraient baisser drastiquement leur rythme de production...
Si les rues ne sont pas nettoyées, cela peut entraîner de terribles conséquences sanitaires dans les pays très chaud et/ou humide. Des épidémies se déclareraient en masse depuis les quartiers pauvres, entraînant des cloisonnements régionaux/nationaux. Le personnel médical se retrouverait surchargé et, si cela se combine à des émeutes ou à la guerre, des gens mourraient en masse même en s'éloignant des principales zones de conflits.
Si les voies ne sont pas déblayées, la circulation peut se retrouver grandement handicapée, au quotidien comme en cas d'urgence. Pour aider des gens en difficulté, évacuer un dirigeant/personnalité d'importance en danger, déplacement au quotidien qui empêcheraient ou compliqueraient de se rendre sur le lieu de travail ?
Si les métiers de constructions perdent en savoir-faire et ouvriers de basse classe, comment construiront-ils des maisons viables et sécurisée ? Combien de ressources ne pouvant être revalorisées seraient perdues ? Combien de gens devraient être relocalisés dans des lieux insalubres/dangereux ? Comment se procureraient-ils des pièces rares (de tout types) nécessitant un savoir faire méticuleux ?
Si les usines de tout types cessent de produire par manque de main d'oeuvre et mécanisation insuffisante à cette époque, comment produiront-ils machines de guerre, outils du quotidien, textiles pour les vêtements... etc. ? Comment les nations se procureront-elles les différents combustibles nécessaire à leur production d'énergie actuelle, sans parler de les exploiter ?
Bien sûr, bien sûr, les gouvernement tenteraient d'endiguer la catastrophe. Sans doute réussiraient-ils sur certains points, pas autant chacun et pas tous les même mais ce serait possible. Ils ne sont ni idiots ni complètement dépassés, surtout que s'il se sentent menacés par une invasion Paradisienne depuis des décennies, des protocoles sont sans doute déjà en place. J'essaie d'énumérer autant de conséquences potentielles que possible sans aller trop loin (sinon, ça va juste faire une longue liste indigeste), pas de monter un scénario catastrophe dans lequel l'humanité serait foutu en cas de GT (partiel ou non) ou ''d'extermination eldienne douce''. Eren et Siëg le font déjà très bien tout seuls.
Cependant, ça ne change pas le fait qu'entre les sentiments de peur, l'incrédulité (une extermination douce ?! C'est quoi ça ?), la colère et les variantes plus pratiques telles que les possibilités de suicides, de révoltes, de regroupements intra-territoriaux (qui réorganiseraient complètement les frontières) seraient sans doute sous-estimées, à court comme à moyen terme.
Je n'ai donner ici que quelques exemples basiques (je n'ai rien dit au sujet de l'agriculture car je ne pense pas que les eldiens confinés dans leurs camps y participent mais, sinon, la pénurie alimentaire aurait pu être une conséquence potentielle) mais, pouvez-vous imaginer les répercussion sur une nation qui ne peut plus produire efficacement de maisons, de vêtements, d'assurance de sécurité et de salubrité et qui doit vivre sous la menace d'être piétinés du jour au lendemain si le responsable change pour un maniaque mégalomane ?
Pouvez-vous imaginer le cauchemar des eldiens se muer en véritable enfer sur terre ?
Parce qu'il ne faut pas rêver, les autres peuples se retourneraient immédiatement contre les eldiens du monde entier, tout effort de bonne volonté précédent (existence de l'association de défense de leur cause) se volatiliserait en un instant. Et s'ils ne peuvent atteindre les insalutaires (qui en seraient pourtant les premiers responsables), c'est bien vers leurs ''cousins'' continentaux que se tournera leur soif de sang et de vengeance.
Sauf que, cette fois-ci, rassemblés au même endroit, assurés de n'avoir aucun semblant d'avenir digne pour eux ou une descendance désormais impossible à concevoir, avec des test sanguins toujours plus pointus et, surtout, la perte de protection de Mahr qui n'aura plus aucun intérêt à les garder...
Comment survivront-ils ? Quel enfer subiront-ils ?!
Basiquement, je peux voir trois cas de figure :
Ils se battent car ils n'ont plus rien à perdre, finissent sans aucun doute réprimés mais peut-être que certains peuvent s'échapper. A partir de là, ils tentent de vivre une vie discrète jusqu'à ce qu'ils soient identifiés. S'ils le sont, ils sont ramener dans les camps et gravement punis. Par chance, ils ne le sont pas... et doivent alors vivre toute leur vie difficilement quand même et garder la tête baisser dans la crainte perpétuelle d'être découvert.
Ils sont génocider suite à un manque d'utilité pour leur gouvernement respectifs qui, comprenant leur manque d'avenir, les verraient comme une menace de trouble. C'est-à-dire si plusieurs eldiens des camps, face à l'assurance d'une période aussi noire et du désespoir, ne se suicident pas avant plutôt que de vivre dans les conditions encore plus indignes et difficiles que leur réserve le monde.
Ils survivent (parce qu'il est irréalistes que tout les peuples du monde suivent une ligne directrice identique face à un problème les affectant différemment) mais leurs conditions de vies se dégradent encore plus qu'ils ne le faisaient jusqu'ici, rendant un siècle de souffrance inutile et les condamnant à devenir un exutoire social encore plus important qu'ils ne le sont maintenant.
Un avenir vraiment enviable, n'est-ce pas ?
Et puis vous imaginer ce qu'il se passera pour Mahr ? Je ne me sens pas particulièrement pas charitable envers leur nation fachiste et ultra-violente mais, si l'on se rappelle les propos d'Udo, on apprend compte qu'une majorité des autres pays haïssent déjà Mahr plus que les eldiens et guettent l'occasion de les anéantir.
Que pensez-vous qu'il se passera suite à la confirmation que, malgré le blâme indéniable à imputer aux Paradisiens (je parle d'eux plus bas), c'est leur soif de pouvoir et leur envie de maintenir leur hégémonie mondiale qui les a foutu dans ce bordel en premier lieu ?
Pour en revenir aux autres peuples contraints de vivre sous une peur constante et indifférenciée suite à la paralysie progressive de leurs nations :
Ce serait un chaos total et complet qui ferait sombre le monde entier dans une pluralité de guerres violentes et sanglantes !
Il y aurait des invasions territoriales partout dans le monde pour s'accaparer des ressources humaines et matérielles
Des injonctions à la reproduction pour combler le vide soudain avec toute les injustices sociales que cela ne peut qu'entraîner.
Les armées seraient complètement désorganisées et pourraient même s'effondrer.
Les ressources seraient présentes mais pas forcément exploitables par manque de monde.
Qu'on le veuille ou non, non pas comme membre de l'ethnie mais bien comme une immense groupe de personne constituant une main d'oeuvre sur laquelle s'est constitué un régime oppressif politiquement, idéologiquement, économiquement et socialement, les eldiens sont essentiels à la survie dudit système !
[Il y a une raison pour laquelle, en dépit de leur confinement perpétuel dans des camps étroitement surveillés et la ''haine du monde'' à leur égard, ils n'ont canoniquement jamais reçu d'injonction gouvernementales leur interdisant de procréer !]
Et les dirigeants devraient accepter un tel résultat selon la volonté d'une seule personne et laisser les responsables vivre leur derniers jours en paix malgré qu'ils sachent qu'ils sont quasiment foutus ? Les eldiens dans les camps ne seraient-il pas horrifiés et furieux de se voir privé de l'alternative de continuer leur vie et plus que prêt à vouloir, ensemble, exterminer les insulaires ? Suffisamment pour que, même avec le GT à disposition, il soit possible de baiser Paradis d'une manière ou d'une autre ?
Le truc avec les nations, c'est qu'actuellement, elles craignent ce qu'elles ne connaissent pas, à savoir le GT. Cette crainte est ce qui les maintient à distance mais ça ne tiendra pas éternellement et c'est bien sûr une terrible situation pour Paradis. En revanche, s'ils se considèrent comme foutus alors, tel des animaux acculés, ils ne se rendront pas sans se battre. Et même avec le GT en poche, les insulaires ne tiendraient pas forcément.
[Le GT est une arme terrifiante mais ces conditions de mise en place sont complexes, précises, dépendantes d'une situation exceptionnelle non-rattachée à Eren Jaeger comme l'Originel à cause du voeu, et rien ne dit qu'il n'existe pas une technologie capable de les frapper malgré tout.
Mahr, qui était pourtant très en retard technologiquement parlant, avait rassembler assez de dirigeables pour tenter des assauts aériens et leur perte fût de cibler l'Originel directement et non pas de dépasser les Colossaux cloués au sol pour organiser des représailles sur le territoire Paradisien ou le peuple pour la main d'oeuvre.
