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#casse du code du travail
blendimazreku · 10 months
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Unfinished Sculptures (2016) 
"Unfinished Sculptures" est un projet créé par Davide Quayola. Son inspiration vient des sculptures inachevées de Michel-Ange, appelées « les Esclaves », où il laisse intentionnellement les œuvres incomplètes. L'artiste utilise un bras robotique contrôlé par un algorithme pour sculpter des blocs de polystyrène en direct durant l’exposition, mais aussi des blocs de marbre qui ont été sculpté auparavant.
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J'apprécie beaucoup le fait que les robots accomplissent quelque chose qui est de base construit et pensé par l'humain. La machine devient une sorte de collaborateur, voire même l'artiste derrière ces sculptures. J'aime énormément la façon dont les sculptures sont sculptées, on y voit les marques des gestes très géométrique du bras robotique sur la pierre. 
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Pour conclure, je trouve que ce projet est très intéressant, car il reprend un savoir-faire normalement accessible uniquement aux humains, il casse les codes en utilisant la machine comme sculpteur. Cette œuvre résume aussi notre relation qu’on a avec les machines aujourd’hui, la main d’œuvre est de plus en plus remplacée par des robots qui font notre travail. 
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ouyander · 10 months
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Jeux Olympiques 2024 : le retour du QR Code pour circuler dans Paris. Le préfet de Paris Laurent Nunez vient d'annoncer la mise en place d'un système de sécurité dédié aux JO, et qui va ressusciter les fameuses autorisations dotées d'un QR Code. Jeux Olympiques 2024 : le retour du QR Code pour circuler dans Paris Le QR Code est de retour Les Jeux olympiques qui vont se tenir dans un peu plus de huit mois à Paris s'avèrent être un casse-tête sécuritaire pour les autorités françaises. Raison pour laquelle certaines mesures d'exception ont été prises. La première, qui avait beaucoup fait parler, a été la mise en place de la surveillance biométrique. Et aujourd'hui, c'est un outil assez connu des Français qui est ressorti de sa boîte, avec le retour du QR Code ! Paris divisé en zones de sécurité Soldes - Kafunel.com - enceintes connectées TOP des promos high-tech chez Amazon ce lundi 15 millions de personnes devraient se rendre à Paris pour les Jeux olympiques. Alors pour réduire le plus possible les risques, des contraintes à la circulation motorisée vont être imposées par les autorités. Deux zones vont ainsi être établies. La première, la zone rouge, près des sites, interdira la circulation des véhicules motorisés, « sauf dérogation. » La seconde, dite zone bleue, concernera un périmètre plus large autour de la zone rouge. Les véhicules qui y entreront devront être ceux des riverains, ceux qui travaillent sur place ou ceux qui « veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant. » Ces périmètres seront effectifs en moyenne deux heures et demie avant les épreuves, et une heure après. Le QR Code est de retour Le QR Code est de retour En plus de ces catégories, un certain nombre de dérogations sont prévues par la préfecture (par exemple pour les taxis ou les VTC), même si elle n'a pas encore achevé la liste des personnes qui y auront droit. Une fois celle-ci déterminée, une plateforme sera mise en ligne sur laquelle les individus souhaitant obtenir leur autorisation de passer pourront s'inscrire. Ils obtiendront alors un pass, avec un QR Code à scanner par la police en cas de contrôle. → A LIRE AUSSI Participation de tous les candidats à la Présidentielle : L’Église prend également position Le processus administratif risque tout de même d'être assez lourd, si l'on en croit les propos de Laurent Nunez. Il a en effet indiqué que pour obtenir la fameuse autorisation, « il faudra s'enregistrer en amont sur une plateforme numérique en fournissant un certain nombre de justificatifs, de domicile, mais pas que. » Jeux Olympiques 2024 le retour du QR Code pour circuler dans Paris → A LIRE AUSSI LIVE : Abdou Karim FOFANA et les responsables de Dakar remettent les fiches de parrainage à Amadou BA Enfin, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques sera de ce côté particulière. Étant la première de l'histoire à se passer hors stade, le long de la Seine, des contraintes plus fortes vont être imposées le vendredi 26 juillet. Ainsi, si vous habitez à côté de la Seine, et souhaitez inviter des amis chez vous ce jour-là, il faudra inscrire leur nom sur la plateforme. La démarche sera la même si vous voulez vous trouver aux environ du fleuve ce jour-là, pour, par exemple, aller au restaurant. Source : BFM TV
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terrecorse · 2 years
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Débat institutionnel: Tout doit être mis sur la table !
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Déclaration du Comité régional du PCF réuni le samedi 11 février à Corte.
Depuis le 19 janvier, la mobilisation sociale et populaire contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans ne faiblit pas. En Corse comme dans tout le pays le rejet est massif. D’une force exceptionnelle, il exprime aussi la colère et l’inquiétude alors que les conditions de vie se détériorent avec l’inflation galopante. Il s’agit bien d’un choix de société.
Dans ce contexte, traversé y compris par le risque grave d’une escalade guerrière mondiale, le 24 février prochain le cycle de discussions entre les élus de la Corse et le gouvernement doit reprendre.
Le dialogue est toujours préférable au conflit et au malentendu. Mais ce dialogue doit s’élargir au-delà de ce cercle restreint. La revendication d'une « autonomie de plein droit et de plein exercice » renvoie, en effet elle aussi à un choix de société, aux grandes conquêtes sociales de la Libération et aux garanties collectives qui en sont constitutives. Exiger la dévolution de tous les attributs d'un « gouvernement » autonome, à l'exception des compétences régaliennes, suppose le transfert de la protection sociale à la Collectivité de Corse (CDC) : sécurité sociale, retraite, code du travail, statut de la fonction publique, assurance chômage, SMIC, conventions collectives, grilles des salaires...
Le président de l'Exécutif et la majorité régionale doivent sortir du flou. Le ministre de l'Intérieur doit faire connaitre tous les éléments chiffrés permettant d'apprécier les implications sociales qu'entrainerait cette « autonomie de plein droit et de plein exercice ».
Nous appelons les salariés, les retraités, tous les Corses à exiger un débat transparent.
La publicité la plus complète doit en être faite et, surtout, l’engagement doit être pris en faveur d’un référendum qui permette à toute la population de choisir le cadre institutionnel dans lequel elle inscrira son avenir et qui assurera le maintien des garanties sociales collectives de la société corse. Les communistes corses, dont l'histoire est marquée de toutes les luttes, jusqu'au sacrifice des martyrs de la Résistance, pour la défense des « spoliés de la terre », s'engagent à agir pour sauvegarder les grandes avancées de civilisation issues du programme du Conseil National de la Résistance. Ils ont d’ailleurs exposé, par écrit, au gouvernement, en février 2018, leurs analyses et leurs propositions, à un moment où le Président de la République, en visite en Corse, avait demandé à Mme Jacqueline Gourault de consulter les partis politiques et les forces vives de la société insulaire.
Aujourd’hui, la situation d’ensemble, après une longue période de tensions, n’a guère évolué sur le fond, et les interrogations sont nombreuses et légitimes.
Au moment où, justement, le gouvernement Macron Borne et le MEDEF veulent accélérer la casse des conquis sociaux de la Libération, ces interrogations sont d’autant plus fondées. L’imprécision de la revendication nationaliste « d’autonomie de plein droit et de plein exercice » renforce l’inquiétude. Avec 3 députés à l’Assemblée nationale aucune proposition de loi n’a été déposée en cinq ans sur ce sujet. Gerald Darmanin n’a pas manqué de souligner cette lacune et de rappeler, en libéral authentique qu’il est, que le transfert de la compétence fiscale entrainerait une amputation sévère des dotations de l’Etat.
Le risque de voir se réduire la solidarité nationale est bien réel.
Avec cette logique, d’autres domaines peuvent être concernés comme la Sécurité sociale citée en exemple par le ministre de l’Intérieur. Comment cela sera-t-il financé et par qui ? On peut s’interroger légitimement sur la fiscalité qui serait appliquée en Corse. Car là où les nationalistes sont aux affaires, à Bastia en particulier et à la communauté d’agglomération bastiaise, la fiscalité locale s’est déjà envolée, révélant une politique libérale accablante pour les contribuables.
L’Exécutif, la majorité régionale et le gouvernement doivent tout mettre sur la table.
L’engagement avait été pris, en juillet 2022, d’élargir ces discussions aux forces politiques représentatives sans élus territoriaux, et d’associer les organisations syndicales. Il est temps de s’y attacher et de garantir la transparence de ce processus qui se veut déterminant pour l’avenir de la Corse.
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latribune · 2 years
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deuza42 · 2 years
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Fausses croyances des programmeurs à propos des noms
[Des lecteurs ont traduit cet essai. Vous êtes invités à le traduire dans n'importe quelle langue ; j'apprécierais que vous m’envoyiez un courriel pour que je puisse établir un lien avec lui].
John Graham-Cumming a écrit un article aujourd'hui pour se plaindre du fait qu'un système informatique avec lequel il travaillait décrivait son nom de famille comme comportant des caractères invalides. Ce n'est évidemment pas le cas, car tout ce que quelqu'un vous dit être son nom est - par définition - un identifiant approprié pour lui. John était naturellement contrarié par cette situation, et il a toutes les raisons de l'être, car les noms sont au cœur de nos identités, pratiquement par définition.
Je vis au Japon depuis plusieurs années, où je programme à titre professionnel, et j'ai brisé de nombreux systèmes par le simple fait d'y être introduit. (La plupart des gens m'appellent Patrick McKenzie, mais je reconnaîtrai comme correct n'importe lequel des six noms "complets" différents, tous les systèmes avec lesquels je travaille n'en acceptant aucun). De même, j'ai travaillé avec de grandes entreprises qui, à force de faire des affaires dans le monde entier, ont théoriquement conçu leurs systèmes pour permettre à tous les noms d'y fonctionner. Je n'ai jamais vu un système informatique qui gère correctement les noms et je doute qu'il en existe un, où que ce soit.
