#on se tient au jus
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Depuis quelques temps, j'ai envie d'un Black. Avec un grand B. Personne en particulier. Un Black.
C'est la première fois que j'ai envie d'un mec. Un mec en entier. D'habitude c'est les bites et les situations qui m'excitent. Pas les mecs. Je ne me sens pas gay. Je n'embrasse pas. Je ne masse pas ni ne caresse! Je branle, je suce, je me fais baiser... c'est ça que j'aime!
Mais là, depuis quelques semaines, je me branle en pensant que je suis la femme mâle d'un Black. Je ne me vois même pas en fille ni en travestie.
Je suis en mec. J'ai envie de lui. Je le vois grand, musclé, sympa et plutôt directif. On se voit dans l'heure de midi. Où il décide!
Il m'embrasse à pleine bouche. Je caresse son corps ferme et chaud. Je sens monter son plaisir. Et il m'embrasse encore. Beaucoup. Goulument. Je le caresse sous son T-shirt. Je sens son torse. Lisse.
Il me prend pour sa femelle. Ne me lâche pas. Il est ferme. Il dirige.
Sa queue durcit. Je la caresse à travers son jean. Je la sens bien contre moi. Dure. Grande. Grosse.
Il me plaque contre lui. Me touche les fesses. Me fait sentir que je lui appartient.
Quand il est prêt, il me fait signe de le sucer. Là où on est. Dans sa voiture, sur un parking, dans sa chambre...
Je sors sa queue. Énorme. Je la suce comme je peux. Je la branle. La caresse. Je lui lèche doucement le gland. Le frein. Ses couilles lisses. Pleines.
Elle est dure. Je suis sa femme. Il me lève pour m'embrasser sur la bouche. Dans la bouche. A pleine bouche. Il adore. Moi aussi.
Il est dur. Ferme. Chaud. Black. Excitant. Il dirige. Je kiffe.
Je le suce à nouveau. Je sens qu'il s'excite. Du jus transparent commence à couler doucement. Je sens le goût.
Il me relève. Me défait mon jean. Me le baisse sur les genoux. Il fait pareil avec mon slip et me plaque contre le capot de sa voiture. Je suis à lui. Je suis un mec et je me sens être sa femme. Sa pute plutôt. Il est marié et je suis son vide couilles surtout!
Il m'écarte les fesses, crache sur mon trou, et étale sa bave avec le bout de sa bite.
Je suis plaquée sur le capot. Lascive. Je sens sa main qui m'appuie dans le dos. Fermement.
Je sens son gland contre mon trou. J'ai envie qu'il rentre. Je l'attends. Je sais que ce sera fermé. Appuyé. Profond.
Il y va. Mon trou a l'habitude. 4 a 5 fois par semaine au minimum. Le passage est fait!
Il ne s'arrête pas. Quand il commence à rentrer, il va jusqu'au bout. Doucement mais sans s'arrêter. C'est propre. Je me lave désormais tous les matins en prenant ma douce. Au cas où il m'appelle. Me siffle!
Je le sens bien. Il me plaque toujours. Je suis à lui. Des voitures passent sur la route pas loin. Nous sommes un peu cachés, mais pas tant que ça. Il s'en fiche. C'est un vrai mâle. Un baiseur. Un alpha. Il assume de baiser une femme, un mec, un travesti. Il plante sa bite, il jouit et c'est tout ce qui compte!
Il me baise. Je suis excité d'être là. A sa merci. Toujours plaqué contre son capot. Je subit. Il dirige tout. S'en fiche de ce que je pense. Il baise.
Je sens sa queue me remplir à chaque va-et-vient. Profondément. Au début ça fait toujours un peu mal. Mais mon corps s'habitue au fur et à mesure des coups de boutoir. Je me garde bien de dire quelque chose. La situation est trop excitante pour que je gâche le moment.
Je suis sa femelle. Son dégorgeoir. Sa femme ne lui suffit pas et il aime baiser un petit mâle, me dit-il régulièrement.
Il accélère. Ça va venir, je commence à le connaître. Il ne s'éternise pas.
Il me plaque plus fort. Ça vient. Il se crispe au fond de moi. Bien au fond. Il jouit.
Tout s'arrête. Il me tient toujours fermement. Il profite de son plaisir. J'adore.
Il se détend enfin. Ressort et m'invite à le nettoyer.
Je m'exécute. A genoux de nouveau. Je lèche. J'avale. Je nettoie sa bite avec ma bouche. L'odeur et le goût de mon cul m'excitent. Elle doit être nickel.
Je sens son jus couler sous moi.
Il se rhabille. Me roule une dernière pelle. Il adore ça après que je l'aie nettoyé. Puis il me laisse planté là comme d'habitude.
Il me sifflera quand il aura de nouveau besoin de se vider... demain ou après demain sans doute!
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Qui est responsable ?
Le logiciel des princes qui croient qu'ils nous gouvernent alors qu'ils nous mènent à l'abattoir tient en trois mots : ''la transition verte'', un échec sanglant... leur satanée ''mondialisation'' (malgré son échec XXL)... et leur ''Europe'' qui n'est qu'une machine liberticide... Pour eux seuls, ces trois incongruités sont les seules clés du futur. Et si pas une seule n'a jamais marché... ce serait, à les écouter, ''parce qu'il faut plus des trois !'' (sic !), ce qui est une ''dystopie'''. Tout le monde le sait (jamais la confiance en la parole officielle n'a été aussi basse), mais personne ne dit rien.
Cette énorme erreur d'aiguillage, on la connaît et on la subit depuis longtemps. En revanche, ce qui a surpris, c'est la vitesse de cette victoire du faux sur le vrai, obtenue à peu de frais (pour eux). Mais ils dominent tout avec une efficacité d'autant plus redoutable que le ''système'' est vraiment au point : il détruit tout, contrôle tout, ronge tout, avale tout, confisque tout... et ne produit rien en retour (au mieux, il redistribue... et encore... très mal !). La ''crise agricole'' vient de trouver une non-solution factice –puisque limitée à ''un report temporaire'' : nos doctrinaires n'ont rien lâché !
En résumé : une “caste” sans mérites particuliers autre que son ambition croit avoir reçu en partage le pays et ses richesses (devenues des prébendes, des rentes à vie, et des copinages florissants. Cf le gouvernement annoncé ce jeudi soir), et a délégué à une Administration pléthorique, qui est surpayée au sommet et dont la base croule sous des avantages syndicaux et statutaires, mais immérités et indus, qui se fout comme d'une guigne des habitants, tour à tour “usagers”, assujettis ou contribuables, des “ceux qui ne savent pas et n'ont pas besoin de savoir’’, inférieurs aux ’‘ceux qui savent et décident”. Et, pour paraphraser Voltaire, “que croyez-vous qu'il arrivât ? C'est le contribuable qui creva !”.
On l’a un peu oublié, mais tant le mouvement des gilets jaunes que la révolte paysanne actuelle (son dernier rejeton à ce jour), sont nés de la jacquerie fiscale de la France dite périurbaine –en vérité stigmatisée--, cette France de la clope et du diesel (comme avait osé le dire le macronien pur jus Griveaux). Ces maltraités se sont révoltes une première fois en novembre 2018 contre la fausse écologie (fausse, mais douloureuse) et contre une inutile taxe carbone. Ils ont prévenu sans agressivité la France des villes qu’ils avaient deux mots à lui dire à propos. Mais cela fait si longtemps que les “français de souche” ferment leur gueule que ce simple ''appel pour personne en danger'' fut une surprise pour des bureaucrates habitués à un ''entre soi'' qui exclut le peuple.
Le pouvoir, pas aussi con qu'il en donne l'impression, a mis au point un gigantesque artifice pervers, factice, mensonger, nuisible, et j'en oublie : le covid, c'est-à-dire une fausse pandémie d'une fausse maladie mensongèrement prétendue gravissime qui a condamné les populations à être emprisonnés chez elles, à des limitations inutiles et injustifiables de leur liberté, dans des conditions d'humiliation extrême et des déluges de bêtises que personne de sensé ne croyait possibles (leur excès a créé l''effet surprise'' qui a rendu leur application possible)... La trouille a suffi à paralyser temporairement des révoltes justifiées et compréhensibles.
Avec cette malhonnêteté intellectuelle, le Pouvoir a acheté deux années de fausse tranquillité... exactement comme il est en train de le refaire sous nos yeux incrédules qu'une telle infamie puisse ''marcher'' deux fois de suite. Attendons la suivante : elle est inscrite, n'en doutons pas, dans les modalités de la fausse paix (faite de lassitude, de peur des violences policières, des impératifs de la ferme...) qui vient d'être achetée à coup de promesses dont aucune ne sera poursuivie à son terme, c'est d'ores et déjà écrit dans les textes.
La technostructure, jusqu'au sommet de l'Etat, a été contaminée par les deux vraies pandémies du temps, celles qui détruisent tout, partout, en permanence : la fausse écologie contr'écologique mortifère, assassine de toute douceur de vivre, mangeuse d'hommes, liberticide sans limite, et capable des pires gabegies, pour une menace inventée et fabriquée,(celle du Giec, de l'affreuse ado suédoise GretaThun-truc… et de Macron qui veut faire croire depuis hier qu'il pourrait avoir évolué, comme par miracle, sur ce point, fondamental pour son système de contre-références !) d'une part... et d'autre part, L'Europe-démolisseuse, qui a à peu près les mêmes symptômes et les mêmes conséquences (5 % des gens en veulent, et encore... pas pour tout !).. Ces deux pathologies se sont réunies dans le dernier avatar du mot ''religion'', avec tous les excès et les menaces que peut contenir en elle-même une iso-religion (fausse, en plus !).. Or, si nous la laissons s'épanouir, croître et embellir, des siècles de malheur nous attendent...
Cette “France périphérique” si bien décrite par le géographe Christophe Guilluy, a explosé au grand jour, à la surprise du microcosme qui ne voyait dans ces appels à l'aide désespérés “aucune revendication convenable” (pour lui : seuls comptent les lieux communs de la vieille “doxa” de gauche, périmée depuis des décennies... mais seule acceptée sur les ondes officielles…). Le résultat fut à la hauteur de la qualité des gouvernants : il ne se passe rien. Dormez, braves g...cons, vous qui ne demandez que l'arrêt des taxes directes, indirectes, écologiques, annoncées ou cachées pour tout ce qui touche à l'agriculture... et à l'auto : le rêve pervers des énarques est que vous vous endettiez pour acheter des bagnoles conformes aux diktats de la pseudo-écologie officielle (obligatoire), tout en vous interdisant de rouler à des vitesses normales, de vous garer… et de ''faire le plein'' sans des heures d'attente ! Lénine, retourne d'où tu viens, tu as rendu totalement fous nos énarques et notre administration !
A chaque fois, c'est la même chose : au début, on entend la voix du peuple français, celui qu'on a oublié, celui qui trouve idiot de se serrer la ceinture à mort pour les bébés pandas, pour 12 dauphins par an dans le Golfe de Gascogne, pour la protection des fourmis Gnamptogenys striatula ou pour les erreurs volontaires des ayatollahs du Giec qui prétendent que le sauvetage éventuel de la planète justifie le fait de la rendre invivable à l'homme... alors que si elle doit être esquintée un jour, ce sera par des cycles gigantesques qui nous échappent en totalité, et pas par nos incursions infiniment petites dans les domaines de l'infiniment grand. Le masochisme tous azimuts n'est pas la solution. Ni le malheur du monde... ni Belloubet à l'Education nationale !
Mais ça ne pouvait pas durer : ‘‘le peuple peut être dangereux, vous savez…’’. Les médias et le monde politique ont donc officiellement relooké en douce l'immigration, après l'ISF : le risque n'est pas bien grand, car d'autres taxes, dés-indexations ou ponctions cachés, et le stupide IFI pèse lourd sur le redressement du pays et l'effondrement désormais évident, du secteur ''Immobilier''). Et surtout, seuls les ralliés à la doxa la plus perverse (= la plus “à gauche”) ont droit à la parole, sur les ondes.
Les pauvres opposants, paysans, artisans ou retraités assassinés par la CSG à +25,53 %, épuisés par leurs fins de mois, sont tombés dans le piège… Mais comme ce sont des “purs” (NB : il faut un sacré culot pour les assimiler aux casseurs de l’ultra-gauche, aux pilleurs banlieusards et aux tueurs de flics que Darmanin, terrifié par leur capacité de nuisance, n' ose même pas désigner par leur nom. Le ''2 poids, 2 mesures'' de nos pleutres est une indignité intellectuelle), il ne va pas être facile de les renvoyer au seul rôle que les ‘’élites’’ leur assignent : payer des taxes “à la con” et fermer leur gueule. Ils rentrent chez eux... mais ils reviendront.
Depuis le début de son règne, Macron a vraiment fait tout ce qu'il ne fallait pas pour fracturer la société française : progressistes contre conservateurs, femmes contre hommes, piqués contre ''non vaccinés'', actifs contre retraités, homos contre hétéros, et jeunes contre moins jeunes… et voilà qu'il en rajoute une couche en opposant les classes moyennes supérieures aux classes moyennes mais pas supérieures… A la veille de la ‘'Saison 60’’ du Salon de l'Agriculture, les seules perspectives de sortie de crise sont… de ne pas en sortir, ou alors, par le bas du bas... Ah ! Si vous saviez comme j'aimerais me tromper !
H-Cl.
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Les "substitus de repas"
Cela fait un moment que je n'ai rien publié j'avoue mais entre mon travail de nutritionniste au centre de formation de l'OM avec plus de 80 jeunes à gérer et les suivis individuels que je fait, la priorité était bien sûr à tout cela vous pensez bien !
Mais en même temps, tout cela me permet d'avoir pleins de nouveaux sujets à traiter dans les prochaines semaines comme l'impact des hormones dans le sport féminin, ou encore l'importance de la nutrition au moment de la ménopause. Mais aujourd'hui j'attaque par un thème qui me tient à coeur car revenu à plusieurs reprises dans mes suivis : celui des subsitut de repas... Ca vous parle ?
Vous savez ces petits sachets à boire ou ces barres qu'on vous vend comme sain, bon pour la santé, rapides, faciles et surtout... qui vous feront perdre du poids... Déjà revenons sur un sujet global ! On vous dis toujours sur n'importe quel site que si l'occasion est trop belle c'est qu'il y a un loup quelque part non ? Et si on reprends un peu le fonctionnement de la nature, lorsque vous décidez de faire un enfant cela mets 9 mois pas trois non ? Ou alors un arbre que vous plantez ne fera pas de fruits demain non plus non ? Et bien pour le poids... désolée de vous dire que c'est pareil ! On ne change pas tout en 3 jours, on ne perds pas 15 kilos en 2 semaines (ou alors on se mets en danger et on les reprends ensuite) et toutes les solutions dites "miracle"... sont des arnaques !!
Cela étant dit lol, penchons nous plus en détail sur ces "subsitus de repas"... J'ai choisis la marque qu'on m'a le plus cité ces derniers mois mais cela aurait pu etre n'importe quelle autre marque !! (le pire c'est que maintenant que j'ai regardé en détail le site j'ai que ce genre de pub qui s'affiche sur mes réseaux...)
