#apr��s-guerre

[philoursmars]

Nouveau retour à mon projet de présenter la plupart de mes 55500 photos (et des brouettes).  Plus trop loin du présent….  

2016. Marseille à Noël, A la Vieille Charité, dans le Musée d’Archéologie Méditerranéenne, une expo : “Le Banquet”

- coupe - 4 têtes de femmes - Attique, 550 av. J-C.

- stèle funéraire - scène de banquet - Cysique (Turquie), époque romaine

- péliké - libation pour le départ à la guerre - Attique, 450 av. J-C.

- patère avec poignée en tête de bélier -1er s. apr. J-C.

- anse de situle avec tête de silène verseuse - Etrurie, 370 av. J-C.

[infosisraelnews]

🔴 Ne publiez pas la vidéo | le Hamas diffuse des vidéos des deniers messages des 6 terroristes avant leur mort

Le Hamas poursuit sa guerre psychologique après avoir exécuté brutalement 6 otages détenus depuis 11 mois. Aujourd’hui, un jour apres leurs funérailles, le Hamas va diffuser une vidéo du dernier message des otages pour tourmenter les familles et nous démoraliser. Il ne faut pas publier ces vidéos, non pas car vous avez peur de cette organization terroriste lache qui s ‘attaque aux civils mais par…

[sofiamartinez42]

Petite analyse de plumard (ouais j'ai arrêté les comptoirs), un peu à l'emporte-pièce, à partager (ou pas) aux camarades et orgas de gauche si vous l'estimez nécessaire.

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Deux liens vers la presse bourgeoise à propos de ce que je vais développer ci-après.

https://www.objectifgard.com/faits-divers/nimes-apres-la-manifestation-contre-la-police-une-etudiante-interpellee-115954.php

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/un-flic-une-balle-la-jeune-femme-qui-portait-la-pancarte-lors-d-une-manifestation-a-besancon-dit-n-avoir-pas-voulu-appeler-au-meurtre-de-policiers-2846324.html

Bon. Que retenir de tout ça ?

Même si perso, j'ai toujours été irritée par ce genre de slogans appelant au meurtre (même de policiers) et que de toute façon on ne mettra jamais en application (on en est encore au stade ou la majorité des militant•e•s acceptent de parler voire reconnaissent les faits en garde-à-vue), j'apporte évidemment tout mon soutien aux personnes interpellées et prends acte de ce nouveau tournant sécuritaire : aujourd'hui, à Nîmes comme à Besançon, pour un slogan, il peut y avoir enquête, identification, arrestation et poursuites.

Les syndicats policiers et les médias de droite sont manifestement à fleur de peau depuis les émeutes de fin juin/début juillet. Comme toujours, ils peuvent compter sur le soutien de la droite, de la Macronie et du PCF. Mais ils sont au taquet.

Deux hypothèses (l'une n'excluant pas l'autre) :

1. Les policiers factieux profitent des événements et de la complaisance politique et médiatique pour se renforcer encore un peu (et ça craint).

2. La peur que les événements du début de l'été ne se reproduise est présente. On peut se réjouir qu'un rapport de force implicite et tacite mette les flics en émoi. On peut aussi craindre le risque de basculement dans la guerre civile à tout moment. N'oublions pas que les fachos se sont bien entrainés cet été et que la justice a montré à plusieurs reprises une certaines complaisance (pour ne pas dire complicité) quant à leurs "dérapages" récents.

N'oublions pas non plus que nous ne pouvons pas gagner la bataille de la guérilla urbaine car ils ont les armes et l'appareil judiciaire et carcéral derrière eux alors que nous avons à peine les connaissances basiques pour se mettre du serum phy dans l'œil (désolée, constat effectué en début d'été, autant auprès des jeunes de quartier que des militant•e•s "rôdé•e•s").

Au moment où l'appareil médiatique fait exploser l'union de la gauche institutionnelle, on voit les syndicats, élus, associations, etc, sommés de "condamner" ces slogans. Cette méthode, déjà très en vogue pendant la réforme des retraites ("est-ce que vous condamnez les violences ?") est un de nos pires ennemis. Rentrer dans ce jeu, c'est cautionner la division de la gauche et de l'extrême-gauche, renforcer la fracture entre les jeunes et les syndicats et surtout, c'est lâcher, une fois de plus, les personnes racisées, les personnes des quartiers et les familles des victimes. Et j'invite tout à chacun à porter ces discussions dans son orga, politique ou syndicale.

Alors oui, je le répète, dans la période actuelle, appeler à tuer des flics n'est ni stratégique ni pertinent, et la recherche d'expression de la radicalité politique face aux violences policières doit trouver d'autres méthodes. Mais si nous nous laissons diviser comme a été divisée la NUPES, nous sommes réduit•e•s à l'impuissance politique totale.

Des pistes pour avancer : se former à la question des violences policières, à leur contexte et leurs origines socio-ethniques, à la connaissance des armes de la police, aux premiers soins en manifs mais aussi à comment réagir, individuellement et collectivement, face à la répression judiciaire (du contrôle d'identité à la prison) semble nécessaire et urgent.

Cela peut se mettre en place sous diverses formes : en invitant et visibilisant les collectifs et personnes qui ont fait un travail sur les violences policières et/ou la répression, en organisant des projections, des ateliers, des discussions, des formations, au sein de nos organisations, formelles ou informelles, ou pas.

Le futur craint. Préparons-nous au pire.

Sofia, le 27 septembre 2023

[lamilanomagazine]

Milano, “La pace preventiva”: lo mostra-istallazione di Michelangelo Pistoletto da domani a Palazzo Reale

