#cap au sud
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zuleecomics · 9 months ago
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Es #verano y la #familiafaldérault se prepara para irse de #vacaciones Se montan en su #cuatrolatas y se encaminan hacia el #sur partiendo desde la lluviosa #bélgica Cada tomo (son 6) nos cuenta las vacaciones de un año en concreto y este primer tomo en concreto nos relata el #veranode1973 #zidrou y #jordilafebre consiguen que nos transportemos e incluso nos identifiquemos con las idas y venidas de esta familia belga. Absolutamente imprescindible. #yoleocomics #ireadcomics #instabooks #instacomics #instacomic #vacacionesdeverano #belgium🇧🇪 #belgique🇧🇪 #rumboalsur #losbuenosveranos #capausud #lesbeauxétés #libraries #bibliotecas #liburutegiak
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transparentgentlemenmarker · 10 months ago
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Prochaine vacances cap au sud
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swedesinstockholm · 8 months ago
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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reyolivier · 2 years ago
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La petite île Duiker - également connue sous le nom de «Seal Island» pour sa grande population d'otaries à fourrure du Cap - se trouve juste au large de la côte sud-africaine à Hout Bay, près du Cap. Il mesure seulement 253 pieds sur 312 pieds (77 mètres sur 95 mètres) et est un sanctuaire d'oiseaux de mer en plus d'abriter des milliers d'otaries à fourrure du Cap. . Tiny Duiker Island - also known as 'Seal Island' for its large population of Cape fur seals - lies just off the South African coast at Hout Bay, near Cape Town. It measures just 253 feet by 312 feet (77 meters by 95 meters) and is a seabird sanctuary as well as being home to thousands of Cape fur seals. . #southafrica #duikerisland #houtbay #southafrica🇿🇦 #afriquedusud #afrique #africa #capetown #capetownsouthafrica #travel #travelphotography #travelgram #travelblogger #travels #voyage #voyageursdumonde #national_geography #nature #naturephotography #naturerey #naturelovers #animales #animallovers #animal #otari #lion #summer #summervibes #goodvibes #happy (à Hout Bay, Western Cape, South Africa) https://www.instagram.com/p/Co9djrYsk0s/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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thebusylilbee · 4 months ago
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Trente ans après la fin de l’apartheid, la petite communauté juive d’Afrique du Sud est plus que jamais divisée. Une partie a profité du système raciste, l’autre a résisté. Deux leçons contradictoires de la Shoah s’opposent : celle d’un « plus jamais ça » universaliste, qui pousse les uns à soutenir Gaza, et celle de la singularité de la tragédie juive, qui inspire aux autres un sionisme conservateur.
par Charlotte Wiedemann
Après avoir contemplé les murs gris d’une cellule de prison pendant vingt-deux ans, Denis Goldberg s’est entouré des couleurs de peintures africaines. Des tableaux qui célèbrent la vie, le plaisir et le désir, qu’on peut désormais voir dans la House of Hope (« Maison de l’espoir ») : ce bâtiment sobre et fonctionnel à la périphérie du Cap constitue le legs du plus célèbre Juif ayant combattu l’apartheid. Les enfants peuvent y peindre et y faire du théâtre. Dans le jardin où les cendres de Goldberg ont été dispersées, des oiseaux picorent. C’est un lieu paisible, qui n’a pourtant rien d’une idylle où le passé pourrait trouver le repos. Trois décennies après la fin de l’apartheid, la mer des toits des townships d’où viennent les enfants roule dans le paysage vallonné du Cap avec une désolation révoltante. Et les questions soulevées par l’héritage de Goldberg sont bien trop présentes, des questions sur ce qui rend une décision éthique, sur la valeur de la vie et sur les interprétations de ce que signifie l’existence juive.
Comme la plupart des Juifs ayant immigré en Afrique du Sud, les ancêtres de Goldberg étaient originaires de la Lituanie tsariste et fuyaient les pogroms et la misère. Un demi-siècle plus tard, convaincu que chaque être humain mérite un respect égal, quelle que soit sa couleur de peau ou son origine, Goldberg a pris fait et cause pour le Congrès national africain (ANC) dont il a rejoint la branche armée. Condamné à plusieurs reprises à la prison à vie aux côtés de Nelson Mandela, il ne fut pas incarcéré à Robben Island, mais dans une prison pour Blancs à Pretoria. L’apartheid a appliqué la ségrégation même parmi ses ennemis mortels.
Sur une plaque de la Maison de l’espoir, on peut lire : « He was a Mensch » (« C’était un Mensch »), d’après l’expression yiddish désignant celui qui a fait preuve d’humanité en s’engageant pour les autres. Seule une petite minorité des 120 000 Juifs qui vivaient à l’époque en Afrique du Sud a choisi cette voie périlleuse. Parmi les Blancs de l’ANC, ils étaient largement surreprésentés, et cela constitue le bon côté de la médaille, tout aussi remarquable que son revers, à savoir que la majorité d’entre eux s’accommodaient de l’apartheid, s’abritaient derrière des lois raciales qui leur étaient favorables et évitaient le contact avec les combattants de la liberté issus de leurs propres rangs, dans la crainte constante que cela pourrait favoriser l’antisémitisme.
