#auteur : jean-luc lagarce
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salut salut désolée de te déranger! je viens de trouver ton autre compte, et je me demandais: pourquoi Lagarce? g découvert ses œuvres cette année et je n’ai que très rarement eu l’occasion d’en parler avec qqn!! qu’est-ce que tu penses de lui, de ses œuvres?? laquelle tu préfères? pourquoi? j’ai tellement de questions!!! bref, passe une bonne journée!!!!
Hello ! Jean-Luc Lagarce est mon auteur préféré de puis que j'ai eu l'occasion de jouer son rôle dans une pièce d'Olivier Py ! J'ai découvert son écriture ainsi et j'ai été totalement bouleversée, ça a complètement changé mon style d'écriture, ma préféré reste le Juste la fin du monde même si j'adore Nous les héros, Le pays Lointain et du Luxe et de l'Impuissance, mais tout est si riche est sensible que quand je le lis, n'importe laquelle de ses oeuvres, je me sens transportée. Il m'a donné vraiment goût au théâtre comme une forme de poésie à la fois tendre, dure et très humaine, et aussi triste et drôle. Merci beaucoup, si tu veux en discuter plus tu peux m'envoyer un DM, j'adore en parler !
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Jean-Luc Lagarce cite “Notes de chevet” de Sei Shônagon comme étant un livre qu’il aime beaucoup. Coïncidence? Quelques jours plus tôt je lisais Georges Perec qui la cite également dans son livre “Penser/Classer”.
Makura No Sôshi est le titre original de l’oeuvre de Sei Shônagon, or “Sôshi” se traduit en français par “écrits intimes”. Perec s’y intéresse surtout ici pour la forme, puisque Sei Shônagon énumère ses pensées et opinions en listes et par séries. En revanche, bien qu’il avoue aimer beaucoup cet art chinois de faire des listes, c’est bien la dimension intime qui intéresse Lagarce: ce que les listes donnent à voir de la personne qui les écrit, ce qu’elles disent mais surtout ce qu’elles ne disent pas. Parce que les listes, selon lui, donneraient une sorte de définition “en creux” de leur auteur.
Sur la question de l’autoportrait dans son film “journal 1″, Jean-Luc Lagarce reste dubitatif. Il s’agirait plus d’une énumération de choses et d’autres sur sa vie, ne pouvant constituer à eux-seuls une mise à nue, q’une confidence de l’artiste. Ce n’est qu’un miroir dans lequel on voit ce qui apparait à la surface. Et pourtant, le sujet est grave: sa maladie du sida. On pourrait penser, donc, que nous allons mettre le doigt dans la plaie, toucher profondément à l’intime en visionnant ces images. C’est vrai, en un sens. Mais qu’est-ce qui nous importe vraiment ici? Est-ce de voir un homme mourir? Jean-Luc Lagarce a-t-il monté son film dans un but cathartique? Souhaitait-il vraiment faire d’un sujet personnel une oeuvre personnelle? Lagarce est catégorique: “Le sida, ça n’apporte rien, c’est la façon de raconter”. La forme, donc. Et dans la forme, il traite son sujet avec beaucoup d’élégance qu’il qualifie volontiers de “dandy”.
Très vite aussi, se pose la question de rendre public un journal intime. Si l’on ne sait pas toujours expliquer les raisons qui nous poussent à écrire un journal, on doit savoir en revanche pourquoi on le publie. C’est la question de Catherine Derosier posée à Jean-Luc Lagarce. Une question qui m’a déjà été posée également. J’y ai beaucoup réfléchi depuis que je tiens des journaux et il ne m’est pas facile d’y répondre. Je n’ai à ce jour publié aucun de mes textes. Mais l’évidence qu’un journal intime n’a pas vocation à être publié parce que justement il est intime me semble être un raccourci trop facile à prendre pour celui qui s’y intéresse. L’esprit de contradiction, peut-être, pourrait expliquer pourquoi celui ou celle qui tient un journal intime décide de le rendre public et, par conséquent, l’ampute de son qualificatif. Peut-être, aussi, que l’idée de l’intime est surfaite? À l’heure où l’on affiche volontiers sa vie privée sur les réseaux sociaux, où les Story d’Instagram et de Facebook sont devenus un moyen de montrer son quotidien, de partager en direct le déroulé de sa vie, peut-on imaginer qu’il existe encore une place pour l’intimité d’un journal? Les gens comme moi vous diront que oui mais qui s’intéressera désormais à la “lenteur” d’un journal de Mekas, pour ne citer que lui?
Peut-être qu’il n’y a pas d’intimité vraie ailleurs que dans l’Être qui éprouve, dans ce qu’il ressent d’émotions? Or, toute tentative de transmission pure et totale de ces émotions serait vaine. Mais ne pourrait-on pas penser que le sujet du journal qui nous intéresse ici soit le prétexte de l’oeuvre et que, si c’est bien la forme qui est l’enjeu plus que toute autre considération dans la narration, le sujet en question devient support et se laisse “oublier” au profit d’un résultat esthétique, ou, tout du moins, d’un point de vue, d’une décision de cadrage? Et, ce faisant, la forme donne au fond toute sa raison d’être, sa légitimité même d’avoir été abordé. Dans cette hypothèse, que l’on ait à faire à un journal ne présente plus que l’intérêt d’une présentation de faits situés dans un temps et un espace donnés. Car c’est bien cela qui différencie le journal de toute autre forme littéraire: l’inscription dans le temps des faits qu’il évoque. Mais alors quel est l’enjeu pour le journaliste (1)? Jean-Luc Lagarce semble nous donner une partie de la réponse: “Ce n’est pas parce que tu mourrais de la tuberculose que tu devenais un auteur. C’est la forme qui compte.” Devenir un auteur. Voilà la frontière franchie entre celui qui écrit un journal intime pour lui-même, et celui qui le met en forme pour le rendre public. Devient auteur(e) celui ou celle qui saura mettre en forme ce fond-là.
