Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
La Rochelle en hélico, c’est bien...
Récemment, j'ai eu l'occasion de tester le vol en hélicoptère. C'était près de La Rochelle, et je me suis vite aperçu à quel point ça changeait du vol en avion. C'est radicalement différent, en termes de sensations et de confort ! Tout d'abord, en hélicoptère, on est installé dans un cockpit vitré, qui donne de ce fait une vue imprenable sur le paysage. Second avantage, et non des moindres, on peut tout à fait rester au même endroit en faisant du surplace. Et ça, c'est plutôt pas mal, quand on veut observer le paysage de plus près ou prendre une photo ! Cette activité pas comme les autres m'a rappelé les voitures volantes que les films de science-fiction nous ont vendus dans les années 80, et qui ne font plus vraiment parler d'elles aujourd'hui. Pourquoi ne sont-elles pas déjà là, en fait ? La technologie a fait un bond de géant, ces dernières décennies. Quand même, l'on voit désormais des droïdes amuser les patients dans les services des hôpitaux ! Alors pourquoi pas les voitures volantes ? Eh bien, elles sont toujours en développement, en fait. Elles n'ont pas été abandonnées, bien au contraire. J'ai fait quelques recherches là-dessus, et je pense que ces voitures du futur débarqueront dans nos vies dans un futur pas si éloigné. Des projets originaux sont en cours. Le groupe Airbus est par exemple en train de développer un projet baptisé Vahana : ce véhicule autonome est conçu comme une sorte d'avion-taxi et pourra être commandé à partir... d'un smartphone ! Dépourvu de roues, il peut décoller et se poser à la verticale. Ses hélices (quatre sur l'aileron avant et quatre autres sur les ailes arrière) s'inclinent à l'horizontale pendant le vol. Et il y a bien d'autres exemples ! Personnellement, je crois que les premiers véhicules grand public pourraient arriver dans notre quotidien d'ici cinq ans au mieux. Et ça risque de faire un sacré changement ! Si vous appréciez les activités un peu différentes, vous pouvez toujours tester l'hélicoptère, en attendant. Vous trouverez toutes les informations ici. Plus d'information est disponible sur le site de l'organisateur de cette activité de vol en hélicoptère à La Rochelle. Cliquez sur le lien.
0 notes
Text
Baisse de l’accueil des réfugiés aux USA
Les États-Unis accueilleront jusqu'à 45 000 réfugiés du monde entier en 2018, un plus bas historique illustrant la priorité donnée par Washington à la sécurité nationale, ont indiqué mercredi des responsables gouvernementaux sous couvert d'anonymat. Ils n'ont pas dit clairement si l'interdiction d'entrée aux réfugiés pendant 120 jours, qui fait partie du décret migratoire du président Donald Trump, serait reconduite au-delà du 24 octobre. Le programme d'accueil a concerné près de 85 000 personnes en 2016 et 54 000 en 2017, un chiffre un peu supérieur à la limite de 50 000 réfugiés décidée par le républicain après son accession au pouvoir. Pour l'année fiscale 2018, qui commence dimanche, l'Afrique a obtenu le plus gros contingent (19 000), devant l'Asie du Sud (17 000), l'Asie de l'Est et le Proche-Orient (5000), l'Europe et l'Asie centrale (2000) et l'Amérique latine/Caraïbes (1500). «La sécurité de la population américaine est notre premier souci. Nous voulons avoir l'assurance que le programme d'accueil des réfugiés va à ceux qui ont le droit à cette protection et qui ne sont pas connus pour représenter un risque pour la sécurité de notre pays», a expliqué un membre de l'administration. Mais les États-Unis resteront le premier donateur pour la protection des réfugiés dans le monde, a-t-il souligné. Ils demeureront aussi le premier pays pour l'accueil des réfugiés, a-t-il ajouté. Le responsable américain se référait aux programmes de réinstallation permanente de réfugiés qui permettent à des demandeurs d'asile, sélectionnés à l'étranger souvent après avoir fui leur pays d'origine, d'être accueillis aux États-Unis et d'espérer y obtenir le droit définitif d'y résider. Ces données sont ainsi difficilement comparables avec les chiffres de pays d'Europe et du Moyen-Orient, en première ligne face à l'afflux de réfugiés. «Les demandeurs d'asile seront soumis à des vérifications intensives de sécurité, biographiques et biométriques à des stades