#aimer boire et chanter
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Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps encore
Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler
Et voir, et croire et boire, danser
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir , repartir souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste.
- Serge Reggiani
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« Pour bien aimer un pays, il faut le manger, le boire et l’entendre chanter. »
Michel Déon, écrivain et membre de l’Académie française.
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Je n'aurai jamais assez de toute une vie pour aimer danser chanter nager lire et relire applaudir voyager rire faire l'amour boire la vie et la manger rêver écrire marcher planer prendre du plaisir crier de jouissance et de joie...toute une vie n'y suffira pas.
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"Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste"
Serge Reggiani
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"Cependant, je ne désespère pas ni ne « m’amertume ». Il y a des échappées possibles, à la portée de tous, il suffit d’avoir de l’imagination. On peut aller se promener dans les bois, vivre avec les ours comme le photographe Vincent Munier. On peut explorer les abysses comme le photographe naturaliste Laurent Ballesta. On peut grimper en solo les parois, comme Alex Honnold. On peut descendre le Danube à vélo comme Emmanuel Ruben, on peut créer des revues comme la bande de jeunes garçons de Raskar Kapac. Bref, on peut continuer à aimer boire et chanter, selon le bon principe viennois. "
Sylvain Tesson, Le Monde - « Vivre mieux aujourd’hui consiste à échapper aux développements du progrès »
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... 🎶
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste ...
Serge Reggiani
Douce nuit 🌟 🌟 🌟 💋
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Salam a la Net
Je vaudrais renaitre un jour Comme un oiseau migrateur Volant dans tout les temps Volant dans tous les sens D’une branche a l’autre
Aller au lointain Voir l’univers D’une planete a l’autre Ecouter tes musiques Entendre tes voix Sentir tes odeurs Parler avec tes yeux
Je vaudrais renaitre Comme un baiser” Vivre sur tes joues Mourir sur tes levres” Parler avec ta langue pour comprendre tes paroles
Je vaudrais etre comme un nomade habiter sur le desert pour avoir ta soif regarder tes etoiles pour partager ta solitude.
Je vaudrais: Renaitre comme un fou pour composer tes melodies chanter comme un rossignol pour entrer dans ton ceour feuiller dans le passer pour trouver ton origine Aller en Inde pour decouvrirs tes mysteres visiter le Taj muhal Pour admirer l’interieur lire la poesie Pour rejoindre Baidil Aimer Nasir Khisraw Rafi et son Dunya Lata et sa voix
Moi je vaudrais partir Voler avec tes ailes Boire ton vin de la vie Pour etre ivre toujours Moi je suis comme ca Asoife de tous les temps Voyageur de subh et sham Pour t’envoyer un petit salam
— Zalmai Herman le 2 Avril 1997
English Translation I would like to be reborn one day Like a migrating bird Flying in all the weather Flying all over the place From one branch to another
Go far away See the universe From one planet to another Listen to your music Hear your voices Smell your smells Speak with your eyes
I would like to be reborn Like a kiss” Live on your cheeks Die on your lips” Speak with your tongue to understand your words
I would like to be like a nomad live in the desert to make you thirsty look at your stars to share your solitude.
I would be worth: Reborn like crazy to compose your melodies sing like a nightingale to enter your circle leaf through the pass to find your origin Go to India to discover your mysteries visit the Taj Mahal To admire the interior read poetry To join Bedil Amir Nasir Khusrau Rafi and his Dunya Lata and her voice
I would like to leave Fly with your wings Drink your wine of life To be drunk forever I am like that Asoife of all time Traveler from day and night To send you a little salam
— Zalmai Herman April 2, 1997
Notes
When we started AfghanMagazine.com 24 years ago, the internet was in the opening stages of mass adoption.
Faster connectivity speeds became available as the years progressed, and the joy of "web surfing" and discovering new content by a click of a mouse made information consumption easier.
