Tumgik
#aura e choc
schizografia · 5 months
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Ciò che distingue le immagini dalle «essenze» della fenomenologia è il loro indice storico. (Heidegger cerca invano di salvare la storia per la fenomenologia in modo astratto, attraverso la «storicità»). Queste immagini devono essere assolutamente distinte dalle categorie della «scienza dello spirito», il cosiddetto habitus, lo stile ecc. L’indice storico delle immagini dice, infatti, non solo che esse appartengono a un’epoca determinata, ma soprattutto che esse giungono a leggibilità solo in un’epoca determinata. E precisamente questo giungere a leggibilità è un determinato punto critico del loro intimo movimento. Ogni presente è determinato da quelle immagini che gli sono sincrone: ogni ora è l’ora di una determinata conoscibilità. In questo adesso la verità è carica di tempo fino a frantumarsi. (E questo frantumarsi, e nient’altro, è la morte dell'intentio, che quindi coincide con la nascita dell’autentico tempo storico, il tempo della verità). Non è che il passato getti la sua luce sul presente o il presente la sua luce sul passato, ma immagine è ciò in cui quel che è stato si unisce fulmineamente con l’adesso in una costellazione. In altre parole: immagine è la dialettica nell’immobilità. Poiché mentre la relazione del presente con il passato è puramente temporale, quella tra ciò che è stato e l’ora è dialettica: non di natura temporale, ma immaginale. Solo le immagini dialettiche sono immagini autenticamente storiche, cioè non arcaiche. L’immagine letta, vale a dire l’immagine nell’ora della leggibilità, porta in sommo grado l’impronta di questo momento critico e pericoloso che sta alla base di ogni lettura.
[N 3, 1]
Walter Benjamin
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charlottalaregion · 6 months
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à propos du plan de mobilités 2030
Intervention du 27 mars 2024 - Débat sur le Projet de Plan de mobilités.
La question des mobilités et de leur avenir est centrale. Enjeux climatiques, environnementaux, mais aussi sociaux. Cela touche aussi aux questions de sécurité, de santé et de qualité de vie. 
Le plan de mobilité 2030 est plutôt de qualité. On salue le travail effectué par les services de IDF Mobilités. 
Mais est-il à la hauteur ? hélas non.
Côté objectifs : c’est insuffisant et il faut passer à la vitesse supérieure.
Nous proposons de passer de -26 à -50% d’émissions de gaz à effet de serre. 
Le secteur des transports représente la première source d’émission de GES en France. La loi européenne sur le climat fixe l’ambition de moins 55 % d'ici 2030. moins 50% c’est presque le minimum syndical si on prend au sérieux l’ambition de la neutralité carbone. 
Il faut également passer de -15% à -25% de déplacements motorisés. Votre réflexe est souvent de tout miser sur la technologie. Les véhicules électriques pourront contribuer à la baisse des émissions de CO2, mais si nous ne baissons pas vraiment la circulation motorisée, on aura encore la pollution de l’air, l’artificialisation des sols des routes et parkings, le manque de place pour les piétons et l'insécurité routière. Viser une baisse de la circulation de 25% est tout à fait faisable. Par exemple,  à Paris pendant le premier mandat de B. Delanoë, la circulation automobile a baissé de 20%.
Nous proposons également de passer à 20% de part modale du vélo comme le recommande l’ADEME dans une étude récente qui projette une part modale vélo à l’horizon 2030  à hauteur de 24% en petite couronne et 21% en grande couronne. Réaliste donc.
Il faut des objectifs plus ambitieux, mais aussi beaucoup plus innover.
Vous passez à côté d’outils qui ont fait leurs preuves et qui nécessitent une planification à l’échelle de l’Ile de france
Citons les rues aux écoles, ces rues piétonnes qui sont une reconquête heureuse de l’espace public où on peut jouer dans la rue et qui incitent les enfants et les parents à venir à pied à l’école. Même le 16e arrondissement de Paris les a adoptées. 
Citons également les Zones à Trafic Limité, très répandues dans les villes italiennes. C’est un outil efficace de réduction de la circulation automobile dans les centres-villes, en ciblant l’usage et non les catégories de véhicules.
La multimodalité, comme la billettique sont aussi des sujets trop faibles dans ce plan de mobilité.
Dans ce plan, on parle enfin de “démobilité” !  oui il est important de réduire les déplacements contraints. L’engouement pour le télétravail n’est pas sans lien avec la dégradation des conditions de transports. Le SDRIF-E hélas ne rééquilibre pas grand chose et la réduction des distances et des temps de parcours risque d’en rester au voeu pieu.
Mais pour vraiment avoir du report modal vers les transports en commun, pour réconcilier les franciliens avec leurs RER, trains, métros et bus, il faudra vraiment faire la révolution - et pas en mode incantation - et nous vous proposons pour cela d’inscrire deux principes forts dans ce plan de mobilité
1 : la priorité sur la réparation : la fiabilisation et le renouvellement du matériel roulant des lignes de mass transit existantes ; il faut mettre le paquet sur les lignes qui souffrent, et aller au-delà des simples plans d’urgence. RER C, B, D, Transilien, métros : les franciliens n’en peuvent plus des retards, des suppressions et des dysfonctionnements.
2 : le choc de l’offre : c'est-à-dire augmenter sensiblement l’offre en termes de fréquence et d’amplitudes horaires, pour vraiment inciter au report modal. Cela signifie par exemple de garantir entre 6h et 23h une fréquence de 15 mn minimum, pour les transiliens et RER, quelle que soit la branche. C’est cette politique qui est appliquée en Suisse et qui fait le grand succès du train au quotidien.
Il y aurait encore beaucoup à dire pour des mobilités plus justes et durables et nous comptons sur l’enquête publique qui on l’espère sera plus large et sérieuse que celle du SDRIF-E !
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toutmontbeliard-com · 8 months
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Motion des personnels enseignants au Conseil d'Administration du Collège de Voujeaucourt
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Les personnels enseignants ont souhaité que les représentants des personnels enseignants au Conseil d'Administration du Collège Jean-Jacques Rousseau de Voujeaucourt du mardi 30 janvier 2024 s'abstiennent lors du vote de la répartition des moyens alloués (DGH) avec dépôt d'une motion. Les représentants des parents au CA ont suivi les représentants des enseignants. "Motion des personnels enseignants du Conseil d'Administration du mardi 30 janvier 2024. L’ensemble des personnels enseignants par une abstention unanime lors du vote de la répartition de la Dotation Horaire Globale proposée par Mme Rollet ne remet nullement en cause le travail de préparation de cette répartition. La solution présentée lors de ce CA est la moins mauvaise des solutions avec les moyens alloués. Dans le plan « Choc des savoirs », Madame la Ministre de l’Éducation nationale met en place des groupes de niveaux en Mathématiques et en Français en Sixième et Cinquième à la rentrée prochaine. Cette nouvelle organisation va considérablement dégrader les conditions de travail des personnels et des élèves. Il peut paraître séduisant voire rassurant de réduire l’hétérogénéité des classes en regroupant les élèves par niveau. Cependant, les études scientifiques sont quasi-unanimes pour démontrer l’inverse. Les groupes de besoins sont une bien meilleure solution pour faire progresser les élèves. Tous les enseignants de collège et tous les parents de collégiens avaient compris que des moyens seraient donnés à TOUS les collèges pour organiser des groupes de niveaux. Ce n’est pas le cas ! Le ministère considère que la 26ème heure de cours en Sixième qui est supprimée (actuelle heure supplémentaire de soutien français/mathématiques et ex-heure de technologie) pourra participer au financement, de même que les heures de marge d’autonomie, mais avec quelles conséquences ? Notre établissement fait partie des 10 collèges du Doubs qui auront des groupes non financés car les élèves ont obtenus de bons résultats aux évaluations de Sixième cette année ! Actuellement, la marge d’autonomie (3 heures / classe) est utilisée pour dédoubler les heures de Français et de Mathématiques, ainsi que pour la pratique expérimentale en EST. La Dotation Horaire Globale allouée pour notre établissement nous oblige à faire des choix et la solution retenue est une solution par défaut qui nous semble la moins mauvaise. Cette solution ne convient pas à l’ensemble des personnels enseignants de l’établissement car elle nous oblige à remettre en cause les valeurs auxquelles nous croyons et que nous défendons : respect et honnêteté envers les élèves et les parents. La mise en place de la Sixième SEGPA inclusive n’est pas possible alors que nous croyons à l’intérêt de voir nos élèves à besoins éducatifs particuliers inclus dans des classes ordinaires. Notre établissement est à l’origine d’un projet Erasmus+ sur le thème des EBEP et travaille depuis deux ans avec des partenaires européens pour acquérir de nouvelles compétences permettant une meilleure prise en compte des besoins des EBEP. La mise en place des groupes de niveau en Sixième a été privilégiée en proposant 7 groupes pour 5 classes. Selon les calculs du Rectorat, les élèves de trois classes (environ 70 élèves, pour notre établissement plutôt 80) seront répartis en trois groupes de niveau à 15 élèves, 25 élèves et 30 élèves. Mais, les élèves du groupe de niveau « élevé » seront forcément 30, ce qui ne correspond pas à la cible E/D correspondant à l’Indice de Difficulté Sociale de notre établissement (E/D = 29,25 pour IDS 5). Cette cible sera respectée pour les classes de Sixième ainsi que pour les groupes de niveau « faible » (15 élèves) et « moyens » (20 ou 21 élèves), par choix de l’établissement en consommant des moyens. La mise en barrette des classes pour que les groupes puissent fonctionner aura un impact : sur l’organisation générale de l’établissement avec la mise en parallèle de tous les enseignants de la discipline de l’établissement. Est-ce qu’ils seront assez nombreux pour assurer tous les groupes ? Si ce n’est pas le cas, alors un Complément de Service Reçu (1 enseignant venant d’un autre établissement) sera nécessaire avec une complexité supplémentaire pour constituer les emplois du temps ; sur l’emploi du temps des enseignants qui verront leurs conditions de travail se dégrader. Le choix de maintenir le dédoublement de la classe de Sixième pour une heure et ainsi permettre la pratique expérimentale était une évidence. Comment réaliser certaines expériences dans de bonnes conditions avec un groupe classe à 28 élèves ? Les moyens alloués avec la solution retenue ne permettent pas la mise en place des groupes de niveau en Cinquième, dans des conditions acceptables. Les 5 classes de Cinquième formeront 5 groupes de niveau. En effet, sans moyen supplémentaire, les effectifs des classes (E/D = 27,6 en Cinquième) et les effectifs des groupes de niveau en Mathématiques et Français seront identiques (27-28 élèves). C’est incompatible avec nos objectifs d’enseignants responsables pour qui la réussite de nos élèves est primordiale. Le service public d’éducation doit continuer à assurer à tous les jeunes des conditions d’études satisfaisantes, permettant à tous et à chacun d’entre eux de réussir à l’école. Cette DHG ne nous le permettra pas. Nous souhaitons donc obtenir des moyens supplémentaires pour permettre : d’avoir une école effectivement inclusive (prise en charge des difficultés de chaque élève à besoins éducatifs particuliers) ; d’assurer la sécurité de nos élèves (nos salles de classe ont une capacité de 30 places) ; de permettre aux enseignants d’assurer leur travail dans les meilleures conditions possibles ; de répondre aux commandes de notre Ministère (mise en place des groupes de niveau selon les conditions retenues par le Rectorat). Nous voulons simplement avoir les moyens de poursuivre notre mission éducative pour la réussite de tous nos élèves dans un climat scolaire apaisé. "L’école de la confiance" (loi promulguée au Journal Officiel le 28 juillet 2019) demande des moyens que cette DHG ne nous fournit pas et ce n’est en aucun cas à nos élèves d’être victimes de cette politique budgétaire au rabais. Les représentants des personnels enseignants, en accord avec les enseignants, font le choix de s’abstenir lors du vote pour la structure (nombre de divisions) et des moyens alloués (HP et HSA). Nous souhaitons par ailleurs que le vote de la répartition soit reporté en fin d’année (après le Comité Social d’Administration Spécial Départemental du Doubs d’ajustement second degré du 27 juin 2024) pour se donner encore plus de temps et pouvoir travailler sur des données qui ne seront plus prévisionnelles mais définitives". Read the full article
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photos-car · 1 year
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Le succès du Salon, la Mercedes CLS AMG 53 en hiver et les 24 Heures de Daytona
Le 2 février 2023
D’abord et avant tout, félicitations aux administrateurs du tout récent Salon de l’auto de Montréal. Selon le communiqué qu’ils viennent de nous faire parvenir, ce Salon de 2023 aura été un franc succès! Mieux encore, son retour en 2024 serait assuré! Quand on dit que Montréal est une «ville de chars» (car town), on ne se trompe pas! On aime cela, ici, l’automobile!
La CLS AMG 53
La semaine dernière, je mettais la main sur une superbe voiture excitante, la Mercedes-Benz CLS AMG 53. Toutefois, nous sommes en plein hiver! Alors, vous êtes en droit de vous dire que je dois être cinglé de vouloir faire l’essai d’une telle auto de performance durant la saison froide! Pire encore, il a neigé…et quelle neige, durant cette évaluation. Bien entendu, toute cette neige et le temps froid ont eu une grande influence sur mon essai. Mais était-ce totalement inutile? Je ne pense pas!
Je garde un impérissable souvenir de la première CLS qui est arrivée sur notre marché en 2004, si mes souvenirs sont bons. Daimler venait de mettre en production un véhicule qui a d’abord été présenté au public en étude de style (concept car) dans les Salons de l’auto sans nécessairement lui dire que la voiture arriverait éventuellement tel que sur le marché. Cette étude, la CLS, se voulait un peu un coupé de luxe mais à quatre portes. Elle porterait alors sur une plateforme de berline de Classe E. Affichant un look aérodynamique avancé, la CLS ressemblait plus à un bolide de rêve du futur qu’à une auto régulière.
J’ai rapidement eu accès à un exemplaire de cette CLS pour un essai d’une semaine. Je me souviendrai toujours que cette semaine d’été, j’avais une course de stock-car à couvrir au triovale de Sanair. En arrivant sur place dans les «paddocks» au centre de la piste, toute activité s’est arrêtée et presque tous les membres de toutes les équipes en place, presque tous les officiels et presque tous les visiteurs se sont assemblés autour de l’auto! Soudainement, j’étais devenu la vedette de la journée. Jamais on n’avait vu une telle auto aux lignes aussi extraordinaires!
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Malgré sa presque vingtaine, la berline CLS de Mercedes-Benz demeure une voiture aux lignes remarquables. (Photo Éric Descarries)
Bien entendu, l’élément de surprise est, depuis ce temps, disparu. C’était il y a presque 20 ans! Mais la CLS est toujours au catalogue de Mercedes-Benz! Et elle est toujours aussi belle (mais plus autant extraordinaire). Qu’importe, elle fait encore tourner quelques têtes…même en hiver. Comme on peut le voir sur les photos, la CLS a conservé sa silhouette d’origine mais en plus raffiné.
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Curieusement, ma CLS AMG 53 n’avait aucun ornement l’identifiant sur sa carrosserie. (Photo Éric Descarries)
Toutefois, un look aussi unique peut comporter ses désavantages. Par exemple, l’avant de l’auto (qui a été redessiné il y a à peine quelques mois) m’est apparu un peu trop fragile en conditions urbaines. Malgré qu’elle puisse encaisser quelques petits chocs, je trouve la calandre beaucoup trop vulnérable aux chocs. La calandre de ma vieille Lincoln Versailles 1977 (qui a été «inspirée» de celle d’une Rolls-Royce) est montée sur des charnières avec des ressorts. On peut la repousser de la main et elle reviendra à sa place. On ne peut faire cela avec la CLS. Aussi, vous remarquerez que cette CLS n’a aucun ornement! Autrement, je vous laisse regarder cette belle Allemande et apprécier ses lignes toujours d’actualité…ou non…Je l’ai toujours dit, ces design sont discutables…à chacun ses goûts…Et, pensez-y, ce serait sa dernière année de production…
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Le tableau de bord de la CLS est semblable à celui des Mercedes de Classe E mais il demeure surprenant. (Photo Éric Descarries)
La CLS étant une berline, elle nous propose un intérieur qui devrait accueillir quatre personnes à son bord. Cependant, il faut savoir composer avec les lignes effilées de l’auto. Si l’on veut pénétrer dans l’habitacle, il faut savoir accepter de faire quelques acrobaties et plier l’échine pour pouvoir y arriver. Mais une fois assis (derrière le volant), on sent que l’on a affaire avec une automobile unique. Le tableau de bord effilé et élégant semble venir d’une autre planète, lui aussi. L’instrumentation et une grande partie des commandes sont incluses dans un large écran qui passe de l’extrémité gauche de la planche de bord presque face au passager de droite. Plusieurs informations dont la vitesse peuvent être réfléchies à l’intérieur du pare-brise, ce que je proclame être un élément de sécurité qui devrait être sur tout véhicule.
Les ingénieurs de Daimler (constructeur de Mercedes-Benz) ont dépensé des trésors d’imagination pour créer toute une image d’instrumentations au sein de cet écran (qui est très semblable à celui de plusieurs modèles de la marque). Et il est modulaire, cet affichage. Sauf qu’il faille faire des recherches pour tout comprendre et tout utiliser. J’ai trouvé réponse à plusieurs de mes questions en fouillant sur Internet avec mon téléphone mais certaines commandes me sont demeurées plutôt obscures. Heureusement, même s’il y a toujours ce «pad» à la console du centre, son utilisation y est moins importante. Il y a d’autres commandes qui peuvent le remplacer.
Ah oui! Le petit volant avec base aplatie est superbe mais ce qu’il est chargé de commandes! Il est aussi chauffant mais ne cherchez pas le commutateur, il est au bout d’un tout petit levier caché presque sous la colonne de direction.
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Les places arrière sont superbes mais je m’y suis trouvé un peu à l’étroit. (Photo Éric Descarries)
Par contre, les sièges d’avant sont très confortables et les places d’arrière plus utiles qu’on pourrait le penser (souvenez-vous qu’il s’agit d’un «coupé»!) mais pas si généreuses. Et si ce n’est pas très facile de se glisser aux places d’avant, c’est encore plus difficile à l’arrière! C’est le prix à payer pour posséder une voiture aux lignes aussi osées!
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Les lignes profilées de la CLS viennent enlever du volume de chargement au coffre. (Photo Éric Descarries)
Enfin, il y a le coffre. Je passe rarement des commentaires négatifs sur les coffres mais dans le cas de cette Mercedes, il faut se rendre compte que le toit effilé et la ligne pointue de l’auto en réduisent un peu le volume…
Une nouvelle mécanique à découvrir…
Voici donc le point culminant de cet essai. Il était enfin vraiment temps que je mette la main sur une Mercedes mue par un de ces tout récents moteurs à six cylindres en ligne de ce constructeur. Cette unité de 3,0 litres à turbocompresseur avec configuration hybride légère (Mild Hybrid, ce qui veut dire que l’alternateur a été remplacé par un moteur-génératrice qui sert à la fois de démarreur et d’aide à la puissance) fait, dans le cas de la version AMG 53 que j’ai conduite, 429 chevaux et 384 li-pi de couple. Ce six est combiné à une boîte automatique à neuf rapports (qui se manipule manuellement grâce aux palettes derrière le volant) et à la traction intégrale 4MATIC, tout un atout dans notre contrée hivernale. La suspension pneumatique électronique est ajustable selon les types de conduite recherchées par le conducteur (j’ai conservé le mode de base vu les conditions météo peu encourageantes…) alors que le freinage est assuré par d’immenses disques ventilés de plus de 14 pouces avec des étriers appropriés. La direction est avec assistance électrique. La version AMG 53 Edition 429 est normalement livrée avec des roues de 20 pouces et pneus Pirelli PZero mais dans le cas de ma voiture d’essai, celle-ci avait des Pirelli Sottozero d’hiver (plutôt larges) pour respecter les lois du Québec. Notez que le comportement routier de cette AMG 53 est modulable grâce à des commandes au volant et que de placer les commandes en Sport changera aussi le ton des échappements. Curieusement, j’ai noté que le son des échappements produit par le six cylindres en ligne ressemblait étrangement à celui d’un …moteur Cummins turbodiesel que l’on peut retrouver sous le capot d’un Ram 2500!
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Dommage! Le couvercle de plastique sur le moteur nous empêche de voir en détail ce tout nouveau six cylindres en ligne…(Photo Éric Descarries)
Sur la route
Évidemment, je le répète, mes impressions de conduite se sont déroulées en plein hiver canadien ce qui ne rendra pas justice aux capacités de cette spectaculaire voiture. Toutefois, il y a des amateurs de la marque qui n’hésiteront pas à choisir la CLS AMG 53 pour leurs déplacements en hiver puisque, après tout, cette auto est à traction intégrale.
Au moins, j’ai eu droit à quelques jours superbes sur pavé sec pour prendre mes premières notes. Quoique méfiant des routes froides, j’en ai conclu qu’il est possible de passer du point mort à 100 km/h en quelques cinq secondes (merci au système 4MATIC). Et les reprises sont tout aussi impressionnantes. Il est possible de tirer le «maximum» du comportement routier de cette auto avec les palettes de changement de vitesse au volant (mais je vous conseille de demeurer méfiant des conditions de la route durant la saison froide). De ce que j’ai lu, l’AMG 53 est capable de vitesses maximales très impressionnantes mais ce n’est pas à conseiller de les essayer sur nos routes locales pour bien des raisons…incluant celles des forces de l’ordre!
Ce que peu de reportages vous indiqueront, ce sont les impressions de conduite durant une véritable tempête de neige de plus de 25 centimètres. C’est ce que j’ai vécu avec cette belle auto sur une des autoroutes ceinturant Montréal. Et celle-ci n’avait pas encore été déblayée!
L’auto est basse et les pneus sont larges. Rien pour vous encourager à conduire vite dans de telles circonstances. Mais, malgré une certaine sensation de «flottement» sur la neige épaisse, la combinaison de la traction intégrale et de pneus appropriés s’est avérée efficace…mais pas nécessairement des plus rassurantes! Pousser au-delà de 70 ou 80 km/h était plutôt risqué…
Autrement, lors de mes déplacements réguliers en situation urbaine, cette belle berline haut de gamme est demeurée fiable et prévisible. J’ai, toutefois, quelques remarques négatives incluant l’accès difficile à l’intérieur (toit très bas et profilé) et une complexité exagérée du fonctionnement des commandes. De plus, surtout chez nous, je crois qu’un essuie-glace serait utile à la lunette arrière qui est très inclinée et où la neige s’accumule facilement.
En ce qui a trait à la consommation lors de mon essai (hivernal, rappelons-le), mes calculs à la pompe se sont soldés à 13,5 litres aux 100 km (avec de l’essence Super, soulignons-le). Et le prix? Que diriez-vous de 122 146 $ pour la version AMG 53 Edition 429? Décidemment, cette berline Mercedes n’est pas pour tout le monde. Et encore faut-il avoir le courage de la rouler en hiver, surtout lors d’une tempête. Mais, souvenez-vous, ce sera la dernière production d’une telle bagnole. Ça vaut la peine d’y penser…
Les 24 Heures de Daytona
Pour moi, les 24 Heures de Daytona qui se sont déroulées le week-end dernier représentent le début de la nouvelle saison de course. Grâce au poste canadien REV TV, les amateurs de course automobile ont pu regarder (ou consulter par moment) toutes les 24 heures de cette épreuve qui a mis aux prises des prototypes extraordinaires et des voitures de sport sur le mythique anneau de vitesse de Daytona incluant son circuit routier au centre de la piste. Les vainqueurs roulaient à bord d’un prototype Acura mû par un moteur à quatre cylindres spécial turbocompressé. Ils ont dû composer avec une équipe de prototype Cadillac à moteur V8 expérimental hybride électrique de 5,5 litres (rien à voir avec les Cadillac que vous voyez sur la rue). Et aucune des deux équipes n’aura connu de problèmes mécaniques notables!  Malgré la longueur de cette épreuve qui comptait 61 véhicules au départ (chacune avec trois ou quatre pilotes se relayant), il y a eu de l’action à chaque minute.
