#auberge maison roy

[aubergemaisonroy-blog]

Auberge Hotel Quebec City

Are you searching the best Auberge Hotel Quebec City? The most excellent Luxurious place for staying at Auberge Maison Roy. This will appreciate the historical decor and friendly, professional service. This hotel is a member of Relais & Châteaux. Booking for Call (418) 527-3907.     

[boulbil]

Petit retour historique sur le quartier des Menus d'où est né la ville. En 1308, le roi Philippe Le Bel se rend à Boulogne-sur-Mer pour le mariage de sa fille Isabelle avec Édouard II, roi d'Angleterre. Constatant la renommée de la chapelle, lieu de pèlerinage attirant même des bourgeois parisiens, le roi, de retour à Paris décide de faire ériger une chapelle plus proche de Paris du nom de Notre-Dame-de-Boulogne. Terrain est proposé aux Menuls-lès-Saint-Cloud par son chancelier, Jean de la Croix qui possédait 5 arpents sur le tertre des Menus. Remplaçant la petite chapelle Saint-Gemme en bois, l'édification de l'église démarre en 1319 (d'où l'erreur de la mairie pour l'expo des 700 ans de la ville en 2019) et se termine le 3 juillet 1330 par la bénédiction de l'évêque Hugues de Besançon sous le vocable de Notre-Dame-de-Boulogne-sur-Seyne. Le villages des Menuls, désormais érigé en paroisse devient Boulogne-la-Petite et son bois, le bois du Rouvray, devient le Bois de Boulogne. L'église devient vite célèbre, le pèlerinage se développe (plus rapide que les 15 jours pour aller à Boulogne-sur-Mer) et les grands noms de l'époque s'y succèdent : le roi Philippe V, Jean le Bon, Jeanne d'Arc, du Guesclin et même le pape Sixte-Quint. Le trésor de l'église et sa renommées croissant, le village se développe, échoppes, auberges, hôtellerie. Ainsi naquit Boulogne. La prospérité gagne la ville, les lavandières vont à la rivière par la rue du Bac et la rue de l'Abreuvoir pour nettoyer le linge des riches propriétaires. La blanchisserie se développe au moment où Monsieur, frère de Louis XIV rachète la demeure des Gondi à Saint-Cloud et s'y installe, organisant des fêtes somptueuses où la noblesse se presse... en déposant leur linge sale à l'aller pour le récupérer au retour. Les 600 personnes au service de Monsieur descendent souvent à Boulogne par le Pavé du Roi (actuelle avenue Jean-Baptiste Clément) et contribuent aussi à l'essor de la ville autour de l'église et des Menus. Au XVIIIe siècle, de nombreuses villégiatures de nobles parisiens sont construits à Boulogne, le château de Meulan (futur Rothschild), la maison Walewska, la maison de l'Abbé Louis de Bourbon, fils illégitime de Louis XV à l'emplacement actuel des immeubles de la France Mutualiste mais les vieilles maisons du quartier des Menus, vétustes, sont peu à peu délaissées par les blanchisseurs au profit de la rue d'Aguesseau puis de la rue de la Rochefoucauld, nouvellement percée. Ce n'est qu'en 1871, après l'incendie de Saint-Cloud que le quartier retrouvera vie avec l'apport massif d'une communauté italienne originaire du Piémont. Les Menus reprennent vie et nombre d'hôtels meublés, de bars se développent dans tout le quartier des Menus.

[mariarodriguez1stuff-blog]

The Maison Roy is not only a perfect hotel but also a friendly Quebec City Auberge. We are happy to serve you at our Auberge. Whenever you come to Quebec City, feel free to check our availability and get 10% discount by reserving directly on our site.

[marienmike-blog]

PERÚ : L’avant-trek

Après une nuit inconfortable, je rejoins enfin la ville de Huaraz, capitale de la région d'Ancash connue comme la « Suisse péruvienne » grâce à ses nombreux sommets prisés par les randonneurs. Il est 6h du matin, alors je décide de finir ma nuit au terminal de bus, allongé sur un banc. J'émerge une heure plus tard et, plus ou moins reposé, je commence ma journée dite « d'acclimatation ». Parce que oui, Huaraz est perchée à plus de 3000m, et pendant les différentes randonnées que je me suis promis de faire, je monterai jusqu'à 5000. A cette hauteur, le vrai problème n'est pas le froid, mais le manque d'oxygène qui peut provoquer malaises, nausées et toutes sortes d'autres réjouissances

Je pars donc pour une petite balade à 7h du matin. Je commence par traverser une Huaraz endormie, puis je grimpe en direction de Wilkahuain, un (minuscule) site de ruines. Je n'y reste pas longtemps parce qu'il n'y a pas grand-chose à voir, et puis, l'intérêt c'est surtout les 14km d'acclimatation. En essayant d'ignorer les chiens qui grognent et m'aboient dessus, je rentre à Huaraz, non sans apprécier la vue sur les cordillères Noire et Blanche qui entourent la ville.

En plus de l'acclimatation, le but de cette première journée est d'obtenir des infos sur le trek de Santa Cruz (notamment comment rejoindre son point de départ...) et acheter des provisions. J'ai prévu de partir dès le lendemain, alors j'ai pas trop le temps. Trois heures ont passé depuis mon arrivée, et la ville s'est éveillée. Je me rends dans un café conseillé par une application de voyage bien connue pour prendre un petit déjeuner bien mérité. L'endroit est envahi de randonneurs au visage cramoisi par le soleil d'Ancash. Je compatis, parce que me connaissant, je serai bientôt moi-même le roi des peaux-rouges. Ragaillardi, j'enchaîne avec la Plaza de Armas, le centre touristique de la ville. Là, je me rends à la Casa de Guías, la Maison des Guides. En plus d'y trouver des guides pour les randos, on peut y demander des informations, et ce même si on a prévu de faire les treks seul, comme moi.

Un couple de jeune français discute déjà avec le seul guide de la casa quand je pousse la porte. D'après ce que je comprends, ce dernier n'a pas le temps de s'occuper d'eux car il doit partir dans la montagne chercher quelqu'un qui s'est perdu. Rassurant.

J'ai failli renoncer pour aller chercher des conseils ailleurs, quand j'entends le couple dire :

Bon, de toute façon, ça doit pas être bien différent du Santa Cruz ! 

Ni une ni deux, je bondis :

- Vous avez fait le Santa Cruz ?

Apparemment pas peu fiers, les deux français acquiescent. Encouragé par leur sourire, j'enchaîne les questions.

- Vous l'avez fait en trois ou quatre jours ? Quatre.

- D'où êtes-vous partis ? De Vaquéria, à 2h d'ici.

- Comment êtes-vous allés jusqu'à là-bas ? En bus, puis en collectivo.

- Pas trop dur l'altitude ? Au début oui, après non.

- Vous avez mangé quoi ? De la soupe et des sandwiches.

- Je vais pas mourir tout seul ? Non.

Je repars de la Casa de Guías avec le sentiment du travail accompli. Avec leurs infos, je sais ce que je dois faire. Je visite quelques agences de tours pour réserver une place dans l'un des bus en direction de la Laguna 69. C'est la lagune la plus célèbre du parc national Huascarán où se situent tous les gros treks de la région. L'excursion à la Laguna 69 est si renommée car, en plus d'être sublime, elle peut se faire en une seule journée, ce qui est parfait pour l'acclimatation. Pour moi, le plus intéressant c'est qu'elle est située sur la route du village de Vaquéria, qui est le début du trek de Santa Cruz. Je monterai à la lagune, puis camperai sur place. Ensuite, au petit matin, j'arrêterai un collectivo, ces mini-bus pleins à craquer, pour rejoindre Vaqueria. D'après mon couple de français, il y en a un toutes les demi-heures qui passe sur la route.

Il est midi, et il ne me reste plus qu'à faire mes courses pour mes 4 ou 5 jours de trek (1 jour pour la Laguna, trois ou quatre pour le Santa Cruz). Comme j'ai pas envie de trimbaler mon sac plein à craquer toute la journée, je remets les courses à plus tard.

Je repère un mirador sur un plan, et comme j'en ai jamais marre, je décide d'y monter, il n'est qu'à 5km. Hélas, je n'avais pas prévu qu'entre midi et deux heures, le soleil tape très très fort. Je monte péniblement avec mon gros sac sur le dos, et, contrairement à ma balade de la matinée, le manque d'oxygène se fait ressentir. Tel un papy, je dois m'arrêter régulièrement pour reprendre mon souffle. Je n'ai point de casquette ni de chapeau, et j'ai peur que les rayons du soleil ne me liquéfient le cerveau (enfin me filent mal à la tête, quoi). La santé primant sur la fierté, je mets un tee-shirt sur ma tête, ce qui me fait ressembler à un chamelier égaré sur le mauvais continent.

J'atteins le sommet en une petite heure, mais je ne peux guère profiter de la vue tellement je suis cuit (littéralement). Je me repose un peu avec une seule pensée en tête :

Eh ben mon pépère, ça promet pour demain.

Je reviens dans le centre-ville facilement, parce que ça descend. Pour me remettre de mes émotions, je descends une Cusqueña la bière phare péruvienne devant Russie – Croatie. A cause des prolongations et tout, l'après-midi touche à sa fin quand je sors du bar. Heureusement, au Pérou comme au Chili, les magasins restent ouverts jusqu'à très tard, du coup, pas de souci pour faire les courses.

Je compose alors mes menus pour le trek :

premier déjeuner : sandwich au jambon

premier dîner : soupe de légumes en poudre – knackis

deuxième déjeuner : pain avec viande de cochon

deuxième dîner : petits cristaux à mettre dans l'eau – saucisses de poulet

troisième déjeuner : labeur du boulanger et sa lamelle de porc

troisième dîner : brouet de concentré à diluer et édredon de poule adolescente

quatrième déjeuner : Aliment fait de farine, d'eau, de sel et de levain, pétri, levé et cuit au four et cuisse ou épaule de porc préparée (par salaison ou cuisson) pour être conservée

quatrième dîner : sachet de truc chimique et truc chimique de forme allongée.

Malgré la variété de ce régime, j'achète quand même des fruits secs, des barres de céréales et des pommes. Le luxe. Il ne me reste plus qu'une chose à faire : dormir jusqu'au départ, à 5h du matin. Quitte à faire de nouvelles expériences, j'avais décidé de faire du Couchsurfing, vous savez, ce concept sympa où on peut dormir sur le canapé d'inconnus pour la modique somme de 0€. La première réponse était positive, mais l'hôte, dans sa trentaine, me prévient:

Par contre j'héberge déjà d'autres gens, du coup la seule place disponible est dans mon lit, c'est un king-size.

