#ce mur qui nous sépare
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Okay, here’s my dirty little secret. I didn’t watch the miraculous movie when it came out because I wasn’t ready, but tonight I was so I finally did watch it. And I had forgotten all of the spoilers that I read when it came out, so imagine my surprise when I realize Ce Mur Qui Nous Sépare, the BEST SONG, wasn’t in the movie, but they managed to include fucking CARELESS WHISPER not once, but TWICE into the final cut. That’s very Miraculous™️ of them. I don’t know why I expected anything less. This series is so unserious I can’t.
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Happy Valentine’s Day, everyone! Here’s a special something for these two cute hedgehogs! 💙💖
Song: Wall Between Us (Ce Mur Qui Nous Sépare English cover)
Artist: Sky*Aurealis and Denise Joan
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Clés, verrous, serrures et curiosité (I/II)

Remy Cogghe, Madame reçoit, 1908, Roubaix, La Piscine.
Le XIXe siècle voit les serrures se multiplier, isolant l'espace bourgeois de la domesticité trop curieuse. Madame reçoit, Monsieur a laissé sur une chaise son haut de forme, le foulard qui enserrait son col de chemise et sa canne. Sans doute Monsieur est-il bien reçu, sans doute le spectacle plaît-il aux deux employés de maison qui ont délaissé leur besogne pour y assister à travers le trou de la serrure qui les sépare de la chambre.

Wilhelm Amberg, La Curieuse Servante, s.d., h/t, Trieste, musée Revoltella.
Même idée, composition très similaire mais réduite à une domestique. Cette fois-ci c'est une cape de soie dorée qui semble avoir été jetée dans la précipitation, aussi peut-être est-ce Monsieur qui reçoit. Si le titre est moins explicite, les peintures qui ornent le mur à l'arrière-plan sont d'une lisibilité sans équivoque. Nulle besoin de regarder à travers le verrou, le peintre nous montre par cet artifice archaïque ce que l'œil curieux de la servante entraperçoit. Le drapé froissé évoque-t-il peut-être déjà l'agitation des draps, suivant la même interprétation que celle du Verrou de Fragonard.

Jean-Honoré Fragonard, Le Verrou, 1777, h/t, Paris, Louvre.
J'avais découvert l'œuvre par l'affaire judiciaire étudiée pendant mon droit, pour laquelle tout bon étudiant retenait l'adage "l’aléa chasse l’erreur". On était bien loin des considérations esthétiques : le tableau "attribué à" Fragonard avait été acheté à un propriétaire qui découvrit après l'avoir vendu qu'il s'agissait bien d'un tableau "de" Fragonard — dont la côte était de fait plus élevée — et voulu obtenir réparation en s'estimant lésé. Mais il n'y pas d'erreur et donc pas de nullité du contrat en présence d'un événement dont la survenance et les résultats sont incertains. Aussi incertaine est la scène, dans laquelle on lit parfois une agression, la femme semblant s'extraire de l'étreinte. Mais surtout, le spectateur a ici pris la place du voyeur.


Wilhelm Amberg, La petite gourmande et La curiosité.
Wilhelm Amberg a décliné le sujet de genre dans au moins quatre autres compositions, où la curiosité se mêle parfois à la gourmandise, aux secrets et aux commérages. Même drapé jeté sur un tabouret dans l'une d'elle, scène plus charmante dans une autre où un morceau de sucre est gentiment subtilisé pour l'offrir à un chien.


Wilhelm Amberg, Le secret et Une friandise

Samuel van Hoogstraten, Les Pantoufles [Intérieur hollandais], 1655-1662, h/t, Paris, Louvre.
Enfilade hollandaise (doorkijkje) de trois pièces à trois portes. La première sert de cadre dont elle forme le bord droit, la seconde est ouverte, la troisième munie d'une serrure. La clé qui s'y trouve, rattachée à son trousseau, évoque presque à elle seule la présence humaine dont la toile s'est dépouillée — tout comme la bougie consumée, le balais inutilisé et les pantoufles oubliées, autant d'éléments qu'on rattache à une maisonnée mal tenue.

Nicolaes Maes, L'oreille indiscrète, 1657, h/t, Musée de Dordrecht.
