#café Fossette
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osuminorio · 24 days ago
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ガレットでランチ 
Un déjeuner rapide a été servi dans une galette.
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mysadecstasy · 2 years ago
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Naviguer
Naviguer sur les pierres mousseuses Naviguer sur des vagues d’écume chaude S’égarer dans ta peau de perles brûlantes Sentir tes cheveux ruisseler sur ta grâce Epaules contre épaules Sous le ciel criblé Etiré comme les impossibles efforts Ciel où miroitent nos rêves d’enfants Epaules contre épaules Dans l’herbe grasse des montagnes Au son des grillons et de nos cœurs tambourinant Exaltés comme la mer Mer sublime qui vient fouetter le phare inamovible Phare de nos amours dans la tempête Phare brillant dans la nuit épaisse La nuit dévorante de la chanson douce Douce chanson de la rive presque intouchable Où l’on aborde qu’avec grande déférence Rive des extases insubmersibles Sur la côte découpée au tournevis Echarpée comme un soldat mort Infiniment belle de circonvolutions Entre forêts d’or et pierre lunaire Ocre et jaune Tombant en falaises dans les eaux glacées Eaux glacées ensevelies d’embrun salé Toi et moi Epaules contre épaules Allongés sur la fin des temps dans une alcôve rocheuse de la plage sans fin Face à l’éternité d’où tout arrive Brûlants et fiers Audacieux et mordants d’une rage sainte Une rage qui hurle la vie comme un possédé Et l’amour entortillé à nos pieds Qui nous étreint maintenant jusqu’à la poitrine Par fines touches caressantes Petites aiguilles de félicité Il pénètre les cœurs abasourdis Les cœurs enragés de soif Et crie son nom jusque dans les cimetières de pierres grises Balbutiantes telles le dernier souffle Pierres en mousse Erodées de chagrin Entre les fleurs fanées de décembre Résonne le chant de l’autre rive L’impossible rive Le dernier espoir Pour la transcendance des âmes dépouillées Autre rive amère Nue et glaciale comme l’enfer Je repense à la mer Et aux phares qui s’égrènent sur la côte comme un chapelet de lampions Mer avide Mer aride Mer dévorante Eternité sublime Ô mer Jusqu’à l’horreur des regrets que l’on poignardera dans la résurrection Résurrection des cœurs meurtris Immortels cœurs suppliants leur dû sous le soleil sans voix des possibles De toutes ces petites possibles douceurs Ces détails impalpables Comme l’odeur du café le matin remontant de la cuisine à la mezzanine Le côté velouté de ton sein errant sous ton chemisier azur Tes fossettes qui se creusent quand dans mes bras tu te jettes Le soir Après le labeur Avant la grande œuvre La vie à deux sur les remparts de l’exaltation suprême Extrêmes égarements des vérités ancrées dans une réalité diaphane Comme un voile sur la beauté des rêves endormis Des rêves exquis que l’on chérit comme des trésors Rêves héroïques comme la grande Rome Encore sous le drap se dessinent tes cuisses chaudes Brûlante est l’odeur des corps dans la petite chambre rose Sous le lustre de cuivre Derrière les lourds rideaux c’est la pinède endormie Respiration langoureuse de la nature assoupie sous la lune Résurrection des cœurs meurtris C’est toujours la famine pour les amoureux insatiables Toujours la famine quand ta peau exquise frôle la mienne Et après quand la lumière s’éteint et que ton visage disparaît soudain C’est comme une petite mort Un grand arrachement qui me remue les tripes Trop soudain Ton visage reste imprimé un instant dans mes yeux galvanisés Et plus rien Jusqu’au lendemain où je le cherche dans tes cheveux emmêlés Et toute la nuit je te serre contre moi avec la force du désir comblé Avec tout l’amour qui jaillit sans cesse de mon ventre affamé
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septperceptions · 3 years ago
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23:23.
L'heure apparaît comme une bouffée anxiogène. Je regarde l'horloge essuyant les perles qui dévalent mes joues. Intimement, j'aurais aimé que cette heure reste une bouffée d'oxygène, reste aux creux de nous. Précieusement, j'aurais aimé comme avant, t'envoyer cette heure miroir pour que tu me demandes la signification. Tu m'aurais demandé si j'avais besoin de toi. Et la réalité, je crois, c'est que dans ma vie j'aurais toujours eu besoin de toi. C'était notre heure à nous, les choses idiotes auxquelles on tient quand on est amoureux. On savait très bien ce que le nombre 23 signifiait pour nous, on connaissait déjà la signification de cette heure et pourtant chaque fois qu'on la croisait c'était notre façon de penser à l'autre. L'heure est déjà passée à la minute suivante, me rappelant que la vie défile malgré les souvenirs aimants du passé. Le présent sans tes bras est terrifiant, l'angoisse est revenue hanter mes nuits d'insomnies, et la seule musique qui m'aide à somnoler c'est la nôtre. Chaque souvenir de toi, on envahit ma vie, pendant que toi tu es parti. Parfois, je pense au fait qu'on était un peu trop cassé pour être deux, mais je suis sûre qu'on aurait pu se réparer ensemble. Le temps c'était notre clé, mais j'ai passé mon temps à essayer d'ouvrir toutes les portes avec les autres clefs du trousseau. Tu me connais, j'ai encore passé mon temps à devoir gérer l'extrême de mes émotions, et je n'ai fait que paniquer, parce que je ne les contrôle pas. Tu m'as fait découvrir, l'Amour, sous un nouveau jour. Je ne te remercierais jamais assez pour ça. Mais j'admets ne plus trouver ma place dans ce quotidien où tu ne te trouves plus. J'aimerais revivre notre heure miroir, encore une fois. J'aimerais revenir dans Paris ces nuits où nous tournions près de Notre-Dame, j'aimerais que tu rattrapes ma main pour nous faire prendre une ruelle plus calme, parce que tu as observé dans mes yeux mon anxiété. J'aimerais revenir sur ces lignes jaunes qui constituaient nos vies pour cette fois prendre le bon chemin et te retrouver au bout de l'une de celles-ci. J'aimerais revenir à ces soirs où tu m'embrassais au seuil de ma porte, ces mêmes soirs où tu apportais le repas qu'on dégustait dans ma chambre en discutant de ce qui me tracassait. J'aimerais revenir à ces matins où je t'apportais du café après t'avoir réveillé parce que tu peinais à le faire. J'aimerais réentendre mon rire, ces soirs où on se chamaillait. J'aimerais que tu continues de m'aider à vaincre mes peurs, que tu continues de me reprocher de me ronger les ongles, que tu continues de me féliciter dès que j'avance sur mes angoisses. J'aimerais encore une fois te disputer parce que tu mets trop de crème sur tes tatouages, puis t'en déposer comme j'aimais le faire. J'aimerais t'embrasser une nouvelle fois, parce que la dernière fois, je ne savais pas que c'était la dernière. J'aimerais te revoir sourire en me regardant, et reposer mes yeux sur tes fossettes qui me faisaient craquer. J'aurais aimé vivre, et revivre, ces premières et dernières fois cent fois. J'aurais aimé qu'on parte s'évader auprès d'Étretat comme on aimait le faire quand nos solitudes ne cohabitaient encore pas ensemble. J'aurais aimé plus de temps auprès de toi, parce que je m'y sentais vraiment bien, à ma place, presque chez moi.
@septperceptions
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josephdoodtheking · 4 years ago
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  𝐉𝐎𝐒𝐄𝐏𝐇 𝐁𝐎𝐑𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍           Joseph Morgan
    ↺ ᴇᴛᴀ̀﹕28 anni     ↺ ʀᴀᴢᴢᴀ﹕Dooddrear (IV LIVELLO)     ↺ ʜᴏʙʙɪᴇs﹕Da buon Dooddrear che si rispetti, Joseph ama spaventare e perseguitare le persone. Ama dipingere con i colori che crea lui stesso, tutti materiali che derivano da esperienze personali [sangue, capelli, stoffe di vestiti utilizzati dalle sue vittime ecc..]. Da quando era fanciullo, Joseph ama lanciarsi in risse anche per gioco e ha sempre praticato la Scherma con suo padre. È per questo molto abile con i coltelli. Ama leggere poesie e tragedie, i suoi scrittori preferiti sono William Blake e Shakespeare, ma anche il francese Racine e John Milton. Di sera, se non è occupato con le prove a Teatro, ama andare al Raven’s Café o in altri locali dove può bere il suo solito bicchiere di Bourbon.     ↺ ɪɴsᴛᴀɢʀᴀᴍ﹕ @JosephTheKing     ↺ ᴏᴄᴄᴜᴘᴀᴢɪᴏɴᴇ﹕Sceneggiatore al Red Theater     ↺ ᴘᴀʀᴛɪᴄᴏʟᴀʀɪᴛᴀ̀﹕Ha sempre la risposta pronta e, avendo un grande ego, trasforma le cose sempre a modo suo. Scandisce sempre le parole pronunciate perché odia ripetere le cose e ha sempre una smorfia diversa pronta da mostrare, ma anche due fossette meravigliose quando sorride. Quando è stressato, ma continuano ad infastidirlo, la sua prima reazione è alzare più volte il sopracciglio destro, quasi come un tic. Ha, inoltre, un tatuaggio a forma di triangolo sulla spalla destra.
