#ballads et mots d`amour
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whileiamdying · 12 years ago
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mathilde
— Jacquès Brèl
Ma mère, voici le temps venu D´aller prier pour mon salut Mathilde est revenue Bougnat, tu peux garder ton vin Ce soir je boirai mon chagrin Mathilde est revenue Toi la servante, toi la Maria Vaudrait p´t-être mieux changer nos draps Mathilde est revenue Mes amis, ne me laissez pas, non Ce soir je repars au combat Maudite Mathilde, puisque te v´là Mon cœur, mon cœur ne t´emballe pas Fais comme si tu ne savais pas Que la Mathilde est revenue Mon cœur, arrête de répéter Qu´elle est plus belle qu´avant l´été La Mathilde qui est revenue Mon cœur, arrête de bringuebaler Souviens-toi qu´elle t´a déchiré La Mathilde qui est revenue Mes amis, ne me laissez pas, non Dites-moi, dites-moi qu´il ne faut pas Maudite Mathilde puisque te v´là
Et vous mes mains, restez tranquilles C´est un chien qui nous revient de la ville Mathilde est revenue Et vous mes mains, ne frappez pas Tout ça ne vous regarde pas Mathilde est revenue Et vous mes mains, ne tremblez plus Souvenez-vous quand j´vous pleurais d´ssus
Mathilde est revenue Vous mes mains, ne vous ouvrez pas Vous mes bras, ne vous tendez pas Sacrée Mathilde puisque te v´là Ma mère, arrête tes prières Ton Jacques retourne en enfer Mathilde m´est revenue Bougnat, apporte-nous du vin Celui des noces et des festins Mathilde m´est revenue Toi la servante, toi la Maria Va tendre mon grand lit de draps Mathilde m´est revenue Amis, ne comptez plus sur moi Je crache au ciel encore une fois Ma belle Mathilde puisque te v´là, te v´là!
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lebouffondelataverne-blog · 7 years ago
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SAMEDI 24 MARS 2018
JAD WIO (CH) Extravagance and Metamorphoses, Artifice and Mirror Play, Sex and Rock and Roll.
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http://www.jadwio.fr
Extravagance et métamorphoses, artifice et jeux de miroirs, sexe et rock and roll : voilà trois décennies que Jad Wio, loin des chapelles et des cénacles, dessine une trajectoire d’OVNI dans le ciel du rock and roll hexagonal. De disques mémorables en performances scéniques spectaculaires, l’étrange, charismatique et très élégant Denis Bortek n’a jamais suivi d’autre voie que celle-là : scruter à travers le prisme du bizarre la galerie de ses avatars afin de les mieux dévoiler. Des origines à aujourd’hui, bref survol de l’histoire de Jad Wio. * « Notre esthétique est glamour, stonienne. Nous sommes des enfants qui avons hérité de l’élégance et de la fantaisie héroïque du glam rock. Quand il est question d’inventer sa vie pour en faire quelque chose qui échappe à la règle des conformismes : une œuvre personnelle excentrique. » – Denis Bortek * Bortek invente Jad Wio à l’aube des eighties. D’un projet de roman il retient le personnage principal – Jad Wiolensky – dont il abrège le nom et revêt le masque. Une première cassette autoproduite en solo, L’un Seul, est distribuée avant que le groupe ne trouve son équilibre avec l’entrée en lice de Kbye : Jad Wio sera une hydre à deux têtes. Dès les premiers concerts – 1983, 1984 : guitares, voix, bandes et machines – le duo décadent frenchy impose son style peu commun et ameute hordes batcave et oiseaux électriques en tout genre. Obsession pour le bizarre et pour les marges : d’emblée, Jad Wio est un groupe inclassable. * Entre 1985 et 1986 sortent trois maxis – The Ballad Of Candy Valentine, Colours In My Dreams et Aubade A Simbad – que l’on trouve réunis sur Cellar Dreams, anthologie de Jad Wio première époque. S’y mêlent, dans les relents cold & dark d’alors, fascinations rock and roll et réminiscences orientales. Sans relâche, Jad Wio s’exhibe sur toutes les scènes de France et – à l’étroit dans l’hexagone, le groupe chante essentiellement en anglais – à travers toute l’Europe. Des expériences qui inspirent les ambiances et le thème du disque à venir : Contact. * Celui-ci paraît en 1989, sous une pochette d’après un photomontage de Pierre Molinier. Premier véritable album, il donne à Jad Wio ses lettres – SM – de noblesse. C’est une virée dans un demi-monde interlope que Bortek et Kbye orchestrent en une grande mêlée où se rencontrent fétichisme, bondage et sexe équivoque. Avec, cette fois, des textes en français. Contact est un manifeste pervers et délicieux fidèle à ces trois principes : sexe, rock and roll et sens de l’esthétique. Le duo se mue en groupe à part entière pour porter sur scène les thèmes salaces du disque : avec Nicolas Mingot d’abord puis Alice Botté à la guitare, Gangster à la basse et Charlie Doll à la batterie. Jad Wio promène partout son peep-show hot et sexy et marque sérieusement les esprits. Au point qu’aujourd’hui encore, l’estampille sado-masochiste colle à la peau du groupe. * Pourtant, dès 1992, l’esthétique SM cède le pas à une rêverie cosmique et romantique aux accents swedenborgiens : c’est Fleur de Métal, réalisé sous la houlette électro-pop et délicate de Bertrand Burgalat. On pénètre dans ce disque comme en un boudoir de science-fiction dans lequel nous est contée – en français, toujours, et à mots très choisis – la quête interstellaire d’une chimère de l’espace, d’un amour idéal. Bortek crée pour la tournée un spectacle total, exubérant et plein d’audace où intimisme, narcissisme, onirisme, exhibitionnisme et transformisme règnent en maîtres : soutenu par ses acolytes costumés et perruqués façon Warhol – Christophe Kbye, Alice Botté et les nouveaux venus Arnaud Dieterlen à la batterie et Serge Cortin à la basse – il incarne son Beatnik de l’Espace en digne héritier des sex stars du glam rock. Des backrooms terrestres aux bordels de l’espace, il n’y a pas loin : les concerts et leur débauche d’artifices sont là pour le rappeler. Un album live, Cosmic Show, témoigne