Alors qui nous dit que d'autres nations avec des décennies d'avance technologiques ne pourraient pas trouver encore pire à faire tomber sur le nez des eldiens insulaire en cas d'usage du GT ?
Pour rappel, un seul avion hizurien était assez performant pour traverser le territoire continentale Mahr en diagonale avec seulement la moitié de son carburant et des réparations in-extrémis de dernières minutes malgré un pilote seulement partiellement former.]
Sans compter que... comment feraient-ils fonctionner cela ? Ils ne pourraient pas habiter à proximité des Colossaux et ceux-ci ne pourrait pas se cristalliser sans causer d'immense dommage à chaque ''réveil'' comme nous l'a montrer le GT dans l'oeuvre originale ? Mais s'ils sont juste laisser à l'air libre, resteraient-ils immobiles jusqu'à ce qu'on leur donne l'ordre de bouger où le porteur de l'Originel aurait-il donc l'exigence de devoir se réveiller avant les premiers rayons solaires afin de réitérer son ordre de façon journalière sous peine de se retrouver avec sa propre apocalypse à sa porte tout les quatre matins ? Ce serait infernal et épuisant pour les deux côtés qui ne pourraient jamais se sentir en sécurité, et tout ça pourquoi ?
Juste l'assurance de maintenir la tromperie de Siëg Jaeger et se condamner à une fin lente et cruelle ?
[D'ailleurs, nouvel aparté mais, si les pro-Jaeger sont une indication, alors le peuple de Paradis finirait par réclamer un GT complet, ne serait-ce que pour éloigner les Colossaux et mettre fin à leur peur constante. Peux-tu imaginer de devoir vivre et dormir avec les géants mangeurs d'hommes qu'on t'a appris à craindre et haïr dès l'enfance et dont tu ne connais la véritable nature que depuis moins d'une demi-décennie à quelques centaines de mètres de toi (sachant qu'ils peuvent parcourir cette distance en quelque pas), en plein dans ton champs de vision et retenu par un unique ordre qui te semblera bien fragile ?]
Et d'ailleurs comment cela fonctionnerait avec la cérémonie de passation sachant que le nouveau shifter reste alors assommé pendant des heures ? Le faire en début de soirée et croiser les doigts pour qu'il se réveille avant l'aube ? Donner un ordre plus étendu qui peut ou non être prit en compte par Ymir une fois le détenteur précédent mort puisque, contrairement à Karl Reiss, il ne s'agirait pas d'influer sur l'esprit du possesseur suivant car Eren n'accepterait jamais une telle chose ? Cacher la population sous terre en attendant que le nouveau roi se réveille et utilise ses pouvoirs ?
Les militaires sauraient sans doute à quoi s'attendre mais... les citoyens lambdas ? Ils seraient absolument terrifiés, en permanence, et ils auraient bien raison. Et là, le coup d'état pendrait à nouveau aux nez des militaires avant qu'ils ne le sachent.
Ce serait invivable !
Non, vraiment, pour moi, il n'y a aucune chance que le plan de Siëg se termine bien et ce, quelque soit la façon dont on le regarde ou la partie que l'on veut favoriser...
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Version complète de l'étude :
Beaucoup pensent qu'en faisant avancer leur églises ou des ministères ou même des œuvres de bienfaisance, ils font obligatoirement avancer le royaume de Dieu.
Je leur répondrais, pas forcément, cher ami(e). 🙂
Si c'est faux ce que je dis, pourquoi le Seigneur Jésus-Christ, dans les 7 lettres aux 7 églises dans l'Apocalypse, corrige les églises qui ne le suivent pas ? 🙂 (Apocalypse chapitres 2 et 3)
Les églises, en effet, ne font pas forcément plaisir au Seigneur Jésus-Christ. Le savais-tu ? 🙂
Donc ce n'est pas parce que tu obéis à ton pasteur ou à ton dirigeant spirituel que tu suis forcément le Seigneur Jésus. Car le péché consiste à faire des choses sans être convaincu personnellement. (Romains 14:23)
En conséquence, assure-toi, surtout, afin de ne pas avoir de mauvaises surprises dans ton avenir, de vivre personnellement conduit par le Saint-Esprit en toi-même, en marchant ou en vivant selon ta propre conscience, cher ami(e). Non ? 🙂 (Colossiens 3:24-24)
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En réalité, en tant qu'être humain. Suivre le Saint-Esprit signifie suivre sa propre conscience.
Car à la fin tu dois vivre ta propre foi car c'est surtout ta relation avec Dieu.
CAR DANS LE ROYAUME DE DIEU VIVRE PAR SES PROPRES CONVICTIONS ET SA PROPRE CONSCIENCE EST ESSENTIEL. SINON ON DEMEURE UN ASSISTÉ, UN BÉBÉ SPIRITUEL QUI NE PARVIENDRA JAMAIS A LA MATURITÉ EN CHRIST. NON ? 🙂
Car quelqu'un qui a vraiment le Saint-Esprit prie sans cesse et cherche continuellement la face de Dieu. Christ n'est pas une religion mais ta vie.
Non ? 🙂
Et l'une des preuves encore que tu as le Saint-Esprit est que tu vis pour être enlevée pour voir Christ face à face :
Apocalypse 22:17 TPT
"Viens", disent le Saint-Esprit et l'Épouse en duo divin. Que tous ceux qui entendent ce duo se joignent à eux pour dire "Viens". Que tous ceux qui sont saisis par la soif spirituelle disent : "Viens". Et que tous ceux qui ont soif du don de l'eau vive viennent et le boivent librement. "Venez."
Tu vis et tu fais tout pour Jésus et pour personnes d'autres :
Colossiens 3:23‭-‬24 S21
Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur un héritage pour récompense. [En effet,] le Seigneur que vous servez, c’est Christ.
Pour terminer, je peux te faire une rapide étude sur la conscience en te listant des versets pour te montrer combien vivre selon sa conscience est l'objectif de tout véritable croyant.
Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit Romains 9:1 LSG
Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit: Hommes frères, c'est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu'à ce jour devant Dieu. Actes 23:1 LSG
C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Actes 24:16 LSG
Car ce qui fait notre gloire, c'est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu. 2 Corinthiens 1:12 LSG
Le but du commandement, c'est une charité venant d'un coeur pur, d'une bonne conscience, et d'une foi sincère. 1 Timothée 1:5 LSG
Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 1 Timothée 1:18-19 LSG
Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d'un gain sordide, conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. 1 Timothée 3:8-9 LSG
Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières, 2 Timothée 1:3 LSG
Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! Hébreux 9:13-14 LSG
approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. Hébreux 10:22 LSG
Priez pour nous; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire. Hébreux 13:18 LSG
Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. 1 Pierre 3:15-16 LSG
Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ, qui est à la droite de Dieu, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis. 1 Pierre 3:21-22 LSG
L'objectif de la vie n'est pas le sans-faute, mais de vivre en son âme et conscience.
Bon courage à chacun dans sa vie personnelle. 👍
- The spiritual philosopher Gabriel Bonnet 🙂
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a-room-of-my-own · 4 years
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Vous êtes blancs ? Vous êtes racistes. Et si vous prétendez le contraire, c'est bien la preuve que vous l'êtes. Cette théorie, qui ferme imparablement tout débat, a été forgée par une sociologue américaine, Robin DiAngelo, et est développée dans un livre Fragilité blanche, paru le 1er juillet en France. Sans surprise, il émoustille une partie de la gauche intellectuelle incapable de retenir sa libido devant une aussi belle démonstration identitaire. Tania de Montaigne nous dit ce qu'elle en pense.
Depuis quelques années, à intervalles réguliers, je croise des personnes blanches très sympas qui tiennent à s’excuser de l’être, blanches, pas sympas. À chaque fois, le même rituel se répète, elles s’avancent vers moi, la tête légèrement penchée, les mains ouvertes, l’œil humide, et m’expliquent, la mort dans l’âme, qu’elles s’en veulent et qu’elles nous aiment, nous les noirs. À charge pour moi de transmettre ce message d’amour aux autres noirs que, bien évidemment, je connais tous par leur prénom. J’ai l’impression que ce phénomène s’est amplifié depuis l’apparition d’une littérature d’un nouveau genre, les livres de développement contritionnel. Genre littéraire basé sur l’idée d’associer développement personnel et contrition. La particularité de ces ouvrages, c’est qu’ils sont écrits par des intellectuels blancs qui envisagent le racisme comme s’il était le péché originel et l’antiracisme comme un acte de pénitence. Principe dont la conséquence directe est de faire de toute personne non blanche un prêtre en puissance. « Pardonnez-moi, ma sœur, car j’ai péché ! » D’ailleurs, mon emploi du temps commence à devenir un peu chargé puisque, en plus de mes activités quotidiennes, je dois aussi donner l’absolution.