In this poem by Sweden-based Afghan writer Zalmai Herman, he depicts the joy of traveling to far distant lands and exploring new ideas on the "information superhighway."
The original French version was published in the July 1997 issue. Thank you Julien Thiennot for assisting with the English translation.
The artwork is by the gifted Ali Baba Awrang.
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Histoire de fantôme chinois
La maison était magnifique. Bien qu’immense en apparence, l’intérieur semblait beaucoup plus petit. Je pensai à une isolation importante car elle fut rénovée il n’y a pas si longtemps, d’après le notaire. Nous continuâmes la visite, découvrant les meubles encore présents, des objets trainant sous une légère couche de poussière ainsi que des photos encadrées, accrochées aux murs. Je découvris que ce grand-oncle qui m’était pratiquement inconnu, voyagea souvent en Asie du sud-est. L’une d’elle me remplit légèrement d’effroi ; il était en photo avec un célèbre dictateur coréen posant la main sur l’épaule avec un sourire jusqu’aux oreilles. Quelques œuvres artistiques venant de Chine étaient exposées à quelques endroits de la salle à manger, du salon et de la bibliothèque. J’avais l’impression de visiter la maison du jeu Cluedo quand le notaire présenta ‘le petit salon’. Je fus émerveillé par la bibliothèque dont un mur était recouvert d’étagères pleines de livres. Un escalier roulant trainait au milieu et permettait d’atteindre les bouquins les plus hauts.
« Et je suis son principal héritier ? » Demandai-je. Le notaire répondit en remuant la tête de bas en haut. Il ajouta : « Pour la maison, oui. Vos autres parents ont à se partager soit des apports financiers importants soit des terres dans le sud. Car il avait aussi une villa, pardon un mas dans l’arrière-pays niçois, une autre en Bretagne, un peu partout même en Belgique et en Espagne… vous aviez un oncle multimillionnaire !» J’avais trois ans à notre unique rencontre et j’avais adoré cette maison au point de lui demander s’il pouvait me la donner. Je ne me souvenais pas de cette histoire qui avait fait rire tout le monde, seulement mon oncle aimait le culot. Du coup, le lendemain, il rédigea un testament en ce sens. Depuis, il n’a jamais changé son testament. Je finis la visite, ébloui par cette baraque ancienne mais si bien préservée, j’acceptai l’héritage. En partant je remarquai dans le jardin tout aussi immense, un potager en très bon état. Il parut entretenu puisque des légumes poussaient toujours.
Après un long nettoyage, j’emménageai dans ma nouvelle demeure. Seul dans un mini-manoir. Ma première nuit fut troublée par des bruits inhabituels tels que les grincements de meubles ou de bois, cependant rien de particulier. Parfois, j’eus l’impression d’entendre marcher sur le parquet en bois du grand salon. Finalement je m’habituai vite à ses craquements naturels. Durant les jours suivants, je reçus la visite d’un voisin. Il connaissait mon oncle, discutant avec lui de jardinage. Je trouvai curieux que des riches puissent aimer jardiner. Enfin c’est un loisir comme un autre, et à choisir entre le jardinage et la chasse ou la pêche en yacht, mon choix aurait été le même que ces messieurs. Je l’invitai à boire un verre afin de me parler du quartier, aussi de mon oncle. Il expliqua ne le connaitre que sur le plan potager, voyages ou encore sport. Il était féru de tennis, allant même jusqu’à financer un stade en Chine. Il savait qu’il avait fait cela par amour pour une chinoise dont il s’était amouraché. Mais cela datait d’avant la modernisation économique de ce pays. Il savait rien de plus si ce n’est qu’il voyageait souvent en Chine ; sa fortune fut faite là-bas. De temps en temps, mon oncle l’invitait à boire un whisky avant le diner parlant de tout et de rien d’intéressant. Puis il prit son verre et but une lapée avant de regarder une statue de jeune femme au pied d’un vaisselier. « Vous avez gardé ses meubles ? » Je les trouvai intéressants pour leur valeur et l’ambiance exotique qu’ils apportaient. Il montra du doigt la statue et dit : «Il m’a avoué qu’elle était hantée. Un jour j’ai vu une jeune femme par-dessus le mur. Je l’avais entendue chanter en pleine nuit. Alors, je lui en ai parlé et c’est là qu’il m’a raconté que cette statue est possédée par l’esprit d’une femme qui prend vie la nuit ». J’écoutai son récit avec curiosité me rappelant les bruits de pas retentis chaque nuit. Il ajouta qu’elle apparaissait souvent autours du potager. Elle ramassait les légumes ce qui est étrange pour un fantôme.