La curiosité, moins visuelle qu'auditive, avait été déployée dans une série de petites scènes de genre de cet autre élève de Rembrandt. La jeune femme, quittant la salle à manger où elle devait se trouver il y a peu, est descendue écouter une discussion plus distrayante, son verre encore en main. Et puisque nous en sommes témoins visuels, elle nous met dans la confidence et sollicite de son doigt notre discrétion ou notre attention.

Nicolaes Maes, L'oreille indiscrète, ca. 1655-1659, h/t, Londres, Victoria and Albert Museum.
#remy cogghe#wilhelm amberg#jean honoré fragonard#samuel van hoogstraten#nicolaes maes#curiosity#art#artwork#peinture
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35 - Commencer une scène improvisée
"Qu'est-ce que je fous là..." - improvisateur X, le regard vide, au début d'une impro
Vous galérez en début de scène ? Vous ne savez pas quoi faire ? Vous pensez que vous vous en sortez, mais avez la sensation que vous les commencez toujours de la même manière ? Vous avez envie de poser des bases solides, lisibles et riches dans vos débuts d'histoires, ou cherchez simplement de nouvelles pistes ?
Formidable ! Parlons un peu de ces premières secondes, où nous passons d'un Espace vide à une scène, où se jouent des histoires, des situations ou des games.
Cette entrée en jeu sera souvent un teaser de l’improvisation à venir. Elle est fragile, il faut donc en prendre le plus grand soin. Il est essentiel d'y mettre les bonnes informations, claires, de ne pas se tromper, de bien comprendre qui sont les personnages, où on est, à quoi on joue, et d'avoir des super idées pour que cette rencontre avec l'autre soit géniale ! Si vous avez tout ça en tête avant de jouer ou pendant que vous jouez, félicitations ! Vous êtes en train de paver votre route vers... le mur !
Le syndrome du bon élève
L'improvisation n'est pas le territoire des "bons élèves". J'entends par là qu'il n'y a pas une liste exhaustive des choses à faire et à ne pas faire pour obtenir une bonne improvisation. Respecter les règles, poser le plateau / la plateforme (qui, quoi, où), en somme, établir un plan logique et structuré ne sera jamais suffisant pour créer une improvisation intéressante, ça sert surtout à poser une improvisation compréhensible. De plus, tous les débuts d'impro ne se construisent pas systématiquement suivant un schéma narratif. Attention, fuir les "règles" et la simplicité n'assure rien de bon non plus. Il ne s'agit pas de chercher l'originalité à tout prix, mais de rester ouvert à d'autres types d'écriture.
Nous connaissons énormément de mantras comme "oui et", "sois précis", "pose un plateau rapidement", "ne pose pas de question", "ne joue pas de négociations", "ne fais pas de scène d'enseignement" etc. Ces phrases chocs, ces "règles", semblent chargées de bon sens et pourtant, comme le dit très bien Mick Napier dans son ouvrage Improvise - Scenes from the inside out, non seulement elles ne font pas mieux jouer, mais elles peuvent également être destructrices. Oui, on peut observer certains comportements redondants dans les scènes qui ne fonctionnent pas, mais ils sont davantage une conséquence qu'une cause.
"Une bonne improvisation ne doit rien au respect des règles, mais penser aux règles (NB. sur scène) peut empêcher une bonne improvisation"
Nous apprenons à observer ce qui ne fonctionne pas, à y faire attention et à garder tout ça dans un coin de nos esprits. Or, entrer sur scène avec le cerveau chargé d'informations sur ce qu'on ne doit pas faire, c'est entrer sur scène dans un état de tension (cause). Et ça ne nous fera jamais mieux jouer, c'est assurément se priver d'un espace mental pour faire autre chose (conséquence). Pourtant, pour progresser et pour affiner nos qualités de jeu, il faut bien apprendre un sacré paquet de choses sur la narration, les styles littéraires, la mise en scène, l’interprétation et il faut comprendre les comportements de jeu qui nous font défaut. Mais au moment de jouer, il faut avant tout croire en ce qu’on a travaillé. Faciladir !
L'état et l'impro
L'ÉTAT (vous !) : Trop réfléchir à ce qu'il faut faire ou ne pas faire = tension, préparation et construction du mur qui vous sépare de votre partenaire. Bien entendu, puisque vous êtes en train de cogiter, vous n'êtes pas présents sur scène. Vous imaginez être à la base de l'histoire et que sans vous, rien ne se passera. Or... on se moque de vos connaissances et de votre technique si vous n'êtes pas en état de vous en servir, alors lâchez votre envie de bien faire et soyez "là".
