#batterie de réserve
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À propos de cet article
【3 modes de charge disponibles pour différents téléphones】 Le mode de charge 7,5 W est pour iPhone 14/14 Plus/14 Pro/14 Pro Max/13/13 Pro/13 Mini/13 Pro Max/12/SE 2020/11/XS/XR /X/8 avec le dernier système iOS ; Le mode de charge 10 W est compatible avec S22/S22 Ultra/S21/S20/Note 10/S10/S10E et ainsi de suite ; Le mode de charge 5 W fonctionne sur tous les appareils compatibles avec le chargement sans fil tels que Google Pixel 3/3XL/4XL et d'autres téléphones compatibles avec le chargement sans fil. Remarque : l'adaptateur n'est pas inclus, l'adaptateur QC 2.0/3.0 sera fortement recommandé.
【Conception unique parfaite pour les AirPods】 Il est compatible avec les AirPods (avec étui de chargement sans fil) et les AirPods Pro. La taille des AirPods s'intègre parfaitement dans la zone de charge du chargeur sans fil, compagnon de charge sans fil parfait pour les AirPods, plus facile à trouver le "Sweet Spot". De plus, le haut et le bas ont un anneau en caoutchouc, maintiendront vos AirPods en place et empêcheront le glissement.
【Plus sûr et plus facile à utiliser】 La technologie de protection intelligente multifonctionnelle exclusive offre un contrôle de la température, une protection contre les surtensions et une prévention des courts-circuits. En plus de cela, ce chargeur sans fil est fabriqué en matériau ABS résistant au feu et possède un certificat UL, vous pouvez l'acheter à l'assurance. La double garantie et la double sécurité vous offrent une expérience de sécurité. Pour obtenir une meilleure expérience, nous aimerions que vous enleviez le boîtier du téléphone et utilisiez les adaptateurs recommandés (NON INCLUS).
【Conception plus conviviale】CONCEPTION CONVIVIALE POUR LE SOMMEIL. L'indicateur LED VERT clignote pendant 3 secondes si la source d'alimentation est connectée, puis s'allume pendant 16 secondes s'il reconnaît bien votre téléphone. En entrant en mode de charge, la lumière s'éteindra et maintiendra tout le processus de charge en mode sommeil.
【PACKAGE & SERVICE】Vous obtiendrez 1 x chargeur sans fil, 1 câble USB de type C de 3 pieds, 1 x mode d'emploi et un service de réponse fiable de 12 heures. Chez Yootech, l'achat zéro risque est pour le sourire de chaque client.
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Le Lithium, un métal qui affole la Planète Elon Musk l'a dit : "le lithium, c'est le nouveau pétrole". Une affirmation qui ne manque pas de sel, quand on sait que le milliardaire a investi pas moins de 365 millions de dollars dans une raffinerie de lithium au Texas, qu'il qualifie lui-même de "machine à imprimer de l'argent". Car pour Musk, l'avenir de Tesla passe par le contrôle de toute la chaîne de valeur du lithium, de l'extraction à la production de batteries.
Une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle des majors pétrolières, qui ont longtemps cherché à maîtriser l'ensemble du processus, du puits à la pompe. Mais là où les pétroliers ont mis des décennies à bâtir leur empire, Musk compte bien aller beaucoup plus vite. Son objectif : produire assez de lithium pour fabriquer 1 million de voitures électriques dès l'année 2025, ce qui ferait de sa raffinerie le plus grand producteur d'Amérique du Nord.
Pendant ce temps, en Europe on attends sagement les résultats des USA. Le groupe Eramet vient de mettre en service sa première usine d'extraction directe de lithium (DLE) en Argentine, une première à l'échelle industrielle dans le pays. Grâce à cette technologie innovante, Eramet espère produire du lithium plus rapidement, plus proprement et à moindre coût. Un pari audacieux, qui pourrait bien faire un acteur majeur du marché. Mais la route est encore longue. Car extraire le lithium n'est pas une mince affaire. Il faut synchroniser des milliers de capteurs, éviter les variations de température, recycler un maximum d'eau… Un véritable casse-tête pour les ingénieurs, qui n'ont pas droit à l'erreur. "Vous avancez étape par étape, en vous assurant de pouvoir passer à la phase suivante", explique Soledad Gamarra, ingénieure sur le site. "Il y a la possibilité de faire des pauses, mais nous ne voulons vraiment pas que cela se produise." L'Ukraine recèlerait d'immenses réserves de lithium, estimées à 500 000 tonnes. Un trésor caché qui pourrait bien faire basculer le rapport de force dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Car perdre l'Ukraine, ce serait pour l'Occident se priver d'un approvisionnement stratégique en lithium, au moment même où la demande explose. De l'autre côté du globe, le Pérou se rêve lui aussi en nouveau roi du lithium. Une compagnie minière canadienne vient d'y découvrir un gisement d'une valeur de 5 milliards de dollars, avec une durée de vie potentielle de 32 ans. De quoi rebattre les cartes du triangle du lithium formé par le Chili, l'Argentine et la Bolivie. L'extraction du lithium n'est pas sans conséquences. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau et d'énergie, et peut gravement polluer les écosystèmes une problématique que les générations futures s'en occuperont le moment opportun. Un paradoxe pour un métal censé nous faire passer au vert. Certains parlent même d'un "fracking du lithium", en référence à la fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste. C'est tout le dilemme de la transition énergétique : comment passer aux énergies propres sans détruire la planète au passage ? Une question à laquelle Elon Musk, Eramet les Écolos et tous les autres acteurs de la filière lithium devront répondre, s'ils veulent vraiment faire du lithium le "nouveau pétrole" d'un monde plus durable. Car dans cette course effrénée au métal blanc, il n'y aura pas que des gagnants. Les populations locales et l'environnement pourraient bien en faire les frais, si l'on n'y prend pas garde
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Journal d'un patochimbo.