Peu après son départ, je repensai à son histoire puis je l’oubliai en faisant d’autres occupations. Mais cette nuit, je me réveillai à deux heures du matin par une porte qui claqua tout à coup. Je me levai, pensant à un voleur, cependant, il n’y avait rien. Je remontai dormir quand j’aperçus par la fenêtre une jeune femme marchant vers le potager. La lumière du clair de lune laissaient à croire qu’elle était chinoise, les cheveux longs et raides. Elle s’agenouilla, prit quelques concombres, des tomates et retourna vers la maison. Je descendis, seulement aucune porte ne s’ouvrit, aucun son prouva qu’elle était entrée. Je partis me rendormir en réfléchissant sur l’intérêt d’un fantôme à voler des légumes.
Je vécus deux ans dans cette maison, avec cet esprit dans mon jardin, qui, à aucun moment, ne chercha à me déranger ni m’agresser. Le fantôme sortait se servir dans le potager. Une fois, je le surpris en train d’arroser les plantes. Il intervenait toujours en pleine nuit. De temps en temps, je constatai la disparition d’un objet tel un livre ou de la vaisselle. Par contre je ne compris pas comment certains meubles pouvaient bouger durant la nuit. Ce fut le cas d’une table basse achetée et posée devant la télévision. Un matin, je la retrouvai collée au canap�� comme si on l’avait déplacée pour prendre un objet dans le placard sous la télé. Je perdais aussi la tête car j’avais cette impression d’acheter de la nourriture et de réaliser qu’elle n’était plus dans le frigo. Ce fut le cas pour un rôti de porc cuisiné pour un repas de famille, je ne me souvenais pas avoir fini les restes. J’adorai cette maison, toutefois, elle consommait trop. La consommation d’eau était plus importante qu’auparavant. On me facturait deux fois ma consommation habituelle. De même l’électricité semblait plus chère. Un jour, je découvris que mon livre de chevet avait disparu de la table de nuit. Je le cherchai partout, ne sachant plus ou l’avoir déposé. Je le retrouvai deux jours plus tard sur ma table de nuit.
J’associai ces étranges disparitions à la fatigue de mon travail ainsi qu’à cet esprit qui vit dans la statue. Etant d’un naturel superstitieux, je préférai laisser faire car tôt ou tard, on est récompensé avec des bonnes actions. Cette superstition disparut un matin alors que j’avais oublié mon téléphone portable. Je rentrai précipitamment quand j’entendis du bruit dans le grand salon. J’approchai lentement, me demandant qui pouvait être chez moi quand je la vis. Le fantôme était bien réel. Elle était assise buvant un thé, elle lisait en profitant de la lumière du jour. Elle sursauta en me voyant l’observer. Ses yeux bridés grossirent d’un coup, montrant une peur de subir je ne sais quelle torture. Elle ne parla pas. Nous nous regardâmes pendant quelques secondes avant que je prononce un bonjour suivi par : « Qui êtes-vous ? » Elle soupira et se présenta comme Cho Yeon. Elle vivait chez moi avant mon arrivée et était accepté par mon oncle qui la connaissait. D’ailleurs c’était lui qui l’avait ramenée en France dans ses bagages. Son histoire parut insensée. Elle vivait en Corée du nord, fille d’une sportive de haut niveau qui s’était liée d’amitié avec mon oncle. Hélas, pour raisons politiques, sa mère fut envoyée en camps et y mourut certainement. Mon oncle organisa sa fuite, passant par la Chine avant de rejoindre la Corée du sud. Elle avait dix ans quand elle arriva dans cette maison. Par sécurité, mon oncle lui conseilla de ne jamais sortir ni être vue par qui que ce soit. Elle se leva pour montrer son habitation. Dans le mur de livres dans la bibliothèque, je découvris une porte secrète amenant à un appartement caché. Elle vivait dans un trois pièces avec une salle de bain, une chambre et une petite salle à manger. Elle vivait coupée de tout, persuadée par mon oncle qu’elle était recherchée par les services secrets nord-coréens. Avec ma venue, elle se doutait qu’il était mort. Elle pensa qu’il fut assassiné, alors pour éviter de subir la même chose, elle préféra ne pas dévoiler sa présence.
