#antillaises
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dandanjean · 5 months ago
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Épices antillaises
À la découverte des épices antillaises – Les Indiens sont nombreux aux Antilles. Il y ont apporté leur savoir-faire légendaire en matière de mélange d’épices, tant à Trinité-et-Tobago qu’en Martinique. À la découverte des épices antillaises
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belychoupi · 7 months ago
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"Quelquefois une terre aride et désolée donne une fleur au suave coloris qui embaume et illumine le paysage autour d'elle. Je ne peux comparer qu'à cela l'amitié qui ne tarda pas à m'unir à maîtresse Parris et à la petite Betsey."
Moi, Tituba, sorcière...
Maryse Condé
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toffavoyance · 1 year ago
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Jeter un sort pour séparer un couple rapide, grand maitre professeur TOFFA, Whatsapp: +229 91 72 86 02
Autre rituel de magie noire pour faire rompre un couple, vengeance pour séparer un couple, faire rompre un couple n’est par un travail d’un simple marabout. Il faut de l’expérience; de l’efficacité et de la compétence pour faire le rituel pour rompre un couple ou une relation amoureuse. C’est ce qui explique le bon nombre de clients insatisfaits qui ne trouvent pas le bon maître marabout…
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cupidom-fr · 2 years ago
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Vous savez bien qu'une femme ne voit jamais les défauts de ceux qu'elle ...
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unknown171204 · 9 months ago
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Starmania Haïti
Proposé par le metteur en scène Bertrand Labarre avec l'autorisation de Plamondon et le parrainage de Luck Mervil ( Clopin de Notre Dame de Paris 1999) cette version Antillaise à ��té joué à Port-au-Prince par la troupe : Haiti en Scène, pendant environs trois ans (2006 - 2008) avec en bonus des représentations à Montréal
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DISTRIBUTION :
Ralph Jean Baptiste : Johnny Rockfort
Willène Guerismé : Cristal
Sophonie Louisius : Marie-Jeanne
Dorzelma Evency : Zéro Janvier
Elisabeth Pierre : Stella Spotlight
Getro Joseph : Ziggy
Nadège Dugravil : Sadia
( Emmanuel Didis ??) : Gourou marabout
Lenz Chéry : Roger-Roger
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Cette version à la particularité d'être interprété en Créole Antillais
Il n'existe ni album ni captation complète du spectacle
CLIPS :
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Répétition et interview :
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Montréal :
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Pour plus de Starmania
ou pour découvrir d'autres comédie musicale française :)
Lien Masterlist : https://www.tumblr.com/unknown171204/748996810302980096/masterlist?source=share
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lepartidelamort · 3 months ago
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Le régime rend obligatoire le dépistage de la drépanocytose pour les nouveau-nés blancs.
Le régime a décidé de casser le thermomètre du remplacement racial.
Cette décision n’a aucun sens médical puisque les nouveaux-nés européens – les Blancs donc – ne sont pas affectés par cette maladie.
Vidal :
La drépanocytose touche essentiellement les personnes qui ont des origines africaines, antillaises, maghrébines, moyen-orientales ou indiennes. Les personnes issus de certains pays méditerranéens (Grèce, Sicile) sont également concernés par cette maladie, quoique moins fréquemment.
On l’ignore trop, mais la Sicile et la Grèce ont eu le déplaisir de tomber aux mains des violeurs afro-musulmans.
La Sicile a été occupée pendant 250 ans par les racailles avant d’être délivrée par quelques dizaines de Nazis originaires de Normandie dirigés par Roger de Hauteville, un redoutable skinhead d’origine viking.
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Si vous connaissez Coutances, les fascistes ont installé une statue à sa gloire sur la cathédrale.
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En Grèce, le pays a croulé sous les vendeurs de kebabs pendant 400 ans avant d’être libérée par une coalition de suprémacistes blancs composés de Russes, de Français et d’Anglais.
Hélas, les violeurs d’Anatolie étant ce qu’ils sont, si l’administration turque a déguerpi sans demander son reste, il en va différemment de la génétique qu’elle avait emmené dans ses caravanes.
Pour en revenir à ce dépistage, cela fait des années que le régime tremble devant la légitime utilisation des résultats par les médias qui s’opposent au remplacement de population.
Évidemment, d’après le système, c’était du « délire ».
