#auberge du roi
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Jacques Nicolaou
Placid et Muzo Poche n° 131
novembre 1979
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Mesdames et messieurs, comme je le disais donc ce matin : je suis à Sidney ! (C'est bon Dr Rathatton, tu peux venir me chercher, je suis laaaaaaa)
Anecdote rigolote : j'étais sur le vol d'inauguration de la ligne Ho Chi Minh - Sydney de la compagnie aérienne que j'ai prise, donc on a eu le droit à des photographes, une peluche de kangourou de la taille de mon avant bras, une casquette (je n'ai pas pris tout ça, avec le sac c'est compliqué, mais l'ambiance était sympa !),... Bon, par contre, vu que c'était le vol le moins cher que j'aie pu trouver, pas d'oreiller/couverture, pas de repas inclus, même l'eau était payante :') le confort étant assez minimal, j'ai donc du dormir à peu près trois heures cette nuit !
D'un côté, c'est bien, ça a fait une légère transition entre le coût de la vie en Asie et celui en Australie : je multiplie littéralement par 5 à 10 le budget nourriture et logement. Pour vous donner un exemple, cette délicieuse glace était à... 7$ la boule. Et je dors ce soir dans un lit de dortoir, sans serviette incluse, pour la modique somme de ... 40$ (vs 3 ou 4 en Asie, 6 quand c'était vraiment cher). Ce qui est le moins cher que j'ai trouvé, "trou à rat et à puces de lit" (commentaires Google des deux auberges à 20€ la nuit trouvées sur internet) exclus.
J'ai profité d'un tour gratuit pour faire 3h de balade dans la ville, où on a appris plein d'anecdotes sur l'histoire de Sydney et de l'Australie !
Par exemple, on a appris que les animaux symboles du pays, c'est le kangourou (vous ne vous en seriez jamais douté) et l'émeu. Non, pas De Rathatton en PLS dans un fauteuil, un vrai émeu. Et pourquoi ? Parceque ces deux animaux ne peuvent pas reculer, c'est donc le symbole que l'Australie ira toujours de l'avant ! Notre guide nous glisse en passant que c'est aussi un des seuls pays où on dévore allégrement les animaux qui le représentent, et qu'ils ont même une pizza "coat of arms" moitié viande de l'un, moitié de l'autre ... Quelle idée.
En tout cas, c'est assez marrant comme ville, on trouve côte à côte des bâtiment qui ont 120 ans et des buildings en acier et en verre, c'est assez original. Ils ont aussi un sens de l'humour tres British : on nous a montré une horloge qui remet en scène la décapitation de je ne sais quel roi, et dont la tête tombe donc toutes les heures. Miam.
A la base, Sydney était constituée quasiment exclusivement de prisonniers, pour la grande majorité des voleurs. En lieu de sentence, on les condamnait à 7 ou 14 and d'exil/travail forcé en Australie, sans billet de retour. Enfin, techniquement, ils avaient le droit de rentrer une fois libre, mais entre payer son billet pour faire 9 mois de bateau, risquer d'y passer, et rentrer dans un pays miséreux, ou rester sur place et obtenir un commerce ou une ferme, le choix était vite fait. Du coup, la ville n'a pas super bien débuté : entre le niveau d'éthique de la population locale, les rixes incessantes avec les indigènes, le fait que la monnaie d'échange était le rhum et que 75% des gens étaient alcooliques, les autres étant corrompus, c'était un peu difficile ... Depuis, la monnaie en plastique presque indestructible et 100% recyclable (ils en font des bancs!) a été inventée, c'est quand même moins biaisé qu'une bouteille de rhum.
Il y a une certaine rivalité entre Melbourne et Sydney (la fameuse histoire de la capitale Canberra, construire pile au milieu des deux villes parcequ'on n'arrivait pas à se décider), désormais plutôt amicale. Les deux villes se comparent notamment sur le plan de l'art, où Melbourne serait plus développée ; notre guide nous a amenés à une des expositions installée à Sydney qui fait fureur : 50 cages d'oiseaux désormais disparus du centre ville, alors qu'ils étaient autrefois tous sur l'endroit où la ville s'est construite, et les pépiements correspondant transmis par des hauts parleurs.
Ils ont aussi leur propre version du bout du pied à frotter pour se porter chance : ici, c'est le museau du sanglier ! On met une petite pièce en don dans le fontaine devant (ils font pas mal ça, il y en avait une autre avec le chien préféré de la reine Victoria... Mais celle là parlait et aboyait pour remercier !), c'est donné à diverses associations en fonction de la fontaine.
Bref, après ces trois heures de visites très intéressantes (mais j'ai mal aux pieeeeeds) ma glace dans l'estomac (ça me servira et de petit dej et de déjeuner, on mangera tôt ce soir mais je n'assume vraiment pas le burger à 25$ du centre ville !), je pars vers le jardin botanique qui est magnifique, où j'arrive à faire une heure de sieste sans me faire mouiller (je suis passée entre les averses !).
J'ai par contre violemment pris la pluie au retour à l'auberge, bienvenue à Sydney \o/
Note : je retouche à une casserole pour la première fois depuis 3 mois, le kg de tomate a beau être à 7$, ça reste moins cher que de manger en extérieur !
Ps : Dr Rathatton, revieeeeeeeeeeens
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Chartreuse and the Vallée du Désert: The Elixir of Life
While writing my brief “Gherkins & Tomatoes” blog post, “Cookbooks for a Desert Island, or an Autumn Afternoon,” I thumbed through de Groot’s book once more, swearing I would cook “Green Beans Sautéed in Cream” and “Potato Pancakes of the Mountains.” The price of peace and solitude has been unending struggle. ~~Roy Andries de Groot, The Auberge of the Flowering Hearth Every once in a while, a…
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Roséa Navilis
Âge estimé à 120 ans || 7 juin Mesure 1 mètre 58
Elfe
Fille du roi Virion et de la reine Evia, Roséa est l'une des princesses d'une tribu d'elfes vivant dans un Royaume protégé par une barrière magique, Elerra. Elle a toujours été choyée par ses proches et n'a jamais manqué de rien. Elle n'a jamais connu de grandes difficultés dans sa vie. Elle n'a, effectivement, connu que la joie, l'affection, les fêtes... .
En grandissant, elle n'a cessé de se renseigner sur le monde extérieur avec les moyens dont elle disposait : des romans à l'eau de rose et les livres d'histoire utilisés pour l'éduquer. Ce sujet est plutôt tabou d'ordinaire, alors elle n'a jamais osé questionner ceux qui se sont déjà aventurés au-delà de la barrière. De ce fait, elle a une vision très romancée de ce monde qu'elle ne connaît pas.
Au fil du temps, elle a commencé à vouloir découvrir le monde extérieur de ses propres yeux et à vouloir trouver le grand amour comme dans les fictions. Si elle s'est d'abord heurtée à de nombreux refus, surtout venant de son père, elle a finalement pu prendre son envol il y a peu. Elle a emporté le nécessaire pour entamer son voyage (monnaie, carte...) avec elle et a entamé son périple pour quitter son Royaume, dans un premier temps.
Elle a dû voyager quelques jours en calèche avant d'atteindre l'un des portails permettant de franchir la barrière magique aisément. Elle a ensuite poursuivi sa route à cheval afin de laisser le cocher rentrer au château et faire son rapport. Pour elle, pouvoir s'aventurer ainsi sur des terres qui lui étaient jusque-là inconnues était tout simplement incroyable.
Il ne lui a pas fallu longtemps avant d'atteindre sa première destination, à savoir la ville la plus proche selon sa carte. Elle a, ainsi, découvert un lieu très tranquille, où les humains de plusieurs rangs se mélangent dans des rues animées. Le temps de se familiariser avec sa nouvelle vie, elle s'est installée dans une petite auberge. Elle n'y restera, néanmoins, pas éternellement. Son voyage ne fait que commencer.
Cette elfe en quête d'amour et de découvertes a une personnalité solaire. Elle semble toujours joyeuse et positive. Bien qu'elle ait déjà vécu plus d'un siècle, elle profite de la vie comme si elle n'avait encore rien vu. Elle peut sembler un peu naïve, mais elle a conscience que le monde n'est pas tout rose et pense être prête à se confronter aux diverses difficultés possibles par-delà la barrière.
Roséa a l'apparence d'une demoiselle dans la vingtaine. Elle a de longs cheveux ébènes et des yeux vert clair. Elle est assez petite et mince. Comme ses semblables, ses oreilles sont plus longues que la normale et pointues.
Avant de quitter le Royaume, elle portait des robes généralement en coton ou en soie dont la couleur se mariait parfaitement avec ses yeux. Désormais, elle a pour habitude de revêtir des robes relativement simples et confectionnées par les petites gens. Elle n'a encore jamais mis de pantalon ni tenu une épée, mais elle a bien envie d'essayer un jour.
Elle est la benjamine d'une fratrie de quatre enfants. Lance est son frère aîné, Elmon le second et Lyriel son unique sœur. Si ses aînés ont tous un talent pour le combat, son talent à elle réside surtout dans les arts, comme elle n'a jamais manié l'épée ni utilisé suffisamment l'arc.
Si elle venait à se faire attaquer, elle saurait se défendre grâce à ses pouvoirs. Eau, air, feu et terre n'ont aucun secret pour elle. Elle se sert également de ses dons pour dissimuler ses oreilles pointues et pour soigner faune et flore.
Comme Roséa apprécie le chant et la danse, elle ne manquerait jamais une occasion pour faire la fête, sans tomber dans l'excès, et si la situation s'y prête. Elle n'a, ceci dit, encore jamais bu d'alcool. Elle ne sait même pas quel goût ça a.
• Univers medieval fantasy inspiré des manhwas (Beware the Villainess, Author of My Own Destiny, How to Win My Husband Over... ). • Toutes sortes de personnages secondaires peuvent intervenir dans les jeux avec Roséa. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Un elfe d'une autre tribu → Un compagnon de route rencontré au début de son périple. Quelqu'un qui pourrait juste souhaiter veiller sur Roséa ou partager sa curiosité à propos du monde par-delà la barrière. Leurs nombreuses découvertes seront idéales pour renforcer les liens entre eux.