Ça tombe bien, l'improvisation est l'art de l'instant présent avant tout autre chose : tout ce qui se passe ou ne se passe pas contribue à l'écriture de la scène. Si vous n'êtes pas attentif à ce qui se passe maintenant, vous allez davantage fabriquer, parfois avec brio, mais vous ne serez pas en train de jouer ce que la scène propose, vous serez en train de peindre ce que vous avez en tête et c'est tout. Ce n'est pas QUE ça l'improvisation... (mais c'est un peu ça quand même). Il s'agit également de dessiner les scènes avec nos sens, avec nos réactions, et avec nos sensations, pour éviter de rester en surface.
L’IMPROVISATION (l'enjeu !) : Notez que je ne parle pas d'objectif, qui peut contraindre notre esprit à une finalité et donc nous priver d'écoute et de perméabilité - on sait où on va... et il y a un risque qu'on écoute POUR aller dans notre vision plutôt que dans la dynamique de la scène. Et puis on sait très bien ce que notre cerveau veut faire : il veut nous rassurer, comprendre vite à quoi on joue et bien mettre les jalons pour rester en sécurité le long du trajet. Mais alors comment définir l'enjeu sans s’enfermer ? Je crois que c'est tout simplement donner de l'intérêt à la scène que vous jouez, que ce soit en lui donnant du sens, de l'émotion, de la forme, et même du fun ! Cela ne contraint pas à une narration ou à un style.
Au risque de passer pour Captain Obvious, si vous prenez uniquement soin de vos fesses, mais pas de la scène, elle a peu de chance d'avoir de l'intérêt.
Être plus qu'un individu
Je disais plus haut qu'il s'agit, un peu, de peindre ce qu'on a en tête, quoi que ce soit, et de se laisser affecter par les répercussion. Si c'est la même chose pour votre partenaire, vous êtes en train de créer une scène qui sera probablement unique.
On a peut-être trop entendu parler de "ping pong" pour les échanges en impro, comme si nous nous passions la responsabilité de la scène, comme si c'était chacun son tour. Et si nous voyions davantage les gens comme une onde, liée en toutes circonstances ? Nous serions, le temps de la scène, la somme de nos propositions, et de nos réactions. Moins effrayant, plus riche... tout bénef ?
Si on n’a pas grand chose en tête, il suffit de faire un choix, n'importe lequel, et d'avoir le courage de le défendre (et par là j'entends bien : ne te dis pas que c'est nul, assume ce que tu as entamé). Bien sûr, tout ça n'a d'intérêt que si tu n'oublies pas ton fkn partenaire ! C’est mieux quand les gens sont contents de jouer avec toi.
J'espère être on ne peut plus clair là-dessus : votre état détermine votre capacité à ÊTRE et à ÊTRE AVEC. Être, c'est devenir un personnage prêt à être traversé par des propositions, prêt à réagir, prêt à renvoyer ce qu'il traverse à un public. Si vous êtes coincés dans le besoin de démontrer ce que vous savez faire, vous parlerez aux cerveaux des gens et à leur analyse de ce qui est drôle, malin etc, mais le personnage devient juste quand le public croit en ce que nous jouons. Il ne peut pas exister si nous n'y croyons pas.
Être avec, parce que ce personnage ne devient concret que dans ses interactions avec l'autre, avec le contexte, avec ce qu'on va pouvoir révéler de lui. Encore une fois, si vous n'êtes pas sincèrement en train de jouer avec l'autre, vous resterez en surface. La précision et les qualités d'écriture que vous aurez vous permettront de mieux lire et de mieux développer les scènes que vous commencez.
Raconter quelque chose ensemble
Le plateau - QUI, QUOI, OÙ - est un outil pour préciser votre connexion à l'autre, mais la qualité des informations ne remplacera jamais la qualité de la connexion avec l'autre. Par contre, à partir du moment où jouer avec l’autre devient facile pour vous, vous avez tout intérêt à vous pencher sur cette notion : bien utilisée, ce n’est pas un mur qu’elle vous offrira, mais un tremplin ! Mettre des personnages dans un contexte inhabituel, jouer une scène a priori classique mais dans un lieu inapproprié, tout ça devient possible quand vous avez une lecture de ce qui se passe en début de scène. Vous l’aurez compris, ce n’est pas sur le plateau que je tape en début d’article, mais sur l’improvisateur bloqué dans sa tête.
