#actu politique
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Coucou y'a une pétition qui tourne pour généralisé le repas étudiant à 1€ en France. Y'a pas encore beaucoup de signatures et il en faut 100 000 minimum. Si vous êtes français.e ce serait très cool de votre part de signer et sinon vous pouvez partager !
Lien : https://linktr.ee/LouisBoyard
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youtube
Signez et diffusez la pétition "Pour une nouvelle constitution : une réponse institutionnelle à une crise institutionnelle"
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Coups de gueule - L'actu de Pierre Thevenin
Selon l’humoriste (involontaire) Véran, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, mettre la France à l’arrêt, ce serait prendre le risque d’une catastrophe écologique (ah bon ? Il n’a pas précisé le fond de sa pensée). Fumiers de Cégétistes ! Si le changement climatique se poursuit envers et contre le boss, pour qui le quinquennat doit être écologique ou ne pas être, vous en…
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La population chinoise diminue pour la première fois en 60 ans
Les baisses de la population et baisses du nombre de nouveau-nés en Chine en 2022 ont atteint de nouveaux records
Pour la première fois en 61 ans, la population chinoise s’est contractée en 2022, diminuant de 850 000 personnes par rapport à 2021, selon le journal Global Times, citant des données du Bureau national des statistiques de Chine. La Chine a terminé l’année 2022 avec 1,42 milliard de personnes, en baisse par rapport à l’année précédente, selon le rapport. Ce chiffre exclut la population de Hong…
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#actu chine#Chine#chine-magazine#demographie chine#économie chinoise#natalité chine#politique chinoise#population chinoise#troisième enfant chine
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Les États-Unis ont testé avec succès un missile hypersonique - Le Figaro
Les États-Unis ont testé avec succès un missile hypersonique – Le Figaro
L’armée américaine a annoncé lundi avoir testé avec succès un missile hypersonique, une technologie de pointe que la Chine et la Russie développent aussi de leur côté. Le missile de croisière hypersonique AGM-183A ARRW a été lancé vendredi depuis un bombardier stratégique B52 au large des côtes californiennes et a atteint «une vitesse hypersonique cinq fois plus élevée que la vitesse du son, a…
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#ACTU#Actualite#actualités#Breves#depeches#États-Unis#faits divers#fil#Fil info#Flash#Flash Actu#France#informations#infos#International#missiles#news#nouvelles#politique
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HISTOIRE/ACTU | Avenir de la presse : pertes d’indépendance et d’intégrité pressenties en 1923 ➽ http://bit.ly/Avenir-Presse Déplorant l’omniprésence d’une presse achetée par les annonceurs et devenue « maison de commerce » au détriment des qualités d’indépendance et d’intégrité du journalisme de jadis qui forçait le respect, Adolphe Brisson, directeur des Annales politiques et littéraires, entrevoit en 1923 l’avènement prochain d’une activité journalistique « industrielle »
#avenir#presse#perte#indépendance#intégrité#information#journalisme#journalistes#commerce#annonceurs
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Comme on aimerait qu'il eut tort!!
L'union de la gauche et ses désastres
(reseau international.net) /articles/actus-articles-2/lunion-de-la-gauche-et-ses-desastres/par Régis de Castelnau
Dans un article précédent , j’ai tenté de démontrer que le Parti socialiste dans son histoire,n’avait jamais été «de gauche». La sociologie de ses directions, ses modes d’organisation,et sa pratique du pouvoir dans une r��publique de démocratie représentative, permet d’aboutir à cette conclusion. Cependant, si tant est que l’on retienne (à juste titre jusqu’à une période récente) le caractère opératoire du clivage droite-gauche, comme nous l’avons rappelé dans l’article précité, le Parti socialiste est toujours arrivé au pouvoir grâce à des alliances. Ce fut parfois avec la droite, mais plus souvent avec d’autres forces de gauche. Et en particulier, le Parti communiste souvent promoteur de ces stratégies d’union, et qui à chaque fois lui ont coûté très cher, jusqu’à sa disparition. Au détriment bien sûr des forces qu’il représentait, mais pas seulement.
Toutes les trahisons mises en œuvre par le Parti socialiste ont porté préjudice à la majorité du peuple français, qu’il a fini par enfermer dans un néolibéralisme destructeur pour le pays. Il faut toujours rappeler que l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017 est le fruit d’une opération assimilable à un coup d’État dont le PS fut l’un des principaux organisateurs.
On ne reviendra pas en détail sur les différentes catastrophes politiques générées par«l’union des forces de gauche», mais il convient quand même de se rappeler le catalogue.
L’union de la gauche de catastrophes en catastrophes
Aux élections législatives de 1924, alors que le Parti communiste occupé à sa «bolchevisation» s’était enfermé dans la marginalité, on assiste à la mise en place du «Cartel des gauches» qui se coucha prestement devant le «mur de l’argent» pour passer les manettes à Raymond Poincaré chargé de mettre en œuvre les pires politiques d’austérité.
Il y eut ensuite, le «Front populaire» de 1936 que Léon Blum abandonna au bout d’un an pour laisser le pouvoir à une alliance avec le centre-droit. En attendant l’interdiction du PCF en septembre 1939, avec la peine de mort pour ses distributeurs de tracts et l’installation de Pétain le 10 juillet 1940 lorsque la majorité du groupe socialiste lui vota les pleins pouvoirs en actant la fin de la République. Encore bravo !
Il y eut ensuite l’alliance tripartite de l’immédiat après-guerre à laquelle le Parti socialiste mis fin en 1947 pour installer avec l’aide de la droite la domination américaine sur l’Hexagone. Léon Blum ayant repris du service pour y veiller.
Le nom du socialiste qui se détache à ce moment est celui de Jules Moch féroce briseur de grève qui laissera des souvenirs cuisants chez les mineurs de fond.
En 1956, le PS (SFIO) remporte les élections législatives sur la base d’un programme de paix en Algérie. (On dirait du Zelenski....) Que le PCF entend soutenir en votant «les pleins pouvoirs» au gouvernement Guy Mollet. Celui-ci trahit immédiatement ses engagements, nomme Robert Lacoste proconsul en Algérie qui donne les pouvoirs de police et une partie des pouvoirs civils à l’armée ! Qui mettra en œuvre une répression sans mesure à base de torture, de disparitions et d’exécutions sommaires. Englué dans sa trahison, le parti socialiste sera incapable de s’opposer au délitement de l’État et à l’installation d’une situation de guerre civile que l’opération politique virtuose de Charles de Gaulle en mai juin 1958 évitera à la France.