Ca vous parle ces petits sachets ? Vendu comme hyper protéiné et qui vous empecherons d'avoir faim ? Je vous le dit, des études scientifiques montrent que manger des oeufs le matin aident à réduire la faim, les oeufs étant également la source de protéine la mieux assimilée par le corps (à bon entendeur haha)
Penchons-nous donc sur la composition : Protéines de lait, farine de riz, poudre de lait écrémé, farine d'avoine sans gluten, lin jaune, minéraux (phosphate de magnésium, phosphate de potassium, phosphate tricalcique, citrate de potassium, chlorure de potassium, gluconate de zinc, pyrophosphate de fer, levure enrichie en sélénium, gluconate de cuivre, sulfate de manganèse, iodure de potassium), huile de tournesol en poudre (huile de tournesol, maltodextrine), fibre soluble de maïs, protéine de pois, arômes naturels, cassis désydraté morceaux, jus de betterave rouge en poudre, épaississants : gomme xanthane et gomme de guar, acidifiant : acide citrique, sel, vitamines (C, E, B3, A, B5, B6, B1, B2, B9, K, B8, D, B12), édulcorants : acésulfame de potassium, sucralose et glycosides de stéviol (extrait de stévia rebaudiana), arôme naturel de fruits avec autres arômes naturels, antioxydant : extrait naturel de romarin.
Voila, voila.... je pense que si vous cherchez de la protéine à boire il vaut mieux de la protéine de qualité type Isolate... En plus d'un contenu plus que médiocre que l'on vous vend comme correspondant à vos besoins nutritionnels (personne ne les a calculé selon VOS besoins et VOTRE mode de vie en plus) je vous rappelle que notre organisme pour entamer le processus de digestion a besoin de MACHER ! La vous avalez un sachet en moins de 2 minutes qui n'enclenche absolument rien et qui en plus contient des glucides a indice glycémique élevés (qui passent donc rapidement dans le sang) et je doute de la qualité des citamines contenues à l'intérieur et de la disponibilité pour notre corps.
Je m'étais donc amuser à calculer tout ce que vous pourriez manger de bon à la place d'un sachet faisant environ 220 Kcal (même si pour moi ce chiffre ne veut rien dire)
Voilà... Vous pourriez manger tout cela à chaque sachet ! Vous allez me dire que c'est pas pratique pour la vie de tous les jours ? 1 tuperware avec un kit de couvert dans le sac et votre santé est sauvée ! (Et puis ce ne sont que des exemples, il existent bien d'autres solutions très bonnes pour la santé) Bon le tout maintenant... c'est de ne pas manger tout cela aussi vsite que votre sachet à boire mais ceci est un autre sujet !! A bientôt
#équilibre alimentaire#alimentation saine#alimentation#nutritionsportive#nutritiontips#nutritionniste#healthyfood#healthylifestyle#santé
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09–09–24 Je me glisse sur la banquette à une table avant que notre animatrice arrive. Avec ses drôles de lunettes - un verre large et rond, entouré d’écaille claire et l’autre plus petit allongé, cerclé de noir - dont les corrections sont différentes. Cela produit un drôle d’effet ce gros œil étonné et cet autre tout petit, inquisiteur. Elle parle d’intelligence d’or et je lui demande à brûle-pourpoint si elle a un cœur d’or en guettant ses réactions. Son visage reste impassible. Une envie très pressante me fait me précipiter aux toilettes. Une femme semble attendre devant deux cabines occupées, mais j’en trouve une troisième escamotée au fond avec une porte translucide. Au moment où je m’assois, la femme vient s’agenouiller devant la porte fermée. Je crois qu’elle va me dire que je n’ai pas le droit de pisser là, mais elle est venue se griller en cachette une cigarette avec une collègue. Je ne veux pas qu’elle fume devant ma porte. Je ne supporte pas la fumée et encore moins dans un espace clos. Surprises elles me regardent à travers la porte translucide. Je me hâte de me rhabiller. Mon fils aîné me succède alors que je réalise que la petite cuvette en inox noir est en réalité probablement réservée aux enfants. Quand je regagne la salle, la table a été déplacée entre-temps tout au fond. Je comprends qu’il faut que chaque participant se munisse d’une figurine. Ma belle-sœur m’entraîne vers un bac rempli de vêtements de poupée avec lesquels j’essaie en vain de m’en confectionner une. J’erre dans le salon de la propriétaire avant de découvrir, au fond d’une niche, une pyramide de petits soldats en uniforme blanc, orné d’épaulettes dorées. J’en détache un soigneusement avant de regagner la table. Je m’assois à la seule place disponible. Un verre ébréché, à moitié rempli d’un vin orangé se tient à coté de mon assiette. En le repoussant, le liquide se renverse sur mes mains en prenant une teinte rouge framboise. On dirait du jus de betterave. Les collègues affolés me font parvenir des serviettes en papier, mais plus j’éponge mes mains et plus elles ruissellent. Les serviettes affluent sans parvenir à épancher cette hémorragie.
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LE DOUX HARCÈLEMENT DE L'ÉTÉ
LE DOUX HARCÈLEMENT DE L’ÉTÉ
À l’épouvante Le bord du lac Te crache au visage Son écume soufflée par le vent Toi qui rêvasse sur le quai flottant De noyer tes souvenirs mauvais Tu retrouves sur ton visage Cet humide présage Qui te rappelle que tout colle à la peau
***
Des soupirs moites Et des caresses chaudes Pas de moustiquaire dans la fenêtre Laisse venir les piqûres Sur la peau en fleur Laisse venir les morsures. Qui blessent Qui handicapent les cœurs
***
Ça ne fait pas dans ton sac de plage De la boue et des naufrages Des hirondelles de mer Qui miroitent dans le ciel Garder le cap sur tout ce qui nous échappe Sur ses beaux yeux Faire de la place Le cœur battant au soleil Le cœur qui bat vite à ses côtés À tambour battant de l’aile À force d’insolation et de coups de chaleur Non. Ça ne fait pas dans ton sac de plage tout ce débordement Tu emportes avec toi Que des petits morceaux Comme les grains de sable entre les orteils
***
La brise a l’odeur des hamburgers Cuits sur le grill Et soudainement la boucane nous assaille Camouflant le désir et l’amour Notre rencontre par inadvertance Vouloir rester collés Serrés dans la mémoire L’histoire prend fin et se perd dans ce nuage La marée qui monte au compte-gouttes Atteint mes lèvres petit à petit J’ai un incompréhensible chagrin d’amour d’été Qui ne veut pas décoller
***
La fraîcheur de cette lune Ravive la rive Où tu passeras la nuit Blanche comme un drap Nue de parfums et d’eau salée Le bleuté de ton regard M’étouffe Je t’enterre sous le sable avec les trésors et les coquillages
***
Ce silence soudainement meublé Par les hautes vagues de la mer Puis ce barachois sur cette huile sur canevas Accroché dans ton sous-sol de banlieue Que tu reconnais en vrai Ton mutisme se réveille par la nature ruisselante Par l’émeraude des lacs Par l’odeur des algues Par l’esprit de folie qui t’habite Par ce goût de ne rien faire Que de regarder ce qui est rare Ce qui est vrai Ce qui chaque jour se fracasse Qui pèse dans ta balance Qui te fait crier Tant c’est riche Qui te fait hurler Tant c’est cruellement véritable Tant c’est quelque chose Dont tu t’étais privé pendant si longtemps
***
Ma petite démesure M’offre sur un plateau Des ananas broyés Je bois son jus Je lèche son sucre L’esprit tordu Le corps fondu Sous un soleil de plomb
***
S’il reste quelque chose De ces chaudes soirées Ce n’est que le souvenir de ton spectacle en plein air Les perséides dans ton ciel noir Qui dépose une fine poussière sur mon front Soulage mes maux de tête Mes idées dures et sombres Mes errances en toi Petite pluie lumineuse Sont de trop courte durée Ne viennent qu’une fois dans l’été
***
Elle veut tant bronzer sa pâle âme De rêves californiens De routes sinueuses De camping sauvage De feu de camp De rires d’enfants dans la ruelle Un mois d’août sans parfum Un amour sans lumière Un cocktail sans saveur Voilà des lunes qu’elle meurt Mais que chaque été Elle repose dans cet hôtel de la côte Qu’elle va de thérapies en thalassothérapies Et que ça ne change rien
***
Les fraises sauvages Les foins qui dansent et éternuent Les cancers de la peau Voilà les peurs qui perdurent Les allergies. Les vagues de chaleur Lentement la nuit blanche Me rappelle que je vieillis Me replonge la tête dans le lac Cette île me murmure la perte Le dépaysement Voilà le dur à cuire À me dire la vie À me dire l’ennui À voir la fin de ce ciel bleu À voir l’échappée dans les herbes hautes Je me rappelle soudainement Qu’il y a sous mes yeux La mer heureuse
***
Cette décapotable fébrile qui tient la route Me tintamarre Me réveille dans la nuit Fenêtres ouvertes Sur cette chaussée planante et envoûtante Je me sors du lit Pour aller me faire vrombir Dans ce bar où les souvenirs sont cruels Et sucrés Mon mojito au sucre de canne Ma faiblesse des belles soirées d’été Une petite cigarette avec une belle gitane Qui porte des gougounes Et je monte ensuite Dans cette voiture Qui fait crisser les pneus pour absolument rien Réveillant des pauvres types comme moi À l’approche du petit matin En direction de mon travail Où je me tue chaque jour Et où il n’y a même pas l’air climatisé
***
Ton lit défait sur le balcon Les fourmis charpentières qui tournent en rond Et toi sans elle Loin du vol nuptial Elle est tombée en bas du balcon Pendant ton sommeil trop rêveur Trop engageant Dormir à la belle étoile Filante
***
La yourte se fond dans le paysage Des mots superbes dans ma tête Et des gouttes de vent dans mon sang Je bascule en un instant vers l’arrière Me faire fondre le passé Sur le réchaud au butane Pendant que j’avale un petit café Que la lumière vient me frapper En plein déjeuner extérieur Que j’oublie mon immense égo Pris dans le trafic J’enroule mes émotions Dans mon sac de couchage Je décharge vers la grève Je plonge dans le grave Et j’avale toute l’eau que je peux J’avale tout ce paysage Qui me dissout
***
Réaliser que tu m’aimes Dans le fond des barriques Dans la foudre de tes hanches Peut-être quand je serai encore saoul Terré sur cette terrasse ensoleillée Entouré d’universitaires fêtards Me replongeant à la douce époque Où mon nombril était au centre de tout Pendant qu’autour se galvanisait les amours Des autres Ton amour vibrant Moi avide de rencontres Marchant vers l’amer Résolu de tremper mes sandales dans la boue. Jusqu’au cou Jusqu’à encrasser mes poumons de terre Jusqu’à perdre mon temps Encore aujourd’hui Ébloui par les étés trop beaux
***
La saison qui s’achève Pendant que je tente de me rappeler le soleil La petite se balance dans les jeux Rougit aux feuilles qui jaunissent Ses doux cheveux volent au vent et font mille miroitements Qui courent sur mon visage paternel M’envahissent les sons de la cour N’entend plus la tondeuse de la voisine Et le soleil revient lentement éclairer tes yeux Aimants et rieurs Qui se posent sur moi Avec ton odeur de tous les plus beaux étés Avec ta fraîcheur en aérosol Avec ton rire immense qui m’englobe Et construit en moi L’habitat propice À tous les bonheurs À tous les frissons À tous les vacarmes fous Aux espoirs tenaces Aux bâillements de fins de journées Trop remplies de découvertes Aux dodos Collé sur toi Pendant que le soleil se couche Et que je me rappelle de lui Et que tu te rappelleras de tes étés d’enfant
© Maxime Boucher, 2008
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7 atouts beauté de l’huile de ricin
L'huile de ricin est une huile végétale polyvalente utilisée depuis des milliers d'années. Il existe deux types d'huile de ricin avec premièrement une huile pressée à froid et de couleur claire communément utilisée. Ensuite, nous avons la proche parente de l’huile de ricin blanche : l'huile noire jamaïcaine de couleur brune foncée. Leur différence tient dans leur méthode de production. Le ricin reste un traitement naturel et couramment utilisé depuis des générations dans les produits de beauté naturels. Dotée de propriétés exceptionnelles, c'est un atout incroyable pour la peau et les cheveux. Le ricin traite les rides C'est un excellent anti-âge. En effet, il stimule la production de collagène, adoucit et hydrate la peau et lutte ainsi contre les rides. Il agit contre le vieillissement de la peau. En pose la nuit, une petite quantité sur la zone ridée suffit pour redynamiser et stimuler la production de collagène. En effet, l'huile de ricin est un concentré d'acides gras essentiels et nourrissants pour la peau. Apaise les peaux sèches Vous êtes sujettes aux dermatites, à l'eczéma ? Vous avez les pieds secs ou des squames sur une partie de votre corps ? Votre peau est en manque d'hydratation ! Particulièrement durant l'hiver, cette dernière est un cosmétique idéal en raison de la forte présence de la vitamine E, de protéines mais aussi des oméga 6 et 9. Son fort concentré d'oméga nourrit en profondeur. En massage ou bien utilisé comme un exfoliant une fois par semaine, votre peau est hydratée, plus douce et lisse. Une huile antibactérienne L'huile de ricin est connue pour ses puissantes propriétés antibactériennes. Cette huile traite les démangeaisons, comme d'ailleurs tous les problèmes du cuir chevelu. Notamment, c'est un excellent remède contre les pellicules. Mélangez une cuillère à soupe d'huile de ricin avec du jus de citron. Appliquez le masque sur les racines de vos cheveux pendant environ 30 minutes. Puis, rincez avec un shampooing. Sur le même thème : Soins esthétiques pour les peaux rugueuses Empêche la chute des cheveux Appliquez seule ou avec une autre huile, l'huile de ricin lutte contre la chute des cheveux, les tempes dégarnies et les cheveux blancs. Ainsi, il est recommandé de l'appliquer deux fois par semaine sur son cuir chevelu, accompagné d’un léger massage pour un résultat optimal. Le ricin donne de la brillance aux cheveux Très connue et prisée pour la pousse des cils, des sourcils mais également des ongles et des cheveux, l'huile de ricin est un puissant hydratant naturel. En effet, enrichi en vitamine E, il fortifie et nourrit. Ainsi, l'huile augmente le volume capillaire. Tous les soirs, elle peut s’appliquer en petite quantité pour protéger les cheveux et favoriser la pousse. Mais cette dernière s'utilise également après le lissage pour réparer et fortifier les pointes. Particulièrement efficace sur les cheveux épais. Atténue l'acné Une utilisation de make-up inappropriée déséquilibre la barrière lipidique naturelle de la peau. Au fil du temps, les pores se bouchent et souvent, l'acné se déclenche. L'huile de ricin aide à rétablir cette barrière. En application sur le visage, vous pouvez même laisser l'huile poser toute la nuit. Traite les douleurs L'huile de ricin en massage est idéale pour soulager les douleurs articulaires. De l'arthrite mais également toutes sortes d'inflammation telles que : les courbatures, les plaies ou les brûlures. Une huile remède miracle pour tous les maux. Élixir de beauté aux multiples bienfaits, l'huile de ricin, très riche en vitamine E, est répertoriée parmi les cosmétiques 100% naturelles. Une huile végétale à prix raisonnable selon sa contenance et son label. Alors, n'hésitez pas à tester et inclure dans votre routine beauté ! Read the full article
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Explication en Français Fallas 2024
EXPLICATION EN FRANÇAIS DE LA FALLA GRANDE 2024
DEVISE : QUEL QUE SOIT LE VENT QUI SOUFFLE. CORPS
CENTRAL ET SOMMET
La femme qui tient la Rose des vents a été baptisée María Rosa et critique la mauvaise odeur produite par l'usine de jus d'orange du Parc Sagunt lorsque le vent souffle un peu. La faille est couronnée par le dieu Éole, dieu du vent, que les habitants du quartier de Churruca prient de jeter le réservoir d'eau pour ne pas avoir à payer les travaux de démantèlement, comme la mairie les y a condamnés. Le pirate qui navigue au-dessus de la falla est le pirate qui fait des affaires avec Noël dans notre ville, en installant des illuminations minables et en organisant des défilés des Rois mages pathétiques et sans intérêt. Au sommet du monument de la falla se trouve également un inventeur qui a conçu un engin pour voler afin de pouvoir se rendre à Valence, car El Puerto, bien qu'étant une grande ville, est très mal reliée à la capitale valencienne par les transports publics. Les bus sont bondés, le service est médiocre et il n'y a aucune perspective de construction d'un train ou d'une ligne de métro.