Bien qu’universitaires, tous les concepts développés dans cette littérature sont empruntés au lexique religieux. On y parle de faute et de honte, rarement de commerce triangulaire, de capitalisme ou de marchandisation. Tout y est vu sous le prisme de ce qui est bien, de ce qui n’est pas bien, de ce qui est gentil et de ce qui ne l’est pas. Partant du principe que réduire quelqu’un en esclavage, ça n’est pas gentil. Le monde y est séparé de façon étanche entre bourreaux et victimes, entre les gens qui souffrent, les non-blancs, et ceux qui font souffrir, les blancs. Ce qui conduit tous ces auteurs à considérer que toute personne non blanche a forcément raison et que toute personne blanche a naturellement tort.
L’une des représentantes emblématiques de ce courant, Robin DiAngelo, autrice de Fragilité blanche, explique que les blancs doivent se rééduquer. Rappelant les grandes heures du maoïsme. Son ouvrage est donc une sorte de « petit livre rouge » qui permettrait une reprise en main stricte, bien que vaine puisque, de toute façon, selon elle, le problème des blancs est dans leur nature même. Ils sont blancs, donc racistes par essence. En préambule des conférences qu’elle anime, elle explique : « Si vous êtes blancs et que vous n’avez pas passé des années à étudier cette question du racisme, vos opinions sont forcément inappropriées. » Ce qui, entre parenthèses, signifie qu’elle est la seule dans la salle à avoir une compétence sur le sujet. Pour appuyer son propos, elle évoque des réflexions ou des confidences que lui ont faites des, je cite, « personnes de couleur ». Ce qui, entre parenthèses, signifie qu’elle est la seule dans la salle à savoir comment parler à des, je cite, « personnes de couleur ». Façon de se mettre au-dessus du lot de tous ces blancs complètement nuls qui n’ont rien compris. Et pour que les choses soient plus claires, Robin DiAngelo déroule tout au long de sa conférence de très jolis PowerPoint, chargés d’illustrer les étapes du travail immense qui attend chaque blanc. Première étape : l’humilité. « Nous sommes les moins qualifiés pour comprendre le racisme », dit-elle. Cette première étape est illustrée par la photo d’un cheval qui porte des œillères. Manière subtile d’incarner l’aveuglement des blancs. Bien sûr, n’imaginez pas qu’il s’agisse d’un cheval majestueux qui galoperait fièrement face à l’adversité. Que nenni, le cheval en question a la tête penchée et les paupières lasses, il semble s’en vouloir terriblement. Ça n’est pas du tout un cheval qui la ramène, on sent que celui-là a commencé à mesurer l’ampleur de sa faute.
Sont ensuite énumérées des étapes assez comparables à celles des Alcooliques anonymes. Avec, en sous-texte, l’idée que tout blanc doit apprendre à se sevrer de son propre racisme. Ainsi, il conviendra toujours de préciser qu’on est blanc. Tout comme les AA recommandent aux usagers de se définir auprès des autres comme alcooliques, preuve qu’on a conscience du problème. Dans le même ordre d’idées, on devra s’excuser auprès de ceux à qui on a fait du mal par Histoire interposée. C’est là que je réenfile ma soutane.
J’imagine que quand les auteurs de ces livres seront arrivés au bout de toutes les étapes de leur rééducation, ils se rendront compte que la seule issue possible est qu’ils reversent à toutes les personnes non blanches la totalité des droits générés par leurs œuvres, puisque après tout ce sujet est le nôtre. En attendant mon chèque (j’accepte aussi les virements), ce que je constate, c’est que ces ouvrages n’ont absolument pas pour but de faire en sorte que les choses changent. Bien au contraire. Tout y est organisé pour que le racisme continue à être perçu comme un problème de noirs, de jaunes, de rouges… mais certainement pas comme le problème de tous. Les non-blancs y sont présentés comme des êtres à part, spéciaux, incompréhensibles pour qui n’est pas comme eux, définis uniquement au regard de ce qu’ils subissent. Il faut beaucoup étudier pour pouvoir les comprendre. Ils sont une tribu lointaine, une inquiétante étrangeté qu’il faut apprivoiser en donnant des gages de bonne volonté. Ces livres reprennent donc à l’identique le système établi par les théories esclavagistes, faisant du blanc l’alpha et l’oméga. Le blanc est pensé comme étant au centre de tout. La seule différence, c’est qu’aux siècles précédents, il était présenté comme celui qui savait tout. À présent, il est celui qui ne sait rien. La preuve de son implication dans la lutte contre le racisme tient donc dans sa capacité à dire qu’il est incompétent. Il est sommé de tout avouer et de ne rien faire. Car faire, ce serait prendre la place des experts en racisme, les non-blancs. Erreur fatale. Sous couvert de disruption et de prise de conscience radicale, ces livres proposent, en fait, une philosophie de l’immobilité. En résumé : agir, c’est ne rien faire. Le travail du blanc, c’est la culpabilité et le retrait. Un rêve de moine. Totalement basés sur l’individualisme, ces ouvrages n’offrent aucun outil pratique de lutte collective mais permettent simplement à ceux qui les lisent de se sentir mal, donc bien. Un rêve SM. Le stéréotype de la nounou noire maternante et réconfortante est remplacé par celui du noir fouettard. Chacun est à nouveau essentialisé et réduit à une nature indépassable. Tout cela permettant d’oublier complètement le sujet de départ, à savoir lutter pour que chacun accède à l’égalité et au plein exercice de sa liberté. Le racisme peut donc tranquillement continuer sa route, comme si de rien n’était.
Alors j’aimerais ajouter une petite postface à tous ces livres, j’imagine sans peine que leurs auteurs n’y verront aucun inconvénient. Voici le message : votre contrition est votre problème, pas le mien. Je ne suis pas là pour vous dire qui vous êtes, il faut accepter de le savoir par vous-même. La lutte contre le racisme commence là, dans notre capacité à sortir de ce collage persistant qui voudrait que le noir dise qui est le blanc et que le blanc dise qui est le noir. Dans cette structuration binaire des relations qui veut que l’un soit en haut si l’autre est en bas. M’ériger des trônes, m’offrir des fleurs, me dire que je suis géniale, vous fouetter avec une ceinture à clous, marcher sur des braises ardentes, vous arracher les dents sans anesthésie, rien de tout cela ne permettra à des gens lésés dans l’exercice de leurs droits fondamentaux de pouvoir obtenir justice. Personne n’a besoin d’un master en antiracisme pour mettre son expertise ou sa bonne volonté au service de l’égalité. Alors, blancs, noirs, beiges, jaunes, rouges… au boulot !
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claudehenrion · 4 years
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L’État et la Nation : une crise de légitimité ?
  Une question : quelle attitude faut-il adopter lorsque, sur une chaîne officielle, un ministre (Alain Griset, Ministre inconnu des PME) ose “expliquer” comment “ouvrir les portes et les fenêtres d’un magasin pour l'aérer”, ou quand un Premier Ministre nous ordonne solennellement de nous re-re-reconfiner une troisième fois, mais “en restant dehors le plus possible”, sans autre explication, alors qu'on sait que la seule raison est que les hôpitaux de notre “le meilleur système de soins du monde” sont bien  incapables de faire face à l'afflux ET du covid et des autres pathologies ?
Mais d'un autre côté, dans le festival de “plus con que moi, tu meurs” qu'est la communication officielle (tant française qu’européenne) depuis un an, comment interpréter le gag inoubliable de “la leçon de lavement des mains” par Madame Ursula Van der Leyen, la patronne de la Commission européenne (une grosse commission s'il en est, d'où, sans doute, son intérêt déplacé pour les techniques de lavement !). Se donner ainsi en spectacle sur un ‘’non-sujet’’ aussi absurde est indigne, et incite  les citoyens de bonne volonté à enfreindre la loi. Or, “quand des gens avouent qu'ils transgressent sciemment la loi et s’aperçoivent que cela ne prête à aucune conséquence, le pacte social est en danger, et là on ne rit plus”, écrivait l'excellente journaliste Natacha Polony dans un “édito” récent.