- Un humain → Une première rencontre lors d'un festival. Une danse partagée, des sourires échangés, une amitié naissante. Lorsque Roséa se heurtera à la dure réalité du monde humain, quelqu'un devra lui apprendre qu'il y a malgré tout de la beauté.
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Bonjour bien-aimés dans le Seigneur et bon début de semaine. Le thème de méditation de cette semaine est le suivant : L'ÉTABLE.
Ce lundi, nous méditons sur le sous-thème suivant: QU'EST-CE QUE L'ÉTABLE ? Nous lisons Luc 2:6-7
"[6]Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
[7]et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie".
Bien-aimés frères et sœurs, le texte lu ce jour nous relate les conditions difficiles dans lesquelles Marie et son fiancé Joseph, les parents de Jésus-Christ, étaient au moment de la venue au monde du Messie. Ils ont cherché dans tous les endroits appropriés pour l'accouchement (hôpitaux, auberges, hôtels etc.). Curieusement, cette nuit là particulièrement, c'était soit occupé, soit déjà réservé. INCROYABLE ! Justement au moment où le Roi des rois, le Fils de Dieu va naître, il n'y à pas d'endroit approprié pour l'accueillir.
Alors on leur a indiqué une ÉTABLE, et c'est finalement dans CETTE ÉTABLE QU'EST NÉ SAUVEUR, ALLÉLUIA !
MAIS QUE REPRÉSENTE L'ÉTABLE ? L'étable, c'est MON/TON CŒUR, c'est aussi CE MONDE. Mais pourquoi mon cœur/ce monde? Pour répondre, examinons les caractéristiques d'une étable ; autrement dit, comment décrire une étable ? Une étable, c'est une lieu où vivent les animaux, précisément les bœufs; ils y passent la nuit, et on verse du foin pour qu'ils se nourrissent. Le plus important, c'est que:
- C'est un endroit INCONFORTABLE, où on ne peut pas passer un séjour agréable, parce qu'il n'y a que foin, des cris d'animaux, donc pas de lit, pas de chaise, encore moins de lumière etc.
- C'est aussi un endroit NAUSÉABONDE, les odeurs d'animaux et leurs cacas y polluent l'atmosphère.
Bien-aimés, l'étable, telle que décrite là, traduit L'ÉTAT DE MON/TON CŒUR, elle traduit L'ÉTAT DU MONDE. On y trouve que de L'AMERTUME, LA COLÈRE, LA HAINE, LA CORRUPTION, LE MENSONGE, LA JALOUSIE, L'ANIMOSITÉ, L'IDOLÂTRIE, LA MAGIE, Bref toutes les œuvres de la chair telles que décrites dans Galates 5:19-21, Amen !
Mon frère, ma sœur, voici comment était le cœur de l'homme lorsque le Messie est né. Voici comment est mon/ton cœur/ le monde lorsque nous allons commémorer la naissance du Messie (Je ne sais pas de quelle obédience tu es, si on t'interdit de célébrer la naissance du Messie. Pour moi, peu importe ! Une chose est sûre c'est qu'un jour ici-bas est né le Messie et se rappeler de Sa naissance est très significatif pour le Chrétien. De plus tu risques ne pas bénéficier de la PROFONDEUR de ce message si tu entres dans cette polémique inutile par laquelle satan a encore réussi à diviser "LES FILS D'UN MÊME PÈRE", LES CHRÉTIENS).
Pour revenir à notre sujet, on pourrait bien se poser la question de savoir POURQUOI DIEU A T-IL CHOISI L'ÉTABLE ? N'est-ce pas ? Eh bien nous y répondrons demain s'il plaît à Dieu ! En attendant...
Prions le Seigneur 🙏🏿
Éternel Dieu notre Père, honneur, louanges, majesté et adoration Te sont rendus parce qu'en envoyant Ton Fils sur la terre, tu pouvais admettre qu'Il aille naître dans un hôpital luxueux, mais Tu as voulu qu'Il naisse dans mon cœur rempli de haine, d'orgueil, de jalousie, de mensonge, d'impudicité, de corruption et j'en passe. Tu as voulu qu'Il naisse dans ce monde pervers, ténébreux et corrompu. Je Te remercie pour cette marque d'attention qui traduit tout l'amour que Tu as à mon égard, car il n'y a qu'un papa aimant comme Toi qui peut accepter habiter dans un cœur aussi puant que le mien. Reçois la gloire et les multiples actions de grâces qui viennent du plus profond de mon cœur. C'est la prière que je fais pour moi et pour mon frère et ma sœur qui me lisent en ce moment, au nom puissant et souverain de Jésus-Christ, Amen 🙏🏿
Sois abondamment béni(e) et passe une excellente journée sous la direction et la protection du Saint-Esprit, Shalom!
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Mon-Yu
https://www.youtube.com/watch?v=xkp0HfQ7uMU
Mon-Yu : Une Nouvelle Approche des DRPGs
Si un développeur s'est démarqué dans le domaine des jeux d'exploration de donjons à la première personne, c'est bien Esperience, Inc. Ils ont d'abord frappé les côtes occidentales avec Demonic Stare sur la Playstation Vita, cherchant à apporter leur propre touche à la formule old-school éprouvée du DRPG classique. Que ce soit en expérimentant avec une mise en avant de la narration (Demonic Gaze, Demon's Gaze II) ou en proposant des environnements uniques (Subnauts, Stranger of Sword City), je suis toujours enthousiaste à l'idée d'essayer leur nouveau titre et de découvrir comment ils ont enrichi l'expérience d'exploration de donjons et de constitution d'équipes. Imaginez ma surprise lorsque j'ai lancé Mon-Yu pour la première fois et que j'ai été accueilli par l'un des titres de jeu les plus longs que j'ai jamais vus (Mon-Yu : Battez des monstres et obtenez des armes et armures puissantes. Vous pouvez être vaincu, mais ne cédez pas. Devenez plus fort, je crois que le jour viendra où les héros vaincront le Roi Démon).
Entre Conventions et Normes
Malheureusement, le titre long d'un titre est l'aspect le plus remarquable de ce DRPG. Un décor fantastique ? Check. Le même mélange familier de classes, comprenant des chevaliers et des guerriers, des sorciers et des prêtres, des ninjas et des samouraïs ? Check. Une ville avec un hub unique, comprenant un magasin et une auberge ? Check. Tous les éléments que vous vous attendez à trouver dans votre DRPG moyen et aucun aspect surprenant ou nouveau à découvrir. Incroyablement, extraordinairement, atrocement conforme aux normes établies. Il semble qu'après avoir travaillé si longtemps dans un genre de niche, Experience ait décidé de jouer la carte de la sécurité en créant un robot d'exploration de donjon simplifié avec les aspérités lissées pour éviter d'aliéner les nouveaux arrivants potentiels dans le genre. Malheureusement, le résultat en devient incroyablement ennuyeux pour les fans du genre et ne propose rien de vraiment remarquable pour captiver l'attention de ceux qui ne sont pas familiers avec ce type de jeu.La création de personnages est une activité standard, mais il existe des portraits de personnages d'autres jeux d'Experience.Le jeu commence par un long texte qui défile sur une belle image statique d'un dragon dominant le pays. Cette terre s'appelle Tir Na Balc, un lieu de féerie et de magie, dont le méchant Roi Démon a fait sa domination. Vous dirigerez un groupe d'aventuriers de l'Autre Monde convoqués par la Reine des Fées pour rassembler les Einherjar, d'anciens trésors gardés par chacun des disciples du Roi Démon dans leurs repaires respectifs. Ainsi, vous formerez un groupe de six membres aux classes variées et commencerez à explorer les donjons pour affronter les boss et récupérer les trésors associés pour la reine.
Entre Confort et Défi
Le premier choix que vous faites concerne le type de règles avec lequel vous souhaitez que le jeu fonctionne. Le type A, ou style insouciant, est l’option la plus indulgente. Le niveau maximum est plus élevé pour chaque donjon et pour l'utilisation de la mini-carte, tandis que la carte complète est autorisée dès le départ. Le type B, ou style standard, abaisse le niveau maximum par donjon et permet d'utiliser la mini-carte mais pas la carte complète jusqu'à ce que vous trouviez le Map Beetle au sol. Le type C, ou style de défi, ne permet pas d'utiliser la mini-carte ou la carte complète tant que vous n'avez pas trouvé le scarabée de la carte et que vous n'avez pas le niveau maximum le plus bas. Il est clair que ces options visent à faciliter le jeu des nouveaux joueurs tout en offrant un défi stimulant aux vétérans. J'ai choisi le type B et j'ai finalement constaté que les restrictions ne faisaient pas grand-chose pour rendre le jeu suffisamment stimulant et ne rendaient que les premières étapes de l'exploration d'un nouveau sous-sol ennuyeuses. Les scarabées des cartes ont tendance à se cacher dans des endroits plutôt aléatoires et ne procurent pas une grande satisfaction une fois trouvés. Étant donné que chaque donjon est relativement petit, il n’est même pas si difficile de s’y retrouver sans la carte. Cependant, s’assurer de terminer chaque section peut devenir une corvée sans cela. Ceci n'est qu'un exemple de la façon dont Mon-Yu tente de répondre à la fois aux débutants et aux anciens joueurs et échoue dans les deux cas.
