#c'est peut être pour ça qu'il fait moche..
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cestmoiquand · 2 years ago
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Je me suis perdue dans une Playlist, qui me rappelle mes années collège/début lycée.
Natasha Bedingfield (The Hills, la pub PSP), Anastasia (chanteuse pref d'une voisine), Cobra Starship, Timbaland,...
Testez cette playlist : Natasha Bedingfield Radio
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randomnameless · 1 year ago
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@lilias42 replied to your post “@dimiclaudeblaigan replied to your post “About...”:
1 Même AG se tire une balle dans le pied avec Miklan vu que bon, Dimitri préfère faire devenir général Miklan qui est un ancien noble malgré le fait qu'il soit un brigand sadique qui pille et tue pour le fun, ravisseur de femme et fratricide et persécuteur d'enfant avéré tout ça parce qu'il n'a pas hérité de Matthias (alors que Matthias le préfère à Sylvain parce que femme dans le frigo et ne fait rien pour protéger son cadet)
​2 plutôt qu'un roturier x s'étant illustré au combat dans son armée (il aurait aussi pu choisir un ancien brigand mais en disant qu'il l'était pour manger, pas pour tout brûler par caprice) Pour quelqu’un qui veut donner une meilleure place aux roturiers, ça la fiche assez mal
Mais non, l'histoire du roturier qui transcende sa condition tellement il est badass c'est la route de Dedel ça! Et apparemment, c'est la backstory de Ladislava, mais elle meurt avant qu'on puisse dire ouf!
Plus sérieusement, je ne sais pas si l'axe voulu c'était le "même sans emblème un quidam (oui il est noble et donc à eu au minimum une bonne éducation dans ces domaines alors ce n'est pas vraiment in quidam) peut devenir général" ou le "seconde chance pour tous : même si vous avez poutré des randoms, essayé de tuer des bébés et fait des bisous non consentis à des femmes, vous pouvez vous racheter!".
Parce que bon, le coup du "mais Sylvain a dit qu'il était ok avec ça" c'est certes gentil pour lui, mais perso, ça renvoie un image plutôt moche du Royaume, si on offre des portes de sortie à des criminels comme ça parce qu'on est en temps de guerre et qu'on a besoin de bras/têtes. Dimitri a aussi demandé aux paysans abusés et aux femmes séduites si elles étaient d'accord avec son plan? C'est quoi ce message, la peine de Miklan est commuée en "il devient général" même s'il est censé être surveillé et peut être exécuté à la moindre incartade (comme n'importe quel autre général qui voudrait faire des "incartades" similaires à ce qu'il avait fait en tant que bandit)?
Encore à la limite si on nous disait qu'il n'y avait pas que Miklan qui a bénéficié de cette "opportunité" mais tout son gang de losers, pourquoi pas - il n'y aurait pas que lui qui bénéficierait de cette "seconde chance" mais aussi les bandits quelconques qui l'accompagnaient pour effacer ce doute et dire à tout le monde, ancien noble ou bandit quelconque, qu'ils peuvent se racheter en défendant le pays, et pas seulement offrir cette opportunité à Miklan parce qu'il est le frère de Sylvain et le fils de Matthias...
Au final, il meurt en héros (pauvre Ladislava, tout le monde s'en fout de sa mort!) donc Dimitri avait fait le bon choix et Miklan a bien saisi l'opportunité pour essayer de se racheter, même si j'aurais quand même préféré voir Dimiri organiser une escouade de gens quelconques, dont aurait fait partie Miklan en tant que soldat (et pas en tant que général) comme "punition" au lieu d'être exécuté, avec, je ne sais pas, entre plusieurs chapitres l'escouade des gens quelconques qui félicite Miklan pour ses actions/rôles et d'autres personnes qui se lamentent sur ses choix passés, préférant mettre ses talents à l'usage de vendetta personnelle contre, euh, le monde? au lieu de faire quelque chose d'utile et de devenir chevalier ou seigneur de son frère - à la limite qu'il soit promu au rang de chef d'escouade si le premier meurt à cause d'une bête démoniaque - pour qu'il finisse comme il le fait dans le jeu, à tenter de défendre Arianrhod.
Peut-être avec une oraison de la part de Gilbert (certes c'est son grand frère qui a un emblème!) - rappelant que si la possession d'emblème est accordée par la Déesse, c'est à chacun que revient de faire le choix d'être une personne qui fait quelque chose de bien de sa vie, ou pas.
En gros, de faire en sorte que l'accent soit moins mis sur Miklan frère de Sylvain et ancien membre de la maison Gautier, mais plus sur Miklan, un quidam qui veut se racheter.
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tututfdp · 6 months ago
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Modern AU Kaamelott
(j'ai lut La petite hétéro by TheHappyEgg et ça ma rongé le cerveau donc voila mon AU foireux sur les perso de Kaamelott étudiant).
Arthur Pendragon
 " il sent la monster et la clops dès huit heure trente, baptiser “l’accumulateur compulsif”, j’ai nommer; Arthur Pendragon! "
Je vois Arthur étudiant en histoire de l'art avec options Archéologie, ses subjects préféré: Rome Antique/Grèce Antique - Moyen-Age. Il a redoublé sa L2.
Il a EVIDEMENT fait un Erasmus à Rome.
Il est aussi au conservatoire, musique classique ou modern.
Certainement président d'une association étudiante qu'il a repris ou créer ( Surement un truc du genre "La table ronde" pour que tous vos droit soit respecté)
Grinder/Tinder: Peux importe l'appli', il est dessus.
Surement boursier, doit certainement bossé à la BU ou à un U.
Vous pouvez pas m'enlevé qu'il écoute SUREMENT, du Kyo, il en a honte mais il a tous les albums et les a vue en concert.
Il conduit surement une monospace acheté sur le boncoin pour pouvoir trimbalé toute l'équipe.
A un décapsuleur/couteau suisse baptisé Escalibur.
Depression, burnout, anxiété, manque affectif, le con a un cocktail.
Bonus: Bisexuel voir Pansexuel ? Certainement polyamoureux.
Lancelot Du Lac
" Élus mister Université trois années de suite! le fière le fringant, Lancelot Dulac! "
Troisième années de droit, surement de droite qu'il dit "modéré".
Il est obviously, le secrétaire de l'asso' d'Arthur, ils l'ont créer ensemble à l'époque.
Un conte tinder qu'il assume pas, avec une description genre " Capitaine de l'équipe de badminton, j'aime les balade sur la plages, recherche relation sérieuse".
Je sais pas Lancelot c'est le connard qui conduit une mini, ou une voiture deux places...
Si il fait pas aussi partit du BDE/ est le chouchou des profs c'est pas normal.
Il fait de la poésie en cachette.
Je dirais BPD, ou problème de gestion de la colère, problème obsessionnelle, OCD meme ?
Bonus: Hétéro qui pourrait avoir une seul relation gay dans sa vie, genre pour être sur qu'il est bien hétéro.
Perceval De Galle
"Revoyant à peine la lumière du jour, sortit l’année dernière d’une prépa Math-Physique, je vous présente,  Perceval De Gales! "
Je peux pas être objectif c'est mon chouchou.
Premier année en école d'ingénieur.
C'est se genre de gars mauvais au collège/lycée mais qui est inaltérable à la fac.
Il a fait un bac pro Mécanique Auto pour bossé dans le garage de ses vieux, mais son prof de math la poussé à tenter une prépa.
Ce con a fait une prépa Math-Physique et il c'est jamais autant fait chier de ça vie car tous était trop facile.
Dyslexique, j'ai raison c'est tout.
Membre du club d’astronomie et de l’association de la table ronde en temps que fouteur de merde première catégorie.
Octogone sans règles des que quelqu'un parle de la théorie de la terre plate.
Le connard que Arthur va voir quand son monospace lâche.
La définition d'un "con intelligent"
C'est le con qui à donné "Escalibur" à Arthur.
Bonus: Celui la est technique: "Le genre qui sort avec une personne pour son âme et rien d'autre" Il s'en fout, beau moche, trans, cis, nonbinaire tous ca, si l'amour est là, il est là, sinon demi-sexuel.
Karadoc de Vanne
" Un petit creux ? Une baisse de sucre ? Besoin de savoir quel est le meilleur kebab rapport qualité pétage de bide? Alors il vous faut : Karado de Vanne!"
A rencontrait Perceval durant les années lycées.
Je le vois pas étudiant ? Ou peut etre un truc genre STAPS, mais plus pour la blague.
Lui il a fait un CAP cuisine.
Deuxième fouteurs de merde de première catégorie dans l'assos, mais il serre aussi de traiteur quand ils font une soirée.
Il conduit un kangoo, un véhicule de chantier qu'il prend à ses vieux.
C'est le type qui a réussis à couper une tranche de saucisson avec sa carte étudiantes
A une note google map avec tous les meilleurs restorant, bar, fastfood et kebab de la ville classé part ordre de qualité/prix.
Il connait toutes les petites boulangerie et fromageries de la ville.
A surement gardait sa carte METRO de son anciens job d'été.
Connait beaucoup trop de monde dans l'industrie agro-alimentaire.
Personne ne sait comment il a eu une copine.
Bonus: Hétéro part défaut, pas de questionnement rien, c'est les réglage d'usine.
Bah c'est déjà pas mal dis donc, si vous en voulez plus hésité pas à me demandé, j'ai encore Merlin, Bohort et Elias dans un coin.
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e642 · 2 months ago
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Je peux plus me voir tous ces petits fils de.. non j'allais pas dire pute. Juste tous ces petits fils de médecin, d'infirmier, de psy qui ont dégoté des stages facilement et qui ont le toupet de te dire "ah mais ne t'inquiète pas trop, tu vas finir par trouver". Bah non. Mon daron n'est pas psy, ma mère non plus, donc à priori tous les stages ont été pris par des gosses de médecins et en soi, c'est très bien, tant mieux pour eux, j'aurais fait pareil mais viens pas me dire que c'est tranquille de trouver. Un peu comme si j'étais rentière et que je te disais que c'est facile d'être riche. Non du coup. Je suis saoulée. Cette année m'emmerde. Ya rien qui va. Je vais à tous les cours à reculons. Tout me paraît intéressant mais personne ne fait rien pour rendre ça accessible ou vraiment bien. 6e année à la fac, et je dois encore en faire deux ? Si je redouble ou que j'ai pas de master, je pourrai pas continuer. Ça me met à bout les études. Puis, quelques WE par ci par là, on ne se voit plus avec mon copain et j'aurais aimé que ça me fasse mal mais à la place, ça me soulage. Je trouve ça tellement triste. J'aurais aimé vouloir le voir mais je sais qu'il va me rendre folle. J'entends beaucoup en psychologie positive que le problème de nombreux couple c'est qu'ils agissent comme des adversaires, que ça sert à rien de reprocher, être incisifs, faut comprendre que l'autre veut la même chose que nous. La vérité, jcrois que lui veut vraiment la guerre, il veut fondamentalement me faire vriller et ça marche, quoique dernièrement ça me touche moins parce que j'en ai marre de me casser le cul pour quelqu'un qui se casse à chaque conflit. Je me demande s'il pense aussi à la rupture qui est inévitable. Je le dis depuis un an mais c'est vrai. Ça me fait bizarre je sens tout s'essouffler autant moi que mes relations. Je suis éreintée, genre vraiment même respirer ça me coûte des efforts. Je rentre chez mes parents ce WE et je sais que j'ai hâte mais une fois que j'y aurai foutu un pied, je regretterai. Je vais conduire avec eux et ça va être encore des larmes alors que j'ai le permis littéralement et j'ai la flemme. J'ai ma place auprès de personne c'est super décourageant en vérité. Je ne me sens bien en présence de personne comment c'est possible. J'arrive à la fac, je parle de cours. Je vois mon mec, je parle dans le vent. Je vois mes parents on parle de cours. Je parle aux autres ils me rac tous leur vie. À part acquiescer je ne fais pas grand chose d'autre. J'ai besoin de renouveau en vrai, je le sais et le sens, j'ai besoin de rencontrer des gens qui vont me faire capter que je me suis mal entourée car visiblement j'ai dû mal à agir seule. Je me sens indésirable, moche, seule et triste. Je percute rien en ce moment, je suis zéro concentrée pour tout, je fais répéter mais j'oublie quand même. Je sais pas quoi faire. Je m'ennuie. À part penser à me faire une artère, tourner les talons dès qu'on me parle et me retenir de gifler les gens, je ne fais rien. Je passe mon temps à contenir des pulsions. Mais s'il pouvait me quitter ça m'enleverait une épine du pied ça c'est vrai j'avoue. On s'apporte rien c'est insupportable. Ça non plus je savais pas que c'était possible. J'ai l'impression d'être une grosse merde à le tailler comme ça mais en même temps, s'il me disait qqc de constructif je serai ok pour l'entendre mais ya rien. Peut-être que je suis le problème je ne sais pas trop. Je ne peux pas être toujours le problème si ? Remarque en vrai si je sais que c'est possible. J'ai essayé avec tellement de gens qui voulaient pas de moi, c'est dingue de s'entêter à penser que ça va coller. Littéralement en train de penser que mettre de l'eau pour coller un verre brisé ça peut fonctionner.
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pensees-noires · 6 months ago
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09/05/24
Salut tumblr. Je sais pas trop par où commencer. Je me sens assez vide et perdue. En même temps j'ai perdu le seul repère stable de ma vie. C'est fini avec I. Je l'ai dit à ma sœur, elle a maladroitement essayé de me rassurer mais c'était pire que mieux. Je lui en veux presque d'avoir fait de l'humour à ce moment-là. Je pense pas qu'elle comprenne à quel point ça me brise de l'intérieur. "On refera des activités à 2" mais je veux rien faire, je veux juste rester enfermée. Je regrette même de le lui avoir dit mais il le fallait sinon j'allais être dans le déni. Mais maintenant j'ai plus envie de lui en parler ni même à personne, ça sert à rien je pense pas que mon entourage pourrait comprendre ma peine et puis de toute façon, personne ne peut rien faire pour moi.
