#bah voilà voilà bisous
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nenupharhein · 3 months ago
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Jjk but Gru
Gojo Satogru
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Geto Sugruru
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Fushigruro Megrumi
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Sugruna
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versingetorix · 28 days ago
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Les rochers finissent par tomber, les cris de joie acèrent l’air, les ennemis s’enfuyant à toute vitesse, pendant qu’un roi marche avec difficulté sur une colline. Derrière lui, le fils d’un traite : Gareth et l’une des filles Karadoc: Mhegan terrifié par l’objet entre ses mains.
-Sire, est ce que vous pouvez récupérer votre épée, ce n’est pas qu’elle me dérange, mais elle me-
Mehgan n’eut pas le temps de terminer ses explications. Elle venait de se prendre Gareth de plein fouet. Dans une incompréhension totale, les deux adolescents (une fois atterris par terre) regardèrent la source de leur chute.
- Dame Guenièvre ! S’exprimèrent-ils ?
C’était un effet domino. La reine se jetant au bras de son homologue, le fit tomber et à son tour bouscula les jeunes. On peut espérer par là une preuve maladroite bienveillance de Guenièvre, mais les injures sortant de la bouche de ses majestés nous indique le contraire.
- Mais ça va pas bien !
- C’est vous ! Vous m’avez vue de loin, vous auriez pu vous préparer pour un enlacement.
- Un enlacement, ça ? Désolé, mais c’est une attaque. Et puis à quel moment vous voyez un boiteux avec les bras siphonner depuis plus d’une semaine peut vous rattraper !
- Bah, vous auriez pu me crier, c'était impossible...pour ma défense, hier, il a bien fallu des bras pour mon-
Arthur avait fini le monologue de sa femme par un baiser.
Plus un mot maintenant, j’aime votre voix, mais pas sur ce ton.
Le baiser fut bref et en plein air. Lui, qui est plut��t discret, avait oublié la présence des gamins.
- Voilà vous êtes contente ? Vous l’avez votre enlacement.
Guenièvre était figé d’une première par ce manque d’habitude à ses marques d’affection et la deuxième, ce fut la seule qui se rappela de la présence de Gareth et Mhegan. Arthur inquiet de son silence tourna la tête guidée par son regard.
Résultat nous nous retrouvons avec une histoire de quatre personne tous et toute embarrassé par ce qui vient de ce passer. Comme cela n’est pas assez, L’autrice inséra discrètement les voix lointaines mais audible de Merlin et ses troupes dans cette scène absurde.
- Pardon Sir du retard, il faut dire que j’ai beau être en robe aussi, je n'ai pas cardio de la reine.
Mhegan, Gareth, Guenièvre et Arthur étais tous debout même si ce dernier se reposait sur l’appui de sa femme afin de rester l'immobile et sans un mot de plus ils rejoignirent les troupes espérant chacun de leur côté d’oublier cette scène.
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1) je l’ai écrit sur un cou de tête et je suis fatigué donc : présence sûrement d’incohérence et de faute de français
2) je suis nul a écrit donc soyez indulgent
3) «  Plus un mot maintenant, j’aime votre voix, mais pas sur ce ton. » j’assure qui je l’ai écris innocemment avant de m’en rendre compte…interprétation libre ✨
Voilà Bonne nuit bisous au revoir les petits ce qui ont la réf j’espère que votre enfance à bien été trauma par les YTP byyyye.
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ldngwkshsbnd · 1 year ago
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commentaires de l’épisode 12 de Only Friends part 10 : (-18) (quand j’avais dit que il y aurait beaucoup de parties et bah voilà, et on a pas fini, loin de la. mais c’est la dernière pour aujourd’hui)
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ah oui bah.. fais toi des amis retraités. ils sont pas vraiment marrant mais bon au moins eux ils vont plus aux bars. au pire on s’en fou t’as pas besoin de sociabilité t’as des amis et un copain.
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AHAHAHAHAHAHAHAHAH J’ADORE LE RIRE. Khao je t’aime.
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vraiment il est trop doué à la photographie. vraiment c’est trop beau. travail dure mon chou tu deviendras riche.
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oh incroyable, j’adore le nom. vraiment j’ai trop envie d’avoir une saison deux pour voir son avancée là dedans.
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HAPPY NEW YEAR! j’ai envie de passer la nouvelle année avec vous. je vais mettre ce moment exprès, comme ça on est ensemble. je suis un geek? oui.
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aller embrassez vous! vous êtes trop mignons.
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wwwwhhhaaaaaq je vais fondre la. trop mignon ces deux là. je suis accro.
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QUOI? MAIS C’EST HORRIBLE! (la ref est de retour, faut que je la retrouve) vous pensez à mon petit coeur? nan je crois pas nan. Nick tu voulais l’embrasser pour la nouvelle année et la tu fuis. ça fait mal ça.
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oui bah écoute bois ta bière, elle au moins elle te rejette pas.
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je dirais pas trop ça, ils s’aiment pas tant que ça. Mew déteste toujours Boston.
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AAAAAAAHHHHHHH ENFIN UN BISOU. je vous jure j’ai hurler, je suis trop content on les avait jamais vu. bref- elle sont trop mignonnes.
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to be continued ->
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je suis épuisé, j’ai fait ça toute la journée et là il est tard. j’ai plus de yeux. le père Noël passe donc je vais aller dormir pour avoir des cadeaux. j’espère que ça vous a plu et je continue le plus rapidement possible ^^ joyeux Noël. bisou sur vos fesses.
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lolakiszka · 9 months ago
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quarante huit heures
J'avais oublié à quel point c'était désagréable de se faire (un peu) éventrer. Bon, je l'ai voulu et attendu mais putain j'ai une douleur de chien.
Y'a deux ans, au moins, je pouvais prendre des cachets et établir une déconnexion totale esprit/corps. maintenant que j'ai mis des mois à la rétablir, bah je sens tout ce qu'il se passe.
Bref, ça y est, je suis libérée de mon premier véritable choix. Le reste dépend de moi, intégralement, ça me fait même pas peur (étrangement). J'ai plein de trucs à écrire mais je vais d'abord établir une vérité à laquelle ma réalité ne pourra échapper :
Dans un an je serai sur une plage et tout ça ne saura qu'un passé parmi un autre. Ejusdem sera sorti, le reste aussi.
Bref, j'ai décidé de réaliser tous mes rêves et dans aucun d'eux j'avais un anneau gastrique. Pervenche, merci pour les travaux mais je prends la suite.
Merci à tous ceux qui sont partis parce que je sais que je mérite mieux. Merci à tous ceux qui m'accompagnent parce que je sais pour quoi ils sont là.
EJUSDEEEEEEEMMMMMMM me voilà
bisous
TYVO LK, GB !
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NSBC • Chapitre 22
Le jour de l’anniversaire de Gaëlle a commencé avec Raphaël étant effrayé par quelque chose sous son lit… et c’est Gabriel qui s’en est occupé ! Ça me fait plaisir de savoir que les garçons sont toujours aussi complices, malgré le passage à vide de notre aîné.
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Contrairement à ce que je pensais, cette histoire de politique pousse Gaby à être de nouveau assidu à l’école. Il a les capacités, c’est certain. Edward l’aide même souvent, comme ce soir, après l’école, avant que notre petite princesse souffle ses bougies.
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Et le moment tant attendu arrive enfin…
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Et voilà ma pupuce !
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Et le lendemain, on enchaîne avec l’anniversaire de Raphaël. Il a tenu à souffler ses bougies presque au saut du lit !
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Et comme un rituel, lui et Gabriel ont pris une photo ensemble. Ils sont montés parce que selon eux, « c’est nul de prendre une photo dans la cuisine » …
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J’ai peur que Gaëlle se sente un peu exclue de leur relation très fusionnelle, mais elle semble déjà préférer la solitude de toute façon. Elle a passé un peu de temps avec nous depuis son passage à l’âge enfant, mais sinon, elle passe beaucoup de temps dans sa chambre à dessiner.