(1) Par “journaliste” on entend celui qui écrit un journal, plus ou moins intime.
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Juste la fin du monde
Jean-Luc Lagarce est un comédien, metteur en scène, directeur de troupe et dramaturge français né le 14 février 1957 à Héricourt et mort le 30 septembre 1995 à Paris. C'est aujourd'hui l'un des auteurs contemporains les plus joués en France.
Ecrite en 1990, alors que Jean-Luc Lagarce se sait atteint du sida, “Juste la fin du monde” évoque les thèmes du retour, de la disparition, de la perte et de la difficulté à communiquer.
Faire une phrase de transition pour introduire l’histoire
Le fils retourne dans sa famille pour l’informer de sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu’il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit. Louis, le personnage principal de la pièce, rentre dans la demeure familiale afin d’annoncer aux membres de sa famille sa mort prochaine. Mais son absence, mal vécue par l’ensemble de ses proches, rend le dialogue difficile et confus. Assailli par de nombreuses vieilles querelles familiales et mis face à ses obligations, Louis finira par perdre le fil de ses pensées. De malentendus en malentendus, il repartira chez lui sans avoir pu se livrer, le cœur plus lourd qu’il ne l’était à son arrivée.
En effet, malgré les nombreuses accusations et incompréhensions qui pleuvent sur Louis, le jeune homme comprendra l’impact que son absence a eu sur ses proches et ne pourra se résoudre à leur faire encore plus de mal en leur annonçant sa mort prochaine.
« Je me réveillai avec l'idée étrange et désespérée et indestructible encore qu'on m'aimait déjà vivant comme on voudrait m'aimer mort sans pouvoir et savoir jamais rien me dire ».
Cette tirade, prononcée par Louis lors de l’un de ses nombreux monologues, illustre parfaitement l’état d’esprit du personnage : en se coupant de ses proches, en leur donnant des nouvelles de manière sporadique et confuse, Louis a fini par devenir une sorte de fantôme aux yeux de sa famille.Ils ont fini par s’habituer à son absence et à le considérer plus mort que vivant, bien que leurs rancœurs et déceptions soient restées les mêmes, voire se sont amplifiées avec le temps. Le retour de Louis dans sa famille se passe mal car il surgit dans leur quotidien comme une apparition, comme quelqu’un qui n’y a plus sa place. La maladie de Louis, conjuguée à l’absence d’écoute de ses proches, l’isole plus que jamais de sa vie antérieure et le condamne à une solitude mortifère de par sa difficulté à mettre des mots sur ses peurs et l’amour - bien que tardif - qu’il ressent pour sa famille et dont il aurait désespérément besoin pour surmonter cette épreuve.
Phiilppe Guéneux
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Sélection de septembre : le théâtre contemporain.
Difficile, vraiment de définir le théâtre contemporain. Il est trop mouvant, trop changeant. Et pas seulement d’un auteur à l’autre : un même texte peu changer drastiquement de mise-en-scène en mise-en-scène. Aussi avons-nous décidé de voir large et notre sélection s’étend-elle sur près de quatre-vingt ans. La première pièce, Les Parents terribles de Cocteau, fut crée en 1938, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. La dernière, Incendies de Wajdi Mouawad, date de 2013. Entre les deux, 18 pièces qui témoignent des (r)évolutions du théâtre.
Les Parents terribles, de Jean Cocteau (image : affiche de l’adaptation cinématographique par Cocteau lui-même) :
Le beau Michel est adoré par sa mère, Yvonne. Mais tout bascule lorsqu’il présente à ses parents sa fiancée Madeleine. Yvonne est jalouse de Madeleine. Et doublement, car celle-ci n’est pas seulement l’amante de Michel : elle était également celle de son père.
Mère Courage, de Bertolt Brecht (image : création de la pièce en 1941) :
De 1618 à 1648, la guerre de Trente Ans a dévasté l'Europe. Pour Brecht, cette guerre est « l'une des premières guerres gigantesques que le capitalisme a attirées sur l'Europe. » Anna Fierling reconnaît l'essence mercantile de cette guerre : elle suit les armées avec sa carriole de marchandises et fait de bonne affaires, prête à tout sacrifier pour gagner quelques pièces. Tout ? Même ses enfants ?
Pour un oui ou pour un non, de Nathalie Sarraute (image : affiche de la mise-en-scène d’Alain Prioul) :
“Maintenant ça me revient : ça doit se savoir...Je l'avais déjà entendu dire. On m'avait dit de toi :《Vous savez, c'est quelqu'un dont il faut se méfier. Il parait très amical, affectueux...et puis, paf ! Pour un oui ou pour un non...on ne le revoit plus.》J'étais indigné, j'ai essayé de te défendre... Et voilà que même avec moi...”
H1 se rend chez son ami H2 : cela fait longtemps qu’ils ne se sont plus vus, eux qui sont amis depuis l’enfance, qui sont l’un pour l’autre des frères. Alors, H1 voudrait comprendre.
En attendant Godot, de Samuel Beckett (image : mise en scène de Lorenzo Malaguerra, Jean Lambert-Wild et Marcel Bozonnet) :
Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Il attend Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, il ne connaît Godot. Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n'est peut-être, justement, de l'horrible attente.