multiples», avant et après leur arrivée sur le territoire américain, a insisté une autre responsable gouvernementale. Selon elle, ces vérifications seront régulièrement renforcées pour répondre aux menaces spécifiques potentielles. D'après ces deux responsables, ces mesures de sécurité renforcées ne sont pas destinées à ralentir le flot des candidatures. Le processus d'obtention du statut de réfugié prend actuellement entre 18 mois et deux ans. Ils ont également démenti une volonté supposée du président Trump de réduire le nombre d'étrangers aux États-Unis pour garantir le plein emploi des citoyens américains. «Les examens de sécurité sont toujours en cours (...). Nous prévoyons de mettre en place les nouvelles procédures avant le 24 octobre (mais) nous ne sommes pas arrivés à la fin de ce processus», a dit l'un d'eux, au sujet des dispositions du décret migratoire. Ce texte, attaqué à maintes reprises en justice depuis sa signature fin janvier, porte sur l'interdiction pour 90 jours d'entrée aux États-Unis des ressortissants de six pays à majorité musulmane, et de 120 jours pour tous les réfugiés. Il a été étendu dimanche à huit pays, mais sans faire référence aux réfugiés. Une ONG américaine de défense des réfugiés, l'International Refugee Assistance Project (IRAP), s'est dit «extrêmement inquiète» par cette décision de l'administration américaine «à un moment où le monde connaît le plus grand nombre de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale». «Nous abandonnons des gens désespérés dans des situations de vie ou de mort, dont des enfants qui ont un besoin médical urgent, des alliés des États-Unis en temps de guerre, des survivants à des actes de torture», s'est indignée Betsy Fischer, une responsable de l'IRAP.
0 notes
Text
Le séminaire gouvernemental
La manière dont l'Etat intervient dans le libre marché m'a toujours contrarié. Et je ne suis pas le seul dans ce cas, comme j'en ai eu la preuve en participant à un séminaire à Zurich en Suisse, la semaine dernière. Tous les économistes étaient d'accord pour signaler à quel point cette libéralité de nos dirigeants était déraisonnable, déletère. Car force est de constater que les tentatives des autorités de sélectionner elles-mêmes les industries d'avenir ont trop souvent conduit au fiasco. En effet, pourquoi nos élites seraient-elles mieux préposées pour faire ce choix que le marché lui-même ? Les allocations sont, à mes yeux, une forme ultime de vanité. Une forme d'illusion de pouvoir, où les autorités déterminent, parfois même contre la volonté du citoyen, à quoi devrait ressembler l'avenir. Or, je vous le demande : quelle est la probabilité pour que les autorités aient remarqué Bill Gates de Microsoft ou Steve Jobs d'Apple alors qu'ils étaient encore dans leur garage, et les aient reconnus comme étant des innovateurs de génie, les futurs piliers des technologies gagnantes ? Non, nos élites ne sont décidément pas les mieux positionnées pour déterminer quelles sont les idées de l'avenir. Mais alors, à quoi donc peuvent-elles bien servir ? Doivent-elles rester les bras croisés à attendre que le progrès, la croissance et l'emploi leur tombent dessus ? Evidemment non. Les autorités sont en effet très bien placées pour remplir un autre rôle : veiller à réunir les conditions sine qua non à la production de capital : innovation, recherche fondamentale et appliquée, entreprenariat et libre marché. Concrètement, ces conditions impliquent un cadre attractif pour la R&D, un traitement alléchant des capitaux à risque, et, de manière plus générale, la promesse d'un libre marché... libre. Les autorités ont donc un rôle décisif à jouer dans la matérialisation de la prospérité. Ce rôle consiste avant tout à engendrer les facteurs environnementaux adéquats pour permettre la compétition et la nouveauté. C'est se fourvoyer lourdement que de penser que, par l'allocation de subventions, nos élites peuvent produire de la richesse. Comme par enchantement, en qeulque sorte. Ce séminaire aboutissait au final à la conclusion suivante : le progrès et l'innovation ne sont pas déclenchés par les autorités. Le progrès et l'innovation fleurissent du fait du libre marché et de la concurrence. Retrouvez toutes les infos sur ce séminaire entreprise en Suisse en suivant le lien.
