#car de temps en temps j'allais jouer dessus
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J’étais persuadée d’avoir sauvegarder le foyer de ma Lucile d’amour mais impossible de le retrouver dans ma galerie, je suis en hyper ventilation tellement je stresse, je veux pas l’avoir perdue à tout jamais, à l’aide !
#entre temps j'ai aussi enregistré celui de Sasha#et comme ils ont le même nom j'ai du le sauvegarder sur celui de Lucile sans faire gaffe#je m'en rends compte parce que je suis entrain de refaire l'arbre généalogique des O'Donnel sur un site#et on peut mettre les traits de caractères#je voulais vérifier ceux de ma Lucile#je déclare l'état d'urgence#j'espère que j'ai encore des fichiers EA sur mon ancien pc#ou qu'ils y sont encore sur celui de mon frère#car de temps en temps j'allais jouer dessus#du coup je copiais tous mes fichiers pour bien avoir mon jeu en entier#on se tient au jus#mais je suis crise de panique#je vais sûrement pleurer toute la nuit
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ANOTHER GRAFFITI ARTIST / WRITER: REVS’SUBWAY NYC
Page 1 of many - “To Joe Public: You might be askin yourself right now, what is this shit…what is this all about? Its about a kid who is just livin his life and tellin his story. The only one he knows how.”
"A Joe Public : Vous vous demandez peut-être en ce moment, qu'est-ce que c'est que cette merde... de quoi s'agit-il ? Il s'agit d'un enfant qui ne fait que vivre sa vie et raconter son histoire. La seule qu'il connaisse."
Text is broken up by gaps in the wall: PAGE 22 (BTK) OF STILLWELL — WE WERE BOTH CHECKIN SHIT OUT MY PIECE ROLLED IN + THERE ON IR … ABOVE ME THAT … WE GO THRU THE … WRITES … THEN HE POINTS … A FEW SECONDS OF … HE NIPPED ME BUT I LET IT GO … BECOME FRIENDS—HE HAD A … WHO WROTE … I GOT TO KNOW … BKLYN WRITERS … NSA. ETC ONE DAY ME + IR … LUNCH AT THIS … ON SMITH ST — I BOCKROCKED … MEAT — HE DIDN’T ROCK … ASTOR DT CAUGHT ME + CUTTED ME IN THE BACK … + HE LET ME GO … LUCKY – REVS!
Le texte est découpé par des trous dans le mur : PAGE 22 (BTK) DE STILLWELL - NOUS ÉTIONS TOUS LES DEUX EN TRAIN DE VÉRIFIER MON MORCEAU ROULÉ + LÀ SUR IR ... AU-DESSUS DE MOI QUE ... NOUS PASSONS PAR LE ... ÉCRIT ... PUIS IL POINTE ... QUELQUES SECONDES DE ... IL M'A PINCÉ MAIS J'AI LAISSÉ TOMBER ... DEVENIR AMIS - IL AVAIT UN ... QUI A ÉCRIT ... J'AI APPRIS À CONNAÎTRE ... LES ÉCRIVAINS DE BKLYN ... NSA. ETC. UN JOUR, J'AI DÉJEUNÉ AVEC LUI ... SUR LA RUE SMITH - J'AI FAIT DU ROCK ... DE LA VIANDE - IL N'A PAS FAIT DE ROCK ... ASTOR M'A ATTRAPÉ + M'A COUPÉ DANS LE DOS ... + IL M'A LAISSÉ PARTIR ... CHANCEUX - REVS !
PAGE 25 OF MANY 1/16/98 LUCKY ME, TOOK ALL MY DOE THAT I SAVED UP FOR 3 YEARS ABOUT 6 GRAND THAT WAS 2 JOBS — SODA CAN CHANGE + THE SELLIN OF SOME SHIT — MY LIFE SAVINGS — WENT DOWN TO ATLANTIC CITY WITH HOPE, J. YOUNG AND BLITZ — PUT IT ALL ON RED!!! AND CAME BACK TO BKLYN WITH 12 GEES! GEE. MAN IT FELT GOOD — IT WAS ABOUT TIME!! THANKX – REVZ
PAGE 25 DE BEAUCOUP 1/16/98 J'AI EU DE LA CHANCE, J'AI PRIS TOUTE MA FORTUNE QUE J'AVAIS ÉCONOMISÉE PENDANT 3 ANS - ENVIRON 6 000 $, SOIT 2 EMPLOIS - LE SODA PEUT CHANGER + LA VENTE DE QUELQUES MERDES - MES ÉCONOMIES DE TOUTE UNE VIE - JE SUIS DESCENDUE À ATLANTIC CITY AVEC ESPOIR, J. YOUNG ET BLITZ - METTEZ TOUT EN ROUGE !!! ET JE SUIS REVENU À BKLYN AVEC 12 MILLIERS DE DOLLARS ! GEE. MEC, ÇA FAIT DU BIEN - IL ÉTAIT TEMPS !! MERCI - REVZ
page 27 of many We were scopin out the station when we ran into "EK" & "TP" (ter dodes) told em i was gonna do whole car top to bottom - them looked surprised cause 86st aint that kind of lam up - whon went in i realized there was nowdy to pull it off so we du - the train was dark bombed!!! damn what a great smell! them were ikin purple mops awe used paint...
Page 27 de beaucoup - Nous étions en train de sortir de la gare quand nous sommes tombés sur "EK" et "TP" (ter dodes) et leur avons dit que j'allais faire tout le wagon de haut en bas - ils avaient l'air surpris parce que la 86ème n'était pas du tout comme ça - quand nous sommes entrés, j'ai réalisé qu'il n'y avait plus rien à faire, alors nous avons du - le train était noir comme une bombe !!! putain quelle bonne odeur ! c'était comme des serpillières violettes, nous avons utilisé de la peinture...
PAGE 37 OF MANY 5/22/98 … ALWAYS FIGHTIN WITH EACH … TAN AND SKINNY HE REMINDS ME OF SPONE … REAL FOUL MOUTH … THEY USED TO CURSE THEIR MOTHER — IT WAS FUNNY — THEY WERE LIKE A COMEDY TEAM!! ID GO TO THEIR HOUSE + LISTEN TO KISS AND CHRIS WOULD RECITE “SATURDAY NITE LIVE” WITH “JANE YOU IGNORANT SLUT!” + WHEN THIS MAN WOULD GET MAD CHRIS WOULD TELL HER “HEY”… |
PAGE 37 DE BEAUCOUP DE 5/22/98 ... TOUJOURS À SE BATTRE AVEC CHACUN ... BRONZÉ ET MAIGRE IL ME RAPPELLE LE SPONE ... VÉRITABLE BOUCHE FÉTIDE ... ILS AVAIENT L'HABITUDE DE MAUDIRE LEUR MÈRE - C'ÉTAIT DRÔLE - ILS ÉTAIENT COMME UNE ÉQUIPE DE COMIQUES ! J'ALLAIS CHEZ EUX, J'ÉCOUTAIS LES BAISERS ET KRIS RÉCITAIT "SATURDAY NITE LIVE" AVEC "JANE, ESPÈCE DE SALOPE IGNORANTE !" + QUAND CET HOMME SE METTAIT EN COLÈRE, CHRIS LUI DISAIT "HEY"...
NO RIGHTS… PAGE 38 OF MANY 5/22/98 THEN THERE WAS THIS FAT OLD LADY WITH A CANE WHO LIVED NEXT DOOR TO FELIX — SHE HAD DYED CURLY BLONDE HAIR — WED PLAY PUNCH BALL IN FRONT OF FELIX’S BUILDING + SHE’D STORM THE STOOP + RIFF HARD! SHE’D TELL US “GO AWAY” — “PLAY IN FRONT OF YOUR OWN BUILDING” … DONT LIVE HERE! WED SAY YEAH “FELIX” LIVE HERE + SHE’D SAY SO WHAT! … PLAYIN ON THE SIDEWALK OR HANGIN ON THE STOOP! SO WE… – REVS DOOLES-
PAS DE DROITS... PAGE 38 DE BEAUCOUP 5/22/98 ALORS IL Y AVAIT CETTE VIEILLE GROSSE DAME AVEC UNE CANNE QUI VIVAIT À CÔTÉ DE FELIX - ELLE AVAIT TEINT LES CHEVEUX BLONDS BOUCLÉS - MARIÉ JOUER AU PUNCH BALL DEVANT L'IMMEUBLE DE FELIX + ELLE PRENAIT D'ASSAUT LE PERRON + RIFF DUR ! ELLE NOUS DISAIT "ALLEZ-VOUS-EN" - "JOUEZ DEVANT VOTRE PROPRE IMMEUBLE" ... NE VIVEZ PAS ICI ! ON DISAIT "OUI, FÉLIX" HABITE ICI + ELLE DISAIT "ET ALORS ?" ... JOUER SUR LE TROTTOIR OU S'ACCROCHER SUR LE PERRON ! ALORS ON... - REVS DOOLES-
PAGE 91 OF MANY 2/20/99 THERE WAS NO SUCH THING AS YUPPIES BACK THEN SCOOTIN ROUND IN THEIR SAABS AND BMWS – EATIN FAKE GOURMET FOOD AND 7 GRAIN BREAD MOST OF US GREW UP ON WONDER BREAD WITH PEANUT BUT & JELLY OR BOLOGNA SANDWICHES (WITH MUSTARD)! WATCHIN ZOOM ON T.V. OR SESAME STREET OR SIGMUND + THE SEAMONSTER OR FAT ALBERT OR THE BUGS BUNNY ROAD RUNNER SHOW — YEAH … WAKIN UP AT 5AM ON A SATURDAY MORNIN + WATCHIN CARTOONS!! WHATS UP DOC?? REVS
PAGE 91 DE BEAUCOUP DE 2/20/99, IL N'Y AVAIT PAS DE YUPPIES À L'ÉPOQUE QUI SE PROMENAIENT DANS LEURS SAABS ET BMW - MANGEANT DE LA FAUSSE NOURRITURE GASTRONOMIQUE ET DU PAIN AUX 7 CÉRÉALES ; LA PLUPART D'ENTRE NOUS AVONS GRANDI AVEC DU PAIN MIRACULEUX AVEC DU BEURRE DE CACAHUÈTE & DE LA GELÉE OU DES SANDWICHES À LA MORTADELLE (AVEC DE LA MOUTARDE) ! REGARDER ZOOM SUR T.V. OU SESAME STREET OU SIGMUND + LE SEAMONSTER OU FAT ALBERT OU LE BUGS BUNNY ROAD RUNNER SHOW - OUAIS ... SE RÉVEILLER À 5H DU MATIN UN SAMEDI MATIN + REGARDER DES DESSINS ANIMÉS ! QU'EST-CE QU'IL Y A DE MIEUX ? REVS