VENT DE TRAMONTANE (NORD) Quixote se bat contre les puissants qui détruisent nos plages et contre ceux qui s'opposent à ce que le Malecón soit public et vert. Ce Quichotte revendique la défense du territoire pour vivre dans un endroit plus durable, sinon nous devrons manger des pierres et de l'asphalte. VENT DE MISTRAL (NORD-OUEST) Cette scène critique la saleté qui règne dans la ville, le manque de civisme des propriétaires de chiens, les ordures et les déchets que les gens jettent de manière incontrôlée dans toute la ville et le mauvais service fourni par la SAG, malgré les importantes quantités d'argent que le conseil municipal investit dans cette entreprise publique.
VENT D'OUEST (OUEST) Cette scène est destinée au monde des Fallas. Plus précisément, à la folie qui consiste à célébrer l'exaltation des Falleras Mayores de Sagunto au mois de juillet et dans l'après-midi, avec des températures très élevées, et tout cela parce que les membres de la Junta avaient déjà réservé le dîner. Il s'agit d'une critique du saut constant du règlement des Fallas, un règlement qui a été modifié à nouveau et de manière très partiale par ceux qui ont l'intention de prendre le pouvoir du Conseil dans un avenir proche.
VENT D'EST (EST) Cette scène critique la folie municipale de mettre des pistes cyclables dans toute la ville, jusqu'à sacrifier l'Avinguda 9 d'Octubre, l'avenue la plus commerçante du Port, contre le critère des commerçants.
VENT DE LÉBÉCHE (SUD-OUEST) Il s'agit d'une critique des attaques constantes du gouvernement valencien PP-VOX contre l'enseignement public et des risques liés à la construction du centre d'enseignement de formation professionnels axé sur la Gigafactory.
VENT SIROCCO (SUD-EST) Dans cette scène, les derniers événements de la politique locale sont passés en revue, avec la grande victoire du PSOE et la rapidité avec laquelle il a acquis le conseiller d'Esquerra Unida, incluant une augmentation de salaire pour tous les membres du nouveau gouvernement local.
VENT D'OSTRO (SUD) Cette scène, qui inclut le ninot que nous avons présenté pour l'exposition des "ninots", est un hommage à tous les travailleurs d'AHM, à l'occasion du 40e anniversaire de la fermeture de l'usine et de la grande mobilisation de la lutte ouvrière qui s'est déroulée dans la commune pour éviter la fin tragique.
EXPLICATION EN FRANÇAIS DE LA FALLA 2024 POUR LES ENFANTS
DEVISE : NE LAISSEZ PAS LES ÉTOILES S'ÉTEINDRE
Dans le corps central de la falla des enfants se trouve un bateau, qui apparemment navigue sans destination, mais qui est un hommage aux personnes âgées. Nous y trouvons un père avec son fils, qui lui parle des problèmes que rencontrent les personnes âgées dans notre ville: elles n'ont pas d'installations de loisirs et il n'y a plus d'endroits où elles peuvent aller danser le week-end, car le Casino est fermé pour cause de travaux et la salle du Sanatorium a été fermée.
L'escalier de la falla est une critique du manque d'accessibilité des bâtiments publics pour les personnes âgées et toutes les personnes qui rencontrent des difficultés à se déplacer.
La lune fallera sert à critiquer le manque d'attention de la mairie envers les personnes âgées lorsqu'elles viennent aux fêtes et qu'en été, lors des fêtes patronales, on ne leur offre qu'une simple collation.
La falla des enfants critique également les équipements de gymnastique qui prolifèrent dans tous les parcs, sans autre forme de procès, et qui finissent par rouiller ou se briser à cause d'actes de vandalisme.
La falla critique l'absence d'un centre pour personnes âgées, le CEAM, promis par tous les politiciens, mais qui est un projet paralysé et qui doit être construit dans l'ancien économat d’usine.
La falla demande donc que cela soit pris en compte et que des installations et des services décents soient fournis aux personnes âgées de notre commune. Pour finir, la falla critique également les banques et le mauvais traitement qu'elles réservent aux personnes âgées, malgré le fait qu'elles gagnent beaucoup d'argent aux dépens des économies de leurs clients, qu'elles maltraitent à de nombreuses occasions.
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 2
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
synopsis : Suite à un bal de promo plus que désastreux, tu va passer tes vacances avec tes amies dans un hôtel luxueux réservé uniquement à l’élite de la jeunesse de Los Angeles. Vous croyez que les vacances allaient être de tout repos ? vous vous trompez.
FR FANFIC
Mentions de Jang Wonyoung (IVE), Woonggi (Boys Planet), Jay (Enhypen), Ningning (Aespa), Rosé (Blackpink), Intak (P1H), Jake (Enhypen), Zhang Hao (ZB1), Natty (Kiss of life), Chaewon (Le Sserafim), Kazuha (Le Sserafim), Mingi (Ateez), Keeho (P1H), San (Ateez), Sangyeon (The Boyz), Juyeon (The Boyz), Sumin (Xikers),Julie (KOL).
—————-
/!\ MAJOR SMUT, +18 ONLY /!\
Épisode 6 - Reveal
Jang se rapproche de toi avant de te chuchoter « Depuis quand Intak et Sumin se connaissent ? On se croirait dans un film Avengers là »
Tu secoues la tête, tu ne comprends pas non plus ce qu’ils font là ensemble.
Sumin s’incline afin de vous saluer.
« Je peux te parler s’il te plaît ? » te demande t’il.
Tu lui indique oui d’un signe de la tête, ça faisait longtemps que tu n’avais pas eu de nouvelles de Sumin.
Vous vous écartez du reste du groupe et Sumin commence « Je sais pas vraiment ce qu’il s’est passé depuis que t’es arrivée à Paradise mais beaucoup de choses ont changés chez toi et ça ne me plaît pas du tout. »
Tu le regardes dans les yeux et lui réponds « J’en ai rien à faire que ça ne te plaise pas Sumin, je n’ai jamais été aussi heureuse dans ma vie, je m’amuse et j’en profite »
Tu continues « Pourquoi t’es venu avec Intak ? »
« Ça te stresse ? Tu as peur que j’ai appris des choses pouvant nuire à ta réputation ? T’en fais pas, tout le monde ici sait que t’es une vraie petite salope » te répond t’il avec un sourire en coin.
D’un coup rapide du bras tu gifles Sumin.
Tout le groupe se retourne sur vous.
« Tu va regretter ton geste, je te le promets » te répond t’il avant de partir en direction du bâtiment principal.
Tu regrettes d’avoir réagi aussi vite, tu ne sais pas ce qu’il sait.
Jang s’empresse de venir vers toi.
« Ça va ? Pourquoi tu l’as giflé ? » te demande t’elle en regardant si tes ongles n’ont pas été cassés suite à la violence de la gifle.
« Ça va, il m’a menacé de savoir des choses compromettantes sur moi » tu lui réponds en regardant ailleurs.
« Oh non toi aussi tu t’es fait filmer la chatte pendant que tu te faisais dégivrer le congelo ? » te réponds Jang en levant un sourcil.
« NON JANG, il sait peut être que j’ai couché avec Sangyeon ou … j’en ai aucune idée en fait » tu lui réponds.
« Hm.. dans tous les cas il va dire quoi ? Ça changera pas ta relation avec Intak vu qu’il a lui même trempé son biscuit dans le lait de Sang- » te répond t’elle avant que tu ne l’interrompes.
« Oui Jang je connais cette histoire tu n’a pas besoin de me le rappeler » tu lui réponds.
« Oui mais c’est quand même une anecdote super fun, regarde le là, il se tient comme
un mâle alpha, qui saurait qu’il a mit son kiki dans le jus d’un autre homme » te répond t’elle en ricanant.
« T’es insupportable Jang » tu lui réponds.
Elle te prend la main et vous retournez vers le groupe.
Intak s’approche de toi.
“Tu m’as manqué” dit-il avant de s’approcher afin de te faire un câlin.
Tu poses ta main sur son torse pour le repousser sous les yeux des autres personnes du groupe.
“Ouch” commente Natty.
“Je peux savoir ce qu’il t’arrives ?” te répond Intak, fronçant les sourcils suite au refus de son accolade.
“Fais pas une scène ici Intak” tu lui réponds.
“C’est toi qui te donne en spectacle là” te répond t’il en prenant un ton froid et supérieur.
“Eh calme toi Intak” réponds Jang sur un ton sec.
Intak émet une tension palpable sur le patio, son énervement est difficile à ignorer et teint l'atmosphère d'une ambiance lourde.
“Ma petite amie mange toutes les queues de ce putain camp de vacances et un câlin c’est trop lui demander ?” réponds Intak à Jang.
“OH C’EST SUPER MYSOGINE ÇA SALE CHIEN” réponds Natty, encore assise au bar du patio.
“Ferme ta sale bouche toi là bas, t’es pas mieux, les mecs de l’équipe de foot t’appellent le sac à foutre” réponds Intak sur un ton beaucoup trop élevé.
Ning met sa main sur sa bouche, attestant de son choc.
Hunter se penche vers elle avant de dire “Pas moi, ne t’en fais pas”.
Ning se réfugie dans les bras d’Hunter.
Natty se lève d'un pas déterminé, avançant furieusement vers Intak, visiblement bouillonnant d'indignation suite à l'affront.
Elle envoie le contenu de son verre dans le visage d’Intak.
“ÇA SUFFIT” crie Jang.
Intak s’essuie le visage et te regarde avant de te dire “Si tu me cherches, je serais dans la chambre de Chae”.
Il se retourne et se dirige vers le bâtiment principal.
“Quel fils de pute” s’exclame Natty.
Le groupe se sépare, allant à diverses occupations.
En passant par le hall tu aperçois Jake discuter avec Julie.
Tu t’approches d’eux et salue Jake.
“hm, bonjour” il te répond sans même te regarder.
“Quand on est poli on regarde dans les yeux quand on dit bonjour Jake” tu lui réponds en fronçant les sourcils.
Jake attrape ton menton, approche son visage du tien, son charisme est palpable.
Il te fixe droit dans les yeux et déclare d'une voix assurée, "Bonjour. C'est mieux maintenant ?"
D’une voix tremblante tu réponds “Oui”.
Jake est tellement beau, mais il est tellement insupportable.
Jake lache ton menton avant de se retourner vers Julie et lui dire “Je passerai prendre les clés à 19h, ça te va ?”
Julie fais un grand sourire avant de répondre “Oui Jake aucun soucis !”
“A ce soir alors” répond t’il avant de se retourner vers toi.
Il te regarde d’un air désintéressé, cependant son regard scrute l’intégralité de ta tenue.
“Hm” grogne t’il avant de s’éloigner.
“Tu sors avec Jake ce soir ?” tu demandes à Julie.
“Ahahaha non absolument pas, tu sais très bien que je ne suis pas de ce bord…” elle te répond en ricanant.
Ah oui tu avais oublié que Julie était ouvertement bisexuelle, cependant, bien plus attirée par les femmes.
“Jake vient récupérer les clés de sa voiture ce soir, c’est tout. J’ai les clés de toutes les voitures ici, y’a même une lamborghini ???” te dit-elle, constatant la clé de voiture de Sang.
“Aha oui c’est à Sangyeon” tu lui réponds.
Julie te regarde avec un petit sourire en coin “Et comment tu sais ça toi ?”
Tu ricanes et lui réponds “Il m’a déjà emmené en promenade”.
Vous rigolez toutes les deux.
Julie reprend un visage un peu plus sérieux.
“Ma belle, oublie pas que tout Paradise est sous vidéo surveillance, surtout les couloirs si tu vois ce que je veux dire”
Oh non
“Tu… tu parles d’hier ?” tu lui réponds.
“Oui, le placard d’entretien.” elle te répond en te montrant son écran du doigt.
Elle continue “Je suis une tombe, rien ne sortira de ma bouche, cependant méfie toi que personne ne tombe sur les enregistrements.”
“Je vois, il n’y a pas moyen de les supprimer ?” tu demandes à Julie.
“Non, légalement et informatiquement, les enregistrements restent à disposition pendant 2 mois” te répond Julie.
Oui donc en soit, jusqu’à ce que vous quittiez Paradise.
“D’accord, si tu vois quelqu’un trop près de ton ordi tiens moi informée s’il te plait” tu demandes à Julie.
“Avec plaisir ma belle, fais attention à toi, Jay est pas un homme de confiance ..” te répond t’elle en se limant les ongles.
“Je sais ..” tu lui réponds.
Tu sais mais tu ne peux résister à Jay, son toucher est électrique, sa langue et ses caresses sont des dons des dieux.
“À plus tard !” tu dis à Julie avant de te retourner pour aller prendre l’ascenseur.
Tu sors ton téléphone et envoie un message à Sangyeon, répondant à son message de la veille.
Tu entres dans l’appartement de Jang et vois les filles prêtes, sacs à main et chaussures aux pieds.
“Vous allez où ?” tu leurs demande.
“On t’attendait, on va sortir en ville et manger un bout sur place ce soir, tu viens ?” te demande Jang en souriant.
“Non désolé je suis déjà prise ce soir” tu réponds en faisant la moue.
Jang soupire avant de te répondre “T’es pas fun, ne fais pas d’histoire ce soir je t’en supplie, et ne touche à aucun frère Song” dit-elle en ricanant.
Ce qui ne fait pas vraiment rire Kazuha.
“T’es la seule qui s’est faite secouer par un membre de la famille Song ici” tu lui réponds en levant un sourcil.
“ON Y VA ?” demande Kazuha, agacée de la tournure de la discussion.
“Bonne soirée, fais attention à toi” te dis Ning en te faisant un câlin.
Ning et Kazuha partent en direction de l’ascenseur alors que Jang t’attrape le bras.
“Ne merde pas, s’il te plaît, j’aimerai qu’on puisse passer une semaine sans que tu fasses d’histoire” te dit elle en te regardant dans les yeux.
“T’es pas ma mère Jang” tu lui réponds en retirant ton bras de sa main.
Elle se redresse et fais glisser ses cheveux derri��re son épaule avant de te répondre “Je te dis ça pour toi, à force de causer tant d’ennuis tu risque de t’éloigner de certaines personnes” avant de se diriger vers la porte.
“Anyway, bonne soirée, oublie pas que je t’aime” te dit Jang avant de fermer la porte.
Tu entends le claquement de ses talons s’éloigner en direction de l’ascenseur.
Même si ça te fait mal de l’admettre, Jang a raison sur le point que vous n’avez pas eu une semaine sans problème. Mais d’un autre côté, les choses changent, tu as l’impression de vivre enfin ta vie comme tu le souhaites.
Tu va dans ta chambre, il est 18h00, tu disposes d’encore 2h pour te préparer.
Tu entres dans la salle de bain afin de te faire un bain.
Tu en profites pour t’attacher les cheveux en un chignon pendant que le bain se remplit.