Ce n’est qu’en 1985, après trente-sept ans du régime d’apartheid, que les dirigeants de la communauté se décidèrent à le condamner clairement. Comme l’a reconnu ultérieurement le grand rabbin Cyril Harris devant la Commission vérité et réconciliation : « La communauté juive a profité de l’apartheid (…). Nous demandons pardon (1). » Faire le choix d’une résistance désintéressée, payée au prix fort de l’emprisonnement, de l’exil, du bannissement, de la mort et de la mutilation sous les tirs de l’État raciste. Ou s’adapter, se faire complice. Des avocats juifs ont défendu des militants noirs ; juif aussi, le procureur général qui a condamné Mandela en faisant preuve d’un remarquable fanatisme.
L’historienne Shirli Gilbert, spécialiste de l’histoire des Juifs sud-africains, voit dans cette polarisation la tension entre deux interprétations de la Shoah au sein du judaïsme, avec, d’un côté, la singularité des victimes juives et, de l’autre, l’universalité de l’enseignement du « plus jamais ça ». La première lecture entretient le besoin de se protéger, la seconde est un moteur pour l’action (2).
Pour saisir cette situation — propre à l’Afrique du Sud mais dont on peut tirer des leçons générales —, il faut revenir à ses origines. Construite en 1863 en pierres de taille, la plus ancienne synagogue du pays sert aujourd’hui d’entrée au Musée juif sud-africain, au Cap. On y trouve des photographies montrant les miséreux débarquant sur le port, des hommes avec des casquettes plates et des vestes usées, des femmes avec des foulards portant des ballots de draps, la valise en carton fermée par une ficelle. Ils furent 70 000 à arriver au tournant du XXe siècle, émigrant depuis la frange ouest de l’empire tsariste, là où vivait alors la moitié de la population juive mondiale. Attirés par des récits d’argent facile à gagner dans les mines d’or et de diamants d’Afrique du Sud, plus d’un ont commencé comme colporteurs, se rendant dans des implantations isolées sur des charrettes à grandes roues tirées par des mules, vendant du savon, des boutons et de la vaisselle.
Pourtant, tout immigrant sans ressources sentait que son statut dans la colonie différait de celui dont il disposait dans son ancien pays. Un témoin de l’époque raconte avoir vu un Noir s’écarter pour lui céder le passage sur le quai tout en baissant les yeux : « En Russie, personne n’aurait cédé le passage à un Juif (3). »
Blancs parmi les Blancs, les Juifs profitèrent des zones rurales pour s’intégrer rapidement dans une société coloniale des Boers dont l’antisémitisme ne s’est aggravé que dans les années 1930. Bientôt circulèrent des histoires de succès : par exemple, dans le commerce des plumes d’autruche alors recherchées dans le monde entier pour la chapellerie féminine de luxe — on appelait les maisons de campagne des riches commerçants juifs des « palais de plumes ».
Les vitrines du musée n’évoquent pas les conditions nécessaires à une telle réussite : les Juifs avaient le droit d’acquérir des terres (dans les cas les plus extrêmes, celles de propriétaires noirs auparavant expulsés), ils étaient libres de leurs déplacements et de souscrire des emprunts. Leur existence était légitime ; une légitimité de colons vivant au milieu d’une majorité de personnes privées de droits. Dans les villes, certes, il fallait composer avec l’antisémitisme. Aux yeux de Britanniques « snobs », ceux qu’on appelait les « Juifs de l’Est » semblaient « sales » et pas tout �� fait civilisés. Leur yiddish sonnait douteux. Mais les immigrants eurent tôt fait de se débarrasser de leur langue comme d’un fardeau. Le yiddish disparut en l’espace d’une génération. Subir la discrimination, réelle ou redoutée, entrait en balance avec l’acquisition de privilèges coloniaux.
Un triangle magnétique
Judéocide, sionisme, apartheid : si la collectivité des Juifs et des Juives sud-africains s’est formée dans ce triangle d’influences, chacune d’entre elles a marqué différemment chaque famille, chaque individu.
Steven Robins a proposé que nous nous rencontrions dans un café du Cap. Robins, dont les ancêtres portaient le nom de Robinski, est anthropologue, professeur à l’université. Un homme avenant, à l’allure juvénile. Son père a fui l’Allemagne nazie pour arriver au Cap en 1936. Seul le Stuttgart put encore accoster ensuite, avec 537 Juifs allemands à son bord, après quoi l’Afrique du Sud ferma impitoyablement ses portes aux réfugiés.
Robins a grandi avec sous les yeux une photographie encadrée, posée sur le buffet. Trois femmes dont on ne parlait jamais — la mère et les deux sœurs de son père que celui-ci n’avait pu aller chercher pour les sauver. Elles ont été assassinées à Auschwitz — d’autres membres de la famille le furent dans les forêts près de Riga. Robins a trouvé bien plus tard, alors qu’il était adulte depuis longtemps, les lettres pleines de suppliques, plus d’une centaine, que la famille avait envoyées en Afrique du Sud. De longues années de recherche lui ont permis de reconstituer l’histoire des Robinski et d’écrire le livre Letters of Stone (4) (« Lettres de pierre »). À Berlin, les membres de sa famille ont désormais des Stolpersteine à leur nom — des pavés plaqués de laiton en mémoire de victimes du nazisme — et leurs lettres sont retournées là où elles ont été écrites et sont désormais conservées dans les archives du Musée juif de Berlin.
Son père a-t-il gardé le silence par culpabilité ? « Le silence est une chose complexe, répond Robins. Ce fut un coup terrible pour lui, il est tombé gravement malade dans les années 1940. » Arthur, un frère cadet de son père qui avait aussi réussi à fuir pour l’Afrique du Sud, est devenu un sioniste convaincu. Deux frères, deux manières de vivre avec le fardeau de ne pas avoir pu sauver les siens.