PAGE 143 OF MANY 10/14/99 PERSONALITIES — LOUD POLITICS IN THE HARDCORE WORLD … GAME I KNOW — WHOSE DOWN — WHOSE “COOL,” WHO AINT!! — A SOCIAL GAME … ANTI-SOCIAL PEOPLE! — JUST LIKE EVERYTHING ELSE BUT HOT … DIFFERENT IS THERES NO OFFICIAL FORMULA, WRITTEN RULES OR LEGAL … JUST UNDERSTOOD ONES! BUT ITS STILL BETTER THAN ALL THE SHIT THATS OUT THERE — THE LITTLE SCAM AT CBGBS WAS FOR 1 PERSON DAY … GET STAMPED + THEN TRANSFER IT TO AS MANY FRIENDS AS POSSIBLE (FRESH INK) – REVS
PAGE 143 DE NOMBREUSES PERSONNALITÉS DU 14/10/99 - LA POLITIQUE BRUYANTE DANS LE MONDE DU HARDCORE ... JEU QUE JE CONNAIS - DONT LE BAS - DONT LE "COOL", QUI N'EST PAS ! - UN JEU SOCIAL ... DES GENS ANTISOCIAUX ! - COMME TOUT CE QUI N'EST PAS CHAUD ... DIFFÉRENT EST QU'IL N'Y A PAS DE FORMULE OFFICIELLE, DE RÈGLES ÉCRITES OU LÉGALES ... JUSTE DES RÈGLES COMPRISES ! MAIS C'EST QUAND MÊME MIEUX QUE TOUTES LES MERDES QUI EXISTENT - LA PETITE ARNAQUE CHEZ CBGBS ÉTAIT POUR 1 JOUR-PERSONNE ... SE FAIRE TAMPONNER + PUIS LE TRANSFÉRER À AUTANT D'AMIS QUE POSSIBLE (ENCRE FRAÎCHE) – REVS
PAGE 221 OF MANY MIR (BTK) DIED IN 87 — HE WAS DRIVIN ON THE BQE … SOMETHING HAPPENED TO THE CAR — HE GOT OUT TO LOOK — A DRUNK OFF DUTY COP SWERVED INTO HIM + KILLED HIM — HE WAS SUPPOSED TO PICK ME UP — I KNOW IF I WAS THERE … OUT TOO! IT AINT SMART TO HANG BY A DEAD CAR IN A LIVE LANE. BUT WHEN YOUR 18-19 YOU DONT KNOW NO BETTER — NOTHIN HAPPENED TO THE COP CAUSE COPS PROTECT YOUR OWN … ONE OF A BILLION INSTANCES… |
PAGE 221 DE NOMBREUX MIR (BTK) SONT MORTS EN 87 - IL CONDUISAIT SUR LE BQE ... QUELQUE CHOSE EST ARRIVÉ À LA VOITURE - IL EST SORTI POUR REGARDER - UN FLIC IVRE HORS SERVICE A FAIT UNE EMBARDÉE SUR LUI + L'A TUÉ - IL ÉTAIT CENSÉ ME PRENDRE - JE SAIS SI J'ÉTAIS LÀ ... DEHORS AUSSI ! C'EST PAS TRÈS MALIN DE SE RETROUVER À CÔTÉ D'UNE VOITURE MORTE SUR UNE VOIE DE CIRCULATION. MAIS QUAND TU AS 18-19 ANS, TU NE SAIS PAS CE QUI T'ARRIVE - RIEN N'EST ARRIVÉ AU FLIC PARCE QUE LES FLICS PROTÈGENT LES SIENS ... UN CAS SUR UN MILLIARD ...
https://www.compulsivecontents.com/detail-event/revsand39-graffiti-revolution/
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T., 25 ans
Je suis T., jeune homme de 25 ans et ceci est mon coming-out. Commençons par le commencement. Là où mes souvenirs débutent, j'étais tombé amoureux d'une fille. Je me souviens m'endormir en priant pour qu'elle tombe, elle aussi, amoureuse de moi. J'avais alors 7 ans et mon cœur battait la chamade lorsque j'étais assis à côté d'elle en classe, que nos regards se croisaient ou encore, qu'elle venait me parler. A 9 ans, j'ai eu ma première copine. J'étais aussi amoureux d'elle. J'étais extrêmement excité à l'idée de lui parler. Le jour où elle a entouré le ‘oui’ sur la fameuse demande “veux-tu sortir avec moi ? Entoure oui ou non…” écrite sur un bout de papier, passant par 10 camarades de classe qui ne peuvent s'empêcher de le lire, j'étais aux anges. Elle a été mon premier baiser et la première fois que je tenais une fille par la main. Jusque-là, je ne m'étais jamais posé plus de question sur ma sexualité. Même si à 11 ans, j'ai ressenti quelque chose de particulier. Un nouveau, dans ma classe de dernière année primaire m'a troublé. J'étais devenu son meilleur copain, mais au fond de moi, j'étais perturbé. Lorsqu'il y avait un contact physique entre nous, mon estomac se retournait. Avant de m'endormir, seul le soir, je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer l'embrasser. Sans le savoir, c'est à partir de ce moment que ma vie a basculé. Je n'en ai jamais parlé à personne. Même pas à moi-même. Au point que je ne m'étais jamais réellement rendu compte que ce garçon me plaisait. Mais mon comportement a commencé à changer. Si durant les 4 années qui suivirent, je n'ai jamais eu de sentiments que pour des filles, toute une partie de moi cherchait à émerger. Mais l'inconscient est malin. Mon “Surmoi” a fait du “bon boulot” et a remballé mes pulsions homosexuelles au fin fond de mon esprit. Enfin … du “bon boulot” … Isolement, renfermement, dépression. Entre l'âge de 13 et 16 ans, je n'ai plus jamais ressenti d'attirance envers un garçon. J'ai même eu plusieurs copines, que j'ai réellement aimées et dont les séparations m'ont brisé le cœur. Mais à coté de ces moments de bonheur, j'étais très souvent triste. Je ne savais pas expliquer pourquoi. J'ai eu des périodes de grandes tristesses, durant lesquelles je m'isolais. Je ne parlais plus à ma famille et une fois rentré de l'école, j'allais m'enfermer dans ma chambre. “Pour travailler”. Je ne savais pas que quelque chose en moi n'allait pas, mais mon inconscient en était bien conscient, lui ! C'est à l'âge de 16 ans que j'ai commencé à me sentir très mal. Je ne sais pas si c'était de l'amour, ou juste une attirance sexuelle, mais ma relation avec un de mes meilleurs amis me bouleversait complètement. Je me souviens que je me masturbais en m'imaginant l'embrasser, le toucher. C'est là que mon esprit s'est brisé en deux. D'un coté, une homosexualité qui essaye de sortir de l'ombre. Qui poussait de plus en plus, m'attaquant avec des pulsions sexuelles fortes. De l'autre, la défense, une hétérosexualité qui protège ma vie, qui me protège de toutes les idées préconçues que j'ai de ce qui attend les homosexuels : isolement, abandon (famille, amis), jugement des autres, etc. A ce moment-là, je me sens abattu. Je suis une bête blessée, qui ne sait plus où donner de la tête. Lorsque ma partie hétérosexuelle a le contrôle, je suis heureux, plein d'entrain et de motivation. Lorsque ma partie homosexuelle prend le dessus, alors je me sens sale, inutile, je ne m'aime pas, je ne me supporte pas. Je me sens triste et plein de désespoir. Ce combat intérieur et inconscient me fatigue. Je pense alors souvent à la mort comme une solution pour me sortir de là. Même si j'étais capable de pleurer des heures et d'imaginer comment j'allais quitter ce monde, je ne me sentais pas capable de le faire et je ne m’étais jamais senti en danger. J'ai couché pour la première fois avec une fille, à l'âge de 18 ans. Mais j'étais toujours attiré par mon meilleur ami. J'ai mis fin à la relation après 6 mois. Cette fille ne me plaisait pas trop, après tout. Et puis, quelques mois après la séparation, en dormant avec mon meilleur ami après une soirée bien arrosée, sous l'emprise d'une pulsion extrêmement forte (et de l'alcool), je me suis surpris en train de le toucher. Je le caressais à travers son slip. Je regrette. Énormément. C'est un viol. Je suis sali.
Durant les vacances d'été précédent l'entrée à l'université, je me crée un compte sur un site de rencontre LGBT qui a un forum très fourni. Je ne poste jamais rien mais je lis beaucoup. Jusqu'au jour où je discute avec un garçon de mon âge. Il me plaît bien et il me convainc de m'assumer un minimum. Je mets alors une photo de moi sur mon compte et je poste deux messages sur lesquelles je me pose des questions. Le soir même, je reçois un message de ma sœur sur mon mur Facebook (ouvert au public) : “Toi aussi ?” ou quelque chose comme ca. Le commentaire d'un ami à elle suit dans la foulée : “Il est homosexuel ? haha”.