Les bonnes, de Jean Genet (image : mise en scène de Jacques Vincey) :
Claire et Solange sont sœurs. Elles sont aussi bonnes. Les bonnes de Madame, en fait, qui a elle-même été si bonne avec elles. La nuit, quand Madame est partie, elles s’introduisent dans sa chambre, portent ses robes, ses bijoux et brouillent les rôles, pour mieux attiser leur rancœur.
Un Tramway nommé désir, de Tennessee Williams (image : extrait de l’adaptation cinématographique de Elia Kazan) :
Blanche DuBois, coquette et cultivée mais fragile et mythomane, vient s’installer chez sa sœur Stella à La Nouvelle-Orléans. Elle est perdue dans cet univers ouvrier et ne parvient pas à combattre la répulsion qu’elle éprouve pour son beau-frère, Stanley, qu’elle considère comme une brute mal élevée. Stanley, lui, déteste vite cette nouvelle venue qui accapare les attentions de sa femme. Stella, enceinte, doit se rendre à l’hôpital. La tragédie peut se nouer...
Le Souper, de Jean-Claude Brisville (image : affiche de l’adaptation cinématographique de Édouard Molinaro) :
Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon, les allemands et les anglais sont dans Paris. La révolte gronde. Qui va gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815, les « faiseurs de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper pour décider du régime à donner à la France. Le premier souhaite une république, le second envisage le retour des Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Commence alors une joute verbale qui ne fera pas de prisonniers.
L’homme qui... suivi de Je suis un Phénomène, de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne (image : mise en scène de L’Homme qui... par Wahid Chakib) :
L’homme qui et Je suis un phénomène, écrits à partir des travaux du neurologue Oliver Sacks pour le premier et de ceux du neuropsychologue Alexander Luria pour le second, explorent tous deux un monde quasi inconnu : le cerveau. Alors que L’homme qui, à travers des dialogues entre patients et soignants, est une succession de cas cliniques où les troubles de la perception déroutent et bouleversent, Je suis un phénomène s’attache plus particulièrement au destin d’un individu : un homme doué d’une mémoire si grande qu’elle ne lui permet pas d’oublier.
Les travaux et les jours, de Michel Vinaver (image : mise en scène de Valérie Grail) :
Le quotidien d’un service après-vente d’une société spécialisée dans la fabrication de moulins à café. M. Jaudouard supervise, Guillermo analyse les pannes et les trois standardistes, Anne, Nicole et Yvette, s’évertuent à écouter, informer et rassurer les clients. Toujours avec le sourire dans la voix. Un sourire qui se craquelle face aux avances du petit chef, aux soucis personnels qui ne vous quittent pas et aux conditions de travail qui ne vont pas en s’améliorant…
La Controverse de Valladolid, de Jean-Claude Carrière (image : extrait du de l’adaptation cinématographique de Jean-Daniel Verhaeghe) :
En 1550, une question agite la chrétienté : qui sont les Indiens (d’Amérique) ? Des êtres inférieurs qu'il faut soumettre et convertir ? Ou des hommes, libres et égaux ? Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnol :. Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Las Casas, prêtre ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premier défend la guerre au nom de Dieu. Le second lutte contre l'esclavage des amérindiens. Un face-à-face dramatique aux échos grinçants.
La Compagnie des Hommes, d’Edward Bond (image : mise en scène d’Alain Françon) :
Olfield, la soixantaine, possède une usine d'armement dont doit hériter son fils adoptif, Léonard. Mais cette succession provoque convoitises, haines, trahisons et violences chez les grands industriels. Une pièce sombre et brutale.
Dreyfus..., suivi de L’Atelier, suivi de Zone Libre, de Jean-Claude Grumberg (image : mise en scène de L’Atelier par la compagnie Boss Kapok) :
Dreyfus...: Pologne, 1930. Maurice a écrit une pièce sur l’affaire Dreyfus et tente de la faire jouer par ses amis. Mais ceux-ci sont sceptiques. L’antisémitisme, ça, d’accord, ils connaissent. Mais ne dit-on pas “heureux comme un juif en France ?” et puis un juif officier, ils ne trouvent pas ça très crédible... L’Atelier : Dans l’atelier de Léon, les femmes travaillent, rient, chantent, parlent, s’engueulent et se font engueuler. Dans l’atelier de Léon se dessine en filigranes, sur sept ans, l’histoire de Simone qui se débrouille seule avec ses deux enfants car son mari “est déporté”. Dans l’atelier de Léon, personne ne sait trop comment appréhender ce qu’ils ont vécu, ou pas vécu, pendant la guerre. Zone Libre : Simon, sa femme, sa belle-mère, sa belle-sœur et son neveu ont réussi à passer en zone libre. Ils logent chez un paysan du coin, se font appeler Girard au lieu de Zilberberg et prétendent que la vieille madame Schwartz parle, non pas yiddish, mais alsacien. Bon. Et maintenant, quoi ?
Musée haut, musée bas, de Jean-Michel Ribes (image : affiche de l’adaptation cinématographique par Ribes lui-même) :
Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, un ballet de Saintes Vierges, des gardiens épuisés par Rodin, un ministre perdu dans une exposition de sexes, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des Impressionnistes, touristes galopins galopant d'une salle à l'autre, passager clandestin dans l'art premier... ils sont tous là dans ce petit monde qui ressemble au grand, dans ce musée pas si imaginaire que ça, valsant la comédie humaine jusqu'au burlesque.