En travaillant à l’écriture de son livre, Robins a davantage pris conscience de sa propre judéité. Mais il ne met pas la souffrance juive à part et montre comment le racisme européen a entremêlé l’histoire du génocide des Juifs et celle de l’apartheid. Il partage cette manière de voir avec certaines figures de la scène artistique juive sud-africaine de renommée internationale, comme Candice Breitz, Steven Cohen et William Kentridge. Cette position historique et politique qui voit l’humanité comme indivisible les oppose tous au courant majoritaire du sionisme conservateur — tout particulièrement de nos jours. Avec Kentridge et plus de sept cents autres personnalités, Robins a signé une lettre ouverte dénonçant la guerre menée par Israël à Gaza. « L’expérience de la persécution et du génocide est intimement liée à notre mémoire collective, y écrivaient-ils. Nous sommes donc appelés à empêcher qu’une telle chose se reproduise, où que ce soit et quelle que soit la personne concernée (5). »
Des amis juifs, et même des parents, ont violemment critiqué Robins pour cela. À leurs yeux, il trahirait l’histoire de sa famille et celle de son propre livre, écrit dans la peine et la douleur. Robins rétorque : « La Shoah nous apprend à considérer toutes les vies comme équivalentes. Sinon, à quoi servirait sa mémoire ? »
Ce qui a lieu à Gaza, il le ressent comme une tragédie pour le judaïsme, une tache indélébile. « Les Juifs auraient-ils mieux fait de continuer à vivre en diaspora ? », se demande-t-il dans son for intérieur. « Quel sens peut encore avoir mon livre, quel sens peut encore avoir la mémoire de la Shoah face à Gaza ? »
L’apartheid a débuté en mai 1948, et c’est en mai 1948 également que fut fondé l’État d’Israël. S’il s’agit d’une coïncidence, ces deux événements restent consubstantiels à la fin de l’époque coloniale dans le monde, et il existe bel et bien un lien entre apartheid et sionisme — sans même qu’il faille évoquer la Cisjordanie.
En arrivant en Afrique du Sud, les immigrants avaient apporté d’Europe de l’Est deux idées fortes qui s’y faisaient concurrence. Le sionisme, d’une part, qui devint une sorte de religion civile laïque — la Fédération sioniste sud-africaine a été fondée un an seulement après le congrès de Bâle organisé par Theodor Herzl en 1897. D’autre part, l’engagement radical des bundistes pour la justice ici et maintenant : l’Union générale des travailleurs juifs (Bund) était le parti socialiste des Juifs d’Europe de l’Est, lui aussi fondé en 1897, à Vilnius. Des partisans et des combattants des ghettos juifs qui allaient se soulever dans l’Europe occupée venaient de ce milieu. Ceux-là dont se souviendraient, en Afrique du Sud, les militants juifs dans leur combat pour la liberté de tous.
Le sionisme s’est en revanche renforcé sous l’apartheid : le système ethnocratique exigeait l’appartenance à une communauté. Pour des millions de Sud-Africains, cela signifiait l’assignation arbitraire à des castes de couleur de peau et des bantoustans. La majorité des Juifs appliqua toutefois un principe différent : plutôt que de se fondre dans la société, le repli sur soi. Aujourd’hui encore, la communauté, réduite à 60 000 membres par l’émigration, est étonnamment homogène, à 80 % d’origine lituanienne ; si peu de mélange en cent cinquante ans.
Beyachad, qui signifie « cohésion » en hébreu, est le nom du centre de la communauté à Johannesburg, isolé de la rue par un mur de sécurité. L’historien David Saks, familier de longue date des affaires de la communauté juive, a son bureau au premier étage, mais des grilles massives en protègent les fenêtres — la lumière froide du néon, le charme d’une cellule de prison. Cette atmosphère correspond au résumé que Saks livre, en une phrase, du cours des choses : « Nous regardons à nouveau vers l’intérieur. »
Alors qu’en Europe et aux États-Unis la diaspora a été prise dans un processus de sécularisation, en Afrique du Sud, elle s’est davantage tournée vers la religion, est devenue plus orthodoxe. Et comme ceux qui vivent selon la Loi sont obligés de se rendre à pied à la synagogue pour célébrer le shabbat, les petites maisons de prière, parfois informelles, se multiplient. En dépit des prix pratiqués, la plupart des parents envoient leurs enfants dans l’une des écoles privées juives — le coût de la scolarité régule ainsi le nombre d’enfants qu’on souhaite avoir. Mieux vaut en avoir moins, mais avec une identité juive assurée.
Après la fin de l’apartheid, il y eut, selon Saks, un désir de s’ouvrir davantage à la société. Mais cela ne dura pas longtemps, notamment du fait de l’échec du processus de paix au Proche-Orient. L’opinion publique sud-africaine est ardemment propalestinienne. De nombreux Juifs la perçoivent comme antisémite. C’était déjà le cas avant le 7 octobre, et depuis les tensions n’ont fait que s’accroître. En raison des sympathies de certains membres de l’ANC pour le Hamas, des voix juives ont mis en garde contre l’organisation de rassemblements haineux et de pogroms, tandis que le gouvernement sud-africain accusait Israël de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).
