#blaze le blasé
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Lookie, i made some Fred's head fanart, it's on sticker paper so i can eventually stick it to something ahhh!!
Also i might redo fred, i did the skin after the lineart and it smudged so much
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/10-plus-grandes-chansons-de-jay-z/
Les 10 plus grandes chansons de Jay-Z
Avec une carrière qui a commencé à la fin des années 80, les chansons de Jay-Z ont connu plusieurs styles. Voici ses 10 meilleures chansons
Jay-Z est-il le plus grand rappeur de tous les temps ? « J’ai ce truc comme Elvis », a-t-il déclaré à Rolling Stone en 2007 peu de temps avant d’égaler le record du King de 10 albums se classant Numéro Un dès leur sortie (et bien avant d’en avoir quatre de plus dans la décennie suivante). En effet, la carrière de Jay-Z est impressionnante : 21 Grammys, premier rappeur du Songwriters Hall of Fame et cité dans les Top Fives de nombreux rappeurs (par exemple Kendrick Lamar, T.I. et J. Cole. Lil Wayne a d’ailleurs les paroles d’une des chansons de Jay-Z tatouées sur sa jambe). Il est non seulement bourré de talent, mais il a aussi le sens des affaires : l’image cool mais distante d’un ancien arnaqueur de rue, un flow techniquement avancé et une fortune inimaginable que Forbes et d’autres magazines ont du mal à calculer. Cependant, même parmi les largesses musicales de Jay, certaines de ses chansons classiques sont meilleures que les autres. Voici notre liste de ses 10 meilleures chansons.
10. Jay-Z et Kanye West, « Niggas in Paris » (2011)
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Cet hymne de stade présent sur Watch the Throne et interprété par Jay-Z et Kanye est théâtral. Au milieu des « hah?! » particuliers de West, des Audemars et des vestes Margiela, ce single qui s’est hissé dans le Top 10 est vraiment un profond soupir de soulagement. « If you escaped what I’ve escaped/You’d be in Paris getting fucked up too », entonne Jay avec une joie palpable. « C’est comme être sous le choc d’être là. Être toujours émerveillé et jamais blasé, a déclaré Jay à GQ à propos de l’inspiration derrière ce titre produit par Hit-boy. J’ai connu tellement de personnes qui n’y sont pas parvenues. La plupart des gens regardent une photo des enfants avec qui ils ont grandi et se disent « Ah oui, Adam est allé à Harvard ». C’est une conversation complètement différente ».
9. « Hard Knock Life (Ghetto Anthem) » (1998)
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Pour le premier single de Jay-Z à se hisser dans le Top 15 des titres pop, le producteur Mark « The 45 King » a pris un morceau indélébile de la bande originale de la comédie musicale Annie. Il a donné un dubplate à Kid Capri qui faisait le DJ sur la tournée No Way Out de Puff Daddy. « Les fans demandaient « Comment est-ce que vous avez fait pour la chanson d’Annie derrière la batterie ? ». C’était principalement des blancs qui venaient vers moi, a déclaré Capri à Grantland. Je savais de par leur réaction que ça marchait vraiment ». Jay a lui aussi fini par poser la question et c’est là qu’a débuté ce très grand succès, un aperçu frappant et mélancolique de son ascension. « Je n’avais pas peur du clash entre les paroles dures et l’image d’une Annie aux cheveux roux, a écrit Jay dans Decoded. J’ai trouvé le miroir entre les deux histoires. L’histoire d’Annie, c’était la mienne, et la mienne, c’était la sienne. La chanson, c’est l’endroit où nos expériences n’entraient pas en contradiction. Elles n’étaient que des dimensions différentes de la même réalité ».
8. « Nigga What, Nigga Who (Originator ’99) » feat. Big Jaz (1999)
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Lorsque Jay-Z est devenu une star, il a invité the Jaz (aujourd’hui Big Jaz), son ami et mentor, sur un sequel du rapide « The Originator » sorti en 1990. « On utilisait ce rythme rapide que tout le monde semble utiliser aujourd’hui », a déclaré Jay dans le fascicule de Vol. 2… Hard Knock Life. Là où Jay et Jaz utilisaient leur flow rapide sur une production détendue et jazzy en 1990, leurs retrouvailles en 1998 ont eu lieu sur un morceau futuriste et planant de Timbaland. Timbo avait déjà changé le son du R&B avec Aaliyah et accompagné le hip-hop créatif et léger de Missy Elliott, mais il était arrivé à un moment charnière de sa carrière, la première fois qu’un MC d’élite avait un flow rapide qui correspondait à sa musique.
7. « Public Service Announcement » (2003)
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Jay-Z a dû arrêter la fabrication de The Black Album pour y inclure cette ré-introduction à la dernière minute. Il a un jour répondu à un journaliste qui venait d’assister à toute une session d’écoute du nouvel album et dont la seule question était comment associer un T-shirt du Che Guevara avec une chaîne. « Les échecs du Che ont été sanglants et ses contradictions frustrantes, a écrit Jay-Z dans Decoded. Mais avoir des contradictions, en particulier quand vous vous battez pour votre vie, c’est quelque chose d’humain. Et porter un T-shirt du Che et une chaîne en platine et en diamants est honnête ». Le producteur Just Blaze ouvre la voie avec une intro parlée (« Fellow Americans… ») parfaite pour une révolution sur le point d’avoir lieu au Madison Square Garden.