0 notes
Text
Un enfant sur 10 n’est pas vacciné
Un enfant sur dix dans le monde n'a reçu aucun vaccin en 2016 et risque d'attraper la diphtérie, le tétanos ou la coqueluche, a averti lundi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). L'étude, menée conjointement avec l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), révèle que 12,9 millions d'enfants sur un total de 116,5 millions ne sont pas vaccinés et qu'en outre, environ 6,6 millions d'enfants n'ont reçu qu'une seule dose de vaccins sur les trois nécessaires pour être protégés. Depuis 2010, le taux de vaccination chez les enfants stagne à 86%, encore loin de l'objectif de 90% fixé par l'ONU. "La plupart des enfants qui ne sont pas immunisés sont les mêmes qui échappent aux systèmes de santé", a relevé le Dr. Jean-Marie Okwo-Bele, directeur de l'immunisation et des vaccins à l'OMS. "Ces enfants n'ont très probablement reçu aucun des services sanitaires de base. Si nous voulons augmenter le taux de couverture globale d'immunisation, les services de santé doivent atteindre ceux qui ne le sont pas", a-t-il ajouté. La vaccination permet aujourd'hui d'éviter entre 2 et 3 millions de morts chaque année, de diphtérie, tétanos, coqueluche et rougeole, rappellent l'OMS et l'Unicef. Selon les dernières statistiques, 130 des 194 Etats membres de l'OMS ont atteint l'an dernier le taux de couverture d'au moins 90% pour la diphtérie, le tétanos et la coqueluche. Mais huit pays ont encore un taux de vaccination inférieur à 50%: République centrafricaine, Tchad, Guinée équatoriale, Nigeria, Somalie, Soudan du Sud, Syrie et Ukraine. Rappelant que plus de la moitié de la population mondiale vit dans des zones urbaines, notamment dans les bidonvilles d'Afrique et d'Asie, le rapport souligne que les "pauvres urbains" représentent le groupe le plus exposé à la sous-immunisation ou à la non-immunisation.
0 notes
Text
Le Choléra dévaste le Yemen
Les malades arrivent au rythme d'au moins un par minute à l'hôpital Al-Sabiine de Sanaa, alors que l'épidémie de choléra se répand rapidement au Yémen où 124 000 cas suspects et 923 morts ont été recensés par l'ONU. Débordés, les responsables d'Al-Sabiine ont fait comme d'autres hôpitaux de la capitale yéménite: ils ont planté des tentes de fortune dans les alentours pour accueillir les malades, faute de places à l'intérieur du bâtiment central dont les couloirs sont obstrués par des patients couchés à même le sol. Du fait de la guerre, les installations sanitaires de ce pays pauvre sont défaillantes. «Depuis deux semaines, nous accueillons un grand nombre de malades, au rythme d'un à deux, voire trois, par minute», s'inquiète Ismaïl Mansouri, médecin dans cet hôpital. Son collègue, Maher al-Hada, du Centre de lutte contre le choléra, déplore «une augmentation très inquiétante» du nombre de malades, «plus de 300 par jour», accueillis dans son établissement, confronté à un manque de moyens et de médicaments. Une grève en mai des éboueurs, qui n'étaient pas payés, a contribué à aggraver la situation. L'épidémie se propage à vive allure au Yémen où un conflit oppose depuis 2014 des rebelles Houthis pro-iraniens, qui contrôlent des provinces du nord, dont Sanaa, aux forces progouvernementales, soutenues par l'Arabie saoudite et qui ont fait d'Aden (sud) leur capitale «provisoire». Le choléra touche désormais 20 des 22 provinces du pays où 923 décès et 124 000 cas suspects ont été enregistrés en six semaines, selon un dernier bilan établi le 11 juin par l'ONU. Le choléra, réapparu le 27 avril après une première épidémie l'an dernier, «se répand à un rythme sans précédent» selon l'ONU qui prévient que la situation risque de «s'aggraver davantage à l'approche de la saison des pluies et en raison d'une malnutrition généralisée et de la faim». Le 19 mai, alors qu'il y avait plus de 23 000 cas suspects, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait dit craindre jusqu'à 250 000 cas dans les six mois. Confinée dans un premier temps aux régions contrôlées par les rebelles, la maladie a, au fil des jours, gagné les provinces du sud, dont Aden, où ont été enregistrés au moins 27 décès et quelque 