    ↺ ʟᴇɢᴀᴍɪ﹕        ▸Harriet Borrison › twin        ▸Nora Hadley › mother        ▸Gideon Henstridge › step-brother        ▸Eden Henstridge › cousin        ▸Antony Orwell › friend        ▸Jake Wade › enemy        ▸Lorenzo Hunt › ex friend        ▸Ellen Palmer › enemy        ▸Ellis Fray › enemy        ▸Jacob Hewitt › enemy        ▸Nevil Dekker › friend        ▸Madeline Sanders › friend        ▸David Clevelant › friend
    ↺ ʟɪɴᴇᴀ ɢᴜɪᴅᴀ﹕‟ E' il fratello gemello di Harriet. I due appartengono a una famiglia di Dooddrear un po' estremisti, che vorrebbero manifestare alla perfezione il loro potere senza nascondersi. Joseph aspira a diventare il capo di questo movimento. E' una testa calda e vuole che tutto vada come dice lui. „
    « People quake with fear because I have the Power to make them afraid»
    ↺ ʜᴇᴀᴅᴄᴀɴᴏɴs﹕     ✎ ── Vi fu un tempo in cui i Dooddrear avevano sognato di controllare Ravenfire soli e supremi, ma erano stati costretti a scendere a compromessi per non estinguere la loro razza. Nonostante il patto che vi vigeva, vi erano famiglie di Dooddrear estremisti che sognavano ancora. Vi era un uomo spietato, uno dei pochi di tutta Ravenfire, che continuava a sperare che quel sogno si avverasse, il suo nome era Caleb Borrison. Estremista, razzista e violento,il dooddrear era riuscito a conquistare una donna, Nora Hadley, e ad avere dal suo grembo peccaminoso una creatura che, secondo la sua mente esaltata, avrebbe preso tra le mani Ravenfire, ma da questo nacquero ben due futuri dominatori. Il suo sogno, divenuto realtà la notte più calda dell'anno, il 13 agosto del 1992, aveva ormai un nome, o meglio due: Joseph e Harriet Borrison. La nascita di due gemelli alimentò la sete di potere del vecchio che era pronto a trasmettere ad entrambi e soprattutto al figlio maschio. Chiamato come il nonno, padre di Caleb, Joseph fu visto fin da subito come un bambino da rafforzare, da svuotare di ogni sentimento e da educare al totale controllo, perché lui avrebbe realizzato i sogni del vecchio Borrison. I suoi figli sarebbero stati la faccia della stessa medaglia, due complici in una missione orrenda, suicida e pressoché impossibile. Caleb decise, perciò, di educare severamente i suoi due figli e, per giunta, sempre al peggio con ogni metodologia possibile. La sua violenza contro entrambi non fece altro che renderli sempre più protettivi a vicenda. Joseph incominciò a nutrire fin da subito un interesse maniacale verso la sua gemella che lo portò a proteggerla sempre. Da qui il loro motto ''Always and Forever'' che avrebbe contraddistinto ogni loro azione l'uno verso l'altra. Geloso a livelli patologici della ragazza che portava il suo stesso sangue, fin da bambino incominciò a diventare l'incarnazione dell'odio, peggiorata da ogni piccolo dettaglio della sua vita familiare che lo rendeva con il passare dei giorni sempre più possessivo. Il bambino a soli 7 anni incominciò perfino ad odiare il padre quando questo inveiva contro la sorella, cercando, al contrario, di fronteggiarlo sempre lui proclamandosi ''l'uomo vero della famiglia''. Vista la totale negatività in cui i due bambini vivevano, Nora, la madre, tentò di allontanarli da Caleb, ma non ebbe tempo per attuare un vero e proprio piano, perché questo comprese ciò che ella voleva fare. Una notte, il piccolo Joseph seguì, con moltissima prudenza, suo padre e sua madre che si recavano nel bosco dopo aver litigato. Sotto gli occhi di Joseph, nascosto dietro un albero di quercia, Caleb uccise Nora. Da quel momento il sogno di Caleb divenne il suo peggior incubo. Nuuu non si invia tutta Joseph non disse mai nulla alla sorella di ciò che aveva visto per proteggerla da un'altra ondata di odio (con lei da bambino era molto dolce), ma giorno dopo giorno, sotto una piastrella del pavimento che poteva essere sollevata, il ragazzino incominciò ad appuntare con un pennello rosso ogni minimo peccato del padre contro di loro che avrebbe un giorno giustiziato. Si riprometteva ogni giorno di non diventare come il padre, ma non aveva compreso ancora che, in realtà, egli era proprio identico a lui. Rancoroso, geloso, legato morbosamente al valore della famiglia e alla sorella, violento, vendicativo e spesso impulsivo, ma anche calcolatore quanto bastava, il ragazzo sarebbe diventato l'estremista perfetto di Ravenfire.     ✎✎ ── Con il passare del tempo, il giovane dooddrear comprese che l'unico suo affetto, l'unico suo bene, era sua sorella Harriet. Per questo egli divenne quasi ossessionato da lei: cercò di impicciarsi in tutti i suoi legami, le sue storie, cercando di preservarla sia dall'amore che dall'odio, ma Joseph non era onnipotente come pensava di essere già allora. Il suo carattere prevaricatore incominciò spesso a scontrarsi con l'indole ribelle della ragazza, che a differenza sua non ambiva al potere né ad essere comandata a bacchetta. Irrimediabilmente lunatico, il nostro dooddrear si sentì tradito ad ogni battibecco con la sorella, ad ogni parola espressa dal padre e ad ogni sua azione. Ciò lo portò ad aumentare la sua sete di potere, la sua voglia di controllare ogni singola azione di ogni singolo cittadino di Ravenfire, la sua voglia di manipolare la storia, la vita degli altri, ogni cosa. Ma la verità era un'altra: tutte le sue azioni erano mosse da un qualcosa di profondo che egli avvertiva dentro di sé, ma che non riusciva ad accettarlo, anzi lo odiava profondamente: sentirsi solo, solo contro il mondo, solo contro un confine che l'avrebbe limitato per sempre, solo con un sogno infantile mai realizzabile, un sogno che lo portava ad avere rancore anche verso il Consiglio. Allo stesso tempo il suo odio ed il suo rancore verso il padre continuarono a crescere con lui fino a giungere ad un tragico culmine: il vecchio Borrison comprese che il ragazzo accresceva il suo potere anche contro di lui e incominciò a chiamarlo '' The Bastard Son''. Non si seppe mai come riuscì a comprendere il figlio, se avesse mai visto la piastrella mobile della sua stanza, ma era soltanto la pura verità seppure Joseph continuava a negare perché amava la sua vita nonostante la negatività di cui era caratterizzata. Fu così che una notte premeditata, una notte di luna piena simile alla notte in cui era nato, il ragazzo ebbe una discussione con il padre che tentò di metterlo alla prova con la violenza. Tentato, stuzzicato nel profondo della sua anima da sociopatico, Joseph (per la prima volta con le lacrime agli occhi) chiese a suo padre perché non gli aveva mai dato pace. L'uomo blaterò cose vane e Joseph, accecato dai numerosi sentimenti che non era mai riuscito ad esternare fino a quel momento, lo uccise senza pensarci due volte. Impulsivo, da quel momento mantenne il segreto con Harriet, ma divenne ancor più violento, una vera e propria testa calda irrefrenabile e assetata di potere. Joseph Borrison divenne un vero e proprio mostro, un dooddrear eccezionale e temuto. Al solo suono del suo nome gli umani e le misere fate che lo conoscevano tremavano di paura, perché Joseph era l'incarnazione di ogni paura ed era sadicamente razzista contro ogni creatura che non fosse un Dooddrear e soprattutto con i veggenti che egli considerava “la nullità”.     ✎✎✎ ── Il giovane estremista conobbe, grazie a quel pennello rosso con cui segnava i peccati del padre, l'arte del dipinto, ma rese questa passione un qualcosa di assai smodato, utilizzando sempre in modi originali, o meglio insoliti. Il sangue di coloro che Joseph uccideva o feriva, infatti, veniva preso da lui stesso con delle siringhe e messo in alcuni contenitori che usava per conservare il colore “vivo”. Joseph amava ogni dipinto, amava dipingere perfino per strada e grazie alle sue doti strabilianti per anni curò personalmente il museo, il suo design e le mostre che venivano fatte al suo interno. Adorava profondamente quel posto eppure ben presto incominciò a sentirsi “sprecato” anche lì, perché Joseph sognava di lavorare e di manipolare le persone, non mostrando le bellezze della vita, ma influenzando le loro menti subdole. Fu in questo momento di cambiamento che l’uomo conobbe una fata di nome Elenoire, una psicologa, che si era avvicinata a lui per volere della polizia e che voleva comprendere meglio la sua storia. La donna studiò ogni suo dipinto, ogni comportamento dell’uomo e, invece di aiutare la polizia, si innamorò perdutamente del Dooddrear che esercitava grande fascino. Il fascino oscuro di Joseph, infatti, era ben noto in tutta Ravenfire. La donna riuscì a cogliere chi Joseph fosse in realtà e riuscì a consigliargli di diventare sceneggiatore Joseph la vide come una minaccia e la uccise, ma, ben presto, capì che la donna non aveva detto nulla di sbagliato. Egli era destinato all’arte, l’arte dell’immaginare catastrofi, dell’immaginare psicologie differenti e del manipolare.... attori! Fu da quel momento che l’immaginazione di Joseph divenne la sua più fedele compagna, una donna da amare e da usare per difendersi nella sua vita privata e su quel palcoscenico sul quale già faceva le prove per diventare il KING di Ravenfire.
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camilieroart · 5 years ago
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Dire la vérité
PARTIE 1 ICI !
This text is in French, so if you’re not familiar with the language, thanks, you can scroll past this
@30jourspourecrire
Dire la vérité
Anya se leva de bonne heure, comme à son habitude. Elle grogna en s’asseyant sur le lit, ses muscles lui rappelant cruellement leur escapade de la nuit passé. Elle soupira et se redressa puis s’étira, ignorant la douleur. Elle se dirigea vers la salle de bain et une fois prête, descendit prendre un petit déjeuner drôlement mérité. L’aubergiste l’accueillit avec un grand sourire à fossettes, et lui servit un pain fraîchement sortie du four ainsi qu’une confiture de fruit d’un arbre de crystal, réputée pour son goût pétillant et unique, et comme ces fruits étaient une espèce protégé et que seul une certaine quantité pouvait être prélevé par an, elle était très chère.
La bonne femme revint avec un nekmé tout chaud, boisson épaisse équivalent au café, moins amer et plus âpre, conçu à partir de naks broyé et réduit en bouillie. Les plus grandes récoltes de naks se situe au Royaume de Passages, et doit donc traverser tout le continent pour parvenir au Royaume d’Oubliés. Le nekmé ressemble à un liquide épais vert-gris, le plus souvent servi dans des tasses de bois, car on prétend que cela améliore le goût. Chaud quand il passe dans la gorge, une fois dans le ventre, il répand une impression de bienfaisance et de soulagement dans le corps. Il est utile en tant que médicament, en forte dose et en évitant de le couper avec du lait de mioums.
Tandis qu’Anya dévorait son repas, ses compagnons la rejoignit. Feuille prit également le nekmé, de même que Rocamblur, mais elle refusa la confiture et le pain, préférant des baies pour commencer la journée. Le mage, lui, ne se fit pas prier et engloutit une grosse tartine.
Une fois son service terminé, l’aubergiste retourna derrière son comptoir et demanda avec le sourire que ne la quittait jamais.
-Avez-vous bien dormi, aventuriers ?
Anya poussa un long soupir et répondit machinalement.
-Non, pas du tout, j’ai passé la nuit à ressasser ce que je devrais dire à Feuille pour m’excuser et lui dire que j’ai essayé hier soir mais que je suis tellement une trouillarde et que mon égo fait la taille de cette ville que je n’ai pas réussi.
La danseuse leva la tête de son nekmé, surprise de ce qu’elle venait de dire, et le mage et l’Ethnel était sidérés. L’aubergiste releva un sourcil, peu habituée à un flots de confessions quand elle demandait si on avait bien dormi, mais n’ajouta rien.
-Mais Anya… Balbutia Rocamblur. Depuis quand tu es aussi honnête et euh… que tu… enfin… Est-ce que ça va ?
-Ben ouais, renchérit Feuille, franchement, entendre ça de ta bouche c’est super bizarre. Mais bon en même temps moi aussi je voulais m’excuser pour hier soir, je n’aurais pas dû te traiter de grosse mioum balourde mais bon, t’as quand même surréagis.
Cette fois-ci, leur compagnon fronça les sourcils. Ce n’était pas normal. Il lança discrètement un sort et les nekmés se mirent à luire d’une douce lumière bleu.
-Par les fesses du roi des gnorfs ! Un sérum de vérité !
Ces compagnons n’eurent pas le temps de répondre qu’ils étaient tout trois plaqués au sol par deux personnages masqués.
