#mon père disait
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emiliemaria · 2 years ago
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pompadourpink · 2 years ago
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Les prépositions
A
À - to (je vais à la plage - I’m going to the beach), at (le chat est à la maison - the cat is at the house), indirect object/complément d’attribution (c’est au chat - it’s the cat's), adverbial phrase of way (une peinture à l’huile - an oil painting), adverbial locution introducer (à l’instant - just now), price indicator (le kilo de pommes est à deux euros), infinitive form introducer (c’est à prendre ou à laisser - take it or leave it), approximation introducer (c’est à dix minutes d’ici - it’s about ten min. away), against (dos à dos), after (pas à pas), until (aimer à la folie)
Après - after (je te rejoins après le travail - I’ll join you after work)
Avant - before (je me suis levée avant toi - I got up before you did)
Avec - with (je vis avec mes deux chats - I live with my two cats)
C
Chez - at X’s > person or brand of a shop (je suis chez mon père - I'm at dad's)
Concernant - regarding, about (concernant ton offre, je la refuse - about your offer, I'm refusing it)
Contre - against (je suis contre ta décision - I stand against your decision, le chat est assis contre le mur - the cat is sitting against the wall)
D
Dans - in (le chat est dans mon sac - the cat is in my bag)
D’après - according to (d’après Victor Hugo, Fantine est blonde)
De - of (au bout de la rue - at the end of the street)
Dedans - inside of it (le chat est dedans - the cat is inside of it)
Dehors - outside (le chat est dehors - the cat is outside)
Depuis - since (j'ai mon chat depuis que j'ai dix ans - I've had my cat since I was 10), from (tout était beau, depuis la décoration jusqu’aux couleurs - everything was lovely, from the decoration to the colours)
Derrière - behind (le chat est derrière toi - the cat is behind you)
Dès - as soon as (je te préviens dès que j’arrive - I’ll let you know as soon as I get there), immediately (si je pouvais, je partirais dès maintenant)
Dessous - under (la clé était dessous le lit - the key was under the bed)
Dessus - on (le chat est assis dessus - the cat is sitting on it),
Devant - in front of (j’attends devant la maison - I’m waiting in front of the house)
Durant - during (il est mort durant la famine - he died during the famine), for (elle a vécu là-bas durant des années - she lived there for years)
E
En - at (je suis nul en Français - I’m bad at French), material indicator (une table en bois - a wooden table), change indicator (il s’est transformé en papillon - it turned into a butterfly), division mood (couper en deux - cut in two pieces), during (en hiver, j’ai toujours un rhume - during the winter season, I always get a cold), gerundive element (elle tomba en criant - she fell, screaming), shape/appearance indicator (un arbre en fleurs - a blossoming tree)
Entre - between/out of (entre tous les garçons, Louis est le plus grand - out of all of the boys, Louis is the tallest)
Envers - towards/to (il est méchant envers elle - he’s mean to her)
Ès - in (licencié-e ès sciences - bachelor of sciences) - rare, uni titles
Excepté(e/s) - except (exceptée Louise, elles sont toutes arrivées)
H
Hormis - except (hormis Pierre, nous avons tous le permis - except from Pierre, we all have a driving license)
Hors - out of (il est hors de lui - he’s beside himself)
J
Jusque/jusqu’à (+ subjunctive) - until (il a miaulé jusqu'à ce que je le nourrisse - he meowed until I fed him)
M
Malgré - despite (il est venu malgré sa grippe - he came despite his flu)
Moyennant - in exchange for (moyennant un changement de ton, tu pourras rester - If you change your tone, you’ll be allowed to stay) - rare
N
Nonobstant - in spite of (”Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui” Les Misérables) - rare/old
O
Ôté - taken of from (6 ôté de 10 égale 4)
Outre - besides (outre mes deux cats, il n'y a personne chez moi - outside of my cats, there's no one at my house)
P
Par - by (la Joconde a été painte par Léonard de Vinci), direction indicator (il est parti par là - he went that way), with (je commence par une entrée - I start with an entree), per (j’en prends trois par jour - I take three per days)
Parmi - amongst (parmi mes chats, c'est le plus petit - he’s my smallest cat)
Passé - after/past (passé 2h, tout est fermé - past 2AM, everything is closed)
Pendant - during (je t’appellerai pendant ma pause - I’ll call you during my break)
Pour - for (je suis là pour toi - I’m here for you), to (je pars pour Paris - I’m heading to Paris), according to (pour moi, c'est une erreur - I think it's a mistake)
Près (de) - near (je suis près de Paris - I’m near Paris)
S
Sans - without (je suis sans voix - I am speechless)
Sauf - except (j’aime tout sauf la pluie - I like everything but rain)
Selon - according to (selon moi, tu as tort - in my opinion, you’re wrong)
Sous - under (le chat est sous la table - the cat is under the table)
Suivant - according to (suivant ce que j’ai entendu, il ne reviendra pas - according to what I’ve heard, he won’t come back)
Sur - on (le chat est sur la table - the cat is on the table), about (c’est un film sur la guerre - it’s a movie about the war), towards (regarde sur ta droite - look on your right), out of (deux fois sur trois il est en retard - two out of three times he's late)
V
Vers - towards (elle avance vers moi - she’s coming towards me), somewhere around (elle habite vers l’église - she lives near the church), about (Elle est rentrée vers minuit - she got home around midnight)
Voici - here is/are (voici mon chat - here’s my cat)
Voilà - there is/are (et voilà les miens - and there are mine), it’s been (voilà deux ans que je ne les avais pas vues - it had been two years since I last saw them)
Vu - given (vu la situation, c’est mieux comme ça - given the circumstances, that’s better that way) - casual
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Movie: La Chinoise - Jean-Paul Godard, 1967
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lashifteuselibre · 1 day ago
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Laisser la 3D être
Hier, j'ai lu "Le Pouvoir de la Conscience" de Neville Goddard et j'ai pris conscience de ceci :Ramana Maharshi et d'autres occultistes/sages disent exactement la même chose que Neville ! J'ai été soulagée même.Vous êtes la conscience ! Et l'imagination est l'expression de la conscience ! La conscience EST l'imagination ! Toutes choses sont le Soi (Dieu) !
Lorsque j'étais dans mon désir, les doutes ressurgissaient et je me demandais "Quand cela va-t-il arriver ?" etc. Même si je savais, je ne pouvais m'empêcher de douter de mon hypothèse. Je voyais alors la 3D comme quelque chose à combattre.
Alors je me suis posé et j'ai dit : "Biloute, pourquoi te tortures-tu l'esprit ? Sois doux avec toi-même. Ton désir est accompli et laisse la 3D tranquille. Tu sais bien qu'en bloquant le Soi avec l'ego, tu bloques le canal et donc la manifestation.
À chaque fois que le mental revenait perturber ma plénitude, je me posais cette question : "Qui doute ? Qui a peur ?" et je revenais dans le Soi avec le doute parti. C'est une méthode que j'ai trouvée pour cesser les doutes et renforcer ma foi.
Puis, j'ai pris conscience qu'en étant dans le Soi, je laissais la 3D être. Je laissais cela à Dieu car Maya s'occupait bien d'elle-même. De plus, Maître Philippe de Lyon dit en quelque sorte : "Je suis le plus petit des petits et c'est pour cela que Dieu m'exauce tout. Vous, vous êtes trop grands, c'est pour cela que vous n'avez rien."
