#causette
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je suis dans un giga mood à regarder des documentaires, ça va durer deux jours même pas mais jsp pourquoi j'ai envie d'en regarder
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Zuza appartient à @soupedepates
Le texte qui suit aborde des thèmes lourds autour de la grossesse et de l'accouchement.
Et oui on écrit en français aujourd'hui youpidou
3 décembre 2002, 17h03
– Mademoiselle Nowak ?
Putain, c'est pas trop tôt. J'arrive à cours de barres chocolatées. Moi qui croyait que les fringales s’arrêtaient après la grossesse, je l’ai dans le cul. Au moins le résultat de ladite grossesse pionce tranquillement dans son porte-bébé, enfin.
Le comité est bien garni en tout cas. La sage-femme qui est à sa tête amène avec elle toute une petite cour. Madame Fourrières alias la gynéco la plus safe qui existe, bénie soit cette femme, la nana de l’ASE qui s’occupe du dossier de Tonia, j’ai oublié son nom, une autre sage-femme, à lunettes celle-là, et deux meufs en blouse bleue qui doivent pas être beaucoup plus âgées que moi et qui se chient clairement dessus. Ça m’agace gentiment, cette procession, j'ai l’impression qu'ils viennent admirer la bête curieuse. Déjà qu'ils m’ont pas laissée assister à l’accouchement... Au moins la sage-femme devant est souriante, ça en fera au moins une entre nous deux.
– Vous connaissez déjà le docteur Fourrières et mademoiselle Blin de la protection à l’enfance, je crois.
Blin. Marie Blin. Je me demande comment j’ai pu oublier son nom, à cette pimbêche et ses discours tout faits. Oh, pleine de bonne volonté, hein, mais c’est pas la bonne volonté qui change la situation de merde dans laquelle on est. La sage-femme me sourit toujours malgré mon regard mauvais.
– Moi c’est Amel, j’étais avec Tonia pendant l’intervention. Tout s'est bien passé, elle se repose pour l’instant. Elle a géré la césarienne comme une championne.
C’est tout ? Des heures d'attente au milieu de cris de chiards pour qu'on me lâche que ça “s’est bien passé” ? Et c’est quoi exactement “gérer une césarienne” ? Le regard d’Amel s’adoucit.
– On va vous raconter en marchant un peu, si vous voulez bien. Julie, Crystal, vous voulez bien faire le tour de vos patientes pendant que je m’occupe de mademoiselle Nowak ?
Les gonzesses en bleu, sûrement les internes, hochent vivement la tête et déguerpissent aussi sec. Bon débarras. Amel me fait signe de la suivre, le docteur Fourrières fait quelques mètres avec nous avant de devoir repartir en intervention aussi sec. Je suis bien remontée contre tout le monde mais elle, je lui en veux pas, vu comment elle a géré ma grossesse et celle de Tonia. Quasi en simultané d’ailleurs. Sans doute pas le meilleur moment de sa carrière. Mais du coup me voilà en train d’arpenter les couloirs puants avec ma môme sur la poitrine, Amel, la gourdasse de l’ASE, et la binoclarde dont j'ai toujours pas le nom.
– Donc, par rapport à Antonina… Vous êtes sa tutrice légale, c'est bien ça ?
– Depuis pas longtemps, ouais. Chais pas si on vous a dit par rapport à sa famille ?
Ces énormes fils de pute ?
– Je leur ai déjà fait un topo, intervient la mère Blin derrière moi.
Nan mais écoutez-la, gngngn je leur ai déjà fait un topo… Au moins ça m’épargnera de la salive.
– Mademoiselle Nowak n'est pas sa tutrice depuis très longtemps, vous comprenez, alors je suis là pour faire en sorte que tout se passe bien…
Mais c’est qu’elle en rajoute en plus ?! Putain, Micheline, j’ai pas cinq ans, j’ai une gosse, un diplôme, une bagnole et un appart, connasse !
– Je vois, répond Amel avec ce qui ressemble à de la politesse pour éviter de lui dire qu’elle s'en fout. Mademoiselle Nowak, on m'a dit que vous sortez de l’école d’infirmières ? Ça doit être pénible de repasser à l’hôpital.
Ouais. Ça l'est. Mais je crois que j'aurais préféré y être pour bosser.
– Ça va. Chuis en congé mat’, de toute façon.