Je supprime immédiatement son post et je contacte ma soeur en message privé (alors qu'elle est dans la chambre d'à côté) en m’énervant “t'es vraiment conne de mettre ça en public”. Puis, après une petite discussion, je ne lui confirme jamais ma sexualité et nous ne parlons plus de cela. Jamais. J'ai raté une occasion de me faire un allié et d'avoir quelqu'un à qui en parler. Je laisse cependant mon compte sur ce site intact. J'ai appris officiellement que ma sœur était lesbienne mais je le savais déjà. Je m'en doutais. Mais l'histoire ne s’arrête pas là. Une connaissance de mon âge m'envoie une capture d'écran de mes deux messages sur le site de rencontre et de ma photo de profil. “C'est quoi ca ??”. Pris de panique, je rate ma seconde chance de m'assumer. Je le traite de hackeur, l’accuse d'essayer de me nuire et je coupe les ponts avec lui. Je supprime toutes les traces sur le site, mais le mal est déjà fait. Les captures d'écran existent, quelque part, sur un disque dur. Le lendemain, je reçois un message de mon meilleur ami, celui dont il est question depuis le début de l'histoire : “Il paraît que tu es inscrit sur un site de rencontre gay … je ne savais pas …”. L'information va très vite. La-dessus, je lui réponds que c'est faux, que je ne suis pas homosexuel. C'était un jour de match, il ne pouvait pas jouer car il était blessé. Il m'a rétorqué : “Allez, prouve-moi que tu n'es pas une tapette au match”. J'ai fait le meilleur match de ma vie. J'ai explosé mes adversaires, chargé de haine, de colère et évacuant toute ma tristesse. Mais j'ai raté la troisième occasion de faire mon coming-out. Cette histoire passe vite aux oubliettes ; j'ai tout nié en bloc et je n'ai jamais relancé le sujet. A 20 ans, je rencontre une fille et j'ai un coup de foudre. Je l'aime vraiment et je me rassure : je pourrais toujours passer au-dessus de cette partie de moi. J'aime les filles et la partie homosexuelle de mon esprit n'a qu'à se tenir éloignée de tout. Je me masturbe en regardant des vidéos porno gay et j'ai des relations sexuelles fréquentes (et que j'apprécie, je ne me suis jamais forcé) avec ma copine de l'époque. Après deux années de relation, elle me quitte et je me retrouve désemparé. J'ai le cœur brisé, chaque morceau pesant une tonne. Le combat intérieur n'est pourtant pas fini. Depuis mes 4 années maintenant, je suis un garçon faible. Taiseux et introverti, je ne me confie jamais et la bombe qui se crée en moi risque d'exploser à tout moment. Je suis tiraillé entre bonheur et tristesse. Ces 4 longues années de guerre ne m'épargnent pas. Je me sens mal dans ma peau. A 22 ans, j'ai ma première relation sexuelle homosexuelle. J'ai beaucoup apprécié sur le moment mais l'instant d'après est une autre paire de manches. Je me suis senti très sale. J'ai pris trois douches en deux heures, je me suis brossé les dents cinq fois. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Qu'est-ce que je venais de faire ? J'ai ouvert la porte aux pulsions qui poussaient si fort. Je suis dévasté. Le lendemain d'une soirée arrosée, alors que je reprenais le train avec une gueule de bois de trois kilomètres, j'ai eu, pour la première fois, peur de mes idées de mort. En effet, sur le quai de la gare, alors que je contenais mes larmes et que des pensées noires envahissaient mon esprit, j'ai senti mon corps happé par le train. Je me suis vu partir. Je ne savais pas si c'était vrai ou faux, mais c'était comme si le temps s'était arrêté. Dans une autre dimension, j'étais passé sous les rails. Je crois que c'est ça, une pulsion suicidaire. Et j'ai eu peur. Heureusement, tout ça ne s'était passé que dans mon esprit. Je suis monté dans le train, troublé par ce qui venait de se passer et je suis rentré chez moi, le boule au ventre. Depuis ce jour, j'ai peur de mes idées de mort, parce que je me sens capable de quitter ce monde. Entre mes 22 et mes 24 ans, j'ai enchaîné les relations. Avec des filles, toujours de quelques mois, et avec des mecs, toujours pour un soir. Le combat intérieur n'est pas fini et je suis toujours tiraillé entre le bonheur et la tristesse. Aujourd'hui, j'ai 25 ans. J'ai trouvé une copine géniale, de laquelle je suis tombé amoureux. Je l'aime. Nous sommes ensemble depuis un an. Mais la porte que j'avais ouverte ne se referme pas. Mes pulsions homosexuelles poussent encore et toujours. Je refuse de la tromper, je refuse de la rendre malheureuse. Je veux lui dire. Mais je n'y arrive pas. Au plus le temps passe et au plus je m'enterre dans le silence. Le combat intérieur fait fureur. Et si un jour, ma partie hétérosexuelle n’arrivait plus à retenir l'autre ? Et si je trompais ma copine, poussé par un besoin de me laisser aller à mes pulsions ? Et si je la rendais malheureuse ? Je suis heureux lorsque je suis avec elle mais toutes ces questions viennent me faire sombrer dans l'incertitude, dans la peur. J'aimerais tant lui dire que je suis bisexuel. Mais je n'en ai pas le courage. Si elle me rejetait ? Si elle n'acceptait pas cette partie de moi tout comme je ne l'ai jamais acceptée moi-même ? Je n'ai jamais pu en parler. A personne. Je me sens mal. Je souffre. J'aimerais pourtant me libérer de ce poids. Ne plus souffrir. Ne plus devoir cacher ce que je suis.
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Chapitre 2 : Je ne me la joue pas Carrie Bradshaw
J'ai été une fan inconditionnel de « Sex in the city » et je peux vous dire que je me sens vraiment proche du personnage de Carrie, c'est assez étrange de se dire qu'un simple personnage fictif peut vous donner autant de leçon sur la vie amoureuse, il faut savoir prendre du recule et je pense que c'est pour ça que j'ai autant aimé cette série. Bref ! Passons ! Je sais que ça va faire presque un mois et demi que j'ai rien poster sur mon blog et oui ça craint un peu je vous le fait pas dire...
Comme tout le monde j'ai eu ma période application de rencontre (ne me jugez pas bandes d'ingrats è.é), en premier lieu : Tinder aka THE application. J'ai fait mes premiers pas dessus il y a de cela deux ans, la candide jeune fille que je suis pensais pouvoir discuter avec des personnes assez sympa sans me prendre la tête et sans arrières pensées sexuel SAUF QUE ! Je suis tombée que sur des belles gueules recherchant plan cul et je peux vous dire que ça m'a sacrément démotivée... Franchement y'en a vraiment qui ont à ce point la dalle ? De base Tinder c'est une application de RENCONTRE j'insiste sur ce mot « RENCONTRE », ce sont ses utilisateurs qui en ont fait un réseaux de petites puteries et c'est assez dommage car le concepts était pas mal. Enfin pour les filles par contre les mecs je vous plains, vous êtes assez restreins dans vos choix xD. OUI JE VAIS EN VENIR AU FAIT ! Donc je me suis inscrite dessus, après plusieurs match avec des putains de campeur (note : les campeurs sont les connards qui match et reste en ligne mais qui ne vous parles pas, MÊME QUAND C'EST VOUS QUI LE FAITE ! J'ai une question, pourquoi matché si vous ne parlez pas les gens ? C'est quoi votre putain de problème sérieux?!), anyway donc je disais... Mon attention s'est porté sur Clyde (si vous n'avez pas suivi le chapitre précédent je précise que je ne donne pas les vrais noms de mes protagonistes).
Clyde était un beau bruns au yeux d'un bleu azure à vous en faire fondre (mon dieu j'ai chaud rien que d'y penser oulala..), c'était un designer qui suivait des cours en dehors de la capitale mais qui rentrait de temps en temps voir principalement sa famille. Lui et moi au début c'était un peu plat faut l'avoué nos discussions n'étaient pas fameuses mais au fur et à mesure on a commencé à se rapprocher, à se parler tous les jours, à skyper tous les jours, à s'envoyer des snaps tous les jours, à s'appeler tout les jours... Il était potentiellement l'homme parfait pour moi et j'étais (j'ose espérer), la femme parfaite pour lui (c'est bon j'ai dit « J'OSE ESPERER » merde !).
Après des mots tendre et des naiseries en tout genre à base de « j'aimerais tellement goûter tes lèvre » (je vous laisse deviner lesquelles ;), en vrai on parlait que de bisous bisous xD), on décide de se voir (nos emploies du temps nous empêchait de faire ça plus tôt). On a opté pour une petite visite dans un musée, je me fais belle j'arrive à l'heure prévue....et j'attends, parce que oui monsieur était en retard ! Bon il avait une excuse, en week-end on trouve difficilement des places pour se garer.
10-15 minutes plus tard je le vois, un bel homme grand, cheveux en bataille tout souriant avec une jolie barbe se dessinant parfaitement sur son visage. Et ses yeux ! MON DIEU SES YEUX ! Être aussi divin devrait être prohiber, ça peut porter préjudice à mes ovaires, genre vraiment ! Il avance vers moi et me lance un « hey », sans réfléchir je cours vers lui et je lui saute dans les bras il me rattrape et me sers contre lui, honnêtement on avait l'air de deux amoureux qui ne s'étaient pas vu depuis des mois... Je me dégage doucement de son étreinte puis il me regarde avec des yeux, OUI SES YEUX ENCORE UNE FOIS PUTAIN... Il me regarde avec des yeux qui disaient « j'ai envie de t'embrasser... », j'ai perdu mes moyens j'ai détourné le regards, ris nerveusement puis on est aller visiter le musée.
Ce qui était drôle c'est que pendant toute la visite on se cherchait et on se taquinait à un moment on s'était assis près des tableaux sur un banc à l'étage (parce que oui on avait passé une bonne partie de la journée debout), on se chamaillait comme des enfants et puis on s'arrête on se regarde et nos lèvres se collent l'une à l'autre, on s'embrasse quoi ! Mais c'était vraiment étrange, parce que j'avais l'impression qu'il se retenait, il mettait de la distance entre nous, ses baiser étaient retenus on va dire.
Après ça on est retourné voir les tableaux après on en a profité pour se balader sur les quais, il agissait bizarrement à la fois il était proche de moi et à la fois il mettait de la distance. Franchement je ne m'en souciais pas vraiment mais ça me faisais quand même quelque chose j'avais un espèce de pressentiment. Bref tout à la fin comme un super gentleman il m'a raccompagné au métro, on s'est embrassé pour se dire au revoir mais encore une fois cette putain de distance !
Une fois chez moi je lui dit que je suis bien rentrée, lui aussi puis il me dis « J'ai passé une super journée mais comme tu le sais on ne peut pas être ensemble comme je vais partir étudier à l'étranger et j'avais pas envie de profiter de toi et que tu me vois comme un connard.. T'es une fille géniale...blablablabla ». Mouais ok. Je m'y attendais plus ou moins on en avait déjà parlé avant et on s'était déjà mis d'accord sur le fait qu'on allait juste passé une journée ensemble et voir ce que ça donnerait. SAUF QUE ! Bah rien apparemment. C'était étonnant, ensuite il me sors : « Qu'est-ce que tu attends de moi exactement ? », mec, t'es sérieux là ? Je lui ai répondu : « Écoutes, je n'attend absolument rien de toi, surtout que je comprend pas vraiment où tu veux en venir avec ta question après m'avoir dit que nous deux c'était pas possible, pour moi c'est clair que t'étais l'homme parfait mais bon ce sont des choses qui arrive malheureusement :) » et là il m'a dit un truc genre : « Je suis vraiment gêner... », excuse moi ? Gêner de quoi ?! Et il ajoute : « J'ai vraiment l'impression d'avoir été un salaud »...Euh chéri c'est moi qui est entrain de me faire larguer la, pourquoi tu t'auto flagelle comme ça ?
Bref après cette discussion je lui ai dit que je ne lui en voulait pas, c'est étrange il avait comme un problème de conscience il voulait à tout prix être le « nice guy » et pas le « son of a bitch guy », certains accorde vraiment une importance monstrueuse à leur image, cher lecteurs sachez que ce n'est pas en dissimulant le fond de votre pensée pour ne pas blesser l'autre que cela fera de vous être « quelqu'un de bien », justement, c'est pire ! En agissant de la sorte vous montrez de la pitié et vous estimez que la personne en face de vous n'est pas apte à encaissez ça, ne sous-estimez pas les autres s'il vous plaît vous seriez vraiment surpris de voir que le monde n'est pas peuplé que de personne dépressives ou hystérique. Dîtes simplement la vérité, vous verrez vous vous sentirez mieux après avoir été honnête. Par la suite Clyde et moi on s'envoyait de moins en moins de message, je le sentais s'éloigner mais bon tant pis j'ai envie de dire.