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Le temps passe tellement vite que j’ai l’impression que « l’incident Tetsu » comme j’aime l’appeler a eu lieu des décennies plus tôt. C’est absolument faux, bien sûr, mais Gabriel a l’air de se remettre plutôt bien. Et même très bien… Je vous raconte. Quand je rentre du travail, je passe à côté du parc d’Oasis Springs. Je ne le traverse pas parce que ce n’est pas totalement ma route, mais j’ai une bonne vue dessus. Eh bien ce soir-là, j’ai aperçu mon fils dans les bras d’un autre garçon.
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C’était Neelesh. Je ne m’y attendais pas, évidemment, mais ça me faisait en quelque sorte plaisir que Gabriel se reprenne en main et se comporte comme un adolescent normal, avec ses émois et ses peines.
Heureuse, je me suis changée rapidement en rentrant, et je suis tout de suite aller trouver Edward pour lui dire que notre fils allait enfin mieux.
« Chéri ! Gabriel a l’air enfin de se reprendre en main !
— Ah ? Tu les as vus aussi ?
— Ah d’accord, tu étais au courant et tu ne m’as rien dit ?!
— Désolé, je les ai vu ce matin lorsqu’ils se sont rejoins devant la maison pour aller prendre le bus, j’allais t’en parler, promis ! »
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« Bon, d’accord. Cela dit, je ne m’attendais pas à ce que ça soit Neelesh.
— Neelesh ? Comment ça, Neelesh ?
— Bah, le nouveau copain de Gaby ! »
Un blanc a suivi ma déclaration.
« Attends… C’est avec Neelesh que tu l’as vu à l’instant là ?
— Ben… Oui… Pas toi ?
— … Non. »
Un autre blanc.
« C’était qui… ?
— Sarah.
— Oh mon Dieu… Mais… Tu es sûr ? Je veux dire, pour l’instant, Gabriel a surtout eu l’air de s’intéresser aux garçons…
— C’est ce que je me suis dis, mais quand il lui a dit bonjour, il ne lui a pas juste fait un petit bisou sur la joue, si tu vois ce que je veux dire… »
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Gabriel… Qu’est-ce que tu fais… ?
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byunbaekhyunie · 1 year ago
Note
Ah ouais c'est comme ça.... On prévient pas que c'est son anniversaire pour que Mal ne vienne pas (référence de beauf : bah alors, on n'attend pas Patrick hashtag je dévoile mon vrai visage). Je note je note... Nan j'déconne hehe
JOYEUX ANNIVERSAIRE TO MADAME BYUN, nom de jeune fille Gneocchi (*blows a kiss to the sky* we'll forever remember you gneocchi don't worry) 💘
Et voilà mon cadeau pour toi :D
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je te promets que je ne l'ai PAS regardé (vu que c'est interdit par la loi L-21072023 du code de BBHIsOffLimits) 🙈🙈🙈
Et un dernier cadeau pour la route ;) (oui, je l'ai pris depuis ton compte pinterest mais il faut que tu te souviennes que dean existe en ce jour si spécial)
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PS : Désolée j'ai pas eu le temps de faire de gâteau, et c'est tant mieux pour toi car je suis très mauvaise pâtissière </3
naaaannnn t’es trop mims 😣💖💗🩷💗💖 merci ma loute, fallait pas tu me gâtes trop 🥹💕 jte fais un gros bisou mwahhhh
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muslim-flint · 3 years ago
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alors bon voilà hein petit top 5 des scènes qui m'ont vraiment donné des émotions interdites (pas nécessairement dans l'ordre) :
le bisou bah FORCÉMENT. forcément j'ai peut-être lâché des vraies larmes bon voilà qu'on se le dise parce que c'était pas seulement le bisou, mais tout le build up qui était juste superbe. les parallèles avec l'autre "amoureux" qui du coup va verbaliser ce qu'arthur ne peut pas dire, mais au final n'ira pas jusqu'au bout de son acte tandis qu'arthur oui. d'ailleurs c'est vraiment une caractéristique d'arthur et de kaamelott que j'aime beaucoup, le fait que l'essence d'arthur ne réside pas dans ce qu'il dit mais dans ce qu'il fait, DU COUP pour entendre ce qu'il voudrait VRAIMENT dire il faut parfois écouter d'autres personnages qui lui sont parallèles, même si (d'ailleurs souvent SURTOUT si) arthur dit les trouver ridicules etc. parce qu'au final IL EST MONTÉ PAR LES PLANTES À LA FENÊTRE. pas parce que lui trouve ça romantique ou quoi. mais parce qu'il sait que c'est ce que guenièvre voudrait (au secours jv rechialer). à part ça j'ai juste été tellement satisfait de la manière dont il a amené la romance entre guenièvre et arthur sans pour autant saboter leur dynamique de base. tout fait sens, rien ne semble forcé ou développé trop rapidement, c'était juste bien dosé. bon en même temps vous me direz le boug est parti 10 ans quand même lol ça aide un peu
le tavernier. alors ça je saurais pas vous dire parce que ça m'a surpris moi même d'avoir les larmes aux yeux direct, mais la scène où apparaît le tavernier à la taverne en ruines, la petite minute juste avant qu'il dévoile l'entrée secrète du QG de la résistance ça m'a juste écrasé d'émotion :") la nostalgie je pense, PARCE QU'ILS ONT TOUS TELLEMENT GRANDI ET JE LES AIME. et j'aime beaucoup le tavernier voilà
alors celle-là attendez j'ai besoin d'une petite minute mais. la scène parallèle à celle d'aconia VOUS SAVEZ LAQUELLE. ça m'a vraiment assailli j'étais pas prêt sjfhdkdj PITIÉ. j'ai rien d'autre à dire pas d'analyse ni rien j'ai juste vraiment morflé skjdkdjf
la table ronde de bohort. déjà le fait que ce soit ce qui décide enfin arthur à véritablement revenir. et puis tout le petit speech comme quoi elle est pas du tout ridicule, avec les sous-entendus qu'elle est peut-être même encore plus noble que celle qu'arthur avait faite parce qu'elle est brute et sans prétention, vraiment juste l'essence d'une table ronde au final. et puis il s'asseoit et ça y est le cap est passé. mon petit coeur en débris PARTOUT skfjkdd et puis de manière adjacente quand même juste voir bohort ça m'a émotionné voilà
tout le combat contre lancelot bon ça ça surprend personne hein juste lancelot en général c'est tant d'émotions interdites et le combat je l'attendais mais j'ai été surpris par la passivité de lancelot (pas que dans cette scène d'ailleurs, mais pendant tout le film. surtout la scène où tout le monde lui dit que ça y est, ils ont arthur, et qu'il dit RIEN. il fait rien il dit rien il va même pas le voir. IMPLICATIIIOOOOOOONS DES ENFEEEEERS.....bref je ferais un post spécifique pour parler de la dépression de lancelot dans le film stay tuned lol). et DONC pendant le combat il est. il est juste. là. il se défend à peine il peut juste pas détacher son regard d'arthur et il recule et il fait RIEN et quand arthur lève l'épée pour le TUER il fait RIEN. il ferme les yeux et il est prêt à mourir. ooooooolalalalalaaaaaaaaaaa nan mais bref cette scène aussi je ferais un post beaucoup plus complet parce que les LAYERS......tout ça pour dire ça m'a bien flingué
petit bonus parce qu'ici on aime chialer, bien entendu la scène post combat où arthur s'allonge sur la table et touche ses cicatrices (mon meilleur sangloooooot rip) et puis qu'il est juste littéralement prêt à se laisser ensevelir avec kaamelott :) voilà là encore je peux pas faire d'analyse là tout de suite je suis absolument incapable de formuler les choses mais!! ça viendra :)
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girafeduvexin · 3 years ago
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@shezzarus
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Je sais pas si c'est exactement ce que tu voulais mais voilà ! Tw : mention de pensées suicidaires.
Arthur lui avait proposé de partager son lit par réflexe.
Il ne s'attendait vraiment pas à ce que Guenièvre refuse.
"Non, non, c'est très gentil, mais je vais... je vais dormir..."
Et paniquée, elle cherchait dans le couloir une porte de sortie. Après la destruction de Kaamelott, ils étaient retournés en Carmélide pour reprendre des forces avant de se mettre au travail.
