#cette chanson va me tuer
Explore tagged Tumblr posts
Text
une chanson de Stromae et Pomme dans l’acte iii ????? ouais j’en pense encore même si ça fait deux semaines depuis que je l’ai découvert
#ces deux?????#le choc de ma vie#cette chanson va me tuer#arcane soundtrack#stromae#pomme#arcane spoilers#i speak french btw#bilinguals where you at#sherb speaks
6 notes
·
View notes
Text
Sting ? STING ? JE HURLE C'ÉTAIT BIEN STING !!!!!! PUTAIN MAIS LA TUERIE C'EST QUOI CETTE SÉRIE DE MALADE LÀ ????? DINGUERIE JE HURLE LÀ J'VAIS PAS M'EN REMETTRE SA MÈRE LA PUTAIN DE SES MORTS. JE CHIALE MA RACE À L'INTÉRIEUR. MEILLEUR DUO JE VEUX RIEN SAVOIR.
Silco putain je t'aime. Jinx ma chérie toi et moi we are fucking sadly the same. Putain. Silco meilleur père j'en ai rien à foutre. Jamais il aurait donné Jinx. J'le sais. Jamais il aurait donné Jinx. Putain Silco. Silco t'as raison Jinx est parfaite t'as failli me mettre les larmes enculé. Silco putain... Jinx putain... Comment elle va vivre avec ça ma bichette ? Même s'il la rassuré en agonisant et tout en mode « c'est pas ta faute » et tout plus belle déclaration d'amour. Il aura essayé de la protéger jusqu'au bout. Putain. SILCO JE REFUSE MAIS EN MÊME TEMPS C'EST TROP BIEN QU'ELLE T'AIT TUÉ. Putain. J'écoute la musique en boucle je HURLE PUTAIN. Putain... J'me répète mais putain. Wah. Et cette musique là c'est pour me tuer.
J'ai dit à mon père c'est la première j'en ai rien à foutre des personnages gays + la masc me sort par les yeux il m'a dit ah ouais à ce point ? J'ai dit bah oui la salope elle a abandonné sa petite sœur ! Connasse ! Et mon père normal « ah oui c'est pour ça... » parce que évidemment j'ai fait un transfert jamais JAMAIS J'ABANDONNERAI LIAM LA VIE DE MA MÈRE OK ELLE A BUTÉ LA TEAM MAIS OUESH C'EST UNE GAMINE T'ES LA GRANDE SŒUR ET TU L'ABANDONNE J'EN AI RIEN À FOUTRE J'ESPÈRE QUE VI VA CREVER ELLE ME CASSE LES COUILLES SI ELLE AVAIT PAS FAIT ÇA JINX AURAIT PAS AUTANT SOUFFERT. Bref je m'emporte. Je relate tellement sur Jinx ça m'inquiète. Je suis au bout de ma vie. Je hurle. Vraiment la chanson me tue de l'intérieur mais j'aime trop.
11 notes
·
View notes
Text
Toute Votre Vie - Robin Buckley
Stranger Things Masterlist
Résumé : Depuis que tu sors avec Robin, tu deviens de plus en plus distante avec tes amies and tout le monde a l'impression que tu changes beaucoup, même Robin qui commence à penser qu'elle ruine peut-être ta vie.
Warnings : fluff, un peu d'angst, un peu de jalousie, soirée, mauvaises amies, mention de mort à cause du froid et d'un accident de voiture, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Ruin My Life par Zolita
Les mains posées sur le volant, tu écoutes Robin te raconter le film Retour Vers Le Futur avec passion. Elle te parle de chaque minute en ajoutant ses commentaires personnels. Toute ton attention est focalisée sur elle, tes yeux se posent souvent sur elle même si tu conduis. Robin est complètement perdue dans son explication donc elle ne voit pas tout de suite que tu es distraite. Quand elle s'en rend compte, elle te réprimande tout de suite.
-Du calme, je suis un pilote, tentes-tu de la rassurer.
-Je veux pas mourir !
-Je sais conduire.
-On en reparlera quand tu auras fait un accident.
-Eh ! t’indignes-tu. C'est qui qui a le permis entre toi et moi ? questionnes-tu et elle reste silencieuse, une expression agacée sur le visage. Voilà ! Donc tu ne peux pas critiquer ma conduite.
-Je peux quand tu me mets en danger.
-Je sais ce que je fais, Robs !
-Ouais, bah regarde la route, t’ordonne Robin en pointant devant toi.
-C'est pas de ma faute si ce que tu dis est intéressant.
-On écoute avec les oreilles, pas les yeux, j’te rappelle.
-Mais j'adore voir ton visage s'illuminer quand tu parles de quelque chose qui te passionne ! T'es encore plus mignonne quand tu parles sans t'arrêter, avoues-tu, faisant rougir les joues de Robin.
-Bref, ne nous cause pas d'accident !
-Jamais, je tiens trop à toi pour te mettre en danger, affirmes-tu en posant rapidement ta main sur la sienne. Bon, tu disais ? Marty aide son père à inviter sa mère au bal ?
Ta question suffit pour la relancer. Robin repart dans son analyse du film, mais cette fois elle s'assure que tu regardes la route.
Robin n’a pas fini de parler de Retour Vers Le Futur quand vous arrivez à votre destination une demi-heure plus tard. Tu l’as conduite à un lac que tu connais très bien. Plus jeune, tes parents t’y amenaient souvent. Peu de personnes se rendent dans ce lieu donc tu sais que vous serez tranquilles pour votre rendez-vous. Vous installez vos affaires pour le pique-nique. Quand tout est prêt, tu regardes Robin avec un sourire malicieux et elle sait que rien de bon ne s'annonce.
-Quoi ? demande-t-elle, craignant le pire.
-J’espère que t’as bien pris ton maillot de bain comme je t’ai dit.
-J’avais espoir que tu sois pas sérieuse.
-Je suis plus que sérieuse, souris-tu et Robin ouvre grand les yeux.
-Mais l’eau va être gelée !
-Chochotte. Allez, viens ! dis-tu en commençant à enlever tes vêtements pour être en maillot.
Tu cours vers le lac et saute dedans sans attendre. L’eau est, effectivement, fraîche, mais tu n’y prêtes pas plus attention. Tu fais quelques brasses avant de crier à Robin de te rejoindre quand tu vois qu’elle est en maillot. Avec réticence, Robin marche jusqu’à l’eau. Elle prend une profonde inspiration avant de venir vers toi en nageant rapidement. Elle claque des dents, ce qui te fait rire.
-Elle est congelée ! s’exclame-t-elle pendant que tu la prends dans tes bras.
-T’inquiète, tu vas t’y habituer dans cinq minutes.
-Cinq minutes ? C’est trop ! J’aurai le temps de mourir de froid.
-Pourquoi tu penses absolument que je veux faire des choses pour te tuer aujourd’hui ?
Robin a besoin d’une seconde pour te répondre à cause du froid.
-C’est pas de ma faute si tous tes actes peuvent amener à une situation horrible.
-Tu ne vas pas mourir d’hypothermie, déclares-tu en frottant ses bras pour lui donner un peu de chaleur.
-Si je meurs pas de froid dans cette eau, je vais choper une maladie qui va me tuer. J’te préviens, si c’est le cas, je te hante.
-Ça ne me dérange pas.
-Y/N ! crie-t-elle avec un air horrifié.
-Je rigole. Je te veux près de moi, vivante et en bonne santé, la rassures-tu avant de l’embrasser chastement. On sort ?
-J’ai cru que tu le dirais jamais.
Elle ne te laisse pas répondre avant de sortir de l’eau, serrant son corps contre elle un maximum. Tu ris en la voyant ainsi, mais au fond de toi, tu as aussi froid. Tu cours vers ta voiture et saisit serviettes et couvertures. Tu reviens vers Robin et les lui tends. Elle t’arrache pratiquement une serviette des mains avant de se sécher à vitesse lumière et de s’enrouler dans une des couvertures. Quand tu as fait pareil, tu te colles à Robin, voulant vous réchauffer avec votre chaleur corporelle également.
-Tu es presque bleue, dis-tu après l’avoir regardé avec plus d’attention.
-Normal, ton lac, c’est un glaçon ! rétorque-t-elle en claquant toujours des dents.
-Sois pas si dramatique.
-Tu n’as pas eu froid peut-être ?
Ne répondant pas immédiatement, Robin te regarde comme si tu étais un alien, pensant que tu as chaud.
-Un peu, oui, chuchotes-tu avec un sourire.
-Ha ! Tu vois ?
Quand votre température corporelle est remontée, vous mangez votre pique-nique alors que Robin divague sur un nouveau sujet. Quand vous avez fini, vous vous allongez en vous prenant dans les bras. Vous n’avez pas l’occasion d’être aussi proche physiquement à l’extérieur, alors vous en profitez un maximum. En milieu d’après-midi, la tête de Robin se retrouve posée sur ta poitrine et ta main se perd dans ses cheveux avec délicatesse. Tu apprécies les rayons du soleil sur ton visage, rendant le moment encore plus agréable. Tu fermes les yeux, savourant chaque seconde. À ce moment-là, tu te dis que tu pourrais rester dans cette position toute ta vie. Tu veux rester avec Robin toute ta vie. Tes pensées romantiques sont arrêtées quand Robin chuchote ton nom.
-Oui, Robs ? réponds-tu doucement.
-Tu sais qu’on reprend les cours dans une semaine ?
-Je suis au courant, oui. Pourquoi ?
-Comment on va faire au lycée ?
Tu arrêtes de caresser ses cheveux et relève son visage avec ta main. Tu vois à son expression qu’elle est nerveuse, tu fronces les sourcils tentant de comprendre la raison.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
Robin s’assoit sur la couverture tout en réfléchissant à la façon dont elle peut te partager ses pensées. Inquiète, tu te mets dans la même position, devinant le sérieux de la conversation.
-Est-ce qu’on agit comme si on ne se connaissait pas ? Ou on fait comme si on était des connaissances ? Enfin, dans un monde parfait, je te demanderais si tu voudrais qu’on agisse comme un couple devant tout le monde, mais ce n’est pas le cas, alors comment on fait ? demande-t-elle rapidement.
-Je veux pouvoir te parler quand je le veux. Je ne peux pas t’embrasser devant tout le monde, mais je ne veux pas agir comme si tu étais une inconnue. Enfin, si ça te va, évidemment ! Si tu préfères qu’on la joue discrète, il n’y a pas de problème.
-Je veux aussi pouvoir être proche de toi autant qu’on le peut.
-Alors, c’est parfait. Laissons-les penser qu’on est juste de très bonnes amies, souris-tu, Robin fait de même. Au fait, je voulais te demander, Jason m’a dit qu’il faisait une fête ce vendredi, histoire de célébrer la fin des vacances d’été, tu veux venir avec moi ?
-Une fête chez Jason Carver ?
-Je sais que ça a l’air nul aux premiers abords, mais on a pas à rester proche de lui. On peut juste danser toutes les deux ou rester avec mes amis. Tu peux même inviter Steve !
-Je crois que Steve a un rendez-vous ce soir-là. Mais t’es sûre que je peux venir ? Il ne m’a pas invitée.
-Plus il y a de monde, plus il est content. Il va y avoir tellement de monde qu’il ne va pas réaliser s’il y a une personne de plus. Et puis, comme j’ai dit, on peut rester dans notre coin tranquille et si c’est vraiment nul, on aura qu’à partir.
-D’accord, allons-y, alors ! confirme Robin pendant que vous reprenez votre position initiale.
A la soirée de Jason, tu parles avec tes amies en attendant Robin ー tu n’as pas pu l’accompagner donc c’est Steve qui l’amène avant de partir à son rendez-vous. Même si tu écoutes la discussion de tes amies, ton regard est posé sur la porte d’entrée. Quand tu la vois enfin apparaître, tu ne fais plus attention à tes amis et marches prestement vers Robin. Tu ne lui laisses pas le temps de réagir avant de la prendre dans tes bras. Elle te rend ton étreinte en un instant. Quand vous vous séparez, tu lui saisis la main et l’amènes vers tes amies, un grand sourire sur ton visage.
-Les filles, je ne sais pas si vous la connaissez toutes donc voici Robin. Elle fait partie de la fanfare de l’école, informes-tu, fièrement.
-Tu joues du saxophone, c’est ça ? questionne ton amie Crystal.
-Euh, de la trompette, en fait, la corrige Robin, embarrassée.
-C’est pareil.
-Contente de te rencontrer, Robin. Vous aviez des cours en commun l’année passée ? lui demande Chrissy.
-Non, on est devenues amies cet été. Elle m’a aidé à trouver un film à Family Video.
Après la réponse de Robin, tes amies se remettent à parler entre elles jusqu’à ce que Chrissy attire l'attention de Robin.
-Les boissons sont dans la cuisine, si tu veux.
-C’est vrai, tu dois avoir soif ! t’exclames-tu, suite à l’information de Chrissy. On revient, les filles.
Tu amènes Robin dans la cuisine et lui sers un verre après qu’elle t’ait dit ce qu’elle voulait. Vous restez dans la pièce à discuter, oubliant complètement tes amies. Vous n’avez pas eu l’occasion de vous revoir depuis la journée pique-nique, alors vous rattrapez les quelques jours de perdus.
Vous parlez depuis presque une heure quand Carol, une autre de tes amies, vient te chercher et te traîner sur la piste de danse, car sa chanson préférée est en train de passer. Tu n’as pas le temps de t’excuser auprès de Robin que tu es déjà dans le salon. Tu danses avec tes amies pendant une trentaine de minutes quand tu arrives enfin à t’évader pour aller rejoindre Robin. Tu veux t’assurer qu’elle va bien, mais tu veux aussi aller dans le salon avec elle. Tu n’as pas à chercher très longtemps. Tu la retrouves dans la cuisine, son verre vide dans la main, en train de discuter avec Joshua, un membre de l’équipe de basket. Tu penses qu’il est trop proche d’elle. Ta jalousie a fait son apparition sans que tu t’en rendes compte. Tu te diriges vers eux et te mets à côté de Robin avant de faire un sourire hypocrite.