L’aubergiste, imperturbable, s’avança vers les deux agresseurs sans arrêter de sourire et les pria de continuer leurs affaires dans la chambre de ses clients, au cas où d’autres personnes qui auraient dormis dans l’auberge ne descendent. Elle ne voulait pas que sa réputation soit ternie par deux crétins. Les deux crétins en question furent décontenancés mais obéir et amenèrent les trois aventuriers, très dociles, dans leur chambre. Ils croisèrent un autre client, qui n’avait pas l’air très réveillé, et les salua en grommelant. Ils répondirent poliment, même si les trois aventuriers brûlait d’étriper les deux personnes derrière eux.
Une fois dans la chambre, ils enlevèrent leurs capes, révélant deux garçons, presque identiques. Ils avaient les cheveux blancs et les mêmes yeux bleus clairs. Le visage ovale, fin et élancés, assez grands et ils étaient encore assez jeunes, un humain et un élémentaire, à en juger par les tatouages en forme de deux losanges entrelacés sur les avants-bras d’un des deux, la seule différence qui les séparaient. Même à l’époque, les élémentaires étaient assez rare, et Rocamblur, le plus informés des trois, eu un mouvement de recul, confus à la vue de ses bras.
-Par Junumo, mais qui êtes-vous ? Souffla-t-il.
-Ta ta ta… On pose les questions !
Le mage fronça du nez et voulu lancer un sort à l’insolent, mais ne pu bouger un muscle ou un gramme de magie. Ses yeux s’arrondirent, tout comme ceux de Feuille et Anya qui venaient de se rendre compte de la même chose. L’élémentaire laissa un sourire hilare traverser son visage et tapa l’épaule de son compagnon.
-Woah, t’as vu leur tête, frérot ? C’est génial, si seulement on avait des missions comme ça plus souvent.
-Tais-toi crétin, tu leurs à déjà donné trop d’informations. Grogna l’humain.
L’autre souffla et partit explorer la chambre pendant que son frère s’occupait de l’interrogatoire.
-Bon, ignorez l’autre tête de gnorf, soupira l’humain tandis que celui en question se faisait exploser une potion en pleine figure, et répondez à mes questions. Êtes-vous en mission secrète, envoyés par le Sage Plotyu du Royaume d’Oubliés ?
Rocamblur grinça des dents mais ne répondit pas, trop conscient du sérum coulant dans ses veines.
Les filles se calquèrent sur son attitude et ne dire rien.
-Bien, je considère cela comme un aveu. Votre mission est-elle de capturer l’enfant étoile du Royaume de Passages ?
Cette fois-ci, la surprise se peignit sur leur visages et Anya ne put retenir sa langue.
-L’enfant étoile ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Jamais entendu parler. Non, nous on doit faire chanter la Sage Miouxa du Royaume d’Eternité.
L’élémentaire arrêta immédiatement de jouer avec un outil trouvé dans le sac du mage, très dangereux et très explosif, et revient auprès de son frère. L’interrogatoire devenait subitement très intéressant. L’humain eu un air atteré. Il venait de balancer une information hyper sensible, trop sûr d’avoir eu les bonnes personnes.
-F-faire chanter le Royaume d’Eternité ? Mais pourquoi ?
Anya haussa les épaules, désinvolte.
-On sait pas. Eluda-t-elle.
Le garçon se mordit la lèvre, agacé, puis se reprit et attrapa son frère par la bras, et ils disparurent. Les trois aventuriers furent immédiatement libérés de l’entrave et la première chose que fit Rocamblur fut de donner une bonne tape sur la tête d’Anya en la traitant de grosse mioum balourde.
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lalignedujour · 6 years ago
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L’homme que j’aime est là, fléchi sur sa moto dans sa combinaison rigide. Il s’emboîte parfaitement avec cet amoncèlement de pédales et de boyaux. Noir sur noir, on ne sait plus trop bien ce qui est homme, ce qui est moto. Il fait corps avec elle, je tente de faire corps avec eux. Je m’accroche fort, je me blottis, je fléchis aussi, je me penche quand ils se penchent, mais je vois bien qu’ils me tournent le dos. Mes chaussures rouges s’emboitent mal sur les repose-pieds. Mes jambes sont découvertes, je n’ai qu’un short ajusté. Ma chemise verte est trop ample et légère, elle flip-flop au vent sur l’autoroute. Et mon sac à dos casse l’aérodynamisme. Je ne serai jamais un homme-insecte comme lui, quelqu’un de rigide et sérieux aux grosses mains et à la visière lustrée. On arrive au studio, je descends maladroitement, il descend élégamment, retire son casque, m’aide à retirer le mien, me regarde et m’embrasse.
-T’as aimé ?
Il parle du trajet à moto, je suppose.
-Ouais carrément, t’es beau à moto.
Je reprends contact avec le sol comme quand les astronautes reviennent sur Terre. Mes jambes sont vraiment froides. C’était pas la meilleure des préparations pour mon casting. Il m’attendra dehors.
J’arrive, je me change, elles avaient déjà mon CV, j’explique. Je répète toujours un peu la même chose, sauf que là j’ai une grosse minute. Je peux me présenter tranquillement, présenter mes formations et mon rapport à la danse. C’est parce que j’ai retenu leur attention dès le départ :
-Je m’appelle Lucas, et j’ai 19 ans aujourd’hui.
-Ah ! D’accord !
Elle parle du prénom, je suppose. Il paraît que de loin, j’ai l’air d’une fille. Elle fait des grands yeux et elle hoche la tête genre “c’est ok c’est ok, je suis tolérante”. L’autre me demande si je suis prêt, elle lance la musique, elle compte, je pars, je suis plutôt bon. Elles sont impressionnées par mon niveau, à mon âge. Je leur dis que j’ai quand même 19 ans, c’est pas non plus super jeune. Mais je suis essouflé, je ne sais pas si elles me comprennent bien.
Je le rejoins sur le parking. Il était assis sur un rebord et il fumait une cigarette. Je suis sûr qu’il y a cinq minutes, il était sur son téléphone. Mais là, je sais pas comment il m’a senti venir, mais je suis sûr qu’il a allumé une cigarette exprès pour m’énerver, parce qu’il sait que j’aime pas ça. Je lui demande :
-T’es resté là ?
-Ça s’est bien passé ?
-Je crois, oui. T’es resté là ?
-Non, j’ai été prendre un café. Comment tu sais que sais que ça s’est bien passé ?
-Je sais pas, déjà j’arrive je dis “je m’appelle Lucas, j’ai 19 ans, aujourd’hui !”, je sais pas ça les a un peu séduites je pense, je sais pas. Et puis après j’ai été bon.
-Cool.
-Ouais grave, je suis content.
-Tu veux te poser un peu ou on repart direct ?
-Je sais pas, on se pose un peu ?
Il prend un café, moi aussi. J’aime pas tellement le goût, mais avec du sucre ça passe. Et puis il faut s’y faire. Je vais laisser le fond sinon je vais trembler tout l’aprem, mon téléphone sonne. Elles voulaient juste en discuter pour être sûres, mais elles avaient vraiment apprécié ma prestation et ma personnalité, et je suis pris. Je remercie, elles me disent qu’il faut être dispo au moins trois mois à partir du 20 juillet. Je dis que je suis dispo. Elles me disent que si je suis toujours dans le coin, je peux passer signer mon contrat directement. Je remercie en ricanant un peu et je raccroche. J’explose de joie dans le café tout pourri. Il reste assis, mais fait un grand demi-sourire (ça veut dire qu’il sourit à fond, mais que de la moitié de la bouche), ça fait une petite vague à ses sourcils, et ça rapproche ses poils de barbe dans sa fossette, enfin ça lui donne un air Américain j’aime bien. Il écarte ses bras, je plonge dedans, il me serre de toute sa tenaille pleine de biceps et de pectoraux. Il presse ma joie comme pour mieux que j’en profite.
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friends-passion · 6 years ago
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S01E08 : Celui qui hallucine (The One Where Nana Dies Twice)
On commence sur Chandler au boulot, qui discute avec une collègue pendant sa pause déjeuner.
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(#mood)
En passant, sa collègue a décidé de porter une chemise de nuit au boulot, c’est…courageux.
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Elle dit à Chandler qu’elle a trouvé le mec parfait pour lui, Chandler est interloqué, il réalise qu’elle pense qu’il est gay, et elle est gênée.
Et j’aime à penser que si ce genre de situation se présentait aujourd’hui, Chandler publierait ça sur Snapchat avec un emoji qui pleure des larmes de rire et le #awkward, et ce serait la fin de l’histoire.
Mais on est dans les années 90, et donc, évidemment, il se sent attaqué dans sa petite masculinité fragile.
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Au passage, merci à Rachel de pointer du doigt (consciemment ou non) le ridicule de cette discussion :
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(« Alors au début je pensais que tu étais peut-être gay, mais j’ai vite réalisé que tu étais un gros relou, donc c’est bon, t’as pas à t’en faire. »)
Chandler est donc obsédé par le fait que des gens puissent penser qu’il soit gay, et demande aux filles ce qui peut les induire en erreur. Elles expliquent qu’il a « une particularité » (« a quality » en VO), et il va passer le reste de l’épisode à chercher ce que cette particularité peut être – ce qui donne lieu au meilleur dialogue de l’épisode :
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Le lendemain, Chandler revoit sa collègue (toujours habillée comme un sac, d’ailleurs).
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(Mais en même temps, quand on voit la cravate de Chandler, cette scène c’est un peu le buffet de la mocheté, on ne sait pas par où commencer.)
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Chandler apprend alors que sa collègue voulait le caser avec Lowell du service finances, et il est CHOQUER ET DÉÇU parce qu’il s’imaginait plutôt avec un beau gosse comme son collègue Brian. 
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Et franchement, je trouve ça super méchant pour Lowell, parce que regardez-le comme il est tout choupinet !
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(Avec ses p’tites fossettes et ses grandes lunettes, on dirait pas un peu Harry Potter adulte ?)
Alors que Brian, c’est ce grand dadais avec une coupe de cheveux de bégé et un blazer trois fois trop grand :
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(Et, décidément, c’était la fête des cravates moches au département costumes.)
Le point central de l’épisode est le décès de la grand-mère de Monica et Ross, qui leur donne l’occasion de se rappeler des trucs mignons à propos de leur mamie, comme le fait qu’elle piquait toujours des sucrettes dans les cafés, et du coup ils retrouvent tout un stash de sucrettes chez elle :
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(Okay, c’est choupi, mais est-ce qu’elle avait un tiroir dans sa maison rien que pour les Werther’s Original ?) 
(Non parce que sinon on est en droit de révoquer sa licence de mamie).
C’est également problématique pour Monica, parce qu’elle doit passer du temps avec sa connasse de mère, Djoudi :
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Pour rappel, Djoudi, c’est celle qui trouve que sa fille est une ratée et qu’il faut qu’elle fasse plus d’efforts pour se trouver un mec parce que c’est la seule chose qu’elle arrivera à accomplir dans la vie.
(Et en fin de compte elle finit avec CHANDLER BING.)