Il y a bien longtemps que, sous les coups répétés d'une immigration totalement incontrôlée (“par principe”, faut-il préciser, si on est honnête), l'Etat et la Nation perdent régulièrement ces attributs qui faisaient leur force –et qui sont en fait leur seule raison d'exister, leur seule justification. Et  la gestion de la crise “du covid 19”, des masques aux “stratégies vaccinales” a ajouté “une couche, et épaisse” à la méfiance des français, plus encore que des autres européens : il faut dire que nos gouvernants sont indubitablement à un niveau moyen inférieur à celui de leurs pairs européens, pourtant déjà “pas à la hauteur”. Ils devraient tous en mourir de honte !
Et ce n'est donc pas sans raisons que Sciences-Po-Cevipof-Opinionway conclut son baromètre annuel 2020 par : “On en a marre !”. Si la peur (sentiment qui avait le plus progressé lors de la vague précédente en février 2020, pour 2019) est retombée quasiment à ses niveaux pré-Covid, c’est “désormais la lassitude (41 %) et la morosité (34 %) qui caractérisent le mieux l’état d’esprit des Français”… au contraire des Allemands et des Britanniques, avant tout “sereins”. Lorsque la politique inspire un sentiment négatif à 62 % des français, contre 32 % pour les Allemands et 41 % pour les britanniques, peut-on ne pas être très, très inquiet ?
Pire encore : selon un sondage paru récemment dans Le Monde (qui est réputé -à juste titre- pour  être proche des idées les plus mauvaises parmi celles qui sont à la mode et dans le vent), 78 % des Français pensent que leur pays est sur le déclin… 60 % jugent la mondialisation dangereuse… 82 % réclament un vrai chef pour remettre de l’ordre… 55 % sont pour le rétablissement de la peine de mort…. Le décalage entre ce que ressent la Nation et ce que disent l'Etat et la “représentation nationale’‘ (qui n'est plus ni l'une ni l'autre) n’est plus qu’un gouffre sans fond.  
Yvan Rioufol (pas au Monde, NDLR !) parle de l’effondrement d’un système qui ne maîtrise plus rien : “Ni la sécurité, ni l’autorité, ni l’immigration, ni le roman national, ni les lois essentielles, ni la monnaie”. Il poursuit : ’'L’édifice vermoulu de la V e République s’écroule. Seules les redistributions massives, financées par l’emprunt (remboursables… ou pas), retardent l’effondrement final. Macron nous mène à un chaos généralisé, car il refuse d’admettre que les peuples ont une identité propre, une Histoire et des traditions qui ne sont pas celles des autres peuples. Le multiculturalisme conduit notre France millénaire tout droit en Enfer”... (et le progressisme officiel ne peut qu'accélérer ce mouvement mortifère - re-NDLR)
Une particularité de la France est que la nation s’est établie autour de l’État, depuis que le pouvoir royal capétien est apparu au peuple, siècle après siècle, comme la seule puissance efficacement protectrice –sur toute son étendue géographique et dans la configuration et l'organisation  des pouvoirs, protecteurs efficaces des frontières, des personnes et des biens, mais également des usages, des droits particuliers, des franchises, des coutumes, des régionalismes. C’est de sa capacité à protéger ses sujets que la monarchie capétienne tirait sa légitimité, et l’État républicain n'a “pris la suite” que lorsqu'il a atteint une légitimité comparable.
Les drames de notre histoire sont tous liés à des séparations (réelles ou pas) entre la Nation et l'Etat : c'est parce qu'on a cru que Louis XVI, pris à Varennes, avait voulu rejoindre les armées coalisées contre la nation que la monarchie est tombée… C’est le désastre de Sedan qui a provoqué la chute du Second Empire… C’est de l’effondrement de mai-juin 1940 devant l’offensive allemande qu'est morte la III ème république et de la guerre d'Algérie que s'est effondrée la IV ème. La révolte dite “des gilets jaunes” n'a d'autre explication que le sentiment que l'Etat a failli dans son rôle de protecteur de la Nation et des français. Et aujourd’hui même, le ras-le-bol devant l'échec dans la crise du covid est à prendre au sérieux.
Le paradoxe entre l’existence d’un système de protection sociale présenté comme “le plus avancé au monde” (NDLR - Si c'était vrai, ça se saurait. Or personne n'a eu la plus petite envie de le copier !) et l’accusation faite à l’État de ne plus rien protéger, n’est qu’apparent. Le discours public, plus encore que les actes, s’aligne sur une pensée unique qui assimile les droits sociaux à des primes  à l’oisiveté –proches d’un cancer de l’assistanat. Le droit du travail a pris un poids insupportable pour les entreprises et les créateurs, et le droit au travail, lui, a été tué par ou à cause de sa complexité insupportable : le travailleur se retrouve dans un rôle de variable d’ajustement fonction de la rentabilité. Ce discours, renforcé par des lois qui ne respectent que les ‘’droits acquis”, a dévasté la confiance de la population…
Chômeurs, précaires en fin de ressources, exclus en tout genre, assistés du “quel qu'en soit le prix”, paysans ’’blousés’’ menés au suicide, habitants des ‘’territoires perdus’’, relégués, ghettoïsés (et abandonnés au communautarisme), sont, de fait, des victimes à la marge de la protection sociale, de moins en moins silencieuses. La résignation à une vie “en marge” de toute vraie citoyenneté est devenue leur lot commun, au fil de leur abandon, subi ou ressenti, par la puissance publique.
L'État, il faut avoir le courage de le dire, a failli à sa mission de sauvegarde et de protection. Ce manquement à sa raison d’être par rapport à la nation, l'a frappé de délégitimation, d'autant plus qu'il n'y a actuellement pas la moindre perspective réelle de restauration de cette fonction fondamentale, alors que, en France, c'est du peuple que vient  la légitimité du Pouvoir (NDLR - en théorie, et jusque très récemment. L'évolution vers le “soft-goulag” qu'est la fin de notre démocratie semble remettre en question ce vieux principe). La question essentielle est donc un retour de la légitimité politique. Et rien, à ce jour, ne laisse voir le plus petit espoir.
Rétablir l’État républicain dans sa légitimité de manière que les citoyens lui refassent confiance et le respectent à nouveau, est une très belle ambition démocratique, atteignable si on retourne à une référence et à une conception du Bien Commun (c'est-à-dire de la Nation, en fin de compte) où se retrouvent les missions protectrices qui définissent l'Etat… et les obligations morales et de gouvernance qui en découlent. “Fastoche”… vont dire certains ! Seul vrai problème : qui est prêt à réorienter enfin notre destin (et le discours électoral qui le permettrait) vers des fins avouables, souhaitables et bonnes pour l'Homme et l'humanité ? A en voir ce qui fait notre quotidien… ce n'est pas demain la veille !
H-Cl.
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coco-delecture · 3 years
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Bonjour
Je suis de retour pour vous parler du roman de Vincent Delareux : "le cas de Victor Sommer".
Une histoire qui ne laisse pas indifférent et qui aborde un sujet un peu tabou...
Je vous souhaite une bonne découverte
Faites moi part de votre ressenti
A vos claviers pour vos avis 💋💋
Résumé
À 33 ans, Victor Sommer mène une vie discrète et monotone qui lui pèse. Secrètement, il aspire à devenir « quelqu’un » aux yeux du monde. Cette ambition est toutefois entravée par sa mère, une vieille infirme autoritaire et possessive qui l’empêche de proprement exister.
Mais voilà qu’un jour, cette dernière disparaît sans laisser de traces. Livré à lui-même, son fils va devoir faire face à ce monde qu’il n’a jamais appris à connaître. Une fois l’angoisse de la disparition passée, Victor va s’accommoder de cette indépendance nouvelle et la mettre à profit pour enfin réaliser son fantasme : à l’avenir, il existera davantage que quiconque. À ses risques et périls. Car sa mère, sans doute, n’est pas aussi loin qu’il le pense…
Mon avis
Pour commencer, je remercie l'auteur pour m'avoir proposer son roman en découverte via le site Simplement Pro.
Victor Sommer à 33 ans et vit avec sa mère. Il ne m a jamais quittée. Il n a pas d emploi, ni de vie sociale et il est célibataire. Sa vie tourne exclusivement autour de Maman. Voilà le début de l histoire...
Ce livre ressemble plus à un journal intime qu'à un roman au sens propre du terme. Mais il a une particularité: Victor a commencé à l'écrire quand il avait 33 ans, âge qu'il avait au moment de son décès. Oui vous lisez bien. Il a ressenti très tard de mettre par écrit son ressenti et pour cause.