-Désolée de vous interrompre, mais j’ai besoin de parler à Robin deux minutes.
-Bien sûr, acquiesce Joshua, mais il ne vous laisse pas tranquille, t’agaçant un peu plus.
-On aurait dû partir il y a une dizaine de minutes pour rentrer à l’heure chez toi, dis-tu à Robin et elle te regarde avec les sourcils froncés. Tu devrais aller appeler ta mère pour la prévenir que je vais te déposer en retard.
-Qu…, commence-t-elle à dire avant de voir ton regard insistant. Oh oui ! C’est vrai. J’y vais, tu as raison. Salut, Joshua.
Tu regardes Robin quitter la pièce avant de reposer tes yeux sur Joshua. Tu comprends à son regard qu’il est totalement attiré par elle, faisant grandir ta jalousie.
-Y/N, où est-ce que tu avais caché ta magnifique amie tout ce temps ? Je ne l’avais jamais remarquée, déclare-t-il avec un sourire en coin.
-Elle est dans la fanfare de l’école. Elle est là à tous tes matchs, réponds-tu, sèchement.
-Maintenant, je le saurai. Dis-moi, c’est vous êtes bonnes amies, c’est ça ? Donc, tu sais quel est son type de mec ?
-Désolée, mais tu n’es pas du tout son type, dis-tu et il n’a pas l’air de vouloir abandonner. Et puis, elle a déjà quelqu’un.
-Tu sais ce qu’on dit, c’est pas parce qu’il y a un gardien que tu peux pas marquer de but, rigole-t-il et tu te retiens de lever les yeux. C’est sérieux avec ce mec ?
-Oui, c’est très sérieux, déclares-tu en croisant tes mains sur ta poitrine. Cette personne aime beaucoup Robin, tout comme Robin l’aime. Tu n’as aucune chance avec elle, Joshua. Je dois y aller. Robin m’attend.
Tu plantes Joshua dans la cuisine et sors de la maison de Jason. Tu retrouves Robin à côté de ta voiture. Vous montez à l’intérieur et tu commences à rouler alors que ta colère redescend doucement.
-C’était quoi cette histoire avec ma mère ? Je dors chez toi et ta mère a mis le couvre feu à une heure du matin et il est actuellement minuit, veut savoir Robin.
-Je voulais partir de la fête. Elle était nulle.
-Mais, tu t’amusais avec tes amies.
-Je… Je veux juste passer du temps avec toi, mens-tu, mais elle voit clair dans ton jeu.
-Il y a autre chose.
-Bon, d’accord ! J’étais peut-être un peu jalouse, admets-tu, honteuse.
-Pourquoi ?
-Joshua.
-Il était un peu lourd, mais il était sympa, dit Robin, sans comprendre.
-Il te draguait !
-Quoi ? Pas du tout ! s’indigne-t-elle et tu te sens obligée de rigoler face à sa naïveté.
-Robin, je peux t’assurer que si. La preuve : il m’a demandé quel était ton type de mec et si tu étais avec quelqu’un.
-Oh… Qu’est-ce que tu lui as dit ?
-Qu’il n’avait aucune chance, commences-tu avant de te mordre l’intérieur de la joue. Et… j’ai peut-être laissé échapper que tu étais avec quelqu’un. Je n’ai pas dit que c’était une fille et encore moins que c’était moi, évidemment, mais il sait que tu es en couple. Je suis désolée, je sais que je n’aurais pas dû, mais ma jalousie a parlé pour moi ! Il m’a juste énervé à penser qu’il pouvait se permettre de tenter son coup même quand je lui disais qu’il était pas ton genre.
Tu n’oses pas regarder Robin, craignant qu’elle t’en veuille. Toutefois, tu sens sa main se poser sur ta cuisse, elle te fait un sourire avant de déclarer :
-Au moins, il me laissera tranquille. T’inquiète, je t’en veux pas.
Comme vous en avez convenu à la fin des vacances, vous continuez à vous voir au lycée. Vous parlez, travaillez et mangez ensemble. Certaines de tes amies sont surprises de voir que ton amitié soudaine avec Robin semble être aussi forte. Même si elles ne font pas de commentaires en ta présence, elles n’hésitent pas à parler de Robin et toi. Elles sont surtout outrées de voir que tu as osé annuler beaucoup de sorties à la dernière minute à cause de Robin. Une fois, tu as même manqué un entraînement, car Robin était malade. Bien évidemment, ta petite amie t’avait réprimandé, mais tu lui avais assuré que ce n’était pas grave. Toutefois, Crystal n’hésite jamais à reparler de cet événement dès qu’elle peut. Chrissy semble être la seule de tes amies à soutenir ton “amitié” avec Robin. Elle te défend quand elle entend les autres filles parler dans ton dos. Cependant, tu sais que tes “amies” parlent de plus en plus contre toi. Tu n’es pas dupe, tu vois bien le regard qu’elles te lancent surtout si tu mentionnes Robin ou si elle est proche de toi, mais tu n’y fais pas attention. Tu n’as jamais été très proche d’elles et tu savais qu’une majorité d’entre elles était hypocrites donc tu n’es pas étonnée. Tant que tu as Robin près de toi, c’est tout ce qui t’importe. Crystal, Carol et les autres peuvent continuer à parler, tu veux juste ta petite amie à tes côtés.
Un vendredi de novembre, il y a un match de basket au lycée. Comme d’habitude, tu as ta tenue de cheerleader et montre ton soutien à l’équipe. De son côté, Robin motive les joueurs avec sa trompette aux côtés de la fanfare. Un des avantages de ces matchs est que tu peux regarder Robin discrètement. Étant face aux estrades, tu dois regarder devant, autrement dit, là où Robin se tient. Il n’est pas rare que vous lâchez des rires discrets en vous regardant un peu trop longtemps.
Ce soir-là, n’est pas une exception. Accompagnée de tes coéquipières, vous faites votre chorégraphie, sous les applaudissements des spectateurs. À un moment, tes yeux se posent sur Robin et tu te trompes dans tes pas, écrasant le pied de Crystal sans faire exprès. Cette dernière te lance un regard noir, mais tu n’y prêtes pas attention. Robin tente de se retenir de rire tout en jouant de la trompette. Tu continues ta chorégraphie comme si rien ne s’était passé.
À la fin du match, l’équipe d’Hawkins High gagne donc vous faites votre chorégraphie spéciale jusqu’à ce que les joueurs retournent dans les vestiaires. Quand tout est terminé, les cheerleaders et toi partez vous changer. Il reste seulement deux autres filles quand tu es prête à partir. Tu prends ton sac et te diriges vers la porte quand Crystal t’empêche de partir en se mettant en face de toi, Carol à ses côtés.
-Tu comptes m’expliquer pourquoi tu m’as écrasé le pied ? te demande Crystal avec un regard interrogateur.
-Je me suis trompée dans les pas, ça arrive.
-C’est pas la première fois que tu fais une erreur depuis le début de l’année, remarque Carol et tu lèves les yeux.
-Faut juste que je travaille plus les choré, c’est pas grave.
-Faudrait déjà que tu viennes aux entraînements et que tu sois concentrée, rétorque Crystal.
-Ecoute, si tu as quelque chose à me dire, dis-le directement au lieu de faire des insinuations, commences-tu à t’énerver.
-Tout ce que je dis, c’est que t’es de plus en plus distraite, surtout pendant les matchs. T’es toujours là à regarder la fanfare.
-Tu veux dire les spectateurs ?
-Non, tu regardes la fanfare un particulier, te corrige Crystal avec un sourire malicieux. Pas vrai, Carol ?
-Généralement, c’est du côté de Robin.
-Et alors, j’ai pas le droit de regarder mon amie une fois de temps en temps ?
-Je trouve juste ça bizarre que depuis ton amitié avec Robin, t’es de moins en moins investie. Et je parle même pas du nombre de fois où tu nous as lâché, tu l’as ramenée ou t’es partie des soirées à cause d’elle. Elle est pas censée avoir un copain en plus ? Elle pourrait nous laisser un peu, continue Crystal et tu serres les poings.
-T’as intérêt à t’arrêter là.
-Je sais même pas pourquoi tu continues à lui parler. Elle est pas méchante, mais elle est bizarre, quand même.
-Tu retires ça tout de suite. Je t’interdis de l’insulter ! t’énerves-tu en faisant un pas en avant.
-C’est bon, j’ai rien dit de méchant ! se défend Crystal. En plus, la dernière fois que tu l’as invité à une sortie, elle a pas arrêté de parler du dernier film sorti au cinéma. C’est bon, on a compris que Breakfast Club est un chef d'œuvre. On a pas besoin de savoir chaque détail.
-C’est vraiment que c’était un peu pénible, acquiesce Carol, pensive.
-Si vous êtes pas capable d’apprécier sa compagnie, je vois pas pourquoi je m’obstine à continuer à vous parler. Robin est ma meilleure amie et que vous le voulez ou non, je vais continuer à sortir avec elle, déclares-tu.
-C’est ton problème, mais reste concentrée pendant les matchs, j’ai pas besoin que tu me détruise les pieds avant la fin de l’année. Enfin, ça, c’est si Chrissy veut encore bien te garder. Avec tout ce que tu fais depuis la rentrée, je ne serais pas étonnée de savoir qu’elle veut te sortir de l’équipe, dit Crystal, attendant une réaction de ta part.
-Tu sais quoi ? Elle n’aura même pas besoin de le faire, car j’abandonne, annonce-tu avec sérieux. Je ne veux plus être cheerleader et je ne veux surtout plus être amie avec des personnes hypocrites et qui se sentent obligées de rabaisser les autres.
Énervée, tu les dépasses et marches jusqu’à la porte. Quand tu la refermes derrière toi, tu retrouves Robin, un sourire gêné sur le visage. Tu te jettes dans tes bras, ayant besoin de son réconfort. Elle te rend ton étreinte, te serrant un peu plus fort. Quelques secondes plus tard, vous quittez le lycée et tu conduis jusqu’à chez Robin, car tu dors chez elle. Durant le trajet, elle est silencieuse et tu devines qu’elle est préoccupée. Tu n’oses pas lui poser une question, sachant qu’elle viendra te parler quand elle sera prête.
Fatiguée de votre journée, vous n’attendez pas une seconde avant de vous mettre en pyjama quand vous arrivez. Dans le confort de son lit, vous êtes enlacées dans l’obscurité. Tu sombres tout doucement dans le sommeil alors que Robin a les yeux grands ouverts. Ta respiration commence à se calmer quand Robin te secoue doucement. Tu ouvres les yeux alors que Robin allume sa lampe de chevet. Pendant une seconde, tu bloques la lumière à l’aide de ton bras avant de regarder Robin assise en face de toi.
-Désolée, dit-elle en faisant référence à la lumière. J’ai juste besoin de te parler de quelque chose.
-Dis-moi, murmures-tu avec une voix endormie.
-Tu vas vraiment quitter les cheerleaders ? demande Robin et tu fronces les sourcils. Je vous ai entendu. Je sais que tu t’es disputée avec tes amies à cause de moi. Je ne voulais pas créer des problèmes, je m’en veux, avoue-t-elle en évitant ton regard.
-Robin, c’est pas de ta faute.
-C’est un secret pour personne qu’elles ne m’apprécient pas et qu’elles m’accusent de ruiner ce que tu entreprends.
-Elles sont juste idiotes, déclares-tu en t’asseyant également.
-C’est tes amies.
-C’était, corriges-tu. Et puis, je n’ai jamais été proche d’elles. J’ai toujours su qu’elles attendaient l’excuse parfaite pour me tomber dessus. Il n’y a que Chrissy avec qui je m’entends bien et je sais que malgré mon départ, on continuera à parler, donc je ne m’en fais pas.
-Mais quand même ! Tu as quitté les cheerleaders à cause de moi alors que tu adores ça, s’exclame Robin, en se sentant coupable.
-Je vais pas te mentir, je voulais quitter les cheerleaders depuis un moment, disons que Crystal et Carol m’ont ouvert la porte, admets-tu. Et même si j’avais vraiment aimé le cheerleading, je serais partie, car elles ne sont pas gentilles avec toi. Je n’aime pas les réflexions qu’elles font. J’abandonnerais ma pseudo-carrière de cheerleaders si ça veut dire pouvoir être à tes côtés. Et puis, c’est seulement le lycée, je peux faire une autre activité extra-scolaire. Ce n’est pas aussi dramatique.
-Je veux juste pas que tu changes à cause de moi, chuchote Robin et tu la forces à te regarder.
-Crois-moi, si je change depuis qu’on est en couple, c’est seulement en bien. Depuis qu’on s’est rencontrées, tu m’aides à m’assumer. Je ne veux plus essayer d’être quelqu’un que je ne suis pas. Je veux être la vraie version de moi-même. Et c’est grâce à toi si j’ai le courage maintenant.
-J’ai pourtant l’impression que je ruine plus ta vie qu’autre chose, affirme-t-elle et tu hausses les épaules.
-Ça ne me dérangerait pas que tu ruines ma vie, si ça veut dire être avec toi. Je le pense vraiment, Robin. Je suis contente de t’avoir à mes côtés, alors arrête de penser que tu fais quelque chose de mal, car ce n’est pas le cas.
Robin te prend dans ses bras, ne sachant pas quoi dire. Tu l’étreins un peu plus, caressant son dos.
-Merci de m’avoir défendu, au fait, susurre-t-elle à ton oreille.
-Pas besoin de me remercier, j’allais pas les laisser t’insulter ! C’était ça qui te tracassait ? demandes-tu en te séparant d’elle alors que Robin te regarde surprise. J’ai bien vu ton regard quand je t’ai rejoint après le match.
-Disons que j’avais déjà des peurs depuis plusieurs semaines et entendre la conversation ne m’a pas aidé. J’ai commencé à avoir peur. Je me suis dit que si je détruisais vraiment ta vie sans m’en rendre compte, tu voudrais me quitter.
-Jamais, affirmes-tu. Je suis avec toi et je n’ai pas pour projet de t’abandonner. Je compte bien rester auprès de toi toute ma vie, si tu me le permets.