du succès de l’entreprise... mais sans Kbye, qui quitte le groupe fin 1992. * 1995 voit surgir Monstre-toi, troisième volet du triptyque initié avec Contact. Bortek y développe un de ses thèmes fétiches : les freaks. Dans sa galerie des horreurs très personnelle, vampires, zombies et morts vivants mènent une danse où se mêlent sensibilités anglo-saxonnes et continentales, où les travestis, déviants et monstres divers du Berlin décadent de Weimar croisent ceux du rock électrique, ambigu et outrageux. C’est Le Baron – homme-orchestre mystérieux et nouvel alter-ego de Bortek – qui compose et arrange la bande-son de ce bal des monstres. Des shows fantasques et théâtraux mettent en scène le cauchemar, entre Screamin’ Jay Hawkins, Alice Cooper et Rocky Horror Picture Show. * Trop d’extravagance à l’échelle de la France ? En 1996, Jad Wio fait partie ici des derniers tenants d’une esthétique glamour et raffinée que les foules hexagonales ne semblent pas encore prêtes à admettre. Le temps est venu pour Bortek de mettre en sommeil l’aventure jadwiesque. Hormis quelques shows à tendance électro en 2001, avec Christophe Schwob aux machines, Jad Wio s’efface. Jusqu’au printemps 2004 : deux shows inespérés – et sold out – à la Boule Noire scellent les retrouvailles et démontrent que le groupe n’a pas disparu des mémoires. La machine est remise en branle. * En 2005, l’album Nu Cle Air Pop est dans les bacs. Une jouvence merveilleuse qui voit le retour de Christophe Kbye, et celui du duo original sur scène pour une tournée française au printemps 2006. Le périple tient le pari de combler les fidèles et de subjuguer nombre de novices. Les énergies réveillées et l’envie d’en découdre conduisent alors naturellement Bortek et Kbye à l’écriture et l’enregistrement de nouvelles chansons, exclusivement en français. * Sex Magik est publié en 2007 : un écrin de pur rock and roll qui passe en revue la mythologie jadwiesque et décline en treize titres, à la façon d’un roman noir, la véritable histoire de Lilith Von Sirius, égérie underground et courtisane de luxe. Une nouvelle page de l’histoire de Jad Wio s’écrit alors, qui confirme la profonde singularité du duo Bortek-Kbye, obstinément en marge des tendances. Les concerts – en groupe ou à deux – sont à la mesure des promesses du disque et partout battent le rappel des aficionados. Jusqu’en 2009, où Jad Wio se produit à la Maison des Métallos le temps deux concerts à guichets fermés, concerts en forme de rétrospective qui laissent penser que le groupe tire sa révérence... * De fait, de 2010 à 2014, Denis Bortek se consacre à son nouveau projet, Mr. D & the Fangs. Mais en 2015, puis 2016, le monstre Jad Wio se réveille, pour des concerts qui font la part belle au répertoire historique. Tantôt accompagnés par les Fangs, tantôt à deux, comme au début de l’aventure, Bortek et Kbye demeurent, envers et contre tout, fidèles à leur légende. P R E SSE « Jad Wio reste l’un de nos plus fameux contre-exemples du retard musical tricolore. Ils ont de la classe et la culture idoine, le sens de la pose donc, du goût et du culot dans les mots. Bizarre et rare ! » – Patrick Scarzello « On peut saluer la constance d’une inspiration et d’un parti pris esthétique qui n’ont pas d’équivalent dans le rock hexagonal. » – Les Inrocks « Bortek s’impose en tant que poète de plus en plus inspiré, et grand excentrique de la chanson d’ici qui veut croire que tout n’est pas musicalement perdu. De l’espoir pour la soif. » – Rock & Folk « Au fil des ans, le cabaret fétichiste électro-glam-psycho-érotique de Jad Wio s’est fait une place à part dans le rock français. » « Jad Wio, l’un des duos les plus décalés de la scène hexagonale. » « La voix nerveuse rappellerait un Marc Bolan en visite chez les vampires ou un euphorisants, mais Bortek est aussi et surtout un compositeur. » – Télérama – Elegy Gainsbarre sous – X Roads « Bortek, chaînon manquant entre les brûlures punk-indus de Throbbing Gristle et les visions novö d’Yves Adrien. » – A Nous Paris
Concert 21:30, 16.-
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cuir-et-bois · 5 years ago
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Pourtant chaque homme tue l’être qu’il aime,     - Que tous entendent ces paroles ! Certains le font avec un regard dur     D’autres avec un mot flatteur ; Le lâche, lui, tue avec un baiser,     Et le brave avec une épée ! Certains tuent leur amour quand ils sont jeunes,     D’autres quand ils sont déjà vieux ; L’un étrangle avec les mains du Désir,     Et l’autre avec les mains de l’Or ; Le plus charitable use d’ un couteau,     Car le mort se refroidit vite. Tel aime trop peu, trop longtemps tel autre ;     Certains vendent, d’autres achètent ; L’un commet son crime en versant des larmes     Et l’autre sans même un soupir ; Car si chaque homme tue l’être qu’il aime,     Chaque homme ne doit en mourir.
La Ballade de la geôle de Reading traduit par Paul Bensimon The Ballad of Reading Gaol - Oscar Wilde, 1896
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i-ozone76bmp-richy-world · 4 years ago
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aout  2020                         bmpr    BIOGRAPHIE 3
LES    SLOWS    
Par Hugo et Elodie Sinteuil  
INTRODUCTION
juillet 77, l’alors rock critique Patrick Coutin chronique « Exodus », et il se trouve que P C, d’ailleurs ridiculement, entend le titre lent du 33 comme le meilleur titre, or, l’artiste qui propose ce LP est un dieu de la rock musique, alors quand on écrit dans Rock’n’Folk…, Coutin se calme donc en évoquant cette… « ballade » !!!!!!, alors qu’il s’avère impossible de qualifier autrement ce titre qu’avec le mot SLOW, c’est complétement étonnant de sonner aussi variet’, quand on pense que le compositeur est jamaïcain.
bmpr, au début des eighties, en suivant une impulsion donnée par le guitariste d’ozone, décide de composer à présent surtout des chansons.