(Si ça c’est pas un doigt d’honneur de compète.)
Elle finit par avoir une discussion à cœur ouvert avec sa mère, qui indique qu’elle en a elle-même pas mal chié avec les critiques de feu la mamie.
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Après avoir compris que ses critiques incessantes rendaient sa fille folle, Djoudi fait un effort et fait à Monica un compliment sur ses boucles d’oreille :
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(Compliment qui a l’air de lui arracher la gueule, mais tout de même, bel effort Djoudi.)
Tous les F.R.I.E.N.D.S sont invités à l’enterrement de la grand-mère, ce qui marque le début d’une belle tradition WTF de la série, où toute la bande est toujours invitée chez des gens qui ne les connaissent pas (meilleur exemple : le mariage de Barry et Mindy, où Monica est présente alors qu’elle n’a jamais vu ces gens de sa vie).
Aparté technologie des années 90 : matez cette TÉLÉ PORTATIVE que Joey se trimballe à l’enterrement pour pouvoir regarder le match :
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Pendant ce temps, le triangle amoureux continue entre Rachel, Ross et Paolo l’Italien (qui devait avoir un rendez-vous chez le dentiste le jour du tournage, parce qu’il n’apparaît pas dans l’épisode). 
Ross est toujours un trou du cul qui est incroyablement jaloux et amer alors que je vais me répéter mais TU N’AS PAS DE RAISON DE FAIRE LA GUEULE SI TU N’AS JAMAIS RIEN DIT OU FAIT POUR INDIQUER TES SENTIMENTS A RACHEL.
Bref, en rentrant de l’enterrement de sa grand-mère, Ross tombe dans une fosse ouverte :
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(HAHA !)
Donc il panique un peu, sa mère lui file des tranquillisants, et il revient complètement fonce-dé et ENFIN prêt à déclarer sa flamme à Rachel, mais elle ne comprend rien, et il tombe dans les vapes  :
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Ce qui veut dire que OUAIS SUPER ON VA ENCORE AVOIR PLEIN ÉPISODES DE MALENTENDUS TROP COOL RAOUL.
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architectnews · 3 years ago
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Southend United F.C Stadium Building
Southend United F.C Stadium Building, Essex Football Ground Project Images, Training Centre News
Southend United F.C Stadium Design
26 October 2021
Populous plans for new Southend United F.C stadium given green light
Design: Masterplan, Stadium, Domes, Academy, Training Centre: Populous ; Residential: CZWG + LDA design
Location: Fossetts Farm, Southend-on-Sea, Essex, south east England, UK
image courtesy of architects practice
Southend United F.C Stadium Building News
Southend United’s mixed-use stadium is the heartbeat for development of new local homes.
Southend United F.C.’s plans for a new 21,000-capacity stadium designed by Populous have been approved by Southend-on-Sea Borough Council.
The planning approval unlocks the club’s long-held ambition to relocate to a new purpose-built stadium at Fossetts Farm in Southend-on-Sea, which will provide the improved capacity and calibre of player and spectator facilities required for Southend United F.C. to usher in a new era of success, both on and off the pitch.
The stadium is designed to be the catalyst for the creation of a whole new neighbourhood in Southend-on-Sea, with 1,114 new homes to be built as part of the Fossetts Farm development, including 333 affordable homes for local residents. The move will also pave the way for the regeneration of Roots Hall, Southend United F.C.’s existing but outdated stadium, which will be redeveloped to provide 502 new homes for rent.
Populous’ designs fulfil Southend United F.C.’s ambition to create a mixed-use stadium development and will deliver a range of assets generating economic activity throughout the week. A hotel and conference facility and mixture of retail and commercial spaces will sustain the residential development and promote continuous use of the stadium. Football training facilities will further encourage footfall and activity within the area.
image courtesy of architecture practice
By integrating an element of the residential accommodation within the stadium itself, the project sets a design precedent for a new development model. The North Stand will see the residential frontages combined with the stadium’s conferencing and matchday hospitality spaces. The residential accommodation will be set within a groundscraper atop the stadium.
The stadium architecture wraps 360 degrees around the building below. The stands will be fully covered and fully enclosed, providing enhanced levels of comfort and enclosure for the fans. Populous’ approach to the stadium with the façade and roof broken down into shells separated by blue polycarbonate strips, reflects the club’s heritage and badge with its shrimper’s motif. The shell-like forms incorporated into roof structure extend beyond the front row of seating, providing spectators with cover and protection from the elements, while the design will also direct the roar of the crowd onto the pitch – creating a cauldron of noise and an intense matchday atmosphere.
In stadium-related residential development, the units are typically housed in independent buildings or free-standing corner buildings. However, the proposal for Southend F.C. allows the residential development to sit within the stadium itself, while allowing the scale of the stadium to remain intimate, compact and enclosed.
Phase one of the development, which is projected to be delivered by 2023, will involve the construction of the three-sided general admission parts of the new stadium, as well as Supporters Way – a tree-lined approach that will be used by the majority of fans on match days. Supporters Way opens into a large fan plaza, providing generous open space for people to meet and gather outside the stadium on both match days and non-match days, with a large video board acting as a focal point. The fan plaza will also be enlivened by the presence of the club shop, café and ticket office, which project into the plaza from the South Stand.
The second phase of the project will complete principal parts of the development and overall masterplan, including the stadium’s North Stand, indoor football domes and residential buildings.
Mike Trice, Senior Principal at Populous, said: With the council’s support of this application, we now have a clear path to the delivery of the club’s long-held ambition for a new stadium. We now look forward to delivering Southend United’s vision to integrate homes, business, leisure and sport together under one roof. This will prove to be a vibrant and active development and will deliver the very best new home for the fans and the club”.
Southend United F.C Stadium Design – Building Information
Design Team: Architects – Masterplan, Stadium, Domes, Academy, Training Centre: Populous Architects – Residential: CZWG + LDA Design
Transport: Steer Planning Consultant: Powerhaus Landscape Design: Macgregor Smith Landscape Visual Impact Assessment: Kirkham Landscape Planning Limited Sustainability, Drainage & Waste: Mott Macdonald
Populous
Southend United F.C Stadium Building images / information received 261021
Location: Southend Pier, Essex, England, UK
Essex Buildings
Contemporary Building Designs in Essex
Essex Buildings – Selection:
New Centre for the Visual Arts Design: Rafael Viñoly Architects photograph © Marc Atkins Firstsite Colchester, Essex
Southend Pier Design: White Arkitekter photograph : Luke Hayes Southend Pier Cultural Centre
Meadow House Design: Strom Architects rendering : Numa Meadow House Essex
Stansted Airport Foster + Partners
English Architecture
Contemporary Architecture in England
English Architecture Design – chronological list
English Houses
English Architect
Populous Architects
Comments / photos for the Southend United F.C Stadium Building – New Essex Architecture design by White Arkitekter page welcome
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cellobis · 6 years ago
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terrasse de café
Fatigué de mon trip
avec ma ducat
(j'ai plus vingt ans
la bécane est sévère)
je m'arrête un moment
dans un p'tit café
pour boire une p'tit mousse
et m'en rouler une.
A la terrasse du café
il y avait un' p'tite fille
avec deux papa de trente ans
beaux sourires et beaux yeux
quatr' fossettes bien jolies
et la p'tit les regardait
avec elle aussi tout plein
de deux tout grands yeux
et un tout grand sourire
deux fossettes aussi,
de ce bonheur éclatant
il était impossible de dire
qui était le papa :
sans importance
belle connivence.
A la terrasse du café
le même café, la même terrasse,
il y avait un'p'tit fille
avec grand père et grand mère
“fait pas ci, fait pas ça
et surtout tiens toi bien droit
ne renverse pas ton verre” ;
mais là pas de grand
mais rien qu'un petit sourire
obligé par convenance
même si on savait qui
était le grand père
qui la grand mère.
A la terrasse du café
je me suis dit bravo les gars
de cet exemple finalement
et si c'est plus facile certes qu'avant
c'est du bonheur de le voir.
Par contre je me suis dit,
et même si on ne peut remonter
le temps, tant pis,
et même si j'ai des fossettes,
comme avant, tant mieux,
que j'ai dû déjà dire “fais pas ci
fais pas” ça non plus !
Plus jamais je dirai ça
non plus jamais.
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break-the-soul · 4 years ago
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CHAPITRE 9
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Hoseok, 18 février. Année 21
20ans. Aujourd'hui je fête mes 20ans. Ce matin maman m'a offert de toutes nouvelles baskets, celles qui me faisaient envie depuis plus d'un an, mais dont je n'avais pas assez d'argent pour me les payer. J'étais fou de joie, elles sont assez fines et confortables. C'était des converses multicolores. D'ailleurs, je les ai aux pieds actuellement. La gérante m'a complimenté quand elle les a vues, me disant qu'elles m'allaient très bien.
Le service d'aujourd'hui était très calme. J'étais entrain de passer l'éponge sur une table récemment libérée par un couple quand j'entendis la porte du restaurant sonner, annonçant l'entrée de quelqu'un. Je me redresse et me retourne prêt à accueillir le ou les clients mais je m'arrête net en voyant ce grand bonhomme aux cheveux roux. Etais-je en train d'avoir des hallucinations ? Il me sourit, timidement d'abord, mordillant sa lèvre avant de m'offrir son plus beau smile box.
Je m'approche finalement de lui pour venir le serrer dans mes bras aussi fort que je peux dans un éclat de rire. Lorsque je le lâche enfin, il sort de son sac à dos une boîte qu'il me tend.
«_ Bon anniversaire Hyung...Je sais que tu adores ça... Il est fait maison...Noona m'a aidé à le faire rien que pour toi... »
J'ouvre doucement la boite, en étant bien précautionneux, et je découvre du kimchi comme je l'aime. Bien rouge et fort. Je referme la boîte en remerciant profondément mon ami, lui avouant que cela fait une éternité que je n'ai pas mangé du vrai kimchi. Maman travaillait beaucoup trop pour avoir le temps d'en faire, et moi je n'avais pas assez d'expérience pour tenter l'expérience. Le rouquin fut très heureux de voir ma joie face à son cadeau. La gérante nous regarde tendrement avant de me dire que je pouvais prendre une pause pour passer du temps avec mon ami, qu'après tout, c'était mon anniversaire.
Après l'avoir remercié, nous nous sommes dirigés vers une banquette dans le coin du restaurant. Je pose la boîte de kimchi sur la table un peu à l'écart et je regarde mon ami qui tirait sur les manches de son pull un peu timidement, se mordant la lèvre comme s'il voulait me poser une question sans oser le faire. Je le regarde en levant un sourcil, l'incitant à parler.
«_ Hyung...tu as eu des nouvelles des autres... ?
_ Jungkook est venu au restaurant le mois dernier, il m'a avoué recommencer sa dernière année au mois de Mars...Je n'ai pas revu Yoongi depuis son renvoi...Quant à Namjoon, Seokjin et Jimin...je n'ai eu aucun signe de vie de leur part...C'est comme s'ils avaient disparus de la circulation...Et toi Taehyung ?