-C’est tout ce que je souhaite.
Tu poses tes lèvres sur celles de Robin tout en mettant tes mains dans ses cheveux. Celles de Robin trouvent leur chemin jusqu’à tes hanches te rapprochant un peu plus. Vous vous embrassez pendant quelques secondes avant de vous séparer. Tu lui souris alors que Robin éteint la lumière. Vous vous endormez paisiblement, sachant que vous allez rester ensemble toute votre vie.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
#Spotify#marie swriting in french#stranger things x y/n#stranger things x reader#stranger things imagine#stranger things one shot#stranger things#robin buckley fanfic#robin buckley x fem!reader#robin buckley x female reader#robin buckley#robin buckley x y/n#robin buckley x reader#robin buckley x you#robin buckley fluff#tumblr français
9 notes
·
View notes
Note
Coucou ! :D Pour le jeu des questions : 📦1, 🌤️13 et 🤝18 pour ton Anselma (car elle mérite toute l'attention et l'amour du monde !) si ça t'inspire ?
Merci beaucoup d'avance ! :D
Long character ask game
Oooh merci beaucoup pour ces super questions !
Is there an item your character doesn’t like to leave without?
Parmi les objets dont elle ne se sépare pas, on a :
-Son nécessaire à couture dans on escarcelle, généralement avec un projet en cours. On ne sait jamais s'il y a du temps à tuer ou si quelqu'un a un accroc.
-Un châle. Sa santé est fragile, je la vois bien être sensible aux changements de températures.
-Au moins un gant pour protéger sa main gauche endommagée.
-Une canne si jamais marcher est difficile.
-Un chapeau pour protéger ses brûlures du soleil.
Pour le reste, elle n'a pas vraiment de possessions matérielles auxquelles elle est très attachée. Il ne lui reste de toute façon plus grand chose de son ancienne vie (et elle se dit que c'est peut-être tant mieux) à part la broche qu'elle donne à Ismène.
13. What element best represents your character?
Je l'associe à la terre et à la végétation. Je la vois comme une plante bien enracinée, capable de pousser dans tous les sols et de survivre aux intempéries.
C'est d'ailleurs une idée qu'on retrouve dans la chanson que je lui associe, Daffodil de Florence and the Machine :
I'm not bad, I'm not good I drank every sky that I could Made myself mythical, tried to be real Saw the future in the face of a Daffodil
Sinon, je l'associe aussi à la foudre. Car il ne vaut mieux pas être à côté quand elle s'énerve vraiment. A tel point qu'elle est même capable de remettre à leur place des Agarthais ayant connu le déluge. C'est quelque chose qu'elle a appris pour survivre dans le gynécée.
18.What is your character’s favorite form of affection?
C'est une personne très démonstrative et tactile. Elle aime ses enfants et elle est douée avec les petits de manière générale (même si elle respecte aussi les limites. Ce n'est pas le genre à forcer en mode "fais moi la biiiiiise" si l'enfant n'a pas envie).
Elle et Ismène sont très démonstratives l'une envers l'autre. Au début, Ismène la serrait dans ses bras tous les matins comme si elle pouvait la protéger et lui transmettre sa force. C'est quelque chose qui est resté.
Ensuite, Anselma va agir de manière concrète pour les gens auxquels elle tient. Comme elle veut être utile, elle fabrique des bougies et brode des mouchoirs pour que Stéphanos puisse les vendre. Il les écoule bien parce que leurs broderies uniques en font des accessoires élégants et originaux.
Elle a également fait et brodé quelques vêtements pour Ismène. Son premier cadeau pour elle a été un chat en tissus, rembourré avec de la laine. Anselma commençait à peine à s'habituer à son handicap, mais elle y a mis tout son coeur.
Elle pensait que le chat finirait par se déchirer plus ou moins rapidement. Elle a donc laissé un message à l'intérieur en mode "si tu viens de trouver ce papier, apporte-moi le chat pour que je le soigne". Cependant, le chat a très bien tenu. Et Ismène finit par trouver le papier...après la mort d'Anselma alors qu'elle travaille pour la maison Gautier.
Evidemment c'est très douloureux sur le moment vu qu'Anselma n'est plus dans la pièce d'à côté pour repriser le chat. Heureusement, Sylvain console Ismène et c'est elle qui finit par recoudre en se disant qu'elle peut ainsi préserver le travail de sa mère.
(Parler de tout ça me donne envie de reprendre l'écriture de cette fic...).
Dans l'UA où Edith est en vie, elle se rend tout de suite en Faerghus dès qu'elle apprend que la guerre a été déclarée entre l'Empire et le Royaume. Elle veut rendre la faveur qu'Edith lui a fait en la laissant partir pour l'Alliance et en lui donnant les moyens de commencer une nouvelle vie.
0 notes
Text
Hello ! C'est toujours dur de commencer, pas vrai ? On fixe la page, blanche, et on espère qu'elle va se remplir toute seule. Mais c'est pas comme ça que ça marche. Il faut taper quelques mots, n'importe lesquels. Juste histoire d'avoir quelque chose, autre chose que cet espace vierge et effrayant. Mais je ne suis pas là pour vous donner des conseils pour débuter votre session d'écriture, ce n'est pas mon rôle. Honnêtement, je comble, là. Mais je suis bien ici pour parler d'écriture. Avant tout, si vous n'avez pas lu la petite page "about me", une présentation s'impose.
Moi c'est Flore, 23 ans, passionnée à la fois de dessin et d'écriture. Quand j'étais enfant, je rêvais d'écrire des livres — et d'une machine à écrire — inspirés par des histoires simples comme celles que je lisais. Mais déjà avec un petit brin de magie ! Pendant longtemps, je n'ai fait qu'accumuler des idées de projets que je remettais toujours à plus tard. Notamment parce qu'en cours de route, je me suis mise au dessin, et je voulais illustrer ces idées ! Mais vous connaissez la chanson. On ne se trouve pas assez bon, alors on attend le "bon moment" qui n'arrive jamais. C'est pour ça que jusqu'en 2023, je n'avais absolument rien écrit. Et rien développé non plus. En fait, il y a fallut attendre mai de cette année pour que je me lance vraiment. J'ai donc commencé un premier jet pour un projet, tandis que je tatônne pour un autre. Pour ce dernier, j'ai demandé un avis à une amie écrivaine sur une scène que je trouvais confuse. Et c'est en lisant ses annotations que j'ai eu le déclic.
…
Je ne sais pas écrire.
Alors, non, ça ne vient pas d'elle. Mais ses critiques m'ont fait prendre conscience de tout ce qui me manquait en écriture. Et qu'honnêtement, bah, je ne sais pas écrire. Ce qui est normal, je n'ai aucune expérience dans le domaine. Écrire des scènes, c'est bien. Encore faut-il connaître ses fondamentaux. L'écriture, ça va bien plus loin que de tracer ou de taper des mots. Tout le monde peut le faire. Écrire, pour un projet tel qu'un roman, c'est plus que ça. C'est donner du rythme à ses phrases, et donc à tout un paragraphe. C'est savoir décrire, sans endormir. Utiliser les bons mots aux bons moments. Faire transparaître un univers et transporter son lecteur dedans. Donner du caractère aux personnages. Maîtriser toute une intrigue. Équilibrer les informations pour ne pas infodump le lecteur. C'est un premier jet bancal qu'il faut corriger par la suite. L'écriture, c'est tout un travail de structure, de rythme, d'émotions, et bien plus encore.
Pour l'instant, je ne sais pas écrire. Mais c'est pour cette raison que j'ai ouvert ce blog. Avoir un journal de son expérience, de son apprentissage, et le partager, c'est un concept qui me plaît. C'est un moyen de revenir en arrière et de constater ses progrès. Et c'est aussi un excellent moyen de me poser des défis et de les tenir. Même si niveau deadlines, on ne va pas être sur du serré. Je suis lente dans ce que je fais — tout le monde a son rythme — et je n'aime pas non plus l'idée de me mettre la pression. Je veux progresser sans tuer ma passion. Donc ici, tout sera plutôt à la cool !
Voilà, c'est la fin du premier post. Ça fait bizarre, mais j'ai hâte de découvrir jusqu'où va aller ce blog. Sur ce, je vous dis à la prochaine ! By-bye !
1 note
·
View note
Text
you won't have to hide away - partie 4
Fandom : Nassau : la nuit des canons
Pairing : Anne Bonny x Mary Read, Jack Rackham x Stede Bonnet, Charles Vane x Lucy Greenwood
Nombre de mots : 665 mots
Avertissement : Violence, mort
Résumé : Mary Read rencontre un nouveau personnage haut-en-couleur. Les liens politiques se font et se défont sous ses yeux - quel avenir atteint l'île et ses trois royaumes ?
Note d’auteurice : Vous pouvez aussi lire ce texte sur Wattpad ou AO3 ! Cette fanfiction, basée sur une comédie musicale indépendante, a plus d'un an et je suis fièr-e de vous la partager enfin !
Partie : 4/11 - Jack Rackham
Partie 1 | Partie 2 | Partie 3
Chanson : Run Boy Run de Woodkid
Lucy entra dans la taverne avec la crainte d'y voir encore une bagarre de comptoir. Il n'en était rien. "John Calico Jack Rackham, qu'est-ce que tu fous au sol ?" Anne Bonny éclata de rire. "Il s'est rétamé, il marche plus droit !" Elle tenait une bouteille visiblement entamée. Jack se redressa rapidement et chancela. "Elle m'a fait un croche-pied !" Il accusait Anne, son doigt appuyé sur son épaule, essayant de la pousser. Elle riait toujours aux éclats et ne bougeait pas d'un iota. Lucy soupira, ses poings sur ses hanches. "Allez vous asseoir. J'ai déjà une blessée en haut, j'en veux pas deux ! C'est pas un hôpital ici ! -Oh, ça va, c'est pas une petite chute qui va le tuer ! se défendit Anne, mais elle s'exécuta." Les deux pirates s'installèrent et discutèrent par des chuchotements grossiers - l'envie était là, mais en pratique... ils étaient plus proches des cris. Lucy secoua la tête en s'installant à son bar pour servir quelques clients. Après tout, elle s'était absentée plus de quarante minutes et Anne Bonny en avait profité pour être déraisonnable. Elle ne voulait pas que cela se reproduise. Tout à coup, Rackham siffla bruyamment, les yeux rivés vers la porte qui menait à l'étage. Anne et Lucy suivèrent son regard et la dernière intervint : "Mary ?! Je viens de te dire d'éviter de marcher !" Mais la jeune femme ne répondit rien, parce que Rackham s'était déjà levé et accroché à elle. "Bonjour mademoiselle, que nous vaut le plaisir de votre présence... sympathique, ici ?" Son doigt glissa le long de son bras jusque son épaule. Il flirtait indiscrètement, avec un brin de moquerie. Forcément, Mary ne portait qu'un short très court - elle avait découpé son pantalon pour ne garder que le tissu intact, la plupart ayant été tâchée de sang ou déchirée. Lucy voulut la tirer de là, mais Anne fut plus rapide. Elle tira Jack par le bras, le faisant presque tomber. "Hey, elle est pas intéressée. -Mh, c'est un comble, je suis entre deux jolies jeunes femmes et aucune des deux n'est sensible à mon corps d'Apollon." Il ondula son corps d'une façon ridicule, qui fit éclater de rire Anne. "Tu te fous la honte, Jack. -La honte ? Ça n'existe pas ça !" Il se pencha vers elle comme pour lui faire la leçon mais perdit l'équilibre et tomba sur elle. "Mais où est-ce que tu étais pour avoir bu autant ?! -À Calico, y'a encore beaucoup de rhum là-bas ! s'enthousiasma-t-il en se redressant, un bras levé en célébration. Alors qu'ici... on est plutôt a sec." Anne soupira, réellement ennuyée cette fois-ci. "Ça va revenir. On va se refaire. Mais si t'étais pas tout le temps fourré ailleurs, on pourrait mettre au point un plan pour aller voler les vivres dont on a besoin." La reine avait l'air d'avoir dessaoulé très vite. Lucy pinça ses lèvres. "Et il faudrait vous dépêcher, demanda-t-elle. Je ne veux pas vous alarmer... mais je n'ai bientôt plus assez pour nourrir tout le monde à l'allure où vous descendez mes réserves. -Je peux vous aider, coupa Mary, rappelant sa présence dans la discussion." Anne lui sourit. "Avec plaisir, tous les bras sont bons à prendre." Elle serra sa main. "Bon. Autant s'y mettre tout de suite. -Sage décision, commenta Lucy, apparemment irritée." Anne et Mary s'assirent à une table. Jack les suivit d'une démarche aléatoire, entre le déhanché et le boitement. Il se laissa tomber sur une chaise entre elles, suivant leur dialogue : "On a plusieurs solutions, commença Anne. On peut essayer de demander de l'aide, à Stede ou à Charles... -Charles ? demanda Mary. -Monseigneur de la Vanerie, lâcha Jack en faisant claquer sa langue contre son palais. Crois-moi, tu ne veux pas être son ennemie. -C'est le pirate le plus sanguinaire de l'île, clarifia Anne. J'irais le voir s'il le faut. Toi, tu pourras t'occuper de Stede." Jack hocha la tête. "Avec plaisir." Mary se sentit lésée : "Et moi ? -Mh, comme tu peux pas trop bouger, tu pourrais assister Lucy dans le décompte des ressources." Read hocha la tête, déçue. Et avec ça, elle ne participa plus à la discussion animée entre les deux meilleur-es ami-es.
#my writing#fanfiction#gay pirates#piracy#nassau#mary read#anne bonny#jack rackham#stede bonnet#charles vane#lucy greenwood#woodes rogers#edward teach#blackbeard#royalty#some are gay#all are disasters#french
1 note
·
View note
Text
Mon défenseur est vivant
Voici mon serviteur, que je soutiens… Il ne brisera pas le roseau qui se ploie et il n'éteindra pas la flamme qui faiblit, mais il établira le droit selon la vérité. Il ne faiblira pas… jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur terre… "Moi, l'Éternel, moi, je t'ai appelé dans un juste dessein… pour tirer du cachot les prisonniers, de la maison d'arrêt ceux qui habitent les ténèbres".
