#c'est surtout quand je porte le masque
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jezatalks · 1 year ago
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J'ai fait cette image pour mes potes car on m'a demandé 1 à 2 fois par jour pendant près d'une semaine si VRAIMENT je n'étais pas japonaise ou si aucun de mes parents ne l'était.
En vrai c'est pas si méchant, je m'en fiche un peu mais le fait qu'on me le demande autant de fois en peu de temps m'a rendu perplexe. De plus, DEUX FOIS on a insisté à ce que je montre mon passeport/carte d'identité pour le prouver car selon eux, juste des yeux en amandes et le teint mat font que je suis japonaise.
Ah, peut être parce que j'arrive à bien maîtriser la prononciation des phrases de base + "Aaaaah, mmh, je suis désolée, mon japonais n'est pas bon." (En un japonais parfait) et ça les déconcerte
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leparfumdesreves · 11 months ago
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LA PEINE ESSENTIELLE DES NON-ESSENTIELS...
LE LIBRAIRE
Il a toujours aimé lire mais il n'y arrive plus trop en ce moment. Trop d'angoisse. Les charges qui tombent, le propriétaire qui réclame les deux mois de loyer en retard, le conseiller bancaire qui est un peu plus sec. "Désolé mais je ne peux pas donner des crédits à la terre entière. Faites du click and collect." Son neveu lui a bricolé à toute vitesse un site Internet mais il paraît qu'il n'est pas bien référencé. C'est un métier de vendre sur Internet et ça n'est pas le sien. Lui, il aime faire des petites fiches manuscrites sur les livres et conseiller ses clients.
Il a mis son unique employée en chômage partiel, il a installé une table pour bloquer la porte de la librairie et faire comme un guichet. Parfois les visages s'éclairent : "Oh mais vous êtes ouvert." "C'est pour le click and collect", il répond. Puis, en baissant la voix : "Dites-moi ce que vous voulez et on va faire comme si vous l'aviez commandé." On lui dit "bon courage" en baissant la voix comme s'il avait une maladie grave.
Derrière son guichet toute la journée, il attend que le téléphone sonne puis va sur le site vérifier s'il n'y a pas de commandes.
Le quincaillier lui a pris quelques livres en dépôt. Avant tout ça, ils allaient parfois boire des bières le soir dans le petit café d'à côté. L'autre jour, le quincaillier a vendu un livre de Marcel Proust à quelqu'un qui venait acheter des clous. Il était tellement fier que le libraire a souri derrière son masque, il y a juste cette boule dans la gorge qui ne s'en va pas.
LA FLEURISTE
Comme la nuit elle ne dort plus, la journée elle ne tient pas debout, alors elle boit café sur café. Ses enfants ont dû s'apercevoir de quelque chose, quand ils rentrent de l'école ils jouent en silence et elle n'a même plus besoin de crier pour qu'ils rangent leurs affaires. Elle a déposé des bouquets à 17 euros à la boulangerie d'à côté. La boulangère vend cinq, six bouquets par jour, c'est déjà ça, mais ce n'est pas comme ça qu'elle va arriver à payer les charges. Les fleurs, c'est pour les fêtes, les anniversaires et les amoureux ; en ce moment il y a surtout des enterrements. Parfois, la fleuriste a des idées noires puis elle regarde ses enfants et elle se dit qu'elle doit tenir le coup.
L'INTERMITTENT
On lui a tellement répété qu'il était un privilégié qu'il a fini par le croire. C'est vrai qu'il fait un métier sympa avec des horaires sympas et des gens sympas. Pendant le premier confinement, il faisait des vidéos sur Internet, là il se demande comment il va payer son loyer. Parfois il a l'impression qu'il ne sert à rien.
LE RESTAURATEUR
Ça faisait longtemps qu'il rêvait d'avoir son restaurant. Depuis ses années d'apprentissage, quand il se levait à 4 heures du matin pour accompagner son patron à Rungis. Il a ouvert en janvier 2020 et tout de suite ça a cartonné. Au premier confinement, il apportait des repas dans les hôpitaux et disait en rigolant : "On pourra dire que j'ai bien choisi mon année." Là, il s'est inscrit sur Deliveroo, prépare des salades César en barquettes plastique à 9 euros et du chirashi saumon au quinoa à 11 euros : les gens dans les bureaux ne mangent que ça à Paris. Le ministre de l'Economie a annoncé qu'il y avait des aides, mais il y a plein de trucs à remplir en ligne. Le restaurateur a du mal, il manque toujours un papier. Il a dû aller aux impôts, la dame derrière le guichet a dit : "Eh ben, vous avez bien choisi votre année pour démarrer", et le restaurateur s'est mis à pleurer.
NE LES OUBLIEZ-PAS ! LEUR VIE NE TIENT QU'À UN FIL...
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lhirondelle · 2 years ago
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"Moi". Le 27 mars 2023
Doucement, j'ai la sensation de recoller les morceaux. J'ai été hospitalisée à la clinique du S. 2 mois, de mi-janvier à mi-mars. C'était ça ou mourir. Je suis heureuse d'être en vie aujourd'hui.
Recoller les morceaux, c'est recoller les bouts de moi, les facettes et les parties, ce que je montrais et ce que je cachais. C'est comprends le masque social que je porte et me permettre de le retirer.
Il y a un avant et un après l'hospitalisation au S. C'est irrémédiable et c'est bien comme ça. J'ai l'impression de glisser vers la vie et d'entrevoir au loin un chemin auréolé d'un arc-en-ciel : le mien, enfin.
Je me suis efforcée de suivre celui des autres, même sachant que je n'étais pas faite pour, j'ai rué dans les brancards et pourtant j'ai tenté de retourner dans les rails du "normal", je me suis effondrée et relevée pendant 13 ans ; puis je suis tombée une dernière fois. J'ai failli mourir d'épuisement, et je suis arrivée à la clinique.
J'ai pu me reposer, j'ai pu comprendre et, surtout, j'ai pu être comprise, pour la première fois, être entendue, écoutée, prise en compte par des professionnel-les qui n'ont pas misé uniquement sur mon faciès souriant et mes capacités analytiques, qui ont accepté de chercher avec moi à comprendre qui j'étais. Je le savais depuis longtemps, pourtant j'avais besoin d'une validation diagnostique.
Avant, on me disait lumineuse, solaire, souriante, pétillante.
Je gardais pour moi, cachée, chez moi, derrière une porte, dans un coin, les cris, les larmes, la morve, le corps tendu, crispé, tétanisé qui ne tient plus que sur une pointe de pieds ; les crises de décharge ; les jours à ne plus pouvoir sortir de mon lit, l'épuisement chronique qui me dévorait.
Aujourd'hui, j'accepte, et je me relie. Je relis ces aspects de moi. Je ne livre plus aux autres que ma lumière : j'en garde aussi un peu pour moi, pour mes passions, mes routines, ma solitude choisie et nécessaire que je nourris.
L'ombre est là, c'est moi aussi, c'est le calme et le silence, c'est quand je dis : il y a trop de bruits, trop de lumière pour moi. Comme ça, je craque moins, une fois seule chez moi.
Vous comprenez ?
Je recolle les morceaux de moi.
Je suis plus sincère avec moi, petit à petit, et aujourd'hui face à vous que je ne connais pas encore.
On me disait lumineuse.
Je le suis et le resterai.
Cependant, je veillerai à présent à laisser place à l'ombre, qui n'est rien d'autre que le repos de la lumière, tout comme le jour fait place à la nuit.
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merrilyenspensieve · 4 years ago
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Pourquoi ce confinement à titre personnel m'agace !
Je parle vraiment à titre personnel. Ce confinement m'agace (et c'est que le deuxième jour) parce qu'egoistement, oui, le chéri me manque et le fait de ne pas le voir me fait du mal. Parce que je suis dans une période, où j'ai besoin de lui. Je m'en fiche de voir personne d'autre mais lui ne pas le voir c'est hyper douloureux.
Mais surtout, surtout, surtout, j'ai l'impression de payer pour les autres et ça c'est le pire. Un peu comme quand on était à l'école et que toute la classe était puni à cause de deux ou trois élèves qui faisaient les imbeciles. Et bien là c'est pareil. Je suis une personne à risque alors pour ME protéger et protéger les autres, je ne sors qu'en cas de nécessité. Je porte toujours mon masque, je me désinfecte les mains des que j'entre dans un lieu. Le chéri quand a lui c'est pire. Il est encore plus vigilant que moi. Ça a même provoqué des disputes entre nous a ce sujet.
Malheureusement, le constat est là. On paie pour ceux qui ne mettent pas le masque ou pas correctement, on paie pour ceux qui ne respectent pas le protocole sanitaire après l'accueil de public (le chéri pourrait longuement vous en parler), on paie pour les attroupements, la distanciation son respectée, on paie pour tout ça et je trouve ça tellement injuste.
Tout ces gens, j'ai juste l'impression qu'ils nous faisaient un gros doigt d'honneur en ce fichant de nous parce qu'on respectait les directives mais oh je ne suis pas un mouton, je suis juste une personne qui se protège et qui protège les autres et c'est pas être rebel de ne pas le faire.
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plexussolaire · 4 years ago
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Conte
Un jour, un corps qui dansait, mais qui ne savait pas sauter sur ses deux pieds sans raideur ou crainte d’être ridicule. Un corps qui année, après année, cédait sous le poids des seins naissants, courbant la nuque comme allant vers le dedans de soi. Et cette sensation singulière, celle de sentir son corps s’effondrer sur lui-même, comme s’il était soudain fait de sable, et s’effritait. Ses épaules peu à peu qui tombent, et qui s’écroulent, au même rythme que ses forces qui s’écoulent le long du sablier.
Soudain, dune de sable face à montagne altière. Dans ce corps effondré se débat depuis toujours une voix qui veut dire “je suis”, “je veux”, “je pense” et “je sens”. Mais quoiqu’elle murmure,un vent froid et strident: “je ne peux jamais gagner, ce sont eux les plus forts”, “je n’aurai jamais raison, ils n’entendront jamais raison”. Depuis la voix, souvent éteinte au chevet des décideurs, cherche des chemins sinueux pour sortir de son silence. Des conversations imbriquées qui n’ont ni début ni fin, nouées, dans la tête et dans le ventre. Perdue l’entrée, perdue l’issue, elle est la clé d’une porte qui n’existe pas.
Cette langue depuis longtemps oubliée, cherchait sa vérité: la vérité de sa vie, la solitude, la réalité de l’aphasie qu’on lui nie. Elle se voyait sans cesse imposer un dialecte invincible, utiliser ces mots creux, baisser la voix, pour ne pas se faire trop entendre, c’était ça, toute la vie. Dire “moi”, dire “je”, était interdit : ils prenaient les couleurs d’un masque risible. La langue originelle s’est inversée dans ses contradictions et ses chaînes. Elle ne voyait plus le jour, plus personne ne se risquait à la déchiffrer. Elle s’est crue anéantit, et pour toujours oubliée.
Les paroles cherchaient encore leur chemin dans l’océan des virgules et des points, pour enfin ouvrir un monde enferm�� à double tour, à jamais craint dans les replis de la chambre où la menace rodait encore. La clé sur la porte était la seule hérésie, l’insurrection silencieuse pour sauvegarder le seul territoire conquis. Et quand, mon dieu, ô drame, les mots trouvaient le rivage, et saignaient sur les lèvres comme autant de cris et de larmes, elles n’avaient pour recueil, enfin échouées sur le rivage, qu’une moue et que le ton, à vous faire regretter les abysses.
Une moue, c'est infime, à peine visible, ça ne dure pas. Un rictus, un mouvement de tête vers l'arrière, léger, pas trop loin, les yeux baissés vers le sol pour fuir le regard. C’est presque silencieux, on ne le verrait même pas. C'est une moue inquiétante, une signature de fermeture, un loquet, une rature qui clôt le débat. Et puis il y a les deux mots: "mais non", accompagné de cette moue. Et c'est le ton qui vous anéantit. Un ton qui part du haut et qui redescend, presque chantant, "mais no-on". C'est un ton qui s'arrange pour passer par les parties les plus molles de votre coeur, et insinuer l'information au cerveau de relâcher les muscles du haut de votre dos, les trapèzes surtout, les épaules, ployer la nuque, mais légèrement, comme si l'engourdissement s'installait mais peu à peu. Quiconque voudra bien commenter que ce "mais non" ne veut rien dire.
Sauf que c'est le ton. Le ton qui en une fraction de seconde envoie ce signal électrique dans le temps cyclique et rallume toutes les lumières, toutes les fois où le "mais non" s'est posé comme une lourde pierre sur les épaules et qu'il fallait la porter, et porter toutes celles qui venaient avant et toutes celles qui venaient après, et puis cette pierre, l'avaler, et comme chaque fois, ajouter au poids, la souffrance du poumon qui ne peut expirer de soulagement. Un mouvement dans le visage, de l'air qui fait son chemin du poumon jusque dans les cordes vocales, et c'est cela qui enterre à tout jamais, le secret d’un coeur enfantin.
Et le corps qui danse, heurté par cette mimique mineure, rejoins les rangs désertiques des poètes vaincus. Assoiffé des mots qu’il n’a jamais entendu, il soulève un bras, puis l’autre. Libre, libre, les mots soulèvent un pied puis l’autre. Vivre, vivre, la tête se relève et la bouche soupire. Ô Formule magique, me guériras-tu mes maux ?
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histoires-par-hisha · 3 years ago
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Le Masque du dragon, chapitre 4
[Chapitre 1 dispo ici!]
[Version audio sera ajoutée dans le futur] [ko-fi]
Texte :
Iris avait déjà préparé une série d'instructions écrites très précises afin de s'assurer que le Conseil ne ferait pas n'importe quoi en son absence. Elle avait aussi recruté le chauffeur royal pour installer les nouvelles sangles dans la voiture avant de conduire celle-ci.
Ce serait le premier voyage international de la reine et sa conseillère depuis les événements d'il y a un an. De ce qu'Iris pouvait voir des commentaires du peuple, celui-ci semblait en parti rassuré de savoir que sa monarque allait enfin sortir de sa tour à nouveau. La conseillère ne pouvait s'empêcher d'imaginer leur déception future quand...