3000 cas suspects, selon des sources médicales. «Depuis la mi-avril, nous avons accueilli plus de 3000 cas suspects, dont quelque 200 cas ces derniers jours», déclare à l'AFP Majid al-Daari, directeur de la section choléra à l'hôpital Al-Sadaqa à Aden. La maladie trouve dans l'insalubrité un terrain propice pour se développer. Les établissements hospitaliers, encore opérationnels, sont confrontés à une pénurie de médicaments et à des coupures de courant électrique notamment. Dans un quartier d'Aden, des eaux stagnantes noires et dégageant une odeur nauséabonde se transforment en nids de moustiques et d'insectes, qui transmettent des maladies contagieuses. «Nous avons peur de la propagation de la maladie. Les gens sont pauvres et n'ont pas les moyens de se soigner ou de se déplacer» pour aller dans un hôpital, déplore Oum Hicham Mounir, directrice d'une école d'Aden, qui dit avoir réussi pour sa part à hospitaliser ses deux fils touchés par le choléra. Mazen al-Sayyed, habitant d'un village de la province de Lahj, plus au nord, a pu secourir sa mère pour la conduire à l'hôpital al-Sadaqa à Aden. «C'est parce que j'ai une voiture que j'ai pu sauver ma mère. D'autres meurent sur place», faute de moyens, dit-il à l'AFP. Dans la province d'Ibb (centre), Ammar Abdelmalek se plaint des conditions d'hygiène. «Les tas d'ordures qui s'amassent dans les rues et les égouts éventrés ont causé le choléra», a-t-il dit à l'AFP. L'OMS s'emploie à aller dans les zones reculées «très touchées (par la maladie) afin d'atteindre autant de malades que possible», déclare Omar Saleh, membre de sa mission au Yémen. «La situation humanitaire au Yémen est alarmante. Il y a un véritable désastre et la maladie n'a rien à voir avec les affiliations politiques ou les frontières», ajoute-t-il en appelant la communauté internationale à redoubler d'efforts pour mettre fin à la guerre et aider le Yémen à contrôler le choléra.
0 notes
Text
Dans un avion militaire
Il est des passions qui se fanent avec le temps. Et d'autres qui restent. Ma flamme pour les avions de chasse ne s'est jamais tarie. Cette passion est venue alors que j'avais à peine six ans. Mes compagnons de jeux étaient fascinés par les petites voitures. Ils en avaient des sacs entiers. Mais en ce qui me concernait, leurs voitures ne valaient pas grand-chose comparés aux avions militaires. Toutes les étagères de ma chambre qui n'aient une maquette d'avion. Je n'allais nulle part sans eux. Et quand mes amis m'invitaient à jouer avec leurs petites voitures, je donnais un coup de pied dans leur parc automobile avant de m'en aller jouer dans mon coin. J'étais déjà très diplomate, à l'époque. :-) Aujourd'hui, je ne suis plus aussi autiste, mais cette adoration-là est toujours entière. Et mes petits avions sont désormais dans la chambre de mon fils. Il était donc inéluctable qu'un jour, je m'envole à bord d'un avion de chasse. Ce que j'ai fait dernièrement, à l'occasion d'un vol en avion de combat. Ca faisait si longtemps que j'en rêvais que je craignais par-dessus tout que ce vol ne soit pas à la hauteur. De descendre de l'appareil en me disant : « c'est ça qui me faisait rêver ? ». Mais la réalité a dépassé mes rêves. Quand j'ai retrouvé la terre ferme, j'étais l'homme le plus heureux du monde. Cette expérience s'est avérée encore plus démente que ce que j'avais pu imaginer. Il y a des moments où j'ai bien cru que j'allais tomber dans les pommes. Ce vol a été d'une telle violence, tellement improbable qu'en fait, j'ai failli ne pas rédiger de billet là-dessus. Car il n'y a pas de mots pour décrire ce que j'ai vécu. Ce qu'on ressent quand on met son uniforme de vol. Lorsqu'on monte dans le cockpit. Et lorsque, dès la première boucle, on pèse soudain 5 fois son poids. Il n'y a aucun mot pour raconter ce qu'on ressent alors. Mais il fallait au moins que j'écrive un billet sur le sujet. Ce serait tout de même dommage de poster la photo de son dîner sur les réseaux sociaux, et de se taire quand on a volé à bord d'un avion militaire. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de baptême de l'air en Fouga Magister qui est très bien rédigé sur ce thème.
