#armée de l'air soviétique
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carbone14 · 10 months ago
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Pilotes soviétiques devant un chasseur Polikarpov I-16 – 1930s-1940s
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yes-bernie-stuff · 1 year ago
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Le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est surprenant, avec toute la gloire de Dieu.
M. Nethanyahu a déclaré :
"Il y a seulement 70 ans, les Juifs ont été conduits à l'abattoir comme des moutons.
Il y a 60 ans, nous n'avions ni pays ni armée.
Quelques heures seulement après sa création, sept pays arabes ont déclaré la guerre à notre petit État juif.
Nous n'étions que 650 Juifs contre le reste du monde arabe, sans aucune armée de défense israélienne (IDF).
Pas d'armée de l'air puissante, juste des gens courageux.
Le Liban, la Syrie, l'Irak, la Jordanie, l'Égypte, la Libye, l'Arabie saoudite nous ont tous attaqués en même temps.
Le pays que les Nations unies nous ont donné était désertique à 65 %.  Le pays n'était nulle part !
Il y a 35 ans, nous nous sommes battus contre les trois armées les plus puissantes du Moyen-Orient et nous les avons balayées, oui... en six jours.
Nous nous sommes battus contre diverses coalitions de pays arabes, qui disposaient d'armées modernes et de nombreuses armes soviétiques, et nous les avons toujours vaincus !
Aujourd'hui, nous avons :
*un pays
*Une armée
*Une armée de l'air puissante
*Un État dont l'économie exporte des millions de dollars
*Intel - Microsoft - IBM développe des produits pour le monde entier.
*Nos médecins sont récompensés pour leurs recherches médicales.
*Nous avons de nombreux lauréats du prix Nobel dans tous les domaines.
Nous avons fait fleurir le désert, nous vendons des oranges, des fleurs et des légumes à tout le monde.
Israël a envoyé ses propres satellites dans l'espace !  Trois satellites en même temps !
Nous sommes fiers d'être dans la même gamme que : les États-Unis, qui ont 250 millions d'habitants.
La Russie, qui compte 200 millions d'habitants, la Chine qui compte 1,3 milliard d'habitants.
L'Europe (France, Grande-Bretagne, Allemagne), avec 350 millions d'habitants.
Ce sont les seuls pays au monde qui envoient des objets dans l'espace !  Israël fait désormais partie de la famille des puissances nucléaires, avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, la France et la Grande-Bretagne.
Nous ne l'avons jamais admis officiellement (mais tout le monde le sait) : il y a seulement 60 ans, ils nous ont conduits, honteux et désespérés, au sacrifice !
Nous avons les ruines fumantes de l'Europe toute fraîche et nous avons gagné nos guerres ici avec moins que rien.  Nous avons construit notre petit "Empire" à partir de rien.
Qui est le Hamas pour vouloir nous faire peur, nous intimider ?  Vous nous faites rire !
On a fêté Pâques, n'oublions pas de quoi il s'agit.
Nous avons survécu à Pharaon.
Nous avons survécu aux Grecs.
Nous avons survécu aux Romains.
Nous avons survécu à l'inquisition en Espagne et aux pogroms en Russie.
Nous avons survécu à Hitler.
Nous avons survécu aux Allemands.
Nous avons survécu à l'Holocauste.
Nous avons survécu aux armées de sept pays arabes.
Nous avons survécu à Saddam.
Nous continuerons à survivre aux ennemis d'aujourd'hui.
Pensez à n'importe quelle autre période de l'histoire de l'humanité !  Pensez-y : pour nous, le peuple juif, la situation n'a jamais été aussi bonne !  Regardons le monde en face.
Souvenons-nous que toutes les nations ou cultures qui ont tenté de nous détruire n'existent plus aujourd'hui et que nous vivons toujours !
L'Égypte ?
Les Grecs ?
Alexandre de Macédoine ?
Les Romains ?  Parle-t-on latin de nos jours ?
Et le Troisième Reich ?