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Cette décision, dix ans plus tard, démontre que ce n’était pas si délirant. Le système préfère dépister inutilement les nouveaux-nés blancs plutôt que de laisser ces chiffres officiels circuler. Après tout, les statistiques ethniques ne sont pas interdites pour rien en France.
Nous n’aurons plus de belles cartes de cette politique effrayante poursuivie en secret par le système.
Nous vous proposons donc les derniers chiffres, ceux de 2022. Le total des nouveau-nés dépistés en France s’élève à 47,2%.
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Il était de 45,8% en 2021 :
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En 2015, sur la base des chiffres disponibles, l’institut Polémia avait proposé une anticipation. Il prévoyait 46% de naissances non-blanches en 2021 et 50% en 2024.
Nous étions un petit plus conservateurs et proposions plutôt 2027 comme année de bascule théorique, à raison d’une augmentation moyenne de 1% par an.
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Certains sceptiques déclarent que dans diverses maternités les dépistages sont systématiques. Cela peut arriver, mais, comme on le constate, cela ne peut expliquer les disparités entre les régions sur une même année. En 2022, la Bretagne affiche par exemple un taux de 14,6% contre 36,2% dans le « Grand Est ».
Cela n’explique pas davantage l’augmentation marginale, mais régulière, de ce dépistage d’une année sur l’autre. Ainsi la Nouvelle Aquitaine passe de 19,5% de nouveaux-nés dépistés en 2021 à 21,4% en 2022.
Enfin, cela n’explique pas davantage l’explosion générale constatée sur les 20 dernières années. La Bretagne est ainsi passée d’un taux de dépistage de 3,47% en 2005 à 14,6% 19 ans plus tard.
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Les cas de dépistages systématiques peuvent sporadiquement se retrouver dans les villes où le remplacement racial est si avancé que les maternités s’y embarrassent de moins en moins à distinguer la petite minorité de naissances blanches de l’énorme cohorte marron. Le personnel médical allogène doit d’ailleurs pester en interne contre ce qu’il doit percevoir comme un « privilège » accordé aux gwers maudits.
Peu importe ce point de détail, le tableau général demeure et il est laid, laid comme le faciès d’un groïde fraîchement déféqué par sa négresse de mère.
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Sauf bouleversement imprévu, en atténuant les projections de Polémia, on peut estimer, avec une relative assurance, que d’ici à 2030 la moitié de la natalité en France sera non-blanche.
D’ici à 2045, ce sera les deux tiers.
Comme souvent évoqué dans notre média, la disparition progressive des boomers d’ici la décennie 2030-2040 va brutalement assombrir les rues. Les villes françaises de plus de 50,000 habitants seront quasiment toutes à majorité non-blanche.
Nous projetons une France à majorité non-blanche d’ici les années 2050-2060, c’est-à-dire d’ici 30 ans. Mais ce n’est là qu’une projection globale.
Géographiquement ou générationnellement, le basculement aura partiellement lieu avant.
Précisons aussi que si la ventilation des Afro-musulmans est la politique de l’État depuis Manuel Valls, la densité reste un facteur important. Tous les points rouges de cette carte seront des zones à minorité blanche bien avant 2060. Les zones bleues seront relativement moins touchées par le remplacement racial.
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Ici, nous défendons le principe du séparatisme ethno-territorial, un véritable blasphème dans un pays façonné par deux siècles d’unitarisme jacobin.
Cette idée, quoique loufoque pour 99% des Français en 2024, deviendra une évidence d’ici 20 ans, au plus tard.
Une part croissante des Blancs ne voudra pas vivre à proximité des quelques 30 millions d’allogènes galvanisés par l’islam et dévorés par la soif de revanche raciale que leur avant-garde exprime déjà partout dans les médias.
Le racket fiscal au profit des masses parasitaires à peau sombre induit par le maintien d’un état unique poussera de plus en plus de Blancs à vouloir mettre un terme à l’expérience, directement ou indirectement.
Notre proposition d’un ou plusieurs états blancs est non seulement souhaitable, inéluctable, mais réalisable. Une comparaison avec l’état israélien en donne une idée.
Si un tel état factice peut exister au milieu d’un océan islamique, il n’y a pas de raison pour qu’un état blanc existe sur le territoire de la France actuelle.
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Bien sûr, par principe, il faudrait expulser tous les allogènes, de gré ou de force. C’est d’autant plus souhaitable que c’est d’une grande facilité, mais à une condition : la volonté.