Le Sas, suivi de Bled, suivi de Vie et Mort de Pier Paolo Pasolini, de Michel Azama (image : affiche de la mise en scène de Josanne Rousseau) :
Le Sas : une femme, après des années d’emprisonnement, va sortir de prison. Elle passe une dernière nuit, blanche, dans la cellule des “partantes”. Et nous raconte... Bled : Mohammed retourne au pays. Ibrahim voudrait en partir. Tous deux ont le Maroc dans le sang, dans les tripes, dans le cœur. Tous deux vont devoir confronter leurs espoirs à la réalité. Vie et mort de Pier Paolo Pasolini : Pasolini, dramaturge et cinéaste dérangeant, apologiste des voyous, prince des hérétiques, vit son dernier procès. Ceux “d’en face” veulent sa peau. Ils l’auront.
Dans la solitude des champs de coton, de Bernard-Marie Koltès (image : mise en scène de Alice Ronfard) :
“si deux hommes, deux espèces contraires, sans histoire commune, sans langage familier, se trouvent par fatalité face à face – non pas dans la foule ni en pleine lumière, car la foule et la lumière dissimulent les visages et les natures, mais sur un terrain neutre et désert, plat, silencieux, où l'on se voit de loin, où l'on s'entend marcher, un lieu qui interdit l'indifférence, ou le détour, ou la fuite ; lorsqu'ils s'arrêtent l'un en face de l'autre, il n'existe rien d'autre entre eux que de l'hostilité”
Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce (image : extrait de l’adaptation cinématographique de Xavier Dolan) :
Louis reviens dans sa famille pour leur annoncer sa mort, “prochaine et inévitable”. Mais comment mettre les mots sur une certitude aussi dévastatrice ? Et puis, quand on est parti depuis si longtemps, on ne revient pas si facilement que ça. Les autres aussi ont des choses à nous dire.
Tom à la ferme, suivi de Le Peintre des madones, de Michel Marc Bouchard (image : affiche de l’adaptation cinématographique de Tom à la ferme par Xavier Dolan) :
Tom à la ferme : Le petit ami de Tom vient de mourir. Alors Tom va à son enterrement, à la campagne, et loge chez la famille du défunt, dans une ferme. La ferme est au milieu de nulle-part, la campagne au milieu de rien. Coincé entre une mère dévastée qui ignore tout de l’homosexualité de son fils défunt et un frère d’autant plus brutal qu’il souffre, Tom souffre aussi, en silence. Douleur et colère montent... Le Peintre des Madones : La grippe espagnole approche, semant la mort sur son passage. Mais le nouveau curé du village (trop jeune, trop beau pour être prêtre) a un plan pour épargner les sien : il a fait venir d’Italie un peintre pour qu’il orne les murs de l’église d’une fresque à la gloire de Dieu. Hélas, la foi est peu de choses face aux passion. Et il y a les Maries ; Marie-Anne qui croit n’importe quoi, Marie-Paule qui voudrait qu’on l’embrasse, Marie-Louise qui devine les corps dans les draps qu’elle lave et l'étrange Marie des Morts... toutes ces Maries, que vont-elles devenir ?
“Art”, de Yasmina Reza (image : mise en scène de Patrice Kerbra en 2018) :
Serge vient d’acheter, pour une somme astronomique un tableau... blanc. Il en est plus que ravi. Marc, qui déteste l’art contemporain, est lui plus que dubitatif. Et Yvan, lui, s’en fiche un peu : il pense surtout à son mariage. Il aimerait qu’on arrête de lui demander son avis. Mais c’est loin de suffire à Serge ou à Marc, qui s’énervent de plus en plus. Si le but de l’Art contemporain est de bouleverser nos habitudes, de nous faire trébucher dans notre routine, alors ce tableau blanc va remplir sa mission d’une manière bien particulière...
La Nuit de Valognes, d’Eric-Emmanuel Schmitt (image : mise en scène de la compagnie fées et gestes) :
Par une nuit orageuse, quatre femmes se retrouvent dans le château de la duchesse de Vaubricourt. Don Juan, qui les a bafouées autrefois, sera jugé et devra réparer ses torts en épousant Angélique, filleule de la duchesse. À la surprise générale, le séducteur mythique accepte ! Serait-il, pour la première fois, tombé amoureux pour de bon ?
Le Sang des promesses, tome 2 : Incendies, de Wajdi Mouawad (image : affiche de l’adaptation cinématographique de Denis Villeneuve) :
A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence. Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien… Une pièce inspirée à la fois de la vie de Souha Bechara et des tragédies grecques.
#auteur : jean cocteau#auteur : bertolt brecht#autrice : nathalie sarraute#auteur : samuel beckett#auteur : jean genet#auteur : tennessee williams#auteur : jean-claude brisville#auteur : peter brook#autrice : marie-hélène estienne#auteur : michel vinaver#auteur : jean-claude carrière#auteur : edward bond#auteur : jean-claude grumberg#auteur : jean-michel ribes#auteur : michel azama#auteur : bernard-marie koltès#auteur : jean-luc lagarce#auteur : michel marc bouchard#autrice : yasmina reza#auteur : eric emmanuel schmitt#auteur : wajdi mouawad#la sélection du mois#sélection septembre#année 2019-2020#théâtre
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TON HÉRITAGE
Hélène Petitprez / © Jean-Louis Fernandez
« J’appartiens à une génération d’artistes homosexuels qui, lorsqu’ils se retournent vers le proche passé, ne peuvent parler qu’à des morts », Christophe Honoré.