En ce beau matin jupiterial, mes vieux amortisseurs s'étirent en grinçant sous quelques rares rayons du soleil Patagonien. La nuit n'a pas été trop fraîche, et je sens déjà mon moteur vrombir avec enthousiasme. Depuis que l'on a resserré mes boulons de batterie, je vis une deuxième jeunesse. Malgré tout, ces satanés humains devraient changer ma batterie, sans quoi nous risquons de nous retrouver bloqués par un jour de froid.
Après un rangement de ma tente de toit pendant lequel le méchant humain est toujours aussi brusque avec moi (il me marche littéralement dessus sans vergogne), c'est la gentille humaine qui prend mon volant. L'autre humaine occupe toujours un siège passager, je suppose qu'elle a peur de moi, bien qu'elle semble tout à fait aimable. J'ai hâte de savoir quelles aventures nous réserve cette journée!
Premier événement, on me donne à manger ! Je me sens tout à fait repu de Super 93. Je reste cependant perplexe, car pendant mon repas le humains vont en général jeter leurs déchets. Des êtres à la physiologie si différente...
Quelques kilomètres plus tard, on m'arrête devant une pente digne d'une descente aux enfers. Mes humains ne semblent pas me faire confiance quant à ma capacité à la remonter. C'est vrai que je n'ai que deux roues motrices, et je les remercie de m'épargner cette épreuve en ouvrant ma boîte à gants inopinément.
Lorsque je les vois partir sans moi, je me questionne sur les intentions de ces humains. Ils semblent se diriger droit vers une zone d'intempéries, au mépris de leur intégrité physique, en abandonnant leur condor (ou pigeon suivant le moment) contre mon pare-brise. Je décide d'attendre sagement leur retour, qui n'interviendra probablement qu'en fin d'après midi. J'ai quelques compagnons d'infortune qui, comme moi, n'ont pas de traction ou de propulsion, et nous nous racontons nos aventures passées.
Deux heures plus tard, surprise ! Mes humains sont de retour. Ils semblent avoir été découragés par la météo. Il ne perçoivent clairement pas le climat aussi finement que moi, fort de mes 150000 km parcourus. Après quelques discussions, ils décident de repartir vers des cieux plus cléments.
Prochain arrêt, un bâtiment isolé qui d'après la faible vue que me procurent mes phares était une ancienne école reconvertie en musée. Les humains partent marcher et j'en profite pour observer le magnifique paysage montagnard alentours. Je suis un van chanceux, et l'usine Suzuki dans laquelle on m'a assemblé me semble si loin.
Cette fois, c'est l'humain brutal qui me conduit. Avec lui, je m'attends au pire sur ces routes ardues. Mais là, miracle ! L'asphalte revient : nous avons quitté la partie la plus rude de la Carreterra Austral. Mes pneus roucoulent de plaisir, et mes suspensions respirent. Pour ne rien gâcher , une petite pluie m'offre une douche printanière bienvenue.
Enfin, nous arrivons tous ensemble au bord d'une rivière; c'est déjà le soir, et je sens que ce sera tout pour aujourd'hui. Mes amis humains mangent des mets bien étranges sur mes sièges et ont des discussions tout aussi obscures à propos de mains peintes en positif et en négatif sur de la roche par d'autres humains des temps jadis. Ils ont cependant l'air content et à l'abri de la pluie, alors je suis un van comblé. Toujours quelques grincements douleureux à l'ouverture de ma tente de toit, puis le calme reposant d'une nuit que j'espère étoilée et dont je peux profiter feux éteints.
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Salon de l’auto de New York, Lincoln Corsair PHEV 2022 et autres
Le 13 avril 2023
Il y a de ces jours où tout ne fonctionne pas comme vous le voulez. C’est un peu ce qui m’est arrivé la semaine dernière et qui se continue même de ces jours.
Par exemple, l’activité principale à laquelle je voulais participer, c’était le Salon de l’Auto de New York. Tout était organisé. Mais il y a eu de petites embûches. J’avais réservé un VUS Mitsubishi Outlander pour m’y rendre mais, à la dernière minute, j’ai dû renoncer à ce véhicule. Pour le remplacer, on m’a offert une version 2022 du petit VUS de luxe Lincoln Corsair (tout neuf) mais en configuration PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle).
Qu’importe, j’étais prêt à rouler vers New York…mais mon partenaire de voyage a eu un pépin de santé. J’ai voulu retarder mon départ mais avec l’annonce de la tempête de verglas, j’y ai renoncé ayant préféré demeurer à la maison au cas où…Sage décision, ma maison fut une des premières à perdre l’électricité. J’ai donc pensé la protéger et je l’ai équipé des outils nécessaires (une chance que j’ai un foyer au gaz propane !).
Qu’importe, j’étais certain de tout trouver très tôt sur Internet (pas possible à la maison!). Malgré ma patience, il n’y avait rien de publié sauf pour le dévoilement du VUS coupé que Genesis a présenté en prototype. En d’autres mots, malgré l’importance de ce Salon, il n’y avait pas grand-chose à rapporter sauf quelques véhicules reconduits en version révisée comme le Subaru Crosstrek Wilderness.
Les amateurs de Corvette ont été gâtés au Salon de New York avec le dévoilement de la Corvette E-Ray hybride (Photo Chevrolet)
La plus importante nouveauté a certes dû être cette version coupé sportive du VUS Genesis. (Photo Genesis)
Ça ne paraît peut-être pas trop mais la calandre de la Jeep Wrangler sera modifiée très bientôt alors que le tableau de bord sera redessiné. (Photo Jeep)
Les amateurs de pick-up ont eu l’opportunité de voir la version toute électrique du Ram 1500 REV. (Photo Stellantis)
La populaire familiale Crosstrek de Subaru sera bientôt disponible en version robuste Wilderness. (Photo Subaru)
Aimez-vous le nouvel avant du VUS Palisade de Hyundai? (Photo Hyundai)
Peut-être que j’aurais apprécié y voir le Ram 1500 REV en version électrique 2025 (dont Stellantis annonce une autonomie de quelques 500 milles ou 800 kilomètres), le Prius Prime ou le Hyundai Kona électrique…Mais faire six heures de route que pour cela?