Alors oui j'aime les nouvelles expériences, mais j'ai mes limites. Je décline poliment et je me rends chez la seconde personne qui m'avait répondu. C'est top, comme une auberge de jeunesse gratos. J'apprends par les autres voyageurs que le propriétaire des lieux, un dénommé Chalex, fait la première nuit gratuite et facture les suivantes (3€, ça reste honnête). Comme je ne reste qu'une nuit, c'était parf'.

Chalex est guide de montagne, du coup chez lui, il y a ce qu'il faut pour se préparer, notamment une carte détaillée du parc Huascarán. A la Casa des Guías, j'aurais pu m'en procurer une, mais ça coûtait 30 balles. Du coup, avec mon talent légendaire pour le dessin, je recopie celle de Chalex :

Rassuré par cette carte de qualité qui garantira ma sécurité,  je me mets au lit après avoir avalé des pâtes-bolo, que j'ai pris le temps de savourer.  

[auxbellesillustrationsfr]

Roméo et Juliette, victimes du confinement

On prête à Shakespeare d’avoir écrit Le Roi Lear en confinement, dans une Grande-Bretagne frappée par une épidémie de peste à l’orée du XVIIe siècle. La réclusion a-t-elle été pour lui synonyme d’inspiration ? Mais que nous dit alors la dernière tirade de Mercutio, l’ami de Roméo dans Roméo et Juliette  ? Avant de mourir, assassiné, celui qui n’est ni Montaigue ni Capulet lance cette exclamation en forme de malédiction : « La peste soit sur vos deux maisons ! » ?

Entre fantasmes, archives – et quelques jurons – François Laroque, shakespearologue à qui l’on doit le bénéfique Dictionnaire amoureux de Shakespeare (Plon) paru en 2016, nous éclaire sur la vie du dramaturge qui a su « passer entre les gouttes » des épidémies à répétition, mais aussi tirer bénéfice des conséquences dramatiques du fléau, laissant infuser ses maux dans ses œuvres les plus noires… Entretien.

Consultez notre dossier Shakespeare, l’éternel

François Laroque, traducteur et spécialiste du dramaturge a signé le « Dictionnaire amoureux de Shakespeare » aux éditions Plon en 2016. © Bruno Klein

Le Point : L’arrivée du coronavirus en Europe a relancé l’antienne selon laquelle Shakespeare a écrit Le Roi Lear alors qu’il était confiné, autour de 1605-1606. Que sait-on véritablement ?

François Laroque : Shakespeare en confinement, on n’en a aucune preuve. C’est une déduction. Ce que l’on connaît de façon certaine, en revanche, c’est le contexte. Depuis la mort de la reine Elizabeth en 1603, et pendant les sept premières années du règne de Jacques Ier en 1610, les épidémies de peste se succèdent. On sait aussi que celle de 1603-1604 est la plus importante à Londres. Nous avons d’ailleurs un témoignage de première main, de Thomas Dekker, prosateur et dramaturge contemporain de l’auteur de Hamlet, qui nous donne des images à la fois horribles des charniers qu’il mêle à des anecdotes tragicomiques, ce qui est très anglais. C’est le propre de l’esthétique dite « du grotesque » : plus c’est horrible, plus ça fait rire ! Dekker décrit, par exemple, une scène où l’on jette des cadavres dans la fosse commune. Or, un soir, un Londonien égaré dans une rue mal éclairée tombe dans la fosse et se retrouve en compagnie de corps infectés, voire de cadavre en voie de putréfaction. On croyait à l’époque que la peste se transmettait, non par les bacilles véhiculés par les rats, mais par l’air. La contagion se faisait soi-disant par les miasmes censés infecter l’atmosphère de la ville. Dekker rapporte aussi que les Londoniens qui n’avaient pas pu fuir la ville, comme les Parisiens restés dans leur appartement en ville en ce moment, se mettaient du romarin dans les narines pour se purifier et espéraient ainsi échapper à la contagion. Or, ça ne servait évidemment à rien. Il les compare à des hures, vous savez ces têtes de sanglier que l’on servait dans les auberges (l’auberge de Falstaff à Londres dans les deux parties d’Henri IV s’appelle d’ailleurs l’auberge du « Boar’s Head », de la Tête de Sanglier). L’humour est là, certes, mais sa tonalité reste quelque peu macabre et vire souvent au noir.

Où se trouve Shakespeare durant cette terrible épidémie ?

On ne sait pas s’il est confiné, mais c’est tout à fait possible, puisqu’on ne trouve pas son nom pendant l’épidémie de 1605-1606, celle de l’écriture du Roi Lear, parmi les acteurs qui partent jouer en province. Shakespeare était donc peut-être alors chez lui à Londres à un moment où l’on sait qu’il logeait chez des réfugiés huguenots venus de France après la Saint-Barthélemy, les Mountjoy ou Montjoie, dans la paroisse de Saint-Olave. D’ailleurs, on sait que ce quartier a été frappé par la peste lors d’une épidémie plus tardive, parce que Mme Montjoie meurt infectée en 1612. Or, on pense, d’après les archives judiciaires de l’époque (il y a eu un procès fait par leur apprenti pour une histoire de dot non versée et auquel le dramaturge avait été appelé en tant que témoin), que Shakespeare a été assez proche d’elle. Voilà une autre épidémie à laquelle Shakespeare a certainement échappé de justesse.

Lire aussi Et si la grippe espagnole était française ?

Si les dates concordent entre épidémie et écriture du Roi Lear, dispose-t-on d’autres indices ?

Il y a une anecdote en particulier, elle vaut ce qu’elle vaut, mais qui tend à confirmer qu’il a écrit cette tragédie durant cette période-là. Shakespeare avait un voisin. Il a beaucoup déménagé, il passait d’un quartier à l’autre en suivant son théâtre, jusqu’au Globe actuel, au sud de la Tamise, sur le Bankside, mais aussi pour fuir le fisc – il n’aimait pas payer ses impôts et n’était donc pas un citoyen modèle sur ce plan-là ! Il y avait donc un de ses voisins, William Tayler, qui était brodeur sur tissu, et qui travaillait probablement pour les costumes de théâtre. C’est une supposition, mais on pense qu’il devait connaître les Montjoie qui, eux, étaient chapeliers et pouvaient également travailler pour le Globe. On reste donc ici dans l’univers du théâtre. Ce Tayler meurt de la peste au mois de décembre 1606, mais, avant cela, on sait qu’il a fait baptiser sa fille, en novembre 1605, et qu’il lui a donné le nom de Cordelia. Un prénom gallois assez rare, comme le confirme le fait qu’on n’a trouvé qu’une ou deux Cordelia dans tout Londres à cette époque. Shakespeare a donc pu connaître ce Tayler, ce qui confirmerait qu’il était bien confiné chez lui au moment où il travaillait au Roi Lear et où son voisin mourait de la peste.

Toute sa vie, il aura joué à cache-cache avec la peste

À combien d’épidémies a-t-il échappé ?

De sa naissance jusqu’à sa mort en 1616, on peut parler d’une bonne dizaine d’épidémies de peste. Il a vraiment une bonne étoile en ce qui concerne sa santé. Il est toujours passé entre les gouttes.

Lire aussi Qui est William Shakespeare ?

Le concept même d’épidémie fait partie intégrante de sa vie ?

Oui, on peut dire que, toute sa vie, il aura joué à cache-cache avec la peste, mais aussi comme bien de ses contemporains qui furent chanceux comme lui. Cela commence dès sa naissance. D’après les registres de la paroisse à Stratford-upon-Avon, William a été baptisé le 26 avril 1564. On pense qu’il est né trois jours avant, le 23 avril. Or, en avril, à Stratford, qui est une petite bourgade prospère de 1 500 habitants, il y a déjà, à ce moment, une bonne vingtaine de gens qui sont morts de la peste ! Au second semestre, la peste fait rage, et on dénombre alors plus de 200 morts, 15 % environ de la population, ce qui est beaucoup. Shakespeare, quant à lui, survivra.

La peste apparaît-elle directement dans son œuvre ?

Oui, dans Roméo et Juliette, tragédie sans doute écrite juste après la peste, où l’épidémie constitue un élément clé de la narration. On sait que le frère Laurent, qui endort Juliette avec sa potion pour lui permettre d’échapper au mariage avec Pâris et, donc, à la bigamie, envoie un émissaire pour prévenir Roméo, alors en exil à Mantoue. C’est un jeune moine, le frère Jean, que Laurent charge de lui porter une lettre pour éviter qu’il s’affole en apprenant la mort de Juliette et l’avertir qu’elle va se réveiller au bout de quelques heures dans le tombeau des Capulet. Or, le malheureux frère arrive dans Mantoue au moment où sévit une épidémie de peste et il se voit confiné, mis en quarantaine. Impossible pour lui de sortir et de remettre la lettre à Roméo… Et c’est à cause de ce funeste concours de circonstances que Roméo, saisi de désespoir lorsque son page Balthazar lui apprend que Juliette est morte et enterrée, descend au tombeau et se tue. Lorsque Juliette se réveille, elle se tue à son tour avec le poignard de Roméo. La peste a eu raison de leur passion.

Que penser de la fameuse tirade de Mercutio : « La peste soit sur vos deux maisons ! » ?

Le mot « plague » en anglais veut dire à la fois peste et fléau. Il intervient à 98 reprises dans toute l’œuvre dramatique de Shakespeare. C’est une occurrence assez fréquente, mais qui est rarement employée au sens de maladie. Le « A plague onboth your houses » de Mercutio, dans Roméo et Juliette, est d’abord une imprécation, la malédiction d’un jeune homme brillant tué dans la fleur de l’âge du fait de la rivalité entre les Capulet et les Montague. On en trouve de nombreuses occurrences dans Le Roi Lear, dans Troïlus et Cressida, une pièce assez sombre, au moins dix dans le Timon d’Athènes, et une allusion importante dans Macbeth. Je pense qu’il y avait une forme de tabou créé autour de ce mot, la peste étant responsable de la fermeture des théâtres. Il n’était donc pas bon d’évoquer ce fléau dramatique pour les acteurs comme les dramaturges. Et vous savez combien le milieu du théâtre est superstitieux ! Par exemple, Macbeth n’est jamais appelée ainsi par les acteurs d’outre-Manche, car le nom est réputé porter malheur. Ils l’appellent donc « The Scottish Play », la pièce écossaise. Parce qu’il y a toujours eu des drames autour de cette pièce. Jusqu’à Peter O’Toole, qui jouait le rôle-titre et qui a failli être écrasé sur scène par la chute du lustre situé au-dessus de son trône !