À partir de son ralliement à la candidature de François Mitterrand à la présidentielle de 1965, le PCF se lancera à corps perdu dans la construction de «l’Union de la gauche» comme alternative au pouvoir gaulliste. Cette stratégie mortifère aboutira à la signature d’un programme commun en 1972 offrant à cette union des perspectives d’arrivée au pouvoir. La dynamique politique illusoire créée à cette occasion permettra l’arrivée de François Mitterrand à la présidence de la république en 1981. Tous les engagements furent rapidement remis en cause, scandé par le fameux tournant néolibéral austéritaire de 1983 (Fabius) sur fond d’abandon progressif de la souveraineté nationale au profit de l’Union européenne en construction. Le tout accompagné par l’effondrement du PCF, faisant ainsi perdre à la classe ouvrière son principal outil politique.
En 1997, nouvelle union de la gauche, «plurielle»cette fois-ci, avec l’arrivée de Lionel Jospin au poste de Premier ministre de cohabitation avec Jacques Chirac. Dont le gouvernement, néolibéralisme européen oblige, sera le plus grand privatisateur de l’histoire de France. Les lambeaux du PCF se contentant d’apporter son écot à la catastrophe politique et économique dont la défaite de Lionel Jospin à la présidentielle de 2002 fut l’épisode normal. Qui eut au moins un mérite, celui de nous éviter la honte du soutien de l’agression américaine en Irak en 2003. Dont chacun sait que Jospin aurait été, comme son camarade Tony Blair, l’acteur empressé. Hollande parrain de Macron
Et en 2012 «L’union de la gauche» de se rassembler à nouveau, derrière François Hollande cette fois-ci ! On allait voir ce qu’on allait voir, puisque «son ennemi était la finance» et qu’Emmanuel Todd nous annonçait «le hollandisme révolutionnaire». Ce mandat tout de trahisons, de laideurs et de lâchetés fut une épreuve pénible. De l’ectoplasme Jean-Marc Ayrault au nervi politique Manuel Valls, en passant par Cahuzac, Moscovici, Jouyet, Macron (déjà) et tant d’autres nullités corrompues, nous avons dû tout supporter. L’évidence que François Hollande allait être, selon l’expression d’Emmanuel Todd, comme vomi par le pays, les grands intérêts dont le Parti socialiste était l’instrument durent trouver une solution. Ce fut Emmanuel Macron qu’ils décidèrent d’installer à l’Élysée. Le macronisme destructeur que nous supportons depuis maintenant 7 ans est le fruit empoisonné de l’union de la gauche qui avait porté François Hollande au pouvoir. Dont il faut rappeler qu’elle disposait lors de son avènement de tous les pouvoirs de la république, présidence, Assemblée nationale, Sénat, hégémonie dans les collectivités locales.
Alors, l’union de la gauche que l’on vient de nous servir dans la vieille soupière de 1936,n’est qu’un brouet, qui serait aussi indigeste que les précédents.
Mélange d’éléphants socialistes survivants d’un troupeau étique surtout soucieux de conserver quelques gamelles, de jeunes loups installés là par les Américains, d’écologistes allumés recyclés dans le bellicisme russophobe, de faux communistes groupusculaires, et d’insoumis occupés à s’entre-déchirer, le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas appétissant.
Mais il est clair, que même si par extraordinaire il remportait une victoire électorale, il ne pourra en aucun cas produire une réponse politique de rupture avec le techno-fascisme macronien.
Ne serait-ce que pour une bonne raison, celui-ci est directement le produit des «unions de la gauche» passées par le pouvoir depuis 30 ans. source : Vu du Droit (regis de castelnau)
Comme on aimerait qu'il eut tort!!
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Suivre les actus politiques en ce moment c’est pareil que des montagnes russes, des fois c’est drôle et parfois ça donne envie de gerber.
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A faux problèmes... mauvaises réponses !
L'actualité va trop vite, on en perd le sens du temps ! Et pourtant, un courageux ministre de la soi-disant éducation qui n'a vraiment plus rien de nationale souhaite enfin, en paroles, la peau –si j'ose dire-- de la nouvelle célébrité pour les médias ''main stream'' : l'abaya. Malgré son insupportable manière de parler avec de continuels petits sauts de la tête et du buste, il l'a, pour singer une expression populaire, ''abaya'' pour l'hiver. Ah ! Mais c'est qu'il n'a peur de rien, notre jeune chouchou présidentiel... ce qui, il faut bien le dire, fait de lui une exception : pour un peu, on serait d'accord avec les dire et les faire d'un ministre macronien, ce qui serait une grande première !
Certains se sont même demandé si ce ne serait pas qu'une trouvaille des communicants de l'Elysée : grâce à l'abaya, on a arrêté de parler, pendant presque deux semaines, des vrais problèmes qui se posent au pays. Ils cherchaient porte de sortie... ça a été l'abaya : on ne parle que de ça depuis que la dernière tentative du Président de ''faire le buzz'' (sic !) en réunissant tous les partis politiques dans une zone de ''non-droit'' (NDLR : on se demande à quoi peut bien servir une Assemblée nationale'', dans cette république bananière !).
Car imaginez-vous que, une fois n'est pas coutume, tout le monde est d’accord : toutes tendances politiques confondues, 81% des Français (même un peu chez les Verts et –encore un peu moins-- chez LFI) sont pour l'interdiction de ce phénomène ultra-minoritaire : à cette ''rentrée'', 298 élèves se sont présentées en abaya et 67 ont refusé de l’enlever, soit 0,001% des collégiens/lycéens de France. Et pourtant, aujourd’hui encore Google Actu recensait 96 000 articles sur l’abaya… soit 5 fois plus que d’articles consacrés au "niveau scolaire français", a calculé l'excellent site ''TTSO''. Moralité : Semez des ''clashes'' artificiels et vous aurez un vrai bordel.
Une chose me frappe, ces temps derniers –qui, pourtant, ne donnent pas facilement envie de se marrer à propos de... quoi que ce soit. Mais comme c'est à propos de Gaza et de la guerre du Hamas et bientôt du Hezbollah contre l'Etat d'Israël (et vice versa), je vais commencer par plaider innocent : ''C'est pas moi qu' a écrit ça, M'sieu l'Agent, c'est l'autre''. C'est que nous nous trouvons devant un conflit encore plus ''fabriqué'' que celui de l'Ukraine (NDLR - … qui, soit dit en passant, suit presque au mot près ce qui avait été annoncé ici depuis son origine, ce qui n'est une bonne nouvelle que pour ma capacité à ''Comprendre demain'' : dans cette triste histoire, la morale ne pouvait que perdre sur tous les tableaux, quel que soit le vainqueur, entre celui qui devait objectivement gagner, ou celui que les honnêtes gens croyaient préférer --après avoir été ''remontés'' pour ça avec un soin tout particulier, et désinformés sans pudeur !).