Deux semaine plus tard je regardais les story snapchat et je vois la sienne et sur cette fameuse story il mentionne sa copine : OKAYYYYYYYYYYY. Du coup tout à enfin pris un sens dans ma tête, cet enfoiré ne partait pas à l'étranger, il hésitait simplement entre moi et une autre nana. C'est vrai que ça fait moins tâche de dire à tes potes que ta copine tu l'as rencontré dans ton école au lieu de dire que tu l'as rencontré sur Tinder, mais oui tout s'explique. J'étais vraiment mais vraiment énervé le gars me fais de grand discours sur l’honnêteté (et ce n'était pas le seul, je vous raconterais dans les chapitre à suivre), il me disait que c'était le genre à dire ce qu'il pensait quitte à blesser l'autre mieux valait lui dire la vérité, MON CUL OUI ! J'ai eu la preuve qu'il m'avait vraiment prise pour une débile mentale, Clyde, dès le début tu aurais pu me dire qu'entre nous c'était pas possible parce que tu avais quelqu'un d'autre en tête, c'est tout, je ne l'aurais pas mal pris. AH ET OUI J'OUBLIAIS ! Monsieur a cru que pendant son soi disant voyage à l'étranger qui devait durée 1 an tout au plus que j'allais l'attendre, en faite c'était juste une technique à la con pour me dire 1 an sans se voir, se toucher (I mean sex), c'est pas possible :l qu'on allait trop se manquer et blablabla. Bref il savait que les relations à distance c'était niet avec moi (je lui avais parlé de mon ex et du désastre que c'était il a un peu jouer la dessus le fourbe). Voilà comment ça à pris fin, malgré ça le mec continue de regarder mes story sur snap, chose que moi je ne m'amuse pas à faire, je m'en fou en faite, après il peut être curieux, je ne l'en empêche pas.
Pourquoi je l'ai pas supprimé ? Je m'en fou, genre vraiment, on était pas en mauvais termes non plus puis je me voyais mal aller l'embrouiller deux semaines après, surtout que le mec ne me devais aucun compte on était pas ensemble à aucun moment, attention ce qu'il a fait n'était en aucun cas excusable juste que peu à peu j'ai été indifférente, il était devenu un fantôme pour moi comme ceux que j'ai connu par la suite (hors applications).
Quand on me lis, on a l'impression que je suis abonnée aux « relations floues » et vous n'avez pas tord, on a tous besoin de clarté et si un jour vous rencontrez une personne qui prend des détours pas possible pour vous dire une chose simple dans la crainte de salir son image à vos yeux et bien elle ne vous mérite absolument pas et si vous êtes dans l'autre cas de figure (c'est à dire celui qui a peur de dire les choses), soyez sincère mieux vaut un headshot qu'un hara-kiri.
Je peux comprendre que certaines vérités sont difficiles à dire mais sur le long terme ça devient encore plus hardcore, on se complique de plus en plus la tête et ça devient ingérable. Tant que vous avez encore le contrôle faites le choix le plus raisonnable possible, votre partenaire mérite que vous soyez sincère.
« Je ne prend jamais de virage sur l'autoroute. » - Nyx.
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Quel sont nos passions ?
« Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. » Romains 6:22 Sommes-nous esclaves de Dieu ou d'autres choses ? Quel sont nos passions, Dieu ou d'autres idoles ? Voici un témoignage terrible et triste, d'une personne (je ne dirai ni le sexe, ni son nom) qui ma témoigner, il y a quelques années déjà ceci : « Je suis une personne chrétienne, né de nouveau et baptisé du Saint Esprit, j'allais à l'église le dimanche, chantais des cantiques et prenais la sainte cène. Mais j'aimais la pornographie sur le net et cela plusieurs fois dans la semaine » Pourquoi, je vous raconte cela aujourd'hui ? Pour vous montrer, qu'il est très facile de donner une fausse image de soi dimanche au culte. Être un bon chrétien le dimanche et d'être un démon (en secret) en semaine Croyons-nous qu'une vie chrétienne de la sorte, nous conduira tout droit au paradis ? NON ! Si Jésus revient et qu'il nous trouve dans un péché comme celui de la pornographie, croyons-nous que nous serons enlevés ? NON ! « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » Hébreux 12:14 Mais attention, nous pouvons avoir d'autres passions que la pornographie, ne jugeons pas trop vite La passion du sport, la passion des jeux vidéo, de la télévision, des loisirs, ma famille, etc. Voyez-vous l'IDOLE, dans notre cœur à plusieurs façons de s'exprimer, par diverses moyens La définition de L'IDOLÂTRIE est simple : TOUTE CHOSES QUI PREND PLUS DE PLACE QUE JÉSUS-CHRIST DANS NOTRE CŒUR EST UNE IDOLE Oui, nous pouvons avoir des loisirs, un sport, regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo, etc. Mais uniquement SI CELA ne prend pas sur mon temps de prières, de méditation de la parole, en bref, de la communion avec mon Seigneur. Sinon, nos VRAIS AMOUR, nos autres passions vont nous refroidir et nous risquons d'être VOMIS de sa bouche « « Je connais tes œuvres, je sais que tu n'est ni froid ni bouillant. Si seulement tu étais froid ou bouillant ! Ainsi parce que tu es tiède et que tu n'es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche. » (Apocalypse 3.16) Le test est simple, la question est : combien de temps je passe avec Jésus-Christ et les choses mondaines ? Christ est SANS PARTAGE, n'oublions pas que notre Dieu est un Dieu jaloux et qu'il me partagera pas sa gloire, sa présence en nous, avec une autre idole « Vous n'irez point après d'autres dieux, d'entre les dieux des peuples qui sont autour de vous; 15car l'Éternel, ton Dieu, est un Dieu jaloux au milieu de toi. La colère de l'Éternel, ton Dieu, s'enflammerait contre toi, et il t'exterminerait de dessus la terre. » Deutéronome 6 : 14-15 Je crois sincèrement que les temps sont et vont devenir de plus en plus difficiles. Nous devons aujourd'hui choisir nos vraies priorités « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 20pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours » Deutéronome 30 ATTENTION ! Être sauver un jour ne veux pas dire être sauver à son retour Cela dépend de nous et non de lui, de nos choix, de nos priorités « » Alors le royaume des cieux ressemblera à dix jeunes filles qui ont pris leurs lampes pour aller à la rencontre du marié. 2 Cinq d'entre elles étaient folles et cinq étaient sages. 3 Celles qui étaient folles ne prirent pas d'huile avec elles en emportant leurs lampes, 4 tandis que les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. 5 Comme le marié tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. 6 Au milieu de la nuit, on cria : 'Voici le marié, allez à sa rencontre !' 7 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. 8 Les folles dirent aux sages : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.' 9 Les sages répondirent : 'Non, il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous.' 10 Pendant qu'elles allaient en acheter, le marié arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et la porte fut fermée. 11 Plus tard, les autres jeunes filles vinrent et dirent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !' 12 mais il répondit : 'Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.' 13 Restez donc vigilants, puisque vous ne savez ni le jour ni l'heure [où le Fils de l'homme viendra]. « Le souci de Jésus n'a pas été de nous dire que, par exemple, seulement 50 % des chrétiens seront enlevés, comme certains veulent nous le faire croire, mais de nous montrer l'importance de la préparation pour entrer dans le Royaume de Dieu. » Jean-Claude Guillaume N'oublions pas l'exhortation du prophète Amos : "Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu" (Amos 4.12) A nous de choisir : LA VIE OU LA MORT ? Linda & Dominique
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Cyclo-nihiliste toi-même
F.