Et regardez-nous :
Le pays de la Bible
les esclaves de l'Égypte,
nous sommes toujours là.
Et nous parlons la même langue !  Avant et maintenant !  Les Arabes ne le savent pas encore, mais ils apprendront qu'il y a un Dieu !  .... Tant que nous conserverons notre identité, nous serons ici pour toujours !
Nous nous excusons donc de ne pas nous inquiéter.
De ne pas avoir pleuré.
De ne pas avoir peur.
Tout va bien ici.
Elles pourraient certainement être meilleures.
Mais ne croyez pas les médias parce qu'ils ne disent pas qu'il y a encore des fêtes, des gens qui vivent, des gens qui sortent, des gens qui vont voir leurs amis.
Oui, notre moral est bas.  Mais pourquoi ?  Seulement parce que nous pleurons nos morts, alors que d'autres se réjouissent du sang versé.  C'est pourquoi nous finirons par gagner.
Il ne dort jamais et ne dormira jamais... le gardien d'Israël... HaShem, Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Transmettez ce discours à l'ensemble de la communauté et aux personnes du monde entier.  Ils font partie de notre force.
Partagez-le avec tous vos amis et avec tous ceux qui ne connaissent pas la Vérité...
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cuisinedegrandpere · 3 years ago
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«À ce moment la porte s'ouvrit, et sur le seuil, précédés par le majordome, quatre valets en livrée apparurent apportant, sur une espèce de brancard recouvert d'un magnifique brocart rouge aux armes des ducs de Tolède, un énorme poisson couché au milieu d'un immense plateau d'argent.
Un « oh ! » de joie et d'admiration parcourut la table, et en s'écriant : « voici la Sirène ! » le général Cork se tourna vers Mrs. Flat, et s'inclina.
Le majordome, aidé des valets, déposa le plateau au milieu de la table, devant Mrs. Flat, et recula de quelques pas.
Tous regardèrent le poisson, et pâlirent.
Un petit cri d'horreur s'échappa des lèvres de Mrs. Flat, et le général Cork blêmit.
Une petite fille, quelque chose qui ressemblait à une petite fille, était étendue sur le dos au milieu du plateau, sur un lit de vertes feuilles de laitue, dans une grande guirlande de branches de corail. Elle avait les yeux ouverts, les lèvres demi-closes : et contemplait d'un regard étonné le Triomphe de Vénus peint au plafond par Luca Giordano. Elle était nue : mais sa peau brune, luisante, du même violet que la robe de Mrs. Flat, modelait exactement comme une robe ses formes encore hésitantes et déjà harmonieuses, la ligne douce de ses hanches, la légère éminence de son ventre, ses petites seins virginaux, ses épaules larges et pleines.
Elle ne devait pas avoir plus de huit ou dix ans, bien qu'à première vue, tant elle était précoce et ses formes déjà féminines, elle parût en avoir quinze. Déchirée çà et là, ou élimée par la cuisson, surtout sur les épaules et sur les hanches, la peau laissait entrevoir à travers les cassures et les fêlures la chair tendre, tantôt argentée, tantôt dorée, si bien qu'elle semblait vêtue de violet et de jaune, tout à fait comme Mrs. Flat.
Et tout comme celui de Mrs. Flat, son visage (qui l'eau bouillante avait fait éclater comme un fruit trop mûr hors de son écorce) était semblable à un masque brillant de porcelaine ancienne. Elle avait, comme Mrs. Flat, les lèvres saillantes, le front étroit et haut,, les yeux ronds et verts. Ses bras étaient courts, des espèces de nageoires se terminant en pointe, en forme de main sans doigts. Une mèche de soies, presque des cheveux, ornait le sommet de sa tête, tombant le long du petit visage, tout ramassé et comme recroquevillé, dans une espèce de grimace pareille à un sourire, autour de la bouche. Les hanches, longues et fines, se terminaient, comme dit Ovide, in piscem, en queue de poisson.