Esaïe 42.1, 3-4, 6-7
J’ai été époustouflée en regardant la prestation d’Archie Williams dans America’s Got Talent 2020. Cet homme a été emprisonné 36 ans, sans preuves concrètes, dans un pénitencier de Louisiane pour un crime qu’il n’avait pas commis. L’association Innocence Project l’a défendu et après un long périple, a obtenu gain de cause. Son porte-parole a déclaré : "Je pense que la meilleure chose qu’un avocat puisse faire avec son diplôme, c’est tirer un homme innocent hors de prison."
Toutes les prisons ne sont pas matérielles… Combien de personnes sont injustement jugées, "enfermées", sans aucune autre forme de procès, car victimes de médisances, de rumeurs, de fausses accusations. Elles ont été mises au ban d’une communauté quelle qu’elle soit, sans qu’on leur ait donné le droit de se défendre. Et même si elles tentaient de le faire, cela risquerait de les desservir comme le dit la chanson d’Yves Duteil : "Calomnie, plus on nie, plus elle enfle, se réjouit. Démentir, protester, c'est encore la propager. Elle peut tuer sans raison, sans coupable et sans prison." Le dommage subi est quasiment irréparable.
Certains peuvent se révolter comme Job et tomber dans la dépression : "Je suis dans mon bon droit, mais Dieu me refuse justice. Alors que je suis juste, je passe pour menteur. Je suis percé de flèches sans avoir commis de péché." (Job 34.5-6)
Mais quelle espérance de savoir que nous avons un défenseur, un avocat, qui va tout faire pour nous sortir de cette prison ! La version Semeur traduit le "parakletos" de Jean 16.7 par "Défenseur" en justice. Il s’agit de l’Esprit Saint, l’esprit de Jésus, l’esprit du serviteur dont parlait Ésaïe.
Votre Dieu va venir pour la rétribution. Dieu va régler ses comptes. "Il viendra lui-même pour vous sauver." (Ésaïe 35.4)
Catherine Gotte Avdjian
https://lapenseedujour.topchretien.com/catherine-gotte-avdjian-mon-defenseur-est-vivant/
0 notes
Link
0 notes
Text
Bonjour, on est deux ans après et manifestement je suis toujours aussi agacée par le prétendu message pacifiste de cette version censurée, du coup, compile de pourquoi cette nouvelle fin est stupide pour moi.
Je prends assez librement le parti de m'écarter du contexte historique et de seulement prendre le texte de la chanson (car non seulement cette dernière peut avoir une visée plus universelle, mais en plus je suis très mauvaise niveau Histoire avec un grand H, mais je sais lire les textes qu'on me donne) :
1/ Le Déserteur aurait pu être un personnage ayant eu une belle vie et se voyant perdre celle-ci pour la guerre, qu'il aurait eu raison de prendre cette décision à mon sens. Mais en plus de devoir être forcé au combat, le personnage est décrit tout le long de la chanson comme ayant eu une vie misérable. Il a été prisonnier et a vu la souffrance de sa famille, la mort de ses parents (celle du père n'est pas précisée, celle de la mère est relative aux souffrances (probablement de longue date) qu'elle a endurées), sa femme a été "volée" (et on peut interpréter ça de différentes façons mais si c'est ce que je pense, c'est vraiment, vraiment glauque)
2/ La décision qu'il prend n'est pas une décision confortable. La désertion implique déjà de se réduire à une vie misérable, le personnage décrit qu'il devra mendier sa vie et être en cavale partout en France afin de ne pas être retrouvé.
3/ Et malgré ça, le personnage, qui a traversé tout ça, qui veut convaincre les gens de l'imiter, n'a pas une once de révolte en lui face aux gendarmes qui le poursuivent, ou le moindre mouvement protecteur envers les gens qu'il va convaincre de ne pas se battre ? Dire "je préfère mourir plutôt que de tuer des gens", au vu du message initial, est si détaché, pour moi. Parce que concrètement, le gars veut vivre. Le gars veut vivre au point qu'il accepte la misère de son sort après une vie affreuse, plutôt que de faire le choix de se tuer tout de suite. Je trouve qu'il n'y a pas de meilleure preuve de ça que ces vers :
"Depuis que je suis né,
J'ai vu mourir mon père,
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.
Quand j'étais prisonnier,
On m'a volé ma femme,
On m'a volé mon âme,
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes,
J'irai sur les chemins. "
Donc, le mec a plus de passé, mais il accepte l'éventualité d'un futur, qu'on veut lui arracher en le forçant à faire la guerre. Dire que le gars accepte de mourir parce qu'on le force à le faire, c'est un message de résignation, pas de pacifisme.
4/ Et si vous voulez une preuve ultime que le gars a l'esprit combattif, pardon, mais les vers "S'il faut donner son sang,/Allez donner le vôtre,/Vous êtes bon apôtre/Monsieur le président. " à quel moment t'interprète pas ça comme un crachat à la gueule d'un gouvernement injuste ? Parce que si vous vouliez un message pacifiste ou quoi, envoyer un fuck symbolique au président de la république ça donne un message clairement remonté qui est en contradiction totale avec l'acceptation finale. Et le message "mais la violence c'est mal :(" quand tu dis quelques vers avant que le boug a perdu toute sa famille à cause de la guerre, c'est putain d'ironique, quand même
5/ Ah oui, et : s'il dit "faites pas la guerre les gars" à des gens, et que le seul résultat c'est l'éventualité que lesdits gens puissent finir comme lui, aka butés par des gendarmes pour avoir refusé de se battre
Bah il est responsable de la mort de gens, lol.
Un poil paradoxal pour un type qui voulait pas tuer des gens de ses mains, non ?
Je trouve qu’au fond c’est très intéressant que la version originale du Déserteur parlait de se défendre contre les gendarmes qui voulaient le forcer à se battre, et que la censure l’a transformé en un sacrifice, une version acclamée comme plus logique.
Que “l’honneur” de se rendre sans rien dire à la gendarmerie pour avoir osé déserter une guerre sanglante (je dis pas forcément que le personnage avait raison, c’était 39-44 quand même, mais on peut pas dire que le raisonnement pacifiste manquait de logique) soit glorifié, et que tuer ceux qui veulent forcer le déserteur à tueur bien plus de gens est condamné, ça rappelle un peu le paradoxe de la tolérance.
Laisse-toi buter, parce que si tu te bas pour tes idées c’est mal.
Le pacifisme c’est bien, mais se battre pour le pacifisme ? Vous avez perdu la tête. Nous on va continuer à faire la guerre. Mais le pacifisme c’est bien, hein.
EDIT: ait été informé que la chanson parle de la guerre d’indochine, ce qui ne fait que renforcer le fait que je ne suis absolument pas assez renseigné pour avoir un avis quelconque sur la chanson dans son contexte original.
17 notes
·
View notes
Text
*Première songfic écrite pour le Nanowrimo 2021, c'est aussi une reprise de l'écriture après des années de pause…
J'espère qu'elle vous plaira même si elle est assez sombre mais elle suit le manga après tout, et on sait que c'est pas que du joyeux ^^“… Il y a quelques sous-entendus mais rien de bien "explicite”, attention aussi c'est un couple de deux hommes (bon je pense que si vous avez lu le manga, vous êtes pas passé à côté de ça!)et y'a quelques notions un peu glauques.
Les paroles centrées appartiennent à la chanson de Guillaume GRAND et les personnages de Tsubasa aux CLAMP évidemment, à mon grand regret pour Fye :( lol Et le superbe dessin est encore de la grande @catiacchi !
Bonne lecture!*
Je veux voir les gens vivants, pas bien élevés Je veux voir les gens aimer, aimer le vrai
« Connard ! - Kuro-tan ne veut pas reconnaitre qu'il est un vrai papa poule! - Kuro-otosan n'assume paaaaaaaaas ! - Non mais c'est fini, vous deux ?! Je vais vous défoncer ! »
Je veux voir des gens horribles, la rage au ventre Y'a du beau dans la haine, y'a du beau quand ça saigne.
Des cadavres jonchent le sol, et les vivants tentent de fuir… Vous ne vous échapperez-pas, vous savez ? J'ai cette soif de meurtre, et vous êtes les prochains sur la liste après tout. Détestez-moi, ça me réjouit même !
Je veux connaître des gens fous d'amour, et mourir Je veux voir des gens jaloux, pleurer leurs avenirs
Tant de dimensions, tant de vies… Vous qui avez tous une destinée, et ces âmes jumelles d'une vie à l'autre… Et moi dans tout ça ? Je n'ai aucun avenir, je n'ai jamais eu aucun libre arbitre depuis notre naissance… Nous, les jumeaux maudits. Enfermés, détestés, et accusés de tous vos maux… Je vous déteste tant de vivre au présent et de pouvoir rêver d'un futur.
J'adore ces femmes folles, qui comprennent pas pourquoi C'était si bon hier, tu transpirais dans ces draps
Épuiser leur corps, le temps d'une nuit. Puis les tuer, arracher cette vie comme je tiens littéralement leur cœur de mes mains. Rien ne m'épuise assez, rien n'éloigne ce besoin viscéral de faire couler le sang.
Je voudrais être dans leurs corps pour cette première caresse Me sentir coupable à tort, d'aimer cette tendresse Adultère, peu importe, c'est leur plus belle détresse Pas de quoi en pleurer, de cette jouissante tristesse
Nos corps qui s'unissent à nouveau. J'ai arrêté de compter le nombre de fois où s'est arrivé.
Je t'ai proposé du sexe, un moyen de se défouler et de libérer les tensions pendant ce voyage. Tu as hésité un moment, puis j'ignore pourquoi, le doute a quitté tes yeux et tu as cédé à ma demande.
Tu fais l'amour comme tu livres une bataille Kurogane. Tu agis par instinct, tu te donnes à fond et avec passion, quitte à t'épuiser. Mais tu en ressors toujours en conquérant.
Et moi ? Je cherche simplement à tout oublier.
Remplacer cette souffrance intérieure constante par ce plaisir éphémère. J'aimerais que tu sois plus violent, tu me traites de masochiste mais je ne mérite pas ta bienveillance. Tu es une brute en général, mais sous les draps tu fais preuve d'une délicatesse injuste.
Je veux voir les gens hurler, trahis par leur ciel je veux voir des gens pleurer, le monde les ensorcelle Je veux sentir la douleur de tous ces gens fous Les fous, les jaloux…
« Majesté… Pourquoi ?! » Je n'oublierais jamais la douleur que j'ai vu dans tes yeux quand tu as fini par comprendre… Après tout, tu ne pouvais pas rester éternellement dans le déni n'est-ce pas ? Et oui, ce n'est pas une bête qui massacre mon peuple. Enfin presque, si on y pense, c'est ce monstre en moi qui demande à ce que ces vies soient sacrifiées. Ne pleure pas Fye. Tout est écrit, depuis que je t'ai libéré de ce donjon. Tout nous a amené à ce jour où tu mettras fin à mon calvaire. Mais tu as préféré fuir, tu m'as plongé dans un sommeil sans fin où je revis indéfiniment chaque foutue minute de mon existence… Mais ça ne durera pas, je le sais, mon éveil va arriver d'une seconde à l'autre.
Je veux tomber dans tes bras, dans tes draps saouls Je veux voir le monde tout entier, devenir flou
Je veux connaître tous ces cons, les excuser de l'être Je veux sentir à mon tour, le dernier des êtres
Il y a des jours où la douleur est atroce, et où mon masque a beaucoup de mal à tenir en place. Je m'en veux de vous mentir, et de vous utiliser ainsi. Je ne voulais pas m'attacher, je crois que c'est trop tard : j'ai été pris à mon propre jeu. Mais je ne renoncerais pas, j'ai si mal sans lui… J'ai le cœur qui saigne tellement parfois, je me noie de l'intérieur sous ces larmes que je ne laisse pas couler…
Alors je me glisse furtivement entre tes draps, et toi? Toi, pauvre idiot, tu me laisses t'utiliser sans me demander d'explications. Je suis bien plus doué pour les mots Kuro, mais c'est tes gestes et tes actions dont j'ai besoin quand le désespoir me submerge. Fais taire ce vacarme assourdissant dans ma tête, que plus rien n'existe en dehors de nos deux corps qui dansent… Je sombre, fais-moi oublier dans tes bras.
Je veux voir la mort en face, en vrai, droit dans les yeux Je veux voir Lucifer à mes pieds, passer aux aveux Je veux tout ressentir, tout voir, je veux mentir et tout croire Aujourd'hui, je m'ennuie, je nourris ma folie
Syaoran-kun… Même si tu n'étais qu'un clone, tu étais quand même l'un des nôtres. Tu te tiens droit devant moi, et me juge avec tellement de haine… Tu me parles de ma magie, de sa source, et de ce qu'elle pourrait t'apporter. Je sais que tu massacreras tout ce qui se trouve sur ton chemin pour récupérer les plumes désormais… Moi y compris, et c'est ce que tu fais. La douleur m'assomme immédiatement, et je perds pied.
Fondu au noir.
Je reprends difficilement conscience et ressent toutes ces présences autour de moi… « S'il te plait Yûko, Fye est en train de mourir ! » Il a récupéré la moitié de ma magie, c'est bien trop de pouvoir dans ses mains… Mais si je meurs, il n'en profitera pas, je peux au moins faire ça… Un immense soulagement surgit en moi. Enfin, tout va s'arrêter en ce jour. Je vais rejoindre l'autre moitié de moi, ce n'était pas ce qui était prévu mais c'est encore mieux. Ne plus rien ressentir, ne plus faire souffrir qui que ce soit et vous épargner de mon destin… Oui, je ne pouvais pas rêver mieux après tout.
