#bah alors champion on est perdu?
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mais nann une française dans la dca community +arcane 😦😦??? Un pokemon rare frr
mais nan!
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Un Nouveau Départ
@likielandco 😘
Ao3
Il avait foiré. Il avait attendu, attendu… Pour ne pas avoir à affronter Lancelot, pour éviter un combat qu’il n’avait aucune envie de gagner. Et il avait foiré. La cabane où Guenièvre aurait du se trouver, d’après les hommes de Lancelot, était vide. Seuls les liens qui gisaient à côté de la couche et la silhouette dessinée par les draps froissés témoignaient de son ancienne présence. Arthur soupira, d’agacement plus que d’inquiétude. Il fallait toujours qu’elle lui complique la vie. Toujours.
La toile étendue au-dessus de lui en guise de toit laissait filtrer les rayons du soleil, éclairant l’espace étroit qui avait servi de lieu de vie à sa femme au cours des derniers mois. Il avait du mal à s’imaginer Guenièvre vivre dans un tel endroit, au milieu des fourmis, des oiseaux et des fougères. L’idée qu’elle ai accepté de dormir sur un matelas posé à même le sol lui semblait si absurde, si distante de l’image qu’il avait d’elle, qu’il pensa un instant s’être trompé de lieu. Qu’elle ne soit pas revenue d’elle-même au bout de quelques jours le surprenait. Sa liaison avec Mevanwi avait du la blesser bien plus qu’il ne l’avait imaginé. Ou peut-être l’avait-il su, inconsciemment. Au final, cela avait permis à Guenièvre de vivre l’histoire d’amour dont elle avait toujours rêvé. Enfin presque, si on oubliait la fin. Et puis, son histoire à lui n’avait pas marché non plus. Retour au point de départ. Que Lancelot l’ai retenu de force, comme les cordes en attestaient, l’étonnait tout autant. Il n’aurait jamais soupçonné un tel comportement de sa part, lui toujours si prompt à vanter l’amour pur, la romance et toutes ces valeurs chevaleresques.
Seul une dizaine d’hommes se trouvaient sur le campement, bien moins que ce à quoi Arthur s’était attendu malgré le rapport de ses espions. Loth se montrait étrangement avare sur les ressources fournies à son champion. Ou peut-être Lancelot mettait-il trop de temps à accomplir sa mission, et le roi d’Orcanie avait peu à peu perdu confiance. Le Chevalier Errant. Arthur retint un rire sans joie en sortant de la tente. Lancelot avait fini par abandonner ses idéaux et à se faire à la réalité du rôle de meneur tout comme lui avait du le faire, bien des années plus tôt. Lourde est la tête qui porte la couronne, comme dit le proverbe.
Les quelques hommes laissés derrière, tous habillés de ce blanc si cher à Lancelot, étaient assis sur l’herbe sous l’oeil attentif de Léodagan, pendant que Perceval et Karadoc, brais croisés sur leurs torses pour paraitre imposants, les toisaient d’un air triomphant.
— On fait moins les malins maintenant, disait Karadoc.
— Voilà ce qu’il se passe, quand on nous met en rognes, continuait Perceval. On s’en mord les cheveux.
— Les cheveux ? dit l’un des gardes, un air d’intense réflexion sur le visage.
— C’est pas les oreilles plutôt ?
— Vous pensez ? dit Karadoc, perdant un instant son attitude de supériorité. Je croyais que c’était ‘se tirer les doigts’, moi.
— Non, je crois qu’il a raison, lui souffla Perceval.
— Vous savez, vous ? demanda Karadoc en se tournant vers Léodagan.
Ce dernier, adossé à un chêne, haussa les épaules d’un air peu intéressé. Il ne se redressa qu’en voyant Arthur revenir seul, secouant légèrement la tête pour indiquer son échec.
— Bon, elle est où ? demanda-t-il en se postant devant les gardes, dégainant Excalibur pour les inciter à répondre. Grouillez, j’ai pas toute la journée.
— Bah, elle est pas dans la cabane ? s’étonna l’un d’eux, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui n’avait probablement jamais tenue une épée entre ses mains.
— J’en reviens de la cabane, donc si je vous demande, c’est qu’elle y est pas, non.
— Elle y était tout à l’heure.
— Et depuis tout à l’heure ? dit Léodagan sans tenter de cacher son exaspération. Vous l’auriez vu si elle était partie, non ?
— Ben… Probablement. Mais peut-être pas.
Arthur se frotta les yeux, tentative désespérée d’éloigner le mal de tête qui commençait à germer. Malgré tout les beaux discours de Lancelot sur la noblesse et la grandeur, il n’avait manifestement pas réussi à assembler une équipe plus talentueuse que celle de Kaamelott.
— Bon, est-ce que vous savez au moins où est Angarade ?
— Qui ?
— Angarade, répéta-t-il, serrant et desserrant le pommeau de son épée pour se retenir d’en agripper un pour taper sur les autres. Est-ce que vous savez où est Angarade ?
Ils haussèrent les épaules.
— Désolé, dit un autre, qui ne semblait pas beaucoup plus vieux que le premier. On est pas très doués pour les prénoms. Lui, par exemple, continua-t-il en désignant son voisin de droite d’un hochement de tête, j’ai jamais pu retenir comment il s’appelle, et pourtant ça fait des semaines qu’on monte la garde ensemble.
— Enfin, y a pas tant de femmes que ça sur ce foutu campement, si ? s’exclama Léodagan.
— Une femme ?
— Oui, une femme, dit Arthur, lentement. Angarade. La suivante de Guenièvre.
— Aaaah, j’avais pas compris ça, moi. Elle est partie se balader dans la forêt il y a un petit moment.
— Elle était pas avec Guenièvre ?
Les hommes secouèrent la tête d’un même mouvement.
— Personne a le droit d’aller la voir tant que Lancelot est pas revenu, sauf pour lui amener à boire et à manger.
— Même Angarade ?
— Personne.
— Eh ben, dit Léodagan, ça a pas du être joyeux tout les jours.
L’inquiétude n’était pas souvent montrée par le roi de Carmélide. Il serait même approprié de dire que personne ne l’avait jamais vu exprimer quoi que ce soit qui y ressembla, si ce n’est lorsqu’il était question de tourelles, de catapultes, et d’autres joyeusetés militaires. Les fines rides qui apparurent sur son front et le pincement de ses lèvres, en cet instant, étaient de rares signes de son trouble intérieur.
— Non, acquiesça Arthur en choisissant de ne pas mentionner les liens qui auraient du maintenir Guenièvre prisonnière, comme vous dites. Bon, elle est partie par où du coup, Angarade ?
Les gardes regardèrent à droite et à gauche, incertains.
— On vous a posé une questions, dit Karadoc quand aucun de répondit. La moindre des choses, c’est d’y répondre.
— Faut pas nous chauffer, nous, renchérit Perceval. On a des techniques d’interrogatoire qui seront pas imaginées avant les cents prochaines années, alors faites attention.
— Peut-être par là, finit par dire l’un d’eux, apeuré, en regardant un petit sentier qui disparaissait au milieu des bruyères. Mais je pourrais pas vous l’affirmer.
Léodagan regarda dans la direction indiquée, avant de se tourner vers Arthur.
— Vous pensez qu’elle s’est barré toute seule ?