Milano, “La pace preventiva”: lo mostra-istallazione di Michelangelo Pistoletto da domani a Palazzo Reale.   Apre al pubblico da domani a Palazzo Reale “La Pace Preventiva”, mostra-installazione di Michelangelo Pistoletto pensata appositamente per Sala delle Cariatidi, dove resterà allestita fino a domenica 4 giugno 2023. Promossa e prodotta dal Comune di Milano–Cultura, Palazzo Reale e Cittadellarte–Fondazione Pistoletto in collaborazione con Skira, la mostra è curata da Fortunato D’Amico e fa parte del palinsesto di “Milano Art Week” (11/16 aprile 2023), la manifestazione diffusa coordinata dall’Assessorato alla Cultura del Comune di Milano, in collaborazione con miart, che mette in rete le principali istituzioni pubbliche e le fondazioni private della città che si occupano di arte moderna e contemporanea, con una programmazione dedicata di mostre e attività. “La Pace Preventiva” è un’esperienza immersiva attraverso il Labirinto creato da Michelangelo Pistoletto in Sala delle Cariatidi: un tragitto disorientante fra le sue opere-installazioni che, mettendo “l’arte al centro di una trasformazione responsabile della società”, vuole condurre i visitatori alla consapevolezza di dover “imboccare la strada dell’armonia invece di quella che porta sulla via del contrasto”, allontanando guerre e conflittualità. In mostra opere ormai iconiche come “Venere degli stracci” (1967-2013), “Il Terzo Paradiso – Ragno tessitore” (2003-2014), “Wollen - La Mela reintegrata” (2007), “Mappamondo” (1966-2022), “La colomba della pace” (2015-2023). “In occasione dei 90 anni di Michelangelo Pistoletto, Milano gli dedica una grande mostra nella più prestigiosa sala di Palazzo Reale, la Sala delle Cariatidi – dichiara l’assessore alla Cultura Tommaso Sacchi –. Nel grande e storico spazio si snoda un lungo percorso di ricerca e scoperta, un vero e proprio Labirinto in cui i visitatori potranno ammirare alcuni dei principali lavori realizzati dall'artista in oltre sessant’anni di ricerca e attività. L’omaggio prosegue in città con tre installazioni in altrettanti musei civici: Museo di Storia Naturale, Planetario Ulrico Hoepli e Acquario. Un percorso artistico diffuso per riflettere sulla necessità di instaurare quella Pace Preventiva che è una delle cifre della poetica di Pistoletto”. Il Labirinto, formato dal progressivo srotolarsi di cartoni ondulati sull’intera superficie della Sala delle Cariatidi, sottolinea la presenza della dualità contrapposta tra il mostro e la virtù. Così commenta il curatore della mostra Fortunato D’Amico: “Dentro il labirinto c’è il mostro, la follia predatoria, la guerra. La sua tortuosa struttura architettonica è un complesso di muri ideologici, barriere fisiche, economiche, culturali, porte aperte o chiuse articolate intorno a un ginepraio di intrecci che ne rendono difficile l’orientamento. Dobbiamo cercare di sviluppare la capacità di raggiungere la virtù allontanandoci dal mostro. Esso vive ed esiste nei labirinti fuori e dentro di noi, ma non possiamo esimerci dall’affrontarlo attraverso un’azione preordinata, condotta all’interno della sua abituale residenza. Solo in questo modo potremo annientarlo per instaurare la pratica della Pace Preventiva”. Così Pistoletto racconta la nascita della Pace Preventiva e del Terzo Paradiso: “Era il marzo del 2003, quando Bush e Blair, appoggiati da numerosi governi, hanno dichiarato guerra preventiva all’Iraq. La circostanza mi ha procurato un turbamento profondo. Tutte le malformazioni culturali ereditate dal passato venivano al pettine: il concetto stesso di guerra preventiva faceva sorgere l’impellente necessità di contrapporre l’idea di Pace Preventiva. Nella storia la pace è sempre venuta a seguito di una guerra ed è stata considerata come suo risultato, dunque guerra nascosta sotto la maschera della pace e pace costituita di mera apparenza. Ho capito in quel momento che io stesso, nonostante l’impegno artistico, intellettuale e pratico, indirizzato verso una trasformazione responsabile della società, dovevo fare un ulteriore passo, ancor più deciso ed efficace, per contribuire al cambiamento di questa umanità. È così che nasce il segno del Terzo Paradiso”. Settant’anni fa, nel 1953, proprio nella Sala delle Cariatidi ancora gravata dai segni del conflitto bellico provocati della seconda guerra mondiale, Pablo Picasso espone la grande tela Guernica; nel contesto del racconto pittorico si intravede svettare la testa del Minotauro, lo stesso mostro che domina la scena dell’odierno labirinto. Nel 1961 l’artista spagnolo disegna la Colomba della Pace, la stessa che lo studente Manish Paul, della Scuola Secondaria di Vinci, vincitore del premio “Educare alla pace: Leonardo, Picasso, Pistoletto” nell’anno scolastico 2014-2015, utilizzerà, sostituendo il ramoscello di olivo nel becco con il segno-simbolo trinamico del Terzo Paradiso. Michelangelo Pistoletto assume il disegno di Manish Paul, per creare l’immagine-logo de La Pace Preventiva. L’artista, già nel 1969, progetta il suo primo Labirinto presso il Museo Boijmans Van Beuningen di Rotterrdam, negli anni seguenti l’installazione viene riproposta in diverse mostre e adattata all’ambiente che la ospita. Il percorso de La Pace Preventiva da Palazzo Reale si estende nella maglia urbana milanese con altre tre installazioni presenti in altrettanti Musei scientifici della città. Per ognuna di queste sedi sono stati accuratamente selezionati alcuni lavori dell’artista in conformità con i contenuti di cui queste istituzioni sono promotrici. Il Museo Civico di Storia Naturale di Milano ospita Adamo ed Eva, due opere storiche dell’artista, realizzate in serigrafia su acciaio inox supermirror. L’Autoritratto di stelle è esposto, nella nuova versione lightbox, al Civico Planetario Ulrico Hoepli. L’Acquario Civico di Milano presenta Mar Mediterraneo - sedie Love Difference, una composizione artistica firmata da Michelangelo Pistoletto e Juan E. Sandoval che tratta il tema delle acque e apre ad ampie dissertazioni culturali, politiche, ambientali, in corso nell’area mediterranea così come in tutto il mondo. MICHELANGELO PISTOLETTO Nasce a Biella nel 1933. Nel 1962 realizza i Quadri specchianti, con i quali raggiunge in breve riconoscimento internazionale. È considerato uno dei precursori e protagonisti dell’Arte Povera con i suoi Oggetti in meno (1965-1966) e la Venere degli stracci (1967). A partire dal 1967 realizza, fuori dai tradizionali spazi espositivi, azioni che costituiscono le prime manifestazioni di quella “collaborazione creativa” che svilupperà nel corso dei decenni successivi, mettendo in relazione artisti provenienti da diverse discipline e settori sempre più ampi della società. Negli anni Novanta fonda Cittadellarte a Biella, ponendo l’arte in relazione con i diversi ambiti del tessuto sociale al fine di ispirare e produrre una trasformazione responsabile della società. Ha ricevuto innumerevoli premi internazionali, tra cui nel 2003 il Leone d’oro alla carriera della Biennale di Venezia e nel 2007 il Wolf Foundation Prize in Arts “per la sua carriera costantemente creativa come artista, educatore e attivatore, la cui instancabile intelligenza ha dato origine a forme d'arte premonitrici che contribuiscono ad una nuova comprensione del mondo”. Nel 2013 il Museo del Louvre di Parigi ospita la sua mostra personale Michelangelo Pistoletto, Année un - le paradis sur terre. In questo stesso anno riceve a Tokyo il Praemium Imperiale per la pittura. Nel 2022 esce il suo ultimo libro La Formula della Creazione edito da Cittadellarte Edizioni. Sue opere sono presenti nei maggiori musei d’arte contemporanea. Sito ufficiale pistoletto    ... #notizie #news #breakingnews #cronaca #politica #eventi #sport #moda Read the full article

[thisdayinwwi]

The Seattle Star #OTD Apr 20 1915 publishes this photo of Jean Marie Cauyolie who came back from the front lines with one medal but minus two legs.