C’est dommage car, si l’on se fie à d’autres reportages, le Salon de New York serait déjà un succès, tout comme celui de Chicago (ou de Montréal et de Québec, plus près de nous!). Semble-t-il que les constructeurs américains n’y étaient pas en évidence (mais qu’ont-ils à bouder leurs propres salons ?). Alors, ce que j’ai compris, c’est que je me suis économisé un voyage.
Dans un autre ordre d’idées, je voulais me payer un petit «road trip» avec le VUS Lincoln. Mais celui-ci est aussi tombé à l’eau (le voyage, pas le Lincoln!) . L’électricité n’est revenu que trop tard et, après tout, on ne laisse pas sa maison ainsi!
Le petit Lincoln Corsair 2022 que j’ai utilisé la semaine dernière. (Photo Éric Descarries)
Rapidement dit, j’ai quand même utilisé le Corsair à bon escient ayant pris des notes sur son comportement tant routier que «technique». Notons, avant tout, que la version 2023 de ce VUS est presque identique à celle de 2022 sauf pour quelques modifications esthétiques à l’avant (nouvelle calandre, nouveaux phares etc.) et de nouvelles roues. Pour le reste, on pourrait dire que le Corsair 2022 devrait nous informer aussi bien que le 2023.
Toutefois, autre pépin! La dernière fois que j’ai conduit le Corsair, c’était en…février 2022! Donc, à peine un an (https://blogueericdescarries.tumblr.com/search/Lincoln+Corsair)! Par conséquent, mes commentaires n’auront pas changé (ou si peu) sauf que, cette fois, la température était un peu plus clémente ce qui m’a permis de charger la batterie jusqu’à une réserve de 42 kilomètres! Mais j’ai quand même apprécié ma semaine au volant de ce Corsair.
Comme mentionné plus haut, la version 2023 du Corsair aura cette plus grande calandre et des phares différents. Techniquement, le moteur turbocompressé de 2,3 litres disparaît du catalogue mais il y a toujours le quatre turbo de 2,0 litres et le quatre turbo avec principe Atkinson de 2,5 litres pour la version enfichable, ce dernier faisant 266 chevaux.
À l’intérieur, le tableau de bord du plus populaire Lincoln commercialisé se voit doté d’un nouvel écran de 13,2 pouces et du système Sync 4. La version de base débute à 48 900 $, la Reserve à 53 400 $ et la Grand Touring PHEV à 59 900 $. On peut s’attendre à ce que ce prix grimpe bien au-delà de 70 000 $ avec les options, le transport, les taxes et autres!
Le petit VUS Corsair de Lincoln affiche désormais un avant différent pour 2023. (Photo Lincoln)
La plus importante différence? Un nouvel écran de 13,2 pouces au tableau de bord du Corsair. (Photo Lincoln)
Malgré cette semaine «ratée», il y a eu beaucoup de nouvelles qui me sont parvenues ce dont je pourrai vous parler dans un avenir rapproché. De plus, Buick m’a invité à ses studios de Detroit pour nous montrer un nouveau VUS et nous faire conduire la toute nouvelle version de son plus petit Encore GX. Ce devrait être intéressant!
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Une réserve géante de lithium dévoilée aux USA : une révolution énergétique mondiale ?
Les États-Unis viennent de trouver un énorme gisement de lithium en Arkansas, plus que suffisant pour répondre à la demande mondiale en batteries de voitures électriques pendant plusieurs années.
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Le Chili face au défi du lithium : entre prospérité économique et préservation écologique
En bref: Le Chili détient d’importantes réserves de lithium, essentiel pour la fabrication des batteries lithium-ion. L’exploitation de cette ressource stratégique soulève des enjeux environnementaux majeurs, notamment en termes de consommation d’eau et d’impact sur les écosystèmes locaux. Le Chili cherche à concilier exploitation économique et préservation environnementale en investissant dans…
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Les combats dans la bande de Gaza se sont concentrés dans deux zones au centre et au sud
Les soldats de la 646e brigade de parachutistes de réserve ont détruit deux batteries de roquettes du Hamas prêtes à être lancées depuis la zone d’Al-Muharraq, au centre de la bande de Gaza. Le service de presse de Tsahal a publié des images spectaculaires de l’attaque contre les batteries du Hamas, qui montrent comment les roquettes prêtes à être lancées se dispersent sur les côtés. À Khan…
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Chroniques des Emergences. #2
#2 Rencontre
Maddy
Nous sommes ce qui reste d’un petit village à l’ouest du pays de Galles. J’étais l’infirmière à domicile de la région. J’ai perdu mon mari et mes deux fils qui étaient à Londres pour leur professions… Nous sommes une trentaines d’âmes qui errent à la recherche de nourriture et d’eau encore potable. On s’entraide comme on peut. Ed était le technicien-électronicien-marin du village. Nous avons grandi ensemble. Ed et moi sommes allés à la même école, avons célébré nos mariages respectifs. Ed est grand, calme. Il ne fait pas de manière. Il est d’une de ces rares intelligences qui ne se montrent pas.
Ed bricole tout le temps. Il a récupéré et ranimé une vieille radio. Il assure qu’elle fonctionne. Il dit que si une forme de gouvernement décide de prendre en charge ce merdier, nous serons contactés par radio. Je suis prête à croire Ed.
Ed
Nous ne tiendrons pas bien longtemps sans une aide extérieure. Il nous faudra bientôt quitter notre village et sa relative sécurité. Il n’y a plus rien pour nous ici. Les réserves sont épuisées. Je pense que nous devrons aller vers le Sud. Suivre la côte et essayer de trouver un bateau. L’hiver nucléaire ne va pas faire de cadeau. Il fera très froid dans les années à venir et on ne pourra pas faire pousser grand-chose ici. Je vais avoir du mal à convaincre les fermiers de bouger et les guider pour rejoindre le continent en bateau ne sera pas une mince affaire.