— Qui ? Angarade ?
— Qui, à votre avis !
— Guenièvre, vous voulez dire ? dit Arthur en rengainant Excalibur. Se barrer toute seule dans la forêt ? Je crois pas, non. Enfin, soit c’est ça, soit elle s’est faite enlevée par un autre taré.
— Elle s’est déjà barré de Kaamelott. Ça a pas du être bien plus difficile de se barrer d’ici.
— Sauf que quand elle s’est barrée de Kaamelott, elle avait un endroit où aller. Là, je vois pas bien où elle pourrait aller.
— Ben elle est peut-être retourné à Kaamelott, justement.
— Sauf si Lancelot l’a emmené autre part, dit Perceval.
— Non, mais Lancelot, il peut pas l’avoir emmené autre part, lui dit Arthur. Il est dans les souterrains depuis hier soir.
— Ouais, mais avant.
— C’est pour ça qu’on a des espions, dit Léodagan. Qui nous ont bien dit que Guenièvre était toujours ici quand Lancelot s’est barré.
— Ou alors, dit Karadoc, les yeux perdus dans le vide. Ou alors, il a fait croire qu’il allait dans les souterrains, et il est revenu ici incognito pour emmené Guenièvre.
— Ah ouais, c’est bien un coup fourré ça ! dit Perceval. Je l’ai jamais senti moi ce mec, de toutes façons.
— Vous pensez que c’est possible ? demanda Léodagan à Arthur.
— Avec tout les gars postés aux entrées du souterrains, on l’aurait su s’il en était sorti.
— En temps normal, je serais d’accords, mais avec nos gars, je suis pas bien sûr.
— Bah moi si. Et puis, Lancelot se serait pas enfui. C’est pas le genre.
— C’est vrai qu’on doit bien lui donner ça. Bon, qu’est-ce qu’on fait du coup ? On se casse ?
— Bah, on a pas trop le choix. On pourrait bien essayer de la pister, mais les traces se perdent trop rapidement dans les broussailles, c’est peine perdue. Et puis, si elle est retournée à Kaamelott, ça sert à rien de lambiner ici.
Le bruits de brindilles craquant sous des pas, et le bruissements de branches les firent se retourner, Arthur resserrant sa poigne sur Excalibur, prêt à toute éventualité. Angarade apparut entre les arbres, un bâton de marche dans une main, et un baluchon dans l’autre.
— Tient donc, Monsieur c’est enfin décidé à venir chercher Madame ? dit-elle en les voyant, avec ce petit sourire en coin qu’elle affectionnait tant.
— Vous sauriez pas où est Madame, par tout hasard ? rétorqua Arthur.
— Vous voulez dire qu’elle aurait pas attendu Monsieur pour se barrer ? Vous m’en voyez surprise.
— Je suppose que ça veut dire non, interrompit Léodagan avant qu’Arthur ne puisse enchainer les hostilités.
— Malheureusement, mais croyez-bien que si j’avais pu aider Madame a quitté son beau-parleur, je lui aurais donné tout mon soutien. Quoique je l’aurais tout autant dissuader de retourner dans les bras du précédent, si vous voyez ce que je veux dire.
— On voit très bien, merci. Bon, vous les avez foutu où, les plaques ? dit Arthur en se tournant vers Perceval et Karadoc.
— À un endroit bien précis pour pas les perdre, tout comme vous avez dit, répondit Perceval.
Son ton assuré tranchait nettement avec les coups d’oeil inquiets que Karadoc lançait aux arbres qui les entouraient. Arthur ferma les yeux et compta jusqu’à dix.
— Vous savez plus où vous les avez mis, c’est ça ?
— Bah si, dit Perceval. Juste ici.
Il regarda l’arbre le plus proche, un grand hêtre à l’écorce grise. Puis l’arbre suivant, à l’écorce tout aussi grise et au tronc tout aussi fin. Puis un troisième, à la même écorce argenté, au même tronc alambiqué et aux même feuilles d’un vert clair typique du printemps. Ses yeux glissèrent sur le reste de la forêt, s’écarquillant légèrement au fur et à mesure que les arbres défilaient autour de lui.
— Je suppose que vous non plus, vous savez pas ? se hasarda Arthur auprès de Léodagan pendant que Karadoc soutenait Perceval dont l’équilibre avait disparu quand il s’était mis à tourner sur lui-même.
— Ah non ! Moi, vous m’avez demandé de surveiller ceux là, dit-il en faisant un signe de tête vers les hommes de Lancelot. Maintenant, s’il faut se mettre à surveiller nos propres hommes aussi, on va plus s’en sortir.
Arthur soupira. Elle avait vraiment un talent inné pour lui compliquer la vie.
***
Guenièvre avançait sans se retourner. Les griffures des ronces sur sa peau et la peur qui grondait dans son ventre ne suffisaient plus à l’arrêter. Elle continuait de marcher, enjambant les troncs d’arbres qui barraient son chemin, contournant les buissons trop épineux qui se trouvaient sur sa route, suivant sans relâche le petit sentier de terre qui serpentait devant elle. La forêt avait changé depuis qu’elle s’était enfui, après avoir réussi à délier ses liens. Les arbres étaient plus clairsemés par ici, et l’air semblait plus respirable, moins alourdi par l’odeur de feuilles mortes et de bois humide.
Elle en avait assez. Assez de Lancelot, et de sa folie grandissante. Assez d’être mise en cage, que ce soit dans une grande forteresse au centre du royaume ou dans une petite cabane perdue en pleine forêt. Assez qu’on ne lui demande pas son avis, qu’on ne respecte pas ses envies, et qu’on jète ses opinions au feu aussi vite qu’elle les partageait.
Une racine à peine visible sous le tapis de brindilles, de pommes de pins et d’herbe sauvage la fit trébucher. Elle se rattrapa de justesse à une branche, manquant de peu de se retrouver nez à nez avec les insectes qui grouillaient à ses pieds. À bout de souffle, elle s’accorda enfin un instant de répit, et se laissa à moitié tomber au sol. Un sanglot lui échappa avant qu’elle n’ai le temps de le ravaler. Elle ne pleurerait pas. Pas à nouveau. Pas cette fois.
Elle prit une respiration tremblotante, se concentrant sur la solidité du tronc dans son dos et la rugosité de l’écorce sous ses doigts. Mille et un bruits l’entouraient. Des bruits auxquels elle s’était familiarisée au cours des derniers mois. Le chant d’un moineau, le criquetement des cigales, le bruissement des feuilles agitées par une bourrasque de vent. La caresse de cette même bourrasque froide dans ses cheveux et sur son cou, la faisant frissonner dans sa fine chemise de nuit. Elle n’avait pas pensé à se changer avant de partir. Sitôt libre, elle avait quitté le camps en évitant sans difficulté les quelques gardes restés sur place.
Que faire maintenant ? Rentrer à Kaamelott ? Certainement pas. Entre l’humiliation de revenir alors qu’elle s’était enfuie de son propre chef, et l’incertitude quand à la réception que lui réservaient ses parents, non merci. Quand à Arthur, il lui demanderait surement de partir sitôt qu’il la verrait revenir. C’est elle qui l’avait abandonné après tout. Enfin, physiquement. Il avait abandonné leur mariage bien avant elle. Et puis, quelle serait sa place maintenant qu’il s’était uni à Mevanwi ? Devenir la femme du seigneur Karadoc ? Un autre homme choisi pour elle à son insu ? Et subir tout les jours l’humiliation d’être la reine reléguée au second plan ? Elle avait déjà accepté beaucoup, pour Arthur. Beaucoup trop.