Ainsi, en tant que service public, je vais dresser la liste des hypothèses que vos systèmes font probablement au sujet des noms. Toutes ces hypothèses sont fausses. Essayez d'en faire moins la prochaine fois que vous écrirez un système qui touche aux noms.
Les personnes ont exactement un nom complet canonique (avec une particule par ex).
Les gens ont exactement un nom complet qu'ils utilisent.
Les gens ont, à ce stade, exactement un nom complet canonique.
Les gens ont, à ce stade, un seul nom complet qu'ils utilisent.
Les personnes ont exactement N noms, pour toute valeur de N.
Les noms des personnes tiennent dans un espace défini.
Les noms des personnes ne changent pas.
Les noms des personnes changent, mais seulement lors d'un certain nombre d'évènements énumérés.
Les noms des personnes sont écrits en ASCII.
Les noms des personnes sont écrits dans n'importe quel jeu de caractères unique.
Les noms de personnes sont tous mappés en points de code Unicode.
Les noms des personnes sont sensibles à la casse.
Les noms des personnes ne sont pas sensibles à la casse.
Les noms des personnes ont parfois des préfixes ou des suffixes, mais vous pouvez les ignorer sans risque.
Les noms des personnes ne contiennent pas de chiffres.
Les noms des personnes ne sont pas écrits en majuscules.
Les noms des personnes ne sont pas écrits en minuscules.
Les noms des personnes ont un ordre. Le choix de n'importe quel système d'ordonnancement entraînera automatiquement un ordonnancement cohérent entre tous les systèmes, pour autant que les deux systèmes utilisent le même système d'ordonnancement pour le même nom.
Les prénoms et les noms de famille des gens sont, par nécessité́, différents.
Les gens ont des noms de famille ou tout autre nom partagé par des personnes reconnues comme leurs proches.
Les noms des personnes sont globalement uniques.
Les noms des personnes sont presque tous uniques.
D'accord, mais les noms des gens sont suffisamment diversifiés pour qu'un million de personnes ne partagent pas le même nom.
Mon système ne sera jamais confronté́ à des noms provenant de Chine.
Ou du Japon.
Ou de la Corée.
Ou l'Irlande, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Espagne, le Mexique, le Brésil, le Pérou, la Russie, la Suède, le Botswana, l'Afrique du Sud, Trinidad, Haïti, la France ou l'Empire klingon, qui ont tous des systèmes de dénomination "bizarres" en usage courant.
Le truc de l'empire Klingon était une blague, non ?
Confondre votre relativisme culturel ! Les gens de ma société́, au moins, sont d'accord sur une norme communément acceptée pour les noms.
Il existe un algorithme qui transforme les noms et qui peut être inversé. Sans perte. (Oui, oui, vous pouvez le faire si votre algorithme retourne l'entrée. Vous obtenez une étoile d'or).
Je peux supposer sans risque que ce dictionnaire de gros mots ne contient aucun nom de personne.
Les noms des personnes sont attribués à la naissance.
OK, peut-être pas à la naissance, mais au moins assez près de la naissance.
D'accord, d'accord, dans l'année qui suit la naissance.
Cinq ans ?
Tu te moques de moi, n'est-ce pas ?
Deux systèmes différents contenant des données sur une même personne utiliseront le même nom pour cette personne.
Deux operateurs de saisie différents, connaissant le nom d'une personne, saisiront nécessairement des chaînes de caractères équivalentes sur un même système, si celui-ci est bien conçu.
Les personnes dont les noms ne correspondent pas à mon système sont des cas particuliers. Ils auraient dû avoir des noms solides et acceptables, comme 田中 太郎.
Les gens ont des noms.
Cette liste n'est en aucun cas exhaustive. Si vous avez besoin d'exemples de noms réels qui réfutent l'une ou l'autre de ces idées reçues, je serai heureux de vous en présenter plusieurs. N'hésitez pas à ajouter d'autres idées fausses dans les commentaires, et renvoyez les gens à cet article la prochaine fois qu'ils proposeront une idée géniale comme une table de base de données avec une colonne prénom et nom.
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Réforme du Code du Travail
On ne voit pas en quoi le Peuple serait demandeur d'une prétendue " réforme " du Code du Travail dont il n'a jamais été informé du contenu des prétendues négociations . La seule chose qui est connue du grand public est que cela résulte de promesses faites par le candidat du Système pendant sa campagne électorale , dont certaines ont été abandonnées au cours des 3 mois. Candidat élu avec moins d'un Français inscrit sur deux . Candidat élu dont les résultats pour le second tour de l'élection des Députés a conduit 62% des électeurs à refuser de s'exprimer . Candidat avec un Parti des 43 % de 38 % qui votent des textes impopulaires. De la sorte , avec des textes dont le Peuple n'a jamais été demandeur et y serait même opposé , nous sommes très éloignés d'un processus démocratique , ainsi que le disait Mme Danielle Mitterrand dans son entretien du 25 octobre 2005 avec Hernando Hospina
" La démocratie n'existe pas en France " D'où les frais exorbitants de maquillage d'une démokrature douce ?
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la-bassijysuis · 7 years
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https://youtu.be/hSXSdr9hoMk
[CONFÉRENCE] L’ART DU SABOTAGE SELON L’OSS (CIA)
https://www.hacking-social.com/2016/07/18/conference-lart-du-sabotage-selon-loss-cia/
Aux rencontres abonnés de Nota Bene en 2016, nous sommes revenus sur une opération de sabotage social mené par l’OSS pendant la seconde guerre mondiale ci-dessus.
Pour en savoir plus, voici quelques docs :
Le document original déclassifié par la CIALa traduction en français des parties sur le sabotage social etla traduction en PDF : 
CIA conseil sabotage social
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lombredundoute-blog · 7 years
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Code du travail: la discussion avec les partenaires sociaux est vite évacuée
Cette semaine, chaque organisation syndicale et patronale pourra, en moins de deux heures, prendre connaissance d'une partie seulement des ordonnances réformant le code du travail. En jeu, les derniers arbitrages sur des points sensibles. De fait, dans cette dernière séquence étrange, la discussion est réduite à peau de chagrin. Dernière ligne droite, moment de vérité, ultimes choix… Quelle que soit l’expression utilisée par les uns et les autres, cette semaine constitue bel et bien l’épilogue d’un vrai sprint qui va mener à la grande réforme du code du travail voulue par Emmanuel Macron. Dès ce mardi 22 août après-midi, le Medef sera consulté au ministère du travail. Un symbole embarrassant, officiellement dicté par des contraintes d’agenda, qui voit la grande organisation patronale ouvrir le bal alors qu’elle a largement inspiré la réforme. Jusqu’au vendredi 25, l’ensemble des partenaires sociaux aura sous les yeux, tour à tour et pendant environ deux heures, une partie des ordonnances qui devront être adoptées en conseil des ministres le 18 septembre. https://www.mediapart.fr/journal/france/220817/code-du-travail-la-discussion-avec-les-partenaires-sociaux-est-vite-evacuee?onglet=full
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mikedeodatojr · 3 years
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EXPOSITION · VENTE M. DEODATO & J. FERREYRA Originaire du Brésil, Mike Deodato a su se faire une place au sein de l’industrie des comics nord américains par son traité épuré. Il devient le dessinateur officiel de plusieurs séries à succès telles que The Amazing Spider-Man, The New Avengers ou encore Thunderbolts. Juan Ferreyra, quant à lui, vient d’Argentine, et a su se démarquer par la réalisation d’un tout nouveau Spider-Man. Ce dernier casse les codes du genre en créant une nouvelle approche de ce personnage tant apprécié du grand public. Il y travaille aussi en couleur directe sur certaines planches, chose devenue rare dans le monde des comics américains. https://www.instagram.com/p/CbknHrpOqU5/?utm_medium=tumblr
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norellenilia · 4 years
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Alors j’aime bien voir du finnois dans le texte parce que j’aime beaucoup cette langue et que je suis en train d’en reprendre l’apprentissage, mais vraiment c’est comme les paroles de l’Oracle dans Eldarya c’est un peu relou d’en avoir tout le temps alors qu’on comprend pas, ça casse le rythme. Autant les insultes ça se voit que c’est des insultes on pige qu’il jure, ou le “nähdään” parce qu’au début il le disait toujours accompagné de “à plus” donc on peut raisonnablement en déduire que c’est ce que ça veut dire (c’est bien ce que ça veut dire lol), autant dans ce genre de cas :
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Après recherche, c’est un proverbe qui veut dire en gros : “Ce qu’on apprend en étant jeune, on le maîtrisera en étant vieux”
J’trouve que ça apporte rien à part, en ce qui me concerne, de la frustration d’avoir une phrase dans une langue que je ne parle pas (ou pas encore très bien). La première chose que je me dis, c’est que je loupe peut-être une info. C’était déjà techniquement le cas dans la toute première scène de sa route : il se présente en tant que “kersantti”, ça veut dire “sergent”, on apprend donc qu’il était militaire. Alors ok c’est pas grand chose mais cacher des infos dans des langues qu’on peut pas comprendre si on les parle pas un minimum ou s’il faut s’emmerder à déchiffrer le code (je repense encore à l’Oracle), j’trouve que c’est pas du jeu.