Alors, pour ce non prévu grand virage (et une demie trahison de ce que bmpr figurait alors), il devenait nécessaire pour lui de se créer plusieurs doubles temporaires… et qui… chanteraient donc, dont l’un de ces doubles serait le chanteur qu’il aurait pu devenir si né 1O ans plus tôt, ainsi a-t-il fallu s’imaginer en un chanteur fantomatique, lequel aurait pu créer avec succès divers slows. Bernard Marie Pascal devenait un personnage conceptuel, un chanteur conceptuel !
Car bmpr, a aussi été particulièrement marqué par la chanson (avant de se spécialiser dans l’instrumental), et notamment par les slows durant toute sa période d’enfance et 1ère adolescence. Le slow : un peu le genre aristocrate de la variet’ ; et puis l’orgue électronique y figurait l’instrument roi.
[bmpr aura eu, vers 10 ans, l’occasion furtive, de passer dans la salle des fêtes de Dieulouard, un dimanche après-midi, il y avait bal, et surtout, il s’agissait de l’orchestre de Roger Herrgott qui officiait, Herrgott, un organiste aveugle, et dont la formation étoffée était renommée dans la région ; en pleine semaine ?, ou un lundi peut-être, il s’est  trouvé, son frère et lui passaient en voiture par cette ville, alors Louis décida qu’on allait jeter un œil et une oreille, et au moment où ils entrèrent dans ce palais crasseux, et à demi bondé, planté au milieu d’une sorte de terrain vague : l’organiste, en train de jouer et chanter un slow, ce n’était pas un gros tube (pour la France) (« Gloria » ?, mais non le tube de Polnareff)  qu’il interprétait, mais cela sortait plus sincère qu’une scie trop entendue, trop facile or cela soulevait une émotion assez grandiose, car le groupe avait le gros son, rien à voir avec les groupes de bal que jusqu’à présent bmpr avait pu écouter dans les fêtes de village, là c’était quasi un concert (cet orchestre, carrément chez lui, là, tant il jouait là régulièrement, avait ses fans, toujours à ce genre de rdv), aussi cette émotion que ce type sans grâce particulière, par quelques accords d’orgue électronique et sa voix juste inspirée, ne pouvait que rassembler tous ceux qui savaient que là, dans la chaleur de ce rassemblement, était la seule présence possible, et cette sensation de messe d’autant plus qu’il s’agissait d’un jour de la semaine pluvieux tristounet dévolu au travail ou à l’ennui ; en quelques secondes de prise de conscience de ce moment de pure beauté spirituelle, bmpr comprit alors pourquoi Herrgott pouvait se hisser en vedette régionale, et il était clair, bmpr, un jour prochain  lui aussi figurerait un musicien qui réussissait l’exploit constaté là ou +.
Interpréter ces slows, c’est donc coller déjà à la vraie vie, c’est rejoindre déjà l’univers de l’amour, déjà d’une certaine façon plus qu’en acteur, puisque le musicien, le chanteur : une sorte de deus ex machina de l’amour et donne une soundtrack à ceux qui veulent s’aimer, donne un territoire privilégié, enfin ad hoc, à ceux-là !
En plus, cette découverte avait eu le goût du fruit défendu, il avait fallu quitter assez vite la salle, Louis ayant jugé sans doute, comme prévu, trop de personnes dans cette salle pouvaient virer dangereuses, la prudence, de mise car régulièrement la salle faisait aussi parler, non plus à cause de l’orchestre mais du fait des loubards qui frappaient durs, dangereusement même, et semblant faire de ce lieu leur qg]
bmpr jouait le plus volontiers le « que je t’aime » de Johnny sur son harmonium, et tant d’autres slows, puis les jouait aussi dans le cadre, donc, du premier orchestre formé avec frère louis.
L’harmonium, un instrument qui permet assez leur interprétation en solo (jouer « Venus » des Shoking Blues, sonnait évidemment plus bizarroïde, même s’il fallait tout jouer sur ce sempiternel instrument).
alors, bmpr, chanteur de slow, est inventé. Le romantisme de ce chanteur passerait par une présence restreinte. Un chanteur dont l’existence se limiterait à quelques photos sur des pochettes de disques ; Bernard Marie Pascal (les trois prénoms officiels de bmpr, d’où les initiales génériques) ne figurerait en tout cas qu’une image-photo à renouveler, un chanteur qui ne se produirait pas, même ne serait pas vu dans ses clips. Tel aurait donc pu exister ce personnage conceptuel.
Une dizaine de slows auraient donc été créés dans ce cadre par bmpr !
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Quelques-uns peuvent être écoutés sur le net, il ne s’agit pourtant que de maquettes ou d’esquisses.
Le groupe ozone, alors dans une période de « laboratoire de musique populaire », a permis un peu à ce concept de prendre forme, de commencer.  Ozone aura permis la création de plusieurs de ces retroslows.
« Marilyn ». Slow composé dans une période édénique de création, d’envie de revival. En abordant à présent le genre chanson, donc, et après avoir réussi à composer un titre disco très réussi, ambitieux aussi, (« Night Emotion » ), mais impossible à présenter en tant que maquette, ce genre demandant aussitôt la forme de produit fini, sous peine de défaut de crédibilité) bmpr –après une longue période de recherche sur la musique progressive, et quelle pourrait être la sienne- renoue donc forcément avec toutes ces années où il baignait dans la variété, et c’était comme un retour aux archétypes populaires primordiaux, qui sont fondateurs qu’on le veuille ou non, qu’on ne détruit pas si facilement, car demandés par le conscient collectif.
Ainsi, bmpr se rappelle avoir été surpris de constater comment les mélodies « primordiales » des deux slows de ce moment, vinrent à lui, et comment le concept de « Marilyn » vint aussitôt se greffer.