Plus ils s'étaient éloignés des ruines de Kaamelott, plus Guenièvre avait souri. C'était la première fois depuis qu'ils étaient de nouveau en Carmélide qu'Arthur la voyait terrifiée, comme dans...
Comme dans la Tour.
"C'est à cause de Lancelot ? Il..."
Arthur hésita mais Guenièvre devina sa pensée.
"Il ne m'a rien fait ! Enfin, à part m'enfermer dans une tour... Ne le prenez pas contre vous, mais ça fait dix ans que je dors seule avec Nessa et...
- Et bah justement ? Vous voulez pas dormir avec moi à la place ?
- C'est tellement... trop d'un coup."
Elle fit un grand mouvement avec ses bras, frustrée de ne pas trouver ses mots.
Arthur réfléchit quelques instants.
"Et si on descendait aux cuisines se faire un casse-croûte pendant que vous me racontez ça ?"
Guenièvre le regarda, regarda le couloir puis finit par hocher la tête rapidement.
Guenièvre avala un énorme bout de sa tartine d'un coup. Arthur sourit.
"Ça va mieux ?"
Elle haussa les épaules.
"Vous, ça va mieux depuis y a dix ans ?"
Arthur se décomposa immédiatement.
"Bah... non, ça marche pas comme ça.
- Et bien moi c'est pareil. Ça ne va pas mieux juste avec une tartine et un bisou."
Il rougit.
"Je n'ai jamais pensé...
- Non parce que vous venez, vous êtes très romantique, vous grimpez en haut de la tour et j'apprécie hein ! Et vous m'embrassez, et c'est tout ce dont j'ai toujours rêvé sauf que..."
Elle se mordit les lèvres.
"Sauf que quoi ?
- Sauf que c'est peut-être trop tard.
- Trop tard ?
- Ça fait dix ans !"
Arthur détourna le regard.
"Si j'avais su que vous seriez enfermée...
- Mais c'est pas ça, je vous reproche pas ça... Ça fait dix ans plus des années de mariage avec rien, rien du tout. Vous vous souvenez de cette fois où vous avez renversé toute la table du déjeuner parce que j'avais dit... je sais même plus.
- Eh bien...
- Ou quand vous m'avez expliqué comment un instrument de torture fonctionnait ?
- Je...
- Ou toutes les fois où vous avez sous-entendu que j'étais laide et bête ?
- Oui, bon !"
Il allait s'énerver mais face aux yeux écarquillés de Guenièvre, il fit un effort pour se contenir.
"J'ai... pas très bien agi avec vous.
- Ah bah mon petit père, c'est le moins qu'on puisse dire...
- Bon ça va ! J'vous ai pas enfermée dans une tour, moi !"
Elle lui lança un regard critique :
"J'ai jamais dit que je préférais Lancelot. C'est juste que pendant toutes ces années à rester dans cette tour... À ne pas savoir si vous étiez mort ou pas... et si vous n'étiez pas mort, ne pas savoir si vous alliez venir... Je me suis rendue compte à quel point je dépendais de vous alors que vous ne m'avez rien donné. Vous dites que vous êtes pas pire que Lancelot mais vous croyez que c'est une comparaison qui vous met en valeur ?"
Les larmes tombaient de ses yeux et mouillaient son sandwich.
"Coincée entre un homme qui m'aime tant qu'il veut m'enfermer et un autre qui ne me supporte pas... Qu'est-ce que je suis supposée faire, moi ? Je vous aime, je vous ai toujours aimé mais peut-être que je ne devrais plus."
Arthur baissa les yeux sur sa propre assiette. Il n'avait plus faim.
"Pour ce que ça vaut, je suis désolé pour mon comportement pendant toutes ces années. J'avais... mon propre passé à régler mais ce n'était pas une excuse. Vous ne méritiez pas ça."
Guenièvre avait relevé la tête dans sa direction. Encouragé, il continua :
"Je ne vous force à rien. Si vous voulez rester en Carmélide et ne plus jamais me voir, je comprends. Si vous voulez qu'on reste amis, je comprends. Si vous voulez qu'on réessaie... moi, j'ai envie mais c'est comme vous voulez. Et si vous ne savez pas encore, je comprends."
Guenièvre hocha la tête.
"Merci. Dites..."
Elle inspira.
"Comment vous faites quand vous avez... quand vous avez plus envie d'être là ? Quand c'est trop dur de vivre ?"
Arthur sourit, ignorant les battements de son cœur qui s'étaient accélérés d'inquiétude.
"Je sais pas trop, j'ai pas encore trouvé. On peut essayer de chercher ensemble, si vous voulez."
Enfin, Guenièvre sourit, faiblement.
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bienvenuechezmoi · 2 years ago
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CONGES POUR REGLES GOGOGO
Pressée que les congés pour règles arrivent que je puisse agoniser tranquille dans mon lit. Ils sont à nos frontières. Soooooon. A bon entendeurs de nos député.e.s. clin d'œil.
J'entend déjà Gégé mi-sexiste mi-raciste dire "ouuuuuuais mais euhhh elles vont en abuser, elles vont faire n'importe quoi" ajouté par un "c'est du sexismmmmme envers les hommes". Evidemment, ça va faire un top tweet. J'aimerai que ça soit de la caricature potache mais la vérité est là.
Je vous offre sur un plateau de verre la punchline que j'ai déjà prévu de répondre à Gégé " Il y a bien des gens qui utilisent les arrêts maladies pour faire Koh Lanta et on n'a pas supprimé l'existence des arrêts maladies."
Voilà.
Il vous répondra surement " Mais c'est pas pareeeeeeeeeeil euhhhhh"
Et bon là on part sur du plus gore " et bah lundi prochain tu feras ta présentation au DG avec quelqu'un qui te met des couteaux dans le ventre. bisous"
Là, je ne sais pas que ce qu'il va répondre mais vous avez l'idée ou du moins un début de trame.
Sur ce, je pars faire de la propagande pour les congés de règles. Bisous
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rarougrougrou · 3 years ago
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Allez bisous
J’ai rencontré des personnes formidables sur ce fandom
Vraiment, y’a qu’à voir mes tags les plus utilisés sur mon blog, vous avez les noms de certains dedans. J’ai un petit groupe de mutuals avec qui c’est hyper cool de parler, de débattre et de théoriser.
Mais une partie du fandom, une poignée d’entre vous ... wow.
Je vais pas reparler pendant 500 ans des ships, c’est qu’une partie de l’iceberg et ce serait provoquer que de redire dans un post ce que j’ai déjà dit dans des rb.
Je parle de la propension de certains à absolument vouloir être blanc bonnet, bisounours, pipou d’amour en apparence et j’en passe
C’est ... dommage ? Nan premier degré, bloquer des tags pour n’avoir qu’une expérience positive, s’enfermer avec des gens qui ne sont que d’accord avec vous, c’est vraiment, vraiment dommage. Un peu triste même.
Y’a une philosophie de la bien pensance qui est quand même assez toxique dans une partie d’ici. Et je parle pas de dramas, je parle juste en général du rejet de débat, d’échange d’idée, tout faire pour ne froisser personne et se mettre des oeillères pour avoir une expérience la plus lisse possible. Aujourd’hui, avoir des avis qui divergent, pour certain ça rime avec harceler.
Mais si vous êtes si lisses, si bien pensants, on en parle de la censure ? De l’ostracisme ? Du vrai harcèlement ? Des dramas intérieurs rendus publics alors qu’ils auraient du rester dans le privé ? De l’hypocrisie ? Non ? Non, on en parlera pas, jsuis pas ici pour balancer des faits et des noms, mais sachez que y’a des trucs très crades qui se sont tramés par le passé dans ce si joli fandom, les concernés comprendront, s’ils m’ont pas bloqué d’ailleurs.
Le truc le plus triste ici, c’est que c’est un réseau social où l’on est censé pouvoir parler de ce qu’on veut, comme on veut. En plus de poster du contenu créatif. Bah devinez quoi ? J’ai plus l’occasion d’avoir de belles discutions et des débats intéressants en privé ou irl, que sur cette plateforme où cette fameuse communication est censée être mise au premier plan. Oopsi.