Iris toqua à la porte des appartements royaux, un panier-repas dans l'autre main. Une fois l'invitation reçue, elle entra et verrouilla la porte derrière elle.
Elle déposa le panier-repas sur la table de chevet, puis aida la reine à se lever.
« Tu as fait tout ce qu'il faut ? demanda-t-elle à sa conseillère.
- Oui. J'ai l'habitude de gérer le royaume et nos plans, tu sais.
- Tu fais tout le travail que ce peuple attend d'une reine, tu devrais avoir le titre qui va avec. Vous autres aimez les titres, non ?
Iris secoua la tête.
- Si je me déclarerais reine je serais aussitôt accusée d'usurpation et jetée au cachot. Et il y a encore un jeune cousin en vie dans la famille royale. J'ai déjà arrangé les choses pour être sa régente.
La reine hocha la tête et inspecta le panier-repas.
- Tu as vraiment tout prévu, dit-elle sans lever les yeux. Grâce à toi, le but sera atteint. Je ne sais pas comment te remercier...
- Nul besoin, affirma Iris. Tu as besoin d'aide et je peux te la fournir. C'est la moindre des choses.
- Les miens se doivent de rendre service pour un service. C'est la moindre des choses, n'est-ce pas ?
La conseillère réfléchit une minute, puis se rappela d'une chose que Rubis avait proposé de faire avant de s’intéresser à la recherche du Masque et oublier tout le reste.
- Tu peux... m'anoblir pour services rendus au royaume, dit-elle. Ce sera pas pour les mêmes raisons que... Mais le statu pourrait être utile dans le futur.
- Entendu. »
Les préparatifs pour la cérémonie furent expédiés en moins d'une journée, et il n'y avait pas eu assez de temps pour assigner une terre à Iris avec son nouveau titre, mais il y avait tout de même une jolie petite foule au palais pour voir la reine, droite comme un piquet et rigide comme statue, dégainer l'épée de cérémonie, hésiter une seconde et réciter les mots tout en posant sa lame sur une épaule, puis l'autre, de sa conseillère agenouillée devant elle.
« Vous pouvez vous lever maintenant... Dame Iris Grandet », déclara la reine.
La nouvellement anoblie se leva sous les applaudissements polis, fit une dernière courbette pour la forme, et prit le bras de la reine pour l'escorter hors de la salle des fêtes.
Sur le chemin, elles furent interceptées par le père d'Iris venu féliciter sa fille.
« Je suis fier de toi, déclara-t-il ému aux larmes après après avoir salué la reine et la dame comme il se devait.
- Merci, papa.
Iris ne savait pas quoi dire d'autre. Deux ans plus tôt, elle aurait été si heureuse à l'idée d'être anoblie, car à l'époque cela aurait voulu dire qu'elle pouvait épouser Rubis. Maintenant... cette possibilité était morte et le titre sans substance ni sens. Elle avait suggéré l'idée surtout pour donner l'impression à la reine de lui rendre une faveur.
- ...Quelque chose ne va pas ? demanda son père. T'as pas l'air dans ton assiette.
- Elle a juste besoin de repos, intervint la reine. Et moi aussi.
- Oui, continua Iris, désolée mais... on doit y aller.
- Je comprends, dit M.Grandet. C'était un plaisir de vous voir, ma dame, votre majesté. »
Il fit une dernière petite courbette sans jamais perdre le sourire.
Deux ans plus tôt...
Les yeux de la reine Rubis et de son frère cadet étaient rouges et gonflés par les larmes tout du long de la cérémonie.
Leur père était mort au petit matin le jour de la fête nationale de Gemma, et leur mère le lendemain au soir. L'on enterrait les deux ensemble dans le caveau royal non loin du palais.
Juste après, Diamant emmena sa sœur à l'écart derrière le caveau. Quand les deux revinrent près du public, leurs yeux étaient encore rouges mais les larmes avaient cessé de couler.
Rubis invita Iris à la rejoindre dans la tour. Une fois arrivées, la première dit à la seconde :
« Diamant propose que l'on trouve le Masque du dragon.
- ...Pardon ?
- Tu connais les légendes, pas vrai ? On dit que le dragon qui porte le Masque peut défier la mort. Si nous pouvions trouver un moyen d'utiliser ce pouvoir sur les humains...
- Son pouvoir doit être épuisé depuis longtemps... soupira Iris.
- Les artefacts en mithril ne s'épuisent pas comme les autres, expliqua Rubis. Ils absorbent la magie alentours et donc se recharge tous seuls.
- Oh. Et ... ensuite ? Si vous arrivez à le trouver tout les deux et ça fonctionne comme vous espérez... comment vous allez expliquer le retour soudain de vos parents ?
Rubis hésita un moment. Elle fit les cent pas à travers la pièce pendant une minute avant de tirer la chaise de son bureau et s’asseoir sur celle-ci.
- Rendre la nécromancie légale ne passerait jamais à Gemma, dit-elle enfin. Père et Mère pourraient peut-être... rester dans notre résidence secondaire. Personne n'y va jamais maintenant, mais... après... si ça marche... Diamant et moi pourrions leur rendre visite régulièrement !
Iris posa la main sur l'épaule de Rubis.
- Rubis, je sais pas si-
- Laisse-moi avoir un espoir de peut-être revoir mes parents. Laisse-moi au moins ça. S'il te plaît.
Iris ne pouvait pas dire non à ce ton-là. Que pouvait-elle faire ? Dire à son amante qu'elle allait perdre son temps à poursuivre de faux espoirs ? Était-ce le bon moment pour le lui dire ? Y aurait-il un jour un bon moment ?
Rubis alluma l’ordinateur posé sur son bureau, décidée à commencer ses recherches immédiatement. L'autre femme retira sa main de son épaule.
- Est-ce que... je peux faire quelque chose pour te remonter le moral ? demanda la conseillère.
- Tu peux aller à la bibliothèque trouver des livres sur le Masque. Nous pouvons aussi envoyer des espions pour le trouver, et... »
Rubis continua ainsi pendant un bon moment ; Iris alla s’asseoir sur le lit quelques pas plus loin et attendit patiemment que l'autre femme finisse.
Deux heures plus tard, sa majesté n'avait toujours pas bougé de son bureau et était toujours les yeux rivés sur l'écran. Son amante s'était allongée en travers du lit et plongée dans un jeu sur son téléphone.
Encore deux heures plus tard, Iris lisait un livre qu'elle avait pris sur l'étagère. Rubis n'avait pas quitté son siège. Iris s'en alla et son amoureuse ne s'en rendit même pas compte.
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photon1963 · 4 years ago
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ALERTE VIRUS INFORMATIQUE
ALERTE DE SECURITE - ATTAQUE INFORMATIQUE EN COURS - APPEL A LA PRUDENCE
Mesdames, Messieurs,
L'académie de Grenoble fait l'objet d'une attaque informatique d'ampleur.
Ma réponse 
A force de trop nous faire Pc, nous voici donc fragilisés.
Heureusement, l’habitude faisant fonction, Tchat échaudé craignant l’eau probe, nous pouvons désormais faire usage de quelques gestes jugés A.D. coi  ( délits d'initiales en mon nom) 
Ne disposant d’aucun traitement antiviral à ce jour, j’utilise pour ma part du savon – de Marseille bien entendu – pour désinfecter chacun de mes fichiers.
Les orifices de ventilation de mon notebouc étant graisser à la « ouate de phoque », j’y appose- principe de précaution oblige - une petite mousseline faite maison (n’oubliez pas de la réhydrater tout de même toutes les 2 heures - elle a la laine mauvaise)
La distanciation par réseau social s’impose de toute urgence – le pigeon colonisant nos espaces, apprenons-lui à voyager – loin – il est par nature un bon collaborateur et sa voix porte comme le lion (dans sa citadelle Belfort ?) à crinière moutonneuse ( jasons tout de même que sa toison dort).
Il nous faudra cependant réinventer une nouvelle grammaire de l’échange multilatéral d’un multiplexe toujours plus complexe dans l’espace intermodal de  nos interactions ( je ne sais pas ce que cela veut dire mais j’ai entendu cela dans une allocution et cela semble intelligent - non? – il est donc en première instance, urgent de se taire avant de parler et  comme j’ai beaucoup réfléchi avant de penser …je tente d’appliquer le fameux précepte PierreDacien :  parler pour ne rien dire ou rien dire pour parler, sont les deux principes de ceux qui devraient la fermer avant de l’ouvrir – j’ai des noms dirait Coluche – mais je crois que vous les connaissez déjà).
Pour l’heure - attendons Godot – Or Well ! – ce vague antivirus que l’on nous promet - celui du docteur Gates – ce grand spécialiste des systèmes d’exploitation - Gates que nous prenons toujours en pleine face surtout quand il nous appelle familièrement « ma puce » – Aie Aie Aie Faune viral oblige !
Mais ne faudrait-il pas mieux faire confiance en un vrai informaticien plutôt qu’à cet imminent infectiologue autoproclamé ? Laissons-le dans son domaine - la médecine - je pose juste une question – l’esprit critique c’est bien nous les profs qui l’enseignons ? Non ? qui ? Cyril Hanouna - ah ! je m’incline alors !  et je m’en lave les mains laissant  la télévision laver et essorer les cerveaux toujours prompts et disponibles  à se contaminer à ce bouillon d’inculture.
Désolé de vous avoir importuné. J’étais juste à la recherche d’un plan tête sans prise de Q…i ….
N’y aurait -il pas quelques petites mains supra-hydratées (certes déjà très occupées à récurer le virus à couronne sur nos tables) pour s’occuper de déloger ce nouvel intrus ( elles doivent bien depuis lors - grâce à nous - avoir développé un système immunitaire adapté du modèle scandinave – un linux de luxe – libre de confinement – hacker ouvert au bouillon de culture de grand-mère – le seul qui sauve - mesdames faites notre microsoftoffice )
Dites Monsieur – c’est quoi un système minoritaire – Immunitaire mon garçon ! Oh c’est rien - c’est juste une théorie du complot – tu sais du genre la terre est ronde …
Je divague toc toc – je passe la seconde qui par tactique dit tic tac tic tac  
Dernière minute : Ramdesvizir est un traitement recommandé et autorisé par la DSI ( direction de la santé informatique) - je l'ai essayé - ça marche - tout est nettoyé - tout - quand je dis tout - c'est tout -  c''est le grand reset .
Économiquement lessivé - même inerte - ma tablette (rasa tabula mais elle contient toujours l'espion qui m'aimait) - je la garde-et mouchard aussi .
AD – plié  sous le masque ( chirurgical ) – ce voile en bandes organisées – j’ai l’air bête et l’herpès aux bouts des lèvres – Staphylo-co-ccus ? Non – partout – partout…
 AD -plié   alias - Alain parfait du subversif 
Adepte du fort-homme et comique de Devos,
Il me revient ce sketch opportun ( pour le grand « risette » final) 
   Mon vieux!... le problème de la circulation... ça ne s'arrange pas du tout! Du tout!... J'étais dans ma voiture, j'arrive sur une place... Je prends le sens giratoire... Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien... Je me dis: "Ressaisissons-nous. Je vais prendre la première à droite." Je vais pour prendre la première à droite: Sens interdit. Je me dis: "C'était à prévoir... je vais prendre la deuxième." Je vais pour prendre la deuxième: Sens interdit. Je me dis: "il fallait s'y attendre! prenons la troisième." Sens interdit! Je me dis: "Là! Ils exagèrent!... Je vais prendre la quatrième." Sens interdit! Je dis "Tiens." Je fais un tour pour vérifier. Quatre rues, quatre sens interdits! J'appelle l'agent. Monsieur l'Agent! Il n'y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit. Il me dit:" Je sais... c'est une erreur." Je lui dit "Mais alors... pour sortir?..." Il me dit " Vous ne pouvez pas!", "Alors? Qu'est-ce que je vais faire?", "Tournez avec les autres", "Ils tournent depuis combien de temps?", "Il y en a, ça fait plus d'un mois.", "Ils ne disent rien?", "Que voulez-vous qu'ils disent!... ils ont l'essence... Ils sont nourris... ils sont contents!", "Mais... il n'y en a pas qui cherchent à s'évader?", "Si! Mais ils sont tout de suite repris.", "Par qui?", "Par la police... qui fait sa ronde... mais dans l'autre sens.", "Ca peut durer longtemps!", "Jusqu'à ce qu'on supprime les sens.", "Si on supprime l'essence... il faudra remettre les bons.", "Il n'y a plus de 'bon sens'. Ils sont 'uniques' ou 'interdits'. Donnez-moi neuf cents francs." "Pourquoi?", "C'est défendu de stationner!", "!", "Plus trois cents francs", "De quoi?", "De taxe de séjour!", "Ca commence bien!", Il me dit "Tachez que ça continue, sans ça, je vous aurai au tournant!" Alors, j'ai tourné... j'ai tourné... A un moment comme je roulais à côté d'un laitier, je lui ai dit: "Dis-moi laitier... ton lait va tourner?...", "T'en fais pas!... je fais mon beurre...". Ah ben! Je dis: "Celui-là! Il a le moral!..." Je lui dis: "Dis-moi? Qu'est-ce-que c'est que cette voiture noire là, qui ralentit tout?", "C'est le corbillard, il tourne depuis quinze jours!", "Et la voiture blanche là, qui vient de nous doubler?", "Cà? C'est l'ambulance!... Priorité!", "Il y a quelqu'un dedans?", "Il y avait quelqu'un.", "Où il est maintenant?", "Dans le corbillard!" Je me suis arrêté... J'ai appelé l'agent... Je lui ai dit: "Monsieur l'Agent, je m'excuse... J'ai un malaise..." "Si vous êtes malade, montez dans l'ambulance!..."
Raymond Devos
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French/Français : Leona Kingscholar X Readerfem! provocatrice
Pour la compréhension de tous, le Reader est une femme et possède la capacité de renforcer ses muscles. Cependant, ça la fatigue énormément ! Bonne lecture.
Pas de Lémon/nsfw
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Durant la nuit, j'entends au loin Grim tousser. Ce n'est pas de la comédie j'ai l'impression.