Ce que je veux dire : ne portez pas le fardeau de la 3D ! Et ayez confiance en le Père qui est en vous ! Laissez couler "la magie" qui est en vous ! Un manque de confiance en vous sur vos désirs les bloque ! La 4D et la 3D sont la même chose ! Vous devez juste faire une chose : Rester fidèle à votre hypothèse et avoir foi en l'invisible et surtout, laisser la 3D tranquille ! Soyez indifférent aux résultats car vous savez que vous l'avez !
À chaque fois que je manifestais involontairement, j'étais indifférente aux résultats, je m'en fichais royalement ! Le lâcher-prise et la foi sont pour moi importants.
Trouvez une affirmation qui résonne en vous et utilisez-la !J'avais lu sur Reddit qu'une personne disait : "Je peux, avec l'intention, faire des voyages astraux et des rêves lucides. Alors pourquoi ne pourrais-je pas voyager avec ma conscience ?" et depuis, elle shift sur commande ! (Car elle avait un esprit très logique).
Moi, je me dis : "Tout est accompli et c'est obligatoire. Par l'intention, je manifeste ma réalité. Et le Père qui est en moi le réalise car il est plus grand que moi et que moi, je ne suis rien." ou de temps en temps : "Tout est possible au Père."
En priant, je manifestais instantanément ma demande. Alors, s'Il l'a fait, pourquoi ne pourrais-je pas shifter en priant ? Vous voyez où je veux en venir ? Vous êtes digne de shifter ! Soyez le Pharaon !
Une autre analogie qui m'a plu : les tableaux.
Vous (la conscience) êtes dans une galerie d'art. Vous savez qu'en regardant une œuvre, vous la manifestez. Cependant, vous SAVEZ que les autres sont l�� même si vous ne les voyez pas ! Le shift est pareil, les réalitées sont de simples tableaux. Ne donnez pas de pouvoir à la 3D car elle n'a aucune emprise.
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wolfsnape · 6 months ago
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J'y pense : ma grand-mère ultra communiste (alors que mon grand-père était d'extrême droite) qui me disait "tu sais, Lucie, maintenant que tu as le droit de vote, il faut voter à gauche, parce que le gouvernement c'est des petits cons"
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lounesdarbois · 11 months ago
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines ! 
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938) 
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde. 
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017) 
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant. 
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001) 
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ». 
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819) 
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. » 
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020) 
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général. 
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021) 
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce. 
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976) 
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix. 
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) 
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire. 
Retrouvez Lounès Darbois chez Kontre Kulture
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urween · 4 months ago
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"Tirade"
James McAvoy x M/FTMreader
résumé : Fraîchement inscrit à des cours de théâtre, Uriel ne crois pas spécialement à ses capacités mais un souvenir de son adolescence reste gravé dans sa mémoire et l'aide à avancer dans ces cours. Un jour, un certain acteur vient rendre visite à une vieille amie, et il s'arrêtera sûrement devant une jolie représentation donnée par Uriel.
notes : je sais que ça ne peut pas vraiment être compté comme "x reader" car le personnage principal porte un nom mais je n'aime vraiment pas écrire avec le "Y/N" alors j'ai décidé de mettre un prénom sans réelle importance afin de faciliter l'écriture. Les dialogues et textes sont créés par mes soins, contrairement à la tirade finale qui reçoit ses crédits dans l'histoire ;)
! warnings : mention de propos se rapprochant de la sexualité, insécurités
3 800 mots
- Description à la troisième personne
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Le théâtre n'était pas l’option qu’il avait envisagée dès le début. Il avait plutôt pensé à l'écriture, la peinture peut-être, mais pas le théâtre. Il voulait rester derrière les rideaux, pas avoir à se mettre en scène devant des paires d’yeux curieux. Vendre des livres et des tableaux lui semblait plus accessible, du moins pour lui c'était plus accessible, il travaillerait dur pour ça. Devenir écrivain ou peintre était plus courant qu’acteur, non ? Pour devenir acteur il fallait être reconnu par énormément de monde, il fallait être constamment jugé et épié. Il fallait un pur talent et beaucoup de chance pour devenir acteur. Ce qu’Uriel ne pensait pas du tout avoir. L’écriture pouvait s'apprendre plus facilement, il n'avait pas besoin de se montrer aux yeux du monde entier pour gagner un peu d’argent. La peinture pouvait être abstraite et anonyme, pas besoin d’avoir son visage sur la toile.
Pourtant il se retrouvait inscrit à des cours de théâtre depuis maintenant deux semaines. Son père lui avait forcé la main, il avait insisté en disant que pour lui cet art avait aidé à gérer sa timidité et que peut-être ça serait aussi le cas pour lui. Alors Uriel avait accepté, parce qu’au fond il avait toujours quelque chose dans sa poitrine qui demandait à sortir et à s’exprimer, et le théâtre pouvait peut-être l’aider à le faire. Du moins, il privilégiait cette excuse à une autre, totalement absurde.
« On reprend tout le monde ! »
La voix criarde de Mary fit sursauter la dizaine d’élèves. Tous rangèrent leurs portables ou casques afin de retourner sur scène et de reprendre les répétitions.
Uriel suivit le groupe, admirant la diversité présente. En s’inscrivant il avait vu qu’à partir de seize ans les personnes devaient s'inscrire dans le groupe adulte, et bien entendu du haut de ses vingt-et-un ans il l’avait fait. Mais dans le groupe il avait une jeune fille, de seize ans justement, Uriel l’admirait profondément, elle était vraiment douée et tout le monde le lui disait. Les rôles principaux étaient souvent pour elle d'ailleurs, mais elle ne devenait pas hautaine pour autant, au contraire elle était toujours surprise de les recevoir et c'était touchant à voir.
« Bien, commença plus calmement Mary, avant que l’on continue je voulais vous dire qu’un ami risque de venir vous voir d’ici quelques jours. Aussitôt les élèves devinrent curieux, il passe par ici et en parlant avec, il a proposé de venir vous regarder répéter »
« C’est qui ? Demanda Cloé, un acteur ? »
Uriel s’installa en tailleur par terre à côté de Matthias, un homme dans la cinquantaine avec qui il s’entendait bien. Ce dernier lui lança un regard et se reprocha de lui pour murmurer à son oreille.
« J’en ai vu des soi-disant acteurs passer par ici et crois-moi ils ne nous jettent même pas un regard, sourit-il, ils viennent pour se faire de la pub, dirent qu'ils sont gentils et tout ces trucs mais au fond ils s’en foutent de nous mon pauvre garçon »
Matthias n'était pas très apprécié dans le groupe à cause de sa manie à toujours voir le négatif dans une situation, comme à présent, mais Uriel appréciait ça. Pour lui c'était une qualité de voir les options que d’autres préféraient ignorer, et puis ça le faisait toujours rire.
« Peut-être qu'il est différent ? Répondit à son tour Uriel dans un murmure »
En guise de réponse, l’homme haussa les épaules, l’air peu certain.
« Oui c’est un acteur, mais je ne préfère pas vous dire tout de suite de qui il s'agit, continua Mary, vous verrez bien ! »
« Mais pourquoi il vient nous voir nous ? On est pas connus, on est même pas des professionnels »
Presque l’entièreté du groupe fut d’accord avec Joël, et Mary comprit leurs réactions.