Le bain est coulé, l'eau chaude enveloppe ton corps. Une douce fragrance de vanille embaume la salle de bains. Une playlist de R&B Chill diffuse une ambiance apaisante, te préparant sereinement pour ton rendez-vous de ce soir.
Tu t’assoupis.
Tu te réveilles, et te demande quelle heure il est, tu attrapes ton téléphone.
*19:26*
Ok, Sangyeon arrive dans 34 mins tu dois faire vite.
Tu te rince et sors du bain, selon le message de Sangyeon “🍣” laisse penser qu’il t’emmène manger des sushis.
Tu ouvres la porte de ton dressing, tu optes pour un jean ample qui offre confort et style, associé à un petit t-shirt crop top blanc, ajoutant une touche décontractée à ta tenue.
Tu te maquille légèrement, juste de quoi mettre en valeur ton visage, tu laisses tes cheveux détachés.
Tu te diriges dans le salon et choisis une paire de baskets pour aller avec ta tenue.
Tu check ton téléphone lorsque soudain, Sangyeon toque à la porte.
20h pile, il est ponctuel.
Tu ouvres la porte et aperçois Sangyeon.
Sangyeon porte son sweat à capuche bleu préféré, assorti à un jean et des baskets. Les lunettes à monture transparente ajoutent une touche de style à son look. Malgré les vêtements amples, sa carrure imposante et sa musculature sont clairement perceptibles.
“Oh, je vois que mon petit emoji était assez explicite, je vais pas te mentir, j’ai eu peur que tu me sortes encore le grand jeu” dit-il en souriant, regardant ta tenue.
“Tu n’aimes pas quand je sors le grand jeu ?” tu lui demandes en faisant la moue.
“Au contraire, mais j’aimerai éviter de déchirer toutes tes jolies robes” répond t’il en riant.
Tu fermes la porte derrière toi et vous prenez l’ascenseur afin de vous rendre dans le hall.
Tu traverses le hall avec Sangyeon, sa grande taille à tes côtés te fait te sentir en sécurité.
Sang s’arrête à la réception récupérer les clés de sa voiture.
Vous croisez Mingi qui discutait avec Julie.
Mingi s’incline avant de commencer “Un vrai petit couple, vous allez prendre une photos tous les deux et la poster avec le #couplegoal ?” dit-il avec un sourire moqueur.
“J’emmène cette jolie demoiselle au bar à sushis le plus réputé de Los Angeles” réponds Sangyeon essayant de couper court la discussion.
“Tu manges des sushis toi ?” te demande Mingi en te regardant.
“Oui Mingi, c’est vraiment pas nouveau, tu m’en a même déjà fait” tu lui réponds.
“Aha oui, mon poisson est le meilleur, peu importe ce que tu manges ce soir, ce ne l'egalera absolument pas” te répond t’il en souriant et en remettant ses lunettes de soleil.
Il fait vraiment allusion à …?
“Ravi de t’avoir vu Mingi mais on est attendus, au plaisir.” réponds Sangyeon en s’inclinant.
Tu suis Sangyeon et regarde Mingi du coin de l’œil.
Il te suit du regard.
Sang t’ouvres la portière du côté passager et te fais monter dans sa Lamborghini.
La Lamborghini file à travers les rues illuminées, glissant avec une élégance qui semble presque irréelle.
Le doux ronronnement du moteur se mêle au bruit feutré des pneus sur l'asphalte, créant une symphonie mécanique harmonieuse.
Ton regard vagabonde entre la route qui défile et Sangyeon au volant. Sa concentration est palpable, son visage encadré par les contours de ses lunettes à monture transparente.
Chaque mouvement de ses mains sur le volant révèle une maîtrise totale de la machine, une harmonie entre l'homme et sa voiture.
Sangyeon semble fusionner avec l'habitacle, chaque geste, chaque virage étant exécuté avec une précision presque artistique. Les jeux de lumières de la ville se reflètent dans ses yeux, leur intensité semblant presque rivaliser avec l'éclat des étoiles dans le ciel nocturne.
Le trajet se déroule comme un ballet nocturne. C'est un moment d'intimité partagée, une connexion silencieuse entre vous et la machine qui vous transporte à travers la nuit. Chaque virage, chaque ligne droite, renforce cette sensation de symbiose.
Soudainement, Sang pose sa main droite sur ta cuisse.
Son contact chaud et rassurant sur ta cuisse envoie des frissons agréables à travers ton corps. Tu te sens soudainement enveloppée par une vague de confort et de proximité. C'est comme si ce simple geste affirmait la connexion spéciale qui existe entre vous deux, créant un lien tangible entre vos mondes.
Ton regard se tourne vers Sangyeon, et vous échangez un sourire complice. C'est un instant qui transcende les mots, où la tendresse et la compréhension mutuelle se communiquent à travers ce simple contact. Cela renforce l'idée que vous partagez quelque chose d'unique et de précieux, quelque chose qui va au-delà des mots.
La Lamborghini continue de fendre l'air, mais maintenant, il y a quelque chose de plus dans l'atmosphère. C'est comme si la nuit avait pris une teinte plus douce, plus intime.
Sang se gare sur le parking du Bar à Sushis.
“On est arrivés” dit-il sur un ton doux.
Tu descends de la voiture et vous vous dirigez vers le bar à sushis.
La soirée avec Sangyeon au bar à sushis de renom à Los Angeles est un véritable festin pour les sens. L'atmosphère est à la fois élégante et décontractée, avec des lumières tamisées qui ajoutent une touche d'intimité à l'endroit. Le doux murmure des conversations et le doux fond musical créent une toile de fond parfaite pour cette expérience culinaire.
Sangyeon, toujours galant, te taquine avec un sourire espiègle, créant un jeu amusant entre vous. Chaque plat qui arrive sur la table est une œuvre d'art, méticuleusement préparé et disposé avec soin. Les couleurs vives des sushis contrastent magnifiquement avec la porcelaine délicate.
Vous goûtez à une variété de sushis, chacun apportant une explosion de saveurs en bouche.
Chaque bouchée est une découverte, un mélange parfait de fraîcheur et de délicatesse. Sangyeon partage avec toi ses recommandations, soulignant les pièces les plus exquises et vous faisant apprécier chaque morsure comme une expérience unique.
Entre les bouchées, vous échangez des rires et des conversations légères. Le temps semble s'étirer agréablement, vous permettant de savourer chaque instant de cette soirée spéciale. C'est un moment de complicité et de partage qui renforce encore davantage la connexion entre vous deux.
Au fur et à mesure que la soirée avance, tu réalises que ce dîner est bien plus qu'un simple repas.
Tu manges des makis au thon cuit avant de te rendre compte que Sangyeon te regarde depuis peut être plusieurs secondes.
Tu reposes le maki avant de lui demander “Qu’est ce qu’il y a ?” en souriant.
“Rien, j’apprécie cette soirée, tu es magnifique et je suis reconnaissant que tu m’ai invité à sortir ce soir”. te répond t’il en te regardant dans les yeux.
Tu sens la chaleur dans tes joues monter, tu deviens rouge.
Sangyeon rit “Je ne voulais pas te gêner”
“Tu ne me gênes pas, ça me fait plaisir d’être là avec toi ce soir Sang” tu lui réponds.
Vous terminez le repas et retournez à la voiture de Sangyeon, les papilles encore empreintes des délices du bar à sushis.
Le trajet de retour est tout aussi agréable, bercé par les lumières de la ville qui défilent doucement à travers les fenêtres de la Lamborghini. Sangyeon, toujours aussi concentré au volant, partage quelques anecdotes amusantes sur la soirée et vous échangez des sourires complices.
La nuit est douce et la brise légère qui caresse ton visage apporte une sensation de sérénité. Tu profites de ces instants simples, de cette proximité partagée, comme si le temps s'était suspendu pour vous laisser savourer cette intimité.
Arrivés à votre destination, vous restez un moment dans la voiture, laissant l'atmosphère de la soirée perdurer. Sangyeon tourne son regard vers toi, ses yeux reflétant la tendresse et la complicité que vous partagez.
Finalement, vous descendez de la voiture, encore imprégnés de l'éclat de cette soirée. Chaque pas que vous faites résonne comme une mélodie douce, le souvenir de cette expérience culinaire et de cette soirée avec Sangyeon restera gravé dans ta mémoire comme une étoile qui brille dans la nuit.
“Je te raccompagne à ta chambre ?” te demande t’il.
Une idée te vient.
“Oui, suis moi” tu lui réponds.
Il te suit, vous prenez l’ascenseur et vous arrêtez à l’étage de ton ancienne chambre.
Tu ouvres la porte, la chambre est vide.
“Qu’est ce qu’on fait ici ? tu es nostalgique ?” te dit Sang en rigolant.
“Non Sang” tu lui réponds, enlevant ton t-shirt, te déplaçant vers la baie vitrée.
La douce lueur argentée de la lune éclaire la pièce, baignant la chambre dans une atmosphère feutrée et envoûtante. Les ombres dansent doucement sur les murs, créant un jeu d’ombres et de lumière qui ajoute une touche de mystère à l’ambiance.
Tu es contre la baie vitrée, Sangyeon te regarde, essayant de comprendre où tu veux en venir.
“Le repas était délicieux, cependant, mon corps n’avait pas envie que se sushis ce soir” tu réponds à Sangyeon en enlevant ton jean, ne te laissant qu’en lingerie fine blanche.
Sang se rapproche doucement de toi et pose ses mains sur ta taille.
“Je n’ai pas osé te le dire mais j’ai eu envie de te déshabiller toute la soirée, ton corps est si beau.” te murmure t’il avant de commencer à t’embrasser le cou.
Les mains de Sangyeon parcourent lentement ton corps, alors que tes mains sont posées sur son torse.
Tu sens son cœur battre de plus en plus fort.
Sangyeon redresse la tête, plongeant son regard profond dans le tien. Lentement, il s'approche, capturant tes lèvres dans un baiser doux et passionné. Leurs douces pressions contre les tiennes créent une connexion chaleureuse, chaque souffle échangé amplifiant l'intensité de l'instant.
Sous la lumière douce de la lune, vous partagez ce baiser, laissant vos cœurs battre en harmonie. Chaque mouvement est empreint d'une tendresse palpable, vous permettant de vous perdre dans cette étreinte intime, oubliant le monde qui vous entoure.
Sangyeon glisse lentement son sweat à capuche par-dessus sa tête, révélant un torse puissant sculpté par l’effort et la détermination. Ses muscles se dessinent avec précision, témoignant de sa force et de sa discipline. La lueur douce de la lune accentue les courbes de son corps, créant un jeu d’ombres et de reflets qui le rendent encore plus captivant.
Son souffle régulier et calme emplit la pièce, créant une atmosphère chargée d’anticipation. Vous vous observez mutuellement, captivés par la présence magnétique de l’autre. Le contact visuel prolongé entre vous renforce l’intimité du moment, révélant une connexion profonde qui va bien au-delà des apparences.
Chaque détail de son corps est une invitation silencieuse à explorer, à découvrir les nuances et les textures qui font de lui un être unique. La tension électrique qui flotte dans l’air annonce un désir partagé, prêt à s’enflammer dans cette nuit éclairée par la lune complice.
Sangyeon t'attrape avec aisance, ses bras puissants te soulevant avec grâce. Dans un mouvement fluide, il te dépose délicatement sur le lit. Sa force contrôlée et sa confiance dégagent une assurance qui te laisse à la fois sécurisée et excitée. Alors que tu sens le matelas accueillir ton corps, l'excitation monte, créant une tension électrique entre vous deux. La lueur de la lune traverse la fenêtre, ajoutant une aura de mystère à l'instant, où chaque geste et chaque regard semblent chargés de promesses en suspens.
“Tu sais que je te respecte énormément, cependant, ce que je veux faire à ton corps, c’est indescriptible” te dis Sang en se mordant les lèvres, admirant chaque partie de ton corps dénudé.
“Indescriptible est une chose, cependant, ça reste faisable” tu lui réponds avec un sourire coquin.
Sangyeon se met à grogner.
Tu te redresses et défais sa ceinture, et l’aide à retirer son jean pendant qu'il mouille ses doigts avec sa salive.
Tu te remets sur le dos alors que vous êtes tous les deux en sous vêtements.
Il retire ton string et tu retires ton soutien gorge.
Il se penche pour frotter brutalement ta fente et fais des cercles sur ton clitoris. Tu ressens des frisson parcourir tout ton dos et gémis, prête à te plaindre du fait qu'il te taquine dans un moment comme celui-ci.
Alors que ses doigts explorent l’intérieur de ta fente, Sangyeon se penche sur toi afin d’embrasser tes seins, ses baisers descendant le long de ton ventre, jusqu’à ce que tu puisses ressentir son souffle sur ton clitoris, auquel il donne un furtif coup de langue.
Soudain, il te retourne de manière inattendue et tu es plaquée face au matelas.
« T’es toute humide, je n’ai même pas besoin de lubrifiant » dit-il sur un ton fier.
Tu gémis « Je veux te sentir en moi Sang »
« Dans quelques instants, c’est promis » te répond t’il, retirant son caleçon.
Sangyeon pose ses mains sur ton bassin afin de le ravancer vers lui.
Tu te retrouves la tête contre le lit, à genoux, le bassin à hauteur du bassin de Sangyeon.
Tu entends Sangyeon cracher dans sa main avant de se masturber, faisant durcir son pénis encore plus qu’il ne l’est actuellement.
Tu bouges ton bassin sensuellement, faisant comprendre à Sangyeon qu’il est temps
qu’il s’en occupe.
Il pose sa main gauche sur ta hanche, tiens son pénis dans la main droite en le faisant entrer dans ta fente doucement.
Tu gemis, la queue de Sangyeon est épaisse.
Il fait entrer toute sa longueur et lâche un soupir une fois dedans.
« Hm, t’es si serrée » dit-il en gémissant, débutant doucement ses va et viens.
Il pose ses deux mains sur tes hanches et fais bouger ton bassin de sorte à ce que les va et viens proviennent de tes hanches.
Tu gémis fort, tu ressens chaque relief, chaque centimètre de Sangyeon en toi.
« Tu aimes ça ? » te demande-t-il.
« Hm-Oui Sang, vas y plus fort » tu laisses transparaître entre plusieurs gémissements, la tête dans les draps.
Il te met des fessées bruyantes tout en continuant de te baiser.
Sang attrape tes cheveux, ton dos se cambre, il tire tes cheveux de manière à ce que ta tête se retrouve à auteur de la sienne.
Il t’embrasse le cou alors que son corps fait des vagues, les va et viens devenant de plus en plus rapides.
Tu gémis de plus en plus, tu sens la queue de Sang élargir complément son chemin en toi.
Il te pousse, tu retombes sur le lit.
Il se retire, te retourne et place tes jambes sur ses épaules.
Il rentre à nouveau sa queue en toi avant de dire « Au moins je peux voir ton joli visage pendant que je te baise comme une chienne ».
Tes ongles se plantent dans ses biceps musclés alors que les coups de reins de Sangyeon résonnent dans la pièce.
Il se penche sur toi et mordille tes tétons alors que sa queue ravage complètement ton vagin.
Tu sens l’orgasme arriver, Sangyeon est beaucoup trop bon.
Tu gémis de plus en plus fort.
« Sangyeon je vais jouir » tu lui dis entre 2 gémissements.
Entendant ces mots, ses coups de reins deviennent de plus en plus violents, ton corps n’est plus qu’un défouloir pour Sangyeon.
Tes gémis se transformants en cris, la douleur est assimilée au plaisir, l’expérience sexuelle avec Sangyeon est totalement différente de tout ce que tu a pu vivre auparavant.
Tu atteins l’orgasme, et ressens ton corps devenir extrêmement tendu.