Si vous êtes en train de commencer un game avec l'autre, c'est la même chose : il sera important d'être bien présent pour que le jeu se développe et évolue.
Coucou, c'est Nabla !

Merci Eddy de me donner le clavier le temps d'un paragraphe ! :)
Pour celleux qui ne me connaissent pas, j'ai hâte de vous rencontrer et de commencer des scènes improvisées avec vous !
Je me permets de remettre une phrase marquée juste au-dessus, parce que je la trouve capitale : "Le plateau est un outil pour préciser votre connexion à l'autre". J'ai même envie d'aller plus loin :
La scène improvisée, pour moi, c'est un jeu.
L'espace scénique, c'est un plateau de jeu.
La plateforme / Le plateau, ce sont les règles du jeu auquel on veut jouer, ensemble !
Je m'explique avec un exemple :
- Si je commence par dire "Chérie, attention où tu mets tes mains !", je dis à ma partenaire que je veux jouer à un jeu où je m'inquiète pour elle.
- En me répondant ''Mais papa, je veux juste caresser le lion !", ma partenaire me dit qu'elle veut jouer à une enfant dans un zoo ! Et en plus, elle m'aide à jouer l'inquiétude, parce que c'est un lion quand même ! Elle est super ma partenaire.
- Si je termine en disant "Je préfère qu'on aille voir les oiseaux, ils ont des perroquets magnifiques. Tu aimes ça, les perroquets ma chérie ?", je continue à jouer le jeu que je veux jouer (l'inquiétude) tout en jouant le jeu de ma partenaire (une enfant dans un zoo).
Nous avons nos règles : maintenant, nous n'avons plus qu'à jouer avec engagement en attendant - de manière active - les imprévus qui rendront le jeu intéressant (pour mes partenaires, pour le public, pour la régie, pour le monde).
Plus haut, nous voyions que la plateforme sert surtout à poser une improvisation compréhensible : je préfère penser que la plateforme sert surtout à poser un jeu commun compréhensible.
Je rends le clavier maintenant, ma fille caresse les lions, bordel !
"ON A COMPRIS !"
Je suis dans le bon état, et maintenant ?
Et si nous parlions technique ! Pour pouvoir faire des choix en entrant, il faut avoir conscience de ce qui est possible dans ce fameux espace vide. Je préfère le dire tout de suite, si vous n'avez pas envie de charger votre cerveau au point de le voir fumer, il est inutile d'essayer de tout mettre d'un coup sur votre démarrage. Prenez UN élément, puis montez la dose à mesure que vous serez à l'aise. Si vous devez rester concentré pour tenir un personnage (ex : un tic) et que ça détériore votre écoute, vous en faites déjà trop.
Voici une liste non exhaustive de ce qu'on peut poser en début de scène:
style (plutôt burlesque, littéraire, naturel/dramatique)
relation (qualité, titre)
personnage (caractère, personnalité, physicalité, état, émotions)
météo (chaud, froid, pluie etc)
action (geste simple, répétitif ou évocateur)
couleur (j'entends le ton de la scène, l'ambiance)
mise en scène (!!!)
lieu (ouvert, fermé, identique au partenaire ou pas)
promesses (y-a-t-il des non-dits ? Un objet mystérieux ?)
catégories (si c'est un match)
titre/thème (on y reviendra)
(!!!) - La mise en scène kesako ? Et bien comment vous mettez en scène votre jeu : un solo centre scène qui raconte quelque chose, quatre au fond et un devant, une contée où le conteur raconte sa propre histoire et passe de conteur à personnage etc. Tout est possible, mais c’est à vous d’imaginer ce qui est possible !
Les meilleurs ennemis ! (bonjour à Zazie et à Pascal)
Quoi qu'il en soit, les premiers choix que vous ferez poseront la base de votre scène. Si vous êtes mal à l'aise, ou peu expérimenté, il y a de fortes chances que votre début de scène ressemble à :
A - (fait une action imprécise sans regarder son partenaire)
B - (traverse la scène, vient coller A) : "Tu n'as pas fait le nécessaire."
A - (arrête son action) : "De quoi tu parles ?"