Colourized by Great War In Colour

Titre(s) : Le premier invalide de la guerre : Jean Marie Caujolle [Image fixe] : [photographie de presse] / Agence Meurisse

Référence(s) : Meurisse, 56479

Title :  Jean-Marie Caujolle [amputé des deux jambes accompagné d'un autre soldat] : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Author :  Agence Rol. Agence photographique (commanditaire)

Publication date :  1915

Relationship :  http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40553116r

[mirrorontheworld]

La Stasi s'installe à Paris

Mon cher lecteur,

Marlène Schiappa a exigé cette semaine, à deux reprises, la publication de la liste des contributeurs à la désormais fameuse « cagnotte du boxeur ». La cagnotte en question a été créée par des proches de l’ex-boxeur professionnel Christophe Dettinger pour l’aider à régler ses frais d’avocat, lui qui est mis en examen pour avoir frappé des CRS lors d’une manifestation de gilets jaunes. La cagnotte a connu un succès fulgurant, récoltant près de 120 000€ en quelques heures, sans doute trop pour madame Schiappa qui veut savoir « qui finance les violences, qui finance les casseurs… » Il est de la plus haute importance de savoir « si oui ou non, il y a des puissances étrangères qui financent les casseurs et les violences urbaines dans Paris, c’est intéressant, notamment eu égard aux positions de certains responsables italiens. »

Relisez-bien cette phrase tant elle est hallucinante et témoigne de la fange dans laquelle les ministres de la République nous plongent. Fervents européistes, ils n’hésitent pas à taxer l’Italie de « puissance étrangère » dès lors que son gouvernement leur déplaît ; fervents pourfendeurs des discriminations, ils n’hésitent pas plus à refuser à un citoyen français le droit de se défendre quand celui-ci à le malheur de leur déplaire. Car la fameuse cagnotte, fermée en panique par la plateforme Leetchi, est bien évidemment légale et même un peu plus que cela. Il s’agit d’aider un concitoyen à se défendre face à la justice. Il ne s’agit pas de financer la violence ou de gagner de l’argent en tapant sur des policiers comme assène Mounir Mahjoubi, autre turbulent secrétaire d’État, cette fois au numérique.

Leetchi a immédiatement précisé qu’ils avaient l’habitude de ces situations : l’argent ne sera versé qu’aux avocats sur présentation de leurs factures. Monsieur Dettinger ne verra jamais un centime de cette somme. C’est une situation banale… Personne n’a cherché à savoir si « des puissances étrangères » avaient financé les viols dont est accusé Tarik Ramadan, dont la cagnotte dépasse également les 100 000€… Et là, on ne parle pas de l’Italie. Que fait la secrétaire d’État à l’égalité des femmes et des hommes ? Mais Tarik Ramadan a le droit de se défendre tout comme Christophe Dettinger. Il s’agit d’un droit fondamental, un de ceux, peu nombreux, qui permet de faire la différence entre une démocratie et une dictature. C’est d’ailleurs pour cela que si vous n’avez pas les moyens de vous adjoindre les services d’un avocat, le tribunal en désignera un commis d’office qui sera payé par le contribuable. Ainsi, l’État se doit d’assurer à M. Dettinger une défense, mais ses soutiens eux ne devraient pas le faire ? Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa auraient été mieux inspirés de se féliciter que cette cagnotte évite à l’État de payer la défense de ce violent boxeur (par ailleurs agent de voirie qui n’a pas de quoi se payer un procès tel que celui qui l’attend). Comprenez bien que je ne suis pas en train de juger de l’acte de Monsieur Dettinger qui prétend s’être portée au secours d’une femme à terre en train d’être tabassée par des policiers : comme disent nos chers ministres quand cela les arrange, il faut laisser la justice faire son travail. Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa devraient présenter leur démission immédiatement après de telles déclarations. Pourtant tout le monde s'en fout... Les journalistes ne bronchent même pas. Ivan Rioufol du Figaro s’est contenté de trouver la déclaration de Madame Schiappa d’une stupidité invraisemblable. Mais il se trompe lourdement. ce n’est pas parce que tout est faux, fangeux même, dans sa déclaration que celle-ci est stupide. Ce n’est pas le dérapage d’une interview trop matinale. La déclaration est préparée, elle s’y reprend à deux fois avant de réussir à placer sa petite phrase.

Il faut s’intéresser aux compositions des cabinets ministériels. Madame Schiappa a pour directrice de cabinet Anne Rubinstein qui est une proche parmi les proches d’Emmanuel Macron dont elle était cheffe de cabinet lorsque celui-ci était ministre de l’économie (avant cela, elle avait été cheffe de cabinet de Najat Vallau-Belkacem). Elle n’a pas été placée là par hasard, c’est une proche d’Emmanuel Macron dotée d’une grande expérience.   Les Schiappa et Mahjouni sont des rouages essentiels dans la communication gouvernementale. Ils font le sale boulot. Ils ont réussi à casser Christophe Dettinger qui est apparu en larme à son audience. Ils instillent la terreur, ils imposent leur seule et unique règle : soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous et l’enfer s’abattra sur vos têtes. Ils disent ce que les ténors ne peuvent pas encore se permettre : Ils vous donnent comme seule alternative la soumission ou la guerre. Madame Schiappa et son cabinet savent très bien que s’il y avait le moindre mouvement suspect dans la cagnotte, versements important ou de l’étranger, Leetchi aurait immédiatement envoyé une déclaration de soupçon à Tracfin et s’ils ne l’avaient pas fait, Tracfin aurait pu regarder directement sur simple requête administrative. Ce n’est pas à l’Italie que Madame Schiappa s’adresse en exigeant la publication de la liste des contributeurs de la cagnotte de Christophe Dettinger… mais à vous mon cher lecteur. Vous devez savoir que vous êtes épiés Il faut dorénavant que vous sachiez que vous êtes épiés. Ils veulent que vous vous en souveniez la prochaine qu’il vous prendra l’envie de soutenir une cause qui n’a pas l’approbation du gouvernement. Ils veulent casser d’avance tout acte d’opposition démocratique qui ne serait pas mis en scène ou contrôlé par eux. Pour quelle autre raison madame Schiappa aurait-elle agi de la sorte ? C’est une manœuvre d’intimidation, un acte de guerre psychologique qui permet d’amplifier la portée de la surveillance de Tracfin, la cellule de renseignement dédiée au Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins. En 2017 (derniers chiffres publics), Tracfin a reçu près de 70 000 « déclarations de soupçons », essentiellement de la part des banques et émis 30 000 requêtes d’information en sens inverse. Cela fait 100 000 échanges de données en tout, chiffre qui explose littéralement ces dernières années. En 2010 ces déclarations étaient au nombre de 10 000. Cette explosion a été provoquée par les nouvelles lois et mesures contre le terrorisme. Elle ont bien entendu une fonction dans ce cadre mais il est intéressant de noter que « le législateur français a en outre fait le choix de la généralité ».