_ Je...j'ai vu Yoongi...le jour de la remise des diplômes...Je n'ai pas revu Jungkook depuis ce jour là non plus...Je l'ai aperçu à la remise des diplômes... J'ai essayé d'appelé Namjoon, Seokjin et Jimin...je n'ai jamais eu de réponses...Je suis allé chez Namjoon...la maison a été démoli...il ne reste plus rien...Chez Seokjin...c'est un vieux couple qui y réside à présent...Quant à Jimin... Je...je n'ai jamais su où il habitait... »
Je détourne mes yeux de mon ami. De tous le groupe, j'étais celui qui était le plus proche de Jimin, je le raccompagnais quasiment tous les jours à pieds la rue voisine d'où il habitait, je n'ai jamais su où il résidait vraiment. Pendant le moi de Janvier, n'ayant aucune nouvelle, ni réponse de Jimin, je me suis rendu dans cette rue et fouiller l'intégralité du quartier, à la recherche de ce petit ange blond, sans succès. Je garde le silence, haussant doucement les épaules. Je soupire doucement avant de voir un milkshake à la framboise être posé devant moi, ainsi qu'un à la fraise devant Taehyung.
Je relève la tête et vois la gérante du restaurant, un grand sourire aux lèvres. Elle me regarde et me fait un clin d'œil en me disant que c'était cadeau de la maison en ce jour de mon anniversaire. Taehyung avait déjà remercié mille fois la gérante avant de plonger son nez dans la chantilly pour boire un peu de la boisson. J'éclate de rire quand il repose le verre et que je le vois avec une moustache de chantilly légèrement rosée. Cette vision vida mon esprit de toute mauvaise pensée. Je passe le reste de l'après-midi avec le rouquin, riant de ces bêtises qui me font beaucoup de bien.
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Yoongi, 4 septembre. Année 12
«_ Yoongi Chéri... joue pour moi...s'il te plait... »
Sa voix était faible et rocailleuse, comme un soupire. Je me suis tourné en sa direction et ses petits yeux brillants me fixaient avec tendresse et supplice. J'ai hoché lentement la tête, je me suis levé du bord de lit sur lequel je m'étais assis un peu avant, lâchant sa main fébrile que je serrais entre mes petits doigts. J'ai marché quelques secondes en direction de ce grand piano brun derrière lequel je me suis assis lentement, dos au commanditaire.
Mes doigts ont commencé à caresser les touches sans un bruit, j'ai senti une boule se former dans ma gorge, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier, j'ai envie de me jeter sur ce lit pour serrer de toutes mes forces ce corps maigre étendu dans les draps. Le son d'un râle à la forme de mon prénom a survolé la pièce, insistant pour que je me mette à jouer. Mes yeux se sont fermés l'espace d'une seconde, mon cerveau a cessé de fonctionner et mes doigts ont commencé à jouer des notes les unes après les autres.
Lorsque j'ai rouverts les yeux, le morceau était fini et j'entendais derrière moi de nouveau cette voix m'appeler, mêlé à une respiration bruyante. Je me suis retourné lentement et je l'ai vue, la main tendue en ma direction. J'ai sauté du petit banc pour m'approcher, avant de grimper sur le lit à quatre pattes et de venir glisser ma main dans la sienne, tremblante.
«_ Yoongi-ya...Promets moi de ne jamais cesser de jouer...compose pour moi Yoongi...Promet le moi... »
J'ai commencé à hocher la tête, la gorge serrée alors que son visage me souriait avec tendresse, sa main lâchant la mienne pour remonter le long de mon bras et sa main s'est posée sur ma joue rebondie alors qu'une larme a commencé à glisser le long de ma joue. Son pouce a essuyé ma joue humide.
« _ Yoongi-ya...tu ne dois pas pleurer...tu es un petit garçon fort et talentueux...la mort ne vaut pas la peine de pleurer...vis ta vie...vis tes rêves...pour moi... »
Sa phrase s'est terminée dans un souffle et j'ai lentement vu sa main se décoller de ma joue pour retomber lourdement sur le drap qui couvrait son corps. Je me souviens de son souffle bruyant qui s'est stoppé dans un soupire alors que ses yeux se sont clos lentement. C'était fini. J'ai ravalé mes larmes, je ne devais pas pleurer, tels étaient ses derniers mots. Ne pas pleurer et je n'ai pas pleuré.
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Taehyung, 10 mars. Année 22
Après sa rentrée scolaire, Jungkook m'a téléphoné pour me proposer de déjeuner ensemble. Il avait besoin de voir un peu un visage connu. Je ne l'avais pas revu depuis ma remise de diplôme il y a un an et demi. J'ai été surpris de son appel mais, je ne pouvais pas refuser. Je lui ai donné rendez vous à la supérette où je travaille depuis plusieurs années maintenant, l'invitant à déjeuner des bricoles de la supérette que je vais lui payer.
C'est un Jungkook en uniforme de lycée, toujours ce même uniforme que j'ai rangé au placard des années auparavant. Le voir ainsi me rappelle tellement de souvenirs. Il entre timidement dans la supérette, je lui souris et viens le saluer. Il s'installe sur la petite table que je nous ai réservée, m'installant près de lui, lui tendant une canette de cola à la cerise et un sachet de snack au miel. Nous avons commencé à parler de tout et de rien.
Je lui ai demandé comment se passait le lycée, il me raconte sa vie de lycéen, il m'avoue se sentir extrêmement seul, en temps que redoublant, il était le plus vieux des terminales et cette idée le mettait mal à l'aise. Timidement, je lui ai demandé si notre salle était toujours là. Il hausse doucement les épaules, m'avouant qu'il n'y a plus remis les pieds depuis sa première rentrée de dernière année, il y a un an. Jungkook échappe un soupire.
«_ Hyung... ? A toi aussi... ? Ils te manquent ? »
Je regarde Jungkook sans comprendre au début de quoi il voulait parler avant d'avoir une illumination, en le voyant triturer le bracelet d'amitié qu'il a autour du poignet. C'était Namjoon qui lui avait offert...je portais celui de Yoongi, celui qu'il m'avait offert dans notre repère, il y a de ça bien longtemps. Ma gorge se serre et je hoche lentement la tête en murmurant un oui. Je repense souvent à cette courte période de bonheur qu'on a vécu tous ensemble. Cette salle de stockage avait fini par renfermer nos plus beaux souvenirs et nos plus lourds secrets.
Après ce déjeuner, Jungkook est reparti car il devait retourner en cours. Je l'ai enlacé doucement avant de l'observer partir, commençant à nettoyer notre table jusqu'à que la sonnette du magasin résonne. Je relève la tête et me fige. Un fantôme du passé vient de passer les portes de la supérette.
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Namjoon, 10 mars. Année 22
« Gling gling »
Je pousse la porte vitrée, mes écouteurs dans les oreilles, la tête semi couverte par la capuche de mon sweat sans manche gris. Je m'engouffre dans un rayon, déterminé à trouver ce que je cherche : un livre, un peu de café, du papier toilette et un paquet de sucette.
« _ Hyung... »
Cette voix presque tremblante, je l'ai connais par cœur, je l'ai tellement entendu. Chaque parcelle de mon corps se fige avant que je me retourne lentement. Je vois Taehyung portant la veste du magasin. Je reste gelé sur place alors que l'ancien adolescent s'élance vers moi. Taehyung a pris bien vingt centimètres depuis la dernière fois que je l'ai vu. Il fait presque ma taille et pourtant, je suis quelqu'un de très grand.
«_ Taehyung-ah...Tu as grandis...
_ Tu as vieillis... »
La réplique de Taehyung m'arrache un léger sourire, dévoilant mes petites fossettes. Taehyung s'approche d'avantage de moi, l'air grave.
«_Hyung...tu me dois une explication... »
A cet instant, j'aurai voulu disparaitre dans un trou de souris, mais malheureusement, je ne fais pas la taille d'une souris. J'échappe un léger soupire en murmurant un d'accord. Taehyung m'attrape par le bras et me tire jusqu'à la table où trainaient les restes d'un déjeuner on dirait. Je m'assois lentement sur la chaise, serrant mon paquet de papier toilette contre mes genoux.
« _ Ma famille a dû déménager, notre propriétaire nous a expulsé...On a déménagé là où la vie était moins chère. Je ne voulais pas partir ainsi...mais je n'ai pas trouvé la force de vous le dire en face alors j'ai laissé ce message dans le repère...En espérant que vous le liriez...
_ Tu es revenu il y a longtemps ? demande timidement Taehyung
_ C'est très récent...Une semaine et demi à peine...J'ai trouvé un travail...je travaille à la station essence un peu plus loin...Je vis dans un conteneur à quelques kilomètres d'ici... C'est loin d'être du luxe mais...c'est cool... »
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osuminorio · 10 months ago
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c’est très bon
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les-yeux-de-mome-blog · 7 years ago
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Quand je suis partie ce matin, tu étais encore endormi, nu dans les draps froissés. Tu semblais apaisé, ce qui est rare, tu soufflais calmement, la tête contre l’oreiller. T’avais une cigarette éteinte, coincée entre les doigts. Et putain, je t’ai déjà dit que tu pourrais enfumer tout l’appart’ et nous avec si tu continuais à t’endormir comme ça. Mais t’as l’air de bien t’en foutre. On a l’impression que tu te fouts d’absolument tout, comme si rien n’avait d’importance. Tu as pris l’habitude de vivre au jour le jour. Comme ce fameux matin où t’as passé la porte en titubant jusqu’à moi pour me montrer ton tatouage. Tu l’avais fait faire sur un coup de tête, sur tout le long de ton bras. Je sais pas trop comment le décrire, il est un peu comme toi, désordonné mais beau quand même. On voyait à ton apparence que tu ne t’aimais pas vraiment, à tes cheveux bruns désordonnés, à ta barbe de trois jours que tu traînais toujours à raser, parce que pas le temps, pas l’envie. Toujours l’air un peu décalé, avec ton grand sourire et tes putain d’adorables fossettes. Et c’est ça qui me plaisait, ce côté absolument imparfait qui ne te rendait que plus humain. Ca m’a séduite tu vois, et j’aimais la fille que j’étais à tes côtés, un peu fofolle, à rire bêtement, parler fort, enchaînant tout le temps les clopes sans trop prendre le temps d’en apprécier le goût. Ouais, on était souvent cons ensemble, enfin on faisait semblant. On se coupait du monde, on se voyait qu’entre nous deux, parfois on allait au café, parfois on flânait dans les rues de Paris, ou encore on restait chez toi, étendus dans le lit sale de cendres, à parler ou à lire. J’ai jamais vraiment compris ce que tu lisais d’ailleurs, t’enchaînais les livres de psychologie mais même pas pour les cours, juste pour le plaisir d’en lire. Tu voulais jamais m’en parler pendant ta lecture, comme si tu voulais vraiment t’en imprégner en la gardant secrète. Et quand t’en terminais un, t’écrasais ta clope avant de partir te faire un thé. Et pendant dix minutes tu restais muet, à siroter doucement, en regardant par la fenêtre. Puis tu te tournais vers moi tout sourire, t’asseyais à côté à mes côtés, pour déballer tout ce que t’en pensais, tout ce que tu avais appris. Cette soif de savoir elle était magnifique. On voyait un truc s’allumer dans tes yeux à chaque fois qu’on te disait quelque chose que tu savais pas, genre, comme si c’était la chose la plus formidable du monde. Et c’était y’a pas si longtemps tout ça. Cette joie de vivre, tes apparences d’imbécile heureux…
 Y’a trois mois, t’es rentré complètement déchiré. Et je sais pas si c’était l’alcool ou les médocs, sans doute les deux, j’ai préféré ne pas demander. T’as déboulé et t’as gueulé, t’as gueulé si fort que j’ai cru que t’allais te déchirer les poumons. Et ça m’a fait peur, parce que je t’avais jamais vu comme ça, comme si tu t’étais totalement foutu en l’air. Tu m’as gueulé que tu me détestais, que tu me haïssais… Puis tu t’es mis à pleurer sur mes genoux en t’excusant.