« Remplis moi Sang » tu lui dis essayant de reprendre ton souffle.
Sang gémis soudainement très bruyamment et donne de coups de reins encore plus violents.
Il éjacule en toi, continuant ses coups de reins plus doux en faisant bouger son corps tel une vague.
Vous vous couchez tous les deux sur le dos.
« C’est dingue comme le jour je veux te traiter telle une princesse, et la nuit je ne veux que te baiser jusqu’à l’aurore ». dis Sang, le souffle encore court.
Tu ris.
« Ne ris pas, t’es la seule qui me fait ressentir ce genre de choses » te répond t’il en se retournant vers toi.
« Je savais que tu étais un grand romantique » tu lui réponds.
« Je suis un gentleman, mais je t’ai montré mon autre visage ce soir » il te répond, posant son bras sur son visage.
« J’apprécie beaucoup les deux » tu lui dis en te levant.
Tu va prendre une douche.
Tu ressors de la salle de bain et le voit encore couché sur le lit, en caleçon avec son sweat à capuche, regardant son téléphone.
Tu attrapes ton téléphone pour checker tes messages et voit un message d’Intak.
*Je suis dans la chambre d’à côté, si tu m’aimes, rejoins moi*
Tu baisses ton téléphone.
« Quelque chose ne va pas ? » te demande Sang.
« Non non, tout va bien » tu lui réponds en souriant.
Tu va en direction de la porte, tu as désormais la main sur la poignée prête à ouvrir la porte.
Sangyeon t’interromps « Tu va encore partir et disparaître plusieurs jours c’est ça ? »
Tu as la main sur la poignée et te retournes vers Sang avant de lui répondre.
FIN DE L’ÉPISODE 6.
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Jimi Hendrix...Un artiste qui fait partie de mes préférés, tous médias confondus... Je pourrais en parler longuement tant j'ai vu et lu des choses sur ce guitariste qui en 3 albums studio en 2 ans, une carriere courtr de 7 ans, entrera dans la légende et sera considérée comme le meilleur de tous les temps.
La première fois que j'ai entendu parler de lui, je devais avoir 4 ou 5 ans. Mon père, fan de Johnny Halliday, regardait un concert de ce dernier. A un moment, Johnny chante "Hey Joe" et c'est là que j'entends la première fois parler d'un type qui était capable de jouer de la guitare avec les dents, qui mettait le feu à sa guitare... trop petit pour y prêter attention réellement, mais il n'en est pas moins que j'ai gardé ca dans ma tête. C'est que plus tard, lorsqu'un de mes oncles ou une de mes tantes (me rappelle plus) me fasse écouter "Hey Joe", cette fois chanté par Hendrix que ces paroles me sont revenu. J'ai demandé si c'était vrai ce qu'on m'avait raconté... on me l'a affirmé, puis on m'a fait écouter d'autres morceaux : "foxey lady", "all along the watchover", "purple haze".... là c'est le coup de foudre musical... c'est ainsi que je me suis mis a l'affût de tout ce qui pouvait parler de cet artiste et me prouver qu'il faisait réellement tout ce dont on disait de lui. Vhs, revues, livres, live ou documentaires à la tv...etc...Et j'ai pas été déçu... un artiste incroyable qui, si on se penche sur son histoire, a révolutionné la guitare.
J'ai écouté (et écoute toujours) régulièrement ses 3 albums studios et franchement, ya vraiment rien à jeter pour moi. Du blues pur jus (Georgia Blues), des ballades envoûtantes (Little Wing) voire très sexuelles (Foxey Lady), des solos de guitares venus d'ailleurs (Purple Haze ou Voodoo Chile pour ne citer que les plus connus), des reprises cent fois meilleures que les originales, qui même sont désormais chantées à la Hendrix par les artistes originaux (Bob Dylan avec All Along The Watchover)
Et puisque on parle de légende, il n'existe aucune trace vérifiable de cette anecdote, mais un journaliste aurait demandé à Jimi, ce que ça faisait d'être le meilleur guitariste du monde... et il aurait répondu, je ne sais pas... demandez à Rory Gallagher... (tient tient... un autre de mes artistes favoris...) Vrai ou pas, peu importe, toujours est-il que ça pose la réputation du bonhomme, de comment il était perçu :un artiste incroyable, perfectionniste qui ne se considérait pas comme le meilleur et qui a toujours reconnu les influences de ses pairs. D'ailleurs il rend un bel hommage à Brian Jones, fondateur des Rolling Stones, mort prématurément à 27 ans lui aussi, et qui a contribué à le faire connaître au grand public avec le titre "Lover Man" et n'hésitait, par exemple, jamais à parler d'Éric Clapton, à qui il avait pourtant littéralement volé la vedette à son propre concert lors de sa première prestation en publique alors qu'il devait ne faire qu'une simple apparition pour se faire connaitre. Prestation telle que Clapton à quitté sa propre scène pour rejoindre ses loges, dégoûté qu'il était de voir un gamin, parfait inconnu venu de nulle part, le surpasser tant dans le jeu que dans la prestation scénique... ce qui ne les a pas empêché de devenir ami ensuite et à Jimi de reprendre très souvent sur scène "sunshine of your love" de Clapton, et son groupe, Cream.
Enfin je vais arrêter là sans quoi je pourrais m'égarer encore longtemps... et m'en vais re re re écouter quelques morceaux de ses 3 albums mythiques.
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EN TRAVAUX
SKETCHBOOK – sketch nº1
0001 ap tm
Her (Jessica)
I
Mmmm
II msg
Non.
Je ne suis pas de retour.
Du tout. (sur Facebook).
Ceci…
… n’est qu’un passage. Un essai.
Un message. En passant. Pour…
Ah… et voilà. Je ne sais trop.
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Juste une impulsion. Incertaine et troublante. que je suis.
Je vais … bien. (plutôt bien).
Je suis là. -bas. ou haut. hors de la verticalité (sur cet espace immense qui tient sur un grain de sable)
J’en suis sorti. (des mines subterranéennes où j’ai égaré la paix il y a 45 ans)(j’ai retrouvé ses restes et de ma magie noire (mon i-magie-nation) je vais lui rinsuffler la vie)
Je m’en sors bien. Plutôt bien.
Je suis ok.
Le jour fait mal aux yeux et les paroles des autres crissent comme des cornemuses. Je dois réapprendre la terre et l’oxygène moi qui ne connaît plus que les boues de l’océan.
Je ne sais trop quoi dire. Parti depuis si longtemps. Le typhon fut terrible. Le bateau s’est brisé. Tout gît là-bas au fond. Au fond de l’océan. Tout. Ce que j’étais. Et moi sur le radeau.
Je ne sais qui lira ces lignes. Je les estompe en hâte, cordelettes de mots entortillées trop vite. Je ne sais ni pourquoi ni pour qui. Cet écrit. Ce récit. Vous sans doute. Vous oui. Vous. Ceux que j’ai trahi. Raconter mon poème, ma ballade, mon odyssée. Que vous sachiez. Peut-être saisissiez. Peut-être même sympathisiez. Et —qui sait— pour que vous appreniez de moi qqchose dont vous ne vous doutiez pas ou que vous n’aviez jamais vraiment formulé. Et idéal des idéaux (mais j’ose à peine en rêver) que vous compreniez qqchose sur vous, à travers ça.
Comme mon odyssée est tabou! Comme elle l’est. Je préfère ne pas imaginer ce qu’ont pensé ou ce que penseront ceux qui l’ont aperçu plus ou moins précisément. Les jugements. Les condamnations. Le mépris. Et je doute de parvenir à me dire clairement. Je n’y parviendrais certainement pas. Ça m’est un peu égal. Je vais essayer tout de même. De dire Que je suis. Pour vous si ca vous intéresse. Mais avant tout pour moi. Surtout pour moi. Je me dois bien ça.
Il y a ce nauffrage. Ce déchaînement terrible. Ce chaos, ces furies. La tempête. Apocalypse d’azur et d’eau... une tempête des plus shakespearienne. Sa pièce aussi débute sur une tempête. D’habitude, les tempêtes sont au cours —d’ailleurs souvent en fin— d’intrigue : c’est l’ultime et la plus rude épreuve avant de retrouver la paix. La tempête est généralement le point d’orgue au terme duquel tout va pouvoir se boucler. Là où tout commence à s’achever. D’ailleurs la tempête débute sa pièce mais clôt son œuvre. Sa vie. Prospéro survit et William tire sa révérence. La fin est le début. Et le début la fin. C’est évident. Ça n’a jamais été autre chose.
Voilà plusieurs mois déjà... depuis je tangue sur mon radeau, l’improbable gondole solitaire faite de détritus et de débris épars. Grande comme un lit. À peine davantage. Je profite de l’intermède imprévu coupant le ballet titanesque des dunes océaniques à l’assault du ciel encreux pour écrire. Barioler à la hâte ce rectangle jaunâtre des tortillons en jus de betterave. Je scrute l’orage fantasque et imprévisible, et violent, comme un ado caractériel aux somnolences acneiques. Ses hoquets sont devenus mes horloges. Les noirceurs verticales bourdonnent entraînant des cascades interminables de frissons qui plissent et chatouille la peau aquatique de la grande mère. Sur moi… sous moi… autour de moi, tout n’est que mouvement. Là. Tout bouge. Tout autour de moi. Tout. Bouge.
Sauf moi. Je suis fixe. Immobile. Arrêté. Concentrique. Concentré sur les phrases qui s’écoulent, ces rubans affairés que de mon front affaibli livre à mes doigts affamés. Qui viennent griffer sadiquement le papier de leurs grattements crissants ou se rassemblent autour de l’estuaire de mon stylo pour gémir démonstrativement. Yep. Mon gribouillis hâtif. Celui de mon âme rétive. Fautive? Un peu fautif aussi. (moi). (la grande faute de la petite disparition). Mes ongles chauves rayent à l’encre caramelle ce griffon fatigué. Je le fais ensuite avaler à cette fabuleuse poupée russe qu’on appelle facebook. Je lui murmure à voix basse une forme magique et la remets aux algues languides et médusées.
Mon codex d’après la pluie le vent et les volcans. Un dé à coudre rempli de germes de soleil.
iii le départ
Je suis parti. C’est vrai. Je suis bien parti. Loin. Très loin. Trop. J’ai failli. J’ai failli et peu importe. Échoué. J’ai failli… Parti. Échoué. Parti m’égarer dans les champs ultra marins des sons persistants. Très loin. À l’autre bout des saisons par delà les rêves et les nuages. Du côté de ce pays où la pluie devient cailloux et dont les bombes ont dentelé le derme tendre. Son sol géologien est accaparé d’arbres abscons et de fougères fractales. Il faut baisser les yeux pour voir le ciel et sauter en l’air pour se baigner.
iiii chez moi
J’ai failli et pourtant… Je crois avoir trouvé. Aurais-je réussi? La faillite peut-elle être finalement un succès? J’ai trouvé. Le chemin. Celui qui m’emmène. Va m’emmener —qui m’accueille en tout cas. Il désigne d’une flèche peu convaincue une traînée de cendre qui baille et s’ébouriffe. Une trace de sang coagulé, un sang noir et ancien, qui brille, tout endormi. Comme une enfant naïve, la piste encapuchée enfile son bonnet ocre, prend sa besace usée, et s’éloigne en clopinant. Là-bas, tout près de la rivière, toujours en quête d’un mauvais coup, les roseaux l’avalent d’un coup en me défiant du regard. Ce sera à moi d’inventer la suite. Le fil qui ira gaiment vers « chez moi ».
Chez moi. Enfin. Chez moi? Ca ressemblait vraiment dd plus en plus à une sorte de truc incroyable. Genre père noël et politicien sincère. Un Mythe inconsistant auquel je ne croyais plus. Du tout.
Il y a 6 mois j’y ai même totalement renoncé à son idée. Totalement. J’ai signé les papiers. Démission. Ce monde n’est pas pour moi. Il n’a rien pour moi et ne veut rien de moi. Ma gentillesse même, l’hestia sereine et calme dans laquelle je me trempe chaque matin depuis je crois qqs années, à été retournée contre moi, a été transformé en arme contre moi. Une arme pour m’abattre. Comment peut-on reprocher à qq1 sa gentillesse. Et bien c’est arrivé.
Le chemin me regarde. M’invite. Il semble m’inviter. Comme cette rousse brûlante, beauté boticellienne, qui lentement relève les taffetas fleuris et livre ces délicates échasses ivorines.
Le chemin… À peine un bourrelet anthracite entouré d’herbes tendres, qui fend les aubépines, empoigne ma main hésitante la serre. L’apaise. L’étreinte chaude et moite. Le chemin montre... esquisse. Évoque. Conjecture… Là bas. Ou promets. M’y emmène. Là bas. Tout là bas. Ce tertre inexploré. L’ElDorado. Oui. Il est. Ce lieux que j’appellerai chez moi. —peut-être— chez moi.
Quelle formule grotesque. Bizarre.
v jessica
Depuis 6 mois, dans l’acceptation, la revendication ou le déni je danse avec JessicaL. Aujourd’hui le tourne-disque est arrivé prêt/près de son noyau. Le diamant hébété hockète son scratch déliquescent. Concentrisme psychotique qui nous rejoue comme un gif. Jess et moi avons ralentis, langoureux, et davantage, laissant l’air sadique dénouer nos mains embarrassées et nos regards incertains. Nous nous sommes figés. Immobiles. Sérieux. Graves. Elle a souri. J’ai souri. Aussi. Un peu confus. Un peu penaud. Le temps semblait avoir démissionné. Bah il faut dire : je l’ai congédié. Il y a 6 mois. 6 mois hors du temps. 6 mois à pratiquer l’impossible posture. L’imposture immobile. Englué dans l’ambre, dans les ombres épaisses des intériorités lucides. Je suis … Ailleurs–sur une autre planète d’un autre système dans une autre dimension. Et pourtant plus profondément que jamais au centre de tout.
Jess… evanescence parfaite, brumeuse dans sa robe de mariée, elle sourit. Elle connaît le passé les trépas et les éternités. Elle sait tout. Je suis venue la voir. La consulter. J’y suis enfin parvenu. Au bout de la route. L’aqueduc minéral qui grimpe au-delà des glaciers. Suspendu aux solstices là où les soleils ne viennent qu’à reculons. Jess. Devant. Arrêtée. Immobile. Tous deux. Juste la respiration. Convention minimale entre gens de bonne éducation.
vi les autres
Soudain, ce mouvement. Subreptice. Minime. À l’orée de mon regard. Où est-ce un mouvement. Un glitch. Une bizarrerie tremblante là où rien ne devrait vibrer. Et je les aperçois. Là. Tous 2. Mes compagnons. Mes partenaires. Associés et rivaux. Les eux à l’intérieur de moi. Léautres. Moiautre. Le Sadu. Et le Minotaure.