6. « Brooklyn’s Finest » feat. The Notorious B.I.G. (1996)
« Brooklyn’s Finest » reste un document magnifique sur deux grands de Brooklyn au meilleur de leur forme. Jay-Z et Notorious B.I.G. développaient un nouveau groupe avec Charli Baltimore, la petite amie de Biggie, appelé the Commission. « L’année suivante, on ne parlait pas que des projets pour the Commission, a déclaré Jay-Z à XXL en 1998. Il avait beaucoup de projets pour [Life After Death], notamment une tournée et un déménagement ». Au lieu de ça, il a été tué en mars 1997. Cette chanson sonne comme le premier chapitre d’un partenariat qui ne s’est jamais concrétisé. Démarrant par l’interpolation de Wayne, Biggie et Jay évoquent des crimes plus ridicules les uns que les autres : Jay rappe « Peep the style and the way the cops sweat us » tandis que Biggie affirme qu’il tirera dans le muscle du genou de sa fille (« shoot your daughter in the calf muscle »). Le moment le plus célèbre de la chanson arrive quand Biggie essaye de répondre à l’affirmation « Hit ‘Em Up » fallacieuse de 2Pac : « If Fay have twins, she’d probably have two Pacs/Get it, 2Pac’s? ».
5. « U Don’t Know » (2001)
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L’association de basse et d’un extrait accéléré de « I’m Not to Blame » de Bobby Byrd agit comme un tremplin capital pour les différents succès commerciaux de Jay (la drogue avec les paroles « Hell, where you are welcome to sell » et le développement de son empire avec « smarten up, open the market up »). Jay scande « Motherfucker, I – will – not – lose » avant le quatrième couplet. C’est un moment sensationnel où sa confiance explose en une catharsis triomphante.
4. « 99 Problems » (2004)
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Jay-Z a rendu visite à Rick Rubin pour « retrouver ce sentiment que j’avais quand j’étais enfant », comme il l’explique dans le documentaire Fade to Black. Le résultat de cette session a été un rappel heavy metal du travail de Rubin dans les années 80 avec LL Cool J et Beastie Boys, mais pour ce qui est des paroles, c’était une critique moderne et cinglante de ceux qui le diabolisent comme un homme de couleur et un rappeur. « Même quand j’enregistrais, je savais que quelqu’un, quelque part, allait dire « Aha, le voilà qui parle encore des putes ! » », a écrit Jay dans Decoded. La chanson est devenue assez iconique pour que Barack Obama l’évoque au Dîner des Correspondants de la Maison Blanche en 2013 : au vu de la visite controversée de Jay et de Bey à Cuba, il a affirmé « I’ve got 99 problems and now Jay-Z is one », ce qui a fait rire l’assemblée.
3. « Big Pimpin’ » feat. UGK (2000)
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Lorsqu’ils ont vu que le titre « Things That U Do » estampillé Mariah Carey se réussissait pas à se classer dans les charts lors des deux premiers mois de sa sortie en tant que single tiré de Vol. 3 de Jay, lui et Dame Dash sont rapidement passés à « Big Pimpin’ », un titre exotique produit par Timbaland et qui vend le deuxième plus vieux métier du monde comme un style de vie jet-set arrosé de champagne. Timbaland a par la suite été poursuivi pour son utilisation d’un extrait de « Khusara Khusara » de Baligh Hamdi. Inspiré par le personnage de Pretty Tony dans le film Le Mac sorti en 1973, les paroles de Jay sont froides et détachées. Les paroles prononcées par Bun (« step up your vocab ») sont aussi mémorables que celles de Jay, et Pimp C, inspiré par Big Gipp, offre une coda brute.
2. « Dead Presidents II » (1996)
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Sortie en février 1996, la chanson originale « Dead Presidents » a permis à Jay-Z d’évoquer les faux malfrats et de palabrer sur la « représentation de l’infini avec les présidences », tout ça dans le style loquace qui était la marque de fabrique du rap Mafioso. Cependant, lorsque Reasonable Doubt, son premier album, est sorti en juin de la même année aux États-Unis, il a ajouté deux nouveaux couplets qui ont abordé encore plus profondément le sujet. Il fait allusion à DeHaven Irby, un ami d’enfance qui s’est fait tirer dessus et qui lui a appris le jeu de la drogue (« On the uptown high block he got his side sprayed up ») et se souvient de comment il a lui-même évité quelques balles mortelles (« I had near brushes, not to mention, three shots close range »). Il évoque sa supériorité (« Roc-A-Fella, don’t get it corrected, this shit is perfected ») avec des apartés biographiques, ce qui en fait un sequel poignant et supérieur. Dans cette chanson, le producteur Ski Beatz a mélangé « A Garden of Peace » de Lonnie Liston Smith et « The World Is Yours » de Nas. « J’ai juste mis quelques extraits pour voir si ça fonctionnait parce que j’aimais la voix de Nas », a déclaré Ski à Complex en 2010. Cependant, le refus de Nas de ré-enregistrer le refrain (AZ apparaît dans le clip de « Dead Presidents ») a mené à l’une des plus grandes rivalités de l’histoire du hip-hop.
1. « Where I’m From » (1997)
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Le producteur Ron « Amen-Ra » Lawrence était à la recherche de titres en 1996 lorsqu’il a déniché « Let Your Hair Down » de la chanteuse soul Yvonne Fair. Il a alors essayé, comme il le raconte à Rolling Stone, « de lui donner une sensation de bande originale plus sinistre ». La chanson, que Diddy a refusée, était encore dans sa forme brute (aucun effet sonore, aucune percussion supplémentaire), mais lorsque Jay-Z a entendu ce que « Where I’m From » allait devenir, le rappeur, inspiré, a immédiatement commencé à enregistrer ses propres couplets. « J’ai eu une vision comme quoi le morceau devait être plus dramatique en me basant sur le flow de Jay », déclare Lawrence.