On a cette certitude qu'une mère aime son enfant plus que tout et qu'elle est là pour l'aider à grandir, à évoluer et à prendre son envol mais dans certains cas, cette mère peut être égoïste et croit aimer son enfant alors qu'en réalité c'est de la dévotion, l'amour extrême qui peut se révéler nocif voire destructeur. Dans cette histoire, Victor fait les frais de cet amour maternel qui l'étouffe, l'esseule et le détruit petit à petit sans qu'il ne s'en rende compte jusqu'à un moment où son cerveau beugue et oublie certaines choses pour le protéger. Mais un jour, le voile se lève et il voit sa vie autrement et comprend que certains de ses actes ont eu des conséquences irréparables. Je ne peux vous en dire plus sinon je vous raconterais l'histoire complète.
Cette histoire qui pourrait paraître exceptionnelle est certainement plus répandue que l'on ne le croit. Une mère abusive qui veut garder son enfant pour elle uniquement. Oui c'est une mère, pas une maman. Je fais cette différence car le mot "maman" est un mot affectueux qui fait référence à cette personne qui nous aime sans condition et qui nous aide à grandir, à devenir indépendant, à trouver notre voie. Il est difficile d'imaginer ce que Victor a pu ressentir en découvrant l'envers du décor et ce journal nous l'explique avec des mots simples mais douloureux. La douleur transparait tout au long du récit. L'auteur met beaucoup d'émotions dans son récit et permet au lecteur de comprendre ce que Victor a vécu. L'histoire est fluide et ponctuer de moments forts et tristes. Il nous montre que le cerveau sait la vérité mais qu'il peut la cacher pour aider la personne a avancé et quand il sent qu'il est prêt à voir la vérité, le cerveau la dévoile sous forme d'énigme afin que la personne soie moins choquée. mais est-ce possible de rester de marbre face à cette histoire et ses conséquences? Non, le récit m'a émue, bouleversée. Le roman est tout simplement génial. Mais j'ai une question qui me trotte dans la tête: est-ce un simple récit ou y a t il une part de vérité? Car franchement si c'est juste une histoire, c'est fou comme elle donne une impression de réalité tellement les mots sonnent juste.
Douleurs, haine, questionnement sur sa vie et recherche de soi sont les ingrédients de ce roman qui ne m'a pas laissé de marbre et qui je suis sûre plaira à un grand nombre d'entre vous tellement il est très bien écrit. Je remercie l'auteur pour me l'avoir proposé car il est excellent. Surtout n'hésitez à le lire ....
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Lundi 23 octobre 2020
Linda La Covid-19, une mort annoncée
Neuf mois après l'apparition de la pandémie du Coronavirus en France, où en sommes-nous ? Pouvons-nous avec ce faible recul, tenter une interprétation symbolique de la signification de ce virus ? Il est sans doute trop tôt pour le faire, mais devant le chaos qui s'enchaine et crée de nouveaux chaos, il me paraît indispensable de prendre le risque. Pas un grand risque certes, alors que tout le monde ou presque dit n'importe quoi ! Le risque d'une approximation sera toujours plus proche de la vérité que les affirmations péremptoires du monde scientifique qui n'a que faire d'une vision métaphysique. Pourtant et Camille Laura Villet le rappelait dans sa dernière lettre ( http://www.khora-imagination.fr/newsletter/  ), l'entendement doit être mis au service de la compréhension de l'homme et non projeter dans une course sans fin, des solutions dans un avenir où le Dieu providentiel de la Science résoudra tous les problèmes.   Camille nous explique que la vérité relève de la rencontre d'une origine qui fonde le sujet — ce qu'elle appelle "le fond propre" — avec une réalité laquelle est porteuse à la fois d'une progression de la conscience et de ses impasses. Plus ce choc est spectaculaire, plus il a une haute valeur symbolique. Mais l'interprétation relève d'un examen minutieux des images que la réalité laisse transparaître. En ce qui concerne la covid-19, quelle image peut retenir notre attention ?
La première constatation importante et déjà soulignée est que le virus ne frappe pas tout le monde de la même manière. Les personnes touchées par le virus sont soit asymptomatiques (en priorité les enfants, les jeunes gens), soit légèrement malades (toutes catégories de personnes), soit atteintes d'une forme grave pouvant les conduire à la mort (en priorité les gens âges ou atteints de maladies diverses). Autrement-dit, le virus touche mortellement avant tout les personnes qui ont déjà un lien avec la mort. On opposera à cela que quelques personnes que les médecins ne cessent de mettre en avant, n'avaient aucune de ces morbidités et se retrouvent dans un état grave. C'est sans compter avec les dégradations non diagnostiquées ou invisibles. On sait par exemple, qu'une personne qui passe des examens avec des résultats médicaux parfaits, peut se retrouver trois mois plus tard, avec un cancer gravissime et décéder en moins de 6 mois. Par ailleurs, on ne diagnostique pas non plus les personnes atteintes de pathologies psychiques souvent non soignées qui couvent et qui peuvent subitement se manifester tels les burn out si fréquents aujourd'hui. Il faut donc admettre que ce virus touche des personnes qui flirtent avec la mort et c'est à mon avis cette image symbolique qui doit retenir notre attention. Le virus semble agir comme un révélateur de ce qui va arriver en accélérant en quelque sorte, le processus de mortalité. Cela est particulièrement vérifiable chez les personnes atteintes de graves pathologies. Elles meurent rapidement lorsqu'elles contractent le virus (et sont d'ailleurs comptabilisées dans les morts de la Covid-19). Une infirmière me confiait que lors de la première vague, dix personnes dialysées sont mortes en une semaine du coronavirus, dans l'unité où elle était affectée. De même, l'hécatombe des personnes en EPHAD est significative de cette mort annoncée.   Ainsi le coronavirus donne à voir cette proximité de la mort chez tous ces gens qui s'en approchent et qui sont brutalement mis face à elle par la forme grave que prend alors le Covid-19. Il faut noter que certaines personnes très âgées ayant contracté le virus sont asymptomatiques ou très légèrement malades. On n'en parle jamais, mais leur existence prouve que ce virus respecte au moins une chose, à savoir l'élan de vie. Cela permet de comprendre pourquoi les jeunes gens ne sont pas touchés et que les personnes même âgées qui ont encore des choses à vivre, n'ont aucun problème avec le virus.
Le symbole peut ainsi se dessiner plus clairement : Le virus vient révéler la mort qui couve pour toute sorte de raisons.  Nous mesurons ici à quel point la rencontre avec la mort n'est pas une rencontre avec un virus mais une rencontre avec soi-même, avec son histoire, avec son destin. Et heureusement qu'un virus n'a pas ce pouvoir de décider de notre mort. Le poids de notre vécu reste plus important. Le virus convoque ainsi directement le sens de cette vie en accentuant le lien entre la mort et la perte de sens. Dans ce contexte, lutter contre le virus en essayant de l'éviter à tout prix paraît assez dérisoire puisque de toute façon, les personnes qui meurent sont déjà en survie. Force nous est de constater que l'emballement et l'affolement largement entretenus par les pouvoirs publics est davantage dû à une incapacité des pays évolués à accepter la mort plus qu'à la virulence du virus lui-même. Le virus met le monde face à l'inexorable d'une finitude qui doit permettre de s'interroger sur le sens de nos actes. La limite de la mort n'est qu'une manière de nous rappeler la limite des hommes face à l'incommensurable puissance de l'ordre des choses. Ainsi, l'image de la mort véhiculée par ce virus particulièrement mise en avant par les pouvoirs publics  et le monde scientifique apparaît comme le révélateur d'un refus des limites. Le virus qui place sous nos yeux ces personnes qui s'entassent dans les hôpitaux et dont la mort en temps normal serait passée inaperçue en dehors de leurs proches, nous oblige à regarder du côté de la fin. On pourrait dire que le virus vient juste mettre sous nos yeux ces limites de la mort et alors qu'il ne tue que les gens qui en sont proches, le monde s'affole comme si la mort était insupportable. Tous les médecins qui essaient de raisonner les pouvoirs publics sur le peu de mortalité réelle que déclenche ce virus, se font refouler (voir notamment les chroniques du professeur Toussaint sur You tube). La peur du virus et derrière elle, la peur de la mort est telle, y compris chez les gens bien portants qui n'ont aucune raison d'avoir peur, que le monde préfère prendre des dispositions incroyables voir inconcevables et sacrifier des millions de vies futures pour mener une guerre contre un ennemi qui n'existe pas. Tout cela pour que ce virus cesse sa course ! �� La vie et la mort sont inséparables mais l'une a très mauvaise presse particulièrement dans nos pays riches et conquérants. Voilà une limite que l'on a certes beaucoup repoussé mais qui ne pourra jamais l'être totalement. L'homme le plus puissant sur terre est voué à mourir même s'il vit comme si ça n'existait pas. Justement vivre comme si la mort n'existait pas, comme si les limites étaient toutes franchissables, voilà une piste intéressante où nous mène notre démarche symbolique. Ce virus veut juste nous faire toucher du doigt les limites que l'homme est censé réfléchir avant de décider quoi que ce soit. Je terminerais en ouvrant un chapitre qui sera sans doute travaillé par René Gandolfi qui est celui de la limite de nos manipulations génétiques. Pour la première fois en effet un vaccin à acides ribonucléiques (ARN) est créé intervenant directement sur le matériel protéinique des cellules humaines, autrement dit il y a intervention directe sur le système de défense génétique de l’homme qui est ainsi artificiellement modifié. C'est une première dont on ne voit une fois encore que les conséquences à court terme. Un vaccin de portée générale qui ne s'intéresse qu'au virus alors que nous venons de voir que le virus choisit ses cibles avec parcimonie, est déjà une aberration. Mais la modification de la dynamique génomique humaine sans avoir la moindre idée des conséquences pour le futur, voilà une limite franchie en toute naïveté infantile qui pourrait gravement handicaper les générations futures.