Pas Kaamelott alors. La Carmélide ? Cela revenait au même. La nouvelle de son retour au pays natal ne mettrait que quelques heures à atteindre les espions de son père et d’Arthur. Et Lancelot. Il ne la laisserait surement pas partir aussi facilement. La brulure qui encerclait ses poignets avait commencé à s’estomper, mais la rougeur mettrait plusieurs jours à disparaitre.
Elle se releva et reprit son chemin, sans vraiment savoir où le sentier la mènerait. Sans vraiment s’en soucier non plus. Entre l’inconnu que cette route lui offrait, et ce qui l’attendait derrière, son choix était fait.
En premier lieu, il lui faudrait de l’argent, des vêtements et de quoi se défendre. Elle n’avait rien avec elle, si ce n’est le petit trèfle d’argent qu’elle portait accroché à une chaine autour de son cou lorsqu’elle était partie de Kaamelott, et qu'elle avait gardé depuis. Un cadeau qu’Arthur lui avait fait à l’occasion d’un de ses anniversaires. Enfin, elle se doutait que ce n’était pas lui qui l’avait choisi. Lancelot, probablement. Elle chassa rageusement les larmes qui continuaient de couler sur ses joues. Elle avait assez pleuré pour eux. À cause d’eux.
Elle pourrait le vendre, et acheter une place de diligence en échange. Direction la Carmélide. Et une fois là-bas, il lui suffirait de rassembler quelques affaires et un peu d’argent, et elle serait libre d’aller où bon lui semblera. Mais où ?
Si elle restait sur l’île de Bretagne, Lancelot la retrouverait. Et ses parents la feraient chercher sitôt qu’ils entendraient qu’elle avait quitté le campement. Elle était leur assurance d’avoir une place au pouvoir, après tout. Enfin, peut-être pas. Peut-être que l’échange d’épouses aurait suffi à les dissuader de la ramener auprès d’Arthur. Probablement pas.
Pas sur l’île alors. Sur le continent. Mais elle ne connaissait guère le monde, et sortir du Royaume de Logres serait imprudent. Pour le moment en tout cas. Peut-être qu’un fois habituée à vivre seule, elle pourrait partir découvrir d’autre contrées. Seule, certes, mais libre.
Gaunes était hors de question. Le seigneur Bohort lui avait toujours été agréable, mais il ne parviendrait jamais à tenir sa langue s’il venait à apprendre qu’elle se trouvait chez lui. Et la culpabilité qu’il ressentait probablement, ayant été le porteur du message de Lancelot, ne saurait que l’inciter d’avantage à divulguer sa cachette.
L’Aquitaine ? Le Duc avait une excellente réputation, après tout. Et il était si éloigné de Kaamelott qu’il n’y avait que peu de risque pour qu’il pense à envoyer une missive. Elle n’avait d’ailleurs pas souvenir de l’avoir jamais rencontré. L’Aquitaine, alors. Le climat y était bon, disait-on. Peut-être pourrait-elle y faire pousser un potager avec quelques tomates et des salades.
Le sentier la mena à une route, qui la mena à un village. Elle se sentait découverte, dans sa simple chemise blanche, mais personne ne la reconnaitrait. Son visage n’était pas gravé sur les pièces de monnaies, et si elle s’était intéressée aux affaires du royaume et aux doléances au début de leur mariage, Arthur l’en avait rapidement dissuadé. Non, personne ne la reconnaitrait dans cette simple tenue, avec ses cheveux emmêlés.
Elle s’arrêta à la lisière de la forêt pour regarder les fermes et les maisons agglutinées devant elle. Une boule d’angoisse s’était formée dans son ventre, message sourd de son inconscient pour lui intimer de faire demi-tour. Elle n’avait jamais voyagé seul. Et chaque fois qu’elle avait du se déplacer incognito, cela avait été en compagnie de Lancelot ou d’Arthur. Elle détacha la chaine, et laissa le pendentif glisser dans sa main. Il était froid. Le soleil scintillait sur ses contours lisses et parfaits. Peut-être ce trèfle argenté apporterait-il plus de chances à sa prochaine propriétaire. Peut-être qu’amant l’achèterai en pensant à sa bien-aimée. Elle secoua la tête pour chasser ses pensées. Certes, il y avait eu des moments où Arthur s’était montré doux et attentionné. Mais trop peu pour compenser tout ces moments de distances et de reproches. Trop peu pour qu’elle fasse demi-tour.
L’image d’une couronne de fleurs restée cachée dans son ancienne chambre, à Kaamelott, s’imposa à son esprit. Elle avait hésité à l’emmener quand elle était partie, mais en avait décidé autrement. Peut-être Mevanwi l’avait-elle trouvé. Arthur ne l’aurait sans doute pas reconnu de toute façon, et ils l’auraient jeté au feu en pensant que ce n’était qu’une vieille breloque qu’elle avait stupidement gardé. Tant pis, qu’elle y reste. Qu’ils la jettent. Elle n’en avait plus besoin.
Guenièvre prit une profonde inspiration, et referma sa main sur le bijou. Elle y arriverait. Ce dont elle avait besoin, maintenant, se résumait à trois choses. De l’argent, des vêtements, et une arme pour se défendre.
***
Elle avait disparue. Guenièvre avait disparue. Lancelot s’écroula, ses forces le quittant comme la mer se retire avant l’ouragan. Brutalement, sans avertissement. Mais l’ouragan ne vint pas, et céda sa place au néant. Il parvint tout juste à se retourner pour laisser ses yeux se perdre dans l’infinité du ciel, sans vraiment le voir. Des minutes passèrent. Des heures. Des jours peut-être. Silencieusement, une ombre s’approcha.
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Les cendres des mortels. Chapitre 1.