Le résultat est l’un des morceaux les plus candides et intimes de Jay. A la fois autobiographique, une critique culturelle et socio-économique et une distillation de son environnement passé et présent. « Il a peint une image sombre de Marcy Projects, affirme Lawrence. La personne qui l’écoute a alors une vision mentale de son enfance à Brooklyn ».
Dès les premières paroles directes qui ouvrent la chanson (« I’m from where the hammers rung / News cameras never come »), Jay décrit un endroit où « l’espérance de vie est tellement basse qu’on fait des testaments à 18 ans » (« life expectancy is so low, we making out wills at 18 »). « Where I’m From » contient également certains des couplets les plus complets de Jay : « Where how you get rid of guys who step out of line, your rep solidifies/ So tell me when I rap, you think I give a fuck who criticize? ».
Par Christopher R. Weingarten, Elias Leight, Mosi Reeves, Al Shipley, Jason Newman, Christina Lee, David Drake, Maura Johnston, Dan Hyman / Traduit et adapté par Mélanie Geffroy
#99 Problems#Big Jaz#Big Pimpin’#Brooklyn's Finest#Dead Presidents II#Hard Knock Life (Ghetto Anthem)#Jay Z#kanye west#Nigga What#Nigga Who (Originator ’99)#Niggas in Paris#Public Service Announcement#The Notorious B.I.G.#U Don't Know#UGK#Where I'm From
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Soc., 3 juin 2009, Île de la Tentation
l’île de la tentation c’est les anges à koh lanta, mais pour tes darons tavu. quatre couples cherche pas mamène c'est des éclatés du bulbe, ils se font tellement iech qu’ils vont tester leur love story sur une île avec un max de gow ultra gaulées lara croft et de gadjos dsk du slip, sauf que le FMI c'est dans un ter-ter tout pérave au fin fond de la taïlande ambiance accrobranche chamallows grillés et MST à gogo.
dans la saison 2 un des keums avec un blaze de crevard genre christophe il croit il est là pour pécho de la zouz bien fraîche du coup il va tromper sa meuf roxanne oklm. la vie de ma mère après c’est le dawa total looool. franchement toi même tu sais roxane ça la fait pas trop goleri que christophe s’est fait pépom un peu par cette grosse timp de kity. roxane la cocue est vla blasée de TF1 et la joue genre mel assieds-toi faut que j’te parle, christophe c’est un chaud de la teub mais là il a juste serré la beurette parce que la prod l’a forcé nanani.
après roxane elle a tellement le seum elle colle un procès à TF1 et son avocat lui dit tekass bb, inshallah on va les saigner jusqu’au sang. devant le juge, l’avocat il gère de ouf en mode faites pas les tarba, ma reuss elle a tout perdu à cause de vous et du lien de subordination : ça requalifie izi en contrat de travail tmtc t’as rien vu venir. TF1 tel harvey specter ils disent objection la justice quelle salope mais ça marche pas du tout miskine. et bim backflip roxane elle réussit à faire cracher la moula à TF1 donc même pas besoin de sell son body to the night ça fait toujours plaisir.
c’est feux de camp phéromonés devant pôle emploi, c’est guy debord en Y, c’est Chambre sociale, 3 juin 2009, Île de la Tentation.
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RdE #1 : Ghost Rider
Ok alors, on va planter le contexte. Au moment où j'écris cette review, je suis en 1ère année d'Educateur Spécialisé (ndlr : maintenant je suis en 2e année, mais j’ai rédigé cette review il y a un an au moment où je la publie sur Tumblr), et je stress un peu beaucoup par rapport aux études et aux stages. Du coup, pour m'occuper et me détendre le soir, je me regarde des films. Soit des films que je n'ai pas vus, soit des films que j'ai déjà vus mais que j'essaie de regarder d'un oeil nouveau. Et parmi tous ces films, je me suis maté les deux films Ghost Rider. Et de ceux là qu'on va causer.
Mais avant de commencer, je tiens à préciser à toi, fan de Marvel potentiel, que je n'ai jamais lu un seul comics Ghost Rider de ma vie, et qu'avant la sortie du film, je ne connaissais même pas l'existence du personnage. Je ne jugerai donc pas ces films en fonction des comics, mais en tant qu’œuvres cinématographiques indépendantes.
Bref, c'est parti.
Ghost Rider (SND, 2007) :
Mais de quoi ça parle ?
Johnny Blaze, cascadeur à moto avec son père dans un cirque, vend son âme au Diable pour sauver ce dernier du cancer qui le ronge. Mais il meurt peu de temps après dans un accident au cours d'une cascade qui tourne mal. Johnny, qui devait partir vivre avec sa petite amie Roxanne, s'enfuit alors accablé par la mort de son père. On le retrouve plusieurs années plus tard, devenu alors un cascadeur célèbre pour réaliser des sauts toujours plus fous et risqués les uns que les autres. Mais le Diable finit par lui rappeler son contrat et le force à devenir son bras droit, le Ghost Rider, pour qu'il affronte Blackheart, un ange déchu du ciel qui recherche un légendaire contrat d'une valeur d'un millier d'âmes pour obtenir le pouvoir de vaincre le Diable.
Alors, quoi qu'on en a pensé de ce film ? Et ben c'est mauvais. Mais attention, pas mauvais dans le sens que c'est la pire bouse de l'histoire du cinéma, non on a eu bien pire, croyez moi. Non c'est juste mauvais, dans le sens où ce film a beaucoup de défauts que l'on pourrait retrouver dans des tas d'autres films. Mais quels sont ces défauts, me direz-vous ? On va voir ça tout de suite.
PREMIER POINT : Le Scénario.
