#amour non reciproque

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Un verre de thé à tes côtés

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day 1 - amour non reciproque

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Lina, ça te dit d’ouvrir notre propre café un de ces quatre ? me dis Wilhelm, son regard le long de mon visage 

ça serait, un rêve, avec un chaton et un chiot qui trainait ici 

A ces petits mots, je repartis vers la caisse. d’où je me trouvais je ressentais la chaleur de Wilhelm aller de droite à gauche, déposant sur son chemin des fleurs de roses. l’odeur arriva jusqu'à mes narines. je me sentais tellement reconnaissante, willie était occupé, à ce que j'étais persuadée de préparer les kunéfé dans les présentoirs comme tout les matins depuis que nous avions obtenu notre place dans le café.

Bienvenue Madame au Brew Haven.

Je suis nouvelle je ne connais pas bien , si vous voulez je peux demander à mon collègue, il sera vous aiguiller comme personne, annonça-je attrapandant dans la foule les bras de Willie, le ramenant contre son gré vers le comptoir. il me lança un regard qui voulait dire, Lina je te déteste. il n’avait pas le choix, et il le savait bien. un pour Lina zéro pour Wilhelm, et ainsi nous éclatons de rire, rejoignez par la cliente.

deux parts de baklava et deux verres de thé, Madame la serveuse, et sur le champs 

je m'excuse de ce pas

devant les vitrines, une sensation de calme qui envie l’entièreté de mon corps, les muscles de mon cerveau qui se détendaient et mon cœur qui alternait entre battre la chamade et être d’un calme spectaculaire. la vie n'avait rien de réel entre les quatre murs qui composait le café. je l'admirais, entre  la caisse prendre les commandes du flot de clients arrivant, le même rire avec chacun d’entre eux . je ne pouvais m’empêcher de me demander comment était la vie ma mère et la sienne, n’avaient pas eu la chance, de s’être retrouver dans la galère pour un travail de physique au lycée. tant bien même que mes pensée s’égarèrent vers une autre image, plus claire que celui de ma mère et celui de tante Ella à seize ans. cette image avait un goût tout  autre, quelque chose que je ressentais si je me trouvais enrobée d’un long et doux tissu de coton. silencieusement tranquille, le bruits des vagues qui bercent les trois mots que lisait sur ses lèvres rose de sucre “ je t’aime Lina”. je commençai à glousser seule,alors je vis moname et mon corps séparer , ma conscience voyant à quel point qu’était stupidement amoureuse. la conscience avait cette fois-çi gagner la bataille,il fallait que je me ressaisisse, que j’attende au minimum que je sois de dos, et puis si je me retournais quelques secondes pour rigoler toute seule quelqu’un y verra-t-il quelques inconvénients ?je me retournais et amena ma main  à ma bouche , criant intérieurement, j’entendis alors 

Lina, deux vers de thé s’il te plait, Wilhelm m’interrompit alors, l’air plus sérieux, il m’avait fait remettre les pieds sur terre, je subissais et ai pris grand plaisir à apprécier la distance qui me séparait de Wilhelm. Sans pour autant hommètre qu’ être sa meilleur amie , celle dotée d’une imagination monstre et de sentiments amoureux déguisé par le costume de l’amitié enfantine , commençait à en devenir frustrant, les deux syllabes de Wil-helm , se transforme au fur et à mesure en pri-son. et  une de ces chaînes m’empêchait de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur.

tiens les baklavas et le thé de madame, lui tendais-je pendant qu’il s'occupait d’appeler la commande numéro une, et je vais chercher du thé pour Messieurs et Mesdames c’est ça ? désolée j’étais comment dire ailleurs,dévoilais-je  une fois de plus j’en faisais trop

tu veux qu’on aille se prendre une petite pause, Alice et Erza viennent d’arriver il peuvent nous remplacer pendant cinq minutes, j’ai vraiment besoin de te parler.