L'Équilibre Subtil de la Construction de l'Équipe
Mon-Yu propose un système de classement pour les batailles, mais cela compte rarement.De même, la construction d’un parti est en contradiction avec elle-même. Bien que le jeu fournisse quelques petits indices sur les classes et les changements de job, le joueur est principalement laissé à lui-même. Ce n'était pas un problème pour moi, mais je pouvais voir comment quelqu'un qui débutait dans les DRPG pouvait créer un groupe sous-optimal et perdre rapidement tout intérêt s'il ne parvenait pas à progresser. Il existe un bon nombre de classes parmi lesquelles choisir, et une fois que vous en avez sélectionné une, il est temps d'attribuer vos statistiques bonus initiales. Le jeu explique les détails de base de chaque statistique, mais il n'y a pas beaucoup d'indications sur les statistiques les plus importantes ou sur la répartition utile, au point qu'un nouveau joueur pourrait facilement mal attribuer les statistiques.Ce problème persiste une fois que le groupe commence à monter de niveau, car les compétences sont limitées par le niveau du personnage et vous ne voyez que les compétences actuelles que le personnage peut apprendre, avec quelques compétences qu'il peut acquérir jusqu'au niveau maximum actuel. Je pense que cela a permis d'éliminer une partie de la paralysie du choix qu'un nouveau joueur peut subir lorsqu'il est confronté à un arbre de compétences complet, comme dans Etrian Odyssey. Le problème est que cet ensemble d’informations limité rend difficile la planification de la construction du personnage. La seule option disponible est de placer les points de compétence dont vous disposez actuellement dans la poignée de compétences disponibles ou de vous asseoir dessus et d'avoir un personnage sous-puissant jusqu'à ce que les compétences que vous souhaitez réellement soient révélées. Cela inhibe également la capacité d'attribuer efficacement des points de statistiques à mesure que vous montez de niveau, car vous ne connaîtrez peut-être pas l'échelle d'une certaine compétence à partir d'une statistique particulière tant que vous n'avez pas déjà alloué plusieurs points de statistiques.
Mon-Yu : Entre Répétition et Adaptation
Le choix des compétences étant très limité, les stratégies du groupe en début de partie sont rigoureuses et deviennent très vite répétitives. J'ai abordé les gros plans et les boss avec essentiellement la même stratégie à chaque rencontre, et je me suis vite ennuyé. Au fur et à mesure que vous progressez dans les donjons ultérieurs, les choses commencent à s'ouvrir davantage et certains combats peuvent vous obliger à changer de classe. Ce qui est bien avec les changements de classe, c'est que vous pouvez réaffecter ces statistiques bonus de départ et adapter le personnage à un nouveau rôle. Vous pourrez ensuite les remettre dans leur rôle d'origine sans aucune pénalité. Cela encourage l'expérimentation, mais cela signifie également que vous n'avez jamais besoin de vraiment vous engager dans la construction d'un personnage ou d'un groupe. Il n'y a pas de compromis, donc il n'y a pas beaucoup de risque/récompense à trouver, et le résultat est que la construction d'un parti devient assez insatisfaisante.On peut en dire autant du combat. Il s'agit d'un jeu au tour par tour standard avec une première rangée de trois unités et une dernière rangée de trois. Les groupes seront probablement composés d'un tank, d'un sous-tank et d'un donneur de dégâts physiques à l'avant et d'un guérisseur, de dégâts magiques et d'une unité à distance/de soutien à l'arrière. Vous pouvez mélanger et assortir ces rôles, mais les combats resteront pour la plupart les mêmes. Dans le troisième donjon, je voyais déjà des échanges de palettes de types d'ennemis, et les ennemis proposés ici sont relativement simples en termes de capacités et de tactiques. Finalement, les groupes et les capacités ennemis deviennent un peu plus variés, mais y arriver est pénible. D'ici là, votre groupe sera déjà si puissant que la plupart des ennemis ne constitueront plus une grande menace malgré le niveau maximum par donjon. Tout ce que le plafond de niveau fait réellement, c'est limiter le nombre de capacités auxquelles votre groupe peut accéder, ce qui rend le combat monotone à chaque étage jusqu'à ce que vous atteigniez le suivant, éliminez et répétez.
Un Potentiel Sous-exploité dans le Monde des DRPG
Les batailles peuvent parfois être un défi amusant, mais les rencontres deviennent répétitives en raison du manque de variété d'ennemis.La mort à l'intérieur de Mon-Yu n'est pas du tout une conséquence, puisqu'après la mort, vous retournez simplement en ville avec tous vos objets et votre expérience. De plus, votre santé maximale et vos points magiques augmentent à chaque fois que vous mourez. Je suis sûr que cela était destiné à être une concession pour les nouveaux arrivants, mais cela sert à rendre un jeu déjà facile encore plus facile. De plus, vous commencerez à recevoir des compétences de clan après le deuxième donjon. Ce sont des capacités puissantes, valables pour tout le groupe, qui peuvent changer le sort de la bataille, mais qui peuvent être utilisées à tour de rôle. Ces capacités tuent à peu près le peu de défi du jeu, et au moment où je me suis attaqué aux derniers donjons, le jeu avait commencé à sembler monotone.Une chose pour laquelle je félicite Mon-Yu est la disposition des donjons et l'interactivité dans les donjons. Il y a quelques petites énigmes nécessaires pour progresser et le jeu mélange les choses avec des compétences d'exploration. Cependant, l’exécution de ces éléments est dérisoire par rapport aux autres DRPG. Par exemple, vous aurez bientôt la possibilité de percer les murs. Malheureusement, seuls certains murs peuvent se briser, signalés par la présence d'une lampe accrochée au mur. Un autre DRPG sorti cette année, Gallery Maze , dispose également d'un mécanisme permettant de briser les murs. Dans la Galerie , presque tous les murs sont fragiles et c'est au joueur d'expérimenter et de découvrir de nouveaux emplacements de chemins au risque de tomber dans des gouffres invisibles. Parce que Mon-Yu est si restrictif, il ne transmet pas vraiment le même sentiment de danger et de découverte qui constitue l'élément vital des bons jeux d'exploration de donjons. Le sentiment d'échelle est également gêné par la taille limitée des donjons. Il n’y a pas d’immenses labyrinthes à plusieurs étages ici, et c’est extrêmement décevant. Read the full article
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Bigoudi Bouclebrunes et le Grand Débat
« Bonsoir! Bonsoir, mes amis! Bonsoir ti-guy! Ça me fait plaisir de vous voir tous ce soir, toi la première, Véro! Bin là, si tu commences ton gala en disant « J’veux un scandale! »… t’as besoin de moi! Alors j’ai un message important. Que vous le vouliez ou non, nous sommes tous des influenceurs au sein de la communauté hobbite. Et je veux ce soir nous encourager, simplement et avec le plus grand respect, à voter de façon massive. Ne serait-ce que pour donner l’exemple à la prochaine génération, qu’on se préoccupe de ce qui nous entoure. Les gens vous aiment, les gens nous aiment et on dit qu’on aime les gens, alors on va s’occuper tous ensemble de pouvoir célébrer longtemps des soirées extraordinaires comme celles-là. Cela dit, tout le monde ne peut pas voter! Rappellez-vous des règles! D’abord, il faut être hobbit! Non, mais c’est vrai! Il faut regarder comme il faut le programme! Mon âge… la plateforme électorale! Alors donc… alors je vous dit, votez en grand nombre, célébrons en grand nombre la culture hobbit et sauvons l’honneur qu’il me reste, euh… qu’il nous reste en me laissant prendre subitement la parole lors d’un segment de gala dédié à des documentaristes, pour la majeure partie féminine pour que je puisse pousser mon agenda politique! »
Bigoudi replia la page où se trouvait la retranscrition du Gala des prix Gémouille dans le journal du Hobbit Matin en regardant d’un air absent le mur de sa chambre d’auberge. Pendant un instant, il pensait que son cerveau fondu et couler de ses oreilles, pourtant fines et élégantes. Une espèce de sensation bizarre l’avait envahie alors qu’il avait lu les premières phrases… une sensation… pareille à celle que le corps produit lorsqu’il rééquilibre les oreilles, un genre de scillement sinistre et étrange. Il avait tout compris dans les demi-mots du sieur hobbit Truitillaume Lejuin-Thiguidoune. Il avait alors encourager les gens du gala à aller voter… mais pour le bon candidat… le seul qui, selon lui, pourrait fournir du changement dans la Comté. Le Trumpiste des hobbits, le Roi-Sorcier d’Alma, l’autoproclamé « dernier gay de la Terre du Milieu »… Delric Duhaime-Pas… Et nul besoin pour Bigoudi de se demander pourquoi… Truitillaume oeuvrait pour le Roi-Sorcier depuis que ce dernier avait découvert le faux-pot-aux-roses post-vérité sur les chemtrails de Numénor et les vaccins hobbits. D’ailleurs, il y avait peut-être une raison pour laquelle les hobbits ne faisaient pas vraiment de vaccins rapidement… Bigoudi savait qu’il allait à l’encontre de son raisonnement scientifique, mais il se dit que Truitillaume avait peut-être eu un effet secondaire beaucoup plus grave à un des vaccins hobbits de la Comté… Et tout cela, sur du temps d’antenne pour des documentaristes, des personnes importantes dans la culture de la Comté et, le plus souvent, des femmes, de surcroît. Bigoudi pensa furtivement à l’adage des plus jeunes… « This is not a cute look. »
Il regarda pensivement ses victuailles qu’on lui avait donné dans l’Auberge nommée Batifolons dans le Thym et le Serpolet, jolie petite auberge en plein cœur de Minas Truite. En effet, Grandoulf le sagicien et lui avait fait le chemin depuis Sauge-sur-Rôties, petit village près de Bourg-L’Aïeul, dans le but d’aller porter des fleurs sur la tombe de feu la Dernière Reine du Gondor. À sa table, il avait fait venir : de jolies croquettes de légume au cheddar fort ainsi qu’un pain aux herbes fines, une soupe de champignons crémeuse, une petite soupe aux oignons, une petite salade de saison avec pommes de terres de saison, carottes, panais et zucchinis avec une petite vinaigrette sucrée et acidulée, suivi d’un plat de ratatouille fraîche, un médaillon de porc à l’érable et au romarin, une poitrine de poulet à la sauce au miel et au thym, ainsi qu’un petit pavé d’esturgeon avec sauce au caramel, les trois plats sur lit de légumes vapeurs, carottes, broccolis, choux fleurs et petits pois mange-tout. Il y a avait une poutine au fromage salé-grillé et aux oignons verts, un steak vieilli et cuit sur copeaux de bois d’érable avec un petit coulis à la mayonnaise épicée, suivi d’un plat de shakshuka aux légumes et au bœuf haché. Bien évidemment, il y avait aussi des fruits frais, un gâteau au citron et à la meringue ainsi qu’un gâteau glacé de la Reine laitière Aux Réos (qu’il avait rapporté de Sauge-sur-Rôties), mais il y avait également une tarte aux cerises noires, une pointe de gâteau au fromage et aux figues ainsi que deux moëlleux au chocolat et aux framboises. Cela constituait son petit encas léger du midi. Grandoulf entra dans la chambre de Bigoudi.