Du coup voilà
La remise en question va dans les deux sens
De mon côté, jvais arrêter d’être virulent pour qu’on évite de se mettre à m’accuser de trucs de merde, jvais définitivement arrêter de scroller dans le tag, et continuer d’avoir mes relations avec ceux qui valent le coup. Concernant ces personnes là : je vous aime du namour, j’ai activé les notifs sur vos blogs, je continuerai de vous suivre vous particulièrement
Et à partir de maintenant ici vous aurez plus que du ay’lonit et du ravain quand ce projet ci se concrétisera
Mais sachez que pour les curieux, ou même ceux qui interagissent de loin avec mes posts et voudraient plus, mes dm restent ouverts. Jreste ouvert à la perspective de dialoguer avec certains, je bloque rien ni personne
Des bisous
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ismisevy · 3 years ago
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@madame-claude vu que tu es une personne adorable qui a été une des premières à m’accueillir dans ce fandom (j’en profite pour dire que tous les mutuals que je me suis fait sur ce site en même pas deux mois sont merveilleux je vous adore tous) j’ai décidé que je voulais aussi t’écrire un petit quelque chose pour Noël, donc toi aussi tu as droit à ton bisou sous le gui 💗 Considère ça comme mon cadeau pour les fêtes :)
“ Mais là c’est pas droit je vous dis, faut tirer plus à gauche !”
“ Mais seigneur Perceval je ne fais que ça de tirer à gauche ! Ca ne change rien ! ”
“Oui mais non, là vous tirez sur votre gauche, faut tirer sur ma gauche pour que ça marche, réfléchissez un peu !”
Guenièvre soupira, la tête enfouie dans la pile de dossiers et de parchemins qu’elle tenait entre ses mains et qu’elle se retenait de jeter à la tête des deux hommes perchés quelques mètres au-dessus d’elle. Cette année c’était elle qu’Arthur avait nommé en charge de l'organisation pour la fête de l’hiver, à vrai dire elle en était même à l’origine : elle avait proposé que celle ci ait exceptionnellement lieu à Kaamelott plutôt qu’à Tintagel pour éviter le voyage chez sa belle mère et Arthur n’avait rien trouvé à y redire. Du coup histoire d'accélérer un peu la cadence, elle avait eu l’idée, initialement perçue comme géniale, de demander un peu d’aide aux seigneurs Perceval et Bohort pour accrocher la guirlande de gui au-dessus de la porte d'entrée. Grossière erreur : elle avait désormais un retard d’une heure sur son planning et cette foutue guirlande n’était toujours pas en place. Elle avait bien dit aux deux chevaliers de laisser tomber, qu’ils avaient bien travaillé mais qu’elle trouverait bien deux ou trois serviteurs pour l’aider à finir mais c’était sans compter sur Perceval qui, fidèle à lui-même, tenait absolument à finir la tâche qu’on lui avait confiée. 
Voilà donc plusieurs minutes qu’elle regardait les deux hommes tirer cette pauvre corde de droite à gauche, et de gauche à droite, tout en étant incapable d’en placer une. Il fallut une dizaine de minutes en plus à Perceval pour enfin sembler satisfait de la position du gui et jeter un regard enthousiaste à la reine en dessous de lui. 
“Dites, ça vous va comme ça ? Où vous voulez qu’on redéplace encore un peu plus sur ma gauche ?”
Guenièvre sortit de sa torpeur et une lueur d’espoir refit surface dans les yeux de la reine.
“Ah non non non ! C’est très bien là, touchez plus à rien c’est super, su. per ! Et maintenant descendez de là, vous allez finir par vous blesser perchés comme vous êtes sur vos murets !”
“Ah bah non on peut pas. D’abord faut la tester. Si on descend et que la guirlande marche pas, va falloir se faire chier à remonter et moi j’ai pas envie ! ”
Toute la joie qu’avait pu ressentir Guenièvre pendant un bref instant s’évapora. Elle se mit à trépigner sur place la mine boudeuse, Perceval dans l’incompréhension face à la réaction de sa reine.
“La tester ? Mais comment ça la tester, qu’est ce que vous me chantez encore ?”
“Bah oui, c’est du gui! La magie du gui, elle sert à ce que les gens s’embrassent en dessous non ? Donc faut tester, parce que je descends pas tout ça pour qu’on se rende compte qu’elle marche pas votre guirlande et qu’il faille remonter pour la changer ! ”
Guenièvre, qui était pourtant si rarement en colère, était à deux doigts de l’implosion. Ou au bord des larmes, voir les deux elle ne savait plus trop. Elle était prête à tout simplement abandonner et quitter les lieux mais à la place sauta presque de joie quand des pas et une voix familière se firent entendre derrière elle.
“On peut savoir ce qu’ils font accrochés là haut ces deux glandus ?”
Guenièvre n’avait jamais été aussi heureuse d’entendre la voix de son mari. Enfin si, la voix d’Arthur elle avait toujours été très heureuse de l’entendre, d’autant que celui-ci ne lui adressait pas souvent la parole. Mais là c’était différent, c’était la voix de l’homme qui allait pouvoir la sortir de ce merdier, la voix du seul homme capable de comprendre le langage de Perceval, la voix du sauveur de sa journée et surtout de son planning serré. Arthur lui, tout juste revenu de sa balade matinale leva la tête vers le haut de la porte pour contempler les deux chevaliers qui tenaient chacun un bout d’une ficelle menaçant de claquer à tout moment après avoir été tiraillée pendant une bonne heure, sur laquelle pendait une dizaine de bouquets de gui.
“Ah sire, vous tombez à pic ! Venez nous aider, faut qu’on teste le gui !”
“Faut tester le gui ?” Arthur détourna vers le regard de la porte pour se tourner vers sa femme. “Mais qu’est ce qu’il raconte encore celui-là ?" 
Guenièvre passa tous ses dossiers sous le bras sans une hésitation pour joindre les mains, implorant son mari les yeux plein de larmes. 
“Oh je vous en prie mon ami faites quelque chose, ils me prennent la tête depuis une heure je suis entrain de craquer, j’en ai marre je sais plus quoi faire pour qu’ils descendent je-”
“Oui oui d’accord ça va, ça va, calmez vous j’ai compris.” Il accompagna son geste d’une légère caresse sur le bras de sa femme pour la calmer, il savait que travailler avec Perceval et surtout comprendre ce dernier n’était pas toujours une mince affaire, surtout pour une personne aussi émotive que Guenièvre.
“Perceval, vous voulez dire quoi par tester le gui ?”
“Bah tout simplement qu’il faut vérifier qu’il donne aux gens envie de s’embrasser ! Je vais quand même pas essayer avec Bohort, imaginez que ça marche !”
Tous ignorèrent le cri indigné du chevalier vert et Arthur hocha la tête, comprenant enfin où Perceval voulait en venir. Il prit Guenièvre par le bras et l’entraîna avec lui sous l’arche. 
“Mais enfin mais qu’est ce que vous faites ?..” 
“Cht, fermez là.” 
Arthur ne lui laissa pas le temps de répondre et dans d’un geste vif attrapa le visage de Guenièvre entre ses mains pour l’embrasser d’abord d’un baiser doux et tendre, les dossiers de Guenièvre s’effondrant au sol dans la surprise. Celle ci ne sut quoi faire pour commencer, puis ses lèvres se mirent à répondre d’elles même quand Arthur se mit à l’embrasser avec plus de ferveur, une main se glissant dans les cheveux de sa femme pour venir atterrir dans son dos. Arthur garda Guenièvre dans ses bras plus longtemps qu’il ne l’aurait voulu et quand ils se séparèrent enfin, Guenièvre était aussi rouge que les rosiers du jardin. Arthur releva la tête vers Perceval comme si de rien était. 
“Vous voyez, il marche très bien votre gui !”
“Oui merci sire, maintenant on peut enfin descendre !”
“C’est ça oui allez, bonne journée !”
Arthur rit légèrement avant de se retourner vers Guenièvre qui n’avait toujours pas dit un mot. 
“Bon bah voilà ils vous ficheront la paix maintenant. Bon bah... bonnes préparations du coup, on se voit ce soir.” 