J'allais dire que l'histoire commence un jour de pluie, mais dans cette ville chaque jour est humide, alors j'imagine que ça ne t'avance pas beaucoup. C'était un jeudi, ou peut-être un mardi… en tout cas un jour en "i", de ce côté-ci, je suis formel. J'étais allé au Mansart, m'en enfiler quelques-uns. Enfin, pas que. Il fallait aussi que je finisse d'écrire mon discours pour la semaine suivante. Un excellent discours sur un cyclo-nihiliste qui essaie de se faire sa place dans une société qui le rejette et qu'il rejette. Un texte très profond. Il fallait être là le jour de l'allocution. J'en ai fait pleurer plus d'un, j'étais dans une forme transcendante. Probablement l'un de mes tous meilleurs discours. Donc, disais-je, je devais finir d'écrire mon discours, il pleuvait, c'était un jour en "i" et j'étais donc allé au Mansart. Je m'étais assis au comptoir, bien en face du baby et bien à côté de la tireuse. J'avais mis une pièce dans le porte-pièce en passant ; pour l'instant personne ne semblait intéressé par une partie, mais ne sommes-nous jamais trop prudents ? Tu sens venir la chose, toi aussi ? De toute manière, les coups fumeux commencent toujours comme ça. Une soirée normale, au début, tout ce qu'il y a de plus normale, bien trop normale, ne pouvait que tourner au vinaigre. Il est vrai que pour l'instant il manque Roy dans l'histoire, mais ne t'en fais pas, il arrivera pour compléter le tableau bien assez tôt. Tout allait normalement, donc, j'étais accoudé au zinc, avec un sérieux de blanche, un crayon et une feuille de papier, et je dois dire que j'étais inspiré comme jamais. Il me vint de ces phrases, ce soir-là… à faire mouvoir les ménagères. Si bien que quand je les relus, le lendemain matin, j'eus du mal à croire que cette prose vint de moi. Mais, à force de faire couler l'encre, mon poignet commença à à me signaler qu'il serait bon de boire un peu plus et d'écrire un peu moins. Que le coude fasse aussi sa part du travail, en somme. Alors c'est ce qu'il fit. Et puis… Roy arriva. Voilà, on y est, au fameux point de bascule. Roy arriva, et s'approcha du baby. Alors je le rejoignis, pour jouer avec lui. Du moins c'est ce que je croyais, le lendemain, en me réveillant. Parce que cette histoire, tu vas voir, est tellement difficile à avaler, autant ou presque qu'un picon-bière auquel même les belges ne se frottent pas, comme disait le poète, que je retournai au Mansart, le lendemain et nettement plus sobre, pour avoir la version du barman, Fred. Si si, il s'appelle Fred, ça j'ai vérifié et ce n'est pas du charabia. Va au Mansart et demande Fred, tu verras. Enfin, pas le dimanche, il ne travaille pas le dimanche. Voilà comment je sais que c'était un jour en "i" ; plutôt malin, quand je suis à jeun, n'est-ce pas ? Donc, dans mon souvenir, je vis Roy s'approcher du baby, alors je finis d'une traite le fond de mon verre, me levai en grandes pompes, et lui tint à peu près ce discours : « Ah, tu viens me défier, dans mon bar, sur mes terres ? Eh bien, ma foi, Roy, réglons ceci entre gentlemen que je fus. » Ensuite, je le rejoignis, pris ma pièce judicieusement disposée en entrant dans le bar, un peu plus tôt, comme expliqué ci-avant, et la glissai dans le monnayeur, moyennant quoi j'obtins onze balles jaunes pour un règlement de compte. Il n'eut pas le temps de dire ouf, le Roy, que j'avais déjà enfilé six buts, dont deux en bandes, et pas le moindre demi, car je me respectais. De quoi être fier. Ça, c'est la version de l'histoire que je reconstruisis partiellement à partir des réminiscences du lendemain. Parce que Fred n'a pas la même version : tout concorde plus ou moins, sauf que dans la sienne, pas la moindre trace de Roy… Après réflexion, sa version à lui est sensiblement plus cohérente avec ce qui se passa ensuite. Alors que nous jouions la septième balle, une jeune femme, la vingtaine passée, mais pas encore périmée, se pointa en face de moi, et me lança : « Tu sais qu'il faut être au moins deux pour jouer au baby ? » Je lui répondis, et sur ce point, Fred et moi sommes d'accord - ce qui renforce l'hypothèse selon laquelle il pourrait avoir raison concernant Roy, que je voudrais bien mais que je n'avais malheureusement pas d'ami sous le coude. Véridique. Alors, à mon grand étonnement, elle attrapa les cannes rouges, et se mit à jouer, après avoir fait semblant de verser un lampion sur ma condition sociale. Avoue qu'il y a de quoi se marrer. Durant les minutes qui suivirent, ce fut football-champagne. J'enchaînai les belles actions, passages en dièse, tirées croisées, balayages, allez-retours, bref, elle ne toucha pas beaucoup de balles. Il n'y eut pas l'ombre d'un doute, sur ce match, j'étais clairement au-dessus, on ne jouait pas dans la même division. Quand fut venu le moment fatidique où nous eûmes épuisé les balles et le moral de mon adversaire improvisée, et comme je m'étais embrouillé avec Roy quelques minutes plus tôt et que je n'avais aucune envie de revoir sa figure usée, je proposai à la demoiselle de faire une revanche, à mes frais en bon seigneur, et en bonne et due forme. La malheureuse, contre toute attente, releva le défi. Nous entamâmes donc un second match à sens unique, on aurait dit que l'un des deux protagonistes, mais pas moi, ne savait pas jouer. C'était affligeant. Quelle fessée. Bim, bam, boum, les buts s'enchaînaient plus vite que je ne descends les shots de Chartreuse. c'est dire. À ce rythme-là, fut un moment où, une nouvelle fois, les balles vinrent à manquer. « Une autre ? », proposai-je, enflammé par mon niveau de jeu incroyable. « En fait, j'allais juste aux toilettes moi à la base », me répondit-elle poliment. J'acquiesçai tout aussi poliment, et retournai m'asseoir au comptoir, sachant pertinemment que ce n'était qu'une piètre excuse. La vérité, c'est que la petite ne s'était pas attendue à tomber sur un joueur de cette trempe, c'est pourtant clair et limpide. À titre personnel, ça m'arrangeait plutôt, parce que mon entraîneur n'aime pas du tout que je joue avec des joueurs de seconde zone, il dit que ça me ramollit, comme les grands champions de tennis. Et d'autre part, j'avais un discours d'envergure à terminer, je te rappelle, je n'avais donc pas vraiment le temps d'apprendre à une jeune débutante pas vraiment pétrie de talent comment devenir un joueur de classe internationale. Comme disait mon grand-père, quand on veut faire de grandes choses, mieux vaut se lever tôt et concentrer son temps sur les choses essentielles. Je ne veux pas particulièrement faire de grandes choses, alors je ne me lève pas particulièrement tôt, mais je n'aime pas non plus particulièrement perdre mon temps. J'en étais environ là dans mon discours, deux verres plus tard, quand je fus interrompu de nouveau par la fille du baby. Pour quelqu'un qui avait ramassé, quelques dizaines de minutes plus tôt, une correction historique, elle avait l'air plutôt en joie. Je lui dis d'entrée, avant que le moindre malentendu ne s'installe, que je n'accepterais une nouvelle partie que si elle se trouvait un partenaire avec qui jouer, qui puisse relever significativement le niveau de jeu moyen de son équipe. Une nouvelle fois, la fourbe se défila, prétextant qu'elle n'était venue au comptoir que pour commander son prochain verre de vin, et qu'elle n'y pouvait rien si moi-même ne lâchait pas le zinc et que, par conséquent, je me retrouvais sur son chemin. Voilà une explication bien douteuse, si tu veux mon avis. Juste avant de quitter le comptoir, la main pleine d'un verre loin d'être plein de vin, et la poche sans doute plus légère de quelques pièces, elle m'adressa encore un mot, comme pour se racheter : « Je suis assise à la table là-bas, avec des amis. Vu que toi, tu n'en as pas, si tu veux, tu peux nous rejoindre, nous serons tes amis d'un soir. » Quelle bonne blague. Quand j'ai retrouvé ça, au fin fond de mes souvenirs, le lendemain, j'ai vraiment eu du mal à y croire. D'ailleurs, j'ai mis ça illico tout en haut de la liste des choses qu'il fallait que je vérifie avec Fred.
Fred. Ce bon vieux Fred. Sur la fin de l'histoire, je ne peux pas vraiment contester sa version des faits. D'habitude, j'essaie d'avoir au moins une ou deux bases solides sur lesquelles construire ma mauvaise foi, mais dans le cas présent, ces bases, je ne les ai pas ou plus. Je m'en remets donc intégralement à la version de Fred. Voici ce qu'il m'a dit. Un peu plus tard dans la soirée, alors que je n'avais que dix-sept mots et deux verres de plus, l'amie de la jeune joueuse de babyfoot vint à son tour commander une consommation à mon comptoir. Elle en profita, toujours selon Fred, pour me proposer à son - un moment s'il vous plaît. Oui ? Un demi de blanche ? Voilà monsieur, quatre euros s'il vous plaît ; non, on ne prend la carte qu'à partir de dix euros ; voilà votre monnaie, merci monsieur - pardon. Elle en profita donc, toujours selon Fred, pour me proposer à son tour de les rejoindre à leur table. Je lui expliquai très courtoisement que la jeune joueuse de babyfoot m'avait déjà fait une proposition très similaire que j'avais dû décliner pour des raisons de la plus haute importance que je ne pouvais bien évidemment pas divulguer à n'importe qui, n'importe où et n'importe quand. Je finis tout de même à cette table, parait-il. L'ennui, c'est que Fred devait rester au comptoir pour tenir le bar et que la table était en terrasse. Tu comprendras donc que cette histoire s'arrête ici, faute de narrateur.
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Est-ce que ça vaut vraiment le coup que je me mette à écrire ça ? Est-ce qu'après tout ce que je vais te dire on arrivera à se retrouver ? J'ai pas arrêté de réfléchir sur un tas de choses depuis hier soir, sur ton comportement minable, le mien. Sur ce que je ressens et sur ce que toi tu ressens. C'est pour ça que je t'écris ça, et là j'ai la trouille parce que, j'ai peur de me faire briser le cœur, encore une fois. Je suis dans une phase où j'arrive pas à affronter les sentiments que j'ai pour toi par peur, peur surtout de voir les tiens s'envoler. Je t'écris ça parce que je décide de me battre une dernière fois et de libérer ma tête de tout ce foutoir. Je sais pas si c'est moi qui ait encore merdé hier, mais j'avais besoin que tu me parles. Toute la journée jme suis dit qu'on passerait notre journée tous les deux et j'aurai l'occasion de te montrer que je pouvais être au dessus de tout ça, que matty, que kade, est toujours là et t'aurait donné tellement d'amour et t'aurait prouvé une nouvelle fois que ce choix là, de lui avoir laissé cette place d'être l'amour de ta vie, était le bon. Mais tu t’es mit à tweeter, me répondre toutes les vingt minutes et entre temps on m’a demandé pour sortir rien qu’une heure. Putain je voulais que toi mais j’avais pas la sensation que c’était réciproque dans la mesure où on s’était dit que cette semaine, c’était rien que toi et moi. T'es pas une merde, t'agis juste comme tel depuis que t'as décidé de retrouver la personne que tu étais et qui te rendait triste parce que t'étais dans l'insécurité totale.
« Après mes deux premières relations chaotiques j'avais commencé à enchaîner les coups d'un soir, les conquêtes aussi différentes soient-elles, filles, garçons.. Je m'en foutais royalement si ça pouvait m'éviter de m'attacher à une seule et unique personne. Car quand on s'attache ça nous bouffe, nous fout en l'air, on croit au début que tout est rose mais la souffrance n'est jamais bien loin. Elle attend toujours cachée dans son coin le bon moment, ce moment où t'es tellement heureux qu'elle se fait un malin plaisir de venir gâcher ça et te détruire, te laissant comme la pire des merdes. J'ai suffisamment trimé comme ça pour le revivre encore. Je pouvais pas juste sombrer à nouveau ! Pas après tout ce chemin que j'avais parcouru jusque-là.