René Virus et finalité de l'évolution
Nous y voilà enfin. La nouvelle logique vaccinale proposée concernant la covid-19 permet de dévoiler tout le présupposé philosophique de la pensée scientifique sur la condition humaine. Le procès qui s’ouvre est compliqué et va sans doute réclamer plusieurs écrits. Commençons par une approche hégélienne du virus en tant qu’essence ¬— ce qu’il est — et d’existant — ce en vue de quoi il est —, autrement dit, ouvrons le champ sémantique où peut apparaître la chose virale en tant qu’unité effective, censée posséder une pleine réalité du monde par laquelle on pourrait la saisir. Dans un précédent texte, nous avons abordé l’essence du virus. Celle-ci se rattache aux modalités processuelles du vivant ou encore aux premiers moments inaugurant des conditions de possibilité d’atteindre à une forme apte à se maintenir dans son être et à se reproduire. Observé sous cet angle, le virus est un mode d’être primitif s’initialisant sur le pouvoir d’une pure réflexion en soi. Le virus tente d’échapper à cette dynamique tautologique de n’être qu’une forme vide de réflexion en soi, tel un trou noir, en s’opposant à lui-même, se repoussant lui-même pour se donner la possibilité d’une réflexion en autre chose. Il se crée ainsi une boucle pulsionnelle entre ce qui peut être considéré comme une pure et infinie intériorisation ou un vide insondable, et une extériorité qui ne peut être que fictive puisque la force d’expansion ne peut que revenir sur elle-même à vide. L’identité virale n’a donc aucune effectivité dans le monde, mais possède le mérite de poser le modèle de ce qui deviendra avec la venue d’une forme, la boucle dialectique. Le virus est donc sa propre médiation vide de contenu, ne pouvant atteindre à la nécessité dialectique constitutive de la vie d’une forme pour laquelle l’essence est liée à l’existence ou encore l’intériorité à l’extériorité. Le virus n’a d’autre fin que de s’en présupposer une qui contiendrait sa propre vacuité. Nous venons de voir que cette fin ne peut pas s’évaluer selon une nécessité formelle, mais répond d’une pure et simple contingence à se réfléchir en un autre pour se donner une fiction existentielle. Ainsi, l’essence virale aspire avidement à une hypothétique forme qui lui offrirait une raison d’être ; elle ne s’apparaît en elle-même que comme ce qu’elle ne peut être, comme négativité, comme tout possible telle une pulsion aveugle. L’autre sollicité pour donner présence à l’en soi ne peut être que le tout autre sans distinction. Il n’y a donc pas de vrai pour soi, celui-ci vient se fondre dans l’en soi lui assurant une identité fantasmée en réamorçant incessamment la boucle pulsionnelle. Retenons aujourd’hui que l’essence virale se présente dans sa simple immédiateté puisqu’elle est sa propre médiation indéfiniment reconduite en son absence d’effectivité. Le virus n’a pas d’existence propre sinon fictionnelle, il est pure essentialité vide de contenu. Nous rejoignons par là le questionnement biologique concernant l’évolution. Les virus ont été et continuent d’être le moteur de l’évolution, mais un moteur aveugle, soumis à l’aléatoire de la contingence et donc de la seule nécessité de la survie. Les virus permettent paradoxalement de favoriser la multiplicité quasi-infinie des formes tout en fragilisant leur constitution. Cependant, l’évolution ne se résume pas à la dynamique virale et ses dispositions à des mutations désordonnées infinies ; elle possède une orientation interne débouchant sur l’homme. Si la théorie génique offre une certaine explication sur le caractère adaptatif contingent des formes, elle ne se prononce pas sur le fil téléologique qui traverse l’évolution pour aboutir à l’homme. Pour Hegel, ce telos que l'on pourrait traduire par finalité ou encore ce qui existe par soi, répond de la nature contradictoire de l’Idée. Cette dernière se détermine pour un monde afin de s’y exprimer et de s’y dévoiler comme essence absolue. Mais pour Hegel — et c'est là que réside l'originalité de sa démarche —, elle le fait sous une forme qui lui est contraire. Hegel met en place l’étonnante et curieuse logique d’une dynamique positive de la négativité : telle est l’essence de la dialectique sous la férule du concept. Ainsi et étrangement, le virus semble détenir en lui cette contradiction originaire entre essence et existence qui en fait une chose sans unité formelle effective ; il est une simple potentialité, il est Protée. Le virus, ainsi affligé d’une déficience ontologique, se trouve en conséquence non qualifié ; il est une pure négativité ne pouvant trouver une accroche matérielle pour une suite évolutive. Il est l’Idée abstraite encore sans contenu. On pourrait rapprocher ce moment de la genèse au moment précédent l’ouverture d’un concert. Moment toujours émouvant car les instrumentalistes se préparent en lançant chacun pour leur part des notes qui se dispersent dans l’espace laissant présupposer des richesses formelles à venir, tel un chaos sensible.
L’essence du virus appartiendrait donc à la seule puissance de la négativité suivant la tension contradictoire qui la définit, projetant ainsi dans le temps du monde l’Idée abstraite en son dessein universel.   L’homme est censé réaliser ce telos par le dévoilement des nécessités dialectiques qui concourent à la réalisation de l’Idée, lui imposant existentiellement une exigence de sens. Le coronavirus semble se situer dans une dimension première de la vie en laquelle aucune différence n’est déterminante, un temps replié sur lui-même, sans début ni fin tel l’ouroboros. Il y a donc pour l’homme un face à face d’ordre téléologique avec le coronavirus stigmatisant une réponse non plus du comment, mais du pourquoi de l’évolution. Quelle est la vraie finalité de notre humanité ?
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christophe76460 · 7 months
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Je finis le chapitre 5.
L’Éternel surveille toute la conduite d’un homme, il observe tout ce qu’il fait. Celui qui fait le mal sera pris à ses propres méfaits, il s’embarrasse dans le filet tissé par son propre péché. Il périra parce qu’il n’a pas su se discipliner, il s’égarera enivré par l’excès de sa folie (Proverbes 5:21-23).
⦁ Le mot folie est utilisé 21 fois dans les proverbes. L’adultère est une folie, et les conséquences tragiques que le maître de sagesse a énumérées devraient suffire pour qu’on l’évite comme la peste. Néanmoins, il donne encore d’autres bonnes raisons de s’abstenir d’un tel acte stupide.
⦁ D’abord, Dieu sait tout. Ceux qui jurent comme un charretier en prenant le nom de Dieu essaient de refroidir leur ardeur linguistique lorsqu’ils sont en présence d’une personnalité, un prêtre ou un pasteur en particulier. Mais il faut bien garder à l’esprit qu’où que je sois et quoi que je fasse, Dieu m’entend et me voit. Il examine à la loupe, pourrait-on dire, la conduite de chacun et mes fautes cachées sont devant lui. Je lis un passage :
Nulle créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte (Hébreux 4:13).
⦁ Celui qui méprise ses commandements, loin d’être libre, devient captif de ses vices. Ceux qui sont accrochés à la drogue ou à l’alcool sont bel et bien asservis et captifs de leurs travers ; et l’amour libre rend esclave du sexe. Outre la possibilité toujours omniprésente de contracter une maladie vénérienne, le libertinage peut avoir un effet dévastateur sur l’équilibre mental d’une personne. Les adultères doivent faire face à leur conscience, les sentiments de remords, de culpabilité, d’infidélité et de trahison.