En fait, le plus dur c'est de se dire qu'on s'aime encore. On s'aime mais on n'est plus ensemble. J'ai tellement de frustration en moi. C'est pas juste. J'imaginais tout avec lui, genre tout. Notre premier appartement, notre première maison, nos premières vacances, notre future vie active, notre routine de papy et mamy, les victoires qu'on aurait ensemble et individuellement. J'imaginais comment aurait été notre mariage, un buffet immense avec des plats de chez lui et de chez moi, j'imaginais la playlist et on aurait chacun aimé une musique sur deux parce qu'on a pas les mêmes goûts. J'imaginais qu'on aurait enfin été vraiment libre de la pression de ma famille, que ça aurait été un renouveau. J'imaginais le soutenir pendant qu'il travaillerait dur pour réaliser ses rêves et inversement. Je voyais tout avec lui et là, je dois faire face au fait que tout ça ne restera que de l'ordre de l'imaginaire ? Je n'arrive pas à l'accepter.
Je me dis qu'il doit y avoir une solution cachée et je ne cesse de la chercher depuis hier mais je ne trouve rien. Je fais des recherches débiles sur internet, youtube mais rien.
J'ai peur de commencer à détester ce qui m'empêche d'être avec lui. Ce que j'ai écrit est tellement moche, c'est tellement bordélique mais je n'arrive pas à trouver les bons mots.
Je suis juste vide.
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juleusse · 3 months ago
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J'entrai dans la station-service. Je tins la porte à un homme qui était peut-être un routard États-Uniens, il avait la casquette la barbe et une chemise à carreaux enfin je crois je ne suis pas sûr je pourrais très bien dire n'importe quoi. L'homme m'a remercié chaleureusement il avait l'air sympathique, je me suis dit trop cool j'inspire du respect et de la chaleur à un homme qui est chauffeur de camion États-Uniens enfin je pense, j'espère, ce serait la classe. J'ai toujours trouvé cools les chauffeurs de camion États-Uniens, les hommes qui sont sur la route aux États-Unis. Les films sans doute...
On entre tous les deux dans les toilettes, je fais mon pipi et lui aussi, il s'en va, nous étions au pissoir. Moi je prends mon temps je suis un homme nerveux faut que ma ceinture soit remise parfaitement et que mon caleçon soit placé parfaitement sous mon short, faudrait pas que ça me dérange. Je passe les détails de tous les autres mécanismes de malade mental que j'ai et qui font que je suis un homme aussi lent qu'une tortue et qui vu de l'extérieur ressemble à un homme qui replace sa ceinture pendant 30 ans sans qu'au final ça ne change grand-chose à sa position initiale.
Dans les toilettes assis à côté de moi, de l'autre côté du mur, caché, j'entends un gémissement. Un soulagement même, prolongé, appuyé, bruyant. Chelou gênant mais quand-même sacrément drôle en vrai. Damn un homme encore plus bizarre que moi. Ça n'arrête pas les gémissements se répètent je me dis damn voilà un homme léger.
Ça me rappelle ce matin-là à l'auberge de jeunesse de la Nouvelle-Orléans où j'avais été réveillé également par un gémissement, c'était un long Damn d'ailleurs, genre daaaaaaaamn, mais aux sonorités plus érotiques et moins liées à l'univers gastrique. C'était tôt le matin j'avais mal dormi j'avais fait trop de portable la veille avant de m'endormir, et j'étais un peu stressé je devais partir à Mexico le jour même puis j'en avais ras le cul de cette auberge de merde, ouais c'était vraiment une auberge de merde je la recommande pas, si un jour ils me lisent ce que je pense arrivera inéluctablement aucun problème j'assume mes propos vous êtes une auberge de merde, une belle merde comme celle délicatement et savoureusement évacuée par l'homme décrit plus tôt.
Bref j'étais un peu de mauvaise humeur de me faire réveiller par les bruits d'une femme qui prend du plaisir. Nous étions seulement deux dans une grande chambre sans fenêtre de 6 lits superposés sans rideau isolant, et dont les lumières au plafond ressemblaient à celles des hôpitaux mais en encore plus moches et en encore plus lumineuses genre presque aveuglantes, d'un blanc froid aveuglant. Sauf que là on était dans le noir et j'entendais se tortiller dans le lit plus bas. Putain y en a qui s'en tape vraiment des autres, elle avait déjà été chiante la veille à faire des appels vidéos avec son homme jusqu'à pas d'heure, je me suis dit qu'il en avait peut-être marre de l'appeler et il était peut-être venu en personne, c'est vrai que j'avais cru comprendre qu'il y avait des passages un peu coquins lors de l'appel, alors que moi je lisais mon livre sur les Innus en pyjama, bien gentil bien sage bien docile dans mon lit superposé. Puis c'est vrai que je l'ai entendue se lever je crois, un peu plus tôt dans la matinée déjà tôt, peut-être qu'elle avait ramené son homme à ce moment-là mais c'était quand-même bizarre parce que normalement c'est interdit de ramener des invités, c'est pas moi qui le dit c'est le règlement. J'ai jeté quelques regards un peu énervés et peut-être un brin jaloux vers le lit de la meuf, quoique j'étais trop de mauvaise humeur pour avoir quelconque désir. J'ai vu bouger et je me demande si j'ai pas vu deux personnes. Ce qui est bizarre néanmoins c'est que quand ça s'est calmé, quand les gémissements qui en vrai sonnaient plutôt joliment, en tout cas plus jolis que l'autre cochon en train de chier dans la station-service de l'état de New York, bref quand ça s'est calmé elle a appelé quelqu'un. C'est bizarre de faire ça après l'amour c'est chelou quand-même non pourquoi tu ferais ça t'es bizarre.
J'ai lâché un Oh Come on parce que j'avoue j'étais agacé, y a des limites quand-même puis bon elle ne me faisait pas tellement peur. Elle a dit quelque chose je crois mais j'en suis pas sûr et puis de toute façon je m'en souviens plus. J'ai ajouté de manière polie, succincte et ouverte au dialogue qu'en gros elle était casse-couilles à faire tout ce bruit alors qu'il était à peine 8h du matin. Elle m'a répondu qu'il était exactement 8h du matin, comme si c'était l'argument ultime qui lui permettait de faire tout le bruit qu'elle voulait et qui m'empêchait de faire toute critique. Que répondre face à ça j'avoue j'étais un peu surpris, bien joué. Je me suis levé pour aller prendre mon petit-déjeuner j'avais mis le réveil à 8h du matin de toute façon et elle n'avait pas menti il était effectivement 8h du matin, fallait que je me taise bon dieu. Sur le chemin c'était bizarre j'avais l'impression qu'elle était seule dans son lit finalement mais bon tout n'était pas très clair dans ma tête j'étais fatigué, je pouvais pas vraiment réfléchir.
Je mangeais mon petit-déjeuner tranquille quand un employé chelou et casse-couilles m'a donné le coup de grâce, alors même que je me disais que la vie est finalement plutôt belle et pleine de surprises et de promesses. Le beurre de cacahuète et moi c'est une relation solide, couple ouvert certes mais on en a vu d'autres. L'homme s'est arrêté à mon niveau et il m'a demandé comment j'allais. C'était un peu bizarre parce qu'à mon arrivée il m'avait rappelé l'arrogance teintée d'un brin de malveillance que je connaissais d'autres êtres humains et que je n'étais pas prêt d'oublier. Puis il avait été prodigieusement indifférent ce qui était vraiment une belle perf pour quelqu'un qui travaille dans le domaine de l'accueil des gens, trimballant avec lui une vibe très bizarre pas toujours claire ni saine ni bienveillante mais en vrai j'en sais rien finalement de ce qui le traversait, j'exagère peut-être j'ai parfois pas peur de l'exagération. Il s'était montré subitement sympathique un soir où j'avais débarqué sans faire exprès à l'happy hour pourri qu'il organisait et où il n'y avait personne. Il m'a offert un soft me l'a même ouvert et servi et m'a filé un extra dollar pour que je puisse prendre le tram comme le tram n'acceptait pas la carte. Je sentais ou au moins j'avais l'impression que ça le faisait quand-même un peu chier de faire tout ça pour moi mais en vrai j'en sais rien c'est peut-être mon esprit aussi susceptible que chelou avec sa ceinture après avoir fait pipi qui parle, par contre j'avoue j'ai quand-même jubilé quand je lui ai indirectement fait comprendre que ouais t'inquiète tu peux me servir toi-même le coca que tu m'as offert et décapsulé, et ce dans le cadre d'un happy hour où personne n'est venu et où moi-même je n'allais pas rester. Merci gars pour le dollar que tu m'offres sans remboursement à venir ça fait plaisir, ça aide. Yesseusse je suis un gamin mais j'avoue pour le coup ça faisait du bien, je comprends le gémissement de joie du gros dégueulasse qui faisait caca dans la station-service à New York.
Puis j'ai compris que les employés recevaient des bonus si les guests les mentionnaient dans leurs commentaires sur booking.com à la fin de leur séjour. Je me suis dit ah ok je comprends mais d'un autre côté il n'était pas totalement frontal vis-à-vis de ça donc j'avoue qu'au fond de moi j'avais l'espoir naïf innocent gênant et débile que cet homme finalement s'intéressait un peu à moi, un tout petit peu. J'ai souvent ressenti cet étrange besoin de plaire et de séduire des êtres humains pourris qu'en vrai je n'aime pas et qui peuvent être parfois blessants voire carrément des connards finis, wow je suis quand-même spécial à être content si jamais je les fais rire. Bref à la suite de cette interaction on a eu quelques small talks bizarres où il était sympathique je trouvais ça ouais franchement bizarre puis je me disais non il va pas oser, il est quand-même pas sympathique et curieux à propos de ma vie juste pour choper de la thune, il va pas oser.
Ce matin là à la fin de mon petit déjeuner, à la fin de ses nouvelles questions polies quant à mon voyage, alors que je me dis cool il est quand-même sympa finalement même s'il est quand-même masse chelou, je suis même carrément flatté en fait finalement qu'un connard fini puisse s'intéresser à moi, wow j'ai quand-même du charisme j'inspire le respect et la curiosité à des êtres qui n'ont pas peur d'être des connards finis publiquement, bref à la fin de la petite conversation, il me dit Ah oh fait, n'oublie pas de mentionner mon nom dans ton commentaire. Il s'en va et rigole comme si de rien n'était.
Je rentre dans la chambre noire en me disant fuck ça me casse les couilles cette auberge c'est de la merde je déteste la Nouvelle Orléans c'est vraiment pas pour moi je suis trop gentil et sensible et stylé ouais ça faut le dire pour la Nouvelle Orléans, je suis quand-même stylé ouais enfin je le pense enfin je pense que je le pense ou plutôt je le dis pour compenser l'autre enfoiré que j'hésite à démonter dans mon commentaire booking.com, crois-moi j'en suis capable je pourrais faire un roman magnifique sur cet tentative de corruption horrible et terrifiante et malsaine et terriblement méchante d'un pauvre petit Bakpacker du quartier Contades de Strasbourg qui voulait juste avoir du fun à la Nouvelle Orléans et oublier son passé tragique. Mais bon en vrai je suis pas assez lâche je suis quand-même digne enfin c'est ce que je me dis j'aime bien penser ça tout de suite je me sens mieux, puis je me barre bientôt donc en vrai tranquille. Puis je me rends compte en vrai que la meuf qui a gémi bah elle est seule dans son lit en fait, a priori. Putain c'est ouf ! Ça change beaucoup de choses. C'est presque flatteur, elle s'est sentie suffisamment à l'aise dans la chambre avec moi pour se faire du bien toute seule, pour se caresser et gémir langoureusement, damn peut-être même que c'était une invitation, peut-être même qu'elle voulait mon attention et que je participe. Dans tous les cas elle a l'air d'avoir joui au son de son long gémissement en forme de daaaaaaaamn qui m'avait presque inquiété tant il était appuyé. Damn c'est presque flatteur c'est comme si j'avais contribué à la chose, qui sait peut-être que je l'ai inspirée.
L'agacement a disparu j'étais presque fière de moi, une femme de plus qui était comblée. J'avais été tenté de faire un max de bruit en faisant mes affaires et de laisser les lumières d'hôpital ultra aveuglantes et froides allumées lorsque je quitterais la chambre, parce que comme elle le disait il était exactement 8h du matin, en fait il était carrément plus tard donc ouais ma grande moi aussi j'ai tous les droits prends ça, comme je suis lâche Damn je me défoule sur une fille mais bon l'homme est un loup pour l'homme et moi je suis une tortue ou un petit agneau sans défense au passé tragique et qui cherche monsieur le berger pour me protéger des requins. Sauf que bref tout avait changé on était maintenant dans la même équipe avec ma compagne de chambre, t'inquiète j'ai capté les signaux merci et de rien je t'en prie, service. Bon après faut pas abuser elle m'avait quand-même réveillé puis la veille elle avait été bien bruyante avec son tel donc ouais fallait que je fasse quelque-chose, du coup je suis quand-même parti en laissant la lampe de chevet allumée et ouais j'ai fait ça ouais je suis sûr qu'elle avait trop les nerfs en tout cas voilà faut pas me chercher je suis pas un lâche je suis courageux.