J'avais fini par y prendre goût finalement, séduire plusieurs personnes en même temps tant j'aimais plaire, jouer sur plusieurs tableaux parce que j'avais constamment besoin d'être entouré comme pour m'assurer que je ne risquais en aucun cas de finir seul à nouveau. J'avais un manque d'affection que je comblais en fréquentant différentes personnes à la fois sans jamais m'engager, comme des barrières que je m'étais posé afin que plus personne ne puisse m'atteindre comme on a pu le faire auparavant. Je ne m'ouvrais à personne, faisait espérer les gens cruellement, les habituer à ma présence avant de m'évaporer comme si de rien n'était. Et pourquoi? Parce que je me rendais compte que je me lassais toujours trop vite et ne voulais pas plus perdre mon temps, ils étaient tous pareils. Ouais j'en avais marre de la banalité. Et j'étais tellement bien comme ça. »
Je sais pas si t'as pu croire une seule seconde que j'allais t'abandonner, je sais pas si t'as douté de mes sentiments, je sais pas si toi tu as pu douter de tes sentiments, mais bordel ouvre les yeux, on avait tout de parfait, tout allait bien et c'est partie en couille quand t'as décidé de vouloir reprendre tes habitudes d'avant. Tu crois pas que c'est ça qui te fait souffrir ? Plus que le reste ? Je voudrais que pour une fois tu arrêtes de penser à une idée puis que tu te persuades qu'elle est bonne en en parlant à d'autres personnes qui t'aideront à te persuader, ça c'est indéniable que tu le fais, pour te rassurer. Ma mère l'a accepté, tes amis aussi l'ont sûrement accepté, mais moi tout ce qu'on me répète depuis c'est que c'est des conneries et qu'il faut arrêter. T'as eut peur, t'as juste eut peur quand je t'ai dit que j'allais être moins présent cet été, et ça a tout foiré en avance, parce que t'as pas su profiter du peu qu'on avait, t'as fuis vers quelque chose dont tu penses être à l’abri derrière. Et tu sais quoi ? Je pense aussi qu'irl ça impact, t'as peur que je t'abandonne entièrement. Mais tu comprends pas que t'es l'amour de ma vie ? Mêmes tes foutues défauts je les accepte. Il y a ce passage dans tvd, entre elena et damon, qui définit parfaitement ce qu'on est toi et moi. Où Damon veut lui faire des excuses mais qu'il réalise qu'il n'est pas désolé de préférer mourir que de devenir humain. J'ai l'impression de te voir toi avec tes choix parce que comme elena, je suis pas d'accord pour un choix que tu as fais. Et tu sais ce qu'il dit ensuite, il lui dit qu'il n'a pas demandé son accord et qu'il n'était pas désolé. Parce qu'il sait qui il est. C'est un égoïste, qui fait jamais les bons choix et qui la fait souffrir, il préfère bel et bien mourir que de redevenir humain, il préfère mourir que de passer quelques années avec elle pour ensuite la perdre aussitôt car il sera vieux et malade, comme toi tu peux croire que je me lasserai de toi si on continue à être constamment ensemble. Juste toi et moi. Par dessus tout il ne veut pas passer le reste de sa vie à se rappeler comme avant c'était bien et qu'il s'amusait, parce qu'il est comme ça, que rien ne pourra le changer, aucune excuse, aucun regret ne pourra compenser le fait qu'il n'est pas fait pour elle. Et tu sais ce qu'elle répond aussi, elle lui dit qu'elle non plus elle n'est pas désolée, qu'elle ne regrette rien, elle ne regrette pas une seconde de l'avoir rencontré, elle ne regrette pas qu'il l'ait obligé à se poser des questions sur la vie et le reste, ou que face à la mort il ait été celui qui lui a le plus permis de se sentir en vie, qu'il a été quelqu'un de vraiment insupportable. Que lui ne fait pas les bons choix mais qu'elle, de tout ceux qu'elle a pu faire, celui là sera sûrement le pire et pourtant jamais elle ne regrettera d'être amoureuse de lui.
On est comme elena et damon ou encore chuck et blair, sur certains point en qualité de l'amour, ils s'opposent, ils se disputent pour chaque fois les mêmes raisons ; affronter leur sentiments, quelqu'un qui vient se mettre entre eux, un ex qui resurgit, de la baise à droite et à gauche, mais à chaque fois, à chaque fin d'une période, c'est juste eux deux et personne d'autre. Il n'y a plus qu'eux parce que se sont des âmes-sœurs qui se battent l'une pour l'autre, constamment en dépit de souffrir. Je t'ai fait une promesse un jour, de t'aimer, te chérir, de te protéger et de t'aider, dans les bons comme dans les mauvais moments jusqu'au restant de mes jours. Putain je suis là, je suis toujours là, je suis toujours kade, je suis toujours le garçon dont t'as pas arrêté de tomber amoureux depuis huit mois. Je vais radoter encore mais j'ai besoin que tu le comprennes au-delas de l'entendre.
Je pense que sur cette terre y a qu'une seule et unique personne faîtes pour me compléter et m'aimer comme je l'aimerais. Une seule qui battra les autres sans même entrer en compétition, une seule qui les ridiculisera tous, en un claquement de doigts. Une seules qui les rendra tous invisibles. Cette personne dans ma tête, c'est encore et toujours toi. Encore une fois c'est tellement con de me dire que j'arrive pas à me projeter dans un truc si c'est pas avec toi. J'ai plus envie de me poser autant de questions tout le temps, et de faire des choses que j'ai pas envie de faire, qui sont pas moi. J'aime pas ce qu'on fait semblant d'être tout comme je déteste ceux qui ont essayé de prendre ma place à un moment donné. J'en ai plus rien à foutre d'eux aujourd'hui pour être honnête. J'compte pas te lâcher, s'il faut que je me batte encore alors je le ferai. On peut recommencer nous deux tu sais, on peut le faire, j'ai juste besoin que tu me tendes la main.
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THE BEAUTY
La laisser…
S'échapper ? S'arracher à moi comme elle vient de le faire, me laissant dans le même état qu'un type paumé en plein désert ayant suivi un mirage, éteignant la faible lueur au bout du tunnel que je commençais à perçevoir comme on souffle une flamme vascillante…Je ne comprend pas tout de suite. Je ne comprend pas pourquoi elle me quitte alors que notre étreinte soulevait autant de plaisir et que j'étais persuadé qu'elle le ressentait aussi, sinon autant que moi au moins suffisamment pour ne pas chercher à nous interrompre. Je la laisse me pousser à la renverse, une tentative bien plus faible qu'elle de la retenir m'échappe des lèvres…
> Macha…
L'interrogation manque au ton de ma voix pourtant je suis incrédule en la regardant s'éloigner après qu'elle ai réitéré sa demande de la laisser d'un ton qui ne souffrira pas une réplique de plus, ce qui n'aurait pas été pour me déplaire si seulement elle ne m'avait pas laissé. Je la regarde s'étirer pour atteindre exactement ce qu'elle veut et j'imagine qu'elle recherche de quoi couvrir son corps nu. Et j'envisage de me relever quand la seconde d'après, elle se retourne en tenant l'objet de sa convoitise aussi fermement que sa détermination. Et j'en reste bouche bée. Alors que le tintement des parties metalliques me parvient aux oreilles, mon regard se fixe sur mes rennes en cuir exotique blanc, granuleux et aussi dur que son attitude quand pourtant elle revient, que pourtant, c'est avec une infinie douceur qu'elle embrasse mes mains, avant que je comprenne enfin qu'elle ne compte pas s'en tenir là quand elle joint mes mains sans savoir que son regard à été de toutes mes prières. Son regard, à cet instant, semble révéler celle que j'ai toujours rêvé de voir assise à ma gauche sur son propre trône de reine, la mienne. Celle qui enroule habilement les rennes autour de mes poignets afin d'en entraver le moindre mouvement.
Le fait qu'elle ai l'audace de le faire avec mes propres rennes étouffe l'anxiété qui me guette lorsqu'une vague d'anticipation à l'idée de ce qu'elle pourrait me faire maintenant me secoue secoue entièrement lorsqu'elle resserre le cuir au point de me brûler la peau. Les sensations contradictoires s'expriment en un sourire au coin de mes lèvres qui se séparent pour me laisser évoquer la douleur:
> Ow…
Elle m'intime une nouvelle fois le silence et m'embrasse d'une manière qui diffère considérablement de tout les baisés qu'elle à pu me donner jusqu'à présent. Un prélude à la manière dont elle s'apprête à me reprendre comme je n'ai jamais été pris.
“Est-ce que tu sais ce que tu est en train de faire ?”, “Est-ce que tu sais ce que tu vas me faire ?” deux questions que je ne poserais pas car j'obéis à l'ordre qu'elle m'a donné de la laisser faire, de me taire, parce-que je sais qu'elle n'en à peut être pas la moindre idée, mais elle en à envie et c'est ce qui importe. Parce-que j'ai le souffle coupé de la voir repartir et alors que je la croyais à l'affu d'un nouveau jouet la regarder se rassoir sur moi me tournant le dos. J'étais loin d'imaginer qu'elle puisse faire preuve d'un tel excès de zèle, et le plaisir qu'elle s'apprète à décupler en est galvanisé plutôt que contrarié.
La vue qu'elle m'offre est celle des creux symétriques de part et d'autre de ses reins et de ses cheveux qui tombent en cascade dans son dos, ils se dessinent comme des ouïes de violon et je suis frustré de ne pas pouvoir les dessiner du bout de mes doigts rugeux de callosités parce-que j'en joue, du violon, alors je tend les bras et mes mains lui effleurent la peau mais liées entre elles je ne peux pas jouer d'elle. J'abandonne cette idée aussitôt que la première note s'échappe de mes propres poumons lorsqu'elle descend sur moi en maitresse incontestable. Et lorsqu'elle se retourne pour me regarder, ce n'est pas une autorisation ni même un encouragement qu'elle lis dans mes yeux qui se rouvrent, mais mon abandon total à sa merci. Une fois qu'elle est assurée de m'avoir profondément en elle, elle commence une danse lente de ses hanches et j'ai envie de crier “jamais…” en sachant qu'elle ne me laisserais pas l'occasion de finir ma phrase. Comme jamais personne ne m'aura mit dans un tel état, comme je ne veux plus jamais que nous soyons séparés, comme tu me rend encore plus fou que je ne l'ai jamais été. Et de toute façon, j'ai mal à la machoire, crispée à force de serrer les dents pour retenir le flots de pensées insolentes qui pourraient dépasser mes lèvres. Puisque je ne ferais rien de mes mains sur son corps je les ramènent, ainsi que les rennes, vers mon visage.
Ceux qui travaillent dans le luxe en ont vu de toutes les couleurs en terme de demandes plus folles les unes que les autres, surtout de la part de ceux qui payent en platinum fraichement éditée par la Emirates NBD. J'aimerais tout de même voir la tête de l'atelier de joaillerie Hermès si on leur demandait de réaliser un mors en argent ajusté à ma propre mâchoire.
En attendant mon sex toy, ou la possibilité de marquer la peau de Marie-Charlotte sans déclencher la 3ème guerre mondiale, c'est dans le cuir qui pend à mes poignets que je mords comme dans le fruit défendu ce qui me permet de ne répondre que d'un gémissement étouffé et d'un furieux mouvement de bassin à sa rencontre lorsque retenti mon prénom, et je suis satisfait de la voir prendre appuie pour se donner la contenance de continuer. Et elle continue, je ne suis pas certain qu'elle cherche réellement à mettre un terme à la course éffrenée dans laquelle elle se donne corps et âme mais à elle y parvient presque si bien que c'est son prénom qui brise la rythmique un instant.