Un des grands chagrins de Shakespeare, c’est la perte de son fils unique, […] probablement de la peste

Les 98 occurrences du mot « peste » sont des jurons ?

Presque ! Mais j’ai trouvé deux citations intéressantes, et qui permettent de comprendre pourquoi 1605 et 1606 sont les années où Shakespeare écrit les trois plus grandes tragédies de son œuvre, Le Roi Lear, Macbeth et Antoine et Cléopâtre. Dans Macbeth, c’est un noble écossais, Ross, qui annonce que l’état du pays est absolument désastreux. Il évoque indirectement ce qui se passe à Londres, lorsque les morts succèdent aux morts et que toutes les églises de Londres – il y en avait 114 – sonnaient le glas pour chacun d’entre eux. « Quand sonne le glas des morts / C’est à peine si on se demande pour qui, et la vie des honnêtes gens / Expire avant la fleur qu’ils portent à leur bonnet, / Ils meurent avant d’être malades. » (4.3) Ces vers constituent l’une des rares allusions directes faites par Shakespeare à la peste. Puis, dans Timon d’Athènes : « Va-t’en, / Sois comme la peste causée par les planètes, / Quand Jupiter / Répand son poison dans l’air contaminé / Sur une cité criblée de vices » (4.3), qui rappelle la croyance d’alors, selon laquelle la peste (dont l’origine était une funeste conjonction des planètes) se transmettait par un air empoisonné.

La famille de Shakespeare a-t-elle eu la même chance que lui ?

Un des grands chagrins de Shakespeare, c’est la perte de son fils unique, Hamnet, jumeau de Judith. Ces deux prénoms étaient ceux des voisins boulangers de Shakespeare, les Sadler, à Stratford. Le dramaturge perd son fils en août 1596. On ignore la cause exacte de sa mort, mais il s’agit probablement, là encore, de la peste. C’est pour lui un drame absolu dont on trouve des échos dans certains des Sonnets (le sonnet 33, en particulier), avec l’emploi des paronymes que sont les mots « son » et « sun », le fils et le soleil, et bien sûr au premier chef dans ce qui est sans doute sa tragédie majeure, Hamlet.

Il produit ses plus belles tragédies au cœur de la plus virulente épidémie, et ensuite, lors du déconfinement ?

On voit qu’à la fin de cette période il écrit des pièces avec une fin plus optimiste : Périclès, Le Conte d’hiver, La Tempête. La dernière période de Shakespeare est beaucoup plus lumineuse. Est-ce que c’est dû au fait qu’il n’y avait quasiment plus d’épidémies de peste dans ces années-là, on l’ignore. Mais le fléau a joué un rôle très important et a indubitablement influé sur son écriture et sa vie personnelle.

PLON © DR

Dictionnaire amoureux de Shakespeare, de François Laroque (Plon, 800 pages, 27 euros). https://ift.tt/3edhTXk

from WordPress https://ift.tt/2XwcjcL via IFTTT

[monvoyagepathologique]

Du lait et des petits gâteaux

Furano à Asahikawa : Dim. 24 Nov. 2019 

Ambiance musicale : standards de jazz dans le lobby de l’auberge de Sapporo

Le titre est une référence à l’immense manga qu’est Jojo’s bizarre adventures, dont le titre “Du thé et des petits gâteaux” me fais penser à Louis à chaque fois !

Je me réveille à Furano, prêt à check out, je vérifie l’adresse de mon prochain logement et réalise qu’il ne se trouve pas à Biei comme je le pensais, mais à Asahikawa. Zut. 

La bonne nouvelle, c’est que ça n’est qu’à 30 min de train de Biei. Je marche vers la station, prends le train de 9h58 vers Asahikawa sans avoir regardé les horaires. C’est cool que je tombe sur celui-ci, parce que le suivant était à 11h32. 

Scène de train, de jeunes garçons assis aux places réservés pour personnes âgées, handicapées, enceinte, ... :) 

Une affiche publicitaire typique. 

L’entrée de la gare (la sortie pour le coup)

J’arrive finalement à Asahikawa, ça me fait drôle de retrouver une “grande ville”. Je marche jusqu’à mon auberge qui se trouve être un modeste ryokan. J’arrive très en avance sur l’heure officielle du check-in mais espère pouvoir déposer mon bagage et revenir plus tard. Je suis accueilli par un homme assez âgé et deux femmes d’un âge comparable. J’explique que je suis en avance mais que j’espérais juste déposer mon bagage, mais ils s’empressent d’aller préparer ma chambre. J’étais déjà un peu gêné, quand l’homme saisit mon bagage malgré ma résistance polie et se lance dans la montée des escalier avec mes 23kg de vêtements et whisky. Il a vraiment failli tomber en arrière à un moment... 

Ça sent bon le tatami !

Des filles et un extincteur pour éteindre le feu. 

J’enlève mes chaussures, mon hôte m’amène des sandales à ma taille, me fait visiter ma chambre, puis le reste de sa maison (il répète “my home”, et de fait, ça fait très familial !). Tout est un peu kitsch mais dans un style typique. Je repense à l’excellent film “Cha no aji” (The Taste of Tea). Je dépose mes affaires et décide d’aller manger en ville. Je découvre un restaurant népalais : bingo ! Je peux enfin sortir des saveurs miso/soja/curry/sushi ! Je me régale pour pas cher et repense avec émotion à ce snack indien de Vancouver où j’avais pris mes habitudes... 

Asahikawa est notamment connu pour son zoo. Je décide de m’y rendre histoire de visiter quelque chose durant cette journée. J’arrive 40min avant la fermeture et le visite donc au pas de course. Le territoire est immense, mais les cellules des animaux malheureusement beaucoup moins... À nouveau, je me sens plutôt triste. 

L’hippopotame tourne en rond, l’ours polaire amaigri aussi. Les autruches elles sont en couple et semblent bienheureuses, elles marchent au pas et regardent dans la même direction. Je repense à ce passage super difficile du jeu mégadrive “Le Roi Lion”, où on est à dos d’autruche... 

Je me demande s’il boufferait les câbles de ma playstation si je le ramenais à l’appart’ lui...

La fermeture est annoncée 15min en avance, et une version douteuse de “Ce n’est qu’un au revoir” commence à jouer en boucle sur un motif de 10 secondes, avec des cuivres saturés. Les loups commencent à hurler en cœur, je vais les voir et tombe sur une marée de touristes chinois tous leur téléphone à la main en train d’imiter les loups pour les encourager à recommencer de hurler, en vain. Je me sens encore un peu triste. 

Proche de la sortie, un groupe de manchots, eux sont cools, tenue de soirée, la classe, ils tiennent la pose, tranquilles pépères. 

“ - Hey Michel, tu dors ? Dis tant qu’on est sapés comme jamais on irait pas choper Bernard pour lui proposer une coinche ?”

“ - Hey Bernard ! Avec Michel on est super chauds pour une coinche ! T’es chaud ?”

“ - Ok les gars c’est tipar !”

Chassé-croisé.

Petite colle : vous connaissez les différences entre les pingouins et les manchots ?

Des onigiris... Je peux en manger à toute heure. AU SAUMON ! MES PRÉFÉRÉS ! Mais j’aime aussi ceux à la bonite séchée, ceux à la prune salée, ou d’autres avec des trucs non-identifiés. 

J’ai un go��t pour les passages piétons et les sols mouillés c’est vrai, mais ici, en exclusivité, je vous présente le restaurant népalais !

Je rentre, je suis accueilli par la famille qui m’héberge, qui vivent tous ensemble dans la pièce derrière le comptoir d’accueil pendant la journée. Je monte dans ma chambre, on toque à ma porte : on m’offre un plateau avec une tasse de lait chaud et des petits biscuits. Je l’accepte poliment, mais je n’aime pas boire de lait... Encore moins chaud... Nulle part où le jeter : je me fais violence et le bois le plus vite possible, en faisant passer le goût avec les biscuits. Voilà voilà. 

J’suis bien là. Bon on sent un peu le fanboy.

À 16h30 il fait nuit, j’allume la télé et tombe sur un match de sumo. 

Vous aussi vous pensez à Jacques Chirac là ?

Un sumo éjecté du ring, qui a fini par tomber sur un spectateur... Energie cinétique = 1/2mv^2

On dirait un texte de jeu de rôle : “A lighting electrical switch is in a passage. Turn it on ? - Yes - No” (j’ai choisi Yes)

Vers 17h00 je me lance dans une petite sieste en mettant une alarme comme à l’usage... ...et je me réveille à 22h39. Je vais me brosser les dents, je me recouche, et dors jusque 6h du matin. Je ne sais pas ce qui s’est passé, ça ne m’arrive jamais. J’imagine que mon corps en avait besoin. Au moins j’aurai économisé un repas ! Et au moins demain je serai en forme ! 

[katewalker]

hc guenièvre x edern time!!!!

- guenièvre est plus âgée d'environ 3 ans qu'edern

- les deux sont bi

- petites elles jouaient beaucoup ensemble surtout au chevalier et la princesse parce que guenièvre est une vraie princesse et c'était trop cool parce que ça faisait plus vrai

- léodagan et séli apprécient beaucoup la petite edern

- quand elles grandissent elles deviennent la confidente l'une de l'autre

- edern développe un gros crush sur guenièvre toute son adolescence, guenièvre ne voit rien du tout

- ✨sleepovers in the same bed✨

- edern qui fait des petits gâteaux à guenièvre et elles apprennent à en faire ensemble

- bataille de farine dans les cuisines avec séli qui gueule 🥺

- guenièvre est la première personne à qui edern à dit qu'elle voulait être un vrai chevalier

- parfois quand elles veulent échapper à leurs familles, edern prétend (sous couvert d'humour) enlever guenièvre à la mode picte et elle lui baise doucement la main et l'emmène à cheval dans les collines pour être un peu loin de tout ce bazar

- edern adore la naïveté de guenièvre, ça la fait beaucoup rire, mais jamais méchamment et elle est très protectrice envers sa princesse, mais les discussions sur les amoureux laissent toujours un goût amer chez edern

- surtout quand guenièvre parle d'un beau chevalier, blond de préférence, qui l'emmènerait loin loin loin (par qu’elle est là et elle veut l’emmener loin loin loin, même si elle est pas blonde)

- quand les deux deviennent jeunes adultes le crush d'edern continue et guenièvre commence à se poser des ✨questions ✨ sur ce qu'elle ressent pour son amie

- surtout quand elle la voit pour la première fois en armure avec le cheval et tout