« Les attaques contre les Juifs demeurent extrêmement rares, nuance Saks. Dans les pays dont les gouvernements sont favorables à Israël, il y a plus d’antisémitisme parce que les musulmans retournent leur frustration contre les Juifs. Ce n’est pas nécessaire ici. » En Afrique du Sud, un migrant démuni du Zimbabwe reste plus vulnérable qu’un Juif — à cause de la violence xénophobe dans un cas, et parce que la communauté veille à ce qu’aucun de ses membres ne se retrouve à la rue dans l’autre —, même si, depuis peu, la pauvreté a augmenté. « Avant, se souvient Saks non sans nostalgie, nous donnions plus d’argent à Israël que toutes les autres diasporas ! » Une collecte de fonds a débuté auprès des émigrants aisés.
Des écoles juives entretiennent des partenariats avec d’autres plus pauvres — notamment pour que les enfants de la communauté apprennent à fréquenter leurs camarades noirs sans se sentir supérieurs. Derrière ces engagements se trouve souvent un sentiment de culpabilité inconscient, estime la sociologue Deborah Posel ; il serait préférable d’admettre « notre complicité », comme elle le dit. Une étude montre à quel point les Juifs sud-africains sont divisés quant à leur rapport au passé : 38 % pensent que la communauté a trop accepté l’apartheid, un bloc légèrement plus important est d’un avis contraire, et 20 % préfèrent ne pas se prononcer (6).
Dans ce contexte, que signifie être juif dans un pays qui envisage Israël à travers le prisme de l’expérience traumatisante de l’apartheid ? La souffrance morale semble plus forte chez ceux qui ne veulent se définir ni comme sionistes ni comme antisionistes : dans la communauté, il n’y a pas de place pour leur ambivalence vis-à-vis d’Israël et, plus généralement, dans la société, il n’y a guère de compréhension à l’égard de l’idée de la nécessité d’un foyer du peuple juif (7). On peut interpréter comme une échappatoire radicale à ce dilemme que de jeunes Juifs de gauche se réclament du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), très populaire en Afrique du Sud. Cela leur permet de combler le fossé avec les camarades d’université noirs, et peut-être aussi de se débarrasser symboliquement d’un héritage mal aimé. Selon Steven Robins, il existe désormais un « moment 68 » juif qui voit la mise en accusation par les jeunes générations des parents et des grands-parents pour leur rôle dans l’apartheid et leur positionnement concernant Gaza. La souffrance des Palestiniens actualise et aggrave l’accusation d’une participation coupable.
Une pelouse sur le front de mer du Cap ; un « Shabbat against genocide » (« shabbat contre le génocide ») est organisé devant la sculpture métallique géante représentant une paire de lunettes de Mandela. Sur une table pliante, des bougies et des roses fraîchement coupées, des rouges et des blanches, des roses pour la Palestine. Un activiste portant une kippa aux couleurs de l’arc-en-ciel récite une prière, des personnels de santé musulmans lisent les noms de leurs collègues tués à Gaza.
Caitlin Le Roith, une jeune avocate blonde, tient sa rose avec précaution et solennité. Elle raconte qu’elle n’a compris qu’à l’université tout ce que l’école juive Herzlia lui avait caché concernant Israël. « Je me suis sentie trahie. » Récemment, elle a rejoint les Juifs sud-africains pour une Palestine libre, dont l’antisionisme radical constitue à son sens la réponse à l’éducation reçue dans un établissement où l’on entonnait chaque matin l’hymne national israélien. Une fois, des élèves se sont agenouillés pendant cette cérémonie, comme les sportifs noirs américains qui protestent contre le racisme ; la fureur de la direction fut alors totale. Dans sa famille, explique Le Roith, presque personne ne comprend ce qu’elle défend. « Nous vivons dans des mondes différents. Il est difficile de continuer à se parler. »
Heidi Grunebaum, petite-fille de Juifs expulsés de la Hesse, a mis en lumière avec une acuité particulière ce triangle formé par l’apartheid, Israël et la Shoah. Elle l’a fait sans compromis, y compris vis-à-vis d’elle-même. Nous nous rencontrons à l’université du Cap-Occidental où elle est chercheuse. Rejoindre une faculté créée pour les « coloured » et où on a lutté contre l’apartheid était une décision mûrement réfléchie. Il s’agissait de rompre avec l’esprit de privilèges persistant, notamment dans le monde universitaire. Grunebaum a la réputation d’être radicale, mais on est tout de suite frappé par le soin et la nuance qu’elle apporte à son expression, sans cacher sa propre vulnérabilité.
Jeune adulte, elle avait cru que l’émigration en Israël pourrait la préserver d’une implication inévitable dans l’apartheid. Alors que des membres de sa famille avaient été assassinés à Auschwitz, ne pourrait-elle pas y accéder à une existence cohérente moralement ? Elle a d’abord découvert Israël dans le cadre d’un programme de jeunesse sioniste, qui comprenait la visite de ce qu’on appelle la « Forêt sud-africaine », plantée par le Fonds national juif grâce aux dons de Juifs sud-africains — au-dessus des ruines d’un village palestinien détruit en 1948. Ce n’est que bien plus tard que Heidi Grunebaum a compris que, en donnant de l’argent aux boîtes de collecte bleu et blanc du Fonds, elle était devenue partie prenante d’un autre engrenage.
Nelson Mandela et Anne Frank
Des parallèles s’imposèrent à elle : en Afrique du Sud, le déplacement forcé de trois millions et demi de personnes, là-bas, l’expulsion des Palestiniens. Dans les deux cas, l’invisibilisation du crime de nettoyage ethnique — en Afrique du Sud dans ce qu’on a appelé la « réconciliation », en Israël par le reboisement et l’amnésie. Grunebaum a coréalisé un documentaire à ce sujet, The Village Under the Forest (« Le village sous la forêt », avec Mark J. Kaplan, 54 minutes, 2013). Depuis, elle est décriée au sein de la communauté. Elle raconte la peine qu’elle a de voir ses parents en souffrir.