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Les 24 Heures de Daytona marquent le début de la saison mondiale des courses d’automobile. (Photo IMSA)
Incidemment, la veille (le vendredi après-midi), il y a eu une course d’endurance de quatre heures pour les autos sport de production (mais quand même modifiées) qui a été gagnée par une Mustang GT4 alors que dans la division des véhicules avec moteur de moins de deux litres, l’Audi RS3 propriété de l’entreprise lavalloise Unitronic (mais avec une équipe américaine au volant) a réussi à mener une bonne partie de l’épreuve…pour ne lâcher qu’à quelques tours de la fin…On verra bien comment elle s’en sortira au cours des prochaines courses de la saison. Pour plus de détails, consultez imsa.com.
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Malheureusement, l’Audi RS3 de l’entreprise Unitronic de Laval qui a mené une partie de l’épreuve de soutien Michelin Pilot, a connu certains problèmes de «voiture neuve» qui l’ont reléguée en cinquième position de sa catégorie à la fin. C’est avec une pointe d’orgueil que je souligne que le dessin des couleurs est le travail de mon fils, Guillaume! (Photo Unitronic)
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 7
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 9315 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12
A/N : Mon dieu, vous avez vu la longueur du chapitre ! Quand je l’ai écrit je ne pensais pas qui allait être aussi long ! C’est mon nouveau record ! 
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                                                                         Crédit au propriétaire de l’image
Chapitre 7:
Le soleil venait juste de se lever que je devais déjà faire de même, prendre mon petit déjeuner, et être préparer pour partir à Ethalia,
Ye Yag m'avait obligé à prendre la potion de changement d'apparence, après avoir mangé, c'était la pire chose que je n'avais jamais bu, j'ai bien failli vomir plusieurs fois. Mon corps n'a pas eu de réaction comme il avait fait la veille avec le biscuit que Man Yeo m'avait donné, c'est-à-dire de suite après l'avoir avaler, mais d'après Ye Yag, c'était normal, et que mon corps changera, avant notre arrivée à Ehtalia.
Je me trouvai maintenant sur une charrette avec Ye Yag, elle allait nous emmener à la '' gare '' pour que je puisse prendre le moyen de transport qui allait m'emmener jusqu'à l'académie.
Je posai ma tête contre la planche en bois de la charrette et regardai le soleil se levant doucement et tranquillement dans le ciel bleu, ma tête bougeant au rythme de la charrette, et de ses roues roulant sur les quelques pierres dépassant du sol.
Je baillai, ce qui était plutôt surprenant puisque je ne m'étais pas couchée très tard la veille et je ne m'étais pas réveillée pendant la nuit.
'' Ah les voilà! '' Je tournai mon regard vers Ye Yag, attirée par sa déclaration soudaine, je le regardai alors en levant un sourcil. '' Les premières réactions de ton corps à la potion. ''
'' Tu veux dire que mon corps commence à changer? ''
'' Oui, ensuite tu auras sûrement quelques frissons dans ton corps, et puis les parties changeantes de ton corps vont commencer à picoter, ça va se passer très vite, à ce rythme ton corps sera changé avant notre arrivée à la gare. '' J'acquiesçai alors comprenant plus clairement ce qui va se passer à mon corps.
'' Mais dis-moi, je me demande vraiment quel sera le moyen de transport qui m'emmènera à l'académie. ''
''Eh bien quand j'étais encore élève là-bas, on y allait en bateau puis on montait les escaliers à pied, mais à l'époque l'académie n'avait pas énormément de budget, donc ça ne m'étonnerait pas que vous vous envoliez jusqu'à l'académie à dos de Thunderbird *! '' rigola-t-il.
Un gigantesque oiseau, noir avec des motifs bleu foudre indescriptibles dessiné sur tout son corps, se tenait juste devant nous, il était caressé par un gros homme barbu, et musclé, qui ressemblait à un viking à cause de son casque décoré par deux grosses cornées, sur sa ta tête.
Je tournai la tête vers Ye Yag, il était absolument sous le choc, la bouche grande ouverte, les yeux aussi gros d'Amaryllis *, je le regardai comme si je ne croyais pas à ce qui arrivait.
'' Je ne savais pas que les humains avaient la capacité de lire dans le futur. '' remarquai-je le regardant tourner en tête vers moi, avec la même expression inscrite sur son visage.
'' Je te promets que c'était juste une simple coïncidence! '' jura-t-il. L'énorme oiseau qui était devant nous se trouve être un Thunderbird, il était le même qu'avait décrit ma mère dans son carnet de voyage.
'' Oui, oui, je te crois. '' répondis-je en fermant sa bouche. Je soupirai puis déclarai-je. '' C'est sûr que c'est complètement différent des bateaux de votre époque. '' il acquiesça doucement.
'' Bref, euh ... je pense que le changement d'apparence est terminé. '' déclara-t-il en reprenant ses esprits. J'écarquillai au souvenir, qu'il avait raison, je ne ressentais plus les picotements, les frissons et ne baillais plus, je passai ma main vers une de mes oreilles, et je ne les sentais presque pas, au touché, elles n'étaient plus longues et pointues, non elles avaient l'air comme celle de Ye Yag, petites et rondes. Je pris ma capuche  entre mes mains, et la baissai difficilement, j'avais plutôt peur et que ce n'était qu'une illusion, je tournai la tête vers l'humain, et il me regardait, en écarquillant un peu les yeux, mais il reprit rapidement ses esprits, et moi sourit en levant son pouce en l'air. '' Parfait, la transformation s'est bien passée. Tu ne ressembles plus à un elfe. ''
'' C'est vrai?! Waouh c'est incroyable! '' m'exclamai-je en n'arrêtant pas de toucher mes oreilles, et sautant de joie.
'' A TOUS LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE! QU'ILS VIENNENT VERS MOI! '' ordonna, un vieil homme relevé par une caisse en bois.
'' Vite c'est à toi qu'il parle! '' déclara soudainement Ye Yag, en me poussant le dos avec sa main. '' Ah non attends, tiens mets ça à ton poignet. '' dit-il en me tendant un petit bracelet, décoré par une pierre translucides blanche, et traversées par un fil en cuir marron. '' Ce bracelet deviendra opaque quand ta potion de changement commence à s'affaiblir dès qu'il change envoie moi une lettre que je t'envoie des potions. Et aussi rajoute ça dans ton sac. '' ajouta-t-il en me tendant un sachet des mêmes biscuits que m'avait donnée Man Yeo. '' Mange-en un quand le bracelet commence à devenir opaque, d'accord?'' Je hochai la tête en rangeant le paquet dans mon sac, et accroche le bracelet à mon poignet. '' Super, allez vas-y! ''
Je me suis retourné alors de lui, en lui disant au revoir et le remerciant pour ce qu'il avait fait pour moi, et me dirigeai vers l'homme sur la caisse en boite qui commença à parler:
'' Bien puisque tout le monde est là, je vais pouvoir vous expliquer comment va se passer le vol de Thunderbird! '' déclara-t-il en regardant minutieusement tout la foule, très extravertie, à l'intérieur, il y avait énormément de races différentes, allant de vampires, jusqu'à des fées en passant par des sirènes, et puis il y avait moi qui avait aucune caractéristique physique pouvant donnée un indice sur ma race. '' Mais tout d'abord, laissez-moi me présenter! Je suis Monsieur Jo Su *, je suis le directeur adjoint de l'académie, je suis en charge de vous, les premières années, et du bon fonctionnement de l'académie, je ne vous laisserai donc aucunement faire n'importe quoi ni à à l'intérieur ni à l'extérieur d'Ethalia, compris? '' demanda-t-il en nous lançant des regards meurtriers, me faisant presque penser à ceux que me lançaient ma grand-mère je ne sais comment, il me faisait penser à elle, il était petit, des cheveux gris bien soignée, le même air soigné collé sur le visage, les lunettes posées sur leur nez, et... la moustache. Bref, tout les deux se ressemblait surtout niveau pilosité.
Nous acquiesçâmes tous intimidés par son égard. '' Bien, donc les vols de Thunderbird, tout d'abord, ça ne sert à rien de se précipiter sur un Thunderbird, il y en aura pour tout le monde! Ensuite, chaque Tunderbird est assigné à un homme, il vous expliquera plus en profondeur comment le vol se passera, et comment le passer sans aucun problème. '' Puis il continue à tout nous expliquer, et ce que l'on fera après être arrivés à Ethalia.
Quand il finit de tout nous expliquer, il nous autorisa à aller vers les Thunderbirds, il eut malgré les paroles de Jo Su un mouvement de foule et tout le monde se précipita vers un énorme oiseau, je finis enfin à m'échapper de la foule , et cherchai un oiseau, malheureusement pour moi, les seuls, que je pouvais apercevoir, étaient déjà pris par quelqu'un, je me dirigeai vers le rivage, et par chance je vis un vieil barbu, en train de caresser un oiseau noir, celui-ci était plus petit que les autres que j'avais vu, mais je me dirigeai quand même vers lui sachant que c'était sûrement le seul de libre.
L'homme était dos à moi et beaucoup plus grand que la moyenne il devait facilement atteindre les 3 mètres, il portait un casque décoré par des cornes, des courts cheveux roux s'échappant de son casque.
Je serrai les bretelles de mon sac à dos, puis me dirigeai timidement vers le grand homme.
'' Euh ... euh, excusez-moi? '' L'homme roux se retourna, faisant apparaître : de petits yeux marrons acérés, un gros nez, une épaisse moustache et une barbe rousse, recouvrant presque tout le bas de son visage, à cause d'elles, nous ne pouvons presque pas voir ses lèvres. Il me regardait profondément dans mes yeux, me faisant avaler ma salive, puis tout à coup, il m'offrit un énorme sourire montrant des dents dont une qui semblait être en or.
'' Tu dois être une première année n'est-ce-pas? '' demanda-t-il me souriant toujours.
'' Ah euh ... oui ... '' répondis-je timidement. '' Je ... j'ai vu que vous étiez seul donc ... ''
'' Eh bien tu as bien vu! Enchanté, je suis Havard Abaran, mais tout le monde m'appelle Arban! '' se présente-t-il en me tendant sa main deux fois plus grosse que la mienne.
'' E-enchanté, je suis Cho Na Mu ... '' me présentai-je à mon tour, en lui tendant la main tremblante.
'' Bien! C'est ton premier vol en Thunderbird? '' me demanda-t-il en me lâchant la main, je hochai la tête. '' Bon ce n'est pas grave, je vais t'expliquer comment bien passer son vol. Tout d'abord, quand tu vas monter sur Lino, il faut que tu places de sorte de ne pas gêner ses ailes! '' expliqua-t-il.
'' Lino? ''
'' Ah oui ! J'ai oublié de te le présenter, voici Lino, un jeune Thunderbird! '' il me présente l'oiseau, qui sortit un petit cri, comme s'il me saluait. '' Bien aussi sache que les Thunderbird sont connus pour leur vitesse incroyable, donc il faudra bien t'accrocher. C'est tout! ''
'' C'est tout? '' répétai-je en écarquillant mes yeux. Il acquiesça en souriant, puis soudain il se baissa, et il passa ses mains en dessous de mes bras, et me souleva étonnamment facilement presque comme si j'avais le poids d'une mouche, il me posa à califourchon sur l'oiseau, je me trouvai devant les ailes noires de l'oiseau. Il plaça mes mains sur le cou de la créature, me crispant presque.
'' Accroche toi, bien à ses plumes, sinon tu peux dire adieu à la vie! '' m'avertit-t-il. '' Bien Lino, emmène Na Mu à Ethalia, et en chair et en os! '' lui ordonna-t-il, en lui souriant, et en lui tapotant l'épaule, puis sans que je puisse me préparer mentalement, il écarta ses ailes, et s'envola à la vitesse de la lumière dans les airs, pendant toute la montée je lâchai un long cri, et m'accrochai le plus fort possible aux plumes de Lino.
Je fermai mes yeux d'horreur, mais aussi à cause du vent dû à la vitesse de l'oiseau, je le sentis battre des ailes coupant facilement l'air, parfois il ne les bougeait même pas, se laissait juste porter dans le vide .
J'ouvris difficilement les yeux, nous nous trouvions dans un nuage, je tournai un peu la tête l'oiseau laissait derrière lui des éclairs turquoises, pendant qu'il volait les motifs qu'il avait sur tout son corps, s'illuminait d'une belle lumière bleu foudre, puis tout à coup tout s'éclaircit, nous étions au dessus des nuages, je ne pouvais plus voir la terre ferme, juste une mer grise, en face nous pouvions apercevoir un énorme château construit sur une montagne , il était construit en pierre marron, le toit se trouve juste être plus foncé que les murs, il était énorme, il était tellement grand, Lino faisait le tour de celui-ci, on pouvait voir un grand jardin à l'arrière du château , on pourrait presque le croire comme une énorme prairie, avec énormément de verdure, de différentes fleurs, arbres et arbustes et même voir un ruisseau coupant l'espace en deux.
Il faisait encore quelque fois le tour du château, descendant peu à peu, pour enfin atterrir, devant les portes du château, où se trouvaient d'autres Thunderbird, il écarta ses ailes, comme pour ralentir, pour enfin atterrir sur les pavés, je descendis faiblement de l'oiseau, en titubant un peu et en reprenant difficilement mon souffle.
Puis je levai la tête vers Lino qui me regardait comme s'il s'excusait, je lui souris doucement, et lui caressai la tête tendrement en le remerciant. Il fit un petit cri reconnaissant puis il se décolla du sol pour sûrement rejoindre Arban. Je soufflai et regardai l'énorme devanture du château, c'était tellement impressionnant, seulement le plus surprenant n'était pas le fait qu'il soit aussi grand, mais que malgré sa position au-dessus des nuages, nous puissions respirer aussi facilement qu'en bas, j'imagine que cet endroit est comme un magique ce qui est plutôt évident puisque c'était une académie dans un monde complètement magique.
Je continuai à admirer la devanture du château, quand j'entendis un cri et des battements d'ailes irréguliers venant d'au dessus de moi, je levai la tête vers le ciel, pour voir un Thunderbird encore plus petit que le mien, il était monté par une jeune fille aux cheveux roses, c'était d'elle que provenaient les cris, elle avait les yeux fermés, et serrait le plus possible les plumes du cou de son oiseau, les arrachant presque. Mais ce que je ne remarquai pas, était qu'ils s'approchaient de plus en plus de moi, j'écarquillai une énième fois mes yeux, et essayai de m'écarter le plus loin possible de l'oiseau, mais ce fut trop trop tard quand je sentis un lourd poids sur moi. Pendant ma course, j'avais enlevé mon sac au cas où il allait quand même moi foncer dessus - et j'avais bien raison - et qu'il n'abîme pas mes affaires et surtout mon trésor.
J'étais maintenant littéralement écrasée par un oiseau qui devrait sûrement faire trois fois mon poids, avec une fille aux cheveux roses dessus, qui étaient en train de pleurer toutes les larmes de son corps.
Je ne savais pas quand ni comment, mais l'oiseau était enfin levé de mon dos, j'étais vraiment sonnée par le coup, mes yeux se fermant presque, j'entendais en arrière-plan semblant être à des kilomètres de mon corps, des cris appartenant certainement aux autres élèves présents dans la cour, j'allais tomber dans les pommes, quand je sentis une soudaine et réconfortante chaleur, elle venait de ma gauche je tournais la tête vers la source de cette sensation, et vit la fille aux cheveux roses, les mains tendues vers moi, une étrange lueur verte s'échappant de ses paumes, c'était tellement ... apaisant, rafraîchissant, réconfortant, grâce à elle j'ouvris mes yeux et réussis à bouger - difficilement - mon corps, un gémissement sortit de ma bouche, quand je me suis assise par terre, la main contre mon front, c'était comme si j'avais reçu un marteau sur ma tête, quand j'entendis une douce voix:
'' C-ça va ? Je suis tellement désolée, il-enfin j'ai dû lui faire perdre le contrôle de son atterrissage. Je suis sincèrement désolée ! '' dit-elle en posant ses mains sur ses cuisses, en tournant ma tête vers elle j'en profitai pour la regarder. Ses cheveux roses étaient attachés en une longue tresse atterrissant au bas de son dos, elle possédait aussi une paire d'yeux mauves, remplis par des larmes, des petites lèvres rose pâle, un petit nez, et était habillée par une robe faite de feuilles et de fleurs roses, mais le plus surprenant était ses ailes à l'arrière de son dos, elle voulait sûrement être une fée, une vraie. Elle était vraiment belle, je reprends mes esprits en secouant ma tête et la regardai en lui souriant.
'' Je vais bien, grâce à toi, je te remercie et je te pardonne tant que je vais bien. '' la rassurai-je en lui envoyé le sourire le plus réconfortant que j'avais. Dans ma vie, au village, on m'a toujours dit que je pardonnai trop facilement les gens, je me rappelais encore, je devais avoir dans les alentours des six ans, et une elfe sûrement dans les alentours de mon âge,avait, sans faire exprès, fait tomber un bocal en vert sur ma tête, sur le coup, j'étais devenue inconsciente pendant quelques heures puis à mon réveil, on m'avait raconté ce qui c'était passé, et toute la scène qu'avait causé ma grand-mère contre la petite fille, seulement dès que j'ai été dans la capacité de pouvoir aller la voir, je l'ai pardonné, parce qu'elle était encore jeune, et qu'à cet âge là on ne faisait souvent pas attention.
Puis tout à coup j'ai été pris dans de chauds et petits bras, la petite fée était en train de pleurer sur mon épaule, pris par le dépourvu je lui tapai juste tendrement le dos.
'' Eh bien Mademoiselle Ilg Da*, vous savez vous faire reconnaître dès le premier jour. '' remarqua soudainement une voix, Ilg Da me lâcha et tourna la tête vers la voix, je fis de même, et découvris Monsieur Jo Su, les bras croisés dans son dos, et les sourcils fronçaient. '' Vous avez bien de la chance d'être une fée Mademoiselle, et que Mademoiselle Na Mu soit une personne compréhensive, enfin pour l'instant. '' remarqua-t-il une seconde fois en me regardant. '' Je compte sur vous pour que ceci ne recommence pas ! '' déclara-t-il en lançant un dernier regard vers Ilg Da, et nous en tournant le dos.
Je me relevai avec l'aide de Ilg Da, qui ensuite alla me chercher mon sac, puis me le tendit, je la remerciai, le mit sur mon dos, et commençai marcher vers les portes du château, avec la petite fée à mes côtés qui vérifiait que tout allait bien avec moi.
'' Ne t'inquiètes pas Ilg Da, je vais bien grâce à tes soins. ''
'' Oui mais on ne sait jamais! '' déclara-t-elle en vérifiant encore une fois. Puis tout à coup je m'arrêtai sur mon chemin et me tournai vers elle, et lui dis une dernière fois que tout allait bien, elle soupira, puis accepta, quand soudain elle tendit sa main. '' Recommençons depuis le début: je suis Kim Ilg Da, une fée venue des bois des fées tout au sud d'Esthéris, enchantée! '' Se présenta-t-elle, Esthéris ? Qu'est-ce-que c'était déjà, j'avais déjà attendu ça quelque part, ah oui, c'est vrai c'était notre royaume, dans le journal de ma mère, il disait que notre monde était divisé entre quatre royaume, Esthéris le royaume de l'Est, Ouesthéria, le royaume de l'Ouest, Nordaris, le royaume du nord et Sudéria, le royaume du Sud, la majorité d'entre eux sont en paix, seul le royaume du Nord qui lui était complètement coupé du monde, il n'acceptait ni venue d'autre royaume, ni accord de paix, on ne savait donc rien au sujet de Nordaris. Revenant à mes pensées, je haussai les sourcils par la soudaine présentation de la fée, mais je rigolai un peu et tendis ma main et pris la sienne.
'' Je suis Cho Na Mu, une el- je veux dire, une hybride humaine et fée, ravie de te rencontrer Ilg Da... '' me présentai-je, maladroitement.
'' Oh toi aussi tu es une fée, quelle surprise! ''
'' Oui enfin je ne suis pas tout à fait une fée, j'ai aussi du sang humain. '' remarquai-je.
'' Ce n'est pas grave, tu as quand même du sang de fée! '' elle sourit.
'' QUE TOUT LE MONDE SE RÉUNISSE DEVANT MOI! '' ordonna Monsieur Jo Su. Je lâchai la main de la fée et nous partîmes toute les deux vers Monsieur Jo Su. '' Bien je vous rassemble tous ici, pour vous dire certaines choses, tout d'abord, ce qui ne sont pas encore aller voir le concierge de l'école, Monsieur Gar Deu *, aller le voir dès que je fine ce que j'avais à vous dire pour qu 'il vous donne votre clef. Mais là n'est pas le sujet, je vais vous dire le règlement de l'académie, les premières années ont l'interdiction formelle d'accéder à la tour du château ni de sortir du domaine en pleine semaine de cours sans y être autorisés ou sans l'attestation de votre responsable, pendant le week-end, vous pouvez sortir de l'académie. Les dortoirs sont par quatre et seulement quatre, ils ont été à l'avance choisis en fonction du domaine que vous avez choisi au préalable lors de votre inscription. ''
A la fin de son discours, il nous libéra, Ilg Da et moi nous sommes parties rencontrer le concierge de l'académie, pendant le trajet j'ai beaucoup appris sur Ilg Da et sa famille. Elle a vécu une enfance heureuse en compagnie de ses parents et de son petit frère, c'est sa mère qui l'a inscrite à l'académie, à part son enfance nous avons beaucoup de point en commun, elle veut par exemple elle aussi devenir médecin, elle me dit qu'elle veut sauver le monde grâce à ses pouvoirs.
'' Et toi alors Na Mu? Parle-moi de toi. ''
'' Eh bien, je n'ai pas énormément à raconter, j'ai grandi sans mon père, je ne l'ai jamais vu, j'ai quelque fois vu ma mère quand j'étais petite, j'ai vécu la majeure partie de ma vie avec ma grand-mère et mon grand-frère, c'est d'ailleurs lui qui m'a inscrite ici. ''
'' Oh désolé Na Mu, cela doit être un sujet difficile. '' s'excusa la fée.
'' Oui, un peu, mais je me dis que là où mes parents sont, ils doivent être heureux. '' répondis-je. Nous continuâmes notre marche, puis nous vîmes soudain un homme, il y avait très peu de cheveux sur la tête, un visage visage creusé par les rides, des yeux fermés ne laissant même pas voir ses pupilles, un long pointu avec une verrue au bout et des poils sortant de ses narines, on ne voyait plus la couleur de ses lèvres, un corps voûté, ses jambes pliées comme si le haut de son corps pesait plusieurs tonnes, il s'appuyaient sur une vielle canne bois.
'' Ah il y en a encore! '' s'exclama-t-il d'une voix tremblante par la vieillesse . '' Bien qu'on en finisse rapidement, donnez moi le papier de votre chambre. Je déboutonnai alors rapidement la poche de mon long manteau, et sortis le papier où était écrit 1645, et lui tendis à deux mains, il me le prit agressivement, puis prit celui de Ilg Da de la même manière, et se retourna vers une haute étagère, où était rangées différentes clefs, Monsieur Gar Deu prit deux clefs et nous les tendis. '' Ça tombe bien vous êtes colocataires! '' s'exclama-t-il nous nous regardons en souriant, puis prîmes les clefs qu'il nous tendait. '' Maintenant partez, je n'ai pas que ça à faire! '' Nous le remerciâmes, puis sortîmes en trombe de la petite pièce.
Arrivées dans la grande cour, nous nous regardâmes soudain, Ilg Da me sauta dans les bras en criant de joie, je rigolai de sa réaction joyeuse, et souris en enroulant mes bras autour de sa fine taille, mais nous fîmes interrompues par une puissante voix féminine.