Sont là. Tous 2. Là. Juste derrière moi. Compagnant. M’accompagnant. Me soutenant. Mes compagnons. Le reste de moi. Je les vois les pressens dans un coin du regard. Les devine au-delà ce trouble inocculaire là où l’instant dissout le monde. Mes yeux chétifs cherchent à peine à les confirmer. Je les (a)perçois. (Ou les conjure). Les vois/les veux/les vœux. Indubitables. Derrière moi mes amis. J’ai besoin de mon équipage. On laisse les guerres et les querelles. Soyez là derrière moi. Là. Mes arcs-boutants. Tout près. Justes. Bien serrés. Derrière moi. Derrière moi.
vii la bête
Je dialogue constamment avec le Sadu. L’idéal de moi. Le doux le bon le philosophe le généreux le calme le constructif. Tout ce que je ne réussi pas à être pleinement. Mais comme c’est le sadu ca lui est égal. Il ne cherche pas à avoir raison. Il veut juste que tous (les moi) vivent et aient leur place en thomassie centrale. Il m’aide énormément à ordonner le foutrac penséïque qui fourmille et turbule. Parfois son air amusé et désolé à la fois de me voir tirer la langue en tentant de me résoudre m’agace. Tout lui est facile. Il réfléchit. Et puis il retourne dans son arbre ou il mange de l’écorce et encourage les fourmi. Et c’est moi qui me tape la vie et les corvées et les complications. J’aimerais bien l’y voir lui avec toute sa sagesse face aux choses réelles. Il hausse les épaules en souriant et lâchera probablement un adage de bon aloi.
L’autre?… cet étrange créature adulte aux traits d’enfant moitié chat et couronné de longues cornes acérés où des auréoles pâles rappellent encore tant de ventres transpercés. Le Minotaure. … moi-taureau. Ce moi-bestiaux des temps lointains et immémoriaux. Les temps effilochés. Les ans d’avant le temps. Minotaure. Ce grand hybride aux épaules californiennes qu’on n’a jamais pu civiliser. Il s’est arraché la langue. Se taire. S’enraciner et se sourcer de la terre, cette infinie muette. Ne pas parler. Avoir à parler. Ce devoir stérile de mettre des mots quand le regard et le geste auraient du suffire. Auraient parfaitement suffi. Les mots. Ces breloques méprisables. Apanage des tirves et des hopocrites. Les mots ne servent à rien. Ne LUI—les mots ne Lui servent à rien. Rien. Des insultes et des lâchetés. Voilà ce qu’il en a retenu. À quoi ça sert. Autant geindre et beugler. Ça c’est clair. Limpide. Investi. Fusionnant corps et âme. Mon Minotaure hante les terres arides et imprononcées en quête de victimes. Non pas en quête. Juste il tue ceux qu’il croise. Il les tuent sans parole. Ce n’était pas prévu. Il n’a jamais voulu… ce n’est pas ce à quoi il se destinait. Serial embrocheur. C’est juste… c’est tout ce qu’il sait faire. L’unique geste qu’on lui a appris. Encorné avant d’être skinned alive. Écorché vif. Dépelé. Dépecé. (qu’il ne sait pas l’épeler). Défiguré. Son visage mangé par l’acide qu’on lui a appliquer comme un onguent. Son visage comme un îlot volcanique. Déformé par la difformité de son âme. Le masque ignoble et insinué qui rend son faciès hideux.
Il Attaque. Pour éviter le supplice et les mises à mort. Eviter d’être attaché à ces totems flamboyants pendant que la foule exulte et salive en humant l’odeur succulente de sa chair qui grésille. Il a grandi dans la torture. Il ne savait même pas que ce n’était pas la norme. Il a cru que c’était ça, que c’était ça exactement, ÇA , la vie. Ce cachot enseveli aux mains de tortionnaires médiévaux.
Il hante les bois profonds et les cloaques marécageux. Longtemps je me suis trompé quand à son identité. Je l’ai d’abord cru monstre, insaisissable et barbare, l’inconscient qui rampe trompe et nous hante confusément. Ce monstre capricieux et informe agrégat de pulsions passions et désirs faméliques. Cet ennemi agresseur embusqué au fond de moi. Ce non-su persécutif. Ce non-su coupable que j’avais mis à prix. Qui avait survécu à son emprisonnement et avait trouvé le bout du labyrinthe. Celui qui chaparde les choses dérangeantes et en fait des secrets mortels. Enfin de me faire tomber. De m’égarer.
Récemment, constatant son obsession unique et continuelle, son monothéisme libidineux je l’ai renommé PiG, et je l’ai réimaginé comme un gros cochon bien gras avec son diadème bandé de stupre et de coulures. Je ne désapprouvais pas exactement. J’étais vaguement dérangé. Vaguement dégoûté. En même temps, raisonnablement me disais-je, quelle importance. Les couples et les gens en famille ne réalisent souvent pas la facture et l’épaisseur de la solitude qui ombre une vie de célibat. Mais bon. Au delà des images je crois que la constance et l’absolutisme de son œuvre me dérangeait. Et le regard social. Le PiG ne veut et ne voit rien d’autre que la baignoire de boue chaude et épaisse qui annihile tout le reste. Et après un soir de très épaisse brume et de très grande clarté j’ai décelé ce regard d’enfant égaré sous le masque du cochon, et je me suis souvenu de cet enfant sauvage, ce lost boy métis, cet emmêlant d’humain et de vaginal, le virginie, le vagissement. L’enfant-chat du Myanmar au miaulades ténébreuses et aux ronrons réconciliants. Il courait dans la forêt avec Diane la chasseresse. Diane qui chasse oui mais qui chasse les humains. Ceux qui ont l’impudeur de la mater en cachette alors qu’elle prend son bain.
prenaient le thé et mâchonnaient leurs madeleines ridicules en regardant la horde de gamins le mettre à mort quotidiennement dans la cour de récré. Un spectacle répétitif et saugrenue, bon comme une chasse à cours et formateur comme une bonne paire de gifle. Un peu de trash reality tv avant l’heure à observer en pleine journée depuis les fenêtres cinématographiques de la salle des profs. Pendant ce temps lui re meurt chaque jour, tombe quotidiennement. Dans une tombe sans stèle. Un crachat l’a perforé en plein cœur le premier jour le souffle est un leurre les lits de mes rivières ne sont jamais à sec, irrigués de betteraves pressées et de vins sombres. Ainsi le gamin est devenu un spectre qui ne sait pas qu’il n’est plus vraiment là.
Mais non. De nouveau j’avais tord les os n’était pas les siens. D’ailleurs ce n’étaient pas des os. L’enfant chat défiguré a survécu dans les boyaux de la forêt. Dans les noyaux de mes entrailles. Survécu et grandi. Il ne connaît que cris et violence. C’est tout ce qu’il a retenu. Et de ses propres larmes le sel liquide qui a été son unique boisson. Mon Minotaure. À moi. Mon moinotaure. Mon minoutaure. Qui a tord (et n’a pas tord). Le fils d’Hator. Et de Gaia. De tartare et de Durga. Mon fiancé. Intérieur. Celui que j’ai combattu. Que j’ai prétendu aimé. Et respecté. Que vraiment, avec un sourire magnanime, j’ai arrêté et encachoté.Maintenant que je sais nos contours intérieurs, je dois le sauver. L’apaiser. Le dorloter. Il sera toujours tyranniques mais peut-être peut-il n’être plus meurtrier. Peut-être n’avons nous besoin d’être en guerre. Dans ma version la bête ne devient pas prince. Elle reste bête et je deviens zoophile. Enfin. Monstrophile. Teratophile. Moins facile pour Disney. Alors je vais l’emmener. Apprendre à la faire ronronner. Rien n’est plus doux qu’au taureau quand on ne le torture pas sous les rires psychotiques d’une foule répugnante. Je vais guider mon minotaure jusqu’à chez nous. Le sadu pourra faire une partie de la route sur ses épaules. La bête me protègera. Elle est si riche dense et créative. Même sa libido l’est. Ensemble. Reconnaissants. Rassérénés. Nous ne serons pas faibles de tous nos défauts mais magnifiés par nos qualités exponentielles.
L’ascète peinturluré et le barbare cornu ont mes traits. Mes rides de surprise et mon oh de contrariété. Mon sourire imprécis.
Plus loin encore, écroulé sur un tas de bûche, à bout force, mon corps. Une autre instance que je ne mesurais pas. Qui a son propre système ses buts et son fonctionnement. Que je croyais inféodé à mon minos. Alors qu’il est propre et qu’il sait lui dire non. Ce pauvre corps délabré. 57kg. D’air et de désolation. Et pourtant. Cette apesanteur effrayante m’était nécessaire. C’est grâce à ce délestage musculaire que nous avons pu nous glisser dans la fissure, la coupure étroite et presque imperceptible qui se dissimule au fond de la caverne. 57kg. 1g de plus et je restais coincé. Condamné. Prisonnier en dedans. Mais le dromadaire s’est glissé dans le châs de l’aiguille. Et j’ai atteins la surface. L’or du soleil feutré et les suintements des menthes sauvageonnes m’ont accueilli, roucoulant de plaisir. Jamais je n’aurais cru en réchapper. Au labyrinthe. À l’introspection. À la quête de sens et à la quête de soi.
Toutes les voix de la beauté se sont mises à chanter en travers moi, à tords et à travers, remplissant les galeries et les nefs de ma cathédrale thoracique. Sufjan, KateB, Liz Fraser, Ravel, Richter, Thom & Bjork, sigur les animaux, 9 crimes, two weeks, make love to me forever et les cinq première fois. Festival et st Jude tremblant à l’unisson sur la symphonie des fleurs. Celle des choses douloureuses. Shakespeare Auden Yeats et Rimbaud ont fait un bowling dans mon estomac en friche tandis qu’Oscar les observait avec un sourire babylonien.
Je suis là.
Au revoir Jess on se reverra très vite, je le sais, mais pour l’instant je suis là. J’ai une armée de diamants à cultiver dans mes tourbières et mes caniveaux. Des saveurs verbales et des gestes capiteux j’en essèmerai tout autour de moi pour conquérir ma paix. Je réalise que je suis une cassette sans intérêt qui les a recopié sur les rubans fragiles de mes mémoires assoiffées tant de choses scintillantes. Inutile sans doute. Utile? M’en fous absolument. Comme j’aime qu’ils surgissent dans la gorge et dans ma bouche. Chaque jour presque chaque heure. Parfois des heures durant je suis possédé par les atermoiements de mes références et de mes anthologies.
Je ne veux plus regarder dans l’ombre. Plisser les yeux pour voir dans les frissons cyaniques de la noirceur. Je veux offrir du beau. Du doux. Du vrai. Du sens. Je veux offrir de la poésie.
À personne. À tous. Aux foules des supporters et aux silences des araignées, aux étudiantes appliquées et aux sillons entortillés qui se dénouent dans la forêt, aux grenouilles enfiévrées et aux fées en guenilles, aux naïades lubriques et aux sourciers des Lichens. Les offrir à un jeune homme sans langue, à une jeune femme sans amis et une autre au corps de bois. Aux normaux et aux hors-normes. Aux sages hirsutes et aux singes révérencieux. Aux cygnes argentés et aux panthères frisonnantes. À gus qui ne les comprends pas et aux carencés de l’imagination.
Et à moi. Surtout à moi. Avant toute chose à moi. À mon cœur et à mes larmes. À ma totalité reconstruite. À mon entièreté réconciliée.
Je ne VEUX pas, non. Plus. Rien. Je ne peux pas. Vouloir. Vouloir à nouveau… ce projet ambitieux qui n’est bon qu’au stade d’esquisse et qui nous maintient hypnotisés dans les sièges inconfortables de la salle d’attente. Je ne veux plus attendre. Atteindre fiévreux et tremblant le sempiternel demain hautain et superficiel. Attendre que l’avion-hirondelle se range en piaillant sur le tarmac et me sourit en me dépassant sans s’arrêter. Vouloir c’est le propre de demain. Et je plonge mes mains noueuses dans la marre trouble et cryptique dessinée par les anges d’aujourd’hui. Je suis poème. C’est fait c’est accompli. Réalisé. Je viens de recommencer ma vie. Et c’est déjà un franc succès. Je le suis. danse poème et chanson. Ce diadème et cette amulette aux vertus insoupçonnées. Je chante les leurs. Les miens. Les autres. Ceux qui n’existe pas. Je les écorche avec délicatesse. Ma voix hésite et racle avec bienveillance. Je me blottis dedans avec la gratitude du soldat le jour de l’armistice. En anglais en français en traduit en m’la m’la. Je les accroche encore humides, dans le vent juvénile qui s’épuise sous le regard paternel du ciel originel. Les suspend en désordre sur mon grand fil à linge, qui fait le tour du monde. Les étend et les tend. À qui veut. À qui en a besoin. À qui s’en souvient. À qui s’en indiffère et les retient instantanément. À ceux qui les punaises aux dessus de leur lit pour ne plus jamais les relire.
Mon corps est poème. Cette torsion rudicule avec ses membres hallucinés, elle danse dans chacune de mes brindilles. Ma voix danse, portée par l’océan interminable où des partitions liquides secouent les nageoires incertaines de mon cœur asthénique. Tout. Oui tout danse. Mon regard ma démarche le trous de mes chaussettes et les volutes qui s’improvisent majestueusement à peine lâché hors de mes poumons. Rêvées dans la stupeur hypnotique de mes pipes sculptés.
Jess. moi. Derrière le Minotaure et le sage. Mon corps affalé à l’écart. Qui attend d’être renfilé. Et puis là bas, pour terminer…
thomas. Ou dois-je dire thomar
Là bas. Déposé sur l’ondoyant tapis vermeil qui l’encercle progressivement. thomar, le pauvre martyre écorché et borgne. Celui qui a enduré jusque là. Pour rien. Parce qu’il croyait que c’était la règle. Il termine lentement ce geste spectaculaire scénographié et répété en vitesse. Le dernier. J’ai le temps de lâcher ce … je t’aime. Qui implique : Je suis désolé. Que c’ait été si dur. Je nous aime tous (nous 4, les habitants du moi). Merci de t’être sacrifié pour que j’existe. Je serai digne de toi.
Un instant bref, puis il fait des yeux … ronds. A-t-il bien entendu... son âme glisse naturellement sur le tapis sucré de sa langue. Il exhale, la poussant à travers le portique irréversible des lèvres, lèvres qui ont juste le temps de s’élargir religieusement vers les joues. Et c’est la résorption. Thomar est devenu un milliard de petites choses et de choses immenses. Il est maintenant le cosmos.
Pour ce soir,
Le poème débute avec y a d’la haine des rita mitsouko, feels like I’m coming home de spiritualized et la cover de all of my tears de I break horses.
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O.K Peinture SA
.Ca y est, au 31 mars 2023, après 11ans, 8mois et 20jours, je quitte cette société qui me tient à cœur et sans qui, je ne serais pas l’homme que je suis aujourd’hui.
Tout a commencé le 11juillet 2011 à 06h45, mon premier jour d’apprentissage. Pris d’une joie immense et d’un stress incommensurable me voilà lancé, non pas dans le bain des études mais bel et bien dans le bain du travail. Loin de m’imaginer la suite des événements, le Quentin de 2011 ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait là. Mais c’est à ce moment précis que j’ai compris, que ce métier n’allait pas rester un simple métier que l'on doit faire par principe et pour payer pour les factures. Ça allait devenir le début de ce qu’on appelle plus communément : travail-passion.
Alors j’en ai chié, ça n’a pas été évident au début, je ne comprenais pas ce que je faisais là et j’étais très loin d’imaginer que le mot rendement allait devenir mon meilleur ami comme mon pire ennemi.
En toute honnêteté, les 3ans d’apprentissage ont été compliquées, entre stress et douleur de la performance, mes doutes me jouaient des tours chaque jours et le mot « rendement » venait titiller souvent mes oreilles. Mais je ne m’en suis pas trop mal sorti, après ces 3 années, je devins ; Peintre en bâtiment CFC.
En quête de perpétuel perfectionnement, il me fallait maintenant comprendre sur qu’est-ce que je peignais. Bien sympa de peindre, de poser des revêtements muraux (pour les communs des mortels on parle donc de tapisserie, de crépi et pour les cinquantenaires et plus j’utiliserai même le terme de Marmoran). Qu’est-ce que c’est support, du plâtre, mais c’est quoi du plâtre ? Pour y répondre, j’aurais pu sans aucun doute demander à mes collègues plâtriers mais ça ne me suffisait pas.