Mais revenons à l'autre sujet du jour : Gaza. Chacun des 2 ou 3 belligérants, plus leurs commanditaires plus ou moins déclarés, n'a qu'une seule idée en tête : éliminer l'autre à tout jamais. Moyennant quoi, tous les idiots utiles présents dans toutes les capitales défilent en rangs plus ou moins serrés pour exiger ''la Paix'', déguisée en ''Salam'', ici, et en ''Shalom'', là : c'est la même chose que nos ''Salut, salud, salve'', comme si le phénomène ''Paix'' était un truc qui se décide ou se gagne en défilant dans les rues derrière des banderoles sans la moindre signification, et comme si il ne fallait pas être deux (au moins !) pour faire un petit pas dans cette direction. Mon Dieu, qu'ils sont cons ! (Excusez-moi, mon Dieu, c'est plus fort que moi !).
Et en plus, tous nos hommes politiques (qui ne sont le plus souvent ni l'un, ni l'autre, mais qui refusent de s'en rendre compte) passent leur temps à se gargariser avec le syndrome gauchiste du ''Pas d'amalgame'' : en France, depuis le stupide Cazeneuve, il est interdit de constater que le Hamas et le Hezbollah ne sont rien d'autre que des terroristes fous furieux aux mains sanglantes, sans être obligé d'ajouter, totalement hors sujet : ''mais tous les gazaouis ne sont pas pour le Hamas''. C'est un peu comme si, à chaque fois qu'on dit ''il pleut'', il fallait se ruer pour ajouter, à temps et surtout à contre-temps : ''mais il y a des jours où il ne pleut pas !''. C'est ridicule, et cela ne correspond à aucune analyse sérieuse. Depuis le 8 ou le 9 octobre, en ai-je entendu, sur nos chaînes complaisantes, des gazaouis victimes --ou parents de victimes-- des catastrophes collatérales causées par le rouleau compresseur israélien.
J'ai dû tomber à chaque fois sur les plus mauvais, car jamais je n'ai entendu un seul de ces pauvres gens bien à plaindre, dire ''le Hamas nous a pris en otages, et c'est pour ça que nous souffrons tant de la part d'Israël'' ! Bien au contraire, je n'ai entendu que ''ma mère (mon père, mon frère, ma fille, mon ami, mon voisin...) a été assassiné(e) par les juifs et est mort(e) en martyr pour la cause palestinienne''. C'est à croire que la langue arabe s'est rétrécie aux seuls mots ''shahid, yahoud, philistini''... (= martyr, juif, palestiniens), les derniers cités persistant à ne penser qu'à jeter les seconds à la mer grâce aux premiers. Et nos crétins diplômés continuent à voir dans une partition entre frères plus ennemis que frères l'ombre d'une solution possible ! Il faut être Biden, pour croire ça... Ou Macron, hélas ! Pourquoi ne pas admettre que certains conflits ne s'arrêtent que par attrition, par la disparition d'un des antagonistes– ou les deux parfois, ou par l'usure des siècles...
On connaît tous le lieu commun le plus éculé des 30 dernières années : ''le Hamas ne représente pas l'ensemble du peuple palestinien'', pendant plus ou moins parallèle du ''tous les musulmans ne sont pas radicaux''. Anthony Blinken, le Secrétaire d'Etat US (= ministre des Affaires étrangères) a même été jusqu'à renouveler à Abbas, ''le soutien permanent des États-Unis au peuple palestinien'', puisque ''les terroristes du Hamas ne représentent ni les Palestiniens, ni leurs aspirations légitimes à l'autodétermination et à un régime de dignité, de liberté, de sécurité et de justice''. (NDLR : qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Dans le genre ''N'importe quoi'', on fait difficilement mieux !). Mais comment font-ils pour ne pas voir toutes les manifestations et rassemblements de masse en faveur du Hamas, après le carnage du 7 octobre (et même avant !) et liés directement aux atrocités commises ?
Le mois dernier, un sondage a confirmé que, en cas de nouvelles élections présidentielles, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, serait élu avec 58 % des voix (37 % pour Mahmoud Abbas, ''terroriste modéré''). C'est le pourcentage des Palestiniens qui soutiennent la ''lutte armée'' (= le terrorisme, NDLR) contre Israël. En juin dernier, un autre sondage révélait que pour 66 % des palestiniens, Israël ne célébrera pas son 100eme anniversaire et que le peuple palestinien sera en mesure de ''récupérer la Palestine dans le futur'' (c'est-à-dire de détruire Israël). D'ailleurs, 71 % des Palestiniens sont pour des groupes armés pour assassiner des Israéliens). En d'autres termes, entre un sur deux et trois sur quatre des Palestiniens partagent la finalité officielle du Hamas : éliminer Israël, comme il est écrit dans la charte de 1988 de ce groupe terroriste.
Il n'empêche que lundi dernier (le 6), Mathieu Bock-Côté ayant prononcé le truisme auto-nettoyant ''les palestiniens ne sont pas tous des etc...'', Christine Kelly l'a interrompu sèchement : ''la grande majorité ! ''. D'où invente-t-elle les contre-vérités dont elle nous fait le cadeau empoisonné ? Je suis preneur de toute source qui ne soit pas ''complotiste'' –ce qui veut dire : conforme à la doxa officielle... C'est dans un tel déni-par-système que l'actuelle majorité-non-majoritaire cherche à nous refiler cet autre cadeau empoisonné qu'est sa loi pour ne pas résoudre les vrais problèmes que pose au monde entier (et à nous au tout premier chef) une immigration totalement incontrôlable... puisque incontrôlée. Si nous fermons les yeux assez longtemps... le problème finira bien par disparaître, tant en Israël et en Palestine qu'en France... Gaza ? L'Ukraine ? L'inflation ? Nos fins de mois ? Restons sérieux, voyons ! Ce qui est important, c'est l'abaya, le tchador ou le khamis... Et nous... continuons à foncer ''à tombeau ouvert'' (c'est le cas de le dire) vers des lendemains sans futur...
H-Cl
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Emmanuel is in Barcelona on Thursday.
https://www.parismatch.com/actu/politique/macron-barcelone-pour-sceller-lamitie-franco-espagnole-221162
My body is ready for some Guapocracia! 😎
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Sur sa chaîne Youtube, Hugo Travers poste quasi chaque jour une pastille vidéo de 10 à 12 minutes dans laquelle il aborde les sujets d’actu : Poutine, la révolte en Iran, la pilule du lendemain, la hausse des prix, Youporn, le climat, etc. Expliqué et analysé de façon simple mais pas simpliste, ce condensé d’actualité permet à toutes et tous de s’informer clairement et rapidement.
Hugo alimente aussi trois autres chaînes Youtube : HugoDécrypte (interviews, angles politiques, docu), HugoDécrypte – Shorts (mini vidéos à partager) et Mashup par HugoDécrypte.