« Bigoudi! Allez sur votre balcon, il y a un débat sur la place publique!
- Un débat?! Oh! N’êtes-vous pas allé voir la Dernière Reine du Gondor?
- Si, si, mais après, j’ai flâné dans les rues et j’ai aperçu des gens s’attrouper pour entendre un débat des chefs! C’est pour les élections, mon cher Bigoudi.
- Et c’est directement sous mon balcon? Demanda Bigoudi, incrédule.
- OUI! Venez, pardi!
Bigoudi déplaça sa chaise et se pris une petite assiette de victuailles afin de manger pendant la joute verbale… ou, au pire, lancer quelques raisins sur le pire des candidats ou l’animateur.
L’animateur se présenta. Un bel homme à deux prénoms, semblait-il.
« Un gondoréen! Dit alors Grandoulf. Un descendant des hommes de Numénor.
- Ah, dis alors Bigoudi, la bouche pleine. »
« Bonsoir, chers spectateurs, dis le bel homme. Nous sommes ici pour entendre certains candidats sur les grandes questions électorales. Alors. Je souhaite le bon soir à M. Lançois Flegault, premier ministre de la Comté et chef du Parti Opportuniste de l’Est Mordor, M. Peepoodopalapatapa Pamonnom du Parti Comtois, Madame Ganglade, du Parti Capitaliste du Mordor, M. Gadriel Nabôt-DansL’Bois, du Parti Comté Solidaire et Delric Duhaime-Pas, du Parti Réactionnaire de l’Ouest Mordor. »
Une salve d’applaudissements polis suivi.
« Alors, reprit l’animateur, je vous rappelle les règles : le respect est de mise et on ne traite pas les autres de « viles sangsues putrides ». Parce que c’est pas fin.
Comme vous le savez, cette année, plus de 600 ménages se sont retrouvés sans toit le premier du mois de Germinal, le mois du déménagement pour tous! Qu’avez-vous planifiezvpour enrayer la crise du logement en Terre du Milieu? Demanda l’animateur.
- Vous savez, nous ne sommes pas en crise, répliqua Lançoit Flegault. On sait qu’à Minas Truite, les loyers commencent à 500$! Alors ce qu’on va faire, c’est d’augmenter la construction de chaumières abordables… mettons, 10 000 en 5 ans.
- 10 000! Mais on est en manque de 100 000 cette année! S’étouffa Gadriel Nabôt-DansL’Bois. Nous, à Comté Solidaire, on promet 50 000 logements en 3 ans. On veut aussi mettre en place un registre des loyers pis on veut faire en sorte que ça soit aux propriétaires de soumettre leur augmentation à la Régie du Logement au lieu que ça soit au locataire de la contester!
- Nous, au Parti Comtois, on pense 50 000 logements en 4 ans, c’est pas mal la même logique que Comté Solidaire, mais ça sera NOS logements!, dit M. Peepoodopalapatapa Pamonnom
- Bêêêêêêê. Répliqua la déléguée du Parti Capitalisme du Mordor.
- Et vous, Delric Duhaime-Pas? Qu’est-ce que le Parti Réactionnaire de l’Ouest Mordor? Demanda l’animateur.
- Quelle crise du logement? Honnêtement, si les gens ont pas de logement, qu’ils s’en trouvent un! On est pas pour aider le monde qui, clairement, s’aide pas! Ils ont juste à avoir des locataires, comme tout l’monde!
L’animateur et tous les autres participants regardèrent alors le Roi-Sorcier d’Alma comme on regarderait quelqu’un qui allume un pet en feu, mais dans un contexte sobre.
- Bêêêêêê, répliqua Mme Ganglade, fâchée.
- Eh! Les insultes, madame Ganglade… reprit l’animateur. Alors, prochaine question… Comme vous le savez, l’environnement tiens à cœur à la jeunesse hobbit et devient un enjeu majeur des prochaines années. Qu’avez-vous l’intention de faire pour aider l’environnement?
- Vous savez, commenta M. Flegault, nous, au Parti Opportuniste de l’Est Mordor, on va faire les choses pour prévenir les crises environnementales. On va passer dans les forêts en criant « TENTION! Y’A UNE CRISE QUI S’EN VIENT! » pis on va voir si la nature va répondre à notre appel.
Gadriel le regarda, sidéré. Puis prit la parole : « Monsieur Flegault, ce que vous proposez est INSUFFISANT. Au Parti Comté Solidaire, on va taxer les industries qui poluent, on va planter des arbres, on va faire des constructions avec une emphase sur les énergies vertes et on va prendre le virage vert à fond la caisse.
- Bêêêêêêêêê. Dit alors Mme Ganglade
- Eh bien nous, au Parti Comtois, nous allons nous assurer que tout soit nationalisé. Notre énergie verte, nos constructions vertes, nos chemtrails, notre pollution. Comme ça, on va avoir LE CONTRÔLE.
- Et vous, au Parti Réactionnaire, M. Duhaime-Pas, demanda l’animateur.
- Bin… on va simplement demander aux gens qui pètent de s’excuser. C’est toutte.
- Et pour l’économie… que voulez-vous faire pour amoindrir les écarts entre les riches et les pauvres?
- Ah, nous, on veut donner aux familles des bonus. Plein de bonus, dit M. Flegault.
- Nous, au Parti Comté Solidaire, on croit qu’il faut taxer les riches et on impôsera un nouveau pallier d’imposition pour les héritages de plus de 1 millions de piécettes.
M. Duhaime-Pas regarda Gadriel comme s’il était une vermine et dit : « Nous, au Parti Réactionnaire, on croit pas à ça, les pauvres. Si les gens sont dans la misère, c’est de leur faute! C’est parce qu’ils ont fait quelque chose de MAL. On va tous les brûler. »
Cette dernière phrase scandalisa l’assistance. Personne ne voulait d’une solution aussi drastique. Cela faisait penser aux idées de Sauron et plus loin, encore… de Morgoth-Plessis.
C’est alors que retenti une voix tonitruante… TADROS! TADROS! C’était Conspiragollum. Ce dernier s’élança vers Duhaime-Pas qui avait compris sa bévue et l’enlaça de tout son petit être vil et chétif. Puis, les deux disparurent dans une nuée de boucane noire, dite « de kémion de la libârtée ». Un vulgaire chemtrail venu des États du Sud…
L’assistance resta médusée.
Grandoulf dit alors « Eh bien, ce débat était des plus singulier! Mais il me fait peur, Bigoudi… tout tend trop vers la droite, ces derniers temps…
- En effet, Grandoulf, répondit Bigoudi… et c’est pourquoi il nous faut être vigilant et retrousser nos manches… »
Fin du chapitre
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Gary Glitter "traité comme des rois" dans une auberge de jeunesse et "se fait livrer ses repas dans sa chambre privée" après sa libération
POP paedo Gary Glitter exaspère les autres détenus de son auberge de jeunesse en se faisant livrer ses repas dans sa chambre privée. Le pervers serait “vraiment heureux et optimiste” à l’auberge après sa sortie du HMP Verne dans le Dorset aux premières heures de vendredi matin. 4 Gary Glitter est sorti de prison hierCrédit : AP Des sources ont déclaré que Glitter se faisait livrer ses repas par…
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Auberge Hotel Quebec City
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Fuites (1/3)
Ao3
Ce fut sur la route du retour en Carmélide que Guenièvre apprit la folie de Lancelot. Elle n’avait quitté Tintagel que depuis quelques jours, et s’était arrêtée dans une auberge réputée pour y passer la nuit. La nouvelle circulait de table en table. Le roi était mort après l’avoir nommé régent disaient certains, tandis que d’autres parlaient de coup d’état et de trahison. Des édits auraient été publiés le lendemain de la passe de pouvoir, interdisant les réunions de chevaliers et les voyages nocturnes, rationnant la nourriture, limitant le nombre de kilomètres que chacun était autorisé à parcourir autour de chez soi.
Elle n’y croyait qu’à moitié. Que Arthur soit mort, que Lancelot soit devenu un tyran, que les chevaliers qu’elle avait côtoyé pendant si longtemps soient pourchassés comme de vulgaires criminels. Elle n’y croyait qu’à moitié, et ce ne fut qu’à son arrivée en Carmélide que la réalité la rattrapa.
Au moins, Arthur n’était pas mort. Il était recherché par toute l’armée, certes. Une prime avait été mise sur sa tête, il est vrai. Mais tant qu’on offrait de l’argent en échange d’informations sur l’emplacement d’Arthur Pendragon, et qu’on menaçait de mettre à mort quiconque était découvert en train de l’aider, cela voulait dire qu’il était en vie. Et cela suffisait à Guenièvre.
La vie à Kaamelott lui manquait. Après avoir résidé tant d’années là-bas, la famille royale de Carmélide se trouvait déstabilisée. Il manquait quelqu’un à table lors des repas. Les commentaires désagréables ne l’étaient qu’à moitié, comme si ne pouvoir s’attaquer qu’à deux de leur trois cibles habituelles avait enlevé à Léodagan et Dame Séli l’énergie requise pour fustiger leurs enfants.
Léodagan avait pris l’habitude de regarder les feuilles d’automne virevolter dans le vent avant de toucher terre lorsqu’il passait devant une fenêtre, et on l’entendit deux ou trois fois mentionner le souvenir des fêtes du printemps que le seigneur Bohort avait pour habitude d’organiser. Dame Séli passait la majeure partie de son temps aux cuisines, quand elle n’était pas aux côtés de son mari lors de réunions politiques. Elle faisait des tartes et des confitures. Tout les fruits y passaient, les fraises, les cerises, les abricots, les pommes, les poires, et d’autres encore. Yvain n’était jamais vu hors de sa chambre avant le milieu d’après-midi, et la morosité qui émanait de lui depuis qu’il avait été séparé de Gauvain infectait tout ceux qui le côtoyaient.