Second petit miracle : cette magie revival ne devait pas se dissiper  lorsqu’ozone interpréta « Marilyn » ! ; bien au contraire s’imposa une espèce d’encore plus complète innocence, acquise elle sans doute car le guitariste S. et dz, se situaient très loin de ce genre de musique, à ce moment-là, et pouvaient eu aussi faire une espèce de régression, eux aussi avaient été jeunes ados captivés par les les slows, forcément, qui signifiaient : 1er contact-amour ; quant à Marie-Ange qui co-chante le slow, elle se met sur la longueur d’onde exacte de bmpr. Et quelque chose ainsi crève l’écran.
Tout cela, non un phénomène d’hallucination collective limité à leur local et à quelques proches. Plusieurs grandes maisons de disques se questionnèrent, presque prêtes à faire un « coup » avec ce titre
[un « coup » car inutile de préciser, un tel authentique slow était  en 1980 bien sûr déjà de l’ordre de l’histoire ancienne du show-biz lorsqu’il a été créé et présenté à quelques directeurs artistiques (il y aura eu sans doute un seul rock critique dans l’histoire du rock qui a osé écrire son accrochage à un slow vrai de vrai et ayant toutes les caractéristiques du slow de variété, c’est jacques colin, dans « rock n folk », à la fin des seventies, et il s’agissait du slow des bee gees, celui du film « la fièvre du samedi soir »). S’agissant du monde de la réalité, il ne faut pas oublier : le slow reste, en ce début des eighties un genre mythique indestructible et à cette époque les DJs, dans la plupart des boites de nuit, au moins dans la France profonde ressortaient impérativement les vieux slows pour un ou deux quart d’heures spéciaux).
3 ou 4 directeurs artistiques de majors, s’affichent émus par cette chanson qui fait revivre la star suicidée, de façon, inattendue et hyper  sincère. C’est le cas d’un des plus branchés jeunes dir. art. de Barclay, Fabrice Cuitad (qui participera plus tard à la création du tube d’ « Enigma ») ; alors que bmpr est encore dans son bureau Cuitad appelle son patron, jean fernandez, un pilier de Barclay (ex steward d’avions, ainsi repéré par barclay eddie) lequel à son tour écoute et dit : en effet ce titre était intéressant, Fernandez précise, didactique pour son jeune subordonné, il faut prendre au sérieux la  dimension dramatique « étonnante  et parfaitement raccord » avec le sujet. Mais le titre n’aura finalement pas été retenu lors d’une réunion impliquant quelques jours plus tard d’autres pontes de Barclay, le slow ils ont déjà donné….
« Tu sais à toi ».
bmpr proposa à nouveau à Ozone d’interpréter un deuxième slow, composé alors qu’il était touché par cette espèce de grâce par laquelle avait procédé « Marilyn ». En fait, un producteur d’Ariola, l’autre contact le plus légèrement attentif de bmpr dans le show-biz parisien, avait aimé lui aussi « Marilyn », le slow l’avait perturbé à l’évidence, mais il souhaita écouter un deuxième slow élaboré par la même équipe… Ozone comprend : cette demande est sérieuse, accepte donc de réaliser ce nouveau slow.
Les musiciens, au studio Src de Nancy, seront une seconde fois assurément fiers d’avoir réalisé ce slow que bmpr avait en réserve, ils le découvrent, une fois complètement réalisé, aussi réussi que « Marylin », mais différent.
« Marilyn », un exercice de style, dont le côté un peu outré s’imposait comme nécessaire, il fallait l’apprécier avec une âme de midinette. Plus du tout kitsch était « Tu sais à toi », mais on se trouvait là encore dans le basique, l’archétypique, mais en= version sublime. bmpr sans nul doute avait composé et interprété avec Ozone un slow… spontanément classique, un classique du slow !
Il s’était passé en effet à nouveau quelque chose de particulier. L’orgue Farfisa, doublé par un Crumar (clavier de similis violons et de -encore plus similis- cuivres) malheureusement assez perdu au mix ; S. avait réussi à véritablement mythifier la plage avec la sonorité de guitare due sans doute à leur ami ingénieur du son, c’était exactement ce qu’il fallait et qui aurait dû être imaginé si un grand producteur avait été là. Le sublime, comme précisément atteint dès l’intro avec les lignes demandées par bmpr à Sylvie et Marie Ange, choristes pourtant plus que novices, et peu habituée à chanter en étant chaussées d’un casque, d’où l’imprécision des voix, hélas non détectée en studio, par des auditeurs trop sous le charme.
bmpr voyait «Marilyn » comme un slow dont les mélodies s’imposaient à lui, genre « tu veux faire un slow, il y a ceci et cela par lequel tu ne peux que commencer », celles-ci donc directement issues du conscient collectif, et de l’ordre de l’évidence. bmpr aurait pu d’ailleurs arrêter là sa « recherche du slow perdu», il avait un slow, celui qui le réconciliait avec toutes ces années à écouter de la variet’ et notamment des slows. Or ce slow en cachait un autre, qui ne serait pas cette fois « volé » par Marilyn, qui en avait véritablement pris possession !
« Tu sais à toi », c’était « LE SLOW » que bmpr, une dizaine d’années plus tôt, n’aurait même pas osé rêver de pouvoir composer lui-même un jour, et de plus bmpr se racontait cette fois, il d’agissait de ses vrais rêves, il ne serait pas un peu dépossédé cette fois par sa création.
De fait, « Tu sais à toi… » pouvait être considéré comme étant supérieur au slow que bmpr aimait tant jouer au début des seventies, lequel slow avait été un petit tube : « Comme j’ai toujours envie d’aimer », à l’époque personne ne savait que ce Marc Hamilton, type assez peu médiatisé alors (son slow était si beau, il n’y avait en effet rien à rajouter), n’était pas français mais Canadien. Son slow avait marqué justement car le chanteur s’effaçait assez pour que l’écouteur se mette plutôt à sa place,  un slow d’une simplicité biblique, un slow basique, qui donc allait droit au cœur, étant d’une sincérité indiscutable.