Une plaquette publiée par Tracfin sur la lutte contre le blanchiment avoue au lecteur consciencieux que « le blanchiment porte sur les biens, revenus ou produits provenant de tous les crimes et délits prévus par le code pénal ou par d’autres textes répressifs, y compris notamment le financement du terrorisme et la fraude fiscale. » Quelle maladresse d’accoler ainsi terrorisme et fraude fiscale ! Mais c’est bien cela : tout l’arsenal législatif anti-terroriste a été prévu pour s’appliquer aussi à vous. Dois-je rappeler d’ailleurs que depuis le 1er janvier, la notion d’abus de droit, très utilisée par le fisc pour redresser les fraudeurs fiscaux vient d’être élargie en un concept vague et fourre-tout permettant de faire d’à peu près tout le monde un fraudeur en puissance que l’administration aura tout loisir de traiter comme un terroriste. Mais cela fait beaucoup plus de « fraudeurs » potentiels que de terroristes présumés… Alors 100 000 échanges d’information, c’est encore peu quand il y a des millions de personnes à surveiller. Il est en outre compliqué et coûteux de faire croître un service d’enquêtes tel que Tracfin rapidement : il faut recruter, former, encadrer des équipes à des tâches d’une grande complexité dans un secteur où l’administration rémunère ses agents une fraction de ce qu’ils touchent dans le privé. La peur du gendarme est bien plus efficace que le gendarme lui-même et ils le savent très bien. Dorénavant vos transactions sont épiées et surveillées.

Ils se permettent un tel coup de massue, maintenant qu’ils savent que l’accès à l’argent liquide devient de plus en plus restreint et qu’il aura bientôt complètement disparu. Mais là, ils s’avancent à mon avis, ils mettent la charrue avant les bœufs car les gilets jaunes ne leur pas bien laissé le choix. Il y a un espace, un flottement que révèle la déclaration de Madame Schiappa : eux-aussi paniquent. Il n’empêche, la manœuvre de Madame Schiappa est peut-être fangeuse mais son utilité est évidente. D’ailleurs quelle a été votre première réaction, dans cette affaire ? N’avez-vous pas eu un peu peur, un léger serrement au cœur ?

Oui c’est bien cela qu’ils recherchent : Ayez peur. Je ne sais pas vous, mais je ne compte pas me laisser faire.

Guy de La Fortelle

[merzbow-derek]

POST-POST-SCRIPTUM 1044

CET HOMME LÀ, AU-DESSUS DES MARAIS DU QUOTIDIEN

JACQUES DEBOUT : “Je ne me souvenais plus (je n'ai pas gardé ce disque) de la présence, sur Fictitious Sports, de Chris Spedding... Un sacré bonhomme qui a joué avec et sur les disques de vraiment tout le monde... J'aime assez ces "journaliers" de la guitare, ils me font penser à ces soldats de fortune et autres mercenaires qui, des guerres de la Renaissance à ceux du Kosovo (il y a un film documentaire à voir, Chris the Swiss, sorti en 2018, vraiment pas mal là-dessus), voire aux Tchétchènes engagés dans des causes pour le meilleur et souvent le pire, s'accordent au diapason du jour... Je l'avais vu sur scène, dans un festival en Suisse, il y a maintenant presque des siècles, il était avec Elliott Murphy, en première partie... des Stray Cats (puis les Beatnigs avaient clôturé la soirée avec un set live qui n'était pas sans me rappeler certains des trucs effectués sans filet par les free-blackmusic-people période Art Ensemble à Paris). Et ce type, Spedding, avait une putain d'élégance sur scène, un truc assez hautain au final, pas du tout "musician friendly" façon post-grunge. Ce truc very very british, j'aime assez ça, cette élégance distante, un peu froide du type, fringué comme un sapeur de retour au pays qui n'accorde grâce qu'à sa guitare.”

( Chris Spedding, ou ce qu’il en reste après un épisode de censure, c’est par là )

[reseau-actu]

La dernière livraison des « Monsanto Papers » montre comment l’entreprise tente de décrédibiliser les chercheurs et organismes qui lui déplaisent.

« Merci, Kate », signe « Sam » à la fin de son courriel. « Kate » est journaliste pour Reuters, la grande agence de presse britannique. « Sam » Murphey, lui, travaille comme responsable mondial des affaires extérieures pour Monsanto. En pièce jointe de son courriel daté du 27 avril 2017, l’homme a glissé un document de six pages – un « kit » dont chacun des éléments nourrit l’impression que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a volontairement ignoré des données qui auraient pu changer sa décision de classifier le glyphosate « cancérogène probable » pour l’homme.

Ce verdict scientifique, en mars 2015, avait suscité le courroux de Monsanto, et marqué le début d’une contre-attaque d’une ampleur inédite pour défendre l’ingrédient actif du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde.

Lire l’enquête : Comment Monsanto mène sa guerre médiatique

Ces échanges entre l’influenceur de Monsanto et la journaliste font partie de la dernière livraison des « Monsanto Papers », ces documents internes de la firme, déclassifiés dans le cadre de procédures intentées aux Etats-Unis par des victimes attribuant leur maladie – pour la plupart un cancer du sang appelé lymphome non hodgkinien – à une exposition au glyphosate. Or, deux mois plus tard, en juin 2017, Reuters publie une enquête accablante pour le CIRC.

En particulier, l’article met en cause le scientifique qui a présidé son groupe d’experts sur le glyphosate, Aaron Blair, un chercheur émérite de l’Institut national du cancer américain. D’après une déposition sous serment, révèle Reuters, Aaron Blair a « délibérément dissimulé » à ses collègues la mise à jour des données d’une étude épidémiologique à laquelle il participait. Cette étude, l’Agricultural Health Study (AHS), n’étant pas encore publiée, les experts du CIRC n’avaient pu en prendre connaissance. Conformément aux règles de l’organisation, seules les études publiées sont prises en compte.

Caractères gras

Le rapport du CIRC sur le glyphosate « aurait-il été différent si les données manquantes avaient été incluses » ? Aaron Blair a répondu « exact » lors de sa déposition, écrit la journaliste de Reuters, citant des « documents judiciaires » qu’elle dit avoir pu consulter. Différent, certes, mais pas au point de faire basculer la classification du glyphosate, ce que l’article de Reuters ne précise pas.

Le kit fourni par Monsanto insiste en caractères gras sur des phrases soigneusement sélectionnées et extraites de la déposition du chercheur, longue de 300 pages. « Voir la déposition de Blair p. 172 et p. 178 », indique le document, qui comprend également chronologie, points-clés et citation exclusive de Scott Partridge, vice-président de la firme.