Je veux voir les gens vivants, pas bien élevés Je veux voir les gens aimer, aimer le vrai Je veux voir des gens horribles, la rage au ventre Y'a du beau dans la haine, y'a du beau quand ça saigne
Évidemment, tu entres dans une rage noire. Je vois alors toute tes contradictions dans ton regard… Tu me hais tellement, et en même temps… je crois que tu m'apprécies un peu Kuro-chan, n'est-ce pas ? Tu souhaiterais me tuer de tes propres mains, mais tu veux aussi que je survive… « Je cherche le bonheur. Avec toi, je veux être heureuse. Je veux être ton bonheur. Alors emmène-moi ! Emmène-moi loin d'ici, vers un ailleurs certain. » Tu ne peux pas me sauver, même si j'espérais que tu sois cette personne Kuro… Je me suis parfois perdu à imaginer cette vie ensemble, loin de mon passé et de ma malédiction. Cette vision utopique où j'aurais été heureux, où tu m'aurais protégé et pardonné… Tu aurais fait de ton Japon, ce que je n'ai jamais eu : un vrai foyer. J'aime l'idée de partir rejoindre mon frère avec cette image dans la tête, même si elle n'est pas réelle et ne le sera jamais… Rouge. Tout devient écarlate autour de moi. J'hurle à plein poumons mais je n'entends rien. J'ai si mal, je ne pensais pas que s'éteindre serait aussi atroce… Mais après tout, cela ne devrait pas m'étonner après tout ce que j'ai vécu. Souffrance Brulure Déchirure Puis un répit, je lâche un soupir : j'attends la délivrance éternelle. J'ouvre mon œil restant, et me fait engloutir par ce que je ressens de ta part… Culpabilité, tristesse, angoisse… Non, ce n'est pas possible ! Tu n'as pas fait ça, je te l'avais interdit… Tu m'as transformé en vampire, tu ne m'as pas laissé partir… « Bonjour, Kurogane. »
Je veux voir les gens vivants… Je veux voir les gens aimer… Je veux voir des gens horribles… Y'a du beau dans la haine, y'a du beau quand ça saigne
J'ai pris le parti de te cracher toute ma colère et ma haine après ça. Le choix de mourir m'appartenait Kurogane, et tu me l'as arraché. Mon indifférence et ma colère froide, contre tes cris et ta frustration. Et ces moments de nourrissage forcé, faire couler ce sang de la même couleur que tes iris qui me maintient en vie contre mon gré. Tout s'est enchainé si vite après ça… Les combats dans le monde des échecs puis la mort de Sakura-chan… Encore une disparition par ma faute, je ne suis bon qu'à ça finalement : anéantir les autres. J'ai beau tenter de fuir ma précédente vie, tout me rattrape en ce jour. Puis il a fallu décider d'un départ précipité pour Celes, Ashura-Ô nous attend. Le château et cette étendue de neige vierge sous les yeux, rien ne semble avoir changé depuis mon départ. Un coup d'œil à mes compagnons, je sais que c'est la dernière fois que je me tiens à leurs côtés. Je ne peux plus y échapper, ils vont savoir que je me suis servi d'eux depuis le premier jour pour arriver à mes fins. Mais il est trop tard pour renoncer, je ressusciterais Fye qu'importe ce qu'il m'en coûte… De toute façon, je t'ai définitivement perdu Kurogane, je n'ai plus que lui. Je vois mon enfance défiler sous mes yeux, tous ces détails que j'ai tenté d'oublier à chaque seconde et qu'on me balance au visage. En réalité, c'est à tous qu'Ashura-ô dévoile mon intimité et qui je suis réellement… Moi, l'égoïste menteur, jusqu'au prénom que j'ai emprunté. Je tiens le corps frêle de mon frère contre moi, et niche ma tête dans son cou : tout pour ne pas lire en eux la déception et la violence de ma trahison. « Je te l'ai déjà dit, ton passé ne me regarde pas! » S'ensuit un véritable combat, cela fait si longtemps que j'espérais t'affronter pour de vrai Kuro-ninja. Sans me retenir, sans esquiver, me donner à fond et que tu me le rendes au centuple. Nous avons combattu aux côtés de l'autre tant de fois, mais cette fois-ci : tu te trouves entre moi et la seule chose que je désire réellement. Non, c'est faux, en réalité : tu es la deuxième et c'est si dur, même si je savais que ce jour arriverait. Mais je ne peux plus reculer, n'est-ce pas ? Tout est écrit depuis bien longtemps désormais. Tu m'esquives une fois de plus, bon sang Kurogane ! Ce n'est pas ton genre, qu'est-ce que tu as derrière la tête ?! J'aimerais tellement que cette bataille dure éternellement, mais il est temps d'y mettre un terme… J'ai si mal, je tremble de tout mon corps à l'idée de te perdre mais il n'y a aucune autre issue… A moins que… si je meurs avec mon roi, vous pourriez survivre et moi je pourrais les rejoindre de l'autre côté… Qu'il en soit ainsi, votre altesse ! « Tu as voulu te sacrifier en m'emportant avec toi… Est-ce pour eux que tu as fait ça ? Si tel est le cas, je vais les tuer… Pour que ta fureur te permette enfin de me vaincre ! »
Non, ne les touchez pas ! Je ne peux pas vous laisser leur faire du mal ! Je ne réfléchis pas et envoie toute ma magie par instinct pour créer un bouclier de protection. Je pensais être capable de vous ramener à la raison majesté et de ressusciter Fye, mais je ne supporte pas l'idée qu'ils souffrent encore… Je te sens t'élancer d'un seul coup et passer devant moi. Je n'ai pas le temps de comprendre, que ton épée l'empale du premier coup. Tu as encore agis à ma place, peut-être pour me protéger une énième fois… Foutu guerrier ! Soulagement Tristesse Panique Ma malédiction s'est déclenchée immédiatement et le monde veut se refermer sur nous. Je vais vous sortir de là, même si c'est la dernière chose que je ferais de mon vivant. Mais ma magie n'est plus assez puissante, j'en ai bien trop perdu. Tu soutiens mon regard, tu ne m'en veux pas alors ? Au moins je vais partir en paix, tu ne me hais pas… « Vas-y ! » Cette fois, tu dois te préserver, tu ne peux plus rien faire pour moi. Tu dois survivre, inversons les rôles et laisse moi être le sauveur de nous deux. Ton Japon t'attend et tu dois veiller sur Syaoran, tu as encore tellement à vivre. Ton devoir envers moi s'arrête là.
Je veux voir les gens vivants… Je veux voir les gens aimer…
Du sang, encore, je déteste tellement ça. Je te sens me tirer par le cou, je suis complètement sonné. Puis Mokona nous aspire et nous changeons de dimension. Je suis en vie ?! Comment est-ce possible ? Kurogane ! Non !! Ce n'est pas possible, tu ne peux pas mourir. J'hurle à m'en déchirer les cordes vocales. Je ne contrôle rien, mais je suis si terrifié. Quelqu'un, par pitié ! Je sens des présences et découvre la Tomoyo de ce monde. Des hommes mettent Kurogane sur un brancard… Non ! Ne me l'enlevez-pas ! « Kurogane n'est pas mort, ça va aller, ne vous inquiétez pas… » Une main sur mon épaule, j'essaie de reprendre pied dans la réalité. J'aimerais la croire mais tu es si pale et tu fais une hémorragie… Comment as-tu pu décider de donner ton bras en échange de mon existence ?! Je ne me souviens plus de grand-chose après ça, si ce n'est quelques flashs : les médecins qui se relaient pendant des jours à ton chevet, la terreur encrée en moi, le sursis, un « il est sorti d'affaire, il faut que la fièvre tombe pour qu'il se réveille » et l'attente. Et puis le réveil, enfin, un soulagement viscéral. Jusqu'au dernier moment, je suis sans mots : comment te dire à quel point je t'en veux de m'avoir fait si peur ? Mais aussi la reconnaissance monstrueuse que je ressens à l'idée d'être encore auprès de vous. Moi qui ai toujours voulu mourir, voilà que je suis réconforté d'être en vie… Et puis merde, je vais utiliser un langage qui est tien : un coup de poing bien mérité. J'ai réussi à te surprendre cette fois-ci, tu ne t'y attendais pas hein ? « Comme ça on est quittes, Kuro-sama ! - Attends un peu que je te fasse ta fête ! » Un rire cristallin nous interrompt : Tomoyo-hime, je l'avais totalement oubliée ! « Je pense que vous avez beaucoup de choses à vous dire, je vous laisse. Sois gentil avec Fye-sama, Kurogane… - Hey ! C'est moi le convalescent, c'est lui qui devrait être gentil avec moi ! Il vient de me frapper, je te signale ! - Visiblement vous parlez le même langage, c'est bien ! » Elle quitte la pièce en riant de nouveau, nous voilà seuls. Cela fait si longtemps que ce n'était pas arrivé, et je te sens me dévisager en silence. « Kuro… - Viens… Sortons prendre l'air, j'en ai marre d'être enfermé ! - Mais tu devrais… - Est-ce que tu veux vraiment qu'on se chamaille là-dessus ? - « Chamailler » ?! C'est bien la première fois que je t'entends prononcer un tel mot ! - Ouais, je crois qu'un certain mage déteint un peu trop sur moi. - Je plaide non coupable ! »
Dieu que ça fait du bien de te voir sourire, et de rire pour de vrai, après tout ce qu'on a traversé ces derniers mois… Je t'aide à te relever doucement et t'accompagne sur le balcon, où nous nous asseyons ensemble. « Il fait si bon dehors… - Oui, visiblement c'est l'été ici : les nuits sont agréables. - L'été ? Le destin se fiche de nous, après le froid glacial de Celes… - Ouais.» Un soupir, j'ai tant à te dire mais je ne sais pas comment… « Kuro, je… - La ferme. - Mais… - Non. Tu veux parler mais tu ne sais même pas quoi dire, alors ne gaspille pas ta salive pour rien… - Tu me censures ? Quelle méchanceté ! Et moi qui pensais que tu m'aimais… »
Aimer. Je l'ai dit, et cette fois-ci : je sais bien que tu as conscience que ce n'est pas qu'une plaisanterie… Tu ne me l'as jamais dit, mais tu me l'as tant montré même si je refusais de le croire… « Silence, j'ai dit. - Mais je me tais là, Kuro-sama ! - Je t'entends cogiter, abruti. - Hey, visiblement tu as perdu la tête si tu entends des voix mon pauvre Kuro-chan… » Je sens ta main restante me caresser la joue, et me noie dans tes yeux vermillons. Puis tu m'embrasses, comme ça, sans hésiter une seule seconde. Un geste si simple et si naturel après tout ça, et je m'y abandonne complètement. Quand nos lèvres se quittent avec un soupir, tu me lâches et je pose doucement ma tête sur ton épaule. Je fixe le paysage extérieur et dévore des yeux le moindre détail. C'est ton Japon, celui qui t'a vu naitre et vivre. Ce pays que tu souhaitais retrouver à tout prix… « Tu recommences. - Dis Kuro-tan, j'aimerais que tu sortes de ma tête au lieu de risquer de tout casser ! - Peut-être que je pourrais faire le tri et t'aider à y faire le ménage… - Hey ! - Ca ne te ferait pas de mal. - Méchant Kuro-chan, tu sais bien que de nous deux c'est moi le cerveau de l'équipe ! - Mouais, des fois je me demande hein… - Je te boude ! On se retrouve à peine que tu te plains déjà de moi… De toute façon, maintenant t'es coincé avec moi pour toujours ! Tu as choisi ! - Pour toujours hein ? Je crois que je peux survivre à ça… »
56 notes
·
View notes
Text
Je vais répondre à mon propre ask meme parce que j’ai dix minutes à tuer pendant que mon téléphone charge avant d’aller dans un bar lesbien berlinois (j’ai aimé écrire cette phrase - btw Air France m’a ENFIN renvoyé ma valise)
1) Ton/tes persos préférés ?
PERCEVAL, bien évidemment. Ce qui est très fort, c’est qu’il est à la fois hilarant, touchant et narrativement fascinant. Il dépasse de loin le comic relief et en même temps ses épisodes sont les plus hilarants. Je le trouve extraordinairement bien écrit et je ne vois personne que Franck Pitiot pour le jouer (Franck, si tu passes par là, keur keur). C’est le personnage qui illustre le mieux l’ironie dramatique inhérente à Kaamelott : ce sont des personnages de légende, donc nous savons ce qui va leur arriver. Dès le début, nous savons que Lancelot aime Guenièvre, comme nous savons que Perceval va trouver le Graal. Il faudrait que je fasse une compilation de toutes les fois où la série blague là-dessus. C’est certainement le personnage sur lequel j’ai le plus d’attentes pour la suite.
Sinon, j’aime beaucoup Arthur, même si les premières saisons m’ont bien rappelé qu’il pouvait être un vrai connard et Léodagan est très haut dans mon coeur car je le trouve tout simplement hilarant. Mention spéciale aux Orcaniens, Gauvain parce que c’est un sucre et qu’il est très drôle, Loth parce que Rollin est excellent et je connais la moitié de ses répliques par coeur.
2) Ton/tes perso que tu détestes ?
Hm, détester est un peu fort (oui c’est mon ask meme but still). Je trouve que les love interest d’Arthur sont mal écrits, en particulier Mevanwi et Aconia.
Mevanwi passe de “femme frustée dans son couple et amoureuse du roi” à “sorcière diabolique prête à commettre un crime” un peu trop rapidement pour moi et je n’ai jamais pu m’attacher à Aconia : ça m’embête beaucoup qu’elle soit seulement mentionnée au Livre VI et qu’on en entende jamais parler avant. Du coup, j’arrive pas à croire à leur histoire. En règle générale, les femmes 'amoureuses’ d’Arthur, à l’exception de Guenièvre, sont pas hyper bien écrites selon moi, les maîtresses sont un peu des clichés de femmes ambitieuses, prêtes à tout pour avoir le pouvoir.
Sinon, je supporte de moins en moins Karadoc, comme tout le monde.
4) Ton otp ?
ArthurxPerceval, j’assume à 1000%, j’ai jamais changé. LéoxBohort, très haut dans mon kokoro aussi, comme Yvain et Gauvain. J’ai une certaine affection pour LancelotxArthur parce que : le drama.
5) Brotp ?