C'est au lever du jour que je constate que mon compagnon de chambre grelotte, m'approchant, je le réveille doucement et il m'annonce ne pas se sentir bien. Soupirante, je lui fais remarquer qu'il avait pris un bain froid soi-disant pour que ses poils soient doux. Me râlant dessus, il éternue tout en se pelotant sous la couette. Touchant son front, je lui demande de m'attendre le temps que je me prépare. Vêtement et masque enfilé, je pose sur mes épaules mon manteau puis y met Grim sur moi avant de refermer le tout. Je dois le maintenir à sa température, le pauvre n'a même plus la force de protester.
Dans l'allée principale, j'ai l'air d'une femme enceinte mais la tête de Grim ressort un peu pour prendre l'air. Entendant mes amis au loin, je les salue puis Deuce s'inqui��te de ma santé en pensant me servir de Grim comme d'un chauffage. Chose à quoi je réponds en exposant l'intelligence de mon compagnon. Ace se moque de lui mais le pauvre est tellement faible qu'il a seulement la force de le regarder méchamment. J'annonce au garçon que je pars afin d'amener Grim à l'infirmerie. Ace me conseille de ne pas arriver en retard au cours de Crewel et j'hoche simplement la tête.
L'animal déposé, le mot d'excuse de son absence et de mon retard en poche, je fonce directement en cour. Lorsque mon professeur ferme la porte, j'arrive à m'engouffrer dans celle-ci sous les petits applaudissements d'Ace. Il n'en rate pas une !
- Puis-je savoir la raison de votre retard Fuyu, me demande Crewel menaçant.
- Eh bien, ris-ai-je un peu en voyant son fouet frapper doucement sa main. Grim est tombé malade, je l'ai amené à l'infirmerie... Voici nos mots.
- Hum, prononce-t-il en les regardant. Je vais prendre votre mot de retard, espérant que ce genre de chose ne se reproduise pas.
- Oui monsieur, m'excuse-ai-je en m'asseyant.
- Bien, mise à part l'absence de Grim... Tout le monde est présent. Le proviseur a jugé bon de vous offrir un avant-goût de ce que vous aurez lors des deux prochaines années. Pour ce faire, vous serez sous la tutelle d'un de vos aînés durant une journée complète. Cette journée se déroulera demain, comptant sur vous pour vous comporter comme de bon chiot face à vos aînés. Si j'ai vent d'un quelconque comportement indésirable, vous aurez le droit à une punition exemplaire.
- Oui, annonce tout le monde.
- Bien, sur ce, commençons.
Durant le cour, je me concentre du mieux que je peux, demain risque d'être fort intéressant !
En sortant de la classe, quelqu'un me rentre dedans, sous mes protestations, j'y aperçoit Leona. Bon sang, son commentaire sur le fait que je lui ai rentré dedans m'agace. Je lui fais remarquer que je sors de ma classe et qu'il est un peu sur mon chemin. Il réplique que c'est son chemin et qu'il ne m'a pas vu à cause de ma taille. Protestant pour défendre mon 1 mètre 70 si chèrement acquis, il souffle simplement des narines avant de partir. Deuce me conseille de ne pas trop l'énerver mais Ace m'encourage à entrer dans cette voie. Me tournant vers eux, j'annonce que je ne pense pas être avec Leona pour demain. Avouant même que ce serais le comble de tomber sur lui comme accompagnant demain. Après tout, je vais seulement apprendre à sécher les cours et à procrastiner.
Lors de nos attributions, je regarde en rage l'emploi du temps ainsi que le nom de mon accompagnateur
- Vous sentez cette odeur les gars, demande-ai-je.
- Laquelle, me demande Deuce.
- L'odeur de la putain d'ironie, dis-je en montrant ma feuille. J'ai Leona Kingscholar.
- Super, râle la voix de mon accompagnateur. De tous les herbivores potables, il fallait que je tombe sur la pire.
- Je te rassure, t'es pas un cadeau.
- Tu devras me suivre et ne pas trop faire de bruit. C'est une chance pour toi de te tenir à mes côtés alors ne la gâche pas inutilement.
- Oui, oncle Leona, souris-ai-je.
Sous ses grognements, Crewel nous souhaite une bonne journée. Regardant les garçons, ils m'envoient tout leur courage et leur soutien. Allez, courage T.P, c'est juste 8 heures à être à ses côtés. Même si ce sera 8 heures de luttes acharnées. Attendant qu'il parte, je regarde notre emploi du temps, c'est cour de potion. En plus avec Crewel, ça risque de donner. Mais je ne tiens pas à lui donner raison, à la moindre occasion, je prends le bâton qu'il me tend pour lui frapper les chevilles.
Après avoir enfilé nos tenues de chimiste, je me tiens prête à voir ce que donne les cours de potions. Se plaçant au centre de la pièce, le but est d'aider nos aînés dans la préparation d'une potion. Celle-ci demandant à être préparé avec le plus grand soin, celui qui dirige le tout est notre aîné mais le professeur nous offre tout de même les étapes ainsi que des photos en couleur comme référence. Au moment où la feuille tombe dans mes mains, Leona s'empresse de la prendre en m'ordonnant de ne pas trop interférer dans sa manière de faire.
Non mais ! Pour le moment, et même si ça m'embête, je me surprends à admirer sa précision concernant les dosages. Je me contente de faire les mélanges de mon côté afin de bien être vu par le professeur. Quand la prochaine étape arrive, je prends l'ingrédient mais Leona m'arrête en disant que je me trompe. Je lui répète que non en se basant sur ce que pouvait donner cet ingrédient avec la couleur sur la fiche. Riant à mon nez, je prépare rapidement la potion pour arriver à la même étape. Tendant le tout à Leona, je lui annonce qu'on va voir qui a gagné. Lorsque le professeur passe à côté de nous, il nous demande la raison pour lesquels il y a deux potions. Souriante, je coupe Leona qui allait se donner raison, j'explique alors au professeur qu'on a eu un différent et qu'il voulait voir qui avait raison dans l'histoire. Regardant Leona, j'ajoute que même nos ainés peuvent faire des erreurs. Le prof hoche simplement la tête tandis que Leona grogne toute sa haine sur moi en disant simplement avoir de la chance. Il ne veut simplement pas avouer que j'ai eu raison.
Au cours de Trein, je ne suis pas étonnée de le voir dormir en moins de 3 secondes. Voyons le bon côté des choses, il fait acte de présence. Remarquant le regard du professeur sur mon accompagnateur, je le réveille brutalement en lui marchant sur le pied. Râlant de ce que j'ai fait, le professeur demande à Leona de ne pas amener une de ses élèves prometteuses vers le bas. Je souris alors et remercie le professeur de ce compliment. En y ajoutant même, à voix basse, que ma présence pourra peut-être l'aider.
En sport, je m'échauffe avec Leona qui ne semble toujours pas ravis. C'est un 500 mètres, bien que je ne doute pas des capacités de mon partenaire, j'aimerai voir jusqu'où peuvent aller mes pouvoirs. Un renforcement musculaire n'use pas beaucoup de magie, j'ai appris à respirer avec Deuce et Jack. En plus de savoir correctement courir ! Le lion ne refusera jamais un défi, surtout si c'est une question de fierté.
- Leona, dis-je. On peut courir à deux et voir qui fera le moins de temps possible ?
- Tu oses me défier, demande Leona. Tu n'es qu'une herbivore.
- As-tu peur de perdre ?
- La victoire serait trop facile, ris Leona.
- Eh bien, ça sera une occasion de me faire taire.
Tapant doucement son torse, son regard et ses gestes veulent tout dire. Les élèves semblent déglutir mais Rook, lui, semble s'intéresser par la tournure des événements. Nous nous plaçons tous les deux sur la piste, je me sens prête ! Au coup de sifflet, nous commençons à courir. Au départ, mes muscles sont à peine renforcés et un petit écart se creuse. Lui tirant la langue, un grognement rageur traverse sa gorge où il commence à accélérer. Quand l'écart est beaucoup trop grand, je commence à faire bouger rapidement mes jambes ainsi que ma magie afin d'arriver à sa hauteur. Même si c'est dur de maintenir le tout sur 500 mètres, le désir de lui faire ravaler son clapet m'aide à avancer. Sur les derniers mètres, nous franchissons la ligne d'arriver en même temps où le prof annonce également le temps que nous avons effectués. Reprenant mon souffle, je m'avoue accepter un ex-aequo. Pour ne pas trop perdre la face. Cependant, Léona n'a pas l'air d'accepter car il considère ça comme une défaite, l'ai-je poussé à bout ?
Après les cours, je pars rejoindre mes amis mais Leona m'amène dans un coin isolé afin de me coincer contre un mur.
- Si t'essayes de me pousser à bout, annonce Leona. T'as réussi.
- Merci, souris-ai-je. Cette journée a été très instructif pour moi.
- Pff, la seule chose que tu faisais été de me casser les pieds.
- Vraiment, dis-je un peu rouge en sentant son souffle sur mon visage. Je suis ravie alors.
- Comment je peux faire taire cette bouche, se demande Leona en rapprochant son visage du mien.
- Eh bien, il y a différentes manières. Mais je ne suis pas sûr qu'elle te convienne.
- Mais j'imagine qu'elle convient à toi. Tu es vraiment la seule personne qui a su sortir de ma zone de confort.
Je le remercie de ce compliment, glisse mes mains sur ses côtes. Me délectant de son regard chaud sur moi puis de la forme de ses muscles, je le tourne contre le mur. Attendant surement que je fasse quelque chose, je frôle mes lèvres avec les siennes. J'ai envie de me jeter dans ses bras mais ce serait lui donner raison. M'éloignant sous sa frustration, je rejoins mes amis en jetant un dernier regard à Leona.
Mais ce jeu à l'air de lui plaire.
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claudehenrion · 4 years ago
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N'ayez pas peur : c'est pour votre bien !
   Le grand Pape qu'a été Jean Paul II, sanctifié depuis, se serait-il lourdement trompé, lorsqu'il nous disait ’‘N'ayez pas peur !“ ? Ce qui s'est passé depuis la fin du premier trimestre de cette année 2020, qui devrait rester dans l'Histoire-à-venir comme un millésime excellent dans le pire (à condition qu'il existe encore une ’'Humanité”, au sens où ce mot a été utilisé, depuis le début de l'aventure de l'Homme sur la Terre) est très inquiétant. Vous souvenez-vous combien elle était douce à vivre et agréable à fréquenter, “notre” Terre, il y si peu de temps encore ? Je me suis un peu inspiré de loin d'une idée de Patti Tillis et Mark Sargent, “It’s just a mask”, pour revisiter avec vous notre Histoire récente… et celle à venir, bientôt .
  Car au fond, pour chacun d'entre nous, plus ou moins bien cocooné dans un fauteuil douillet, occupé à temps presque plein (faute de mieux) et avec plus ou moins de lassitude (après 7 mois) à regarder sur son récepteur-télé les informations auxquelles les “on” aux manettes ont décidé que nous pouvions avoir accès, on dirait qu'il ne se passe rien de significatif, en dehors du covid... en tout cas, rien qui vaille la peine de se faire du mouron, rien qui justifie qu'on s'y arrête et qu'on en parle entre nous. Tout va mal... mais on sent bien que le pire du pire est à venir !
   Je sais ! C’est un gag plus qu’un ‘’pire’’ : Macron a chopé le covid, et avec lui plein de ces gens qui se croient importants à force de “se la jouer”… ’'Moi, je le porte tout le temps !“, aimait-il à répéter geste à l’appui, démontrant ainsi de manière somptueuse que toute leur comédie rituelle soi-disant sanitaire et leurs ballets gestuels ne servent à rien ou peu s'en faut. Mais pour notre plus grand malheur, le ridicule ne tue plus, de nos jours !). ’'Moi, commente de son côté Ma'ame Michu, ça me ferait plutôt rigoler. Après tout, c'est normal que, masque pour masque, le leur ne soit pas meilleur que le mien. Tout ça, c'est une histoire de masques et compagnie”. Et de fait, en dernière analyse il se pourrait bien que ce soit le masque, ce maudit masque, qui soit le vrai “mètre étalon” de cette ‘’crise’’
  Retour sur images : en quelques mois, et à cause de ce satané masque, la France est devenue une caricature de pays socialiste dans lequel –comme dans feues les ’’soi-disant démocraties dites populaires’’ de sinistre mémoire– c'est le gouvernement qui décide ce qui est permis et ce qui est défendu. Par exemple... les grands événements, les commémorations, les messes et leurs équivalents dans les autres religions, les mariages, les enterrements, les examens scolaires , les spectacles, les restaurants entre amis et les matches de foot, tout ça est terminé, fini, déclaré “défendu” en 2 temps 3 mouvements, sans la moindre explication. Circulez... y a rien à voir. Et personne n'a protesté. Pas un mot. Rien.
  Les petites entreprises, les petits commerces, les indépendants (à domicile ou non), les voyages, Terminé, aussi… Et les plus ‘’riquiqui’’ des déplacements (aller acheter une baguette et un médicament vital ou faire le tour du pâté de maison ave Médor… il a été soumis à la formalité infamante dite de l’Ausweis ‘’dérogatoire’’, humiliation que jamais des citoyens de pays civilisés n'ont eu à subir en temps de paix : même les radars sont moins infantilisants. Et pourtant, à part quelques “barouds d'honneur”, vite maîtrisés par la fabrication, par les médias aux ordres, d'un sentiment (injustifié) de culpabilité et de responsabilité individuelle...   Personne n'a sérieusement protesté, terrorisé par des avalanches de messages indignes, affolants : côté “pile”, c'est la sinistre litanie quotidienne du non moins sinistre Salomon –mais quand va-t-il se taire, ce Philippulus de malheur !) et, côté “face”, c'est la rengaine  “c'est pour votre bien. Ce n'est qu'un masque après tout !”.
  Résumons : en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le gouvernement a installé (durablement semblerait-il) un régime d'authentique terreur (à ceci près que celle-là, pour la première fois de l'Histoire, se nourrit elle-même d'elle-même, s'auto-justifie et s'auto-entretient) qui lui permet, ou va bientôt lui permettre de contrôler ce que vous faites, où vous allez, quand et pourquoi, ce que vous allez manger, qui vous voyez, et combien de rouleaux de papier-cul vous avez acheté. J'exagère à peine. Et le plus surprenant, dans cette histoire invraisemblable, est que les gens ne s'en étonnent même pas et qu'ils ne paniquent pas en voyant l'efficacité terrifiante de ce gouvernement à leur nuire. Au contraire, ils ont peur de leurs voisins, de leurs petits-enfants (ou de leurs grands-parents, relégués dans la cuisine –pour ceux qui ne sont pas en EHPAD, dans des antichambres de la mort par solitude, abandon, chagrin), et de ceux qui laissent traîner une narine dehors en mettant leur masque. Je vous avoue que, plus que par le covid, je suis littéralement terrifié par le fait que mes contemporains acceptent toutes ces horreurs (qui étaient impossibles, et inenvisageables, hier encore) sans se poser mille et une questions. 