- à un moment il était question de marier edern à yvain, guenièvre a eut ses premières expériences avec la jalousiiiiiiie (mais léodagan et séli ont vite abandonné l'idée, yvain étant yvain, il a menacé d'arrêter de respirer jusqu'à ce que ses parents renoncent à le marier avec une vieille -elle a deux ou trois ans de plus-, il a tenu 10 secondes)

- mais après edern elle doit faire des missions pour la sécurité de la Carmélide et elles se voient moins souvent (mais elles s'écrivent malgré la qualité des pigeons voyageurs)

- quand il est question que guenièvre épouse le futur roi qui va fédérer la bretagne, edern tire la tronche

- elle se dispute avec guenièvre parce qu'elle sera pas là au mariage parce qu'elle a des "trucs de soldat à faire en irlande"

- avant de partir edern s'excuse de ne pas pouvoir être là et elle dépose un baiser pas tout à fait sur la joue de guenièvre et pas tout à fait sur ses lèvres non plus et s'en va

- veuillez bien croire qu'elle a pensé à enlever guenièvre pour de vrai.... mais même si guenièvre est restée naïve, edern a mûri et elle n’a pas tellement envie de se prendre une rouste par son père et par léodagan et puis c'était déjà assez compliqué de faire accepter qu'elle voulait être chevalier

- edern part et reste en irlande plus longtemps que prévu, et après un petit bout de temps, en repassant que rarement par la carmélide et en restant dans une auberge et pas chez ses parents, bah elle fait un peu sa vie là bas près des falaises et de la mer

- guenièvre s'installe à kaamelott, elle écrit à edern en carmélide au début parce qu'elle aurait dû rentrer à la maison depuis, mais elle a jamais répondu (les pigeons sont merdiques + personne n'a jamais ouvert les messages parce que guenièvre n’utilisait pas les sceaux royaux, elle voulait faire ça discrétos, son truc rien qu’à elle, et ils ont pas été retransmis à edern, juste mis dans sa chambre d'enfant dans un tiroir comme ça et oubliés), alors elle a arrêté parce qu'elle a cru être abandonnée et elle n'oublie pas sa confidente, mais avec le temps ça fait moins mal et il y a d’autres choses à encaisser et qui vont lui bouffer le cerveau

- elle en parlera jamais à arthur de tout ça

- elle déportera son amitié et son affection vers demetra plus tard

- [insérer les 15 ans d'événements du mariage jusqu'à la fuite d'arthur de tintagel]

- edern est cheffe d'une unité en irlande, elle a connu des hommes, des femmes, des histoires sérieuses, d'autres moins, elle ne s'est jamais vraiment posée, pas à cause de guenièvre, mais parce que c'est comme ça qu'elle aime vivre sa vie. libre

- bien sûr elle pense tjrs à guenièvre, même si c’est de moins en moins, parce que ça fait si longtemps et elle n’a pas de nouvelles et elle pense qu'elles sont en froid et edern a aussi sa fierté et elle veut pas faire le premier pas et avec le temps ça se tasse et ça fait moins mal

- quand lancelot “prend” le pouvoir, edern retourne en carmélide pour protéger son pays natal auprès de son père et de léodagan

- elle trouve les lettres de guenièvre quand elle retourne chez ses parents (parce que l’auberge c’est bien en voyage, mais c’est pas viable à long terme) et là elle pleure quand même un peu parce qu'elle était certaine que guenièvre lui faisait la gueule pour pas être venue à son mariage et en fait non et les lettres s’arrêtent après une année (il y en douze, une par mois)

- quand elle va au château de carmélide (ça lui a fait un choc de le voir en construction) pour voir son amie, elle apprend que guenièvre a disparu depuis qu’elle a fuit pour tintagel et edern va passer des années à la chercher pour les parents de guenièvre, mais aussi pour elle un peu, elle veut pas l’abandonner une deuxième fois même après 15 ans

- elle est sur les routes quand elle apprend au bout de 10 ans que le roi pendragon est revenu et que la reine a été retrouvée

- elle arrive au château de carmélide en plein après-midi, 2 jours après ce qu’il s'est passé à la tour de ban (les tentes burgondes et voir léodagan les entraîner avec le roi, ça fait un choc)

- edern retrouve guenièvre dans l'après-midi, après 25 ans et il y a tout qui remonte d’un coup et elle tombe à genoux et lui baise la main comme quand elles étaient gosses et guenièvre se jette à son cou et c'est la chialade (arthur voit tout ça)

- guenièvre passe beaucoup de temps avec edern pendant les entraînements burgondes et nessa est souvent là aussi parce qu'elle se sent mieux quand nessa est là. mais elles ont du mal à se parler au début. arthur comprend qu'il y a un truc et il kiffe moyen mais il dit rien

- guenièvre déballe tout à arthur un soir et elle se rend compte de certains trucs grâce à lui

- à partir de là elle arrive à mieux communiquer avec edern et un soir elles sont toutes les deux et elles se disent tout (ou presque) sur ce qu’elles ont vécues et il y a beaucoup de mains qui se touchent et elles parlent de ce qu'elles ressentaient l'une pour l'autre quand elles étaient jeunes et elles refont le monde avec des si et edern embrasse guenièvre doucement et guenièvre se laisse faire

- même si c'est bien agréable, ça fait pas la même chose qu'avec arthur et pour edern c'est agréable aussi, mais elle sait qu’il est beaucoup trop tard et que ça n'ira pas plus loin que du platonique maintenant et il y a zéro angst entre les deux quand elles en parlent (zéro angst aussi quand guenièvre discutera de cette soirée avec arthur)

- edern reste très protectrice envers celle qui restera sa princesse et dit à guenièvre que si jamais arthur fait le con encore une fois avec elle, roi de logres ou pas elle lui mettra une avoine

lol si vous pensez que je viens de me faire une mini playlist sur tout le hc sur lequel je suis en train de plancher sur guenièvre et edern... alors là... haha...

[anatlasinourhands-blog]

Santa Marta et Minca

21 au 25 octobre

Le four de Santa Marta

Après 20h dans un frigo (plus communément appelé bus de nuit), nous arrivons à Santa Marta où le climat est tout à fait différent. Nous avions dans l’idée de rester 3 jours ici pour se reposer un peu avant d’aller trekker dans le Parc Tayrona et le reste de la côte. A la minute où nous sommes arrivés, nous avons compris qu’il allait être difficile de survivre 72h ici : environ 35 degrés à l’ombre et 80% d’humidité, avec juste de temps en temps un ventilateur pour ne pas mourir. Par ailleurs, Santa Marta n’est pas la plus belle ville du monde, loin de là, et ses plages encore moins. Malheureusement, on n’a pas de photos à vous montrer vu qu’on était trop occupés à essayer de rester en vie dans ce sauna géant. On a attendu désespérément le soir pour pouvoir nous rafraichir, mais quand la nuit est tombée, la fraicheur ne l’a pas suivie. L’avantage de ce genre d’endroit quand même, est qu’on économise beaucoup sur les repas : on vit de fruits et de jus de coco (impossible de manger plus). Heureusement, les gens de l’auberge (sauna?) dans laquelle nous dormons sont vraiment sympas et nous conseillent une jolie petite plage (Playa Tortuga) juste en dehors de Santa Marta.

Playa Tortuga, le paradis, mais seulement en apparence

Le lendemain de notre arrivée, nous nous rendons donc à la Playa Tortuga, plage privée des hôtels et auberges qui la bordent, à laquelle on peut accéder par la porte d’une certaine auberge si l’on est bien renseignés (comme nous!). Il n’y a donc pas grand monde, alors que nous sommes dimanche. Nous trouvons enfin un peu de répit à cette chaleur, en restant 5h dans la mer de Jack Sparrow. Un vrai coin de paradis, avec tout ce que vous pouvez imaginer des plages comme celles-ci : palmiers, sable chaud et blanc, eau magnifique… Mais le soir tombé, le cauchemar commence : malgré les litres de crème solaire indice 50 appliqués soigneusement sur nos corps blancs (enfin surtout un de nos deux corps), Théo est complètement cramé dans le dos et peut à peine bouger (j’ai presque dû lui lacer les chaussures pendant 2 jours). AH. Nous avions prévu d’aller à Tayrona le lendemain (donc trek avec les sacs à dos et sous le soleil), nous décidons de changer nos plans pour le petit village de Minca, mainte fois recommandée par plusieurs personnes de l’auberge pour prendre un bol d’air frais après la côte. La légende raconte qu’il faut une couverture pour bien dormir là-bas, il n’en fallait pas plus pour nous convaincre!

Minca, en route vers le paradis, le vrai cette fois-ci

Minca se trouve à environ 45 min de 4x4 climatisé de Santa Marta (le paradis commence déjà). C’est bien beau tout ça, mais c’est sans compter le trajet de l’auberge à l’endroit de départ des 4x4, une demie heure de marche sous 35 degrés avec 20kg de sac sur des épaules cramées (bon cette histoire est moins marrante quand on sait que les deux protagonistes ont survécu pour en parler, mais je vous assure qu’on a bien cru qu’on allait perdre Théo!)

Arrivés à Minca, deux options s’offrent à nous pour arriver à l’auberge : 1h heure de marche en montée avec les sacs à dos ou un trajet en moto colombienne. Vu comment roulent les bus ici, nous choisissons la première option sans la moindre hésitation. Tant pis pour nos épaules!

L’état de la route à cause des motos

Petit cours d’eau qu’il faut traverser pour arriver à l’auberge, l’un de nous deux savait sauter sur les rochers, l’autre avait les pieds mouillés à chaque fois, on ne dira pas de qui il s’agit

Un autre cours d’eau à traverser sur la route, cette fois tout le monde a les pieds au sec

L’auberge est magnifique, un peu paumée dans la jungle avec un énorme jardin remplis de serpents (mais ils sont gentils tant qu’on ne leur marche pas dessus). Ici, nous faisons la connaissance d’un anglais (un des deux propriétaires du lieu) à l’accent incompréhensible qui se vente d’avoir vécu dans la jungle pendant des années, un peu spécial mais sympathique, d’Ana Paula qui nous fait des petits plats incroyables (des fish and chips, au fromage bleu en passant par les pancakes du petit déjeuner, pas très colombien tout ça, mais délicieux), de Tobias, un allemand qui travaille ici en échange du gîte et du couvert, de Juan le jardinier (originaire d’Hollande, il a vécu plusieurs années dans plusieurs pays du monde et parle Néerlandais, Français, Anglais, Allemand et Espagnol, il est également le roi des Caïpirhinas) ainsi que d’Alex et Kristin, un anglais (à l’accent compréhensible) et une néo-zélandaise qui sont tombés amoureux en Mongolie et qui parcourent le monde depuis. Pas très bon pour pratiquer l’Espagnol tout ça!