Ce n’est pas exactement une génération que Christophe Honoré convoque sur scène : Jean-Luc Lagarce, Bernard-Marie Koltès, Hervé Guibert, Serge Daney, Cyril Collard et Jacques Demy ont en commun le talent, une époque et une maladie, le SIDA. Auteurs ou artistes de théâtre, de danse ou de cinéma, ils ont marqué une génération de jeunes auteurs et d’adolescents, à commencer par Christophe Honoré.
Le réalisateur et metteur en scène clôt, avec Les Idoles, un projet déplié en trois actes : un livre (Ton père édité au Mercure de France), un film (Plaire, aimer et courir vite sorti en mai) et une pièce. Pour redonner vie, le temps du spectacle, aux modèles qui l’ont précédé, Christophe Honoré use de la convention théâtrale, du contrat tacite passé avec le spectateur : pas de réalisme ni de biopic. Marina Foïs joue Hervé Guibert et Marlène Saldana interprète Jacques Demy ; aucun des six acteurs ne ressemble à la figure réelle qu’il est censé incarner.
Les Idoles est un portrait expressionniste et documenté d’une époque ; la pièce raconte le désir, l’amour, l’art : tout ce qui a fait vibrer ceux que Christophe Honoré avait « choisis comme modèles pour ma vie, mes amours, mes idées, et qui se rangèrent tous du côté de la mort ».
Parce qu’elle parle de l’absence et du manque, Les Idoles est une façon élégante, pour Christophe Honoré, de « payer sa dette » et de refermer doucement le tombeau.
Les Idoles, mise en scène de Christophe Honoré, du mercredi 12 au vendredi 14 novembre, 19 h 30, TAP, Poitiers (86000). www.tap-poitiers.com
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MAI 68, « Télérama occupe le lycée Jacques-Decour », le 4 mai 2018 à 10h
50 ans après mai 68, le monde reste à réinventer. “Télérama” propose une journée de rencontres et d’échanges avec des artistes et des penseurs décapants, le vendredi 4 mai 2018, dans un lycée du 9e arrondissement de Paris. Entrée libre sur réservation.
10h>11h15 Paul Jorion (chapelle) Anthropologue, ex-trader, Paul Jorion, l’homme qui a « vu » la crise des subprimes, a des idées décapantes sur énormément de choses, de l’intelligence artificielle à la gratuité de l’essentiel, sans oublier la survie de l’humanité.
1958-1968 : une décennie « foudroyante » par sa créativité, renversante au plan politique et grosse de transformations sociales majeures.
Une « occupation » ouverte aux lecteurs de Télérama et aux lycéens de Jacques-Decour. Entrée libre sur réservation : [email protected]
Le programme
Deux rencontres en simultané, l’une dans la chapelle du lycée, l’autre dans le théâtre, chacune animée par un journaliste de Télérama.
10h>11h15
Antoine Garapon (théâtre) Cet ancien juge des enfants, longtemps magistrat au tribunal de Créteil et secrétaire général de l’Institut des hautes ��tudes sur la justice est aussi « journaliste intello », comme il dit, pour son émission sur France Culture, Le bien commun. Auteur ou coauteur d’une vingtaine d’ouvrages, il publie Justice digitale. Quand vous serez jugés par des algorithmes. Paul Jorion (chapelle) Anthropologue, ex-trader, Paul Jorion, l’homme qui a « vu » la crise des subprimes, a des idées décapantes sur énormément de choses, de l’intelligence artificielle à la gratuité de l’essentiel, sans oublier la survie de l’humanité.
11h30>12h45
Anastasia Colosimo (chapelle) Depuis trente ans, la liberté d’expression n’a cessé d’être fragilisée par la pression du religieux. « Comment sortir de cette logique infernale ? », demande Anastasia Colosimo, enseignante en théologie politique à Sciences-Po. François Cusset (théâtre) Historien des idées et professeur de civilisation américaine à l’université de Paris Nanterre. Auteur de nombreux ouvrages, il vient de publier, aux éditions La Découverte, Le déchaînement du monde, logiques nouvelles de la violence.
14h>15h15
Pascal Chabot (chapelle) Peut-on encore choisir sa vie dans un monde contrôlé par des forces sur lesquelles nous n’avons aucune prise ? Le philosophe belge Pascal Chabot répond. Juliette Rennes (théâtre) Sociologue, elle a dirigé l’Encyclopédie critique du genre (éd. La Découverte). Elle évoquera les récents événements et controverses féministes (#MeToo, écriture inclusive, âge du consentement, accès des femmes aux métiers réservés aux hommes, etc.) et les replacera dans un contexte historique.
15h30>16h45
Baptiste Morizot (théâtre) 35 ans, philosophe, maitre de conférences à l’université d’Aix-Marseille, il a fait de sa fascination pour le vivant la clé de voûte de son travail et de son existence, depuis les forêts de Yellowstone aux crêtes du Kirghistan en passant par les steppes du Haut-Var. Auteur des Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, il publie ce printemps Sur la piste animale. Richard Rechtman (chapelle) Psychiatre et anthropologue, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est spécialiste depuis près de trente ans du génocide cambodgien et des processus génocidaires. Il travaille désormais sur le djihadisme. Avec Didier Fassin, il a écrit L’Empire du traumatisme : Enquête sur la condition de victime.
17h>18h15
Thierry Kühn (théâtre) Président de Emmaüs France, association qui regroupe tous les groupes Emmaüs. Nous parlerons solidarité, économie sociale et solidaire, organisation de l’accueil des migrants, dialogue avec le nouveau gouvernement… Olivia Gazalé (chapelle) Philosophe, auteur du Mythe de la virilité. Un piège pour les deux sexes (éd. Robert Laffont). Elle reviendra sur ce mythe de la virilité, socle de la domination masculine, et sur ce qu’il représente pour les deux sexes.