« On se connait depuis le lycée lui et moi. Il sait que j’organise des cours au théâtre, il m'a simplement demandé si ça me dérangeait qu'il assiste à une session et j’ai répondu que non. Les élèves ne semblaient toujours pas convaincus, écoutez vous verrez de vous même alors arrêtez de me regarder avec des yeux de merlan fris. Je suis sûre qu’il pourra même vous donner des conseils »
Chacun eut un petit commentaire à faire, Mary les laissa discuter pendant plusieurs minutes avant de clapper des mains pour attirer leurs attentions et reprendre les vraies répétitions.
Depuis maintenant un peu moins d’un mois, le groupe travaillait sur une pièce en partie créée par Mary elle-même. “L’Ange et l’Oiseau”, un drame aux apparences mythologiques racontant l’histoire de deux personnages : un ange nommé Yaël qui cherchait désespérément à fuir les cieux, et une corneille nommée Danielle qui elle espérait avoir une place au Paradis malgré les croyances reliées à son apparence. Cloé avait le rôle de l’ange, Uriel celui de la corneille. C’était son premier rôle principal depuis son arrivée dans le groupe et il était assez anxieux à ce sujet. Il avait bien pensé à céder sa place à quelqu’un d’autre mais Matthias l’en avait dissuadé, il disait que ce rôle était parfait pour lui et qui fallait juste un peu de temps pour apprendre toutes les répliques. “Toi qui a le prénom d’un ange te retrouve à jouer l’oiseau, c’est pas un comble ça ?” lui répétait-il souvent. Et même s’il ne voulait pas l’avouer, entendre les compliments de Matthias lui faisait vraiment du bien. Le cinquantenaire lui avait d’ailleurs proposé de l’aider pour réciter son texte, mais Uriel avait gentiment refusé. L’idée d’être au premier plan le faisait déjà bien assez paniquer, il préférait réviser seul afin de faire les fautes seul et ne pas avoir les yeux de quelqu’un sur lui. Pour cette même raison, il restait une heure de plus à la fin de chaque cours pour être au calme et surtout avoir la possibilité de répéter dans le lieu final. Mary avait assez confiance en lui pour le laisser seul ici et revenir une heure plus tard afin de refermer les portes de la salle de spectacle.
Ne manquant pas son rendez-vous solitaire, Uriel observa les autres élèves quitter la scène et sortir petit à petit de la grande salle. Matthias lui souhaita bonne chance et fut le dernier à partir. Le jeune homme souffla doucement en entendant ce silence. Il appréciait les autres membres du groupe mais sa tranquillité était d’autant plus appréciée. Uriel repris son texte, ces nombreuses pages qu’il devait apprendre par cœur, et il se mit au travail.
L’heure passa plus vite qu’il l’aurait pensé, il s’en rendit compte lorsqu’il reprit son portable pour vérifier la date du prochain cours. Avec surprise il vit affiché dix-huit heures trente, ce qui voulait dire que Mary avait trente minutes de retard. Uriel ne s'inquiéta pas plus que ça, un retard pouvait très bien arriver à n’importe qui. Il rangea tranquillement ses affaires, murmurant son texte en même temps, puis il alla vers la sortie. L’idée de partir lui traversa bien l’esprit mais ça voulait dire laisser la salle ouverte et sans surveillance, ce qui n’était vraiment pas recommandé ici. Uriel vivait seul, personne n’allait s’inquiéter s’il rentrait encore un peu plus tard, il décida donc d’attendre le retour de Mary pour qu’elle puisse fermer à clé en toute sécurité. Le jeune homme s’installa assis contre une des portes et reprit son sac à dos. Avec le temps, il avait pris l’habitude de toujours emporter un livre avec lui, et aujourd’hui cette technique allait payer. Il entama donc sa lecture, un recueil de poèmes qu’on lui avait offert il y a deux ans mais qu’il n’avait jamais pris le temps de lire.
Il fallut quelques pages pour qu’Uriel rentre pleinement dans le livre mais assez vite il oublia son environnement et enchaîna paisiblement les poèmes. Il fut tellement absorbé qu'il ne remarqua pas Mary accompagnée d’un homme se diriger vers lui. La trentenaire salua son ami qui s’excusa de l'avoir autant retenu, puis elle se dirigea vers Uriel. Ce dernier sursauta en voyant des jambes arriver dans son champ de vision, mais il fut soulagé en voyant le visage familier de Mary.
« Excuse moi pour le retard, l’ami dont je vous ai parlé tout à l’heure est arrivé plus tôt que prévu et il est passé au théâtre, expliqua-t-elle en observant le garçon ranger son livre, merci d'avoir attendu »
« C’est normal, sourit Uriel, on se voit demain de toute façon ? Mary hocha la tête tout en fermant à clé les deux imposantes portes, alors à demain et passe une bonne soirée »
La femme observa son élève quitter tranquillement le bâtiment, un sourire aux lèvres.
Le lendemain, la journée passa plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Les clients au supermarché n’avaient pour une fois pas été insupportables, ou du moins la majorité s’était bien tenue. Malgré ça, Uriel était plus que pressé de rentrer chez lui et de prendre sa douche. Les apparences pouvaient être trompeuses mais rester toute la journée enfermé dans un magasin donnait assez vite chaud, d’autant plus lorsque des clients demandaient une certaine maîtrise de soi.
Fermant la porte fermée à clé derrière lui, Uriel se dépêcha de retirer tous ses vêtements sales. Il vida vaguement son sac, retirant simplement la vaisselle utilisée lors de son repas de midi puisque le reste restait constamment dedans. Il ne voyait pas l’utilité de retirer ses affaires de travail si c’était pour les remettre le lendemain, autant les laisser à leurs places.
Une fois tout son rituel habituel effectué, le jeune homme vérifia l’heure. Il lui restait moins d’une demie-heure s’il voulait éviter d’être en retard. Sur ce constat, il fila sous la douche, ne prenant pas le temps de mettre de la musique ou même de vérifier ses messages. Heureusement il ne finissait pas tous les jours aussi tard, mais lorsque ça arrivait il devait courir pour être à l’heure. Le seul point positif, qui l’avait d’ailleurs persuadé de garder ces cours, était que le théâtre se situait à moins de cinq minutes à pied de chez lui. Petit, Uriel avait l’habitude de s’y rendre avec son père pour voir quelques représentations et pièces, malheureusement avec le temps cette coutume s’était perdue. Mais grâce à ça, il connaissait les lieux, bien sûr avant de s’être inscrit à ces cours il ne pouvait pas savoir à quoi ressemblait le derrière de la scène, mais ces années de fidélité au programme lui avaient permis de connaître les salles et artistes sur le bout des doigts. Évidemment, “connaître” était un bien grand mot pour ces acteurs, mais Uriel avait appris les noms des comédiens réguliers ainsi que leurs pièces répétitives. Ce détail n’en était pas un durant les cours car grâce à cela il pouvait citer les précédentes pièces jouées ainsi que certaines parties. Par exemple, son père aimait beaucoup les représentations de Cyrano de Bergerac, par conséquent il entraînait toujours son fils avec lui pour les voir, et résultats Uriel connaissait par cœur les différentes versions de la tirade pour Roxane du personnage principal. Sa préféré restait de loin celle moderne interprétée par James McAvoy, même s’il l’avait vu il y a plusieurs années de ça, elle restait gravée dans sa mémoire. L’émotion qu’avait réussi à transmettre le comédien était époustouflante. Uriel se souvenait encore du silence ambiant dans la salle, des larmes sur ses joues, et des applaudissements finaux. Il avait dix-sept à l’époque, et quatre ans après il était encore capable de réciter ce texte sans une faute.