Bibliothèque des Côtes d'Armor
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DIRECT – Imam Kanté face à l’actu : Dora Gaye très affecté, Macky Sall piégé, mobilisation de Sonko…
Comme tous les samedis, Imam Kanté fait le tour de l’actualité sur SeneNews TV. Le prêcheur va ainsi aborder les points liés à la situation politique nationale et internationale. Suivez ses interventions en direct sur « Actu ak Diné ».
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La croissance chinoise stimulera la reprise économique mondiale en 2023
Les prévisions de J.P. Morgan Asset Management montrent que la croissance du PIB de la Chine devrait subir un rebond de 5,4% en 2023.
Source CGTN – Avec l’impact durable de la pandémie de COVID-19 et les retombées négatives de la situation en Ukraine, l’économie mondiale, qui a déjà montré les signes d’une perte de vitesse, fait face à l’incertitude. La poursuite du resserrement budgétaire et monétaire pour faire baisser l’inflation dans plusieurs pays, associée à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et à une…
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Actu trans d'Octobre 2024
- Le samedi 12 octobre s’est tenu à Paris l'ExisTransInter. Pour rappel c’est la marche annuelle des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. La marche a regroupé plusieurs millier de personnes et avait, cette année, pour vocation d’être une riposte unitaire.
Pour les personnes trans, après une année 2024, assez compliqué, notamment à cause de l’étude par le Sénat de 2 propositions de loi anti-trans suite à un rapport calamiteux des LR. Et ensuite pour les personnes intersexes qui continuent de subir des mutilations et des traitements hormonaux non consentis. Et qui, en plus, rencontrent des difficultés dans l’accès à leur propre dossier médical pour demander réparation.
- Pour la première fois, une version strasbourgeoise de l'ExisTransInter a été organisée par, un squat anarchiste, féministe, antiraciste et queer, nommé La Pigeonne.
L'idée était de proposer aux gens plus précaires, handi et/ou qui ne pouvaient pas pour X ou Y raison(s) se déplacer sur Paris, d’avoir la possibilité de se mobiliser également à échelle un peu plus locale.
- Troisième événement octobrien, la Quinzaine de Visibilité Intersexe 2024 a débuté à la fin du mois pour se poursuivre jusqu’au 8 novembre. Ce sont des formations, conférences, diffusions ou encore vernissages dans 5 villes françaises et en ligne qui se sont se déroulés.
- A l'occasion de la Journée internationale du Coming Out, IPSOS a sorti une enquête. Celle-ci révèle qu’un peu moins d’1 français·e sur 5 a reçu au moins un coming out d’une personne proche au cours des 10 dernières années.
82% des français et françaises (de plus de 18 ans) ayant reçu un coming out ont aujourd'hui une bonne image des personnes LGBTQ+, avec 80% exprimant des émotions positives. Sans surprise, lorsqu’il y a mauvaise image, les répondant·es se positionnaient plutôt à droite ou à l’extrême-droite sur l’échiquier politique.
Des disparités existent aussi concernant l’acceptation du coming out, notamment chez les jeunes hommes et le coming out trans, perçu comme plus difficile. 26% des répondants et répondantes le perçoivent comme plus complexe que les coming out liés à l'orientation sexuelle.
Les préoccupations liées aux coming out sont également plus fortes pour les personnes trans, en raison des discriminations et violences auxquelles elles sont confrontées.
- Seconde enquête : à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sans-abrisme, Le Refuge a publié son premier Panorama de l'Observatoire des vulnérabilités queers.
Je vais donner quelques chiffres, après, petit disclaimer : il faut bien garder en tête qu’à cause (ou grâce, selon comment on voit les choses) du RGPD, la collecte précise d’informations en lien avec certaines caractéristiques de l’identité d’une personne est rendue impossible pour les services publics en France.
Les chiffres donnés viennent d’études européennes qui sont présents dans l’enquête du Refuge, mais ces derniers sont certainement sous-estimés pour la raison que je viens de donner, déjà. Et aussi parce que beaucoup de personnes queers ne font pas nécessairement de demandes d’hébergement, ni appel à des structures classiques ou à des travailleur·uses sociaux / sociales. Ce n’est pas rare que la demande d’aide soit plutôt intracommunautaire et ne soit donc pas comptabilisée.
Il est stipulé dans cette enquête que le pourcentage français de personnes queers s’étant déjà retrouvées sans domicile est au-dessus de la moyenne européenne.
Plus spécifiquement pour les personnes trans : 2 personnes trans sur 5 (soit environs 38 %) se sont déjà retrouvées sans domicile, et une sur 10 (soit environs 11 %) en hébergement d’urgence ou dans la rue.
Il a été calculé que les difficultés d’hébergement durent en moyenne 20,1 mois (soit à peu près 1 an et 8 mois – ce qui est énorme).
Les personnes trans sont 2 fois plus exposées au sans-abrisme que les personnes cis LGB et 30 fois plus exposées au sans-abrisme que tout le reste de la population. Les raisons étant souvent liées à une rupture familiale (par exemple après un coming out familial ou des violences intrafamiliales – 6 personnes trans sur 10 sont ou ont été victimes de telles violences), la montée des paniques morales autour des personnes trans (en particulier des mineur·es trans), et – bon ça ce n’est pas précisé dans l’enquête –
aussi à cause de la transphobie (y compris administrative ou liée au cispassing) pour trouver ou garder un taff et pour trouver un logement.
Petit tour du côté des personnes intersexes :
Les chiffres relatifs aux personnes appartenant à cette communauté sont également alarmants, puisque 29 % d’entre elles se sont déjà retrouvées sans domicile, et 9 % en hébergement d’urgence ou dans la rue.
Ces difficultés d’hébergement durent en moyenne 13,7 mois (soit un peu moins d’1 an et 2 mois – ce qui reste encore une fois beaucoup trop élevé comme chiffre).
- Amnesty International a sorti une enquête dédiée aux obstacles rencontrés en France par les femmes migrantes, trans et/ou travailleuses du sexe lors de dépôt de plainte en cas de violences sexuelles.
On apprends, sans pour autant en être étonné·es, qu’il y a une accentuation de la violence et de la stigmatisation à cause de préjugés (raciaux, putophobes et transphobes) ainsi que d’un manque de formation des forces de police.
Spécifiquement dans la cas des femmes trans, les préjugés transphobes s’accompagnent de comportements transphobes, avec par exemple du mégenrage et des humiliations – qui sont des choses qu’on va retrouver dans la news que je traiterai juste après, même si ce n’est pas en lien avec un dépôt de plainte dans le cadre de violences sexuelles.