Amel regarde mon petit paquetage de deux mois qui tape toujours sa meilleure sieste. Ce porte-bébé est un putain de cadeau de Dieu.
– Hmhm. Comment il… ou elle, s’appelle ?
– Bronya.
– Bronya, elle répète avec un sourire.
Par rapport à ma grand-mère. Bronislawa. J’avais pas de meilleure idée.
Et cette causette commence sérieusement à me gonfler.
– Bon écoutez, j’aimerais bien qu’on arrête de tourner autour du pot. Si ça s'est si bien passé que ça, pourquoi vous m’en dites pas plus ?
Son sourire se fait plus crispé. C'est pas la gueule d'une menteuse mais c’est bien celle de quelqu'un qu’a pas que des bonnes nouvelles à annoncer.
– Oui, il faut bien y venir… On arrive justement en néonat’. Le pédiatre est un peu débordé, donc c’est moi qui vais faire l’explication.
En… Putain j'avais oublié dans la panique. C’est vrai que l’accouchement était prévu pour février 2003 à la base. J’aurais dû m’attendre à ce que ça soit un préma, vu les circonstances.
Amel explique longuement à la Blin que ce serait mieux qu'elle attende dehors, que pour l’instant il faut éviter d’être trop nombreuses dans la pièce, en gros elle la baratine et l'autre finit par hocher la tête avec un air tout perdu. Dans les dents, grognasse.
…
On va pas se mentir, une fois devant la couveuse, je me sens plus si fière. Ça fait beaucoup trop de bips et beaucoup trop de tubes pour un bébé aussi riquiqui. Je passe une main sur la petite tête de Bronya, nerveusement. Ça aurait pu être elle dans cette machine. Ça aurait pu être elle.
Amel pose une main sur l’incubateur, tout doucement.
– Voilà. Je sais que c’est impressionnant, mais c’est nécessaire… Et la petite est tout à fait stable. Il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter.
Donc c’est une fille. Bon. Je pensais que l’annonce du genre allait me faire plus d’effet, mais là je m’en fous un peu.
– Elle s’appelle comment ?
Silence dans la salle. J’ai mis les pieds dans le plat ? On dirait bien. Parce que binocles a l’air hyper contrite et qu’Amel soupire.
– Vous… Vous savez déjà, mademoiselle Nowak, que certaines patientes peuvent avoir des réactions très… fortes après un accouchement, surtout s'il est traumatique.
Ouais. Je sais. Encore une fois, je suis infirmière. Et j’aime pas du tout cette prémice.
– Antonina… n’a pas voulu nous croire quand on lui a dit que c’était son bébé. Elle a refusé de lui donner un nom, elle n’a pas arrêté de crier et de pleurer, on a dû vite l'enlever de sa vue parce que ses constantes s'affolaient.
… Putain. Putain, voilà pourquoi j’ai insisté pour qu’ils me laissent venir, mais non, hein, le moins de personnes possibles, c’était mieux de me faire attendre sur un siège défoncé pendant que la gamine dont j’ai la responsabilité légale fait une crise de nerfs en accouchant parce qu’elle a pas onze ans, putain.
– Elle s’est aussi mise à refuser de parler autrement qu'en polonais… Sans Zuza, on n'aurait jamais réussi à la calmer.
Elle désigne la binoclarde, qui a toujours pas pipé mot et qui rosit en se faisant mentionner. J'en profite pour la regarder un peu mieux. Elle est pas très grande, le nez un peu arqué et les cheveux tirés en arrière, ce qui la vieillit vachement alors qu'elle doit avoir vingt-cinq ans à tout péter. Mais elle a une bonne tête, ça va.
– Vous lui avez parlé polonais ?
Elle hoche doucement la tête. Sans rien dire de plus. C'est vrai que “Zuza”, ça sonne polonais.
– … Merci.
Elle a un tout petit sourire et ça change tout sur son visage.
– C’est normal, je n’ai fait que mon travail.
Putain sa voix est super apaisante. C’est pas grand-monde qui peut souffler ma colère comme ça. Même Bronya, qui s’est réveillée à cause des bips partout, la fixe avec de grands yeux. Sans chouiner.
– Antonina a été très courageuse, se sent obligée de préciser Amel. Mais Zuza a été une aide précieuse, vraiment.
Bien sûr qu'elle a été courageuse. Elle avait pas le choix. C'est déjà assez dingue qu'elle ait pas décidé de juste abandonner le bébé ou de faire ça sous X.