Ce que « Sam » Murphey se garde de préciser à la journaliste, c’est que d’autres extraits de la déposition d’Aaron Blair montrent qu’il était associé à une autre étude, défavorable au glyphosate et non encore publiée, et que celle-ci, pas plus que l’AHS, n’a été prise en compte par le CIRC.

« Stratégie intégrée »

Ces « informations d’importance capitale doivent être publiées », martelait dans son courriel « Sam » Murphey, dont les fonctions consistent à « concevoir une stratégie intégrée en matière de médias et de défense des intérêts pour soutenir les enjeux stratégiques essentiels à l’entreprise », ainsi que « pitcher [présenter] et placer des articles majeurs dans des publications, des agences de presse et des médias politiques du monde entier », selon son profil LinkedIn.

Déstabilisé par l’article de Reuters, le CIRC avait défendu l’intégrité de sa démarche scientifique. Ses règles, avait expliqué cette agence des Nations unies, imposent de « ne pas prendre en considération des résultats non publiés, que ce soit ceux de l’AHS ou de toute autre étude ». Ses groupes d’experts fondent exclusivement leur travail sur des études publiées dans les revues scientifiques, et donc passées par le filtre de la relecture par les pairs. La mise à jour de l’AHS sera finalement publiée en novembre 2017.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Quand Monsanto qualifiait de « science pourrie » la dernière étude dédouanant le glyphosate

Après la révélation récente de cette correspondance entre le lobbyiste et la journaliste, Christopher Wild, à l’époque directeur du CIRC, a réagi sur Twitter le 28 janvier. Soulignant que la journaliste avait remporté un prix (prix de la presse étrangère) pour son article « trompeur », le chercheur pose la question de sa rétractation.

Interrogée par Le Monde, l’agence Reuters a assuré être « convaincue que l’article constitue une représentation complète, juste et exacte des faits, y compris dans l’attribution des documents juridiques cités ».

Stéphane Foucart et Stéphane Horel

[edicoladelcarmine]

CHIESE DEL TERRITORIO DEDICATE ALLA MADONNA DEL CARMINE

Tra i luoghi di culto dedicati alla Madonna del Carmine, c'è la Cappella medicea di Santa Maria delle Grazie o del Carmine di Santo Stefano di Sessanio (AQ), che conserva un altare sotto il titolo di Madonna del Monte Carmelo. La Chiesa venne ampliata nel 1668 per opera di Giuseppe Anelli e nel secolo XVIII fu ricostruita. E' caratterizzata da una facciata intonacata a coronamento orizzontale sopra cui si staglia una bella cornice in pietra e da un portale di cultura barocca a timpano spezzato. Il fabbricato originario è stato sopraelevato con una struttura in pietra a vista in cui si apre al centro una piccola finestra circolare. Nel secolo scorso è stato apposto sul prospetto anche un cartiglio monumentale teso a perpetrare la memoria del soldati di Santo Stefano di Sessanio, caduti durante le due guerre mondiali, tant'è che, in occasione del termine della Grande Guerra, è stata posta una grande lapide con la decorazione allegoria della Vittoria alata, con una lastra di marmo centrale che mostra i nomi dei caduti. Nel 1946 è stata posta una seconda lastra per commemorare i caduti civili della seconda guerra mondiale. Il portale di ingresso era l'unico elemento decorativo prima di realizzare il Monumento ai caduti, ed è tipicamente barocco, seguendo lo stile romano, a timpano curvilineo spezzato. L’interno è costituito da un’aula unica con soffitto in piano e da una cappella laterale coperta con una volta a botte lunettata. Nella notte fra il 18 e il 19 maggio 2001 vennero rubate tutte le tele dalle pareti, oltre a quadri raffiguranti la Strage degli Innocenti e S. Isidoro. Per saperne di più: https://edicoladelcarmine.suasa.it/Sessanio.html Per aggiungere informazioni: edicoladelcarmine@suasa.it

[mossoul-apr-egrave-streaming]

@VOIR]]=‘Mossoul, après la guerre’Streaming vF,,~en COMPLET (2019)…

Mossoul, après la guerre Streaming vf les films et les livres tiennent une partie de mon cœur. Et de cette façon, j’aime tout. Non, je ne parlerai pas de la scène entière, je pourrais finir avec un nouveau film si je le faisais, donc c’est seulement pour des films Mossoul, après la guerre Nord , RegarderLe Mossoul, Mossoul, après la guerre complet.

REGARDER SUB FR: ▶️▶️ https://wa.pixgeeks.fr/movie/751108/mossoul-apr-egrave-s-la-guerre.html

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Basé sur des faits réels, ce film raconte le récit de deux jeunes filles qui rencontrent sur Internet un cyber-prédateur. Dès lors, leur vie est en grand danger.

Sortie   26, 2019 Durée 85 minutes Genre Drame, Horreur, Thriller Etoiles Amber Perkins, Rachel Quinn, Dean Waite, Jael Elizabeth Steinmeyer, Kara Wang Directeur Michael Goi, Michael Goi, Michael Goi, Michael Goi, Sherrie Henderson

Combien de temps as-tu dormi pendant le film My Hero Academia: HeroesMegan Is MissingRising ()? La mLe Voyage du Pèlerinique, l’histoire et le message étaient phénoménaux chezMegan Is Missing (Mossoul, après la guerre). Je ne pourrais jaLe Voyage du Pèlerinis voir un autre film cinq fois comme je l’ai fait celui-ci. Retournez voir une seconde fois et faites attention. RegarderMegan Is Missing Movie WEB-DL Il s’agit d’un fichier extrait sans erreur d’un serveur telLe Voyage du Pèlerin, tel que Netflix, ALe Voyage du Pèlerinzon Video, Hulu, Crunchyroll, DiscoveryGO, BBC iPlayer, etc. Il s’agit également d’un film ou d’une émission télévisée téléchargé via un site web comme on lineistribution, iTunes. La qualité est assez bonne car ils ne sont pas ré-encodés. Les flux vidéo (H.264 ou H.265) et audio (AC3 /Mossoul, après la guerre C) sont généralement extraits de iTunes ou d’ALe Voyage du Pèlerinzon Video, puis redistribués dans un conteneur MKV sans sacrifier la qualité. DownloadMovieMegan Is Missing L’un des impacts les plLe Voyage du Pèlerin importants de l’indLe Voyage du Pèlerintrie du streaming vidéo L’indLe Voyage du Pèlerintrie du DVD a connu un véritable succès grâce à la vulgarisation en Le Voyage du Pèlerinsse du contenu en ligne. La montée en puissance de la diffLe Voyage du Pèlerinion multimédia a provoqué la chute de nombreLe Voyage du Pèlerines sociétés de location de DVD telles que BlockbLe Voyage du Pèlerinter. En juilletMegan Is Missing, un article du New York Times a publié un article sur les SerLe Voyage du Pèlerins de DVD-Video de Netflix. Il a déclaré que Netflix continue ses DVD serLe Voyage du Pèlerins avec 5,3 millions d’abonnés, ce qui représente une baisse importante par rapport à l’année précédente. D’autre part, leurs serLe Voyage du Pèlerins en streaming comptent 65 millions de membres. Dans une étude de Le Voyage du Pèlerinrs 2019 évaluant «l’impact de la lecture de film en continu sur un DVD traditionnel MovieRental», il a été constaté que les répondants n’achetaient pas des films sur DVD aLe Voyage du Pèlerinsi gros que le mien, voire jaLe Voyage du Pèlerinis, comme la diffLe Voyage du Pèlerinion en continu a conquis le Le Voyage du Pèlerinrché. Regarder le filmMegan Is Missing (Mossoul, après la guerre), les téléspectateurs n’ont pas trouvé la qualité du film très différente entre le DVD et le streaming en ligne. Les questions qui, de l’avis des répondants, nécessitaient d’être améliorées avec la lecture en continu de films incluaient des fonctions d’Megan Is Missingnce rapide ou de rembobinage, ainsi que des fonctions de recherche. L’article souligne que la qualité de la diffLe Voyage du Pèlerinion de films en continu en tant que secteur ne fera qu’augmenter avec le temps, alors que les revenLe Voyage du Pèlerin publicitaires augmentent chaque année dans l’ensemble du secteur, ce qui incite à la production de contenLe Voyage du Pèlerin de qualité.