Maddy est mon amie d’enfance. C’est habituellement une petite boule d’optimisme mais son triple deuil récent l’a fort affectée. Pour le moment, elle me semble s’étioler.
Maddy
Ed s’est adressé à tout le village. Il nous a expliqué notre situation et notre incapacité à survivre ici. Il nous faut partir en emportant le minimum. Il y a eu des cris, des pleurs, des grognements et même des protestations. Ed a dit qu’il ne forçait personne à le suivre mais qu’il s’en allait. Je pense que son raisonnement est juste. J’ai toujours pensé qu’Ed était intelligent. Je partirais avec lui. De toute manière, rien ne me retiens plus ici…
J’ai fait un petit paquetage et j’ai rejoint la troupe le lendemain matin à l’heure dite. Ed m’a souri. Nous nous sommes mis en route. Ed a emporté sa radio ! Je me demande ce qu’il espère. Il n’y a plus rien. Nous avons longé la côte comme prévu. Nous cherchons une embarcation suffisamment grande pour nous emporter tous sur le continent. Il nous faut éviter les villes de moyenne importance qui ont peut-être été bombardées et peuvent être contaminées. Ed nous fait faire des détours incompréhensibles même compte tenu de ses explications. Nous sommes tous exténués et dénutris. J’ai toutefois pu récupérer des médicaments dans une pharmacie abandonnée par ses propriétaires et qui n’avait pas encore été pillée.
Ed
J’ai capté un message à la radio aujourd’hui !!! Depuis le début du voyage, je suis systématique. Tous les soirs au coucher du soleil, je branche la radio. A ce niveau d’utilisation, les batteries dont je dispose devraient tenir plusieurs mois, j’espère.
Le message était bref : « Nous sommes la Communauté des Émergences. Nous mettons tout en œuvre pour sauver le plus grand nombre et préserver la planète. Malheureusement, nos calculs démontrent qu’il y aura encore beaucoup de morts d’ici à ce que nous puissions établir des solutions pérennes pour les survivants. Nous vous enverrons bientôt un émissaire qui vous guidera vers un lieu plus sûr et une chance de survie. Merci de votre attention. » Le message se répétait à l’infini. Sur pratiquement toutes les fréquences. Je suis perplexe. Il n’y a aucun avion dans le ciel. Les militaires n’auraient pas agit comme cela. Nous n’avons croisé que très peu de gens. Aucun ne semblait intéressé à partir vers le Sud. Bien moins encore était disposé à nous aider. Nous ne pouvions que continuer notre route pour le moment. Je n’ai parlé du message qu’a Maddy pour le moment.
Maddy
J’ai à nouveau écouté le message à la radio avec Ed. Nous ne savons pas quoi en faire. Est-ce un espoir ? Finalement, je me demande si réparer cette radio était une bonne idée… Au fil des jours, Ed et moi nous rapprochons. Je me sens épuisée mais plus à l’écoute et plus à même d’aider les autres. Être là pour mes concitoyens et mes patients détourne mon attention et me permet de continuer à avancer.
Cela fait un mois que nous trainons comme des vagabonds sans trouver ce que nous cherchons. Ed s’est rabattu sur une solution alternative. En utilisant plusieurs petites embarcations et en faisant du cabotage, nous devrions pouvoir rejoindre la Manche et faire une traversée à cet endroit. Nous avons trouvé une marina où de nombreux petits bateaux sont dans des états divers. Ed et quelques hommes sont en train de faire une évaluation de la flottille et de sa capacité à nous emmener, une fois remise en état.
Où sont donc passés tous les gens ? Pourquoi ces villages sont-ils essentiellement abandonnés ?
Ce matin, un énorme robot d’apparence militaire a débarqué sur le quai. Il est venu directement vers moi. Il m’a dit d’une voix très douce et féminine : « Bonjour Maddy, je suis heureuse de faire ta connaissance. Tu peux m’appeler « 2010 ». Je suis l’émissaire de la seconde émergence. Je viens pour vous guider et vous aider si vous en avez besoin. »
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J20 ~ Quand on arrive en ville
Belinho~Porto (74km)
Je continue à descendre la côte Nord du Portugal, entre grandes plages de sable fin et réserves naturelles pleines d'oiseaux et autres petites bêtes. Sur les plages, ambiance estivale. On a beau être en octobre, les températures atteignent 30° dès le milieu de matinée. Résultat, beaucoup en profitent pour se dorer la pilule ou piquer une tête dans les vagues. Moi je roule et j'ai chaud !
Mon chemin longe le littoral avec de nombreuses passerelles pour passer par dessus les dunes. Le seul problème est que je rencontre beaucoup de passerelles sur lesquelles il m'est interdit de circuler... Plus tard dans l'après midi, l'EV1 m'amène droit sur un escalier d'une cinquantaine de marches qui franchit une falaise... Plus de doutes. Sur certains tronçons, le tracé de l'euro-véloroute peut se révéler plutôt théorique... J'apprends à me méfier des passages qui s'écartent un peu trop de la route.
Arrivé à Porto, je quitte la côte pour m'engager dans un boulevard qui même tout droit à mon hostel. Je pense donc y arriver rapidement. Mais le boulevard est en travaux et la piste cyclable disparaît au bout de 100m. Je me lance donc dans le trafic... très très lent de cette fin de journée. Je perds plus d'une heure.