'' Que toutes les premières années, les filles étant dans le domaine médicinal viennent ici pour que je leur montre leur chambre! '' Nous partîmes vers la femme, elle était magnifique, elle possédait de longs cheveux blonds orangé aux racines se dégradant dans un rose fraise, ils étaient décorés par une belle fleur d'hibiscus rouge, ils encadraient un visage fin, composé par de grands et doux yeux bleu océan, de lèvres pulpeuses roses, sur son cou on pouvait apercevoir quelques écailles de la même couleur de la pointe de ses cheveux. Elle nous sourit apparaîtra des dents blanc nacré.
'' Waouh! Elle est magnifique! '' s'exclama Ilg Da en murmurant, je hochai la tête beaucoup trop aveuglée par une telle beauté pour pouvoir parler.
'' Bien je pense que tout le monde est là, je pense que je vais pouvoir vous montrer vos chambres, mais je vais d'abord me présenter, je suis Kim Taeyeon je serai votre professeur d'études de plantes médicinales, pendant toutes vos années à Ethalia, mais aussi votre responsable de dortoir, pour faire simple si vous avez un problème quelconque dans le dortoir, venez me voir, d'accord ? '' demanda-t-elle. Nous hochâmes toutes la tête. '' Super ! Alors suivez-moi ! '' déclara notre responsable, en se retournant, et commençant à se diriger vers nos futurs dortoirs. '' Ah oui, ça m'est complètement sorti de la tête, appelez-moi Madame Taeyeon, il y a énormément de professeurs s'appelant Kim ici, alors si on s'appelle tous par nos prénoms on ne va jamais se retrouver ! '' expliqua-t-elle riant doucement, ce son semblant être le plus beau que nous pouvions entendre sur cette Terre, et continua son chemin. En nous expliquant comment allait se passer ses cours, j'avais tellement hâte d'y participer, j'adore les plantes médicinales, c'est vraiment ma passion, ce sera surtout grâce à elles que je pourrais soigner mes patients, en tant que médecin, puisque je n'avais aucun pouvoirs comme ceux d'Ilg Da, je devais me débrouiller avec les moyens que j'aurai à ma disposition.
Pendant notre chemin, je regardai tout autour de moi, même les couloirs étaient beaux ! Le plafond était tellement que je me disais que même un géant ne pouvait le toucher, les murs semblant être tailler dans la pierre elle-même, des statues étant sûrement être de grands personnages de notre monde, étrangement, il n'y avait aucune elfe, cela est vraiment étrange, à un moment donné était bien encore libre, et non enfermé dans un dôme de ronces, ét ça pendant depuis la création dans notre monde, il y avait vraiment aucune elfe qui est entrée dans l'histoire ?
Nous tournâmes dans un des nombreux coins de l'établissement, quand nous croisâmes un groupe d'hommes, ils étaient plutôt intimidants, la majorité d'eux faisait plusieurs têtes de plus que moi, et pouvait sûrement m'écraser avec un seul de leurs doigts.
'' Bonjour Monsieur Seunghyun ! '' salua Madame Taeyeon, en faisant un signe à l'homme semblant être le responsable de ce groupe d'hommes, qui lui donna en réponse un simple hochement de tête, les hommes en question étaient d'ailleurs en train de fixer sans aucune honte Madame Taeyeon, bavant presque devant elle, leurs joues aussi rouges que la fleur dans les cheveux de celle-ci.
Après que leur responsable leurs criait dessus, ils partirent vers sûrement leur dortoir, et nous fîmes de même.
Après quelques minutes de marche, nous nous étions enfin arrêtées, nous nous trouvions devant un grand tableau d'une serre. Madame Taeyeon se retourna vers nous et nous dîmes :
'' Bien je vais vous dire la règle numéro 1 des dortoirs ! '' Elle leva son index. '' Il est strictement interdit, que des élèves d'un domaine autre que le vôtre entre dans le dortoir, compris ? '' demanda-t-elle, nous dîmes toute oui, elle nous sourit puis se retourna vers le tableau. '' Mais nous ne faisions pas confiance à tous les élèves, chaque dortoir possède un code spécial pour entrer, interdiction stricte de le donner à d'autres élèves que ce dans votre domaine. ''Elle posa alors une de ses mains sur l'une des fleurs sur le tableau, c'était une tulipe bleue, et appuya dessus, elle fit le même geste mais sur cette fois-ci un géranium étrangement devenue vert autrefois rose, puis elle tourna un motif de fleur sur le cadre de la peinture. Le tableau s'illumina, tous les motifs sur le cadre s'éclairèrent et le tableau s'ouvrit, laissant place, à un long et profond couloir sombre.
Madame Teayeon rentra dans le couloir, et nous fîmes comme elle et rentrâmes peu à peu dans le couloir sombre, le tableau se fermant ensuite derrière nous.
Je sentis soudain une main prenant la mienne, c'était celle de Ilg Da j'arrivais à la discerner malgré l'absence de lumière.
'' Qu'est-ce qu'il y a Ilg Da ? '' demandai-je en murmurant pendant que nous sentîmes des marches descendantes.
'' Les fées ont toutes peur du noir. '' déclara-t-elle murmurant à son tour. '' J'imagine que ça ne te fait pas ça à cause de ton sang humain. ''
'' O-oui ça doit être ça. '' déclarai-je serrant sa main pour la rassurer.
Nous descendîmes encore et encore dans les escaliers, je pensai personnellement que c'était une très mauvaise idée de faire descendre des escaliers à des jeunes adolescentes comme nous, dans le noir sans aucune lumière en sachant que certaines avaient peur du noir comme dans la situation d'Ilg Da.
Puis tout à coup une petite voix rompit le silence qui s'était installée :
'' Euh Madame, j'ai une question. ''
'' Oui laquelle ? '' demanda Madame Taeyeon.
'' Les prochaines fois que nous allons aller dans le dortoir, nous pourrons prendre de la lumière, n'est-ce-pas ? ''
'' Eh bien, en fait normalement le couloir est allumé, mais le seul jour où il ne l'est pas, c'est le celui de la rentrée. Donc pour celles qui ont peur du noir ou qui sont tout simplement mal à l'aise à devoir marcher et descendre des escaliers dans le noir, ça sera éclairé d'ici demain matin. '' Quelques soupirs de soulagement se firent entendre, par la déclaration de notre responsable, je sentis la main de Ilg Da se desserrait de la mienne, elle était sûrement soulagée elle aussi par ce que notre responsable avait annoncé.
Nous vîmes enfin une lumière à la fin de l'escalier, elle nous aveuglait toutes à cause de tout le chemin traverser dans le noir, mais c'était aussi très réconfortant de pouvoir enfin voir de la lumière, et celle-ci était tout simplement naturelle, car notre dortoir enfin en tout cas la pièce principale de celui-ci était exactement le même décor que la peinture au début du couloir, il y avait une grande baie vitrée donnant vue sur la mer de nuage que l'on aurait vu voir lors de notre vol de Thunderbird, c'était vraiment beau, il y avait plein de sortes de plante, de fleur, de plante médicinale, au milieu de l'énorme serre se trouvait une grosse jardinière faisant pousser une grosse et épaisse bignone, sûrement la plus grande que j'ai vu de toute ma vie, elle escaladait sur je ne sais quoi à cause de ses épaisses feuilles verte,et faisait comme un toit en s'accrochant à la vitre de la serre, et descendant parfois les sièges aux coussins rouges, jaunes, roses, verts, qui entourée la jardinière.
'' Voici votre dortoir! '' s'exclama Madame Taeyeon en se retournant vers nous, nous étions toutes stupéfaites par une telle salle, c'était magnifique. '' Venez je vais vous montrer où se trouvent vos chambres. '' dit-elle en commençant à descendre l'escalier en fer blanc nacré des motif de roses constituant les marches. Nous la suivîmes regardant tous les détails de la pièce qui sera un peu comme notre future maison. '' Bien tout d'abord celles dont leur numéro de chambre est en dessous de 1500 me suivent! '' Après ça, la moitié du groupe la suivit alors, disparaissant à la droite du dortoir, alors que l'autre partie du groupe seule dans cette énorme pièce.
La pièce était alors devenue silencieuse, aucune personne ne parlait.
Pour m'occuper, je regardai la grande et belle bignone au milieu de la salle, nous étions en pleine période floraison des bignones, on pouvait donc voir les belles fleurs en trompette rouges et oranges habituelles des bignones, mais seulement quelque chose m'a rendu curieuse, les couleurs normales des fleurs de bignone sont le rouge et l'orange, mais certes celle-ci en avait de cette couleur mais elle en avait aussi d'autres couleurs : du rose, du jaune, du vert, du bleu, du violet, du blanc et du noir, enfin qu'une seule en noire. C'était impensable comme couleur! mais pour dire vrai ça ne m'étonnait pas trop, puisque nous sommes dans une académie magique, je me disais qu'on lui a sûrement jeté un sort, ou qu'ils l'ont créé eux-même.
Je m'assis, sur un des bancs donnant face à cette étrange plante, en posant mon sac à dos par terre et posa ma tête contre l'immense vitre, me reposant de toute cette marche grâce au silence de la pièce, on avait tant marché, j'avais presque l'impression  que mes pieds étaient devenus de la bouillie, l'activités n'a jamais été mon domaine de prédilection. Il fut malheureusement coupé par la même voix que celle dans les escaliers.
'' Euh ... est-ce-que ça vous direz que l'on présente? Je veux dire on va sûrement passer toutes nos années ensemble donc... '' Il y avait toujours le même silence, personne ne lui avait répondu, et maintenant elles la regardaient toutes. Elle avait des cheveux noirs avec des mèches bleu foncé, et des yeux gris clair, sa peau avait l'air d'être plus blanche que la moyenne, sa race devait sûrement faire partie des spectrales, dans notre monde il y a plusieurs types de races, les types naturae, celles qui sont liées à la nature donc les elfes, les fées, les gnômes etc... Les types spectrales, donc les fantômes, les esprits, les types advercum, ceux qui sont hostiles, même si c'est un grand mot puisque bon nombre des races dans cette catégorie ne sont en fait pas du hostiles envers les autres races, je pense notamment aux vampires ou aux démons, puis il y a les neutres, pour bien comprendre comment les races sont triées, il faut savoir que c'est avec ce qu'ils mangent, les naturae sont végétariens, les advercum sont carnivores, les spectrals ne mangent pas, en tout cas ils n'en ont pas besoin et les neutres sont omnivores, donc ce serait les humains, les deus et bien d'autres. '' Après si vous ne voulez pas vous n'êtes pas obligées! '' déclara-t-elle en levant ses mains mais elle fut suivie par l'accord de toutes les filles dans la pièce. '' C'est vrai? Alors, je commence! je m'appelle Kim Chae Won, je suis un esprit des bois, ravie de vous rencontrer! '' se présente-t-elle en s'inclinant. Un esprit des bois? J'ai déjà lu à leur sujet dans le carnet de ma mère, ils protègent les bois de tout être maléfiques, et faisaient donc bien parti des type spectrales.
'' Bien je continue alors! '' déclara Ilg Da. '' Je suis Kim Ilg Da, je suis une fée venue des bois des fées au sud d'Esthéris, j'ai hâte de passer mes années avec vous! '' finit-elle en nous souriant joyeusement.
'' Oh mais c'est toi, qui a écrasé la fille dans la grande cour avec le Thunderbird! '' remarqua une fille avec des cheveux châtains.
'' Je n'ai pas fait exprès! Je lui ai fait perdre sans faire exprès le contrôle pendant son vol! ''
'' Certes mais c'est toujours de ta faute! '' continua la même fille.
'' Arrrgh Na Mu, dis-leur! '' demanda Ilg Da, en se précipitant vers moi.
'' Oh mais tu es celle qui s'est faite écraser. ''
'' Ah euh oui, je suis Ch-cho Na Mu, je suis une hybride fée et humaine, en-enchantée. '' me présentai-je en déglutissant nerveusement suivie par plusieurs chuchotements  de la part des autre filles dans la pièce.
'' Et malgré ce qui s'est passé, Na Mu et moi nous sommes devenues de très bonnes amies ! pas vrai ? '' demanda la fée en me regardant, je hochai alors la tête.
'' Eh bien tu es très compréhensive, Na Mu. '' remarqua une fille avec des courts cheveux bleu foncé, des yeux marrons chocolat, et avait quelques écailles noires sur le côté de son cou, en apparaissant du  fond groupe, elle se dirigeait vers nous, puis arrivée devant moi, elle tendit sa main en souriant. '' Je suis Shin Ryujin, une Naga*. '' je lui serrai alors la main. Puis alors toutes les filles se présentèrent une par une, elles étaient principalement toutes des fées, ce qui se comprend puisque celles-ci sont spécialisées dans la botanique, et la médecine.
Après quelques temps, où nous discutions tranquillement, Madame Taeyeon sortit enfin du côté droit du dortoir, et nous sourit :
'' Je vois que vous avez fait connaissance ! C'est super ! Mais je dois malheureusement interrompre votre discussion, pour vous montrer vos chambres. '' Nous hochâmes la tête et commençâmes à la suivre. Je mis mon sac sur mon dos, et me dirigea à côté de Ilg Da, qui était en train de sautiller d'excitation.
'' Dis Na Mu, tu n'as pas hâte de savoir qui seront nos colocataires ? '' me demanda-t-elle en me regardant les yeux brillants de joie.
'' Si, j'ai vraiment hâte. '' lui répondis-je en lui souriant à mon tour.
La foule s'arrêta alors, notre responsable se retourna et sortit alors un papier de sa poche :
'' Alors, écoutez-moi, sur vos clefs se trouve un nombre, quand vous entendez le vôtre, venez à côté de moi, d'accord ? '' Nous hochâmes la tête. '' Super alors, le numéro 1510, 2080, 1762 et 1800. '' lista-t-elle et quatre jeunes filles se dirigea vers elle, et elle leur donna une seconde clef chacune. '' Voici la clef de votre chambre ! '' Puis elle leur ouvrit la porte, et les laissa rentrer. '' Installez-vous pendant que je fais les autres chambres, quand vous aurez fini aller dans la salle principale. '' Elle continua alors à faire les chambres une par une. Mais si les clefs données par le concierge n'était pas celles de nos chambres à quoi servaient-elles alors ? Elles étaient juste là pour savoir notre chambre ?
A la fin du couloir il ne restait, plus que Ilg Da, Ryujin, Chae Won et moi, alors voilà nos colocataires.
'' Eh bien voilà vous êtes les dernières ! Kim Ilg Da, Shin Ryujin, Kim Chae Won et Cho Na Mu ! '' nous appelâmes-t-elle, elle nous donna nos clefs de chambre, et l'ouvrit. '' Je sais que c'est un peu injuste, mais ne vous installez pas tout de suite, répartissez-vous juste les lits, d'accord, sinon nous n'aurons pas assez de temps pour la suite. '' dit-elle en nous ouvrant et nous laissa rentrer.
Notre chambre était vraiment énorme, et aussi très lumineuse. Elle avait un toit et un demi-cercle du fond tout en verre, donnant alors vue sur la mer de nuages et le ciel bleu, la vue devrait être incroyable de nuit. Deux lits se trouvaient sur une mezzanine donnant vue sur la grande fenêtre tandis que les deux derniers, se trouvaient en dessous, à côté de chaque lit était placé un bureau personnel, avec une multitude de livres et une petite lampe en fer doré. Sur le côté gauche de la pièce, il y avait plusieurs étagères vides, seule des pots de fleurs verts, avec leurs feuilles vertes pendant certaine même touchant le sol.
'' Waouh elle est incroyable ! '' s'exclamèrent Ilg Da et Chae Won en courant de partout dans la chambre. Ryujin soupira à côté de moi, et monta vers la mezzanine en déclarant :
'' Je prends un lit en haut. ''
'' Si ça ne vous gêne pas je vais en bas, j'ai le vertige. '' déclara Chae Won en se grattant l'arrière de sa tête gênée. A sa déclaration, je haussai un sourcil, un esprit avec le vertige que c'était étrange, en sachant que l'une de leur capacité était de voler, alors avoir le vertige, c'était vraiment.... étrange.
'' Moi aussi, je préfère être le plus proche possible de la porte, vous savez pipi noc- ''
'' C'est bon, on a compris pourquoi Ilg Da ! '' s'exclama Ryujin en la coupant.
'' Na Mu, ça ne te gêne pas d'aller en haut ? '' demanda Chae Won.
'' Non ça va. '' répondis-je en montant les escaliers en bois sombre, menant à la mezzanine, Ryujin avait déjà choisi son lit, il devait sûrement être celui le plus caché du soleil.
'' Désolé, mais ma race me l'oblige. '' déclara-t-elle dos à moi.
'' Ça va, ça me convient. '' la rassurai-je, en posant mon sac sur la chaise en bois de mon bureau, enlevant enfin mon manteau trop grand pour moi et le fit pendre à un petit porte manteau. J'avais maintenant une certaine affection pour lui, j'imagine que c'est parce qu'il m'a protégé d'une mort certaine en cachant mon ancienne apparence, et peut-être aussi car c'est Man Yeo qui me l'a offert enfin plutôt qui me l'a donné, en parlant d'elle je me demande vraiment ce qu'elle fait en ce moment, elle a sûrement dû rentrer au dôme, où grand-mère doit la harceler pour savoir pourquoi elle m'a aidée à sortir, et Hi Jin et Geom Jeong doit lui demander comment est l'extérieur, si je vais bien ou quelque chose comme ça.
A la pensée de mes deux meilleures amies je souris nostalgiquement et pris le collier qu'elles m'ont offert avant mon départ, je caressai alors doucement la pierre verte avec mon pouce. Mais je fus interrompu par une main sur mon épaule, je tournai la tête, c'était Ryujin.
'' Tu viens? Madame Taeyeon nous a dit de nous dépêcher. '' elle demanda.
'' Ah oui, j'arrive. '' Elle enleva sa main de mon épaule, et commença alors à descendre les escaliers en bois. Je soupirai alors, et suivis alors les filles dans le couloir, pour ensuite arriver dans la salle principale du dortoir. Toutes les filles étaient assises sur les sièges, alors nous fîmes de même et nous regardâmes notre responsable se trouvant au milieu de la pièce en nous voyant nous asseoir elle commença alors à parler.
'' Bien depuis tout le monde est là, je vais pouvoir commencer! '' déclara en s'adossant à la jardinière en pierre blanche. '' Tout d'abord je vais commencer par quelque chose que certaines d'entre vous ont déjà remarqué, dans chacune de vos armoires se trouve un uniforme, c'est celui de l'académie vous êtes dans l'obligation de le porter en dehors du dortoir, pour celles qui ont peur qu'il ne soit pas à votre taille, ne vous inquiétez pas de le mettre, il s'adapte directement à votre morphologie, il existe une autre tenue obligatoire, c'est celle de la pratique de combat vous avez beau être dans un domaine exclusivement théorique, vous devez quand même avoir les capacités de base pour vous battre et au moins pouvoir vous protéger, ah oui il y a une dernière quand vous aurez vos travaux dans la serre de l'académie, obligation de la porter celle-ci c'est pour votre sécurité. '' Elle expliqua en nous regardant toutes. '' Ensuite certaines me l'ont déjà demandé, les toilettes se trouvent au fond de chaque côté du couloir, ne vous inquiétez comparé à toutes les pièces dans votre dortoir, il n'y a pas de grosses baies vitrées. '' déclara-t-elle, ce qui nous fîmes soupirer de soulagement . '' Bien avant de vous laisser finir de vous installer, les horaires: le petit déjeuner est à 7 heures, les cours commencent à 8 heures et se finissent tous maximum à 17 heures, mais il peut y avoir des études du soir à la bibliothèque maximum 20 heures, le déjeuner est à midi, le dîner à 19 heures, et le couvre-feu à 22 heures. '' dit-elle listant tous les horaires. '' Bien maintenant je vous laisse vous préparez, sauf si vous avez des questions bien sûr. '' déclara-t-elle en tournant la tête pour trouver une fille du premier groupe, levez la main, elle hocha la tête pour lui donner la parole.
Tout le long de quand elle listait tous les horaires, je sentais une grosse boule nerveuse dans mon ventre, c'était la nuit, si le couvre-feu était aussi tard, je vais devoir me coucher encore plus tôt que d'habitude, bon pour l'instant puisque nous sommes en été les jours dure plus longtemps donc je pourrais dîner sans trop de problème, mais quand on va être en automne, ou même en hiver comment vais-je faire? La nuit va se lever plus tôt, et le jour plus tard, il faut juste prier pour que Ye Yag trouve une alternative.
'' Euh, est-ce-que nous sommes obligées de porter notre uniforme pour le dîner et le petit déjeuner? ''
'' Eh bien pour le petit déjeuner oui vous êtes obligées, mais le dîner non, ce n'est pas la peine. '' Elle vérifia sa montre je soupirai de soulagement, pour le dîner je pourrais porter mon manteau, et cachait mes oreilles, c'est déjà un bon point, bon certes j'aurai l'air bizarre, mais au moins mes oreilles seront cachées du monde. '' Bien, il vous reste pile une heure pour finir de vous installer ou de commencer à vous installez, quand vous aurez fini retrouvez-moi ici, pour que je vous emmène à la grande salle (A / N: Je sais ça fait Harry Potter mais je n'ai pas trouvé mieux.) '' Puis quand elle finit sa phrase, nous nous levâmes, et nous nous dirigeâmes vers nos chambres respectives.
Arrivée à la nôtre, je montai directement dans la mezzanine, et ouvris mon sac pour ranger mes affaires. Je plaçai d'abord mes livres, sur la bibliothèque vide parallèle à mon lit puis rangea le carnet de note de ma mère dans le tiroir de mon bureau, et le mien sur celui-ci. Pendant que je rangeai les livres restants, je regardai ceux qui étaient déjà rangés, j'en ouvris à une page au hasard, et découvris une page de recette, pour faire un remède contre les fortes fièvres, je tournai les pages de ce livre, il y avait plein de recette de remède, de pommades et autres. Ça devait être mes livres de cours.
J'ouvris mon armoire pour effectivement trouver un uniforme, il avait un blazer blanc avec des boutons dorés et un blason était cousu sur la poitrine gauche du blazer, c'était une épée grise entourée par un beau magnolia tout deux emprisonnés dans un globe, en dessous se trouvait une chemise blanche sans défauts avec une cravate à carreaux verts, comme la jupe aussi d'ailleurs.
'' Eh bien, c'est très.... '' Ryujin cherchait ses mots en regardant de haut en bas l'uniforme.
'' Clair ? '' proposai-je.
'' Un peu dire ça. '' dit–elle, en fixant l'uniforme en fronçant les sourcils.
'' Par contre, Ryujin, le blason, c'est celui de l'académie ? ''
'' Attends, tu veux dire, que tu ne reconnais pas le blason de ta propre académie ? '' demanda-t-elle en écarquillant les yeux.
'' Eh bien disons, que j'ai vécu un peu coupée du monde donc... '' expliquai-je en ayant toujours le réflexe de me gratter ma lèvre inférieure. Elle soupira, et recommença à ranger ses propres affaires.
Je fis alors de même en rangeant mes propres habits dans l'armoire.
Après plusieurs minutes de rangement, il ne restait plus qu'une seule chose dans mon sac, c'était tellement important pour moi, je fouillai alors à l'intérieur, puis sortit la photo.
Cette si belle photo, elle était à la fois magnifique et dangereuse, si quelqu'un la voit, je pourrais complètement abandonner mes rêves. Je réfléchis alors à où je devais la placer, enfin plutôt où la cacher. Je ne pouvais pas la mettre dans un de mes tiroirs, c'était beaucoup dangereux, n'importe qui dans ce dortoir pourrait la voir, la laissai dans mon sac peut-être ? non, il y avait le même danger, sous mon lit ? non, dans mon armoire ? non ce n'est que des cintres.
Je pensai encore et encore à où je pouvais la cacher, sans l'abîmer, quand nous entendîmes la voix de Madame Taeyeon, nous appeler, pour partir, je soufflai d'agacement et rangeai ma précieuse photo entre deux livres, dans un des tiroirs de mon bureau, et me dirigeai un nouvelle fois dans la salle principale du dortoir.
Arrivées nous suivîmes alors, notre responsable dans l'escaliers et le couloir, qui n'était toujours pas allumer avec la main de Ilg Da serrant la mienne à cause de sa peur du noir.