Une serviette posée maladroitement sur ses cheveux, Uriel éteignit la salle de bain pour aller dans la chambre et y prendre des vêtements propres. Il ne se prit pas la tête et attrapa simplement un t-shirt abordant un logo Marvel qui traînait dans son armoire ainsi qu’un jogging assez large pour faire des mouvements fluides. Il enfila rapidement des chaussettes ainsi qu’un sous-vêtement avant de retourner chercher son sac à dos. Comme à chaque fois, le jeune homme vérifia d’un coup de regard qu’il n’oubliait pas un robinet ouvert ou ce genre de choses, puis il ramassa son large gilet et le ferma avant de quitter son appartement.
À moins dix, Uriel fut enfin dehors, le pas rapide malgré sa légère avance. Il n’aimait pas être en retard mais il arrivait pourtant souvent à l’être, et les autres membres du groupe le savaient très bien.
Mais heureusement pour lui, il arriva même avec trois minutes d’avance. Comme toujours Matthias était déjà présent, et il devait l’être depuis plus d’un quart d’heure. À peu près tout le monde était là, sauf Joël qui avait prévenu de son absence et Arthur qui avait manqué son bus.
« Bonsoir à vous tous ! Salua gaiement Mary en rentrant dans la salle, j’espère que votre journée n’a pas été trop éprouvante parce que ce soir on reprend tout le troisième acte »
Plusieurs élèves soupirant en cœur, la femme descendit avec une joie de vivre peu habituelle les marches jusqu’à arriver au devant de la scène. Uriel échangea un regard interrogatif avec Matthias, ce à quoi l’homme haussa les épaules. Mary n’était pas d’un tempérament très gai, elle n’était pas tout le temps déprimée mais disons que la voir dans cet état était nouveau, et ça attisait la curiosité d’Uriel.
« On ne va pas attendre Arthur il prendra en cours de route, expliqua-t-elle en retirant son manteau ainsi que ses chaussures »
Afin d’avoir une meilleure adhésion sur le sol en bois ciré de la scène, tout le monde devait retirer ses chaussures et rester en chaussettes. Puis, ça apportait une ambiance plus légère.
« Donc ! Cloé positionne-toi pendant que Khais est sensé finir sa réplique, les deux obéirent sans problème tandis que Mary ajustait l’emplacement de Cloé »
Les autres restèrent assis contre le mur de droite, observant la scène en attendant patiemment leur tour.
« Très bien, Mary claqua des mains et le silence tomba comme d’habitude, le rideau s'ouvre sur Yaël à genoux près d’une rivière, on devine qu’il boit pendant qu’une musique est censée installer un sentiment de paix. Cloé c’est quand tu veux »
Le jeune femme avait mis ses longs cheveux blonds dans un chignon imparfait qui lors de la vraie répresentation sera camouflé avec des plumes blanches et fleurs. Le choix de faire jouer un femme pour un ange et un homme pour une corneille était volontaire de la part de Mary, elle disait toujours qu’un comédien devait être capable d’incarner le genre opposé. Matthias n’avait pas été de cet avis au début, mais grâce à quelques explications venant d’Uriel, il avait fini par tomber d’accord sur le sujet.
« Oh père, que dois-je faire pour cesser ce châtiment que tu m’infliges, commença à voix basse Cloé, dois-je faire le mal ? Dois-je désobéir à mes convictions intimes pour m’épargner ce dur supplice ? »
Cette scène avait été compliquée pour Cloé à apprendre et surtout à interpréter, elle ne parvenait pas à garder ce mi-ton assez doux pour être celui attendu et assez puissant pour résonner à travers toute la salle. Mary l’avait beaucoup aidé là-dessus, lui donnant des exercices de respirations pour canaliser sa voix et ses intentions, mais aussi des vidéos à regarder pour que son oreille s’habitue à ce ton particulier. Au bout du compte, elle parvenait à réciter son texte comme demandé, et comme toujours avec elle, la scène était émouvante. Uriel admirait sincèrement Cloé car malgré son jeune âge, elle réussissait à comprendre la demande qui lui était faite. Puis, elle était douée, tout le monde le voyait ici. Matthias avait même dit que si un jour quelqu’un venait chercher de futur comédiens, il hésiterait très certainement entre elle et Uriel, mais bien sûr le jeune homme en question avait gentiment rit, disant qu’il n’y avait aucune compétition possible entre lui et l’adolescente.
« Que fais-tu de ce pauvre oiseau ? Ce pauvre maudit, maudit par sa couleur et la signification que l’on lui attribue. N’es-tu pas touché par son histoire ? Ne souhaites-tu pas faire taire ses souffrances et lui accorder la libération qu’elle demande ? Je connais ta bonté mon père, accordes-moi ce souhait je t’en prie »
Uriel se releva sans un bruit, préparant son entrée tout en récitant dans son esprit ses mots. Son gilet à présent ouvert, il le laissa glisser le long de ses bras avant de le poser en boule dans un coin. Pour lui le plus compliqué était toujours les premières phrases, il avait constamment peur de les rater ou de les oublier. S’il se trompait au milieu ce n’était pas grave, son erreur pouvait passer inaperçue, alors que pour le premier mot c’était totalement différent.
Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières, se répèta en boucle le jeune homme, mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières.
Cloé laissa tomber une plume de ses cheveux, c’était son signe.
« Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières ! Déclara mélancoliquement Uriel en arrivant sur le milieu de la scène »
« Oh Danielle ! Oh mon pauvre oiseau ! S'exclama Cloé, comme tes plumes sont ravissantes ! »
La tête du jeune homme tournant d’un côté pour exprimer sa gêne, il joua un sursaut lorsque Cloé attrapa entre ses mains son bras. Pour ce rôle, Uriel allait devoir porter une tenue entièrement noire sur laquelle serait collée plusieurs plumes de la même couleur, et comme Cloé, des plumes dans les cheveux. Il avait proposé de disposer ces dernières de manière à ce qu’elles descendent dans sa nuque, afin de faire une illusion de cheveux plus longs et une apparence plus féminine.
« Je t’en prie ne compare pas ces atrocités avec la beauté qui rayonne de ta robe, commença Uriel, se retournant pour marcher dos à l’ange, tes plumes illuminent les cieux et renvoient la lumière divine sur les oiseaux comme moi. Elles sont créées pour faire bouillir de jalousie les plus gracieux paons, elles représentent la Paradis et ses disciples, récita tristement la corneille en pointant le ciel. Ne compare pas ma malédiction avec ta bénédiction, tu risquerais d’irriter les cieux. Ma place est déjà permise sur une terre aussi belle que la nôtre, ne compare pas mes monstruosités avec une chose qui ne doit être attribuée qu’à la lumière. Il émit une courte pause. Oh mon ami, ne compare pas le crépuscule avec l’aube ! »
Un silence tomba dans la salle alors qu’une larme coula le long de la joue d’Uriel. Sa partenaire de scène, les lèvres entrouvertes, joignit ses mains dans un applaudissement, et bien vite les autres la suivirent. Sortant peu à peu de son monde dramatique, le jeune homme regarda ses camarades avec incompréhension. Il passa sa main contre sa joue pour y essuyer l’humidité, et se mit à sourire malgré lui en comprenant petit à petit la raison de ces applaudissements. Matthias se leva en premier et effectua un signe de révérence qui fit doucement rire Uriel.