Après ça concerne peut-être que moi, j’aime pas interrompre ma partie ou devoir aller chercher après voir ce qui a été dit pour être sûre d’avoir rien loupé, ou juste parce que j’aime pas avoir une partie du texte que je peux pas comprendre. Peut-être que d’autres voient plus ça comme une énigme à résoudre pour avancer et que ça fait une activité en plus pour s’immerger. Moi j’suis de la team “flemme j’veux juste jouer au jeu, pas faire mes devoirs” x)
En vrai ça soulève des questions chez moi cette utilisation du finnois dans les dialogues d’Ethan. Sur les 6 routes, trois sont avec des vampires qui sont d’origine étrangère pour Eloïse (EDIT : ptdr bah non quatre, Raphaël est italien j’suis con lol, bon ça change rien au propos) : Vladimir (nom slave mais élevé par sa mère anglaise donc a priori anglais), Aaron (espagnol) et Ethan (finlandais). Ma question c’est pourquoi Ethan est le seul des trois à exprimer un tel rattachement à sa langue maternelle ? Peut-être la distance temporelle, Aaron est né vers la fin du Moyen-Âge et a parcouru toute l’Europe pendant des siècles, Vladimir est né au début du 19ème (révolution industrielle en Angleterre) et Raphaël durant la Renaissance italienne. Ethan est relativement “jeune”, et je sais pas où il a traîné avant d’arriver au manoir (j’en suis au début du chapitre 8), mais sa transformation date quand même d’il y a 80 ans, s’il n’a pas vécu en Finlande la majorité du temps, il pourrait avoir perdu l’habitude de sa langue maternelle lui aussi. Après je sais pas si dans la suite il montre de la nostalgie sur sa vie en Finlande, un truc qui montrerait qu’il essaie de s’y rattacher, et que la seule façon pour lui de le faire c’est de ne pas oublier sa langue maternelle (surtout qu’il a été transformé loin de chez lui dans un contexte LEGEREMENT traumatisant lol). Du coup si c’est montré plus tard c’est dommage de pas en avoir des aperçus disséminés çà et là tout au long de l’histoire, des instants qui montreraient sa nostalgie, autre chose que des “dégage machine j’ai pas de temps à te consacrer” (parce que je vous avoue que se coltiner ce comportement aussi souvent pendant autant de temps en suivant la route positive c’est gavant lol). Et aussi je comprends toujours pas pourquoi ça n’arrive que dans sa route à lui... Des “A plus ! Nähdään !” dans les autres ça aurait eu le même effet de nous faire comprendre que sa langue maternelle n’était pas celle d’Eloïse, et ça aurait eu le mérite d’apporter un peu de cohérence.
Par contre, d’un point de vue écriture, c’est logique qu’Ethan soit le seul à avoir des répliques dans sa langue maternelle. D’une part, parce que si les langues maternelles d’Aaron et de Vlad sont bel et bien l’espagnol et l’anglais (même si des versions bien différentes de celles qu’on parle aujourd’hui, surtout pour l’espagnol), ben ça aurait posé des problèmes dans les versions anglaises et espagnoles du jeu : si le fait que le personnage parle dans sa langue maternelle qui n’est pas celle de l’héroïne a du sens, comment le retranscrire dans les versions du jeu qui sont dans ces langues ? Alors ça se fait, hein, mais ça demande un travail supplémentaire de rédaction parce que généralement quand on trouve ça dans les romans, on a une note de bas de page pour dire “en français dans le texte original” etc, mais impossible dans ce format de mettre des notes de bas de page, et je pense que déjà qu’ils ont pas eu le temps de relire correctement la version originale en français tellement c’est inondé de fautes, va en plus ajouter des subtilités dans les traductions en anglais et en espagnol mdr. Bon pour l’italien ça aurait pu passer vu que y’a pas de version du jeu en italien mais c’est courant donc ça aurait pu exister/existera peut-être.
Et d’autre part, faire parler Ethan en finnois, ça rajoute au sentiment de distance et d’étrangeté (au sens être étranger à quelqu’un) entre Eloïse et Ethan. Chez Beemoov, on incarne une héroïne qui est parfois confrontée à des langues qu’elle ne parle pas, ça crée de l’incompréhension chez elle, et comme justement on est censé-e être elle, ben c’est plus facile de ressentir ce qu’elle ressent si nous non plus on comprend pas ce qui est dit. Je pense pas qu’on soit beaucoup de joueurs/euses à s’intéresser au finnois, et encore moins à le parler x) Je suis même sûre qu'il y a eu des gens qui ne savaient même pas que c’était du finnois avant de le voir parler d’Helsinki (et en vrai je comprends, c’est pas du tout une langue qu’on a l’habitude de croiser, si on connaît pas on peut pas la reconnaître, moi dès que j’ai vu “kersantti” j’ai tilté mais ça fait des années que je m’intéresse au finnois).
Maintenant, le procédé me pose deux problèmes : le premier, je l’ai déjà dit, c’est qu’on comprend pas. Oui c’est en contradiction avec ce que je viens de dire, mais si je comprends parfaitement l’utilité d’un tel procédé, ça n’empêche pas que je le trouve sur-utilisé et parfois mal utilisé, que ce soit ici ou sur Eldarya : je pars du principe qu’on doit pouvoir comprendre tout ce qui est dit dans une œuvre écrite, d’une manière ou d’une autre, sans cacher des infos derrière la barrière de la langue (même des infos mineures comme un rang dans l’armée ou un proverbe, il aurait pu dire le proverbe en français et rajouter “comme on dit chez moi” après, par exemple). Les jurons on en a eu au moins trois différents, je pense pas que c’était nécessaire, par exemple. On pouvait se contenter d’un seul et c’est facile de repérer que “ah ça c’est le juron”, pas besoin de se vanter d’avoir écumé le dictionnaire des injures en finnois, ça n’apporte rien, ni au perso, ni à l’histoire. Pour le reste, le système du “A plus ! Nähdään !” marche bien, ça allonge un peu le texte de mettre la traduction à côté mais bon ça va avec la politique de rapiat de Beemoov avec le paiement au dialogue, puis au moins ça permet au lecteur de comprendre. Parce que oui on joue un personnage qui comprend pas, mais pour moi ça veut pas dire que le lecteur doit être “privé” de la signification. Et enfin, je pense pas que ce soit utile de faire ça trop souvent non plus.
Mon deuxième problème, c’est qu’il est très probable que la personne qui a écrit la route d’Ethan ne parle pas finnois. Je sens un peu trop l’odeur des traductions mot à mot, et je crains (j’espère me tromper) la présence de la némésis des traducteurs, les outils comme Google Traduction.
Petit aparté de traductrice : globalement, n’utilisez un logiciel de traduction automatique qu’en dernier recours. Si vous devez l’utiliser, faites-le sur des mots plutôt que sur des phrases, à moins que vous ayez assez de connaissances dans la langue étrangère pour pouvoir corriger le logiciel au besoin (si vous voyez que la traduction qu’il propose n’a aucun sens, par exemple, ou que vous avez un doute sur un mot qu’il a utilisé). Mais même pour des mots uniques, privilégiez des dictionnaires, même en ligne il existe aujourd’hui des dictionnaires pour de nombreuses langues, recoupez les sources, ne faites pas aveuglément confiance aux logiciels de traduction automatique.
Je dis ça aussi parce que je suis presque sûre d’avoir repéré une erreur dans une phrase en finnois (même avec mon faible niveau mdr) : [/!\ Léger Spoiler] dans la scène devant le manoir, quand il prend Eloïse pour un jeune enfant qu’il a vu mourir et lui demande pardon [/!\ Fin Léger Spoiler], Eloïse peut lui dire “je ne t’en veux pas”, et Ethan répond “ole niin mukava”, sauf que la traduction littérale donne “sois si gentil”. Je pense qu’il devait vouloir dire “tu es si gentil” vu le contexte, ce qui donne en finnois “olet niin mukava”. Alors c’est très possible que l’autrice ait bien obtenu ce résultat dans ses recherches, et je sais pas le T s’est mal tapé ou un truc du genre, et du coup à la relecture (en imaginant qu’il y ait eu une vraie relecture ptdr), ça n’a pas été relevé, parce que la personne ne savait pas, avait oublié que c’était pas comme ça que ça s’écrivait, et c’est une erreur quand même vite repérable si on connaît un peu la langue, la preuve moi qui ai repris mon apprentissage il y a 6 mois seulement j’ai pu le voir.
Et je pense que si on veut utiliser le procédé du personnage qui case des mots ou des phrases dans sa langue maternelle qui n’est pas celle du récit global, il faut au moins avoir des bases, même très superficielles, dans ladite langue. En tout cas pour les boîtes qui se spécialisent dans l’écriture de romans visuels depuis 10 ans avec des auteurs/trices censément pro à qui on va pas laisser passer autant d’âneries à la minute qu’avec de jeunes auteurs/trices qui débutent.
Voilà merci d’être venu-e-s à mon Ted Talk
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harsinoee · 4 years
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Lettre à Igor,
Lorsque je t'ai rencontré par trois fois, tu as joué avec moi le rôle hypocrite du bon Samaritain. Bien plus machiavélique que je ne l'imaginais. Toi, tu étais déjà tellement assuré d'élaborer toutes tes sournoiseries que tu allais me mitonner mois après mois. C'est toi le premier qui a posé le mot "arnaques" sur ce qu'il m'arrivait. Exaspéré, empathe même, en lisant tous mes documents. Tu faisais semblant de vouloir me sortir de cette prison pour juste me jeter dehors. Toi qui m'informa également que l'improbable vice-présidente de l'OPHLM, et adjointe au maire, échangeait du cash contre des appartements bien à l'abri au Maroc. Même la cour des comptes avait agité un foulard rouge s'inquiétant de tous ces dysfonctionnements. Je n'avais entendu que des rumeurs sur ces prétendues corruptions actives et toi, fonctionnaire de l'Etat, capitaine du vaisseau amiral de ces impostures DALO, que tu gères avec un fin sadisme, dis, tu m'as confié un secret de polichinelle pour que je ne vois pas tes esbroufes fouareuses. Tes infos semblaient vraies et tu jouais ton rôle de protecteur à la perfection, m'assurant me tirer des griffes de ces méchants voleurs.