La petite fille gisait dans son cercueil d'argent, et semblait dormir. Mais, par suite d'un oubli impardonnable du cuisinier, elle dormait comme dorment les morts auxquels personne n'a eu le soin pieux de fermer les paupières, elle dormait les yeux ouverts. Elle contemplait les Tritons de Luca Giordano soufflant dans leurs conques marines, les dauphins, attelés au char de Vénus, galopant sur les ondes, Vénus toute nue assise dans son char d'or, au milieu du cortège blanc et rose de ses Nymphes, et Neptune, debout dans sa coquille, brandissait son trident, emporté par la fougue de ses chevaux blancs, encore altérés du sang innocent d'Hippolyte. Elle contemplait le Triomphe de Vénus peint au plafond, cette mer bleue, ces poissons argentés, ces verts monstres marins, ces blancs nuages errant au fond de l'horizon : cette mer, c'était sa patrie perdue, le pays de ses rêves, le royaume heureux des Sirènes.
C'était la première fois que je voyais une petite fille cuite, une petite fille bouilllie : et je me taisais, étreint par une terreur sacrée. Tous les convives étaient pâles d'horreur.
Le général Cork regarda ses hôtes, et d'une voix tremblante s'écria :
- Mais ce n'est pas un poisson !... C'est une petit fille !
- Non, dis-je, c'est un poisson.
- Êtes-vous sûr que c'est un poisson, un vrai poisson ? Me demanda le général Cork en passant sa main sur son front baigné d'une sueur froide.
- C'est un poisson, dis-je, c'est la fameuse Sirène de l'Aquarium. »
Après la libération de Naples, les Alliés avaient, pour des raisons militaires, interdit la pêche dans le golfe : entre Sorrente et Capri, entre Capri et Ischia, la mer était barrée de champs de mines et parcourue par des mines à la dérive, qui rendaient la pêche dangereuse. Et les Alliés, surtout les Anglais, n'osaient pas laisser les pêcheurs aller au large, de crainte qu'ils n'apportassent des renseignements aux sous-marins allemands, ou ne les ravitaillassent en mazout, ou ne missent en danger, d'une façon quelconque, les centaines et les centaines de navire de guerre, de transports militaires, de Liberty-Ships, ancrés dans le golfe. Se méfier des pêcheurs napolitains ! Les croire capables de tels crimes ! Mais ainsi vont les choses du monde : la pêche était interdite.
Il était impossible de trouver dans Naples, je ne dis pas un poisson, mais une arrête de poisson : pas une sardine, pas une sole, pas une langouste, pas un rouget, pas une petit poulpe, rien. Si bien que le général Cork, quand il offrait à dîner à quelque haut officier allié, à une maréchal Alexander, à un général Juin, à un général Anders, ou à quelque homme politique important, à un Churchill, à un Vichinsky, à un Bogomolow, ou à quelque commission de sénateurs américains, venus en avion de Washington pour recueillir les critiques des soldats de la Vème Armée à leurs généraux, et leurs opinions, leurs conseils, sur les plus graves problèmes de la guerre, avait pris l'habitude de faire pêcher le poisson pour sa table dans l'Aquarium de Naples qui, après celui de Monaco, est peut-être le plus important d'Europe.
C'est pourquoi aux dîners du général Cork le poisson était très frais et d'espèce rare. Au dîner qu'il avait offert en l'honneur du général Eisenhower, nous avions mangé le fameux « poulpe géant » offert à l'aquarium de Naples par l'empereur d'Allemagne Guillaume II. Les célèbres poissons japonais appelés « dragons », don de l'empereur japonais Hiro Hito, avaient été sacrifiés sur la table du général Cork en l'honneur d'un groupe de sénateurs américains. L'énorme bouche de ces monstrueux poissons, les branchies jaunes, les nageoires noires et vermeilles semblables à des ailes de chauve-souri, la queue verte et or, le front hérissé de pointes, et crêté comme le casque d'Achille, avaient profondément déprimé l'esprit des sénateurs, déjà préoccupés par les difficultés de la guerre contre le Japon. Mais le général Cork, qui à ses vertus militaires joint les qualités du parfait diplomate, avait relevé le moral de ses hôtes en attaquant le « Johnny got a zero » la célèbre chanson des aviateurs américains du Pacifique, que tous avaient chanté en chœur.