Ce jour-là dans les toilettes de la station service dans l'état de New York, alors que l'homme dans les toilettes assis faisait comprendre qu'il était de plus en plus soulagé, et que le malade mental que je suis n'arrêtait pas d'ajuster sa ceinture sans rien ajuster du tout, je me suis quand-même demandé à quoi ressemblait l'individu expressif et soulagé et sonore. Ça pouvait pas être un beau gosse comme moi, on aime trop plaire nous les beaux gosses on est trop addicts au regard des autres et à leur reconnaissance et leur validation, on est pas assez libres on est un peu des baltringues en fait nous les beaux gosses parmi les beaux gosses, ça prend un homme courageux, un homme qui s'en bat les couilles. J'avais raison il avait l'air bien chelou et courageux et pas un beau gosse parmi les beaux gosses comme moi qui est un beau gosse parmi les beaux gosses.
J'ai eu la belle surprise de voir que l'être courageux chelou était dans mon bus en direction de New York City, il était assis tout à l'avant juste derrière le chauffeur il me semble, forcément. Pendant le trajet il s'est dirigé plusieurs fois à l'arrière du bus où étaient les toilettes, en vrai vraiment plusieurs fois c'était ouf j'étais impressionné en voilà un vraiment qui s'en bat les couilles qui est plus courageux que Marlon Brando y a pas photo, ça prend tellement plus de courage d'assumer aller aux toilettes d'un bus dont le trajet est de 9 heures, bref d'y aller et d'y revenir un nombre incalculable de fois devant presque les mêmes personnes et ce pendant 9 heures, ouais ça prend un courage et une force mentale de fou pour faire ça, un immense je m'en foutisme, bien plus de courage que les gens qui sauvent la nation ou les gens qui sauvent les gens dans le métro, respect bro, moi je stresse déjà si j'y vais plus d'une fois pendant le trajet, j'ai peur qu'on reconnaisse que je suis un chelou nerveux parmi les chelous nerveux pseudo lents et que du coup je ne fasse plus partie des beaux gosses parmi les beaux gosses qui attirent les filles vraiment intéressantes, Fuck j'aurais trop les nerfs qu'on réalise qu'en fait je suis pas un beau gosse parmi les beaux gosses mais vas-y j'ai quand-même l'impression que je suis peut-être quand-même un beau gosse parmi les beaux gosses, enfin j'espère s'il te plaît lecteur confirme. Je me demande si l'homme plus courageux qu'un militaire et qui vaut 100 policiers osait gémir comme il avait gémi lorsqu'il était dans la station-service, s'il osait le faire à chacune des dizaines de fois voire plus où il était allé aux toilettes du bus devant tout le monde, à chaque fois avec la même allure de chelou pressé et en vrai un brin ratatiné je suis sûr que tout le monde pouvait deviner qu'il allait faire caca. Wow ce serait ouf s'il avait osé gémir comme un fou, wow le courage du gars, dans ce cas oubliez tout ce que vous savez sur la guerre et faites le général, confiez lui les armées du monde entier il va nous sauver il aura pas peur c'est sûr il s'en bat les couilles c'est ouf c'est lui le vrai beau gosse parmi les beaux gosses.
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camisoledadparis · 8 days ago
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saga: Soumission & Domination 315
Ludovic, Ernesto et Emma...
La rencontre avec Ernesto s'est faite plus tard lors d'un WE où Marc et Hervé étaient en déplacement.
Nous sommes allés tous les trois le chercher à l'aéroport. Petite appréhension dans la voiture de la part de Ludovic qui nous dit qu'il est peut-être de trop ! PH en rajoute en disant que c'est vrai, nous avions oublié de parler de lui au dernier membre du trio.
Nous sommes en avance et l'avion en retard. Nous prenons un Coca en attendant. Ludovic nous fait parler encore une fois d'Ernesto. J'ai beau lui dire que c'est un mec super sympathique ouvert d'esprit puisqu'il nous aimait tous les trois (Marc, PH et moi), il stresse. PH ajoute que comme il me ressemble question sexe, il ne pourra pas s'empêcher de l'apprécier comme nous. Et de lui rouler une pelle devant tout le monde. Quand ils se décollent, je vois Ludovic regarder autour de nous si quelqu'un ne le connaitrait pas.
Je lui dis de se détendre et nous partons vers les arrivées.
Ernesto passe les portes et nous cherche du regard. Quand nos yeux s'accrochent, j'y vois une interrogation. Seulement chargé d'un petit sac à dos (il pique toujours dans nos affaires quand il est en France), il court vers nous. Je l'intercepte le premier et nous nous roulons un patin aussi avides l'un de l'autre. PH passe après et quand il attrape Ludovic pour en faire autant, c'est limite si ce dernier de tombe en syncope !
Comme d'habitude il y en a que nos effusions dérangent. Ludovic est étonné de la façon dont nous rembarrons nos détracteurs. PH lui confie que ce n'est pas parce qu'on est homo qu'on doit fermer nos gueules. Quand nous partons, comme nous passons devant les quelques mecs qui avaient proféré les insultes (de pauvres types moches et petits), je m'arrête juste le temps de leur demander si c'était la bêtise ou la jalousie qui les faisaient parler ainsi. Je n'attends pas leur réponse sachant que c'est la première assertion qui est la bonne !
Pendant le retour, Ernesto fait connaissance avec Ludovic. Il se fait raconter notre rencontre, éclate de rire quand il s'aperçoit que je me suis pris à mon propre jeu. Il s'excuse s'il l'a gêné à l'aéroport mais c'était pour me surprendre moi (Sasha).
Il salut Samir et Ammed dès son entrée dans le blockhaus avant de se mettre à l'aise c'est-à-dire en shorty. Je fais de même comme PH. Ludovic est surpris. C'est vrai que c'est la première fois qu'il va résider au blockhaus plus longtemps qu'une soirée où jusqu'à présent nous avons passée à faire l'amour.
Mais à côté de ça, avec Samir et Ammed toujours en shorty cuir, c'est logique un peu ! Il se met à l'unisson et comme il arrivait de chez lui (après une journée de Fac), il est apparu en DIM. Du coup c'est moi qui me suis fait engueuler par Ernesto pour avoir laissé Ludovic avec ça sur le cul. Sans attendre une explication, il l'emmène à l'étage d'en dessous pour faire l'échange de sous-vêtement.
Comme ils ne remontaient pas vite je suis descendu et je les ai surpris dans les bras l'un de l'autre, tous les deux arborant des érections triomphantes. Ils se roulaient une pelle du type si je me détache je meurs ! J'ai crié dans l'escalier " PH " pour qu'il revienne. Et le temps qu'il arrive je me suis glissé entre les deux déjà présents. PH n'a pas tardé et nous avons commencé à faire l'amour. Tous les deux à genoux, nous avons commencé par pomper les deux bites raides. Puis je me suis redressé et j'ai pris Ludovic par le cou pour le plier devant Ernesto. Il s'est redressé brutalement pour le regarder dans les yeux. Le " c'est à toi tout ça " qui est sorti de la bouche de Ludovic en disait long sur la surprise qu'il venait d'avoir. Puis il a replongé et cette fois s'est mis à pomper notre espagnol comme si sa vie dépendait de ce qu'il en sortirait. Ernesto commentait la prestation. Quand il s'est aperçu qu'il ne rentrait pas tout dans sa gorge, il m'a demandé ce que j'avais fait depuis que j'avais chopé ce jeune homme. Pour ma défense je ne suis monté que de 20cm moi ! Ernesto a passé sa main sous le menton de Ludovic et l'a relevé jusqu'à pouvoir le regarder dans les yeux. Là il lui a posé la question qui tue : veux-tu apprendre à manger gros ? Délicat s'il en est, non ?
Devant le oui muet de Ludovic, il l'a attrapé, décollé de PH et jeté sur le lit. Avec PH on le regardait faire. Il l'a tourné sur le dos, tiré par le cou jusqu'au bord du matelas et poussé sa tête en arrière. En faisant ça, il lui expliquait la finalité de la position. Une fois en place, il lui a remis son gland dans la bouche et lentement a basculé son bassin pour faire pénétrer sa longue bite. Du premier coup, il lui a mis ses 24cm dans la gorge ! Pendant qu'il le faisait, il m'expliquait qu'il avait développé la technique avec les Escorts de ma filiale Espagnole dont il était le gérant. Comme ses clients étaient du même type que les français, il devait préparer nos employés et les mettre au format. Pour lui c'est plus facile puisque sa propre bite correspond à la moyenne de la clientèle. En France, je suis obligé de passé par les godes et parfois c'est vrai, je fais aussi appel à Pablo son frère et cuisinier d'Emma qui est monté pareillement.
En attendant, Ludovic " mange gros " selon l'expression d'Ernesto. Je me couche à ses coté dans la même position et Ernesto peut ainsi alterner les amygdales ! PH de son côté nous mangeait nos bites.
Après un bon gavage, nous nous sommes mélangés différemment. Ludovic s'est très vite mis au diapason et il a partagé sa bouche, son sexe et sa rondelle avec nous tous quand Ernesto l'a enculé, c'était après s'être fait manger le cul puis sodomisé par PH et moi. Mais les 24x6 de notre ami ont quand même eu leur petit succès. Déjà, il l'a reçu lentement, bien graissé mais d'une seule et unique poussée.
Devant lui, son visage à 5 cm du mien, j'ai vu au fond de ses yeux le plaisir qu'il avait à chaque cm de bite supplémentaire qui le défonçait.
Il m'a attrapé la tête et a écrasé ses lèvres sur les miennes avant d'essayer de me manger la langue. PH s'est glissé sous lui en 69 et s'est occupé de le sucer comme Ernesto commençait ses allers et retours. A nous trois nous avons donné à Ludovic sont premier orgasme de partout à la fois (j'entends par là, par le cul, la queue et la bouche). Pour sa bouche, après nous être repais de la langue de l'autre, il a rendu le service de PH en pompant ses 19 merveilleux centimètres de chair. Pour ne pas être en reste je l'ai aidé et nous avons alterné les pipes, les roulages de pelles et les pipes à deux bouches où nous nous roulions des pelles avec le gland de PH en centre d'intérêt. En modulant nos " activités ", PH, Ernesto et moi avons réussi le tour de force de l'exciter sans le faire jouir pendant plus d'1 heure 30. C'est lui-même, qui ne pouvant plus tenir, a donné les coups de bassins fatals. J'ai eu le plaisir de les voir tous les trois exploser quasiment en même temps. Ernesto, les mains agrippés aux hanches de Ludovic, se vidait en tassant son jus au fond de son cul, PH déglutissait le jus de Ludo et je voyais sa pomme d'Adam monter et descendre à chaque fois qu'il en avalait une rasade et son propre jus, déborder des lèvres rouges de Ludo et couler lentement le long de sa hampe.
Spectacle bandant n'est-ce pas ? Même sans avoir moi-même juté, j'étais heureux que notre séance de sexe se soit passée avec autant de naturel. Même si j'étais sùr que la rencontre Ernesto / Ludovic se passerait bien, j'étais quand même soulagé que cela se soit révélé vrai.
Ils se sont aperçu quelques minutes plus tard que je n'avais pas joui. Faut dire que j'étais le seul avec la bite encore raide ! Ils mes ont tous les trois tombé dessus et je me suis fait défoncer, pomper, embrassé, bouffer les tétons. Des doigts sont même venus s'accoler à la bite plongée dans mon trou. Après une bonne sodo de la part d'Ernesto, alors que je chevauchais Ludovic, j'ai senti le gland de PH venir titiller l'entrée basse de mon corps pourtant déjà occupé. Deux respirations du poppers placé sous mes narines par Ernesto et je me suis ouvert comme la salope que je sais devenir parfois. Dès que PH a senti que je relâchais mon sphincter, il s'est engouffré au côté de Ludovic. Ce dernier m'a ruiné le tympan droit en hurlant dans mon oreille quand les deux glands se sont frottés, compressés par mon boyau. Heureusement que ça les a méga-excité car ils ont jutés assez vite et ma dilatation extrême n'a pas été trop longue. Cela a suffi à me faire exploser aussi et mon jus est venu couvrir le torse et le cou de Ludovic. Il m'a servi de matelas le temps que je récupère. Quand on s'est décollé, mon jus en train de sécher s'est partagé entre nos deux peaux. Rapidement, il a rejoint les égouts en passant par l'évacuation de la douche. C'est affamés que nous sommes remontés au 4ème où mes hommes de service attendaient pour servir.
Ils avaient prévu le coup et préparé en quantité un couscous royal qui, ils le savent, plait toujours à Ernesto. Si nous avons calé sur la semoule, les viandes ont toutes disparues, le poulet et l'agneau ont été avalés tout comme les merguez et les boulettes. Quand Samir est arrivé avec les desserts, nous étions déjà repus. Mais servis accompagnés d'un thé à la menthe, nous avons honoré son travail.
Même si nous avons passé la nuit dans le même lit, nous n'avons plus baisé. Entre la séance apéritive et le diner, nous étions morts ! Par contre caresses et tendresse ont précédé notre endormissement.
Je suis le premier à me réveiller. Enclavé entre Ernesto et Ludovic, leurs bras croisés sur ma poitrine, j'ai un peu de mal à m'extraire.
Quand c'est fait, je monte et trouve un café chaud tout comme les croissants frais. J'appelle Marc. Avec le décalage horaire, c'est la soirée pour lui. Il est avec Hervé. Il me demande comment s'est passé la rencontre entre tous mes amours. Au soupir que j'ai avant de répondre, il sait. Il me dit de ne pas oublier de faire venir un menuisier pour nous faire construire un lit plus grand. C'est vrai qu'à 6, même notre lit de plus de 2m x 2 va être petit.