> Marie-Charlotte…
Comme une réponse mais surtout comme un avertisssment. La chair de poule qui se dessine sur sa peau, la sueur qui perle sur la mienne dans un effort pour ne pas en finir tout de suite. Comme lorsque j'ai évité notre chute à cheval tout à l'heure je ne sais par quel miracle je tiens encore sous ses mouvements frénétiques, nos deux corps brulants l'un contre l'autre, une minute de plus aurait suffit à déchainer la furie qui gronde entre mes dents enfoncées dans le cuir.
Soudain, c'est le bruit du cuir qui se détend lorsque m'a machoire se déserre qui raisonne dans ma tête en plus du sang qui me bat mes tempes, j'ai l'impression de revenir sur terre dans un état second et pourtant je ne reviens pas d'appesanteur après avoir été projeté en orbite comme cela aurait du être le cas pour me trouver dans un état pareil. Je vois Marie-Charlotte m'observer par dessus son épaule et je ne comprend son air énigmatique que lorsque ses mains rejoignent les rennes qu'elle à noué autout de mes poignets pour me libérer.
Quoi, elle va vraiment me libérer ? Je retiens mon souffle pour me retenir de lui suggérer un “non” en hochant la tête, parce-que je me rend compte avant de faire cette connerie qu'elle me fais confiance et que si suis persuadé d'en être digne il est temps de le prouver. Il n'empêche que je suis - encore - étonné qu'elle s'apprête à détacher quelqu'un qui ne répond plus de rien ni à rien excepté à l'instinct primaire qui ne laisse plus de place ni à la conscience ni à morale, obnubilté par la ruée vers l'or des alchimistes.
La première fois au moins, je lui ai demandé de me pardonner d'avance tout ce que j'allais lui faire, et au moins, bien que je me rende compte que je ne l'ai pas prononcé, j'étais désolé. Maintenant tout ce que je ressent est un désir brûlant de la consumer entièrement.
A grand tord on m'a souvent comparé à un Cerbère, gardien de la porte des enfers. Mais l'enfer est sur terre et mon royaume n'est pas de ce monde. En réalité je suis porteur de lumière: Heosphoros ou Lucifer. Une si grande différence et pourtant au moins un point commun: tout deux sont des bêtes.
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THE MADNESS
Sitôt libéré le premier geste que j'ai vers elle est de la pousser délicatement pour que puisse je m'assoir. Pour temporiser juste quelques secondes, juste assez pour pour me délecter du désir impétueux que j'ai pour elle, de l'anticipation, bien que j'en soit tremblant alors que je suis en équilibre sur la corde raide au dessus du précipice que nous survolons depuis tout à l'heure. Si le temps pouvais s'arrêter je lui ferais tout ce que j'ai jamais fait et ce que je n'ai jamais fait avec elle, mais ce n'est pas le cas et le temps me rattrappe comme je l'attrape elle pour la retourner qu'elle me fasse entièrement face, et la pousser tel qu'elle m'a fait basculer plus tôt en la retenant de tomber au sol d'un bras autour de sa taille. La marquer et nous achever ?
> Tes désirs sont des ordres.
Maintenant incrontrôlable, comme un maniaque dans toute sa splendeur, frissonant et tendu je me penche sur elle tout en lui écartant violement les jambes - bien qu'elle sache, j'espère, que je ne lui ferais aucun mal - pour mieux me placer entre elle et trouver l'angle parfait. Le regard verouillé dans le sien, elle est si bien préparée maintenant que je replonge entièrement en elle en un mouvement long et délicieux. Et en comparaison avec la manière avec laquelle je viens désespérément contre elle, on peut considérer qu'elle à commencé en douceur quand elle était sur moi.
La force avec laquelle mon désir ne cesse de croitre est si impressionnante que j'ai l'impression que tout mon être sera réduit en poussière, soufflé en particules élémentaires, en atomes quand notre colision aura lieue. Je m'arrête lorsque je m'en sent proche, pour mieux prolonger et accumuler le plaisir et reprendre de plus belle tant que je ne la sentirais pas elle aussi au bord du gouffre, pour mieux la soutirer à la sensation ultime en m'arrêtant encore, dans l'unique but de la laisser dans la tourmente, à moitié folle, à mi-chemin, si proche, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se défendre contre les vagues et que l'une d'entre elle la tire vers le large jusqu'au point de non retour. Je lui inflige ce traitement lunatique encore et encore, jusqu'à ce qu'elle me supplie de la satisfaire, jusqu'à ce qu'elle en pleure de vouloir en finir, jusqu'à ce qu'elle souhaite réellement être achevée.
Mes mouvements se font plus lents mais plus longs et plus forts, provoquant des gémissements boulversant qui sonnent comme de la musique à mes oreilles et quel instrument j'ai entre les mains. Marie-Charlotte est accordée si finement qu'en la prennant comme il faut - ce à quoi je m'applique comme lord de l'examen d'entrée au conservatoire ou la technique se doit d'être acquise et automatique pour laisser l'émotion prédominer - les sons qui me parviennent d'elle n'en sont que plus glorieux, bruts, intenses…tel que je me saisis d'elle de manière à ce que son timbre s'élève jusqu'aux aïgue, ces notes les plus difficiles car douloureuses à tenir.
> Je suis à toi.
C'est sans lui laisser un seul moment de répis que je lui fais subir mon excitation de plus en plus brulante et brutale, je gémis plus que j'articule entre chacun de mes assaults.
> À toi…
Entièrement. Complètement. Et je m'assure de l'emplir de cette certitude avec force et à tempo qui ferait de l'ombre à la précision une horloge atomique. Mes sens d'ailleurs me quittent, et mes mots ne sont plus que des murmures essoufflés.
> Ne me quitte pas des yeux.
C'est une sensation étrange de posséder quelque chose entre ses doigts et pourtant de le désirer encore aussi ardament. Et c'est une sensation terrible que d'avoir peur de le perdre. A cet instant j'en suis désespéré. Et en même temps, j'essaye de rester dans la zone de désespoir car la douleur y est si exquise. Il ne se passe plus rien d'autre dans ma tête que “j'y suis presque. J'y suis presque, ne la perd pas maintenant, continue, continue encore un peu, j'y suis,presque je,le sais.”
> Presque…
Mes doigts pris dans les siens j'écarte nos bras au sol vers l'extérieur comme Jesus sur la croix et je nous tiens fort. J'aurais aimé qu'elle jouisse la première, mais c'est elle qui aura le plaisir de me sentir l'aimer elle et rien qu'elle, de voir dans mes yeux que plus rien d'autre qu'elle occupe mon esprit, que je ne pourrais pas m'arrêter même si je le voulais, que je préfèrerais mourir plutôt que d'avoir à me retirer, que j'abandonne tout ce que j'ai et tout ce que je suis pour elle.
> Viens avec moi.
Et qu'elle m'accompagne ou non subitement, j'y suis. Mes yeux fermés s'ouvrent tout aussi subitement sur son visage alors que le mien se fige de plaisir à son paroxysme dans une expression de beatitude, de mortification sainte. Un crie d'extase m'échappe en même temps que mon dos se cambre en un spasme responsable de mon air abasourdi:
> Oui.
Je le veux. Je regarde dans ses yeux et l'espace d'un instant que je voudrais interminable j'imagine que son esprit, sans savoir pourquoi ni comment, désobéi soudainement à la gravité qui le gouvernait jusque là. Son âme, plus seulement un mythe mais une réalité, s'élèverait au dessus de son corps. Comme un oisillon qui n'a pas l'habitude de voler, instable dans son ascension, son âme monte et descend, effrayée par la prise d'altitude et par ce qu'elle voit, mais émue aussi, d'être mariée à moi ne serais-ce que ces quelques secondes, juste avant de redégringoler sur terre.
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Dans un avion militaire
Il est des passions qui se fanent avec le temps. Et d'autres qui restent. Ma flamme pour les avions de chasse ne s'est jamais tarie. Cette passion est venue alors que j'avais à peine six ans. Mes compagnons de jeux étaient fascinés par les petites voitures. Ils en avaient des sacs entiers. Mais en ce qui me concernait, leurs voitures ne valaient pas grand-chose comparés aux avions militaires. Toutes les étagères de ma chambre qui n'aient une maquette d'avion. Je n'allais nulle part sans eux. Et quand mes amis m'invitaient à jouer avec leurs petites voitures, je donnais un coup de pied dans leur parc automobile avant de m'en aller jouer dans mon coin. J'étais déjà très diplomate, à l'époque. :-) Aujourd'hui, je ne suis plus aussi autiste, mais cette adoration-là est toujours entière. Et mes petits avions sont désormais dans la chambre de mon fils. Il était donc inéluctable qu'un jour, je m'envole à bord d'un avion de chasse. Ce que j'ai fait dernièrement, à l'occasion d'un vol en avion de combat. Ca faisait si longtemps que j'en rêvais que je craignais par-dessus tout que ce vol ne soit pas à la hauteur. De descendre de l'appareil en me disant : « c'est ça qui me faisait rêver ? ». Mais la réalité a dépassé mes rêves. Quand j'ai retrouvé la terre ferme, j'étais l'homme le plus heureux du monde. Cette expérience s'est avérée encore plus démente que ce que j'avais pu imaginer. Il y a des moments où j'ai bien cru que j'allais tomber dans les pommes. Ce vol a été d'une telle violence, tellement improbable qu'en fait, j'ai failli ne pas rédiger de billet là-dessus. Car il n'y a pas de mots pour décrire ce que j'ai vécu. Ce qu'on ressent quand on met son uniforme de vol. Lorsqu'on monte dans le cockpit. Et lorsque, dès la première boucle, on pèse soudain 5 fois son poids. Il n'y a aucun mot pour raconter ce qu'on ressent alors. Mais il fallait au moins que j'écrive un billet sur le sujet. Ce serait tout de même dommage de poster la photo de son dîner sur les réseaux sociaux, et de se taire quand on a volé à bord d'un avion militaire. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de baptême de l'air en Fouga Magister qui est très bien rédigé sur ce thème.