Le lendemain matin, t’as prétendu que tu ne te souvenais de rien. Mais je voyais bien que quelque chose avait changé dans ton regard.
 Tu m’as dit une seule fois que tu m’aimais. Je m’en souviens parfaitement, c’était l’automne dernier, alors que le froid commençait peu à peu à envahir les rues de Paris. On revenait du concert d’un ami de ton cousin, ç’avait été vraiment laborieux, mais on avait tellement ri que ça avait suffit à en faire une belle soirée. Pour retourner à ton appart, on avait les quais, ceux à côté de Michelet où on voit toujours passer de grands bateaux mouches. Il faisait pas chaud, mais on marchait, fiers comme des paons, pressés de retourner à notre misérable petit chez nous, pour s’enfiler des pizzas et se griller une dernière clope. Et quand on a passé le pont, alors que t’avais le bras autour de mes épaules, tu m’as attirée à toi pour m’embrasser.  Tu devais sans doute être grisé par le bonheur, ou encore pas les bières que tu avais descendues plus tôt dans la soirée. Quoi qu’il en soit, ce fut ce moment là que tu as choisi pour me dire que tu m’aimais.  Et ce soir là, pour la première fois tu m’as fait l’amour au sens littéral du terme.
Et comme si tout ça te révoltait, t’as commencé à tout envoyer valser. Sans doute que t’avais peur d’aimer, peur parce que t’avais peur d’en souffrir. A passer des nuits ensemble, certains chopent des MST, nous on a chopé le mal d’aimer. T’avais toujours eu peur, mais tu t’efforçais de ne jamais me le montrer.
 Mais cette fameuse putain de nuit, il a fallu que tu rentres pour me déballer toutes ces horreurs. Il a fallut que tu me souffles ton haleine qui puait l’alcool dans la gueule. Et j’ai compris, j’ai tout de suite compris tu sais. Certaines personnes arrivent à se rendre compte qu'on les trompe en percevant des petits détails tout cons, genre du rouge à lèvres sur la joue droite ou bien l’odeur de lilas frais sur une chemise. Mais moi je me prenais pas la tête à guetter ça. Il a juste fallut que je vois ce sourire bordel, et tout est devenu clair.
 Je t’ai jamais fliqué, jamais demandé où t’étais passé quand tu rentrais à quatre heures. Sans doute que tu souffrais de cette liberté. Genre, comme une de ces gamines que les parents laissent sortir à n’importe quelle heure et qui finit par se plaindre que ces derniers ne s’occupent pas d’elle. Mais dans mon cas c’était juste de la confiance. Ou alors, peut-être que je me foutais du fait que t’en baises d’autres, du moins, j’essayais de faire comme si j’en savais rien. Mais cette fois là, j’ai fini par accepter. Et à partir de là, c’était plus une question de si c’était toi ou moi qui avait changé, parce que c’était nous. Le « nous » genre l’unité, l’ensemble, le couple. J’ai pas cherché à faire comme ces bonnes femmes qui blâment leurs copains quand un truc va de travers entre eux, parce que je sais que y’a toujours deux parties dans une histoire. Mon erreur ça a été de laisser couler, comme si de rien était. Parce que j’avais toujours une image en tête. Celle du chien que j’avais quand j’étais petite. Je me souviens de combien je le trouvais infiniment plus beau lorsqu’il était détaché. Pour la simple et bonne raison qu’il avait l’air vraiment heureux, plus sauvage. Et je te voyais comme ça, comme un chien que je devais laisser libre sans quoi il allait se laisser mourir. Mais c’est cette fameuse liberté qui t’a détruit. C’est toi même qui t’es brûlé les ailes.
 J’aurais du être plus attentive, plus présente, plus aimante. Mais avant tout, j’aurais du te dire combien je te haïssais. Parce que l’alcool, les clopes, les médocs, j’arrivais à gérer. Mais pas cette méchanceté puante que tu dégageais. Parce que cette nuit là, ce n’était que la première d’une longue série. Tu revenais chaque soir en titubant un peu plus, et chaque soir tu gueulais un peu plus ta haine. Alors l’autre soir, quand t’as eu l’air un peu moins défoncé que d’habitude, c’est moi qui t’ai fait l’amour. Je t’ai donné tout ce qui me restait après ces trois mois d’enfer, tout ce que j’avais, mes dernières forces. Et maintenant, je pars.
Tu m’as usée. Mais je t’aimais.
Pardon, tu m’as usée, parce que je t’aimais.  
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Kiss my ass
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Il était tard dans la nuit, c'est toujours dans ces heures sombres qu'on prend des décisions importantes. Que notre vision est claire, bercée par les rayons de la lune. Cette lune qui nous transperce les entrailles et qui nous dit "Tout va bien, je suis là, et comme chaque nuit, je serai là."
Le jour d'avant, j'avais revu un ancien garçon de mon lycée. Sans arrière pensée aucune, je gardais de ce garçon un souvenir tranquille et serein. Il était plus joli et à l'époque très timide. Je découvrais à présent qu'il ne l'était plus du tout et sa maladresse effaça la douceur de ses fossettes comme une grosse vague mousseuse et glacée.
Ce soir là, nous sommes allés dans un bar à Saint-Ouen où l'un de ses amis mixait. L'ambiance me parût assez étrange. Dans ce bar PMU, il y'avait des jeunes de mon âge, un verre à la main et des regrets pleins la salive mais aussi des saoulards du quartier, bien content de voir "un peu de jeunesse". Dans ce mic-mac sociologique, je parlais à quelques personnes, tout en restant auprès de lui, qui paraissait bien plus à l'aise que je ne l'étais.. Je ne connaissais personne. J'étais en terrain inconnu, alors j'observais, car c'était la seule chose qu'il me restait, je crois. Au cours de la soirée, nous nous sommes intimement rapprochés avec ce garçon. Nous nous embrassions langoureusement sous les basses électriques d'une musique un peu maladroite.
Nous n'avions pas eu le temps de discuter de notre projection sentimentale. A-t-il déjà été amoureux ? A-t-il eu une relation longue après le lycée ? Était-il du genre la bite au vent, parsemant ses graines dans des montagnes de chattes ou bien restait-elle bien enfouie dans les plis de son boxer ? Car au lycée, il avait l'image d'un puceau plutôt introverti envers la gent féminine.
Quoi qu'il en soit, ce garçon, je l'aimais bien et pour une fois, j'avais décidé de ne pas coucher tout de suite avec lui. Je voulais prendre mon temps, qu'il réalise que cela serait un privilège de coucher avec moi car je suis une fille plutôt bien. Et quand on attend, l'excitation grimpe en flèche, on s'imagine des grandes scènes le soir dans son lit, le doigt appuyé contre son clitoris.
La soirée au bar commençait à se faner et le garçon me fit comprendre qu'il voulait qu'on rentre. En effet, je lui avais dit plus tôt que ma mère étant partie en vacances, j'avais l'appartement pour moi toute seule. Si j'avais su, j'aurais dû mentir.
"On va chez toi ?" me demanda-t-il en me pressant fort contre lui avec son buste et sa langue quelque peu maladroite.
"Oui, si tu veux on va chez moi, mais je préfère te le dire tout de suite pour qu'il n'y ait pas de malentendus, il ne se passera rien ce soir."
Moment de silence, les effluves de l'alcool rendent sa pensée quelque peu lente.
"Pourquoi cela ?" me demanda-t-il avec un sourire bête.
Ouf, le taxi arrive, je n'ai pas à me justifier, du moins pas encore.
Dans le taxi, il ne manifeste aucun geste tendre envers moi, il discute avec le chauffeur et moi je regarde les rues qui défilent et j'ai envie de voir mon frère, qu'on rigole un peu, qu'on se bichonne un peu. Mais je suis seule avec un homme, que je ne comprends pas et chez moi, personne ne m'attends.
Arrivée en bas de chez moi, on attend l’ascenseur et le roulage de pelles reprends de plus belles. Je ne suis plus d'humeur, sa question m'a agacée. J'ai envie qu'il parte, de rester seule avec ma musique, la lune et les étoiles qui parsèment les arbres de ma terrasse. Une fois dans mon appartement, je lui propose une bière pendant qu'il s'occupe de mettre de la musique. A peine je reviens au salon qu'il me saute dessus, m'embrassant de plus belle, s'agitant intérieurement. On dirait qu'il a un train à prendre. Comment dire, on dirait qu'il ne comprends rien. Si j'étais chaude comme la braise, cela se sentirait non ? Les choses iraient alors très vite et se seraient tellement bon. Seulement là, je lui avais dit qu'on ne coucherait pas ensemble. Alors, qu'est ce qu'il fait ? Il commence à vouloir me déshabiller. Cela doit faire deux minutes trente que nous avons franchi le seuil de mon appartement. Je rigole, un peu gênée, en essayant d'esquiver son étreinte. "Tu es si pressé que ça ?" je lui demande calmement, en lui caressant la joue.
Il sourit bêtement, c'est tout ce qu'il sait faire j'ai l'impression.
Il me fait signe de venir avec lui sur le canapé, je m'approche avec prudence, comme un petit chat un peu inquiet. Je lui répète que je ne voulais pas coucher avec lui  ce soir. Il me demande à nouveau pourquoi ? Et là, j'ai l'impression d'être face à un enfant de six ans qui ne comprends pas pourquoi il est privé de goûter. Et là, je lui déballe, un à un, des arguments, que j'espère convaincants. D'abord, je lui explique que je ne suis pas du tout épilée et que je suis tellement touffue qu'il risque de ne même pas arriver à trouver mon clito. J'en rajoute des caisses. "Je m'en fous de ça", me répond-t-il. Mince, c'est raté, je lui expose donc mon deuxième argument. Je lui dis que si on attend un peu, la prochaine fois que l'on se verra, par exemple, l'excitation serait maître. "Bah tu sais, j'ai déjà attendu avec des filles et au final, ça n'a rien changé". Bon. Cet argument non plus tu n'en veux pas. C'est ma chatte que tu veux, ça j'ai bien compris. Seulement ma chatte elle est reliée à ma tête tu comprends, et ma tête à l'heure qu'il est, elle est pas mal dans la lune et souhaite qu'on la laisse un peu tranquille. On ne peut pas juste discuter ? On sait bien que les plus belles discussions sont celles qui se déploient au creux des étoiles et du violet métallique des nuits parisiennes. Pourquoi ne pourrai-on pas simplement écouter ce que la nuit veut nous raconter, elle raconte de très belles histoires tu sais, il suffit de savoir écouter autrement. Il n'y pas que la parole qui s'écoute.