Je pense qu'avec 4 m de matelas, nous devrions pouvoir tous réussir à dormir un peu lors de nos retrouvailles. Le délai d'exécution du châssis des sommiers à lattes laissera le temps à la couturière qui réalise tous nos draps spéciaux (ceux de notre campagne !) d'en faire à la bonne taille.
Mes amours me rejoignent ensemble. Ludovic a le bras d'Ernesto sur ses épaules. Je suis content, j'aime quand les gens que j'aime s'aiment !
Alors que je prends un second café avec eux, Ernesto me demande s'il pourra m'emprunter Ludovic pour certains de ses clients. Il me dit qu'avec son physique de dieu grec, il augmenterait son compte en banque de fortes sommes. Quand je lui fais part du montant qu'avait atteint sa mise aux enchères, il n'en revient pas. J'ajoute que le temps qu'il se fasse toute ma clientèle, il devra faire avec ses ressources propres d'autant plus que je ne comptais pas le faire travailler trop souvent.
Emma nous a invités pour la soirée. Elle reçoit chez elle quelques amis dont Henri le " père " de Kev et des relations d'affaire qu'elle souhaite me présenter. PH passe un smoking à Ludovic. Ils sont plus proches en taille de veste. Nous prenons les deux Mercédès. Nous arrivons alors que tous sont déjà là. Kev nous attendait avec impatience. Seul de son âge, il se sentait un peu isolé même s'il soutenais sans problème les discussion avec les invités. Quand nous entrons, tous les regards se tournent vers nous et Ludovic coupe le souffle de quelques-uns. Heureusement que nous ne sommes pas jaloux. Emma nous rejoint. Je l'embrasse très filialement sur ses joues alors que les 3 autres se penchent légèrement sur sa main. Pas question qu'un seul invité ne se pose de question.  Henri et Kev nous rejoignent. Henri me demande où je trouve autant de beautés pour m'accompagner. Il ajoute que, célibataire, il m'aurait demandé si Ludovic aurait pu lui consacrer un peu de temps. Kev qui entend cela alors qu'il salut PH et Ernesto, nous dit que, sans problème il partagerait bien mon dernier protégé.
Nous nous dispersons dans la foule des invités. En bon fils héritier de l'empire, je délaisse mes amis pour accompagner Emma et saluer tout ce qu'il y a d'importance (encore plus que la moyenne présente) parmi les invités. Henri nous accompagne soulignant par-là l'estime dans laquelle il me tient.
Du coin de l'oeil, je vois PH et Ernesto " protéger " Ludovic. En même temps Ludo profite d'une leçon en réel du comportement d'Escort en situation de représentation. Même si mes clients préféreront dans un premier temps le côté sexuel de ses prestations.
Son éducation paye et même s'il sortait plus souvent dans l'aristocratie que dans le milieu industriel (grands patron quand même !), il ne commet pas d'impairs.
Je repère au moins deux capitaines d'industrie qui en feraient bien leurs " 4 heure " de mon Ludovic ! Mais ils sont discrets et il faut mon regard de professionnel pour le déceler, d'autant plus que l'un est accompagné de bobonne embagousée à chaque doigt.
Nous apercevons Pablo s'activant dans sa cuisine quand les serveurs en passent la porte.
Le buffet est fantastique et plusieurs femmes demandent à Emma qui est le traiteur. Elles sont jalouses quand Emma leur dit que c'est son cuisinier personnel qui s'est chargé du buffet.
Kev me coince et me reproche de ne rien lui avoir dit concernant Ludovic. Ils ont discuté un peu ensemble et hors le coté sexuel, il le trouve plus que charmant. Quand je lui avoue que Ludovic a quasiment rejoint le blockhaus, il devine qu'il a déjà pris une place prépondérante dans mon coeur d'artichaut. Il me dit qu'il le découvrira alors à la prochaine touze. Comme ça fait longtemps que nous nous sommes vus, il me demande si ma jambe ça va. Je le rassure qu'elle se porte à merveille même si j'ai gardé la ferraille.
Je fais connaissance avec de nouveaux grands patrons utiles pour le développement des affaires d'Emma. Courbettes à leurs femmes qui trouvent charmant ma dégaine de voyou bien sapé ou de fils de bonne famille dévoyé, rapport à la pendeloque qui orne mon oreille. Dans les grandes circonstances, je sors le diamant que m'a offert Emma. Avec sa montre encadrée de diamants roses libres (cf. mes prestations avec elle 2010) ça décoince le visuel propret du smoking sur chemise blanche !
Ils sont quand même surpris du niveau de discussion que j'arrive à tenir. Je pense qu'ils s'attendaient à tomber sur un fils à papa. Entre mes études, mes participations aux conseils d'administration, mes cours particuliers sur la finance que j'ai régulièrement avec André mon banquier préféré, je tiens la distance ! Non mais !!    
La soirée se termine tard où plutôt tôt. Henri et Kev sont logés sur place et quand il ne reste qu'eux, les cols se desserrent et les vestes tombent. Henri est dans la confidence me concernant. Tout au moins sur ma " famille " et l'apparition de Ludovic dans mon entourage ne l'a surpris qu'à moitié. Par contre il ne sait rien quant au fait que nous soyons parfois 4 à faire décoller son amie Emma !!
Pablo nous rejoint. Il est sur les rotules mais retrouve de l'énergie quand il voit Ludovic. Ernesto lui dit que c'est chasse gardée pour le moment. Mais qu'il en profitera surement à notre prochaine touze.
Henri et nous tous le félicitons pour son buffet. Comme il essaye de faire le modeste en nous disant avoir embauché pour l'occasion, Emma précise que toutes les recettes venaient de lui.
Jardinier
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perduedansmatete · 9 months ago
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résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré puis dimanche on a commencé notre exposé pour un cours trop chiant mais on a préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
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swedesinstockholm · 1 year ago
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15 août
j'ai passé deux heures à marcher à travers la ville dans un état de désillusion complète ce soir, non pas de désillusion, d'illusion justement, je voulais dire delusion, delusional, delulu comme disent les jeunes américains, r. m'a écrit à quatre heures du matin pendant qu'il faisait une insomnie alors qu'il dormait dans une tente avec sa fille plantée dans le jardin de sa mère et y avait un orage et il entendait la musique des voisins et il arrivait plus à se rendormir et c'est à MOI qu'il a écrit of all people, il me demandait comment ça allait avec mon film, il pensait à moi et à mon film à quatre heures du matin dans une tente avec sa fille, comment je suis sensée ne pas être complètement delulu?
ce matin en lisant ses messages j'ai senti la joie couler partout dans mon corps et j'ai essayé d'en localiser la source, quelque part dans le thorax, au milieu, c'est là que je le sens quand je me sens aimée. même s'il m'aime pas amoureusement, il m'aime quand même. et quand je vivais encore dans l'illusion et que j'espérais passer un été d'amour avec lui à bruxelles, ça s'est peut être pas passé comme je l'espérais, mais finalement je suis quand même un peu en train de passer un été d'amour avec lui, amour à l'eau plate et à distance mais amour quand même. amour amour amour dans mon coeur ce soir pendant ma promenade, j'écoutais des trucs pop en m'imaginant les chanter avec sa fille chez lui pendant que je lui prépare des gâteaux dans la cuisine par exemple une tarte à la myrtille et on fait des petites chorégraphies et on chante en criant la chanson de caroline polachek et évidemment r. finit par tomber sous mon charme. delulu level 1000. je dois vraiment faire très attention.
à part ça je suis restée un bon quart d'heure accoudée à une balustrade qui surplombait la vallée et c'était vraiment bien de regarder quelque chose qui n'était pas mon écran d'ordinateur, tout ce vert, toute cette réalité, même si j'étais à moitié perdue dans mes fantasmes à l'intérieur de ma tête.
16 août
à chaque fois que j'écris avec r. avant de me coucher j'arrive pas à m'endormir après et j'arrive pas à me concentrer sur mon livre non plus. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine et d'abord ça m'a vexée mais toutes mes jérémiades sur r. là c'est plus possible, même sur tumblr. on a regardé le nouvel épisode de how to ce soir et puis à onze heures il a dit bon je vais au lit mais on a encore passé trois quarts d'heures à s'écrire et il a évoqué notre future performance et le fait d'avoir ça dans notre futur commun, un peu comme une garantie qu'il va pas disparaître du jour au lendemain, qu'il veut rester là, qu'on va se revoir, ça me donne un très grand sentiment de sérénité. ça me rassure. même si en réalité c'est pas du tout une garantie, il peut tout à fait changer d'avis du jour au lendemain. il a changé de photo de profil sur whatsapp, heureusement il met que des photos où il est moche. je me demande s'il le fait par égard pour moi.
dans le nouvel épisode de how, john wilson mentionne sa rupture avec sa copine et j'étais honteusement satisfaite qu'il se retrouve seul comme moi. mais je parie que même lui ne voudrait pas de moi. j'ai l'impression d'avoir franchi un cap dans ma relation avec mon physique, que toute ma vie je me suis voilé la face et que je me suis enfin rendu compte que j'étais moche. peu importe l'angle sous lequel on me tourne, je suis moche, c'est un fait, c'est comme ça et je peux rien y faire. je comprends pas pourquoi ça m'a pris autant de temps pour sortir de mon illusion d'être un peu mignonne, ou au moins d'avoir un charme atypique. hier j'ai essayé de mettre du rouge à lèvres mais c'était encore pire. maintenant quand je vois des moches ça me rassure, j'ai l'impression qu'on fait partie de la même communauté des moches, je suis pas seule, on est des millions. des gens au physique disgracieux. vraiment disgracieux, pas comme gaëlle obiégly, cette impostrice.
17 août
jenna lyons dans real housewives of new york a ravivé mon feu de lesbienne qui dormait quelque part dans mon bas ventre et c'est fantastique. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine mais elle a manifestement jamais vu jenna lyons marmonner des remarques sarcastiques tout en se goinfrant d'oreos périmés et de pringles au caviar dans real housewives of new york. rien de rédhibitoire là-dedans. j'ai lu qu'elle avait une maladie génétique qui fait qu'elle a des taches et des marques sur sa peau et qu'elle a pas de cils ni de sourcils et qu'elle a des trous dans ses cheveux et que ça a détruit sa confiance en elle parce qu'on la harcelait à l'école et qu'au début de sa carrière chez j. crew elle se trouvait affreuse sur les photos parce qu'elle avait pas encore trouvé son style, et puis elle a commencé à portes des grandes lunettes pour se camoufler derrière et des tenues qui montrent très peu de peau et elle attachait systématiquement ses cheveux en les plaquant en arrière pour cacher les trous et c'est devenu son style signature. elle dit qu'elle montre jamais ses jambes parce qu'elles ont des taches et de la cellulite et pendant une seconde je me suis dit est-ce que je devrais faire comme elle et cacher mes imperfections (non mais quel mot) et ne jamais montrer mes jambes moi non plus? mais non. je préfère être du côté de celles qui assument leurs imperfections (ce MOT), ou du moins qui essaient. même si ça "m'avantage pas." même si parfois je me demande si je devrais pas mettre plus de soin à "m'avantager." faire des efforts pour trouver un look qui "m'avantage," comme elle, pour me donner plus confiance en moi. un look qui me donne de la tenue, une consistance, une colonne vertébrale redressée. un look clean et net. sharp.
elle raconte aussi que sa mère avait le syndrome d'asperger et qu'elle avait pas d'amis et que donc elle lui avait jamais appris comment on se faisait des amis, comment ça fonctionnait, et qu'elle aussi elle avait du mal à se faire des amis, qu'elle savait toujours pas vraiment comment on faisait, qu'elle partait toujours du principe que les gens n'avaient pas envie de passer du temps avec elle et que donc elle attendait que ça vienne d'eux, pour ne pas prendre le risque du rejet. et j'ai pensé à maman, qui a peu d'amis elle aussi, même si elle a pas du tout asperger, et je me suis demandé si ma vie sociale maigrichonne venait de là. alors je me demande, est-ce que je peux encore apprendre à devenir sociable? est-ce qu'un jour j'aurai des vrais amis qui habitent à proximité de chez moi ET que j'ai envie de voir?
18 août
j'ai encore passé une heure sur whatsapp avec r. chaque soir je le fais se coucher de plus en plus tard, je rigolais toute seule avec les jambes en l'air en lisant ses messages et il me disait qu'il avait littéralement éclaté de rire quand j'avais dit un truc on se fait mourir de rire mutuellement et c'est merveilleux. j'ai lancé un concours de noms pour notre groupe inspiré par les feutres de bingo américains et puis il m'a fait un long message vocal pour m'expliquer qu'il adorait ma façon d'écrire sans accents ni majuscules et parfois quand il me dit certains trucs il me donne l'impression d'être quelqu'un de sage et de bon conseil, quelqu'un qui a de l'expérience de vie. de la bouteille. j'aime bien cette expression. c'est quoi cette sorcellerie? il m'a cassé ma relation avec mon physique mais en contrepartie il me fait voir d'autres facettes de moi que je vois absolument jamais.