0 notes
Text
Une soirée contre la haine
Sous un ciel menaçant, quelques mains jaune «Touche pas à mon pote» s’agitent place de la République. Sur la statue, un drapeau de l’URSS flotte au vent à côté d’un graffiti «N**** le FN». Ce soir du jeudi 4 mai, aux alentours de 18h, quelques centaines de personnes se sont réunies contre le Front national sous la bannière de «La République réplique» pour un concert exceptionnel. Ce collectif, composé de différentes associations et syndicats (dont SOS Racisme ou la FAGE), a un seul mot d’ordre à trois jours du second tour: «Faire barrage au FN» et stopper Marine Le Pen le 7 mai prochain. Le nom d’Emmanuel Macron ne sera jamais cité de la soirée. «Pas de vote blanc, ni d’abstention, mais un vote contre!», martèlent les organisateurs. Au micro, se succèdent les porte-parole des associations et syndicats. Dans la foule, sont distribuées des affiches avec cette mention: «Éteindre le feu du F-Haine». Il y a aussi des drapeaux de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ou de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). Les discours n’ont pas vocation à dissuader les électeurs de Marine Le Pen mais de contrer l’abstention et le vote blanc. Pour Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, il s’agit aussi de faire subir une «raclée électorale» au FN. «Il n’est pas neutre que le camp de la violence fasse 40%», ajoute-t-il, avec la nostalgie sans doute des manifestations géantes de 2002 contre Jean-Marie Le Pen. Le concert s’ouvre enfin avec Zaza Fournier et son rafraîchissant Vodka Fraise. Puis arrive Camille Bazbaz qui chante: «Donne-moi un baiser, un baiser opposé, à ceux qui nous b******!» Sur scène, un animateur donne son numéro de téléphone et propose d’aller faire voter les procurations du public. Un autre se déguise successivement en David Guetta, Philippe Katerine et… Monsieur Spoke. «Notre génération n’a pas voté Chirac de gaieté de cœur, mais on n’a pas hésité une seconde ! » À 19h30, la pluie tombe sur Paris et les parapluies s’ouvrent. Malgré l’énergie apportée par Carmen Maria Vega, déchaînée, la Place commence à se clairsemer. Entre chaque chanteur, les balances sont longues. Il n’est pas aisé de faire se succéder une vingtaine d’artistes aux horizons musicaux si différents. Pour combler les temps morts, des animateurs enchaînent quelques sketchs. Assez désespérants. Sur la chanson Europe de Gaspard Royant, cinq étudiants dansent un twist. Au premier tour, ils ont voté «Hamon, of course!» ou bien Mélenchon, comme la majorité des personnes interrogées. Les moins jeunes, se souviennent, eux, de 2002. «Notre génération n’a pas voté Chirac de gaieté de cœur, mais on n’a pas hésité une seconde», explique le retraité Louis, qui paraphrase Dominique Sopo auprès d’un groupe d’étudiants. Jane Birkin arrive sur scène. A capela, elle interprète courageusement La Javanaise devant un public décidément très timide. Et toujours pas un mot de politique. Contrairement aux messages vidéo défilant entre deux morceaux sur les écrans géants de stars absentes qui invitent à «voter contre». Helena Noguerra, Cali, Véronique Sanson ou M, ne font pas grand effet sur le jeune public, majoritaire, qui en profite plutôt pour se ravitailler en bières. Les hipsters très seventies de Gush réveillent légèrement les têtes sonnées par la pluie avec leur tube Let’s burn again. Des touristes allemands, qui ont entendu parler du «monstre Le Pen» depuis la Bavière, partagent des canettes avec quelques Insoumis. Bon gré, mal gré, le show se déroule. Les artistes, qui ne restent sur scène que le temps d’une chanson, ne parviennent pas à maintenir l’ambiance. De plus, ils ne s’expriment pas clairement, voire pas du tout, sur l’importance d’un vote contre le FN. Mais l’arrivée de Féfé, qui réclame et obtient «un peu de bordel», remobilise les troupes. Le chanteur entraîne le public dans une étrange mais efficace danse de la pluie, qui a le mérite de chasser les nuages et de réchauffer les corps. Le spectacle s’enchaîne avec Pete Doherty, la tête d’affiche très attendue de la soirée. Aussi blanchâtre et chapeauté que d’habitude, l’ex-leader des Libertines -qui vit désormais en France- prend un plaisir évident sur scène. Lui y restera plus de cinq minutes avant d’y revenir au cours de la soirée. La place se remplit. Enfin. Le chanteur commence par Hell to pay at the gates of heaven, un titre qu’il a écrit après l’attaque du Bataclan, et qui ordonne: «Come on, choose your weapons!» (Allez, choisissez vos armes!). En l’occurrence, un simple bulletin de vote. Sur les écrans géants sont maintenant projetées des images de 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen s’est retrouvé au second tour de la présidentielle. La foule contestataire de l’époque y est ô combien plus dense que celle réunie ce jeudi soir. La faute à cette «banalisation» du FN, souvent évoquée sur scène et dans le public.