En parallèle, dans une jolie salle du lycée se dérouleront 4 master-classes d’artistes à la suite :
14h15
Isabelle Carré Comédienne au théâtre et au cinéma, elle a obtenu le César de la meilleure actrice en 2003 pour Se souvenir des belles choses ; et deux Molière de la meilleure comédienne : en 1999 pour Mademoiselle Else, en 2004 pour L’Hiver sous la table. En 2018, elle publie un premier roman autobiographique Les Rêveurs. Elle joue actuellement dans Baby, de Jane Anderson, au Théâtre de l’Atelier.
15h15
Françoise Huguier Journaliste et auteure, s’est illustrée en Afrique et dans le monde de la mode. Comment a-t-elle su s’imposer dans le milieu très masculin de la photographie?
16h20
Chloé Dabert D’abord comédienne, Chloé Dabert a été lauréate en 2014 du Festival impatience pour sa mise en scène d’Orphelins, de Dennis Kelly. Elle vient de monter avec les Comédiens-Français un Jean-Luc Lagarce très remarqué (J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne) et mettra en scène au prochain Festival d’Avignon Iphigénie, de Racine.
17h20
Monica Sabolo Après notamment Crans-Montana (2015), le magnétique Summer, son quatrième roman, paru en août dernier, a confirmé le singulier talent de Monica Sabolo à dépeindre les fragilités de l’adolescence, à ausculter les dérèglements familiaux, à mettre au jour les mensonges derrière les apparences.
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L’équipe
Auteur, metteur en scène Ismaël Jude, docteur en littérature, sa thèse, dirigée par Denis Guénoun, est publiée sous le titre Gilles Deleuze, théâtre et philosophie, aux éditions Sils Maria. Spécialiste des rapports entre scène et philosophie, il est dramaturge de La nuit des taupes de Philippe Quesne. Metteur en scène et auteur de théâtre, notamment de La petite et la grande distribution, de Maraîchers, de Figures de l’envol amoureux, mis en scène par Vladimir Petkov au Théâtre‑Sfumato de Sofia, en Bulgarie, et par Antoine Bourseiller en France. Il est co-auteur avec Denis Baronnet et Nicolas Kerszenbaum de la série théâtrale SODA (Tgp, Aquarium). Il a publié le roman Dancing with myself aux éditions Verticales. Il a obtenu une résidence d’écrivain de la Région Ile-de-France pour écrire un deuxième roman.
Interprètes Jean-Charles Dumay a joué au théâtre sous la direction de Stanislas Nordey, entre autres Pylade et Calderon de Pasolini, La Dispute de Marivaux, sous la direction de Fréderic Fisbach des textes de Paul Claudel (L’annonce faite à Marie), Maïakovski, Kafka, Oriza Hirata (Tokyo Notes), Racine (Bérénice). Il a aussi créé avec Jean-Pierre Vincent des textes de Jean-Luc Lagarce et H. Mankell. Plus récemment avec Krystian Lupa, il a créé en Suisse (Vidy Lausanne) et en France (Théâtre de la Colline et tournée) Perturbation d’après Thomas Bernhard et avec Karim Belkacem Blasted de Sarah Kane (Nanterre Amandiers, Vidy Lausanne et tournée), avec Philippe Quesne, La nuit des taupes - Welcome to caveland (Nanterre Amandiers et tournée internationale). Au cinéma, il a principalement travaillé avec Bertrand Bonello, Wim Wenders, Xavier Beauvois, Olivier Assayas, Alain Gomis, Djamel Bendeddouche, Cheick N’daye, Anthony Cordier, Bertrand Tavernier, Brigitte Sy, Kyioshi Kurusawa et Angelin Prejlocaj. En compagnie de Gilles Touyard, Thomas Bauer, François Noguies, Alex Pou et Pierre Carniaux il développe une série de projets vidéo et performance pour entre autres : le FID de Marseille, le Festival Antipodes Brest, les Inaccoutumés Ménagerie de Verre, le Centre d’art Contemporain Vassivière et le Plateau frac Paris. Céline Pérot a participé à des performances d’Ismaël Jude et joué notamment dans La petite et la grande distribution, le premier volet d’un triptyque en cours dont La vie nue | Ce que c’était qu’être est la deuxième partie. Membre du collectif La Générale, elle a joué avec des metteurs en scène comme Maïa Sandoz (Maquette suicide, Nanterre Amandiers), Adrien Béal (Une nuit arabe de Roland Schimmelpfennig, Théâtre de Vanves), Nicolas Kerszenbaum (SODA, Tgp, l’Aquarium), Sophie Hutin et Sylvaine Guyot (Andromaque de Racine, Studio Théâtre de Montreuil), Anaïs Pélaquier (Essai de rêves avec chiens, La Générale), Francisco Moura (Angelus Novus, Théâtre de la Cité Universitaire), Frédéric Fachéna (Roméo et Juliette de Shakespeare, Nanterre Amandiers), Laurent Sauvage (Les Merveilles (chœur des 4 enfances) de Claudine Galéa, Nanterre Amandiers) ou Le collectif 21.29.7 (Au plus près de la mer, Théâtre du Rond Point). Delphine Chuillot, formée à l’école nationale supérieure du Théâtre National de Strasbourg, joue, au théâtre, sous la direction de Gaël Lépingle et Julien Joubert, Philippe Delaigue et Enzo Cormann, Eric Lacascade, David Gerry dans Une envie de tuer sur le bout de la langue de Xavier Durringer, Jean-Louis Martinelli dans Personnkrets, Catégorie 3:1, Calme de Lars Norén et Platonov de Tchekhov, dans la performance Acclimatation de Pierre Huyghe, Poil de Carotte de Sylvia Costa. Au cinéma, elle joue entre autres sous la direction de Nicolas Philibert,Léos Carax, Jean-Stéphane Bron, Nicolas Klotz, Arnaud Des Pallières, Léa Fehner, René Féret, Géraldine Bajard, Pierre Huyghe, Pawel Pawlikowski, Brigitte Sy, Jean-Paul Civeyrac, Gaël Lépingle.