Arthur et Léodagan, un peu Lancelot et Arthur aussi, Arthur et Bohort, en fait Arthur et ses amis, ça fait toujours plaisir. Aussi, j’aime beaucoup voir Guenièvre et Yvain interagir. Séli et Léodagan, mais je les kiffe aussi en OTP.
6) Notp ?
Pas vraiment, à part Galessin/Gauvain à cause de la différence d’âge.
7) T'as aimé le film ? Pourquoi ?
En vrai oui, même si je conserve des réserves. Je trouve que y a des gags qui sont pas si drôles, que les flashbacks sont franchement ennuyeux et je m’attendais à plus d’émotion pour certaines retrouvailles. Mais ça fait quand même plaisir d’avoir un film Kaamelott au cinéma et j’ai quand même bien apprécié : j’ai hâte de l’avoir en DVD pour le décortiquer.
8) entre nous, les fans de Kaamelott, y sont relous ou pas ?
OUI, surtout sur Twitter, mais tous les fans hardcore sont relous, c’est le principe. Ici, ça va, en tout cas, on m’embête pas trop donc ça va.
9) un Headcanon que tu adores
Perceval a pratiquement éduqué les enfants de Karadoc en l’absence de Mevanwi.
Aussi, Perceval et Lancelot sont gays tous les deux.
J’aime aussi beaucoup l’idée que Galessin a élevé ou participé à l’éducation de Gauvain.
Perceval est TDAH.
10) un Headcanon adopté par le fandom que tu n'aimes pas
Pas vraiment un headcanon, plutôt une perception générale. Perceval est trop infantilisé et est beaucoup moins innocent qu’il le prétend. Je crois que ça me touche parce qu’étant TDAH moi-même, on m’infantilise aussi pas mal et ça m’énerve. Je me reconnais beaucoup dans Perceval, je le trouve chou et je le trouve aussi intelligent, maladroit, rigolo, like yeah hes cute mais c’est aussi un adulte, et il a aussi des défauts, dans lesquels je me reconnais aussi : il est trop impulsif et il ne considère pas toujours les autres, pas volontairement, mais tout de même. Il a du mal à se mettre au boulot (cough cough TDAH cough cough), il est un peu trop influençable etc. C’est pas un être de lumière pur et bienveillant, c’est un super personnage complexe et fouillé.
11) musique préférée ?
Les ravins de la mort, la musique des pupi, et la musique du générique livres V et VI.
12) ta blague préférée de Kaamelott ?
“Vous avez failli avoir le mors au dent !”
“Faut une dose de cheval”
*tarte d’Arthur*
13) épisode.s préféré.s ?
“La vie est belle”, “Le tourment II”, “La délégation maure”, “la sonde”, les deux épisodes sur les tartes, “la baliste”.
14) Unpopular opinion
Hm, j’en ai pas en tête.
15) Tu espères quoi pour la suite ?
PERCEVAL ET LE GRAAL, PERCEVAL ET LE GRAAL, PERCEVAL ET LE GRAAL
16) une chanson qui te fait penser à Kaamelott ?
“Les gens qui doutent” d’Anne Sylvestre :
J'aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques, enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes pour pas que ça nous gêne font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte de n'être au bout du compte que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire "délivrez-nous du pire et gardez le meilleur"
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
28 notes
·
View notes
Text
J’ai enfin réussi à trouver un temps de répit dans mes partiels, pfiou.
Et aujourd’hui c’est l’anniversaire de Florent Mothe alors joyeux anniversaire au Birthday boy <3
Je l’ai connu dans Mozart l’Opéra Rock quand j’étais petite et j’ai été obsessed avec Mikele (Mozart) et lui depuis.
Alors je me suis dit que c’était une bonne occasion pour debunk quelques mythes à propos de Salieri qui me brisent le cœur, Salieri étant un de mes compositeurs préférés autant en tant que compositeur qu’en tant que personne <3
Ceci est un regroupement de messages que j’ai envoyé à ma meilleure amie :’)
« I swear if I see one more media picturing Salieri as this jealous asshole I’m gonna get real mad-
Je crois que vous ne comprenez pas réellement la relation entre Mozart et Salieri, et la vie pas facile qu’a mené ce dernier-
De base quand tu regardes Mozart l’Opéra Rock tu te dis « that’s not very accurate but I’ll take it, it’s not meant to be, it’s theatre- »
Mais là j’en peux plus quoi-
C’est absolument tous les médias (j’ai même pas envie de parler du ptn de film Amadeus-)
I. La mort de Mozart:
J’écoute tranquillement ma musique (un très beau concerto de Salieri) et je descends dans les commentaires:
-que des commentaires qui le comparent à Mozart (ptn mais votre rivalité que vous sortez du trou du cul du monde jnmr)
-et là, un commentaire qui dit que Salieri a tué Mozart therefore il ne mérite pas qu’on se souvienne de lui
ALRIGHT THAT’S ENOUGH HOLLYWOOD FOR TODAY CHILDREN-
Salieri??
Tuer Mozart??
Sérieusement??
Nan mais c’est pas possible d’encore croire des choses pareilles...
Okay, donc on va mettre les choses au clair:
1. Mozart et Salieri étaient AMIS, compris? Salieri ne l’aurait jamais tué-
2. Quand Mozart est mort, Salieri était à Londres en train de diriger plein de ses pièces pour aider sa carrière (why? Because they’re F R I E N D S, get it right smh-)
3. Salieri était l’une des rares personnes présentes aux obsèques de Mozart (oh? Serait-ce parce qu’ils étaient A M I S?)
4. Salieri souffrait de démence et a avoué avoir empoisonné Mozart lors d’un excès de démence, c’est ce qui a donné naissance à la rumeur. Durant ses moments de lucidité, il a confié au compositeur Ignaz Moscheles qu’il n’y avait aucune part de vérité à la rumeur qu’il aurait empoisonné Mozart et que c’était ridicule.
5. Salieri fut le professeur du fils de Mozart. Vous pensez vraiment que Constance aurait laissé Salieri prendre son enfant sous son aile s’il avait tué Mozart?
II. La « jalousie » de Salieri
Nan mais parce que vous aimez bien picture Salieri comme cet enfoiré envieux de Mozart, vous me faites rire-
Et bah je suis désolée de décevoir les 3/4 du fandom (et du public en général) mais la rivalité Mozart/Salieri est montée de toute pièce for theatricality....
Et ouais, en fait il y avait zéro jalousie entre eux, ils étaient juste A M I S (and very good ones at that)
Salieri aidait la carrière de Mozart à décoller parce qu’il appréciait énormément sa musique (et qu’ils étaient A M I S) , il s’évertuait à faire connaître la musique de Mozart, et il avait littéralement zéro raison d’être jaloux de Mozart parce qu’il était très populaire à Viennes et que Mozart obtenait des succès moindres
Et non... Salieri n’est pas ce compositeur nul qui a perdu face à Mozart ou qui a « triché pour gagner »... Salieri était très talentueux et reconnu pour son talent. (Allez écouter ses concerto plz (piano concerto in C mérite plus de recognition)
Donc vous pouvez remballer vos « C’est peut-être pas la musique de Mozart mais [...] » ou vos « Comparé à Mozart, c’est sûr que c’est pas transcendant »
Mozart appréciait la musique de Salieri tout comme Salieri aimait la musique de Mozart alors arrêtez-
« Mais Anthéa, au final Mozart a bel et bien surpassé Salieri puisqu’on se souvient plus de lui, non? »
Oh? Tiens, petite voix dans ma tête, quelle belle transition tu m’offres là-
III. Parlons un peu de la mémoire bafouée de Salieri.
Alors je comptais pas faire ce rant ce soir mais j’ai lu un commentaire sous ma vidéo de Mozart l’Opéra Rock qui m’a rendue folle-
En fait quelqu’un avait commenté que « ironically enough », Salieri avait les meilleures chansons du musical-
Et une personne en dessous a répondu que c’est parce que sa musique était pourrie en vrai donc le show l’a laissé se redeem en lui donnant de bonnes musiques
Et là je suis partie en vrille-
C’est donc ça l’image qu’on veut transmettre de Salieri dans les médias?
Je vois que je vais devoir rectifier le tir et rétablir la vérité-
Alors oui, effectivement... Salieri est un petit peu oublié de nos jours-
Mais vous savez pourquoi?
À cause de cette fameuse rumeur-
5 ans après la mort de Salieri, une tragédie voit le jour: Salieri empoisonné Mozart. 68 ans plus tard, en 1898, un opéra réutilise ce drama.
Conséquences? La popularité/réputation de Mozart ne fait que de monter tandis que Salieri sombrait dans l’oubli.
Quand on s’est enfin remis à jouer la musique de Salieri, c’était déjà trop tard, elle était associé avec une rumeur qui avait pris des proportions bien trop grandes pour pouvoir l’arrêter.
On oublie qu’à Viennes, il était populaire pour sa musique.
On oublie qu’il a enseigné au fils de Mozart, à Liszt, à Schubert, et à BEETHOVEN (the man himself-).
On oublie qu’il était dit être un très bon professeur.
On oublie que lui et Mozart était amis.
On oublie qu’il a aidé sa carrière à décoller.
On oublie tout.
Salieri est l’assassin de Mozart, et c’est tout ce qui importe.
Au final, c’est Salieri qui a été empoisonné.
Conclusion:
Salieri mérite mieux que cette legacy de merde. Il n’a pas eu une vie facile et il est mort en souffrant de démence, et en entendant de partout qu’il avait tué son ami. Rumeur qui a entaché sa réputation à jamais.
Alors theatricality je veux bien, mais mettez des disclaimers.
Il mérite qu’on se souvienne de lui, il mérite qu’on rejoue sa musique, il mérite d’être cleansed de cette horrible rumeur.
Et votre rivalité elle sort du trou du cul du monde, Salieri n’était pas un homme jaloux, il était heureux pour Mozart et fier de lui. Et il a aidé sa carrière, il ne l’a pas terminée.
Il a laissé une si bonne impression sur Constance qu’elle l’a laissé enseigner à son enfant.
Alors arrêtez vos conneries, parce que si vous entachez encore sa réputation, je viens vous casser la gueule avec la knowledge que Mozart est derrière moi »
Et Salieri n’était pas du tout morne comme la comédie musicale le picture, il était plutôt silly et avait beaucoup d’humour.
Si vous voulez quelques fun facts:
-Salieri était presque spécialisé dans les opéra bouffe
-Il était obsessed avec le sucre
-Il résidait à Viennes mais la langue allemande restait un mystère pour lui
-Personne ne connaissait autant d’anecdotes que lui et personne ne les racontait de manière aussi plaisante.
-Pour son opéra Tarare, il a été amené sur scène malgré lui pour se faire féliciter et couronner
-Il a reçu tous les honneurs de la part de l’empereur Joseph II et de Louis XVIII. Il a reçu la légion d’honneur, a été nommé associé étranger de l’Institut de France et fut membre de l’Académie Royale des Beaux-Arts et de l’Académie Royal de Stockholm.