D'abord, le scénario. Il est ULTRA BANAL. Il n'y a aucune originalité dans l'histoire du film, tout est prévisible à souhait. C'est un schéma vu et revu, et tellement maladroit qu'on voit tout venir à des kilomètres, et que surtout on n'y croit pas. En quoi ce film est maladroit ? En pas mal de points, notamment les personnages, mal exploités, que l'on verra un peu plus loin. Mais surtout, il y a pas mal de facilités scénaristiques qui font vraiment grossières ou qui ne passent tout simplement pas.
Un bel exemple pour illustrer ce propos, ce sont les combats du Ghost Rider contre les trois démons qui accompagnent Blackheart. Chaque démon est associé à un élément, on a donc le Vent, l'Eau et la Terre, le Ghost Rider représentant le Feu (même si ce n'est pas dit explicitement dans le film, c'est assez évident). On a un bon setup, on pourrait s'attendre à des combats certes prévisibles, mais au moins bien filmés et chorégraphiés qui permettraient de montrer l'étendue de la force du Ghost Rider en le montrant sortir victorieux de ces combats contre des adversaires pourtant redoutables... Mais que nenni. Au lieu de ce schéma (qui fait beaucoup penser à celui des shônen, je vous l'accorde, mais qui au moins, à défaut d'être original, apporterait de la consistance et de la crédibilité au personnage), on a le Ghost Rider qui les défonce un par un d'un seul coup.
Le démon de la Terre se fait cramer par la chaîne enflammée du Ghost Rider après qu'il ait baissé sa garde trop vite, celui de l'air se fait littéralement siphonné pour les mêmes raisons et celui de l'eau est tellement vite expédié qu'on croirait que le réalisateur avait oublié cette scène et qu'ils ont du la tourner en catastrophe alors que le film était prêt à passer en post-prod.
Ensuite vient le problèmes des incohérences que peuvent apporter ces facilités d'écriture, le meilleur exemple étant la toute fin. Johnny a vaincu Blackheart, et a donc honoré son contrat. Le Diable vient donc le voir et lui dit qu'il va lui reprendre les pouvoirs du Ghost Rider et lui rendre son âme puisque ce dernier a rempli sa part du marché. Sauf que, sans qu'on ne comprenne pourquoi, Johnny refuse de céder ses pouvoirs. Déjà, on pourrait se demander pourquoi puisque pendant tout le film, on nous montre que Johnny a peur de ses pouvoirs et qu'il en souffre (il doit écarter de sa vie la femme qu'il aime pour la protéger, par exemple). Mais là, non, brusquement il décide de les garder. Et le pire, c'est qu'alors que c'est le Diable qui les lui a donné, on est en droit de se dire qu'il peut les lui reprendre comme il veut. Et bah ... Non, Johnny lui fait une baston de regard, le Diable perd et donc il part. Crédibilité/20. Et rien n'explique ça. À aucun moment il est dit que le Rider doit être consentant pour que la Diable lui reprenne ses pouvoirs. C'est donc juste une bonne grosse ficelle scénaristique pour justifier une éventuelle suite qui a bel et bien eu lieu et qu'on abordera plus tard.
Enfin, une autre incohérence est celle du personnage de Carter Slade. En effet, après sa première transformation, Johnny est aidé par Carter Slade, le précédent Ghost Rider. Bien entendu, il ne révèle pas son identité à Johnny tout de suite mais c'est déjà le début des boulettes scénaristiques. Carter Slade lui explique quasiment tout ce qu'il y a à savoir sur le Ghost Rider, et Johnny ne doute même pas. Il se contente d'accepter les infos sans se dire que c'est quand même un peu bizarre qu'un type random connaisse aussi bien le Rider. C'est censé préparer le twist de la révélation de la vraie identité de Slade, mais c'est tellement mal géré que ça se voit venir à des kilomètres et que ça ne fonctionne tout simplement pas.
Il y a encore deux autres incohérences liées au personnage de Carter Slade. Dans le prologue, il nous dit (le personnage puisque c'est lui qui est narrateur de ce premier film) que chaque génération à son Rider. Or à la fin, on voit Carter Slade et Johnny Blaze tous les deux transformés en même temps. Autre détail, Slade était un Ghost Rider vivant 150 ans avant les évènements du films, alors comment expliquer qu'il soit toujours en vie ? Encore une fois, il n'est fait mention nulle part qu'être Ghost Rider vous rend immortel. Non pas que ça me poserait problème, ça pourrait même être un sujet intéressant à aborder pour le personnage, mais la question n’est pas là. Ici, ça débarque juste comme un cheveu sur la soupe. Et enfin, dernière incohérence, il accompagne Johnny jusqu'au lieu de l'affrontement final transformé en Rider, mais une fois arrivé, il reprend sa forme humaine et dit "Je ne pouvais me transformer qu'une dernière fois." Là encore, d'où ça sort ? Ce n'est jamais mentionné ailleurs dans le film, c'est juste là pour appuyer un effet censé être drama, mais ça ne marche pas du tout, et surtout, Slade ne suit même pas Johnny pour le combat final, il le plante sur place. MERCI CONNARD. Et pourtant, ça a donné un des seuls plans classes du film, dommage qu'il ne serve à rien et repose sur une incohérence aussi énorme.
DEUXIEME POINT : Les personnages.
Les personnages de ce film sont ratés. Ils sont soit mal écrits, soit clichés.
Commençons par Johnny Blaze. On pourrait trouver ça assez drôle d'avoir un personnage aussi blasé (Blaze, blasé... Humour... LOL SI C'EST DRÔLE, TU RIGOLES), mais combiné au jeu de Nicolas Cage, on a juste l'impression que les 3/4 du temps, il est complètement stone et/ou s'en bat totalement la race.