Mais alors pourquoi as-tu mis ma vie en vrac? C'est quoi cette domination masculine punitive qui persiste en dehors de la loi dont tu étais pourtant le garant il y a longtemps.
Et moi pendant ce temps, naïve et confiante, je t'envoyais des photos de l'immeuble en construction. Tu m'as assuré devant une Mom transportée de joie, que rien ne s'opposait à avoir chacune un T3 dans cet ensemble neuf. A peine 153 € de loyer résiduel pour me rebooster. C’était le truc parfait, maman à côté et reprise du taff.
Mais non, de réunions en réunions inutiles et poussives les mois ont passé et tous mes DALO refusés, souvent pourchassée d’un affreux huissier. J’ai donné 11 000 € gratis. Alors stop !!
Tout ce petit monde l'avait promis toi, Mme V. de bailleur 66 et même avant le dircab adjoint qui lui aussi s'est bien moqué de moi. Confiante, j'y çroyais. Je voulais juste être près de ma maman malade qui a accepté cet appartement pour cette fausse promesse, que je sois près d’elle.
Jamais tu n'as répondu à mes nombreux courriers, j'étais étonnée mais je te trouvais des excuses. Puis j'ai compris que le fonctionnaire faux débonnaire dans ses vilains t-shirt d'adulescent se trouvait être la pire des ordures crasseuse malfaisante œuvrant dans mon dos par tes basses œuvres illicites sous le vernis réglementaire. Et payé, avec nos impôts svp pour placer des immondes tyrans harceleurs et menteurs. Même l'OPHLM recule mais on dirait que je suis punie d'avoir déposé plainte. Cet idiot egotique se met seul dans la mouise et entraîne toutom même toi. Jusqu'à me faire expulser? Alors si un policier choisit de ne pas respecter la loi dont il a la charge et ne respecte pas son code de déontologie, pourquoi soutenir l'infamie de toutes ses entourloupes? Tout ça par calcul pour me priver d'un droit inaliénable à vivre en sécurité sous un toit? Très actif dans sa cruauté malsaine, ton copain le policier s'était bien repu de mes pleurs et de ma frayeur quand il hurlait sur moi, quand il crachait toute sa rage haineuse des femmes sans que je puisse fuir loin de cette violence. Le monde s'était inversé pour la seconde fois. Sidération soutenue par le choc de l’esprit de leur pacte, me terroriser à vie. Tremblante de peur, j'étais enfermée avec ces deux psychotiques dont l’un me hurlait dessus. Je sentais combien il était mauvais et orgueilleux de me malmener devant le violeur. Il s'amusait de mon malheur avec une délectation non dissimulée. Hereux de ses violences psychologiques. Il m’a marqué à tout jamais au fer rouge.
Et ce type continue de recevoir des victimes oklm? Combien en a-t-il détruites? Combien d'années de sévices? D'humiliations?Combien de vies brisées? Combien d'autres passeront la porte de son bureau de tortionnaire? Alors, je veux continuer de dénoncer ces monstres. Et mettre en garde ceux.celles qui devront se retrouver face à ce tyran despotique. Le jour de la confrontation fut le pire moment de ma vie après celui du viol. Un second piège sans aucune aide extérieure pour me sortir de cet enfer. Près de 3 heures d'une maltraitance poussée à son paroxysme. Mon cœur cognait si fort. J'étais à leur merci compilant insinuations, accusations, incohérences, moquerie, dédain, dans une agressivité surjouée, déguelasse et gratuite. Et moi les yeux les plus souvent baissés avec le violeur placé en face de moi mal à l'aise se tortillant vissé sur sa chaise face à la caméra flambant neuve. J’avais si peur. Plus tard le défenseur des droits m'appris que cette vidéo était inexploitable. Surprenant non?
Les accueils ne changent guère d'après mon médecin. Il peut continuer tranquille de détruire des femmes tous les jours derrière sa pseudo expérience au service des personnes fragiles.
Mais je m'éloigne du sujet Igor. Un jour d'octobre, tu m'as reçu pour me signifier qu'une pu*ain de caméra de vidéosurveillance m'avait disqualifiée. C'est totalement illégal non? De quel droit les caméras de ma ville peuvent me filmer et utiliser ces images pour me priver d'un appartement? Ruser avec cette raison stupide pour m’inventer une vie amoureuse, c'est indéfendable devant un tribunal ! Avoir un grand fils prête à confusion certes, mais pour les tordus dans ton genre ce raccourci facile et illicite m'a valu un REFUS de DALO. N'as-tu pas fait là un parallèle avec l'affaire criminelle?????
Mais ce n'était qu'un début pour m'atomiser avec un 3eme NON, celui-ci du fait de ma saisine près du Juge de l'exécution pour obtenir des délais ! Qui m'explique? Moi, pas comprendre. Un écheveau de casses-têtes et surtout de la mauvaise foi édifiante. Le monde à l'envers, la nausée, la rage de tous ces mensonges. Tout ça pour me faire recommencer tout du début pour m’expulser.
Une fois que Mom à emménagé sans moi en mars, tu as du bien savourer cette énième abjection, toi le complice du pire. Comme la taciturne Mme V. du 66 qui a osé proposer à ma douce maman, la (vraie) maison d'Halloween à Cabestany en novembre dernier? Timing en plus. Mom voulait Perpignan et moi dans le même immeuble. Sont-ils-elles bêtes et méchant.e.s tout le temps? C'était une villa (plutôt un taudis) en ruine et malodorante avec vue obligatoire et plongeante sur un cimetière flippant de jour. Effrayée et déçue Mom a enguirlandé dame V. qui lui a enfin reproposé la résidence de départ, sans omettre de lui balancer une pique, ajoutant que Mom avait beaucoup de chance car l'appartement avait été refusé par un autre... N’oublie pas Igor, Mom est veuve d’un militaire gradé qui a défendu son drapeau. Encore une humiliation pour elle, mais pourquoi? Misérables que vous êtes. Hermeline Malherbe elle-meme s’y était engagé et voilà le boulot !
Mme V. a aussi nié m'avoir promis celui du second après m'avoir longuement expliqué les financements sociaux sur certains loyers expressément pensés pour mes ressources. Il y a 5 étages et m’a coupé pour me rétorquer qu’il n’y en avait que 3. Passons. Nicole vit au 5ème et à une vue magnifique.
Et depuis, on a continué cette folle entreprise sauf que le DALO réactivé était pour un RDC imposé par toi Igor, nul consentement possible, c'est toi qui n'a pas voulu tenir compte de mon refus en obligeant 3F à m'attribuer de force ce logement en dehors de Perpignan en violant tous mes droits. Et là, tu as encore foulé la loi au pied. Es-tu au-dessus du Droit? Qui es-tu pour bafouer les miens. Un moyen d’anéantir mon option logement social sinon le privé me demande 3 à 4 fois le prix du loyer en salaire et comme j’ai un handicap invisible, tu fais comme s’il n’existait pas. 0 priorité. Tu me veux au 115?
Pour finir, Mme V. m'a à nouveau vendu un appartement de rêve, les yeux perdus dans le vague me conseillant de vendre tous mes meubles car cet appartement était doté de rangements fonctionnels dans toutes les pièces, mais avec un bail imposé (et le consentement?) avec mon fils colocataire dans un secteur sensible. J'ai refusé, mon fils veut vivre sa vie et avoir son bail un jour.
J'ai longtemps attendu avant d'avoir le droit de voir ce petit bijou fort cher au cachet extraordinaire aux dires de mes deux interlocutrices trop souriantes pour être sincères (sans les yeux)... et très mythomanes. Quand je l’ai vu, ce fut l'apothéose de cet enfer. Mais ils avaient vite changé ce lino triste et projeter le crépis avec les pieds (je me suis crue dans une grotte). Il semblait vide depuis longtemps, resté dans son jus désuet depuis le décès de son historique occupante. Tout y était petit, sinistre, dégoûtant, et cerise sur le gâteau, une énorme antenne de mobile 5G en face du balcon sans soleil et vraiment trop cher pour son état. Surtout dans un lieu où les bastons entre voisins sont légions. Donc, mes seuls choix c'était la lande en RDC ou l'immonde appartement insalubre dans un lieu toxique qui ont sabré la fin (il)légale de mon faux DALO mensonger. Plus de droit parce je refuse de vivre dans des lieux inhabitables. Mais j'avais déjà contesté ce DALO qui sous ton écriture me dépeignait comme seule fautive de l'expusion et précisait surtout que mon loyer devait être conforme à mes maigres ressources longtemps captées par la CAF et mon bailleur (dont 9 ans de garage facturé dans le vide). Je me rappelle que j'avais déplu en 2018, harassée de colère par ce violeur repartit libre pour remettre ça (en juin il était sur plusieurs sites) et le traitement inhumain du policier. Les deux sont ultra violents et ils sont dans la nature. Comme le répétait le substitut qui a tout classé en 2018, (ce magistrat a été viré par son précédent tribunal (...), il était chargé de présider les réunions violences avec le CCIF (la blague), disant de moi en roulant les rrrrr : " elle ne lâchera pas cette emmerdeuse". Il avait bien raison ce macho putride du cortex et dédaigneux dont le travail est de décider du sort de centaines de personnes tous les jours. Je les plains de tout mon cœur. C'est lui également qui n'a trouvé rien à redire sur un procès verbal fallacieux dont la date des faits était (on respire lentement) "quelques temps après les faits "le CPP exige que le PV doit être dressé immédiatement". Un fusible en somme. C’était une enquête de flagrance vite refermée. Combien sommes-nous?