Au début, le général Cork avait fait pêcher le poisson pour sa table dans les viviers du lac de Lucrino, célèbre pour ses féroces et exquises murènes, que Lucullus, qui possédait une villa aux environs de Lucrino, nourrissait avec la chair de ses esclaves. Mais les journaux américains, qui ne perdaient aucune occasion d'adresser d'âpres critiques au Haut Commandement de l'U.S Army, avaient accusé le général Cork de « mental cruelty », pour avoir obligé ses hôtes, « respectables citoyens américains », à manger les murènes de Lucullus. « Le général Cork peut-il nous dire, avaient osé imprimer quelques journaux d'Amérique, avec quelle chair il nourrit ses murènes ? »
Ce fut à la suite de cette accusation que le général Cork avait donné l'ordre de pêcher dorénavant le poisson pour sa table dans l'Aquarium de Naples. Ainsi, un à un, tous les poissons les plus rares et les plus fameux de l'Aquarium avaient été sacrifiés à la « mental cruelty » du général Cork : même l'héroïque espadon offert par Mussolini (qui avait été servi bouilli et garni de pommes de terre), même le magnifique thon, présent de Sa Majesté Victor-Emmanuel III, et les langoustes de l'île de Wight, gracieusement offertes par Sa Majesté Britannique Georges V.
Les précieuses huîtres perlières que S.A le duc d'Aoste, vice-roi d’Éthiopie, avaient envoyées en don à l'Aquarium de Naples (c'étaient des huîtres perlières des côtes d'Arabie, en face de Massaouah), avaient relevé le dîner que le général Cork avait offert à Vichinsky, vice-commissaire soviétique aux Affaires Étrangères, alors représentant de l'URSS à la commission Alliée en Italie. Vichinsky avait été très étonnée de trouver, dans chacune de ses huîtres, une perle rose, couleur de la lune naissante. Et il avait levé les yeux de son assiette, regardant le général Cork avec le même regard que s'il avait eu en face de lui l'émir de Bagdad au cours d'un dîner des Mille et une Nuits.
- Ne crachez pas le noyau, lui avait dit le général Cork, il est délicieux.
- Mais c'est une perle ! S'était écrié Vichinsky.
- Of course, is a pearl ! Don't you like it ?
Vichinsky avait avalé la perle, en murmurant entre ses dents, en russe : « ces capitalistes pourris ! »
Il ne paraissait pas moins étonné que Winston Churchill, lorsque celui-ci, invité par le général Cork, avait trouvé dans son assiette un poisson rond et mince, de la couleur de l'acier, pareil au disque des anciens discoboles.
- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Churchill.
- A fish, un poisson, répondit le général Cork.
- A fish ? Dit Churchill en observant cet étrange poisson.
- Comment s'appelle ce poisson ? Demanda le général Cork au majordome.
- C'est une torpille, répondit le majordome.
- What ? Dit Churchill.
- A torpedo, dit le général Cork.
- A torpedo ? Dit Churchill.
- Yes, of course, a torpedo, dit le général Cork, et se tournant vers le majordome lui demande ce qu'était une torpille.
- Un poisson électrique, répondit le majordome.
- Ah ! Yes, of course, un poisson électrique ! Dit le général Cork tourné vers Churchill.
Et tous deux se regardèrent, en souriant, les couverts à poisson en l'air, sans oser toucher la « torpille ».
- Vous êtes sûr que ce n'est pas dangereux ? Dit Churchill après quelques instants de silence.
Le général Cork se tourna vers le majordome :
- Croyez-vous qu'il soit dangereux de le toucher ? Est-il chargé d'électricité ?
- L'électricité, répondit le majordome dans son anglais prononcé à la napolitaine, est dangereuse quand elle est crue : cuite, elle ne fait pas mal.