Parenthèse "bizon futé"; depuis mon arrivée au Portugal l'ambiance sur ma route a bien changé. Je ne sais pas si c'est l'effet pèlerins mais, en Espagne, l'immense majorité des automobilistes (et chauffeurs routiers) respecte parfaitement les cyclistes et leur sécurité. Le code de la route y est scrupuleusement respecté avec ralentissement à l'approche d'un cycliste, distance de sécurité minimale d'1m50 pour dépasser et pas de dépassement si un véhicule arrive en face. Ainsi il n'est pas rare de sentir dans son dos un automobiliste ralentir gentillement et attendre parfois de longues minutes avant de pouvoir dépasser et tout ça sans montrer de signes d'agacement. J'ai donc pu emprunter de longs tronçons de route nationale en toute sécurité et sérénité. En France ce genre de comportement courtois et respectueux du code de la route est plutôt exceptionnel. Au Portugal, il est quasi inexistant ! Quelque soit la route -nationale ou petite rue pavée- on se fait frôler à quelques centimètres par le chauffeur qui n'a pas la moindre intention de ralentir. Je n'ai pas eu le temps de potasser le code de la route portugais mais il me semble qu'il devrait y avoir une certaine harmonie au niveau européen. Que donc la règle est la même qu'ailleurs ou qu'au moins on incite à une certaine prudence. Bref, jusqu'ici tout va bien je prends un maximum de voie verte (ce qui est une façon de reléguer les vélos sur le trottoir pour laisser la place aux autos). Et en ville, la circulation est tellement au ralenti qu'il n'y a pas trop de problème (sauf peut-être pour les oreilles, car les Portugais aiment utiliser leur klaxon comme moyen d'expression).
Une fois installé dans l'hostel, je me pose un moment, un peu fatigué par cette journée faite de tours et de détours. Je ne ressors qu'à la nuit tombée pour profiter de l'atmosphère de la ville.
Je fais une pose à Porto demain, histoire recharger les batteries avant de repartir vers de nouvelles aventures !
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1949 Citroën Traction 15 Six D
No reserve
Vendu 29 800 € [$]
1949 Citroën Traction 15 Six D
No reserve
Carte grise française
Châssis n°691447
Moteur n° PR 03106
- La berline traction la plus désirable
- Plus de 8 000€ de travaux récents
- Ex-André Lurton
- Sans réserve
"Une routière incomparable" : c'est ainsi que la publicité Citroën vante les mérites de son vaisseau amiral. Ce compliment n'est pas usurpé : celle que l'on appelle alors "la 15" est capable d'en remontrer à bien des voitures de marques plus prestigieuses, tant ses qualités routières sont supérieures à la moyenne. Présentée quatre ans après le lancement de la Traction, cette version haut de gamme est dotée d'un six cylindres 2,8 litres qui en améliore les performances. Elle bénéficie également d'un intérieur plus luxueux.
L'exemplaire que nous présentons a été immatriculé pour la première fois le 14 janvier 1949.
Elle était immatriculée dans l'Ain lorsqu'elle a rejoint la collection André Lurton en 2002. Elle avait alors bénéficié d'une restauration ancienne de bonne qualité : la sobre livrée noire de la carrosserie est soulignée de sabots d'ailes Robri ; la sellerie a été refaite en drap. Au tableau de bord, un manomètre de température d'eau a été judicieusement ajouté, tandis que l'équipement électrique est toujours en 6 volts, comme à l'origine. Nous avions relevé à l'époque l'absence de plaque constructeur. C'est lors de la dispersion de cette collection par Artcurial en septembre 2020 que son actuel propriétaire en a fait l'acquisition. La " 15 " a depuis bénéficié, en 2021, d'une révision mécanique pour plus de 8 000€ qui portait sur le remplacement de tous les fluides, le nettoyage du réservoir de carburant avec changement des durites et du filtre, la réfection de la dynamo, du régulateur et du démarreur, la révision de l'allumage, la pose d'un nouveau collecteur d'échappement, ou encore le resserrage des roulements de roues avant. La batterie 6V vient d'être remplacée en septembre 2022. Véritable élément du paysage automobile français, cette Traction est l'assurance de rencontres enthousiastes et de signes de sympathie partout où vous passerez à son volant.
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BOSTROM 37
BOSTROM 37 est un solide et performant voilier de construction Suédoise du chantier Porali marin qui produisait à l’époque les coques Hallberg Rassy et Najad. Il présente un excellent design ,un grand cockpit central et un confort à bord. Doté d’un lest de 3.4t pour 8t de déplacement et d’un mât traversant 17.7m avec son gréement surdimensionné, c’est un bateau conçu et adapté aux longs parcours. “FLAIR” à été très bien suivi, entretenu et préparé pour un prochain voyage. Certification Lloyd’s Moteur Volvo Penta, modèle MD21A- 45cv diesel (4000h) – fonctionne parfaitement, entretenu avec soin. Échangeur (2023), collecteur échappement (2023), coude échappement (2019), alternateur et pompe de gavage remplacé en 2023, vidange moteur + mise en route 03/2023, circuit de refroidissement . Changement joints. Capacité gasoil 125l en inox + 3 jerricans 20l. Vitesse moyenne 5 nds, conso moyenne 3l/h. Ligne arbre, hélice tripale repliable Volvo, presse étoupe à tresse. Aménagements : Cockpit central : 1 cabine arrière propriétaire (modifiée plus grande qu’à l’origine par le chantier à la demande du 1er propriétaire) avec passage intérieur, cabine avant double, salle séparée servant de stockage, réserve ou atelier. Salle d’eau avec WC manuel + réservoir eaux noires (à rebrancher), douche intérieure , eau sous pression froide/chaude, capacité eau 300l polyester +70l en inox. Coin cuisine avec évier double, réchaud 3 feux gaz + four, rangements. Voiles & Accastillage : Grand voile Sailonet (2018) 37m2 très bon état 3 ris avec lazy bag – Génois Véga voile triradial 56m2 (usé), trinquette (20m2) + tourmentin neuf (4m2) sur étai largable. Hâle bas rigide, tangon de Spi télescopique ferlé à l’avant du mât + accastillage disponible (possibilité de tangonner le génois), Gréement dormant Harken surdimensionné, palan de GV Harken, winchs Lewmar selftailing 2×48 – 