– On pensait vous demander de la nommer, mademoiselle Nowak, reprend Amel.
Je jette un œil à l’espèce de crevette rabougrie et intubée de partout dans sa couveuse. Ça m'inspire rien du tout. J’ai toujours été nulle avec les noms. Et puis même si elle en veut pas, c’est le bébé de Tonia, pas le mien.
– Chais pas trop.
Zuza s'approche, l’air un peu hésitante.
– Vous savez, je pense que ça ne dérangerait pas Antonina. Elle a parlé de vous plusieurs fois, même en délirant. Et vous avez l’air de beaucoup l'aimer.
Ouais. C’est vrai. Je l’adore, cette gamine. Même enceinte jusqu'aux yeux à un âge où tu devrais juste être en train de jouer aux Legos et de t'inquiéter de tes devoirs de maths, elle arrivait encore à me sourire. À faire des blagues. À me parler de films qu’elle voulait voir. À s'extasier sur mon bébé à peine né dont je savais même pas quoi penser. Je comprends pas comment on peut ne pas l'aimer. Je comprends pas les messages sans réponse envoyés à Eunika pour lui dire de venir, putain, c’est ta petite sœur quand même, pour qu’au final mes SMS s'envoient même plus. Bloquée. Tu parles d'une amie, tu parles d'une sœur. Ils peuvent aller crever, elle et son mec. Surtout son mec.
Et les tonnes de messages que je reçois de la daronne Zielinska, cette vieille pute, ils valent même pas la peine que je les regarde.
– Ça lui ferait plaisir que vous nommiez ce bébé, Milena.
Milena. Elle m’appelle par mon prénom. J’ai les yeux tout humides, ça doit être la fatigue. Bronya fait pas encore ses nuits mais ce qu'elle me fait c’est de sacrées coliques, et moi chuis crevée.
En parlant de Bronya, la voilà qui se met à babiller maintenant. À deux mois, c’est surtout des “A-ba” et autres variantes toutes aussi lettrées. Je l’écoute d'une oreille en regardant l’autre dans sa couveuse.
… Ça me donne une idée, ce discours de bébé.
– Ada. C'est bien, Ada.
Simple. Ça se lit pareil dans les deux sens. Ça la fera pas chier pour l’écrire à l'école.
– Ada ! s'exclame Amel d'une voix réjouie. C’est très joli. On saura comment l’appeler maintenant.
Elle part dans des explications sur la suite, le peau à peau, les soins, l’allaitement, comment je peux demander de l'aide pour surveiller la santé de Tonia et d’Ada, et puis déclarer la petite à la mairie, je l’écoute à peine. Trop crevée. Épuisée d'avance à l’idée que je vais devoir demander de l’argent à mes parents. Que mon daron le donnera sans problème, mais pas avant que ma mère m’ait copieusement engueulée et traitée d’incapable.
Zuza pose une main sur mon épaule. Je la laisse faire quelques secondes, puis je la repousse mollement. C’est pas grave. Je me démerderai.
Me suis toujours très bien démerdée toute seule.
Et non, je pleure pas, merci beaucoup.
– Vous voulez aller voir Antonina, Milena ? me demande Zuza. On pourra s'occuper d’Ada après.
Je hoche la tête. Ouais. Je veux bien. Ça m’évitera de perdre du temps sur le reste.
Elle a besoin de moi.
Elles ont toutes besoin de moi. Je peux pas les laisser tomber.
#noa writes stuff#lysara modern au#noa écrit en français#milena's the true mvp#her pov is so fun to write too#but yeaaaah bazyli's birth wasn't easy#you also get a deadname reveal (six years later he'll change it)#thanks naïs for blindly letting me borrow young Zuza#milena's 21 in this and zuza 25 btw
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Bonjour!
Ce week-end je serai présente à la Japan Tours Festival sur le village Furry!
Comme d'habitude j'y vendrai mes créations et je serai toujours ravis de faire un brin de causette avec vous. Vous venez?
#anthro#furry#artists on tumblr#illustration#furry art#digital illustration#digital art#drawing#convention artist
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Au n°31, la scène est figée dans le temps. Le petit balcon désert tente de faire la causette aux volets clos, tandis que le vent murmure doucement des histoires perdues aux oreilles attentives qui osent s'approcher.