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[lamiaprigione]

Ingmar, questa non me la dovevi fare

Dici Svezia e pensi all’Ikea o Ibra, mioddio che banalità, no, io penso a Ingmar Bergman. Da ieri dici Svezia e penso anche a catastrofe. Dici: catastrofe lasciamola per i problemi veri, la corruzione le tasse la disoccupazione il precariato la pensione che non vedrai mai i terremoti le alluvioni le strade rotte la malapolitica le disuguaglianze le guerre. Penso a Pasolini e alla poesia dell'ultima rappresentazione sacra del nostro tempo, rito di fondo anche se evasione. Chiedo se posso avere una distrazione. Sì posso averla. Purtroppo per natura soffriamo l’ambiente e la cultura che ci viene imposta, per cui se David Foster Wallace scrive del tennis come esperienza religiosa è un figo e te lo leggi anche se di tennis non ci capisci un cazzo, mentre a scrivere di calcio possono farlo solo i latinoamericani, un europeo sarà sempre superficiale mediocre banale insulso noioso.

Chiedo scusa, so che verrò perdonato per quest’eccesso di superficialità. Chiedo scusa anche a te, PPP, so che odieresti quello che il calcio è diventato oggi, ormai mera rappresentazione del potere capitalistico. Ma tu non ci sei più e posso usare le tue citazioni per farmi bello.

Ripenso alla mia infanzia senza un pallone e un mondiale da vivere, sarebbe stata diversa, peggiore. Non ero infarcito di inutili accessori e non si consumava ancora la propria vita in casa, il pallone e la strada erano il gioco più economico.

I pomeriggi che ho passato a giocare a pallone [...] sono stati indubbiamente i più belli della mia vita. Mi viene quasi un nodo alla gola, se ci penso.

Nei miei ricordi è nitido il primo evento della nazionale che vidi, il mondiale del ‘98, c’eravamo trasferiti da un anno, la sfida con la Francia in salotto, mio padre che ce l’ha ancora con Roberto Baggio per il rigore di quattro anni prima. Finisce male ma non ho ancora l’età giusta per capire quanto possa bruciare. C’è tempo, c’è tempo.

Ci si sposta di poco, Belgio e Olanda nel 2000. Toldo ci fa sognare in semifinale in una partita pazza. Rimontati all’ultimo in finale, sconfitta col golden goal, sempre contro la Francia. Rivedo me sul divano insieme a mia sorella in preda all’ansia. Forse piango.

Nel 2002 si gioca dall’altra parte del mondo e acquisisco familiarità col fuso orario. Ultimo anno di elementari, sta per arrivare l’esame (sigh) e l’estate, è un venerdì, ci sono i giochi della gioventù, non me ne frega niente, io sono eccitato perché Francia-Senegal apre i mondiali. La prima partita contro l’Ecuador è di pomeriggio e ho il rientro, me la faccio registrare, la guardo a casa conoscendo già il risultato. Troppo facile così. La seconda è contro la Croazia, è un sabato, piove, la maestra ci porta al bar a vedere il primo tempo. Torno a casa e si consuma il dramma, arbitro mi ricordo di te, pure della minestra che c’era per pranzo. Ci giochiamo tutto all’ultima contro il Messico, ci si mette ancora la sfiga, a cinque minuti dalla fine siamo fuori ma ci pensa Alex amore mio a riacciuffarla, dedica il goal al padre che non c’è più. Nella mia ingenuità di bambino penso che contro la Corea del Sud non ci dovrebbero essere problemi e invece altro psicodramma: il Trap e l’acqua santa, Christian Vieri, l’espulsione di Totti, Byron Moreno. Capisco già come finirà, mi accascio al suolo a terra appoggiato al frigo con la schiena, non guardo più, ascolto soltanto. Ahn Jung-hwan, Maldini che lascia insieme a Bruno Pizzul, esistono altre voci?

2004, ormai alle delusioni c’ho fatto il callo, lo sputo di Totti a Poulsen, il ritorno dalla piscina, l’ultima vittoria inutile al novantesimo contro la Bulgaria, Cassano che piange dopo la gioia del goal, dalla panchina gli dicono che Svezia e Danimarca hanno fatto il biscotto. Il mio amico Paolo mi manda un sms sul mio caro Nokia 3310 comprato con i soldi della comunione: “Mi dispiace x l’Italia e x Cassano ma svedesi e danesi sn dei pezzi d merda”. Ho appreso la lezione: tifare Italia è una sofferenza, La Sofferenza. Italia mia, che paese meraviglioso sei, rovinato da incompetenti che non sanno amarti e renderti onore.