C'est donc ça la justice à Perpignan Mr Castaner, Mme Bellloubet ou Mr de Normandie? Le 8 juin 2018, j'écris pour raconter cette inimaginable confrontation qui m'a bloquée des mois entiers et le 12 juin un procès-verbal apparaît comme par magie à un mois près où je l'aurais appelé (par télépathie mais quand?) et décrite comme "arrogante et détachée des faits de viol". Il s’est cru fort parce que j'ai découvert cette pièce après le CSS et par accident en octobre.
Les dés sont jetés Igor. Tu as commis des fautes lourdes et impardonnables. Ton travail n'est pas de pousser les familles au suicide. De ce côté-là, tu excelles. Le préfet est sur le départ, tu le sais. J'espère que ton règne de lâche décérébré salissant ta mission de service public républicain et normalement honorable sera révolue et que ton.ta remplaçant.e n'utilisera plus jamais ces pratiques mafieuses. Ton idéologie, ta complicité et surtout ta veulerie pour aider à commettre le pire me révulsent.
Tu es chargé d’aider, pas de nous enfoncer la tête pour nous noyer. Toutes les commissions ont statué sur le montant du loyer et celui-ci dépasse les préconisations strictes. Ces boulettes me permettent légalement d'argumenter ces deux refus. J'espère que le Préfet me permettra de sortir de ce cauchemar qui dure depuis 1 an, non 2 ans avec le viol.
Je n'oublie pas que Mom est heureuse dans son nouveaux logis mais elle l'a accepté car Mme V. lui a assuré mordicus que j'y serai avec elle. Créer des problèmes où il n’y en a pas. Technique stupide, destructrice basée sur l'orgueil. Dommages et dégâts physiques permanents.
Les choses ne sont pas finies Igor. Un jour tu comprendras que chaque acte que tu as décidé pour bloquer mon accès à un relogement à renforcé ma détermination même si je craque souvent. Pense à toutes les larmes que tu nous fais verser.
Noies-toi dedans.
Tout aurait pu être différent. Plus personne n'entendrait parler de ma VDM. Je boirai des godets au soleil avec mes amis et je serai libre. Je t'aurais vite oublié pour me consacrer à mes projets et j'en ai. Mon travail me manque, mon fils est beaucoup affecté et mes chats sont tristes à cause du foutoir que toi et tes sbires, vous avez causé, je perds mes forces.
J'espère encore !
T'es vraiment moche Igor.
Alors change et fais ton boulot !!!!
H.
Ps : Toujours en recherche d'appartement 3 pièces à Perpignan.
Merci ❤️💕🦋
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santiagotrip · 5 years
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Étape 33 : Saintes
Jeudi 23 mai
Vers 7h15, après le petit déjeuner (classique, celui-là !), je laisse le donativo à Marie-Jeanne et elle met le tampon sur ma crédentiale (le matin, c’est mieux que le soir, ça concentre mieux les énergies !). Je l’embrasse et je me sauve.
On avait hésité longtemps sur l’étape suivante : Saint Hilaire, Vénérand, Foncouverte, Saintes avec dépose en voiture à Saint Jean d’Angély ... Compliqué. Soit trop près, soit trop loin, soit trop cher, soit trop hors chemin ... En fait, j’ai choisi la solution la plus dure : Saintes direct. En fait, et au bout du compte, j’ai quand même fait 39,6 kms de porte à porte !
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C’est trop. Je suis arrivé épuisé. Mais bon, il fallait essayer ... On sait maintenant que le taquet, c’est 35 kms.
Je passe à Saint Jean d’Angély. Quel joli nom pour une ville si triste ... Tous les commerces du centre-ville sont désertés, à vendre. Je fais le tour de la ville, une église impressionnante, une place ...
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Je fais les courses et je reprends la route.
Voici quelques photos du chemin. Il fait encore très beau, j’ai de la chance. Je me tartine de crème solaire, les coups de soleil ça commence à bien faire.
À un moment, je tombe sur ce panneau qui me fait marrer ( enfin, si on veut) :
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« Ferme authentique », c’est par opposition à « ferme artificielle ». Ferme artificielle, c’est celle où des paysans fils de paysans, petits-fils de paysans, cultivent des hectares de terre avec des méthodes transmises par générations, chacune amenant les technologies du jour pour essayer de se ruiner la santé le moins possible. Mon copain Pascal, lui, c’est un fermier « artificiel ». Il m’explique que faire pousser un truc, c’est une lutte de tous les instants. Alors toutes les technologies qui peuvent aller dans le sens d’une amélioration et de lui permettre, si possible, de vivre normalement, il est preneur. Il a une grosse moissonneuse-batteuse, un beau tracteur, et plein de trucs qui l’aident à faire son boulot. Sauf que sa ferme, elle est pas hype. Elle est faite pour travailler, pas pour faire montrer !
La ferme authentique, c’est autre chose. C’est des gens qui n’y connaissent rien, mais qui vont faire des stages chez des gens qui n’y connaissent rien non plus, mais qui causent bien. Qui ont une idéologie et qui savent très bien la diffuser (en religion, on appelle ça une secte. En agriculture, une ferme authentique). Sauf qu’encore une fois, ils connaissent le métier que dans les livres ou dans la secte le séminaire de formation. Comme il y a rien qui pousse sauf trois radis bourrés de vers et deux tomates molles, ils ont créé le concept de « ferme authentique ». Ca sert à rien, ça produit rien, mais c’est beau à voir, bien rangé, on appelle les animaux par leur prénom et on distille un discours écolo-socio-humano-scientifique qui permet juste de décrocher des subventions pour que ça reste beau jusqu’à la prochaine visite des gens du Conseil Général.
Mais c’est authentique. Waouh !
Supposons que je force un peu le trait. OK, je veux bien. Mais que pensez-vous d’un type qui a l’outrecuidance de se bombarder « fermier authentique » ?
Dans le même style, j’ai vu ça, aussi :
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C’est bien connu, une épicerie normale, c’est pas social !
Bon je suis pas là pour dire du mal.
Une paire de photos du chemin ?
Au milieu de nulle part :
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Ca aussi, c’est au milieu de nulle part :
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Enfin, je vois Saintes. Mais des fois, entre la photo et la bière au pied de l’église, il y a quatre heures ...
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Ça y est, je suis à Saintes. Je l’aurai drôlement méritée, cette photo-là :
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Je vous présente la Charente
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Le soir, je dors à la « halte pélerin » de Saintes. En fait, c’est une chambre à 3 lits superposés, une salle de bains, une kitchenette et une salle commune (en l’espèce, c’était la chambre, mais bon ...).
Nous sommes trois à y dormir. Valentino, qui m’apprend que le chef scout au chien (il s’appelle Eric) a fini par abandonner tellement il avait d’ampoules, Luis dont je parle aussitôt, et moi.
Valentino, je l’ai déjà un peu raconté. 23 ans, étudiant (je suis pas sûr que le travail à la table soit sa principale activité, mais bon ...), très sympa. Un peu con comme tous les gamins de son âge qui sont persuadés d’avoir la vérité, mais sympa. Il vient de Lille, et comme je l’ai déjà raconté, il se lève à des heures impossibles et a donc des soucis d’organisation terribles. Mais j’ai l’impression que ça s’arrange. À mon avis, sauf accident, lui, il arrivera à Santiago. Il a le courage et l’énergie qu’il faut. On a causé de tas de trucs, politique, saciété, musique ... Mais bon, comment voulez-vous faire échanger un gamin de 20 ans et un vieux fourneau de 60 ? On n’a ni les mêmes codes, ni les mêmes références, ni le même logiciel. Donc, bof. Par contre, quand on rigole, on rigole. En plus, il est assez intelligent pour ranger le désaccord d’il y a trois minutes dans un coin de sa tête pour repartir sur une autre sujet plus consensuel. Donc, ça se passe très bien. À mon avis, on n’a pas fini de nous croiser, lui et moi !
Luis, c’est carrément incroyable. 68 ans, très calme, une voix très douce, très discret et très gentil.
Alors voilà :
Il est de Fort-Mahon (à 20 kilomètres de chez moi, dans la Somme). Il part de Tours avec son épouse. Un peu avant Saintes, elle se casse la cheville, rapatriement en ambulance et intervention au CHAM (le centre hospitalier de Montreuil sur mer). Lui a dans la tête de continuer. Un peu plus tard, lui a une douleur au genou qui est de plus en plus vive. Il passe aux urgences où on lui diagnostique de l’arthrite. Il arrive au gîte où il pense se reposer une journée, le temps de détendre tout ça. C’est exactement la même douleur que le mienne, au même endroit, avec la même évolution. Avec d’infinies précautions, je lui explique mon cas. Il a fait une radio. Je lui explique que ce type de fracture ne se voit pas à la radio, uniquement à l’IRM. Ca lui met la puce à l’oreille, il décide de retourner aux urgences.
Et Valentino m’apprend qu’il (Luis) a repris le train pour rentrer chez lui, dans ch’nord. C’est exactement le même scénario que celui que nous avons vécu. Et on est quasi-voisins. Étonnant, non ?
Bon, il est tard, demain, l’étape est un peu plus courte, mais bon, celle d’aujourd’hui m’a bien cassé.
Alors dodo.
Bonne nuit à tous
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SÉBASTIEN
Par la fenêtre du wagon, le paysage urbain, désolant et désolé, défile sans but et se reflète sur les rétines fatiguées de Sébastien. Le train est presque vide à cette heure-ci. La plupart des gens ont fini de travailler il y a déjà plus de cinq heures et sont presque tous rentrés chez eux. Lui n’est que sorti maintenant. Il vient de terminer son shift au McDo de la gare et il est déjà 22h25.
Ses collègues sont presque tous des étudiants ou des étudiantes, jeunes et souvent beaux, jeunes et souvent belles, alors que lui a déjà vingt-neuf ans et ne se trouve pas très beau. Il sait qu’aujourd’hui, continuer ses études au-delà de trente ans est devenu possible. Certains étudiants, ici et ailleurs, ont donc le même âge que lui. Vingt-neuf ans. S’il avait fait des choix différents, il serait peut-être comme eux, étudiant à presque trente ans. Mais ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. Pas du tout.