« Est-ce que tu veux bien comprendre tous mes compliments maintenant ? Tu es talentueux jeune homme, que tu le veuilles ou non, commença Matthias, accompagné par plusieurs hochements de têtes derrière lui »
Mary se retourna vers le fond de la salle, semblant sourire à quelque chose dans la pénombre, avant de s’avancer.
« Matthias a raison, c’est clairement la meilleure version que tu as fais jusqu’à présent, elle lui sourit »
Le jeune homme voulut bégayer des remerciements, sentant une véritable gratitude au fond de lui, mais un applaudissement le stoppa net. Il n’eut pas besoin de regarder les élèves pour comprendre que cela ne venait pas d’eux, ça venait de droit devant, haut sur les marches. Uriel s’avança timidement sur la scène pour tenter d’y voir plus clair, mais bien vite l’inconnu se mit de lui-même dans la lumière.
Un poids tomba dans l’estomac du jeune interprète, et il ne fut pas le seul surpris. Toujours contre leur mur, les apprentis comédiens se mirent chacun leur tour à écarquiller les yeux dans des grimaces de plus en plus ridicules.
« Je vous ai parlé de mon ami hier, expliqua gaiement Mary, il se trouve qu’il est arrivé plus tôt que prévu, alors je vous présente James »
Comme s’il s’agissait d’un simple homme, il sourit aux élèves qui étaient toujours sous le choc, et plus particulièrement à une jeune corneille. Avec agilité, il monta sur la scène, se stoppant devant ce joli oiseau.
« Enchanté, James, se présenta poliment l’acteur, Mary m’avait parlé d’un potentiel talent et je suis ravi de te voir en personne Uriel »
Peut-être qu’il murmura un “bonsoir”, mais lui-même n’était sûr de rien à cet instant.
Tout ce qui tournait dans son esprit bouleversé était cette tirade, cette tirade que ce matin encore il récitait innocemment dans la rue.
Je t’aime, j’ai besoin de toi, je te veux. Et je me réveille avec ta voix résonnant dans ma tête. Je te regarde et je ne peux pas me concentrer.
Je suis honteux, je suis en colère, je suis amoureux, je suis fou, je suis heureux, je suis mort, je suis vivant, je suis stupide, je suis sans mot.
Je t’écris des lettres, et je les détruis, puis je t’en écris de nouvelles. Je t’idéalise, je t'humilie, je te déshabille. Je regarde à travers tes yeux, j’embrasse tes yeux. Je te pousse contre le mur, mais tu repousses, tu repousses. Ton corps veut le mien, tu embrasses ma bouche, tu mords ma lèvre. Tu fais couler le sang. Tu es en feu, tu es en feu.
Le monde entier s’illumine, et je brûle, et je brûle d’amour.
Le monde entier s’illumine, et ce soir, et cet homme. Et ta voix s’illumine.
Je n’ai pas de patience, je n’ai pas d’esprit, je n’ai pas de repos, je n’ai pas de maîtrise, je n’ai pas de honte. Je n’ai aucune autorité sur moi, je pourrais attendre des heures pour un regard avec toi, et finalement ne pas t’adresser la parole du tout. Je ne peux pas parler, je ne peux pas arrêter de parler, je ne peux pas arrêter de regarder.
Je fais de toi un objet, je te désire. Je t’écris, j’écris pour toi. Je déchire tout ce que j’ai déjà écrit pour toi ou sur toi, je brûle mon corps vif pour toi. Je t’idolâtre, je te dévêts, je te déshabille. Je retire le plus petit bouton de ta manche.
J’embrasse ta taille, j’embrasse ton cou, j’embrasse ta nuque. J’embrasse ton poignet, et je suis muet.
Je suis muet.
Tout ce que je peux dire est que je veux, je veux, je veux. Il n’y pas de poésie, il n’existe aucune structure permettant de donner un sens à tout cela. À part je veux, je veux, je veux.
James masterlist
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empiredesimparte · 1 year ago
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Napoléon V: Our last hours on Bora-Bora Charlotte: I'm going to miss this. Although I'm looking forward to getting back to Paris Napoléon V: To see your parents again?
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Charlotte: No, you're my family now Napoléon V: That's sweet
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Charlotte: It's true. I finally feel like myself, free from the grip of my parents Napoléon V: I know what you mean. I must say, it's satisfying to be the head of your family
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Charlotte : And your country Napoléon V: My country is my family, too Charlotte: I don't yet know the subtleties of the royal profession
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Napoléon V: My father used to say that the key is to be the servant Charlotte: The servant, really? I never thought he'd say that Napoléon V: He was a good politician, he said what people wanted to hear. But… I like the idea of serving Francesim, and not the other way round Charlotte: That sounds like you. It's a "military" way of looking at things
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Napoléon V: My father's advisors are competent, but I'd like to surround myself with friends and people who want to serve Francesim, just like I do
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Charlotte: After the coronation, you'll have all the legitimacy you need to get things moving Napoléon V: I already have that legitimacy, dear. But I don't want to taint my ceremony with political debates Charlotte: It's clever
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Charlotte: When we arrive, we'll have to make you look like an Emperor. You look like you've been taken prisoner on the island Napoléon V: Maybe so…
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Charlotte: If you'd been my prisoner, I wouldn't have left you looking like that. Napoléon V (laughs): I get it, I get it. I just wanted to show our Prime Minister that I can have a big beard too! Charlotte (laughs): Nonsense!
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⚜ Le Cabinet Noir | Bora-Bora, 14 Messidor An 230
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The imperial couple are enjoying their final hours on honeymoon on Bora-Bora. The following day, they return to Paris to prepare for the coronation.
⚜ Traduction française
Le couple impérial profite de ses dernières heures en lune de miel sur Bora-Bora. Le lendemain, ils rentreront à Paris afin de préparer le couronnement.
Napoléon V : Nos dernières heures à Bora-Bora Charlotte : Cela va me manquer. Bien que je sois assez impatiente de retrouver Paris Napoléon V : Retrouver tes parents ?
Charlotte : Non, tu es ma famille désormais Napoléon V : C'est mignon
Charlotte : C'est vrai. Je me sens enfin moi-même, libérée de l'emprise de mes parents Napoléon V : Je vois ce que tu veux dire. Je dois dire que c'est satisfaisant d'être à la tête de sa famille
Charlotte (taquine) : Et de son pays Napoléon V : Mon pays est ma famille, aussi Charlotte : Je ne connais pas encore les subtilités du métier royal
Napoléon V : Mon père disait que la clef est d'être le serviteur Charlotte : Le serviteur vraiment ? Je ne l'imaginais pas dire cela Napoléon V : C'était un bon politicien, il disait ce que les gens veulent entendre. Mais... j'aime cette idée de servir la Francesim, et non l'inverse Charlotte : Cela te ressemble. C'est une façon "militaire" de voir les choses
Napoléon V : Les conseillers de mon père sont compétents, mais j'aimerais m'entourer d'amis et de personnes qui veulent servir la Francesim, tout comme moi
Charlotte : Après le couronnement, tu auras toute la légitimité nécessaire pour faire bouger les lignes Napoléon V : J'ai déjà cette légitimité ma chère. Mais je ne veux pas entacher ma cérémonie de débats politiques Charlotte : C'est juste
Charlotte : En arrivant, il va falloir te rendre un look d'Empereur. On dirait que tu as été fait prisonnier sur l'île Napoléon V : Peut-être bien...