Des murmures de Résistance courraient à travers le pays. On racontait que les seigneurs Perceval et Karadoc s’était cachés et que, à l’étonnant de tous, l’armée ne leur avait pas encore mis la main dessus. Le seigneur Bohort aurait fuit à Gaunes, sur le continent. Calogrenant était rentré au Nord, et les autres se seraient organisés en petit groupes dispersés à travers l’ile. Mais les nombreuses lois passées par le nouveau gouvernement, et le nombre impressionnant de soldats déployés afin de les faire respectées rendait toute tentative d’organisation plus complexe que prévue, et les quelques messagers envoyés de Carmélide pour tenter de réunir des forces autour de Léodagan ne revenaient jamais.
Guenièvre ne prêtait qu’une attention distraite à tout cela. Elle ne portait qu’une attention distraite à tout ce qui l’entourait. Les lettres de Lancelot lui glaçait le sang, bien qu’elle ai prit la décision de réduire chacune d’entre elle en cendre dès qu’elles arrivaient, sans même les ouvrir. Aux cauchemars qu’elle avait depuis la tentative de suicide d’Arthur s’ajoutaient maintenant ceux où Lancelot la retenait captive, parfois en forêt dans son ancien camps fortifié, parfois dans un Kaamelott dénué de vie. Elle ne pouvait plus dormir seule, et rejoignait chaque nuit le lit de ses parents où son père, malgré ses ronchonnements, lui cédait sa place et s’en allait dormir dans une chambre pour visiteurs.
Elle ne répondit jamais, donc il vint la chercher en Carmélide. Il prétexta une visite officielle, ne prévenant que la veille de son arrivée, de sorte que Guenièvre ne l’apprit que le jour même. Elle aurait pu s’en aller. Regretta de ne pas l’avoir fait. La temps qui lui été alloué pour préparer sa fuite n’aurait pas suffit, de toute façon. D’autant que les multiples restrictions sur les trajets, et les nombreux postes de contrôles que Lancelot avait fait érigé sur les routes de Bretagne aurait rendu toute tentative futile. Mais elle aurait put essayer.
Il arriva solennellement, ce qui fut plus dur à supporter pour Léodagan et Dame Séli que s’il était arrivé en grandes pompes. On aurait pu croire à un chef de guerre arrivant en terre conquise. Il se montra charmant, comme à son habitude, parlant uniquement de négociations militaires, de nouveaux traités de commerces, et de nouvelles frontières. Guenièvre, qui avait prétexté des maux de tête, ne les rejoignit que pour le diner, forcée hors de sa chambre par Dame Séli. À chaque fois qu’il prononçait un mot, elle revivait son dernier jour en forêt, lorsqu’il lui avait assuré l’attacher pour son bien. À chaque fois que ses yeux tombaient sur lui, elle se remémorait son air déterminé et hors d’atteinte lorsqu’il était venu tuer Arthur. Ses cheveux avaient poussés depuis, et il avait reprit du muscle. Il aurait été facile de croire que devant elle se tenait l’ancien Lancelot, second du roi, confident de la reine. Si ces parents remarquèrent son malaise, ils n’en dirent rien. Guenièvre s’éclipsa rapidement, sans avoir échangé un mot avec le nouveau souverain.
Il resta une semaine. Une semaine bien longue pour Guenièvre, mais aussi pour le roi et la reine de Carmélide qui supportaient mal cette invasion de leur territoire. Le message était clair. Soit la Carmélide se soumettait à la nouvelle autorité de Kaamelott, soit Kaamelott s’assurerai que la Carmélide se tienne à sa place. Seul Yvain continuait de vivre comme si de rien était, posant de ci de là des questions auxquelles personne n’avait la patience ni le courage de répondre.
C’est avec soulagement que Guenièvre se leva le dernier jour. Un soulagement qui s’envola sitôt qu’elle ouvrit la porte de ses appartements pour tomber sur Lancelot lui-même. Il se tenait droit dans ses habits de voyage, un bouquet de fleurs fraiches dans ses mains. Guenièvre fit un pas en arrière de surprise, manquant de rentrer dans sa suivante qui s’écarta de justesse.
— Seigneur Lancelot, dit-elle en faisant mine de lisser sa robe pour se donner contenance. Puis-je faire quelque chose pour vous ?
Un sourire s’était dessiné sur son visage à la vue de Guenièvre, et il fit un pas vers elle, lui tendant le bouquet.
— Rien, si ce n’est accepter de rentrer à Kaamelott. Vos appartements ont été refaits entièrement, et vous attendent.
— C’est … C’est bien aimable à vous, seigneur Lancelot, dit-elle en acceptant le bouquet et en s’inclinant. Mais je —
Il posa une main sur son épaule, la stoppant net dans ses explications. Toutes ces pensées se focalisèrent sur ce contact, sur cette main chaude contre sa peau nue. Un frisson la parcourut, et il en fallut de peu pour qu’elle ne se dégage violemment.
— Ne vous inclinez pas devant moi, dit Lancelot, en soulevant délicatement son menton de sa main libre. Ne vous en sentez jamais obligée.
Ses yeux bleus la fixaient, et il semblait à Guenièvre qu’elle ne pourrait jamais s’en défaire. Il lâcha son menton, et repoussa une mèche tombée de sa coiffure, avant de poser une main sur sa joue.
— Les chevaux sont prêts, il ne manque que vos affaires. Mes gens viendront les chercher dès lors que vous leur en donnerez l’ordre.
Ne laissant pas à Guenièvre la possibilité de répondre, il posa un baiser sur son front, et s’en retourna, disparaissant dans le prochain couloir. Elle le regarda partir, le tambour de son coeur battant dans ses oreilles, la gorge si serrée qu’elle ne pensait plus pouvoir respirer.
Ce fut sans avoir préparé ses affaires de voyage que Guenièvre se rendit dans la salle du trône, où Léodagan l’avait fait demandé. Il portait une mine grave qu’elle lui avait rarement vu, et l’air sombre de sa mère ne fit rien pour la rassurer. Lancelot était là, lui aussi, accoudé à une fenêtre, les yeux perdus au loin, indifférent aux regards assassins que lui jetait Dame Séli. Une dizaine de soldats blancs était postés le long des murs de la salle, chacun une main sur le pommeau de l’épée qu’ils portaient à la ceinture. Lancelot se retourna en entendant Guenièvre arriver, et lui jeta un de ses plus tendres sourires. Elle prit soin de s’incliner devant lui, avant de se tourner vers ses parents.
— Vous m’avez fait demander ?
Elle eu à peine le temps de comprendre ce qu’il se passait quand elle se retrouva enserrée dans de larges bras, le visage enfoui dans le torse de son père. Elle ne se rappelait plus de la dernière fois qu’il l’avait tenu comme cela et l’embrassade, au lieu de la rassurer, lui fit craindre le pire.
— On viendra vous chercher, murmura Léodagan. Je peux pas vous dire quand, mais vous y resterez pas. On viendra vous chercher.
Il la garda dans ses bras quelques instants de plus, et Guenièvre s’accrocha à lui de toutes ses forces, comme un enfant s’accroche à ses parents avant que ces derniers n'éteignent la lumière, et ferment la porte pour la nuit. Elle ne savait pas ce que Lancelot avait fait, comment il s’y était prit, mais il avait fait en sorte que la lumière disparaisse, et que la porte se retrouve bien trop loin pour être ouverte au milieu de la nuit, lorsque les cauchemars reviendraient.
Dame Séli ne dit rien, mais glissa un poignard dans sa main alors qu’elles s’embrassaient, et fit un léger signe de la tête quand elles échangèrent un dernier regard.
Lancelot vint se placer à côté de Guenièvre, et entrelaça ses doigts dans les siens.
— Seigneur Léodagan, Dame Séli, dit-il en s’inclinant. Ce fut un plaisir.
Et sans autre mot, il sortit de la salle, entrainant Guenièvre dans son sillage. Elle vit ses parents se tenir l’un près de l’autre, son père ayant une main posée sur l’épaule de sa mère, la suivant des yeux jusqu’au dernier moment.
— Mais, euh, elle va où Guenièvre ? résonna la voix d’Yvain derrière elle.
Elle tenta de se retourner, d’échanger un mot d’adieu avec son frère, mais la poigne de Lancelot était trop forte, et elle ne put que le suivre.
Ils partirent sans qu’elle n’ai le temps d’emmener quoi que ce soit. Pas le moindre souvenir, pas le moindre bibelot, pas la moindre robe. La Carmélide défilait derrière les fenêtre de leur diligence. Les forêts de pins se muèrent en plaines si grande que seul le soleil pouvait les voir tout entières, puis en collines sur lesquelles quelques villages étaient jonchés.
— Toutes vos affaires ont été mises de côté à Kaamelott. Vous pourrez garder celles que vous souhaitez, et je ferais détruire le reste. Je comprends que la situation vous gène, ma bien-aimée, disait Lancelot, les mains de Guenièvre dans les siennes. Mais ne vous en faites pas. Votre honneur est sauf, et sitôt que j’aurais retrouvé Arthur, nous pourront vivre notre histoire, vous et moi, sans honte aucune.
Elle n’avait pas trouvé la force de lui répondre.