Sortie du couloir et retrouvant la lumière de l'académie, nous arpentâmes une nouvelle fois les longs couloirs de l'académie pour enfin nous trouver dans ce qui semblait être la grande salle (A/N : Dans la description, il y aura quelques similitudes avec Harry Potter, encore une fois désolé !).
Elle était à la fois grande et longue, on y trouvait quatre longues tables en bois sombre, chacune avec un tissu d'une couleur différente, les trois se s'étalant de la porte jusqu'au fond de la salle où se trouvait la dernière table perpendiculaire aux trois autres avec derrière elle 7 chaises placées côte à côte.
Elles étaient remplies de nourriture, et d'élèves en train d'apprécier leur nourriture, jusqu'à que nous entrâmes dans la salle, tous les hommes regardaient notre responsable ce qui était compréhensible en voyant sa beauté.
Nous marchâmes le long des tables, pendant la marche, je me faufilai le plus possible au milieu de mes camarades, j'étais étrangement intimidée par les regards qu'ils nous lançaient, et à ce que je voyais je n'étais pas la seule , puisque Chae Won se faufilait à côté de moi sûrement pour la même raison que moi, elle me sourit doucement et croisa mon regard, je lui souris en retour. Mais notre échange fut interrompu, par l'arrêt du groupe, et la voix de notre responsable, nous disant de nous asseoir et de commencer à manger, ce que le groupe fit sans aucune hésitation.
J'étais assise, entre Ilg Da et Chae Won, Ryujin quant à elle, elle se trouve juste à gauche de Chae Won. En face de moi se trouve un jeune homme aux cheveux bruns ondulés et aux yeux marron clair. Il était en train de boire une soupe ayant l'air à la fois chaude mais délicieuse, je baissai alors le regard, et commença moi aussi à me servir de la nourriture, ce qui était plutôt dur à faire à cause du grand nombre de plats proposés, ils avaient l'air tous tellement délicieux. Mais je choisis alors quelques plats et commença à manger en silence différemment à Ilg Da qui elle parlait et sympathisait avec ses voisins de plats, elle était tellement sociable, c'était incroyable, je l'enviais, j'ai toujours eu du mal pour me faire des amis, je suis en fait étrangement reconnaissante que Ilg Da m'ait percuté avec son Thunderbird. Chae Won parlait elle aussi tranquillement avec nos camarades de dortoirs, elle semblait être moins sociable que la petite fée. Ryujin, elle, faisait comme moi, elle mangeait silencieusement sans lever les yeux de son assiette.
Malheureusement pour moi, je me sentais vraiment mal à l'aise ici, je n'étais pas habituée à tant de personnes réunies dans une seule et même salle et autant près de moi. Je baissai alors la tête, prenant une grande respiration et serrant la fourchette dans ma main de toutes mes forces. J'essayai de faire le vide, de ne plus rien entendre, faire comme si j'étais seule dans cette pièce, et étrangement ça marchait, je n'entendais plus aucun bruit. Je relevai alors la tête en ouvrant les yeux pour continuer à manger, en regardant autour de moi, pour en fait remarquer, qu'il n'y avait aucun bruit, car tout simplement personne ne parlait et se concentrait plutôt sur quelque chose d'autre, je fis alors de même, et tournai mon regard vers là où ils regardaient, pour voir un groupe d'hommes, ils étaient vraiment imposants.
Je ne peux pas mentir, ils étaient vraiment beaux, tous sans exception, mais ils étaient aussi un peu effrayants. Je les regarde tous un peu plus en détail, quand trois d'entre eux se séparèrent du groupe, un aux cheveux noirs de jais, un autre avec la même couleur des cheveux mais se finissent par un dégradé bleu et s'assirent à la table la table la plus éloignée de la nôtre, et le troisième avait des cheveux marron chocolat se dirigeant à notre table, alors il faisait partie de notre domaine.
Le reste du groupe s'assirent à la longue table à côté de la nôtre .
Cet homme, ce deus, celui qui m'avait fait ressentir la vraie peur, la veille, il faisait partie lui aussi de l'académie.
Il leva le regard et regarda le droit dans mes yeux, je sentis un choc électrique à l'intérieur de mon corps, et me retournai lui faisant maintenant dos à lui et je passai mes mains dans mes cheveux anxieusement.
'' Pourquoi a-t-il fallu qu'il soit ici? Pourquoi?! '' me demandai-je dans ma tête. Je sentais toujours son regard sur moi, il me regardait toujours et ça me rendait encore plus anxieuse. Je commençai à respirer de plus en plus vite, prenant de plus grosses et de plus profondes respirations, ma vue devenait de plus en plus floue je ne pouvais presque rien reconnaître, la sueur apparaissant sur mon front, coulant dans mon dos, mes mains devenant moites et une boule se trouvant à l'intérieur de mon estomac avec l'impression qu'elle grossissait de plus en plus. Je n'en pouvais plus, je levai le regard et regardai autour de moi, tout le monde semblait avoir repris ses anciennes activités, c'est-à-dire parler, rire, boire et manger, ils étaient joyeux, ils rigolaient aux éclats ,
Tout était redevenu normal. Je pris alors une grande respiration ne sentant plus le regard dans mon dos, et revins à mon assiette, en repassant à ce qui mettait arriver juste à cause d'un simple regard.
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Bonjour !
J'espère comme toujours que ce chapitre vous avez plu, et que la longueur ne vous a pas trop ennuyé.
Alors dans ce chapitre, j'ai mis quelques détails comme par exemple les couleurs des fleurs, et elles ont toutes enfin presque une signification que je peux vous donner sans trop vous spoiler l'histoire.
Tout d'abord:
- la tulipe bleue dans le tableau à l'entrée du dortoir: les tulipes bleues symbolisent le respect, la tranquillité et la confiance, c'est tout simplement ce que veut faire ressentir l'académie aux élèves.
- le géranium devenu vert, le géranium est le symbole de la détermination, tandis que la couleur verte  à plusieurs significations comme le bonheur, l'optimisme, la jeunesse, etc ... mais parmi toutes ses significations, j'ai choisi celle de la réussite, donc ce petit changement de couleur signifie que si vous avez de la détermination dans la vie vous obtenez la réussite.
- et le dernier symbole, le blason de l'académie, à l'intérieur est réunis les symboles des trois domaines d'Ethalia, le combat, médicinal et l'Etude Du Monde (EDM), le combat est représenté par une épée je sais, pas trop d'originalité, la médecine par une magnolia celle-ci symbolise l'amour de la nature et aussi connu pour ses remèdes contre l'anxiété, la nervosité et les troubles du sommeil, et ensuite EDM est symbolisé par un globe qui est le symbole du savoir.
* Ilg Da: Je sais plus la traduction de son nom, et je n'arrive plus à le retrouver, enfin des souvenirs que j'avais c'était une fleur.
Jo Su: Assistant
Gar Deu: Garde
Amaryllis: Ce sont des fleurs provenant d'un énorme bulbe, une légende de Noël raconte que lors de la naissance du Christ, elle fut annoncée par des trompettes et donc elle raconte que l'amaryllis fut créée à l'image des trompettes, ce qui a donné sa forme de trompette. Si vous offrez cette fleur à quelqu'un cela voudrait clairement dire '' Ne me résiste pas! ''
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Thunderbird: c'est une légende amérindienne, il est l'origine des orages et des pluies. C'est lui qui est représenté en haut des totem indiens.
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Naga: Ce sont des créatures mi-femme, mi-serpent, elles sont d'une grande patience et d'une grande intelligence, elles sont très pacifiques mais peuvent devenir agressives grâce à leur morsure toxique et mortelle. La légende des Nagas provient de l'Inde .
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Soie cerise, BatB fic, Chapitre 1
Titre : Soie Cerise (ai-je déjà dit à quel point j’étais nulle pour trouver des titres corrects?)  
Auteur : Yoda-Ben2
Fandom : Beauty and the Beast (2017)
Genre : Cucul. Avec du cul. Avec supplément de guimauve. Mais, genre qui colle aux dents.
Rating : E  
Pairing : LeFou/Stanley, mention de LeFou/Gaston en sens unique  
Notes :  
LeFou tentait de retrouver l’endroit où Gaston était tombé. Il savait que Stanley, Dick et Tom étaient partis en avant. Il les appela, inspecta les tas de gravier. Il finit par distinguer trois silhouettes penchées au-dessus d’un amas de décombres. Il vit Stanley ôter son habit pour en recouvrir quelque chose par terre. Le cœur de LeFou sombra en reconnaissant la veste rouge.
Il s’avança rapidement. Stanley fut le premier à se retourner vers lui. Il échangea quelques paroles avec Dick et Tom et enjamba en vitesse les gravats pour aller à sa rencontre et ne pas le laisser s’approcher de trop près.
- Stanley ! Vous avez retrouvé…
- Oui Étienne, nous l’avons retrouvé. Et c’est mieux que tu ne voies pas ça.
LeFou se mit à trembler. Il vit les deux autres déployer une pièce de forte toile. Stanley lui posa la main sur le visage pour le forcer à le regarder.
- J’insiste, Étienne. La chute l’a beaucoup abîmé. Mieux vaut que tu gardes la dernière image que tu as eu de lui. Ça vaudra mieux. Ne te fais pas de soucis, nous allons le ramener et nous occuper de lui. Va prévenir le Père Robert.
LeFou sentit ses forces l’abandonner.
- Il.. Il…
Stanley le regarda, l’encourageant des yeux.
- La dernière fois qu’on s’est parlés, il m’a laissé pour mort sous un clavecin, laissa échapper LeFou. Il m’a abandonné.
Stanley vit son frère et son voisin enrouler le corps dans la toile. Il n’y avait plus grand-chose à voir, à part des taches de sang sur les pierres. La pluie prochaine se chargerait de les effacer. Il se tourna vers LeFou.
- Nous ne l’abandonnerons pas, Étienne. Il aura droit à une bonne sépulture. Va. Nous nous occupons de tout.
LeFou eut un dernier regard pour le rude linceul, puis repartit.
La période entre la libération de la malédiction du château et le mariage de Belle et du prince Adam avait été un tourbillon d’effervescence empressée. Personne dans le village ne semblait toucher terre. L’échoppe du tailleur travaillait à plein, fournisseurs, ouvriers, couraient pour hâter les préparatifs. La fête allait être de taille, puisque tout Villeneuve était invité. Ceux qui n’étaient pas concernés par les préparatifs fêtaient, chez eux, le retour d’un frère, d’une fille, d’un parent ou ami redevenu humain.
LeFou n’entrait dans aucune de ces catégories.
Il n’avait plus de famille, aucun proche qui travaillait au château. La mort de Gaston lui avait montré de façon éclatante à quel point sa vie avait exclusivement tourné autour du flamboyant vétéran de la Guerre de Sept Ans. Gaston mort, il se sentait submergé par le désœuvrement. Le premier choc était déjà rude, mais après des funérailles confidentielles, où peu de monde assista, le second choc arriva, sous forme d’un testament où Gaston lui léguait tout ce qu’il possédait, « à mon bien amé et fidèle compagnon d’armes, qui par son courage et sa belle compagnie, me le fait tenir en si parfaite amitié que je le tiens pour le frère que le Bon Dieu ne m’a point donné par le sang ». LeFou n’a jamais compris pourquoi Gaston, après l’avoir vu et traité en laquais pour la majeure partie de leur vie d’adulte, lui léguait toutes ses possessions. Parmi elles, la taverne qui leur tenait lieu de quartier général, la maison familiale de Gaston, plusieurs arpents de terre fertile et de prés, et un reliquat de droit sur le moulin du village, qui rendaient LeFou presque riche du jour au lendemain.
Mais il se sentait aussi tourmenté par des émotions contraires. Le chagrin n’avoir perdu Gaston avait été violent sur le premier mouvement, mais s’était vite évanoui. Les larmes qu’il avait versées à ses funérailles avaient été les seules. La trahison de son ancien chef avait grandement contribué à nuancer sa peine. Comme promis, Stanley, Dick et Tom s’étaient occupés de tout : dès le soir même, Gaston avait été mis en bière et les épouses de Dick et Tom veillaient le corps. Stanley avait discuté avec le prêtre et avait convenu avec LeFou de la date de la cérémonie, et y avait assisté. LeFou les avait remerciés tous trois de leur sollicitude. Jamais il n’aurait pu faire toutes ces pénibles formalités seul.
À sa grande surprise, les attentions à son égard se multiplièrent : tapes dans le dos, bières offertes à la taverne, Madame Samovar qui le traitait publiquement en héros et l’entourait d’attentions toutes maternelles… Maintenant que les villageois étaient libérés de la présence magnétique de Gaston, ils semblaient se rendre compte que c’était la meilleure moitié du Duo qui leur restait. La fièvre qui s’était emparée de la population lors du sac du château semblait s’être évanouie pour de bon. La vie reprenait son cours. Il n’y avait que pour LeFou que l’angoisse de l’avenir semblait mordre le cœur.
Qu’allait-il faire de ses journées ? Depuis leur retour à la vie civile, LeFou et Gaston étaient inséparables. Ils allaient ensemble chasser, inspecter les abords du village, même s’encanailler à la taverne. Ils partageaient leurs tâches, leurs loisirs, leurs fréquentations. Son existence privée de Gaston lui semblait être un gouffre béant impossible à combler. LeFou avait bien tenté de se raisonner en songeant que la gestion d’une taverne occuperait sans doute son temps, puis s’était souvenu que Gaston laissait volontiers les rênes au patron, qui se passait fort bien de lui. De même pour ses terres que des paysans louaient, et apportaient ainsi un revenu.
Belle avait appris qu’il avait sauvé Madame Samovar et l’avait autorisé à venir au château à son gré, et LeFou s’occupait comme il le pouvait en participant aux préparatifs, mais il le savait, cela n’aurait qu’un temps. Il lui faudrait faire autre chose.
Tout à ses pensées, il faillit se cogner à l’enseigne du tailleur. Il se rendit compte qu’Eliana l’appelait.
- LeFou !
- Hein ?
La jeune femme le toisa, poings sur les hanches.
- Descends de cheval et viens ici ! Tu es le dernier sur la liste !
La mémoire lui revint. Il avait été invité aux noces du prince et de Belle, et avait besoin d’un costume. Il avait eu beau se récrier en arguant que les événements le rendaient indigne d’un tel honneur, Madame Samovar avait très lourdement insisté et le prince Adam avait décrété que le sauveur de sa gouvernante était totalement lavé de tout soupçon. LeFou avait bien essayé de se dérober à ces formalités fastidieuses, mais l’ancienne théière savait se montrer inflexible. À regret, il descendit de cheval, l’attacha à un anneau au mur et essuya tant bien que mal ses bottes avant d’entrer dans la coquette échoppe. Les triplées étaient en train de babiller avec une cliente qui ne savait visiblement plus où donner de la tête, ballottée d’une fille à l’autre. Leur mère, Madame Laurent, apparut sur le seuil.
- Ah, LeFou, tu tombes bien. Nous sommes en retard, il faut prendre tes mesures sans tarder. Stanley va s’occuper de toi.
Les triplées pouffèrent, avant de se taire sur un regard glacial de leur mère.
- Il t’attend dans l’arrière-boutique, c’est par là, fit-elle en montrant une porte dissimulée derrière un rideau.
Son expérience lui avait enseigné à ne pas contredire la modiste. LeFou entra.
La grande pièce était encombrée de mannequins de couture, de rouleaux de tissu soigneusement répertoriés dans une profonde bibliothèque, d’une immense table jonchée de coupons d’étoffe, d’aiguilles, de bobines de fil et de notes, le tout plongé dans une forte lumière, car la pièce était percée de larges fenêtres donnant sur une cour déserte. Le désordre était organisé, on sentait l’effervescence de l’ouvrage. LeFou ne vit au début personne, puis Stanley se redressa derrière la table, les bras chargés de coupons de tissu. Il déposa son fardeau sur un coin de la table, attrapa un carnet, un fusain, un ruban gradué et approcha. Il avait un regard concentré qui paraissait dur.
- Bonjour Étienne.
- Bonjour…
- Ôte ton manteau et ton habit. Il est temps de prendre tes mesures.
LeFou s’exécuta. Stanley le toisa, puis entoura le cou de LeFou avec le ruban. LeFou n’eut pas le temps de protester que Stanley avait déjà pris la mesure et noté le nombre sur son carnet. Il lui mesura de même le tour de la poitrine, la carrure, la longueur de ses bras, le tour de ses biceps, de ses poignets, la longueur de son dos, le tour de son ventre en deux endroits différents (LeFou tenta tant bien que mal de rentrer le ventre, mais Stanley le lui interdit), celui de son bassin (LeFou commença à rougir), de ses cuisses, et enfin son entrejambe. LeFou ne savait plus où se mettre, mais Stanley était parfaitement professionnel. Il ne l’avait jamais vu au travail avant cela et c’était étonnant de voir ce fêtard dans un autre contexte. Il lui donnait d’une voix douce les instructions pour prendre les bonnes positions.
LeFou baissa les yeux vers lui. Stanley, agenouillé devant lui, alternait son attention entre son ruban et son carnet. LeFou se surprit à admirer à la dérobée son torse excessivement bien fait, moulé dans un gilet parfaitement ajusté de ces tons pêche qu’il arborait d’ordinaire ; ses cheveux soigneusement roulottés sur le sommet de son crâne, les pattes bien taillées s’étalant sur ses joues. Il ne s’était pas rendu compte avant cet instant à quel point Stanley était beau… Puis se reprit et se redressa avant que son émoi ne devienne visible. Une fois que Stanley eut fini de prendre ses mesures, il nota plusieurs autres choses sur son carnet, puis observa LeFou d’un œil critique. Il alla regarder un ouvrage en cours étalé sur la table, et secoua la tête.
- Le modèle de base ne t’ira pas. Je te propose un costume avec une légère variante. Elle ne sera pas outrancière et correspondra mieux à ta silhouette. Est-ce que ça te va ?
LeFou était intimidé.
- Heu… Oui, bien sûr…
Stanley le regarda encore. Il baissa les yeux sur la cravate de soie cerise que LeFou portait d’ordinaire. Hocha la tête. Nota encore quelque chose sur son carnet.
- Le prince réglera toutes les dépenses, mais le tien ne coûtera pas davantage. J’ai déjà les garnitures dont j’ai besoin. Mmh, oui, je pense que je vois ce que je vais faire. Merci Étienne. Je ne te retiens pas davantage.
Stanley n’appelait jamais LeFou que par son vrai prénom. Ce jour-là, dans l’intimité de cette arrière-boutique, après avoir été approché d’aussi près par Stanley, LeFou se sentait la tête légère. Il balbutia un remerciement et repartit. La mère de Stanley et des triplées le congédia en le grondant pour le mauvais teint et la perte de poids qu’elle lui trouvait, et l’enjoignit de manger davantage et mieux se reposer. Lesté de ces recommandations et du contact encore vivace des mains de Stanley sur son corps, LeFou rentra chez lui. Il s’enferma et mit longtemps avant de reprendre ses esprits.
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claudehenrion · 5 years
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Bienvenue à Gattaca.
  Lorsque les menaces sont immenses, le danger disproportionné ou les enjeux gigantesques, il m'arrive de faire appel à des personnalités nettement plus qualifiées que moi pour traiter un sujet (Jean Raspail à plusieurs reprises). Le sujet dit “PMA pour toutes” (et ses ramifications inévitables) mal traité par nos politiciens incompétents, est devenu un enjeu politique et électoral : pour satisfaire (peut-être) une très petite minorité, on prend le risque de détruire l'Histoire de l'Humanité… Or c'est d'abord un sujet scientifique avant d'être moral, métaphysique et législatif, et j'ai donc demandé à l'une de mes filles, Alexandra Henrion-Caude (directrice de recherche à L'INSERM) de partager le texte (ramené aux dimensions de ce Blog, hélas) d'une conférence qu'elle a faite la semaine dernière à Lyon devant 400 (chiffre de la police) ou 2000 personnes (chiffre donné par Famille Chrétienne),. Le mot “Conférence” explique que ce texte soit plus long que notre “format” habituel. Mais le sujet est si important qu'il vaut bien un ‘’sacrifice’’. Personne, et en tous cas pas les médias, n'a dit ce que vous lirez sur cette loi, après des mois de “débats’‘ !
 Avant de commencer, un mot sur le titre : BIENVENUE A GATTACA est le titre  d'un film à succès, de type ”thriller eugéniste’' : dans un futur proche, la société pratique l'eugénisme à grande échelle, et les gamètes des parents sont sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants quasi parfaits. Le hasard a disparu, la sélection des gamètes est devenue la norme. On choisit sa progéniture comme sur un menu. Fille ? Garçon ? Yeux bleus ? 1 m 90 ? Et on enlève toutes les prédispositions gênantes : à l’alcoolisme, la violence et à la dépression aussi, tant qu’on y est. La discrimination génétique est interdite, bien sûr, mais qui la respecte ? Malgré l'interdiction officielle, les entreprises recourent à des tests ADN discrets afin de sélectionner leurs employés, et les personnes conçues naturellement se voient reléguées à des tâches subalternes. Le Pr Jacques Testart, “père” du premier bébé-éprouvette français, écrivait en 2014  ’’Sauf imprévu, tous les enfants devraient être choisis dans les éprouvettes des biogénéticiens bien avant la fin de ce siècle“. Le futur a déjà commencé… .
’'BIENVENUE A GATTACA” par le Pr Alexandra Henrion-Caude
Pourquoi nos media ont-ils restreint cette loi à un simple positionnement par rapport à la question de la ‘'PMA pour toutes’’ ? Cette loi est beaucoup plus vaste, et nous fait rentrer de plein pied dans le monde cauchemardesque de ’’BIENVENUE A GATTACA’’.
Réveillons-nous, bougeons-nous, alertons nos amies, les femmes en désir d’enfant, mariées, seules ou en couple, homosexuelles ou pas, car cette loi va leur faire endosser la responsabilité d’un cauchemar de science-fiction, mais pourtant BIEN REEL, puisque elle nous ferait entrer dans le monde d’une PARA-HUMANITÉ, une mascarade maquillée en paradis pseudo-égalitaire et qui n’est autre que l’enfer tel qu'Aldous Huxley le décrivait dans “Le Meilleur des Mondes”. Telle un menu, cette loi déroule à travers ses 33 articles :
1- En apéritif : la proposition de faire prélever et de conserver les gamètes des jeunes adultes français SANS QU'IL Y AIT BESOIN D’UNE INDICATION MEDICALE, ce qui veut dire que leur descendance sera prise, extraite et stockée, sous la responsabilité de l’Etat… “Big Brother”, alias l’Etat-Tout-Puissant, s’occupera désormais de la descendance des français, et aura main-mise sur ces gamètes. On se demande ce qu'il restera du “droit des femmes à disposer de leur corps’' ! Avec cette loi, l’Etat-Protecteur se transforme en Etat-Géniteur… Mais qui en parle ? Des gamètes prélevés sous la responsabilité de l’Etat ? Pardonnez-moi cette digression certainement mal venue mais quand on voit l’état du patrimoine immobilier sous la responsabilité de l’ETAT (je pense entre autres à Notre Dame de Paris), on ne peut que trembler.
Le stockage des spermatozoïdes a des conséquences terribles comme on le voit dans les pays où cette folie est pratiquée, où des donneurs se retrouvent père de centaines d'enfants, comme en Hollande. En France, il n’y a qu’un pas qui nous sépare de ces tristes records de descendance démesurée, qui posent notamment le problème de consanguinités inconnues. Mais qui en parle ? Pour les femmes, le traitement hormonal comporte tellement de risques et d’effets secondaires, qu’on se demande pourquoi on n’en entend pas plus parler.
2- En entrée ? L’Etat systématise le tri d’embryons, au moyen d'un diagnostic pré-implantatoire sur une liste de critères qui ne sera pas présentée aux français, mais aménageable par le Ministère de la Santé. On est là en plein dans le fantasme du bébé à la carte, ce qui est très difficile à imaginer dans ses conséquences, tant cela semble abstrait… Et pourtant, ce tri concerne déjà plus de 300 000 embryons stockés à -196°C, selon des chiffres de 2016.