  Car je vais vous raconter la suite : après le chapitre “Mais voyons, c'est juste un masque, trois fois rien”, voici venir le chapitre “Mais voyons,  c'est juste un vaccin. C'est pour vot’ bien, qu'on vous dit. Et ça ne sera pas obligatoire”, foi de “celui qui vous le dit”. Ce qui sera sans doute vrai…  jusqu'au jour où vous découvrirez que vous ne pouvez plus prendre l'avion, d'abord, puis le train, puis aller au cinéma ou au concert, puis entrer dans un supermarché, puis faire vos courses dans votre quartier… si vous ne montrez pas que vous l'avez bien subi, ce vaccin-pas-obligatoire-foi-d'animal. Vous n'y croyez pas ? Cela vous semble impossible ?  
   C’est que vous avez déjà oublié qu'il vous a fallu moins de 48 heures pour oublier toute votre vie passée, tout ce que vous aimiez, votre chère liberté durement conquise par vos aïeux, et que vous avez déjà donné à ce gouvernement un blanc-seing implicite pour limiter et contrôler vos aller-venues, l'emploi du temps de vos vacances, la scolarité de vos enfants, ce qu'il appelle “votre santé” , pour transformer nos villes en morgues peuplées de fantômes sans visages, sans expression, et qui s'évitent l'un l'autre comme des pestiférés, tout ça juste parce que des “on” anonymes et sans la moindre compétence ni le moindre droit, vous ont dit que c'était ça qu'il fallait faire. Au nom de quoi ne se sentiraient-il pas “autorisés” à répéter ses mêmes comportements, puisque vous n'y trouvez rien à redire ? J'entends déjà les béni oui-oui : “Dans d'autres pays, peut-être, mais ici, en France, dans la Patrie de la Liberté chérie, ce n'est pas possible…”. On se demande où les héritiers des sans culottes de 1789 et des grognards de la Grande Armée ont été dégoter une telle soumission masochiste devant l'inacceptable ?  
  Dans nos rues peuplées d'ombres furtives, anonymes et fuyantes, les fantômes qui vont et viennent avec une agitation revancharde ne sont déjà plus tout-à-fait des humains (pas encore des “cyborgs” –mais ça ne saurait tarder, partis comme on l'est), déjà plus “une foule”… à peine une juxtaposition de semi-robots qui se surveillent l'un l'autre en cherchant à dépister “l'ennemi”, celui qui n'obéit pas comme un zombie aux ordres venus d'un néo-iso-Big Brother élyséen. (NDLR : et que dire… des stades, des salles de sport et des enceintes autrefois dédiées aux joyeux cris de joie des “supporters” de deux équipes aujourd'hui réduites à leur Press-book et à leur dépôt de bilan… Que dire des stations de sport d'hiver silencieuses… des plages sans jolies filles qui exhibent leur ravissant bronzage devant des jeunes gens déjà conquis ? ). Avez-vous pensé qu'il vous est déjà interdit de lécher un riche “ice-cream à l'italienne” en flânant devant des boutiques pleines de “riens” d'un goût douteux pourtant si tentants, pendant les vacances ? 
   Mais tout cela n'est pas grave, en fin de compte : “Ce n'est qu'un masque, qu'un vaccin” (qu'on va vous injecter “SGDG”, ça c'est garanti !), qu'un petit geste de rien du tout pour une distanciation contre l'humanité… qu'un interdit de fêter Noël avec vos 5 enfants (puisque avec le Papa et la Maman ça ferait 7…). Quand je vous répète, depuis plus de 7 ans, que “la folie est sortie des asiles…”, vous voyez bien que c'est moi qui ai raison contre tous les mauvais génies qui ne nous veulent que du mal ! Jusqu'à quand ? Jusqu'oú ? Relisez-donc les “billets” de ces derniers jours sur le complotisme, et demandez-vous de quel côté sont la raison, la sagesse et la probabilité… et de quel côté le “n'importe quoi”, l'affolement, la contrainte et l'interdiction (pour ne pas rappeler une récente mise dans un hôpital psychiatrique)… Et qui des uns ou des autres, est dans le vrai… dans le ''moins faux''… ou dans l’irresponsabilité comme cette idée délirante de la députée UDI Valérie Six qui veut remettre à toute personne vaccinée covid 19, un “passeport vert pour retrouver une vie normale” (sic  !). Quant aux 60 % qui n'ont pas confiance en cette mascarade, notoirement pas assez testée… ils n'auront droit qu'à un moignon, un ersatz, un semblant de vie. Il y a des coups de pied qui se perdent, mais ça a l'avantage d'être clair : nous sommes dirigés par des tyranneaux putatifs, et cette majorité d’amateurs professionnels a des penchants dictatoriaux !
  Bonnes vacances, malgré tout. Gardons la foi en l'Homme, plaignons nos frères français (et un peu les autres aussi, mais ça va faire un sacré boulot, avec les italiens, les autrichiens, les suédois …). Et soyons certains que si “le pire n'est pas toujours obligatoire”, c'est surtout parce que “Aide-toi toi-même, et le Ciel t'aidera”… Je vous souhaite du fond du cœur un Joyeux, un très joyeux Noël’’, malgré la manière étrange dont nos grands hommes tout petits gèrent cette crise (si ce n'était pas le cas, “ça se saurait”, et les résultats montreraient qu'ils ont eu raison de nous traiter comme des délinquants quelque peu ‘’minus habens’’). Nous nous retrouverons “l'année prochaine”, disons le mercredi 6 janvier 2021 (“date à reporter sur vos agendas”), juste à temps pour tirer les Rois, si Dieu le veut, mais chacun de son côté, comme il se doit, dans cet Absurdistan en marche vers son néant définitif, et le nôtre par conséquent
H-Cl. 
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autourdelatable · 4 years ago
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NOSTALGIE
Je suis ici, je suis ailleurs. Je suis ailleurs quand je suis sur Zoom, quand je suis dans ma chambre étudiante... Je cherche à m'évader mais je ne peux pas. J'essaie de me concentrer sur mon travail mais tout me ramène à ces moments où j'étais là bas, où j'étais bien.
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La brioche vendéenne me manque, je crois qu'il n'y a rien de plus réconfortant au monde. Savez-vous qu'à l'origine on la préparait pour les fêtes de Pâques ou pour les noces ? C'était un gâteau de fête. Cela fait il me semble une éternité qu'il n'y a pas eu de fêtes comme on l'imagine, avec une tonne de monde rassemblé au même endroit, dans la joie et la bonne humeur. En ce moment le seul endroit où les gens se rassemblent c'est dans les centres commerciaux.
Les Flanneries par exemple, on peut rester là bas toute la journée il y a tout : divertissements, vêtements, cafés... A proximité le cinéma, les restaurants, d'autres grands magasins... Quand on a rien à faire on va aux Flanneries comme ça on ne fait rien, mais aux Flanneries, c'est déjà mieux.
Mais les centres commerciaux, on s'en lasse vite, c'est vite anxiogène. Souvent je me demande, quand la crise sera finie et qu'on pourra à nouveau circuler librement, qu'est ce que je ferais ?
J'irais au Puy du Fou ! Tellement de folklores et d'Histoire rassemblé en un seul lieu. En voilà un lieu à ambiance festive ! Le Puy du Fou est une vraie fête. La fête, la chaleur humaine, voir les gens qui s'amusent, voilà ce qui me manque le plus en vrai.
J'irais à Saint-Gilles-Croix-de-Vie après. Un port de pêche paisible où se promener, c'est très bien après l'agitation du Puy du Fou. Peut-être que j'apprendrais à pêcher la sardine. Prendre du bon temps à la station balnéaire, le nez au vent ( ce qui aujourd'hui veut dire sans masque ). Saviez-vous que Saint-Gilles-Croix-de-Vie est situé de part et d'autre de l'embouchure d'un fleuve qui s'appelle la Vie ? La Vie ! Quand la pandémie sera finie je naviguerais en toute liberté sur le fleuve de la Vie, jusqu'à 20H !
Puis j'irais aux Sables-d'Olonne, je visiterais le château de la Chaume, je monterais tout en haut du phare de l'Armandèche, j'irais voir les marais d'Olonne sur Mer, puis je me promènerais sur le Port Olona, l'un des tout premier port de la côte Atlantique qui accueille de nombreux évènements nautiques comme le Vendée Globe.
Et quoi de mieux que le Vendée Globe pour s'évader ? Prendre le large en voilier, quoi de mieux après l'enferment du covid ? En vrai je ne sais pas si je ferais le Vendée Globe, mais partir en bateau pendant quelques jours, ou quelques semaines j'aimerais bien.
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Nostalgie, c’est tout ce qui me reste en cette période. Une période où je me retrouve prisonnier de mes pensées, mes envies. Le pire pour moi c’est de savoir que je suis loin de mon pays, le Bénin. Avec ses villages lacustres.
Ganvié est un village particulier construit sur le lac Nokoué, à une heure au nord de la ville de Cotonou, la capitale administrative et la plus grande ville de la République du Bénin, un pays en Afrique de l’Ouest. Le village entier se dresse sur des pilotis dans le milieu du lac. Il est probablement le plus grand village sur un lac en Afrique et en tant que tel est très populaire auprès des touristes. Les populations mènent toutes leurs activité sur l’eu et y vivent. Comme cette dame en image, on voit des vendeurs ambulants qui circulent avec leur pirogue. Je rêve d’y être en train de partager une calebasse de ma bière préférée, tchakpalo.
Le Tchakpalo est une boisson locale faite à base maïs fermenté : il s'agit d'une bière, légèrement sucrée, que l'on retrouve principalement dans les régions du Sud Benin. Il faut l’avoir une fois bue pour comprendre le sens de ma nostalgie.
Le Bénin, c’est aussi, et avant tout le Vodou. Il est pour le Bénin, ce que le christianisme représente pour l’Europe. On ne peut donc parle de ce pays sans abordé cette thématique mais je vais pas m’aventurer sur ce sujet qui risquerait de prendre des heures… Le vodou, au delà de sa dimension spirituelle et culturelle, c’est aussi des danses et spectacles. Mon préféré est celui des Egoungoun.
Encore appelé ‘’ Egoun’’, le Egoungoun est le symbole de l’esprit de la mort, supposé revenu d’entre les morts, pour se manifester aux vivants. Vous vous posez certainement la question de savoir si cela est vrai. Il faut être initié pour avoir de réponse à cette question. De toute façon, le Egoun ne sort que pour des événements précis (naissance, décès, fêtes traditionnelles, etc.) du clan auquel il appartient et avant sa sortie, il est important voire obligatoire de faire au préalable des rituels dont la consultation du « Fâ ». Au delà de sa fonction principale, résoudre les problèmes de sa communauté, il est aussi source de joie à chaque fois qu’il fait son apparition. Aller au bénin sans voir les Egoungouns, c’est comme visiter Paris sans passer par la tour Eiffel. L’histoire de Vodou, c’est aussi en partie l’histoire de Ouidah, berceau de plusieurs divinités avec ses multiples temples. Le plus visité est celui des pythons.
Le temple des Pythons est un sanctuaire vaudou situé à Ouidah, dans un lieu où l'existence d'un culte du Serpent est attestée depuis la fin du XVIIᵉ siècle ; une forme particulière du vaudou. Ses pythons sacrés vivants constituent l'une des attractions touristiques majeures de la ville. La légende raconte que la population de cette ville a une histoire, je l’ignore, avec le python. Elles portent, jusqu’à ce jour, des traits de scarifications au visage, communément appelées ‘’deux fois cinq’’, qui seraient des marques présentes sur la tête des Pythons. 
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Je suis surprise de voir/ à quel point cet endroit me manque, un an après y être allée.J’étais assise sur mon lit, en train de contempler le bracelet que j’avais ramené de Thailande. Je touchais du bout des doigts les clochettes qui l’ornait, et je n’ai pas pu m’empêcher de repenser au temple que j’avais visité à Krabi, le temple du Tigre. En Thailande, deux religions co-existent : l’islam, et le bouddhisme. Je n’ai pu que visiter les temples bouddhistes et la première chose qui m’a marqué la bas, c’est l’état de séréinité, de spiritualité, que je ne retrouvais pas en France, mais aussi la beauté du décor, des structures ornées de dorures et de pierres. La légende raconte qu’il y a très longtemps, un tigre géant serait apparu au sein de ce temple, et aurait cohabité avec les moines qui l’auraient dompté. Je me rappelle avoir été très intriguée par ce qui se trouvait derrière ce portail doré,// mais ma question est restée à mon grand regret sans réponse, car il s’agissait d’un lieu réservé aux moines initiés, interdit au grand public. En parlant de ce temple, je me demande bien encore comment j’ai pu gravir 1237 marches. Il s’agissait apparemment d’un parcours d’initiation pour les moines, qui en montant tout en haut de la montagne, se rapprocherait du ciel. Il faisait une chaleur de plomb, les marches étaient abruptes; c’était un véritable parcours du combattant, à tel point que j’ai encore l’impression de ressentir la douleur de l’effort dans mes jambes; et pourtant je n’aurais voulu être nul part ailleurs. Arrivée là-bas, j’avais l’impression de toucher le ciel, comme les initiés devaient avant moi le ressentir. J’avais une impression de grandeur, de plénitude, comme quelque chose d’accompli, qu’aujourd’hui je ne ressens plus vraiment, enfermée au même endroit toute la journée devant l’écran de mon ordinateur. Ce qui me manque finalement c’est les grands espaces// comme cette plage des îles Similan près de Phuket. J’y avais ramassé quelques coquillages, que je peux encore voir exposés dans la boite posée dans mon bureau. Nous avions dû escalader les rochers pour pouvoir prendre cette photo. Elle offre une vie imprenable sur l’île, et surtout sur l’eau cristalline de la mer ou l’on pouvait explorer les fonds marins et les coraux. Si je pouvais me téléporter à un endroit là maintenant, ça serait probablement sur cette pirogue thai. Ça a longtemps été mon fond d’écran d’ailleurs. Je me souviens encore des belles couleurs des colliers de fleurs qui l’ornaient, et qui contrastaient avec le bleu de l’océan. J’ai souvent vu ce type d’image sur Instagram avant de pouvoir le voir de mes propres yeux, mais la réalité était encore plus belle. Nous nous dirigions vers Monkey Beach, une plage habitée uniquement par des singes, un endroit qui aujourd’hui est marqué par le tourisme, mais qu’on tente de plus en plus de conserver. Le restaurant après la plage, voila quelque chose qui je pense manque à l’ensemble d’entre nous. C’est en scrollant sur mon téléphone toutes les photos de mon voyage que je suis tombée sur celle ci, celle d’un plat Thai traditionnel, le Ananas Bowl. Il s’agissait d’un mélange de riz frit, de poivrons le tout dans un ananas, agrémenté de quelques touches de piment. C’était à la fois un moment de découverte, et de convivialité, et c’est cela qui me manque vraiment.
https://youtu.be/NEBOSjdsN2M
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sur-un-fil · 4 years ago
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“Le karma est une saloperie...”