Ce traitement et ces discriminations par la police s'aggravent lorsque d'autres facteurs, comme le statut migratoire et/ou la profession de TDS, s'ajoutent. Ce qui renforce la marginalisation des femmes trans, et les dissuade de chercher justice, par peur de subir, en plus des violence initiales, des violences institutionnelles lors des plaintes.
- En parlant de violences institutionnelles, une soixantaine de militant·es anti-fascistes, venu·es protester contre une séance de dédicaces organisée par l’éditeur d’extrême-droite Magnus pour le bouquin de Stern et Moutot, ont été placés en garde à vue.
Techniquement les personnes n’ont même pas eu l’occasion de manifester, puisqu’elles se sont retrouvé·es face à la Brav-M extrêmement rapidement. Une partie des militant·es se sont retrouvé·es encerclé·es pendant une vingtaine de minutes avant d’être interpellé·es « sur instruction du Préfet ».
En apprenant l’info, les médias Bolloré se sont vite empressés de déclarer que les vilain·es violent·es anti-fascistes étaient venu·es armé·es et en détention d’explosifs pour en découdre. – Moutot parle même de « tentative d’assassinat ». - J’veux dire il y a même eu le terme de « trans-terroriste » qui a été utilisé...
Du côté de l’ED, il y a eu une volonté de monter une image ultra violente des militant·es trans, et de l’autre qu’en faite on était face à des gens qui sont des Bisounours. (Le terme a vraiment été employé dans les témoignages parus dans la presse, je précise.)
Bon déjà, premièrement, il n’est pas du tout question d’explosifs hein. La majorité de la saisie portait plutôt sur des fumigènes, des masques de protection, des œufs et de la peinture. Il y a certains articles de presse qui font mention d’un opinel et 2 matraques télescopiques. Je ne sais pas si ces objets étaient vraiment présents ou pas puisqu’aucune charge comprenant une quelconque arme n’a été retenue au final au tribunal.
Mais, même si c’était le cas, à mon sens, ce n’est pas tant ça le problème, puisqu’on est sur du double standard et une hypocrisie.
Dans les manif’ de l’ED, de fascistes et de Nazillons, les armes ne posent pas de souci aux forces de l’ordre. (En même temps, iels défilent limite bras dessus bars dessous avec les flics habituellement donc forcément ça aide…)
Non, le souci c’est qu’en face, armé·es ou pas, si il y a moyen de casser du travelos (pardonnez-moi l’expression), ça ne change rien. La présence d’armes servirait à la rigueur de prétexte, mais c’est tout. Les flics se feront un malin plaisir à péter des gueules et humilier des minorités dans tous les cas. (Et ils se le sont fait ce plaisir !)
Je comprends aussi de l’autre côté, cette envie de dire qu’il n’y a pas eu de volonté réelle de violence de la part des personnes trans. Pour autant, lorsqu’en face il y a des racailles en uniformes qui viennent te casser les dents (parce qu’ils répondent aux ordre de gens douteux qui viennent d’en haut – j’y reviendrai juste après), bah c’est plutôt sensé de vouloir te protéger et minimiser ce que tu vas te prendre dans la tronche. Même en voulant être 100 % pacifique dans cette situation, c’est compliqué de l’être, de part la protection des anti-trans par les forces de l’ordre et les politiques.
(Rapidement concernant le commentaire sur les ordres qui viennent d’en haut : on n’a pas de confirmation que ça venait de lui – donc c’est à prendre vraiment avec des pincettes. C’est du conditionnel ! – mais quelques jours avant l’évènement, Moutot et Stern ont, dans une tribune, appelé Bruno Retailleau à envoyer un signal fort pour lutter contre les dérives violentes de la soi-disante « idéologie trans ».
Ce même Bruno Retailleau qui a confié l’animation d’un groupe de travail à Jacqueline Eustache-Brinio concernant la prise en charge des mineur·es trans en France, qui a ensuite débouché sur le rapport concernant la « transidentification des mineurs », puis sur une des PPL anti-trans de 2024. Voilà, je dis juste ça comme ça hein..
(Au passage, en parlant de lui, on a vu un un décret du 10 octobre attribuant à Retailleau la mission de lutter contre le racisme et les discriminations à l'encontre des personnes LGBTQIA+ alors que le mec a des positions anti-trans, anti-gay et pro thérapie de conversion. Ce qui promet…)
Là, il y a eu des gens qui ont été pris·es en photo et filmé·es par les forces de l’ordre. Des attouchements sexuels lors de palpations dites de sécurité ont été commis. Quelqu’un a été balancé par terre et fouillé en étant secoué dans tous les sens. Dans les commissariats, il y a eu du mégenrage, des insultes, des blagues humiliantes, au moins un refus d’accès à des traitements médicamenteux (dont un traitement qui concernait la pression artérielle de la personne), des palpations appuyées, etc. Les flics s’en sont donnés à cœur joie et ça a eu l’air de satisfaire les anti-trans, puisque Moutot s’est moqué publiquement en story Instagram de la personne trans agressée sexuellement par les flics…
Fast forward comme disent les anglophones, des rassemblements ont été organisés devant les 8 commissariats où étaient retenu·es les militant·es. Finalement sur ces 64 personnes, seules 2 personnes ont été déférées devant le tribunal de Paris pour je cite « participation sans arme à un attroupement après sommation en dissimulant volontairement son visage et refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques » et, en plus pour l’une d’elles « violences sur un fonctionnaire de police occasionnant moins de 8 jours d’ITT ».
- Anne-Laure Blin, députée LR, a sorti tranquillou dans une émission que l’AME (l’Aide Médicale d’État) était utilisé je cite : « par des migrants pour des dépenses esthétiques et de transsexualisme [sic] ». On adore les termes utilisés !
Bon, déjà, les transitions ne relèvent pas de l’esthétisme. Ensuite, la sécu de base ne couvre pas l’entièreté des frais de transition (même en faisant un parcours dit publique, t’es obligé·e de lâcher de la moula à un moment donné selon les procédures que tu as besoin de faire), donc autant dire que l’AME ne risque pas de tout prendre en charge.
Et en plus, les personnes trans, les personnes migrantes et les personnes à faibles revenus (puisque pour bénéficier de l’AME, il ne faut pas dépasser 10 166 € de plafond annuel pour une personne seule – ce qui donne un peu moins de 850€ par mois - soit être en dessous du seuil de pauvreté.), sont à risque de renoncements aux soins et à risque de subir des discriminations dans l’accès au soin ou dans le soin directement.
- On clôt cette déjà longue partie française avec 3 infos, dont 2 news pas du tout fun, puisqu’une agression transphobe a eu lieu à Marseille. Il y a eu des insultes homophobes de proférées et l’une des 2 victimes a été attaquée à coup de béquille.