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Jour 191
Dimanche 26 mars. Cette semaine, j'ai enfin commencé mon stage. L'ambiance y est vraiment agréable et je m'y sens très à l'aise. Même si j'ai quelques réserves sur les américains dans un contexte plus social, je dois admettre que dans celui du travail j'adhère à 100%. Je commence mon travail à 9h et le termine à 17h mais entre deux je suis libre de prendre les pauses que je souhaite, d'aller manger quand je le désire et sans devoir le notifier à qui que ce soit. Chacun fait comme il le sent à condition bien entendu que le travail soit fait en temps et en heure. Aucun compte n'est à rendre, c'est super. Tout est basé sur la confiance. Peut-être est-ce dû au fait que ce soit une startup et qui plus est dans le domaine de la communication, deux éléments qui rendent peut être la société plus décontractée. Malgré le fait qu'il y ait une grande majorité de jeunes, ces derniers ne font pas les pitres à longueur de journée mais sont concentrés sur leur travail et cela j'aime beaucoup aussi. Chacun est libre de faire comme il le sent, pas de stress, mais quand tu reviens au travail tu bosses et c'est tout. Je suis une grande partie du temps dans ma bulle avec ma musique qui m'aide à me concentrer. Parfois j'en ai aussi besoin pour le travail, lorsque je dois créer une playlist musicale. Les deux premiers jours comme ma responsable directe n'était pas au bureau j'ai fait beaucoup de traduction, tout le site internet d'anglais en français. Elle est revenue au travail jeudi. Super, (je l'avais déjà vue lors de l'entretien), la petite trentaine un style vestimentaire décalé, jeune d'esprit et en plus de ça très jolie. On s'entend très bien. Elle est responsable éditoriale et marketing et donc jeudi elle m'a donné l'accès à tout les réseaux sociaux liés à notre partie sur les voyages. Je publie donc régulièrement du contenu sur Instagram, Facebook et Twitter. Mais comme c'est une startup nous n'avons pas pour le moment un grand nombre d'abonnés ce qui peut être décourageant lorsque tu as l'impression de partager du contenu un peu dans le vide. Mais attendez que je vous explique un peu mieux en quoi l'entreprise consiste. L'entreprise principale peut être comparée au Routard mais pas uniquement au niveau du tourisme. L'entreprise donne son opinion et conseille au niveau des films à l'affiche (je n'ai malheureusement pour le moment pas du tout eu affaire à cela) et également et c'est pour cela que j'ai travaillé jusqu'à présent, des lieux à visiter en priorité dans une ville. En tapant par exemple Lausanne on retrouve les principaux points d'intérêts, restaurants, clubs ou boutiques tout cela noté avec des étoiles pour conseiller au mieux le voyageur, avec chaque fois une description sur la ville et les lieux d'intérêt. Je me vois tout à fait bosser pour une boîte similaire à celle-ci par la suite. Ecrire comme j'adore ça, par exemple sur quoi faire lors d'un week-end à Madrid ou mon avis sur le dernier Almodovar, conseiller et m'occuper du marketing comme les réseaux sociaux ou en essayant de promouvoir l'entreprise au mieux. Oui ça fait beaucoup de choses différentes et je ne sais pas si c'est vraiment possible, on verra bien. Nous avons donc les réseaux sociaux pour notre partie sur les voyages que nous devons encore développer. Mais également, et c'est le point fort de l'entreprise et c'est pour cela que travaille ma responsable principalement, pour le côté événements. C'est à dire les concerts, manifestations culturelles auxquels se rendre prochainement dans la ville (plutôt axés jeunes) et nous avons également une autre page sur les réseaux sociaux réservée à cela avec plus d'abonnés. Je crois que par la suite je vais être un peu plus initié à cette partie comme elle m'avait dit que j'allais assister à pas mal de concerts. Vendredi du coup j'ai créé des playlists à partager avec nos abonnés sur les sons à écouter lors d'un Road trip californien (ce que j'ai fait la semaine dernière) ou alors en mode focus sur son travail. Mais ce que j'ai aimé particulièrement et c'est ce qui m'a pris le plus de temps cette semaine, rédiger, entre jeudi et vendredi, un article personnel de voyage de 1'500 mots sur un lieu que j'aime particulièrement. Pour commencer j'ai décidé de parler de Lavaux, son vin et ses environs. J'ai adoré faire ça (pas étonnant) et c'était aussi un challenge de le faire en anglais. Jeudi en fin de journée j'ai envoyé l'article à ma responsable qui m'a donné quelques corrections pour le vendredi. Elle m'a dit avoir été impressionnée par mon niveau qu'elle ne croyait pas aussi bon et m'a félicité pour la qualité de l'article. J'étais donc très content et j'ai bien terminé cette première semaine. Dans l'entreprise travaille également une journaliste française de 32 ans avec qui je me suis tout de suite entendu. Elle a un style bien à elle et arbore quotidiennement une broche “Je suis Charlie”. Son retour en France n'est pas envisageable. C'est simplement hors de question pour elle de rentrer dans son pays et en Europe compte tenu des tensions actuelles. Elle voit sa vie aux USA où elle se sent beaucoup plus libre. Je comprends très bien cet état d'esprit même si je ne le partage pas entièrement. Vivre à longueur indéterminée aux Etats-Unis, j'aurais l'impression de me couper du monde. Même si comme je l'ai déjà dit je ne vois pas vraiment mon avenir en Suisse, je le vois en revanche bien en Europe. Je m'occuperai de tout cela à mon retour, en attendant, mardi soir j'ai un concert sponsorisé par l'entreprise. Ma chef m'a dit de ne pas hésiter à ramener tout mes amis, le problème c'est que des amis pour le moment bah j'en ai plus beaucoup.. je recommence vraiment tout à 0 et dois me forcer à me sociabiliser, ce qui nous amène au second point, le meet-up. Après avoir un peu cherché sur internet j'ai vu que vendredi (chaque vendredi en fait) un meet-up était organisé dans un bar de North Beach pour les étudiants internationaux. Je me suis dit qu'il fallait y aller, que je n'allais pas rester 3 mois tout seul. Vendredi soir je me suis donc mis en route pour aller à ce meet-up. Ce n'est pas facile lorsque tu es seul d'aller par toi-même rencontrer de nouvelles personnes mais je n'avais pas vraiment le choix. Arrivé devant le bar, j'ai aperçu une grande attablée avec déjà pleins de monde. J'en ai déduit que c'était donc celle-ci et me suis préparé psychologiquement à parler à tout le monde quitte à devoir me forcer à écouter des histoires fastidieuses. Au moment où j'allais rentrer, deux jeunes françaises sont sorties. C'était le moment opportun pour commencer une première approche. Je leur ai demandé si le meet-up était bien ici alors que je connaissais très bien la réponse. Elles m'ont répondues qu'elles ne savaient pas, qu'elles étaient juste venues pour acheter des cigarettes. Elles étaient avec tout un groupe de français dans le bar d'en face et m'ont proposées de venir avec elles. Après tout il faut être spontané et je retournerai au meet-up la semaine prochaine. Pour le moment j'allais les suivre et rencontrer l'autre partie du groupe. J'ai débarqué au bar (super sympa d'ailleurs) un peu gêné, ai serré quelques poignées de mains et ai fait quelques bises. La plupart était aussi là en stage ou vivent ici avec leur famille depuis quelques temps. J'ai particulièrement croché avec un couple de 26 ans fraîchement installé avec qui j'ai échangé mon Facebook pour éventuellement retourner boire un verre. Après cela, le groupe allait chez un autre ami français. Comme je ne le connaissais pas et que je ne suis pas du genre à m'incruster, je suis parti et leur ai dit peut-être à bientôt. C'est aussi la première semaine que je passe dans mon appartement. Au début, ce n'était pas évident mais je m'y fais petit à petit, pas le choix. Baby Cat est très facile à vivre malgré qu'il perd toujours beaucoup de poils, (en plus le printemps c'est la pire saison pour les chats). Je le brosse donc quasi quotidiennement sur ma petite terrasse. Je m'entends super bien avec Luna ma colloc’ qui est une vraie pipelette. Elle a un grand besoin de parler et je l'écoute attentivement lui apportant quelques conseils lorsqu'elle en nécessite. Comme elle parle aussi le français et l'espagnol nous alternons parfois entre ces trois langues, c'est marrant. Je suis content qu'elle soit là car elle rajoute un peu de vie dans ce petit appartement. Toujours à chanter, écouter de la musique ou jouer du violoncelle. En revanche, elle est super bordélique. Hier j'avais prévu de cuisiner des pâtes, mais impossible. La “cuisine” qui n'est déjà pas bien grande était sans dessus dessous, une horreur. Au moins elle en est consciente et s'en excuse mais je ne pourrai pas continuer indéfiniment à manger à l'extérieur sinon en deux semaines je n'ai plus de sous. Luna est restée dans les années 60. Rêveuse et idéaliste elle est dans son monde. Elle est aussi très engagée tout en ayant un style hippie et écoutant de la musique de ces années folles. (En même temps on est dans le quartier). Mercredi soir, elle m'a proposé d'aller dans un refuge du parc du Presidio où était organisé une soirée à thème “Summer of love”. J'ai longuement hésité avant d'y aller et me suis dit qu'il valait mieux avoir des remords que des regrets. J'ai pris mon bandana (le seul truc dans mon armoire pouvant un peu prêt passer pour un accessoire de déguisement sans oublier le costume hot-dog de Shay, mais le thème n'était peut-être pas le même, je l'ai donc laissé dans l'armoire). Arrivé là-bas, je l'ai retrouvée avec ses lunettes rondes, ses fleurs dans les cheveux et son grand sourire. C'était sympa même si le temps m'a paru long. Je ne savais pas trop quoi faire et ai passé la majeure partie de ma soirée dans une sorte d'atelier mis en place à faire des confettis. Enfin pas vraiment, quelque chose similaire avec des filtres à café, les découper et les tremper dans de la peinture. Il n'y avait pas grand chose à faire d'autre et je ne voulais pas que Luna se sente obligée de rester avec moi alors qu'elle avait peut-être des amis sur place. Je l'ai rejoint une heure plus tard et elle m'a proposé d'aller danser dans la pièce principale prévue à cet effet. C'est donc sur “Come Together” et d'autres chansons du même genre que nous avons dansé quelques temps avant de rentrer à la maison. Voilà pour cette nouvelle semaine! Je me suis également rendu 2x au cinéma. La première pour aller voir “La belle et la bête” ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu un Disney et je trouve cette histoire particulièrement jolie, et la seconde fois pour aller voir “Personal Shopper” d'Olivier Assayas que j'attendais alors que je n'étais même pas encore sur le territoire américain. Je dois avouer être passé à côté de ce film mélangeant trop de styles différents, j'ai été très déçu. Cela ne remet en revanche pas en question le jeu de Kristen Stewart qui est excellent. C'est l'une de mes actrices préférées que j'adore vraiment beaucoup et c'est aussi pour cela que je voulais aller voir ce film. (On doit aussi à Assayas Sils Maria avec la même actrice). Dans deux semaines c'est le “San Francisco International Film Festival” et j'ai déjà pris mes billets pour deux films étrangers. J'aimerais pouvoir en voir plus malheureusement les finances ne suivent pas, toujours le même problème. C'est déjà le printemps et ici je crois bien que la pluie a enfin laissé place au soleil pour un bon moment, hallelujah! Très beau lundi (ou un autre jour ça va aussi) à tous!
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