Ensuite vient le personnage de Roxanne, interprétée par Eva Mendès, qui n'a ici aucune personnalité. Elle est juste là pour jouer le rôle de damoiselle en détresse en fin de film et donc de love-interest pour le personnage principal. D'ailleurs, on notera que dans la suite, elle est complètement absente. Elle n'est même pas mentionnée une seule fois. UTILITÉ/20.
Il y a aussi le personnage de Mac, l'agent de Johnny, interprété par Donald Logue, qui n'est rien d'autre qu'un comic relief sans profondeur et même pas drôle, et dont la mort est tellement insignifiante que même le personnage de Johnny, qui est censé être son meilleur ami, s'en bat la royalement la race.
Idem pour les 3 démons élémentaires qui accompagnent Blackheart. Ils n'ont pas de personnalité, ils servent juste à ... à rien. D’ailleurs ils n’ont même pas de nom durant le film... Encore un signe qui me fait penser que les scénaristes n’en avaient rien à foutre de ces personnages et qu’ils faisaient sans doute partie du cahier des charges imposé par le studio. Mais bon ... Spéculations, spéculations... Revenons à du concret ! Ils devraient servir à montrer à quel point le Ghost Rider est redoutable en se faisant battre par ce dernier, mais comme dit précédemment, ça ne marche pas du tout. Donc ils ne servent à rien.
Ensuite, on a le Diable, ou Mephisto, interprété par Peter Fonda. Il n'a là encore aucune réelle utilité, si ce n'est de faire avancer le scénario. En effet, il apparaît pour faire signer son pacte à Johnny, et donc poser les bases de l'intrigue et donc faire de l'exposition, puis après la première apparition de Blackheart pour se confronter verbalement à lui et faire de l'exposition sur le personnage, puis quand Johnny devient le Ghost Rider pour la première fois, donc pour lancer l'acte 2, puis enfin à la fin de l'acte 3, quand Johnny a gagné et qu'il vient honorer son contrat. Bref, le Diable ne sert à rien. Et c'est vraiment con parce qu'il y aurait eu moyen de faire de bons trucs avec ça. Je veux dire ... C’est le diable putain ! Ajoutez à cela qu'il n'est même pas une réelle menace puisqu'il ne peut même pas reprendre les pouvoirs de Johnny simplement parce que ce dernier à dit non, et c'est à se demander si le père de Johnny n'est pas mort parce qu'il avait roulé sur une peau de banane tombée sur la rampe.
Je ne m'étendrai pas plus sur le personnage de Carter Slade, interprété par Sam Elliott, qui n'est là lui aussi que pour faire de l'exposition et faire avancer le scénario.
Et enfin, on a le personnage de Blackheart, interprété par Wes Bentley. Et bon dieu que je hais ce personnage. C'est un gros cliché emogothique dégueulasse, dont la personnalité est aussi lisse que sa peau traité au produit anti-acnée. Déjà dans son apparence il arbore un look de minet façon Edward Cullen avant l'âge. Wouah, terrifiant. Ensuite, dans le film il nous est présenté comme le fils du diable, ce à quoi je dis pourquoi pas. Sauf qu'on nous dit aussi que c'est un ange déchu du ciel, donc la question est : était-il déjà le fils du Diable avant qu'ils ne chutent tous les deux ou bien a-t-il chuté après lui et est-il devenu son fils "spirituel" (PARCE QUE CA PARLE DE RELIGION MDR T'AS COMPRIS ???) ? La question reste sans réponse, mais à la limite, on s'en fout. On sait de lui qu'il veut récupérer un contrat d'un millier d'âmes, car ce dernier lui octroierait un pouvoir suffisamment grand pour vaincre Mephisto et donc prendre sa place. Et là, on touche au gros problème du méchant. Sa motivation c'est tout simplement "Papa a donné des pouvoirs trop cool à un mortel pour qu'il devienne le Ghost Rider au lieu de les donner à moi, et en plus il me laisse même pas régner sur les enfers, c'est vraiment trop injuste, je vais tout casser, je suis trop un rebelle dark". Ouais, si on résume, le méchant est un Caliméro emogothique. Putain, ça fait rêver.
Et surtout, ce personnage a une mort de merde. En effet, lors de son premier vrai affrontement avec le Ghost Rider, ce dernier utilise son pouvoir le plus puissant, le Regard Pénitent sur son adversaire. Pour faire court, le Regard Pénitent permet de sonder l'âme des personnes ayant quelques à se reprocher et leur font vivre tout le tort, le mal et la douleur aussi bien physique que mentale qu'ils ont pu infliger à autrui. Pour en revenir à Blackheart, la première fois que le Ghost Rider veut utiliser ce pouvoir sur lui, ça ne fonctionne pas, et le film l'explique de manière simple mais étonnamment efficace : Blackheart est un ange déchu, il n'a donc pas d'âme, ce qui explique que ce pouvoir n'a aucun effet sur lui. C'est une trouvaille assez simple mais qui a le mérite de fonctionner. Là où c'est débile en revanche, c'est que le but de Blackheart est de s'emparer du contrat d'un millier d'âmes pour les absorber et devenir plus puissant. Il a donc pour objectif de se rendre mille fois plus vulnérable au pouvoir le plus dévastateur du seul être susceptible de le vaincre. Ce méchant est un vrai débile. Il se tire littéralement une balle dans le pied tout seul, tellement de connerie, c'est beau putain, je vais chialer.
Bref, voilà en gros les points négatifs de ce film, ça fait déjà pas mal.
Mais maintenant, abordons les quelques bons points de film, car oui, il a tout de même des bons points.