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Le bœuf et l’âne gris
Ésope et La Fontaine ne sont pas les seuls à avoir fait parler les animaux. D’autres en ont fait autant. Tel Marcel Dupont, que personne ne cite jamais. Tel moi aussi ! Par exemple, le bœuf et l’âne gris, qui ont vu naître Jésus dans la crèche à Bethléem, je les fais parler, moi. Et pas un peu ! Parce que la crèche, ça les intéresse, ces bestiaux. C’est une auge, une mangeoire remplie de fourrage d’un côté, de l’autre d’un hachis de betteraves et de navets. Et tout en avalant leur pitance, entre deux bouchées et un rot, la vache et le baudet grommellent des propos pétris de sagesse, tels que : « Y a pas à dire, avec l’hiver qui arrive, faut prendre des forces ! » Et l’autre : « T’as raison, fieu ! Mais qu’est-ce que tu te goinfres, dis donc ! Tu pourrais pas te pousser un peu pour que j’aie ma part du gâteau ? » Quand tous deux se sont rempli la panse, ils se couchent dans la paille, chacun dans un coin de la cabane. La vache éructe : « Meuh, moi avec mon double estomac, il faut que je rumine maintenant tout ça avant de piquer un somme ! » Et l’âne lui répond dans un braiement : « Hi-han ! Pendant que tu rumines, je vais encore rêver des prairies où l’herbe est plus verte, des pays étrangers, peut-être même de l’Égypte ! » - « Et pourquoi de l’Égypte en particulier ? Alors que t’as même pas encore été jusqu’à Jérusalem, je parie. Pourquoi pas la lune tant que tu y es ? » – « Chais pas moi, un rêve comme ça, peut-être un pressentiment ? – « Un pressentiment ! De la part d’un baudet ! Les baudets ont des pressentiments maintenant ? Ce qu’il faut pas entendre au jour d’aujourd’hui ! Est-ce que j’ai des pressentiments moi ? »
Pendant qu’ils se charrient ainsi l’un l’autre, on entend des voix qui s’approchent. Dehors, là au fond du champ. Deux humains on dirait, oui, deux personnes qui marchent dans le clair de lune en direction de la baraque. A mesure qu’ils approchent on perçoit mieux leurs profils. C’est un homme barbu aux cheveux hirsutes et une femme enceinte. Une jeunette qui pourrait être sa fille. Mais alors enceinte jusqu’aux oreilles, tu vois, à croire qu’elle risque de perdre les eaux d’une minute à l’autre. Jésus, Marie, Joseph ! Ne me dites pas qu’elle va accoucher ici, dans cette baraque à vaches, qui sent le fumier, la bouse et la crotte ! Nous autres on a l’habitude, on connaît pas autre chose. Mais eux, c’est des humains ! Il leur faut une auberge, peut-être même une maternité ! Alors qu’ici il n’y a ni lit, ni bas-flanc, ni canapé, ni strapontin ! »
Voilà que les deux entrent dans la cabane. La femme enceinte, visiblement exténuée par une longue marche, s’allonge sur une botte de paille et le travail commence. Il suffit d’un quart d’heure pour que jaillisse le cri du nouveau-né. Un beau garçon qui ne semble pas du tout ravi de quitter le ventre chaud de sa mère. Et qui demande tout de suite à téter. Sa mère lui donne le sein, mais il n’en sort pas grand-chose. Le vieux Joseph se tourne alors vers la vache dont les pis sont gonflés de lait. « Du lait bien chaud, dit l’animal, puisé à la source, en veux-tu en voilà ! Sans produits additifs, non pasteurisé, du producteur au consommateur grâce au circuit court ! » Le bébé en boit tout son saoul, puis ne demande qu’à s’endormir. Oui, mais dans quel berceau ? Le seul meuble dans ce refuge, c’est la mangeoire, la crèche justement, qui est vide désormais. En un tournemain, le père nourricier la remplit d’un peu de paille et pose l’enfant dessus. Lequel s’assoupit, un sourire gastrique aux lèvres. « Tu vois, dit la vache à l’âne, t’as beau avoir de longues oreilles, ça nous aurait servi à quoi, si je n’avais pas été là avec mon lait ? » - « Et toi, t’as beau avoir des pis gonflés de lolo, je parie que t’as pas entendu les anges qui chantent des noëls et les bergers qui arrivent avec leurs troupeaux ? Avec mes longues oreilles, moi j’entends les trompettes, les Gloria in excelsis Deo !, les Minuit chrétiens ! Je devine même déjà les rois mages qui arrivent d’Orient en suivant leur étoile. »
La suite lui donne raison. Les anges, les bergers, les rois mages, tous ces braves gens viennent faire guili-guili au bébé, l’embrasser, le couvrir de cadeaux. Sauf qu’il y a un hic. Joseph apprend dans un songe que le roi Hérode veut tuer tous les petits garçons de Bethléem. Il faut donc décamper au plus tôt. Oui, mais où ? Et c’est là que l’âne a une idée : « Et si on fuyait en Égypte ? Oui, je sais que c’est pas la porte à côté. Mais paraît qu’il y a la vallée verdoyante du Nil, les pyramides, les palmeraies, les oasis. Et pour le transport j’ai tout prévu. Je suis un âne de bât. Dans un bon jour je peux faire mille lieues. Avec la mère et l’enfant sur le dos, ce sera tous les jours un bon jour ! Et pour l’intendance, pas de problème : avec l’or des rois mages, on sera les bienvenus partout ! »
C’est donc ainsi – Dieu soit loué ! –, que grâce à deux animaux domestiques, le bébé Jésus a pu échapper à la fois à l’inanition et aux griffes du vilain Hérode.
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Petit retour historique sur le quartier des Menus d'où est né la ville. En 1308, le roi Philippe Le Bel se rend à Boulogne-sur-Mer pour le mariage de sa fille Isabelle avec Édouard II, roi d'Angleterre. Constatant la renommée de la chapelle, lieu de pèlerinage attirant même des bourgeois parisiens, le roi, de retour à Paris décide de faire ériger une chapelle plus proche de Paris du nom de Notre-Dame-de-Boulogne. Terrain est proposé aux Menuls-lès-Saint-Cloud par son chancelier, Jean de la Croix qui possédait 5 arpents sur le tertre des Menus. Remplaçant la petite chapelle Saint-Gemme en bois, l'édification de l'église démarre en 1319 (d'où l'erreur de la mairie pour l'expo des 700 ans de la ville en 2019) et se termine le 3 juillet 1330 par la bénédiction de l'évêque Hugues de Besançon sous le vocable de Notre-Dame-de-Boulogne-sur-Seyne. Le villages des Menuls, désormais érigé en paroisse devient Boulogne-la-Petite et son bois, le bois du Rouvray, devient le Bois de Boulogne. L'église devient vite célèbre, le pèlerinage se développe (plus rapide que les 15 jours pour aller à Boulogne-sur-Mer) et les grands noms de l'époque s'y succèdent : le roi Philippe V, Jean le Bon, Jeanne d'Arc, du Guesclin et même le pape Sixte-Quint. Le trésor de l'église et sa renommées croissant, le village se développe, échoppes, auberges, hôtellerie. Ainsi naquit Boulogne. La prospérité gagne la ville, les lavandières vont à la rivière par la rue du Bac et la rue de l'Abreuvoir pour nettoyer le linge des riches propriétaires. La blanchisserie se développe au moment où Monsieur, frère de Louis XIV rachète la demeure des Gondi à Saint-Cloud et s'y installe, organisant des fêtes somptueuses où la noblesse se presse... en déposant leur linge sale à l'aller pour le récupérer au retour. Les 600 personnes au service de Monsieur descendent souvent à Boulogne par le Pavé du Roi (actuelle avenue Jean-Baptiste Clément) et contribuent aussi à l'essor de la ville autour de l'église et des Menus. Au XVIIIe siècle, de nombreuses villégiatures de nobles parisiens sont construits à Boulogne, le château de Meulan (futur Rothschild), la maison Walewska, la maison de l'Abbé Louis de Bourbon, fils illégitime de Louis XV à l'emplacement actuel des immeubles de la France Mutualiste mais les vieilles maisons du quartier des Menus, vétustes, sont peu à peu délaissées par les blanchisseurs au profit de la rue d'Aguesseau puis de la rue de la Rochefoucauld, nouvellement percée. Ce n'est qu'en 1871, après l'incendie de Saint-Cloud que le quartier retrouvera vie avec l'apport massif d'une communauté italienne originaire du Piémont. Les Menus reprennent vie et nombre d'hôtels meublés, de bars se développent dans tout le quartier des Menus.
#boulognebillancourt#bois de boulogne#billancourt#menus#rue des menus#rue de l'abreuvoir#rue du bac#rue du fossé saint-denis#rue du fossé magot#rue des victoires#parc rothschild#boulbil#boulbi#rue saint-denis
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Le prince enfermé
Il était une jeune femme qui ne rêvait pas d’être princesse mais de devenir chevalier. Toute petite, elle mettait la pâtée à tous les garçons de son âge y compris les plus virulents qu’elle défonçait au bras de fer. D’ailleurs, le pauvre Anatole finit édenté lorsqu’il s’amusa à la bousculer d’un peu trop près dans une grange, le jour où les hormones le travaillaient. Il remercia Dieu de ne pas avoir fini cloué comme un vulgaire papillon contre la porte avec la fourche qui trainait au bas de l’échelle.
Donc, la jeune Isabeau n’était pas du genre commode ni de celle qui voulait finir princesse à éduquer des enfants dont la plupart s’entretuerait pour la succession du royaume. Dès qu’elle put partir, elle n’hésita pas et rejoignit HEC, la haute école de chevalerie. A peine écuyère, elle dut encore prouver sa vaillance au combat, n’hésitant pas déglinguer les futurs preux chevaliers encore niais de sottise et de machisme. Nombreux finirent estropiés, aggravant la dette de la sécurité sociale parce qu’une opération d’une clavicule ou d’un nez tailladé coûte quand même pompon. Sans oublier, les trous duc au cerveau situé entre les jambes. Ceux-là, eurent beaucoup de mal à trouver compagne et expliquer leur voix de fausset.
Isabeau sortit première de sa promotion et très vite, elle voulut montrer sa bravoure en cherchant une quête à sa juste hauteur. Elle se voyait déjà combattre un féroce dragon au sommet d’un donjon imprenable. Avant même le combat, son épée était déjà enfoncée dans le cuir de la bête qui cracha un dernier feu avant de mourir. La belle imagina sa première bataille contre des perfides infidèles, violeurs de donzelles encore vierges. Elle tuait les mécréants par dizaine avant de les émasculer d’un geste vif. Elle rêva de devenir une grande reine, forte et craint de ses ennemis. Une reine loyale envers son peuple, au bras de velours dans un gant de fer et qui apporterait une justice droite envers les nobles et les vilains. Mais très vite, sa déception fut à la hauteur de ses rêves en découvrant son armure.