ça ne fera de mal à personne, allons-y

je saluais les deux filles, en passant, suivant WIlhelm, dans la réserve, nous avions l’habitude de venir grignoter quelques snacks que nous avions caché au fin fond des étagères la première semaine de travail. j’étais tombée en allant chercher une nouvelle tasse après avoir causé ma plus grande haute au sein de la boîte. Rapidement Willie avait remarqué l’absence de caméra ici et en moins de deux heures après la fermeture officielle nous avions remplis la gérante ne nous trouve pas, sans doute que nous aurions été virer, nous nous asseyons sur deux bâches en plastique pliée en quatre faisant office de coussin, pour éviter le froid du carrelage.

Alors Lina, tout va bien ? me dit il essayant de rechercher mon regard comme avec un chaton innocent 

Ça va génial, tu m’as emmenée jusqu’ici pour me demander ça ? on a tout le temps de se parler plus tard tu sais ? 

non, enfin, je n’ai pas envie de remettre ça à plus tard, je ne sais pas comment te dire ça mais…

peu importe ce que tu as à me dire, je suis là pour t’écouter ne t’inquiète pas, dit tout ce que tu as sur le coeur, tu es écouté et tu es compris, même si ce n’est que par moi, tu n’es pas seul.

Lina, qu’est ce que je ferais sans toi, mais je dois te parler de nous, enfin de toi, 

de moi ? me demandais-je surprise, avec un brin de honte naissant des fausses attentes qui avaient fait fleurir un jardin d'espérances couvrant les toiles d’araignée et métamorphosant les poussière volante en une pluie de paillettes de la couleur des cheveux de Wilhelm. un édifice sensible aux moindre coup de vent, qui fanait à la seconde où la pensée de la complète inondation, fleurissait mes cils.

j’ai l'impression que quelque chose entre nous à changer, je ne sais pas d’où ça vient si c’est de nous deux, de moi ou de toi, tout est confus. quand je suis à côté de toi, tu pourras dire que c’est tirer par les cheveux, mais je ne lis plus de joie dans tes yeux, juste un mélange, de confusion de rage et de mélancolie cachant ce que j’y voyait avant, tu es d’une certaine manière ailleurs. Ça me trotte dans l’esprit depuis longtemps et je voulais savoir si les choses étaient désormais différentes pour nous, si tu me reprochais quoique ce soit.

Willie, tu as raison, c’est complétement tirer par les cheveux, je suis tellement désolée que tu ai pensée ça, j’aurais du faire plus attention à ne pas troubler tes sentiments c’était 

non non si tu as quelque chose sur le coeur, dit le c’est le moment ou jamais 

je t’assure que ce n’est pas quelque chose d’important, pas des choses que l’on dit à tout le monde 

parce que je suis tout le monde pour toi ? j’ai peut-être le même regard perçant et cheveux gonflés que la gérante. dit moi Lina, est ce que je n’ai pas d’importance pour toi ?

Willie arrête de dire des choses dans ce genre là, tu le sais mieux que personne, tu es mon seul et unique meilleur ami et depuis toujours, tu es même plus que ça, tu es une part entière de moi, sans toi pas de moi.

je vais pleurer, c’est tellement émouvant, répondit-il tout en utilisant le torchon qui pendait au-dessus de nos têtes en faisant un mouchoir à l’odeur des années 30. Son ton sarcastique et l’avalanche de larmes qui mimait me firent éclater de rire, wilhelm n’était pas connu pour savoir contenir son rire, son objectif était de faire rire les autres et de les suivre. mon estomac m’en faisait mal et ma tête rejoignait mon coeur dans un nouvelle mélodie aux milles nuances de tambours,derbouka et autres percussions, les paroles me disait qu'il allait, la chaleur de la pièce et la lumière à peine assez forte pour que je puisse distinguer les traits de chaques choses, dissimulait mes joues qui roseraient, le dilemme n’avait plus aucune valeur, ce qui m’était le plus chère désormais, était le feu grandissant et illuminant toute la chambre à mes alentour, l’amour de l'espoir et l’acceptation de cet amour en face de Wilhelm.