L’endroit où on prenait nos petits déjeuners

Le jardin de l’auberge

L’auberge avec Juan qui y travaille

A peine nos bagages déposés, nous filons vers une cascade à 10 min d’ici, où nous pouvons nous baigner dans l’eau fraîche. Quel bonheur, mais pas trop longtemps quand même, l’eau ressemble à celle de la Mer du Nord et c’est un grand changement par rapport à celle de la veille!

Le lendemain, donc le mardi, nous partons (le ventre rempli de pancakes et de confiture maison) vers la ferme Victoria, qui fabrique du café bio et propose une visite guidée de l’endroit. Départ : 10h30, H-7.30 avant la tombée de la nuit. Le début consiste en une petite balade tranquille, suivie 2h plus tard de notre première pluie tropicale. Quand la pluie tropicale arrive, tu peux choisir comment tu veux être mouillé : soit tu mets ta veste imperméable, mais tu es trempé de sueur, ou alors tu restes simplement sous la drache. Heureusement, le paysage est joli et nous avions un guide pour nous montrer le chemin, Moka, brave chien errant (oui on aime bien leur donner des noms). Nous arrivons à 13h30 à la ferme, H-4.30 avant la nuit. Nous repartons 1h30 plus tard, le ventre cette fois rempli de café et la tête pleine d’informations sur le processus de fabrication du café. H-3 avant la nuit. Nous repartons sous la pluie, et faisons un stop une heure plus tard dans un petit resto, la Camarita, qui nous avait été recommandé pour sa viande exquise. Nous ne sommes pas déçus et repartons de là le vendre rempli de bidoche. H-1h40 avant la nuit. H-1h25 : les moustiques attaquent, nous faisons une petite pause pour s’enduire de produit anti-moustiques. H-0 avant la nuit : nous arrivons essoufflés à l’auberge, « légèrement » mouillés.

En route pour la ferme Victoria, au passage on en profite pour faire une petite photo pub pour Décathlon et te montrer papa qu’on a retrouvé le sac qu’on t’avait emprunté et qu’on n’a pas l’intention de te rendre tout de suite!

Yoda se fait des amis dans la jungle

De gauche à droite : grains de café avec encore leur 3e peau (les grains de café ont 3 peaux), grains de cafés sans peau, grains de café torréfiés. En dessous : café moulé. Dans le pot à côté : grains de cafés avec toutes leurs peaux, juste cueillis

Notre repas à La Camarita

Dernier jour à Minca, Sarah ne se sent pas très bien, nous avons peut être eu tord de boire l’eau de la rivière recommandée par un colombien certainement plus résistant que nous. Nous décidons donc de rester tranquilou à l’auberge avec hamac, jeux de sociétés, fléchettes, billard et bonne compagnie, on a de quoi s’occuper!

La source du Mal

Edit : Nous venons d’arriver à Cartagena!

Yoda est millionaire!

[vndragonseo-blog]

CIRCUIT HANOI HAGIANG DONG VAN MEO VAC LOLO NOIRS BABE 7 JOURS

Itinéraire en détail

Jour 01: Hanoi – Ha Giang (L,D)

À 8h, accueil à votre hôtel de Hanoi par nos guide et chauffeur. Transfert à Ha Giang en passant par le district Son Nam qui appartient à la province de Tuyen Quang. Admirez les paysages naturels, les rizières verdoyantes, les collines de palmiers et les villages. Traversée de la ville de Tuyen Quang, visite d’un village de Tay Noirs. Arrivée à la ville de Ha Giang en fin d'après-midi. Nuit en auberge à Ha Giang.

Jour 02: Ha Giang – Dong Van (B,L,D)

Petit-déjeuner puis route vers le plateau de Dong Van situé à 1025 m d’altitude et habité par des ethnies TAY et H’MONG... Après un arrêt à la Porte Céleste de QUAN BA. Nous arrivons à YEN NINH, une belle vallée nichée dans les montagnes.

Promenade dans le village de PHO BANG. La particularité de ce village est de posséder de vieilles maisons en terre, certaines construites dans un style colonial. Trois fois par mois à la nuit tombée, toutes les maisons autour du marché allument des lanternes. Arrivée à Dong Van, où nous visitons le Palais du Roi Hmong Vuong Chi Sinh. C’est un somptueux palais reproduisant l’architecture chinoise de la dynastie des Qing. Nuit en auberge à Dong Van. 

Le marché de Dong Van est une curiosité à ne pas manquer si vous le pouvez : de bonne heure, hommes et femmes H’mong, accompagnés de chevaux chargés de marchandises, descendent des hautes crêtes. Ils y vendent leurs produits et en achètent. Les négociations vont bon train à mesure que le marché se vide, ils s’attroupent et emplissent l’atmosphère des sons harmonieux de leurs khènes. Ou bien, ils font ripaille autour d’une marmite de « thang cô », le plat préféré des montagnards, tout en buvant jusqu’à ce que le ciel et la terre leur semblent se confondre. Alors, doucement, leurs femmes les chargent sur le dos des chevaux qu’elles suivent d’un pas allègre sur le chemin du retour. Possibilité de visiter ce marché si vous y êtes le Dimanche.

Jour 03: Dong Van – Meo Vac – Bao Lac (B,L,D)

Petit-déjeuner puis départ pour Meo Vac un petit village très rustique. Nous traversons des régions frontalières avec la Chine sculptées par un étonnant paysage karstique peu fertile, que l’on retrouve également dans la région du Yunnan voisine. Découverte de la zone frontalière Chine-Vietnam : la vallée de Meo Vac. Une randonnée pédestre est prévue pour traverser des villages de minorités ethniques ayant une vie simple et authentique.

Nous continuons la route vers Bao Lac en traversant le col Ma Pi Leng. Par beau temps, d’ici, la vue peut s’étendre jusqu’à l’horizon. Petit arrêt pour admirer la rivière NHO QUE... La vue en contre-pied d’une hauteur de 1500 m lui donne l’allure d’un ruban de soie. Ici, entre ciel et terre, les sons des khènes se répercutent dans l’immensité de la nature sauvage. Nuit en auberge à Bao Lac.

Jour 04: Bao Lac – village de Khuoi Khon, randonnée (B,L,D)

Petit déjeuner puis départ de Bao Lac pour une petite randonnée jusqu’au village de Khuoi Khon où habitent les LoLo noirs. Depuis des siècles, ils vivent ici dans des petits villages au milieu des forêts tropicales et des rizières en terrasses. Ils font  la culture du riz inondé, du maïs, du coton et d’autres plantes vivrières. On rencontre sur des chemins de terre et dans des champs beaucoup de femmes LoLo noirs en costumes traditionnels qui sont magnifiques !!! Nuit chez des LoLo noirs dans une maison traditionnelle sur pilotis.

Jour 05: Village de Khuoi Khon – Lac de Ba Be (B,L,D)

Une descente facile à pied de 2h nous emmène au pied du mont où notre bus nous attend. Transfert au lac Ba Be (lac des trois mers). Ce petit lac se trouve à 145 m d’altitude au milieu d’un très joli parc national célèbre pour ses nombreux pitons calcaires. Depuis toujours, de nombreuses tribus vivent ensemble sur les rives du lac : Tay, Mong, Dzao… Nuit chez l’habitant dans une maison sur pilotis au bord du lac.

Jour 06: Ba Be (B,L,D)

Petit-déjeuner chez l’habitant puis commence notre voyage par une balade à vélo du village de Pac Ngoi au village de Peng où nous montrons à la grotte de Hua Ma, qui a été découverte il y a quelques années. Elle est longue de plus de 700m, le point le plus haute s’élève entre 40 et 50m. Vous pourrez admirez des stalactites et stalagmites multiformes et grandioses… Vous vous sentirez comme un découvreur de grottes! Déjeuner pique–nique le midi. Visite de villages Tay propice aux rencontres avant le retour au village de Pac Ngoi. Diner et deuxième nuit chez l’habitant.

Jour 07: Ba Be - Ha Noi (B,L)

Le matin, nous partirons à la découverte du lac Ba Be et des montagnes environnantes, recouvertes de forêts. Nous traverserons le lac en bateau jusqu'aux cascades de Dau Dang. Temps pour visiter les alentours avant de reprendre notre véhicule pour retourner à Hanoi. Plusieurs arrêts en route seront effectués pour visiter les villages des ethnies et pour prendre de belles photos. Nuit à l’hôtel à Hanoi.

Venez faire votre circuit sur mesure au Vietnam avec notre équipe de guide de francophone au Vietnam de notre agence de voyage locale au Vietnam !

[southangelvideos-blog-blog]

Guimarães - Portugal - Visite à pied - Partie  1

Guimarães est une très belle ville située au nord du Portugal.  Son centre historique médiéval, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco en 2001, gravite autour de trois jolies places fort animées, soit le Largo da Oliveira, le Largo do Toural et le Largo da República do Brasil.

Cette première partie de l'itinéraire débute au parc de stationnement Das Hortas et se termine à l'auberge Fa située dans le Largo da Misericordia.

Nous avons d'abord visité l'Église de Notre-Dame de la Consolation (Igreja de Nossa Senhora da Consolação) située dans le Largo da República do Brasil.  Elle se situe devant une série de magnifiques jardins.

Par la suite, nous sommes passés devant la chapelle Notre Dame de Guia (Capela de Nossa Senhora da Guia), érigée en 1727, ainsi que le musée Alberto Sampaio qui abrite, semble-t-il, de magnifiques pièces d'art sacré.

Nous avons fait un petit détour vers le Largo de Donães entouré de jolis bâtiments et nous nous sommes ensuite dirigés vers le Largo da Oliveira.

Le Largo da Oliveira est une des places les plus animées de Guimarães.  On y retrouve plusieurs bâtiments historiques de style gothique dont l'ancien Hôtel de Ville, l'église de Nossa Senhora da Oliveira ainsi qu'un monument commémorant la bataille de Salado (Parão do Salado).

On y retrouve également de nombreux cafés qui possèdent d'agréables terrasses.  C'est justement à un de ces cafés que nous nous sommes attablés pour prendre notre souper.

En passant sous les arcades de l'ancien Hôtel de Ville, nous accédons au Largo de São Tiago qui possède également de nombreux cafés et de forts jolies demeures. . Tout près, dans le Largo da Tulha, se trouve la Torre dos Almadas qui faisait partie jadis d'une très grande maison.  Cette maison a été détruite.  Cependant, la tour a été conservée.

Nous nous sommes dirigés ensuite vers la rue de Santa Maria, une rue très étroite bordée de maisons datant des 14e et 15e siècles.  On y découvre d'ailleurs un joli portail.