Ahmed Kathrada, fils de commerçants indiens qui devint un cadre dirigeant de l’ANC, a visité Auschwitz et les ruines du ghetto de Varsovie en 1951. Le souvenir de cette expérience ne l’a plus jamais quitté. De retour en Afrique du Sud, lorsqu’il prononçait ses discours contre l’apartheid, il montrait un récipient en verre contenant des restes d’os du camp : « Voyez ce que signifie le racisme à l’extrême ! » Plus tard, dans la prison de Robben Island, Kathrada, tout comme Mandela, a lu en secret Le Journal d’Anne Frank. Aujourd’hui, la lecture de ce livre est obligatoire dans les écoles sud-africaines.
Même si des dirigeants de l’ANC ont montré de la sympathie pour le Hamas, la Shoah n’a jamais été niée ici. Au contraire, les comparaisons entre l’apartheid et le nazisme ont servi à mobiliser l’opinion publique internationale dans l’immédiat après-guerre. En 1994, à la veille des premières élections démocratiques, Mandela a scellé symboliquement la fin de l’apartheid lors d’une exposition consacrée à Anne Frank. « En honorant la mémoire d’Anne, a-t-il déclaré lors de l’inauguration, nous disons d’une seule voix : jamais et plus jamais ! »
L’enseignement de l’histoire du génocide des Juifs est obligatoire dans le programme des écoles secondaires d’Afrique du Sud. Trois centres de l’Holocauste et du génocide ont été créés au Cap, à Durban et à Johannesburg. Le jour de notre venue à celui de Johannesburg coïncide avec la visite d’un groupe d’adolescents juifs : soixante garçons et filles écoutent un médiateur noir non juif leur expliquer le lien entre l’extermination par les nazis et le génocide rwandais. Les deux génocides sont ici mis sur un pied d’égalité. Il s’agit dans les deux cas d’une exclusion de l’humanité commune. Dans l’entrée, non loin d’une citation de Primo Levi, sont accrochées des photos de scènes de violence xénophobe tirées de l’actualité la plus récente.
Tali Nates, fondatrice et directrice du centre de Johannesburg, une Israélienne qui a acquis la nationalité sud-africaine, a donné à cet endroit son langage particulier. Son père a été sauvé par la liste d’Oskar Schindler. Ce que les jeunes gens retiennent de ce lieu, ce ne sont pas des définitions de l’antisémitisme, mais la tâche qui nous incombe de défendre l’humanité. Et un principe : il y a toujours un choix, même ne rien faire est une décision éthique.
(Traduit de l’allemand par Clément Fradin.)
Charlotte Wiedemann. Journaliste et écrivaine. Dernier ouvrage paru : Den Schmerz der Anderen begreifen. Holocaust und Weltgedächtnis [Comprendre la douleur des autres. Holocauste et mémoire mondiale], Propyläen, Berlin, 2022.
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letourdumondedesdufraigne · 1 month ago
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Asilah, notre dernière étape
Nous avons rejoint la côte atlantique et nous séjournons en pleine campagne "aux Figuiettes", à 50 km au sud de Tanger.
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Nous explorons les environs qui se prêtent à la méditation (très grande salle de yoga avec vue circulaire sur la campagne et l'océan), et à la randonnée.
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La plage du bout du monde en fin de rando, en contrebas des Figuiettes.
Une agréable surprise nous attend à la petite ville la plus proche. La médina d'Asilah est d'un blanc que ne renieraient pas les andalous, ce qui en fait son charme.
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Cette petite ville est également connue pour son festival ( le Moussen culturel), qui convie des artistes à embellir les murs chaulés avec leurs fresques colorées.
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La route de bord de mer nous emmène jusqu'au Cap Spartel, point le plus au nord ouest du continent africain.
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Le Cap Spartel est le lieu de rencontre entre le bleu turquoise de la Méditerranée et le bleu cobalt de l'Atlantique.
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Dans quel sens partirons-nous ? Réponse au prochain voyage !!
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lespoulesebreizh · 4 months ago
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cap de la chèvre/ camping les bruyères
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Le temps de se rebadijonner de crème ( un peu perdue entre crème solaire , flekor et crème pour les pieds), la douce joie de remettre le sac à dos et nous voilà prête à attaquer la côte est...
Qui a dit qu'il pleuvait en Bretagne ?!? On est chanceuse du temps de la semaine avec 30 annoncé aujourd'hui,  il fait vraiment chaud, on se croirait dans le sud. Heureusement une pte habitation le long du GR à qui on demandera  de remplir nos gourdes.
On traverse de nouveaux paysages avec de nombreux pins et de belles criques dessinées par les falaises.
L'eau y est translucide...ça donne tellement envie d'y plonger: comme un air de méditerranée,certains le compare à la Corse. 
D'ailleurs, la carte nous indiquant une crique accessible, on s'est rajouté une belle descente et 103 marches à remonter pour se retrouver juste à 5m au dessus mais sans pouvoir y descendre.
Fallait accepter et finir les 2 derniers km! Des championnes, je vous le dis : même le gars  du camping a dit que dans ce sens, elle est très dure...
Encore une journée remplie de waouh waouh malgré les ouille ouille....je 
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carretera-de-mis-suenos · 6 months ago
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Cafayate y Salta 🌵
Hola todos,
J'ai conscience d'être un peu moins régulière en ce moment mais on enchaîne pas mal ces derniers jours et je trouve moins le temps d'écrire.