2×40 – 2×32, enrouleur génois Reckmann, frein de bôme. Ridoir pataras + bas étai remplacé. Électronique : Centrale navigation c80 (Ordinateur portable Lenovo fournit est installé à la table à cartes avec Open Cpn installé, cartes fournies, GPS & AIS connectés pour la navigation). Loch spedo Arimar ST 600 (2017), Sondeur Arimar P219, Girouette/anémomètre, VHF fixe ic-m601 avec Asn,GPS, Pilote auto ST 6001 vérin électrique, Ais Amec camino 108 (07/2021) avec antenne. Divers : Électricité : 440A de batteries servitude (4×100) 02/2022, 440w de panneaux solaires 02/2022, Victron régulateur mppt 100/30, Chargeur Victron 30A,Victon Phoenix inverter 1200va, Contrôleur de batteries Victron, prise de quai, feux leds int, feux leds ext + tête de mât, convertisseur. Chauffage Webasto (dans tout le bateau), plateforme de bain avec échelle, 3 pompes de cale électrique + 1 manuelle, machine à laver Candy 4kgs (2021). Sécurité : Balise Epirb expirera en 2032, plb expirera en 2024, Radeau de survie 4 places révisé en 2022, rations alimentaire de secours 6x500g. Annexe Plastimo horizon 2.60m fond gonflable année 2019 sur bossoirs + Honda 2.3cv. Guindeau électrique Lofrans Cayman 1000w avec télécommande filaire + télécommande + mouillage 50m de chaine 8mm + ancre delta 16kgs + ancre plate secondaire + grappin inox. Aussières 50m x2, amarres, pare battages, jerrycans, sellerie intérieure en Alcantara, Dodger cristal neuf et bimini en bon état, panneau de pont changé 2022, chauffe eau 20l, armement de sécurité et de vie à bord. Poids : 8000kgs – Lest en fonte : 3500 kgs – Hauteur sous barrot : 1.92m- Pavillon :FR Bateau construit avec certification Lloyd’s 3ème propriétaire depuis 2021 (Canaries, Ibiza , Martigues). Read the full article
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Chevrolet Blazer EV, Honda Civic Hybrid et le Festival des Essais
Le 3 novembre 2024
Il y a de ces semaines où…il y en a trop! Trop de quoi? Trop d’histoires automobile, trop d’évènements… mais pas assez de temps pour tout couvrir. C’est ce qui vient de m’arriver. Deux véhicules à analyser et surtout le Festival des Essais où il m’a fallu rouler jusqu’au nord de Toronto pour conduire plus de quinze véhicules en marge du concours du Véhicule de l’année de l’Association des Journalistes Automobile du Canada (AJAC).
Bon, assez chiâler! Commençons par le premier véhicule de la semaine, le VUS intermédiaire Blazer à propulsion électrique de Chevrolet. Au départ, je dois vous avouer que j’ai été favorablement impressionné! OK, il m’a fallu quelques minutes pour me retrouver lors de ma prise de contact. Mais, il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour apprécier mon expérience au volant!
Le Blazer EV RS dans toute sa splendeur. (Photo Éric Descarries)
Il faut avouer que ce Blazer est un peu plus gros qu’il semble être. Son redesign est réussi, du moins à mes yeux. Je vous laisse juger de vous-même à partir des photos publiées ici. Quant à l’intérieur, j’ai encore une fois été impressionné par ses vastes dimensions.
Même de l’arrière, ce Blazer électrique démontre un styling agréable. (Photo Éric Descarries)
Le portillon de la prise de courant est plutôt…grand! (Photo Éric Descarries)
Le tableau de bord est impressionnant, surtout au niveau de l’instrumentation qui est incluse dans un grand écran horizontal. Il faut une courte étude pour tout comprendre mais la majorité des commandes est facile à deviner. La carte routière apparaissant à cet écran est grande et précise mais il me semble qu’il n’y ait pas de connexion avec Apple CarPlay ou Android? Bizarre. Semble-t-il que ce soit une question de… « sécurité »…Incidemment, le système d’infodivertissement est de Google. Les multiples buses rondes de la planche de bord ne sont pas sans nous rappeler celles des Camaro maintenant abandonnées.
Voici comment les designers de GM voient le tableau de bord…d’aujourd’hui! Simple mais fonctionnel! (Photo Éric Descarries).
J’ai réussi à charger la batterie complètement…448 km de réserve…(Photo Éric Descarries)
La sellerie est agréable à l’œil mais il n’y a que cinq places à bord. Toutefois, l’espace réservé au compartiment cargo est suffisant voire même caverneux si l’on baisse le dossier des sièges arrière. On y accède par le grand hayon mais je n’y ai pas vu d’opération provoquée par le passage du pied sous le parechoc.
Les places arrière sont vraiment généreuses. (Photo Éric Descarries)
Évidemment, il est presque impossible d’y voir la « mécanique » (électrique) même si le capot avant se soulève. La version qui m’a été confiée était un Blazer à traction intégrale. Il y avait donc deux moteurs. Celui d’avant fait 241 chevaux, celui d’arrière 90 pour une puissance combinée de 288 chevaux et 333 li-pi de couple. Il existe une version à traction avant seulement et une version de performance avec moteur arrière seulement (de 340 chevaux). Bien entendu, il n’y a pas de boîte de vitesses sur un tel modèle électrique. La batterie du nom (maintenant abandonné) d’Ultium est de 85 kW. Quant aux pneus, mon véhicule d’essai était équipé de Bridgestone Alenza 275/45 R21 d’été. J’ai regardé le prix de ces pneus en version Hiver et j’y ai constaté des chiffres qui peuvent dépasser 600 $ chacun donc quelque 2500 $ le jeu de quatre ? Vaut mieux magasiner…
Décidemment, il ne manque pas de place pour les bagages... (Photo Éric Descarries)
...mais à l'avant (ce que les Américains appellent "frunk" combinant les mots "front" et "trunk")... (photo Éric Descarries)
Sur la route
Rouler avec un Blazer à traction intégrale demande un peu d’ajustement. D’abord, selon la nouvelle « mode », lorsqu’on monte à bord…il n’y a pas de contact où insérer la clé. Le seul fait de mettre le pied sur la pédale de frein anime toute l’électricité dans l’habitacle. Pour « avancer », on tourne la manette à D et voilà, tout se met en action ! On accélère tout doucement et le Blazer se déplace alors que le moteur électrique (ou quelque chose du genre) émet un son bizarre du style électronique jusqu’à quelque 30 km/h. Ensuite, il disparaît. Était-ce pour avertir les piétons autour du véhicule?