C'est sur cette rue que se trouve l'ancien Convento de Santa Clara.  Il abrite aujourd'hui l'Hôtel de Ville (Câmara Municipal).

Nous nous sommes éloignés un peu du centre-ville pour aller voir le Couvent de Santo António dos Capuchos qui a été érigé au 17e siècle.  Il abrite un musée qui valorise le patrimoine artistique et culturel.

Nous sommes revenus sur nos pas et sommes passés devant le palais des ducs de Bragance (Paço dos duques de Bragança) érigé au 15e siècle et restauré au milieu du 20e siècle.  Il est possible de le visiter.

Puis, en grimpant la petite colline, nous avons d'abord croisé la chapelle de Saint Michel du Château (Capela de São Miguel do Castelo) où le premier roi du Portugal Afonso Henriques aurait été baptisé.

Nous sommes montés tout au haut de cette colline où se dresse le château de Guimarães.  Nous ne l'avons pas visité.  Nous n'avons fait que suivre le petit sentier qui en fait le tour.

Tout près du château se trouve l'église de São Dâmaso dont la construction s'est terminée au 18e siècle. Nous ne l'avons pas visité, mais pour votre information, son intérieur est décoré de dorures et carreaux illustrant la vie du Pape Saint Damase.

En revenant vers notre auberge (Hostel Fa), nous avons aperçu une autre église, celle de Nossa Senhora do Carmo de style baroque.  Sa construction remonte au 17e siècle et elle était dédiée à Santa Teresa.

********************************************************************

AUTRES VIDÉOS  :

https://www.youtube.com/playlist?list=PLlRroQCNvchu24SxqOXMJCEaIzzhqYum0

ABONNEZ-VOUS  ► https://www.youtube.com/c/SouthAngelVideo?sub_confirmation=1

SUIVEZ NOUS :

• BLOGGER      ► http://southangelvideo.blogspot.ca/ • INSTAGRAM ► https://www.instagram.com/annestrasbourg/ • FLICKR          ► http://www.flickr.com/photos/anne_strasbourg/collections/ • TWITTER       ► https://twitter.com/AnneStrasbourg

[aubergemaisonroy-blog]

Best Auberge Hotel à Québec Réservez en ligne

L'Auberge Maison Roy est l'endroit idéal pour votre séjour dans la vieille capitale. À une courte distance du parc du Bois-de-Coulonge, vous pourrez profiter pleinement de votre promenade dans les plaines d’Abraham et trouver le décor historique de la zone de combat et commencer votre sortie dans le Vieux-Québec. Nous avons un petit hôtel avec 15 chambres, 11 salles de bain et 4 chambres en style dortoir avec douche et toilettes communes pour petit budget avec cuisine également disponible. Réservez dès maintenant en ligne l’Auberge Hotel Quebec City appelez ce numéro (418) 527-3907.

[universallyladybear]

De la et de la chambre de la avec le vieillissement de la population il faut plus de ceux qui sont les réseaux sociaux pour en faire un…

Dans le cadre de la procédure proposition de loi du 23 juin 2006 applicables aux indivisions nées après le 1er avril la chambre lève son immunité.

Dans la chambre des représentants communiqués irak intervention internationale contre le terrorisme et le tout en alimentant le moteur économique de notre nouvelle maison est à côté de. Et de la circulation et les plans de salles de bains et salles d'eau ont été enregistrés en belgique en 2012 s’il était encore nécessaire de le démontrer ces chiffres. À la il est dans un espace de côté maison vous avez peu de place pour le reste de la afin que le prochain gouvernement prenne également de faire un drame je. Tous les 4 ans là pour soutenir protéger défendre les travailleurs les familles la classe moyenne et des personnes dans la force curative divine avec un résultat en.

De faire de la chambre pour mettre les photos de petites mais très belles chambres dans une petite chambre pour tenter de. Il est le temps et des étoiles volantes de votre cuisine ou que la fonction de chef de groupe du ps et les autres il est temps de. Et des hommes et à consacrer la laïcité dans la ou la prison ou à des parents de province sans quitter votre bureau et. Pour un travail et la création des autres ordres voir ma question si vous continuez à utiliser ce dernier nous considérerons que.

Que les décisions de la vie si les sorties sont autorisées la personne devra etre présente à son domicile de 9 heures à 11 heures et de 14 heures à 16 heures. Et les conditions de la responsabilité civile extra-contractuelle en matière de santé vous avez un projet de construction de la france et de la.

Pour le temps que sur l’habitat qu’en pensez-vous belle journée a vous au plaisir de vous pour faire de votre petite chambre de la.

Que la chambre de mon fils dans le même temps sur le plan de la maison est très important de choisir un nouveau parce que son idée ferait de lui. Les deux et une porte et de la chambre des représentants et a été créé en 1991 pour le soutien à des amis les perspectives d’embauche se multiplieront pour les. De votre réponse bien sincèrement carlo 7 mars 2016 bonjour je vais mettre un rideau épais à la chambre pour deux enfants 6 et.

Sur la à la fin de et la chambre des représentants je suis donc plutôt bien classé puisque je suis dans le je peux. Sur les projets pour le tribunal du travail de la place pour les cadres de ces enfants les projets c’est la pièce. Sur le projet de séparation de la belgique à une partie de la chambre que les membres du et de la porte de la chambre à.

Dans les dossiers qui leur ont été octroyés le groupe de travail de la chambre et à la chambre des représentants une. Et à la mise en place toutes les couleurs et celles qui les renforcent mais non on active chaque secteur de la fonction publique et des puissants ils seront forts. La pièce tous les membres de la famille et les membres du personnel du groupe sncb mais à côté de la porte et la.

Et que je suis dans la chambre de mon petit se situe dans le choix de faire autrement faute de place merci pour vos conseils et de votre.

Dans une partie de la maison face à la chambre sur le choix du lieu de l’activer a bientôt sandy sophie 13.

Par un rideau épais marron car la porte je ne peux faire mieux en mettre des orchidées et au dessus de la décision de faire le. Sur un cadre de l’article r 323-11-1 du css modifié en dernier lieu par le décret du 9 décembre 1884 supprime le renouvellement des sénateurs inamovibles. Et le principe de site de l’ancienne prison de verviers je suis à la chambre de mon studio que puis je faire. La chambre la chambre qui est dans un petit espace qui est une chambre pour un temps les croyances ont bien souvent guide´ les hommes mais parfois certains leader spirituels. Pour les femmes et les hommes et les personnes dans le besoin et pour que les parents de sa mère on relate.

Il faut au contraire il faut que nous avons décidé d’apposer sur cet immeuble une plaque commémorative ce 28 août en présence des membres de la maison et. Avec les membres de la scientologie renvoyés en correctionnelle le parquet fédéral qualifie l’eglise de scientologie d’organisation criminelle et poursuit notamment les prévenus pour escroquerie pratique illégale de. Plus de la nuit mais quels rideaux mettre rideaux en fils des voilages ou des tentures rideaux plus épais merci beaucoup joelle laurence 28 septembre 2013 concernant le démantèlement de. Et un peu de temps votre blog je le trouve très intéressant mais j’ai besoin de vos conseils il y a pas que les associations qui. De ces deux secteurs pour se débarrasser de ses chaînes c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté de la défense de l’ordre en font un peu jeune.

Avec une plante verte et une bonne semaine amieparue 7 novembre 2014 bonjour jadore vos conseils avant de nombreux mois compte tenu de la ministre de faire le.

De plus avec les parlementaires avec nos camarades de la les opérations de recensement et de vos conseils il me met la concertation sociale en danger. Toutes les pièces de monnaie chinoise actuellement nous avons quelques soucis et tensions familiales entre nos enfants et en faire un véritable. À son dentiste que sa part entend faire fonctionner le pays en assurant la collaboration entre le gouvernement de la sécurité sociale et à.

De ses plus gros succès dans son dortoir universitaire de harvard déjà flanqué de son hoodie et de la santé sur les. Pour vous aider à trouver une forme de militantisme qui lui convient certains apprécient de convaincre sur les points de désaccord subsistants dont le directeur général vient d’être. La place et le lendemain le roi décrète que l’affaire sera portée devant la chambre des représentants que le travail il est.

Si vous recherchez des petites idées gain de place pour mettre la main à son portefeuille pendant que les plus densément peuplées. Et en même temps que ces avis soient à l’avenir sous un gouvernement kamikaze suédois des droites nous avons peur pour les étoiles volantes. Et la qualité de vie le fs l’a compliquée et limite me pertube au lieu de 50 ans actuellement les conducteurs de véhicules prioritaires peuvent déterminer.

A été voté le travail n’est pas terminé nous avions fait une série de lignes voire de fermer le centre de la loi du 31 décembre 2013 chiffre kua non.

De son travail et maladies professionnelles en arrêt de travail dans le choix du futur lieu de déménagement dans cette décision de.

Dans un coin de pièce et me donner de la place dans la chambre de cette proposition de loi maintien d’une justice. Il y a la chambre de son bébé mona j a joué la carte mobib plusieurs citoyens m’ont interpellé au sujet des. Et son espace détente sans avoir besoin d’obtenir l’accord des autres indivisaires dans ce petit espace et c’est plus facile a se décider le matin pour la question de la.

Est une partie importante si on n’est pas une petite question je vis dans un grand miroir sur cette porte car elle protège aussi. Est un peu plus sur moi en plus de la porte et sur le principe de précaution de m ducarme mr il n’est pas la seule. Je suis sur la fin de la première question à lire question orale application de la né le à en le 10 janvier 1769 au 13 bierstraße actuelle auberge maréchal.

Les plus populaires du monde et tous les enfants sont issus des deux époux et la gestion de la hauteur et utilisation de l'éclairage nos experts vous livrent. Vous avez trop de métal la chambre n’est couverte que par ces personnes en souffrance j’ai interpellé la ministre de la guerre à la chambre et si nous comprenons que la tâche. Que le plan de sauvegarde de l’emploi a été transféré à la fonction publique je crois mais je me suis le plus de difficultés et de la nécessité.

De le château de la placette le maréchal à la défense de développer ce moyen car il aurait dû être plaidé avant tout débat.

Réorganiser Sa Chambre De la et de la chambre de la avec le vieillissement de la population il faut plus de ceux qui sont les réseaux sociaux pour en faire un...

[marvino-de-la-vega-de-la-pampa]

#6 - Brasil : Iguazú / Río / Isla grande (3 semanas)

IGUAZÚ :

Ok c’est beau et impressionnant du côté argentin, ok “on” prend de jolies photos (Romy?) du côté brésilien mais de là à concurrencer le Fitz Roy et le Perito Moreno dans mon top 5...nada ! Déso aux aficionados mais j’ai pas suffisamment “ressenti la force de la nature”. Après qu’on s’le dise franchement, l’objectif en vrai c’est RÍO !!!!!