Ailleurs, il existe déjà des ” tris’’ qui sont faits sur le sexe, mais aussi sur la petite taille, ou sur le strabisme, ou parfois pour que les enfants soient porteurs des mêmes handicaps que leurs parents. “Trier”, cela veut dire détruire la vie de ces embryons… qui sont, vous le savez, VOUS, ou MOI, ou ceux qui vivent avec un handicap, ceux dont le courage nous stimule à nous dépasser comme eux se dépassent.
Quelle est la liberté de la mère face à ce tri ? A mon avis AUCUNE. Et je sais de quoi je parle ayant eu moi-même à subir la pression du corps médical alors que je refusais de faire les examens sur l’enfant que je portais et qu’on suspectait à tort anormal. Mais tout cela n’est pas surprenant compte-tenu du fait qu’en France nous détenons déjà le triste record du monde de la sélection pré-natale -je dis “sélection”  et non “diagnostic”  car c’est bien pour proposer une interruption médicale de grossesse, que la loi supprime le délai de réflexion qui était d’une semaine.
3– En plat de résistance ? Les parents auront le choix, entre supprimer leurs embryons ou les donner à la recherche…. En les donnant à la recherche, leur sort est poussé plus loin puisqu’on les laisse se développer in vitro jusqu’à 14 jours, date à laquelle l’embryon humain est d’habitude bien niché dans l’utérus de sa mère depuis plus d'une semaine. Il est d'ailleurs déjà visible à l’œil nu, son cœur est formé et les tissus qui permettent le dessin du visage sont en déjà en place. Mais il est voué à la recherche. Là, par simple déclaration, je peux, en tant que chercheur, utiliser cet embryon (anciennement “votre” embryon), pour créer des gamètes artificiels de vous, sur lesquels vous n’aurez plus de droit, car vous l'avez donné à la recherche.
Par cette loi, je peux créer des embryons transgéniques (que j'avais désignés, dans une tribune du Figaro “des Humains Génétiquement Modifiés”, les HGM, ou les bébés OGM). Mais je peux aussi créer des embryons chimères homme-animal. Cela se fait dans d’autres pays, et cela pourra désormais se faire en France, sans que ne réagisse. Quant au clonage, la porte est déjà ouverte depuis 2004 mais elle devrait logiquement s’ouvrir très largement par ce nouvel accès facilité à davantage d’ ovocytes. Tout cela du fait de cette loi bioéthique…
Je vous le demandais, en préambule, alertons les femmes car elles pleureront lorsqu’elles réaliseront le cauchemar qu’on leur a fait endosser par cette fausse promesse du “pour toutes’'…. Et nous pleurerons avec elles sur cette para-humanité dont je vous parlais et que -PAR NOTRE PASSIVITE- nous aurons laissé voter, institutionnaliser pour nos enfants à naître… ou pas..
Devant nos yeux, se met en place ce que chaque homme et chaque femme qui ont vécu sur cette Terre, depuis la nuit des Temps, anticipaient intuitivement : la peur des chimères homme animal, si présente dans la mythologie de toutes les cultures et la peur du clonage, tout aussi présente .                                                                    Ces terreurs ancestrales sont à mettre en perspective de l’énorme avancée dans la civilisation qu'avait pourtant été la compréhension que aucun être humain ne pouvait être l’esclave de l’autre. Ni un homme. Ni une femme. Ni un enfant.…  Mais… ni un embryon !
4– En dessert : l'institutionnalisation des techniques d’assistance à la reproduction, qui deviennent un moyen de reproduction comme un autre… ou pardon mieux qu'un autre. EXIT toute indication médicale. Nous ne sommes plus dans le soin, ni dans la prévention, ni, d'ailleurs, dans la médecine. Tout cela est remboursé et présenté comme de l’augmentation de nos capacités, qui justifie de passer outre tout ce mépris pour l’enfant à naître, qui se retrouve réduit à un OBJET que l'on désire posséder hic et nunc.
La PMA ’'pour toutes” (ou pas “pour toutes”, d’ailleurs), passe totalement sous silence les problèmes de santé publique que posent pourtant ces techniques :           - sur la femme, et les risques que lui font courir le traitement hormonal de choc qui lui fait “pondre” l’équivalent d’un an de cycles menstruels, sans certitude de réussite, et sans la prévenir du possible traumatisme qu’elle va vivre.                     - sur le couple : un impact psychologique connu sur la vie sexuelle des couples, sur la diminution du désir, attribué à l’intrusion du médical dans leur vie sexuelle.        - sur leur vie relationnelle, qui se retrouve bousculée avec un sentiment d’abandon du conjoint comme des amis proches qui ne peuvent pas comprendre     - sur l’enfant, des maladies épigénétiques et de certains types de cancers, mais aussi sur leur capacité future à avoir eux-mêmes des enfants, naturellement. Car ces enfants seront pour beaucoup d’entre eux infertiles. Ce n’est pas moi qui vous le dit, c’est un des plus grands experts en biologie reproductive de l’Université de Newcastle en Australie.
Sans que personne n’ose le dire, la PMA représente un véritable enjeu de santé publique.
Enfin, et AUCUNE illusion n’est permise à cause des principes d’égalité qui sont les nôtres, la PMA pour TOUTES ne peut pas se concevoir sans PMA pour TOUS, le défaut d’utérus des hommes ayant pour double conséquence :                                 - le développement accéléré d’utérus artificiels. Dans le monde, la compétition scientifique à développer cette prouesse technique est déjà en route. On sait d'ailleurs déjà assurer les tout-débuts et les fins d’une gestation.                               - le recours à la location d’utérus de femmes nécessiteuses, la fameuse GPA (gestation pour autrui). Comme le dit joliment Sylviane Agaczinski, “On n’a encore jamais vu une femme riche porter un enfant pour un couple commanditaire plus pauvre”…
Amis lyonnais qui connaissez si bien le théâtre de Guignol, vous voyez se jouer devant vos yeux, une triste pièce où l’habile Guignol se joue de nos pauvres députés, devenus ses marionnettes. En acceptant ce rôle de marionnettes, nos députés doivent comprendre qu’ils seront responsables devant leurs enfants, lorsque ceux-ci leur demanderont des comptes… le spectre de millions de futurs Greta Thunberg, qui permet d’anticiper de futurs procès internationaux.
Mesdames, Messieurs les Députés et Sénateurs,                                               Les lois concernant la “bioéthique devraient avoir pour but d’encadrer le développement de ce progrès pour protéger les droits fondamentaux de la personne”. Le projet de cette loi digne de GATTACA n’encadre pas, il supprime des interdits en ne créant aucun système de surveillance. …                                      Tremblez, si vous votez ce projet de loi qui n’est pas “bio-éthique” : il n'est ni l'un, ni l'autre.  Tremblez, car votre vote risque d'ouvrir la boite de Pandore, que nul ne pourra jamais refermer…  Tremblez de honte, car vous aurez effacé à jamais le mot “FRATERNITE” de la devise républicaine.  Tremblez par avance de n'avoir pas répondu “Présent” le jour où l’Histoire et l'Humanité attendent de vous un courageux sursaut de conscience et de sens des responsabilités.
Et pour finir sur une note positive… OUI il y a d’autres perspectives :                - En exigeant -d’un point de vue juridique- le strict respect et la parfaite conformité de cette loi par rapport aux conventions internationales que sont : la convention internationale des droits de l’enfant, la convention d’Oviedo et le Code de Nuremberg. N’est-il pas attendu que la France les respecte ?                               - En levant le voile sur des vérités cachées aux français. Au lieu d’éduquer uniquement nos enfants sur les moyens de contraception et la PMA , pourquoi ne pas avoir une politique de lutte contre l’infertilité qui passe par éduquer sur leur fécondité et l’importance de l’horloge biologique. Et si ce n’est pas l’école, leur dire qu’à 30 ans, leur fertilité aura chuté de moitié par rapport à celle qu’elles avaient à 25 ans. Dites-leur que 40% des femmes qui ont une FIV ont plus de 35 ans ! Et dites-leur qu’en ayant des rapports tous les 3 jours pendant 1 mois, on passe d’une infertilité quasi-totale à 15 à 20% de chances de grossesse….soit les mêmes taux de réussite qu’une PMA qui aurait été réalisée dans des conditions idéales !              - En refusant l’adage qui prétend que la famille française a changé, alors que les chiffres de l’UNAF parlent d’eux-mêmes : 75% des 18 millions de famille recensées en France ont un mode de vie où les enfants de moins de 18 ans vivent avec leurs deux parents.                                                                                                - En ayant un Etat responsable qui aurait à cœur d’instituer une surveillance et une vigilance sur les enfants issus de PMA, qui n’existe même pas en France alors qu’elle existe dans les autres pays.                                                                             - Enfin, en laissant éclater qu’il n’existe pas d’enfant parfait et que par chance, nous sommes TOUS profondément mutés. Car oui, la bonne nouvelle c’est qu’il n’existe ni un référent génomique d’un génome normal, ni un référent humain, d’un homme dit “normal”.
Aujourd'hui nous ne nous attendons pas à ce que le gouvernement soutienne notre point de vue, puisqu’au lieu de rassembler, il a choisi de légiférer en ne tenant aucun compte de la voix des français. Mais j’espère que CHACUN, CHACUNE prenne SANS ATTENDRE conscience de sa responsabilité devant l'Histoire, face à ce rendez-vous auprès de l'Humanité.
Alexandra Henrion-Caude.
Pcc, H-Cl.
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lecturesdefemmes · 6 years
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JOUR 213 - Victoria et les Staveney, Doris Lessing
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Résumé « Victoria a neuf ans lorsqu’elle pénètre pour la première fois dans l’univers luxueux des Staveney, une riche famille banche de Londres. Pour cette petite fille noire issue d’un milieu modeste, c’est un choc. »
Je ne réécris ici que les premières lignes de la quatrième de couverture - les suivantes, à mon sens, en disent beaucoup. Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette seule nuit aura des conséquences qu’elle n’imagine pas sur sa vie.
« Une vérité monstrueuse semblait tenter de se frayer un chemin dans l’esprit déjà surmené de Victoria. Elle avait l’impression qu’Edward prétendait que leur logement ne se limitait pas à cette pièce. Victoria dormait sur un canapé-lit dans le salon de sa tante. Elle ne pouvait admettre ce qu’elle venait d’entendre. C’était impossible. Se réfugiant dans le fauteuil doux comme un câlin, elle se mit à sucer son pouce, bien qu’elle se répétât qu’elle n’était pas un bébé et devait arrêter tout de suite. »
Cette expérience va, entre autres, la faire rêver d’une chose qui lui paraissait inimaginable : un lieu à elle. La fameuse Chambre à soi de Virginia Woolf.
« Quant à elle, cette nuit avait été comme une porte ouvrant sur des perspectives et des espaces dont elle n’avait même pas imaginé l’existence. « Je veux une chambre à moi, se dit-elle. Je veux un lieu à moi. » »
Très court roman, dont le récit va constamment à l’essentiel. Le rythme de l’écriture donne le sentiment de vivre en accéléré la vie de Victoria, mélange de quelques portes entrouvertes et de beaucoup d’inéluctable. On a les mêmes visions qu’elles, les mêmes oeillères que l’enfant puis la jeune femme qu’elle devient. 
Les multiples personnages sont vus par le prisme de Victoria et on apprend à les connaître à mesure de son évolution. Même si on comprend des dynamiques très claires à l’oeuvre (dynamiques sociales, raciales, de genre), on ne tombe jamais dans la caricature. On comprend les mécanismes de pensée des personnages - leur mentalités sont le fruit de constructions idéologiques, historiques et individuelles. Des humains, complexes ; mais en ce qui concerne cette riche famille de Blancs plus ambiguë et moins innocente qu’elle voudrait le croire. 
« (…) Thomas, qui avait onze ans, tomba amoureux d’une chanteuse noire. Par la suite, il ne manqua aucune représentation des groupes ou des ballets noirs se produisant à Londres. Les tourments secrets de ses désirs adolescents eurent tous successivement pour objet de noires enchanteresses. Il répétait sans se cacher qu’il trouvait les peaux blanches insipides et aurait aimé naître noir. (…) Dans ses fantasmes, Thomas s’était vu mille fois monter ces marges avec une magnifique star ou starlette noire. »
L’histoire est celle d’une petite fille comme les autres, née noire dans un monde où le racisme est intégré à toutes les couches de la société. De quelle nature sont les chances qui lui sont offertes ? Quelle conscience peut-elle avoir de ce monde, de ses limites, de sa marge de manoeuvre ?
Féroce, marquant.
G.C.
Victoria et les Staveney, Doris Lessing. Traduit de l’anglais par Philippe Giraudon. Flammario 2010. Editeur original : HarperCollinsPublishers, 2008.
Doris Lessing, née le 22 octobre 1919 à Kerm anshah en Perse, elle a six ans quand sa famille s’installe en Rhodésie du Sud, l’actuelle Zimbabwe, alors colonie britannique. Pensionnaire d’un institut catholique tenu par des religieuses qu’elle supporte mal, elle quitte définitivement l’école à quinze ans, travaille en tant que jeune fille au pair puis comme standardiste. En 1938, elle commence à écrire des romans tout en exerçant plusieurs empois pour gagner sa vie. En 1950, elle publie Vaincue par la brousse, puis cinq ouvrages d’inspiration autobiographique, publiés entre 1952 et 1969 ont regroupés sous le titre Les enfants de la violence. Prolixe et éclectique, elle apparaît comme témoin privilégié de son temps. Autrice d’une quarantaine d’ouvrages traduits et primés dans le monde entier, elle a reçu le prix Nobel de littérature en 2007.
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shalomelohim · 3 years
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Le scellement des 144 000
Dans un avenir proche.
Pourquoi en parler maintenant ? Parce que la guerre spirituelle redouble d’intensité et ils seront une des cibles de l’ennemi avec les deux témoins, dont l’arrivée est également imminente.
Parce qu’ils commencent à émerger / a être repérables : autre signe de la Fin des Temps.
Parce que c’est bientôt le Kaïros du Père pour eux. Parce que personne ne parlent d’eux. Parce que la colère d’Elohim sur ce monde est sur le point de se déverser.
Notre Roi Yahshua est tout proche.
Les temps sont mauvais et s’il n’y avait pas l’influence restrictive du Ruah Ha Kodesh, ce serait bien pire.
Nous vivons les derniers instants de paix. Le fait de toucher aux enfants avec cette injection va accélérer la dégradation de la situation (c’est confirmé).
D’autres éléments vont entrer en ligne de compte puisque c’est multifactoriel (licenciements, faillites, suicides, morts inattendues par effondrement du système immunitaire cet hiver, augmentation des délits, etc...).
Tout va aller crescendo.
Pour certains enfants d’Elohim, la transition est maintenant.
Comme toujours, nous avons besoin d’être dans la difficulté pour agir. Nous devons aborder les épreuves comme étant un challenge à relever, un enseignement à recevoir, une occasion de nous perfectionner.
“ Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. “ (Luc 21:28)
Des solutions existent : le Ruah Ha Kodesh les donnent. Etre à l’écoute et s’organiser en fonction.
C’est une période où le Ruah Ha Kodesh communique différemment, utilise de nouveaux moyens car il teste continuellement notre obéissance. Une manière de resserrer le chemin et de nous tenir en alerte.
C’est un temps de perfectionnement qui permet de relâcher les onctions, les talents et dépôts qu’Elohim a mis en chacun.
Fortifions-nous ! Les temps sont mauvais, mais heureusement ils seront abrégés :
“ Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. “ (matthieu 24:21-22)
Soyez béni(e)s.
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Les anges commencent à cesser de retenir les vents violents des passions humaines.
“ Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. “ (Apocalypse 7:1-3)
Le Peuple d’Elohim souffre de l’injustice et de l’oppression dans un monde hostile à La Parole et cela ira en grandissant au fur et à mesure que le mal avance.
La période de grâce touche à sa fin.
Des moments difficiles arrivent et seules les âmes destinées au salut à cette période vont vouloir comprendre, demanderont à savoir et SUPPORTERONT LA VERITE.
La Vérité sur Yahshua, notre Sauveur, notre Seigneur, notre Roi. La Vérité des Ecritures et de leur application. La Vérité sur les abominations de ce monde. La Vérité sur les dirigeants. Etc...
Ce sont des personnes dont le coeur est prédestiné à être touché par l’onction d’Elohim.
Il va vraiment y avoir une onde de choc qui va à la fois en ébranler et en réveiller un certain nombre.
C’est la raison pour laquelle la Bible parle :
“ Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. “ (Matthieu 20:16)
Il y a des personnes qui aiment le Seigneur, mais qui ne sont pas solidement ancrées et leur foi va vaciller, puis s’éteindre. Et il y en aura d’autres qui vont découvrir tardivement le Seigneur et qui n’auront plus rien à perdre - puisqu’ils auront peut-être tout perdu (êtres chers notamment et qui était le prix à payer) - et qui auront compris que nous sommes à la Fin des Temps et vont avoir le Feu Sacré.
Alors que nous nous attardons encore sur des futilités, des chamailleries, des jalousies, des commérages, ils iront à l’essentiel, directement au but.
Peut-être lorsque vous engagez la conversation sur la Bible, le retour de Yahshua avez-vous été merveilleusement surpris, quoiqu’un peu décontenancés par la connaissance et la compréhension naturelle, instinctive, de certains textes par ces personnes qui n’ont jamais ouvert la Bible (l’intelligence des Ecritures).
Bien sûr, il y a tout un cheminement à faire derrière, une véritable rencontre avec Yahshua, une conversion et nouvelle naissance à vivre, mais il y a une prédisposition.
Tout va vite aujourd’hui.
On reconnait le dépôt divin, ça se détecte intuitivement et cela donne du zèle pour discuter.
Restons convaincus qu’il suffira d’en impulser certains dans un contexte douloureux pour les rallier au Royaume d’Elohim, car l’affliction amène l’écoute puis l’obéissance.
A un moment donné, la puissance de la résurrection s’activera et Elohim va déployer sa force pour écraser l’ennemi et aider son Peuple.
Ensuite, il y aura l’apostasie qui est également prophétisée et qui a déjà commencé.
“ Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. “ (2 Thessaloniciens 2:3-4)
Réveil, apostasie puis arrivée de l’Impie.
On en parle depuis tellement longtemps qu’on ne réalise peut-être pas tout à fait que cela est sur le point d’arriver.
Les catastrophes climatiques se multiplient et pourtant nous ne sommes qu’au tout début de la manifestation des forces destructrices par lesquelles Elohim exécute ses jugements.
“ Qui donc a assisté au conseil de l'Eternel pour voir, pour écouter sa parole ? Qui a prêté l'oreille à sa parole, qui l'a entendue ? Voici, la tempête de l'Eternel, la fureur éclate, l'orage se précipite, Il fond sur la tête des méchants. La colère de l'Eternel ne se calmera pas, jusqu'à ce qu'il ait accompli, exécuté les desseins de son cœur. Vous le comprendrez dans la suite des temps. “ (Jérémie 23:19-20)
“ Daniel commença et dit: Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer. “ (Daniel 7:2)
Le 1er verset indique “ Le sceau sur le front des serviteurs de notre Dieu “ Cela concernera des hommes et des femmes de toute nation, de toute langue de toute condition, de tout âge, enracinés dans la Parole, dans la Vérité (intellectuelle et spirituelle), dans l’amour (non humaniste), fidèles à Sa justice, loyaux et dont l’obéissance et la fidélité ont été testées.
Sont-ils pour autant “parfaits” ?
“ Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Yahshua. “ (Romains 3:23)
“ Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. “ (Ecclésiaste 7:20)
*** Continuant à chuter, ils ont toujours de besoin de repentance et de pardon.
Donc non, ils sont prédestinés, ont été choisis par Elohim avant la fondation du monde et ils recevront la capacité d’être les imitateurs de Yahshua pour le temps final au milieu des tribulations et des persécutions car ils seront haïs.
Cette souffrance leur permettra de dépasser leurs limites et de vivre le plus haut degré de libération puisqu’ils représentent les prémices de la moisson.
“ Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. “ (2 Pierre 1:3-7)
Leur mission est particulière et à hauts risques. Proclamer la vérité n’engendre pas que des amitiés, bien au contraire elle attise la colère, la haine et une lutte pour une mise à mort.
La vérité est vie et nous sommes dans un monde  qui n’a que l’illusion de vie, mais qui est mort donc s’il y a pulsion de vie par les uns, les autres chercheront à les éliminer.
“ Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. “ (Jean3:19-20)
Cela vous parle ? Peut-être l’avez-vous déjà vécu... Beaucoup sur les réseaux sociaux ont été réduits au silence alors qu’ils ne proclamaient que la vérité, mais ils ont parlé trop tôt. On connaît tous ça à un moment donné. Pas simple d’être linéaire dans sa marche. Mais Elohim veille et ne les oublie pas. Pourtant qui dit vérité, dit amour, l’un ne va pas s’en l’autre. L’amour peut être un sentiment, mais selon les écritures, aimer, c’est obéir. Aimer va être non seulement plus difficile, mais également rejeté car les gens vont être de plus en plus coupés de leurs émotions pour ne vivre que des impulsions extrêmes. La familiarité a remplacé la convivialité. La connivence a remplacé la bienveillance. L’égotisme supplante l’humilité.
Tout est dénaturé. 
Mais quand ce n’est pas le bon moment pour parler, cela ne peut pas prospérer. Il y a beaucoup d’indiscipline dans le Peuple d’Elohim et sans s’en rendre compte certains réclament un veau d’or à adorer, un timing personnel, ... Dire la vérité doit être encadré sinon on se comporte comme des justiciers, on dépasse les limites autorisées et nous nous autoproclamons au-dessus de tous. Ceux qui ont l’esprit de vérité sont des personnes qui seront plus à même d’accepter Yahshua car leur âme et leur esprit sont habitués à chercher, à se remettre en question. [Petit témoignage : j’ai fait partie d’un groupe de “Chercheurs de Vérités” il y a maintenant 15 ans que j’ai quitté au moment de ma période infernale qui était en fait mon Appel. Lorsque j’ai repris contact quelques années plus tard, j’ai pu librement évangéliser. Cela a paru bizarre au début mais ces personnes savent que la Vérité est ailleurs de ce que l’on veut nous montrer, nous dire et qu’elle est plurielle.] Nous voyons d’ailleurs ce qui se passe avec celles et ceux qui dénoncent cette “crise (dictature) sanitaire”. Cela ne va pas durer car ils vont rencontrer des difficultés. Les temps vont se durcirent puisque nous allons évoluer dans une société à la mentalité d’acier d’où l’importance de nous fortifier.
Quand on vit une crise personnelle importante qui remet TOUT en question, d’autant plus si c’est dans un contexte national, voire mondial, les pensées positives ne suffisent pas, cela a ses limites.
Les fondations pour s’en sortir doivent être tout autre et il n’y a que la foi en Yahshua qui peut nous aider car c’est lui Le Chemin, La Vérité, La Vie.
On ne peut pas s’exposer :
sans protection divine (l’armure), 
sans instruction du Ruah (le fameux “Go”, car avoir la révélation ne suffit pas toujours, il faut avoir l’autorisation de le dire, l’impulsion de passer à l’action). 
On se fait tous avoir à ce sujet-là (petit topo à venir).
Le Plan est bien avancé et tout est en train de remonter à la surface, l’ennemi ne se cachant plus. Il est en mode offensif pour atteindre un maximum d’âmes et cela va s’amplifier dans un proche avenir.
“ C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. “ (Apocalypse 12:12)
Pour les 144 000, la différence est qu’ils seront attaqués, persécutés par des personnes dites “croyantes”, moins affermies, moins dans la vérité, davantage dans le compromis, la religiosité ou peut-être l’idolâtrie, etc..., qui n’accepteront pas de se remettre en question, d’être dans l’erreur d’appréciation.
Ils recevront l’équipement et la protection pour supporter ces tribulations et piller le camp de l’ennemi afin de sauver le maximum d’âmes.