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lynettew · 9 months ago
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je suis devenue accro aux annonces de colocs/locations sur facebook. ça fait six mois que j'ai rejoint le groupe bxl à louer - bouche à oreille (ll) et j'habite toujours pas à bruxelles (mais est-ce que j'ai vraiment l'intention d'aller vivre là-bas?) mais à l'heure qu'il est je dois connaitre au moins 45% des apparts de la ville. j'ai crée un dossier où j'enregistre les photos de mes apparts préférés. j'ai aussi un dossier d'apparts berlinois et un dossier de maisons à vendre dans des banlieues américaines. probablement parce que j'ai beaucoup regardé desperate housewives (lynette n'est pas mon deuxième prénom mais un hommage à lynette scavo de desperate housewives, maintenant vous savez). quand j'avais quatorze quinze ans je rentrais souvent à la maison pour échapper aux cours de maths et je regardais desperate housewives sur m6, comme une mise en abîme. je rentrais à la maison pour regarder une série sur des femmes qui restent à la maison. je crois que je m'en foutais des intrigues, tout ce qui m'intéressait c'était de voir les maisons et les personnages faire des trucs dans leurs maisons.
c'est pour ça que j'adore lire deborah levy aussi, elle parle beaucoup de ce qu'elle fait quand elle est chez elle. dans son appart moisi sur la colline au nord de londres, dans la cabane au fond du jardin de son amie dans laquelle elle écrit ses livres, dans l'appart de montmartre qu'elle loue pour une résidence, dans la maison blanche à hydra qu'elle loue pour les vacances. vers la fin de real estate elle achète douze oranges qu'elle presse à la main pour faire du jus pour ses filles qui viennent lui rendre visite, elle le verse dans une grande carafe en y ajoutant des glaçons et puis ses filles arrivent et lui disent qu'elles préfèrent aller boire une bière, ungrateful bitches. le lendemain je me suis levée avec une très forte envie de jus d'orange et je me suis pressé deux oranges avec un presse-jus électrique et pensant aux poignets de deborah levy. vendredi matin (à dix heures) j'ai fait un curry de butternut avec des lentilles en pensant à son dhal et à son voyage en inde. j'écoutais la radio et il faisait soleil et je me disais que c'était exactement la vie que j'étais censée mener.
quand je regarde les photos d'appart sur facebook parfois je les imagine nus, sans meubles, sans déco, et j'essaie de m'imaginer ce que je mettrais dedans. en restant réaliste. je serais très minimale. par flemme, pour faire des économies, mais aussi pour l'esthétique. je mettrais un matelas par terre (avec un sommier parce que je suis vieille maintenant), un bureau pour écrire, même si j'écris jamais à mon bureau, j'écris sur le canapé, mais peut être que je pourrais changer mes habitudes. est-ce que je pourrais vivre sans canapé? le canapé fait pratiquement partie de mon corps. je crois que je mettrai pas de canapé. pour marquer un changement radical. si le sol est moche je mettrai le grand tapis rayé noir et blanc d'ikea, mais je préfèrerais que le sol soit beau (vieux parquet). je rangerai ma collection de vaisselle bien à la vue sur des étagères parce que ça fait dix ans qu'elle dort dans un carton derrière mon armoire, toutes mes jolies assiettes dépareillées de toutes les couleurs, mon bol rouge à marguerites, je sais même plus ce qu'y a. je pourrais m'en servir ici, mais non, c'est ma vaisselle, donc j'attends d'avoir mon appart pour m'en servir.
dans les commentaires je croise régulièrement la fille avec qui j'avais suivi un stage de respiration/méditation/yoga y a quelques années. j'ai reconnu son nom parce que je le trouve très beau. ça fait six mois qu'elle cherche, comme moi, sauf qu'elle elle cherche pour de vrai, et elle a toujours rien trouvé visiblement. généralement les commentaires c'est que des gens qui mettent suis intéressé ou mp envoyé avec un smiley qui sourit, mais elle elle a toujours une question incongrue à poser, des précisions à demander, parfois elle met un petit mot gentil avec un émoji fleur, parfois elle fait remarquer qu'il aurait mieux fallu prendre les photos de jour pour qu'on puisse se rendre compte de la luminosité de la pièce (elle a pas tort). à son stage elle nous avait servi des dattes comme snack en nous disant d'en prendre qu'une et de la manger les yeux fermés en la faisant durer le plus longtemps possible. y avait aussi des graines de tournesol marinées dans du tamari revenues à la poêle mélangées avec des raisins secs. le dernier jour on avait fait un exercice où il fallait se raconter sa vie en 5 minutes par petits groupes de trois. une femme qui faisait du théâtre d'impro et un argentin qui travaillait chez cargolux m'avaient dit your life is very interesting. ça fait longtemps qu'on me l'a plus dit ça. à ce moment-là ça faisait quatre ans que ma collection de vaisselle était dans le carton.
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claudehenrion · 1 year ago
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Tutetatouhoù, toi, toutou ?
La semaine dernière, je m'adonnais à un de mes grands plaisirs, aussi innocent que sans cesse renouvelé : m'attabler à une terrasse de café et regarder la foule qui va et vient. C'était le soir et, après les pluies de la journée, il faisait doux. L'air avait l'air d'avoir l'air, et le temps avait le temps d'avoir du temps : on sentait cette foule –touristes et autochtones mélangés-- heureuse d'être là, de se promener, de profiter d'un agréable moment d'insouciance et d'un joli crépuscule, dans les déluges actuels. Pourquoi ai-je soudain eu une impression que tout n'était pas exactement à sa place ?
Un petit coup d'introspection plus loin (on n'est pas né ''intello'' pour rien ! Cette démangeaison-là ne vous quitte jamais !), je prenais conscience d'une différence fondamentale entre les hommes et les femmes qui passaient devant moi (NDLR : vous me direz qu'il y a longtemps que cette différence est connue, multiple, incontournable et ''de définition'', et qu'il faut la bêtise insondable de progressistes marqués à gauche pour la remettre vainement en question et croire qu'on peut circuler sans graves conséquences d'un bord à l'autre…) : les femmes étaient joliment habillées, soignées, et élégantes (souvent)... alors que les hommes étaient, en gros, mal rasés, négligés, et dans un uniforme ''tee-shirt / jeans / baskets'' du plus mauvais goût.
Persistant dans ma quête, j'ai ensuite remarqué que ces derniers (les hommes) avaient procédé à une inversion des normes : ils se rasent la tête ''au double zéro'' et se laissent pousser des barbes denses, dans une inversion totale de la fonction capillaire traditionnelle. Voir passer un individu au visage rasé, avec sa toison vers le haut de la tête, au bon endroit et bien à sa place, se compare aux chances de gagner à la loterie nationale : la norme à la mode semble être d'arborer fièrement un crâne luisant et une barbe foisonnante (normalement revendiquée par des djihadistes fanatiques, ennemis de toute humanité !) . Bon, me suis-je dit dans un rare accès d'indulgence, ils font ça pour se singulariser : quand on n'a pas de personnalité, on essaye de s'en fabriquer une, fût elle à l'envers et moche !
Mais là où le bat devrait blesser ces pauvres gens, c'est que cette manière de se distinguer se confond avec ''être un clone de tous les autres''... ce qu'ils sont : au prétexte de ne pas vouloir être ''comme tout le monde'', ils se fondent dans un modèle unique (et assez laid, n'hésitons pas à le répéter !) qui les fait ressembler à l'affreux et très antipathique Philippe Etchebest –qui est peut-être Etché (= une ferme, en basque) mais sûrement pas ''best'' ! En fait de modèle esthétique, c'est un cauchemar : l'archétype du mec qui tient à ce qu'on le prenne pour un djihadiste en recherche de sale coup à perpétrer et un ennemi avéré de la civilisation occidentale ! Si j'osais... ''Etcheworst'' serait plus approprié !
Mais s'il n'y avait que ça ! A partir du moment où on se met à chercher, on trouve, à tous les coups. Et ce que j'ai trouvé –ou, plus exactement, dont j'ai pris conscience, car je le voyais sans le voir— c'est que la France s'est soudain convertie à une nouvelle religion : le tatouage ! C'est cher, c'est laid, ça ne correspond à aucun embellissement, au contraire (NDLR : vous verrez à quoi ressembleront ces horreurs lorsque, l'âge venant, les chairs vont se détendre, se plisser, et s'affaisser, inexorablement ! Je préfère ne pas y penser ! Pauvres gens !), mais il est obligatoire, nécessaire, incontournable de se faire tatouer. De la petite branche de cannabis sur une cheville jusqu'à des décors de théâtre qui remplacent la peau (ce qui est un vrai manque de... peau !), on voit passer des éléphants, des boas, un léopard de temps en temps, des pagodes souvent, des frondaisons... Je n'arrive pas à croire que les victimes décérébrées de cette exposition universelle de laideur et de vulgarité s'imaginent que ''ça fait branché'' ou, pire encore, que ça leur donne l'air intelligent ! Les pauvres !
Comme à chaque fois que la bêtise a pris le pas sur l'intelligence, toute mode absurde disparaît un jour et laisse ses ''fans''... fanés. Qui, par exemple, se souvient encore d'avoir sacrifié des mois et des années de son existence à fabriquer des ''scoubidous'' ? Or un jour viendra, à n'en pas douter (et plus vite qu'on ne le croit chez les tatoués), où ressembler à une forêt vierge ou être orné (?) de têtes de mort fera aux vivants de ce temps-là la même impression que ferait aujourd'hui l'uniforme ridicule (col interminable, pantalon pattes d'eph, et rouflaquettes) que nous considérions ''normal'' dans les années '70... sauf qu'il est plus facile de jeter un atroce pantalon ''pattes d'eph'' ou une chemise à col démesuré que de changer de peau : la mue, c'est un truc pour les serpents ! (NB : Macron, seul contre tous, a sauvé ses rouflaquettes. Comment ? Pourquoi ? Mystères !)
Ce n'est pas que je nourrisse quelque agressivité que ce soit contre les tatouages, les tatoueurs et les tatoués, et même les tatous ! En fait, je m'en fiche : chacun est libre de s'enlaidir sans limites et de se créer des problèmes insolubles pour plus tard. Mais ce qui pose problème, c'est qu'il est impossible à un humain classique d'aller où que ce soit sans être isolé dans un monde peuplé d'une nouvelle race qui n'a plus rien d'humain : l'homme, disait-on jadis, est ''à l'image de Dieu''. Et franchement, vous imaginez possible que Dieu se ballade avec un cocotier sur l'épaule droite, la reproduction d'un lupanar des années Toulouse-Lautrec sur le dos, une mousmé à gauche, et divers félidés un peu partout ? Mais ''la folie étant sortie des asiles'', tout le monde, ou peu s'en faut, est tatoué. Tatoué, l'agent de police, tatoués la caissière, la boulangère et le pharmacien. Et tatoués, souvent, le médecin, le notaire ou votre député, pour peu qu'il soit macronien ou de gauche (c'est tout un, sous deux déguisements !).
Une autre chose qui me dérange (un peu), c'est que toutes ces pauvres victimes de la bêtise du temps disent faire ça... ''pour être originales'' : dans ce temps où aucun mot n'a plus le moindre sens, ''être original'' ne semble plus vouloir dire que : ''faire comme tout le monde'', suivre les suivistes, bêler en même temps que le reste du troupeau qui, en plus, commence à comprendre que tous ces signes de décadence ne peuvent le mener qu'à l'abattoir...
''Je me souviens d'un temps'' chantait Aznavour. C'est sans doute ça qu'on appelle ''la vieillesse'' ! Ou ''la nostalgie'' ! Question éternelle : ''C'était mieux, avant ?'' --Je n'ose pas donner ma réponse : je vais encore me faire mal voir ! Mais ce qui est sûr, c'est que avant, on ''existait'', plus et mieux !
H-Cl
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sushis4kalyo · 2 years ago
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Et si on parlait du harcèlement scolaire ? 😡
Je souhaitais aborder ce sujet parce qu'on en parle de plus en plus et aussi parce que je l'ai vécu. Pas forcément de la même façon que tout le monde ... mais je trouvais qu'il était important de partager mon ressenti. Si nécessaire, je pourrais signaler ce post' comme "Adulte" par la suite sur demande (que ce soit en commentaires ou DM, surtout ne pas hésiter !) mais j'ai peur d'invisibiliser ce sujet si je le fais trop vite ...
Du coup, c'est du vécu ...
Je suis originaire du Rhône. J'ai déménagé dans le Sud avec mes parents pour ma rentrée en 6ème. On m'avait dit que ça allait être génial, que j'allais me faire de nouvelles copines et ... j'y ai cru.
Comme j'avais changé de région, la grande majorité des autres 6èmes se connaissaient déjà parce qu'ils étaient en primaire ensemble. Moi, j'arrivais comme un cheveu dans la soupe. Je connaissais personne et j'avais une dégaine de Barbie. Blonde aux yeux bleus, sac à roulette Chipie rose bonbon ...
Très franchement, je n'arrivais pas à me faire des amis. Il y avait une certaine jalousie peut-être, une part de "mais qu'est ce qu'elle vient faire ici elle ?" aussi ... et j'étais bonne élève. Après coup, je devais pas mal agacer ...
J'ai rapidement subit quelques railleries mais je n'en tenais pas compte.
Flashback : Petit détail qui m'a certainement sauvé la vie ...
Et pourtant tout a accéléré d'un coup. Je me souviens avoir prévenu ma mère. "Attention, s'ils n'arrêtent pas, si personne ne fait rien, je vais m'en charger toute seule ..." J'étais en capacité de le faire.
Pour expliquer pourquoi cela, petit flashback en primaire. Je ressemblais déjà à une poupée Barbie donc j'étais pas mal enquiquinée. Vous connaissez le jeu des mariages ? Il consiste à attraper une fille et un garçon dans la cour, jouer au mariage, s'assurer qu'ils s'embrassent bien ... et taper sur celui qui refuse si ça arrive. Le nombre de fois où j'ai traversé la cour en tapant mon meilleur sprint devant les instits parce que Y, qui jouait avec les escargots et les vers de terre rêvait de me galocher ...