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18 juillet
en sortant du cimetière maman m'a appelée pour voir comment j'allais et j'ai recommencé à pleurer derrière mes lunettes de soleil en traversant le parc de la hasenheide. elle m'a dit rappelle-toi que tout prend toujours beaucoup plus de temps avec toi et que tes émotions sont décuplées, que c'est un énorme changement et que tout ne peut pas être bien du premier coup. c'est exactement ce que me disait r. hier soir. je lui ai parlé des gens de bumble et il a dit que j'allais pas forcément rencontrer les gens les plus intéressants tout de suite, mais que je les trouverais peut être à travers d'autres gens, de fil en aiguille. je lui ai demandé s'il avait une stratégie pour se faire des amis dans une nouvelle ville et il m'a dit que lui il irait aux concerts et il essaierait de parler aux gens, et si j'y arrive pas, essayer de les trouver sur insta et leur écrire, comme il a fait avec moi. ha. je lui disais que j'étais de mauvaise foi mais lui il trouvait pas, juste un petit côté indécrottable à la limite. j'ai dit que je le mettrais dans ma bio parce que j'adore ce mot. on a discuté pendant un moment et tout d'un coup il a dit mais je vais me coucher lara! j'espère que notre causette t'a été utile, et la manière dont il l'a formulé m'a donné l'impression que toute notre conversation n'était qu'une sorte de bonne action de sa part. comme s'il se disait que j'avais que lui pour parler. j'en suis à un stade où je m'en fous un peu de ce qu'il pense mais ça m'énerve qu'il se donne cette importance toujours. ou alors c'est juste moi qui me monte le chou pour rien. indécrottable.
bon ça va un peu mieux depuis que j'ai pleuré en public. quand j'ai raccroché je voulais pas rentrer alors j'ai marché jusqu'au k-fetisch juste pour voir des lesbiennes et tenter du eye contact sur le trottoir, on sait jamais, mais personne m'a calculée sauf une fille hot au crâne rasé mais vite fait. je me suis dit ok, même si j'ose pas y rentrer, c'est quand même cool d'habiter à douze minutes à pied d'un bar lesbien. je suis rentrée à la maison de bonne humeur je me suis douchée j'ai chanté j'ai mangé du pain avec du beurre de cacahouètes et de la confiture et j'ai fini de traduire mon cv + fait une lettre de motiv pour les cours de français. j'ai l'impression que cette journée a duré cent ans. demain j'écris. demain je suis sérieuse. je dois rester plus concentrée sur mes objectifs. je m'éparpille trop.
20 juillet
j'ai envie de rentrer. j'arrête pas de penser au meme avec le squelette qui court qui dit if it sucks it da bricks!! je sais pas combien d'efforts je suis censée faire exactement? ce matin j'ai de nouveau été réveillée par des gémissements de sexe (cette fois c'était n.) et évidemment j'avais le coeur qui battait trop vite pour me rendormir et je me demandais est-ce que je suis vraiment obligée de m'infliger ça? et si ça me suffisait de vivre ma vie par procuration? de me contenter de celle des personnages de fiction? à la maison quand je vois les autres vivre leur vie ça me donne envie de me tuer mais maintenant que j'ai l'opportunité d'avoir une vie moi aussi et que je dois faire des efforts pour la construire j'ai envie de retourner dans ma non vie par procuration. mais est-ce qu'avoir une vie signifie forcément de vivre dans une métropole sortir en club avoir du sexe et vivre dans une chambre pourrie de 9m2 avec de la vieille moquette dégueue? en scrollant ig ce matin au lit j'ai regardé une vidéo d'hortense raynal qui s'enregistre en train de dire des trucs dans un micro avec un looper installée dans ce qui ressemble à une maison de campagne et je veux ça. vivre à la campagne tranquillement et faire mes trucs au calme et puis aller à la ville pour les trucs pro, occasionnellement.