Charlotte : Si tu avais été mon prisonnier, je ne t'aurais pas laissé dans cet état Napoléon V (rigole) : J'ai compris, j'ai compris. Je voulais juste montrer à notre premier ministre que moi aussi, je peux avoir une grosse barbe Charlotte (rigole) : N'importe quoi!
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clhook · 1 year ago
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on a rencontré un mec ce week-end, il a genre 58 ans et il était avec sa nouvelle femme de 34 ans et leur fils de 4 ans, et genre il disait que sa fille s'était mariée sans lui dire avec un kosovar et qu'il comprenait pas pk elle lui avait fait ça gniagnia quelqu'un lui a demandé quel âge elle avait et il a dit "ah je sais pas, elle est née en 96 je crois" comment ça tu connais pas l'âge de ta fille ptdr ???? et puis pardon mais si mon père se remariait avec une gonze qui a moins de 10 ans de plus que moi et qu'en plus il connaissait pas mon âge je suis pas sûre que je l'inviterais à mon mariage non plus
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romainmeynier · 8 months ago
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À seize ans, j’empruntais chaque samedi le RER E jusqu’à Magenta, puis la ligne 5 jusqu’à Breguet-Sabin, où je tentais en skateboard de sauter par dessus quelques volées de marches, ce que nous évitions de faire dans notre banlieue pavillonnaire, à cause du bruit des roues sur le bitume qui gênait les voisins. Plus jeune, vers mes dix ans, ma mère m’apprit à déchiffrer la signalétique du métro parisien pour que, plus âgé, je puisse m’y guider seul. J’ai embrassé une fille sur un quai aux abords de Notre-Dame, puis une autre sur le quai d’en face, bien des années plus tard ; des deux se dégageait la même odeur corporelle légèrement âcre et traînante que je gardai ensuite dans le nez plusieurs heures. Paris ne me manque pas lorsque j’en suis loin, mais je n’ai jamais envie d’en partir. Le matin, dans la ligne 2 en direction de Porte-Dauphine, s’il y a de la place, on peut s’asseoir dans le sens de la marche pour ne pas se sentir nauséeux, ou dans le sens inverse pour admirer le soleil se lever entre Jaurès et Barbès-Rochechouart. Quand j’étais en colonie de vacances, je disais aux autres enfants : Je viens du quatre-vingt-treize, du neuf-trois, pour les effrayer, ce qui généralement n’avait aucun effet sur eux. Plus tard, pour séduire une fille, j’avais simplement dit : de Paris, sans résultat, avant d’apprendre qu’elle venait de Marseille. La nuit, fenêtre ouverte, j’entends des coups de feu qui ne sont que des pétards qui explosent ou des objets qui tombent. Le 13 novembre 2015, je sortai du restaurant cinq minutes avant l’attaque, non loin, puis j’ai regardé à l’abri le nombre des victimes augmenter sur un écran d’ordinateur ; je suis ressorti vers cinq heures du matin dans une ville morte ; le 15 novembre, j’ai reçu un SMS qui disait : Le père de B. est mort au Bataclan ; le lundi 16 novembre, dans le métro, une fille pleurait à chaudes larmes, sans discontinuer, je me souviens avoir pensé, sans trop y croire, mais pour me rassurer, qu’elle avait peut-être été licenciée, ou trompée ; je me souviens aussi d’une femme qui lisait, l’air de rien, ou se forçait à lire. Je n’ai pas pu lire dans les transports pendant environ un mois. Je suis habitué à trois librairies, dans mon arrondissement ; par loyauté, quand je me rends dans l’une, j’entre aussi dans les deux autres, si bien que mon budget librairie est bien trop important ; l’intérieur de mon appartement est saturé de livres. J’ai passé une dizaine de nuits dans différents hôtels avec une fille que je n’aimais pas et qui m’a demandé en fiançailles. Quand je regarde les traces de calcaire déposées sur les verres nettoyés à l’eau courante, je pense que ces mêmes traces doivent être présentes à l’intérieur de mon corps, sur mes organes, aussi je décide d’acheter des packs d’Evian, puis me ravise en repensant aux cinq étages de mon immeuble et à l’écologie. Dans la rue, je songe parfois au milieu de la foule que la vie de chaque passant est contenue dans leurs têtes, qu’ils avancent en superposant les images de la ville à celles de leurs existences, de leurs histoires, que Paris les contient toutes et que je n’en suis qu’un fragment.
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nemetira · 19 days ago
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La Femme pauvre ou la consécration de la femme et de la fiction | ⭐⭐⭐⭐,5
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Dans les premiers pas de La Femme pauvre, on entre abruptement comme pour signaler le génie d’une œuvre intelligente où le lecteur est mis à l’épreuve. Collection de mots savants comme savent le faire les décadents, un début sous-forme de généalogie naturaliste mais sans réel déterminisme : La Femme pauvre s’avère cependant digeste, malgré l’attention qu’elle exige (ce dont on remercie l’auteur).
La Femme pauvre, c’est un itinéraire d’une personnage sainte et superbe : Clothilde. A l’origine ? Une mère de race illégitime, orgueilleuse, dissimulatrice, rigide, hypocrite, manipulatrice qui cocufie le père de Clothilde engendrant par ses actes perfides l’alcoolisme de ce mari qui finira enfermé dans “un asile de gâteux”. Découle alors la décadence d’une famille éclatée qui, au fond, l’a toujours été jusqu’au remariage de la mère avec la crapule d’Isidore Chapuis, méprisant personnage qui exploite Clothilde.
L’écriture est très incisive, très juste ou du moins très clairvoyante. Bien sûr ça ne manque pas de quelques propos misogynes mais c’est beaucoup plus compliqué que ça… Parce que ce qu’il y a de beau dans les relations que Clothilde entretient avec ses bienfaiteurs Gacougnol et Marchenoir, c’est qu’il n’y a aucune ambiguïté sur la nature de leurs rapports : ils sont platoniques, honnêtes, purs, intellectuels. Les hommes donnent sans arrière-pensée et réitèrent sans arrêt que Clothilde est une personne libre et qu’elle ne doit pas s’édifier d’idoles (en dehors de la Vierge Marie et du Christ bien entendu car on est tout de même dans un roman catholique). Leurs désirs sont de fournir l’autonomie à Clothilde, particulièrement intellectuelle. Tout cela donne à voir les inégalités sociales, que cela ait été conscient ou non à l’écriture. Et d’ailleurs c’est ça qui est important, l’œuvre qui parle d’elle-même, que Bloy ait été misogyne ou non.
“Et puis, quand même vous ne me rendriez aucun service positif, ayant une dénomination précise dans le dictionnaire, n’est-ce rien de me garder contre l’ennui de mon existence qui n’est pas très drôle ?… Je suis une espèce de grand homme raté, je le sais mieux que personne et je ne me l’envoie pas dire. Vous comprendrez mieux plus tard ce qu’il y a d’amertume dans cette parole…”
Riche philosophiquement, riche en intertextualité, les qualités de la femme pauvre sont nombreuses mais un défaut subsiste : la structure.
“Sous quelque prétexte que ce fût, Mademoiselle, il n’admettait pas qu’on tuât les bêtes et, par conséquent, il s’interdisait de manger leur chair, ne voulant pas se rendre complice de leur massacre. Il le disait à qui voulait l’entendre, sans que nulle moquerie fût capable de le retenir, et on sentait qu’il aurait donné sa propre vie pour cette idée.”