Tout d'abord, la scène d'introduction de Mephisto est très classe. On voit en effet d'abord de la condensation s'échapper de la bouche de Johnny quand celui-ci respire, indiquant donc que l'air se refroidit subitement et annonçant l'arrivée d'un événement surnaturel. Ensuite, on voit le Diable de dos, avancer lentement avec sa canne, faisant éclater les ampoules au fur et à mesure de sa progression, le tout sur une musique simplissime avec une guitare électrique tout droit sortie d'un western. Simple, mais ... "diablement" efficace. (LOL TU RIGOLES, CETTE BLAGUE ETAIT TRES DROLE)
Idem pour la première apparition du Ghost Rider. La scène est vraiment sympa, la mise en scène avec la caméra tourbillonnant autour de Johnny et le montage hyper "cut” rendent bien la perte de repères du personnage qui ne comprend absolument pas ce qui lui arrive, et le fait que ses cris de douleurs se changent peu à peu en rire démoniaques est aussi une bonne trouvaille pour signifier que lorsqu'il est sous la forme du Ghost Rider, Johnny n'est plus totalement lui-même. C'est (simple) basique, mais ça fonctionne.
Le look du Ghost Rider est également très classe. Il est proche de ce que j'ai pu en voir des comics, et rend vraiment bien. L'aspect de son crâne a un effet un peu trop lisse et un peu cheap, difficilement excusable quand on sait que le film avait 150 00 000 $ de budget et qu'il est sorti la même année que "I am a Legend", "Harry Potter et l'Ordre du Phénix", "Pirates des Caraïbes 3", "Sunshine", et un après "300" ou "Superman Returns", qui avaient des effets spéciaux 3D bien plus convainquants. Mais passons, le design reste quand même assez sympa.
Et enfin, la scène du Regard Pénitent est vraiment très stylée. En effet, on semble comme plongé dans l'âme de la victime, et on voit alors un véritable chaos de flammes dans lesquels on distingue les visions que lui revient le Ghost Rider, et le bruit du feu et les cris de la victime se mélangent, faisant bien ressentir la douleur qu'elle éprouve alors. De plus, l'effet qu'il laisse sur les yeux de la victime est assez bien trouvé aussi. Les orbites sont en effet entièrement remplis d'une sorte de lave durcie, à travers laquelle on peut voir une lueur flamboyante qui indique que la victime du Ghost Rider subit le poids de tous ses pêchers. C'est assez bien pensé, même si encore une fois, visuellement, le rendu fait un peu cheap.
Bref, en conclusion, ce film est vraiment mauvais, mais un mauvais tendant plus vers le moyen que vers le médiocre, car on sent tout de même de bonnes intentions derrière le projet. Les visuels sont tout de même assez bien trouvés, et rendent bien hommage à ce que j’ai pu voir dans les comics, on a quelques trouvailles sympathiques, mais de bonnes intentions ne suffisent pas et malheureusement le film est bourré de petites (et pas que) erreurs et incohérences qui font qu'il ne peut pas être réellement bon.
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Droppin’ Science - Un tonton te cause #04 by Tar One
5 albums de 2017 que vous êtes trop peu à avoir calculé.
Bon d’accord, peut-être que tu les as calculés, peut-être qu’on ne te la fait pas à toi. N’empêche, tu reconnaîtras que peu sont ceux - même dans les blogs-website-médias spécialisés – qui ont daigné mettre la lumière méritée sur ces beaux projets. Dans mon entourage, mon fil d’actu, les gens que je croise, ils ne sont que très rarement dans le radar. Qui de mieux placé que le « Best Kept Secret » du HH belge pour parler de ces pépites trop méconnues ? Personne cher ami, personne.
Your Old Droog – Packs
Droog (« pote » en russe), jeune MC américano-ukrainien de Coney Island est sorti de l’anonymat en 2014 avec un premier petit projet soundcloud avec DJ Skizz aux manettes. Son buzz a grossi de façon impressionnante durant les semaines qui ont précédé sa sortie et pour son premier concert il a rempli le prestigieux Webster Hall de NYC. La raison ? Le petit filou est le presque jumeau vocal de Nas et la rumeur disait même qu’il s’agissait d’un projet secret du géant de QB sous une autre identité. Malin petit filou qu’il est, il a intelligemment laissé la rumeur se répandre en ne démentant pas et en cachant son apparence physique le plus longtemps possible, heureux de bénéficier d’un magnifique plan promo gratos.
Cette belle voix rauque, rocailleuse et joliment abimée (avec une articulation pleine de salive avec des mots qui lui fondent dans la bouche comme Monsieur Jones) n’est pas son seul atout. Le bougre écrit bien et a de la personnalité. Marrant, souvent ironique et sarcastique, pratiquant l’autodérision, la punchline aux références variées et le storytelling avec brio. Il est de ces new-yorkais qui suintent cette identité unique par tous les pores et honorent la tradition de lyricisme sur des vieux samples et breaks mais sans tomber dans le passéisme. Comme un Action Bronson, un Roc Marciano ou la clique Griselda, il offre un travail résolument ancré dans notre époque tout en se réclamant de la Tradition.
Le gars n’est pas un Thug mais il est clairement Hood. Un univers de Delis qui vendent les clopes à la pièces (les loosies), des petites combines, des Timbs, des petits boulots et 1001 observations de Seinfeld du ghetto sur la vie parmi ses concitoyens souvent crevards et individualistes. Il dispense ces cartes postales anti-touristiques sur des prods crades et de bonnes factures de gens tels que 88-keys, The Alchemist ou Edan entre autres. Ni trop ambitieuses ni trop simplistes, homogènes et variées à la fois, pas de fautes de goût, pas de nuque immobilisée, quelques influences Rock discrètes et que du bon même si rien d’incroyable ou de révolutionnaire. En résumé, un MC marrant et plein de skillz qui rappe des textes créatifs et fun sur des bons beats avec la voix de Nas. De quoi personnellement me combler !