“...C’est ça à plus tard…”
Il lui sourit vaguement, d’un sourire un peu idiot et maladroit qu’on ne voyait pas souvent sur son visage, un sourire presque épris, oserait-on dire un peu amoureux. Il se prépara à rentrer à l’intérieur quand la voix de Guenièvre l’arrêta à nouveau.
“Attendez ..!”
“Oui ?”
“... Merci.” 
Les deux se sourirent une nouvelle fois en silence puis partirent vaquer à leurs occupations. Finalement, Guenièvre allait peut-être embaucher Perceval un peu plus souvent. 
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albertinefloyd · 2 years ago
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Mercredi 3 août
Il y a quelque temps, épuisée et à bout de nerfs, j'ai décidé d'essayer une méthode controversée pour que mon bébé fasse enfin ses nuits : la laisser pleurer.
Un peu.
Un tout petit peu.
Je crois que nous sommes légion de jeunes parents dans le même bateau, à nous arracher les cheveux et à tirer sur nos cernes, tout en lisant en boucle "il faut faire ceci... il faut faire cela...". Nous essayons tous diverses techniques plus ou moins fructueuses, et surtout, nous sommes tous ensemble à lire les mêmes recommandations dans les livres et sur Internet, recommandations plus ou moins étayées par la science mais systématiquement hyper culpabilisatrices.
Et en la matière, je n'ai trouvé aucun sujet plus clivant que le fait de laisser ou non pleurer son bébé.
Contre : ça l'angoisse et perturbe son attachement, du coup il va pleurer encore plus !
Pour : un bébé a besoin d'apprendre à être un peu tout seul pour pouvoir trouver le sommeil de façon autonome !
Contre : pas besoin de le laisser pleurer pour ça ! Il suffit de l'apaiser dans son lit sans le reprendre à bras !
Pour : oui mais moi ça ne marche pas ! S'il me voit il ne comprend pas pourquoi je ne le prends pas, du coup il a peur et pleure encore plus !
Contre : c'est parce que tu n'as pas encore essayé ce produit révolutionnaire et génialissime (insérer truc à vendre, genre homéopathie, truc de grand-mère, veilleuse... en ce moment le truc formidable qui sauverait tous les parents serait une veilleuse en forme de loutre qui imite le bruit des battements de coeur, pour rappeler au bébé l'environnement intra-utérin).
Pour : j'ai acheté toutes tes merdes et ça ne marche TOUJOURS PAS. J'ai envie de CREVER.
Contre : bah je sais pas quoi te dire, t'es une mauvaise mère et tu devrais avoir honte. VOILÀ, CHECK MATE BITCH !
À ce stade on va éventuellement voir un pédiatre, pédiatre qui nous répond : oh la la, mais il ne dort pas assez votre bébé, c'est pas bon pour son développement tout ça. Faites quelque chose hein.
Bref, je me suis dit, au point où j'en suis... et j'ai décidé d'essayer la fameuse méthode du 5-10-15.
Ça a marché.
Deux jours.
Et puis tout a empiré et j'ai vécu les pires nuits de ma vie. Retour à la case départ.
Toi le jeune parent désespéré qui passe par là : je te fais de gros bisous, cœur sur toi et toute ta famille, force et honneur tout ça tout ça. Bon courage, dieu sait à quel point tu en as besoin en ce moment.
Mais si tu te demandes si ça vaut le coup d'essayer de laisser pleurer ton bébé...
Bah j'ai pas de réponse à te donner. Peut-être que ça marchera pour toi. Peut-être pas. Parce que ce que je suis en train d'apprendre à la dure, c'est que tous les enfants sont différents. Ils ont des besoins différents, des vitesses de développement différentes, des progrès et des régressions différentes. Et je commence à croire que les "méthodes" n'ont que peu d'impact. Que tout n'est qu'une question de chance.
Du coup, changement de méthode. Retour à l'essentiel. Je ne laisse plus Dana pleurer. Je lui donne le sein quand elle a envie (lui proposer de l'eau en pleine nuit à la place pour qu'elle arrête de me prendre pour un doudou ? Pire idée, cauchemar/20).
Par contre, maintenant, on joue dans le lit tous les trois, Athos, Dana et moi, une demi-heure tous les soirs avant de la coucher. On joue au calme, on lui fait des câlins, des bisous, du peau à peau.
Ça ne marche pas toujours.
Mais pour la première fois, Dana a dormi de 22h à 5h sans se réveiller.
Tumblr media
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sloubs · 3 years ago
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@sherhaanks qui me montre son t-shirt "i ❤️ patrick chesnais"........
bah sachez que mon anniv c'est le 21 janvier
et que j'aime beaucoup les t-shirts et aa voilà bisous
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histoire-dune-conne · 3 years ago
Conversation
Coucou !!
Voilà bah je commence sur Tumblr alors je voulais vous demander ce qui vous ferais plaisir que je fasse mais au début fin de base j’avais une idée de blog sur moi, sur ma vie quoi...Bref dite moi en commentaire et je le ferais !!! Bisou Bisous et n’oublier pas de vous abonés !!!
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fauvelienne · 4 years ago
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Cette lettre est adressée à la personne qui me manque le plus au monde...son prénom c’est Mélanie. J’ai travaillé avec elle pendant 9 mois. Elle est medecin Je cherche a tout pris à la retrouver. Si jamais mes mots vous font penser a elle...dites le moi...
Le 16/11/2020
Mélanie,
Alors déjà salut, j’espère que tu vas bien et surtout que tu te rappelles de moi (j’aurais l’air débile d’écrire un pavé pareil sinon). Je m’appelle Clémence j’étais en stage à l’IES à la ville de C entre avril et décembre l’an dernier. Je sais que ça fait longtemps mais je suis pas trop du genre à écrire aux gens, alors euh bon voilà. Mh je ne sais pas trop comment introduire ce que je t’écris là. Je ne suis pas une grande écrivaine et j’en suis désolée, cette lettre ne sera pas parfaite, pas hyper bien écrite mais dis toi que j’ai rédigé ça avec la plus grande sincérité du monde c’est bien déjà non ?
Si je t’écris, pour te résumer c’est pour te dire combien tu es une personne géniale. Je ne suis pas du genre à dire ça aux gens mais sache le. En d’autres termes quand tu es partie de l’IES ça m’a rendue triste un peu. Et dans un sens je m’en suis voulue mais après coup. Parce-que même si j’ai rarement des regrets envers les gens qui sortent de ma vie pour quelque raison que ce soit, bah...faut croire qu’envers toi c’était le cas un peu. Pourquoi ? Parce que j’aurais voulu simplement te dire merci. C’est un peu bizarre écrit comme ça mais merci pour ta gentillesse, ton calme, ta patience. Ce que tu ne sais (peut-être) pas et que j’aurais aimé te dire c’est que j’ai vécu l’enfer absolu sur mes 9 mois de stage à l’IES. J’ai vécu 9 mois de harcèlement moral et j’ai mis longtemps à en prendre conscience. Le mot semble fort et pourtant il n’en est que réalité. J’ai entendu des trucs horribles sur mon dos...des jugements sur mon physique, sur ma manière d’être, des «elle est grosse » « elle est chelou » « on peut pas lui faire confiance » et je t’en passe. Et bref je te dis pas tout ça pour rien, en fait ce que je te dis là j’aurais tellement voulu prendre mon courage à 2 mains et te le dire avant...j’ai essayé pas mal de fois parce que c’est un peu bateau dit comme ça mais j’avais toute confiance en toi. Je suis quasiment certaine que tu aurais su l’entendre avec toute la bienveillance du monde. Mais tu sais...tu as beau avoir confiance en les gens, avouer qu’on subit quand on te met en tête que tout est de ta faute c’est pas évident. Je voulais aussi te demander pardon de t’avoir toujours répondu avec un grand sourire que ça allait quand tu me posais la question alors que je pensais le contraire. Pardonne moi aussi pour toutes ces fois où je t’ai volontairement fuie, tu sais je ne voulais pas que tu te rendes compte un jour que je n’étais pas la personne forte que je prétendais être, et je voulais encore moins trop m’attacher à toi...parce que je n’aime pas être trop attachée aux gens, par peur de leur faire du mal ou par peur de me faire trahir par la suite ou de moi même blesser les gens. Je suis désolée, désolée de n’avoir pas réussi à te dire toutes ces choses que j’avais sur le coeur. Mais j’ai essayé tellement de fois, de prendre un instant pour tout te dire, et je n’en ai jamais été capable.