Chapitre UN ; Ta peau sous le regard d’hélios Comme tous les jeunes hommes de son âge, Astéris, fils de Nikandros, n’avait que peu de rêve, mais des rêves puissants : honorer son père et les Dieux, et surtout, gagner l’épreuve de course des jeux d’expiation en l’honneur Alexandre. Dans un an, Astéris sera trop âgé pour concourir avec les enfants et il devra se mesurer aux adultes, ces hommes forts qu’il admire et qu’il envie, mais dont il est pourtant bien loin de ressembler. Il n’aura aucune chance de se démarquer avant plusieurs années, aujourd’hui était donc sa dernière occasion de victoire. Astéris se transformait pourtant doucement en homme. Son précepteur, Vaios, lui en avait fait la remarque à plusieurs reprises, soulignant la forme de ses muscles qui s’étaient développés ainsi que les poils sur son torse qui commençaient à apparaître et qu’il devrait éliminer s’il souhaitait plaire à un éraste. Sa voix aussi avait changé, plus rauque, plus dure. Mais il gardait ses rondeurs d’enfant, des joues rondes et des lèvres fines. Le jeune troyen se préoccupait pourtant peu de son apparence, encore moins aujourd’hui. S’il avait enduit son corps d’huile, c’était uniquement pour échauffer ses muscles et non pas pour souligner ses formes comme s’amuser à le dire certains hommes du haut des gradins. Les jeux d’Alexandre était un événement important à Troie. Tous les ans, à la même date, le Roi Priam et la Reine Hécube organisés une semaine de jeu en l’honneur de leur fils perdu, Alexandre. (((Il se racontait des choses horribles à ce sujet : certains prétendaient que l’enfant avait été offert aux Dieux à sa naissance après une horrible rêve de sa mère, et d’autres encore pensaient que Zeus l’avait emporté à l’exemple de Ganymède.)))) Astéris ne se préoccupait que peu des raisons de ces jeux, la politique et la royauté l’ennuyait, et ça au grand regret de son précepteur. Le jeune homme préférait les jeux et la guerre, il avait même en tête de devenir un soldat, comme le père du père de son père dont le nom restait en mémoire dans les esprits des Troyens. Ils voulaient marquer l’histoire de ses exploits. « Reste concentré. Ne démarre pas trop vite, et accélère aux derniers cent mètres. — Je sais. Je connais la course par cœur. » Pourtant, Vaios ne semblait pas convaincu. Il connaissait son élève, il connaissait son assurance trop prononcée qui avait tendance à lui causer du tort. C’était là son principal défaut. S’il n’était pas mal de se connaître, se surestimer était en revanche une tare que le jeune troyen devait apprendre à maîtriser « Je serais avec de ton père dans les gradins. Bonne chance, puisse les Dieux être à tes côtés. » Astéris n’écoutait qu’à peine, trop concentré sur ses mouvements d’échauffement et sur l’observation de ses adversaires. Ils les connaissaient en grande partie, des enfants de la cité, des voisins, les fils des amis de père.. rien de très surprenant, il savait à qui se mesurer et s’il commençait à sentir son estomac se serrer, il n’était pas plus inquiet qu’aux entraînements. Il avait repéré quelques garçons étrangers, pourtant troyens aux vues de leurs boucles brunes et de leurs peaux foncés. Les jeux d’expiation en l’honneur d’Alexandre étaient l’un des événements les plus importants de l’année à Troie, si bien que même les habitants de la campagne se rendaient en cité pour l’occasion afin de vendre les leurs récoltes et les produits. Ces garçons devaient accompagner leur père, ils n’avaient pas l’étoffe de coureurs, et Astéris doutait de leur danger, il ne prit même pas la peine d’observer leurs échauffements. « Astéris ! — Laisse-le il faut qu’il se concentre ! — N’importe quoi, il a déjà gagné d’avance. Eh Astéris ! Bah alors on dit pas bonjour à ses amis ? » Ermis et Kleon concouraient respectivement au lancer de javelot et à la lutte, Astéris n’avait pas prit la peine de les chercher du regard dans les gradins, la foule était bien trop immense. Il faut croire que ce manque d’attention les avait quelques peu déçu et les avait obligé à se rendre sur le terrain. « Si vous venez pour autre chose que m’encourager, vous pouvez repartir. » Lança-t-il alors que les deux jeunes troyens s’approchaient de lui. Ils étaient amis depuis l’enfance, leurs pères avaient été instruit par le même précepteur, et ils s’entraînaient ensemble aux jeux. Mais malgré l’ambiance jeune enfant qui émanaient du groupe, la compétition était impossible à éteindre, surtout pas au moment des jeux d’Alexandre. « Ton père est venu te voir, fit remarquer Kleon. — Pas les votre ? — Non, affirma Ermis, Hector a réquisitionné une partie de la cavalerie.. — Oh… » Astéris ne posa pas plus de question. Ses amis n’étaient pas dans les confidences militaires et n’auraient aucune réponse à apporter. Et s’il n’oserait jamais l'évoquer, il avait également honte de son père. Ancien cavalier de l’armée, sa dernière bataille s’était soldée par une blessure qui aujourd’hui l’empêchait toute forme de combat. Parfois, Astéris se disat qu’il aurait aimé le voir mort, il aurait pu honorer un héros plutôt qu’un infirme. « Mais ça ne doit pas être bien important, souffla Ermis avec un geste du menton en direction d’un groupe de jeune garçon. Déiphobe, Hélénos et Polites sont aux jeux. — Ils sont princes.. où veux-tu qu’ils soient ? — Hector aussi est prince, ça ne l’empêche pas de – — Eh ! Coupa fermement Astéris, vous m’excuserez, mais je dois me concentrer. » Les amis acquiescèrent tout en continuant leur débat en s’éloignant en direction des gradins. Il avait autre chose à penser que l’emploi du temps des fils de Priam bien qu’Ermis avait raison de trouver étrange qu’Hector s’absente pour les jeux expiatoires. Par réflexe, le jeune troyen lança un regard à ses princes, des garçons de son âge qu’il avait fréquenté de loin, faisant parti de l’élite mais non pas de la noblesse. Déiphobe était concentré sur sa course, il fixait tour à tout le sol, ses pieds, et la ligne d’arrivé. Ses frères en revanche, étaient bien plus détendu, Polites riait de bon cœur à la discussion qu’il échangeait avec son frère Hélènos, et un autre garçon. Ce n’était pas d’eux dont se méfiait Astéris, mais bien de leur frère. Déiphobe était un champion, il gagnait presque chaque course, et il était difficile de le distancer. Leurs regardes se croisèrent un instant, et, presque gêné, Astéris baissa les yeux, faisant mine de relasser ses sandales avant d’huiler encore une fois son corps nu, s’attardant sur les muscles de ses cuisses afin de les préparer à l’effort qu’il allait bientôt devoir accomplir. Le soleil était haut dans le ciel, presque aveuglant, et il se reflétait sur la sable couleur ocre du stade. Astéris ne saurait dire si c’était le stress, la pression et l’angoisse de la course, ou bien si la chaleur s’était soudainement intensifié. Sa gorge était sèche, et il du demander une goebelet d’eau à un esclave. « Déjà fatigué, Astéris ? » La voix de Déiphobe était suffisamment forte pour couvrir le brouhaha de la foule. Visiblement, le regard du prince n’avait pas quitté le jeune troyen qui avait rapidement capitulé. Mais Astéris préféra ignorer, il prit place sur la la ligne de départ où d’autres concurrent s’était déjà installés. Ils concouraient pour le díaulos, une course rectiligne sur sol plat, longue de deux stades. Sur la ligne de départ, une ligne