- Ah ! S'écrièrent Churchill et le général Cork.
Et poussant un soupir de soulagement, ils touchèrent le poisson électrique avec la pointe de leurs fourchettes.
Mais un beau jour il n'y eut plus de poissons dans l'Aquarium : il ne restait que la fameuse Sirène (un spécimen très rare de cette espèce de « sirénoïdes » qui, par leur forme presque humaine, ont été à l'origine de l'antique légende des Sirènes, et quelques merveilleuses branches de corail.
Le général Cork, qui avait la bonne habitude de s'occuper personnellement des plus petits détails, avait demandé au majordome quelle variété de poisson on pourrait trouver dans l'Aquarium pour le dîner en l'honneur de Mrs. Flat.
- Il reste bien peu de chose, avait répondu le majordome, une Sirène et quelques branches de corail.
- La Sirène est-elle un bon poisson ?
- Excellente ! Avait répondu le majordome sans sourciller.
- Et les coraux ? Avait demandé le général Cork, qui était particulièrement méticuleux lorsqu'il s'occupait de ses dîners, sont-ils bons à manger ?
- Non, les coraux, non. Ils sont un peu indigestes.
- Alors, pas de coraux.
- Nous pouvons les mettre comme garniture, avait suggéré le majordome, imperturbable.
- That's fine !
Et le majordome avait inscrit au menu du dîner : « Sirène à la mayonnaise, garnie de coraux. »
Maintenant tous les convives regardaient, muets de surprise et d'horreur, cette pauvre petite fille morte, étendue, les yeux ouverts, au milieu du plateau d'argent, sur un lit de feuilles de laitue verte, entourée d'une guirlande de branches roses de corail.”
Curzio Malaparte - La peau, p-319
Recette : tartare de truite aux pistaches
Hacher le filet de truite, les pistaches, une échalotte et de la ciboulette. Mélanger le tout dans les bols, ajouter 1cs d’huile d’olive par bol, ainsi que sel et poivre.
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djezonmatelot · 4 years ago
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[#NormandieNiemen] Cette année, l’Armée de l’air célèbre le 75e anniversaire du retour du groupe de chasse « Normandie-Niémen », symbole de la coopération franco-russe pendant la Seconde Guerre mondiale 🇫🇷🇷🇺
Pour la Seconde Guerre mondiale, le « Normandie-Niémen » comptabilise 5 240 missions, 273 victoires officielles revendiquées plus 37 probables et 47 avions endommagés. Sur les 97 pilotes ayant participé aux campagnes russes, 42 ont trouvé la mort ou ont disparu, sept ont été blessés et quatre faits prisonniers.
Après avoir reçu le titre de « Héros de l’Union soviétique » par Staline, les pilotes et mécaniciens retournent en France le 20 juin 1945. Ils atterrissent triomphalement le 20 juin 1945 sur les pistes du Bourget.
🔍 C'est d'ailleurs au Bourget, au musée de l'Air et de l'Espace, que vous pourrez admirer le Yak-3, dernier avion de chasse de la campagne russe.
© Armée de l’air
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reseau-actu · 5 years ago
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Quantifier et localiser précisément le phénomène, de ses origines en 1979 à nos jours, pour tenter de mieux le comprendre. C’est le travail auquel s’est livrée depuis plus d’un an la Fondation pour l’innovation politique. Voici en exclusivité les résultats de cette étude.
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C'est un voyage de quarante ans dans l'horreur du terrorisme islamiste. Un voyage dans le temps et dans l'espace. De l'assassinat d'un responsable religieux à Téhéran le 27 décembre 1979 par un groupe chiite jusqu'à une explosion à Dacca au Bangladesh le 31 août, revendiquée par l'Etat islamique. Au total, l'étude menée par la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol, un laboratoire d'idées français d'inspiration « libérale, progressiste et européen ») a compilé les données associées à 33 769 attentats islamistes commis dans 81 pays entre fin 1979 et fin août 2019. Ils auraient provoqué la mort d'au moins 167 096 personnes dans le monde, dont 317 en France. Une estimation basse, puisque certains attentats, lointains et anciens, sont trop peu connus, quand d'autres ont été perpétrés au nom de causes imbriquées les unes aux autres. « Seuls les attentats commis pour une motivation islamiste clairement identifiée ont été retenus », prévient Victor Delage, responsable des études du Fondapol.