Raffaella Gardon, formée comme comédienne (Central School of Speech and Drama de Londres, Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq) et danseuse auprès de Giorgio Rossi et Benoît Lachambre. Elle joue au théâtre notamment sous la direction de Pierre Vial, Alain Batis, Frédéric Fisbach (Studio Théâtre de Vitry), Joris Lacoste (Festival d'Automne, Centre Pompidou, Nouveau Théâtre de Montreuil), Caroline Guiela, en France - Teresa Ludovico (Warwicks Art Center UK - Château Rouge Annemasse FR - Teatro Kismet IT), Davide Iodice (Napoli Teatro Festival, Teatro Stabile di Napoli, Teatro Nazionale - Teatro Bellini), Pietra Selva et Eugène Durif (Fondazione Teatro Piemonte Europa-Scène nationale de Gap) en Italie – Madani Younis, Omar Elerian (Freedom studio - British Council) en Angleterre. Elle se forme à la marionnette auprès des compagnies anglaises Thingumajig theatre et Théâtre de Complicité. La jeune fille aux mains coupées ou je me recompose (différemment) est sa première mise en scène qui sera créée en mars 2018 à la Nef-manufacture d'utopies Pantin. Scénographe Sallahdyn Khatir
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L’équipe
Auteur, metteur en scène Ismaël Jude, docteur en littérature, sa thèse, dirigée par Denis Guénoun, est publiée sous le titre Gilles Deleuze, théâtre et philosophie, aux éditions Sils Maria. Spécialiste des rapports entre scène et philosophie, il est dramaturge de La nuit des taupes de Philippe Quesne, metteur en scène et auteur de théâtre, notamment de La petite et la grande distribution, de Maraîchers, de Figures de l’envol amoureux, mis en scène par Vladimir Petkov en 2005 au Théâtre‑Sfumato de Sofia, en Bulgarie, et en 2009 par Antoine Bourseiller. Il a publié le roman Dancing with myself aux éditions Verticales. Il a obtenu une résidence d’écrivain de la Région Ile-de-France pour écrire un deuxième roman.
Interprètes Jean-Charles Dumay a joué au théâtre sous la direction de Stanislas Nordey, entre autres Pylade et Calderon de Pasolini, La Dispute de Marivaux, sous la direction de Fréderic Fisbach des textes de Paul Claudel (L’annonce faite à Marie), Maïakovski, Kafka, Oriza Hirata (Tokyo Notes), Racine (Bérénice). Il a aussi créé avec Jean-Pierre Vincent des textes de Jean-Luc Lagarce et H. Mankell. Plus récemment avec Krystian Lupa, il a créé en Suisse (Vidy Lausanne) et en France (théâtre de la Colline et tournée) Perturbation d’après Thomas Bernhard et avec Karim Belkacem Blasted de Sarah Kane (Nanterre Amandiers, Vidy Lausanne et tournée), avec Philippe Quesne, La nuit des taupes - Welcome to caveland (Nanterre Amandiers et tournée internationale). Au cinéma, il a principalement travaillé avec Bertrand Bonello, Wim Wenders, Xavier Beauvois, Olivier Assayas, Alain Gomis, Djamel Bendeddouche, Cheick N’daye, Anthony Cordier, Bertrand Tavernier, Brigitte Sy, Kyioshi Kurusawa et Angelin Prejlocaj. En compagnie de Gilles Touyard, Thomas Bauer, François Noguies, Alex Pou et Pierre Carniaux il développe une série de projets vidéo et performance pour entre autres : le FID de Marseille, le Festival Antipodes Brest, les Inaccoutumés Ménagerie de Verre, le Centre d’art Contemporain Vassivière et le Plateau frac Paris. Delphine Chuillot Raffaella Gardon Céline Pérot a participé à des performances d’Ismaël Jude et joué notamment dans La petite et la grande distribution, le premier volet d’un triptyque en cours dont La vie nue – Ce que c’était qu’être est la deuxième partie. Marta Zollet Scénographe Sallahdyn Khatir
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Film top 😊 "Juste la fin du monde" 2016 - Drame de Xavier Dolan📽🎬 Un film qui exprime bien les non dits familiaux, qui même sans être dits sont ressentis par tous 🤔😊 Synopsis: Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, le film raconte l’après-midi en famille d’un jeune auteur qui, après 12 ans d’absence, retourne dans son village natal afin d’annoncer aux siens sa mort prochaine #justelafindumonde #xavierdolan #film #drame #avisfilm #nondit #famille
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MAI 68, C’ÉTAIT IL Y A 50 ANS, « Télérama occupe le lycée Jacques-Decour », le 4 mai 2018 à 10h
50 ans après mai 68, le monde reste à réinventer. “Télérama” propose une journée de rencontres et d’échanges avec des artistes et des penseurs décapants, le vendredi 4 mai 2018, dans un lycée du 9e arrondissement de Paris. Entrée libre sur réservation.