Nous sommes arrivés à Cafayate le 7 mai, c'était notre dernière étape avant Salta. C'est un joli village avec une belle église et beaucoup de petits artisans. C'est également une des étapes de la fameuse boucle sud de Salta, un des deux circuits touristiques de la région.
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Nous avons passé deux jours là-bas à flâner entre les échoppes et les petits bars. Au détour d'une rue nous sommes même tombés sur la boutique d'un vieux monsieur qui vendait de la vaisselle. J'en suis ressortie avec deux petites assiettes et l'histoire des dessins qui les ornaient contée par le vendeur. Charles, lui, a trouvé une tapisserie qu'il compte accrocher au mazot. 
En quittant Cafayate vers Salta, nous nous sommes promenés au sein de la Quebrada de las Conchas, l'ultime partie de la boucle sud avant l'arrivée à Salta. Entre roches aux milles couleurs, plaines rouges et désertiques et cactus, nous avons eu le vertige face à cette sublime immensité. Une chose est sûre : en Argentine on se sent minuscule.
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Nous sommes arrivés à Salta un peu tardivement dans un appartement que nous avions loué pour l'occasion. La météo avait déjà commencé à se dégrader et elle annonçait de la pluie et du froid pour toute la semaine. Nous avons donc décidé d'attendre le retour des beaux jours avant de reprendre la route. Nous avons pu découvrir Salta sous toute ses coutures, cette ville qu'on surnomme "la linda" (la jolie). En effet, elle se démarque des autres villes argentines par son architecture coloniale et ses rues charmantes. C'était une super pause pour souffler un peu, même si ça a aussi été notre petit moment coup de blues et mal du pays (temps maussade oblige !).
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Après cette petite semaine de repos nous avons mis le cap vers les Yungas, la partie jungle de l'Argentine. Je vous raconte cela dans le prochain post !
Besitos,
Luna
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cookieboxbzh · 2 months ago
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Plévenon est située à quelques kilomètres au Sud du Cap Fréhel, dans les Côtes d'Armor. On y trouve la grande et belle Plage de la Fosse au sable fin et aux eaux translucides. 
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Plévenon is located a few kilometers south of Cap Fréhel, in the Côtes d'Armor. There we find the large and beautiful Plage de la Fosse with fine sand and translucent waters. 
 Musique : Deep Water - Edgar Hopp - Epidemic Sound
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kohohohala · 4 months ago
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Beaucoup de route pour rejoindre le sud du Portugal, dans des paysages de plus en plus arides, au milieu des chênes-lièges, des oliviers et des eucalyptus.
Au niveau du Cap Saint-Vincent (tout en bas à gauche), nous enchaînons quelques plages et points de vue.
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Arrivés à Lagoa, nous nous posons un peu dans le camping où nous resterons trois nuits.
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08/08
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mich-bois · 1 year ago
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CAP AU SUD.
Les Sables d'Olonne.
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katerynakole · 1 year ago
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🌊Experience the powerful winds at the farthest southwestern point of Portugal and mainland Europe, at Cape St. Vincent. It's truly a place worth recommending!
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🇫🇷Découvrez les vents puissants au point le plus au sud-ouest du Portugal et de l'Europe continentale, au cap Saint-Vincent. C'est vraiment un endroit à recommander !
🇫🇷L’impression de cette photographie est disponible dans mon magasin ➙  https://etsy.me/3QGSYkM
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Les 6 continents du monde sont :
L' Afrique
L' Amérique
L' Asie
L' Europe
L' Océanie
L' Antartique.
ILS SONT COMPOSÉS DE PAYS D'ONT VOICI LEURS CAPITALES
1- AFRIQUE
Afrique du Sud: *Pretoria
Algérie: *Alger
Angola: *Luanda
Bénin: *Porto-Novo
Botswana: *Gaborone
Burkina Faso: *Ouagadougou
Burundi: *Bujumbura
Cameroun: *Yaoundé
Cap-Vert: *Praia
Comores: *Moroni
Congo: *Brazzaville
Côte d'Ivoire: *Yamoussoukro
Djibouti: *Djibouti
Egypte: *Le Caire
Erythrée: *Asmara
Ethiopie: *Addis-Abeba
Gabon: *Libreville
Gambie: *Banjul
Ghana: *Accra
Guinée: *Conakry
Guinée équatoriale *Malabo