Au bout de quarante-cinq minutes, tout en restant politiquement correct, je vois qu'il commence à s'impatienter et qu'il n'en a guère rien à foutre de mes arguments. J'ai l'impression d'être si petite, j'aimerai aller me cacher sous mon lit et écouter ce que mon parquet me chuchote. Il veut coucher avec moi et ne reculera devant aucun argument. Mieux, je vois qu'il commence même à faire un peu la tête. Il s'ennuie. Arrête de parler Adèle, ça se voit qu'il en a rien à foutre, non ?
Alors, au bout d'un moment, j'ai cédé. La plupart des filles auraient déjà renvoyé cet impoli à la porte en lui criant aux oreilles "Si t'es pas content, c'est la même chose, j'ai dit qu'on ne coucherai pas ensemble, donc maintenant sois tu restes, tu acceptes parce que tu veux quand même qu'on reste ensemble ou alors tu prends la porte". Sincèrement, j'aurai préféré qu'il s'en aille de lui-même, voyant que je ne voulais pas lui donner ce qu'il demandait. Mais non, il est resté chez moi, comme une vieille morve gluante.
Alors je l'ai entraîné dans ma chambre et j'ai écarté mes cuisses. "Ça y est, tu es content, tu as ce que tu veux et bien maintenant t'as intérêt à pas louper le coche", pensais-je. Il se débrouille plutôt bien en préliminaire, heureusement pour lui. Mais ma tête est ailleurs. On fait l'amour, si on peut appeler ça comme ça, car il n'est même pas capable de me baiser, il est dans un entre-deux mollasson. Cela ne dure pas longtemps.
Le pire vient après, après l'amour, on s'allume une cigarette et on prend l'air sur la terrasse. Il ne manifeste aucun geste d'affection, aucun baiser, aucune caresse. "Gars, t'es quand même littéralement rentré en moi et t'es même pas capable de manifester un minimum de tendresse envers moi." Même la fois où je me suis faite baiser avec violence par un mec une nuit, il a passé le reste de la soirée à m'embrasser et à poser sa tête sur mon ventre. Monstre sexuel lors du coït. Petit garçon après lors. Le paradoxe magnifique de certains hommes.
Lui, rien, il se met à bailler, regarde sa montre fictive pour signifier qu'il se fait tard, et que maintenant il est fatigué. C'est sûr, ca demande beaucoup d'énergie d'être con.
Une fois dans le lit, aucune embrassade, rien, il s'endort sur le dos puis se tourne rapidement dos à moi. Il ne me reste plus que ma peluche, Tigrou, qui sent mon enfance rieuse et le silence d'un appartement parisien au petit matin.
Je ne  sais pas pourquoi je ne lui ai pas demandé de partir. J'ai essayé de gratter l'affection que je pouvais, comme un petit chiot qu'on enferme dans la cuisine mais qui couine à la porte pour aller dormir avec ses maîtres dans le lit matrimonial. Tu confonds tout, le sexe ce n'est pas l'affection. Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, pourquoi tu ne pars pas ? Je préférerai, c'est mieux que de rester dormir avec moi et feindre une quelconque attention pour ma personne.
Il est parti dans la matinée, après le café clope. Sur le pas de la porte, il m'embrasse et me dit à bientôt. Je savais que ce n'était pas vrai et que l'on ne se reverrai jamais. Mais l’Ego humain à besoin de se bercer d'illusions alors j'ai répondu "Oui avec plaisir, fais moi signe quand tu rentres de vacances."
Après cela j'ai envoyé quelques textos, sûrement parce que je suis un peu conne et j'ai vite compris que la ferveur n'était plus au rendez-vous.
Je n'ai pas tout de suite réalisé que ce qu'il s'était passé était quand même assez grave.
Puis, j'ai vu que certaines femmes ont commencé à ouvrir leurs gueules pour dénoncer l'atteinte à la liberté sexuelle que certaines subissent, au boulot, dans les transports  publics et dans la rue. Et j'ai compris si j'ai commencé à me sentir peu à peu traumatisée par cette aventure, c'est parce qu'il n'a pas tenu compte de mon consentement. Alors oui, c'est moi qui ai fini par céder, par faiblesse sûrement, mais pendant une heure auparavant, je disais que je ne voulais pas. Il ne m'aurait jamais forcé, ou user de sa force physique. Mais comme j'ai vu qu'il commençait à faire la tête, j'ai cédé.
J'avais dit non, donc s'il n'était pas content il n'avait qu'à partir. Non c'est non. Point. Je n'ai pas à avoir à me justifier sur le pourquoi du comment je ne veux pas. Putain de merde c'est pas possible de tomber sur des cons finis.
Je viens de tomber sur ce petit tuto très drole ! (Tea Consent)
https://youtu.be/oQbei5JGiT8
Si seulement j'avais eu cette petite vidéo sous la main à ce moment-là, j'aurais pu lui montrer, tout en lui torchant le cul, comme une petite maman. J'aurai du lui faire une petite tisane, pour calmer ses nerfs et puis lui dire gentiment d'aller se faire mettre.
Allez, c'est pas grave, c'était juste une mauvaise expérience, ne crois pas que tu m'as affaibli, pauvre con, je reste la même et jamais ta connerie ne pourra m'atteindre.
Alors pour vous, les mecs, ou même les meufs, une personne peut très bien avoir envie de coucher avec vous, mais pour des raisons qui la regarde intimement, elle n'a pas envie que cela se fasse maintenant. Ça ne veut pas dire qu'elle ne le voudra jamais, juste pas maintenant, pas ce soir. Et ne demandez pas à cette personne d'avoir à se justifier. C'est épuisant, on a encore plus l'impression de nager dans une mare pleines de lentilles. Au loin, on entend un nourrisson qui pleure, il flotte sur un nénuphar, agitant ses petits bras et jambes. Il nous rappelle qu'avant on était comme lui mais que depuis, on fait que de la merde.
Ever since that night We've been together Lovers at first sight In love forever It turned out so right For strangers in the night
Frank Sinatra, Strangers in the Night, 1966.
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Merci Frankie, pour ces belles paroles. Ça sera pour la prochaine fois !
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tomub · 7 years ago
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     On est là, hein, on est là !
(Je m’ demande si j’ai bien fait de venir)
Y’ a des jours, comme ça, tu sais pas pourquoi, tu fais tout bien comme il faut, t’as suivi le manuel, rempli les bonnes cases, t’es même pas à la bourre, non, ou d’une virgule, ça compte pas, et t’es là, malgré tout avec les idées collées au fond et une nappe de brouillard par dessus, couleur ciel brumeux d’hiver laiteux. Le café s’arrête un moment sur la langue, hésitant, s’évaporant d’arômes mêlés de fumée âpre, sèche, matinale, saleté de si bonne clope, toujours là, qui se roule toute seule, discrète…prête. J’ai le froid qui grimpe le long de l’échine, ce froid de dedans qui saisit le cœur au ralenti, la vague monte qui se pose délicatement, large, enveloppante, familière, engourdissante. Tu la sens, la devine, la reconnais, ce goût dans la bouche, dans la tête et au bord des yeux, cet espace qui s’immensifie exponentiellement pour faire de ta tête un grand vide, cette mélodie lancinante, envoutante, presque enivrante. La revoilà, l’enfoirée, la saloperie qui colle à ma vie. Mélancolie, bordel, c’est une attaque de mélancolie, vieille amie, danger, antennes sorties, poil hérissé, gyrophare allumé et sirènes qui s’éveillent en ronronnant graves dans le ventre avant de s’élever stridentes jusqu’à l’âme pour lui défoncer l’émotivité déjà abasourdie par une lenteur collante et délicieuse, sables mouvants, espace déformé, distordu, malaxé, sans fond, sans existence, immense. Oui, ok, on va y aller, se réveiller, bien sûr, se sortir les doigts, oui, mais oui, mais oui, t’inquiète, ça va aller, mais là, tu vois je fais une pause, entre deux, je vais rester un p‘tit moment là, balancé, bercé, flottant entre deux monde, ça me va bien, je reste un peu, ça t’embête pas? Remets moi donc Hindi Zahra, Stand Up, oui, encore, pour la huit ou neuvième fois, oui, encore, j’ m’en fous, moi aussi je suis en boucle. https://www.youtube.com/watch?v=YI2XuIOW3gM
C’est rien, ça va passer, t’inquiète, ça passe déjà, pi je suis un gars raisonnable, c’est connu, ben oui…non ? Donc pas de soucis, j’y retourne, je me fais juste une petite bulle hors du temps avant de m’en remettre une bonne couche, de ré-ouvrir les portes de la réalité et de replonger dans le panier de crabes. Y’a beaucoup trop de bordel pour sous un si petit chapeau, faut faire un bout d’inventaire et vider les caches, mon disque dur ralentit, ça patine dans les données, ça se bouscule dans le shaker à idées façon smoothie de fruits trop murs avec les guêpes autour et moi juste au dessus du tableau, observant, neutre, contemplatif… Contemplatif, c’est un truc un peu bizarre pour plein de gens, rester là, sans rien faire, à contempler la vie, le monde, sans bouger, ça parait un peu incompréhensible et étrange, je comprends, mais perso j’y plonge comme dans une sorte de rivière chaude et apaisante au reflets et clapotis rebondissants, paix invisible et douce coulant le long du corps, nourrissant l’âme en calmant l’esprit, et puis d’abord, dans contemplatif, il y a content, et moi, content ça me va bien, comme idée de départ, content ! C 'est bien ça content ! -je suis d’accord avec moi-même dis-donc, incroyable, bon début, ça fait plaisir! Ah ben faut y aller en douceur pendant qu’il y a ouverture, tu vois, tu chopes le petit truc qui fait étincelle dans la brume, là, c’est « content », mais ça aurait tout aussi bien pu être clafoutis, ou goéland, ou tartine, je sais pas moi, c’est open, et là, tu le regardes bien bien pendant que tu le tiens vu que tu l’aimes bien au fond malgré la chape de mélancolie qui coule toujours sur ta sale petite gueule, tu le lâches pas du regard d’un seul cil, tu mattes, attentif, concentré, content de l’avoir là, content de t’y être accroché des yeux et de l’âme, content, immobile, suspendu entre deux états, content, contemplatif. (ça y est, tu le tiens le truc?) Et ce petit îlot, là, tout petit tout seul tout perdu mais luisant doucement à l’horizon, ce mot ridicule de concept à la con, cette évocation d’un truc qui brille malgré tout, tu te rends compte qu’il bouge doucement, qu’il respire presque, qu’il va et vient de plus en plus près, de plus en plus grand, proche et si loin à la fois, et soudain c’est un parfum qui arrive, tout proche, une lumière étrange et douce, une sensation qui résonne et se met à vibrer lentement en toi, réelle, calme et puissante, rassurante, et pleine de confiance, de force, d’équilibre.