Concentrés dans toutes les villes de France, majoritaires dans un certain nombre de départements, voire de régions, une entreprise de reconquête territoriale généralisée nécessiterait en premier lieu une base étatique racialement homogène et racialement et politiquement consciente, instrument d’une force blanche déterminée à reconquérir et nettoyer l’ensemble du territoire français.
Le premier obstacle est la masse de traîtres blancs qui, pour diverses raisons, entend se ménager une cohabitation avec les allogènes. Ils sont l’ennemi prioritaire. Ce n’est pas cette république, fût-elle aux mains d’un parti de droite anti-immigration, qui pourrait le faire. Il est illusoire d’imaginer que l’État français, déjà très affaibli, puisse maintenir son unité politique et administrative sous l’effet du remplacement de population et de l’inévitable résistance autochtone qu’il nourrit par contrecoup avec en plus une bourgeoisie acquise à la capitulation.
La paralysie du système démocratique est déjà manifeste, avec la formation à l’assemblée « nationale » de blocs politiques implicitement raciaux qui n’ont aucune possibilité de compromis, mais mutuellement paralysés grâce au jeu de bascule de la bourgeoisie logée au centre.
Cela implique rien de moins qu’une révolution ethno-séparatiste sur des bases idéologiques nouvelles. Du noyau étatique ainsi formé, se réaffirmerait progressivement l’autorité blanche sur l’ancienne France. Cela prendrait du temps, mais avec une volonté et un programme, les moyens technologiques le permettraient à terme.
Tôt ou tard le point de bascule sera atteint et l’État se désagrégera. Il pourra perdurer fictivement sur une carte, mais dans la réalité il sera éclaté en régions ethniques dominées par une majorité ethno-religieuse.
Comme le Liban.
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C’est la recomposition ethnique, territoriale, étatique qui fera suite à la défaillance de l’État français actuel qu’il faut d’ores et déjà anticiper. Dans un pays où l’État a créé la nation ex nihilo, les Français n’en prendront pas l’initiative. Il doit d’abord se décomposer dans les faits. Ce n’est que lorsque l’État ne pourra plus endiguer les assauts organisés des structures ethno-criminelles allogènes que ce scénario se matérialisera.
La disparition des boomers jouera un rôle important dans l’accélération de ce processus démographique et politique.
Nous faisons ici un énoncé. Dans la pratique, ce sera le résultat de chocs violents, d’affrontements ouverts et larvés, de soubresauts. Mais cela aura lieu et mieux vaut en avoir conscience dès à présent.
Démocratie Participative
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syndicator21 · 1 year ago
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Quand dans sa vidéo sur les avantages sociaux, DRH évoque le cas de la secrétaire antillaise qui va prend sa retraite et faire un voyage "dans les îles" ...
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mamusiq · 6 months ago
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La Compagnie Créole 😘 Ba Moin En Ti Bo 😘 https://youtu.be/KGU_vPssFKM?si=ehdvTAsOAcTtY4JI
Enregistrée pour la première fois en 1931 par le Martiniquais Paul Delvi et son orchestre.
En 1961, le pianiste grec Nicholas Astrinidis reprend la chanson en piano sous le titre Danse antillaise
Ba mwen en ti bo, de ti bo, twa ti bo, Doudou, ba mwen en ti bo, De ti bo, twa ti bo damou, ba mwen en ti bo, De ti bo, twa ti bo, ba mwen tousa'w lé pou soulajé tjè mwen
Give me a little kiss, two little kisses, three little kisses, Doudou, give me a little kiss, Two kisses, three kisses love, give me one kiss, Two kisses, three kisses, give me all you need to ease my pain
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actusmonde · 7 months ago
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Immigration des antillais en destination de la france
L’immigration des Antillais en France a connu une évolution complexe au cours des dernières décennies : Augmentation dans les années 1960 et 1970: La création du BUMIDOM (Bureau pour les Migrations des Départements d’Outre-Mer) en 1961 a facilité et encouragé l’immigration antillaise vers la métropole. Les motifs étaient principalement économiques, avec un désir de meilleures opportunités…
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lapalettedejean · 1 year ago
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Plage antillaise.
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duxvonzazer · 2 years ago
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Les historiens ont mis en évidence certains caractères communs à la course corsaire, qu'elle fût européenne ou antillaise.
La course ne concerna que quelques petites métropoles portuaires, toujours les mêmes : Middelbourg, Flessingue, Ostende, Jersey et Guernesey, Dunkerque, Boulogne, Dieppe, La Rochelle, Bayonne, la Martinique et la Jamaïque, Newport en Nouvelle-Angleterre, etc.