Ma participation au deuxième concours de @nayialovecat! Dans les deux langues, bien sûr... Un (immense!) merci à @waruihoshi pour sa correction de la VA, sans elle j’aurais eu trop honte pour participer! C’est vraiment une petite nouvelle, pas la meilleure, mais c’est la première fois que je participe à un concours et surtout pour un texte en anglais. Voilà voila :) (La version anglaise est juste au-dessus.)
Quinze ne méritait pas ça. Il n'était pas une mauvaise... Personne, et d'aussi loin que remontaient ses souvenirs (c'est-à-dire jusqu'au matin précédent), il n'avait rien fait qui justifie qu'il se retrouve ficelé et laissé en patûre au Démon. À part tomber dans un piège, bien sûr. Ce n'était pas juste. Il lui restait encore plusieurs heures à vivre, il ne voulait pas finir comme ça ! Bon, il reviendrait à la vie au prochain cycle, mais depuis quelque temps, ils étaient devenus anormalement longs. Qui sait s'ils ne cesseraient pas tout simplement un jour ? Aujourd'hui, par exemple ? Avec la poisse que se traînait Quinze, s'était tout à fait possible ! Alors quand le Démon lui proposa une chance de survivre, il sauta sur l'occasion. Deux minutes, c'était toujours ça. Quinze ravala sa première impulsion , qui était de s'asseoir par terre pour pleurer et réfléchit tout en faisant mine de négocier avec Bendy. Il devait le surprendre. Faire preuve d'ingéniosité. Pas évident, ça, pour des êtres faits d'encre, de magie noire, de désespoir et de petites habitudes. Mais Quinze n'était pas idiot. Et surtout, il était ami avec John. John qui revenait toujours de chez Sammy avec un sourire béat. Il ne croyait pas une seconde que l'abomination en face de lui était un dieu. Non, c'était un pauvre monstre comme eux tous, mais un monstre avec des crocs, des griffes et un sale appétit. Oui, mais avec une ou deux faiblesses...
- Plus qu'une minute vingt, mon joli petit snack, grinça Bendy d'un ton narquois.
Quinze tressaillit. Et s'élança. Ils n'étaient pas si loin de son but. Et à ce moment-là du cycle, Quinze était pratiquement certain de savoir où le trouver. Il courait aussi vite que possible. Si le Démon était fair-play, il garderait cette forme de grand diable biscornu à la jambe abîmée, ce qui lui laisserait une chance de le battre niveau vitesse. Mais Bendy avait faim... Quinze se força à ne pas penser à ce qui lui arriverait si le Démon prenait sa forme bestiale. Il se cognait aux murs en tournant dans les couloirs, sautait par-dessus les flaques noires qui clapotaient sous le martèlement de ses pieds, se faisait mal aux mains en repoussant les portes... Mais il n'y pensait pas. Tout en fuyant, il essayait de mobiliser tout ce qui lui restait comme persuasion. Il était incapable de dire depuis combien de temps il courait, ou même si Bendy le poursuivait déjà. Et il n'allait pas s'arrêter pour écouter. Sur les murs s'étalaient les slogans de Sammy, ce qui lui confirmait qu'il était sur le bon chemin.
Le chemin qu'ils évitaient tous soigneusement, d'habitude.
Et il tomba sur lui. Littéralement. En ouvrant la porte de la salle de radio, il percuta Sammy et le renversa par terre, emporté par sa vitesse et son soulagement. Avant que l'ex-musicien ne puisse ouvrir la bouche pour l'insulter (et sûrement lui promettre une punition très douloureuse), Quinze inspira profondément, se releva sur les mains pour le regarder dans les yeux - dans le masque plutôt - et brailla avec conviction :
- JE VEUX ME CONVERTIR !
Sammy en resta saisi. C'était la première fois qu'un de ces... Trucs inutiles venaient volontairement vers lui.
- C'est... C'est vrai ? Je veux dire... Bien sûr.
Quinze opina frénétiquement, persuadé d'entendre déjà arriver le Démon.
- Euh... Et bien, nous allons d'abord te parler de notre Seigneur, et...
- NON! Non. Erm, excusez-moi. Trop de foi. S'il vous plaît, cher prophète, pourriez-vous me baptiser tout de suite ? J'en ai BESOIN, vous comprenez ? Ca ne peut pas attendre !
Quinze pouvait voir briller les étoiles dans les yeux de cartons de Sammy. Cette capacité qu'il avait d'animer son masque lui avait toujours fichu la frousse. Mais si ce taré parvenait à lui sauver la vie, il se jurait de... De... D'éviter de se moquer de lui trop souvent avec ces potes. Voilà. Il lui devrait bien ça.
Il se poussa et sauta sur ses jambes, puis tendit la main et releva Sammy. Il le poussa ensuite le plus respectueusement possible dans la salle de radio et ferma la porte. C'était une protection dérisoire contre Bendy, mais peut-être qu'elle lui laisserai quelques secondes de plus ? Il fallait essayer.
Sammy se tenait au milieu de la pièce, les bras ballants. Il semblait complétement dépassé par les événements. Quinze, pressé de sauver sa peau, se jeta à genoux devant lui. Il baissa ensuite la tête et joignit les mains, comme il avait parfois surpris John le faire. Sammy parut sortir de sa stupeur ravie. Il galopa jusqu'au fond de la pièce, farfouilla dans une étagère et revint vers lui d'un pas que Quinze jugea joyeux, même du fond de sa peur. Il planta ensuite des bougies autour de Quinze en formant un cercle, les alluma avec une dextérité née de l'habitude (et de l'ennui aussi). Curieux, Quinze releva un peu la tête. Sammy portait un masque propre, qui arborait un sourire plus large que celui du petit diable lui-même. Il avait dressé derrière lui un grosse représentation de Bendy en carton et il se tenait devant Quinze, les bras levés et une petite coupelle dans la main droite.
- Mon cher... commença Sammy d'une voix puissante.
Il baissa soudain la tête vers son futur adepte, qui frémissait d'impatience et de terreur.
- Tu t'appelles comment ?
- Quinze, cher prophète, répondit Quinze en appuyant sur les derniers mots. Il aurait juré que Sammy se redressa en répétant d'un air incrédule " Cher prophète".
- Mon cher Quinze, j'ai le plaisir de t'accueillir parmi les disciples de notre Seigneur Bendy. Tu as fait un long chemin pour arriver ici...
" Mais très rapidement, crois-moi !" pensa Quinze aigrement.
- ... et nous te rassurons. Tu as fait le bon choix. Une vie pleine de joie et de devoirs t'attend! Tu vas nous...
Quinze n'écoutait pas vraiment. Il dressait l'oreille, en levant intérieurement les yeux au ciel, agacé par la grandiloquence de Sammy. Qui finit enfin par se taire, peut-être à court d'inspiration. L'ex-musicien leva sa coupelle vers le plafond. Puis il la lui versa sur la tête. C'était froid et bizarrement épais. Et ça sentait...
" ... le bacon ? Il est vraiment en train de me baptiser avec de la soupe?"
- Tu fais à présent partie de notre communauté. Nous sommes quand même trois !
Et Quinze l'entendit enfin. Le bruit sourd de lourdes mains griffues sur le plancher. Il essaya de garder son calme. Il lui restait encore une poignée de secondes, alors il fallait tout tenter.
- Prions ! s'exclama-t-il fortement. Il espéra que Sammy prendrait la tension dans sa voix pour une foi nouvelle et vibrante.
Sammy eut l'air si ravi de sa proposition spontanée que Quinze sentit naître un début de culpabilité. Qui disparut bien vite quand il se souvint que son "cher prophète" l'avait précédemment condamné à une mort affreuse.
Frissonnant, il joignit sa voix à celle de Sammy, entonnant avec lui une prière qui lui sembla ridicule, même s'il avait oublié à quoi elles ressemblaient. Il baissait la tête, agenouillé dos à la porte, avec le taré qui récitait joyeusement à côté de lui quand la porte fut arrachée de ses gonds. Il ne bougea pas, priant plus fort, alors que Sammy tournait la tête.
- Mon Seigneur! Quelle heureuse surprise ! J'ai une excellente nouvelle : vous avez de plus en plus de croyants !
Du coin de l'œil, Quinze vit distinctement le grand méchant Démon de l'Encre tressaillir et faire un pas en arrière devant la chaleur de l'accueil du fanatique masqué. Il passa seulement sa grosse tête cornue par l'encadrement de la porte.
- J'avais oublié que t'étais là, Sally.
- ... Sammy, Seigneur.
- Oui, c'est ce que j'ai dit, répliqua Bendy de sa voix grave et grinçante. Attends... Qu'est-ce que tu me racontes ? Quels croyants ?
- De nouveaux agneaux égarés ouvrent les yeux et viennent pour vous adorer ! C'est magnifique ! Nous allons pouvoir vous honorer comme il se doit. Trois croyants ! Imaginez le nombre d'autels que nous pourrons construire ! - Q... Quoi ?
- Vous serez enfin satisfait ! D'ailleurs, votre présence ici est une preuve. Je n'ai jamais l'honneur de vous voir à ce moment-là du Cycle. D'habitude, je dois vous chercher longtemps, voire me cacher pour vous voir. Mais vous êtes venu de vous-même. Vous avez dû sentir la puissance de notre amour. Alors plus vous nous ferez la joie d'être parmi nous, plus notre foi sera forte !
Quinze continuait à prier distraitement, en disant tout ce qui lui passait par la tête et qui avait l'air un peu religieux, mais en ne ratant pas une miette de ce qui se passait près de lui:
- Et nous vous remercions, O Encre Noire, pour tous ces merveilleux films que vous avez faits. Pour la solidité de leur pellicule, qui nous permets de continuer à vous admirer... Ainsi que pour, euh... Le mobilier... Non... Pour la soupe au bacon. Oui, ça par contre, c'est vraiment un miracle qu'on en trouve encore !
Il vit Bendy lui jeter un coup d'œil plein d'envie, avant de reporter rapidement son attention sur Sammy, illuminé de bonheur, qui avançait vers lui les bras grands ouverts. Le Démon de l'Encre eut l'air d'avoir peur de ce qu'il avait l'intention de faire et recula encore comme un grand chat nerveux.
- C'est pas la peine, vraiment... grommela Bendy.
Sammy approchait toujours, l'air terriblement affectueux, et le Démon fit carrément volte-face pour partir à toutes jambes dans le couloir. Le prophète baissa les bras lentement, la déception inscrite sur son masque en carton. Puis il se tourna vers Quinze, qui en avait profité pour se relever et qui ne pouvait contenir son sourire. Il était vivant ! Il avait échappé à Bendy! C'était un merveilleux, un magnifique cyc...
- Bien! Visiblement, notre seigneur, submergé de joie, a dû partir. Nous devons maintenant nous montrer digne de sa confiance ! Je vais t'apprendre les slogans que nous allons peindre sur les murs, et te montrer comment faire des autels. Mais je pense que nous allons aussi devoir innover. Nous sommes plus nombreux, donc nous devons faire de nouvelles choses. Nous n'allons plus nous quitter, maintenant, Quinze. Il y a tant à faire !
Quinze sentit son bonheur d'avoir survécu s'éteindre à la perspective de devoir passer tous les cycles suivants à faire des trucs idiots et inutiles, prisonnier d'un fanatique beaucoup trop enthousiasmé par sa foi. Qui parlait beaucoup. Et qui était bien trop dangereusement doué avec une hache pour que Quinze puisse s'enfuir aussi.
Peut-être qu'être mangé par Bendy n'était pas si mal, finalement. Au moins c'est rapide.
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nteetime · 5 years ago
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coviDash log #100 - R (ecap) de 100 jours de catharsis 🙂😷
il est temps de récapituler l’état du savoir sur ce virus, qui a pris le monde entier au dépourvu et l’a précipité dans une crise sans précédent. Comme dans une situation de crise, on est obligé de réagir selon ses intuitions et non pas selon des données objectives et scientifiques, il y’a eu énormément de confusion et beaucoup d’infos et de données se sont avérées inutiles, fausses ou déformées. il faut du temps pour que tout cela se décante et qu’on puisse séparer l’essentiel du superflu et l’important du futile et une grande partie du travail est encore en cours. Et aujourd'hui, 100éme jour de ma catharsis, ce savoir validé par la science se résume essentiellement en 3 points:
I. Controle R et tu controle le virus
Le 1er danger principal de ce virus vient de sa contagiosité, ce fameux „R“ qui se confirme être aux alentours de 2,5-3 si on ne fait rien pour endiguer la propagation*. Cette valeur de R créé ces courbes exponentielles qui font de cette maladie, somme toute pas trop grave, une maladie grave.
Le 2ème danger, qui est maintenant aussi clairement confirmé, vient de sa propagation „aérienne“, par gouttelette et par aérosol, et ce danger augmente surtout dans les espaces fermés, ou l’air reste contaminé pendant des heures.