en fait c’est un garçon 

avant que je n’eusse l’occasion de développer mes propos, wilhelm m’avait déjà interrompu

Lina est amoureuse, ça en promet, qui est le malheureux qui doit supporter le fait que tu aimes les rouleaux à la cannelle.

je t’en ai déjà dit assez, il ne manquerait plus que je te donne son adresse, je te demande que de m’aider, enfin si tu t’y connais en fille  

je m’y connais mieux que toi, dit moi au moins à quoi il ressemble, ce qu’il aime, sans ça on ira pas très loin 

il te ressemble dans certains aspects, vous avez des gouts similaire, il est aussi stupide que toi, mais bon on ne pourra jamais faire pire que toi. qu’est ce que je peux faire pour qu’il m’aime ou qu’il me regarde.

je pense que les garçons comme moi, sans faire de généralité, aiment les filles comme toi, ils veulent juste que tu sois toi même et qui devra t’aimer t'aimer et qui ne doit pas t’aimer passera juste sa route.

comment je sais qui doit m’aimer

tu le sais juste, tu le sens, il te fait palpiter tout en dessous de la peau, j’ai aimé une fois une fille qui te ressemblait, dit il d’une voix plus reposé, cette fois si je pouvais distinguer que ce fut son regard que ce tourna vers notre bracelet d'amitié, il commença à jouer avec de ses doigts, créant un grincement dans toute la pièce, brouillant la mélodie qui jouait en moi, à chaque fois que je la regardais, enfin dison ce qu’il y a dire, 

tu as plus de chose à me dire que tu ne pensais ? Je posai ma main le long de son bras pour l'inciter à continuer. Willie releva doucement la tête, je l’entendit chuchoter dans un soupir  “ courage wilhelm tu peux le faire c’est qu’une fille”

je n’arrive pas à m’empêcher de l’admirer, à chaque fois qu’elle passe à côté de moi, elle à un parfum épicé, d’un mélange de canelle et de musc. c’est tellement unique, je me suis dit que le temps fera le travail qu’il à  faire, que je serais tellement plus avec elle, mais je commence à douter du temps.

C'est drôle, moi c’est le contraire, je vivais hors du temps maintenant il faut que je me confronte à la réalité. le temps ne fonctionne pas seul, tu dois lui faire une promesse, si tu tiens ta part du marché et que tu vas faire le premier pas, il te rendra tout ce que tu as demandé, voir plus qui sait.

ma tête avait eu le temps de tomber sur son épaule, enfoncée plus profondément par le poids de la sienne, la pensée que je devrais peut être suivre mes propres conseils me traversa l’esprit, l’amour n’est rien sans une prise de risque, impossible de se débarrasser de cette question pendante sur ma tête, je commençai à glisser ma main sur le carrelage la forçant à oublier les tremblement qui m'empêchait d’atteindre l’ultime verité.

Les deux tourtereaux, dépêchez ça fait trente minutes que vous vous êtes enfermé, la gérante est de retour, interrompit Alicia.

ma main, se requorvilla, vers ma poitrine pendant que je me dépêchais de me lever et de remettre mes cheveux et mon uniforme, en place, je pris la relève des deux et repris mon rôle de serveuse , pendant que Willie repris son rôle à la caisse, il me souhaita bonne chance. Je me dirigeais à la porte acceuillir un groupe de deux filles, je ne les avais jamais vu auparavant, pourtant elle avait notre âge.

je te dois un rouleau à la cannelle, si tu me pardonnes je dois reprendre ta place. me dit Wilhelm balbutiant sur la fin de ses phrases, manquant de trébucher sur mes chaussures , juste en se tenant à côté de lui, je pouvais sentir une vapeur chaude toute autour de son corps, se déposant en gouttelettes froides sur mes joues. Les siennes avaient repris les couleurs des framboises que je l'avais surpris une fois en train de manger en revenant de pause parce qu'il savait que leur simple odeur avait le don de me dégoûter. elle était devant moi , la fille qui était mon portrait cracher, un regard dévalant à toute allure le visage de wilhelm, qui utilisait ses longueurs brune pour cacher ses joues rougissantes de l’arrivé de celui qu’elle pensait aimer, celle qui pensait innocemment que wilhelm l’aimait. le reflet que je voyais en elle n’était qu’illusion, le mirage de quelqu’un qui me ressemblait, je ne pouvais me différencier que d’une manière. 