Dans ces cités corsaires, les méthodes étaient étrangement identiques. Les navires, les équipages et les armateurs se ressemblaient à s'y méprendre. Sous des noms fort dissemblables : hourque espagnole ou hollandaise, frégate, sloop, cutter, brigantin, goélette, bateau, demi-galère se retrouvaient des navires aux qualités voisines : faible tirant d'eau, légèreté de la construction, grande vitesse, armement réduit. Quelle que fût sa taille, le principe corsaire était cependant que le navire soit armé par des civils. Là réside la raison d'être de la course et en grande partie de la flibuste.
Elle permit à des princes, des villes-États, voire des nations pauvres ou sans tradition maritime, de se constituer une flotte menant une action de guerre contre l'ennemi sans avoir à en apporter le capital. Se doter d'une marine de guerre coûte et coûtait déjà fort cher, plus encore à partir des xvI° et xvi° siècles.
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belychoupi · 7 months ago
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Complainte pour mon enfant perdu :
"La pierre de lune est tombée dans l'eau
Dans l'eau de la rivière
Et mes doigts n'ont pu la repêcher,
Pauvre de moi !
La pierre de lune est tombée.
Assise sur la roche au bord de la rivière
Je pleurais et je me lamentais.
Oh ! pierre douce et brillante,
Tu luis au fond de l'eau.
Le chasseur vint à passer.
Avec ses flèches et son carquois
Belle, Belle, pourquoi pleures-tu ?
Je pleure, car ma pierre de lune
Gît au fond de l'eau.
Belle, Belle, si ce n'est que cela,
Je vais t'aider.
Mais le chasseur plongea et se noya."
Moi, Tituba, sorcière...
Maryse Condé
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toffavoyance · 1 year ago
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Rituel pour briser un couple, professeur TOFFA; Whatsapp: +229 91 72 86 02 .
Comment briser un couple rapidement, magie noire pour briser un couple, séparer un couple avec une photo, si vous pensez que votre relation ne répond plus à vos attentes, vous pouvez y mettre un terme par le mysticisme. Nous ne voulons jamais de rupture soudaine, tout le monde aime une séparation en douceur. C’est pour cette raison que je vous propose ce rituel gratuit de magie rouge pour être…
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cupidom-fr · 2 years ago
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lartbygey · 2 years ago
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La précarité
THIS IS A SAD STORY
« anyone who has ever struggled with poverty knows how extremely expensive it is to be poor » James Baldwin 
quand je vivais avec ma mère, je vivais en contiguïté avec la précarité. elle faisait presque partie de la famille. comme une sœur ou un frère de plus à gérer.
une femme noire, antillaise, célibataire, mère de 8 enfants avec un taff de femme de ménage, bien sûr que tu galères. que j’ai galéré et qu’on galère encore. ma mère n’était pas trop présente, elle travaillait 5 jours par semaine en 35 heures. impossible de t’occuper d’enfants dignement. elle n’avait tout simplement pas le temps pour ça. quand elle avait du temps pour ça, elle se reposait, fatiguée d’une longue semaine à travailler. c’est en ça que le capitalisme et la précarité broient des familles entières.
c’était vraiment dur et y repenser là comme ça et l’écrire me fait monter les larmes aux yeux. no pathos.
j’ai pleins de souvenirs qui me reviennent comme ça parfois. l’appartement à Vincennes où une de mes sœurs dormait sous la table, celui de la Courneuve où table et chaises disparaissent le soir pour faire la place aux matelas. dormir avec ma mère jusqu’à très tard.
aucun enfant ne devrait vivre ce que j’ai vécu. l’instabilité financière, c’est tout pleins de choses. un enchaînement d’��vénements inévitables pour les personnes pauvres. elle s’est engouffrée dans ma vie jusqu’au moindre petit détail. je souffre encore aujourd’hui de ses conséquences.
c’est une vie de violence, de manque d’espace, de manque de tout, d’addictions, de prostitution, d’abus sexuels et j’en passe. la liste est longue. ceux-là j’arrive à m’en rappeler assez bien malgré les remparts protecteurs du déni qui se sont installés en moi. (c’était dur mais y’avait de l’eau chaude, sorry pour la belle perdue La Fouine.)