La structure narrative aussi bien réussie soit-elle dans la première partie, l’est beaucoup moins dans la seconde qui reste un peu confuse, voire alambiquée. Pour autant, La Femme pauvre reste très intéressante à lire, intéressante à étudier, intéressante à penser malgré une qualité narrative “inégale” et un personnage féminin moins fouillé et montré, actant. Effectivement, Clothilde reste un personnage féminin positif mais assez passif — sans doute un relent misogyne où l’on ne peut que voir la femme comme auto-sacrificielle et docile, presque éteinte. Pour faire court, plus de réflexion formelle, plus de Clothilde, donc plus de développement finalement, auraient fait de ce livre, non pas un chef-d'œuvre (puisqu’il l’est déjà selon moi) mais un livre visionnaire et génial psychologiquement autant que philosophiquement mais aussi stylistiquement car le style est tout simplement incroyable, du rarement vu.
“Il se persuada que l’art de son étrange défenseur correspondait mystérieusement au sien. La violente couleur de l’écrivain, sa barbarie cauteleuse et alambiquée ; l’insistance giratoire, l’enroulement têtu de certaines images cruelles revenant avec obstination sur elles-mêmes comme les convolvulacées ; l’audace inouïe de cette forme, nombreuse autant qu’une horde et si rapide, quoique pesamment armée ; le tumulte sage de ce vocabulaire panaché de flammes et de cendres ainsi que le Vésuve aux derniers jours de Pompéi, balafré d’or, incrusté, crénelé, denticulé de gemmes antiques, à la façon d’une châsse de martyr ; mais surtout l’élargissement prodigieux qu’un pareil style conférait soudain à la moins ambitieuse des thèses, au postulat le plus infime et le plus acclimaté ; — tout cela parut à Léopold un miroir magique où bientôt il se déchiffra lui-même, avec le hoquet de l’admiration.”
(Tableau : Vierge consolatrice de William-Adolphe Bouguereau)
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mllenugget · 1 year ago
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J'ai dit je ferais pas plus de contenu sur cet AU j'ai menti
Marcello, les maths ahah Comme disait mon père : les blagues les plus courtes sont les plus courtes
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Mon père disait qu'il ne faut jamais comparer les gens, chaque personne est différente, l'important est de trouver la différence qui vous convient le mieux. ...Cléa était ma différence.
Marc Levy- (Le Voleur d'ombres)
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empiredesimparte · 2 years ago
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Napoléon V: What is it, Maman? Marie: I'm worried about you, Louis.
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Marie: It's so late and you're alone in your office.
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Napoléon V: I'm revising what I need to know for tomorrow, for my meeting with Parliament. I haven't mastered politics like Papa
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Marie: My angel, it's past midnight. I can stay with you for a while. You shouldn't stay up all night. Napoléon V: Is Hortense in her flats? Marie: Yes.
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Napoléon V: We've already studied together, but I don't feel ready. I'm not afraid to lead, but talking to politicians exasperates me... Marie: As exasperating as they may be, Louis, they too represent the French. You have to listen to each of them with patience.
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Napoléon V: Sitting around listening to complaints about budgets? I don't think they really know the problems of the people. Dad said the Emperor is above all that Marie: Your father didn't mean to say that Parliament should be ignored. Listening isn't inactivity, on the contrary, it's the main quality of a leader for me. A monarch if he rules alone, however enlightened, is a tyrant.
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⚜ Le Cabinet Noir | Palais des Tuileries, 1 Floréal An 230
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Napoléon V : Qu'y a-t-il Maman ? Marie : Je m'inquiète pour toi, Louis. Il est si tard et tu restes seul dans ton bureau.
Napoléon V : Je révise ce que j'ai à savoir pour demain, pour ma rencontre avec le Parlement. Je ne maîtrise pas la politique comme Papa
Marie : Mon ange, il est minuit passé. Je peux rester avec toi un peu. Tu ne devrais pas veiller toute la nuit. Napoléon V : Hortense est dans ses appartements ? Marie : Oui
Napoléon V : Nous avons révisé ensemble déjà, mais je ne me sens pas prêt. Diriger ne me fait pas peur, mais parler aux politiciens m'exaspère Marie : Aussi exaspérants peuvent-ils être, Louis, ils représentent eux aussi les Français. Tu dois écouter chacun d'entre eux avec patience
Napoléon V : Rester là, assis à écouter les plaintes sur les budgets ? Je ne crois pas qu'ils sachent réellement les problèmes du peuple. Papa disait que l'Empereur est au-dessus de tout cela Marie : Ton père n'a pas dit qu'il faut ignorer le Parlement. Écouter n'est pas de l'inactivité, au contraire, c'est la principale qualité d'un dirigeant à mes yeux. Un monarque s'il gouverne seul, aussi éclairé soit-il, est un tyran.
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lisaalmeida · 11 months ago
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" je vais te raconter un secret sur être avec la bonne personne, tu verras, ce n'est pas aussi compliqué qu'il en a l'air, l'important, disait mon grand-Père, c'est de prêter attention aux détails, parce que voilà la magie.
Tu sais que tu es à l'endroit indiqué quand tu as mal au ventre de tant de rire, quand tu te remplis de compliments et de bavardages cucul à mains pleines, quand les peurs et les insécurités sortent en courant, quand tu as l'air plus attrayant au miroir et sans t'en rendre compte tu en ramènes une Sourire d'oreille à l'oreille, et oui, tes amis en rient.
Le problème, c'est que nous nous accrochons aux mauvaises personnes, à ceux qui n'ont pas de temps pour nous, à ceux qui ne nous donnent pas la priorité, à ceux qui se retranche de prétextes stupides et nous donnent de longues, ceux qui disent qu'ils ne sont pas atteints du temps ou que la Distance est quelque chose qu'il ne peut pas prendre, comme si l'amour était seulement de se toucher et de se baiser.
Le problème, c'est que nous acceptons moins d'amour que nous ne méritons, nous nous desvaloramos, nous nous mettons en offre et nous mettons un bandeau dans nos yeux en nous disant que c'est pire d'être seuls putain ! La solitude ne brûle pas, mais aujourd'hui, on dirait que oui.
C'est incroyable comme on aime être dans un endroit où on ne nous apprécie pas, où on ne nous laisse pas grandir, où on ne se nous pas, et le pire, c'est qu'on se fait des cons comme si ça nous remplir, comme si la vie était une valse de souffrance , comme s'il n'y avait pas quelqu'un là dehors qui attend de nous rencontrer et de nous voir avec cet art que nous sommes, parce que oui, laisse-moi te dire que la bonne personne va te voir de l'art même dans le cul.
Le problème, c'est qu'ils nous ont fait tant de mal que nous ne faisons plus confiance, que nous pensons que tout le monde va nous blesser, que plus personne n'arrive avec les meilleures intentions, et nous nous fermons, nous fermons la porte à l'occasion, à la surprise, à la romance et nous laissons Que l'amertume nous ruine, comme si donner tout pour quelqu'un et finir avec le coeur dehors la fin du monde, quand à dire vrai, ceux qui sont mal sont ceux qui ne le font pas.
Trouver la personne indiquée n'est pas si compliqué, parce que tu vas sentir un étincelle bien salop, parce que tu vas la voir partout, parce que tu vas t'enlever la faim, parce que ta mère va te demander pourquoi tu es si content, parce que tu vas à Vouloir essayer et tu vas oublier ce putain de passé qui te fout autant, et c'est là que tu vas te rendre compte, que tu es avec la personne indiquée ".
Instructif pour tomber sur la bonne personne.