Wiki – No Mountains In Manhattan
Wiki est justement un très bon copinou de Your Old Droog. Ce dernier l’a invité sur son propre album pour un épique Help (avec Edan en troisième larron). Ils ont fait un super petit EP ensemble et enfin, il est présent sur l’album de Wiki sur le seul track que je trouve absolument inaudible à cause d’une prod sur-chelou que des hypeux doivent vénérer. Wiki est également un pur produit new-yorkais, issu des derniers coins populos de Manhattan. Sale gosse malicieux à qui il manque quelques ganaches et qui s’en branle, une espèce de baraki shlag du Lower East Side. Son disque est un magnifique foutoir. L’album est audacieux, bordélique, généreux.
Wiki y explore chaque coin et recoin de son île sans montagne fusse-t-il glauque et sombre. Il y explore les tréfonds de son âme et de son existence chaotique avec le même sens du détail. On y parle addictions, galères, rupture qui laisse des séquelles avec son ex Princess Nokia(le superbe Pandora’s Box), analyses sociologiques de playrounds, corners et bodegas. Une espèce de suite de Kids de Larry Clark avec des post-ados d’aujourd’hui. C’est parfois rough, ça secoue parfois les tripes mais c’est globalement plutôt joyeux (mention pour Nutcrackers, le tube qui n’en sera jamais un) et lumineux malgré les coups. Un peu comme la vie.
Les sonorités sont super variées et surprenantes. Les prods sont signées par lui-même mais aussi Kaytranada, Earl Sweatshirt ou Sporting Life. Parfois déconcertantes, souvent addictives et réjouissantes au fil des écoutes, riches et originales, des effluves boom bap croisent des infrabasses, des influences UK (comme on le voit bien avec sa précédente collab avec Spekta ou ses lives Boiler Room), du synthétique comme des samples puisés dans toutes sortes de sources. Wiki les chevauche avec un flow tous terrains souvent chantonné mélodieux mais absolument pas délicat pour la cause et je crois y déceler un lien de parenté avec Cage, Can Ox et autres qu’il a peut-être bien dans ses gênes en plus de ses origines portoricaine et irlandaise. Souvent seul au long des 16 plages, il croise le fer à l’occasion avec ses homies (dont un type qui a osé le blaze « ACAB ») ou mon très cher Ghostface Killah pour le superbe Made For This étonnamment taillé sur mesure pour les 2.
Un univers singulier et une nouvelle preuve qu’on peut être new-yorkais jusqu’au bout des ongles sans pour autant reservir éternellement la même soupe. Enfin, la pochette tue.
2 Chainz – Pretty Girls Like Trap Music
Dans mon morceau Jamais Une Star je dis dans une rime que « aucun MC n’a percé à passées 30 piges, tant pis (...) ». Récemment, Isha s’est activé pour me faire mentir et ça fait plaiz’, je lui souhaite de tout péter. Depuis 2012 un autre MC me fait mentir : 2 Chainz. Jusque-là, c’était juste un rappeur du Sud de plus (au ridicule blaze Tity Boy) dans un groupe du Sud de plus (Playaz Circle). Quelques bons voir grands moments parmi lesquels le tube Duffle Bag Boy avec P’tit Wayne mais point de Stardom. Jusqu’à ce qu’il se réinvente et revienne sous un nouveau nom. Grâce à sa rarissime capacité à rester cool et jeune sans forcer, à son charisme de grand type fun et bizarre, son soin à se différencier des autres jusqu’à son port de bandana, sa plume lui permettant punchlines, humour, fulgurances et double sens, son amitié avec Kanye West notamment et sa sélection de Beats. La dernière demi-décennie fut émaillée de bangers et de featurings marquants, ainsi que de bons albums cependant un peu inconsistants et dispersés. On attendait toujours son album référence et peut-être bien qu’il est arrivé en 2017.
Contrairement à ce que certains pensent, j’ai toujours été un auditeur ouvert aimant goûter à des plaisirs variés. Point de snobisme, d’élitisme ou de conformisme, si ça me parle ça me parle et ça me parle d’abord physiquement. Il se passe un truc dans le bide ou pas. Dans les trucs Trap-Autotune-Turn Up-TR 808- machin, j’aime beaucoup de morceaux (que je préfère à mes classiques Boom Bap lorsqu’il s’agit de festoyer) mais assez peu de projets. Mais il y en a et cet album fait partie des quelque blockbusters de l’année que j’ai vraiment aimé. Straight Outta ATL, c’est de la Trap au sens littéral du terme avec sa Trap House rose en cover et ses références à ce lifestyle, cet univers étant son véritable milieu naturel. Au micro, quelques rappels par rapport aux background et expériences bien moins roses que le taudis de ladite pochette. Des placements imprévisibles, de la frime et de l’humour. Une personnalité, une présence dont on ne se lasse pas. À ses côtés, du gros nom à la mode à la pelle : Quavo et Migos, Pharell, Nicki Minaj, Travis Scott, Swae Lee, Ty Dolla Sign, Gucci Mane ou Drake ! Les prods sont d’excellente facture avec des plus-values dans les arrangements et les mélodies. Bravo à Mike Will Made It (l’architecte sonore derrière les excellentes sorties de Rae Sremmurd ou Humble et DNA sur le dernier Kendrick), Mike Dean (légende depuis Rap-A-Lot et bras droit musical de Kanye) ou Buddah Bless. Grandiloquent et efficace à la fois. 2 Chainz permet à tous de briller comme il se doit, fait de ce matos du Banger de compet’, réussit là où French Montana ou DJ Khaled ont échoué avec les mêmes ingrédients. L’album mainstream de maintenant qu’il te faut si tu es de cette humeur. Comme le dit mon track chouchou (avec Trey Songz, Jhene Aiko et Ty Dolla Sign dont je vais vous parler juste après) : It’s A Vibe !