Cette période de tribulations permettra de les affiner, les purifier de toutes les souillures de la terre jusqu’à ce qu’ils reflètent l’image de notre Sauveur et qu’ils deviennent participants de la nature divine.
“ Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau. “ (Apocalypse 14:4)
Il ne s’agit pas de faire une description précise, chacun ayant sa propre spécificité, ses propres dons, son domaine d’action, et Père Céleste saura diversifier le groupe, mais voici quelques points les concernant :
ont l’amour de LA VERITE,
possèdent LA JUSTICE d’Elohim en eux,
sont sous influence du Ruah Ha Kodesh SEUL,
ont un attachement indéfectible à leur Roi Yahshua,
ont l’amour des âmes à sauver,
ont l’expérience du surnaturel,
sont des adorateurs,
observent le vrai Sabbat / Shabbat (samedi),
pratiquent et comprennent l’observance des Saintes Convocations,
sont sans compromis dans leur obéissance et les sacrifices à faire.
Très certainement sortis également de l’église bâtiment...
A ce jour, tous connaissent leur appel particulier, leur alliance éternelle avec Père Céleste, et ils ne correspondent pas à ce que le Peuple d’Elohim attend, certains profils sont surprenants.
Ils n’agiront pas par eux-mêmes et c’est le Ruah Ha Kodesh qui suscitera chez chacun d’eux le vouloir et l’action sans même qu’ils en aient fait le choix. 
Le sceau est un SIGNE D’APPARTENANCE à Elohim.
“ Voici encore ce qui t'appartiendra: tous les dons que les enfants d'Israël présenteront par élévation et en les agitant de côté et d'autre, je te les donne à toi, à tes fils et à tes filles avec toi, par une loi perpétuelle. Quiconque sera pur dans ta maison en mangera. Je te donne les prémices qu'ils offriront à l'Eternel: tout ce qu'il y aura de meilleur en huile, tout ce qu'il y aura de meilleur en moût et en blé. Les premiers produits de leur terre, qu'ils apporteront à l'Eternel, seront pour toi. Quiconque sera pur dans ta maison en mangera. “ (Nombre 18:11-13)
“ Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. “ (Apocalypse 14:14-16)
” Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.  Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. “ (Apocalypse 14:1-3)
Le sceau est un signe DE PROTECTION contre les calamités des 7 fléaux.
“  Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? “ (Apocalypse 6:16-17)
Celles et ceux qui échapperont au jour de la colère d’Elohim sont le Peuple scellé d’Elohim.
*** S’ils sont préservés des calamités du monde, ils ont toutefois un lien avec celles-ci.
Le sceau est un SIGNE D’AUTHENTICITE
“  Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela ! Et qui répond: Je ne le puis, Car il est cacheté. “ (Esaïe 29:11)
Ils émergeront dans les mêmes temps que l’Impie :
“ L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. “ (2 Thessaloniciens 2:9-10)
et les deux témoins :
“ Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.  Si quelqu'un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelqu'un veut leur faire du mal, il faut qu'il soit tué de cette manière. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu'ils le voudront. “ (Apocalypse 11:3-6)
Leur rassemblement se passera surnaturellement - appelés par l’esprit - pendant la semaine de Daniel (7 dernières années) et leur marquage / scellement aura lieu à la Pentecôte à Jérusalem : la seule ville où cela peut se passer car c’est le seul endroit au monde capable de supporter la puissance spirituelle des événements à venir, notamment le retour de Yahshua lorsqu’il posera ses pieds sur le Mont des Oliviers. Alléluia !
“ L'Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent. “ (Ezéchiel 9:4)
“ Oui, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous; vous verrez leur conduite et leurs actions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle. Ils vous consoleront, quand vous verrez leur conduite et leurs actions; et vous reconnaîtrez que ce n'est pas sans raison que je fais tout ce que je lui fais, dit le Seigneur, l'Eternel. “ (Ezéchiel 14:21-23)
“ Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël: de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille;… de la tribu d'Aser, douze mille; de la tribu de Nephthali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille; de la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d'Issacar, douze mille; de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. “ (Apocalypse 7:4-8)
Après 1260 jours (3 ans 1/2) pendant lesquels ils donneront le dernier avertissement de Elohim à un monde séduit, les deux témoins / Prophètes seront tués puis ressusciteront au bout de 3 jours 1/2 :
“ Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera.  Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. Des hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre.  Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait: Montez ici! Et ils montèrent au ciel dans la nuée; et leurs ennemis les virent. A cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. ” (Apocalypse 11:7)
Des troupes lancées à leurs trousses par l’Antichrist pour les exterminer seront tuées par le tremblement de terre permettant aux 144 000 de s’enfuir sous la protection des ailes du grand aigle vers un lieu de refuge en passant par les montagnes du désert de Judée et la Vallée d’Acor (Porte d’Espérance) pour arriver dans un endroit (Pays de Moab) où ils seront nourris, formés durant la deuxième moitié de la semaine de Daniel, soit 3 ans 1/2.
“ Le Saron servira de pâturage au menu bétail, Et la vallée d'Acor servira de gîte au gros bétail, Pour mon peuple qui m'aura cherché. “ (Esaïe 65:10)
“  Celui-là habitera dans des lieux élevés ; Des rochers fortifiés seront sa retraite ; Du pain lui sera donné, De l'eau lui sera assurée.“ (Esaïe 33 :16)
A la résurrection de la grande foule qui a péri durant la grande tribulation se joindront les élus des quatre vents, c’est-à-dire les justes de tous les âges depuis Abel jusqu’au début de la grande tribulation.
“ L'ange me répondit: Ce sont les quatre vents des cieux, qui sortent du lieu où ils se tenaient devant le Seigneur de toute la terre. “ (Zacharie 6:5)
Les 144 000 prémices seront formés au désert - par les anges - afin de finaliser leur transformation, préparer leur futur règne sur terre et leur rencontre avec Yahshua.
“ Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre ; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme prémices pour Dieu et pour l’agneau et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. “ (Apocalypse 14:1-5)
Sources : diverses dont Les mensonges religieux dévoilés, Sabbath school + annotations du Ruah
Notes : L’importance des prémices dans tout ce que nous faisons. Les prémices du commencement de toute nouvelle chose quelle qu’elle soit. Ne saccageons pas ces premiers moments délicats, précieux, fragiles. Savourons cette pureté naissante, ce premier amour du Seigneur que nous investissons dans tout ce qui se présente à nous au fil de la journée, même les plus infimes.
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Critique#6 (partie 1): Luke Cage Saison 02
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Le vendredi 22 Juin dernier est sortie la saison 2 de Luke Cage sur Netflix. Pourquoi en parler? Primo : avec la sortie du Film Black Panther et de la série Black Lightning, je sens un revival de l'esprit des 70's et du phénomène de Blaxploitation. Et lorsqu'on est un lecteur de comics, on ne peut pas parler de blaxpoitation sans évoquer Luke Cage alias Power Man. Deuzio : j'ai toujours été fasciné par le thème des Vigilantes (les Justiciers), c'est un sujet très intéressant d'un point de vue sociologique mais vous comprendrez en lisant la deuxième partie de l'article. Et Tertio : ça reste encore mon blog donc si je veux parler de Luke Cage, je le fais ! ^^
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Le Casting :
Le héros de Harlem est incarné pour la quatrième fois par Mike Colter. Il a la carrure pour incarner le personnage et c'est déjà pas mal (Mike Colter s'est entraîner et à pris 12 kilos de muscle pour ce rôle). Il a joué dans Million Dollar Baby (je n'ai gardé aucun souvenir de sa prestation ou de son rôle dans le film, et vous?). Sa plus longue expérience a été dans la série The Good Wife dans laquelle il a joué de 2010 à 2015. Autant vous dire que j'ai découvert Mike Colter seulement lorsqu'il apparut dans la première saison de Jessica Jones. Depuis il fait parti de ces acteurs que j'ai plaisir a voir à l'écran, et qui me pousse à suivre un film ou une série.
Rosario Dawson incarne Claire Temple qui jouera le rôle de petite amie et de Gémini Cricket auprès du justicier. Rosario Dawson rempile pour la 7ème fois dans ce rôle, et c'est toujours autant un plaisir de la voir à l'écran. Enfin presque...
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Luke Cage étant un ancien fugitif, il essaye tant bien que mal de rester loin des problèmes... et du champ de vision de la police. C'est sans compter sur la détermination du Détective Misty Knight, interpréter par Simone Missick, qui n'apprécie pas toujours qu'un être surhumain mette son nez dans les affaires de la police. C'est la troisième fois que la détective de commissariat de Harlem apparaît dans les séries Marvel Netflix. Et vu l'espérance de vie des flics dans ces série, c'est un exploit !
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Pour ce qui est des antagonistes, la série nous gâtes (peut-être un peu trop). Nous avons Alfre Woodward dans le rôle de Black Mariah. C'est une trafiquante de drogue dans le comics, mais qui se retrouve ici être une politicienne représentante du district de Harlem et ancienne candidate au Congrès. Suite au évènement de la Saison 01, elle est devenue la gérante du Harlem Paradize's. Théo Rossi incarne Shades, bras droit et amant de Mariah Dillard/Stokes. C'est un criminel liés aux passé de Luke Cage. C'est le gangster "classe" que l'on adore voir à l’œuvre.
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Deux nouveaux personnages arrivent dans la série. John McIver alias Bushmaster, joué par Mustafa Shakir, est l'un des antagoniste les plus intéressant crée pour les série Marvel Netflix. Il y a aussi Tilda "Nightshade" Johnson, interpréter par Gabrielle Dennis, gérante d'une boutique de "soins naturel" et qui remplacera rapidement Claire Temple dans le rôle "d'infirmière de service".
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D'autres personnages issue de la précédente saison ou d'autres série Marvel Netflix sont présent dans cette saison. Bobby Fish, Turk, Benjamin Donovan, Foggy Nelson, Collen Wing et Danny Rand. Cela a pour effet de renforcer la cohérence de l'univers développé. Les liens que crées les personnages entre eux sont "réel" et ont un impact les uns sur les autres.
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La Bande Son et les Références culturelles :
Je vais faire simple : Luke Cage possède la meilleur B-O de toutes les séries issue des comics qui ont été faite à ce jour. Entre le générique, les passages au Harlem Paradize et les rue de Harlem, il est plus facile de faire le compte où la musique est absente que l'inverse.
Jamais aucune autre série (à ma connaissance) n'a aussi bien promulgué les trésors de la culture Afro-Américaine. En dehors de la musique, plusieurs noms vont être cités aux cours des deux saisons. Les "Classiques" : Crispus Attucks, Martin Luther King, Malcom X et Mohamed Ali; Les "Sportifs" : Mike Tyson, M.Jordan; K.C Jones (entraineur des Celtics Warriors), Cheryl Miller, Usain Bolt...;
Les "Musiciens" : Duke Ellingthon, Big L, Howard "Papy" Mason; ou les "Littéraires" : Donald Goines créateur de Shaft, Zora Neale Hurston, Walter Mosley et Chester Himes... Il y a de quoi refaire toute votre culture G.
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Il y a aussi des références cachées liées à l'histoire afro-américaine (au cours de la série, nous apprenons que Luke viens de Savannah de l'état de Georgie/Georgia). Il y a de nombreuses symboles bibliques : "The Judas Bullet", la prêche dans l'église, la chanson "Aint' It A Sin", et un personnage connaîtra une "renaissance" en manquant de se noyer (assimilable au baptême protestant). La religion protestante étant très présente dans la culture afro-américaine, elle est incarné pour cette Saison 2 par Reg E. Cathey (House of Cards) qui joue le rôle du père de ... Désolé j'ai failli vous spoiler ! ^^'
Ce qui m'amène à un des thèmes exploité dans Luke Cage : le concept de "Parents Prodigue". Des parents vont revenir vers leurs enfants avec qui ils n'ont plus de contact depuis plusieurs années.
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Un autre aspect de la foi Afro-américaine est exploité dans cette deuxième saison : le Vaudoo. Ils seront incarnés par les deux nouveaux personnages de la série : Bushmaster et Tilda, l'herboriste/guérisseuse. Sans oublier les consommateurs d'héroïne "Bushmaster" qui semblent tomber dans un état de transe et développent une agressivité digne des Zombie de Romero.
Avec le personnage de Dave "D.W" Griffith et l'application "Heroes of Harlem", la série montre la place importante qu'ont pris les réseaux sociaux dans notre quotidien. Ils peuvent faire la gloire d'un individu mais aussi se retourner contre lui. Et Luke Cage va en faire la douloureuse expérience. (Une vidéo d'un de ses combats sera tellement populaire sur le net qu'elle finira par être diffusé sur une chaîne nationale).
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La Réalisation et l'écriture :
La réalisation est lécher. Et en même temps c'est du Netflix, jusqu'à présent aucune série proposé par cette chaîne ne m'a déçu sur ce point. La première saison avait bénéficié (entre autre) du réalisateur Paul McGuigan, connu pour avoir fait des épisodes de la série "Sherlock". Pour cette deuxième saison, la réalisation du premier épisode a été réalisé par Lucy Liu (Kill Bill) et les cinéphiles retrouveront une "touche Tarantino" dans certaines scènes de la série Luke Cage (Saison 1 et 2).
Sur les différents scénaristes qui sont en charge de l'écriture, les plus importants sont écrit par 4 d'entre eux. Ce qui assure une cohérence globale sur les 13 épisodes. Nous devons l'introduction et le final de la série à Cheo Hodari Coker (chargé de l'écriture de l'épisode 1 et 13). Le scénariste avait déjà écrit des épisode 1, 2 et 13 de la première saison. Il a co-scénarisé Creed II avec Sylvester Stalone, qui sortira en Novembre prochain dans nos salles de cinéma.
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Le Scénario :
Épisode 1, 2, 3
Au démarrage, le rythme de la série peux sembler lent. Il n'en est rien. Elle prend le temps de nous montrer ce que sont devenus les protagonistes principaux, tout en installant les nouveaux. Luke Cage a lavé son nom, et son casier judiciaire, et essaye de se montrer digne du titre de "Héros de Harlem". Misty Knight apprend a vivre avec son nouvel handicap et reprend du service en tant de Détective du district de Harlem.
Mariah Dillard et Shade sont toujours à la tête du Harlem Paradize et étendent leurs pouvoirs sur la pègre locale en faisant des investissements véreux.
La seule a connaître une évolution négative est Claire Temple. Elle est passé de : l'infirmière ordinaire à lien entre tout les super-justiciers de New York, pour devenir la petite amie de Luke Cage à... la petite amie fouineuse, pénible et castratice du héros. Même si elle n'est pas toujours physiquement présente, son aura va se ressentir jusqu'au dernier moment de cette Saison 2. Je pense que Claire Temple est arrivé au bout de cet aspect de son personnage et qu'il est temps pour elle d'évoluer. D'apprendre à aider les justiciers d'une autre façon. En devenant elle-même une justicière avec des Super-pouvoirs? En ouvrant un clinique de nuit pour les êtres surhumains? Qui vivra verra...
Les scénaristes se débarrassent rapidement de la "Kryptonite" qu'ils avaient crées pour le héros (The Judas Bullet). Ceci joue en faveur de la nouvelle menace qui plane sur Harlem : Bushmaster. Il y a quatre ou cinq confrontations entre lui et Luke Cage durant les 13 épisodes, et rare sont ceux qui sont à l'avantage de Luke. Bushmaster est un bon stratège ainsi qu'un combattant au style fluide et fulgurant. Il tire sa puissance de la magie Vaudoo, ce qui a le mérite d'être original. C'est un "méchant" bien construit et, vous le savez probablement déjà, la grandeur d'un héros dépend de l'aura de son adversaire. Si j'ai autant apprécié cette saison, c'est sûrement grâce à Bushmaster.
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Épisode 4, 5, 6
Le rythme de la série commence à s'accélérer. Le départ de Claire permet de réunir le duo Cage/Misty. La synergie qui se dégage des deux acteurs et le dynamisme de leurs "punch-lines" qu'ils se balancent fait plaisir à voir. Les deux personnages vont être tentés de basculer du "côté obscur" de la loi, mais se rattraperont l'un l'autre.
Pendant ce temps, Mariah continue son ascension. Elle est la parfaite politicienne que l'on adore détester. Malgré toutes les affaires auxquelles elle a été mêlée (et publiquement exposée), elle continue à se pavaner devant les caméras, sourire aux lèvres, en jouant les "Mère Thérésa" avec ses discours sur la famille et l'ouverture de dispensaire. La série le dit elle-même, son nom n'est pas Mariah Dillard/Stoke, son nom est : Black Mariah Trump. Boom ! Ça, c'est fait.
Et ce n'est pas la seule "phrase choc" de ces épisodes. Luke se retrouve a vendre ses services à "Piranha" Jones, un magnat de la finance. Lorsque la situation dégénère, Luke renégocie son contrat et lance "You want hires Heroes?" (traduction : Vous voulez un Héros à Louer?). Enfin! (Les vrais comprendront la référence). D'ailleurs, on pourrait renommer l'épisode 5 : "Fan Service". Il est rempli de références pour les passionné(e)s qui, tout en étant des petits plaisir coupables, sont utiles au scénario.
Après avoir amorcés une intrigue financière, nous avons droit à un épisode qui est une "Chasse à l'homme". Bushmaster et les jamaïquains sèment le chaos dans Harlem touchant tout l'entourage de Luke Cage. Nous revoyons des personnages de la première saison, et cela montre qu'Harlem a une communauté unique avec une identités propre et solidaire.
Fin de l’analyse du Scénario et Top personnel des série Marvel Netflix dans la partie 2. => https://lescritiquesheroiques.tumblr.com/post/175337772081/critique6-partie-2-top-des-s%C3%A9rie-marvel
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marie-bradshaw · 3 years
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Rien n’arrive jamais par hasard
Un évènement peut totalement bousculer votre vie.
Pour moi tout est parti de là, une tentative de viol par GHB de laquelle je me suis échappée, perdant connaissance au volant, ce qui me valut de prendre un rond-point tout droit en percutant l'arbre qui s'y trouvait de plein fouet.
Je ne sais pas quel ange gardien m’a protégée cette nuit-là, mais il a bien fait son job- la violence du choc aurait clairement dû me tuer.
Au-lieu de ça il ne me laissa qu’une fracture déplacée du bras, une lèvre ouverte en deux, et un joli trauma crânien.
Psychologiquement, ce fût une toute autre histoire.
Comprendre et accepter ce qu’il s’était passé, que ce n’était pas de ma faute si ce malade m’avait prise pour cible, que je n'avais pas halluciné mon black-out après deux bières, et qu’il fallait que je porte plainte, bref toute une étape…
Beaucoup de victimes de ce genre d’agressions ont honte, peur de ne pas être crues ou responsabilisées, ce qui fait que très peu font les démarches en justice.
Dans mon cas, il m'a bien fallu deux semaines avant de pouvoir employer le terme « agression » et non plus « accident ».
Après une semaine passée à l’hôpital, une opération, et de nombreuses crises de larmes à me demander ce que j’avais fait pour mériter ça, sans qu’aucun de mes parents ou de mes frères ne prenne la peine de faire le déplacement, je retrouvais le calme de mon appartement parisien.
Passant le plus clair de mes journées enfermée dans le noir sous trois plaids, je cherchais régulièrement le réconfort du sol en m’asseyant par terre contre un mur et en prenant ma tête dans ma main valide tandis que je laissais mes émotions me submerger.
Rapidement je refaisais la déco de mon appart, le rendant plus douillet, et après une crise de panique au milieu du métro en me rendant à mon rendez-vous post-op, je décidais de demander de l’aide à une professionnelle.
Ce fût très certainement l’une des meilleures décisions de ma vie.
L’opération était onéreuse certes, mais cette psychothérapie m’a permis d’intégrer ce qui m’était arrivé, de dépasser ma rage et mon sentiment de ne plus être en sécurité nulpart.
Grâce à ça, j’ai également pu soigner de vieilles blessures.
Réaliser que mes parents étaient défaillants et que leur manque d’intérêt n’avait jamais été de mon fait, m'a mise sur la voie de la guérison de ma base.
J’ai alors pu progressivement regagner mon estime de moi-même, faire la paix avec l’enfant en souffrance, et guérir l’adulte dont le traumatisme allait changer la vie.
Rapidement, j’intégrais tout ce qu’elle m’expliquait, et me poussais à mettre en pratique ses exercices pour notamment me permettre de redormir avec un homme- ce que je ne parvenais que très rarement à faire depuis que mon ex-psychopathe avait tenté de me tuer pendant mon sommeil.
Cloisonnée dans ma bulle, j’avais pris l’habitude de me réfugier dans mon travail, très prenant, de directrice marketing. Me poussant toujours plus haut pour exceller, me dépasser, passant de très longues heures au bureau toutes les semaines.
Quelque part, il est clair que je cherchais la validation et la reconnaissance de mon boss comme une enfant celle de son père.
Être la meilleure dans tout ce que j’entreprenais en brisant violemment ma zone de confort, m’avait toujours donné l’illusion de faire-valoir pour qu’enfin mon père me dise qu’il était fier de moi.
Il a dû me le dire une fois en tout et pour tout dans ma vie, je m’en rappelle comme si c’était hier…
Je venais d’avoir les résultats de mon BAC, majeure de ma promotion en sciences économiques et sociales, avec un 19/20 à l’examen de mathématiques.
Cela m’avait même valu de pouvoir conduire son 4x4, auquel il tenait plus que tout. Plus que nous parfois, me murmurais-je.
Tout était plus facile que d’affronter la réalité.
Aussi haut que m’emmèneraient mes succès, ils ne rempliraient pas le vide dévastateur d’un manque d’amour et d’affection paternels chroniques.
Ecourtant mon arrêt pour reprendre plus tôt, je me rendais vite compte que je n’etais plus capable de terminer à 22h tous les soirs en étant sur un processus de guérison.
Alors, je décidais d’enfin me prioriser et de prendre soin de moi.
La plainte n’avait pas aboutie, l’enquêteur m’avait appelée un jeudi midi alors que j’étais au bureau pour me dire que les caméras de surveillance n’avaient rien donné, mais que j’avais bu, et que je devais m’estimer heureuse d’avoir toujours mon permis.
Comment vous expliquer ce que j’ai ressenti à ce moment-là…
Que l’agent censé représenter la justice remette ma parole en cause, me moralisant sans ménagement, provoqua instantanément un raz-de-marée de larmes, et la voix brisée je lui répondis « Monsieur l’agent, prenez donc mon permis, mais rendez-moi ma vie s'il vous plait ».
M’écroulant au bureau, une collègue me prit dans ses bras, et j’appris plus tard qu’elle avait, elle aussi, été victime d’une agression.
Dans ce genre de moments, seul quelqu’un qui a vécu ce que vous avez vécu, peut comprendre ce que vous traversez.
La perte totale de contrôle, la soumission, l’instinct de survie, la dissociation de soi pour endurer ce moment de supplice, la peur, le dégoût, la honte, le sentiment de se sentir « sale », ou constamment vulnérable par la suite…
Dans mon cas je ne me souviens de rien, mais l'on m'a raconté que le garçon en question m'avait embarquée aux toilettes cinq/dix minutes, et de penser à ses mains sur mon corps me donne toujours envie de vomir.
Combien de fois, invitée à des soirées quelques mois plus tard, me suis-je retrouvée bloquée sur le pas de la porte, prête à partir mais ne parvenant pas à le faire, par peur de de nouveau me trouver en danger, abusée par un malade.
Il aura fallu que mon ami toulousain, Benjamin, insiste et me rassure d’un « je ne te lâcherai pas de la soirée, et tu peux compter sur moi pour te protéger », suivi d’une course de trente minutes à trembler dans le Uber pour que j’y parvienne.
Et puisque qu'un bonheur n'arrive jamais seul...
Trois mois après mon agression, je repassais sur le billard pour réparer une nouvelle fois mon épaule blessée par une pratique sportive un peu trop intense.
Extrêmement douloureuse, m’empêchant de dormir la nuit, je décidais cette fois de prendre mon arrêt au complet, ce qui causa de nombreuses frictions avec ma direction qui attendait de moi de maintenir le niveau d’excellence des résultats de mon département.