Son français presque parfait, m’étonnait grandement. Elle avait appris par sa mère ainsi que mon oncle qui l’éduqua et l’éleva. Elle me rassura en affirmant qu’il n’a jamais abusé d’elle physiquement, vivant une dizaine d’années à ses crochets. Ne sentant aucun danger, j’acceptai de la laisser vivre avec moi, le temps d’enquêter et de comprendre de quoi il s’agissait. Plus tard, je découvris que mon oncle fit fortune, non pas en Chine mais en Corée du nord. Seulement, devenant trop riche, trop influent, il fut mis sur liste noire et suite à un refus d’association d’espionnage, ses proches furent arrêtés : Sa compagne nord-coréenne, ses filles dont une était championne de tennis ainsi que ses gendres. Seule sa petite-fille fut sauvée. La seule, sa vraie héritière qui vivait cachée chez moi…enfin chez elle.
Alex@r60 – septembre 2019
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Depuis notre confinement...
Confiturement (j)+ 18
Bonjour à toutes et tous,
N’ayant pas ce talent (d’écriture courte) mais ayant reçu pas plus tard que ce matin un texte (très) court transmis par un ami mien, je vous transmets à mon tour, trouvant le sens de circonstance, le projet ambitieux mais réalisable et la forme : épurée et en équilibre sur le fil d’un caillou flottant à la surface de l’eau. Sinon, que dire ? Aucune raison de se plaindre pour l’instant. Tout va bien, tout est sous contrôle, tout ira mieux quand ça ira plus que bien, les labos tournent à plein régime et les rats sont en cage pour un moment. Pas tous mais ceux qui sortent sont des héros, alors qu’ils ne viennent pas se plaindre, en plus. Ce serait mal venu ! “Ah Dieu ! que la guerre est jolie / Avec ses chants ses longs loisirs...” disait Apollinaire qui a testé quelques temps un lointain cousin virus de celui à la mode. Drôle de guerre, drôle de vocabulaire, drôles de “généraux” qui foutent la trouille tant ils semblent ridicules et grotesques. L’espagnol (mal nommé) virus n’étant plus disponible depuis 1918, pour nous, puisqu’il n’y a pas le choix, c’est du chinois. Je n’ai rien contre sauf que le machin semble quand même assez mal élevé et belliqueux et les doses quotidiennes d’anxiogènes, mensonges (oublis ?), informations contradictoires et rabâchées, très supérieures à la posologie habituelle ! Et qu’on n’a pas que ça à faire, de se confiner au printemps...
Alors, donc, que choisir ? Que faire ?
Un inventaire minutieux du stock de boissons alcoolisées obtenues par fermentation du jus de raisin afin d’évaluer les risques d’un ravitaillement si nécessaire ?
Démonter et remonter tout ce qui passe à sa portée ?
Jardiner, lire, jouer, flemmarder, travailler, parler, cuisiner, s’ébattre, boire, dormir, manger, écrire, aimer, râler, bouger, penser, nettoyer, débattre, peindre, chanter, écouter, etc... ?