2006, sono grande, vado al liceo, posso avere anch’io un momento di gloria da ricordare per sempre? Un momento che cancelli tutte le delusioni subite e io lo possa associare per sempre alla mia gioventù, un ricordo indelebile che mi accompagnerà quando la gioventù sarà scomparsa. Stringo un accordo ma il prezzo da pagare è alto. Giugno, ultimi giorni prima della fine della scuola, metto male il piede stoppando il pallone, scivolo, cadendo appoggio il polso troppo molle sul cemento, si rompe, gesso. Gli ultimi giorni a scuola non ci andrò più. Non è importante, iniziano i mondiali ospitati dalla mia seconda casa. Partita d’apertura, Germania-Costa Rica 4-2, Lahm, il goal di Frings all’incrocio, Romeo e Leon che si conoscono, sono fratelli ma non lo sanno perché li abbiamo presi l’uno un mese di distanza dall’altro. Italia-Ghana è un lunedì, al mattino sono in ospedale per un controllo e intanto leggo le probabili formazioni sulla Gazza, poi nel pomeriggio a comprare il televisore nuovo perché il vecchio si è rotto. Stranamente si vince convincendo. Stati Uniti, goal, autogol, Daniele che ci lascia in 10, loro che finiscono in 9, la partita x. Ci giochiamo tutto all’ultima, come sempre. Io a casa di Francesco insieme a Risi, Matrix che la apre, nell’intervallo lotta in cortile con dei bastoni, Pippo che la chiude, la corsa di Barone. Agli ottavi troviamo di nuovo Hiddink, il karma ci deve qualcosa. Stavolta al bar. La cazzata di Matrix, l'invenzione di Grosso, gli occhi di Totti prima di calciare. Chi? Cahill. Contro l’Ucraina a casa mia, io e Frà, una formalità (quasi). Si arriva alla sfida del cuore per me, anche se non ho dubbi su chi tifare tra le due. In camera di Francesco, ancora io e lui. I tempi supplementari per me significano solo sconfitta. Sono in bagno quando il Gila prende il palo e sento Frà urlare dall’altra stanza, ormai siamo pronti per i rigori. Passaggio che solo Pirlo poteva trovare, invenzione di Grosso. Ci abbracciamo, io col gesso tiro colpi in testa a Frà incurante del dolore che gli procuro. È quasi fatta, ultimo attacco da parte loro. La mette fuori Cannavaro, poi ancora insiste Podolski... Cannavaro! Cannavaro! Contropiede del Gila, assist per Alex, 2-0, si va a Berlino. Io che torno a casa tardi, mia madre incazzata. Domenica 9 luglio 2006, ancora la Francia sul cammino, fuori c’è un tramonto bellissimo, ancora a casa di Frà, questa volta c’è pure Risi. Ho tolto il gesso, cosa che non volevo assolutamente fare per via della mia scaramanzia estrema legata al calcio. Dopo cinque minuti ingenuità di Materazzi, rigore, Zizou per poco non sbaglia, 1-0. Lo stesso Materazzi che poi si fa perdonare, dedica alla mamma, 1-1. La tensione mi ammazza, ancora supplementari. Miracolo di Buffon su Zidane, la successiva testata, espulsione, fine della carriera di uno dei giocatori che più ho amato. Rigori. Pirlo, Materazzi, David mio c’hai tolto un europeo e una Champions ma ci hai dato un mondiale, De Rossi, Del Piero. Tocca a lui deciderla, Grosso, il prescelto. Campioni del mondo campioni del mondo campioni del mondo campioni del mondo. I ricordi successivi sono annebbiati, non esistono, c’è solo un profumo di felicità che non c’è più se non sotto forma di ricordo. Giri in macchina per la città sulla jeep scoperta del padre di Morry, tuffi nelle fontane, caroselli per tutta la notte. Gazza sottobraccio la mattina dopo, di lì a qualche giorno mandano in B la Juve, il conto è saldato. Il Circo Massimo e  Po po po po po po po, i tormentoni. Quanto si è scemi da adolescenti? Forse è l’età migliore per vincere.

Passano due anni, abbiamo trasformato il garage di Frà nel nostro covo in cui bere, fumare, passare del tempo insieme, guardare le partite. Ormai con Morry e Risi componiamo un quartetto fisso, i ricordi più belli dell’adolescenza li ho con loro. Partiamo male con l’Olanda, pareggio con la Romania, ci giochiamo tutto all’ultima contro la Francia, ancora. Al goal di De Rossi ci buttiamo in mezzo alla strada con una sedia da ufficio e ci spingiamo a vicenda. Quarti con la Spagna, i rigori questa volta vanno male. C’è delusione ma la pancia è ancora piena. Come nel 2010, preparo la maturità e l’uscita da un girone ridicolo non provoca troppi turbamenti. Quella del 2014 brucia di più ma mi sto lasciando con Manuela, devo scegliere la sofferenza su cui concentrarmi. Trionfa la Germania e metà del mio cuore è contento ugualmente. Arriva Antonio mio a guidare una delle nazionali più scarse di sempre nel 2016, le aspettative sono nulle, ormai vivo a casa di Ra che è appena guarito dal tumore, con Frà, Risi e Morry non mi ci vedo più. Passare il girone è già un ottimo risultato, eliminare la Spagna un trionfo. L’essere arrivati ai rigori contro i campioni del mondo è fin troppo, va bene così.

Nel 2018 sarò più verso i trenta che verso i venti, e al prossimo mondiale, se ci arriveremo, li avrò superati. Il pane, come per Henry, mai più avrà quel gusto delizioso. I tre mesi di nullafacenza sono morti, sono subentrati il lavoro, l’età adulta, gli impegni, la vita, quella seria. Ma non ci sarà nemmeno il permesso per uscire prima dall’ufficio, lo stare insieme, le birre ghiacciate mischiate all’adrenalina, le polemiche sulle convocazioni, le formazioni, l’arbitraggio. Cara Russia, lasciatelo dire, sarai un po’ meno bella senza di noi. Caro Ingmar, questa non me la dovevi fare.

Ciao Gigi mio capitano, ciao ciao, prove tecniche di trasmissione per maggio quando te ne andrai definitivamente, ciao Daniele, ciao Andrea. I campioni del mondo si sono esauriti. La cosa più triste è che dopo di voi, non c’è nemmeno un povero e semplice mortale che aiuti un paese intero a sublimare le sue tristezze. Ne occorre un altro che continui ad alimentarci il sogno.

La nazionale e in particolare i mondiali per me da bambino/ragazzo volevano da sempre dire questo, la fine della scuola, l’inizio delle vacanze, l’estate, tre mesi di divertimento e basta. Lo so, lo so bambini che qua vi hanno rubato il futuro e bisognerebbe parlare d’altro, perdonate questi pensieri superficiali. Ma un bambino non pensa alla corruzione le tasse la disoccupazione il precariato la pensione che non vedrai mai i terremoti le alluvioni le strade rotte la malapolitica le disuguaglianze le guerre. Dici catastrofe e un bambino pensa all’Italia che non va al mondiale, chiede soltanto di sognare.

Io, su questo, sono rimasto all’idealismo liceale, quando giocare al pallone era la cosa più bella del mondo.

[reseau-actu]

Durant sa campagne présidentielle, Donald Trump avait fait des excédents commerciaux allemands sa bête noire. Pour le secteur automobile, menacé d'une taxe jusqu'à 25 %, la facture pourrait s'élever à 5 milliards d'euros.