Le 11juillet 2014, me voilà signer mon deuxième contrat d’apprentissage en tant que ; Plâtrier constructeur à sec. Propulsé en vaudoisie au CEPM à Morges pour mes cours théoriques et à ma grande aimée, Ecole de la Construction à Tolochenaz pour la pratique, j’étais parti pour 2ans pour obtenir ce deuxième CFC. Ces deux années se sont écoulées en quelques minutes, je devins donc ; Plâtrier Constructeur à sec.
Du haut de mes 20ans, je pouvais porter le titre de ; Plâtrier-Peintre CFC.
Mais vous connaissez la suite, le temps de prendre un peu de la bouteille comme on dit (et pas qu’au bistrot héhé), en 2019, je commençais donc ces fameuses études supérieures. En 2021, j’obtiens le titre de ; Chef de chantier.
Alors en 11ans, 8mois et 20jours, il s’en est passé des choses, des souvenirs que je garderai à vie en tête et de toute façon mon premier emploi.
Par ce texte, je tiens à remercier, tous mes collègues, mes chefs, mon contremaître, mes secrétaires et mon patron, qui m’ont fait confiance, qui m’ont toujours aidé à me dépasser. Ils ont été à l’écoute pendant les moments de doutes et ont eu toujours eu le mot qu’il fallait pour ne rien lâcher.
L’histoire s’arrête le 31mars mais pas réellement, je serais lié à vie à cette société avec mes deux CFC, mon brevet de chef de chantier et mon brevet Fédéral de Contremaître.
Pris par les émotions et les souvenirs qui remontent, je tiens à remercier Monsieur Olivier Kamer ainsi que Monsieur Michaël Berset qui ont été des sources d’inspiration ainsi que des sources de motivation.
C’est donc avec plaisir cette fois, que dès le 3 avril 2023, vous pourrez me retrouver chez STO AG en tant que ; Chargé d’affaire – Conseiller technique pour la région NE-JU.
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Journal de bord 13/03/20
[C’est mon premier post Tumblr soit cool avec moi]
J’ai tellement envie d’écrire ces temps ci c’est fou.
En temps normal je n’ai pas du tout envie mais la je sais pas.
C’est peut être le fait de savoir que je vais me retrouver enfermer chez moi sans rien faire à cause du Covid-19 .... En vrai ça va pas changer grand chose à ma vie de tous les jours j’adore rester chez moi. Je vais pouvoir avancer dans mon puzzle, je vais pouvoir terminer tous les bouquins que j’ai commencés. C’est un peu le paradis qui s’ouvre à moi là (je suis trop casanière en vrai) Mais je fait d’être enfermé à tendance à refaire sortir ma dépression donc c’est pas si cool que ça. On verra bien. (on se tient au jus par rapport au montagne russe de ma dépression).
Depuis le 8 mars j’arrête pas de m’informer sur le féminisme. J’avais commencé un peu avant mais depuis je fais de plus en plus de recherche. j’ai découvert pleins de comptes sur Instagram. ça m’a fais du bien de voir que pleins de monde avaient leurs sujets spécifique et qu’ensemble, avec les multiples témoignages on pouvait ouvrir les yeux au monde. Moi même j’avoue que j’ai appris certaines choses, que j’avais prise conscience de pleins d’autre et ça fait un bien fou. Les choses bougent doucement et ça c’est bien. Je vais avoir pleins de temps pour continuer à creuser et à me faire mon propre avis, j’ai réellement envie d’aider la cause féministe je me sens trop concernée pour être juste passive, les regarder faire sans y ajouté ma propre voix.
Sinon (on aime terminé sur une note réellement positive) en attendant dans une semaine Animal Crossing New Horizon sort ! je suis trop impatiente. Je suis contente de savoir que je vais devoir rester enfermé chez moi. Je vais avoir pleins de temps pour jouer ça va trop bien.
[J’ai actuellement envie d’en écrire un autre la tout de suite qui va parler de carrément autre chose] j’aime écrire en vrai je sais pas pourquoi je ne l’ai pas fais avant
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J’étais persuadée d’avoir sauvegarder le foyer de ma Lucile d’amour mais impossible de le retrouver dans ma galerie, je suis en hyper ventilation tellement je stresse, je veux pas l’avoir perdue à tout jamais, à l’aide !
#entre temps j'ai aussi enregistré celui de Sasha#et comme ils ont le même nom j'ai du le sauvegarder sur celui de Lucile sans faire gaffe#je m'en rends compte parce que je suis entrain de refaire l'arbre généalogique des O'Donnel sur un site#et on peut mettre les traits de caractères#je voulais vérifier ceux de ma Lucile#je déclare l'état d'urgence#j'espère que j'ai encore des fichiers EA sur mon ancien pc#ou qu'ils y sont encore sur celui de mon frère#car de temps en temps j'allais jouer dessus#du coup je copiais tous mes fichiers pour bien avoir mon jeu en entier#on se tient au jus#mais je suis crise de panique#je vais sûrement pleurer toute la nuit
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7 atouts beauté de l’huile de ricin
L'huile de ricin est une huile végétale polyvalente utilisée depuis des milliers d'années. Il existe deux types d'huile de ricin avec premièrement une huile pressée à froid et de couleur claire communément utilisée. Ensuite, nous avons la proche parente de l’huile de ricin blanche : l'huile noire jamaïcaine de couleur brune foncée. Leur différence tient dans leur méthode de production. Le ricin reste un traitement naturel et couramment utilisé depuis des générations dans les produits de beauté naturels. Dotée de propriétés exceptionnelles, c'est un atout incroyable pour la peau et les cheveux. Le ricin traite les rides C'est un excellent anti-âge. En effet, il stimule la production de collagène, adoucit et hydrate la peau et lutte ainsi contre les rides. Il agit contre le vieillissement de la peau. En pose la nuit, une petite quantité sur la zone ridée suffit pour redynamiser et stimuler la production de collagène. En effet, l'huile de ricin est un concentré d'acides gras essentiels et nourrissants pour la peau. Apaise les peaux sèches Vous êtes sujettes aux dermatites, à l'eczéma ? Vous avez les pieds secs ou des squames sur une partie de votre corps ? Votre peau est en manque d'hydratation ! Particulièrement durant l'hiver, cette dernière est un cosmétique idéal en raison de la forte présence de la vitamine E, de protéines mais aussi des oméga 6 et 9. Son fort concentré d'oméga nourrit en profondeur. En massage ou bien utilisé comme un exfoliant une fois par semaine, votre peau est hydratée, plus douce et lisse. Une huile antibactérienne L'huile de ricin est connue pour ses puissantes propriétés antibactériennes. Cette huile traite les démangeaisons, comme d'ailleurs tous les problèmes du cuir chevelu. Notamment, c'est un excellent remède contre les pellicules. Mélangez une cuillère à soupe d'huile de ricin avec du jus de citron. Appliquez le masque sur les racines de vos cheveux pendant environ 30 minutes. Puis, rincez avec un shampooing. Sur le même thème : Soins esthétiques pour les peaux rugueuses Empêche la chute des cheveux Appliquez seule ou avec une autre huile, l'huile de ricin lutte contre la chute des cheveux, les tempes dégarnies et les cheveux blancs. Ainsi, il est recommandé de l'appliquer deux fois par semaine sur son cuir chevelu, accompagné d’un léger massage pour un résultat optimal. Le ricin donne de la brillance aux cheveux Très connue et prisée pour la pousse des cils, des sourcils mais également des ongles et des cheveux, l'huile de ricin est un puissant hydratant naturel. En effet, enrichi en vitamine E, il fortifie et nourrit. Ainsi, l'huile augmente le volume capillaire. Tous les soirs, elle peut s’appliquer en petite quantité pour protéger les cheveux et favoriser la pousse. Mais cette dernière s'utilise également après le lissage pour réparer et fortifier les pointes. Particulièrement efficace sur les cheveux épais. Atténue l'acné Une utilisation de make-up inappropriée déséquilibre la barrière lipidique naturelle de la peau. Au fil du temps, les pores se bouchent et souvent, l'acné se déclenche. L'huile de ricin aide à rétablir cette barrière. En application sur le visage, vous pouvez même laisser l'huile poser toute la nuit. Traite les douleurs L'huile de ricin en massage est idéale pour soulager les douleurs articulaires. De l'arthrite mais également toutes sortes d'inflammation telles que : les courbatures, les plaies ou les brûlures. Une huile remède miracle pour tous les maux. Élixir de beauté aux multiples bienfaits, l'huile de ricin, très riche en vitamine E, est répertoriée parmi les cosmétiques 100% naturelles. Une huile végétale à prix raisonnable selon sa contenance et son label. Alors, n'hésitez pas à tester et inclure dans votre routine beauté ! Read the full article
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ENQUÊTE - En octobre 2019, une jeune fille, victime d’un viol collectif deux ans avant, a été poignardée et brûlée vive. Pour l’avocate de la famille, cet assassinat « dit beaucoup de choses sur la place des femmes et de la sexualité dans les cités ».
Trois jeunes trépignent derrière le comptoir de l’accueil du commissariat de Creil (Oise). Agités, inquiets, ils n’aiment pas la police – « on n’est pas des balances », proclame l’un d’entre eux. Mais cette fois-ci, l’affaire est plus grave que les traditionnels trafics de drogue qui agitent la cité du Plateau Rouher. Depuis deux jours déjà, une rumeur se propage : « Une fille s’est fait brûler dans le quartier, au niveau des jardins ouvriers », signalent-ils. « La rumeur précise également que le corps calciné est celui de Shaina, disparue depuis plusieurs jours, et cette dernière, toujours selon la rumeur, serait enceinte », écrit le policier, recueillant le témoignage des adolescents. Pourquoi parlent-ils ? « Nous avons tous des petites sœurs, cela nous choque. »
A 14 heures, ce dimanche 27 octobre 2019, une patrouille embarque les jeunes à son bord et s’enfonce dans les travées du Plateau. Les barres d’immeubles y sont moins imposantes et dégradées qu’en banlieue parisienne, mais le Plateau, « abcès de fixation » du ressort du procureur de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, vit au rythme des points de deal, des meurtres et des voitures incendiées. Niché au fond du quartier, un dédale de parcelles fleuries et de cabanons en tôle rouillée, oasis de verdure en plein béton. A l’arrivée des forces de l’ordre, un groupe d’hommes semblent les attendre sur place et confirment les bruits de la cité.
Les policiers progressent dans le jardin ouvrier et tombent sur un abri carbonisé. Au sol, il y a des fioles de Poliakov et des bouteilles de Nicolas Feuillatte, marques de vodka et de champagne premier prix. Des canettes de boissons énergisantes, des emballages de jus de fruit, un couteau de cuisine. La structure métallique d’un canapé clic-clac, celle d’une banquette arrière de voiture. Le cabanon abandonné est connu pour accueillir les soirées et relations clandestines des jeunes des barres d’immeubles, privés d’autres espaces pour se fréquenter.
« Constatons la présence dans les débris calcinés d’un tronc ainsi qu’un crâne humain face contre sol », rédigent les membres de la patrouille. Le reste du corps est masqué par les stigmates de l’incendie. Quelques jours plus tard, les résultats de l’expertise génétique et de l’autopsie reviennent. Shaina Hansye, 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Cassini de Clermont (Oise), a été poignardée à plusieurs reprises au ventre, puis embrasée vivante. Elle était vraisemblablement enceinte d’une dizaine de jours.
« Victime au moins trois fois »
A l’époque, le meurtre barbare de l’adolescente ne déclenche rien d’autre que la traditionnelle marche blanche, quelques articles de presse, et les condoléances des autorités locales. Parveen, Muhamad et Yasin Hansye, les parents et le grand frère de Shaina, tentent bien d’appeler BFM-TV pour les alerter, mais l’assassinat de la jeune fille n’obtient pas d’écho national ni de réaction politique. Pourtant, il contient les mêmes ressorts que ceux à l’œuvre dans la mort de Sohane Benziane, brûlée vive dans un local à poubelles de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), en 2002, et dont le retentissement avait généré la création de l’association Ni putes ni soumises.
Le lendemain de cette découverte, la substitute du procureur de Senlis entre le nom de Shaina Hansye dans le fichier des enquêtes en cours. La lycéenne apparaît comme victime dans deux autres affaires, un viol collectif en août 2017 et des violences volontaires commises contre elle, en mai 2019. Les magistrats restent marqués par cet homicide « effrayant », tant au niveau du mode opératoire, que de cette « gamine victime au moins trois fois », retrace Jean-Baptiste Bladier.
« Shaina, c’est l’histoire d’une victime au cube », défend Me Negar Haeri, avocate de la famille. « Elle est violée dans une tournante à 13 ans, tabassée deux ans après parce qu’elle a porté plainte contre ses violeurs, et elle meurt brûlée dans un cabanon parce qu’elle est tombée enceinte. Ce n’est pas un fait divers, mais un fait de société qui dit beaucoup de choses sur la place des femmes et de la sexualité dans les cités. » Dans ces trois procédures, de nombreuses auditions d’adolescents, des extraits de messageries et des expertises psychologiques dépeignent une perception sexiste des jeunes filles, ainsi qu’un regard honteux et dégradé sur les relations sexuelles.
Dans le salon de leur pavillon à la façade en bois du Plateau, Parveen, équipière polyvalente au Quick de Saint-Maximin, parle plus que son mari Muhamad. La famille de Shaina vient de l’île Maurice, pratique un islam modéré, se décrit comme moderne et ouverte. « Moi je ne suis pas voilée, je fume, mais je suis aussi musulmane. Je ne comprends pas qu’en France, une femme puisse mourir, comme en Afghanistan, parce que c’est une femme. Shaina, elle a été sanctionnée par les garçons de la cité, elle voulait être libre, et on l’a tuée à cause de ça. C’est la loi des anciens, des grands-pères, qui veut que les femmes ne sortent pas, ne couchent pas, et se cachent », s’insurge sa mère. Yasin, son frère de 23 ans, qui s’apprête à intégrer la marine, abonde : « Shaina est morte parce qu’elle ne voulait pas se laisser faire. »
« Je ne sais pas pourquoi, je l’aimais bien »
Parveen refuse de toucher à la chambre de Shaina. L’autocollant Hello Kitty collé au mur, la poupée Reine des neiges, le maquillage, les bijoux et les strass évoquent une adolescente féminine et coquette, dont la trajectoire est une première fois brisée en 2017. Elle vient d’avoir 13 ans, et sort avec Djibril B., qui l’a abordée à la sortie du collège pour obtenir son « snap » (son identifiant sur la messagerie instantanée Snapchat). D’après elle, au début, le garçon est gentil, attentionné, puis il devient violent. Il la frappe et la force à se déshabiller pour la prendre en photo.
Pendant des semaines, il la menace de publier ces images afin d’obtenir des rapports sexuels. Shaina refuse. Jusqu’au 31 août 2017, où elle se rend avec sa meilleure amie de l’époque, Maeva C., dans l’hôpital désaffecté de Creil, une polyclinique en ruines à la lisière de la Cavée, l’autre grande cité de Creil. Le lieu a la même fonction que les cabanons des jardins ouvriers, héberger les relations interdites des mineurs, au milieu des matelas éventrés, des murs tagués et des détritus amoncelés.