C’est pas évident de t’écrire ce que je t’écris là, ça fait déjà quelques temps que je planche sur cette lettre...j’aimerais tellement arriver à enchaîner les mots et les phrases beaucoup plus simplement, que tout soit fluide dans mon esprit, parce-que comme dirait une amie « j’ai des choses à raconter, des émotions à exprimer », en fait...j’aurais mille miliard de choses à te dire et bizarrement ça me demande un effort surhumain. Ça fait revenir beaucoup de ´
souvenirs et ça réveille pas mal d’anxiété pour moi de faire ça. Je me suis longtemps dit que c’était de ma faute, que c’était moi le problème que c’était pour ça que tout le monde disait du mal de moi dans mon dos, que c’était normal si j’entendais rigoler les gens quand je passais devant eux, que c’était purement logique qu’on se moque de moi à chaque fois que j’ouvrais la bouche, que tout le monde est un peu angoissé en venant au travail le matin, que rentrer chez moi et me mettre à pleurer sans raisons tous les soirs c’était juste la fatigue et que c’était pas grave. Et à la finale aujourd’hui je doute de moi un peu tout le temps, je me suis mise en tête que je redoublerai à la moindre de mes erreurs parce que c’est ce qu’on m’a dit « si ça se passe aussi mal qu’ici à l’avenir hésite pas à redoubler ou à changer de voie hein », j’ai mis quatre mois à réaliser que ce que j’avais vécu n’était pas normal. Tu te souviens la fois où je suis venue te voir en te disant que j’avais mal au dos et que je savais plus quoi faire ? Et que tu m’as demandé si je savais ce qui pouvais faire que et que je t’ai répondu « non j’en ai aucune idée » d’un ton assuré ? Bah en fait je savais très bien que c’était parce que je poussais mon corps à bout, que le mental ne suivait absolument plus...j’ai failli te dire « bah oui bien sûr que je sais c’est parce que je me fais harceler ici et que je tiens plus » et j’ai choisi la solution de facilité...et puis j’avais peur des conséquences quand même. Tout le monde n’allait-il pas croire que j’étais une petite menteuse ?
En fait là où j’ai commencé à comprendre que quelque chose clochait c’est au moment où tu es partie...parce que j’ai commencé à comprendre que je bossais dans une institution qui avait de gros problèmes qui dépendait d’une association qui avait de gros problèmes. J’ai mis du temps à comprendre tout ça, sûrement autant de temps que j’ai mis avant de t’écrire cette lettre. Ça prend du temps de connaître la désillusion, ça prend du temps d’admettre qu’on est perdu, (et ça fait mal à la fierté), ça prend du temps de régler des choses avec le monde entier puis avec soi-même avant de se décider à écrire à quelqu’un pour s’excuser de n’avoir jamais rien osé lui dire.
Tout ce que je te dis là est super confus je suis désolée, j’ai mis beaucoup de temps à finir cette lettre (plus ou moins 6 mois) j’ai dû faire la paix à moi même et ne plus rien avoir à voir avec l’IES, j’ai dû prendre du temps, dans les transports, dehors, à la maison. Quand les idées venaient.
Vraiment j’aurais voulu avoir le courage de tout te dire en face, je veux que tu saches que tu es une personne absolument magnifique, que je ne te remercierai jamais assez (pour les enfants que nous avons accompagné) d’avoir essayé de maintenir un minimum de bon sens alors que nous bossions dans une institution où des gens, des professionnels étaient capables d’avoir des attitudes maltraitantes envers des enfants. Et surtout surtout surtout, peut-être sans t’en rendre compte, merci pour la bienveillance dont tu as fait preuve à mon égard j’avais besoin de m’accrocher à quelqu’un pour tenir bon et tu me l’as permis, alors que j’angoissais avant d’aller au travail, je savais au moins que tu serais possiblement là, avec ton grand sourire et ta « tournée de bisous », tes regards en réunion, ton « tu vas bien Clémence ? » dit tout gentilment, ta main sur mon épaule quand tu me disait bonjour et ta gentillesse avec tout le monde. Aujourd’hui je suis en troisième année, mon stage 3 se passe bien, je garde des enfants depuis la rentrée de septembre, quelques soirs par semaine, ça se passe très bien. J’ai regagné de la confiance en moi. J’essaye d’avancer et j’espère avoir mon diplôme. Mes évaluations de stage a l’IES n’ont pas étés très bonnes et ne prennent pas en compte la réalité du terrain et tout ce que j’ai pu vivre mais ce n’est pas tant un problème, aujourd’hui j’essaye de me donner à fond pour prouver que je suis capable, que je serai une bonne éducatrice spécialisée.
Aujourd’hui on est le lundi 16 novembre 2020. J’ai officiellement mis plus de 6 mois à rédiger cette lettre. J’ai choisi de ne rien modifier. De garder chaque phrase telle quelle au moment où je l’avais écrite Cet après-midi je vais aller récupérer mes derniers écrits à l’IES et après je n’aurais plus rien à voir avec eux et tu ne peux pas savoir combien j’en suis soulagée. Il a fallu presque 1 an pour que je puisse tout récupérer. J’ai eu mes sources pour savoir que c’est et c’était bien pire que tout ce qu’on a connu là bas. Il paraît et je n’ai aucun doute là dessus que c’est devenu très très très violent pour les pros qui travaillaient là bas.
En un an je ne t’ai pas oubliée. Je voudrais que tu saches qu’aujourd’hui je vais mieux. Que je me bats chaque jour un peu plus. Que je vais obtenir mon diplôme. Et je veux que tu saches que je te remercie pour tout. De m’avoir aidé à tenir bon. D’avoir eu tant de bienveillance à mon égard. Parce que j’en avais besoin.
J’espère ne pas te déranger, que ma lettre n’était pas trop longue ni trop décousue. J’espère sincèrement que tu vas bien, que tu as trouvé un poste dans lequel tu t’épanouis. Que tu prends soin de toi et que tu diffuses toujours autant de douceur et de bonne humeur autour de toi.
Je te le redis,tu es une personne exceptionnelle et je ne t’oublierai jamais. Je te suis reconnaissante pour tout ce que tu m’as apporté.
J’espère croiser de nouveau ton chemin un jour qui sait. Je t’envoie des miliards de bonnes ondes
Clémence
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le-chat-sur-mars · 4 years ago
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Heartstring : Un moment à eux
The french version of this story ( @fyoriginalstories )
L'heure venait juste de changer : 16h25
Johan attendait depuis maintenant plus de 20 minutes devant les grilles fermées de l'école élémentaire où se trouvait Lola, sa petite sœur. On était vendredi et il finissait toujours plus tôt ce jour-là, et c'était également lui qui allait la chercher après la classe. Comme d'habitude, le jeune homme arrivait toujours en avance, trop parfois. Aujourd'hui, il est arrivé 20 minutes avant la sonnerie, alors que Lola fini toujours à 16h30.
Johan savait que c'était idiot, car le magasin se trouve à 10 minutes à pieds de l'école. Mais bon, il ne voulait surtout pas manquer la sortie des classes de sa sœur, et encore moins la faire attendre.
Orlando, que son maître avait amené avec lui pour faire plaisir à Lola, attendait sagement assis à côté de lui, regardant quelquefois autour de lui. Quant à Johan, il pianotait distraitement sur son téléphone pour regarder les nouveautés concernant de potentiels concerts à venir et aller faire un tour sur son compte Facebook, Instagram et Soundcloud. Il y avait encore peu de monde devant les grilles ; c'étaient principalement des parents (la plupart des mamans) qui venaient récupérer leurs rejetons pour les ramener en voitures, d'autres des collégiens (peut-être) qui allaient repartir avec leurs frères et / ou leurs sœurs à pieds ou en bus. Cette vue des grands frères et des grandes sœurs sera le cœur du jeune homme : Lola avait eu 10 ans cette année, l'année prochaine elle rentrera au Collège, avec de nouvelles règles, de nouveaux cours, de nombreux professeurs, des nouveaux amis peut-être … et la naissance de béguins amoureux. Mon Dieu ! Elle grandissait si vite, et allait devenir un adolescente …
Pour le moment, il reste encore du temps. Et aujourd'hui, le grand frère a prévu d'emmener sa petite sœur prendre un goûter ensemble avant de rentrer à la maison et ça, ça n'avait pas de prix.