Ainsi, qu’importe si le producteur parisien qui avait passé commande de ce second slow, lui, ne  retrouverait pas ! là ce qu’il avait repéré avec « Marilyn », et requalifierait bmpr en solliciteur à congédier (un incident avait fait un peu rater l’audition : Herrgott aimait écouter très fort, et quand il montait le volume, cela partait bien, mais un big bug sonore vint s’interposer, si énorme que H. crut sans doute qu’il avait été organisé pour flinguer ses baffles ! Authentique ! Aussitôt, le type avait baissé le volume avec un regard suspicieux vers bmpr, au moins agressif ! L’essentiel, cela fut compris longtemps après bien sûr, pour bmpr était d’avoir composé et pu matérialiser avec
ozone ce slow.
Et peut-être ce slow, en une version révisée (lyrics) fera –t-il l’objet de covers.
AUTRES SLOWS VINTAGE
« le lost french slow rock of the eighties version, version 2 (Un samedi comme avant) ».
slow  « prêté » à Philippe Pasderoute, phil figura longtemps « le chanteur de Pont-à-Mousson », abonné aux radio-crochets, Phil, aussi le chanteur qui psalmodiait plus qu’à son tour « Oye comme ova » dans « Caravansérail »…  Il voulut sortir un 45 tours autoproduit, alors contacta Ozone. Lui aussi, tombé tout petit dans la variété et ne s’en étant jamais vraiment remis, tout en restant né trop tard pour elle !  
Bmpr a revampé les 2 versions playback de ce slow. Ce slow, donc, en sa version première, enregistré pour phil au studio SRC de nancy, avec ozone et un saxo, dont bmpr aimerait connaitre l’identité ; à savoir aussi : philippe, alors surtout dj du Maeva, et bmpr profite de ces retrouvailles pour fréquenter la boite, il s’agit d’étudier les tubes de danse du moment.
Plus tard bmpr a eu des regrets, en pensant, Phil aurait pu chanter du… reggae, sa voix aurait sans doute collé à ce genre ! Ozone aurait pu l’aider à cela, une sorte de révélation tardive de bmpr en écoutant quelqu’un comme Jimmy Cliff et son… célèbre slow).
Ce slow a fait l’objet d’une version 2, les 2 versions ont pu être revampées en 2016 par bmpr, et ce slow devient enfin tel qu’il devait être, en 2 versions différentes
« loin des yeux, près du cœur », « L’attrape cœur ».
En improvisant sur l’orgue électronique de son père, bmpr élabora  2 slows, de pure muzak. Il s’agissait d’avoir cela aussi dans son répertoire, de pouvoir faire sortir de cet orgue salon quelques compositions emblématiques du son farfisa ! Deux exercices de style, aboutis, parmi bien d’autres tentatives sans nul doute ; donc qu’il fallait absolument réussir dans un parcours kitsch, et c’est réussi, complétement générateur d’émotion à éprouver au premier ou second degré, ces slows même joués avec l’innocence d’un interprète dont on dirait qu’il ne pourrait pas aller plus loin….
Un titre des titres dédié à ses élèves de musique, dont l’une, du village, a pu l’entendre !
Une dédicace surtout à la petite fille, non encore sortie de l’enfance, qui était amenée par ses parents avec un mini orgue Bomtempi -et qui portait le nom de Beausoleil, son prénom, bmpr l’a oublié-, et ça n’était pas facile de diriger ainsi des tous premiers pas sur un clavier ; l’expérience ne fut pas de longue durée, sans doute car sa maman devait l’amener au village de Mamey, après un certain, trop long, périple à travers la Lorraine. Quelle tristesse quand on apprit la mort brutale, quelques années plus tard de la petite élève, dans un accident de la route.
Le second, retrouvé tardivement, en bout d’une mauvaise cassette de sauvegarde, offert (car bmpr aime relier chacune de ses compositions à un être existant !) donc à la jeune fille brune qui venait le voir lors des quelques bals qu’il a connu en tant que musicien
Bien sûr ces slow pourront être réinterprétés, et vireront vers la variété internationale / à ce jour non encore revampés par bmpr
« Un peu de soleil dans l’eau froide ».
Un autre slow, qui aura été un peu détourné de sa première  vocation, lorsque bmpr, devant illustrer la création de « Cosmoreve », une « pièce planante » pour l’ACT des Prémontrés, décida de l’insérer dans cette bande son. Avec bien sûr, là, une autre idée : il fallait le jouer sur… des grandes orgues, ainsi bmpr allait-il investir -tout seul- l’Eglise St Laurent de Pont-à-Mousson, y amenant un Revox, ainsi le feeling demandé serait au rdv en n’étant pas perturbé par la présence d’un tiers (méthode Manset !) (mais mauvaise surprise : une partie des jeux causaient des fausses notes, et la palette de sons a été un peu limitée, la perturbation a donc eu lieu !). A NOTER : LA MELODIE PRINCIPALE DU SLOW N’APPARAIT PAS SUR LES SENREGISTREMENTS (elle pourrait être jouée AU VIOLONCELLE)  
Un autre SLOW spécial
« la ballade de dorian gray ».
Un autre slow de groupe, une ballade new wave. Inspiré aussi par une rencontre, celle-ci, très attendue, & qu’il pensait cependant ne jamais connaitre, selon bmpr. En 85 sans doute, lors d’un périple sur la côte, il croisait H., une jeune danoise, cela se passait à Nice, et bmpr  voyait en elle « une synthèse », tant de ses rêves de belles scandinaves se concrétisaient là tout à coup, au point que cela sonnait bien surnaturel ! H., à la beauté scandinave archétypique inouïe, d’où ce fantasme poétique : une telle créature ne pouvait vouloir tomber amoureuse que de Dorian Gray, lequel serait le seul capable de lui donner le secret de la longévité de sa beauté, le seul qui pourrait peut-être sauvegarder sa géniale apparence (bmpr fit venir quelques années plus tard la danoise à Paris or sa beauté avait… justement disparu spectaculairement, une petite tragédie). En tout cas, bmpr avait imaginé « Dorian Gray », interprété par un groupe de teenagers danois looké « satanique » si possible  alors que les mélodies jouées seraient du plus pur style romantique.