hier soir j'ai accompagné n. à une fête dans un squat alors que je m'étais déjà mise en pyjama et que je m'apprêtais à regarder un film en mangeant mes galettes de lentilles avec du beurre de cacahouète et une banane parce que je recommence à manger n'importe quoi n'importe quand et surtout je mange pas assez, mais dans un élan de courage j'ai enfilé des habits noirs englouti mes deux galettes et j'ai dit je viens! on s'est trompé de s bahn et on a atterri beaucoup trop loin et j'espérais secrètement qu'on arrive jamais, qu'on se perde dans la banlieue et que la fête disparaisse de l'horizon. j'étais jalouse des gens à l'intérieur de leurs appartements avec un éclairage tamisé eh oh moi aussi je veux passer la soirée sur le canapé devant la télé. vers une ou deux heures du matin des voisins ont appelé la police pour faire arrêter la musique et automatiquement je me suis mise à la place des voisins, de leur côté je veux dire, même si j'appellerais jamais la police, je suis pas du côté de la police, je suis juste du côté des gens qui veulent dormir en paix. j'ai passé la soirée à discuter avec des inconnus dans le jardin donc ça va, c'était largement faisable, c'était un jardin labyrinthique avec plein de petits recoins secrets et des grandes fleurs sauvages et on y voyait pas grand chose. toutes les fêtes devraient avoir lieu dans des jardins comme ça. à un moment n. est allée danser sur la techno à l'intérieur où il faisait mille degrés mais je préférais encore affronter la conversation avec des inconnus plutôt que le dancefloor.
j'avais un semi crush sur un garçon maigre et bouclé qui s'appelait oleg. il portait des lunettes rondes et il était hydrogéologue ou un truc comme ça et ça a suffi à me séduire. il racontait qu'il avait quitté la russie pour échapper à l'armée y a deux ans et que depuis il vivait un peu peu partout et nulle part. il revenait de naples là. avant il était à tenerife où il a retrouvé ses parents et sa soeur restés à moscou. je lui ai dit que j'étais française sans mentionner le luxembourg parce que ça m'emmerde les questions sur le luxembourg, c'est toujours les mêmes et ça m'ennuie profondément. il m'a dit qu'il avait habité à rennes parce qu'il devait travailler à l'université mais que le gouvernement français avait décidé que c'était un espion russe et qu'ils l'avaient mis sur liste noire, alors il est reparti. je me demande s'il mentait. l'été dernier à berlin j'avais décidé que j'allais commencer à mentir aux gens mais je l'ai jamais fait. il portait un sweat troué informe qui tombait sur son corps maigre. n. portait un mini short en jean taille basse avec un haut moulant en dentelle noire sans manches, pas berlin du tout. moi je portais un pantalon noir avec un tshirt noir et mes converse noires. à côté d'elle je me sentais pas trop habillée pour aller à une fête. en m'habillant j'ai dit i don't have any party clothes, mais après deux secondes de réflexion je me suis dit on s'en fout des party clothes, si j'étais un mec je pourrais mettre n'importe quoi, comme un grand sweat troué qui ressemble à rien et un pantalon quelconque et tout le monde s'en foutrait et je trouverais encore des filles pour avoir un crush sur moi (moi). la première fois que j'ai vu r. il portait portait un sweat troué aussi je crois. oh être un garçon.
j'ai aussi discuté avec un espagnol catalan à qui j'ai accidentellement mentionné ma crise existentielle le pauvre, il a dit it's okay i'm open to all kinds of conversation avec un sourire bienveillant mais j'ai vite manoeuvré vers un autre sujet de conversation en lui demandant ce qu'il faisait lui. je crois qu'il travaillait pour une start-up qui fabrique des batteries. il m'a dit just enjoy your funemployment in berlin! ou bien la phrase la plus absurde qu'on puisse me sortir. je crois que j'ai dit i'm not a person who enjoys things ou un truc comme ça. au moins je fais rire les gens avec mes conneries. il portait une veste en daim couleur caramel, je l'ai touchée quand il m'a serrée dans ses bras dans la s bahn, c'était tout doux. je suis sûre qu'il doit vivre dans un bel appart propre et bien rangé.
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La lettre J
Jack (Bon)
Homme fiable, toujours prêt à rendre service.
Jack (Grand)
Homme de grande taille.
Jambette
Croc-en-jambe
Jaquette
Chemise de nuit pour femme
Jarnigoine
Intelligence, débrouillardise
Jaser
Bavarder, causer avec quelqu’un
Jobine
Emploi précaire, sans avenir, qui nécessite peu de qualifications
Joualvert
Juron québécois qui exprime la colère ou un grand étonnement négatif.
Exemple: Ah ben joualvert! Qu’est-ce que t’as fais là?
Exemple: j’me suis fait couper en char, ça m’a mis en beau joualvert!
Expressions
J’ai déjà vu neiger
J’ai de l’expérience, je te vois venir. On ne me la fait pas à moi.