La cloche se mit à sonner, tirant Johan de ses pensées et faisant sursauter Orlando. Il rangeât son téléphone dans sa poche et se concentra sur les grilles que deux surveillants déverrouillaient et ouvraient les portes.
Plusieurs rangs remplit d'élèves sortaient du grand bâtiment en pierres accompagnés par leur professeur respectif. Johan savait que les classes de CP, CE1 et CE2 sortaient du côté gauche de l'école, donc qu'il n'aurait pas longtemps à attendre Lola. Une bonne partie des enfants se précipitaient vers leur parents ou leurs frères et sœurs, d'autres repartaient seuls vers les bus de l'autre côté de la rue, les derniers restaient dans la cour pour jouer avec leurs copains ou bien à côté des professeurs jusqu'à l'arrivée de leurs parents retardataires, ou encore aller en étude car n'ayant pas le choix.
Lorsque les deux classes de CM1 étaient parties, celles de CM2 sortirent finalement dans la cour accompagnées de deux enseignantes ; l'une bientôt retraitée, c'était celle de Lola, et l'autre avait commencé à enseigner il y a environ 2 ans si les souvenirs du jeune homme étaient bons. Parmi tous les enfants qui composaient ces groupes, Johan pu apercevoir Lola en pleine conversation avec une jeune fille du même âge aux couettes blondes, sa meilleure amie Juliette. A côté d'elles se trouvait une autre jeune fille brune au teint halé, Samia une autre de ses amies, et enfin les jumeaux Louis-Paul et Lison (Johan trouvait ces prénoms un peu ridicules, mais au moins ils étaient gentils). La discussion du groupe de copains avait l'air animée et Johan s'en amusait.
Lorsque Lola se dressait sur la pointe des pieds pour le chercher, Johan lui fit son plus beau sourire et agita la main jusqu'à ce qu'elle le repère. Une fois dans son champ de vision, la jeune fille lui rendit son salut toute excitée. Elle dit « au revoir » à ses copains et fila rejoindre son grand frère. Orlando s'était redressé en la voyant, il se mit à japper et à remuer la queue de bonheur.
Lola se jeta dans les bras de son frère qui la rattrapa au passage. « T'es venu me chercher ! » s'écria t-elle en le gratifiant d'un bisou sur la joue.
« Évidemment, et comme tous les vendredis. » lui répondit le jeune homme en lui retournant son bisou. Une fois relâchée, Lola s'accroupit devant le terre-neuve et entoura son cou de ses bras. « Et t'as ramené Orlando en plus ! Salut Orlando, comment tu vas ? » demanda-t-elle en lui caressant la tête.
Le gros chien lui répondit en jappant et en lui donnant quelques coups de langues, ce qui fit rire la jeune fille.
Johan gloussa. « Je savait que ça allait te faire plaisir, et en plus il est content. » dit-il en tendant la laisse à sa petite sœur. Lola ne se fit pas prier pour la prendre. Johan tendit de nouveau la main pour lui attraper son cartable, mais celle-ci refusa. « J'suis assez grande pour le porter, tu sais ? » dit-elle pour se défendre.
Le jeune homme n'insista pas et lui fait signe pour approuver les dires. Le trio commençait à s'éloigner pendant que l'un des surveillants fermait une des grilles de la cour d'école.
« Pfiou ! J'suis contente que ce soit fini ! » dit Lola en se frottant le front comme si elle venait de faire un gros effort, ce qui fit sourire son frère.
« Pareil, répondit ce dernier en se tournant vers sa sœur, et tu sais quoi ? J'aurais bien envie de manger une gaufre chez Sugar Rush avec un bon milk-shake avant de rentrer à la maison. Pas toi ? »
Lola ne put réprimer un gloussement de joie. « OH OUI ! Et je veux une gaufre au chocolat steuplé! »
« C'est noté. Dit Johan en se tapotant la tempe du doigt. Et comme ça tu me raconteras tranquillement ta journée en détails. »
« La tienne aussi. » renchérit la jeune fille.
« Comme tu voudras, ma puce. »
Soudain, elle s'inquiéta :  « Mais … Mamie sait qu'on rentre pas tout de suite ? » demanda-t-elle.
« Je lui ais envoyé un texto pour la prévenir. Tu sais, elle n'est pas encore sénile pour pas savoir se servir d'un portable. » lui répondit son grand frère qui en riait. Si Mamie Yolande l'avait entendu, elle lui aurait flanqué une claque sur le bras.
« C'est pas gentil, ça. » grogna Lola, mais Johan ne releva pas.
Ils arrivèrent au fameux Sugar Rush, un mignon petit restaurant spécialisé dans la nourriture sucrée et qui a ouvert il y a un peu moins d'un an. Johan s'attendait à trouver l'établissement bondé, mais fut agréablement surprit de voir qu'il n'y avait pas foule ; une aubaine pour le frère et la sœur. La queue avait l'air chargée, mais avançait plutôt vite. Et évidemment, un panneau représentant un pictogramme de chien barré d'une grosse croix rouge était affiché sur la porte d'entrée, donc oubliée la place à l'intérieur du restaurant. Heureusement que le temps n'était pas mauvais, même s'il était un peu venteux, on pouvait tout de même rester en veste ou en pull.
Devant la porte, Lola commençait un peu à s'inquiéter : « Tu crois qu'on aura une gaufre ? » demanda-t-elle à son frère.
Johan haussa les épaules. « Bah, y a pas de raisons qu'on en ait pas une. » répondit-il tout simplement. Et voyant la terrasse presque vide, il se tourna de nouveau vers sa sœur. « Dis, tu peux garder Orlando et nous trouver une place le temps que j'aille commander steuplé ? » demanda-t-il.
Lola fit le salut militaire en guise de réponse, ce qui fit sourire une fois de plus Johan. « Et un milk-shake banane, mon commandant. »
« Ça marche. » dit le jeune homme en pénétrant dans le restaurant, qui était remplit de clients dégustant leur commande, discutant et du bruit provenant de la cuisine. De nombreuses odeurs sucrées flottaient dans l'air ce qui rendait le lieu tout de suite plus agréable. Et la queue qui avançait vite, parfait.
Johan jeta un coup d’œil à l'extérieur et vit Lola installée à une table près de la grande vitre, son cartable et Orlando à ses pieds. Elle lui fait coucou lorsqu'elle le voit, et il lui fait la même ; puis elle recommença à papouiller le terre-neuve qui avait vautré sa tête sur les genoux de l'écolière. Cela rassurait Johan car, même s'il n'en a pas l'air, ce gros balourd d'Orlando est un très bon garde du corps donc elle ne risquait pas grand chose.
« Monsieur ? » interpella la voix de la vendeuse, ce qui sursauter un peu Johan. Bon sang, c'était déjà son tour ?
« Ah euh … » le jeune homme s’éclaircit la voix. « Pardon, j'étais distrait. » dit-il gêné en passant une main dans ses longs cheveux.
« Y a pas de mal. dit la vendeuse avec un sourire. Qu'est-ce qu'on vous sert ? » Et elle commença à pianoter sur l'écran de la caisse.
« Deux gaufres au chocolat et deux milk-shakes. Un banane et un chocolat, taille normale s'il vous plaît. » dit Johan.
« Très bien ! dit la caissière après avoir enregistré la commande sur sur le petit écran. Ça fera 8,60 € et je vous laisse attendre à côté, mes collègues vont s'occuper de vous. » En même temps, elle avait sortit deux tickets : un qu'elle donna à son collègue derrière elle et l'autre à Johan. Ce dernier paya la caissière et se mit sur le côté en attendant de recevoir les plats.
Encore une fois, la chance lui sourit. Un des serveurs disposa les gaufres fumantes dégoulinantes de chocolat et les gobelets de milk-shake un petit plateau qu'il tendit à Johan en lui demandant si c'était bien sa commande. Le jeune homme confirma ses dires, prit le plateau en le remerciant et sortit rejoindre sa sœur.