Enfin, quoi, tout ces machins qui sont indispensables.
Ceci étant, de vos nouvelles individuelles, nous nous préoccupons. En particulier de celles et ceux qui ont déjà à faire sans qu’il soit nécessaire d’en ajouter une couche. Alors, ben j’espère que ça se passe bien pour toi, pour vous, que vous faites gaffe ++++++++++++++++ ! Voyons, en toutes circonstances, le bon côté des choses. Il est bien planqué, parfois, il ne faut pas se décourager, plusieurs jours sont souvent nécessaires ! Ce virus est inoffensif, mortel et un remarquable “impulseur”, stimulateur de l'imagination. Il doit avoir aussi un impact sur le cortex associatif. Dommage qu'Henri Laborit ne soit plus là, il se serait régalé ! Donc, je profite de cet envoi pour y joindre quelques lectures voyageuses et turlupines-synapses en commençant par le texte (très) court dont je parlais au début. Pour le reste et pour la suite, portez-vous du même mieux...
Gérard Maynadié & Chantal Fournel
Joints au mail reçu, le court écrit de Po-Chu-Yi et abondance salutaire d’autres textes “sur, autour, à propos de la crise sanitaire et +++”, de : Rony Brauman, Théo Portais et dans la collection “Tracts de crise/Gallimard”, Régis Debray, Alain Badiou, Erri De Luca, Annie Ernaux, Sylvain Tesson, Adèle Van Reeth, Pierre Jourde, Étienne Klein, Cynthia Fleury,
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Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps encore
Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler
Et voir, et croire et boire, danser
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir , repartir souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste.
- Serge Reggiani
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Assis en tailleur sur mon lit, le corps à moitié nu, caressé par le souffle régulier du ventilateur, la TV allumée, j’ai les pensées qui fusent. J’aimerais, je voudrais, la musique éveille en moi des émotions que je ne suis pas certain de pouvoir contenir, en ce moment, mais j’aimerais, je voudrais. La chaleur moite du jour étouffe encore ce début de soirée. J’ai des bières au frais et assez de cigarettes, mais. Mais il faudrait que je, il faudrait que je retrouve quelqu’un, quelqu’un de spécial, enfin qui le deviendrait, quelqu’un avec qui aimer, rire, boire, chanter, danser, pleurer. Une personne qui rendrait tout plus simple, ou déjà moins compliqué. Mais qui suis-je pour exiger. Alors, j’attends encore patiemment, en m’accrochant parfois aux mauvaises personnes, un peu trop longtemps.
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Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste
Serge Reggiani
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C'est la bossa nova, on ne sait pas quel rythme prendre. L'un à bout de bras, l'autre tout contre soi. Il y a du grain sur la pellicule, c'est pas le même film, c'en est ridicule. J'ai la saudade, un sourire mi-figue, mi-raisin, l'ombre de ta silhouette s'éloigne au loin. La nostalgie d'un joue contre joue qui ne connaissait aucun prénom. C'est la bossa nova, un spleen à la mangue, sans te dire que l'on se manque, toi tout contre moi, moi au bout de tes doigts. Rideaux tirés, le show est terminé, nos mains sur des morceaux des ficelles pour s'en sortir à notre échelle. Est-ce que les adieux annoncent des retrouvailles? C'était la bossa nova, le rythme n'est plus là.
Oublier la préciosité d'une rencontre humaine, d'un attachement, de lien qui se tisse comme une tapisserie brodée sur des années. La vie est courte, je veux fouiller en toi et y trouver des diamants bruts.
Il faut cesser de se rendre générique, il faut vouloir ne s'échanger pour rien au monde.
La tyrannie du bonheur
L'obligation du positif
La belle surface visible de l'iceberg
Les ventres tout ronds des bisounours
S'aimer avec filtres à en étouffer les autres
Devenir la meilleure version de soi-même pour éloigner son obsolescence programmée
S'aimer pour pouvoir aimer
S'objectifier, passer en 2.2
Et surtout, surtout, ne pas montrer la crasse, la déprime, la tristesse, l'angoisse, l'humanité.