⦁ Or le corps humain n’est pas équipé pour porter de tels fardeaux qui affaiblissent le système immunitaire, ce qui peut engendrer des maladies graves et même la mort. C’est sûr que les films édulcorés hollywoodiens ne montrent pas trop ces choses-là.
⦁ Et pour finir, sachez aussi que nous avons tous un rendez-vous avec le juge de toute la terre et ce jour vous et moi aurons des comptes à rendre, selon sa justice. Les hommes croient que leurs fautes n’ont pas d’importance, qu’elles passent inaperçues ou que Dieu n’en tient pas compte.
⦁ Grave erreur ! Tout est répertorié dans les cieux, même les plus petites entorses et chacun devra payer l’addition totale. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans sa miséricorde, Dieu a envoyé son fils Jésus pour mourir sur la croix, afin d’effacer mon ardoise et la vôtre, si vous l’acceptez comme votre Sauveur.
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yes-bernie-stuff · 1 year
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Dans le brouillard (1)
L’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer.” Ex 1. 21
Les Hébreux ont vécu pendant des générations dans l’esclavage et la captivité sans bénéficier de toutes les merveilleuses promesses de Dieu. Mais ils savaient que Dieu avait promis de les ramener dans le pays de leurs ancêtres, le pays où coulent le lait et le miel, un pays fertile et d’abondance. Pour y parvenir ils devaient suivre le Seigneur, qu’ils connaissaient très mal. Ils devaient fuir sans l’aide d’un GPS, poursuivre une route inconnue, sans savoir où ils allaient, où ils dormiraient et ce qu’ils mangeraient. Mais avant de commencer cette aventure Moïse lui-même s’était retrouvé prisonnier d’un autre genre de captivité, conséquence de ses propres agissements, car il vivait dans la culpabilité, loin de sa famille, de son peuple et loin aussi du plan de Dieu pour sa vie. La colonne de nuée associée à la présence de Dieu apparait alors à Moïse, pour ainsi dire, dans le buisson en flammes. Dans le désert de sa vie Moïse décide de se détourner de sa route pour “voir quelle est cette grande vision et pourquoi le buisson ne se consume point.” Faites, vous-aussi, un détour, prenez du temps pour vous poser les bonnes questions. Dieu voyant qu’Il avait attiré l’attention de Moïse, l’appelle et quand Moïse réagit, Il attire de nouveau son attention, cette fois pour lui indiquer qu’il doit prendre garde et ne pas se précipiter trop près, car il entre maintenant dans la présence de Dieu. Moïse s’est déjà“brûlé les doigts” en se précipitant pour tuer le tortionnaire égyptien, en pensant servir son peuple, et cet acte inconsidéré l’avait conduit dans le désert (Ex 2. 11-15). Alors ne faisons pas la même erreur. Cherchons Dieu dans la bonne direction. A cause de son passé Moïse était accablé par un manque d’assurance en lui- même et torturé par les doutes concernant sa valeur devant les autres. Dieu l’amène à accepter la mission qu’Il veut lui confier en lui donnant son frère comme assistant et en promettant d’être toujours à leurs côtés. Moïse finit par se soumettre à la volonté de Dieu et accepte de suivre Ses directives. Où vous trouvez-vous aujourd’hui ? Peut-être, comme Moïse, devrez-vous affronter vos échecs et vos mauvais choix ? Faire face à vos peurs et vous abandonner à Dieu afin d’accomplir votre destinée ?
Favorite Publié le septembre 16, 2023
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leplanatrois · 4 years
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Europe 51, de Roberto Rossellini (1953) : « Tout est grâce »
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Le cinéma est un art religieux ; l’on s’y arrête pour s’y recueillir, peut-être dans l’attente d’une réponse, plus certainement dans l’espoir d’une consolation. Il est d’usage de définir le cinéma comme une échappée ; un moment d’évasion, de délectation dans le meilleur des cas ; un moment où l’on prend plaisir à s’oublier, à tout oublier, ennui, emmerdes, crève-cœurs. Je veux dire ceci : l’échappatoire nous offre l’oubli ; la consolation, au contraire, nous pousse dans les retranchements de notre solitude, dans les tréfonds de nos angoisses, dans les escarpements de l’histoire, aux murs couverts de boue et de sang ; la consolation nous désigne tout cela d’une main et de l’autre nous caresse tendrement le visage, tendrement sèche nos larmes en nous murmurant à l’oreille qu’il existe, dans le plus profond de la solitude, un terreau vivace qui est celui de la sollicitude.
Europe 51 est de ces films qui vous titille la foi et vous entraîne subrepticement dans les sillons de la grâce – les films de Tarkovski, aussi, partagent cette puissance mystique. Une mère, Mme Girard – interprétée sublimement par Ingrid Bergman – se complaisant dans les fadeurs de sa bourgeoisie étriquée, reste aveugle aux supplications de son fils, qui, comme tout enfant, souhaite que celle-ci veille ses sommeils cauchemardés par les ombres de la guerre, suffoqués par les vents de l’inquiétude et de la déréliction – comme le titre le souligne instamment, l’Europe, dans cette décennie nouvelle qui s’ouvre, peine à s’extraire de cette profonde léthargie où elle semble s’être dissoute. L’enfant demande l’amour, il récolte l’abandon. Et agit en conséquence, dans un acte désespéré, dans un ultime appel de phare ; il s’est jeté dans les escaliers, c’est déjà trop tard. La justesse de cette phrase de Bernanos semble s’adresser directement à Mme Girard : « L’enfer, Madame, c’est de ne pas aimer » ; elle en fait l’expérience amère.
 Néanmoins, comme chez Bernanos, il y a autre chose ; la violence brute ne peut s’entendre qu’en raison de l’existence de son exact opposé, la grâce. Sous l’impulsion de son ami communiste, Andrea Casatti, Mme Girard s’abandonne au don de soi pour voiler les affres de son malheur. La voilà devenue Sainte, offrant aux démunis sa protection matérielle et son amour maternel : elle se lie d’amitié avec une prostituée, et va jusqu’à aider un homme à échapper à la police. Définitivement déboulonnée des rivets de sa classe sociale d’origine, elle s’auto-exclue de fait de celle-ci et ses actes, du point de vue de ses proches, ne peuvent se comprendre que par le prisme de la folie. 
Comme il est de coutume de l’écrire, le fond est la forme ; à l’ouverture progressive d’Ingrid Bergman au monde correspond une mue formelle, le film glissant du cinéma-studio au cinéma néoréaliste. La caméra s’embarque à bras-le-corps dans cette quête de l’autre et dans la description d’un monde effondré. Encore s’agit-il de s’entendre sur ce « néoréalisme » ; pas question, ici, de cinéma-direct, c’est-à-dire un enregistrement brut de la réalité. Bien au contraire, la stylisation de la réalité est de mise – ne serait-ce que par le choix formellement fort de cette mue. C’est précisément ce choix esthétique qui nous pousse à épouser la conscience de Mme Girard, à en suivre minutieusement les soubresauts et les anfractuosités. À titre d’exemple, une séquence est particulièrement frappante ; on y voit Mme Girard dans les bras de son époux. Une coupe sèche vient faire se jouxter à ce premier plan un autre, exactement le même, mais symétriquement inversé. La jointure de ces deux plans tend à décrire ce volte-face psychologique qui fait basculer Mme Girard de l’égoïsme à l’altruisme, de la complaisance à la compassion. La force du film, son réalisme qui se caractérise par cette acuité psychologique, tient particulièrement à cette force de style.
Si Europe 51 est un film empreint de grâce, c’est qu’on y écoute le silence émanant des solitudes humaines ; et cet effort acharné qui consiste à mettre bout-à-bout ces solitudes, dans l’espérance d’y entrevoir, comme par miracle, une communauté soudée envers l’effroi. Toutefois, cette sollicitude comporte son lot de désolations – ainsi le film s’achève-t-il dans l’âpreté d’un décor intérieur, maison de fou qui plus est, dont le contraste nous saisit par rapport à l’ornementation grossièrement bourgeoise et tape-à-l’œil de l’appartement des Girard où s’inaugurait celui-ci.
C’est pourquoi, en dépit des engagements politiques qui ont conduit la vie de Roberto Rossellini, il est difficile d’accrocher une épithète qui sonne assez juste pour définir les aspirations politiques du film. Car on ne saurait considérer ce film comme intrinsèquement communiste – le personnage d’Andrea Casatti, celui qui pousse Mme Girard à sa « reconversion » est, à sa manière, un profiteur et un idéaliste qui, aveuglé par son idéal socialiste, méprise la réalité des conditions de travail des couches sociales inférieures et manipule à dessein le chagrin d’une mater dolorosa, en la déresponsabilisant pour mieux l’utiliser – ni comme intrinsèquement chrétien, eu égard à cette fin tout autant miraculeuse que terrifiante – Mme Girard embrasse la solitude absolue. 