matérialisée par de simple pierre plate et suivit d’une barrière faite de cordes, Astéris voyait déjà la limite d’arrivée, celle qu’il devrait franchir le premier pour pouvoir gagner. Il sentit une présence, Déiphobe s’était joint à lui, se préparant sur le couloir voisin au sien. Astéris soupira, il n’aimait pas la compagnie des départs. « Tu m’évites ? Ce n’est pas très poli, ton éducation est encore à faire.. Qui s’occupe de toi déjà ? — Je ne t’évite pas, lacha-t-il à travers un rire agacé. Mais je sais très bien que tu cherches à me déstabiliser. — Oh, il ne t’en faut pas beaucoup. — Pour quelqu’un qui n’est pas capable de gagner à la loyal.. — Tu admets donc déjà ma victoire ? Lucide. Moi qui te prenait pour un de ces fils ennuyeux et vaniteux de la cavalerie.. » Astéris préféra lever les yeux au ciel plutôt que de rentrer dans son jeu. Déiophobe savait très bien y faire, il le connaissait de réputation, et ce qu’il en avait entendu ne le laissait aucune envie de continuer cette discussion ni même de répliquer. Le jeune prince était décrit comme colérique, capricieux et impulsif. Il avait un pouvoir de vie ou de mort sur ses sujets, et Astéris était capable de s’asseoir sur son égo quelques instants si cela pouvait lui éviter de se mettre un membre de la famille royale à dos. Tous les participants étaient désormais sur la ligne d’arrivée, et certains se plaignaient de la violence du soleil, qui face à eux, générait fortement la course. Astéris ravala sa salive encore une fois. Il sentait lui aussi la morsure de l’astre sur sa peau, mais il refusait de se laisser distraire pour si peu. Le pied calée dans l’une des pierres de départ, les jambes légèrement fléchis, le jeune troyen n’attendait plus que le départ. Il fut rapidement imité par les autres coureurs, Déiophobe fut le dernier à se positionner. L’un des juges se leva enfin, et le calme s’installa tout autour de la piste. « Pied par pied.. » Chaque coureur réajusta sa position, y compris Astéris qui fléchit un peu plus fortement les jambes. « Prêt ! » Son cœur battait à tout allure, la chaleur sur sa peau nue en devenait gênante, mais son regard fixé sur la ligne d’arrivée l’empêchait de penser à ces désagréments et au regard lancé en biais de Déiphobe. « Partez ! » Les cordes tombèrent au moment même où le juge prononça le départ, et la dizaine de jeune garçon troyen s’élancèrent à toute vitesse en direction de la ligne d’arrivée. Astéris connaissait cette course par coeur, il s’y entraînait tous les ans. Il en connaissait la longueur, les efforts qu’elle demandait. « Tout est une question de réflexion, pas de logique, lui répétait Vaios aux entraînements. Tous ces garçons ont la même force, la même énergie, et la même puissance que toi, ça ne sert à rien de tenter de les battre de cette manière. Tu dois les surprendre et te surprendre. Ne te fatigue pas dès le départ, ce sont les cent mètres qui seront décisifs, économise ton énergie pour l’arriver. » Si les conseils du vieille homme semblaient être d’une sagesse profonde au repos, en pleine course, il était bien difficile d’assumer les mètres d’écart entre les premiers coureurs pour une question d’énergie à conserver. Il pouvait sentir la brûlure qui s’étendait de sa gorge à ses poumons, le bruit de ses pieds contre le sol battait à la même cadence que son cœur et sa respiration s’était calée sur ce rythme. Il devinait le brouhaha de la foule, le bruit de pas des autres coureurs, mais il se concentrait sur son objectif, sur la ligne face à lui. Plus que quelques mètres, une accélération, épuiser ses dernières réserves d’énergie, oublier la douleur dans ses muscles, son corps, accepter que sa vision se trouble sous l’effort, quelques pas, et puis les acclamations d’une foule soudainement parfaitement distincte. Il continua sa course quelques mètres encore pour stopper son élan, et de rage, il frappa du pied dans un cailloux. Il n’était pas arrivé premier. Pas deuxième non plus. Il ignorait son classement mais il savait une chose, c’est qu’il n’était pas bon. L’épuisement, la colère, l’envie de pleurer et la rage le firent poser genoux à terre. Il aurait eu envie de hurler, de maudire les Dieux. Quelle injustice ! Ne s’était-il pas entraîner plus que les autres ? Ne méritait-il pas de gagner ? Tous ces mois d’entraînement pour une place qui ne le satisfaisait pas. Il était en colère contre Vaios, contre lui-même, contre les Dieux, puis contre Hélios et son soleil. Contre ce garçon sortit de nul part, un certain Pâris qui personne ne connaissait mais dont la foule scandait son nom. Astéris croisa le regard de Déiphobe. Il ne s’était jamais attardé sur la couleur de ses iris, mais il était pourtant certain qu’il n’avait jamais vu un regard aussi noir. « Qui est-ce ? Demanda-t-il à un esclave chargé de distribuer des gobelets d’eau. — Pâris, fils de Agélaos du mont Ida, un berger. — Un berger ?! S’exclama Déiphobe au bord de l’étranglement. » Cette fois-ci, il serrait les poings, mais Astéris, toujours accroupis sur le sol ne voyait rien d’autre que son dos. Distancé par un prince, ça, il pouvait l’avaler, mais par un berger totalement inconnu de la cité, la défaite avait un goût extrêmement amer. « Relève toi, tu n’as rien à faire aux genoux des hommes » Lança une voix rauque qu’Astéris connaissait que trop bien. Il s’exécuta, faisant ainsi face à son père qui n’osa regarder dans les yeux, ou plutôt, dans l’oeil. La balafre qui s’étendait sur la moitié de son visage avait fait disparaître son œil droit, avait élargit son sourire d’une grimace atroce, et descendait jusqu’à son épaule aujourd’hui totalement invalide. Son bras droit, toujours drapé dans une écharpe, était caché par son himation, un long vêtement de laine drapé autour de son corps qui laissait son épaule gauche découverte. Il n’avait pas besoin de regarder son père pour connaître sa déception. « Ton frère fera peut-être mieux que toi. » Astéris soupira. Omiros concourait chez lui adulte, et plus jeune, il avait remporté de nombreux prix dans les courses réservées aux enfants. Astéris lui, n’en avait remporté aucun. « Rejoins nous à l’agora, je dois te présenter. » Cette fois-ci, le fils ne fuit pas le regard de son père, il se toissa presque avec insistance. Quand Nikandros tourna les talons, Vaios qui était resté en retrait, s’approcha de son protégé. « Quatrième, ce n’est pas si mal ! » Astéris serra les dents avant de tourner les talons en direction des vestiaires. Il n’avait pas besoin d’entendre ça, surtout pas avec la foule qui à dix mètres, scandé encore le prénom de ce berger. Déiphobe avait diparu, et ça lui allait très bien comme ça, il n’avait envie de parler à personne. Tout le monde s’étant attardé sur le berger, les vestiaires étaient vide et Astéris profita pour pleurer un bon coup. Verser quelques sanglots, faire sortir sa rage, se calmer. Il se sentait humiliée, blessé dans son égo. Il resta assis sur l’un des bancs de la petite pièce pendant plusieurs longues minutes avant de décider de se laver. Le sable de la course s’était mélangé à l’huile et formait une couche épaisse sur sa peau qu’il n’eut qu’à frotter pour faire partir. Il se détestait, pour avoir perdu la course, mais aussi pour s’être mis dans un état pareil. Ses joues étaient bouffi et ses yeux lui piquaient atrocement. Il ne pouvait sortir comme ça, et encore moins