B - "On avait dit qu'on invitait les voisins ce soir"
A et B - (passent la moitié de la scène à essayer d'avoir raison)
Et on obtient une de ces fameuses scènes de personnes face à face, dans un espace théâtral vide*, qui se renvoient la balle pour essayer d'avoir raison, comme si la réponse allait rendre la scène plus intéressante. Tout ce qu'on doit savoir est dit, parce que c'est le public qu'on essaye de convaincre (et de la pire manière puisqu'on lui explique). On est en train de le séduire, pas de lui raconter une histoire. Or, on se moque de savoir qui a raison, on veut savoir ce que ça implique pour les personnages et ce que ça révèle d'eux. On veut voir comment ça se traduit dans leurs attitudes, leurs respirations, leurs regards, leurs gestes et à la fin, peut-être, dans leurs paroles. Alors seulement, nous pourrons commencer à avoir des personnages nuancés et subtils.
Si vous voulez jouer un conflit, nourrissez-le physiquement (intérieurement hein, il ne s'agit pas d'envoyer des mandales), pensez à ce qu'une défaite impliquera pour vous et sachez perdre si c'est nécessaire parce qu'on veut voir de quel bois est fait votre personnage. Laissez le silence et l'espace nourrir votre personnage et votre relation.
"La distance offre de la tension, de la puissance et du potentiel" Joe Bill
Par espace théâtral, j'entends espace imaginaire, par opposition à l'espace scénique, qui est l'espace réel que vous voyez. L'espace théâtral peut être beaucoup plus grand ou petit que la réalité, la température peut être différente, la hauteur du plafond aussi etc.
Improviser sous contrainte
Enfin, il faut parler de ce qu'implique une improvisation avec un thème ou sans thème. Sans, il y a la peur de ne pas savoir quoi jouer pour commencer, et avec, il y a la peur de ne pas être inspiré ou enfermé dans le thème. La peur pousse à produire trop d’informations, trop vite : il y a toujours une bonne raison de fuir le vide et la peur qui va avec. Mais... il n'est pas nécessaire de résoudre le thème d'entrée de jeu ! Vous avez le temps de l'amener, toutes les improvisations ne sont pas dans l'obligation d'être une mise en image du thème évoqué. Prenez déjà le temps d'être quelqu'un, ensuite on verra ce qu'on fait de ce thème, idéalement avec le partenaire. Réaction après réaction, n'essayez pas de forcer la scène à devenir la matérialisation de vos idées. On a le temps, et on pourrait bien avoir des surprises si on avance par étape, plutôt que de vomir notre vision avec des logorrhées didactiques !
Si ça peut aider, je rappelle que : improvisation≠histoire. On aura rarement le temps de raconter une histoire complète en 3 ou 4 minutes, ce qui n’empêche pas de commencer la scène proche de la fin, et dans l’absolu de trouver une fin. On peut choisir de n'en raconter qu'une partie. Ça évite de faire des bascules sur des scènes de 20" où on ne raconte pas grand-chose, et de les enchaîner frénétiquement pour faire avancer "l'histoire". Keith Johnstone nous disait dans Impro qu'une histoire n'est pas qu'une succession d'évènements et d'actions. Avancer, pourquoi pas, mais on fait avancer QUOI ?
Bien bien bien... et si on s'entrainait un peu à faire ça ?
Exercices solo
Non verbal et lieu; nb joueurs: 1, durée 2 min+
Vous entrez dans un espace imaginaire et jouez une scène sans parole. Votre but est de travailler votre attitude dans ce lieu mais également de chercher comment le rendre clair pour un public (même si vous êtes seul chez vous, essayez de vous rendre compte si ce que vous faites évoque un lieu précis, car un geste réaliste n'est pas toujours facile à interpréter). L'occasion de voir si votre personnage est à l'aise dans ce lieu, comment il regarde l'espace ou d'autres personnages imaginaires. Dans un second temps, essayez avec la parole.