Je l'ai dis à ma mère il y a environ ... 2 ans. Au moment où j'écris, j'ai 27 ans. Je n'avais rien dit avant parce que je me défendais seule et comme ça ne semblait pas intéresser les instits, j'imaginais que ça n'allait pas intéresser mes parents non plus. Coups de pied, coups de poing, griffures ... Je m'en sortais pas trop mal. Jusqu'au jour où je me suis fait chopper en train de me défendre. "Mais Kalyo enfin ! C'est moche une fille qui tape !" avec punition etc. J'osais plus me défendre.
Mais alors ? Attendez la suite ! Un soir le téléphone sonne. Ma mère répond, c'est la mère d'un copain, T. Elle l'informe qu'il s'est encore battu et qu'elle commence à en avoir assez qu'il soit toujours puni parce qu'il me défend. C'est comme ça que maman m'a fait faire du karaté.
La première fois ...
J'avais donc prévenu ma mère. Et puis un lundi, le drame arriva. Cours d'EPS, rugby. G annonce fièrement à ses copains "Kalyo, j'vais lui faire sa fête !" ... au moins, j'étais prévenue. Je supporte les coups. Je préviens le prof deux fois, qui interrompt son cours chaque fois pour sermonner tout le monde. Je reprends autant de coups de pieds sur le retour et je me dis qu'à 16h30, c'est moi qui allait lui faire sa fête.
J'ai attendu 16h30, j'ai attendu de passer le portillon ... pour lui donner un coup de pied retourné dans l'estomac. Sa cousine a voulu s'interposer mais comme je ne connaissais pas ses intentions, elle s'est pris une gifle. Dommage collatéral, je reconnais.
Fait exprès, ce jour là, c'était mon père qui venait me chercher pour la toute première fois, lui qui était souvent en déplacement à l'époque. Il m'a récupérée furieuse. Dans la foulée, une dame tout aussi furieuse frappe à sa vitre. La mère de G, lui hurlant dessus que sa fille (donc moi) avait passé à tabac son fils. Et en effet, G, plus imposant que moi, suivait péniblement sa mère en larmes, plié en quatre. Après coup, mon père m'a avoué que la situation avait quelque chose de risible.
Nous étions tous convoqués chez le CPE le lendemain matin. G avait raconté à sa mère et au CPE que c'était moi qui avait commencé. La mère de G a alors accusé la mienne de m'avoir élevé dans la violence. Ma mère lui rétorqua que non. Juste que "si Kalyo prend une claque sur la joue gauche, je ne veux pas qu'elle tende la joue droite !" Après avoir donné ma version, ma mère demanda à voir le prof d'EPS qui selon mes dires avait du interrompre le cours deux fois. Le CPE ne voulait pas, le prof en question étant en cours. Nous avons insisté et finalement il fut appelé et confirma ma version.
Je n'ai pas eu de punition. Je me souviens que notre prof d'anglais avait par la suite pris un malin plaisir à nous mettre tous les deux à côté en cours. On se chamaillait pour tout et n'importe quoi et ça l'amusait. Moi, à l'époque, je n'avais qu'une peur, avoir à recommencer ce que j'avais fait.
La deuxième fois ...
La deuxième fois s'est déroulée très rapidement. J'étais en 5ème. Il se trouvait que R, un 3ème, s'était accaparé une partie de la cour. Visiblement l'information n'était pas parvenue jusqu'à moi. Étant sur "son territoire", il est venu m'insulter ... et a porté le premier coup. Il m'a giflé avec une telle violence que mon nez s'est directement mis à saigner. Pour l'anecdote, les années suivantes, on pouvait toujours voir la tache de sang tombé sur le carrelage extérieur, l'endroit étant protégé de la pluie ...
Puisque c'était raté pour l'effet de surprise et qu'il pouvait me faire voler d'un bras, je n'avais pas d'autre solution que fuir ... non sans lui claquer une porte dans la tronche pour la forme puisque qu'il me poursuivait. Il saignait aussi, 1 partout, balle au centre. C'est lui qui est allé se plaindre au CPE. Cette fois-ci, R ayant un gros passif et des témoins ayant confirmé ma version, on m'a cru tout de suite. R a été renvoyé par la suite.
La troisième fois ...
Cette fois là a été la plus marquante. J'étais en 4ème. C'était un lundi, entre midi et deux. J'étais avec une amie quand nous avons vu 3 garçons arriver vers nous. Cette amie en question s'est éloignée sentant le drame arriver. Non, je ne lui en veux pas d'avoir voulu rester en dehors de ça. Quant à moi, je savais que je n'avais aucune échappatoire alors perdu pour perdu, je me suis placée dans l'axe de la seule et unique caméra du collège, celle permettant de contrôler les entrées et sorties de l'établissement.
Les trois garçons arrivent donc et se placent autour de moi. Celui en face de moi me tient les mains jointes pendant que les deux autres me font les poches. En somme, un racket en bonne et due forme.
Ma marge de manœuvre étant limitée, je me suis servie de ma tête, littéralement. Puisque j'avais les mains jointes, j'ai attrapé le col du garçon en face de moi, C, l'ai tiré vers moi pour lui donner un coup de tête. Son nez cogne mon front. Il tombe à la renverse. Les deux autres ont disparu à l'instant même. J'ai donc pris mes affaires pour aller à mon cours de guitare, laissant C parterre.
Ça devait se voir sur mon visage. Le prof de musique m'a demandé si ça allait. J'ai juste pu lui répondre que je venais de me battre quand on toqua à la porte. Un surveillant entra. "Kalyo, chez le CPE !". J'ai donc suivi le surveillant sous le regard médusé du prof de musique.
J'arrive dans le bureau. Je note que C est dans un coin avec un morceau de coton dans chaque narine. Le CPE me demande "Bah alors Kalyo, pourquoi t'es pas venue nous voir tout de suite ?" La question me semblait lunaire. Comment pouvait-il me poser la question alors que lui, CPE, devait connaître la réponse mieux que quiconque ? J'ai quand même formulé une réponse sans cacher mon agacement : "Mais monsieur, c'était une tentative de racket ! Vous ne pensez quand-même pas qu'ils m'auraient escortées tous les trois jusqu'à votre bureau bien gentiment ?". Il me sort alors la leçon sur le fait qu'il ne faut pas se faire justice soi-même. Je ne me laisse pas faire : Mais monsieur, vous auriez fait quoi de plus ? Des lignes à copier ? Ils les préparent d'avance ! Des heures de colle ? C n'a pas déjà un abonnement pour les 3 prochains mercredis ? C'est au point qu'ils peuvent sympathiser avec les surveillants. Des jours de renvoi alors ? Comme ça C pourra s'amuser pendant trois jours sur sa PlayStation pendant que nous on sera en cours ! Vous parlez d'une punition ... Là il s'est pris une raclée par une fille devant toute la cour et si jamais il ose oublier, y'aura ses copains pour le lui rappeler !". Le CPE m'a regardée, sidéré et n'a pas cherché à me répondre. J'avais si bien fait mouche que je me souviens de voir C se marrer dans son coin au point d'en perdre ses cotons.
De la géopolitique de cour de récré
Le lendemain, j'ai réalisé l'ampleur de ce que j'avais fait. Toute ma classe m'attendait pour ... examiner mon front. "Fais voir si t'as une marque ? Wouah t'en as aucune !".
Je commençais avec un cours d'espagnol. Chose inhabituelle : la prof nous a donné une quinzaine d'exercices à faire. Une fois tous les exercices notés au tableau, elle s'assoit en face de moi, pose ses coudes sur la table et me demande : "Alors, raconte ?!" Je lui raconte alors toute l'histoire. Plus j'avançais dans mon récit, moins les autres travaillaient. J'ai entendu un "Vous avez vu madame ? Kalyo n'a pas de marque ! Elle a trop bien donné son coup de tête ! Comme Zidane à Materrazi !" du font de la salle. Profs et élèves m'ont surnommée Zizou pendant les trois semaines qui suivirent suite à cette remarque. La prof m'a ensuite fait comprendre qu'elle et les autres profs n'arrivaient plus à gérer C et que tous me soutenaient pour m'éviter une sanction. (Il devait y avoir une certaine ambiance dans la salle des profs ...)
Dans les couloirs, des élèves d'autres classes venaient me féliciter "Wouah la raclée que tu lui as mis !". J'étais presque certaine d'en avoir vu certains traîner avec C quelques jours avant. J'assistais à un énorme retournement de veste. Tout le monde voulait être mon ami, être vu avec moi ... et j'ai compris plus tard que je servais de dissuasion envers d'autres groupes "ennemis". Je servais de bombe atomique. Je prenais conscience de ce qu'il se passait. C'était de la géopolitique de cours de récré.
J'ai trouvé ça dramatique quand de plus en plus de 6èmes sont venus me voir dans les jours qui suivirent pour que je les aide à se défendre. Ce n'était pas mon rôle ... mais ça impliquait qu'eux aussi n'avaient plus confiance en l'autorité chargée de nous encadrer. Je me souviens d'avoir fait des bouquets de petits 6èmes et de les avoir amenés jusque chez le CPE. Ce n'était pas mon rôle mais sachez que je me demande toujours si j'ai eu raison de ne pas intervenir.
Mais c'est pas tout : je n'ai pas eu de sanction mais ma mère a souhaité avoir les coordonnées des parents de C, dans le cas où je lui aurais fracturé le nez. Il s'est avéré que c'était ses grands-parents qui en avaient la garde car ses parents avaient baissé les bras. Ma mère a souhaité s'excuser auprès d'eux mais le grand-père de C lui a répondu que "c'était du pain bénit et que ça allait lui apprendre la vie". Ah ...
Enfin, lors de ma rentrée en 3ème, nous attendions tous en bas des escaliers que le directeur de l'établissement nous appelle afin de nous attribuer notre classe. Comme à chaque rentrée, tout le monde parlait pendant l'appel quand soudain, C fut appelé ... suivi de moi. Le bruit cessa immédiatement et je gravis les marches dans le silence. Le brouhaha revint l'instant d'après. Je m'éloignais tandis que le directeur peinait à obtenir de nouveau le silence. Tout le monde réalisait, moi comprise, que C et moi allions être dans la même classe, toute l'année. Mieux encore, les profs avaient une certaine manie de nous placer par ordre alphabétique : nous tombions côte à côte.
J'ai compris bien plus tard que l'établissement s'était également servie de moi comme dissuasion pour contenir C. Cela a d'ailleurs fonctionné à tel point que des amis de cette époque étaient persuadés qu'il avait changé de collège ... alors que pas du tout.
Le traitement du harcèlement scolaire aujourd'hui
Selon moi, c'est une énorme mascarade. Chaque année, nous avons une journée contre le harcèlement scolaire lors de laquelle nous affirmons haut et fort que le harcèlement, c'est pas bien ... on dit que les victimes doivent parler ... puis on passe à autre chose.
Si, éventuellement on peut avoir une petite pensée pour les dernières victimes de harcèlement scolaire, vous savez, celles qui vont jusqu'au suicide. On envoie les gens vers les sites gouvernementaux contre le harcèlement scolaire et puis ... c'est à peu près tout.
Il y a deux ans, j'ai aidé une petite qui se faisait harceler. Une fille la menaçait de mort, l'étranglait dans la cour et montait tout le monde contre elle. La petite était plusieurs fois venue se plaindre à son instituteur ... qui lui a fait comprendre que c'était des histoires de gamines et qu'il fallait qu'elle arrête avec ça ... La petite se plaignait de plus en plus d'avoir mal au ventre et lorsqu'on lui demandait comment ça se passait à l'école : "ça va ...".
Il y a fallu que je lui raconte tout ce par quoi je suis passée pour qu'elle accepte de me dire ce qu'il se passait à l'école. Après avoir eu son accord pour en parler à ses parents, l'école a tout nié en bloc, la petite n'entrant pas, selon eux, dans la grille de critères de harcèlement fournie par l'éducation nationale. J'aurais été curieuse de savoir comment ils appelaient ça ... On a aussi su que plusieurs enseignants ont essayé de la dissuader d'appeler ça du harcèlement.
Les parents de la petite ont demandé une sanction contre la harceleuse ...qui n'est jamais arrivée. Ils ont été dans l'obligation de changer leur fille d'établissement pour qu'elle puisse continuer d'apprendre sereinement.
Bien entendu, tous les enseignants n'agiront pas comme dans cet exemple, il y en a bien eu qui m'ont soutenue quand j'étais au collège. Mais là, cela démontre toutefois qu'il y a une certaine volonté d'étouffer la situation car la direction a des comptes à rendre. Vous vous souvenez du hashtag "PasDeVague" sur Twitter ?
J'ai soulevé une partie du problème en 4ème : Ils ne peuvent rien faire contre les élèves perturbateurs. Si la famille s'offusque du peu qu'ils puissent faire ou ne s'en occupe pas, il n'y a plus aucune marge de manœuvre ...
J'ai su que le harcèlement scolaire est puni par la loi depuis mars 2022 ... reste à savoir si les plaintes sont recevables ...
Quelques conseils personnels ...
Chers enseignants et membres de l'EN...
Si quelqu'un vient vers vous pour se plaindre des agissements d'un élève, ne le rejetez pas ! Ne lui dites pas de l'ignorer, de retourner jouer ou que c'est sans importance ! Et ne lui dites surtout pas qu'il vous embête avec ses histoires ! J'ai noté que c'est principalement pour ça que beaucoup de victimes ne parlent pas : Si l'instituteur juge que ce n'est rien, qu'on l'embête avec ça, pourquoi il irait embêter ses parents avec ça ?