Je crois que ça y est ma tête tient debout sur ses deux pieds, j’ai retrouvé la fossette et voilà le sourire, on dirait, son ombre chinoise se dessine sur l’écran allumé, y’a réveil et secouage en douceur de vagues intérieures encore lourdes, contact en approche et manœuvre délicate, arrimage à la « réalité » programmé, retour dans mon corps attention secousse, regard de nouveau par les yeux, me voilà, tranquille, hein, wow, doucement avec la bête, pas de surprise genre entorse de dernière minute ou claquage de neurone, attention : Le cerveau : le retour ! Yes ! Bienvenue parmi nous ! -Ah, ben vous êtes là, vous ? Ah vous étiez là depuis le début ? Ah d’accord… Ah mais alors vous avez tout lu, tout suivi, tout senti, tout compris !? Bon ben voilà, vous pourrez dire « j’étais là » ! -« Pendant son attaque de mélancolie, j’étais là j’ai tout vu, il s’est bien battu, non, franchement, belle remontée pas évidente mais teignasse, hein, et une trop belle sortie de la tête du brouillard qu’on aurait dit une baleine s’élançant légère et tournoyante au dessus de la tempête intérieure, la classe ! (heu… je suis pas sûr, là, le coup de la baleine…y’ a débat pour le garder, non allez, j’ le laisse, oui, un peu d’autodérision que diable, sapristi !) Bon c’est pas le tout pi tout le reste va pas se faire tout seul non plus hein, donc, voilà-voilà, on a bien fait dans le regardage de nombril et l’explication de bordel intérieur, l’analyse d’état quand même un petit peu second, ou troisième, quatrième, comme tu veux, on a compris ce que voulait dire contemplatif et ça c’est bien, et puis on a même testé en direct une chouette méthode de sauvetage de mental en détresse, de cerveau en capilotade, de moral dans les pompes, un truc pratique que tu peux emmener partout avec toi, du coup, c’est pas du bol, ça, tu ramènes même un souvenir, dis-donc, et gratos, en plus, elle est pas belle la vie ? Moi je dis, Môssieur !
(comme quoi, finalement, t’as bien fait de venir, tu vois!)
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Et si tu veux par là y’ a d’autres trucs à moi:
http://dans-la-tete-a-toto.over-blog.com/
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clemsoss · 7 years ago
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Je me suis demandé, fugacement, si le bonheur s'ecrivait. Puis la réponse m'est apparue, pourtant si évidente: Pas sans toi.
Assise au bar, elle sirote son 5ème verre de la soirée. Un whisky sec, sans glace. "Pas très raffiné, mais bon, aux chiottes le raffinement!" pense-t-elle avant de rajuster, du bout de l’index, la lanière de son string à travers sa fine robe de satin noir.
A l’autre bout de la salle, un homme la regarde. Assis sur une petite banquette en cuir dans le coin le moins éclairé du petit bar parisien, il la détaille. Il ne distingue pas son visage, mais aperçoit nettement le joli tatouage qui court le long de sa colonne vertébrale pour disparaître dans le bas de sa robe dos nu. Ses cheveux bruns sont coupés courts, dégageant une nuque droite et musclée. Son regard s’y pose, longtemps. Il imagine déjà sa respiration haletante et ses gémissements lorsque sa lame la caressera, les premières gouttes de sang qui dévaleront les jolies lignes de son cou. Ses cris de douleur lorsqu’il s’insérera en elle, la forçant à le regarder dans les yeux pendant qu’il fera d’elle ce que bon lui semble. Il a toujours adoré ça, les forcer à regarder. Un homme la rejoint, s’assoit sur le tabouret voisin. Il la regarde, regarde ses pieds nus et les escarpins abandonnés au pied de son tabouret avant de lui sourire. Elle tourne légèrement les yeux vers lui et le dévisage avec insistance, l’invitant sans un mot à libérer son espace vital au plus vite. Fort caractère? Tant mieux, c’est encore meilleur quand elles se défendent… Ca intensifie le défi, rajoute de la tension. Ca aussi, il avait toujours adoré ça, la tension. Maintenant qu’elle est de profil, il peut enfin apercevoir ses traits, ainsi que ses grands yeux sombres, très maquillés, qui ne se détachent pas du nouveau venu. Ne semblant pas saisir l’implicite message pourtant si évident, même de l’autre bout de la salle, celui-ci lui tend la main en se présentant.
"Putain, qu’est-ce qu’il me veut celui là ?" pense-t-elle. - Malik, enchanté… Ca fait un moment que vous êtes assise là, toute seule. Vous attendez quelqu’un ? Il sourit encore et elle remarque deux petites fossettes sous sa barbe bien taillée. Merde, pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il ait des fossettes? Elle sent malgré elle son regard s’adoucir et saisit la main qu’il lui tend.
- Carmen. Oui, enfin non, je veux dire, après 3 verres de retard j’ai arrêté de l’attendre. - Parce que même les femmes comme vous se font poser des lapins? Sérieusement? Son regard durcit à nouveau, sourcils froncés. - Ecoute mec, remballe tes disquettes, ce genre de bobards ça prend pas avec moi. T’es pas moche, trouve toi une autre conne à ramener chez toi et laisse moi finir de me saouler tranquille. Le sourire de Malik s’élargit, il est visiblement amusé par ce farouche bout de femme, petite et menue mais visiblement en colère contre la Terre entière. - Un sixième? Je t’accompagne. - Comment tu sais que c’est mon cinquième? - J’en étais à mon deuxième “verre de retard” quand tu as commandé le premier. Il prend une mine grave et faussement consternée avant de poser un doigt sur ses lèvres comme pour l’interrompre et ajoute “Oui, même les gars comme moi se font poser des lapins. Incroyable, je sais.” Prise de court, ses grands yeux noirs agrandis de surprise et le doigt de Malik toujours posé sur ses lèvres, elle éclate alors de rire. Un rire discret mais immanquable. Contagieux, il est immédiatement rejoint par celui de Malik.
Trois heures plus tard et 4 “verres de retard” de plus, elle se décide à rentrer. Deux yeux avides au fond de la salle ne l’ont toujours pas quittée. - Je te raccompagne. - Non ça va all… OH! Il la rattrape juste avant qu’elle ne tombe de sa chaise haute. Le regard de Malik durcit pour la première fois de la soirée. Elle le soutient tout en ramassant ses escarpins. - Ne discute pas Carmen. Tu ne rentres pas seule. - OK, si tu veux, CHEF ! s’exclame-t-elle en levant les bras au ciel, manquant de peu d’éborgner un client avec ses Louboutin. Malik esquisse un sourire, règle le barman et sort, soutenant par la taille une Carmen titubante. La nuit est douce, sa peau aussi. Au fond du bar, un homme en colère brise son verre d’une main.
Deux rues plus loin, Malik déverrouille à distance une Audi noire. - Parce que t’es en état de conduire toi peut-être? lance Carmen, moqueuse. - Bien plus en état que toi de marcher jeune fille. Monte. Il lui ouvre la portière, et l’aide à s’installer, s’assurant qu’elle ne se cogne nulle part. Il contourne la voiture, s’installe au volant et démarre le moteur. Allumant le GPS il demande: - Ton adresse? - … - Carmen ? Il lève les yeux vers elle et découvre son visage endormi. Surpris et attendri, il profite de ce court instant d’intimité pour la détailler. Ses sourcils toujours froncés lui donnent cet air farouche qui semble ne jamais la quitter. Il soupire.  -Quel caractère. Il passe la première et démarre. Il ne remarquera jamais cet homme, sortant du bar, la main entaillée, qui fusille du regard l’Audi qui s’éloigne. Le lendemain au réveil, Carmen émerge difficilement des effluves d’alcool de la veille. Elle n’a même pas encore ouvert les yeux que son crâne manque d’exploser sous les assauts d’une saisissante migraine. Elle pousse un long gémissement avant de se demander à voix haute “Mais pourquoi j’ai bu..???” et de plonger la tête dans l’oreiller. A qui est ce parfum? Une voix masculine répond alors “Pour fêter le plus beau lapin du siècle j’imagine?” Stupéfaite, elle se fige. “Où suis-je?” Elle ouvre les yeux. Ne reconnait pas la chambre. Elle se jette hors du lit, se rend compte qu’elle porte un jogging et un t shirt masculins bien trop grands pour elle. La porte déjà entrouverte s’ouvre plus largement pour laisser entrer un homme. Un mètre quatre vingt dix environ, bien bâti et la peau mate, il lui sourit, laissant apparaître deux fossettes aux coins des lèvres. - Malik ..? Mais … Tu devais me ramener… OH MON DIEU EST-CE QU’ON A..?? - Non non non caaaalme-toi… Tu t’es simplement endormie avant de me donner ton adresse, alors je t’ai ramenée chez moi, t’ai portée jusque mon lit, ai enfilé mes vêtements par dessus ta robe, tu peux vérifier, et j’ai passé la nuit sur le canapé, PROMIS ! Tiens, j’ai fait du café. Tu aimes le café? Sinon j’ai du thé, du lait, enfin… Mince je suis nul, j’ai pas trop l’habitude de faire ça. Enfin pas le petit déjeuner, de ramener quelqu’un quoi. Enfin une fille, une femme. Non pas que je ramène des hommes non plus hein! Enfin euh… Je parle trop hein? Ok je me tais. Mais dis un truc. S’il te plait. Sinon ça va devenir gênant. - … Tu as vraiment dormi sur le canapé? - Bien sûr, où voulais tu que je dorme, de toute façon tu t’étais allongée sur la largeur du lit alors… Il sourit. Elle aussi. Elle saisit la tasse de café qu’il lui tend. - J’adore le café. Surtout après une cuite pareille… Merci. - De rien. Tiens tu sais quoi? Hier à deux pas du bar, quasiment à l’heure où on est partis, une femme s’est faite agresser. Apparemment elle a été violée puis laissée pour morte, là, dans la rue… Comme quoi, j’ai bien fait de te raccompagner.
Carmen reste stupéfaite. Elle ne trouve rien à dire, se contente de froncer les sourcils, sirotant son café, réfléchissant. Elle se demande, sans savoir que c’est effectivement le cas, si Malik lui a sauvé la vie. Puis, sans un mot, elle pose sa tassé de café au sol, s’approche de lui et, dans un élan de tendresse et de reconnaissance pour cet homme, se blottit dans ses bras. Ils resteront là longtemps, blottis l’un contre l’autre. Il vient de lui sauver la vie, elle sauvera bientôt la sienne. La roue tourne.
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petit-atelier-de-poesie · 8 years ago
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Masques! Ô Masques! Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit Je vous salue dans le silence! Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion. Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères. Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute ride Qui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc A votre image, écoutez-moi! Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril. Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement. Que nous répondions présents à la renaissance du Monde Ainsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche. Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons? Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore? Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés? Ils nous disent les hommes du coton du café de l’huile Ils nous disent les hommes de la mort. Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds reprennent vigueur en frappant le sol dur.
Léopold Sédar SENGHOR - Chants d'ombre, 1948
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