Ce qui se donne à voir, c’est au contraire la faillite des idéologies, quelles qu’elles soient, devant ce lien, précaire et englué dans la lutte des classes, qui relie les êtres humains. Au lendemain de la guerre la plus dévastatrice de l’histoire, comment croire ? Ni la réponse conservatrice – ne rien changer – ni la réponse communiste – tout changer à la manière d’un « grand bond en avant » - ne semblent satisfaisantes. Les êtres, figés dans les conventions sociales, dans la rectitude de leurs idées bornées, se désintéressent tout à fait des autres et, in fine, d’eux-mêmes. Ce sont des effigies. Les émotions sur leur visage, toujours manquent.
Rossellini, en ne nous acculant à aucun moment à une idéologie prêt-à-porter, se désintéresse carrément de la politique pour se restreindre sur un plan strictement religieux – « spirituel » conviendrait mieux, si le terme n’était pas si vague et galvaudé - et évite avec délicatesse l’écueil du moralisme. On pourrait dire que le religieux, c’est cette recherche de transcendance qui lie les êtres et les fait aspirer à une forme de félicité commune (tandis que la religion désigne la superstructure, l’institution) ; de sorte que Rossellini ne cherche pas à nous émouvoir du sort des « damnés de la terre », mais à nous émerveiller du surgissement d’une conscience. Celle-ci prend la voix d’un écho qui traverse tout le film : ouvrons grands nos oreilles de spectateurs et l’on entendra que la sonorité des voix se caractérise souvent par une forte résonance, comme si les personnages monologuaient dans une pièce vide. Cette impression est probablement due aux conditions d’enregistrement. L’école italienne s’est, entre autres, fait connaître pour traiter le son en post-synchronisation. Les réalisateurs n’utilisaient pas le son témoin, pris lors du tournage, mais un son enregistré ultérieurement, en studio. Cette technique peut donner lieu à des effets de stylisation. 
Il faut être attentif, car cela est subtil ; mais une scène reste en mémoire. C’est précisément le « dialogue de sourd » entre la mère et son fils, au tout début du film. Il veut lui parler, elle ne l’écoute pas ; et il y a cet instant, d’autant plus tragique rétrospectivement, où elle détourne le regard, s’engage dans la salle de bain, s’éloigne de son fils qui vient de lui demander, pour la seconde fois, « maman m’écoutes-tu ? ». Mais pire : non seulement elle ne l’écoute pas, mais elle lui fait des reproches ; « à vrai dire, tu me déçois », dit-elle, tandis que son fils, en dehors de son champ de vision, fait mine de se pendre : un véritable instant raté. Émise depuis la salle de bain, la voix s’entend en résonance, et ce grondement revêt un caractère funeste ; par sa parole et la qualité de celle-ci, cette mère apparaît comme ce qu’elle est inconsciemment : une ogresse, une infanticide. Rossellini pose la question frontalement : le monde peut-il être racheté du crime commis contre l’innocence ? Existe-t-il une voix pour répondre au déferlement de la violence ? 
Pourtant, ce sont justement les conséquences tragiques de ce premier écho qui entérinent le volte-face de Mme Girard ; elle part, investie d’une voix perdue dont elle cherche éperdument le timbre, avec pour seule arme une sollicitude viscérale. Malgré la profonde transformation de Mme Girard, ni la société ne sera changée, ni les individus. Rien ne sera changé, rien ne sera racheté. 
Le cinéma, rêveur de rêves brisés par les guerres et les misères, scintille par sa capacité à se muer en une gracieuse caisse de résonance dont l’écho longtemps nous enivrera de sa présence ondulatoire. C’est vrai, Europe 51 ne me fait pas mieux comprendre le monde ; mais, à partager la conscience de Mme Girard, à épouser cet éveil, il me donne le sentiment d’habiter cet univers ; il me donne le sentiment que nos solitudes peuvent se comprendre à l’aune de leur résonance. Cette générosité, cet abandon duquel émane cette puissance du religieux, n’ont pas de prix ; ils me font dire que dans l’horreur même, dans le triomphe de l’indifférence, réside toujours, infime, la possibilité de la grâce. 
Maxime Gasnault
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Sanction de la Juventus : Le club écope d'un retrait de 15 points !
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La Juventus a été sanctionné d'une grosse pénalité de 15 points pour des comptes truqués. Cela fait suite à une audience en appel devant la fédération italienne de football. Cette sanction pourrait ruiner les chances du club de jouer en Europe la saison prochaine. Une sanction lourde de conséquence pour la Juventus La Juventus, qui a remporté 36 fois le championnat d'Italie, occupait récemment la 3ème de la Serie A. Cette pénalité les fait chuter en milieu de tableau. Ils sont désormais à 25 points derrière le leader Napoli et à 12 points des places européennes. Le club a annoncé qu'il allait faire appel de la décision auprès de la plus haute juridiction sportive d'Italie. Il s'agit du Comité olympique italien. Lire aussi : Enquête Juventus : Le club risque une amende à cause de CR7 ! En plus de la grosse pénalité de 15 points, Andrea Agnelli et Maurizio Arrivabene ont chacun été suspendus de toutes activités liées au football pour 2 ans. D'autres sanctions ont également été prononcées pour 9 autres membres de l'ancien conseil d'administration. Rappelons qu'ils ont démissionné en masse en novembre dernier suite à une enquête sur une prétendue fausse comptabilité. Les membres de l'ancien conseil d'administration suspendus ! L'interdiction la plus longue de 2 ans et demi a été infligée à l'ancien directeur sportif et actuel directeur général de Tottenham, Fabio Paratici. L'actuel directeur sportif de la Juventus, Federico Cherubini, a reçu 16 mois. L'ancien joueur de la Juventus devenu membre du conseil d'administration, Pavel Nedved, a reçu huit mois. Ces interdictions les empêchent de participer à des activités de football en Italie, avec la demande que ces interdictions impactent sur les activités de l'UEFA et de la FIFA. Lire aussi : La Juventus spécialiste des transferts gratuits ! La Juventus a clairement nié tout acte malhonnête. Le tribunal du sport avait initialement déclaré le club innocent en avril. Mais un appel a été déposé après que la fédération a obtenu des documents auprès des procureurs de Turin. Le procureur de la Fédération, Giuseppe Chiné, avait demandé vendredi une pénalité de neuf points pour la Juventus. Gianluca Ferrero a pris les rênes de la Juventus en devenant le nouveau président du club. Il dirigera un petit conseil d'administration de cinq personnes. La sanction intervient 17 ans après le scandale de l'arbitrage "Calciopoli" qui a vu la Juventus rétrogradée en Serie B. Ils ont été privés de deux titres de Serie A, par la même occasion. Des amendes ont également été demandées pour huit autres clubs : Sampdoria, Pro Vercelli, Gênes, Parme, Pise, Empoli, Pescara et Novare. La Juventus encourt d'autre sanction au niveau de l'UEFA La Juventus a mal démarré la saison en étant éliminée de la Ligue des champions. Ils n'ont remporté que deux de leurs neuf premiers matchs de Serie A. Depuis, le club a amélioré ses performances et a réussi à se hisser dans le top quatre. Il pourrait par ailleurs faire face à d'autres sanctions de l'UEFA. L'instance européenne a ouvert une enquête sur les finances du club après que le bureau du procureur de Turin ait demandé des inculpations pour Agnelli et 10 autres anciens membres du conseil d'administration, ainsi que pour le club lui-même. Lire aussi : Weston McKennie ciblé par Unai Emery pour Aston Villa ! Au début de la pandémie, la Juventus avait annoncé que 23 joueurs avaient accepté de réduire leur salaire pendant quatre mois. Cependant, les procureurs affirment que les joueurs n'ont renoncé qu'à un mois de salaire. Les procureurs de Turin ont également découvert que la Juventus n'a pas signalé des paiements secrets présumés à Cristiano Ronaldo. En septembre, la Juventus a indiqué une perte record de 254,3 millions € pour l'exercice 2021-22. Ce qui représente une hausse de 44,4 millions € par rapport à l'année précédente. C'était la cinquième année consécutive où le club enregistrait une perte. Une enquête préliminaire par les procureurs de Turin aura lieu en mars. La Juventus reçoit l'Atalanta en championnat ce dimanche. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
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