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perduedansmatete · 1 year ago
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vendredi j'ai pris des anxios pour dormir sinon j'allais juste passer une mauvaise soirée et j'ai bien fait c'était une de mes premières vraies nuits depuis bien des semaines.
samedi j'ai tout fait sauf travailler, puis je devais sortir le soir mais finalement j'ai suivi mes grands-parents chez ma sœur parce que son mec m'avait invité et c'était super. j'ai beaucoup de chance de pouvoir passer ce genre de moments avec eux, on a encore parlé d'alsace et on a vendu la mèche à ma grand-mère en lui disant qu'on voulait lui faire une surprise et l'emmener visiter notre strasbourg avant d'aller dans son bled, elle a râlé en en disant que ça avait trop changé et que c'était n'importe quoi et blablabla tout en voulant y retourner va chercher à comprendre. au détour de nos discussions généalogie on a parlé de sa mère et de ses mémoires (puis surtout de la partie manquante, celle où elle parlait de son mari et qui commençait à peu près comme ça "je pensais pouvoir vivre le vrai amour, découvrir celui que je n'ai jamais pu recevoir de ma mère") elle a été très émue comme souvent avant de nous dire qu'elle était trop dure en pleurant alors qu'elle est tout l'inverse, pour la rassurer on a eu toute une discussion sur mon absence de cœur présumée et ça les a beaucoup faire rire elle et mon grand-père.
puis ils sont partis et ne restait plus que nous trois, après avoir vidé plusieurs bouteilles de vin pendant le repas, ils m'ont sorti du grand marnier, pour moi c'était simplement quelque chose qu'on mettait sur les crêpes mais ils m'ont fait un cocktail puis deux puis... et on s'est posés devant tom sawyer en alsace et je crois que je n'avais pas ri comme ça devant quelque chose depuis longtemps. dans nos pérégrinations on s'est retrouvés devant black sheep de scott pilgrim en découvrant avec affront que ma sœur ne l'avait jamais vu. puis par je ne sais quel chemin on s'est mis à écouter le groupe d'un assassin (noir désir) et c'est dur parce que j'ai grandi en écoutant même si le mal était déjà fait et c'est rattaché à tellement de choses. j'en parlais il n'y a pas longtemps avec ma mère car il passait à la radio et que ça m'énervait et elle me disait que c'était quand même vachement dur pour elle de ne pas écouter avec nostalgie parce que ça faisait partie des premiers groupes qu'elle avait vu avec mon père. bref on en a écouté plein ma sœur et son mec chantaient à pleins poumons et moi j'étais là non je refuse mais... ahhhh... c'est vrai que c'était bien purée. on a discuté religion aussi et malgré le fait que l'environnement familial dans lequel j'ai grandi n'est pas le plus pieux pour ne pas dire qu'il exècre la religion (coucou papa) et bien quand même ça me fascine assez cette rigueur qu'on peut s'imposer, ces principes à respecter, quelque chose dont je serais incapable et je sais plus trop comment ça c'était conclu mais c'était assez intéressant de parler de tout ça en sirotant mon délicieux bloody mary.
puis après on est revenu au sujet des hommes violents des agressions sexuelles et de l'horreur des hommes gentils qui se croient tout permis ou qui croient que tout leur est du. on s'est encore plus éloignés du quart d'heure de folie devant tom sawyer en alsace parce qu'on a discuté du fait de détester être un homme ou une femme puis du simple fait d'être et avant de partir le mec de ma sœur m'a dit mais tu sais les antidépresseurs ça change vraiment la vie je peux t'en donner si tu veux (je lui avais répondu quelques heures plus tôt un truc du style "tu sais je crois que je n'ai pas été heureuse depuis mes onze/douze ans, c'est un truc de fille je crois" (mdr) quand il m'avait demandé si j'étais dépressive et qu'il m'avait parlé de sa dépression avant que ma sœur ne sorte des toilettes). sinon on a découvert qu'on avait les mêmes limites en terme de cul à savoir qu'on en avait pas (enfin si mais très peu et la même ce qui nous a bien fait rire) on s'est d'ailleurs fait une giga déclaration d'amitié en buvant nos je sais pas combientièmes verres de quetsche ça m'a fait trop de bien on était vraiment trop mignons puis en parlant d'amis j'ai parlé de vous en disant que j'avais des copains sur tumblr en plus de ceux dans ma tête ce qui m'a permis d'avouer à ma sœur que je l'avais bloqué dessus il y a des siècles et évidemment elle était absolument scandalisée.
mais du coup avec tout ça je suis rentrée au petit matin et je me suis réveillée en sursaut à quatorze heures avec une gueule de bois atroce et l'angoisse de devoir être très rapidement là où on s'était donné rendez-vous avec mes amies que je n'avais pas vu depuis trop longtemps à mon goût, au final j'étais presque à l'heure mais le café qu'on voulait tester était imaginaire (fermé) donc on a bu des chocolats chauds dans un autre en se racontant nos vies et en rigolant beaucoup avant de se balader dans tout paris et la conclusion de tout ça c'est qu'elles aussi j'ai de la chance de les avoir dans ma vie (et qu'on devrait toutes consulter aussi).
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briselegeredansletemps · 6 months ago
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Je suis dans une sorte de réflexion, où j'écoute le passé de ma mère, décédée. Elle m'a dit, peu avant sa mort 'là, il y a mes carnets'. Elle désignait un petit meuble en bois a tiroir, 'tu les liras hein', semblait-elle dire, surtout.
J'ai pas bien compris pourquoi elle voulait que je le sache, pourquoi c'était important. Je me disais qu'il y avait un truc sur moi.
Je ne voulais pas. Lire. Ses pensées.
Puis un jour j'ai lu. Il n'y avait pas grand-chose. Peu de pages écrites. Je me suis demandé si j'avais bien gardé ses carnets. Et depuis ce jour, je me demande... Jusqu'à tout à l'heure. Je faisais la cuisine. Les pensées ont dérivées vers ces souvenirs. Ses souvenirs. Ses carnets.
En même temps est passée une chanson que je pensais être tirée des valseuses, les paroles... Putain, l'étais porté ! Comme par ce qu'avait pu ressentir ma mère, qui me communiquait une terrible vérité en me confiant 'je ne voulais pas de ça pour ma fille, pas ça, non'.
[En fait c'est Diabologum]
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Je me suis dit très étrange, comme connexion. Je me suis dit que j'aurais en fait dû être une fille. Qu'elle avait changé ça, m'avait d'une manière ou d'une autre transformé en garçon. Pour ne pas que je vive ce qu'elle avait ressenti, elle, à son époque ('femme libre", m'a dit mon père plus tard dans le vent).
J'aurais un psy, je lui confierais, que je me crois très différent de ce que je suis. Ca explique beaucoup de choses. Comme si ma mère avait tenu la main de sa fille sans lui dévoiler qu'elle n'aurait pas du être garçon, et qu'il allait falloir vivre avec.
Une femme peut-elle, dans son ventre, désigner son embryon et en changer le genre ? C'est tellement explicatif... Ca résonne avec tellement d'indices. Messages un peu cachés, voix des anges et des oiseaux qui attirent l'attention sur 'dis, tu dirais pas que ça, quand même c'est...' et de pointer sans doigt, sans mot, un petit truc...
J'ai entendu ma mère dire à sa mère "un jour tu m'as traitée de putain !" Ma mère était surement bien autre chose que ce ça mère ce jour là lui disait.
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