J’ai mon voyage!
Utilisée lorsqu’on en a assez de quelque chose, d’une situation. Peut aussi s’utiliser pour marquer un grand étonnement.
Exemple: J’ai mon voyage de toutes vos conneries!
Exemple: Ah ben j’ai mon voyage! Valerie a passé son BAC!
J’en ai plein mon casque
En avoir marre, être exaspéré.
youtube
Jamais dans cent ans!
Pas du tout, mais avec une impossibilité dans le temps. Autrement dit, c’est vraiment jamais jamais 🤣
Piquer une jasette
Faire un brin de causette
Jouer aux fesses
Avoir des rapports sexuels. A ne pas confondre avec:
Jouer fessier
Agir de façon très prudente, ne prendre aucun risque.
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The only ones I can think of right now are how the term sadism comes from Marquis de Sade's book 120 Days of Sodom and his last name de Sade was turned into sadism
Or how similarly the book Venus in the Furs's author Leopold von Maser-Masoch's last name, the Masoch part was turned into masochism
Language is weird, huh
oh god yeah that. That was definitely a thing yeah.
(we had to study Sade a bit for our Philosophy class. not super fun!)
there's things here and there that i can think about but nothing too big expression wise
something that comes to mind is how the way we say "fox" changed from "goupil" to "renard" because of a novel that came out in 1100s with antropomorphized character and the fox character was called "Renart le Goupil", as the name "Renart" was supposed to evoke someone who's cunning. As the story got popular, people just started to refer to any fox as "Renard", and by the time of the 1600s where La Fontaine adapted some of the stories from this novel into Fables, the term "Renard" had totally replaced the term "Goupil"
There's also how we use the adjectif "Homérique" to refer to anything epic and mythological in reference to the stories of Homer
Another one that can come to mind is also is from Les Misérables by Victor Hugo. "Cosette" is named like that because of the expression "faire la Causette" which is to "have a small conversation". Her name in the book is because of that, specifically (as a huge aspect of Les Misérables is the loss of identity by being stripped of it), but now the term "être Cosette" also exist to talk about exploited or mistreated children. But even this ended up being twisted because "faire sa cosette" is also an expression for people who victimize themselves by blowing things out of proportion (because we are not immune to Missing The Point! Who Knew!)
Similarly "Candide ou l'Optimiste" by Voltaire, used the latin name to say "pure, innocent", to name his naive protagonist who's unprepared for the horrors of life, and so now "candide" is an adjectif to refer to someone being naive, usually to an outraging level.
And there's also some expressions/colloquials that you can find here and there like calling French "La Langue de Molière" (Molière's language) and English "La Langue de Shakespeare" (Shakespeare's language) in reference to how it's the language spoken by those two playwrigths.
Or, in the fun ones, how one of the colloquial for "starting your period" can be "Les Anglais ont débarqué" (The English Just Invaded!) to evoke the idea of woah it's a bloodbath down here, which is also a joke on how the UK's flag's red look like it's spreading around. (my mom also told me that when she lived in the Pacific Islands, the colloquial was more "Les Japonais ont débarqué" (The Japanese Just Invaded!), both more in reference to those islands' history with Japanese expantionism and also a reference to how "the flag looks like a red dot on a white panty"). Take that as you will.)
And that's for all i manage to think about right now but, yeah!
language! always fun!
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J'habite un tout petit village au fin fond du trou du cul de la France, mais à tous les coups quand je sors 5 minutes le dimanche aprem étendre mon linge dehors en pyjama, quand je reviens il y a toute une troupe de gens en balade qui ont décidé de s'arrêter juste devant chez moi pour faire la causette.
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Salut! Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce que "faire la cosette" veut dire? J'arrive pas a trouver une traduition sur Internet. Merci beaucoup!
Hello,
You mixed up two casual expressions so here is an overview:
Faire la causette is having a chat (from Causer, slang for Chatting)
Faire sa Cosette (Arrête de faire ta Cosette!), after the daughter of Fantine in the Misérables who gets 'raised' and exploited by the Thénardier family, is to complain and be overdramatic about a situation that is not that bad
Hope this helps! x
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Portrait de famille : les psittacidés ou le french cancan petite fable de l'anthropocène 28/05/2023
Chez les psittacidés
on aime la causette
surtout les gris d'Afrique
ces sacrées pipelettes
qui sur l'arbre à palabres
font un de ces chenabres!