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Sébastien a quitté l’école à vingt ans, avec en poche un bout de papier dont il ne savait pas trop quoi faire. CAP Maçon, comme son père. C’était une bonne idée, s’était-il dit. Il aurait au moins l’approbation de quelqu’un, une fois dans sa vie. « C’est un métier qui ne connaît jamais la crise, mon fils. On a toujours besoin de maisons. Toujours. » Sauf bien-sûr quand on tombe de l’échelle, qu’on se casse la hanche et qu’on doit aller une fois par mois chez le physio pour contrôler tout ça. Pour combien de temps ? « Difficile à vous dire, Monsieur. Cela dépend des avancées de la rééducation. Peut-être pour le restant de vos jours. »
Du coup, il s’est fait licencier, à à peine vingt-quatre ans, congé maladie trop long, et a passé plusieurs années au chômage, avant de trouver un poste ici, en cuisine, là où il ne doit ni sourire, ni feindre le moindre intérêt pour autrui.
Tout ça n’a rien d’extraordinaire pour lui. C’est un battant, un homme. Son histoire est celle de notre époque, injuste et peut-être même un peu triste, mais une histoire comme on a l’habitude d’en entendre un peu partout et que les gens ont d’ailleurs marre d’entendre, car la leur est tout aussi triste et banale. Que ce soit la sienne ne change donc pas grand-chose, pour lui comme pour les autres. Tout le monde a ses problèmes, comprenez-vous ? Il a déjà vu bien pire à la télé, mais bien mieux aussi.
Il regarde toujours à l’extérieur. Les murs anonymes, les graffs un peu moins anonymes, les graviers qui bordent les rails, les entrepôts éteints et d’autres bâtiments peu éclairés, au loin. La vibration des roues sous ses pieds. Il connaît chaque courbe de la ligne par cœur, chaque virage amorcé, et n’a plus besoin de penser pour positionner ses pieds.
Puis soudain, l’empilement des voies, à  l’horizontal, parallèles, vides, mais qui doivent bien servir à quelque chose. Et très vite son arrêt. Le train frêne lentement. Il arrive à Renens, petite banlieue populaire de l’ouest lausannois.
Il aurait tout aussi bien pu prendre le bus, le n°17 par exemple, ou même le M1. Mais travailler à proximité d’une gare lui offre l’avantage de pouvoir parcourir cinq kilomètres en tout juste six minutes. Il faut bien que cela serve à quelque chose. Les gares lui ouvrent des multitudes de possibilités. Le monde lui tend les bras. Chaque matin, chaque après-midi, chaque soir. La Suisse, mais pas que. La France, l’Italie, l’Allemagne et au delà. Mais il n’a jamais été plus loin que Renens, ou des fois Montreux et Genève, quand sa famille restée en France vient le visiter quelques jours. Pour l’instant donc, Renens lui suffit. Le reste du monde peut attendre.
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Dehors, il fait froid. Les Saints de Glace ont plus d’un mois d’avance, on dirait. Ça fait longtemps qu’il ne comprend plus rien au climat de toute façon. Il descend la rampe et se retrouve dans le tunnel froid qui passe sous les voies. Comme le train, il est lui aussi presque désert, si ce n’est pour ce vieil homme apparemment ivre qui hurle des choses difficilement compréhensibles aux murs, qui selon lui l’empêchent de passer. Nous ne sommes pourtant que lundi.
Quand il sort du tunnel, le nouveau McDo récemment ouvert à la sortie nord de la gare de Renens lui fait une petite piqûre de rappel. Peut-être pourrait-il demander son transfert ici. Il aurait encore moins de chemin à faire. Il arrive à son niveau et regarde à travers les vitres. C’est le même spectacle, la même mascarade qu’il connaît bien, par cœur même. Il baisse le regard et continue.
Dans sa main, le sac plastique Aldi bruisse à chacun de ses pas. La double-pizza surgelée Prosciutto e Funghi de la marque Cucina Nobile sera ce soir accompagnée d’une bouteille de Castillo de Viñaral – Gran Reserva, qu’il n’a choisie que pour l’espèce de filet doré et étiré qui l’habille. Cela suffira à le faire voyager. La campagne toscane dessinée sur le carton de la pizza et les armoiries toutes royales de l’étiquette du vin. Cet exotisme abordable le ravit et penser à autre chose fait de toute façon défiler plus vite le trottoir. Alors il continue.
Sébastien se rappelle de la caissière d’Aldi qui lui a souri. J. Monteiro indiquait son badge. Jessica, Joana, Justine, Jade ? Elle était mignonne. Pas exceptionnellement belle, mais assez pour vouloir faire sa connaissance, mieux la connaître, apprendre son histoire, partager avec elle ses passions, l’emmener au restaurant, etc. Et il aimait son sourire. Candide et franc, sans hypocrisie apparente. En partant, il avait cependant fait l’erreur de se retourner et avait vu le même sourire adressé au client qui attendait derrière lui dans la file. Il aurait pourtant dû s’en douter.
L’immeuble est moche. Il l’a sûrement toujours été, mais dans la nuit, ça ne se voit pas trop. Sébastien compose machinalement le code d’entrée et pousse la porte. À l’endroit précis où il pose la main, il remarque le bois abimé, décoloré et lissé aux contacts quotidiens de dizaines de mains. Nous avons tous la même façon d’ouvrir cette porte, pense-t-il. Nous avons tous nos habitudes, insoupçonnées et inconscientes. Celle-ci nous est commune et c’est sûrement la seule d’ailleurs. Celles qui suivent n’appartiennent qu’à chacun, et heureusement. Il n’aimerait pas que quelqu’un voit sa vie. Dans la même idée, les rituels des autres habitants restent pour lui un mystère, qu’il n’a aucune envie d’élucider, alors que lui connaît le sien sur le bout des doigts. Par cœur.
Allumer la lumière du hall d’entrée. Passer devant les boîtes aux lettres. Regarder son nom gravé sur la petite plaque métallique. Sébastien Jaques. C’est bien lui. Il existe toujours. Ne pas relever le courrier. Il ne reçoit de toute façon plus que des factures. Depuis l’avènement d’Internet, les bonnes nouvelles sont numériques, et encore quand il y en a. Traverser le hall. Monter les deux étages à pied. Pas d’ascenseur dans un immeuble si vieux. Préparer la clef en arpentant difficilement les dernières marches. Presque à bout de souffle. Insérer la clef dans la serrure, la tourner. Ouvrir la porte, l’entendre grincer. Entrer. Se dire encore une fois qu’on passe tout juste, qu’il faudrait peut-être perdre du poids. Arrêter de repousser la décision, la vraie. Mais pas ce soir. Trop besoin du réconfort de la nourriture. Et de l’alcool.
Puis se changer. Enfiler un training. Ample et confortable. Allumer le four. Servir le vin. Dans un verre, quand même. Lancer Netflix. Choisir sans trop réfléchir. Presser sur le triangle. S’interrompre pour enfourner la pizza, puis dix minutes plus tard pour la sortir. L’engloutir sur le canapé. Devant la télé. Le tout entrecoupé de gorgées rougeâtres, de la fameuse Gran Reserva. Se sentir alors brièvement privilégié. Mais le vin laisse des traces acres sur les dents.
Puis se réveiller. Êtes-vous toujours en train de regarder Osmosis ? lui demande l’écran. L’éteindre. Se lever et se trainer jusqu’au lit grinçant. S’endormir. Dormir. Disparaître durant les heures qui suivent. Alors qu’on aimerait le faire plus longtemps. Peut-être pour toujours. Ne plus se réveiller. Ne plus être un cliché.
Puis se réveiller. Encore. Sortir de la mort. Recommencer. Nouvelle journée. Ou bien la même ? Presque identique. Alors pourquoi continuer ? Pour qui ? Pour moi ? Et pourquoi réfléchir est-il si fatiguant ?
En descendant, il repasse devant les boîtes aux lettres, mais ne relève toujours pas le courrier. Sur la plaque métallique, son nom le regarde encore une fois. Il détourne le regard et sort. Derrière lui, la porte du hall d’entrée se ferme avec un bruit sec. Il repense à toutes les mains qui quotidiennement se posent sur elle et commence à rêver à celles qu’il aimerait, un jour, sentir se poser sur lui.
Prochain portrait : ANA, 7 avril
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claudehenrion · 6 years
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Crise des Gilets jaunes... ou de la France ? Et si on arrêtait de déconner ?
  Pour parler comme Anne Roumanoff : ''Je sais pas vous, mais moi''... je  trouve que ces Gilets jaunes vont beaucoup trop loin. Laissons les naïfs se faire ‘’blouser’’ par les interminables monologues ''pro domo'' que Jupiter appelle ''un débat'', et partageons plutôt une analyse de Contrepoints (dont le nom est un hommage à la revue éponyme de Raymons Aron, dans les années 1960). Aux contraintes techniques de mon fournisseur d'espace-blog près, voici une analyse dont le titre  est inquiétant : ''Gilets jaunes : 6 causes d’un désastre annoncé''. Après la Saison XIV (et dominicale) de la Saga Gilets jaunes, c'est un autre regard.