laisser son père le présenter à d’autres membres de la cité, il devait avoir déjà bien assez honte comme ça. Astéris plia ses jambes pour pouvoir poser ses pieds sur le banc où il était assis. Une grimace avant de remarquer l’état de ses genoux. En se laissant tomber à l’arrivé, il avait écorché sa peau qui laissait sa chaire apparente. Ca ne lui faisait pas mal, mais maintenant au vu de l’état, il eut presque un haut les coeurs, les mains tremblantes à l’idée de devoir passer un coup d’eau dessus, mais entre l’huile, la sueur et la terre, il n’avait pas vraiment de choix. Astéris s’attarda plus que d’ordinaire à décoller le sable de sa peau, frottant à l’eau la moindre de zone de son corps qu’il recouvra encore une fois d’huile, de sauge cette fois-ci, offert par sa mère pour sa participation aux jeux. Il se demanda durant quelques secondes si elle n’avait pas deviné sa défaite et qu’elle avait essayé de le consoler à sa façon. Cette pensé lui donna encore une fois envie de pleurer, mais il avait épuisé son stock de larme. Un mouvement attira son attention. A l’autre bout de la pièce, une silouhette, sans aucun doute un homme, se tenait debout à la sortie. Il semblait le fixer de façon totalement impoli, une attitude qu’Astéris préféra ignorer. Ce n’était pas la première fois qu’un homme le regardait de cette façon-là, ça lui était même égale, il était en âge maintenant, et dans d’autres circonstances il s’en serait même réjouit. Il enfila son chiton sans lancer de nouveau regard à l’homme qui n’avait pas bougé de place mais qui continuait de l’observer. Astéris sentait son regard lourd sur lui, et en enfilant ses sandales, il pouvait remarquer du coin de l’oeil sa carrure imposante, son vêtement précieux et ses cheveux mi-long et bouclés, qui se laissait deviner à travers son ombre. Un troyen sans aucun doute, mais son visage ne lui était pas familier. Il entendit une voix soupirer. Pour la première fois, il leva la tête vers la silhouette restée immobile contre la porte. Ses estimations était exacte. L’homme, probablement âgé d’un peu plus de trente ans, porter des habits luxueux, laissant transparaître son rang social élevé, bien plus que celui qu’occupe Astéris. Son regard était noir, mais tendre, presque chaleureux, quelque chose de rare chez des hommes de sont âge qui ont tendance à regarder les jeunes garçons comme des gamins insignifiant ou comme des futurs parties de plaisir. Il s’avança, sans un mot, sans un sourire non plus, puis s’assit en face d’Astéris, sur le banc qu’il occupait. Il plongea la main dans le récipiant pour attrappé le morceau de tissus humides avant de poser délicatement ses doigts sous la blessure pour l’examiner. Astéris n’osa pas bouger, c’est à peine s’il s’autorisait à respirer. L’homme semblait concentré, nullement dépassé, il devait s’avoir y faire mais Astéris douta qu’il soir médecin. Ses mains étaient grandes et abîmées, des cicatrices parcouraient ses avants bras et plus largement son corps. Il le devina soldat, seules des coups d’épées laissaient des marques comme ça, il les avait vu suffisamment sur le corps de son père. Mais entre ses vêtements, les bijoux qu’il portait et la douceur de sa peau malgré ses marques, Astéris en conclus qu’il devait avoir un poste important, probablement proche de la famille royale. Il devait être noble, même l’élite Troyenne ne pouvait se permettre de se pavaner avec des tissus aussi précieux. Il entreprit de retirer la poussière avec l’outil, nom!!!!!!!, autour de la blessure, avant de retirer le plus gros de la plaie avec de légères caresses. « Qu’est ce qui t’as fait perdre ? » La question était sérieuse, sans aucun mépris dans la voix. Astéris se mordit la lèvre, il n’avait pas envie d’aborder le sujet, ses yeux lui piquaient encore et il n’avait pas envie de se mettre à pleurer comme un enfant devant cet homme. « J’ai suivi les instructions de mon maître un peu trop à la lettre.. — Il t’avait demandé de perdre ? » Il perçu une pointe de sourire dans sa voix, mais l’homme était trop concentré sur le soin de la blessure pour relever la tête et croiser le regard du jeune troyen. « Ne pas partir trop vite.. accélérer sur les derniers cent-mètre.. mais je me suis trop économisé sur le départ et je n’ai pas réussi à rattraper mon retard. » L’homme hocha la tête, comme s’il était satisfait de sa réponse. Peut-être s’attendait-il a recevoir le même discourt que celui que scander Deiphobe ? Rejeter la faute sur le berger ? Astéris se connaissait suffisamment pour reconnaître que la faute était sur lui, et c’est probablement ce qui l'énervait le plus dans cette histoire. « Qui est ton précepteur ? Je ne l’ai pas reconnu.. » L’homme commença à nettoyer les plaies à l’eau maintenant, prennant soin d’y aller doucement, simplement en surface, probablement pour qu’Astéris s’habitue à la douleur. Il n’aimait pas la vue du sang, et préféra fixer son regard sur la chevelure de l’homme plutôt que sur ses gestes. « Vaios.. il vient de l’Ida mais enseigne depuis des décennies à Troy. Il s’occupe surtout des enfants de soldats. — Nikandros. Ton père. J’ai combattu à ses côté, il n’a pas eu de chance.. » Astéris hocha la tête sans un mot. Il détestait parler de ce sujet. « J’ai déjà entendu parlé de Vaios. Je pensais qu’il n’enseignait plus. — Mon père l’a convaincu. Il le connaissait de réputation, mais.. » Astéris se tue. Il n’était pas bon de dire du mal de quelqu’un de sa propre cité, encore moins de l’homme qui l’éduquait, cela en disait long sur sa personne intérieur, il savait qu’il pourrait être rejeté de toute forme d’appartenance sociale si cela se savait. « Il est âgé. Il enseigne à l’ancienne méthode. » Cette fois l’homme releva la tête avec un petit sourire, et Astéris se risqua a approuvé ses paroles par un signe de tête. Mais l’homme entreprit de nettoyer ses genoux à grandes eaux, et il grimaça, se forçant à retenir un cris de surprise. S’il n’était pas capable de soigner des égratignures, comment pourrait-il supporter des batailles qui lui réservaient le même sort qu’à cet homme ou pire qu’à son père. « Ca devrait aller comme ça. Va voir ta mère et demande lui de mettre de la crème aux feuilles de jujube. — Merci, souffla Astéris. » L’homme hocha la tête avant de se relever. Sa position était forte, assurée, le menton haut et le regard doux. Sans aucun doute à présent, Astéris était certain qu’il faisait parti de la noblesse Troyenne. Il dégageait la même aura que le Prince Hector : la grandeur mais aussi la bonté, la force et le courage. Des qualités que se doivent d’avoir tout Troyen. ⁂