28 ans plus tard, je me retrouve dépendant affectif. avec une estime de moi pas stable, à ne pas savoir qui je suis vraiment, ce que j’aime, ce que je déteste, ce qui me met en colère, ce qui me révolte.
là j’écris tout ça et je comprend que la Gilda de mon enfance n’a jamais été épanouie, ni heureuse. il y a eu les quelques moments festifs, genre les anniversaires et les barbecues, qu’on adoré faire pour panser pendant quelques heures les plaies béantes de chaque membre de la famille. tout le monde avait des blessures. tous.
ils étaient sus de tous et tu de tous. on en parlé entre nous, comme un moyen de se rassurer qu’à côté c’est pire mais nous « tranquille, on s’en sort t’as vu ». mais tu peux pas t’en sortir comme ça, tu peux pas vivre et prospérer dans un environnement comme ça. j’ai jamais réussi. j’ai fait semblant pendant tellement longtemps. je me suis enfermée dans un silence qui devenait trop lourd à porter. je suffoquais.
j’ai dû fuir à l’autre bout de la France pour voir ce que c’était de vivre pour moi. j’y arrive tant bien que mal. je ne suis plus là Gilda de mon enfance, seule, apeurée, silencieuse, préoccupée par le bien-être de ma mère. je n’ai plus à l’être et ça me rassure. c’est un fardeau trop lourd de devoir s’occuper d’un adulte d’une 60aines d’années. je culpabilise moins de penser à moi.
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cimhon · 6 days ago
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Tout est compliqué dans les lieux qu’on habite. Les sens s’y sont condensés avec l’expérience des moments. Le souvenir des lieux qu’on a aimé occuper nous mentent autant que le fantasme de ceux qu’on rêve habiter. La Mythe pensait se souvenir de la première maison dans laquelle il avait vécu, de sa naissance à ses 3 ans. Perdue au milieu de la campagne, des tomettes au rez de chaussée dans la pièce de vie chauffée par une immense cheminée périgourdine pourvue de cantous, du parquet à l’étage au sol des chambres mansardées. La maison d’origine avait été divisée en deux habitations. Ses parents et lui d’un côté, et Tata Fatou et Cathy de l’autre. Elles avaient un cocker acariâtre. Le nom du chien, il l’avait oublié. Les couples étaient amis. En bas de la côte, il allait chez sa nounou, mamie Michèle, vieille antillaise à qui il avait attribué longtemps son gout immodéré pour le riz. Oh, oui! Le cliché! Tout cela, il n’avait pas pu l’inventer, il l’avait peut être seulement entendu et répété jusqu’à croire l’avoir vécu. 
Ils déménagèrent dans un grand appartement de fonction, au dessus de l’école où il serait élève de la maternelle au cm2. On y montait par un vieil escalier en bois en colimaçon. Au premier étage, un couloir étroit distribuait une cuisine, une chambre, un salon et une autre chambre à droite, et en descendant trois marches, un salon, une salle de bain et une sorte de buanderie à gauche. L’escalier continuait à l’extérieur vers un étage dans lequel deux pièces supplémentaires servaient de remise et n’étaient au départ occupées que par les livres et meubles que ses parents devaient juger encombrants.
La disposition de cet appartement construisit fortement son esprit: modulant à sa forme la géographie des terres visitées dans ses rêves et cauchemars encore aujourd’hui.  Ce couloir au parquet pourri qui le blessait d’échardes lorsqu’il oubliait ses chaussons, ces chambres humides sans volets par les fenêtres desquelles on voyait toutes les étoiles briller. La salle de bain couleur bleu-nuit au mur orné d’un immense poster « Anaïs-Anïs ». Dans cet appartement, il avait eu un frère! Dans cet appartement il avait vu ses parents jeunes. Il pouvait, à la récréation, organiser des missions, lors desquelles, avec quelques camarades choisis, ils échappaient à la surveillance légère des instituteurs pour monter et aller s’asseoir à la table de la cuisine pour se partager les Nougatis du placard en grand messe, mimant ce qu’ils imaginaient être les codes du repas au grand restaurant, avant de redescendre quand la cloche sonnait. Le soir, La Mythe s’accusait seul de la disparition des nougatis qui ne pouvait pas passer inaperçue. « Oui, j’en ai mangé trois hier. » C’était sans doute des paquets de 4…
C’est dans cet appartement, dans cette salle de bain chauffée par un poêle électrique, qu’il perdit la peau de son cul. Dépourvue de radiateur, ses parents avaient placé un poêle électrique dans le fond droit quand on regardait vers la baignoire, contre le mur qui donnait sur la cour de l’école et sur lequel était punaisée l’affiche. On y entrait, il y avait les toilettes dans un renfoncement à gauche, un lavabo, la baignoire et ce poêle en face du lavabo, au cul de la baignoire. Idée étrange: le sol de la salle de bain était couvert de moquette, bleue elle aussi. Peut-être à cause de la moquette, La Mythe développa une manie: il lui fallait deux serviettes: une pour se sécher bien sûr, et l’autre qu’il étalait sous ses pieds en sortant de la baignoire. Un soir d’inattention, alors que le geste avait été répété des centaines de fois auparavant, il étala la deuxième serviette trop près du poêle. En se baissant pour se saisir de l’autre serviette qui l’attendait à terre, il se cambra, et son cul humide se colla sur la vitre chauffée à blanc du poêle électrique. La sensation de la douleur est aujourd’hui complètement oubliée, mais il poussa un cri en sautant vers l’avant et en regardant en arrière les deux visages de cette Anaïs double qu’un filtre hamiltonien éthérait. Il vit sous leur regard la peau de son cul qui était restée collée sur la vitre du poêle, comme une peau de poulet grillée reste collée au fond d’un plat. Son père qui adorait les western, arriva vite, et raconte qu’il « dansait comme un sioux autour du feu ». 