''Il n’existe pas de société sereine sans discipline et sans respect''. Même si l’insurrection populaire et une certaine tradition de ‘’la casse’’ sont presque des traditions françaises, le mouvement des Gilets jaunes est d’autant plus inquiétant que les analyses des médias passent systématiquement à côté de l’essentiel : la crise actuelle est avant tout celle d’un système et d’un mode de pensée périmés. C’est la raison pour laquelle elle risque de se prolonger. (NDLR : je fais de mon mieux pour respecter autant que faire se peut le texte et la présentation de cet article, qui est si différente des codes habituels de nos ‘’billets’’ et de ce Blog)
1- LA BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT VIENT D’UN DÉFICIT DE TRAVAIL
Quel politique aura le courage de dire qu’on ne crée pas de la richesse -et donc du pouvoir d’achat- en regardant le foot à la télé ? La crise de la France est d’abord celle de la paresse :  64 % de la population âgée de 15 à 64 ans travaille, contre 79 % en Suisse ou 75 % au Royaume-Uni ou en Allemagne. Nous travaillons 15 % d’heures en moins par an par rapport à la moyenne de l’OCDE, et notre fonction publique, largement sous-productive, occupe près de 20 % de la population active. Soyons concrets : si l’essence et les produits alimentaires coûtent plus cher chez nous, c’est parce que nous disputons ces biens à des pays qui, travaillant bien plus que nous, voient leur pouvoir d’achat s’accroître pendant que le nôtre diminue.
2- L’IGNORANCE DES RÉALITÉS ÉCONOMIQUES CRÉE DE LA VIOLENCE
Selon l’OCDE, nous sommes le bonnet d’âne de la connaissance économique.  Les Gilets jaunes sont un reflet permanent de cette inculture : leur ''programme'' est une somme d’aberrations, un concours Lépine de l’ignorance. Ils veulent tout et son contraire : moins de taxes et plus de dépenses publiques (avec, par exemple, le maintien de lignes de chemin de fer non rentables, plus d’écologie et du diesel moins cher, davantage de jobs mais le droit de casser économie et commerce, un smic à 1 300 euros et des emplois pour tout le monde)... Or l’équation économique de la France est malheureusement simple à comprendre : peu de gens travaillent, car le travail est lourdement taxé et les taxes sont intolérables car il faut financer beaucoup d’assistés avec les transferts sociaux les plus généreux au monde.
Le plus surprenant est qu’une majorité de la population, qui a été enfermée dans l’ignorance par notre école qui a trahi sa mission, soutient les Gilets jaunes. Il faut dire que les médias ne jouent pas leur rôle d’information. À quelques très rares exceptions près, les chroniqueurs ne posent jamais les bonnes questions et ne fournissent aucune donnée de contexte. Personne, par exemple, ne recadre les inepties économiques d’un Mélenchon, et le peuple français s’enferme et s’enterre dans l’ignorance, dans une absence de perspective qui est avant tout intellectuelle
3- L’EFFICACITÉ DES SERVICES PUBLICS DÉCROÎT ET NE VA PAS S’AMÉLIORER
Une lettre met presque une semaine pour arriver d’un point à un autre en France, contre 2 jours dans les années 1980, et les performances de la SNCF sont en chute libre, malgré des coûts exorbitants. Les causes de cet enlisement sont multiples : les fonctionnaires sont vieux et les organisations, empâtées, sont centrées sur leur propre finalité plutôt que sur les clients-citoyens.
Aucune entreprise ne pourrait survivre sans se réformer, sans licencier des salariés sous-performants, sans ré-affecter les effectifs quand la technologie permet des gains de productivité... et pourtant, c’est bien le chemin que l’administration française a choisi depuis 30 ans. L’État français, contrairement à ses concurrents anglais ou allemands, a raté la transformation digitale. Le service aux administrés a encore empiré avec les tentatives de digitalisation. Le résultat est sans appel :  de par son poids, sa lourdeur et son inefficacité, l’administration entraîne notre économie vers le bas, et avec elle le pouvoir d’achat des français, qui régresse.
4- MACRON FONCTIONNE AVEC UN LOGICIEL ÉCONOMIQUE DU PASSÉ
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le jeune disciple fonctionne à l’instar de son maître, avec un système d’exploitation étatiste conçu au XXe siècle. Macron est un Hollande traditionnel dans sa pensée, mais en version numérique et holographique. Le service militaire nouvelle formule, la réforme des 80 km/h, l’islam à la française, la taxation comme unique remède et le prélèvement à la source sont des exemples de réformes technocratiques, frustrantes et inutiles. Et s’il a efféctivement réformé, à la marge, le travail dans le secteur privé. Il a laissé de côté la réforme de l’État et de l’assistanat, deux points qui concentrent les blocages de la France. Pour le moment, l’action du Président est à côté de la cible.
5- LES FRANÇAIS VIVENT DANS UN MONDE VIRTUEL
Le temps passé devant les écrans augmente en permanence. Est-ce pour cela que les Français vivent dans un monde virtuel, de rêves, d’argent facile, de jolies filles et de fake news ? Dans ce divorce avec la réalité, la publicité, traditionnelle et numérique, a atteint un niveau d’efficacité redoutable pour créer des frustrations et susciter l’acte d’achat, ce qui fait du capitalisme la cible des critiques des sots.   Avec l’extinction des idéaux religieux et politiques, le consumérisme n’a plus de contre-pouvoir. Il est révélateur que les boutiques de luxe soient pillées en premier : même les racailles d’extrême gauche rêvent de s’offrir du Chanel et du Vuitton.
Une autre promesse existe, celle d’un État ultra protecteur, tout-puissant qui garantit la paix et le bonheur du citoyen, de la naissance à la mort. Une vision imaginaire, impossible, mensongère et qui ne peut que décevoir, à la fin, et cruellement. Et pourtant, c’est cette terrible utopie que l’État promeut depuis des années, en s’appuyant sur des dizaines de chaînes de télévision, sur les millions investis dans les campagnes de publicité, toutes inutiles mais toutes perverses, et sur les écoles républicaines qui sont politisées au delà de toute raison... Et si l’on ajoute à cela une presse écrite qui ne survit que grâce à des tas de subventions gouvernementales et des artistes qui vivent payés par l’État grâce au régime des intermittents, on découvre un fantastique dispositif de propagande qui fait de l’État le premier émetteur d’idéologie de France, et de très très loin... 
6- L’ABSENCE DE SANCTION MÈNE À LA VIOLENCE
Il n’existe pas de société viable sans discipline et respect. Or si le contrat social a volé en éclats avec les Gilets jaunes, la tradition de tout casser n’est pas nouvelle dans notre histoire. Seulement, comme une vision erronnée de la société a fait supprimer les sanctions à l’école, et ne plus punir les délits mineurs, cette absence de discipline a eu pour résulante directe l’effondrement des services publics, et surtout ceux de la justice (partisane) ou de l’éducation, (qui ne transmet plus rien).
Le laisser-aller ambiant a permis que s’installe une idéologie hyper-permissive, particulièrement en ce qui concerne l’extrême gauche. Les syndicats ont légitimé des pratiques ultra-violentes, en toute impunité et dans le silence médiatique. Les Gilets jaunes sont en fait une version low cost et ‘’3.0′’ du syndicalisme, ils ont été formés à leur école. En moins organisés et, de plus en plus, hélas, en plus violents.
L’exacerbation des frustrations nourries dans la virtualité allume un incendie majeur, mais les pompiers ont interdiction d’agir, par choix politique.
On peut supposer que, pour entrer à l’ENA, Macron a été obligé de feuilleter ou de lire Machiavel. Mais il semble avoir oublié l’essentiel : ''Le prince doit prendre les bonnes décisions, celles qui créent de la richesse tout en minimisant les mécontentements du peuple, et il doit aussi savoir imposer le respect grâce à la force''. Macron ne sait faire ni l’un, ni l’autre, pour le malheur de ce pays.
Hector Allain
Moralité : les lendemains, pour nous, semblent beaucoup plus menaçants que rassurants... comme si la France avait besoin de ça, dans un monde tout en menaces, en dangers et en confrontations... Mais les vrais coupables ne sont pas tous sur les rond-points... et c’est sans doute infiniment plus grave !
pcc, H-Cl.
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reseau-actu · 6 years
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Incidents aux frontières, crise des «gilets jaunes», tableau de Léonard de Vinci... Les sujets de discorde se multiplient entre les deux voisins, désormais également opposés sur l'avenir de l'Union européenne.
Chaque samedi depuis deux mois, la presse italienne suit de très près les manifestations des «gilets jaunes», avec un goût prononcé pour les voitures brûlées en une. La révolte de la France périphérique passionne. «Les Italiens ont vu qu'en bloquant les routes et en jetant des pierres sur la police on peut obtenir 10 milliards, raconte Giuliano Ferrarra, directeur de la rédaction d'Il Foglio. Ils avaient échoué avec le mouvement des Forconi, entre 2011 et 2013, alors en mars ils ont voté pour un gouvernement de “gilets jaunes”. Par cynisme, ils aiment ce chaos qui a réduit un président jupitérien à l'humilité.»
Les «gilets jaunes», les Italiens adorent: selon un sondage de Démos paru le 14 janvier, ils sont plus de 80 % à connaître le mouvement, et 60 % à le soutenir. Toujours à l'affût de ce qui marche, et à la recherche d'une alliance pour rebondir dans les sondages afin de se lancer dans la campagne pour les européennes, le vice-premier ministre, Luigi Di Maio, a ainsi adressé le 7 janvier aux «gilets jaunes» un très remarqué «Tenez bon!».
Il a même ajouté: «Le mouvement 5 Étoiles est prêt à vous apporter le soutien dont vous avez besoin», à savoir les services de la plateforme Internet Rousseau qui a permis à ce mouvement italien de se répandre sans avoir de structure physique. «Soutien aux citadins qui protestent contre un président qui règne contre son peuple», lui a emboîté le pas l'autre vice-premier ministre, le chef de la Ligue Matteo Salvini. Utilisant les mêmes méthodes, mais sans mettre d'huile sur le feu, la France a immédiatement réagi par un tweet de Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes: «La France se garde bien de donner des leçons à l'Italie. Que Salvini et Di Maio apprennent à balayer devant leur propre porte.»