Une plainte a été déposée, et le parquet a concédé un classement sans suite sous condition que l’agresseur (âgé de 17 ans) se rende à un stage de citoyenneté. Si ce dernier refuse de l’effectuer, il fera l’objet de poursuites pénales.
- Et deuxième info pas cool : une personne trans, élève de Sciences Po, s’est vu·e refuser l’accès à cette école en raison de son identité de genre et a subit des remarques transphobes. A priori, selon certains commentaires, ce ne serait pas la première fois que des élèves feraient fasse à de la transphobie au sein de l’école.
- Troisième truc : j’avais complètement zappé cette histoire – en même temps ça date de février / mars 2023 – pour rappel il était question d’un garçon trans qui s’était vu refuser l’accès aux dortoirs pour garçons pendant un séjour de colonie de sports d’hiver par la mairie de Puteaux. La mère avait annoncé porter plainte.
Le Défenseur des droits a indiqué dans un courrier soutenir la position de la mère de l’enfant. Il s’appuie notamment sur l’article R227-6 du code de l’action sociale et des familles qui n’interdit pas aux organisateurices de séjours de vacances pour mineur·es, de permettre aux enfants trans de dormir dans des dortoirs avec des enfants dont le genre correspond à celui auquel iels s’identifient.
Une procédure est toujours en cours dans un tribunal administratif concernant cette affaire de discrimination.
- Dans le dernier Scottish Census – qui en gros est un recensement écossais obligatoire sous forme d’enquête démographique détaillée, et qui est menée tous les 10 ans à peu près. Ça couvre les infos de base type nom, age, ethnicité, le statut professionnel de la personne, et celui qui nous intéresse aujourd’hui : la religion.
J.K. Rowling, qui habite en Écosse, a dû participer à ce recensement, et a officiellement déclaré sa religion comme étant une « believer in biology » (donc une "croyante en la biologie"). Qui est un terme utilisé par les anti-trans, et notamment par l'organisation transphobe For Women Scotland. (Qui n’est pas étrangère à Rowling, puisque cette dernière a déjà fait d’importants dons à l’orga’.)
2 883 écossais·es aurait également inscrit cette mention dans le recensement.
- Dans un discours à Lisbonne lors d'une conférence organisée par le groupe anti-trans Genspect, Helen Joyce a exposé
un plan de campagne visant à éliminer complètement la reconnaissance des personnes trans, en commençant par les enfants. Elle a reconnu que les bloqueurs de puberté ne sont pas largement prescrits au Royaume-Uni, mais qu’elle les considère comme des outils rhétoriques pour alimenter un discours contre les transitions.
Ses déclarations soulèvent des préoccupations quant à la protection des droits civiques des personnes trans, étant donné que les leaders de mouvements anti-trans, dont fait parti Sex Matters, travaillent à l'abolition des droits des personnes trans.
- D’ailleurs, on a eu la confirmation courant octobre que Sex Matters s’était associée à For Women Scotland pour lancer une campagne visant à « cartographier » les femmes trans participant aux sports féminins au UK.
Il s'agit d’une création de base de données illégale qui viole la vie privée et la dignité des femmes qui y sont enregistrées,
ensuite, on est sur une attaque ciblée et préoccupantes de personnes déjà marginalisées. (D’autant plus qu’il n’y a, à priori, aucune femme trans connue jouant à haut niveau au Royaume-Uni.) Et surtout, je ne voie pas ce qui peut ressortir de bon de ce truc là.
- Autre chose liée aux groupes / orga’ anti-trans : 6 jeunes activistes trans du groupe Trans Kids Deserve Better ont infiltré la conférence anti-trans annuelle de l'LGB Alliance.
(LGB Alliance, pour rappel, est un groupe britannique créé en 2019 qui prétend militer pour les droits des personnes cis LGB. Mais qui, dans les faits, ne fait rien pour les droits LGB et utilise son statut pour militer contre les droits trans. Et qui a été créé par des cishet, avec une prédominance marquée de cishet quinqua en guise de membres. – On a d’ailleurs eu JK Rowling qui a fait un discours d’ouverture en visio depuis son yatch de milliardaire pour cette conf’.)
Les activistes trans ont relâché environ 6 000 grillons dans la salle de conf’, (grillons qui ne présentent aucun danger pour les humains au passage) provoquant l'annulation de certains discours, y compris une conférence sur les soit-disant "dangers" de la transition médicale.
Iels ont également filmé certaines interventions pour dénoncer le manque d'intérêt de l'LGB Alliance pour les droits des personnes lesbiennes, gaies et bies, et leur focalisation sur la haine envers les personnes trans. La police a été appelée sur place mais n'a procédé à aucune arrestation. Les personnes trans ont toutefois été escortées hors des lieux mais ont pu rentrées chez elles saines et sauves.
Rapidement, parce que j’ai vu pas mal de personnes (y compris trans) se plaindre de l’utilisation d’insectes qui n’avaient rien demandé.
Juste, je tiens à rappeler qu’il est question de gamins et gamines, pas d’adultes. Généralement le militantisme et les moyens d’action ne sont pas les mêmes, ni pensés de la même manière. Là le but était de provoquer une réaction et faire du bruit grâce à une action un peu choc, un peu sensationnaliste, sans se mettre en danger, ni trop s’exposer.
Est-ce que c’était la meilleure méthode pour arriver à ce résultat !? J’sais pas, probablement pas. Mais ça me paraît bof d’aller taper sur des gamin·es mineur·es qui essaient tant bien que mal (et avec les moyens qu’iels ont) de militer pour alerter et garder le peu de droits qui leur reste.
Lâcher des « ouais mais iels auraient pu utiliser des fumigènes ou des boules puantes à la place » quand on a vu une semaine avant des adultes se faire embarquer, violenter et traiter de trans-terroristes (comme ça a été le cas en France), pour une action encore moins percutante, c’est peut-être pas la meilleure des recommandations.
- Une nouvelle étude intitulée « Children of Omelas; Effects of the UK Puberty Blocker Ban » est sortie. Elle analyse les conséquences de l'interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineur·es trans au Royaume-Uni, mise en place après le Cass Review.
Les données de cette enquête menée auprès de parents ont été découpées et analysées en 3 sections que voici :
Les enfants n’ayant pas accès aux bloqueurs de puberté avant et après l'interdiction ;
Les enfants ayant pu continué à avoir accès aux bloqueurs de puberté après l'interdiction ;
Et les enfants à qui on avait prescrit des bloqueurs avant l'interdiction et qui ne peuvent plus y accéder ;
L'étude révèle des effets négatifs clairs et rapides sur la santé mentale des jeunes trans et non-binaires, avec un impact proportionnel à la gravité de la situation dans laquelle iels se trouvent.