1958-1968 : une décennie « foudroyante » par sa créativité, renversante au plan politique et grosse de transformations sociales majeures.
2018… : comme il y a cinquante ans, la France se trouve devant un mur. Pourtant, une énergie nouvelle se fait sentir chez beaucoup de penseurs. Plutôt que de provoquer l’angoisse, l’époque suscite l’urgence, rappellent ces intellectuel(le)s capables de penser autrement.
Le 4 mai, Télérama invite au lycée Jacques-Decour des essayistes et des artistes qui ont compris qu’on n’est jamais aussi imaginatifs qu’au bord du vide. Et qui croient, comme nous, que l’on peut faire face aux murs l’esprit grave, mais le tempérament joyeux.
Une « occupation » ouverte aux lecteurs de Télérama et aux lycéens de Jacques-Decour. Entrée libre sur réservation : [email protected]
Le programme
Deux rencontres en simultané, l’une dans la chapelle du lycée, l’autre dans le théâtre, chacune animée par un journaliste de Télérama.
10h>11h15
Antoine Garapon (théâtre) Cet ancien juge des enfants, longtemps magistrat au tribunal de Créteil et secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice est aussi « journaliste intello », comme il dit, pour son émission sur France Culture, Le bien commun. Auteur ou coauteur d’une vingtaine d’ouvrages, il publie Justice digitale. Quand vous serez jugés par des algorithmes. Paul Jorion (chapelle) Anthropologue, ex-trader, Paul Jorion, l’homme qui a « vu » la crise des subprimes, a des idées décapantes sur énormément de choses, de l’intelligence artificielle à la gratuité de l’essentiel, sans oublier la survie de l’humanité.
11h30>12h45
Anastasia Colosimo (chapelle) Depuis trente ans, la liberté d’expression n’a cessé d’être fragilisée par la pression du religieux. « Comment sortir de cette logique infernale ? », demande Anastasia Colosimo, enseignante en théologie politique à Sciences-Po. François Cusset (théâtre) Historien des idées et professeur de civilisation américaine à l’université de Paris Nanterre. Auteur de nombreux ouvrages, il vient de publier, aux éditions La Découverte, Le déchaînement du monde, logiques nouvelles de la violence.
14h>15h15
Pascal Chabot (chapelle) Peut-on encore choisir sa vie dans un monde contrôlé par des forces sur lesquelles nous n’avons aucune prise ? Le philosophe belge Pascal Chabot répond. Juliette Rennes (théâtre) Sociologue, elle a dirigé l’Encyclopédie critique du genre (éd. La Découverte). Elle évoquera les récents événements et controverses féministes (#MeToo, écriture inclusive, âge du consentement, accès des femmes aux métiers réservés aux hommes, etc.) et les replacera dans un contexte historique.
15h30>16h45
Baptiste Morizot (théâtre) 35 ans, philosophe, maitre de conférences à l’université d’Aix-Marseille, il a fait de sa fascination pour le vivant la clé de voûte de son travail et de son existence, depuis les forêts de Yellowstone aux crêtes du Kirghistan en passant par les steppes du Haut-Var. Auteur des Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, il publie ce printemps Sur la piste animale. Richard Rechtman (chapelle) Psychiatre et anthropologue, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est spécialiste depuis près de trente ans du génocide cambodgien et des processus génocidaires. Il travaille désormais sur le djihadisme. Avec Didier Fassin, il a écrit L’Empire du traumatisme : Enquête sur la condition de victime.
17h>18h15
Thierry Kühn (théâtre) Président de Emmaüs France, association qui regroupe tous les groupes Emmaüs. Nous parlerons solidarité, économie sociale et solidaire, organisation de l’accueil des migrants, dialogue avec le nouveau gouvernement… Olivia Gazalé (chapelle) Philosophe, auteur du Mythe de la virilité. Un piège pour les deux sexes (éd. Robert Laffont). Elle reviendra sur ce mythe de la virilité, socle de la domination masculine, et sur ce qu’il représente pour les deux sexes.
En parallèle, dans une jolie salle du lycée se dérouleront 4 master-classes d’artistes à la suite :
14h15
Isabelle Carré Comédienne au théâtre et au cinéma, elle a obtenu le César de la meilleure actrice en 2003 pour Se souvenir des belles choses ; et deux Molière de la meilleure comédienne : en 1999 pour Mademoiselle Else, en 2004 pour L’Hiver sous la table. En 2018, elle publie un premier roman autobiographique Les Rêveurs. Elle joue actuellement dans Baby, de Jane Anderson, au Théâtre de l’Atelier.
15h15
Françoise Huguier Journaliste et auteure, s’est illustrée en Afrique et dans le monde de la mode. Comment a-t-elle su s’imposer dans le milieu très masculin de la photographie?
16h20
Chloé Dabert D’abord comédienne, Chloé Dabert a été lauréate en 2014 du Festival impatience pour sa mise en scène d’Orphelins, de Dennis Kelly. Elle vient de monter avec les Comédiens-Français un Jean-Luc Lagarce très remarqué (J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne) et mettra en scène au prochain Festival d’Avignon Iphigénie, de Racine.
17h20
Monica Sabolo Après notamment Crans-Montana (2015), le magnétique Summer, son quatrième roman, paru en août dernier, a confirmé le singulier talent de Monica Sabolo à dépeindre les fragilités de l’adolescence, à ausculter les dérèglements familiaux, à mettre au jour les mensonges derrière les apparences.
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