-Sa musique est souvent comparée à celle de Mozart (parce que je ne comprends pas pourquoi quelqu’un a ressenti le besoin de créer une rivalité entre les deux-là) mais grand nombre de ses musiques étaient seulement pour distraire et ne pourraient être comparés à la musique de Mozart dix ans plus tard
-Il a sauté directement dans une épinette une fois parce que personne ne voulait la changer et qu’elle était incapable de rester accordée jusqu’à la fin d’un opéra
(P.S: I still love the one from the musical very very much, don’t get me wrong-)
(P.S 2: I know that edit is ugly af, that’s the point, don’t @ me-)
#Salieri#antonio salieri#mozart#Mozart l’opéra rock#MOR#Florent Mothe#Mikelangelo Loconte#Comédie musicale#Je l’aime si fort vous n’avez aucune idée
6 notes
·
View notes
Text
LOVICIDE / 1
L'amour, responsable de la transition d'un homme à un monstre. L'amour transitoire est idiot, facile et désinvolte. On tombe sur une minette de dix-huit ans, haute comme trois pommes, avec du rose aux joues cachant une pâleur inhabituelle, on la chope, on se sent un peu salaud et on s'en entiche autant par affection que par affliction. Lana et moi, c'était ça mais en plus dingue. Pourquoi elle plutôt qu'une autre ? En voilà, une bonne question ; une vraie, qui sermonne moins qu'elle n'interroge. Lana était chétive, inconsciente, bavarde. A priori, on se dit que c'est une frivole, l'exact opposé d'une mijaurée mais en pire, en coincée. Elle se tient comme une enfant de chœur, à l'autre bout de la pièce, avec une robe à fleurs lui arrivant aux genoux, et vous observe de ses joyaux oculaires tout ronds, faits d'opale et d'ambre. Il y a du miel dedans, la chaleur du crépuscule et le rabougrissement de l'aube, alors qu'ils demandent « ça va ? » sans eux-mêmes pouvoir y répondre. Jamais elle ne changeait de robe. Fallait toujours qu'elle enfile la même à toutes les fichues soirées. Un champ de pâquerettes s'étendait du haut de ses jambes jusqu'à son col, sur lequel elle mettait un cache-cœur, un gilet, quelque chose. Elle ne faisait jamais la tête, la moue ou autre. C'était tantôt un oiseau en cage, tantôt un petit chat errant. L'instinct ne peut pas tromper sur son compte, elle était totalement ce qu'elle montrait. Vierge effarouchée ? Son hymen avait depuis des lustres été réduit au silence mais ses yeux à elle, troublés comme indifférents, non, habitués, parlaient. Ils parlaient en continus florilèges de parole. C'était de l'eau qui coulait, et parfois avec des larmes salées, océaniques. Lana était blonde « vénitienne », qu'elle répétait. Moins bête et moins intelligente qu'elle ne pouvait le laisser penser. Folle amoureuse mais plus folle, plus déraisonnable qu'amoureuse. Bornée, insoumise en dépit des coups qu'elle acceptait, enfin, contre lesquels elle ne luttait pas. C'était pas une fille facile mais pas une fille difficile non plus. Elle disait ni oui, ni non. Bizarre pour une personne aussi bavarde, pas vrai ? Bizarre de parler de tout sauf soi quand on a tant à dire sur le monde. En fait, je crois que son monde, c'était son reflet, ce pourquoi elle parlait jamais d'elle. Si elle voyait du jaune, si elle l'avait ancré en son petit cœur tout mou et enflé ; si j'étais fautif, elle l'était aussi. Effet boomerang ? Elle a pris chacun de mes crimes, l'a porté, l'a supporté dans le silence des agneaux offerts en sacrifice, croyant que dire « je t'aime » avec sa bouche, c'était donner le permis de tuer avec ses yeux. Elle jouait à la marelle en boitant, petite, et n'a jamais guéri de ça. Pour ça qu'on l'appelle ainsi : petite. Petite, tu boites. Petite, ta jambe est cassée. Petite, ça va ? Mais cette réplique là, c'était la sienne. Dans son cercueil, je l'entends y répondre pour la première fois. Oui, ça va. Je ne souffre plus. Elle peut enfin le dire, bordel. Ses paupières closes, maquillées même pas subtilement pour cacher les bleus et les plaies, le disent. Je l'ai achevée, ai mis fin à ses vingt-neuf ans de torture. Elle était une création à laquelle on n'ose pas donner la finalité. Parce qu'elle est entamée, on ne peut plus reculer, faire comme si elle n'avait jamais existé et la jeter ; il faut la terminer. Dès qu'elle est née, il l'a fallu. Elle était pas tombée sur la bonne famille. La loterie de la vie lui a infligé tous les tourments avec lesquels on châtie normalement un homme comme son paternel – ou moi. Je peux pourtant jurer que jamais je n'ai voulu la blesser, qu'aucun matin ne m'a connu avec un tel but en tête. Me réveiller avec aurait suffit à m'incriminer. Que je l'aimais, je le jure. J'étais un monstre, mais je l'aimais. Il m'arrivait de lui chanter des berceuses, croyant puérilement que ça panserait ses blessures. Sa tête sur mes genoux, j'observais la forme de son crâne, sur lequel paraissaient être implantés des mèches de cheveux mal coupées. On aurait dit un mur où avait poussé du lierre tant elles partaient dans tous les sens, ou une Barbie maltraitée, et mes doigts grimpaient habilement dessus, très délicatement, pour lui rappeler que j'avais de la délicatesse. Mais j'entendais ses poumons siffler, sa pneumonie s'étant aggravée, et étais blessé par ce plein revers. Afin de moins avoir à endurer cette sonore manifestation de souffrance, je chantais plus fort et la camouflais comme on nettoie une scène de crime dans l'urgence et la détresse. Une chanson douce pour Lana, moins hargneuse que le désinfectant et moins oppressante que les bandages, qu'il faut bien serrer pour sentir. Un air que l'on fredonne pour contrer l'insipidité de la vie fatiguée par la peau car la vie, c'est la putain de peau ; c'est le palpitement muet, palpable au sein des formes creuses et abjectes sommeillant en elle, que l'on désire à tout prix réveiller. Juste pour être sûr qu'on existe, ce caprice à la con. Gamine, va. Sa peau, je la revois, toile où s'étiolaient les péchés sanguinaires. Nos amours étaient si réelles qu'elles semblaient se noyer dans l'imaginaire ; je sais qu'elles nous dépassaient tous les deux. Effarée, malingre et à la gestuelle bancale, sublimée par l'effroi du détour d'un couloir. Beauté inepte, carcérale, jamais froide, elle était la reine d'un royaume brûlant sous l'insoutenable étreinte du soleil. Effrayée elle était, c'est vrai, avec des poumons sifflants comme le grésillement d'un disque rayé que l'on force à tourner. Elle déambulait dans l'appartement, balbutiant à ma vue comme on distribue des sourires à de familiers inconnus. Des « bonsoir mon amour » aux « bonjour assassin » qu'elle devait intérieurement hurler, il n'y avait qu'un pas, qu'une claque. « Quand tu me tueras, s'il te plaît, pose des lilas sur ma tombe », m'a-t-elle un jour dit, alors je l'ai fait. J'ai posé ce putain de bouquet de lilas avant de me mettre à pleurer. De m'agenouiller, le front contre le marbre dur et gris renfermant des histoires dont si peu ont idée. À celles et ceux qui regardent cette épitaphe indifféremment, permettez-moi de vous dresser le portrait d'un homme dont l'amour a fait un meurtrier.
2 notes
·
View notes
Text
ANOTHER WRITER-MUSICIAN & ACTOR: Sam Spehard
La Dent du Crime (seconde danse) – The Tooth of crime -Vintage original, New York 2006
Hoss – Rockeur vieillissant - Le meilleur Marker du monde, style Elvis Presley ou Phil Spector il craint que les jeunes Tsiganes ne cherchent à usurper sa position. Il s'attaque souvent aux dialectes des mythes du passé, comme un tireur occidental, un gangster des années 1920 et un chanteur de blues du Delta.
Crow – Nouvelle Punk-Rock-star - Un Gypsie Marker qui cherche à détrôner Hoss. Il parle constamment dans un dialecte nouveau et élégant. Il est décrit comme ressemblant au guitariste des Rolling Stones, Keith Richards. Deuxième version : The El Caminos. J. J. Garrison vocals & David Moore drummer, Joined by guitarist Craig Chmielewski and bassist Paul Jones,
Becky Lou - La petite amie de Hoss et son Manager.
Meera – Le Savant fou - L’Astrologue qui conseille Hoss.
Ruido Ran - Un disc-jockey qui conseille Hoss en consultant les hit-parades. Il s'habille comme un maquereau.
Chaser - Le chauffeur et ami de Hoss. Pilote de Hot rod.
Doc - Le fournisseur de médicaments/médecin de Hoss.
Referee - Un arbitre
Acte I[1]
Scène : Une scène dépouillée, à l'exception d'une chaise sombre à l'aspect maléfique et au dossier haut, qui ressemble au trône d'un pharaon égyptien mais qui est simple, au centre de la scène.
(Hoss entre.)
Hoss : Chanson : "Tout ce que je dis peut et sera utilisé contre vous"
TOUT CE QUE JE DIS PEUT ET SERA
UTILISÉ CONTRE VOUS
Les gens me disent que j'ai l'air de l'enfer
Et bien je suis l'enfer
J'ai un orchestre de chambre de torture
À l'hôtel Delirium,
J'ai une hallucination de serpent à sonnette
Pour tordre le cou à mes compétences
Tu es mon ami
Mais je vais te tuer
Quelqu'un doit surveiller toute cette obscurité obscurité obscurité obscurité
Quelqu'un doit localiser la bombe dot com (site internet faire fric rapidement)
Quelqu'un doit sortir dans la nuit sans étoile sans étoile sans étoile
Ceux qui voudraient renverser le statu quo
L’âme comme un trou de fumée dans le ciel
Il faut pleurer, il faut pleurer, il faut y aller, il faut y aller
Ciblez le sheik arabe MK, explosion d'un ultra satellite
Tuez la douleur, il faut qu'il pleuve, il faut qu'il pleuve
Je désengagerai ta maîtrise
Jusqu'à ce que tout ce que tu aimes soit un blasphème
Alors j'entrerai dans ta bêtise
Et je déformerai hideusement ton désir
Et quand tu seras l'objet d'une complète dérision
Je ferai de toi une star de la télévision
Alors si tu veux que la gloire ai une plus grande force
Parle à ma copine Vendredi 13
Pas d’antécédents
Pas de fichiers
Se faufiler dans l'opération secrète du câble ground zero pas de zone de vol
Tout seul tout seul tout seul tout seul
C'est une histoire qui est basée sur une histoire vraie
Qui est basée sur un mensonge
Ne vous moquez pas de moi Sahib
Je suis de l'histoire ancienne
Ne vous moquez pas de moi Lucille
Je suis parti
Je suis parti
Je suis parti.
(Becky entre.)
Becky : Chauffe, Hoss. Chauffe. La voiture est là. Tu veux voir les jouets ?
Hoss : Ouais, jetons un coup d'oeil. Le bijoutier les a vérifiés ?
Becky : Propre et nickel. Il a donné son approbation. Tu sais comment il est.
(Becky présente les "armes" sur le sol : Appareils hétéroclites ; mélange étrange d'épées, de manches de guitare, de microphones, de CB, de pistolets, etc.)
Hoss : La Merc’ est prête ? [2]
Becky : Graissée, lubrifiée. Et en tapant sur les huit cylindres, Chaser l'a pousser à 180 sur l'ancienne autoroute Ventura. Il disait qu'elle n'avait pas aboyée une seule fois.
Hoss : Ouais. Il est temps qu'il arrête ces runs d'un quart de mile. Ce double-corps a le temps d'exploser. Holley a fabriqué ce carburateur à l'époque pour une raison, la performance. C’est du passé, mais il tire toujours les fesses.
Becky : C'est pas la question.
Hoss : Chaser est-il en forme?
Becky : Je ne fais pas le gumbo[3] avec Chaser. Tu le sais bien. Il reste seul.
Hoss : Tu le surveilles, n'est-ce pas ? Tu l’observes ?
Becky : Je l'ai vu pousser son bacon ce matin avec la fourchette autour de l'assiette. Je lui ai demandé si c'était là qu'il avait chopé son coup de main.
Hoss : Alors, comment il bouge ?
Becky : Pareil.
Hoss : Avait-il l'air d’être tenté par Boogie[4] ?
Becky : Il a toujours préféré Road Rankin[5], tu le sais.
Hoss : Alors, on peut y aller ?
Becky : Tu ferais mieux de vérifier le Top 50 des hommes, si j'étais toi, Hoss. L’observateur d’audience[6].
Hoss : Comment ça ?
Becky : Juste pour te donner une idée. Te chatouiller, te stimuler. Ça ne fera pas de mal.
Hoss : On a repassé tout ça, n'est-ce pas ? Il y a une semaine. Je croyais que Meera m'avait donné une voie libre ? Je n'ai pas besoin d'hésiter maintenant.
Becky : Des équipes de merde, vous savez. Toutes les deux secondes, quelque chose glisse. Il ne peut pas tout comprendre. Pour vous dire la vérité, certains de ses diagrammes remontent à la fin des années 50. Meera est une antiquité dans beaucoup de zones, Hoss. Je ne voudrais pas mordre la pomme rouge qu'il a jetée, juste parce qu'elle roule.
Hoss : Qu’il ramène son cul ici !
Becky : Très bien. Ne m’engueule pas juste pour t’avoir signalé un dingo. Je suis ta pute froide, tu te souviens ?
Hoss : Elle fait mousser son popotin ! Maintenant!
Becky : Chabadabada dragueur.
(Becky sort.)
Hoss : (seul) Pression d’enfoirés! Provocs, insinuations, infos contradictoires ! Je suis prêt à partir d’ici ! On ne peut pas se laisser enflammer par une mauvaise aide et des superstitions. J'ai besoin de points ! Ils ne voient pas ça ? Je vais gagner dans trois putains d'états ! Contrôlant plus de frontières que n'importe quel Marqueur, groupe punk. Les El Camino Boys[7]. Une bande de crétins. Ils se sont jetés sur toute cette tribu en loques – ça s’est passé quand ? Au stade Légion d'El Monte[8] ? A La Puente[9] ? Qu'est-ce que c'était ? Un fait accompli. Ils étaient répugnants, minables. Où est la vérité ici ?
(Meera entre avec Becky. il porte son attirail « prophétique » - des boîtes étranges et des appareils de projection électroniques qui ont l'air tous bricolés et quelque peu dépassés - peut-être même un vieux tourne-disque de 45 tours. Meera s'emmêle complètement dans les fils et les prises de son équipement).
Hoss :( à Meera) Très bien, le visage fermé, c'est quoi le topo ? On peut y aller maintenant ? Becky m'a dit que vous étiez en couverture.
Meera : Plutôt risqué, Hoss.
Hoss : Quoi ! Je le savais ! Je le savais ! Il y a une semaine, vous m'avez donné le feu vert ! Solide. Sans aucun doute. Maintenant, c'est plus du gâteau. C'est quoi ce changement soudain ?
Meera : Les modes, les modélisations, Hoss. Des maillages de données, des sacs de noeuds. Je cherche par tous les moyens à suivre, mais une partie de mon équipement est balayé par toutes ces nouvelles vagues. Je n'arrive même pas à lire certains de ces chiffres. Regardez. Je vais vous montrer.
(Meera commence à installer ses boîtes, à les brancher, à transférer les fils, à régler les écrans et les claviers, etc.)
Hoss : Je ne veux pas entendre ça ! Si nous avions besoin de nouveaux équipements, pourquoi n'ai-je pas été informé ? Je serais heureux de payer pour du nouveau matériel. Je pensais que nous étions à jour ici.
Becky : Un nouvel observateur, ne ferait pas de mal.
Meera : Je suis le meilleur. Hoss le sait.
Hoss : Je n’en sais rien ! J'ai la foi à 90 % du temps. Grâce à dieu !
Meera : Jetez un coup d’œil à ce que j'ai. C'est tout ce que je demande. C'est une question de techno-improvisation, Hoss. C'est la seule façon de la jouer. Toutes les données sont maintenant des infos bâtardes. De vagues vecteurs. Rien de pur. Pas de source d'essence. Tout a été effacé et marqué jusqu'à l'os – tu vois !
(Meera projette une image de son appareil.)
Hoss : (regardant l’image) Qu'est-ce que c'est ?
Meera : Les El Caminos.
Hoss : Je ne vous ai pas fait venir ici pour regarder des pixels[10] de Chiens Ecrasés! Je suis prêt pour un Meurtre[11], mec. Une grande Tuerie ! Je veux bouger !
Meera : Vous allez tout faire foirer.
Hoss : Je vais tout gâcher ? Qu'est-ce que vous en savez ? J'ai toujours évolué avec un sixième sens. Je n'ai pas besoin de votre mélange de diagrammes croisés et de graphiques foireux à moitié remplis ! On pourrait tout aussi bien regarder les coupons[12] de rédution pour les écoles privées des boîtes de gruau d’avoine Quaker[13]. Ça pourrait être plus actuel que cette merde.