« Et voilà, mademoiselle ! » s'exclama-t-il en posant le plateau sur la table et vint s'installer sur la chaise d'en face. Orlando fit une petite fête à son maître que ce dernier réprima avec des caresses sur son flanc.
« Gaufre au chocolat et milk-shake banane comme tu me l'as demandé. » ajouta le jeune homme en prenant son propre goûter, laissant le plateau à sa petite sœur.
« Merci Jojo, dit la jeune fille avec un grand sourire, t'es le meilleur grand frère du monde ! »
Cette réponse donna au jeune homme du baume au cœur. Il eu un rictus et rectifia : « J'ai juste acheté à manger et à boire, hein. Si tu veux remercier quelqu'un, c'est plutôt l'équipe du resto. » dit-il en désignant les serveurs du pouce.
« Peut-être, mais en attendant c'est toi qui a payé mon goûter. » corrigea la jeune fille en buvant une longue gorgée de son milk-shake. Johan sait que sa petite sœur a souvent de bons arguments lorsqu'il s'agissait de le convaincre. C'était une très bonne qualité.
Johan bu également quelque gorgées du milk-shake. « Bon, parle-moi de ta journée d'école, tu veux ? » demanda-t-il.
Lola posa son gobelet et saisit sa gaufre encore chaude. « Bah, ce matin il y a eu le contrôle de français. Tu sais, celui sur la conjugaison de l'imparfait. » dit-elle en mordant dedans.
« Ah ouais ? Et ça c'est passé comment ? » demanda son frère.
« Bien, je crois. Dit Lola en reprenant une bouchée de gaufre. J'ai bien appris la leçon, et je l'ai comprise du premier coup. Mamie m'a même dit que j'étais prête pour le contrôle, tu t'en rappelles ? »
Johan se souvenait effectivement que Lola avait intensément révisé mercredi et jeudi. « Y a pas de raison que tu rates si tu la connaissais. » dit-il en mordant à son tour dans sa gaufre.
« Ouais. Puis elle se renfrogna. Et cette après-midi y a eu le contrôle de maths. » dit-elle.
« Ah ? Et ça c'est passé comment pour celui-là ? » demanda le jeune homme, sachant que les maths n'était pas le fort de sa sœur, comme lui d'ailleurs.
« Pas terrible. Je pense pas avoir la moyenne sur celui-là. répondit-elle en sirotant son milk-shake. C'était sur les fractions équivalentes. J'ai pourtant révisé hein, mais … je crois que j'ai rien compris. »
Johan soupira et prit la main de Lola. « C'est pas une fatalité si tu as moins de 5 sur 10, tu sais ? » lui dit-il gentiment.
« Mamie va être déçue. » souffla-t-elle, puis mordit de nouveau dans sa gaufre.
« Mamie ne va pas t'en vouloir pour ça, crois-moi. dit Johan pour la consoler. J'ai jamais été copain avec les maths non plus, Mamie peut le confirmer et ça ne m'a jamais empêché d'avoir le bac et mon job. »
« C'est censé me rassurer ? » demanda la jeune fille.
« Je fais de mon mieux. » dit-il. Et cela fit sourire l'écolière qui retrouva son enthousiasme.
« Ce midi y avait spaghettis bolognaise à la cantine, c'était trop bon. Ajouta Lola après avoir mangé d'autres morceaux de sa gaufre. Elle avait maintenant plein de chocolat autour de sa bouche. Et à la récré, Samia nous a montré des pierres précieuses. Y avais une améthyste, un œil de tigre et une … la … lapus lazi … Raaah ! J'sais plus le nom !» râla la jeune fille.
« Lapis Lazuli tu veux dire ? » corrigea Johan.
« OUI ! C'est ça ! » s'exclama Lola en tapant dans ses mains. « Samia nous a dit que c'était sa grande sœur qui les lui avait donné, et elle va faire un exposé dessus pour sa classe. Dommage qu'on soit pas dans la même … » soupira-t-elle.
Le frère et la sœur reprirent des gorgées de leur milk-shake. « Et demain, Juliette veut m'inviter chez elle. Elle l'avait demandé à Samia de venir aussi pour qu'elle nous montre ses autres pierres ; mais elle peut pas car elle part chez son oncle et sa tante pour le week-end, pareil pour les jumeaux mais eux, ils vont à l'anniversaire de leur cousine. continua la jeune fille sur sa lancée. Dis, tu crois que Mamie va bien vouloir que je dorme chez Juliette samedi ? »
Le grand frère déchira un morceau de gaufre qui n'avait pas de chocolat et le donna à Orlando, qui le goba avidement. « Je pense que oui. Tant que t'as fait tous tes devoirs pour lundi c'est bon. » dit-il.
Lola avala la dernière bouchée de sa gaufre. « J'ai prévu de les faire ce soir, comme ça je serait tranquille jusqu'à lundi. dit-elle. Et j'aurais ma dictée à préparer, tu crois que Mamie et toi vous pouvez m'aider pour ça ? »
« A ton avis ? » le questionna Johan qui savait pertinemment qu'elle connaissait déjà la réponse.
Elle souriait pour le remercier et saisit son gobelet. « Bon, à toi de me raconter ta journée Johan. » ordonna-t-elle.
Le jeune homme grignota un morceau de sa gaufre avant d'en donner encore une fois au terre-neuve. « Bah … rien d’exceptionnel contrairement à toi. Dit-il. J'ai réussis à vendre deux guitares sèches et un livret de solfège : la première guitare et le livret, c'était pour un gosse qui débutait les cours de musique, et l'autre c'était pour un gars qui allait l'offrir à sa fille. »
« Ah oui ? C'est cool ça ! Dit Lola. Et après ? »
« Ben … j'ai aidé Lionel à réparer une guitare électrique. Juste les cordes à changer, rien de spécial. Dit Johan, remarquant avec surprise que cela intéressait sa sœur. Puis à Midi, on a mangé pizza avec Lionel et Dorian, et cet après-midi on a dû préparer et envoyer une commande de livres, de pupitres et de claviers pour une école de musique dans le 15ème arrondissement. »
« Et c'est tout ? » demanda Lola étonnée.
Johan termina la dernière gorgée de sa boisson et répondit : « Ouais … c'est tout. Je sais, c'est pas très intéressant, mais c'est comme ça. Certains jours sont meilleurs que d'autres. Aujourd'hui, c'était pas le fun, voilà. »
Sa petite sœur haussa les épaules. « Bah peut-être que lundi ce sera ira mieux. » dit-elle.
Johan finit sa dernière bouchée de gaufre qu'il partagea avec Orlando. « Ouais. Déjà que je travaille demain matin, on verra ce que ça donne. » soupira-t-il.
Lola aspira le fond du milk-shake à la paille avant de changer de sujet. « Y a des nouveaux concerts ? » demanda-t-elle.
Johan eu un petit rictus. « Ben, ouais mais rien de vraiment intéressant. Dit-il. J'ai regardé mais les seuls qu'il y a sont les Fréro Delavega, Arcadian et Aya Nakamura. »
A l'évocation de la dernière chanteuse, Lola fit une grimace. « Sérieux ? Bleh ! Fit-elle en tirant la langue. J'comprend pas les gens qui l'aime bien, même Samia. Moi je la déteste. » grogna-t-elle.
Johan ricana. «Ouais, moi aussi. »
Il consulta l'heure sur son téléphone puis se leva. « Va falloir qu'on y aille, Chérie. Si tu veux avoir le temps de faire tes devoirs ce soir, faut pas traîner. » dit-il.
« D'accord. » dit la jeune fille en sautant sur ses pieds, elle saisit son cartable qu'elle jeta sur son dos pendant que son frère saisit la laisse d'Orlando, qui a été sage pendant tout ce temps, ainsi que le plateau dont il débarrassa le contenu dans la poubelle. Puis le petit groupe repartit tranquillement vers leur domicile où il achèverait leur journée
Ce fut une fin d'après-midi agréable entre un frère et une sœur, une fin d'après-midi comme ils les aiment.
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