Ty Dolla Sign – Beach House 3
On reste dans le monde du blockbuster grosses ficelles avec les usual suspects du Rap/RnB mainstream au casting (Future, Swae Lee, Wayne, Pharell, Jeremih, Tory Lanez, Wiz et même Damian Marley, Skrillex et YG afin de ne pas faire trop dans le téléphoné). J’avais découvert le gars avec ses imparables singles Paranoid, Or Nah puis ses feats avec Stalley ou Kanye West sur les fabuleux Always Into Something, Fade et surtout Real Friends. Puis il y a eu le single Blasé et son incroyable pouvoir d’attraction sur dancefloor. Puis l’album de 2015 dont il est issu, Free TC (dédié à son frangin emprisonné) sur lequel on trouvait un sacré paquet de tracks addictifs.
Ses textes souvent graveleux n’ont pas trop d’intérêt pour moi. Par contre, je suis accro à sa voix graveleuse. Le genre de chose qui ne s’explique pas. J’ai toujours kiffé ce genre de voix, la sienne est un peu la quintessence de ce que j’aime dans le genre. Pas besoin de technique de ouf et de performances puissantes et maîtrisées pour faire mouche. Si parfois je suis écœuré par une overdose de sucre, quand ça marche, ça marche fameusement. Qu’il la joue épure avec un petit guitare-voix, banger vénère ou gentiment bondissant, qu’il réadapte un 112 avec YG à la place de Mase et Biggie ou touche aux sonorités caribéennes à ma mode, il a un don pour l’efficacité pop, les mélodies, la replay value, la concision. Pour ceux pas arrêtés par le côté too much, c’est assez idéal pour jouer à se donner des bisous. Il a vraiment la formule à tube et je ne comprends pourquoi il squatte depuis si longtemps dans le sous-bois à l’orée du statut de superstar. Peut-être un manque de charisme, un côté pas assez aisément marketable. Le fait est qu’il n’y a pas réellement de filler et pratiquement que des hits potentiels sur une mixtape de 20 tracks. J’aimerais que son prochain « vrai » album explose et que les rappeurs en fassent une espèce de Nate Dogg contemporain.
Blu and Exile – In The Beginning Before The Heavens
En 2007, le rappeur Blu et le beatmaker Exile ont sorti un classique de l’undeground, Below The Heavens. Dans ma superbe rétrospective de 2007 que tu peux retrouver sur ce blog même, je qualifiais le disque de « magnifique révélation Boom Bap poétique, introspective et ensoleillée où ça excelle sublimement aux machines ET au micro ». Ça vient du LA de Insecure plutôt que du LA de Colors. De la galère, l’expérience black US avec tout ce qu’elle peut avoir de douloureux ou de compliqué mais point de gangstérisme ou de misère extrême pour Blu. Plutôt un niveau d’éducation plus élevé, de l’honnêteté et de la sensibilité assumée sans faire non plus dans le cucul trop gentillet. Exile met de la créativité, de l’âme et du soleil dans son Boom Bap avec ses découpes de samples caractéristiques, ses boucles mélodieuses et ses breaks bancals pour en optimiser le groove.
Le disque ici présent est constitué de chutes de l’époque, inédits restés dans l’ombre à cause d’un leak, parfois sous forme brute proche de la maquette. Le duo y délivre du bijou avec tous les mêmes ingrédients qui ont enchanté en 2007. Certainement un ton en-dessous mais c’est la même bonne soupe provenant de la même bonne vieille casserole. Comment ce qui était jadis considéré génial peut-il entraîner tant d’indifférence aujourd’hui ? Probablement un problème de promo, de timing, de saturation du marché. Car ce disque semble être passé complètement inaperçu malgré sa grande qualité.
Bonus : Milo – Who Told You To Think ? et J.I.D. – The Never Story
Je n’ai rien à en dire parce que je viens seulement de découvrir mais ça tue méchamment aux premières écoutes !
Retrouve mes trucs passés et présents ici :
tar-one.tumblr.com/ (NEW shit)
dopeadn.tumblr.com/tagged/tar-one (Archives)
losermagnifique.tumblr.com/ (Mixtape gratuite 27 tracks, dope shit only)
taroneledopeemcee.tumblr.com/ (HH/musique US-Fr-B-UK et autres trucs divers que je kiffe)
www.instagram.com/thomastarone/ (selfies de pute, matérialisme-fétichisme de geek et pics de wannabe photographe)
tontoncause.tumblr.com/ (articles, billets d'humeur, saintes paroles etc)
et www.facebook.com/taronedope (réseau social aussi relou qu'incontournable)
Sélection de 10 tracks au hasard (clickez sur le titre) :
- Capone-N-Noreaga – Blood Money Pt.III
- G Dep – Child Of The Ghetto
- Pac Div – Anti-Freeze
- Lil Wayne – Fireman
- Eric B and Rakim – Microphone Fiend
- Ice Cube – Ghetto Bird
- Action Bronson ft Riff Raff – Bird On A Wire
- Young Thug – Best Friend
- Slum Village ft Dilla – Reunion
- AZ featuring Raekwon - Doe Or Die (RZA's Rumble Remix)
Sélection de 5 disques au hasard :
- Show & AG – Full Scale LP
- Parliament – Mothership Connection
- El Michels Affair – Return To The 37th Chamber
- Prodigy & The Alchemist – Albert Einstein
- Gorillaz – Humanz
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