Dès le début de la pandémie, ceux qui ont compris ce danger et qui maitrisaient un minimum de mathématique on eut la bonne réaction : il faut absolument réduire le R Et comme à l’époque on ne savait pas encore comment faire, la seule action logique était : il faut confiner, pour „aplatir la courbe“ et gagner du temps pour que la science nous donne des informations fiables sur ce virus.
Ceux qui ont compris ou qui savaient que le port du masque avait une influence importante sur le R, ont maitrisé la situation plus vite que les autres. Voila pourquoi les pays asiatiques ont rapidement maitrisé la situation alors que les occidentaux ont perdu un temps précieux - Bref : il fallait distribuer très rapidement des masques à toute la population pour pouvoir deconfiner en minimisant les risques. 
Entretemps il est confirmé que les plus grands vecteurs de contagion sont les espaces fermés et mal aérés, ou le virus peut rester suspendu dans l’air pendant des heures. Et si le port de masque n’est pas obligatoire dans un espace fermé et mal aéré, et bien cela devient un vrai incubateur de maladie. Voila pourquoi des techniques innovantes de décontamination de l’air sont très importantes.
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II. Pour savoir si tu contrôle le R il faut tester, tester, tester.
Comme le danger principal de ce virus vient de sa propagation, il faut le traquer pour pouvoir suivre cette propagation. En se basant sur les tests, on peut savoir si celui-ci est sous contrôle ou si il risque de submerger notre système medical et faire beaucoup plus de morts qu’il n’en ferait si sa propagation reste sous contrôle. Car comme on ne peut pas l’éradiquer sans vaccin, il faut l’empêcher de se propager selon son R “naturel”.
Une information importante sur le contrôle définitif de ce R manque encore à la science : le contrôle à travers la fameuse „immunité collective“ - On ne sait pas encore combien de temps une personne qui a été infectée reste immunisée contre ce virus. C’est pour le moment un hypothese qui est probable, mais qui n’est pas confirmée. Et si il y’a bien quelque chose que cette crise nous a enseignée : il faut une approche scientifique pour savoir maitriser une pandemie! Sinon on se goure et quand on se goure avec une maladie, on met des gens en danger.
Ce virus joue à cache-cache avec nous, il prend son temps pour déclencher des symptômes, avec une marge d’incubation assez large et il peut même passer inaperçu avec des personnes asymptomatique, qui ne présentent que peu ou pas de symptômes tout en étant contagieuses. Et on ne sait pas encore vraiment si ses multiples mutations ne risquent pas de le rendre encore plus virulent. 
Pour maitriser cette maladie, il faut donc absolument faire du „test, trace & isolate“ pour identifier très rapidement des nouveaux cas, car un seul cas peut rapidement relancer la maladie avec une courbe exponentielle, avec toutes ses conséquences.  Et il faut faire cela jusqu’a ce qu’on ait 1) une validation de l’immunisation et 2) environ 60% de la population qui soit immunisée. Cela va prendre du temps et cela tombe à l’eau, si l’immunisation dure moins que 12 mois (ce qui est aussi une hypothèse probable).
La bonne stratégie de testing, qui combine les tests qui détectent le virus avec les tests qui détectent les anticorps est essentielle pour 1) avoir une détection précoce de nouveaux cas et 2) contrôler l’évolution de l’immunisation. Entretemps, le prix du testing qui tombe très rapidement grâce à l’économie d’échelle permet de tester fréquemment et systématiquement et il devrait même devenir obligatoire pour lancer des activités sociales ou economiques à haut risque de propagation. 
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III. Ce qui n’a que peu d’effet sur le R
La température n’a qu’un effet minimal, qui ne change pas fondamentalement sa contagiosité
L’immunité collective actuelle, qui est selon les études serait 5 et 10% dans certains pays (mais on en est pas sur). Selon les épidemiologues, il faudrait qu’au moins 60% de la population soit immunisée pour freiner suffisamment la maladie. Voila pourquoi tant de spécialistes redoutent une 2ème vague, car il y’a encore énormément de proies pour ce virus.
L’hygiène a outrance ne réduit pas vraiment la propagation, car la transmission par contact est minime par rapport à la transmission aérienne. Mais comme un regain d’hygiène ne fait pas de mal, surtout dans un pays comme la Tunisie, c'est beaucoup politique que scientifique de faire de l’hygiène excessive. Et pour les entreprises, il faut évaluer objectivement le rapport qualité/prix pour faire cela correctement, surtout en période de crise.
Maintenant, il y’a encore beaucoup de choses qui restent à clarifier sur cette maladie du Covid-19, comme par exemple le vaccin et le traitement**, que je ne vais pas discuter dans cet article tout simplement car ce sont plus des sujets à spéculation qu’autre chose. ___ * pour ma part, j’ai préféré observer un coefficient empirique : le CPQ5 et calculer à partir de celui-ci un Cx2 : c.a.d le nombre de jour qu’il faut pour le nombre (de cas, de guérison ou de décès) soit multiplié par 2 ** les batailles scientifiques autour de l’hydroxychloroquine et le Remdesevir continuent à faire rage, donc “la seule chose qu’on sait, c’est qu’on ne sait pas”
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valacomum-blog · 5 years ago
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“A desordem é a ordem menos o poder!”
Il n'y a plus rien
Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le cœur à l´heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.
Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C´est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps. Les amants de la mer s´en vont en Bretagne ou à Tahiti. C´est vraiment con, les amants. Il n'y a plus rien Camarade maudit, camarade misère... Misère, c'était le nom de ma chienne qui n´avait que trois pattes. L´autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu´elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture. Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens. Camarade tranquille, camarade prospère Quand tu rentreras chez toi Pourquoi chez toi? Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d´Alésia ou du Faubourg Si tu trouves quelqu'un dans ton lit Si tu y trouves quelqu´un qui dort Alors va-t'en, dans le matin clairet Seul Te marie pas Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs... Tu pourras lui dire : "Dis, t'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence? Dis, t´as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs? Espèce de conne!" Et barre-toi! Divorce-la Te marie pas! Tu peux tout faire T´empaqueter dans le désordre, pour l´honneur, pour la conservation du titre... Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir! Il n´y a plus rien Je suis un nègre blanc qui mange du cirage Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre, Il en a marre qu´on lui dise: "Sale blanc!" A Marseille, la Sardine qui bouche le port Était bourrée d'héroïne Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus... Libérez les sardines Et y aura plus de mareyeurs! Si tu savais ce que je sais On te montrerait du doigt dans la rue Alors, il vaut mieux que tu ne saches rien Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, citoyen! Tu as droit, citoyen, au minimum décent A la publicité des enzymes et du charme Au trafic des dollars et aux trafiquants d'armes Qui traînent les journaux dans la boue et le sang Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend Et si tu veux la prendre, elle te fera du charme Avec le vent au cul et des sextants d´alarme Et la mer reviendra sans toi, si tu es méchant Les mots... toujours les mots, bien sûr! Citoyens! Aux armes! Aux pépées, citoyens! A l'amour, citoyens! Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos aînés! Les préfectures sont des monuments en airain Un coup d´aile d´oiseau ne les entame même pas, c'est vous dire! Nous ne sommes même plus des Juifs allemands Nous ne sommes plus rien Il n´y a plus rien Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes! Des poitrines occupées Des ventres vacants Arrange-toi avec ça! Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle Sur les plages reconverties et démoustiquées C´est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs Dieu est une idole, aussi! Sous les pavés, il n´y a plus la plage Il y a l´enfer et la sécurité Notre vraie vie n´est pas ailleurs, elle est ici Nous sommes au monde, on nous l´a assez dit N´en déplaise à la littérature Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche A l´encyclopédie, les mots! Et nous partons avec nos cris! Et voilà! Il n'y a plus rien...plus, plus rien Je suis un chien? Perhaps! Je suis un rat Rien Avec le cœur battant jusqu´à la dernière battue Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens Apprends donc à te coucher tout nu! Fous en l'air tes pantoufles! Renverse tes chaises! Mange debout! Assois-toi sur des tonnes d´inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors Sors Marche Crève Baise Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme Lâche ces notions, si ce sont des notions Rien ne vaut la peine de rien Il n'y a plus rien...plus, plus rien Invente des formules de nuit. CLN : C'est la nuit! Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit Tu peux crever. Les gens ne retiendront même pas une de leurs inspirations Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical C´est vraiment dégueulasse! Ils te tairont, les gens Les gens taisent l'autre, toujours Regarde, à table, quand ils mangent Ils s'engouffrent dans l'innommé Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel! La ponctuation de l´absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage : on rote et on arrête le massacre Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète Où les bouchers vendaient de l´homme à la criée Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter Alors, becquetons! Côte à l´os pour deux personnes, tu connais? Heureusement il y a le lit : un parking! Tu viens, mon amour? Et puis, c'est comme à la roulette : on mise, on mise Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même D´ailleurs, c'est ce qu'on fait! Je comprends les joueurs : ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre Et ils mettent, ils mettent Le drame, dans le couple, c´est qu´on est deux Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir! Te marie pas Ne vote pas Sinon t´es coincé Elle était belle comme la révolte Nous l´avions dans les yeux Dans les bras, dans nos futals Elle s´appelait l'imagination Elle dormait comme une morte, elle était comme morte Elle sommeillait On l´enterra de mémoire Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit! Transbahutez vos idées comme de la drogue. Tu risques rien à la frontière Rien dans les mains Rien dans les poches Tout dans la tronche! - Vous n´avez rien à déclarer? - Non - Comment vous nommez-vous? - Karl Marx - Allez, passez Nous partîmes. Nous étions une poignée... Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets dans le passé Écoutez-les...écoutez-les... Ça râpe comme le vin nouveau Nous partîmes... Nous étions une poignée Bientôt ça débordera sur les trottoirs La parlote, ça n'est pas un détonateur suffisant Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule Toutes des concierges! Écoutez-les... Il n´y a plus rien Si les morts se levaient? Hein? Nous étions combien? Ça ira! La tristesse, toujours la tristesse Ils chantaient, ils chantaient Dans les rues Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan Et ceux de Mexico Bras dessus bras dessous Bien accrochés au rêve Ne vote pas Ô DC-8 des pélicans Cigognes qui partent à l´heure Labrador, lèvres des bisons J'invente en bas des rennes bleus En habit rouge du couchant Je vais à l'ouest de ma mémoire Vers la clarté, vers la clarté Je m'éclaire la nuit dans le noir de mes nerfs Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande J'imagine le téléphone dans une lande Celle où nous nous voyons moi et moi Dans cette brume obscène au crépuscule teint Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes Mes circuits déconnectent Je ne suis qu'un binaire Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte Il est tôt. Lève-toi. Prends du vin pour la route Dégaine-toi du rêve anxieux des bien-assis Roule, roule, mon fils, vers l´étoile idéale Tu te rencontreras, tu te reconnaîtras Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans La mue ça se fait à l'envers dans ce monde inventif Tu reprendras ta voix de fille et chanteras demain Retourne tes yeux au-dedans de toi Quand tu auras passé le mur du mur Quand tu auras outrepassé ta vision Alors tu verras... rien! Il n'y a plus rien Que les pères et les mères Que ceux qui t'ont fait Que ceux qui ont fait tous les autres Que les "Monsieur" Que les "Madame" Que les assis dans les velours glacés, soumis, mollasses Que ces horribles magasins roulants Qui portent tout en devanture Tous ceux à qui tu pourras dire : Monsieur! Madame! Laissez donc ces gens-là tranquilles Ces courbettes imaginées que vous leur inventez Ces désespoirs soumis Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner vos sous Avec les poumons resserrés Les mains grandies par l'outrage et les bonnes mœurs Les yeux défaits par les veilles soucieuses Et vous comptez vos sous? Pardon, leurs sous! Ce qui vous déshonore C´est la propreté administrative, écologique, dont vous tirez orgueil Dans vos salles de bains climatisées Dans vos bidets déserts En vos miroirs menteurs Vous faites mentir les miroirs! Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes Cravatés Envisonnés Empapaoutés de morgue et d´ennui dans l´eau verte qui descend des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre A un point donné A heure fixe Pour vos narcissiques partouzes Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître Tellement vous êtes beaux Et vous comptez vos sous En long En large En marge De ces salaires que vous lâchez avec précision Avec parcimonie J´allais dire "en douce", comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat Les révolutions? Parlons-en! Je veux parler des révolutions qu´on peut encore montrer Parce qu´elles vous servent Parce qu´elles vous ont toujours servis Ces révolutions qui sont de "l'Histoire" Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place Dans un palace d´exilés, dans un pays sûr, entouré du prestige des déracinés Les racines profondes de ce pays, c´est vous, paraît-il Et quand on vous transbahute d'un désordre de la rue, comme vous dites, à un ordre nouveau, vous vous faites greffer au retour et on vous salue Depuis deux cents ans, vous prenez des billets pour les révolutions. Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas? Et les vauriens qui vous amusent, ces vauriens qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les vôtres dans un drapeau Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis Vous avez le style du pouvoir Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes Comme si vous parliez à vos subordonnés De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu´on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper" Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables Seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore Vous voulez bien vous allonger, mais avec de l´allure Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres De renvois mal aiguillés De demi-sourires séchés comme des larmes Ce ruban malheureux et rouge comme la honte, dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage Je me demande pourquoi la nature met Tant d'entêtement Tant d'adresse Et tant d'indifférence biologique A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères Depuis les jupes de vos femmes matrimoniales Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire Dans votre grand monde A la coupe des bien-pensants Moi, je suis un bâtard Nous sommes tous des bâtards Ce qui nous sépare, aujourd´hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé Soyez tranquilles, vous ne risquez rien! Il n'y a plus rien Et ce rien, on vous le laisse! Foutez-vous-en jusque-là, si vous pouvez Nous, on peut pas Un jour, dans dix mille ans Quand vous ne serez plus là Nous aurons tout Rien de vous Tout de nous Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse Les larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles Les bêtes enfin détraquées La priorité à gauche, permettez! Nous ne mourrons plus de rien Nous vivrons de tout Et les microbes de la connerie que nous n´aurez pas manqué de nous léguer Montant De vos fumures De vos livres engrangés dans vos silothèques De vos documents publics De vos règlements d´administration pénitentiaire De vos décrets De vos prières, même Tous ces microbes juridico-pantoufles Soyez tranquilles! Nous avons déjà des machines pour les révoquer Nous aurons tout Dans dix mille ans
Léo Ferré
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violettedarval · 5 years ago
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Dans le miroir
Troisième lettre de Violette à Louise
La Chapelle-près-Sées, le 4 Juillet 1927
Louise, ma tendre branleuse.