Description de lieu à la chaîne; nb joueurs: 1, durée 5 min+
Vous pouvez le faire assis dans un premier temps. Mettez un minuteur qui sonne toute les 30" (à défaut celui là); à chaque nouveau top décrivez un lieu dans lequel vous pourriez jouer, essayez d'être précis, mais que cette précision soit jouable (la couleur est plus difficile à jouer que la texture par exemple). Aussi, faites l'effort de rester factuels - n'entrez pas dans une narration, vous ne faites que poser un lieu. Faites quelques rounds, puis si un lieu vous a inspiré, faites une mini scène dans cet espace, et voyez ce que vous trouvez à jouer. Ce n'est qu'un lieu, n'enfermez pas votre histoire dans les objets et les détails posés, car il n'y a que vous qui seriez visibles d'un éventuel public, servez-vous-en pour affecter votre personnage et son attitude. (NB : testez la notion de météo, de température, et de comment les jouer. Par exemple si vous avez froid, vous n'allez pas passer votre scène les bras croisés à vous taper sur les coudes en murmurant "brr").
Exercices duo
La rencontre; nb joueurs: 2, durée 2 min max
Joueur A commence une scène solo, son premier objectif est de poser un lieu clair, car il sera rejoint par le joueur B dans cet espace dès que celui-ci aura compris le lieu. Laisser B prendre le temps de comprendre, puis imposer des entrées plus rapides au fil de la séance. B n'interagit pas d'entrée de jeu avec A - il peut donc se permettre de rentrer tôt et de s'assurer du lieu un peu après. TRÈS IMPORTANT : A et B ne se calculent pas du tout d'entrée de jeu, ils existent simplement dans le même lieu. On s'exerce ici à poser son personnage avant de sauter sur l'autre pour du bavardage. C'est le moment de la rencontre et les échanges verbaux et non-verbaux qui vont suivre qui nous intéressent.
Plusieurs étapes à pratiquer :
A et B ne se connaissent pas du tout
A connaît B, mais pas l'inverse (et NON ce n'est pas un oubli de B)
A et B se connaissent vaguement
A et B se connaissent bien
A et B se connaissent bien mais ne se sont pas vus depuis longtemps
La rencontre est fortuite, ce n'est pas un RDV. L'idée est de travailler les différentes attitudes lors de ces rencontres - l'état dans lequel je me trouve après la rencontre, ce que ça provoque chez moi, et comment je donne du détail et de la précision dans ces premiers échanges, que je connaisse bien la personne ou pas. Oui, ce sont toujours des débuts de scène, mais on n’a pas de temps à perdre pour autant, on s'entraine à donner de la matière aux personnages rapidement. Il faut essayer chaque étape pour s’entraîner à trouver des nuances et des rythmes de connexions avec l’autre qui soient justes. Le jeu non verbal varie énormément en fonction des étapes !
Voilà, la liste d'exercices n'est pas exhaustive bien entendu, vu qu'il y a déjà un article consacré à ça. Comme d'habitude rien n'est gravé dans le marbre et on peut discuter de ces sujets quand vous voulez !
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A minicomic about Marinette and Lila Cerise.
This happens in an alternate universe:
Marinette knows the place where Lila/Cerise is living (the Rossi's apartment at proxy of the Square)
She already knows her secret about the wig (spoilers from "Confrontation"; personal opinion: Lila's tomboy hairstyle is better than the wig)
She has both some agreements and issues with her
In this alternate scenario (between "Volpina" and "Chameleon"), Marinette has turned her interest on Lila, skipping Adrien (she later discovers her real appearance (wig, multiple identities, research of attention, etc.))
These two characters has similarities despote their personalities and methods/actions (the good and the evil are attracted each other)
The story:

The happening after, I don't have any idea for an eventual ending.
Musics:
I let you choose what music Marinette is playing (according to your opinion)
translation: Je te déteste -> I hate you
For the Pride month, to every reader. 🏳️🌈
#pride month#miraculous ladybug#minicomic#alternate universe#marinette dupain cheng#lila rossi/cerise#my art#Spotify
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So you’re telling me I got super obsessed with ces mur qui nous sépare and have been waiting for an English version and it’s not even in the movie???
#miraculous#miraculous spoilers#miraculous ladybug#miraculous movie#miraculous awakening#except it’s not even called that anymore#I’m sick of you Jeremy#text
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To wait 6 fricking years for the movie to come up and for this song to appear and at the end it doesn't even make it into the final cut.... Just kill me already
Ce mur qui nous sépare (Este Muro que nos Separa) | [FR/ESP LETRA] | Mir...
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The movie was just so beautiful 🥹 I have so many thoughts about it, but I have to say that there are so many things that they did better than the show, I can't wait for the next one. The one thing that bothers me is that they didn't use Ce mur qui nous sépare 🥲 but hopefully in the future 🤞?