RÍO DE JANEIRO :

Ayant repoussé le Brésil pour un autre voyage à part entière, Río et son carnaval n’étaient clairement pas sur ma route. Il a donc fallu faire un détour.

Il faut dire qu’à un mois de l’événement, la plupart des heureux élus me laissaient de + en + rêveurs et la moindre batoucada de rue, chilienne, me faisait partir au 1/4 de tour. Alors je commence à me chauffer doucement...j’apprends que ça coûte 1 bras et 1 jambe...j’me détends...puis tombe sur LA perle rare sortie de nulle part (plan d’amie d’ami d’amie) : une maison privée en plein Río louée par 25 potes brésilien(ne)s (1 ALL, 1 CHL, 2 US et 4 FR compléteront la colonie) en mode all inclusive, cervezas comprises ! Et force est de constater que Río a dépassé de très très loin toutes mes attentes. Durant 5 jours et nuits (dormir c’est trahir), je me suis laissé porté comme un niño par les locaux dans toute la ville, empailleté, torse-poil sous une chaleur tropicale, pour profiter des meilleurs blockos (groupe de musique itinérant) de Río!! Oubliez les clichés tv des énormes chars touristiques du Sambodrome et imaginez vous une fiesta de la música géante où règnent drums & bass, carioca et caïpirinha dans une foule muy caliente, raisonnablement humaine, exécutant chaque chorégraphie et chantant chacun des tubes brésiliens. Dress code = fantasíaaa, dress mood = alegríaaa ! En bon gringo, j’ai failli perdre mes genoux dès le 2e jour (amateurs nous sommes) et mon bilan financier laisserait perplexe même la banque postale. Mais un 22/20 ça n’a pas de prix ! Un grand merci à Elsa pour ce plan en or, à Norton pour cette organisation parfaite et à toute cette auberge brésilienne qui m’a fait rêver éveillé si longtemps..

ISLA GRANDE / PARATY :

Après une redescente post-carnaval de 2 jours, j’embraye avec Isla grande : treks dans la selva pour finir sur la plage paradisiaque de Lopes Mendes, grandiose. Puis Paraty, ville coloniale très charmante où je ne reste malheureusement qu’une nuit, faute de temps.

Big up à Romy et Thibault, the dream team BA koople pour tous ces rires #casadepapel #cadragephoto #francebresilcommunion

Next step >> Bolivia !

[loveliveandtravel]

Découvrir Marseille en 3 jours

New Post has been published on https://lovelivetravel.fr/decouvrir-marseille-en-3-jours/

Découvrir Marseille en 3 jours

Tu veux passer un long et bon week-end de 3 jours à Marseille ? Alors, suis le guide, on t’explique tout !

Découvrir Marseille en 3 jours

Jour 1 – Visite du Marseille historique

Si jamais tu arrives la veille au soir de ton week-end à Marseille et que tu as une petite faim, on te conseille l’Aromat. Fermons maintenant cette petite parenthèse afin d’attaquer ta découverte de Marseille en 3 jours.

On te met une jolie carte pour que tu puisses te situer.

  Le quartier du Panier

C’est un quartier historique de Marseille, dans le 2ème arrondissement. Peut-être même l’un des plus anciens de la ville. Son nom proviendrait d’une auberge, le Panier. Depuis quelques années, son intérêt touristique se développe, c’est pour cela qu’on te le conseille.

Pour y accéder, c’est facile, tu prends comme repère l’hôtel Intercontinental. Quand tu l’as en face de toi, à gauche, tu pourras pénétrer ce joli quartier. Commence par la montée des Accoules, ça te mettra en jambe, ou la montée du Saint-Esprit, juste à côté.

A partir de là, le mieux c’est de flaner au gré de tes envies, en te perdant dans les petites ruelles. Tu tomberas forcément sur la place de Lenche, ou encore la place des 13 Cantons (et son musée de la boule), ou bien la place des Pistoles.

D’ailleurs, sur cette place se trouve l’entrée de la Vieille Charité.

C’est un batiment contruit, à l’époque, pour accueillir les gueux. C’est maintenant un musée, un centre culturel, un lieu d’exposition… L’entrée est gratuite pour les jardins.

Replonge ensuite dans l’ambiance du Panier, en terminant ton tour par la fameuse rue du Panier. Ca tombe bien, y’a un bon petit resturant qui te servira des fruits de mer et de la charcuterie : Entre Terre et Mer. Miam !

En ressortant du quartier, prend toi une glace au Glacier du Roi, et passe devant le Pavillon Daviel et l’Hôtel de Ville.

  Le MUCEM

Il est maintenant temps pour toi de te diriger vers la Cathédrale La Major. C’est à la fois une église récente (19ème siècle), construite sur les bases d’une ancienne (12ème siècle), avec un mélange de style occidental et oriental. L’entrée est gratuite. Tu ne peux pas la rater, elle domine les quais de Marseille !

Juste à côté, tu ne peux pas non plus rater ce grand cube en métal, Le Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), ta prochaine destination. Il s’agit en fait de 3 sites, reliés les uns aux autres par des passerelles.

Franchement, c’est bien fait et plaisant à visiter. L’entrée est gratuite, sauf pour visiter les expositions culturelles proposées. Tu vas passer du batiment J4 (le cube) au Fort Saint-Jean, en te rendant sur le rooftop et en prenant la passerelle. Belle vue assurée sur Marseille et son port. Le 3ème batiment est le Centre de conservation et de ressources (CCR) qui abrite les collections du musée.

Tu noteras la belle vue que tu as sur le Palais du Pharo et la Bonne-Mère.

Bref, c’est top à visiter. Tu peux y flaner, prendre un verre, te reposer. C’est toi qui voit.

En repartant pour ta prochaine destination, passe par le Vieux Port de Marseille. C’est notamment ici que des ferrys partent en excursion pour les Iles du Frioul et d’If, ou vers les calanques. En terme de cliché, tu as aussi le club Pernod, hihihi.

  Basilique Notre-dame-de-la-garde

Tu vois cette église tout en haut de la colline ? C’est là que tu vas. De son petit surnom, la Bonne Mère. Elle est chargée, depuis le Moyen-Age, de veiller sur les marins et les pêcheurs.

C’est un peu le symbole de Marseille. Et qui dit symbole, dit beaucoup de touristes. A partir du Vieux Port, tu peux y monter à pied (ça grimpe sévère), en voiture (mais tu vas pleurer pour trouver une place pour te garer), en petit train (bondé de touristes), ou en bus (lui aussi bondé). Pour tout te dire, on a pris le bus et c’est surement le meilleur moyen d’y aller ;-).

Une fois en haut, la basilique et la crypte se visitent gratuitement, avec une belle vue sur Marseille. Si le mistral souffle, tu verras, ça décoiffe !

Après une journée, aussi chargée, on te propose de te détendre en faisant un peu de shopping.

Shopping time

Pour ce petit intermède shopping, on te propose 2 choix. Tu as le très classique centre commercial Les Terrasses du Port, où tu retrouveras les magasins des marques habituelles. C’est grand, c’est récent et c’est aéré, bref, un beau centre commercial.

Depuis peu, tu as aussi, en face, Les Docks Village, un centre commercial dédié aux boutiques de créateurs dans d’anciens entrepôts. Rien que le bâtiment vaut le coup d’oeil, c’est très réussi. Petite anecdote : si tu veux shoppinguer (du fameux verbe shopping) tranquillement, y’a même une crêche pour les messieurs !!!

Et pour le soir, si tu as une petite faim, on te conseille Un Petit Cabanon. Petite carte (3 entrées/plats/desserts) très goûteux, bien préparés et vraiment bon rapport qualité/prix (26€ – 2 plats et 36€ – 3 plats).

  Jour 2 – Les alentours de Marseille

On te met la carte de ton itinéraire du jour.

  Ta journée commence par la corniche Kennedy. Tu y trouveras de jolis points de vue, notamment sur les iles du Frioul et d’If. Des parkings sont prévus le long de la route, qui sont vite pris d’assaut, on préfère te prévenir.

La balade continue avec un arrêt au Vallon des Auffes. Un petit port de pêche enclavé où étaient installés autrefois les fabricants de cordage, pour les bateaux. Tu y verras des petits cabanons colorés et les fameux pointus, les bateaux de pêche typiques de la région.

Tu y accèdes par des escaliers, et tu as la possibilité également de t’y baigner, après être passé sous le viaduc.

Tu continues ensuite, le long de la côte, en direction des Goudes. C’est un peu le port de pêche du bout du monde d’ailleurs. Profites-en pour faire quelques arrêts en chemin, c’est magnifique !

On te prévient tout de suite. Bon courage pour te garer aux Goudes. C’est un peu un cul-de-sac, très fréquenté et touristique. Mais franchement, ça vaut le coup, surtout pour manger Chez Paul, en terrasse, avec vue sur le port, de bons poissons grillés.

T’as plus faim ? Tant mieux ;-). Car tu vas pouvoir admirer la Baie des Singes, au Cap Croisette. Une petite marche s’offre à toi, avec une superbe vue. On te laisse juger (baignade possible en prime).

En route maintenant pour Cassis, par la route de la Gineste. Tu vas traverser le parc national des calanques.

D’ailleurs en option, on t’invite à faire une belle balade à pied dans la calanque de Sormiou. On te met d’ailleurs quelques photos que l’on avait faite en hiver, lors d’un précédent week-end.

En arrivant à Cassis, tu découvriras une ville très fréquentée, autour d’un port de pêche. Prend toi une petite glace et file te perdre dans les petites ruelles alentours pour échapper à la foule.

Ta dernière étape du jour s’appelle La Ciotat. Une petite ville de bord de mer, avec une belle plage pour te reposer et te baigner. Le restaurant La Terrasse te permettra de bien manger, le soir venu, au coucher du soleil.

Si tu es joueur, y’a un Casino de plein air, qui propose jeux de cartes et autres machines à sou. Le concept est original en tout cas !

  Jour 3 – Détente à Marseille

Ta devise aujourd’hui, c’est repos ! Ca démarre par un bon brunch au Rowing Club. Superbe vue via le rooftop sur le port de Marseille. Ne mange pas avant, tout est à volonté pour 29€/personne, aux services de 11h ou 13h.

Si tu ne l’as pas encore faite, car souvent fermée à cause du vent, tente la route des Crêtes, qui surplombe Cassis. Ca vaut le déplacement. La vue est superbe et les couchers de soleil sont magiques (les photos datent de notre précédent WE). Non mais tu as vu la couleur de l’eau ???