Mais au fond, pourquoi se livrer à un tel décompte ? « Cette étude inédite a pour ambition de documenter de manière objective un phénomène, le terrorisme islamiste, qui occupe une grande place dans le débat public, sans qu'on puisse exactement le décrire. Or, il est important de savoir précisément de quoi on parle », pose Dominique Reynié, directeur général du Fondapol.
Qu'est-ce qu'un attentat islamiste ? La définition retenue est celle d'un usage illégal de la force et de la violence, par un acteur non étatique, visant, par la terreur, à l'instauration d'un ordre politique et social fondé sur la religion musulmane interprétée dans un sens fondamentaliste.
Au printemps, « Le livre blanc et noir du terrorisme en Europe » avait déjà recensé les victimes d'attentats sur le Vieux Continent, mais en mêlant tous les types d'attentats et en se concentrant sur la période 2000-2018.
L'Afghanistan, berceau du djihadisme international
Cette fois, le travail de généalogie plonge jusqu'aux racines profondes du terrorisme islamiste, l'Afghanistan, berceau du djihadisme international. A cette époque, en décembre 1979, l'invasion militaire par l'URSS précipite l'arrivée sur place de « moudjahidin », considérés alors comme des « libérateurs d'une terre d'islam ». Ils sont financés en partie par la CIA. Dans le contexte de la Guerre froide, les Etats-Unis n'ont qu'une seule ambition : transformer l'Afghanistan en un nouveau Viêt Nam pour l'Armée rouge.
Mais les Américains échouent à maîtriser leurs créatures monstrueuses. Après l'effondrement du bloc soviétique, en 1991, les moudjahidin « désœuvrés » essaiment un peu partout, de la Tchétchénie à l'Algérie en passant par la Syrie, l'Egypte et l'ex-Yougoslavie. On assiste alors à la « floraison » de filières terroristes dotées d'une expérience militaire et d'une doctrine élaborée en Afghanistan.
1986, 1995, la France touchée par vagues
Un peu plus tôt, au cours des années 1980, les conflits nationalistes au Moyen-Orient ont pris une tournure islamiste. En Palestine comme au Liban, principal foyer de violence terroriste à cette époque. Le 23 octobre 1983 à Beyrouth, un double attentat fait 299 victimes, dont 58 parachutistes français. Ces profondes turbulences s'exportent jusqu'à Paris, où une série de six attentats se produit en septembre 1986. Celui du 17 septembre, devant le magasin Tati de la rue de Rennes, fait sept morts et 55 blessés. Il est revendiqué par une organisation se réclamant du Hezbollah libanais.
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Le nationalisme arabe a échoué, la décolonisation est achevée, la cogestion du monde par l'URSS et les Etats-Unis est elle-même terminée. L'islamisme profite alors de l'espace laissé vacant. Il se diffuse notamment dans le chaos de l'Algérie, en proie à la guerre civile. Au cours de cette décennie noire 1990-1999, l'étude du Fondapol recense 542 attentats et au moins 2390 victimes du terrorisme en Algérie. Dont les sept moines français de Tibéhirine, assassinés au printemps 1996.
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La France elle-même paye un lourd tribut au contexte algérien avec une nouvelle vague d'attentats entre juillet et octobre 1995. Le 25 juillet, à 17h30, l'explosion d'une bombe dans le RER ligne B à la station Saint-Michel fait huit morts et 117 blessés. Khaled Kelkal, petit délinquant de la banlieue lyonnaise devenu terroriste, est l'un des membres du réseau à l'origine de cet attentat. Il est abattu par les gendarmes fin septembre. Le Groupe islamique armé (GIA) finit par revendiquer cette série d'attaques parisiennes.