#ml movie#miraculous ladybug#chat noir#ladybug#marinette dupen chang#adrien agreste#gabriel agreste#ml season 5#ml spoilers
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You ever wanna just hold your partner's face and just
Nous serons réunis dans la nuit
Comme dans le jour oú tous ce qui brille
Sera notre amour à l’infini
Malgré ce grand mur qui nous sépare
L’amour traverse de part en part
Nous sommes ensemble, une force rare
Pour toi je patienterai toute une vie
Car oui je t’aime à la folie
Je t’aimerai à l’infini...
them?
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27-02-25
Je marche sur un étroit sillon de terre qui s’enfonce loin dans la mer. Un muret de pierre le sépare en deux sur toute sa longueur. Deux enfants en bas âge m’accompagnent. Les vagues viennent lécher les deux côtés de l’étroite pointe tandis que je serre fort leurs mains. D’abord inoffensives ne laissant derrière elles qu’une mousse d’écume que nous foulons, elles forcissent peu à peu, nous contraignant à presser le pas. Une lumière aveuglante dissout l’extrémité de la pointe qui se fond dans la mer : blonde, elle verdit l’eau et blanchit le sable. Soudain un mur d’eau se forme au loin d’un côté, m’obligeant à sauter le muret pour nous mettre à l’abri, mais un autre tout aussi imposant se profile également de ce bord. A genoux, cramponnée aux pierres, je m’efforce de couvrir de mon corps ceux des deux petits blottis sous moi. Tandis que, prise en tenaille par les lames qui déferlent sur nous en me broyant les côtes, je reste en apnée. Je prie pour que les enfants réussissent aussi à retenir leur souffle le temps qu’elles se retirent.
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NOËL EN PRISON : "SI TU VEUX LE CROIRE" (5/5)
En conclusion, à la fin de l'Évangile de Jean, il est écrit que « Toutes ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20:31). L'objectif des Saintes Écritures que nous retrouvons dans la Bible et que nous avons partagé en partie cette semaine, est de nous aider à croire en Jésus-Christ. Noël nous invite à croire non pas à une simple histoire, mais à une vérité profonde : Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, venu pour nous donner la vie. Croire en lui, c’est accepter de recevoir cette vie nouvelle, une vie qui transforme tout notre être et nous libère de tout ce qui nous sépare de Dieu, comme le péché et l'injustice. En croyant, nous expérimentons pleinement ce que Noël signifie : une naissance nouvelle, une relation restaurée avec notre Créateur et la promesse d’une vie éternelle.
Ainsi, que se soit en prison ou dans les pires circonstances, le message de Noël demeure pertinent, car puissant et actuel. Aucune barrière, qu'elle soit physique, morale ou spirituelle, n’est assez forte pour empêcher l'amour de Dieu de nous atteindre. Noël n'est pas simplement un message d’espoir pour passer un bon moment ensemble, mais une promesse de libération, de réconciliation et de vie éternelle pour tous ceux et toutes celles qui croient. Et si tu veux le croire, alors ce message peut transformer ta vie, peu importe où tu te trouves. Car il n'existe pas de mur trop haut, ni trop épais pour notre Dieu ! Amen.
Aucun mur n'est trop haut : https://youtu.be/D-UgOSsCmOM?si=9AhyQ5K66kaBkM8Z
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" Je rêve d'un jardin: pauvre, à peine entretenu, pas grand, cerné de murs, dans une rue qui monte. On y accède par cinq petites marches. On pousse une porte que j'ai bricolée avec du grillage, des bouts de bois, un restant de peinture bleue. Il y a une lanterne noire accrochée à une perche. L'été, j'allume une bougie pour les papillons. Contre le mur, au fond, à droite, j'ai construit une tonnelle avec des chevrons et des planches. Le toit est goudronné mais il faudra que je mette des tuiles quand j'en trouverai. Dedans, j'ai placé une table ovale et des chaises un peu tordues, un meuble bas récupéré dans une décharge, un vase blanc à long col et d'autres récipients en argile ou en verre. Au mur, contre la pierre, comme un tableau, j'ai fixé une fenêtre, une vraie fenêtre pour voir ce qu'on veut, pour désigner, peut-être, une sorte d'inaccessible, une autre parole, une autre image, la trace inventée d'un mot absent, quelque chose au-dedans d'éclairé qui se sépare de nous momentanément. La fenêtre des morts. Mon jardin est une dissonance faite d'objets et de plantes, de choses dénichées ici et partout, reprises, recomposées, sauvées de l'incertitude et de la fatigue où sont les gens. Ainsi, par quelques trouvailles ordinaires, on retrouve les accords élémentaires du monde et du ciel. On y voit tout le reste."