Guinée-Bissau: *Bissau
Île Maurice: *Port Louis
Kenya: *Nairobi
Lesotho: *Maseru
Liberia: *Monrovia
Libye: *Tripoli
Madagascar: *Antananarivo
Malawi: *Lilongwe
Mali: *Bamako
Maroc: *Rabat
Mauritanie: *Nouakchott
Mozambique: *Maputo
Namibie: *Windhoek
Niger: *Niamey
Nigeria: *Abuja
Ouganda: *Kampala
République Centrafricaine: *Bangui
République Démocratique du Congo: *Kinshasa
Rwanda: *Kigali
São Tomé et Príncipe: *São Tomé
Sénégal: *Dakar
Seychelles: *Victoria
Sierra Leone: *Freetown
Somalie: *Mogadiscio
Soudan: *Khartoum
Soudan du Sud: *Djouba
Swaziland: *Mbabane
Tanzanie: Dodoma
Tchad: *N'Djamena
Togo: *Lomé
Tunisie: *Tunis
Zambie: *Lusaka
Zimbabwe: *Harare
2- AMÉRIQUE
Antigua-et-Barbuda *Saint John's
Argentine *Buenos Aires
Bahamas *Nassau
Barbade *Bridgetown
Belize *Belmopan
Bolivie *Sucre
Brésil *Brasilia
Canada *Ottawa
Chili *Santiago
Colombie *Bogota
Costa Rica *San José
Cuba *La Havane
Dominique *Roseau
Equateur *Quito
Etats-Unis *Washington
Grenade *Saint George's
Guatemala *Guatemala
Guyana *Georgetown
Haïti *Port-au-Prince
Honduras *Tegucigalpa
Jamaïque *Kingston
Mexique *Mexico
Nicaragua *Managua
Panama *Panama
Paraguay *Asunción
Pérou *Lima
République Dominicaine *Saint-Domingue
Saint-Kitts-et-Nevis *Basseterre
Saint-Vincent-et-les-Grenadines *Kingstown
Sainte-Lucie *Castries
Salvador *San Salvador
Suriname *Paramaribo
Trinité-et-Tobago *Port of Spain
Uruguay *Montevideo
Venezuela *Caracas
3- ASIE
Afghanistan *Kaboul
Arabie Saoudite *Riyad
Arménie *Erevan
Azerbaïdjan *Bakou
Bahreïn *Manama
Bangladesh *Dacca
Bhoutan *Thimbu
Birmanie *Naypyidaw
Brunei Bandar Seri *Begawan
Cambodge *Phnom Penh
Chine *Pékin
Corée du Nord *Pyongyang
Corée du Sud *Séoul
Emirats Arabes Unis *Abu Dhabi
Géorgie *Tbilissi
Inde *New Delhi
Indonésie *Jakarta
Irak *Bagdad
Iran *Téhéran
Israël *Jérusalem
Japon *Tokyo
Jordanie *Amman
Kazakhstan *Astana
Kirghizistan *Bichkek
Koweït *Koweït
Laos *Vientiane
Liban *Beyrouth
Malaisie *Kuala Lumpur
Maldives *Malé
Mongolie *Oulan-Bator
Népal *Katmandou
Oman *Mascate
Ouzbékistan *Tachkent
Pakistan *Islamabad
Palestine *Jérusalem-Est
Philippines Manille
Qatar *Doha
Singapour *Singapour
Sri Lanka Sri ayawardenapura
Syrie *Damas
Tadjikistan *Douchanbe
Taïwan *Taipei*
Timor-Oriental *Dili
Thaïlande *Bangkok
Turkménistan *Achgabat
Turquie *Ankara
Viêt Nam *Hanoï
Yémen *Sanaa
Albanie *Tirana
4- EUROPE
Albanie * Tirana
Allemagne *Berlin
Andorre *Andorre-la-Vieille
Autriche *Vienne
Belgique *Bruxelles
Biélorussie *Minsk
Bosnie-Herzégovine *Sarajevo
Bulgarie *Sofia
Chypre *Nicosie
Croatie *Zagreb
Danemark *Copenhague
Espagne *Madrid
Estonie *Tallinn
Finlande *Helsinki
France *Paris
Grèce *Athènes
Hongrie *Budapest
Irlande *Dublin
Islande *Reykjavik
Italie *Rome
Kosovo *Pristina
Lettonie *Riga
Liechtenstein *Vaduz
Lituanie *Vilnius
Luxembourg *Luxembourg
Macédoine *Skopje
Malte *La Valette
Moldavie *Chisinau
Monaco *Monaco
Monténégro *Podgorica
Norvège *Oslo
Pays-Bas *Amsterdam
Pologne *Varsovie
Portugal *Lisbonne
République Tchèque *Prague
Roumanie *Bucarest
Royaume-Uni *Londres
Russie *Moscou
Saint-Marin *Saint-Marin
Serbie *Belgrade
Slovaquie *Bratislava
Slovénie *Ljubljana
Suède *Stockholm
Suisse *Berne
Ukraine *Kiev
Vatican *Vatican
5- OCÉANIE
Australie *Canberra
Fidji *Suva
Kiribati *Tarawa
Marshall *Majuro
Micronésie *Palikir
Nauru *Yaren
Nouvelle-Zélande *Wellington
Palaos *Melekeok
Papouasie-Nouvelle-Guinée *Port Moresby
Salomon *Honiara
Samoa *Apia
Tonga *Nukualofa
Tuvalu *Fanafuti
Vanuatu *Port-Vila
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valavelo · 1 year ago
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J18 ~ Cap au Sud
Santiago~Cesantes (85km)
Fini Santiago, un dernier petit tour sur le parvis de la cathédrale avant de quitter la ville. Au passage, je crois que c'est la plus difficile sortie de ville que j'ai faite.
J'ouvre ici une petite parenthèse. Les entrées des grandes villes (d'ici ou d'ailleurs) sont affreusement laides. En plus du jugement esthétique, il y a un côté pratique que le cycliste doit prendre en compte. Il est parfois très facile pour ce dernier de se retrouver propulser sur une voie rapide sans savoir exactement s'il a le droit ou non d'y circuler. Entrer dans une ville est plus facile cependant car il suffit de suivre les panneaux "centro ciudad" ou "casco histórico"; en sortir peut se révéler beaucoup plus ardu. On a beau fuir les panneaux bleus, on a vite fait de se retrouver quelque peu désorienter au beau milieu d'un échangeur autoroutier. Bref, je suis sorti de Santiago sain et sauf en un peu plus d'une demie-heure.