Je t'écris sans attendre ta réponse à mon dernier courrier, car il me faut confier le trouble dans lequel les mœurs d'ici me plongent. Surtout, ne va pas te faire de mauvais sang : rien n'a démenti depuis mon arrivée l'aménité de ma nouvelle famille et de tous ceux qui m'entourent ici. C'est au contraire leur câlinerie — tu vas me croire folle ! — qui est en partie la cause de ma confusion.
D'abord, sache que mes nouvelles petites sœurs, sous leurs airs de tendrons, sont en réalité d'authentiques coquines. Lorsque nous sommes seules, ou bien, comme samedi dernier, en compagnie des jeunes paysannes avec lesquelles nous partageons nos moments d'oisiveté, elles ne cessent de parler chatteries, de volupté, et d'évoquer mille façons de se toucher ou de foutre. De leurs délicates bouches de poupées tombent des mots qui auraient fait rougir nombre de nos camarades de Sainte Anne. Et les autres filles ne sont pas en reste ! J'en ris mais les choses deviennent troublantes quand elles se tournent vers moi, me demandent quelles gentillesses je me fais, ou bien avec laquelle d'entre-elles j'aimerais en faire, et comment, puis me chambrent quand je reste muette. Je passe ainsi, auprès de la petite bande, pour une fille prude — moi ma Louise ! Mais ce n'est pas tout.
Car ces deux diablesses ne font pas que causer, et je peux t'assurer que de ma chambre, j'entends bien le soir leurs petits gémissements. Pis, je suis certaine que Lorette, et même Mère, quand il leur arrive de passer tardivement dans le couloir, les entendent aussi, bien que rien ne m'indique qu'elle en soient troublées. Tu imagines bien, car tu me connais ma petite gougnotte, dans quel état tout cela me met, et comment il faut que je paluche mon petit poireau avant de pouvoir m'endormir.
~
Puis il y eut cet épisode troublant, jeudi dernier. De retour de promenade, Agnès, Agathe et moi nous installions à l'office pour y prendre notre goûter. Ne trouvant pas Marthe, j'interpellai Lorette, qui me dit qu'elle était « descendue à la cave pour y chercher du vin, avec l’aide d'Émile». Cela fut dit avec un sourire entendu, mais sans sarcasme, et je vis les jumelles sourire de la même façon. Nous nous mîmes à table et rien ne semblait troubler mes sœurs, à en juger par leur appétit. Pis encore était l'absence de trouble de Lorette, qui semblait ne rien trouver à redire à ce jeu entre son époux et madame Darval ! Je décidai de chasser ces questions de mon esprit quand la porte de la cave s'ouvrit. Nous vîmes apparaître Émile, suivi de Mère, la robe et les cheveux tout saupoudrés de poussière. Tout en refaisant son chignon, elle nous salua, annonça qu'elle montait prendre un bain et dit simplement « À plus tard. » à Émile, qui lui rendit la politesse, puis se tourna vers sa femme qui s'était levée, l'embrassa tendrement et lui dit : « À ce soir, ma chérie ! ».
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Mais surtout, c'est la brûlante aventure que je vécus avant-hier qui me troubla profondément, et me convainquit de la bizarrerie des mœurs de la maisonnée. Il pleuvait fort samedi, aussi restâmes-nous à l'intérieur après le déjeuner. Les jumelles étaient remontées dans leur chambre. J'étais au salon, tentant de m'intéresser à une pièce de Claudel, près de Mère qui lisait ses journaux, quand Lorette passa dans le couloir et lui annonça qu'elle allait faire les chambres, avec dans la voix comme l'attente d'une réponse de sa part. Cette façon me sembla bien curieuse mais maman Marthe se leva en déclarant qu'elle allait l'aider. Ma curiosité fut aussitôt attisée, tu t'en doutes. Tu sais bien comme je hais les sournoiseries et la duplicité. Mais là je ne pouvais plus y tenir ! Comme une voleuse, je me déchaussai avant de monter l'escalier en silence, passai devant ma chambre et celle des jumelles, et me dirigeai vers celle des parents d'où provenaient de petites rumeurs. J'approchai, le cœur battant. La porte étant juste poussée, je plaquai ma main au montant, et l'entrouvris lentement. J'arrêtai mon geste quand je vis, dans le miroir de l'armoire des parents, le plus délicieux des tableaux.
J'avais une vue somptueuse sur le large et émouvant postérieur de Mère. Elle se tenait à genoux et cette position ouvrait bien grand la faille de ses fesses rondes et pleines, m'exposant l'anneau de son fignard bien dégagé à la bague lilas, et sous ses broussailles brunes et denses, les larges et longs rideaux rosés qui bordent son sillon d'amour et s'évasent sur les teintes rouge vif de son joli puits à pines. Seule sa fraise m'était cachée par son majeur qui la massait avec lenteur. Je ne distinguais de Lorette que le compas de ses jambes blanches et grand ouvertes, son entrecuisse m'étant dissimulé par la tête de Marthe qui s'activait à la gougnotter en émettant de petits gloussement étouffés et des murmures de délectation !
Je restai bouche bée. Sans même y penser, je me touchais déjà à l'entrejambe. Regrettant pour le coup que ma petite pine ne fût pas libre, j'écartai les cuisses, et commençai de faire glisser ma main au travers de ma jupe et de mes dessous, sur toute la longueur de mon petit compagnon tout courbé et emmailloté. Je le sentais gonfler, et tel un petit serpent, croître en s'étirant sous les tissus, pointant bientôt jusqu'à l'entrée du sillon de mes fesses. La vue de Mère me chauffait les sangs, avec son cul large et rond, son doigt qui s'affolait de plus en plus sur sa fève dans des bruits mouillés, ses hochements de tête et ses suçons, le tout ondulant au rythme où elle paissait le gazon de la bonne. N'y tenant plus, je baissai un peu ma culotte, et laissai se dégager ma chandelle pour la flatter d'une main sous ma jupe. Je me la polissais lentement, tendant à fond sa gaine, tirant ainsi à chaque fois un peu plus fort sur mon frein qui me fendait délicieusement le gland. Puis, les petits soupirs de Lorette entrèrent dans la danse, de plus en plus aigus tandis que Mère accélérait ses hochements de tête.
J'étais déjà bien près de lâcher mon jus quand je levai le regard et me figeai en croisant celui de la bonne dans le miroir. Elle s'était hissée sur les coudes et je ne sais depuis combien de temps elle m'observait ainsi.Sous le masque de la jouissance, elle affichait un large sourire. Ses yeux allaient des miens à la bosse qui déformait ma jupe et sous laquelle je me branlais. Je crois bien que cette vision contribua à son plaisir. Bien vite, son cri indiqua que celui-ci atteignait son apogée, et le mien me surprit alors, vif comme la foudre. Mon vit, tel un pi gonflé que l'on trait, juta dans les étoffes de longs traits de lait abondants et tièdes, tandis que j'étouffais du dos de la main les cris qui me montaient du ventre en cadence avec la sortie de mon foutre. Lorette y alla de son chant, et Mère n'allait pas tarder à venir aussi. Plusieurs doigts avaient rejoint son médius, et sonnaient le tocsin sur le battant de sa cloche à une allure affolée. Elle se mit à pousser de longs râles, à moitié étouffés par le con de la bonne. Je lâchai encore trois ou quatre jets de sirop chaud et épais, puis avec regret, sans attendre la fin de leur récital, courus à ma chambre et derrière la porte close, retrouvai mon souffle et un peu de calme.
Je ne descendis que pour le souper, après avoir fait une toilette et m'être plusieurs fois bien branlée dans mon bain, car la seule idée de me retrouver à table avec Marthe tout en étant servie par Lorette me rendait déjà bien raide. Le dîner se déroula sans incident notable et je me mis à croire que le spectacle de l'après-midi ne serait jamais plus évoqué. Ce n'est qu'après la lecture du soir, que Lorette me fit signe depuis le couloir avant que je ne monte me coucher. Je la rejoignis. Elle m'entraîna à l'office et me dit tout bas : « Alors, es-tu heureuse ? » Je ne compris pas la question. « De nous avoir vues ! » Je ne savais que dire. Et elle, levant les yeux au ciel : « Je sais bien, va que tu reluques ma croupe ou mes cuisses quand je m'active à l'office pendant que tu rêvasses. Et puis ta maman hein ! — elle me donna un petit coup de coude — tu la guignes aussi, petite souillon ! » Je restai interdite et j'allais m'empourprer. Alors au lieu de répondre, j'ai passé ma main sous son jupon. Tout en me fixant droit dans les yeux, elle me rendit la pareille, et je vis une lueur dans son regard quand sa main lui confirma ce qu'elle avait deviné lorsqu'elle m'avait vue me toucher un peu plus tôt. Tandis que mon dard montait le long de sa paume, son conin doux et chaud s'ouvrait sous mes doigts. Je le caressai un peu, juste assez pour que sa mouille les imprègne, puis je m'enfuis en courant, poursuivie par son rire. Sitôt la porte de ma chambre fermée je m'y adossai, et en respirant son parfum au bout de mes phalanges, je me fis venir en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
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Est-il possible qu'ici rien ne soit interdit ? Jusqu'où va l'esprit libéral des Darval en matière de sexe ? Si j'ai toujours trouvé les interdits moraux stupides et pesants, l'idée qu'ils n'en aient aucun — du moins de ce que j'en ai vu pour l'instant —, me donne le vertige. Voilà comment je me trouve, deux jours après cette comédie : à la fois perdue, désorientée par tous ces jeux, mais pleine d'une envie encore plus grande de goûter à de nouveaux plaisirs. Et surtout, je suis impatiente de l'arrivée de Père. Non seulement parce que je l'aime beaucoup, mais aussi parce qu'à de nombreuses questions que je pose à Mère sur les autres aspects surprenants de la vie aux Tertres, elle me demande d'attendre que ce soit lui qui y réponde. « Il y tient beaucoup. » m'a-t-elle dit.Je te laisse, ma petite Louise. Sache que j'ai toujours gravé au cœur, l'éclat de ton sourire, que j'entends encore en m'endormant ta voix gouailleuse de marlou, et qu'en fermant les yeux, c'est toujours le parfum de ta petite chatte qui colle sur mes lèvres un sourire d'aise, qui m'accompagne bien souvent jusqu'au réveil.
Ta gougnotte d'amour,
Violette
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fallenrazziel · 6 years ago
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Les Chroniques de Livaï #398 ~ LES DESSINS RACONTENT DES HISTOIRES (octobre 845) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Livaï, tu m'écoutes ? Je suis en train de t'expliquer comment serrer les mains et t'incliner devant des aristocrates. Je sais que ça t'ennuie prodigieusement, mais plus tu t'entêteras, et plus longtemps nous y resterons.
Livaï se frotte la nuque en soupirant. Nous révisons depuis deux bonnes heures les gestes d'usage les plus courants dans le cas d'une réception avec l'élite du Royaume. J'ai moi-même pris beaucoup de temps pour les assimiler, j'imagine que c'est encore plus dur pour lui. Mais il doit être prêt à faire face à certaines situations.
Nous nous trouvons dans un corridor isolée de l'aile du bataillon. Nanaba est présente et joue le rôle d'une dame aristocrate. Cela l'a amusée et elle se prête au jeu en surjouant de façon un peu farfelue, mais elle fait bien. Livaï réussit enfin à sortir une courbette acceptable - ni trop appuyée ni trop discrète, un bras dans le dos - et nous pouvons enfin passer à l'étape suivante. Livaï, cette dame veut entrer dans une pièce dont la porte est fermée ; que fais-tu ?
Il se précipite sur la poignée en bousculant presque Nanaba et ouvre la porte avec fracas. Je me masque le visage ; non, non... Ecoute, un gentilhomme ne doit jamais avoir l'air pressé. Il doit anticiper les mouvements de toute compagne féminine et accomplir cette action avec aisance et grâce. Je lui fais une démonstration, tournant autour de Nanaba sans la gêner, et pousse la porte en l'accompagnant de l'autre côté. Tu vois, il faut se montrer protecteur, prévenant mais pas envahissant. Personne ne doit imaginer des choses à ton sujet, la réputation des dames est quelque chose d'important. Recommence.
Nanaba ressort de la pièce, marche un peu dans le couloir - en agitant ses mains de façon outrageusement maniérée -, Livaï à ses côtés, et fait mine de vouloir pénétrer dans une autre salle. Livaï la devance, avec plus de légèreté cette fois, et lui ouvre le passage avec même un peu de galanterie, ce qui fait la rire. C'est bien, c'est comme ça.
Je les rejoins dans la pièce et remarque que nous nous trouvons dans un vaste débarras. Des tables et des chaises anciennes sont poussées en tas contre les murs, et quelques toiles d'araignée décorent les piquets de bois. Je n'avais pas encore remarqué cet endroit, ce n'est pas très loin de mon bureau, je pourrais peut-être en faire une salle de cours stratégiques...
Bon, nous avons révisé l'essentiel. Dans deux jours, tu devras faire de ton mieux. Voyons si tu te souviens de mes autres enseignements. Quand tu es à table, que dois-tu faire ? Parler, oui, il est mal vu de rester silencieux trop longtemps. Avec qui ? Tes voisins directs, c'est bien. Il faut surtout éviter de ? Jurer et crier, ou d'interpeller quelqu'un par-dessus les couverts, c'est considéré comme très impoli, même si l'alcool coule à flot. Et garde à l'esprit que tu ne dois jamais vider complètement ton assiette, il est de bon ton de laisser quelques restes, cela montre que tu sais te modérer. Oui, je ne m'inquiète pas pour ça. Si une dame près de toi veut s'assoir ? Bien, tu tires sa chaise pour qu'elle prenne place ; comme pour les portes, tu dois anticiper. Il est d'usage que les femmes ne fassent presque rien d'elles-mêmes. Je sais, c'est assez risible au vu de notre quotidien, mais ce sont les usages, on n’y peut rien.