Le slow a été premaquetté par Ozone 4. Sur le net on trouvera cette esquisse avec les refrains, réenregistrés en urgence, ce fut même la première chose que bmpr refit lorsqu’il décida en 2015 de renouer avec la pratique du clavier, ces couplets étaient chantés par bmpr en yaourt, et ne pouvaient être divulgués.  
Texte initial 2006 : Elodie sinteuil, prévu pour le site internet bmpr
                                                                                            aout 2020
   Fin bmpr bio 3   les slows
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myname9us-blog · 7 years ago
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Anna Calvi - Suzanne and I    laquelle devenait métaphore de l'autre,   ruinant ce qui prétendait faire sens /en elles, supplément : gestes d'abandon ruinant leur sens au sommet de leur incomplétude  ne distinguant plus celle-ci de celle-là, entre {elles} une distance incalculable qui ne se substituait à rien, que rien ne remplissait et qui se bourrait intensément    réalité impure...facile à dire  leur corps incertain, inattendu dans des audaces propres, particulières, intimes, s'expirant sans espoir  sintefemmes et rien de plus {elles} {se} retrou-V-aient sur le palier à {s}'emprunter quelque chose, quelque chose à se donner du plaisir, quelque {chose} avec quoi se faire endommager où chaques gestes, dans des sous-ensembles fracassés se distinguent {non}-différents de ceux qui les ont précédé  les suivent, discontinuant un dehors en chacun des plaisirs coffrés dans  la Chair  où chaque indiscrétion vient taire le repli d'une nouvelle pudeur, d’une inédite odeur    où simplement {elles} n'existaient plus que chavirées co-habritées dans un ensemble spinoziste perdument sans merci sans close organique  invitation supposée {les} recevoir discrètement mais nues à l'{extérieur}de leur nom Propre /(spin-osées, formulaire à faire remplir par un spécialiste de la santé mentale et à inclure dans le bail)    quelles mains possédait encore une identité, un passeport, un laisser-passer pour deux, avec un god à double connexion, a double conviction, {elles} s'imposait un trou de cul, quelque chose entre les fesses, un regard, une langue    l'orgasme était cette brusque intrusion du réel dans l'être, cette défunte bêtise, la mort secouant la vie inerte dans une ouverture    l'orgasme en tant qu'Acte modifie le sens du vivant    la jouissance sexuelle consiste à raturer le sens du vivant à désirer et anticiper sa mort ¦ la Mort c'{est}la vie naissante, pureté dérobée à l'impureté, accélérant leur respiration, entraînant la vie à se dévêtir dans la Mort qui n'est qu'un excès de vitalité -qu'une saturation du sens de la vie / l'amour qui se cherche une cohérence du corps la Chair se passe de syntaxe n'arraisonne rien la logique de son sens reste une incohérence de son signe ne tend vers aucune description n'enchaîne pas son sens    conditions d'une fondation sans condition, paradoxe du vide / dans le cachot de nos vies où nous attendons la Mort, l'orgasme nous saisit d'effroi   ouf, on s''arrête une minute, j'en peux plus, grimace Chantal en posant ses mains sur les joues en sueurs de Sandra je veux pas que tu meures sans moi, habritée ce serait là la pire violence philosophique   Ça fait mal, mais c'est tellement bon, t'aimes ça foutre avec moi?   qu'est-ce t'en penses, demande Sandra en frenchant la maîtresse de son mari      je l'Oubli à mesure de tes lèvres     et avec Paul, c'est comment?  raconte...    Chantal s'allonge sur le lit et s'étire   plutôt bien  J'aime ses  attentions  perverses, quand il  trime ma chatte, par exemple, en lui donnant la forme et l'expression qu'il veut    Il dit qu'un jour il va m'exposer dans une galerie, une semaine sans bouger    'tension, il fait toujours ce qu'il dit    ensuite, avec la douche téléphone il débarrasse « son  atelier » des petits poils de trop, païens qu'ont pas su excéder leur Là, leur être-tout-bas, foutre le camp à la première occurrence, puis avec du revitalisant il  masse mes lèvres ouvertes où les mots ont été dérobés n'ayant préservé que la syntaxe de la Chair,  cri inaudible mouillant dans l'excès d'un sens virtuel, spirituel  sur ses doigts...j'aurais du fuir, fermer les yeux mais la détresse...     Alors avec le gland bien découvert de son pénis masculin like a Jeek il m'humecte de fausses prières et de faux psaumes dans le haut des cuisses avant de se vider sur ma fente décentrée en murmurant le nom de sa femme   Ensuite, sans prendre de douche, je m'habille et je file à ma job   J'aime sentir l'odeur de son sperme qui se ballade dans la clinique, on dirait que ça agit comme un stimulant, les animaux sont moins agités ces jours-là    tu sais, quand je t'ai apporté mon chihuahua pour sa manucure tu sentais le foutre à plein poumons, dit Sandra avec un sourire en s'allongeant à son tour, à côté de Chantal    ce matin-là, c'est le cul qu'il m'avait bourré et je me suis retenue de déféquer jusqu'à ce que ma culotte soit pleine de foutre            tout de suite quand je t'ai vu, j'ai eu envie de toi, de me frotter avec toi, de t'étendre, respirée fortement dans mon oreille    moi pareil, le soir je me suis donné du foutre en pensant à toi    Paul était assis et il me regardait, il adore regarder quand je me branle    pareil avec moi       Désertes, on est ses esclaves, Sandra    Et sans cesser de me fixer, d'exercer une pression avec son regard entre mes cuisses brusquement il a demandé «à qui tu penses?»,  à ta femme, je lui ai dit    Alors il a eu un sourire, tu sais, diabolique, hm,j'aime ça quand il me sourit comme ça    it's only love can break your mind, chantonne faiblement Sandra en caressant les seins de {son} amante    et en souriant il a attrapé ma jambe par le mollet et en léchant mon pied il a dit «donne-{toi} du plaisir, pense à {elle},  mais juste avant ton orgasme prononce {son} nom» ...     (un souvenir meurt toujours un peu, la rétention ne suffit pas phénoménologues...ne reste que ses lèvres, ma fente qui a envie de lui, qui grimace...)     H'm, {Sandra}, ma {Sandra}    try to be sure right from the start, tu l'aimes?...    j'écris pour retrouver mes idées perdues  Mais en vain  C'est comme vouloir ressuciter un amour incendié, un amour en cendres, ne reste alors qu'une signification sans signe, la violence d'une idée perdue    les idées relèvent de la doxa, mais non leur perte  Leur perte, voilà la seule et unique origine de la sophia, de la philosophie L'ontologie ne concerne jamais ce qui apparaît, car ce qui surgit en se nommant se désêtre  L'ontologie n'a d'égard que pour ce qui s'est perdu, effacé    les idées perdues, passage d'une philodoxie à la philosophie, à une pensée mouvante, dé-pensée Transiter de ce qui est, simplement, à ce qui se désêtre pour se recréer?  L'être stable ne serait qu'une illusion   quand il est bandé je ferais n'importe quoi pour lui, et toi aussi je ferais n'importe quoi pour toi, Sandra, sans limite    Et toi, tu ferais n'importe quoi pour lui?...    quand un mec devient agressif comme un marteau à frapper à cause de nous,  nos gestes,  notre démarche,  cette envie de nous clouer, de nous choquer avec des haps et des mots civiquement opscènes, doublant toute similitude, simulacre des simulacres dans la proximité haptique de la Chair, l'unité soléciste des corps et de la Chair, l'in-sensé des invités catégoriels et de  l'excès de table virtuelle,  une femme ainsi excédée a plus le choix, elle se laisse crucifier, bouffer      it's only love, cette fois c'est Chantal qui fredonne tout en léchant, can break your mind   De toute façon, une femme a-t-elle jamais le choix?  la métaphysique du choix?   on reste sous juridiction masculine, c'est ça le Féminin : un écoeurant blasphème : Dieue = -Dieu    Si Shâtâniâ arrêtait un choix elle serait vaincue et deviendrait identique en essence à Dieu dans sa finitude  Mort  Cadavre  Puanteur  Dieu sait qu'il est Dieu mais ne peut le penser, donc le prouver, il lui est impossible de se représenter sa propre divinité sans instruire le procès de celle-ci dans un syllogisme défectueux, brutal  qui le dédivinise dans une posture ré-flexive en laquelle va l'humilier Descartes, réduisant cette divinité dans une symbolique soléciste de la transcendance  immanente en son fond    Or l'{essence} blasphématoire de Dieue consiste à se réapproprier la divinité en la décentrant de sa Toute-Puissance tout en demeurant sous juridiction de celle-ci, sous  sa tutelle immanente (et en simulant le simulacre de la transcendance, en simulant le faux dieu métaphysique depuis le devenir-Dieu, Un, Réel  Dieue {s}' Acte et dès que l'être métaphysique veut interrompre le mouvement pour y substituer son essence factice, despotique et totalitaire, l'Acte le brise, interrompt son arrêt, qui est toujours arrêt de mort    Dès lors, {femme}, Dieue ne peut jamais  {s}'immuniser, car {elle}elle ne choisit pas mais s''abandonne à ses''  coups de dés-irs    L'Eidos Féminin, maléfique,  le devenir-Dieu parvenu à l'en-Soi, à l'Être non simulé, non symbolisé, n'a pas d'existence : il est,  nous ne pouvons le nommer, l'entendre : son écho est trop lointain, trop inhumain, se recueillant par delà  la fracture et  l'unité, par delà  tout acte',  tout  possible, c'est l'indicible mystique wittgensteinien en somme, ce qu'il nous faut taire : mais comment taire ce que l'on ne peut dire?    Nous savons qu'il y a un cri, un appel, mais nous ne pouvons l'entendre ni le penser ni même le dépenser car sans l'unité de la fracture, l'appel s''abîme, creuse un trou et s''y enterre    Sois'  Dieue et tais-toi'    Obéit au phallus mais ne fait jamais la paix, va, Sandra, et, femme de la tête jusqu'au bout des orteils, dit au pécheur que tu croiseras «si tu veux aller au ciel, ruse»    la psychanalyse a remplacé la religion et en cela reste redevable de « la mort de Dieu », la mémoire , en tant que trace inactuelle mais motivée, a succédé au texte sacré immunt, à la lettre immémoriale, « talking cure » comme effacement de la tache originelle au profit de la trace  mnémo-phonique signifiante, c-à-d langage, système et énoncant l'arbitraire du signe, l'arbitraire du dieu, le transfert de la trace ou désertion d'être originaire (car la « mort de Dieu » inscrit le dieu dans l'être, dans la présence) trace inné-dite donc dans une symbolique subordonnée à ce qui se dit, se dévoile à voi(e)x haute, au soleil, purgée de tout mensonge prémédi(c)té ¦ présence d'un Dire et non plus ab-sens se terrant sur la feuille noircit, sur le pied, dissimulée dans l'ombre d'un pas signé, gravé sur la pierre psychanalyse : invention de la lampe de poche      nulle part qu'ailleurs, répond-elle  Le soleil se contracte dans son ombre oeuvrée, écriture muette platonicienne, théâtre et son double ¦ la Loi de la logique de l'Enfer c'est l'éclatement d'un après, d'un après du sens infecté, Guernica, la violence d'un visible sans lendemain -à l'idée plate, sans profondeur, se substitut l'enflure corporelle, la profondeur intime d'un dehors  Sandra et Chantal frottaient leur sexe, se l'arrachaient mutuellement ¦ le corps un texte une marque -un défaut d'âme? ¦ l'écriture érotique prison perverse - dire sans renoncer à l'invisible de la Chair – dire sans dénoncer l'inespace d'une érection, vêtir son silence d'un cri inhabritable      danse, lui ordonne alors Chantal en  repoussant son amante hors du lit    danser?  Là, toute seule? demande celle-ci, amusée    oui, moi je vais prendre des photos, t'as un appareil avec toi, tu m'as dit...   oui, dans mon sac    Chantal se lève et fouille, puis attrape l'appareil  il fonctionne?    