On s'y lance des piques
On y chante à tue-tête
Ici point de divan
pour conter ses malheurs
se plaindre de maman
du père ou de la soeur
La parole libère
mais on le fait en choeur!
fût-elle douce-amère
ou pleine de rancoeur
Les branches font office
de grand confessionnal
où d'oratoires lices
tournent au carnaval
Un reproche reçu?
l'un siffle l'autre hue
Un grand tohu-bohu
où on ne s'entend plus
Puis on se rabiboche
communiquer c'est ça
chacun fait son cinoche
et on décrochera
#french poetry#play with words#french cancans#petite fable de l'anthropocène#french way of life#Perch#Parliamantery house#Politic fable
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Élise Costa Chroniqueuse judiciaire
Article de Aurélia Blanc Rubrique Vie perso Au boulot Magazine Causette DA : Michael Prigent
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Entre temp j’ai voulu être sympa j’ai répondu à un gars en story qu’il avait un beau tattoo il m’a taper de ouf la causette ducoup je l’ai vu hier soir . Ça c’est bien passé il a un cerveau il réfléchis il est sensé c’est cool mais jsuis trop paumé dans ma vie .
Mon ex je lui parle toujours ça fais une semaine on se voit tout les soirs , j’ai l’espoir qu’on ce remette ensemble et je sais qu’il en a envie aussi mais je dois encore m’améliorer je gère mal certaines choses j’ai pas envie de lui faire de nouveau du mal j’attend d’être prête à m’engager réellement
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Fatima Ouassak
Solo un progetto di liberazione dal sistema coloniale-capitalista potrà contribuire a risolvere il problema del riscaldamento globale. E questo progetto è un’ecologia “pirata”, che ha i piedi ancorati nei quartieri operai d’Europa e i suoi occhi rivolti all’Africa.
Fatima Ouassak, politologa e militante ecologista, femminista e antirazzista, è co-fondatrice di Front de mères, unione di genitori francesi – oggi presente anche in Belgio e Lussemburgo – che lotta contro la violenza della polizia, la discriminazione razzista a scuola, le conseguenze del cambiamento climatico.
È tra le fondatrici di Verdragon, la prima casa dell’ecologia popolare, uno spazio in cui si realizzano progetti e azioni legate al cibo, ai rischi industriali, all’inquinamento atmosferico, alla genitorialità, alla maternità e al contrasto alla violenza di genere.
Nata nel 1976 nella regione del Rif, in Marocco, aveva un anno quando si è trasferita in Francia, per ricongiungersi al padre.
È cresciuta a Lille dove ha studiato Scienze Politiche prima di specializzarsi alla Sorbonne.
Presiede l’organizzazione femminista Réseau Classe Genre Race, nata da un suo opuscolo del 2015, intitolato Discriminazioni di classe/genere/razza, parametri di riferimento per comprendere e agire contro la discriminazione subita dalle donne a causa dell’immigrazione post-coloniale.
Insieme ad altre quattordici femministe, ha contribuito all’opera Sororité, diretta da Chloé Delaume, pubblicata in 2021. Il suo testo si concentra su uno dei suoi argomenti preferiti, la lotta delle madri contro la criminalità infantile, che è stato anche l’argomento della voce che ha scritto nell’opera Feu, ABC dei femminismi attuali, diretta dalla filosofa Elsa Dorlin.
Il suo libro The Power of Mothers ha ricevuto il Premio del pubblico per il saggio femminista nel 2021 dalla rivista Causette.
Nel testo, elabora un progetto politico radicato nei quartieri popolari, che mette al centro la terra, lo spossessamento di cui fanno esperienza le persone che partono dall’Africa e che arrivano in Europa (dove saranno sempre dei “senza-terra”) e di chi subisce il furto sistematico della propria terra, come la popolazione palestinese.
L’assunto che è alla base sostiene che liberazione della terra non può prescindere da quella animale, dalla libertà di movimento, dalla liberazione da un sistema capitalista in cui a pagare le spese del collasso climatico e dei disastri ambientali sono le persone già esposte alla povertà, all’inquinamento, a condizioni di vita malsane, come ha dimostrato lo scoppio della pandemia da Covid 19.
Ritiene che, l’identità, da sola, non basta a porre le basi per un progetto politico di liberazione senza una coscienza di classe, senza riappropriarsi dello spazio per respirare.