Wilhelm n’était pas amoureux de moi.

je regardais l’heure, bientôt treize heure, le repris la place apparteant à Lina, derrière la caisse à observer les joies et les drames des clients, une tasse de café qui trouva refuge sur le sol, quitte à se briser, ou le serveur qui sauva tendrement les cheveux d’une mystérieuse cliente dont les mèches de chocolat pensaient retrouver du lait, mais qui éviterent de justesse, le regard  amer du café, et comme si ça ne suiffisait pas , il fallait que le serveur en profite pour glisser quelques mots sucrés dans l’oreille de la femme.

Au fond de moi, je le savais très bien, je me porte bien. je ne portais presque pas bien. je ne me portais pas bien. je me portais si mal.

l’amour était aussi réel qu'un concept. si bien même qu’une fois qu’on en prend conscience on ne peut s’en défaire. j’avais toujours pensé qu’il s'agissait d’une larme au goût salé qui vient et qui sèche aussitôt. l’amour n’était qu’un objet, réel mais éphémère. mais aujourd’hui je découvrais qu’il n’existait pas car je l’avais acheter et placé dans le café. j’ai appris l’amour, j’ai y ai cru et je suis tombée du trône où je m'étais élevée à ses côtés.

je séchais les quelques larmes que je faillit à contenir et repris mon travail, il faut que je me change les idées.

Bonjour Monsieur, puis-je prendre votre commande, annonçais-je robotiquement en rangeant les tickets de caisses abandonnés par les clients.

Lina, tu te souviens de moi? comme promis je suis là !  me dit l’homme d’une voix rauque, qui ne me disait rien, je levai la tête. des cheveux d’un blond plus brillant que l’azur qui contrastait avec les yeux unique, depuis la colonie de vacances, chaque fois que je voyais la lune je voyais son œil droit qui m’avait tellement intrigué. Son œil droit se retrouvait dans chaque vers de thé que je préparais.

Adrien? c’est toi ?

demain surement, j’apprendrais de nouveau ce que l’amour.

[leesaneith]

« Je ne te manque pas. Ce qui te manque c’est la personne qui t’aimais tellement que tu n’avais pas besoin de l’aimer en retour. »

- Leesa Neith

[retouraffectifrapide]

Faites-le tomber amoureux de vous avec ce rituel: noeud amoureux Faites-le tomber amoureux de vous avec ce rituel: noeud amoureux Faites-les tomber amoureux de vous avec ce rituel: le nœud des amoureux, avec ce type de sort d'amour pour renforcer le lien avec votre partenaire .

[lignesetcouleurs]

Amour non-reciproque

crayons de couleurs

© crédits Nadège Lecomte 2019 - All rights reserved

[mauvaispoemesenboucle]

Putain que

Je l’aime tellement. Je vais jamais arrêter de l’aimer. Au contraire, mes sentiments envers lui ne cesseront de fleurir dans mon cœur. Pauvre cœur, si fragile et frêle. Il mérite tout l’amour que je porte envers LUI. Comme je souhaiterais prendre soin de mon cœur comme je prends soin de LUI. Ô comme mes désirs ne seront jamais réalisés, emprisonnés d’une tornade de sentiments non-reciproques ayant pris contrôle de son être. Un être m’émerveillant à chaque fois que j’entre en contact avec. Un être m’ayant accidentellement maudite avec un amour éternel pour lui.