Becky : Tu dois jouer le jeu des graphiques confidentiels, Hoss. Tu n'as jamais été contre les graphiques avant.
Hoss : C'était avant. Quand les Charts étaient les Charts. Tout le monde était en Mi majeur à l'époque. Le Killing Floor[14], la compétition féroce était à égalité. Je prends du retard maintenant ! Peut-être que tu ne comprends pas ça ! Je suis à la traîne parce que je suis toujours en Mi Majeur !
Meera : Pas vrai, Hoss. Pas de verdo, de vérité. Regarde ça. Jetez un coup d’oeil. (Il change encore l'image.) Les El Caminos sont à environ six points de la mêlée. Mojo Root Force est le seul à être assez proche pour se maintenir et Mojo va pas lever le pied. On a jamais eu cette tenue.
Hoss : Mojo ? Ce gâteau aux fruits[15] ? Qu'est-ce qu'il a pris ?
Meera : Phoenix, Hoss. Il l'a pris pendant que les Caminos jetaient leurs styles pensant qu'il était hors de portée.
Hoss : Phoenix ? C'est mon Territoire ! J'ai réclamé ce ticket ! Il ne peut pas prendre Phoenix !
Meera: C'est fait, Hoss. C'est du moins ce qu'on peut dire.
Hoss : C'est contre le Code ! C'est un coup contre le Code ! Les Gardiens ne l'ont pas coupé ?
Becky : Les Gardiens se font aussi usurper, Hoss. Tout le monde se fait acheter.
Hoss : Quand est-ce que cette merde est arrivée ? Comment se fait-il que je sois le dernier à le savoir ?
Becky : On pensait que ça t'aurait trop secoué.
Hoss : Secouez ! Moi ? Rien ne me fait plus peur que de savoir qu'il se passe quelque chose derrière mon dos !
Meera : Nous n'essayions pas de vous le cacher. Nous essayons juste de trouver le bon moment.
[1] Tooth of crime : le grief du crime – avoir une dent contre quelqu’un.
[2] Automobile Mercury Eight.
[3] Un ragoût cajun avec du poulet, saucisse, crustacés, tomates, poivrons servi avec du riz.
[4] Course de dragsters.
[5] Dragstrip Houston.
[6] Gazer : observateur, conseiller.
[7] Groupe Punk Rock d’Atlanta, Usa.
[8] Californie près de Los Angeles.
[9] Californie.
[10] Images.
[11] Matar = tuer, assassinat…, argot d’origine portugaise.
[12] Les clips Box Tops apparaissent sur certaines céréales Big G. Les familles peuvent couper des hauts de boîte et les envoyer à l'école, où ils sont soumis et échangés contre de l'argent.
[13] Publicité aux USA : Chaque avoine, qu'elle soit instantanée ou cuite, regorge d'énergie et de points de statistiques dont vous avez besoin pour réussir dans la vie. La légende raconte que l'homme Quaker Oats a placé 3 points de statistiques divines dans chaque avoine savoureuse.
[14] Aire d'abattage : Dans les vieilles chansons de blues, en particulier le style de Chicago ; une référence à l'emplacement dans l’abattoir où les animaux sont tués puis abattus, d'où une scène de danger, de difficulté, d’effusion de sang, etc.
[15] Homosexuel ou fou.
1 note
·
View note
Text
Il a très bien parlé, buvons à sa santé... (vieille chanson à boire. C’est une ''échanson'', si on veut !)
Il est 19 heures 58, ce mardi 24 novembre 2020. La France, en apnée, comme assommée, attend la parole divine (?) en fredonnant du Barbara : ''Dis... quand rouvriras-tu ?''. Jamais autant de gens (37,6 millions la dernière fois, un record ! Faut-il qu'on s'ennuie, confinés !) n'ont été suspendus à l'apparition d'aucun des dieux, demi-dieux et tyranneaux qui ont parsemé l'histoire de l'humanité. Aucune apparition de la Vierge Marie, pourtant réputée sympa et attentive aux vrais besoins des hommes (c'est-à-dire aucun de ceux dont parlent nos politiciens dans leurs discours...) n'a jamais été attendue, de pied ou d'écran ferme et à une heure précise, pas plus, dans un tout autre registre, que la Pythie de Delphes se faisait voir chez les grecs, ou pas plus que ses suivants (les célèbres ''enfants de Pythie'') n'ont atteint de tels scores, alors que tous avaient, eux, des choses à dire !
Le Figaro de ce matin (j'écris ces mots mardi, évidemment, donc 'hier'' pour qui les lira) titrait ''Emmanuel Macron veut déconfiner à petits pas''. Désireux d'apporter une quelquechose tribution , j'ai sollicité l'aide du grand linguiste et sémiologue Alain Bentolilla, originaire de Relizane et (donc ?) toujours de bon conseil. Ce ''Saint Alain Chrysostome'' (= Bouche d'or) –si j'ose !-- m'a proposé trois ''sorties par le haut'' possibles pour ce ''déconfiner à petits pas'' : une, finement, en version abrégée : ''déconner'', une en version ''d'agrégé'' : ''déconfinailler'', et une troisième en version Philippe Etchebest : ''déconfiturer''. Pourquoi trois ? Eh ! bien parce que je ne voudrais pas que l'inoxydable ''secrétaire éternelle de l'Académie française'' (son titre officiel dit ''perpétuelle''), Madame Carrère d'Encausse tique !
L'expérience précédente ne peut, en effet, être décrite que comme ''tout, sauf un succès'', tout le monde le reconnaît. Et pourtant... rappelez-vous... C'était hier, c'est il y a une éternité, c'était... le 3 juillet 2020 : un Emmanuel Macron au mieux de sa forme et au pire de la nôtre nous cocoriquait aux oreilles que la star du déconfinement, que dis-je : Môssieu Déconfinement soi-même, faisait à la France le don de sa personne (tu parles d'un cadeau ! Quoi que..., c'est vrai qu’ il n'est vraiment personne !). La Présidence n'avait pas de mots pour exprimer l'admiration du club des Enarques (SAR-très-L) devant la réussite de Castex-Omphale –qui avait tissé sa toile et brandi son fuseau pour mettre en déroute le covid, défait en rase campagne (tu parles -bis, ou ter) à grands coups de Castetx sur la tronche...
Cinq petits mois plus tard, il ne reste de cette ‘’légende d'espiègles’’ que la dure vérité : c'est le covid qui avait gagné. Et par KO, encore ! Devant ce casse-tête, le pauvre Castex, pourtant auteur ''talentueur'' d'un des plus grands chefs d’œuvres de la littérature française (je veux parler du ''best seller'' inoubliable ''La ligne de chemin de fer de Perpignan à Villefranche'' (sous-titre : ''Prélude à la ligne de Cerdagne''), a été ramené dans ses 22 mètres, ce qui, pour un ‘‘has been rugbyman’’, est l'humiliation suprême. En se repassant le film de ce premier déconfiturement, comment ne pas penser à ces lignes de Lucien de Samosate, de son vrai nom Λουκιανὸς ὁ Σαμοσατεύς , (qu'on aurait vu entre 120 et 180 AD, chez les grecs) : dans son Comment il faut écrire l'histoire, ce rhéteur rieur racontait : ''Tandis qu'Omphale, couverte de la peau du lion de Némée, tenait la massue, Héraclès, habillé en femme, travaillait la laine, et souffrait qu'Omphale lui donnât quelquefois de petits soufflets avec sa pantoufle''... On peut rêver, généraliser, personnaliser, imaginer, ou en rire... Après tout, nous sommes au pays de la liberté de penser et de dire, comme me le disait avant-hier le réalisateur de ''Hold-Up'' !
C'est dans cet état d'esprit, et parce que je dois en parler demain dans ce Blog (même pour la parole ‘’divine’’ (?)... trop, c'est trop) que je me suis installé pas trop confortablement (les 2 fois précédentes, il m'avait endormi !) devant mon récepteur que, depuis que Delphine Ernotte détruit la télé d'Etat, j'ai mis en RTT. Mais on ne fait pas toujours ce qu'on aimerait faire... Je me suis senti en communion avec les 30 ou 40 millions de français qui attendent, espèrent et prient (''à chacun selon ses capacités'', disait Marx –pas Groucho, l'autre !) en attendant que s’arrête ce re-confinement... qui a commencé pile après que la courbe d'extension des maux liés à ce maudit covid ne commence à baisser un bon coup ! (c’est de la scoumoune !).
Compte-rendu : ce même mardi 24 novembre, mais il est 20 heures 27, et la sixième ‘’adresse’’ est terminée. Une impression générale, d’abord ? Un discours de bureaucrate ou de comptable ! Au lieu de 1 km et 1 heure, on va avoir droit, généreusement à 20 km et 3 heures (ça va être fastoche à vérifier !). Encore plus absurde : les églises rouvrent, mais avec 30 personnes (NDLR : ce qui veut dire, en bon français : ‘’restent fermées’’). Dit autrement, le dimanche, mon réveil sonnera à 5 heures et je ferai la queue dans le froid, au ‘’touche-touche’’ avec d’autres vieux malheureux prêts à défier prudence, sagesse et santé. Et il faudra qu’on s’estime heureux si cette chasse aux 30 places ne dégénère pas en pugilat, ici ou là !
Et puisqu’on parle de comptabilité, il n’y a pas eu moyen d’échapper à la séquence habituelle des chiffres plus ou moins significatifs, suivie des autres séquences de remerciements et d’auto-congratulations : ‘’Nous avons vaincu’’, ‘’le confinement a gagné’’ (lire ci-dessus !) et donc, ‘’On garde l’Ausweis... Restez chez vous... Aérez toutes les 1 h 58 ou 2 h 03. Car, toujours très personnalisé, ‘’le virus circule encore dans l’hexagone’’ (donc pas en France ? ça, c’est une bonne nouvelle !). Mais (il le redira 5 fois) tout l’équilibre de la nation ne dépend que de l’atteinte des 5000,00 cas /jour et des 2500,00 entrées en réa /jour. Ce qui compte, c’est le nombre exact
Côté ‘’nouvelles’’ (sous réserve de ces deux couperets), on a le strict minimum pour les magasins ‘’ex-inutiles’’ : comme pour les cultes, lorsque des critères sont absurdes, ils sont inapplicables ou n’ont aucun sens. On se souvient de la vieille recette ‘’si vous voulez être respectés, soyez respectable’’. Pour ceux qui n’ont pas su convaincre, on va leur donner des sous (motus sur ‘’qui va payer la dette et comment’’), mais s’il pense que ces pauvres gens au bord du désespoir vont le suivre dans ses raisonnements technocratiques (non pas ‘’à en mourir’’, comme d’habitude, mais, ce coup-ci, ‘’à (les) tuer’’), je crois qu’il se trompe. Ce soir, je n’aimerais pas être dans l’une des catégories qu’il comprend (sic !) qu’il entend (sic !), dont il sait les problèmes, etc.. mais qu’il assume (sans risque et sans danger)
Il assume, peut être, mais il menace : voilà la 3 ème vague et le 3 ème confinement si nous ne portons pas le masque à la maison, si nous ne nous lavons pas les mains (à quel niveau est tombée sa ‘’République’’ ! Aux détails les plus sordides ! C’est pitoyable !). Et il croit nous rassurer en psittacisant sa séquence ‘’bouillie pour chats’’ méthodologique ‘’tester, alerter, protéger, soigner’’... ce qui n’a aucun sens, opérationnellement, pour le citoyen lambda que je suis ! Exemple : ‘’Un jeune, une solution’’... et passez, muscade : ‘’Allez sur l’appli !’’ Mes pauvres petits-enfants !
En conclusion, il est dans sa bulle et il entend bien y rester. Le bobard du ‘’sauver les vies’’ prend l’eau de toutes parts (la seule différence : on meurt d’autre chose !), mais il s’y accroche comme le naufragé à sa bouée... Et je crains fort que tant qu’il n’arrivera pas à allumer un brin d’humanité au fond de son regard glacial... sa crédibilité ne fera pas le petit bond en avant dont la France a tellement besoin. Et n’oubliez pas votre Ausweis, quand vous allez du salon à la salle à manger !
H-Cl.
1 note
·
View note
Text
Tout le monde écoute Last Christmas pendant son réveillon.
Cela va faire trois ans que je n’ai pas fêté le réveillon et je m’en porte très bien. Je suis tellement heureux de ne pas me réveiller le lendemain matin avec la gueule de bois et/ou dans une chambre qui n’est pas la mienne, la peau collante et les cheveux sales.
Je n’ai jamais vraiment aimé cette soirée-là, car cela me rend un peu triste sans vraiment savoir pourquoi (sûrement car c’est le signe que le temps passe vite, ou une connerie du genre). J’ai rarement passé un nouvel an extraordinaire, entre celui où j’ai pleuré au milieu du fête suite à ma rupture avec une fille qui était là ce soir-là, un autre où je voulais poignarder quelqu’un (j’étais vraiment défoncé) qui avait changé la chanson alors que Last Christmas passait (quel blasphème) ou celui où je m’ennuyais ferme car je ne connaissais personne, je suis bien heureux de faire quelque chose de plus calme.
Puis, ce qui est dingue, c’est que toute la soirée j’attends minuit pile et quand ça arrive, je me dis tout le temps, saoul (tout le temps, aussi): “oh ok, tout ça pour ça”.
Je peux être sensible à plein de pressions sociales comme être sur les réseaux sociaux ou vouloir paraître cool mais devoir dénicher la soirée de l’année, qui n’en est en réalité pas vraiment une, et me mettre une cuite d’anthologie (comme si j’attendais le 31 décembre pour faire ça), franchement, ce n’est pas du tout mon cas.
Donc no stress, si ce soir, vous n’avez rien de prévu et que vous êtes tristes car l’essentiel c’est de prendre soin de soi et de ne pas essayer de tuer quelqu’un car il a changé la chanson alors que c’était Last Christmas. Même si c’est mal, très mal.
24 notes
·
View notes