Pas cette fois-ci. La leçon était passée.
Mise au placard à mon retour, j’entamais une procédure officielle avec avocats pour harcèlement moral et un total de neuf-cent heures supplémentaires non payées.
Ce qui me poussa à me demander vraiment « Quel est mon rêve, professionnellement parlant ? ».
Ma passion : la mode et la beauté, mes valeurs : l’authenticité, la confiance, la bienveillance, et mon expertise en shopper marketing me mirent rapidement sur la voix.
Et à force de tâtonner et de réfléchir à mon projet, il finit par se dessiner clairement.
Créer un site de e-tail, comprenez distribution online, dédié mode/beauté mais bien particulier et différenciant : des produits testés/approuvés uniquement, éco-responsable pour la mode, et surtout un parcours d’achat personnalisé sur base du profil du shopper.
L’idée, que tout soit le plus simple possible, tout en expliquant aux intéressés comment prendre soin de sa peau, comment ça marche vraiment, et en leur concoctant des packs sur mesure de produits aux compos sûres, associés à un protocole de soin.
La mode n’est pas en reste avec des recommandations d’ensembles par style et morphologie.
Six mois plus tard, en ayant fait de nombreuses recherches sur le sujet, et en ayant enfin trouvé un accord de sortie avec mon employeur, je sais que mon rêve va prendre vie.
Pas tout de suite, mais très prochainement.
Pour le moment, je veux surtout remettre de l’argent de côté pour constituer ma mise de départ – et ce en proposant mes services en consulting à d’autres.
Disons que je suis un peu le couteau suisse des boites qui cherchent à déployer ou optimiser leurs produits/services sur le territoire français.
De la stratégie marketing/commerciale à l’optimisation des centres de coûts, je me mets à leur service pour conquérir leurs différents marchés.
D’être passée indépendante, du coup, forcément moins rassurant qu’un CDI, m’a poussé à croire en moi plus que jamais. Résultat, je négociais un rendez-vous de présentation au CEO de Carrefour France pour lui parler de mes idées, et je signais mon premier contrat pour une start-up chinoise dans la foulée.
Pour ce qui est de ma vie personnelle, un voyage à Toulon chez des amis, hors de la capitale, me fît réaliser que Toulouse était la ville de mon cœur.
Toujours en attente, je fais tout mon possible pour y acheter un appartement et y monter mon entreprise.
Pour ce qui est de mes parents, le message est passé : je ne tolèrerai plus leurs comportements déplacés. Nous n’aurons jamais la relation que j’aurais aimé avoir avec eux, mais je garde espoir que nous puissions reconstruire ensemble une base solide pour une relation limitée, progressivement.
Mon bras (recassé), se remet doucement, et moralement je me sens plus moi que jamais.
Cette dernière année a été un véritable tremblement de terre pour moi, à tous les niveaux j’ai décidé que ma vie allait changer et que moi aussi j’avais le droit au bonheur.
Le travail que j’ai dû faire sur moi a tout bonnement été gigantesque.
J’ai pris conscience de ma valeur, de ma force, j’ai appris à m’écouter plus, et plus récemment que je n’avais pas toujours besoin de me battre pour survivre.
La vie n’est pas qu’épreuves et combats, et bien que j’en ai menés un certain nombre, j’aspire à plus aujourd’hui.
M’engager avec quelqu’un qui soit mon égal, qui me corresponde, qui saura me comprendre et m’aimer telle que je suis, mais qui fasse également vibrer chaque centimètre de mon être.
J'étais destinée à traverser ces épreuves pour prendre un virage à 180°C.
Chers lecteurs, posez-vous les bonnes questions « Qu’est-ce qui vous anime ? Qu’est-ce qui vous ferait vibrer ? Quelle serait votre vie rêvée ? ».
Croyez en vous, croyez en vos rêves, et battez-vous assez fort pour en faire une réalité.
A cœur vaillant rien d’impossible.
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Le nouveau Kia Telluride et les Puces mécaniques
Le 16 novembre 2022
Il y a de ces marques qui font vraiment un effort de ces temps-ci pour attirer leur clientèle. Kia et son jumeau Hyundai (un duo auquel on peut inclure la division Genesis) font partie de ce groupe! En tout cas, c’est ce que je ressens depuis les quelques dernières années. Disons que j’ai presque tous véhicules que je voudrais de ces marques. Et plus encore! Ça démontre que ces constructeurs sud-coréens ont tout intérêt à vraiment faire connaître leurs produits, peu importe le marché qui pourrait être leur cible!
De plus, ces marques participent activement aux activités automobile canadiennes dont l’Éco Randonnée et le Festival des Essais de l’AJAC en plus d’être présent à divers salons. Je ne fus donc pas si surpris quand j’ai reçu cet appel qui m’invitait à conduire le tout nouveau Telluride de Kia qui était présent au Festival des Essais mais qui, par son statut de «Prototype», ne pouvait pas rouler sur la route. Vu que le Telluride était inscrit comme candidat au concours d’Utilitaire de l’année, il était important que tous les participants de l’AJAC puissent mettre la main sur le dit véhicule afin de voter pour celui-ci! C’est pour cela qu’aussitôt que ce fut possible, Kia a mis un Telluride 2023 de production à notre disposition et j’ai eu l’opportunité d’en conduire un exemplaire dont l’odomètre indiquait à peine 420 kilomètres!
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Le tout nouveau Kia Telluride de 2023 affiche quelques légères modifications à son avant. (Photo Éric Descarries)
Toutefois, ne nous excitons pas trop. À bien le regarder, vous n’y verrez que quelques différences de finition à l’extérieur. En effet, le Telluride (un véritable succès commercial pour Kia) est plus reconduit que redessiné. Le constructeur sud-coréen lui aura greffé une calandre révisée (avec le nouveau sigle KIA que je trouve personnellement plus agréable à l’œil que l’ancien qui, de toute façon, se rapprochait trop de l’ovale bleu de Ford), de nouveaux phares et quelques autres détails à l’avant (il lui a aussi retiré les lettres T-E-L-L-U-R-I-D-E sur le capot). À l’arrière, les feux, le pare-chocs et le bouclier ont été légèrement revus. Toutefois, Kia a ajouté deux nouvelles versions à son catalogue Telluride dont le X-Line avec roues de 20 pouces qui doit représenter l’implication de Kia en excursions hors-route sérieuses. On y note aussi un léger carénage tout le tour de la caisse (dont les dimensions se rapprochent de celles d’un Ford Explorer mais avec un pavillon plus relevé) et des passages de roue qui amplifient un peu le léger relèvement du châssis (dont la véritable mesure ne serait que d’un centimètre!).
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De l’arrière, on ne voit que des retouches aux feux, au bouclier et à quelques détails à la version 2023 du Kia Telluride. (Photo Éric Descarries)
Peu importe comment vous percevez la nouvelle présentation du Telluride, c’est surtout à l’intérieur que la version 2023 (à sept passagers) du Kia Telluride se distingue. Commençons par le tableau de bord qui affiche son imposant écran «vidéo» (en fait, il s’agit de deux écrans de 12,3 pouces). Celui-ci est définitivement aussi remarquable que celui d’un Cadillac Escalade ou d’un Mercedes-Benz GLS. Kia a fait appel à des dessins graphiques ressemblant à une instrumentation régulière pour que celle-ci soit facilement lisible. En fait, tout y est facilement manipulable (après quelques minutes d’apprivoisement!). La console centrale contient aussi des commandes pour changer les modes de motricité.
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La plus grande différence concernant le Kia Telluride 2023 se voit au tableau de bord complètement «modernisé»! (Photo Éric Descarries)
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J’ai encore une fois apprécié l’image trois-quarts arrière reproduite au tableau de bord lorsqu’on utilise les clignotants. (Photo Éric Descarries)
Pour le reste, tout y est comme c’était l’an passé. Les sièges d’avant sont larges et confortables et les places du centre sont facilement atteignables et confortables avec beaucoup de débattement pour la tête et les jambes. En fait, tout l’habitacle du Telluride est vaste et accueillant. Par contre, la troisième banquette, quoiqu’elle ne soit pas si mal, est un peu serrée pour des adultes. Mais les plus jeunes s’y glisseront avec facilité et y seront probablement plus confortables que dans bien des concurrents à sept passagers.
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Les sièges du centre sont très confortables. (Photo Éric Descarries)
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Les places arrière sont plus que confortables pour les passagers de constitution moyenne! (Photo Éric Descarries)
Ce qui nous mène à l’espace de chargement arrière qui est respectable avec les dossiers relevés mais qui devient presque caverneux une fois ceux-ci rabattus transformant le Telluride en véritable camionnette de transport.
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Lorsque tous les dossiers sont en place, il reste quand même un bon espace de chargement. (Photo Éric Descarries)
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Mais avec les dossiers des places arrière repliés, on obtient encore plus de place! (Photo Éric Descarries)
Petit mot ici pour souligner la qualité de construction et d’assemblage de cet intérieur qui dépasse celle de bien des concurrents. Il est plus difficile de la critiquer maintenant. Un supplice que les produits Kia subissaient un peu trop facilement il y a quelques années.
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Le seul moteur disponible sous le capot du Telluride demeure le V6 de 3,8 litres de Kia. (Photo Éric Descarries)
Question mécanique, rien n’a vraiment changé depuis l’an dernier. Le seul moteur disponible dans le Telluride demeure ce «vénérable» V6 de 3,8 litres qui a une belle réputation de fiabilité. Il développe 291 chevaux et 262 li-pi de couple. Pour les mordus de spécifications, sachez qu’il affiche un rapport volumétrique (taux de compression) de 13,0 :1 ! Il ne peut venir qu’avec une boîte automatique à huit rapports et à la traction intégrale (notez que le Telluride est, de son design de base, à traction avant (non disponible au Canada) auquel on a ajouté la traction intégrale). La suspension avant indépendante est à jambes de force alors qu’à l’arrière, elle jouit d’un système de mise à niveau. Le freinage à disque aux quatre roues avec ABS est à la hauteur de la situation alors que la direction à crémaillère est assistée électriquement.
Sur la route
Conduire le «nouveau» Telluride n’apporte aucune surprise. Le grand VUS est très confortable mais sa suspension peut s’avérer un peu sèche sur pavé inégal. Mais, ses performances sont vraiment agréables alors que les accélérations permettent de passer du point mort à 100 km/h en moins de huit secondes. Les reprises sont tout aussi convaincantes. Ne vous inquiétez pas pour la direction, elle est à la fois tendre mais précise. Le freinage m’a paru bien à la hauteur de la situation. Par contre, j’ai vécu des épisodes de vents latéraux violents qui avaient une bonne prise sur la carrosserie du véhicule. Mais alors, je crois que toute camionnette semblable aura réagi de la même façon. Les grandes glaces tout le tour aident vraiment à la visibilité alors que j’ai pu apprécier cette innovation de Kia/Hyunda/Genesis, c’est-à-dire la caméra vidéo qui transmet des images de vue trois-quarts arrière dans le tableau d’instrumentation quand le conducteur actionne les clignotants!
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Kia avait équipé le Telluride d’essai de pneus Yokohama IceGuard d’hiver qui devraient s’avérer très efficace durant notre saison froide! (Photo Éric Descarries)
Ceux qui aiment faire du remorquage apprécieront la capacité de traction de 5500 livres du Telluride. Par contre, même si Kia veut que l’on considère la version X-Line de son grand VUS comme un véhicule avec des capacités hors-route, je ne crois pas que tant d’utilisateurs de Telluride X-Line attaqueront des sentiers le moindrement exigeants même si les commandes à la console centrale permettent de passer à des modes de conduite en terrain boueux sur le sable ou dans la neige et sur la glace. Cette dernière devrait être la plus utilisée chez nous. Mon véhicule d’essai était chaussé de pneus Yokohama iG 075 d’hiver sur jantes de 20 pouces. Cette combinaison de pneus d’hiver de qualité et de la traction intégrale devrait répondre aux exigences de plusieurs consommateurs intéressés par le Telluride.
Question consommation, j’ai obtenu une moyenne de 10,4 l./100 km (calcul à la pompe) en situation surtout urbaine ce qui est plus impressionnant que prévu. Un Kia Telluride de base débute à 52 609 $ au Canada alors qu’une version X-Line commence à 63 010 $ plus les quelques options disponible, les 100 $ de la taxe d’accise pour le climatiseur et les frais de transport (sans parler des taxes)…Un véhicule recommandable? Avec le temps, on voit bien que les véhicules de Kia prennent de l’importance sur le marché. Les quelques plaintes que j’ai entendues par rapport au Telluride n’étaient pas des problèmes généralisés mais plutôt des incidents isolés. Alors, je me risque à le recommander!
Les Puces mécaniques
Il existe une forme de marché aux puces intérieur pour les mordus de la mécanique et certains collectionneurs de voitures anciennes ou modifiées où les visiteurs peuvent examiner certaines pièces ou articles qu’ils recherchent sans avoir à braver le froid ou les intempéries : Les Puces mécaniques!
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Les visiteurs des Puces Mécaniques de Drummondville trouvaient bien souvent des articles qu’ils recherchaient. (Photo Éric Descarries)
Débuté il y a quelques années par l’éditeur du magazine V8 Passion Fabrice Monceau et certains de ses amis, cet évènement unique et original a dû faire relâche pendant la pandémie. Mais, il est de retour et je m’y suis permis une visite le week-end dernier dans la salle de réunion de l’Usine Swift à Drummondville.
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Malgré un temps maussade, de nombreux amateurs de voitures surtout anciennes se sont rendus à l’Usine Swift de Drummondville à la recherche de pièces rares! (Photo Éric Descarries)
Plusieurs amateurs ont profité d’une journée sombre et pas trop chaude pour se rendre, eux aussi, à cet évènement et peut-être y trouver ce qu’ils y cherchaient. Du moins, d’après ce que j’ai pu voir, un bon nombre d’entre eux en ressortaient avec des pièces originales ou des sacs contenant des livres, des pièces ou je ne sais quoi. L’hiver forcera certes la plupart des mordus d’évènements automobile à une sorte d’hibernation au Québec. Mais je crois que, pour quelques visiteurs des Puces mécaniques, la saison froide en sera une de bricolage et de travaux dans les garages chauffés. On verra peut-être alors de superbes travaux sortir de ces garages sur leurs roues le printemps prochain!
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kolia-k · 6 years
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Ici l’intégralité de “Parricide” dans sa première version avant l’enregistrement ainsi que les corrections apportées :
L’ampleur du désastre est à peine perceptible / Comme une bombe / Comme une fronde à la saveur de revanche / comme une salve sans cesse révélée en avalanche / La course de mon astre / Était devenue sa cible.
Intact comme toujours au jour naissant / J’reprends contact avec le mythe adolescent / Celui qu’on perds / Celui qu’on cherche / A force de traîner dans l’urgence / Contraint de me soustraire à l’addition des forces en présence.
Ça sent le sec l’absence le froid des sentiments / Et le ressac des sentiments / Comme si je n’avais que ça que du ressentiments / Forcé de se taire pour une réponse / Genoux à terre / Devant mon père / Poussé au bout de l’esthétique de la défonce. (Cette partie sera entièrement ré écrite suite à l’enregistrement comme ceci : Ça sent le sec l’absence le froid des sentiments / Un truc de mec un peu trop viril et indécent / J’devais lui plaire, j’devais me taire / Genoux à terre devant mon père / Partir et m’enfuir était devenu nécessaire).
J’ai son âme ficelée au corps / Incandescente et pire encore / Frappée d’elle même de sa faiblesse / J’puisais ma force de justesse / J’allais perdre mon éclat, dans le huis clos de ses bras / J’allais perdre mon éclat / Dans le huis clos de ses pas.
J’deviens trop sûr de moi devant l’aura de mon surmoi / Mais trop peu fier de qui naîtra au lendemain de moi / J’suis amère devant nos pères qui ne tiennent pas le choc / Avant le crash / Avant le clash / Des balles en stocks / Chargé à bloc....
Alors je tue le père et j’aime le faire / Et plus rien à foutre et j’ai rien d’autre à faire / Je tue le père et j’aime le faire / Comme un rituel éphémère qui m’soulage et puis m’enterre / Par ici le parricide / Balancé au dessus du vide / Pari stupide / Trop de pères sont perfides / J’me cache et j’m’enterre et je cherche la lumière / La gueule sur le bitume sous un putain de réverbère.
Je sens son ascendance crasse suinter sur moi / Laisser des traces mais non je n’pardonnerai pas / Puisque la peur est tenace dans cet ultime combat / Que l’avenir me menace mais non je n’abandonne pas /Trop de rancœur accumulée dans mon bunker / Pas de pas de torpeur accumulée dans mon viseur.
Mais dis moi qui de toi ou moi s’avance dans le miroir / T’étais pas là me cherche pas / J’irai pas faire les fonds d’tiroirs / Ne m’en veux pas putain d’reflet / Ne m’emmènes pas dans ton sillage / Peut être comprendra tu quand j’refuserai ton héritage.
J’veux pas être comme toi / Implacable et aussi froid / Comme cette pierre angulaire qui me sers de repaire / Englué dans ta tanière / Par ici le parricide / J’te suivrai en enfer mais j’irai pas jusqu’au suicide.
En pâture à l’extrême / Voilà mes blessures en exergue / Face au pouvoir que t’exerce / Sur mon aura que j’exècre / Excuse et expulse l’enfant qui meurt / Trop de rancœur accumulée dans mon bunker
2ème refrain
Pont : Génétique obligée / J’ai des tics tous cramés / Trop crispé à l’idée d’être ton portrait craché / A la face de ma mère / Des chemins de traverse / Que j’ai pris à l’envers pour finir à la renverse
Fin : Alors je tue le père et j’aime le faire / Et plus rien à foutre et j’ai rien d’autre à faire / Je tue le père et j’aime le faire / Comme un rituel éphémère qui m’soulage et puis m’enterre / Par ici le parricide / Balancé au dessus du vide / Pari stupide / Trop de pères sont perfides / J’me cache et j’m’enterre et je cherche la lumière / La gueule sur le bitume sous un putain de réverbère.
J’veux pas être toi / J’veux plus être moi / Mais qu’est-ce qu’il te reste Au travers de moi ? Par ici le parricide / Balancé au dessus du vide / Pari stupide / Trop de pères sont perfides / Trop de pères sont partis / Trop de mères sont meurtries / Trop de frères séparés / Trop de fils sacrifiés / J’me cache et j’m’enterre et j’te cherche dans le vide / J’te suivrai en enfer mais j’irai pas jusqu’au suicide.
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whileiamdying · 3 years
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Alain Resnais, le cinéaste qui revenait des morts
Génial inventeur de formes, témoin lucide des horreurs du 20e siècle, l'auteur de « Hiroshima mon amour » et « On connaît la chanson » est mort samedi à Paris. Il avait 91 ans.
Par Jacques Mandelbaum
Publié le 02 mars 2014 à 10h55 Mis à jour le 10 mars 2014 à 17h45
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📸 Alain Resnais au Festival de Cannes, en mai 1980. AFP/RALPH GATTI
Né à Vannes, dans le Morbihan, le 3 juin 1922, le cinéaste Alain Resnais est mort samedi 1er mars à Paris « entouré de sa famille », a annoncé son producteur Jean-Louis Livi. Il avait 91 ans.
Sa longévité, son élégance, sa discrétion, son impeccable tignasse blanche arborée depuis si longtemps qu'on avait fini par oublier qu'il fût jamais jeune, tout cela faisait d'Alain Resnais une sorte de statue du commandeur du cinéma d'auteur français, aussi folâtre et expérimentateur fût-il en réalité. Car jeune, il l'a été indubitablement un jour, et sans doute devait-il sa science de la conservation au fait de l'être resté plus longtemps que tout autre.
Là-dessus flotte toujours un mystère. Le sentiment d'une jeunesse volée parce que fils unique, et asthmatique, de pharmacien catholique dans une ville de province ? L'imprégnation durable de l'éblouissement surréaliste et de sa glorification de l'enfance ? L'amour invétéré de la bande dessinée, du serial, du roman populaire ? Le fait d'avoir eu vingt ans sous l'Occupation ? Jeune donc, forever, et rapidement scandaleux, surprenant, comme on dit : moderne. Plus prompt à le devenir en tous cas, même si c'était d'un cheveu, que les Jeunes Turcs de la Nouvelle Vague, qui le toisent admiratifs depuis l'autre rive de la Seine.
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📸 Alain Resnais et son ex-épouse, Florence Malraux, lors du mariage de Jeanne Moreau en 1977. AFP
C'est bien la même génération : tous ont connu la seconde guerre mondiale, tous en sont sortis avec le désir de renouveler le cinéma, sinon le monde. Dans le match qui ne fut jamais réellement disputé entre rive gauche (Resnais, Chris Marker, Agnès Varda...) et rive droite (la bande des Cahiers du cinéma : Jean-Luc Godard, François Truffaut, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Eric Rohmer...) de la révolution cinématographique en marche, les premiers penchent de fait à gauche, et les seconds à droite, mais même cela ne tarde pas à bouger.
RESNAIS ET LA SCIENCE DU MONTAGE
Ce qui est plus assuré, c'est que les premiers sont des champions, reconnus pour tels, du montage. Qui dit montage dit coupe, taille, façonnage de la réalité, cinéma d'intervention, d'idées, de concept. Et c'est bien d'un art virtuose du montage, subtil et percutant, que procèdent les premiers coups d'éclat d'Alain Resnais à travers ses courts-métrages documentaires. Il y met à profit les cours de l'Idhec, école de cinéma créée par le gouvernement de Vichy où, à 21 ans, on le compte en 1943 parmi les élèves de la section montage. L'Histoire est friande de ces télescopages. Car la science du montage de Resnais, en même temps que dans la matière filmique, coupe et raccorde dans l'Histoire, autrement dit y prend un parti.
Et ce parti est pour le moins incisif. Guernica (1950), montage-choc autour du lamento antifasciste de Pablo Picasso. Les statues meurent aussi (1953), censuré jusqu'en 1964, charge insolente contre le colonialisme culturel avec les mots ciselés de Chris Marker, sous le regard anguleux, démultiplié et ténébreux de sculptures africaines. Le Chant du styrène (1958), ode ambiguë à la matière plastique de chez Pechiney, rythmée par des explosions de couleurs en Scope, et enlevée sur des alexandrins pince-sans-rire signés Raymond Queneau (« O temps, suspend ton bol… »).
« NUIT ET BROUILLARD »
Cette veine du montage souverain aura culminé dès 1956 avec Nuit et Brouillard. A l'origine, il s'agit d'un film de commande du Comité d'histoire de la seconde guerre mondiale, qui propose un montage d'archives d'une trentaine de minutes destiné à célébrer le dixième anniversaire de la libération des camps nazis. A l'arrivée, Nuit et Brouillard est un film terrassant qui s'inscrit en lettres de feu dans la double histoire du cinéma et de la mémoire de la barbarie nazie.
Le noir et blanc des atrocités d'hier ne cesse d'y inquiéter la couleur d'un paysage d'aujourd'hui, apaisé. Sur cet effet de montage saisissant, qui fait de la barbarie une présence désormais installée dans la chair du monde, le texte de Jean Cayrol revient en contrepoint : « Même un paysage tranquille, même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d'herbe, même une route où passent des voitures, des paysans, des couples, même un village de vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration. »
On doit ce chef-d'œuvre à Resnais, qui le réalise, évidemment, mais encore à Anatole Dauman, qui le produit, à Cayrol, ancien déporté qui en écrit le commentaire, à Chris Marker, qui le retouche en sous-main, à Michel Bouquet, qui le fait entendre et ne veut pas que son nom apparaisse au générique en hommage à la mémoire des déportés, à Hanns Eisler, collaborateur de Brecht, qui en compose la musique.
Ce film qui prend rendez-vous avec la postérité est aussi de son époque. En l'état de la recherche historique et de la construction mémorielle au mitan des années 1950, la conscience de la spécificité du génocide juif ne s'y impose pas (il faudra attendre pour cela le Shoah de Claude Lanzmann en 1985).