Nostalgie du spleen.
J'apprends à dire au revoir
J'apprends le temps long
J'apprends les amours lents
Qui s'étiolent à l'infini
La main qui flotte au vent
Il était dit que les mouettes naissent des mouchoirs que l'on agite au départ des bateaux.
Avoir des orgasmes avec toi
Sentir le goût du café
Rire au éclat
Te faire voyager
Te faire goûter des figues de barbaries
Te blottir contre moi
Dormir sur ton ventre
Se réveiller à 19h
Partir danser
Rentrer mouillé de la pluie
Prendre un bain chaud à deux
Arrêter le film pour faire l'amour
Partir fâchée
Crier ton nom depuis le parc
Revenir avec des oranges
Faire des bisous doux dans le silence
Chanter dans un demi souffle
Se réveiller un dimanche
Travailler conscieusement
Écouter un podcast
Debattre pendant des heures
Faire une sieste de 20 min
Ne pas se voir pendant 5 jours
Rester coller serrer pendant 48h
Écrire des petits mots
Ne rien dire
Attendre ton sourire
Imiter ta façon de marcher
T'entendre rire aux éclats
Recommencer
Retourner au cinéma
Partir avant la fin
Boire des bières
Désengorger, pandémie, présentiel, distanciations, masque, test, couvre feu, , epidiémologiste, cluster, mesures, confinement,
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« Depuis la chute de l’URSS, au fur et à mesure que les frontières des nations disparaissaient, les libertés coutumières se sont rétrécies. Or ce sont les libertés de détail qui font le charme de l’existence, pas uniquement les intentions abstraites. "Aimer, boire et chanter", comme on disait dans la Vienne de Strauss, devient difficile. Les administrations politiques, ne protégeant plus leurs nations, se sont attachées à nous protéger de nous-mêmes. Traduction physique : abolition des frontières territoriales, mais digicodes partout. Fin des patrouilles aux marches du pays, mais vigiles à l’entrée des épiceries et soldats déployés devant les églises. Levée des barrières aux limites du territoire, mais barricade de granit autour de la Préfecture de police de Paris.
On trouve affreux que Victor Orban grillage sa frontière, mais on trouve normal de passer sous des portiques de contrôle pour entrer au musée. C’est la transposition dans la sphère privée de la limitation politique qui a été abolie dans l’espace public. L’idéologie a levé les barrières, la réalité les a replacées là où elle le pouvait : dans le domestique, l’intérieur, le familier. Ouverture du global, quadrillage de l’intime ! Les thuriféraires de la planète sympa avaient des intentions nobles. C’est joli, les Smarties. Mais ils ont négligé une double permanence : "Qui se ressemble s’assemble" et "Le plus énergique s’accapare le terrain." Nous nous sommes laissés enfermer dans l’esprit d’ouverture. [...]
Les directives gouvernementales s’abattent sur nous. Elles rétrécissent la piste de danse. Prions pour qu’on n’entende jamais : "N’ouvrez pas ce livre" (le pictogramme doit déjà exister). En France, la censure gagne du terrain. Pour l’instant, elle n’a pas triomphé. Heureusement que les pères la morale des réseaux sociaux n’ont pas le temps de lire. Dans Saint-Exupéry, dans Flaubert, dans Baudelaire, ils trouveraient des choses abominables ! Mais pour cela, il leur faudrait quitter leur miroir, leur écran. La paresse des pères fouettards en djellaba et des excités du touite est une chance pour la littérature. »
Sylvain Tesson, entretien, Figarovox, 2 novembre 2020
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Ça raconte ça, qu’on ne peut pas aimer, boire et chanter en paix, que pour vivre heureuses, il faut vivre cachées.
Pauline Delabroy-Allard
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