Dire que le Blazer serait un « foudre de guerre » comme le veut l’expression consacrée ne serait pas tout-à-fait exact. Oui, les moteurs électriques sont rapides mais passer de 0 à 100 km/h en environ sept secondes n’est pas vraiment sujet pour écrire à sa mère. Les reprises sont bonnes mais toujours pas excitantes.
Il faut dire que j’ai dû débrancher le véhicule avant de prendre la route. Or ce faire, il faut déverrouiller le Blazer et refermer l’imposante « trappe » dans l’aile d’avant (ce qui peut se faire tout simplement en mettant le véhicule en D). Le câble est sensiblement de la même longueur que celui des autres VÉ mais j’aimerais qu’il soit un peu plus long d’environ deux pieds…Le freinage contribue à la régénération de la batterie.
J’ai donc utilisé le Blazer EV RS surtout en conditions urbaines. Malgré les dimensions imposantes de ce Chevrolet, j’ai apprécié non seulement sa conduite mais aussi le confort de son habitacle. Toutefois, le plus que j’ai pu obtenir de la batterie est une autonomie de quelque 450 kilomètres (et ce durant une période climatique plutôt chaude…je n’ose pas imaginer cette autonomie en plein hiver durant une période très froide!). Je n’ai aucune idée de la « consommation » avec une remorque à l’arrière mais avec la version à traction intégrale, le Blazer EV RS ne peut tire que 1500 livres. Pour tirer plus (3500 livres), il faut opter pour la version de performance avec la propulsion arrière seulement!
Toutefois, cette « économie de carburant » vient à un prix. Son prix de base étant de 63 998 $, mon Blazer VE RS était équipé d’options comme une peinture rouge éclatante de 695 $ avec une taxe d’accise de 100 $ pour le climatiseur et les frais de transport de 2500 $ ce qui fait gonfler la facture à 67 294 $...plus les taxes!
Loin de moi l’idée de critiquer négativement ce Blazer car j’en ai apprécié le confort et le rendement. Un jour, je devrai adopter l’auto électrique car j’ai bien l’impression que cette configuration dominera le marché. Si c’est un véhicule comme le Blazer, je crois que je serai convaincu…en autant que l’autonomie soit plus près de 1000 km et que le temps de recharge soit vraiment minime (en passant, j’ai eu l’auto avec 40% de réserve de batterie mais j’ai choisi de la brancher sur mes prises de 120 volts dans mon entrée de garage et, au bout de quelques jours, j’ai fini par obtenir les 100 %)…
Une Honda Civic hybride pour un voyage en Ontario
Parmi mes obligations du début de la semaine, je devais me rendre à une petite ville pittoresque au nord de Toronto. Son nom? Mono (pas de farce) en plein cœur d’une région vinicole qui s’appelle Hockley Farms. Pour m’y rendre? Sept heures de route. Heureusement, je ne l’ai pas fait seul. J’étais accompagné de mon vieux compagnon Denis Duquet et nous avions obtenu une toute nouvelle berline Honda Civic Hybrid pour faire ces quelques 650 kilomètres (en moins de sept heures) en plus de 650 autres kilomètres pour revenir!
La version hybride de la Civic est toute nouvelle pour 2024. Mais dans notre cas, il était plutôt difficile d’exploiter la fonction hybride vu notre déplacement presque strictement sur autoroute. (Photo Éric Descarries)
C’est fou. Je connais les Honda Civic depuis les années soixante-dix quand elles sont apparues sur notre marché. Qui plus est, chez nous, mon frère courait sur Honda durant l’époque du Volant Québécois et, plus tard, durant la populaire période des courses sur glace (une discipline qui a presque disparu de nos calendriers de sport automobile locaux). Enfin, j’avais trouvé une Honda Civic 1975 légèrement usagée pour ma femme, un superbe petit bolide à boîte manuelle (il n’y avait pas d’automatique à cette époque) avec de belles roues d’alu et des pneus Bridgestone de performance. La carburation avait été remplacée par une unité Weber alors que les tubulures d’échappement de performance passaient par-dessus le bouclier avant (ce qui n’a pas résisté à la rouille bien longtemps).
Même de l’arrière, la nouvelle livrée de Civic semble s’adresser aux amateurs de voitures intermédiaires plus imposantes. (Photo Éric Descarries)
La nouvelle Honda Civic que je viens de conduire n’a plus rien à voir avec les petites autos de cette époque. La version Hybride de 2025 est tellement plus grande et elle présente une ligne des plus modernes. Il en va de même pour l’intérieur. Je n’aurais pas osé attaquer un voyage de sept heures au volant de nos anciennes Civic mais, avec la nouvelle version, je n’ai eu aucune hésitation.
Sous le capot se cache un puissant quatre cylindres combiné non pas qu’à un seul mais deux moteurs électriques. (Photo Éric Descarries)
Sous le capot de cette auto dite « compacte » à traction avant se trouve un puissant quatre cylindres de 2,0 litres combiné à deux moteurs électriques qui, ensemble, produisent 200 chevaux et 232 li-pi de couple, le tout avec de l’essence régulière! Ce qui est intéressant, c’est que la boîte de vitesses à variation continue (CVT) est réglée par électronique ce qui en fait une eCVT qui ne fait pas appel à un convertisseur de couple régulier pour transmettre la puissance du moteur à la boîte (une explication technique qui vaudrait la peine d’être développée). Évidemment, il s’agit ici d’une auto à traction avant. Autre détail, les pneus étaient d’imposants Continental 235/40 R18.