0 notes
Text
Escapade aérienne
Le mois dernier, j'ai piloté un Piper PA 28 dans les environs de Saint Nazaire. J'avais quelques craintes en me rendant à l'aéroclub, notamment sur la difficulté qu'il pouvait y avoir à piloter un tel appareil. Mais en fait, j'ai vite été rassuré par mon instructeur : on peut piloter avant même d'être en âge de conduire ! Et je dois bien avouer qu'au final, j'ai été fasciné par cette heure passée là-haut : il y a quelque chose de captivant dans le fait de survoler la Terre comme ça. Au point que cette heure de vol est passée sans que je m'en aperçoive ! Ce qui m'a vraiment marqué, je crois, c'est l'impression de liberté qu'on a tout du long quand on est aux manettes. De fait, dans les hauteurs, la circulation est carrément plus fluide : on peut donc manoeuvrer en ayant l'esprit en paix. C'est ce qui fait qu'on est en définitive bien plus confiant quand on pilote un appareil là-haut que n'importe quel véhicule terrestre ! Hormis le moment où il faut regagner le tarmac, certes, parce que là, on voit toute sa vie défiler lorsqu'on voit approcher le sol : mais la chose-là est dirigée par le moniteur et l'on ne craint donc rien. Le reste du temps, toutefois, on doit se débrouiller. Et je vous garantis que c'est plaisant, d'évoluer dans un espace en 3D ! Bon, je me suis trop focalisé sur le tableau de bord et ses divers instruments, mais j'ai quand même goûté ce vol, et en particulier le fabuleux décor qui défilait en dessous. En fin de compte, il est possible que je fasse un second vol. Probablement pas ce mois-ci, mais d'ici septembre, ça me plairait pas mal. Je comprends maintenant pourquoi Harrison Ford désirait continuer à piloter après avoir réchappé à la mort lors d'un vol : c'est qu'on peut vite devenir accro. La sensation de liberté qu'on ressent dans les cieux donne tout de suite envie de recommencer. C'est comme une bouffée d'air frais, et d'autant plus bienvenue à une époque comme la nôtre ! En tout cas, si l'expérience vous tente, ne vous en privez pas... Pour ceux que ça intéresse, d'ailleurs, c'est par ici que ça se passe. En savoir plus en suivant le lien sur le site de pilotage d’avion à Nantes St Nazaire.
0 notes
Text
L’actu, revue et corrigée
Disons-le tout net : je ne suis pas journaliste. Je ne suis pas non plus économiste. Ni technicien, ni politologue, ou sociologue, ou philosophe. Juste un type normal, qui a deux-trois neurones connectés et les utilise de façon régulière. Mes réactions à l’actualité, que je disséminerai au fil de mes billets, n’auront peut-être pas la finesse et l’intelligence de gens plus compétents. Mais la question se pose : y a-t-il encore des gens compétents pour étudier les sujets d’actualité ? Après tout, personne n’a vu venir la crise financière de 2008, alors qu’elle était sous le nez de milliers d’économistes. Après tout, personne n’a vraiment cru au Brexit, pas même les anglais qui ont voté pour. Après tout, personne n’a vraiment cru que Trump allait être élu. Alors, si les spécialistes sont incapables de prédire les bouleversements majeurs de notre société, leur spécialité ne vaut pas un pet de lapin, et tout citoyen est en droit (et je dirais même, en devoir) de se faire sa propre idée. Contrairement à ce que les spécialistes disent souvent dans les médias, ce n’est pas le web et les réseaux sociaux qui ont ruiné la confiance des gens envers les médias et le système : c’est le système qui, par son incapacité à prédire les événements les plus graves, s’est décrédibilisé aux yeux des citoyens !
0 notes