Thierry Metz
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I remember the first time I watched the opening music video for the second season of "Ladybug" with Lou and Lenni-Kim. I'm only a year younger than Lou, and I had a friend who was three years older than me, so I had a good understanding of what it might be like to work with a senior colleague. So when I first saw her interview in French where she mentioned something about Lenni-Kim, I was eager to find out what was there. Luckily, I had a friend who knew the language, and I was so happy to finally find out the truth. I know she has a boyfriend now, but we're talking about the past, okay? I will also show here moments from other interviews.
Interviewer: Do you like Ladybug? Lou: I like her! I love this character! I love her! Interviewer: Why do you like her? What attracted you to her? Lou: Because she's both a heroine and an ordinary girl. Interviewer: She's an ordinary girl, do you like this madness that happens around her? Lou: Exactly. Interviewer: She's in love with Cat... Lou: Noir... Interviewer: Yeah, but that's in the show. Do you have a relationship like that in real life? Lou: In real life? We're just friends. *detector lights up red* Lou and Lenni: *laughing* Interviewer: SHE'S LYING! SHE LIED TO US! NOW YOU KNOW THE TRUTH! Lenni: You exposed us... Interviewer: We caught you red-handed!
***
Interviewer: If you answered seven the same way, then you complement each other perfectly. Lou: As friends. Lenni: *smiles nervously* Interviewer: Sure, as friends, but if you watched our previous video, then you know that Lou was constantly lying to us.
***
Lou keeps a photo of herself and Lenni in her phone's gallery.
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Lou: He literally knocked me down with his manners. Lenni treated me well. Like a gentleman... And I couldn't resist. I just couldn't watch the "Don't stop" video because he was kissing another girl. Okay, now five years later I can officially say that I was in love with Lenni.
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Lou: I love working with Lenni. We have a special connection. We understand each other very well. In the video, I play a girl who is in love with Lenni. It was funny because in real life we are good friends. We had to play the game of "you follow me and I follow you" and then suddenly something prevents us from being with each other.
***
The scene on the stairs in the video for "Ce mur qui nous sépare" was reshot several times. Lou and Lenni had to touch each other's hands at the same time, which didn't always work the first time. And when the result was achieved, someone would always start laughing. Lou and Lenni's favorite moment in the "Ce mur qui nous sépare" video is the rooftop scene. They were free to walk around and sing. Lou describes the scene as "a game of cat and mouse."
***
— Do you talk to Lenni-Kim now? Lou: Okay, I don’t talk to him now. As far as I know, he’s at a certain point in his life right now. I think he really needed to take a break, stop talking to all his former colleagues. And I can understand that. The main thing is that he’s doing what he really wants now. In any case, I’d be happy to see him again. Yeah.
I understand that the past is the past, but I really miss them together. I want to hope that they are at least communicating now.


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Romeo et Juliette
Tu es là, tout près mais toujours si loin,
Comme un mur qui nous sépare,
Nos mains, jamais ne pourront se rejoindre.
Mais malgré l’évidence je continue d’imaginer,
Quelque part entre mes rêves et la réalité.
Pendant ce temps,
J’attends ce regard qui saura faire rougir mon cœur,
Ces mains qui feront trembler mes cuisses,
Ce souffle qui effleurera mon cou,
Et ces lèvres qui comprendront les miennes.
C’est sous les étoiles que nous resterons réunis,
dans l’ombre de ce qui nous cache,
On continuera à construire notre amour en château de sables, et nos larmes en une tour de cristal.
Aimons-nous alunissons,
Dansons sous la pluie quand l’orage fut,
Et quand le soleil s’use,
Peu importe, c’est à tes côtés que je souhaite renaître de mes cendres.
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Thanks for the positivity!
Lo malo de ser bueno - Cuarteto de Nos
I'm ready - AJR
Ratatata - Babymetal
Change - Atarashi Gakko!
Ce mur qui nous sépare - The original version y el cover de Aki Chan
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