Les enfants n'ayant jamais eu accès aux bloqueurs souffrent d'une détérioration sévère de leur bien-être psychologique, avec des cas de dépression, d’anxiété, d’automutilation, et de pensées suicidaires. Celleux qui ont pu continuer leur traitement rapportent un immense soulagement et mènent des vies relativement stables et normales. En revanche, les enfants qui ont perdu l'accès aux bloqueurs sont les plus touché·es par la situation, exprimant un profond sentiment de trahison et un traumatisme psychologique intense.
Les conséquences incluent une perte de confiance envers les adultes (du monde médical mais pas que), une détérioration accrue de leur santé mentale, une visibilité trans forcée qui accroît le risque de discrimination et de harcèlement, ainsi qu'un impact potentiel sur leur développement cognitif à long terme.
L’autrice de l’enquête indique qu’il est de plus probable qu’aucune thérapie ne puisse soulager le choc de devoir subir une puberté non-souhaitée. A la page 13 du doc, on peut également lire que le stress chronique, en particulier à l’adolescence, limite les capacités d’apprentissage, la construction d’amitiés et le bon déroulé d'autres étapes clés de développement à l'adolescence. On n’est donc pas sur quelque chose d’anodin.
Les enfants vivant déjà sous leur identité de genre sont particulièrement vulnérables, craignant d'être outé·es ou forcé·es à s'outer face à leurs pairs. En outre, les parents, elleux aussi, font état d'une hausse de leur propre stress et inquiétude face à la détresse de leurs enfants et à la possibilité de suicides. Le tout exacerbé par l’augmentation du niveau de transphobie dans le pays.
L'étude conclut que cette interdiction des bloqueurs de puberté cause des dommages psychologiques cumulatifs et persistants. Et que cela peut être considérée comme une forme de maltraitance envers les enfants.
- Autre répercussion lié au Cass Review :
La Chalmers Gender Identity Clinic en Écosse a suspendu les Referrals
pour les chirurgies trans-affirmatives (de type mastectomie, vaginoplastie, phalloplastie et métoidioplastie) pour les personnes trans de moins de 25 ans, citant les recommandations du Cass Review. (Cass Review qui ne traite pas de chirurgies pour , mais se concentre plutôt sur les bloqueurs de puberté pour les mineur·es trans à la base.) Ça laisse donc sur le carreau et dans un flou total tout un tas de personnes qui attendent de se faire opérer.
- Deux points sur le NHS. (De préférence sans s’énerver… - Ce qui annonce déjà la couleur des différentes news…)
Déjà, au moins 5 responsables du NHS, y compris certains impliqué·es dans le Cass Review, chargés de déterminer l'avenir des soins pour les personnes trans au Royaume-Uni, ont participé à une conférence organisée par la Society for Evidence in Gender Medicine (la SEGM), un groupe désigné comme haineux par le Southern Poverty Law Center pour ses positions anti-LGBTQ+. (A raison puisque la SEGM est connu pour promouvoir des thérapies de conversion et s'opposer aux soins trans, en qualifiant ces derniers d'« expérimentaux » et de « nocifs ».) Ce qui est assez inquiétant.
- Ensuite, seconde news NHS – qui est celle qui m’énerve encore plus parce que ça se cache sous des excuses crasses.
Les médecins généralistes du NHS envoient des courriers indiquant qu’iels arrêtent de prescrire des hormones, même avec un diagnostic de dysphorie de genre, à leurs patientèle trans (ce qui comprends les adultes trans hein).
Les THS ne sont pas interdits pour l’instant, en tout cas le courrier – dont je traduirai certains extraits – ne fait pas état de ça.
Il est question de « garantir un laps de temps de 6 mois » aux patient·es pour se retourner et trouver un ou une autre médecin prescripteur·ice. (La décision prenant effet à partir du 1er mars 2025.) Sauf que
beaucoup des autres médecins généralistes du NHS font la même chose,
beaucoup n’acceptent pas d’agrandir leur patientèle,
et les listes d’attentes pour avoir accès aux gender clinics et médecins dits spécialisé·es sont interminables (pour rappel, ça peut atteindre parfois 10 ans d’attente pour un premier rendez-vous).
Donc, à un moment donné, ça va être compliqué de trouver quelqu’un d’autre pour ses prescriptions et renouvellements. Les gens vont devoir basculer soit sur du privé ou des médecins qui ne dépendent pas du NHS (s’iels en ont les moyens), soit passer sur du DIY. (Soit carrément arrêter de force leur THS, faute de moyen. Et donc finir avec des effets secondaires liés aux ménopauses et andropauses si orchidectomie ou ovariectomie il y a eut. Sans comptez tous les effets psy et autres effets physiques liés à l’arrêt d’un THS.)
Cette décision de stopper les prescriptions serait dû aux normes de soins telles que décrites dans les bonnes pratiques médicales du General Medical Council. A savoir que « les médecins sont tenu·es de reconnaître et travailler dans les limites de leurs compétences ». Dans le courrier, les médecins estiment que dorénavant et « au vu des complexités de l’hormonothérapie et de la surveillance qui y est associée dépassent la portée de [leur] expertise et de [leurs] capacités en tant que médecin généraliste » pour une patientèle trans. Vu que « les soins requis pour les patient·es trans sous hormonothérapie nécessitent » « un haut niveau d'expertise » et « des connaissances très spécialisées, qui, selon [elleux], doivent être gérées par des prestataires de soins spécifiquement formé·es dans ce domaine. »
Bon… J’veux dire, si t’es capable de prescrire et faire le suivi d’un THS pour une personne cis, t’es en théorie aussi capable de te dépatouille et le faire pour une personne trans hein. Pareil si tu suivais sans problème des personnes trans avant, et que d’un coup ce n’est plus possible. C’est juste chelou. Soit tu as les connaissances médicales, soit tu ne les as pas. D’autant plus que certaines personnes sont sous THS depuis des années et que leur taux et dosages, sont stabilisés depuis belle lurette. Donc le coup du « c’est trop compliqué » ne tient absolument pas.
Et franchement je trouve ça gonflé d’écrire des phrases du style « we must emphasize that it is with a heavy heart that we have come to this decision » (ce qui donne un truc du style « Nous tenons à souligner que c’est avec le cœur lourd que nous avons pris cette décision.) ». C’est d’une hypocrisie sans nom ! Limite, je trouve que c’est mieux de balancer l’info sans rien dire de plus. Les médecins savent ce qu’iels font. Pour moi on est juste face à de la mauvaise fois, et une volonté de ne pas se mouiller et de laisser, comme d’hab’ et comme des vieilles chaussettes, les personnes trans. A voir si des recours et plaintes pour discrimination en raison de l’identité de genre peuvent passer et être recevable ou non.