N'exposez pas les élèves victimes devant toute la classe ! J'ai connu des moments très gênants en primaire, toute seule debout au tableau pendant que l'institutrice faisait la leçon aux autres comme quoi "Il faut être gentil avec Kalyo !" pour après imposer ma présence dans un groupe à la récréation ... c'était très gênant et le groupe qui vous récupère vous traîne comme un boulet ...
Prenez l'initiative de punir les coupables ! Comment se fait-il que ce soit les victimes qui changent d'école ? Pourquoi les parents des victimes doivent faire des démarches et s'organiser autour de ce changement alors que le coupable n'a rien ? Oui la loi sanctionne depuis peu le harcèlement scolaire mais elle ne vous remplace pas car elle fonctionne sous condition que la plainte soit acceptée (et j'ai cru comprendre qu'il faut vraiment une grave atteinte à l'intégrité physique pour que ce soit recevable ...) Vous êtes en première ligne, c'est à vous de montrer aux enfants coupables et à leurs parents que le harcèlement scolaire a des conséquences. Je suis consciente qu'on vous laisse de moins en moins de pouvoir ... c'est peut-être le moment de taper du poing sur la table et de le reprendre ? Bien utilisée, la communication est une arme redoutable ! À bon entendeur ...
Chers parents,
Ne croyez pas juste que "s'il y a quelque chose, mon enfant m'en parlera !" même si vous avez eu une discussion avec lui et que vous pensez avoir été très clair sur ce point ! Comme dit plus haut, si à l'école on lui dit que c'est rien, il ne jugera pas forcément utile d'en parler à ses parents. Il faut s'inquiéter dès lors qu'il ne parle plus de ses journées, dit avoir souvent mal au ventre pour ne pas aller en cours, semble perdre goût à tout / se réfugie dans une activité spécifique ou que les notes baissent d'un coup.
Donner le droit à vos enfants de se défendre ! Attention, il n'est pas question d'aller péter les dents de tout le monde à la moindre réflexion ni de créer un fightclub ! Certainement pas ! Mais soyons logiques : on dit aux enfants que la violence ne résout rien, que se battre c'est mal ... mais si lorsque quelqu'un prend l'initiative de commencer gratuitement, on minimise la plainte de la victime... à qui on donne raison, finalement ? J'estime alors que si un enfant s'est fait frapper par un autre et que le corps enseignant ne fait rien (ou ne peut pas ...) alors la moindre des choses est de permettre à la victime de se défendre. L'enfant qui a commencé pourra alors comprendre que ce qu'il fait a des conséquences et peut se retourner contre lui ! Vous connaissez certainement le principe du "Ne fais pas ce que tu ne veux pas qu'on te fasse !" non ?
Enfant timide ? Envisagez les arts martiaux ! Il ne s'agit pas simplement d'un sport de combat ! Ça a vraiment des vertus sur le corps et l'esprit. Ça favorise la maîtrise de soi, améliore la concentration, réduit le stress, permet de gagner en confiance en soi en réalisant ce de quoi nous sommes capables (maîtriser un adversaire dans un combat amical ou faire une démonstration de katas). Aussi, je précise, les professeurs d'arts martiaux vous répèteront inlassablement qu'on utilise les arts martiaux qu'en cas d'absolue nécessité !
Envisagez que vos petits chéris ne sont peut-être pas de petits anges à l'école. Les enfants adaptent leur comportement en fonction d'avec qui ils sont et de ce qu'on leur tolère. Si j'ai vite compris à l'époque que le personnel enseignant n'avait pas un grand pouvoir, j'étais certainement loin d'être la seule !
Petit mot de la fin ...
Je suis consciente que ce post' risque d'en choquer plus d'un et dans un sens c'est peut-être le but recherché. À chaque fois que je vois un article ou un reportage sur le suicide d'un enfant harcelé, avec à chaque fois un "L'établissement savait" ou "Ah bah on aurait pas pensé !" ... je serre fort les poings.
Si je me permets de faire ce post', c'est parce que j'ai pu me défendre. J'ai montré très vite quelles étaient les limites à ne pas franchir mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. Par moment, je me demande comment ça se serait passé si je ne m'étais pas défendue. Jusqu'où ça aurait pu aller ?
Certes, mes préconisations dénotent clairement avec l'idée du monde sans violence qu'on essaie d'inculquer aux enfants ... mais rendons nous à l'évidence, si on refuse d'écouter les victimes et de leur apporter du crédit ... si on refuse de punir fermement les coupables pour faire entendre que le harcèlement scolaire n'est pas toléré ... que reste-t-il ?
Enfin sachez que je suis sincèrement désolée si mes propos peuvent choquer. Je ne souhaite pas prôner la violence mais la légitime défense. Encore une fois, si vous trouvez que je dois ajouter un label communautaire sur ce post, n'hésitez pas à me contacter par DM ou directement dans les commentaires.
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alexisgeorge24 · 1 year ago
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6 octobre:
Atterrissage à Lima à 05h00 après une escale à Atlanta. Pour rejoindre le quartier de Miraflores je ne dois compter que sur moi même afin d'éviter de prendre un taxi et trouver le bon bus. Finis le monde des bisounourses d'Europe. Je rejoins Javier à son hotel qui partagera mon séjour latino pendant 1 semaine. On prend un petit déjeuner incluant des fruits tout aussi inconnues que délicieux. Puis c'est parti pour une visite d'une journée de cette ville dont on n'attends absolument rien d'un point de vue tourisme.
On ne sera pas déçus. Peu d'intérêt du "vieux" centre mis a part ses cathédrales, la place principale, le palais du gouvernement et le marché dont on mangera un bon ceviche. Puis direction le quartier barranco en bus. Le chauffeur devait être ivre puisqu'il conduisait comme un crétois en Égypte jusqu'à se faire arrêter par la police. Il refuse de donner ses papiers puis prend sa veste et se tire en faisant croire qu'il revenait... C'était divertissant.
Évidement arrivé à Barranco on est déçu mais on aperçoit tout de même une jolie vue sur la plage et les falaises de Lima, ainsi que des surfeurs qui n'auraient pas peur de se baigner dans la Seine à Paris.
Le soir c'est bière puis direction le terminal de bus pour rejoindre Trujillo de nuit.
7 octobre :
Arrivés à destination on se croirait toujours à Lima. C'est moche et je me sens mal d'avoir embarqué Javier avec moi dans ce coin (Cusco et Arequipa sont des merveilleuses villes mais que j'avais déjà visités en 2017). Mais on est venu ici pour les sites archéologiques de Chan Chan et de la Huasca del Sol. Le premier fut fondé par la dynastie Tang de Chine au VIe siècle de notre ère. Je déconne ça n'a aucun sens. Il s'agit d'une ville pre-inca, des chimú, qu'on explore à l'aide d'un guide qui nous raconte plein de chose intéressantes qu'on peut trouver sur Wikipedia. On sera impressionnés par la taille du complexe (80 000 habitants !) dont seuls les murs ont été "déterrés" ornés à certains endroits de sculptures à leurs base. Le 2e site est une pyramide (Huasca) dont on observe des peintures bien préservées sur ses façades. Ceci est dû au fait qu'à chaque mort du souverain Chimú, ils rebatissaient la pyramides SUR l'ancienne. Du coup ça taille augmentait et les peintures étaient emmurées.
Je m'étais déjà fait la remarque à Nazca en 2017: c'est très regrettable et incompréhensible de voir que le gouvernement péruvien se "fiche" de ses vestiges. La fouille et préservation de la Huasca del Sol est entièrement privée, et celle de la Huasca de la Lune publique, toujours à moitié sous terre et ne se visite pas.
Le soir on cherche un bar en vain, et on finit par boire des bières sur la terasse du hostel où l'on fait la connaissance d'autres hôtes.
8 octobre :
Journée posée avec grasse matinée puis direction la plage de Huanchaco. Plage laide, ville laide, paysage laid, ceviche bon. Retour au hostel où l'on retrouve nos "potes" (j'avais perdu l'habitude de m'en faire dans des hostels) et on joue aux Jenga, une activité incontournable au Pérou lorsqu'on doit attendre le bus de nuit pour Huaraz.
9 octobre :
Réveil dans le bus à 05h00 en arrivant dans cette ville située à 3000m d'altitude et aux pieds des cordillères blanches. On rejoint notre hôtel et on enchaîne direct avec une ballade d'acclimatation au lac Roccotuyoc (Paccharuri sur maps). Javier voit son 1er glacier et je partage donc son émerveillement devant cette petite mer de glace qui finit sa course dans un lac truffé de mini-iceberg. On est à 4500m et ça nous mets KO, même si la rando est très courte. On est malheureusement avec un groupe et on fait sur le chemin du retour des activités dont on se serait bien passées: des thermes d'eau chaude et un restaurant imposé (on mangera nos sandwich à l'écart). On finit la journée de manière totalement improvisée et imprévisible, dans un bar.
La journée il fera moche et c'est avec grande déception que j'apprends que la saison des pluies est arrivées 1 mois plus tôt que prévu, du jamais (ou très rarement) vu selon certains locaux. Fait chier, je comptais y rester un petit moment après le départ de Javier.
10 octobre :
Grasse matinée car prévisions météo pourrie. Sauf qu'il fait très beau... donc on se dépêche pour trouver une rando accessible depuis Huaraz. Ca sera donc le lac Churup. 2h de monter pour atteindre cette jolie "laguna" au pied d'un glacier. Évidement je respecte la tradition et je m'y baigne. L'eau venant directement du glacier je m'attendais à être secouru par Javier après évanouissement mais je suis agréablement surpris d'y trouver une eau que j'estime autour de 10°c (oui c'est froid, mais pas pour un lac de glacier).
De retour en ville c'est resto puis dodo. On est suffisamment acclimatés, finit les politesses, demain on rentre dans le dur avec rando sur 2 jours et point culminant à 5000m.
Bilan: 6km, 700m d+, 4500m alt. Max
11 octobre :
C'est parti pour la boucle du "Paso zorro". On galère à trouver l'accès au chemin et on débute 300m plus bas que prévu. Du coup ça sera soit un bivouac au bout de 600m d+ à un "camping", soit au 1er lac à 1100m d+ (à 4600m). La 1ere moitié se passe très bien, ciel bleu, chien errant qui nous tient compagnie, cardio OK, et on décide donc de poursuivre jusqu'au lac. 200m d+ plus haut Javier est HS par le mal d'altitude, je prends tout le poids de son sac que je peux faire rentrer dans le mien (il doit être autour de 23kg). Mais ça ne s'arrange pas pour lui, moi même je me sens anormalement fatigué. Je finis en galère la monté et redescend (50m d-) pour prendre le sac de Javier qui est au bout de sa vie. On monte la tente, on prend l'apero sans les bières (qu'on avait montées pour les vidées par terre tellement l'idée de boir de l'alcool nous écœurait) et on se force à manger (on n'a pas d'appétit non plus). La mauvaise mine ne nous empêche pas d'admirer un coucher de soleil qui peint en rouge les nuages au dessus de nos têtes. La nuit on a du mal à respirer et on mesure notre pouls à 110bpm (tout les 2, synchro). J'essaie de rassurer Javier qui commence un peu à paniquer... Si je n'avais pas vécu bien pire au Kilimandjaro je pense que j'aurai angoissé un peu aussi. Point positif, notre corps chauffe tellement qu'on a absolument pas froid pendant cette nuit en dessous de 0°.
12 octobre :
Avec une nuit de 11h, on a pu trouver certains créneaux pour dormir et avec avoir un sommeil récupérateur. Comme chaque matin, le ciel est complètement dégagé et on re-découvre le paysage avec le petit déjeuner. On entame ensuite la dernière monté vers le Paso Zorro 430m d+ plus haut, à savoir à 5000m d'altitude. Javier m'insulte intérieurement à chaque "faux" col qu'on aperçoit qui nous fait descendre pour remonter de plus belle. Mais à l'arrivée la vue est dignement méritée et nous est présentée par Philippe Ecebez: Sommet blanc sur fond bleu avec coulis de glace émeraude surplombant deux lacs glaciers, avec comme accompagnement sur arrière plan la vallée immense et aride afin d'équilibrer les goûts.
Arrivés au niveau des lacs je me fait un petit bonus pour monter sur la colline entre les 2 lacs et juste en dessous de la mer de glace. Ecebez n'a plus les mots. Et enfin 12 km pour rejoindre notre point de départ sur une descente qui nous fait retrouver nos sens au fur et à mesure que l'altitude baisse. Sur le chemin on admire d'autres sommets blancs, on longe des canaux parfois légèrement aérien qui font jurer Javier (faut dire qu'il ne s'agissait pas du sentier "normal" et il me semblait plus "spicy" de l'emprunter. C'était avant que je constate le vertige de Javier).
Enfin la boucle bouclée, retour à la chambre, douche, bière, pizza, dodo, pas de réveil.
Bilan Paso Zorro (2 jours): 22km, 1700m d+, 5000m alt. Max
13 octobre :
Journée dédiée au repos, absolument rien au programme. Même la seule activité possible à faire à Huaraz, le musé archéologique, on ne le fera pas. Du coup j'en profite pour faire une lessive et me renseigner sur le trek de Huayhuaysh qui se fait en 8 jours. Comme je veux le faire en solo et pas passer par une agence, ça demande un peu de logistique pour le transport. Grosse galère pour obtenir des information, on nous mens, on nous insulte (oui), on nous donne de faux espoirs, bref... je démerderai finalement avec un transport publique puis taxi sur 2 heures, tant pis pour le porte monnaie.
On finit la journée avec bières artisanales et Javier s'en vas prendre son bus pour Lima chopper son avion du retour.
Je me sens seul et j'appréhende pour le trek que je commence demain, je dormirai mal.