Fa parte del Consiglio Nazionale della Nuova Resistenza, per cui ha pubblicato l’opera Resistiamo insieme. Richiesta di giorni felici.
Ha contribuito anche alle raccolte After the Rain. Orizzonti ecofemministi e a Femminismi nel mondo, 23 racconti di una rivoluzione planetaria.
Nell’aprile 2022 ha co-firmato l’appello del quotidiano Elle intitolato “Marine Le Pen all’Eliseo? Per noi no!»
Nel marzo 2023 è uscito il suo libro Per un’ecologia pirata: E saremo liberi in cui auspica l’ampliamento di un fronte sociale ecologico e invita a ripensare il posto dei residenti dei quartieri operai in queste lotte, i rapporti di potere tra le razze, lo Stato francese e l’immigrazione post-coloniale.
Risale la rotta che conduce verso le periferie interne delle grandi città occidentali, con particolare attenzione a Parigi, tra le strade dissestate dei ghetti dove vivono i figli e le figlie di chi ha attraversato le frontiere per fuggire da fame, cambiamenti climatici e guerre. Attraversa i quartieri popolari definiti da nuovi muri, dove si respira poco ossigeno e molto odio, e dove la lotta per la sopravvivenza non ha ancora trovato tregua.
Il suo posizionamento è fortemente situato, parla da ricercatrice e attivista, da madre e donna di origine marocchina che attraversa gli svincoli autostradali, le palazzine e le scuole dimenticate del quartiere di Bagnolet a Parigi. Questa molteplicità di prospettive si traduce in una scrittura densa, capace di pensare per immagini, di muoversi tra draghi, pirati e storie per bambini, intrecciando il saggio, il pamphlet politico e la narrazione autobiografica.
Contro un’ecologia difensiva, che si limita a denunciare ciò che non funziona senza offrire una visione chiara della società che desideriamo per noi e per le generazioni del futuro, propone di ripartire dalla terra e dalla lotta contro l’alienazione e il disancoraggio forzato che milioni di persone vivono quotidianamente.
Se il movimento per la giustizia ambientale non affronta questo nodo cruciale rischia di perpetuare un rapporto coloniale con i quartieri e le classi popolari. In tal modo, rischia di affermarsi come un progetto compatibile con il sistema coloniale capitalista e con il mantenimento dell’ordine stabilito.
Per essere all’altezza delle sfide del presente, bisogna saper interrogare i sistemi di oppressione e dominio che contribuiscono alla distruzione del vivente, come i rapporti di subordinazione tra nord e sud del mondo, tra quartieri ricchi e poveri, tra classi dominanti e popolari.
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Afin de favoriser des espaces de discussions autour du thème des voyages, venez partager avec nous sur vos plus belles destinations. Vous serez invités à témoigner, autour d’un bon café, de vos expériences, destinations... Cet article Café causette : Récits de mes...
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Les rencontres originales des Causettes nature au canal, ont repris à Malestroit
See on Scoop.it - Variétés entomologiques
Initiées par l’association Bretagne vivante, ces rencontres originales et uniques dans leurs genres en Bretagne, se déroulent chaque semaine tous les mercredis d’été…
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03/02/2024 Paris 🇫🇷
Luminis Paris et les Vouivres rendent hommage aux morts du 6 février 1934 dans le XVeme arrondissement. Avisée de l’événement une petite équipe Paris Antifa décide d’entrer en contact avec le groupe à l’occasion de leur petite sauterie. Contact établi, mais rapide. Après quelques secondes les fascistes sont au sol et sauvés par le passage impromptu d’une voiture de patrouille. L’un d’entre eux sera pris en charge par les pompiers pendant que ses potes tapent la causette avec les flics.
2 fascist groups has organised a tribute to those who dies in the 6th october 1934 events. So a small team of Paris Antifa came to meet them. Police has arrived quick but still one of them has spend the rest of day in hospital.
#1934CetaitLesInsurrections2024CaSeFaitTabasserACotéDesCimetieres#XVemeAntifa#LesMinusParis#FlicFafTrueLove#ParisAntifa#Squad#161#1312#antinazi#antifa#antifascist#antifaschistische aktion#class war#direct action#video#goodnightwhitepride#antiauthoritarian#anti capitalism#ausgov#politas#auspol#tasgov#taspol#australia#fuck neoliberals#neoliberal capitalism#anthony albanese#albanese government#france#paris
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