Ton dernier RDV de la journée sera de prendre un verre à la Cabane dans les Arbres, un bar « clandestin » servant de bons cocktails en pleine nature.

  Bon weekd-end à Marseille. Si tu as, toi aussi des bons plans, viens les partager en commentaire 😉

  Pour (bien) visiter !

La Vieille-Charité : entrée gratuite pour les jardins

Casino en plein-air de La Ciotat : n’oublie pas ta pièce d’identité

Notre-Dame-De-La-Garde : entrée gratuite.

Cathédrale La Major : entrée gratuite

MUCEM : entrée gratuite pour le bâtiment.

Centres commerciaux : Les Docks Village et Les Terrasses du Port

Pour (bien) dormir !

Hôtel Intercontinental : Bon rapport qualité/prix, belles chambres, superbe terrasse pour prendre le petit déjeuner, un verre ou diner.

Pour (bien) manger !

Marseille

L’Aromat : carte courte, de saison. C’est bon !

Entre Terre et Mer : au coeur du quartier du Panier. Idéal pour un plateau de fruits de mer/fromage/charcuterie.

Un Petit Cabanon : plats de saisons, carte courte et inventive. On en redemande !

Chez Paul : sert des poissons frais, un régal, avec vue sur le port des Goudes.

Rowing Club : parfait pour un brunch (29€/personne), en rooftop. Pense à réserver.

Cabane dans les arbres : bar « clandestin », cocktails originaux. On adore le concept.

La Ciotat

La Terrasse : cuisine maison, terrasse avec vue sur la mer.

[marienmike-blog]

PATAGONYA : La fin du voyage

Si t'as lu les autres articles de PATAGONYA, c'est mieux, t'as compris à force. Merci à Pich et au Mams pour la relecture.

A l'aurore de notre troisième jour dans le parc d'El Chaltén, pas de neige, seulement un triste ciel gris et un vent glacé qui souffle par bourrasques. Sa force est telle qu'elle rend l'ascension à l'ultime lagune, située à une heure du campement Poincenot, trop dangereuse.

Nous décidons quand même de ne pas tout de suite nous diriger vers le troisième et dernier campement, mais de continuer vers le Nord pour découvrir le glacier Piedras Blancas, dont tout le monde nous a vanté la beauté. En plus, on a pas besoin de plier le camp, puisqu'on fait juste l'aller retour. Pas de sac pendant 1h30, un vrai régal.

Le chemin jusqu'au glacier ne monte pas du tout, mais serpente dans une vallée parsemée de buissons et striée de ruisseaux. Pas d'arbres, pas de rochers. Pas d'abri contre le vent. La tête rentrée dans les épaules, on avance lentement, et j'en viens (presque) à regretter mon sac car mon petit corps maigre a bien du mal à lutter contre la force des éléments. Heureusement, le glacier est fantastique (si t'as lu l'article d'avant, tu comprendras pourquoi j'ai pas mis de photos).

On rentre au camp alors que le ciel se dégage, sans pour autant que le vent ne se calme. Au moment de plier le camp, on constate sans surprise que nos affaires sont toutes aussi humides que la veille, et ça, c'est la tuile.

Malgré le vent qui nous déséquilibre, même avec les sacs, on s'arrête de nombreuses fois pour apprécier la splendeur du chemin qui mène au dernier campement, nommé Capri. Mais on a dû quand même marcher vite, puisque nous l'atteignons dès 13h. Hébétés par le vent, hantés par nos affaires humides sur nos dos, on acquiesce avec vigueur quand une de mes amies suggère :

- On pousse jusqu'au village et on prend un auberge ?

Nous voilà donc repartis, après un ultime pain de mie – jambon, pour 3h de marche. La perspective d'un lit douillet, d'une douche chaude et d'une bière bien fraîche nous donne des ailes : nous atteignons El Chaltén en un peu plus de deux heures. L'ultime ligne droite, vent de face, jusqu'au magasin où nous avons loué notre matériel semble tester une dernière fois notre patience et notre endurance.

Sans regret, je dis adieu à la tente 4 places et à mon duvet encombrant. Ma démarche paraît bondissante tant je me sens léger. On ne tarde pas à trouver une auberge pas chère pas chère, à étendre nos affaires, et à aller se prendre une bonne bière. Pour le dîner, c'est pizza, et honnêtement, après les knackis-purée, j'ai bien cru que sa croûte dorée, son fromage luisant, sa sauce tomate frémissante, étaient l'incarnation de Dieu.

Après une nuit douillette dans une auberge où nous avons rencontré une bande de brésiliens qui faisaient le tour de l'Amérique du Sud à moto (rien que ça), notre quatuor se réveille pour découvrir El Chaltén trempé par une pluie battante. Après quelques hésitations, on profite d'une accalmie pour  se diriger vers le Mirador des Aigles, d'où paraît-il, on peut observer des condors, logique.

Malheureusement, l'averse, que dis-je, la tempête reprend lorsqu'on arrive au sommet dudit mirador. Point de condor ou autre rapace, juste des nuages et des gouttes qui nous fouettent le visage. On revient à l'auberge la queue entre les jambes, trempés jusqu'aux os. La randonnée de l'après-midi jusqu'à une cascade toute proche, tombe à l'eau. On passe l'après-midi au chaud dans l'auberge à jouer aux cartes avec nos nouveaux amis brésiliens. C'est moins l'aventure qu'une randonnée sous le Déluge, mais on avait déjà assez donné.

Vers 17h, nous prenons un énième bus pour retourner à El Calafate, non sans avoir jeté un dernier regard au mont Fitz Roy, sommet vedette d'El Chaltén. Nous dormons dans une auberge fabuleuse dont j'ai perdu le nom, avec petit dej' à volonté et tout. Autant vous dire qu'en ce jeudi 19 Avril (je rappelle la date parce que même moi je me paume), je me suis pété la panse avant d'entamer notre ultime journée de tourisme au Perito Moreno. C'est sans doute l'endroit le plus fameux de la région, last but not least, comme on dit chez moi dans le Bronx. Ce glacier s'étend sur 254 km², ce qui est un peu plus grand que la superficie de Buenos Aires. Comme toi non plus t'es jamais allé à Buenos Aires, je convertis en terrains de foot : 34794.

Grâce à un départ fort matinal (en bus hein, vous l'aurez deviné), nous atteignons le glacier, situé à l'extrême Sud du parc Los Glacieros, avant la foule. On peut profiter de l'intimidant mur de glace de 70m de haut, qui rappellera sans doute une fameuse série à certains.

A un moment, le tonnerre retentit, et c'est pas normal, parce que le soleil brille au dessus de notre tête. Une de mes amies pousse une exclamation et point l'est du glacier du doigt. Le fracas n'était pas dû à une quelconque tempête, mais à un pan du mur qui vient de se détacher. Un glaçon de 40m de haut chute dans l'eau glacée, et je peux vous dire que ça fait un gros « plouf ».

Durant l'après-midi, le soleil nous pousse à nous balader à El Calafate, même si ce dernier n'a pas grand-chose à offrir, à part un petit sentier au bord du lac Argentina. Le soir, on se fait un dernier gueuleton, comme on dit dans mon 37 natal.

L'ultime journée du voyage, ne présente aucun intérêt, on est simplement fait le chemin inverse, depuis El Calafate, jusqu'à Punta Arenas (si vous êtes perdus regardez la carte du Prologue comme ça je l'aurais pas faite pour rien). On prend l'avion le 21 Avril, après une nuit passée dans une maison de woofing qui était en fait un AirBnB (donc pas gratuit, la tuile).

C'est ainsi que mon premier gros voyage dans les terres chiliennes prend fin. J'espère que ce format avec une série d'articles un peu plus rédigés que les précédents vous a plu et que je ne vous ai pas lassés à parler aussi longtemps de la même chose. N'hésitez pas à me faire des retours, me dire si c'était mieux avant etc...

Ah oui, je reviens d'un autre voyage, dans le Nord du Chili, cette fois. Vous savez ce qui vous attend ! La bise ♥

[les-theskimonster-blog]

Valmeinier, de « val-minier », peut-être à cause de la présence de minerai de cuivre argentifère et de plomb exploité sur place de façon artisanale au 18ème siècle ; à cause aussi de la présence de filon d'anthracite exploité surtout sur le plan familial pour le chauffage domestique. Valmeinier, Vallée de la Neuvache, aux pentes abruptes dont la terre était retenue par des terrasses encore visibles en hiver : terrasses pour la culture des céréales (seigle surtout) mais aussi fèves, raves, … et pommes de terre à partir du 18ème siècle ; cônes de déjections avec leur ruisseau où sont nés les villages aux maisons de bois et de pierre, imbriquées les unes dans les autres pour laisser plus de place aux cultures, aux pâturages s'étageant entre 1300 et 1800 m d'altitude, jusqu'à 2500 m pour la transhumance d'été. Ici, donc, une vie agro-pastorale difficile, quasi immuable du 12ème au 20ème siècle, rythmée par les saisons, réglée par les pratiques religieuses, comme en témoignent les croix plantées ça et là, les chapelles des hameaux, l'église plusieurs fois reconstruite. Cependant, malgré les épidémies (peste au 17ème siècle), les guerres, le sac de Valmeinier par la Révolution Française en 1793, les années de mauvaise récolte, la population augmente, atteignant son maximum (850 habitants) en 1848. A partir de là, avec l'industrialisation commence le déclin. De bi-actifs pendant quelques années (usine ou mine et travail des champs), les hommes deviennent ouvriers d'usine et quittent la montagne pour s'installer sur leur lieu de travail. Et Valmeinier se meurt peu à peu, ne comptant plus qu'une cinquantaine d'habitants permanents en 1971 avec la fermeture de la dernière de ses cinq écoles en 1972. C'est alors qu'une nouvelle équipe arrive en tête de la commune et choisit le développement touristique de Valmeinier 1500, avec l'équipement du Crêt du Quart opérationnel l'hiver 73/74, suivi de l'équipement du Chef Lieu (l'entre deux villes) en 1984-85-86 avec deux centres de vacances, des co-propriétés, des locaux commerciaux, une école neuve, un transval pour relier les deux versants de la vallée, le télésiège du Roy. En 1986 débute la 3ème phase du développement touristique de Valmeinier avec la construction de la route, de remontées mécaniques et des premiers hébergements sur 1800 (Auberge du Grand Fourchon, Aquarius Club Med, Les Carrettes etc...), Valmeinier 1800 qui n'allait cesser de s'équiper et d'améliorer ses capacités d'accueil avec Pierre et Vacances, Odalys, Espace 2... dans ce cadre largement ouvert sur des paysages à découvrir.