Astéris connaissait Troie comme sa poche. C’était sa maison, son terrain de jeu. Il y avait grandit et y vivait, arpentant les rues durant son temps libre. Mais lors des jeux, la cité était totalement méconnaissable. Le monde présent à l’agora l’empêchait de se repérer, mêmes les ruelles habituellement peu fréquentées que lui permettaient de traverser la grande place était inatteignable. Il eut du mal à retrouver son père dans la foule, et quand finalement, il l’eut repéré de loin, il prit quelques secondes pour s’arrêter, réajustant son chlamyde que sa mère lui avait pourtant parfaitement ajusté quelques instants plus tôt avant qu’il ne parte à la recherche de son père. Il rattacha même la broche qui maintenant le vêtement sur son épaule droite, une simple aiguille d’or placé dans une boucle en or. De loin, il examina le petit groupe qui accompagnait son père. Il reconnaissait les grands-hommes de la cité, la plupart faisant partie de l’élite comme son paternel, quelques nobles reconnaissables au tissus de leur vêtement, et des étrangers qui n’avait rien de troyen. « Astéris, mon fils ! » S’exclama Nikandros, son paternel. Astéris avança avec un demi sourire, la tête haute. De nature plutôt timide, le jeune troyen devait se faire violence pour ne pas trembler devant ses hommes dont la carrure trahissait la puissance, et les cicatrices les combats. « Je suis heureux de voir que la défaite ne t’as pas empêché de te joindre à nous, souffla Pandoros, un homme que le jeune troyen ne connaissait que de vue et qui lui semblait être un général militaire, ou un homme de la garde royale. — Nous n’avons donc pas manqué grand chose durant notre excursion, fit mine de s’étonner Fontas, le père de Kelon, parti en mission militaire durant la journée d’après les dire de son fils. — Nikandros nous a dit que tu commençerais ton service militaire dans quelques mois, félicitation, intervient un homme qu’Astéris ne connaissait pas et à l’accent tranchant, un étranger sans aucun doute. — Merci, souffla-t-il avec un manque d’assurance qui l'embrassa grandement. — Qui s’occupe de ton éducation en attendant ? Demanda Pandoros en avalant une gorgée de son gobelet, probablement du vin coupé à l’eau. — Vaios, – » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà, des rires explosèrent dans le petit groupe, et il remarqua la gène de son père. « Vaios ? Il est toujours vivant ? Il a éduqué mon père ! » Astéris n’identifia pas qui lança la remarque, mais les rires reprirent de plus belles. C’est vrai que Vaios était vieux, souffrant, maladroit, et probablement plus en âge d’enseigner, d’ailleurs, il n’avait toujours pas mentionné les cours naturels, et à vrai dire, il n’était pas certain d’avoir envie de les aborder avec lui. « Avec un précepteur pareil, tu es pardonné de ton scors à la course, c’est même un exploit que de l’avoir finit. — Messieurs, messieurs allons, ne monter pas mon fils contre son précepteur, il m’est déjà bien difficile de le garder. — Ce n’est pas avec l’éducation de Vaios que ton fils reproduira tes exploits de guerre.. La pitié me pousserait même à me proposer en tant que précepteur. » Astréis reconnu la voix presque immédiatement, celle du vestiaire. Il chercha l’homme du regard, et le trouva après quelques secondes. Cette fois, il ne lui lança pas un seul regard, fixant celui de son paternel, et l’ignorant totalement. « Ah mon ami, tu te lances sur un sujet épineux… et ne jure pas sur le styx des promesses qui pourrait te coûter cher. Mon garçon me ressemble bien plus que tu ne le penses, il sera un grand homme, il lui faut de la poigne. Tu as les beaux mots Kassandre, mais tu manques d’autorité. » Le ton de Nikandros intima que le débat était clos, et l’homme, Kassandre, acquiesça sans un regard envers le jeune troyen. Astéris sentit une pointe aiguë s’emparer de son coeur. Il était vexé. Qu’avait-il remarqué dans les vestiaires pour soudainement refusé de ne croiser que son regard ? ⁂
« Dans trois ans, on sera là-bas. » affirma Ermis en désignant l’acropole du menton tout en croquant dans sa galette de miel. Son regard presque nostalgique du future fuit suivit par ses deux amis. Sur le toit de la maison de Kléon, la vue sur l’agora de Troie était entière. D’ici, les trois jeunes garçons pouvaient observer les banquets réservés aux hommes adultes et aux prostituées. D’ici, ils pouvaient entendre les chants et les rires. « Ce toit va me manquer, souffla Astéris, brisant le silence qui commençait à s’installer dans la nuit fraîche. — Vraiment ? Parce que moi à part en sortir avec un mal de dos à chaque fois.. marmonna Ermis en reprenant une des galettes mises à disposition sur un petit plateau. — Vous n’avez pas peur ? Demanda Kléon, le regard au loin, semblant fixer l’acropole, cette colline où se trouvait les temples des Dieux, plus que la place publique. — Peur de quoi ? — De tout, de grandir.. » Ermis commença à rire mais le visage sérieux de ses deux amis le fit taire immédiatement. Astéris soupira. Il n’avait pas peur, il était horriblement effrayé. Toute son enfonce on le préparait à devenir un homme de la cité, un chef de famille, et bientôt un soldat du roi. On lui répétait inlassablement les codes, la conduite à avoir, il sacrifiait aux Dieux, honoré son père et s’instruisait autant qu’il le pouvait. Mais pourtant, il avait toujours l’impression que ce ne serait pas assez, que l’avenir est bien trop incertain pour s’y préparait de façon si codifié. Il connaissait les Dieux, et comme tout le monde, il était intimement convaincu qu’il ne pourrait faire sa vie sans croiser leur route. Derrière eux, le soleil peinait à se lever, et seule la fraîcheur du soir trahissait son affaiblissement. L’agora éclairait par de grand feu, et les campagnes au sud, éclairait par les lumières chaudes d’un soleil qui s’éteint. Un frisson parcouru la peau d’Astéris. « Vous avez entendu la nouvelle ? Demanda Ermis, attrapant un gobelet d’eau cette fois-ci. — Pour Kassandre ? Demanda Kleon avec un demi sourire, sous le regard incompris d’Ermis et le visage géné d’Astéris. — Non non, pas pour Kassandre. Mais dit moi, qui est Kassandre ? » La curiosité d’Ermis l’emportait sur tout, il en oublia totalement son sujet premier, mais Kléon était trop occupé à retenir ses rires, et Astéris était bien trop embarrassé pour alimenter la discussion. « Astéris, qu’est-ce que tu as encore fait ?. — Mais rien du tout ! Mon père à juste décidé que ma défaite à la course était un motif suffisant pour congédier Vaios. — Hum, hum.. vas-y continue je t’écoute très attentivement. — Et c’est tout, rien à ajouter, j’ai un nouveau précepteur et –. — Kassandre, le fils de Rigas de Calonae, coupa précipitamment Kléon, un grand sourire au lèvre, sous le regard médusé d’Ermis. — Attend, attend, attend.. on parle bien de qui je pense que l’on parle ? — Mon père ne me ferait jamais un tel cadeau — Vraiment, je crois que vous vous emballez trop, affirma Astéris. Certes, Kassandre était bien plus agréable à regarder et il préférait étudier les sciences naturelles avec lui plutôt qu’avec Vaios, mais il n’était pas certains de comprendre l’enthousiasme de ses amis. — Kassandre, c’est le chef de la garde royale.. je crois que t’as pas trop l’air de saisir en fait ? Soupira Ermis » En guise de réponse, Astéris haussa les épaules. Son paternel n’était plus militaire, le seul contacte qu’il pouvait avoir avec l’armée était par le biais des histoires de ses amis. Il savait ce qu’impliquer faire partie de la garde royale, un rôle hautement prestigieux tant sur le plan militaire que sociale, et seule les plus grands noms de l’armée pouvait recevoir cet honneur. De plus, Kassandre semblait bien jeune pour diriger un tel groupe. « Vous devez confondre.. — Fais pas le modeste, soupira Kléon, je préférais mon précepteur au tien, mais maintenant.. t’es certain de ne pas vouloir convaincre ton père d’échanger ? — Non, je me suis pas débarrassé de papi pruneau pour me retrouver avec ton marin .. — Marinos est très gentil, laid, mais gentil… tu comprendras quand tu seras grand. » Ermis qui écoutait l’échange avec attention