Le tournant du 11-Septembre
L'histoire du terrorisme islamiste et l'histoire du monde basculent le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, à New York, Washington et en Pennsylvanie. Des pirates de l'air prennent le contrôle de quatre avions de ligne et exécutent les attentats les plus meurtriers jamais recensés (3001 morts et 16 493 blessés recensés). Internet, alors émergent, offre immédiatement une caisse de résonance mondiale à cette tragédie. Et fournit ensuite à Oussama ben Laden, le chef d'Al-Qaida, un puissant outil de ralliement et de recrutement, y compris au sein des minorités musulmanes des pays occidentaux.
Au cours des années suivantes, l'Afghanistan est à feu et à sang. Pas une semaine ne passe sans que les fondamentalistes talibans ne déclenchent un attentat. Au total, 2536 attaques sont recensées entre 2001 et 2012, faisant au moins 8054 morts, toujours selon les résultats de l'étude du Fondapol.
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Mais le djihad ne se contente pas de frapper son berceau. Désormais aidé par la force du Web, il diffuse son idéologie mortifère à une vitesse folle et fait des ravages jusqu'en Thaïlande, aux Philippines et en Somalie. L'Europe aussi est touchée, à Madrid puis à Londres, en 2004 et 2005. La France, elle, reste globalement épargnée en ce début de XXIe siècle. « Seulement » huit attentats sont recensés entre 2001 et 2012 sur le sol français. Huit dont trois sont l'œuvre du seul Mohamed Merah, à Toulouse et Montauban en mars 2012. L'événement est reconnu comme un fiasco des services de renseignement français.
L'Etat islamique organisation la plus meurtrière
L'internationale du terrorisme islamiste rentre ensuite dans une phase « industrielle ». Sous la double impulsion de l'organisation Etat islamique (EI) et de Boko Haram, sa « filiale » en Afrique de l'Ouest tenue pour responsable de 2649 attentats (principalement au Nigeria) et plus de 22 000 morts entre 2009 et 2019.
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Créé en 2006 dans le contexte de la guerre civile irakienne, l'Etat islamique apparaît de manière spectaculaire sur les radars du terrorisme à partir de 2013. Au total, l'EI et ses différentes branches revendiquent environ 8185 attentats sur la période 2006-2017 pour un bilan estimé à 52 619 morts. Dont les 131 victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis et les 86 victimes de l'attentat de Nice le 14 juillet 2016.
L' Etat islamique est à ce jour l'organisation terroriste islamiste la plus meurtrière de l'histoire, devant les Talibans, Boko Haram et Al-Qaida. Et même sur le déclin, son pouvoir de nuisance n'a toujours pas été réduit à néant.
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carbone14 · 1 month ago
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La Capitaine Mariya Ivanovna Dolina devant un Petlyakov Pe-2 Peshka – 1944
Mariya Ivanovna Dolina est une aviatrice soviétique assignée au 587e Régiment de bombardiers qui effectua 72 missions à bord d'un bombardier d'altitude Petlyakov Pe-2 Peshka transformé en avion d'attaque au sol. Elle reçoit le 18 août 1945 le titre d’héroïne de l’Union soviétique.
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carbone14 · 2 years ago
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Yakovlev Yak-3 Vk 107
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carbone14 · 3 years ago
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Natalya Meklin - Juillet 1945
Natalya Fyodorovna Kravtsova, née Meklin (8 septembre 1922 à Lubny - Ukraine - 5 juin 2005 à Moscou - Russie), était pilote puis Commandante d'escadron dans le 588e Régiment de bombardiers de nuit (588 NBAP), surnommé par les allemands « Les sorcières de la nuit ».
Natalya Meklin fut élevée au rang d'héroïne de l'Union soviétique le 23 février 1945. Elle effectua 982 missions de nuit et lâcha environ 147 tonnes de bombes aux commandes d'un Polikarpov Po-2.
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