Le code diplomatique malmené
Les propositions de Di Maio de former une alliance entre les «gilets jaunes» et le mouvement 5 Étoiles pour aborder les élections de mai prochain ont été récusées. Mais pour un gouvernement qui revendique bruyamment sa souveraineté, cette intrusion dans les affaires politiques intérieures de la France a atteint un niveau inédit: «Jamais on n'avait vu un ministre en place soutenir ainsi des mouvements de contestation violents, et appuyer la perspective de démission d'un président», dit l'historien spécialiste de l'Italie, Marc Lazar.
Cette agression s'inscrit dans une suite d'incidents qui depuis quelques mois ont déchiré le code diplomatique habituel entre deux pays amis. Après le conflit ouvert sur le rapprochement Fincantieri-Chantiers de l'Atlantique, et celui sur les incidents de frontières entre la France et l'Italie et le double discours de la France sur la politique migratoire lors de l'affaire de l'Aquarius, les différends se multiplient et ont désormais trait à tous les domaines: le prêt de tableaux de Leonard de Vinci à la France prévu de longue date pour une exposition programmée à fin 2019 pour les 500 ans de la mort du peintre menacerait «l'intérêt national» de l'Italie, selon une déclaration du ministre de la Ligue le week-end dernier; l'extradition de Cesare Battisti a, elle, poussé le ministère de l'Intérieur, Matteo Salvini, à demander à la France de lui livrer ces «terroristes qui ont tué en Italie et vivent librement en France à boire du champagne».
Et quand Luigi Di Maio cherche à se constituer un programme pour les prochaines élections, il annonce vouloir supprimer le Parlement européen à Strasbourg, selon lui trop coûteux et trop éloigné des citoyens. À l'approche des élections européennes, qui conditionnent aujourd'hui la nature des relations franco-italiennes, tout est bon pour se construire une posture face à la France, et faire campagne. Il est vrai que les relations sont telles entre les deux pays et touchent à tant d'aspects politiques, économiques, culturels et humains, que les occasions de faire émerger un différend sont par nature innombrables.
La France, qui avait multiplié les maladresses à l'automne dernier, a changé d'attitude. Elle a fait des efforts pour ne plus donner prise aux attaques italiennes
Pour autant, au-delà des gesticulations à coups de tweets, les liens normaux entre États continuent. Le premier ministre, Giuseppe Conte, entretient des relations de confiance avec Emmanuel Macron, et le président de la République, Sergio Mattarella, continue d'exprimer sa confiance à son voisin. Entre les ambassades de Paris et Rome aussi, on maintient une communication permanente, pour que jamais le fil ne se casse complètement. Entre les ministères également on continue à travailler ensemble sur les dossiers.
La France, qui avait multiplié les maladresses à l'automne dernier, a changé d'attitude. Elle a fait des efforts pour ne plus donner prise aux attaques italiennes. Les incidents de frontières? En octobre, ils remplissaient les pages des journaux et alimentaient les tweets acerbes de Salvini sur le «double discours» de Paris en matière de politique migratoire. Le ministre de l'Intérieur s'est même offert le luxe de convoquer l'ambassadeur de France à deux reprises. Ces incidents-là ont disparu. Les mots déplacés et les jugements à l'emporte-pièce des ministres et porte-parole français sur le peuple italien «à vomir», ou sur «le petit Mussolini»? Disparus aussi.
» LIRE AUSSI - Marc Lazar: «La crise n'a pas commencé avec Emmanuel Macron et Matteo Salvini»
Paris a également adopté un ton modéré sur la Libye, l'ancienne colonie italienne où la France s'est investie en 2011 en lançant le raid sur Tripoli, puis l'attaque sur Kadhafi, en mettant Rome devant le fait accompli. Après avoir tenté de prendre en main l'avenir du pays, en cherchant à imposer sa solution lors de la conférence de la Celle-Saint-Cloud en juillet 2017, puis au sommet de Paris en mai 2018, la France a in fine laissé l'Italie se «dépatouiller» avec une situation difficile. L'Italie a ainsi pu organiser son sommet sur la Libye à Palerme en novembre dernier. De ce sommet, il n'est pas sorti grand-chose, mais l'Italie a au moins retrouvé sa place sur ce dossier libyen.
Malgré cela, rien n'y fait: «Le gouvernement italien se méfie toujours autant de la France, explique Paola Peduzzi, rédactrice en chef en charge de l'international à Il Foglio.Et il lit le mouvement des “gilets jaunes” comme le thermomètre de l'affaiblissement de Macron, et celui aussi d'une Europe qui pourrait donner toutes ses chances aux populistes lors des prochaines élections.» Aussi tout ce qui avait été conçu pour rapprocher la France et l'Italie a été mis au placard.
Le traité du Quirinal, cette initiative lancée par Emmanuel Macron fin 2017, et qui devait aboutir en 2018 à rapprocher Paris et Rome sur le modèle de la relation privilégiée qui lie le couple franco-allemand, ce traité, qui devait mettre fin à cette «asymétrie des relations» dont souffre tant l'Italie, a été mis de côté en attendant l'alternance. Même le sommet annuel entre les deux exécutifs, qui devait se tenir en 2018 à Rome, est passé à la trappe. Alors que la France va approfondir sa relation avec l'Allemagne lors du traité d'Aix-la-Chapelle qui doit être signé ce mardi 22 janvier, l'Italie va rester par sa volonté sur le bas-côté de la construction européenne.
Le TGV Lyon-Turin en suspens
Autre point de crispation transalpine: la décision de Rome de soumettre l'achèvement du TGV Lyon-Turin à une évaluation coûts/bénéfices, comme l'avait fait la France. Une décision imposée par l'aile 5 Étoiles du gouvernement, hostile aux grands travaux.
Alors que l'évaluateur, Marco Ponti, estime que «les coûts du TGV sont de deux fois les bénéfices attendus»,tout le monde s'attend à ce qu'une décision politique impose in fine l'achèvement du chantier. Car un arrêt en cours du chantier serait lui aussi coûteux. Mais, désireux de ne pas perdre du terrain auprès de son électorat, le ministre de l'économie, Luigi Di Maio, a encore affirmé que «si l'évaluation est négative, le TGV ne se fera pas». Un dossier sur lequel la France est jusqu'à présent restée silencieuse.
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ericmie · 6 years
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On avait dit NON... c'est NON !
C'est notre NON au référendum de 2005 sur cette écœurante constitution européenne ultra libérale que le gouvernement des riches se reprend en pleine figure en retour de boomerang.
Bien sûr que c'est une révolution. Les revendications sont désormais globales : elles ont quitté le prix de la gougoutte d'essence et c'est tout le système qui est remis en question. Le peuple veut une autre société que le projet libéral. Le peuple ne demande plus quelques miettes supplémentaires du gâteau , maintenant il réclame toute la boulangerie !!!
Bien sûr que c'est une révolution : ce ne sont plus seulement les agriculteurs et les ouvriers de toute la France qui montent à Paris : la révolution vient aussi des banlieues, quand celles et ceux qui y sont opprimés, exploités, humiliés, ghettoïsés, racisés, (200 tués par la police en dix ans) rappliquent à Paris...c'est fait : et dans les beaux quartiers en plus !!! un hôtel particulier avenue Foch qui part en fumée, c'est autre chose que les émeutes de 2005 qui restent dans les "quartiers".
Bien sûr que c'est une révolution.:
Les 40 milliards du CICE aux patrons sans contrepartie, on avait dit NON
La réforme des retraites on avait dit NON
La casse du code du travail on avait dit NON
la suppression d'un tiers de fonctionnaires dans la RGPP on avait dit NON
La fermeture des hôpitaux et la casse su système de santé on avait dit NON
La gare de triage de l'horrible "Parcours Sup" on avait dit NON
Nous allons créer un salaire à vie pour tous les Français, c'est une révolution
Nous n'avons pas besoin des propriétaires de la bourse pour faire tourner nos entreprises. Nous allons annuler toutes les lois de droite votées par la prétendue gauche. Cela s'appelle une révolution. Nous allons revenir au 10 meilleurs années pour les retraites et nous allons supprimer la réforme Rocard. Cela s'appelle une révolution. Nous allons continuer à baisser le temps de travail. Cela s'appelle une révolution. Nous allons obtenir une sixième semaine de congés payés cela s'appelle une révolution. Nous allons mettre fin à la honte de la chasse aux réfugiés et de leur répression. Ils disent que nous n'avons pas de programme,
Ce sont eux qui n'ont pas de programme. Je ne vois au contraire ici, parmi les Gilets jaunes que des programmes. Des programmes enthousiasmant, des programmes pour l'avenir, des programmes anticapitaliste, quand eux n'ont qu'un seul programme : se soumettre à l'argent..
Management par la peur dans les entreprises, conditions de travail indignes, mépris du code du travail, suicides au travail...l'horreur dans les EHPAD privatisés, les vieux qui baignent dans leur merde faute de couches et faute de personnels pour engraisser les nouveaux actionnaires des fonds de pension, .Ils osent parler de violence à Air France à propos de deux chemises déchirées des DRH qui venaient de jeter quelques centaines de salariés dans la misère...de quelle violence parle-t-on ? Il semble bien qu'il reste quelques chemises à déchirer.
C 'est une révolution : Ils mobilisent 89.000 policiers en France dont 8.000 à Paris pour protéger les quartiers riches, mais à Pau des policiers retirent leurs casques pour se mettre à discuter avec les gilets jaunes, et d'autre enfilent eux-mêmes des gilets jaunes. Ce président est bien trop bête, c'est trop tard, il ne lui reste que la démission ou l'armée... Ils peuvent préparer la répression. Ils vont en avoir besoin, parce que nous ne partirons pas, et que cela s'appelle une révolution.
Franck Lepage
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