Le médecin vint d’abord. Ou son grand père? C’est là que l’histoire devient intéressante. Le père de sa mère était un être énigmatique. Hiératique, aimable peu pour un enfant, sans doute aussi peu pour les adultes. La Mythe se souvient qu’il l’aimait quand même. Il portait le petit déjeuner au lit à sa grand mère tous les matins, comme si la vieillesse et l’habitude n’avaient jamais entamé l’amour. Il se rappelle qu’un jour, à table, il lui dit merci parce qu’il lui avait passé le pain. Son grand père lui répondit, avec le même ton égal et froid qu’il employait tout le temps, qu’on ne disait pas merci quand on était invité: c’était le devoir de l’hôte de veiller à ce qu’on ne manque de rien. Il était chauve, son crâne luisait  au milieu d’une auréole de cheveux restés d’un noir intense. Il lui paraissait grand dans son jogging Lacoste vert. Il aimait la Suze coupée à l’eau de seltz: il plaçait son verre facetté à moitié plein d’alcool sous le bec de la bonbonne en verre carrelée d’osier qu’il faisait pschiter avec parcimonie. La Mythe se souvient des cartouches de gaz en métal qu’il plaçait dans cette jarre fascinante. Il avait été toute sa vie rince-fiole en pharmacie, on dit « préparateur » aujourd’hui. Cependant, il ne connaissait rien de la vie de cet homme. Il était mort quand il avait 10 ans. Sa mère lui avait dit alors qu’il était malade et qu’il avait pris trop de médicament. Il découvrit quelques années plus tard, en fouillant dans les armoires de la chambre d’ami de leur nouvelle maison, une lettre de suicide signée de son grand-père.
Malgré les efforts développés par La Mythe pour lever la brume de l’oubli rendue par la douleur plus opaque sûrement, le moment continue de lui échapper. Que fit exactement son grand-père? Quels furent ses gestes, ses mots? Il lui enleva le feu. La Mythe n’eut plus mal, il n’eut plus peur. Il n’était pas soigné: sa peau restait à vif et il dut pendant des mois s’appliquer une pommade, porter des couches de gaze sous ses vêtements. Madame Lebret, sa voisine et son institutrice au C.P., dans un élan de bienveillance maladroit, accueillit son retour en classe avec ce commentaire: « La Mythe va s’asseoir sur une bouée pendant un petit moment, ce n’est pas parce qu’il est nostalgique des vacances, il s’est brulé le derrière. ». 
Eduqué par ses parents au bouffage de curés,  au doute érigé comme valeur de pensée nécessaire qui opposait, à toutes les assertions dogmatiques, la recherche scientifique de la vérité, La Mythe n’eut jamais de réponse. Il ne posa jamais de question. Coupeur de feu, son grand-père? Suicidé? Cartésiens mais paysans, ses parents ne parlaient jamais des sentiments, ni des leurs, ni de ceux de leurs enfants. Ce tabou fut respecté.
Bien qu’il eût perdu toute la peau de son cul à six ans, il n’en gardait aujourd’hui aucune trace, aucune cicatrice. Le corps guérit bien mieux que l’esprit.
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