«Ce n'est pas sérieux!» C'est ce qu'a dit le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, à son homologue américain, Mike Pompeo, la semaine dernière à Washington. L'Allemagne se sent «évidemment» concernée «en premier lieu» par d'éventuelles taxes douanières sur les exportations automobiles que les États-Unis pourraient décider «pour des raisons de sécurité» : «Mike, vous ne pouvez pas dire sérieusement que les voitures allemandes menacent votre sécurité intérieure. C'est le contraire, elles rendent vos routes plus sûres!», a lancé Heiko Maas. En racontant cette anecdote dans son discours au Global Solutions Summit, à Berlin, mardi, il a fait sourire d'ironie son auditoire. Mais pour les milieux économiques allemands, c'est une autre histoire.

Dans la guerre commerciale qu'envisagent de livrer les États-Unis, l'Allemagne a beaucoup à perdre. Durant sa campagne présidentielle, Donald Trump avait fait des excédents commerciaux allemands sa bête noire: à 50,5 milliards d'euros en 2017, le solde ne cesse effectivement d'augmenter. L'excédent n'était que de 14 milliards d'euros en 2000. Pour le président américain, les voitures allemandes, trop nombreuses à son goût dans les rues américaines, sont même le symbole de ce déséquilibre économique.

Pour le secteur automobile, menacé d'une taxe jusqu'à 25 %, la facture pourrait s'élever à 5 milliards d'euros, selon une estimation de l'institut économique Ifo parue la semaine dernière, soit 0,16 % du PIB. «Aucun autre pays que l'Allemagne n'a autant à craindre en valeur absolue», explique Gabriel Felbermayr, l'auteur de l'étude. L'impact des taxes sur l'acier et l'aluminium serait plus limité, de l'ordre de 40 millions d'euros selon l'Ifo.

La fédération des industries automobiles, VDA, a fait part depuis plusieurs semaines de son «inquiétude». En 2017, l'automobile représentait un quart des exportations allemandes vers les États-Unis pour une valeur totale de 29 milliards d'euros. Volkswagen, le géant mondial du secteur, a réagi d'un avertissement: «Personne n'a bénéficié sur le long terme d'un protectionnisme unilatéral.» Volkswagen serait le premier concerné par une augmentation des droits de douane. Contrairement à d'autres, qui ont développé leur production sur le sol américain, le constructeur ne produit que 93.000 véhicules par an aux États-Unis et doit exporter ses Porsche et ses Audi.

Pour un «TTIP light»

La menace américaine doit être relativisée et nuancée. Les exportations de voitures allemandes diminuent d'année en année - 494.000 aujourd'hui contre 600.000 en 2014 - et de plus en plus de voitures allemandes aux États-Unis sont fabriquées sur place: 180.000 en 2013 et 804.000 aujourd'hui (la moitié d'entre elle est destinée à l'exportation). BMW a produit 441.000 voitures aux États-Unis en 2016 et Daimler, 331.000 voitures. Plus généralement, le marché américain perd de l'importance pour les constructeurs allemands, qui tournent leur regard vers la Chine.

Mais le risque est dans l'escalade. «L'incertitude (internationale) freine l'économie allemande», a expliqué l'économiste Ferdinand Fichtner en rendant publics mercredi les derniers chiffres du baromètre conjoncturel de l'institut DIW. Même son de cloche à l'OCDE, qui a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018 à 2,1 % contre 2,4 % au mois de mars.

Face à la pression américaine, Berlin est tenté de négocier. «Nous proposons aux États-Unis de dialoguer», a proposé en mai le ministre de l'Économie, Peter Altmaier, en ouvrant la voie à un «TTIP light», un nouvel accord de libre-échange avec les États-Unis, qui permettraient d'éviter les tarifs douaniers. Si l'Allemagne adopte un ton plus ouvert, c'est qu'elle est régulièrement critiquée pour son excédent commercial, qui, à 8 % du PIB, dépasse les critères européens.

[mangadokaze]

La bonne surprise en sortie cette semaine est pour moi "Sengo" par Sansuke Yamada, éditée chez @casterman_bd. On y suit la vie aux quotidiens de japonais apres la défaite de la seconde guerre mondiale. A la fois drôle et tragique, il s adresse avant tout à un public adulte, désireux d en apprendre plus sur le japon d apres guerre... et pas que... je vous conseille de prendre directement les 2 premiers tomes sortis, vous comprendrez pourquoi en les lisant. #sengo #sansukeyamada #casterman #mangadokaze (à Manga Dokaze) https://www.instagram.com/p/B8BR0MrCcjm/?igshid=1d2hq7irtgrqh

[panterashadow]

LÄ ZÏGÜ£ZÖN 1982

CHÏC 'N S₩£LL (Ä)

LÄ BÖTTÏN£ SÖURÏANT£

PÄÑT£R∆'SH∆DØ￦

STŪDÏÖ VERSĪÖN

https://youtu.be/f1Svjcda-84

PÄRÖL£S

♪ La Ziguezon ♪

M'en va t'? la fontaine

Pour y p? cher du poisson

La Ziguezon zin zon (bis)

La fontaine est profonde

Je m'suis coul? au fond

La ziguezon zin zon

Refrain

Fille en haut, fille en bas

Fille, fille, fille, femme

Femme, femme, femme aussi!

Pis la bottine - tine - tine

Pis le rigolet ha! ha!

| Son p'tit porte-cl? tout rouill?, tout rouill?

| Son p'tit porte-cl? tout rouill? gaiement (bis)

La fontaine est profonde

Je m'suis coul? au fond

La Ziguezon zin zon (bis)

Par icitte il y passe

Trois cavaliers barons

La Ziguezon zin zon

Refrain

Par icitte il y passe

Trois cavaliers barons

La Ziguezon zin zon (bis)

Que m'donneriez-vous belle

Si j'vous tirais du fond?

La Ziguezon zin zon

Refrain

Que m'donneriez-vous belle

Si j'vous tirais du fond?

La Ziguezon zin zon (bis)

Tirez, tirez dit-elle

Apr? s? a nous verrons

La Ziguezon zin zon

Refrain

Tirez, tirez dit-elle

Apr? s? a nous verrons

La Ziguezon zin zon (bis)

Quand la belle fut? terre

Se sauve? la maison

La Ziguezon zin zon

Refrain

Quand la belle fut? terre

Se sauve? la maison

La Ziguezon zin zon (bis)

S'assoit? la fen? tre

Compose une chanson

La Ziguezon zin zon

Refrain

S'assoit? la fen? tre

Compose une chanson

La Ziguezon zin zon (bis)

Mon petit coeur en gage

N'est pas pour un baron

La Ziguezon zin zon

Refrain

Mon petit coeur en gage

N'est pas pour un baron

La Ziguezon zin zon (bis)

Mais pour un homme de guerre

Qui a du pouel' au menton

La Ziguezon zin zon