explosa de rire, sachant parfaitement à quels sous entendus faisait référence son ami. « De quelle nouvelle tu parlais avant que Kléon ne me trahissent lâchement ? — Vous avez entendu pour Alexandre ? Demanda-t-il, l'enthousiasme revenu pour ce sujet.. » Les deux jeunes troyens acquiessèrent, et leur regard se porta machinalement sur l’agora. Ils ne savaient quoi en penser, la situation était tellement.. étrange. L’enfant de Priam et Hécube, sacrifiait après un mauvais rêve n’avait pas été tué ni dévoré par les bêtes sauvages, mieux encore, il avait même pu échapper à l’épée de Déiphobe qu’il avait brandi sous l’insupportable humiliation d’avoir été vaincu par un simple berger. « Et nous qui faisions des jeux expiatoire en son honneur alors qu’il gardait des troupeaux de moutons dans la montagne d’à côté.. Pâris. Quel drôle de nom. — Au moins Astéris peut se vanter d’avoir perdu contre un prince en plus de blamer Vaios, souffla Kélon a demi mot, avant d’explosé de rire, imité par son ami. — C’était la volonté des Dieux, jamais son identité n’aurait été découverte si je l’avais éclipsé par ma victoire.. dit-il, essayant de convaincre les autres autant que lui. — En tout cas, il doit probablement avoir des grandes choses à accomplir, les Dieux ne l’auraient jamais laissé en vie dans le cas contraire. — Pâris, Pâris, Pâris.. répéta Ermis. Quel sort les Dieux te réservent-ils.. »
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De la nullité abyssale des organismes franco-francais
En notre beau pays riche en traditions et superstitions moribondes, quel meilleur jour qu'un vendredi 13 pour organiser un bon gros bordel dont la région et ses entreprises "en charge" ont le secret. J'avais calmé ma production écrite car je me lassais quelque peu de tirer sur l'ambulance, mais cette fin de semaine touche tellement au sublime que je me devais de reprendre la plume électronique. Afin de raconter la fameuse situation, dont j'aime tant me gausser quand je suis perdu a attendre trains et autres bus sur de sordides quais. Pour resituer le contexte, même si seuls les ermites vivants dans des grottes ne sont pas au courant, l'hiver a sorti son manteau blanc. Information confirmée par la presse télévisuelle, youtube et le parisien, il fait sacrément froid. Heureusement qu'il est là Pernaud, sinon on continuerait a déambuler en polo, teeshirts et berludas en toile. En plus de cette vague de froid, une grande partie de "not beau pays qu'on l'aime" est actuellement frappée par des conditions climatiques extrêmes, probablement liées à l'arrivée massive de migrants dans des hélicoptères furtifs envoyés par le gouvernement américain pour fragiliser l'équilibre précaire qui règne depuis que les socialistes ont réussi a obtenir les congés payés. Parenthèse culturelle , congés qui, et ne l'oublions pas, sont le dernier liant de la cohésion sociale de notre pays. Des communistes aux gens du gud, en passant par les partisans de tf1, les petits amours de Granouna, et tout ce que ce pays compte de joyeux lurons. N'oubliez jamais que si l'herbe semble plus verte ailleurs, c'est pour vous faire oublier vos 5 semaines de congés payés, vos recups, et vos rtt. Revenons-en a nos moutons. Vents à 70 km/h, pluies diluviennes, feuilles sur la route, cons au volant, employés de la ratp moins aimables que les employés de l'administration pénitentiaire, débats sur les impôts de l'année 2017 "que c'est une année qu'on en payera pa qui l'on di dans le fijaro", bref, ça secoue sévère dans les chaumières et sur les routes, va falloir sortir sa doudoune et lester ses poches avec des briques. Briques qui pourront servir en cas d'assauts d'une foule rendue électrique par les annonces contradictoires de la sncf, quand elles ne sont pas incompréhensibles pour toute personne n'ayant pas passé quelques jours à l'établissement public de santé mentale d'Armentières. Hier soir déjà, la situation commençait a dégénérer. Caténaires, arbres sur les voies, animaux sauvages pris de panique, radars mobiles installés par des policiers zélés aux abords des voies, les raisons précises restent a identifier, mais de nombreux trains furent annulés, décalés, voire même changés de voie au dernier moment, procoquant ainsi des mouvements de foule gigantesque dans lesquels de nombreux vieillards se virent desolidarisés de leurs dentiers. Instant anecdote, tout le monde attendait peinard dans le train stationné quai 21 quand 1 minute avant le départ, c'est le train voie 13 qui enclencha ses signaux annonciateurs de départ. Un brave agent sncf vint apporter la nouvelle au premier wagon, et l'information se répandit comme une traînée de poudre. Pas d'annonce forcément. Ah non. Comme d'habitude, après 18h, le préposé aux messages diffusés via des mécaniques ondulatoires complexes avait regagné son foyer. En voiture. Pas con le lardu. Donc traversées de voies sauvages, mouvements de foule, la totale. Il faut savoir que quand la sncf change les voies de ses trains au dernier moment, elle ne peut pas se permettre quelques minutes d'attente. C'est marche ou crève. First in first out. Quand l'incompétence cause juste des désagréments, on hausse les épaules et on gueule un coup, mais quand elle met en danger la vie de gens qui n'ont rien demandé, on est en droit de questionner la légitimité des personnes responsables de ce genre de bordel. Mon seul souhait est que le personnel de gare de l'est soit remplacé par des Japonais, ou des robots. C'est trop dangereux de filer des taffs pareils à des mecs aussi inconscients. Et encore, je reste poli. Enfin bref. Donc, plusieurs trains annulés hier soir au départ de Paris. Ce qui, ipso facto signifie fatalement que les dits trains ne repartiraient pas le lendemain de leur destination terminus, loin dans la campagne franco-française si chère au fameux Pernaud. Qui au final n'y passe que quand il part en vacances sur la côte d'azur, au volant de sa grosse cylindrée américaine. On imagine tout de suite que la sncf allait identifier le phénomène et arranger des trains ou des bus de substitution. Bah non. Ils s'en sont rendus compte ce matin à 6h30. Une heure après le départ supposé du premier convoi. Branle-bas-de-combat. Tout le monde se rue sur les bus, c'est la guerre. Non mais putain le niveau d'abrutissement abyssal. Il n'y a pas l'ombre un golio chez eux capable de faire le lien entre le fait que si pas train jusqu'à à Château Thierry (mais quel nom de merde aussi, pourquoi pas la Villa Gilert, ou Manoir Didier) à X, X représentant un instant donné, alors à X + 12 il n'y aura pas de train au départ de Château Thierry. En parallèle, on est en pleine primaire socialiste. J'ignorais qu'ils avaient autant de candidats ces cons là. Franchement, autant les faire passer à question pour un champion. Enfin on risque de percer leur secret à jour, façon secret story. Et oui Nicolas, les têtes pensantes des partis français sont cons comme des bites. Au grand dam des encartés, qui payent leurs cotisations 100 balles l'année, pour recevoir un bout de carton, et un calendrier. Enfin bref. J'arrive au boulot. J'en ai chié. Mais le plus important dans toute cette histoire, c'est qu'en cette période trouble, il nous reste la bière et la ganja, pour maintenir nos turpitudes à des seuils acceptables. Et le rhum putain
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