LA SILHOUETTE DU GENDARME FRANÇAIS
La question revient donc par la bande, pour nourrir un scandale. Une des images du film montre en effet une photographie du camp d'internement de Pithiviers, où l'Etat français parque les Juifs dans l'attente de leur déportation par les nazis. Sur cette image, au premier plan, la silhouette d'un gendarme français dans un poste de guet. La commission de contrôle exige aussitôt la suppression du plan. Echaudé par l'expérience des Statues meurent aussi, Resnais, soutenu par son producteur, réclame d'abord une demande écrite, puis maintient la photographie en barrant d'un bandeau noir la silhouette de la honte, rendant ainsi visible l'occultation de la collaboration. Le film sera vu ainsi jusqu'en 1997.
Ce n'est pas le seul déshonneur infligé par l'Etat français à ce chef-d'œuvre. Comme le veut la tradition à l'époque, la commission de sélection des films français au Festival de Cannes soumet ses choix au secrétaire d'Etat à l'industrie et au commerce. Nuit et Brouillardfait alors partie de la compétition. Mais le titulaire de la fonction, qui se nomme pour la petite histoire Maurice Lemaire, met son veto sur ce seul film. Les associations de déportés, qui le soutiennent en revanche, créent un tel scandale que le gouvernement accepte le compromis d'une présence du film à Cannes, mais hors compétition.
Qu'importe, Nuit et Brouillard, montré à des générations de lycéens français, et bien au-delà de la France d'ailleurs, fera l'effet à beaucoup de ses spectateurs d'un choc fondateur. Ainsi du critique Serge Daney, qui l'écrit magnifiquement dans un texte devenu lui aussi célèbre (« Le travelling de Kapo » paru dans la revue Trafic en 1992) : « Resnais fut pour moi un passeur de plus. S'il révolutionnait comme on disait alors le “langage cinématographique”, c'est qu'il se contentait de prendre son sujet au sérieux et qu'il avait eu l'intuition, presque la chance, de reconnaître ce sujet au milieu de tous les autres : rien de moins que l'espèce humaine telle qu'elle était sortie des camps nazis et du trauma atomique : abîmée et défigurée. »
« HIROSHIMA MON AMOUR »
Quant au malheureux Alain Resnais, il n'en a pas fini avec la malédiction cannoise, qui le poursuivra peu ou prou toute sa vie. Son premier long-métrage, Hiroshima mon amour (1959), rien de moins, y est ainsi mis hors compétition par les arbitres des élégances de l'époque, à rebours du jeune François Truffaut qui y concourt avec Les Quatre Cents Coups, après avoir copieusement insulté l'institution l'année précédente. Allez comprendre. Il faut croire que les raisons en sont diplomatiques. Cannes est aussi à cette époque une machine destinée à maintenir la guerre froide. Il s'agit aujourd'hui de n'y pas choquer les Etats-Unis, comme hier l'Allemagne (Nuit et Brouillard), comme demain l'Espagne (La guerre est finie).
Le plus politique des cinéastes français avec Godard – du moins à cette époque – en fait logiquement les frais. Hiroshima mon amour, sur un scénario et des dialogues de Marguerite Duras, raconte l'histoire d'une actrice qui vient tourner dans la ville un film pour la paix, et y rencontre un architecte japonais avec lequel elle a une liaison. Il lui parle de la tragédie collective causée par la bombe d'Hiroshima, elle lui répond par l'infamie publique de Nevers, tondue parce qu'elle aima un soldat allemand. Emmanuelle Riva et Eiji Okada interprètent ce film inoubliable, dont l'apport à l'art cinématographique est impressionnant : diffusion du passé dans le présent, discontinuité narrative, bande sonore obsédante, transvasement réciproque du réel et de l'imaginaire, flux de conscience.
RESNAIS ET LA GUERRE D'ALGÉRIE
Deux ans plus tard, après avoir entre-temps signé le manifeste des 121 (qui réclamait le droit à l'insoumission pour la guerre d'Algérie), Resnais double la mise avec L'Année dernière à Marienbad (1961), film écrit avec le chantre du nouveau roman Alain Robbe-Grillet. Le fond politique est cette fois mis de côté, en faveur d'une étrange séance d'incubation filmée entre un studio parisien et un jardin bavarois. Un homme tente d'y convaincre une femme (la débutante Delphine Seyrig) qui ne le croit pas qu'ils se sont aimés sur ces lieux, l'année précédente. Motif obsessionnel, qui se joue dans un palace baroque devenu projection labyrinthique d'un univers mental situé comme hors du temps. Mais de même que le film, curieusement, n'est pas tourné à Marienbad, le nom allemand de cette ville d'eau tchèque est-il alors caduc. Plus propice à Resnais que Cannes, la Mostra de Venise décerne le Lion d'or à cette œuvre mystérieuse et provocatrice.
Ceux qui reprochaient (déjà) à Resnais de s'être coupé de son époque en sont pour leurs frais : en 1963, Muriel ou le Temps d'un retouraborde, notamment, les zones brûlantes de la torture en Algérie. On y retrouve Delphine Seyrig en veuve recroquevillée sur elle-même, faisant profession d'antiquaire à domicile à Boulogne-sur-Mer. Un huis clos trouble la met en présence de son beau-fils qui revient de la sale guerre d'Algérie durablement traumatisé, d'un vieil amour de jeunesse fuyant et affabulateur et d'une jeune actrice que celui-ci veut faire passer pour sa nièce.
Valse amère des souvenirs, mensonges, remords, malentendus, incompréhensions : de l'Occupation à la guerre coloniale, tout un passé qui ne passe pas taraude cette petite bourgeoisie tétanisée qui habite une ville elle-même en proie aux stigmates du passé. Un film immense, d'une cruauté inexorable. En 1966, Resnais poursuit sa traversée de l'histoire contemporaine avec La guerre est finie.
Scénarisé par Jorge Semprun qui, deux ans auparavant, s'est fait exclure du Parti communiste espagnol clandestin et s'inspire de son expérience personnelle, le film est interprété par Yves Montand. Les deux hommes seront trois ans plus tard au service du célébrissime Zde Costa-Gavras. Montand interprète un rôle ici plus complexe, non pas tant de pure victime que de militant communiste assailli par un ennemi plus grand encore que le fascisme : le doute. Le film saisit aussi bien, durant trois jours déterminants de son existence, la prise de conscience de Diego, agent clandestin pris entre deux pays, mais aussi bien deux femmes (la marmoréenne suédoise Ingrid Thulin, échappée des macérations bergmaniennes, et la piquante débutante canadienne Geneviève Bujold), deux identités, deux vies. De nouveau, c'est la panade cannoise, le film étant cette fois retiré de la compétition après intervention officielle de l'Espagne.
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📸 Le réalisateur français Alain Resnais lors de la cérémonie de clôture du 62e Festival de Cannes, le 24 mai 2009. REUTERS/ERIC GAILLARD
DÉSENGAGEMENT DES QUESTIONS POLITIQUES
Il est plus singulier de constater qu'à rebours des trois films précédents, La guerre est finie semble être quasiment effacé de la mémoire collective. On y voit un sens. Ce film marque, en vérité, un imperceptible infléchissement dans le cinéma de Resnais, qui aboutira bientôt à une mutation visible : son désengagement des questions politiques au profit d'une exploration de l'intimité. Bien sûr, Resnais n'a jamais conçu son cinéma comme militant. La question politique, l'attention portée aux violences de l'Histoire auront toujours été, dans son œuvre, indissociables d'une préoccupation plus générale sur l'imaginaire, la mémoire et le temps, comme facteurs constitutifs d'une insaisissable et fragile identité.
Il n'en reste pas moins qu'un changement de cap va marquer sa carrière, au point que, dans le public comme dans la critique, deux réactions antagonistes accueilleront cette inflexion. La déception, au titre d'une démission qui frapperait désormais de vanité son goût de l'expérimentation formelle. Ou la fidélité à l'ingénierie stylistique qu'il continuera de déployer, avec brio, de film en film. En tout état de cause, il faut se satisfaire de ce paradoxe : c'est à l'approche de mai 1968, alors que culmine l'engagement idéologique, qu'Alain Resnais abandonne ses prérogatives de cinéaste concerné par les grands enjeux de son époque. Un personnage qu'il nomme Claude Ridder lui sert d'instrument dans cette opération, en deux temps.
Le premier est la participation de Resnais, en 1967, à un film collectif et militant intitulé Loin du Vietnam. Bernard Fresson interprète, dans ce court-métrage tourné en un certain sens contre la dimension militante du film, un romancier, intellectuel de gauche, qui se met à douter sévèrement de ses convictions et de son engagement. Comme geste engagé, on a fait mieux.
Le second est le long-métrage Je t'aime je t'aime (1968) dans lequel Claude Rich endosse à son tour le patronyme liquidateur. Il y incarne le survivant d'une tentative de suicide qui se laisse persuader par des scientifiques de voyager dans son passé pour y découvrir les raisons de son mal-être. L'expérience tourne mal et Ridder, installé dans une sorte de vulve géante, s'anéantit dans les souvenirs détraqués d'une vie sans qualité, marquée par le fantôme d'une femme défunte. Hommage à La Jetée de son ami Chris Marker, écrit par Jacques Sternberg, cet étrange et séduisant récit de science-fiction – faut-il le préciser ? – ne passera jamais à Cannes où il est pourtant le premier film de Resnais accepté en compétition. Manque de chance, cette fois c'est le festival qui s'arrête pour cause de révolution en marche. Ironie du sort, Je t'aime je t'aime inaugure pourtant ce moment important de l'œuvre de Resnais où le personnage passe du statut de sujet de l'Histoire à celui de sujet d'expérience.
OBSESSION DE LA MORT
Suite à l'échec public du film et à une série de déconvenues aux Etats-Unis, c'est la rencontre avec le célèbre agent Gérard Lebovici qui permet à Resnais de se relancer selon ce nouveau paradigme. Si le cinéaste ne s'est jamais vraiment expliqué là-dessus, il faut croire que quelque chose s'est produit en lui à cette époque qui l'incline à ce raisonnement : à quoi bon chercher la résolution collective des maux humains dès lors que l'individu ne s'appartient pas, étant pour lui-même un insondable et douloureux mystère ?
Ce n'est donc plus à l'Histoire comme mouvement collectif que se confronte désormais le romanesque chez Alain Resnais. C'est aux affabulations d'un escroc mondain (Stavisky, 1974), à l'inconscient déchaîné d'un vieil écrivain malade (Providence, 1977), aux théories neurophysiologiques du professeur Laborit sur le comportement humain (Mon oncle d'Amérique, 1980), à l'utopie enfantine incessamment trahie par les adultes (La vie est un roman, 1983), à l'amour tel qu'il ne peut que rejoindre la mort (L'Amour à mort, 1984). Deux mouvements caractérisent ces films. Une descente de plus en plus marquée dans les profondeurs (pulsion sexuelle, assouvissement du désir, instincts de domination, lutte pour la survie) qui ravalent l'homme à sa nature animale. Et la montée concomitante d'une obsession de la mort, de la maladie, du suicide.
Sombre période, pleine d'angoisse et de pessimisme, de laquelle Resnais finit par sortir en entrant en théâtre, en y trouvant plus exactement une inspiration qui se substitue à la longue fréquentation des écrivains qui aura marqué le début de sa carrière. Ce recours au théâtre semble devoir porter un coup d'arrêt à l'inquiétude dévorante qui a fini par s'emparer du réalisateur devant le malheur persistant de l'homme et la faillite des systèmes censés le prévenir.
AZÉMA, ARDITI, DUSSOLLIER : LA TROUPE FIDÈLE
Le théâtre, du moins, apporte-t-il la sûreté d'une convention, la séduction d'un simulacre, l'intelligence d'un artifice. L'hypothèse, aussi, d'une joie enfantine, d'un plaisir partagé, d'un jeu possiblement infini. Alain Resnais va s'y claquemurer, y réunir une petite troupe fidèle (Sabine Azéma, Pierre Arditi, André Dussollier, Fanny Ardant, Lambert Wilson…) et tenter, de décor en décor, d'y réenchanter le monde. Son nouveau credo pourrait tenir dans cette formule : « Je hais le soleil, c'est un projecteur qu'on ne peut pas déplacer. »
Ce cycle, qui domine toute la fin de la carrière du cinéaste, commence en 1986 avec Mélo, une pièce adaptée d'Henri Bernstein, boulevardier poussiéreux et cible des ligues antisémites dans l'entre-deux-guerres. Cette impertinence contre-culturelle et anachronique permet à Resnais d'organiser autour du triangle classique (mari-femme-amant, incarnés par le trio canonique Arditi-Azéma-Dussollier) une sorte de vaudeville, soit un mouvement qui verse insensiblement de la gaudriole à la tragédie.
Deux titres suivront, grâce auxquels l'image de Resnais est comme réimplantée dans le code génétique du public de cinéma français, celle d'un vieux monsieur pas si grave qu'il en a toujours eu l'air, grand fantaisiste caché sous un imperméable taupe. Il s'agit, bien sûr, de Smoking/No Smoking (1993) et On connaît la chanson (1997). Le premier est un exercice virtuose, adapté de l'auteur dramatique anglais Alan Ayckbourn. Il met en scène Sabine Azéma et Pierre Arditi dans dix rôles différents et deux films divergents, dont les prémisses respectives tiennent à la décision d'un personnage d'arrêter ou de continuer de fumer.
« ON CONNAÎT LA CHANSON », PLUS GROS SUCCÈS
Anglophile, maniaque, facétieux, vertigineux, Smoking/No Smokingest l'art de la combinaison poussé à sa meilleure extrémité. On connaît la chanson, scénarisé, dialogué et interprété par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, qui avaient déjà adapté le précédent, est une fantaisie sentimentale dépressive et néanmoins chantée qui met dans la bouche des acteurs des tirades de chansons populaires en version originale. C'est le plus gros succès d'Alain Resnais, avec 2 600 000 entrées.
Une part de malentendu l'entoure, l'allant des ritournelles grisant les spectateurs et les empêchant de voir le vide fantomatique qu'elles comblent chez les personnages. Car on ne se refait pas. Mise provisoirement entre parenthèses entre les planches du théâtre, la mort revient à grands pas y rejoindre le cinéaste.
Le philosophe Gilles Deleuze l'avait fort bien vu : « Resnais n'a qu'un sujet : l'homme qui revient de la mort. » La plupart de ses films, en effet, envisagent la refondation d'un monde après le désastre. Ce que n'eut pas le temps, hélas, d'observer Deleuze, c'est qu'à quatre-vingts ans, l'hypothèse d'en revenir devient très improbable. Resnais fait donc de cette perspective ce qu'il sait le mieux faire : en jouer.
Organiser, en un mot, sa sortie pour mieux la conjurer. Chorégraphier un ballet d'ectoplasmes Belle Epoque (Pas sur la bouche, 2003), éteindre les désirs sous un tapis de neige (Cœurs, 2006), s'envoler au pays de l'enfance éternelle (Les Herbes folles, 2009), convier à sa propre veillée funèbre ses acteurs préférés sous l'invocation de Jean Anouilh (Vous n'avez encore rien vu, 2012), puis bisser le coup en revenant à ce cher Alan Ayckbourn (Aimer, boire et chanter, 2014).
Ainsi, jusqu'à son dernier souffle, ce cinéaste né dans un siècle de cendres aura cultivé, tel le Phénix, l'art d'en renaître.
Jacques Mandelbaum
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louisstephaneulysse · 4 years
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Par Patrick Corneau.
Lorsque j’ai reçu ces Heures de Paris : les nouvelles minutes parisiennes, 1900-2020 des Éditions La Bibliothèque, après l’avoir soupesé, humé, tourné, retourné, feuilleté, lu la préface, rêvassé autour des illustrations et photographies, je me suis dit : voilà le livre-cadeau idéal pour un(e) ami(e) ! Que l’heureux récipiendaire soit parisien ou pas, amoureux de notre capitale ou la détestant (ou pire : indifférent), ce bouquin est du nanan…
Décrivons et expliquons d’abord. Tout part de l’éditeur bien évidemment. Mais avant de parler de Jacques Damade le dynamique directeur des éditions La Bibliothèque, initiateur, concepteur et créateur multitâches (stylo, clavier, mise en page, promotion, etc.), transportons-nous dans le passé… Un soir de 1898, à la librairie de Minuit, rue de la Chaussée d’Antin à Paris, l’éditeur Ollendorff (Maupassant, Jules Renard, Colette…) imagine Les Minutes parisiennes, un livre qui racontera la capitale heure par heure. Chaque heure est confiée à un écrivain et à un dessinateur (buriniste, aquafortiste, graveur). Un an plus tard, commence la publication de petits livres illustrés, d’une soixantaine de pages, très soignés. Chacun évoque un moment particulier de la vie parisienne : le déjeuner des petites ouvrières, la presse populaire, le Grand Prix de Paris… Ils font voyager le lecteur de l’île de la Cité à Belleville en passant par la Bourse et les Batignolles. De 1899 à 1903, dix ouvrages sont édités. Et puis l’entreprise connaît des difficultés, peut-être parce que ce projet de grande ampleur, de nature polyphonique est complexe à mener collectivement.
Revenons à Jacques Damade des éditions La Bibliothèque. Fin 2018, Jacques Damade conçoit le projet de ressusciter Les Minutes parisiennes avec le concours d’écrivains et d’illustrateurs actuels. L’objectif est de répondre, heure par heure, aux écrivains et dessinateurs de 1899 : Paris 2020 dialoguera ainsi avec Paris 1900. Huit volumes sont prévus avec 28 auteurs et illustrateurs. Chacun mettra en regard Les minutes parisiennes (textes et images) de 1899 et celles de 2020. Un financement participatif est lancé en 2019 pour engager la production. En octobre 2020, La Bibliothèque fait paraître le tome un. Un dialogue saisissant s’ouvre entre le Paris 1900 et celui de 2020. Premiers spots : Belleville-Ménilmontant, les fortifs, la Gare du Nord, la Bastille et le quartier de Grenelle.
Déroulé de cette flânerie entre deux rives du temps et les quatre points cardinaux de la capitale (la chronologie n’est pas celle du temps ni celle du livre). – Vers 9 heures du soir, Jean-Philippe Domecq scrute la gare du Nord, son trafic, ses ciels, ses quais depuis la fenêtre de chez lui et répond aux déambulations tardives de Jean Lorrain autour des fortifs. – Nadja fréquente un café de la Bastille vers 8 heures du matin, observe, dessine, s’interroge sur son art et voisine avec les 10 heures du soir de Huysmans, et l’ambiance chaude, saturée du bal de la Brasserie européenne sur la Seine à Grenelle. – À 7 heures du soir, Louis-Stéphane Ulysse arpente le Belleville qu’il connaît comme sa poche et sa population métissée, ses tribus qu’il confronte en miroir aux sept – neuf heures du soir de Gustave Geffroy, bellevillois aussi lyrique que naturaliste.
Pour des raisons de domiciliation (Paris-Est), je m’attarderai davantage sur Une histoire irracontable de Louis-Stéphane Ulysse. Disons d’emblée que sa vision est cash. Elle est réaliste et véridique. Je peux l’affirmer car je vis aujourd’hui au cœur du XXe arrondissement et, après m’en être éloigné (comme lui), je fais les mêmes constats. Impression d’ensemble qui relève d’une sensation étrange, comme d’un décalage topographique : « … une ville portuaire, un bord de frontière fantasmé, la Méditerranée au Mexique, La Soif du mal, Wall of Voodoo et Gun club, une épicerie tenue par Akim Tamiroff, un mélange de Vintimille et Tijuana en plus grand, les arrières-cours humides, les orages de juin qui laissent leur couleur sur le bitume, cette odeur acide de relent de batterie éventrée. » Et puis ce qui retient l’œil, ajoute-t-il « c’est la multiplication des magasins bio, le renouvellement des brasseries, comme si les cultures alternatives blanches avaient été digérées, englobées, refinancées, bons points à la clef. Vues de l’extérieur, elles semblent avoir moins de mélange… Les héritiers, le pedigree, la traçabilité propre au bio sans doute. Belleville n’échappe pas à la règle même si la frontière de ce nouveau monde semble, pour le moment, piétiner aux alentours d’Oberkampf. Le Quick est devenu un Sephora mais le Nani et ses cornes de gazelle, sur le boulevard est toujours là. Des falafels à ciel ouvert. » On appréciera le style coloré de Louis-Stéphane Ulysse qui mesure avec perspicacité au fil des vagues migratoires les transformations d’un Belleville où s’affirme « l’âpreté urbaine, confuse, bruyante, débraillée, toujours dans ce brouillard lumineux. Les nourritures abondantes, exotiques, et l’addiction sordide. » Remarquant que Belleville se construit davantage sur un modèle anglo-saxon que français : un bout de New York… Mais l’explication la plus convaincante est socio-démographique : « Belleville semble condamné à la gentrification généralisée ». Qu’on me permette de citer intégralement l’éclairante description que Louis-Stéphane Ulysse fait de ce processus si souvent pointé sans être toujours compris : « Finalement, c’est toujours la même chanson qui se joue dans les capitales occidentales. Un quartier en bordel, insalubre, déserté par ses ouvriers, où plus personne ne veut habiter, mais avec une forte capacité d’absorption, des communautés étrangères dans l’obligation d’organiser leur quotidien, des marginaux, des artistes qui apportent la profondeur par le détournement des espaces et parfois des matières, des associations ou des collectifs qui organisent des circuits courts, des artistes plus riches et des économies nouvelles qui viennent s’encanailler le soir, avant de reprendre peu à peu les lieux en faisant grimper les prix. La modernité sans progrès, ligne privée de rails… Sans doute pour ça que ceux de la Petite Ceinture, recouverts de mousse, longtemps abandonnés, puis oubliés, les tunnels qui les abritent, se visitent désormais comme des musées. » Et Louis-Stéphane Ulysse de conclure par cette anecdote bien parlante : « Au bas de la rue de Ménilmontant, une petite agence immobilière façade blanche, store rouge. Je regarde la vitrine. Trente mètres carrés pour trois cent cinquante mille euros… Je demande à la fille à l’intérieur. Elle explique que les prix iront plus haut lorsque les immeubles de marchands de sommeil encore présents ici auront dégagé. Mais il y aura une limite à cause du nombre important de logements sociaux dans le secteur. » Plus inquiétante, cette incidente : après nous avoir confié qu’en 2000 il ne s’était « jamais senti autant en sécurité qu’ici », il déclare « Je me lève. Je n’entends plus Geffroy. Je marche mais je ne le retrouve pas. Le temps nous sépare. Avant, on pensait que tout était possible ; aujourd’hui, on pense que tout est à craindre. » Inutile de préciser que le simple indigène que je suis ne peut qu’entériner cette appréhension…
De ces échos entre quartiers au tonalités si contrastées, de ce choc temporel entre la fin du XIXe siècle et le début du XXIe s’extrait un étonnant précipité, un condensé plein de bruit et de fureur et qui signifie beaucoup… Nonobstant l’alchimie du temps, Paris peut-être change moins que ses Parisiens dont les générations se succèdent par vagues, et infatigablement arpentent sa forme, égrènent et fouillent son intimité. Mélangeant expérience et mémoire, flânerie et rêverie, Heures de Paris en forme le guide singulier et précieux. Oui, vraiment ce bouquin – malgré masques et bergamasques – est un cadeau !
Heures de Paris : les nouvelles minutes parisiennes, 1900-2020. Volume 1, Collection Capitale, avec des textes de Gustave Geffroy, Jean Lorrain, Joris Karl Huysman,s Louis-Stéphane Ulysse, Jean-Philippe Domecq, Nadja, des illustrations de Joaquim Sunyer, Thomas Beulaguet, Théophile-Alexandre Steinlen, Charles Jouas, Nadja, des photos de Jean Philippe Domecq, Magali Croset-Calisto, présentations de Douban, conception de Maurice Miettte, éditions de La Bibliothèque, 2020.
Patrick Corneau / Le Lorgnon mélancolique
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