Maeva C. ne comprend pas pourquoi Shaina reste avec Djibril B. : « C’est un garçon pas bien, il la prend pour une chienne. Shaina m’a dit qu’il s’en foutait d’elle, il voulait juste la baiser », dépose-t-elle au commissariat de Creil, le soir des faits, où elle est arrivée la première, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de Shaina. Quelques heures avant, le garçon de 15 ans a emmené sa petite amie de force dans un recoin de l’hôpital. Deux de ses copains sont présents. Maeva C. n’assiste pas à la scène, n’entend que des « suce-moi » et Shaina qui se débat. Elle retrouve son amie en larmes, furieuse, le soutien-gorge apparent, le visage et le pantalon noircis. Djibril B. a voulu lui « faire une réputation ». Shaina craque, se traite de pute dans la rue. Sa copine la rassure. « Ils m’ont violée », éclate-t-elle.
La mère de Maeva C. accompagne sa fille mineure lors de son audition. Celle-ci tient à préciser sur procès-verbal que Shaina est « une gamine effrontée », surnommée « l’allumeuse », et qu’elle « a la réputation de bien aimer les garçons ». Shaina arrive enfin au commissariat. Elle est pleine de griffures et d’ecchymoses. La policière l’interroge : « Ton amie Maeva dit qu’il te traitait comme une chienne mais que tu étais comme hypnotisée par lui, es-tu d’accord ? » « Oui, je ne sais pas pourquoi, je l’aimais bien. »
Des heures dans le noir
Ensuite, l’adolescente déroule la narration sordide d’une tournante devant l’enquêtrice, laquelle mentionne en majuscules dans son compte-rendu : « DISONS QU’AU COURS DE L’AUDITION, Shaina NE MANIFESTE AUCUNE EMOTION PARTICULIERE. » Selon elle, Djibril B. et ses deux copains lui enlèvent son pantalon de force, exigent des fellations, toujours sous la menace de la diffusion d’images dénudées d’elle sur Snapchat. Elle tente de récupérer son jean et de s’enfuir. Ils le lui arrachent, la filment. Ils tiennent ensuite à vérifier sa virginité à l’aide d’un tube de Labello. Shaina crie, Djibril B. lui met la main sur la bouche pour la faire taire : « Si tu cries, je te donne un coup sur la tête. Avec les vidéos qu’on a de toi, on fait ce qu’on veut », lui aurait-il répondu, d’après sa déposition. Le jeune homme veut absolument un rapport sexuel complet avec elle, essaie, mais échoue.
Maeva C. et Shaina Hansye s’échappent de l’hôpital désaffecté, et comprennent dans la rue en croisant d’autres garçons de la cité que les images qui viennent d’être filmées ont déjà été diffusées. Ils interpellent la victime : « C’est toi la pute qui s’est fait baiser ! »
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L’affaire est prise au sérieux par le parquet de Senlis, mais les enquêteurs semblent hésiter sur le récit de Shaina. Jusqu’à ce qu’ils arrivent à restaurer une vidéo effacée du téléphone de Djibril B. qui, en garde à vue, « met en cause la crédibilité de la victime et la fait passer pour une aguicheuse alors même que l’exploitation de son téléphone portable contredit totalement ses dires, faisant réapparaître une vidéo brève montrant la victime en situation de victime de violences, partiellement dénudée, en détresse », documentent-ils. On y voit Shaina en soutien-gorge, sa culotte à côté d’elle, son pantalon sur le bassin pour essayer de cacher ses parties intimes. La bande sonore capte les protestations désespérées de l’adolescente : « casse-toi », « laisse-moi », et les insultes récurrentes de ses agresseurs, « pute », « salope », « sale pute ». Shaina se défend, tente de les repousser. La vidéo s’interrompt.
Djibril B. et ses deux camarades sont mis en examen pour « viol aggravé, enregistrement d’images à caractère pornographique et violences ». Les proches des trois garçons se plaignent de cette procédure, de Shaina qui a « fait des problèmes » alors qu’il ne se serait rien passé. Parveen, sa mère, se souvient bien de cette période post-viol. Sa fille reste des heures dans le noir, ne quitte plus sa chambre. Elle accepte d’aller consulter un psychologue, mais n’aime pas ça : « A chaque fois, elle en sortait en pleurant, ça lui rappelait ces horreurs, et je l’emmenais au restaurant ou faire les magasins pour la consoler. » Elle change de collège, recommence doucement à vivre, même si elle croise encore Djibril B. dans le bus. « Et puis cette histoire, ça l’a fait passer pour une fille facile », regrette Parveen.
Sa famille suit désormais le moindre de ses déplacements grâce à la fonction géolocalisation de Snapchat. Elle ne se rend dans la cité que sous surveillance de ses proches, car Djibril B. la menace encore sur les réseaux sociaux : « Un jour je vais te tuer. » Le 1er mai 2019, soit presque deux ans après l’ouverture de la première affaire, Shaina et sa nouvelle meilleure amie, Ilona D., révisent leur brevet. Les deux filles veulent faire une pause et aller « chercher un grec ». En chemin, elles croisent Djibril B. sur un vélo. « Sale pute, je vais te briser, t’es morte », la menace-t-il. « Laisse-la, c’est une fille, ne la touche pas », proteste leur chaperon, un ami du frère de Shaina. Djibril B. revient avec une petite dizaine de copains. Quelques-uns sont cagoulés. L’un d’entre eux frappe l’adolescente avec un grand « bâton noir », elle tombe inconsciente au sol et se réveille à l’hôpital de Creil, le visage tout bleu.
Au commissariat de Creil, Ilona D. raconte l’intervalle : les violences, les cinq personnes s’acharnant sur Shaina, le vol de son portable, Djibril B. lui décochant un coup de pied au visage alors qu’elle est à terre. Les policiers retrouvent là encore des échanges entre les différents membres du « commando », certains s’enorgueillissant de lui avoir « mis un penalty dans la bouche », un autre riant de l’agression devant le juge d’instruction, pour ensuite se ressaisir en niant et en expliquant que « c’est choquant dix garçons qui frappent une fille ». Djibril B. est à nouveau mis en examen, pour « violences en réunion, menaces de mort et vol ». Son avocat, Me Archibald Celeyron, déclare que son « client a été remis en liberté dans le cadre de ces deux dossiers, il conteste fermement les faits et s’en expliquera devant la justice ».
122 SMS en moins d’une heure
L’été 2019 s’écoule. Shaina tente encore une fois de dépasser sa peur de l’extérieur et des garçons pour rencontrer Omar O., un élève de terminale scolarisé à Creil. Elle le croise au Plateau, où le jeune homme de 17 ans va voir sa grand-mère. Il l’ajoute sur Snapchat. D’après lui, ils ont leur premier rapport sexuel au dernier étage d’une tour du Plateau, dans les parties communes. A une psychologue qui l’examine, le jeune homme reconnaît s’être rapproché d’elle à cause de sa réputation sulfureuse. Il veut avoir des relations sexuelles, et il croit savoir que dans la cité, avec elle, c’est « facile à avoir ». « Je ne suis pas fier de ça. C’est vrai que je me suis servi d’elle. Je savais dans quel but je lui parlais. »
Shaina, elle, aime beaucoup Omar O., veut souvent le revoir. Lui parfois l’ignore, parfois en profite à nouveau dans le cabanon du jardin ouvrier. Il a « honte » de devoir assumer devant ses parents d’avoir eu des rapports sexuels. « Il évoque un fort interdit culturel et religieux en lien avec la sexualité hors mariage, qui est tabou dans sa famille », développe la psychologue. Omar O. a aussi honte de Shaina devant ses copains, alors il ne va pas plus loin avec elle. A cause du viol qu’elle a subi, la cote de l’adolescente s’est effondrée sur le « marché » des filles de la cité, elle n’est plus « fréquentable ».
La dernière semaine d’octobre 2019, Shaina est vue à la pharmacie du Plateau. A la main, elle a un test de grossesse, qu’elle montre à la pharmacienne. Il est positif. « Je vais avoir de gros ennuis », redoute-t-elle. Shaina en achète un autre, pour confirmer son état. Elle prévient Omar O., qu’elle désigne comme père. Le 25 octobre en début d’après-midi, Shaina et Omar O. échangent 122 SMS en moins d’une heure. La conversation n’est pas retrouvée, mais Omar O. dit qu’elle a émis l’idée de garder l’enfant, quand lui veut la convaincre d’avorter. Douze minutes après le dernier message, entre deux vidéos pornographiques, son ordinateur consigne le visionnage de l’émission de témoignages « C’est mon choix », intitulée « Un enfant à 15 ans, je suis pour ! ».
Parveen s’en veut encore. Ses yeux s’humidifient lorsqu’elle évoque la soirée du 25 octobre 2019, cette porte qu’elle n’a pas entendu claquer vers 21 heures quand Shaina serait partie rejoindre Omar O. Shaina, amoureuse, s’est faite belle : elle s’est maquillée et habillée, mais a laissé son sac à main, dans lequel sa mère retrouve le lendemain un test de grossesse positif en cherchant sa fille disparue.
« Les gars du quartier le vannaient »
Quand le corps de l’adolescente est retrouvé dans le cabanon, deux appels « strictement anonymes pour des raisons de sécurité » arrivent au commissariat. Ils désignent Omar O. comme l’auteur du meurtre, et un mobile, celui de la grossesse non désirée de Shaina. Un avortement par la lame et le feu. Le soir des faits, le jeune homme se serait confié à un de ses copains de la cité, Sofiane M., devenu depuis témoin numéro un de l’affaire. Vers 23 heures, alors qu’une explosion retentit dans le jardin ouvrier, et qu’un incendie se déclenche, Omar O. rejoint Sofiane M., et lui aurait avoué avoir tué quelqu’un. « Je l’ai fumée. »
Les deux jeunes hommes se rendent chez la mère de Sofiane M. pour discuter tranquillement. Selon lui, Omar O. se confie. « Il m’a dit qu’il est parti voir Shaina au squat des jardins avec un couteau, une paire de gants et une bouteille d’essence. “J’y allais pour la tuer parce qu’elle était enceinte de moi”. Il a dit également qu’il ne pouvait pas garder le bébé, sa mère, tout ça. Arrivé au squat, il lui a demandé de se déshabiller comme d’habitude, ce qu’elle a fait. Une fois toute nue, il lui a mis plusieurs coups de couteaux. »
Il aurait ensuite aspergé Shaina d’essence et allumé le briquet au niveau de ses cheveux, entraînant un retour de flammes qui l’a brûlé. « Est-ce que vous savez comment Omar O. prenait la nouvelle qu’elle soit enceinte ? », demande le policier à Sofiane M. « Les gars du quartier le vannaient en lui disant qu’il avait mis une pute enceinte et ça ne lui plaisait pas du tout. » Me Adel Farès, l’avocat d’Omar O., conteste la parole d’un témoin « dont la version et la moralité sont discutables ».
Omar O. passe la nuit du 30 octobre sur Internet, à lire les articles de la presse locale sur le féminicide du jardin ouvrier, et à taper « jugement pénal », « justice pénale », « jugement cour d’assises » dans la barre de recherche de YouTube. A 6 heures du matin, la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire de Lille fait sauter la porte de son appartement et l’interpelle. Devant les policiers et le magistrat, il enchaîne les explications confuses, les dénégations, pour finalement garder le silence.
Vantardise
Mis en examen pour assassinat, le jeune homme est incarcéré dans le quartier pour mineurs du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise). Là-bas, il semble autant s’exprimer qu’il refusait de le faire devant les enquêteurs. A peine arrivé, l’un de ses codétenus raconte l’avoir alpagué par la fenêtre sur la raison de son emprisonnement. « Il m’a répondu fièrement, avec le sourire, qu’il était là car il avait tué sa copine, qui était une pute qu’il avait mise enceinte et qu’il ne voulait pas que sa mère l’apprenne car il était musulman. »
La vantardise d’Omar O. serait telle qu’un autre camarade de prison s’en ouvre au téléphone auprès de sa petite amie – la conversation est captée par les services pénitentiaires. « C’est quoi le plus gros dossier qu’il y a là-bas ? », questionne-t-elle. « Un mec, il a tué une fille et tout, il l’a brûlée (…). V’la le clochard ! Tout ça parce qu’il l’a baisée sans capote et l’a mise enceinte. C’était une pute en plus. (…) Et il s’en vante. Quand il va prendre une peine à deux chiffres on va voir s’il va s’en vanter… » Ce même jeune confirme devant le juge d’instruction qu’Omar O. lui a exposé « préférer prendre trente ans que d’être le père d’un fils de pute ». La défense du mis en cause insiste, elle, sur des prisonniers qui pourraient avoir « témoigné pour obtenir des remises de peines », selon Me Farès.
Derrière les barreaux, Omar O. étonne jusqu’aux surveillants. Il ne montre aucun « choc carcéral » – du nom de cette agitation psychique que ressentent souvent les primo-incarcérés. Il exprime peu d’empathie, ne prononce jamais le prénom de Shaina, qu’il désigne toujours par « elle ». Il se met à rapper dans sa cellule, produisant des textes et des vidéos qu’il diffuse sur son compte Instagram. Bonnet Lacoste gris vissé sur ses cheveux frisés, sweat jaune floqué de l’insigne du FC Barcelone, il chante ses copains qui ont « bavé [dénoncé] devant l’OPJ [officier de police judiciaire] », son dossier dans lequel il n’y a pas « d’indice, que des indics en anonyme » et sa situation judiciaire : « Criminel, je risque une peine qui est égale à mon âge. »
Pour son avocat, Omar O. est victime d’« une rumeur qui l’a désigné, qui s’est propagée jusqu’à la prison. L’instruction n’a été faite qu’à charge pour solidifier cette rumeur, alors que j’ai apporté la contradiction sur tous les éléments de l’accusation. Mon client est innocent et ce dossier contient un réel risque de désastre judiciaire pour les parties civiles si la cour d’assises ne valide pas le travail de l’instruction ».
Place des femmes dans la cité
Les deux ans d’investigations sur l’assassinat de Shaina ont scindé en deux la cité du Plateau. D’un côté, ceux qui pensent qu’Omar O. est innocent, que la jeune fille avait des « vices » et une vie « trop libre ». Une autre enquête préliminaire pour subornation de témoins a été ouverte suite à des menaces et des agressions subies par Sofiane M. et sa mère, pour qu’ils « allègent » leurs témoignages. De l’autre, ceux qui s’inquiètent de la place des femmes dans le chaudron de la cité. Après le meurtre de sa sœur, Yasin a monté une association pour promouvoir l’égalité sur le Plateau. Il a essayé d’organiser un tournoi de foot constitué d’équipes mixtes. Très peu de filles sont venues.
Dans le cimetière de Creil, la tombe de Shaina attend toujours sa pierre. Ecrasées par le soleil d’août, les fleurs en plastique poussiéreuses encadrent un petit panneau de bois surmonté d’un écriteau en métal gravé « Bibi Shaina Hansye, 2004-2019 ». Sa mère Parveen n’est pas encore prête à refermer sa sépulture, tant que l’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises des mineurs de l’Oise d’Omar O. n’est pas tombée, tant qu’il n’est pas condamné.
C’est chose faite : le juge d’instruction vient de le renvoyer, mais la défense d’Omar O. annonce faire appel. Les parents de Shaina aimeraient transformer le jardin ouvrier où elle a été assassinée en mémorial, y installer une jolie plaque de marbre en hommage à leur fille. Mais ils n’osent pas le réclamer à la mairie de la ville, de peur que des jeunes viennent encore la détruire, « comme ils pensent que Shaina était la pute de la cité », s’émeut Parveen
#feminism#voilà pourquoi faut pas être molles#en ce qui concerne l'ultra violence#des cultures et religions les plus patriarcales
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