Nanaba me rappelle quelque chose que j'avais oublié et qui me paraît à présent important : si Zackley donne un bal, comme cela arrive souvent durant ces soirées, je ne sais pas si Livaï est capable de danser. C'est un peu tard pour penser à ça, je suppose que nous allons devoir faire l'impasse sur cette formation. Nous ne serons pas obligés de danser de toute façon. Personne ne s'attendra à ce que nous le fassions. Mais Livaï semble inquiet. Si une dame te demande une danse, il est en général de mauvais ton de refuser... Mmh, le meilleur conseil que je peux te donner c'est d'imaginer que tu voles ! Mais si tu peux refuser poliment, si la dame n'est pas insistante, je pense que ça devrait passer.
Livaï trouve suspect que je sois aussi concerné par le comportement à adopter en présence des femmes. Il faut que tu saches qu'elles seront très nombreuses là-bas. Quand les hommes mariés sont invités, leurs épouses le sont aussi, ainsi que parfois leurs filles ou leurs soeurs. Les gens de la haute société profitent de ces occasions pour se voir, discuter, créer des alliances, promettre des fiançailles, colporter des ragots et en inventer d'autres. Les dames sont très fortes à ces jeux ; elles sont souvent oisives par obligation et n'ont que ce genre de distraction. Elles ne ratent donc pas une seule soirée de ce type. De plus, tu le sais déjà, mais les explorateurs attisent la curiosité, particulièrement des femmes. Elles nous solliciteront peut-être plus que les hommes, il faut donc être préparés. Pour elles, nous serons des oiseaux rares. Si nous brillons à leurs yeux, si nous paraissons aimables et disponibles, elles peuvent glisser un mot à notre sujet à leur mari fortuné. Oui, je sais, c'est très calculateur comme procédé, mais il faut que tu saches que c'est ainsi que ce monde marche. J'imagine que c'était plus facile en bas.
Livaï hausse les épaules et me répond qu'ils avaient aussi leurs codes à eux, mais que ce n'était pas si compliqué. La plupart des filles qu'il a côtoyées étaient des prostituées avec lesquelles il n'aimait pas traîner, quant aux autres elles faisaient en sorte de ressembler à des garçons pour ne pas avoir trop d'ennuis. Effectivement, c'est un autre monde... Mais le moment venu, tu devras oublier le truand qui dort encore en toi quelque part, le cacher et donner l'illusion que tu es né ici, dans ce monde-là. Je ne te demande pas de te renier, tu le sais, juste de faire semblant. Ce n'est pas dans tes habitudes, tu es toujours d'un naturel assez désarmant, mais seras-tu capable de le faire pour quelques heures ?
Livaï ne semble pas si sûr de lui mais me promet de faire de son mieux afin de ne pas nuire à l'image du bataillon. Cette promesse me suffit. De toute façon, nous nous éclipserons quand nous aurons récolté suffisamment de reçus et de promesses de dons ; je réserverai des chambres dans un hôtel de Ehrmich - ceux de Mitras sont hors de prix - et nous irons nous y reposer. J'espère aussi que tu as suivis mon conseil de jeûner jusqu'au jour dit. Le repas servi sera sans doute conséquent, et je sais que ton appétit est vite contenté, alors il vaut mieux arriver affamé. Il m'assure qu'il aura une faim de titan en arrivant sur place.
Nanaba a suivi notre échange en silence avec intérêt et annonce être bien contente de ne pas être invitée à un tel évènement ; cela l'amuse beaucoup de jouer le rôle d'une dame le temps de cet entraînement, mais le faire réellement la mettrait très mal l'aise. Il est vrai qu'elle n'est jamais entrée dans les codes de la féminité standards et que c'est une chose que Mike apprécie beaucoup chez elle. Oui, les femmes du bataillon sont si différentes des civiles... Ce sont deux mondes différents... Notre rôle à Livaï et moi sera de les faire communiquer durant cette réception.
Nous raccompagnons Nanaba aux escaliers, lui souhaitons bonne nuit en la remerciant pour son aide durant les derniers jours et elle disparaît en bas des marches. Livaï et moi nous retrouvons seuls et nous restons silencieux un moment. Mais j'entends sa respiration, forte et un peu rapide. Il appréhende ce qui va se passer. Je lui serre l'épaule et essaie de le réconforter. Ne me dis pas que tu as plus le trac que le jour de ta première sortie ! Il répond qu'il pensait trop à me tuer à l'époque pour avoir réellement peur des titans, et que ses prochains "adversaires" lui paraissent bien plus dangereux. Tu fais bien de le dire, je ne voulais pas t'en parler en présence de Nanaba... Il faut que tu saches que de potentiels ennemis pourront être présents ; des gens malveillants qui voudront notre perte. Essaie de ne rien consommer en dehors de la table de Zackley. Je ne veux pas être alarmiste, mais... on ne sait jamais. Toi et moi symbolisons le renouveau du régiment, cela déplaît forcément à certains. Mais je connais ceux qui nous méprisent, je te les désignerai discrètement afin que tu saches à quoi t'en tenir s'ils viennent vers toi.
Livaï me dit qu'il avait déjà pensé à ça mais qu'il n'imaginait pas qu'on s'en prenne à nous sur place. Zackley n'acceptera jamais une chose pareille sous son toit ; si quelque chose devait arriver à l'un de nous, il fera ce qu'il faut pour châtier les coupables. Il apprécie le bataillon et ne laissera personne nous nuire. Mais tu ne dois pas baisser ta garde.
Pendant que nous revenons vers nos chambres, Livaï me demande depuis combien de temps je sais tout ça ; toutes ces attitudes, ces réflexes, ces gestes convenables à appliquer en toutes circonstances. J'ai commencé à apprendre quand j'ai accompagné Keith à une réception de ce type la première fois. Il y a pas mal d'années... Je ne suis pas un aristocrate, même pas un petit bourgeois. Le tout c'est d'en donner l'illusion. Tout est une question de paraître. Mais je n'ai jamais été invité à une soirée de cette importance, par le généralissime en personne. Tu ne l'as jamais vu, n'est-ce pas ? Ce sera l'occasion. Darius Zackley est un homme... fantasque sous ses dehors austères. Il paraît qu'il adore l'art et il collectionne les objets insolites...
Livaï me regarde en coin et demande l'air de rien si sa collection vaut cher. Mmh, Livaï, je t'ai dit de mettre le truand au placard ! Pas de scandale, hein ? Tu laisses tes mains tranquilles et tu n'attrapes que ce que l'on te donne, c'est bien clair ? Il s'offusque que j'aie pu imaginer qu'il volerait quelque chose, mais... je suppose que dans un environnement aussi riche que la résidence de Zackley, il serait possible qu'il perde la tête, même un instant.
Nous nous séparons devant la porte de ma chambre. Ne t'inquiète pas, tout ira bien, je serais avec toi. Ensemble, nous pouvons tout surmonter, n'est-ce pas ?
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petitefille509 · 5 years ago
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"Ça" et Petite Fille
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                                               (D.N.M : épisode 1)
{Qui a-t-il dans ces yeux ? D'où sort ce noir intense et perturbant ? Aussi persan qu'intriguant. Cette crainte d'y plonger le regard, de peur de se retrouver nez à nez avec"Ça"}
Toc toc.. Petite Fille a vraiment besoin de noircir cette page blanche, et de casser cette harmonie si parfaite.
"Avant de vouloir sauver le monde, garde la tête hors de l'eau Petite Fille. "
                                         Bonjour Petit Toi.   Ça y est. Il semblerait que Petite Fille ait le courage de s'ouvrir au monde. Ce besoin de partager et de témoigner. C'est un témoignage de la vie. Rien qu'une petite trace de son passage. Une toute petite voix qui se mêle aux milliards d'autres, mais qui a besoin de s'élever pour trouver de l'oxygène, car au fond je crois qu'on étouffe. L'histoire de Petite Fille serra peut-être lu et entendu qui sait. A ce moment-là, Petite Fille trouvera assez de vertu pour continuer son cheminement vers "Elle".                                 Sans oublier aucunes étapes.
 2, 3 notes sont nécessaires pour vous emmener en voyage avec moi. Venez, entrez dans mon monde, et créons notre univers.
*  Ne vous attendez pas forcement à de la grande littérature, ce ne sont que des mots provenant du plus profond de mes entrailles, puis assemblés entre eux. Une véritable mise à nu d'un être parmi tant d'autres...
* Je ne vous assure pas non plus une grande allégresse tout au long du voyage, mais je partage l'idée que nous avons besoin de pénombre pour révéler la lumière.
* Ces quelques lignes sont celles qui nous accompagnent dans nos petites escapades spirituelles, ou accompagné d'un chocolat chaud, bercé par le son de la pluie.
*Ces quelques lignes sont pour tous ceux qui veulent bien les recevoir, tout en union Déférence et Tolérance.
                                        Moi je suis prête,
c'est quand tu veux. Préparons-nous au grand saut, dans nos innombrables interprétations de la vie.
Conversons sur tout et après n'importe quoi. Prenons le temps de partager une seconde agréable pour que, multipliées entre elles, elles deviennent tout un instant.
Surtout prend le temps que tu veux, et ensuite reviens moi.
                                       "Ça" et Petite Fille.
Petite fille adore la vie bizarrement. "Ça" en a marre de la voir aussi optimiste après tout ce qu'ils ont vécu et tout ce qu'ils voient tous les jours. "Ça" porte un regard gracieux sur Petite Fille, et Petite Fille porte un regard compréhensif sur le monde.
"Une baguette magique, Vite ! Qu'on lui donne une baguette magique ! Et Petite Fille refermera cette boîte que Pandore a amorcée."
Petite fille est née il y a maintenant 23 saisons. De l'autre côté de l'horizon, celui qu'elle aime tant.
Tant de choses à te raconter Petit Toi. T'imagines, elle doit rattraper et composer tous les pétales de sa vie dans ce bouquet dans lequel elle se réalise. Soumise par l'emprise de ces Mères dévorantes et dévorées.
             Je te sens confus Petit Toi, mais ne t'inquiète pas,
       rappelle-toi juste que nous nous découvrons dans cette valse                fantaisiste. Tournons, jusqu'à ce que la frénésie nous empare.
"Ça" a toujours était là. Petite Fille ne le savait pas encore, mais il était au près d'elle depuis le début. Non pas comme un ange gardien car c'est le désir à "Elle", mais plutôt comme une bête en sommeille symbolisant ses capacités.
Petite fille est naïve et fragile, alors c'est à ce moment que "Ça" apparaît. 
“Il naît de la communion entre Violence et Méchanceté, quand la sagesse de l'acceptation se voit menacée.”
Sans tomber dans la résignation, Petite Fille cherche des repères auxquels s'accrocher.
Une présence paternelle dans la lune depuis ses premières lueurs et Mère dévorée par la détresse. Avec cette question vénéneuse ; Abandonner Petite Fille ou se laisser bercer avec elle, au rythme des récits de Pauvreté et Famine.
L'obligation de faire un choix. Pénitence en guise de sentence. Pourquoi la blâmer.
Dis-nous, comment aborder la vie si dès le début tu te sens rejetée, Petite Fille ?
Elle comprit au gré du vent et des saisons la signification du mot adoption.
"Ça" représente la partie la plus sombre de Petite Fille. Ce sentiment de ne pouvoir contrôler une des faces cachées de notre être. Celle qui te terrifie rien qu'à l'idée d'y penser et qui met l'autre mal à l'aise.
"Il n'y a rien de plus terrifiant qu'une face cachée de notre âme"
Pourtant "Ça" est très gentil, il faut seulement le connaitre mais surtout le rencontrer. Il ne lèse pas je vous en conjure.
                               Il faut que tu saches, Petit Toi.
"Ça" n'a jamais fait de mal à Petite Fille. Peut-être même qu'il veille sur elle lorsque qu'elle se sent abandonnée. Comme un travail en duo.
" Il est la force et le courage, elle est la bienveillance et la douceur. Dame Eclipse a besoin des jumeaux opposés pour former son tout ".
De toute manière Petite fille ne laissera jamais "Ça" faire du mal à quelqu'un. Tout cela semble un peu dingue je te l'accorde, au grand Toi, mais Petite Fille a besoin d'un peu de folie pour ne pas se noyer dans le vertige de sa vie.
"Pense ce que tu veux, à condition que cela te fasse du bien. "
              Petit Toi, crois-tu qu'il soit nécessaire d'en parler ? 
       Pour Petite Fille la communication est la plus sage solution.
Elle aimerait en parler. Non, elle veut en parler ! Elle veut que le Monde puisse se libérer des chaines du non-dit. Tombons les masques partenaire, et laissons-nous emporter dans les champs de ses échanges. Petite Fille n'attend que ça, car elle-même ne sait pas comment essuyer cette situation. Elle-en à de partout, et ça colle. Elle se pose beaucoup trop de questions.
"Pourquoi voguer ailleurs alors que le fleuve est si doux"
 Petite note, Peter Pan fut un jour le meilleur ami de Petite Fille
                                               "Maman un jour j'irai au Pays Imaginaire !"
        Tu sais, Petite fille n'a pas toujours eu de belles pensées...
Mais... 
"Qui a-t-il dans ces yeux ? D'où sort ce noir intense et perturbant ? Aussi persan qu'intriguant. Cette crainte d'y plonger le regard, de peur de se retrouver nez à nez avec "ça"."
Petite Fille désirait plus d'amour. Mais elle en avait aussi beaucoup à donner. Elle n'a pu le faire. Alors aux lieux de donner les restes à "Ça" autant le porter sur le monde... :
-"Mais le monde ne t'a rien demandé Petite Fille".
"N'attends rien en retour, le geste n'en sera que plus beau. "
Petite Fille a grandi toute seule et se construit du mieux qu'elle le peut. Quelques pages du manuel de fleuraison lui son manquantes, mais elle déploie le désire et nourrit la faim de savoir et de partage.
-"Tu verras "Ça", un jour nous trouverons quelqu'un, une famille, un ami, un Toi, qui nous aimera et nous prendra tous les deux. Ce petit Être n'aura pas peur de nous [...]
"Nous dévoilerons, dans un murmure, la beauté de notre conciliation."
[...] pas vrai "Ça" ?"
-"Oui, Petite Fille..."
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                                                                     Illustration emprunté sur le Web :)
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