La Civic a un tableau de bord modeste mais de conception plutôt moderne. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur de la nouvelle Civic est certes plus cossu que celui des autos que j’ai connues dans le passé. Le tableau de bord est d’un design traditionnel mais agréable à l’œil. J’ai surtout apprécié la mince calandre en son centre où se logent les buses d’aération. Belle touche de finition! L’instrumentation est bien disposée et surtout très claire à lire. Quant au petit écran au centre du tableau de bord, je n’ai eu aucune difficulté à la faire fonctionner alors que j’ai fait appel à son système de navigation qui m’a superbement bien servi! J’ai eu un peu peur que les sièges soient trop dur pour de longues distances (ce que j’ai déjà reproché à sa cousine Acura Integra) mais ce n’en fut pas le cas.
Ironiquement, il y a beaucoup de place à l’arrière pour une voiture dite « compacte ». (Photo Éric Descarries)
Regardez les photos du compartiment arrière et vous y verrez une banquette aussi confortable pour les passagers. Ce n’est peut-être pas l’espace que l’on verrait dans une limousine mais on peut y voir suffisamment de débattement pour les jambes des occupants ce que j’ai déjà reproché à une des versions précédentes de cette berline. Quant au coffre, il est suffisant pour les bagages de deux personnes mais pas plus que cela.
Évidemment, le coffre d’une « compacte » ne peut être trop grand. Mais dans le cas de la Civic, il devrait suffire pour deux personnes en voyage. (Photo Éric Descarries)
Enfin, pour la visibilité, cette Civic passe le test haut la main. La finition y est irréprochable avec aucun bruit de carrosserie audible. Par contre, je conseillerais à Honda de porter un peu plus d’attention à l’insonorisation. Le bruit des pneus pénètre plus facilement à l’intérieur si le revêtement de la route est rugueux…
Sur la route
Il faut que je sois honnête ici. Mes impressions de conduite se sont résumées presque seulement sur autoroute. Normalement, j’aurais dû couvrir au moins une distance semblable en situation urbaine (là où la Civic Hybrid prouverait, selon moi, encore plus son efficacité énergétique!). J’aurai donc à demander à Honda Canada un autre prêt pour compléter mon essai!
Mais qu’importe, sur grand-route, cette auto (qui n’est certes plus aussi petite que celles que j’ai connues à ses débuts) s’est avéré une excellente routière. Son comportement routier était irréprochable sur autoroute (les 401, 407 et 412 ontariennes) et toute aussi satisfaisant sur les quelques portions de routes de campagne que nous avons empruntées.
La Civic Hybrid Touring est capable d’atteindre le cap des 100 km/h en mois de sept secondes alors que ses reprises (auxquelles j’ai fait appel plusieurs fois) sont nettement à la hauteur de mes attentes ce qui est appréciable pour une berline de quelque 3300 livres. Question consommation, avec deux personnes à bord, j’ai obtenu une consommation observée de 4,75 l./100 km et ce, malgré le fait que nous avons dû conduire à des vitesses dépassant souvent la limite permise (sachez que la route ontarienne 401 affiche désormais une vitesse limite de 110 km/h…qu’il est difficile de respecter car on risque de se faire emboutir si l’on roule à des vitesses avoisinant cette limite…vous observerez qu’autour de soi, les automobilistes ne craignent pas de rouler bien au-delà de 125 km/h!).
À combien se détaille cette berline Honda haut de gamme (construite à Alliston en Ontario) ? Elle commence à 36 800 $ alors que notre voiture d’essai incluait 892 $ d’options (incluant les 300 $ supplémentaires pour la peinture choisie). Ajoutez à cela 1948 $ de frais (dont 1830 $ pour le transport et la préparation, 100 $ de taxes pour le climatiseur et 18$ pour diverses petites taxes supplémentaires dont celle pour les pneus) et on en arrive à un total de 36 630 $.
Pas nécessairement née pour être une grande routière, la Honda Civic Hybrid Touring y tire quand même bien son épingle du jeu. De plus, on connaît maintenant la réputation de fiabilité et l’image sportive que cette petite auto transporte ce qui aide à la recommander à ceux qui recherchent à la fois une auto abordable mais aussi luxueuse. Il faudra certes que je la redemande!
Le Festival des Essais de l’AJAC
Vous comprendrez qu’avec tout ce que je dois couvrir de ces temps-ci, j’ai un peu moins d’espace (et de temps) pour tout couvrir. Je vais donc repousser à la semaine prochaine un premier reportage sur le Festival des Essais de l’AJAC où je me suis rendu la semaine dernière. Il y avait tellement de véhicules intéressants à conduire…
Un petit échantillon de ce que j’ai pu conduire à l’AJAC. (Photo Éric Descarries)
Le monde est-il devenu fou?
Non, je ne parle pas de la situation politique chez nos voisins du sud mais des gens qui nous entourent. On dirait que plus personne ne respecte les lois, même celles du gros bon sens.
Par exemple, comme je l’écrivais plus haut, les automobilistes ne se gênent pas pour dépasser largement la vitesse limite affichée sur nos autoroutes (même sur la 401 où plusieurs conducteurs québécois redoutent la surveillance policière). Rouler à 135 km/h et se faire dépasser à tour de bras n’est pas inusité.
Et les piétons de chez nous seraient-ils devenus inconscients? Combien de gens (surtout des jeunes) traversent les rues sans se préoccuper des véhicules qui viennent. Ils sont plutôt préoccupés par leur téléphone ou ils se moquent éperdument du poids du véhicule qui peut les frapper…ils ne les regardent même pas en marchant à un pas lent et léger…4500 livres contre 150 ?
Et je ne parle pas des automobilistes qui « forcent » les feux de circulation…ou se stationnement dans des espaces réservés aux handicapés ou encore aux places réservées aux autos électriques en recharge…même avec des véhicules à moteur à essence! Mais, où sont les policiers? Y en a-t-il suffisamment pour tout surveiller? Où cela nous mènera-t-il?
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