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Sur mon chemin j'ai repéré la ville de Padrón. En grand passionné de pimientos de Padrón, l'étape me semble indispensable. Alors que je m'attendais à la folie du pimiento (style Espelette) il n'en est rien. Quelques cafés, restaurants et snack mais c'est surtout le poulpe qui est mis à l'honneur. Le village est tranquille et semble dire au touriste trop curieux "circulez il n'y a rien à voir". Je prends quand même quelques tapas en guise de déjeuner avec les fameux pimientos.
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Je roule jusqu'à la tombée de la nuit. J'ai repéré un camping au bord de la mer. Mais je constate en arrivant qu'il est fermé ! L'hôtel du village est complet (ou ne veut pas de moi?) alors je leur pique le wifi pour vérifier vite fait les hébergements aux alentours. Il y a un gîte qui a l'habitude de recevoir des pèlerins à un petit kilomètre de là. Un coup de fil pour s'assurer qu'ils ont de la place. C'est bon ils m'attendent. En fait je serai seul dans le gîte ce soir. J'ai donc une maison entière pour moi. On me laisse choisir ma chambre. Je prends celle avec vue sur la mer:
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Alors forcément, je me dépêche de déposer mes bagages et je file sur la plage pour le coucher de soleil.
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🎶 Maintenant que je quitte Santiago, je me retrouve à contre-courant des pèlerins camino portugés...
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reyolivier · 2 years ago
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La petite île Duiker - également connue sous le nom de «Seal Island» pour sa grande population d'otaries à fourrure du Cap - se trouve juste au large de la côte sud-africaine à Hout Bay, près du Cap. Il mesure seulement 253 pieds sur 312 pieds (77 mètres sur 95 mètres) et est un sanctuaire d'oiseaux de mer en plus d'abriter des milliers d'otaries à fourrure du Cap. . Tiny Duiker Island - also known as 'Seal Island' for its large population of Cape fur seals - lies just off the South African coast at Hout Bay, near Cape Town. It measures just 253 feet by 312 feet (77 meters by 95 meters) and is a seabird sanctuary as well as being home to thousands of Cape fur seals. . #southafrica #duikerisland #houtbay #southafrica🇿🇦 #afriquedusud #afrique #africa #capetown #capetownsouthafrica #travel #travelphotography #travelgram #travelblogger #travels #voyage #voyageursdumonde #national_geography #nature #naturephotography #naturerey #naturelovers #animales #animallovers #animal #otari #lion #summer #summervibes #goodvibes #happy (à Duiker Island) https://www.instagram.com/p/CordFkxsx0F/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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steff-02 · 1 year ago
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11.09.23
Ce matin il annonçait pluvieux mais lorsque nous descendons prendre le petit déjeuner à 8h30, le soleil est déjà de la partie. Rassasié, nous prenons la route en direction de la péninsule de Cape Town. Bien qu’il fasse beau, il ne fait pas spécialement chaud, pas plus de 15 degrés. Mais le froid ici est « superficiel », dans le sens qu’il ne prend pas dans les os, il refroidit juste la peau. Je sais pas si mon explication est claire 😅
Notre but aujourd’hui, arriver au cap de bonne espérance. Le trajet doit durer une heure trente. Mais avec les multiples, multiples, multiples arrêts que nous faisons car la route est beaucoup trop belle 😍, il nous faudra un peu plus de temps 😅. Arrivé sur place, nous parquons la voiture et nous nous rendons d’abord au phare, situé au Cape Point, soit à la fin de la péninsule. Puis nous nous rendons au cap de bonne espérance, le point le plus méridional du continent africain et le point de rencontre de l’océan Atlantique et de l’océan Indien. Du moins c’est ce que l’ont pensait…il se trouve que ni l’un ni l’autre est vrai. C’est une fausse croyance. C’est le cap des Aiguilles qui détient ce titre. Mais après quelques recherches, cette croyance a tout de même une origine. Il se trouve, qu’en 1488, les explorateurs portugais franchirent les premiers ce cap. Dû à sa situation géographique, ils ont pensé être arrivé au bout du continent. Aujourd’hui que l’on connaît toute les limites de l’Afrique, nous savons que le cap de bonne espérance marque le point ou l‘on commence à voyager plus vers l’est que vers le sud. C’est pour cela que ce cap a toujours eu une importance majeur pour les marins ;)
Fin de la parenthèse historique et revenons en au voyage 😂. Cette réserve naturelle est absolument magnifique. On pensait avoir faut le tour en une demi heure! Mais il nous a fallu trois heure, et sans traîner des pieds, et on a même pas pu tout faire parce que le parc allait fermer. Lorsque que l’on est en haut de ces falaises, le vent a une telle force 💨 et les vagues énormes qui se brisent sur les roches 🌊 (en fermant les yeux on croirait entendre le tonnerre 🌩️). On a même croisé une autruche qui se baladait au milieux des hautes herbes 😊! Vers 17h30, nous quittons le parc en direction de Capetown. On s’est arrêté dans un petit restaurant sud-africain où l’on a très bien mange pour très pas cher ;) on a mangé tôt, bien que pour l’instant nous nous soyons toujours senti en sécurité, c’est plus sage d’être à l’hôtel pour la tombée de la nuit, ou peu après ! 🌙
Et pendant que j’écris ce post, il y a une petite coupure d’électricité. C’est fréquent ici, même dans les hôtels très modernes. Depuis notre arrivée il y a une semaine, tous les soirs nous avons eu une coupure de courant. Pas bien long, l’histoire d’une ou deux minutes ;)
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