14 octobre :
Réveil à 04h00 pour prendre le bus de 05h00 qui m'amène jusqu'à Chiquián. Les 42km sur route non revêtu qui me restent je les effectue en mini bus, mais comme je suis le seul passager et que je suis un gringo je paie le prix d'un taxi. Il me propose 200s, on conclu à 150s (38eur). Ca n'a l'air de rien pour 2 heures de route mais un local doit payer ça à peine 5eur.
Sur le chemin je me fais raquetter de 18eur de droit de passage pour arriver au point de départ. Payer un droit OK, mais pas un smic péruvien non plus.
Bref, je commence mon trek avec une météo passable (au sec) et 3 heures plus tard j'arrive au 1er "camping". Les paysages sont très verts, beaucoup de vaches, on ne se croirait absolument pas à 4000m. Au passage je me fais encore raquetter de 10eur par les paysans du coin. Ramené au niveau de vie locale, ça doit être équivalent à 80 000€ en Haute Savoie.
Comme je suis arrivé à 13h00, je m'ennuie un peu dans la tente sous la pluie qui vient me rappeler que c'est la saison humide. Mais c'est aussi ce que je recherche. Au camping il y a aussi un groupe de 8 personnes qui feront probablement le même trek que moi mais avec une agence. On est donc peu sur ce sentier.
A 17h00 je dîne et à 18h00 dodo.
Bilan: 9km, 600m d+
15 octobre :
Ciel bleu au réveil et vite je me prépare pour profiter de la rando tant que ça dure. Je réalise que j'avais campé pas loin d'un sommet avec glacier, et je prends conscience de la chaîne de montagne blanche dont je vais faire le tour. Je longe les sommets en suivant la vallée et en passant par un col; c'est très beau. Je dépasse le camping pour être tranquil et je pose ma tente dans une vallée assez étroite au bord d'un lac et en bas d'un glacier. Il commence à pleuvoir et je sors ma tête de la tente uniquement quand le glacier gronde pour apercevoir les chutes de blocs de glace. La génération qui suit n'aura vraisemblablement plus ce problème.
J'essaie de m'occuper comme je peux jusqu'à l'heure du dîner (17h00), sachant que j'ai posé la tente à 11h30. Observer les goutes qui ruissellent sur ma tente devient mon passe-temp favori. Je me demande s'il y a eu un chercheur qui se faisait chier comme moi pour établir une relation entre la chute d'une goute sur une paroie, sa masse, sa densité, la rugosité et pente de la surface. A vérifier quand j'aurai internet. Si j'avais internet je ne me poserai pas ces questions...
Bilan: 15km, 650m d+
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skelethrash · 10 months ago
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TON NOM
C'est marrant quand on parle de toi j'ai encore ce genre de réflexe heureux parfois. Une surprise plus qu'un choc, un souvenir plus qu'une joie,
Ce truc que tu ressens tout au fond de toi, comme si tes rouages avaient une conscience propre et profonde. C'est bête je sais.
Ou alors quand ton oreille choppes un mot en l'air dans une conversation étrangère, qu'il sonne un peu trop comme une chanson familière.
Moi, suffit d'un son trop violent ou trop tordu pour que tout ce mette à dérailler là dedans.
La poésie, l'amour, les contes de fées, les âmes maltraitées, les fleurs, les souffles, les condamnés, les âmes dérobées.
Si c'est en six lettres que tu t'es créé, il en faudrait des milliers pour exprimer tout ce que j'ai pu rejetter.
Puis à quoi bon, tout ce qu'il me reste c'est ton nom, alors autant en faire quelque chose de beau non?
V-I-K-T-O-R
V pour vain, I pour illusoire et K pour kouteau.
V-I-K-T-O-R
Et que'ce que j'aurais pas donné pour en aimer la sonorité?
V-I-K-T-O-R
Puis à quoi bon, tout ce qu'il me reste c'est ton nom.
Je dois t'avouer que je sais pas vraiment ce que j'raconte, la musique, d'habitude c'est moi qui l'écoute.
L'amour m'a rendu plume et ta fait ancre, sans toi je ne suis que passager du vent, sans trace de mon passage.
Faut dire que je sais pas aligner deux mots, j'ai juste un sacré culot de poser tout ça ici où un simple courant d'air peut guider.
Tu savais si bien dire, même quand t'écrivais les trucs les plus moches et blessant tu le rendait beau.
Aurevoir, c'est finis, merci d'être resté, ça va jamais s'améliorer, je t'aime, un jour, ne regrette pas, ne t'acharnes pas.
C'est peut être en six lettres que tu t'es créé, mais c'est en des milliers que je t'aimais, et pour l'éternité.
Puis à quoi bon, tout ce qu'il me reste c'est ton nom, alors autant en faire quelque chose de beau non?
V-I-K-T-O-R
T pour «Trop tard», O pour «Oxymore» et R «Reste encore un peu»
V-I-K-T-O-R
Et que'ce que j'aurais pas donné pour en aimer la sonorité?
V-I-K-T-O-R
Puis à quoi bon, tout ce qu'il me reste c'est ton nom.
Si tu savais à quel point je les ai détestés c'est six putain de lettres, me demande pas pourquoi j'ai jamais su la raison.
Ptêtre un mauvais jour, le blues post concert qui te fout la rage de pas avoir assez profité dla scène.
Maintenant je les aime, regardes, j'en écrit des chansons maintenant, ironic je sais.
Et même que j'en savoure chaque syllabes lorsqu'elles s'assemblent pour passer entre mes lèvres lors d'une conversation familière qui sonne un peu trop comme une chanson étrangère.
Kanné, I want you, I love you so, trop beau. Boys don't cry, true love waits, infirmière, quand je les écoute je sais pas si je veux t'embrasser ou me foutre en l'air.
Quand j'entends ton nom c'est comme être déporté dans ma propre tête, là où même les plus courageux n'irons pas en quête.
Puis à quoi bon tout ce qu'il me reste c'est ton nom alors autant en faire quelque chose de beau non?
V-I-K-T-O-R
V pour «Vas voir ailleurs si j'y suis», I pour «Il en restera plus rien», K pour «Kasse toi d'la».
T pour «T'es vraiment qu'un enculé», O pour «Ok, c'est bon j'ai compris», R pour «Reste loins de moi j'ten supplis»
V-I-K-T-O-R
V pour «Viens dans mes bras, juste ceux-là, juste pour cette fois», I pour «Impression de mourir à chaque instant quand t'es pas là», K pour «Kramé au troisième degrés»
T pour «Tu me manques tellement», O pour «Oui, je t'aime mon amour.», R pour «Reviens quand tu veux.»
Il est beau ton nom, Viktor.
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verver · 2 years ago
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SANS REGRET
SANS ESPOIR
Extrait 38
Il partit sur la pointe des pieds pour rentrer chez lui.
En chemin il s'aperçut que des larmes coulaient discrètement sur ses joues.
A ce moment l'enquête était terminée depuis huit jours .
Maintenant, le temps était au beau fixe , cela jouait positivement sur le moral de Simone.
Simone avait son réfrigérateur remplit pour la semaine.
Ray devait revenir la voir en fin de journée, elle le savait bien qu'il était un peu débordé par les papiers à remplir. Cette enquête criminelle qui avait troublé beaucoup de monde continuait à faire des ravages dans les esprits.
Donc Simone avait fait le plein d'alcool.
En fin de journée, Ray se rendit chez son amie comme convenu.
Il avait passé cette huitaine dans les papiers administratifs, les réunions, les visites des autorités, journalistes et autres joyeusetés de ce genre.
Il n'eut même pas le temps de sonner, qu'il entendit :
- Entre Ray !
- C'est pour toi ! dit-il en tendant un bouquet de fleurs et des livres , chose qui chez lui était rare.
Simone toute étonnée le remercia chaleureusement.
- Merci Ray ! elle l'embrassa tendrement.
Il retira sa veste et se vautra confortablement sur le canapé.
- Ça te dérange pas la musique ? demanda Simone.
- Non ! J'aime !
- Une vodka ?
- Oui ! bien tassée ! s'il te plaît...il pensa...et c'est reparti !
Du canapé Ray jeta un coup d'œil sur les disques , il y avait des machins africains jazzy.
Ray était intéressé, il étudiait les vinyls en ingurgitant un autre verre.
La télévision fonctionnait le son coupé, Ray était hypnotisé par les conneries qui défilaient sur l'écran.
Simone avait plein de chaînes, un nombre impressionnant.
Ray a éteint le poste au moment où un individu ouvrait une boîte pour chat.
Le rythme africain continuait imperturbable.
Ils sont passés aux banalités d'usage tout en sifflant un verre de vodka.
Ray n'étant pas très expansif , il lui fallait du temps pour se lancer dans une discussion.
- Tu vas bien Simone ?
- Oui Ray et toi ?
- J'en sais rien, je suis triste , j'en ai marre de ce boulot de merde et de ses suites, toute cette paperasse à remplir, ces comptes à rendre et tous ces souvenirs imprégnés dans ma tête, c'est malsain, j'en ai marre !
- Oui c'était une sale affaire.
Il discuta un peu de cette enquête, il sentait qu'il décompressait un peu en parlant à son amie.
En robe de chambre, elle était attirante, de plus elle était déjà bourrée mais elle gardait une oreille attentive.
- Tu sais Ray ! tu peux me le dire si il y a une autre fille !
Ray ne voyant pas le rapport avec discussion, lui répondit avec un certain amusement :
- Oui je sais ! on se cache rien tout les deux ! c'est dans le contrat n'est-ce pas ?
- Ne le prend pas comme ça ! bien sur c'est dans nos accords. Ce qui me fait poser cette question c'est l'intuition féminine, je ressens que derrière cette enquête il y a autre chose ! voilà !
- Ah ! l'intuition féminine ?
- Eh oui ! mon vieux ! il faut t'y faire !
Il lui raconta que depuis le départ de son amie Marie , il avait du mal à s'en remettre.
- Mon pauvre Ray ! t'as pas de chance !
- Je crois que tu as raison !
- En plus cette affaire t'as bouffé !
Ray commençait à en avoir un coup dans le nez , déjà il ne comptait plus ses verres.
- Merde ! c'est moche ! qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?
- J'en sais rien !
- Paie une personne pour faire des recherches sur elle .
Ray la fixa et se demanda si Simone ne se payait pas de sa tête. Ne sachant sur quel pied danser , il répondit évasivement :
- Je m'en fiche finalement ! je lui laisse sa liberté , elle est jeune malgré tout ! tu comprends ?
- Bien sur Ray !
Simone était toujours nue sous sa robe de chambre et Il matait son corps qu'il entrevoyait par moment, corps encore désirable .
- Elle a profité de moi ! dit Ray.
- Oui peut-être !
- Comment peut-être ? s'énerva Ray.
- Oui elle t'as pas forcé ?
- Beuh ! c'est vrai dit-il en se calmant, n'en parlons plus !
Ray se retrouva à poil sur le lit comme d'habitude , Simone était au dessus de lui ne dérogeant aux bonnes traditions.
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Un grand merci pour les photos que j'ai emprunté.
Plus particulièrement à :
- Redcatblog mon ange des photos.
- Genix_x qui m'éclaire tous les matins avec ses beaux textes.
- Un grand merci à Alexie et son blog rêverievagabonge pour ses bonnes idées et son précieux soutien. 💞
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saut3relle · 7 days ago
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Vendredi 8.11.24, 8h07
Dernier jour de la semaine, dernier jour d'ennui. Courage. Je ne trouve rien à écrire ce matin, mais j'ai envie juste pour passer le temps. Il fait moche dehors. On est déjà début novembre, cette fin d'année approche, les fêtes de Noël et Nouvel an m'angoissent cette année. Elles ne vont pas avoir de goût pour moi, bien que les années précédentes elles en avaient déjà perdu un peu avec tous les décès dans ma famille. Mais là, cela va être encore plus dur. Première année où je les passerai en étant dans ma vie seule. Bien sûr, je serai avec mes parents pour Noël, Nouvel An je ne sais pas. Peut-être aussi, si on ne m'invite pas quelque part. Dans le fond il y a un côté où ça m'affecte, et dans l'autre je m'en fous. Parce que je n'attends qu'une chose, c'est que tu me reviennes Mickaël. Véronique m'avait prédit qu'il se passerait quelque chose fin d'année 2024- début d'année 2025, mais encore une fois je ne vois pas comment, si l'autre est obnubilé par sa nouvelle conquête, plus de nouvelles depuis le 24 septembre, il m'a ghostée à nouveau. Pour quelqu'un qui se disait être mon ami… même cela il ne s'y tient pas. Ca n'aurait pas pu de toute façon. Sachant de moi que j'éprouvais des choses pour lui. Impossible. Je compte et je crois en Véronique, tout ce qu'elle m'a dit s'est réalisé dans les délais impartis jusqu'à présent. Alors je me raccroche à ce dernier espoir, et j'attends que le temps passe, en essayant de ne pas trop gâcher mon temps de vie, du mieux que je peux, avec l'absence d'armes que je n'ai plus depuis longtemps. C'est dur, très dur. C'est long, très long. J'ai parlé à mon guide dimanche soir, j'ai émis des demandes. Je crois que même lui n'y arrive plus pour moi. Si je ne suis pas en dépression, je suis en quoi ? Qu'est-ce qu'il m'arrive donc ? Comment ça s'appelle ce que je vis ? J'aimerais poser un vrai diagnostic. Est-ce vraiment la responsabilité entière de mon TDAH sur mes états d'âme ? Comment savoir et trouver les limites ? Comment être sûre ? Je continue la méditation chaque jour depuis au moins trois semaines. Je ne ressens pas les effets sur mon humeur. Je suis peut-être plus calme, mais pas plus gaie.
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