Tandis que les futurs chevaliers avaient droit à une armure classique protégeant la totalité du corps, Isabeau devait se contenter d’une triste côte de maille afin de recouvrir ses formes. L’armurier eut beau expliquer que le deux-pièces fut fabriqué par le meilleur des stylistes, elle s’en moqua éperdument, réclamant vainement avoir les mêmes droits que ses collègues. Hélas, elle quitta la salle d’arme avec une tenue indigne d’une chevalière ; il n’y avait ni heaume, ni épaulière ni plastron mais un casque ressemblant plus à filet de pêche, un haut en anneaux de fer qui cachait à peine sa poitrine généreuse et une culotte de même fabrication difficile à supporter et qui lui rentrait dans la raie des fesses dès qu’elle se penchait. Seul le design des gants était stylé bien qu’il ne protégeait aucunement les doigts. Déçue, la jeune chevalière partit à la recherche d’une première aventure.
Durant son voyage, son fidèle destrier succomba de vieillesse. Décidément, ça commençait mal. Elle arriva au milieu de la nuit dans une taverne encore ouverte. Son entrée fracassante impressionna les soiffards du village en train de trinquer avec quelques voyageurs au point que tous la dévisagèrent avec étonnement. Une femme dans cette tenue et dans une auberge risquait de créer une émeute. Cependant, une première main baladeuse fut vite tranchée, calmant au passage l’excitation des paillards à la vue de la main encore frétillante du moine lubrique sur le sol. Après quelques brefs mots rapides, une serveuse apporta un pichet de vin ainsi qu’un plat d’écrevisses qu’Isabeau s’empressa de dévorer tellement elle avait faim. Pendant qu’elle remplissait son gobelet de piquette, elle remarqua un homme au fond de la salle qui ricanait bêtement mettant fin au silence pesant.
- Qu’as-tu à rire comme ça, vieil homme ? Exclama-t-elle.
Le vieillard continua de rire, exhibant fièrement une parfaite dentition pourrie. Isabeau pouvait entrevoir entre les trous de ses dents perdues la glotte se balancer tristement.
- Réponds ou je taille tes oreilles en pointe ! Ajouta-t-elle.
- N’ayez crainte, gente dame, je ris à l’idée que vous êtes venue vaincre le démon de la tour. Celui qui retient un pauvre prince enfermé dans cette tour que vous trouverez de l’autre côté de notre belle cité.
Isabeau fit un geste de la main afin de proposer au vieux de s’assoir à sa table. Pendant ce temps, les autres clients chuchotaient entre eux, reprenant leurs discutions ou parlant de ce diable qui occupe le donjon du château. Une servante dont le téton sortait à moitié de son corset, soigna le moignon du pauvre moine tout en disant que c’était bien fait pour sa gueule et que cela devait lui arriver depuis le temps qu’il tripote toutes les femmes qu’il croise. Elle ajouta que la punition était certainement divine. Il regretta de ne pas être gaucher parce qu’il ne pouvait plus se masturber. Jusqu’à ce jour, il n’avait jamais essayé avec la main gauche.
Isabeau écouta attentivement le récit du mendiant. Cependant, elle évita de manger en face de lui. En effet, son haleine putride était plus qu’insoutenable, obligeant la belle à manger en apnée. Décidément, son aventure commençait bien ! Elle ne remarqua pas comment le vieillard reluquait ses seins fermes et ronds dans son sous-tif en cotte de maille. Chaque fois qu’il prononçait un mot, un filet de bave coulait le long de son menton. Ni le vieil homme ni personne ne put expliquer la présence de prince dans la tour. Il savait juste qu’il est apparu un beau matin et criait chaque fois au secours de son balcon. Son récit fut confirmé par les autres alcolos présents dans l’auberge. Dès lors, Isabeau comprit que le prince en détresse avait besoin d’aide. Mais, fatiguée, elle dormit d’abord dans la meilleure chambre de l’auberge avant de partir sauver le prince charmant.
Le lendemain, après avoir aiguisé son épée et prit un copieux petit-déjeuner, Isabeau partit en quête de gloire. Elle entra dans la ville et mit très peu de temps à trouver la tour, car le prince hurlait déjà des mots incompréhensibles ; certainement en raison du stress de ne pas être libre. Devant la porte, elle sortit son glaive menaçant les gardes surpris. Puis elle attaqua si vite qu’elle trancha une tête, une seconde et une troisième avant même qu’un des soldats ne puisse dégainer son épée. Derrière elle, la panique envahit la place, les femmes partirent en hurlant, les hommes s’agenouillèrent et demandèrent pitié, espérant être violé par cette magnifique déesse, tandis que les enfants trouvèrent rigolo de taper une des têtes avec le pied, inventant au passage un sport célèbre.
La porte pourtant solide s’ouvrit au contact fracassant de son épaule musclée. Isabeau grimpa les marches trucidant les quelques gardes rencontrés et étonnés de la voir surgir aussi rapidement. Elle grimpa arrivant enfin au sommet de la tour. Il ne restait qu’une porte. Dès lors, elle utilisa son épée ensanglantée comme levier afin de faire péter la serrure qui en réalité, n’était pas fermée. La porte s’ouvrit, permettant à Isabeau de voir enfin le prince charmant. Il était grand, bien bâti. Il cachait le soleil avec son corps, n’offrant qu’une apparence de silhouette. La chevalière avança et une fois au milieu de la chambre, elle posa un genou tout en signalant qu’il était libéré. Le prince s’approcha, son accent stupéfia Isabeau. Elle émit un léger cri en découvrant qu’il était naturellement basané. C’était un ottoman !
Personne ne savait que le prince Cem habitait la tour sur ordre du roi. Il était frère du sultan ottoman et par conséquent, son principal ennemi. Soutenu par les rois chrétiens, Cem cherchait à financer une armée dans le but de revendiquer ses droits. En cas de victoire, il offrait en contrepartie des terres, des titres aux seigneurs qui le rejoindraient dans la croisade. Confuse, Isabeau ne sut répondre au sujet de son intervention, surtout qu’il n’était pas prisonnier. Cinq fois par jour, il avait pris l’habitude de crier et signaler ainsi le moment pour lui de prier. Toujours embarrassée, Isabeau allait sortir en se disant que son aventure est vraiment pourrie lorsque le prince lui demanda de rester. Son sourire ravageur sous une fine moustache à la Zorro, le petit éclat brillant au bord des lèvres, la petite étoile dans l’œil indiquèrent que le prince n’avait pas vu de femmes depuis quelques temps. Il proposa à la jeune guerrière de goûter une boisson chaude inconnue à la couleur noire. Puis elle fuma pour la première fois le narguilé.
Elle ne sut pas ce que c’était et fut vite stone. Elle s’endormit et rêva d’un chevalier venant la délivrer d’un terrible dragon. Le lendemain matin, elle se réveilla entièrement nue dans le lit du prince. Il était assis à côté d’elle, toujours aussi souriant. Toutefois, il parut moins beau que la veille avec quelques dents en or et son nez crochu. De plus, un œil restait toujours dans la même position alors que l’autre bougeait dans tous les sens. Il ne prononça qu’une petite phrase : « Alors, heureuse ? » Elle répondit par un petit cri avant de se lever et se rhabiller. Elle descendit l’escalier à toute allure, sautant par-dessus les cadavres des gardes qui commençaient à se décomposer. Ensuite, elle quitta la ville après avoir acheté un cheval. Le vendeur l’entendit marmonner : « Mais, c’est vraiment une aventure de merde ! »
Depuis, personne n’a revu Isabeau malgré les centaines de messagers envoyés par le prince Cem. On dit qu’elle vivrait recluse dans un couvent ou serait devenue nonne pour un hospice et consacrerait le reste de sa vie à soigner les vieux avant leur grand départ au paradis. Parfois, dans un petit village, on aperçoit une bonne sœur qui a pris ses habitudes dans l’auberge. Elle s’assoit au fond de la salle et boit du vin en ruminant: « C’était vraiment une aventure de merde ! ».
Alex@r60 – juin 2020
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Il était comme un de ces voyageurs qui s'attardent dans les auberges en oubliant que le but du voyage n'est pas l'auberge.
Eugène Ionesco - Le Roi se meurt
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Le Parc National Los Glaciares : El Chaltén / El Calafate (Argentine)
Plus on descend dans le sud et plus le temps se gâte. A El Chaltén, petite ville construite de toute pièce dans les années 80 aux pieds des montagnes, nous avons été accueillies par le vent, la pluie et quelques flocons de neige. Notre auberge, remplie de Français, nous a permis de faire des rencontres avec d'autres backpackeurs.
Nous avons bravé le mauvais temps pour faire quelques balades. La petite randonnée pour aller au mirador des condors et des aigles nous a permis d'avoir une belle vue sur la ville et le lac. Le lendemain, malgré une journée très pluvieuse, nous sommes allées nous dégourdir les jambes en marchant une petite heure pour voir une cascade et les perroquets qui y habitent.
Notre plus grande victoire a été la randonnée de 20km (le dernier kilomètre sous la neige et avec un sacré dénivelé) pour pouvoir observer le célèbre Cerro Fitz Roy et son lac (actuellement gelé) !
Après trois heures de route, nous voici à El Calafate. Encore 1h30 de bus et nous pouvons admirer l'impressionnant et célèbre glacier Perito Moreno, on vous laisse en juger par vous-même.
En attendant, petit restaurant et nous repartons (à 3h du matin) pour plusieurs heures de voyage avant d'arriver à la ville du bout du monde.. .