la dernière fois oui en tous cas    Sandra commence à danser, en tournant sur elle-même et en chantant pendant que la maîtresse de Paul la shoote  O Mother, I can feel the soil falling over my head  And I as climb into an empty bed  O well    brusquement elle s'immobilise devant le grand miroir appuyé au mur du fond même en image j'en ai pas, c'est trop horrible de se voir là où il n'y a rien à voir    Louise pose l'appareil-photo sur le lit et va se placer à côté de Sandra une femme a pas besoin de symbole, el Giacondo, regarde comme c'{est} étrange, j'aime cette pensée de Valéry « Toutes vues de choses qui n'est pas étrange est fausse.  Si quelque chose est réelle elle ne peut que perdre de sa réalité en devenant familière. Méditer en philosophie c'est revenir du familier à l'étrange et dans l'étrange affronter le réel »  Existe-t-il encore une véritable philosophie ou l'être a-t-il tout bouffé?  Le vagin n'est jamais qu'une image, en disparaissant du réel le pénis s'est symbolisé elle pose sa main sur la touffe de Sandra et laisse glisser un doigt dans sa fente  Dieue ouvre au dés-ir du Phallus  More than she loves you) And I know it's over -still I  la pierre n'interprète plus la pécheresse, ne lui confére plus un sens dans l'intention arrêtée d'en instruire un procès   chez Kafka, le procès ne peut avoir lieu, tout lieu étant antérieur à la procédure  Le procès, en se décentrant, se voit infiniment reporté, différé, ne laissant en son centre qu'une accusation : si je pense, je suis coupable, car le présent met en place une dictature du lieu  La pensée ne jaillit que sous une oppression : trop de liberté tue la pensée  La pensée se subordonne à une autorité  La pensée la plus haute, celle qui se soumet à sa propre loi, à son propre joug    ...et pourtant réel   tout en noyant ses doigts dans le fond de la fente de Sandra, Chantal murmure aucune caresse ne peut se conceptualiser se verbaliser s'avouer -la confession ne pourrait atteindre un Dieu inaffectif aucune transpiration, aucune impudeur, aucune culpabilité nul orgasme nul viol ne peut se rationnaliser, cela serait en son topos l'offusquer   ¶  prenons maintenant  un bref raccourci littéraire qui va nous ramener dans ses sillons à la peinture    Il y a un segment de phrase chez Carroll, que malheureusement je n'ai pas textuellement en mémoire, mais qu'on reconnaîtra facilement   D'abord cet énoncé : car pomme était une couleur, voyez-vous    Si l'on convient de considérer l'élément «pomme» en tant que «mot blanc» et celui de «couleur» comme représentant matériel de ce mot, on saisit très bien ici qu'il s'agit d'une opération propositionnelle de ramification entre une idéalité, le mot, et sa représentation matérielle dans un investissement  physique, de présence, d'être mais manqué   Car pomme était un arbre, voyez-vous    Le savoir n'est possible que lorsqu'un objet est nommé, or ici ce qui est nommé demeure dans l'idéalité d'une étrangeté nominale -la substance nominée, soudain désertée de sa matérialité, de sa présence physique, relève alors d'un certain interdit non formel de substantialisation, en soi la matérialité arbre demeure fragile car l'étant arbre ne se donne plus dans une matérialité intacte, dérobé à sa présence (était), à sa finitude factuelle celle-ci se dématérialise dans une sorte d'absoluité non substantielle, {non}-finie, im-présentable Matérialité de sens qui aussitôt devenant dans un Acte inédit sens {non}-positif à son point de saturation ; en somme, la présence matérielle emplissant la région de l'être, soudain déserté de sa nominalité, en se désertant s'inscrit dans un event réel, à savoir dans un fait {non}-positif non soutenu par l'être, irréductible à une situation existentielle toujours sevrée d'être, englobé d'être ; ici la couleur, car pomme, en qualité de mot blanc, est ce qui nomme et non ce qui reçoit un nom, accueille l'être : en tant que mot, pomme {est} exempt d'être, c'est une idéalité -la pomme ici nomme la matière couleur et en aucun cas ne se pose dans une présence physique, matérielle, fruit savoureux par exemple, ou écrin à poison  -comme le soulier de satin de Cendrillon dès que perdu, détaché du pied, (se) choséifie, déserte la matérialité de l'objet  : le soulier et le pied de Cendrillon se muent en idéalités, il s'effacent, porteurs d'un lourd secret, derrière le monde de l'être dévoilé  soudain dans toute son irréalité, le réel c'{est} l'idéalité désignée par des mots blancs  (soulignons également l'importance du passé ici, il n'est pas dit « pomme est couleur », ce qui identifierait le signe et le sens
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whileiamdying · 11 years ago
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mon père disait
— Jacquès Brèl
Mon père disait C'est l'vent du nord Qui fait craquer les digues A Scheveningen À Scheveningen, petit Tellement fort Qu'on ne sait plus qui navigue La mer du nord Ou bien les digues C'est le vent du nord Qui transperce les yeux Des hommes du nord Jeunes ou vieux Pour faire chanter Des carillons de bleus Venus du nord Au fond de leurs yeux Mon père disait C'est le vent du nord Qui fait tourner la tête Autour de Bruges Autour de bruges, petit C'est le vent du nord Qu'a raboté la terre Autour des tours Des tours de Bruges Et qui fait qu'nos filles Ont l'regard tranquille Des vieilles villes Des vieilles villes Qui fait qu'nos belles Ont le cheveu fragile De nos dentelles De nos dentelles Mon père disait C'est le vent du nord Qu'a fait craquer la terre Entre Zeebruges Entre Zeebruges, petit C'est le vent du Nord Qu'a fait craquer la terre Entre Zeebruges et l'Angleterre Et Londres n'est plus Comme avant le déluge Le poing de Bruges Narguant la mer Londres n'est plus Que le faubourg de Bruges Perdu en mer Perdu en mer Mais mon père disait C'est le vent du nord Qui portera en terre Mon corps sans âme Et sans colère C'est le vent du nord Qui portera en terre Mon corps sans âme Face à la mer C'est le vent du nord Qui me fera capitaine D'un brise-lames Ou d'une baleine C'est le vent du nord Qui me fera capitaine D'un brise-larmes Pour ceux que j'aime
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