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Bigoudi Bouclebrunes et le Roi-Sorcier d’Alma
« Je vous annonce aujourd’hui que Jaune Tranquille n’est plus. Cela fait plus d’une décennie que nous essayons de passer une seule chanson au regroupement des Bardes de Ouest Mordor ou à Énergior qui détiennent le monopole des troubadours en Terre du Milieu. Mais pour eux, ayant droit de vie ou de mort sur les créations musicales des formations de bardes en Terre du Milieu, une chanson, c’est toujours trop comme avant ou pas assez. Nous aurions aimé avoir une chance, mais il faut croire que nos hits « Sabriel » et « Gros Zéror » sont les seuls à avoir droit à être diffusé au grand public.
Allez en Gondor pour nous entendre chantonner nos compilations « Emmène-moi, Grand Aigle », « Laketown » et « Amour chaste » pour entendre que nous n’avons rien perdu de notre écriture musicale et lyrique! Ces chansons existent, mais passent dans l’oubli. Le public nous demande en grande pompe, mais on ferme la porte au nez de nos nouvelles créations… mais nous savons qu’il y a plus que Sabriel, Gros Zéror et Petit Condor, bon sang de bon soir! Nous avons compris… le groupe Jaune Tranquille tire sa révérence et nous arrêtons de nous produire… Sur ce, venez en grand nombre à notre lancement d’album qui aura lieu dans 3 mois à Escargoth-sur-le-Lac, à la taverne des Pieds Poilus! Vous pourrez y acheter les grimoires de nos chansons de ce nouvel album! On vous y attend en grand nombre! Merci au public fidèle de nous avoir suivi jusqu’ici. Setéfaniel Jaune »
Bigoudi replia le journal du Hobbit Matin en louchant. Il se demanda pendant de sérieuses minutes s’il avait fait un AVC pendant la lecture de la lettre publiée, si quelqu’un lui avait fait ingérer du LSD sans son consentement, s’il vivait dans la « Dumbest Timeline » ou si cette lettre était bel et bien vraie. Ça ne faisait aucun sens… qu’un chanteur populaire, troubadour ayant fait plusieurs hits il y a 20 ans et dont les chansons se chantaient dans chaque fête ou auberge en Terre du Milieu, ait si peu de recul sur sa propre carrière le surprenait. On lui avait dit que peu importe la critique, le chanteur s’afférait à vilipender toute personne soulevant une ombre de critique sur les raisons de ses actions. Bigoudi ne comprenait pas ce à quoi cela rimait, mais il se dit que cette lettre en première page du journal était une bonne chose… cela prouvait qu’il n’y avait pas grand-chose qui troublait la Comté… alors que les vents du terrible changement s’élevaient à l’Est. Les hobbits pouvaient encore prendre quelques nouvelles superfétatoires pour quelques jours de plus.
Après avoir goûté aux délices du village de Bourg-L’Aïeul, Bigoudi goûtait enfin à ceux du village gondoréen de Sauge-sur-Rôtis, un petit bourg à quelques kilomètres de Minas Truite, où le traînait son ami sagicien Grandoulf. Dans sa chambre de l’auberge Gens du Pays, il avait fait venir : une petite salade crevettes-fraises et épinards au parmesan, une petite soupe légère au concombre et au zucchini, suivi d’un plat de gnocchis à la crème, au kale, champignons et escalopes de poulet, quelques croquettes de légumes bien croustillantes, un pain au fromage et fines herbes, un poulet entier rôti au beurre de chèvre et au romarin accompagnés de carottes et pommes de terres, un steak de bœuf pagé elfique médium-saignant avec un coulis de beurre de moëlle sur un lit de salade d’épinards et frites de patates douce, il y avait aussi des filets de poisson panés avec frites et une salade de radis et concombres, un bol de ratatouille et un bol de soupe minestrone. Il s’était aussi fait servir un petit plateau de fromages et charcuteries ainsi que des poires et quelques grappes de raisins, suivi d’une tarte au citron et à la meringue (et à l’en croire, la meilleure qu’il ait mangé!), des petits gâteaux à saveur diverses, une assiette de petits fruits à la crème ainsi que le dessert phare de l’Auberge : un gâteau à la crème glacée aux Réos, sous forme de Blizzard de la Reine laitière du coin. Bigoudi regardait le tout en soupirant… oui, son régime le contraignait VRAIMENT. Il prit une gorgée d’un petit café « digestif » et c’est alors que Grandoulf arriva en trombe dans sa chambre, ce qui eut pour effet de faire renverser son café à Bigoudi.
« Ah, mon capuccino… » dit alors Bigoudi, déçu. « Ah, pardon. Je ne voulais pas vous faire peur, mon ami. Mais nous devons aller à Minas Truite de toute urgence.
- Ah bon? Pourquoi donc? Demanda Bigoudi en prenant une autre petite part de gâteau glacé.
- Je dois aller rendre hommage une dernière fois à la Reine du Gondor. Elle est décédée, récemment. Dit alors Grandoulf.
- Vous… vous êtes monarchiste, Grandoulf? Dit Bigoudi, interdit.
- Ne… nenon. Dit alors Grandoulf. C’est que c’est une des seules reines que j’ai vu de ma vie et… on peut ne pas respecter le rôle qu’elle occupe, mais avoir de l’admiration pour la personne ayant occupé ce poste, non?
- Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, Grandoulf… mais je vous accompagnerai à Minas Truite si cela vous tient tant à cœur.
- C’est bien gentil, mon cher ami.
Bigoudi fit ses valises et prit autant de vivres que faire se pouvait pour faire la traversée de quelques kilomètres de la plus grande ville du Gondor. Bigoudi avait quelques problèmes avec les raisons de Grandoulf pour aller voir le dernier repos de la dernière Reine du Gondor, mais il ne pouvait lui dire non. Disons que ce sujet trivial était, ultimement, quelque chose qui pouvait les diviser sans qu’ils se détestent. Bigoudi appréciait que Grandoulf puisse avoir quelque chose comme ça qui lui tenait à cœur. Et il comprenait ses raisons. Grandoulf avait passé plusieurs centaines d’années au Gondor et il avait un certain amour envers la monarchie Numénoréenne. Cela faisait partie de son ami.
Dès qu’ils se rejoignirent à l’entrée de l’auberge pour régler la facture de leur visite, ils virent une chose surprenante… une charrette dite « de guerre », soit qui pouvait aller dans les bois et sur tous les terrains, tirée par des bœufs polluants avec une affichette au derrière. Celle-ci disait : Parti Réactionnaire de l’Ouest-Mordor. Et Bigoudi cru reconnaître la personne sur la pancarte. C’était un des acolytes du puissant Morgoth… Delric Duhaime-Pas, fier représentant des bardes poubelles, opportuniste à souhait et auto-proclamé dernier gay de la Terre du Milieu. Il avait été séduit par le Seigneur des Ténèbres il y avait plusieurs lunes et menait une campagne acharnée contre toutes les personnes qui n’étaient pas lui. Il était l’ultime représentation d’une crise de bacon, l’ultime non-partage des privilèges… et il était privilégié! Il était né homme de Numénor, autrefois… ça lui donnait accès à bien des postes, même en Terre du Milieu! Bigoudi failli restituer son repas du matin.
« Grandoulf, je ne me sens pas très bien… dit-il piteusement à son ami.
Grandoulf se retourna et vit ce que Bigoudi voyait.
- Ah, non! C’est le rassemblement du Parti Réactionnaire de l’Ouest-Mordor! C’est pour le lancement de leur campagne, je crois…
- Mais… mais la campagne n’est pas officiellement lancée, Grandoulf!
- Depuis quand demander poliment au Roi-Sorcier d’Alma de ne pas faire des choses l’a-t-il empêché de faire quoique ça soit? »
Bigoudi grinça des dents. Il savait que cette situation lui faisait augmenter sa pression artérielle et ferait les choux gras de son dentiste qui l’avait pourtant averti que son bruxisme devenait un problème lorsqu’il rencontrait des problématiques de ce genre.
Puis, ils entendirent tonitruer une voix distante…
« Mais j’vous assure que c’était à mon locataire de payer les taxes, pas moi! »
C’était Delric Duhaime-Pas… sa voix grinçante perçant l’atmosphère comme autant de fautes de français dans un texte publié à grande échelle.
« Mais monsieur Duhaime-Pas, c’est pas à votre locataire de payer vos taxes! Dit une voix féminine combative. Sûrement une journaliste de Radio-Terre-du-Milieu.
- Ah, mais oui, c’était à mon locataire de payer mes taxes! Vous savez, il y a des contrats de nature privée qui doivent rester privés!
- Mais monsieur Duhaime-Pas, vous avez aussi dit à Hydro-Terre-du-Milieu que vous saviez pas pourquoi ils vous en voulaient après ne pas avoir payer vos comptes! Franchement! C’est prendre le monde pour des épais!
- Je ne prends pas les gens pour des épais, voyons! Ils le sont… euh… ils me suivent! Ça prouvent qu’il ne le sont pas! »
Sur ces entrefaites, Grandoulf prit Bigoudi par le bras et l’entraîna avec lui hors de l’Auberge. Il lui dit calmement : « Bigoudi, ne vous énervez pas. Ça ne sert à rien de « slugger » le Roi-Sorcier d’Alma… vous savez très bien ce que dit la prophétie… que nul homme ne réussira à lui nuire! Mais il y a autre chose que des hommes en Terre du Milieu. » Il lui fit un clin d’œil.
« Ouin, répondit Bigoudi… un Roi-Sorcier, même d’Alma, est un Roi-Sorcier de trop. Honnêtement, Grandoulf… c’est peut-être la première et dernière fois que je dirai ceci, mais… je m’ennuie du temps où mon plus gros problème, c’était Conspiragollum.
- Ne dites pas cela, Bigoudi. Il conspire encore et toujours… dans l’ombre. »
Nos deux comparses s’en furent sur le chemin de Minas Truite.
Oui, se dit Bigoudi… rendre hommage à une reine morte était peut-être ce qui leur fallait pour se changer l’esprit… et puiser dans la rage des peuplades lésées et de l’injustice totale de la monarchie pour se refaire des forces. Bigoudi pourrait enfin être prêt pour affronter une nouvelle campagne électorale sous le signe de la post-vérité. Il se retroussa les manches et suivit son ami vers un avenir incertain.
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