- D’ailleurs, en parlant de ça, une nouvelle enquête de Trans Actual révèle que plus de 215 patient·es trans au Royaume-Uni ont été refusé·es pour un traitement hormonal par leurs médecins généralistes au cours de la dernière année. (A noté qu’à priori l’enquête ne comptabilise pas les gens qui ont reçu les courriers mentionnés dans la news précédente hein. Donc le chiffre des 215 personnes est sous-estimé.) Parmi ces personnes, beaucoup étaient déjà sous THS, dont certaines depuis plus de 5 ans. Les médecins justifient ces refus par un manque de compétences ou par des motifs personnels, certain·es invoquant également le Cass Review (décidément…) ou des directives médicales comme prétexte.
- La Fédération Anglaise et Galloise de Cricket (l’ECB) a décidé d'interdire aux femmes trans ayant passé une puberté à prédominance de testostérone de participer aux 2 premières divisions du cricket féminin professionnel ainsi qu'au tournoi féminin "Hundred".
Cette décision fait écho à celle du Conseil International de Cricket de 2023. L'ECB justifie sa décision en s'appuyant sur des preuves scientifiques (on ne sait pas lesquelles) et médicales (là encore, on ne sait pas quelles preuves), invoquant des questions de "sécurité, d'équité et d'inclusion". (AKA toujours la même rengaine injustifiée.) Toutefois, il est stipulé que les femmes trans pourront jouer dans les compétitions récréatives et au troisième niveau de cricket féminin, sous certaines conditions.
Fenix FC, la première équipe de football entièrement composée d'hommes trans en Europe, a marqué l'histoire en intégrant la ligue régionale en Catalogne. Fondée par Hugo Martinez (lui même joueur de foot trans) pour créer un espace sûr pour les athlètes trans, l'équipe a surmonté des préjugés et des obstacles administratifs pour obtenir un statut fédéré.
Nouvelle illustration du climat de violence croissant en Géorgie :
Seulement 1 mois après le meurtre de Kesaria Abramidze, c’est au tour d’une autre activiste trans, Nata Talikishvili, d’être attaquée.
La victime a été transportée à l’hôpital après avoir reçu des coups de briques sur la tête, lui causant une commotion cérébrale.
Un suspect a été arrêté.
Au Brésil, près de 1 000 candidat·es trans se présentent aux élections locales dans les 26 États du pays, marquant une augmentation significative des candidatures depuis les précédentes élections. Puisque ce chiffre a triplé.
C’est plutôt positif, par contre cela s’accompagne de menaces et d'intimidations, y compris de tentatives d'assassinat. Par exemple, Benny Briolly, une conseillère municipale trans, a reçu plus de 700 menaces de mort. Et Leonora Áquilla, candidate au poste de conseillère municipale de São Paulo, a échappé de justesse à un attentat fin septembre.
Ces phénomènes sont assez préoccupants. D'autant plus qu'il est nécessaire d'avoir des figures politiques trans dans ce pays, vu que le Brésil se classe systématiquement en tête des statistiques concernant les meurtres de personnes trans, comme le montre d’année en année, les différents décomptes des TDoR. Cette année n’échappant pas à la règle malheureusement.
- La Cour de Justice de l'Union Européenne a rendu une décision historique affirmant que l’ensemble des États membres de l'UE doivent légalement reconnaître les changements de prénom et de genre obtenus dans un autre État membre. Ce qui est une excellente nouvelle puisque ça permet de renforcer les droits des personnes trans.
Cette décision fait suite au cas d'Arian Mirzarafie-Ahi, un homme trans roumain avec une double nationalité roumaine-britannique ayant obtenu un certificat de reconnaissance de genre au Royaume-Uni, que la Roumanie a ensuite refusé de reconnaître.
La Cour de Justice de l'Union Européenne a souligné que ce refus viole les droits fondamentaux des citoyens et citoyennes européennes, notamment en matière de libre circulation et de non-discrimination.
(Petite précision rapide pour celleux qui auraient tiqué : le Royaume-Uni ne fait effectivement plus parti de l’UE depuis le Brexit. Mais la modification étant intervenue avant sa sortie effective de l’UE, ça n’a pas eu d’incidence sur le litige.)
- Le Parlement européen a adopté une résolution alertant sur la menace pesant sur la démocratie en Géorgie, où des lois répressives nuisent à la liberté des médias, à la société civile et aux droits LGBTQ+. (Pour celleux qui s’en souviennent, le mois dernier je parlais de la loi sur les valeurs familiales et la protection des mineur·es visant à préserver les normes morales traditionnelles.)
Bien que la Géorgie ait obtenu le statut de candidate à l'UE en décembre 2023, l'agenda de plus en plus autoritaire du parti au pouvoir complique assez naturellement son intégration européenne.
Les député·es demandent donc l'annulation de ces diverses lois, et proposent de geler tous les financements européens au gouvernement géorgien jusqu'à leur abrogation. Iels appellent également à des sanctions contre les responsables qui menacent la démocratie géorgienne.
On termine avec les États-Unis. Côté juridiction, ça va être hyper court :
- Un tribunal de district de Pennsylvanie a statué que le district scolaire de Mt. Lebanon doit permettre aux parents de retirer leurs enfants des cours ou activités en classe abordant la transidentité ou les personnes trans.
Cette décision fait suite à une plainte déposée en 2022, après qu'une enseignante ait lu des livres sur les personnes trans lors de la Journée de la Visibilité Trans.
Le tribunal a jugé que l'absence de notification préalable violait les droits constitutionnels des parents, affirmant qu'iels devaient avoir la possibilité de retirer leurs enfants de ces leçons, comme pour d'autres sujets dits sensibles ». (Pour les autres exemples dits « sensibles », il y a aussi la mention de vidéos montrant des personnages homosexuels…)
Cette décision a bien évidemment choqué les défenseur·euses des droits LGBTQ+, qui estiment qu'elle stigmatise encore plus les élèves trans.
- Autre info en lien avec cet état
, cette fois avec le district scolaire de South Western qui a pris des décisions plus que controversées. En effet, près de 8 700 $ ont été dépensé pour installer des fenêtres dans des toilettes neutres d’école, permettant ainsi aux passants de voir à l'intérieur. (Alors, hors zone des cabines bien évidemment.)
Cette installation a été faite prétendant que cela améliorerait la "sécurité" (on ne sait pas trop de qui) et la "surveillance" (ça c’est sûr par contre des gens qui les utilisent).
Cette mesure, conseillée par un cabinet juridique chrétien, s'inscrit dans une série d'actions ciblant les élèves LGBTQ+.
- Dans l'un des tout premiers procès de ce type, le procureur général du Texas poursuit une médecin pour avoir fourni des soins d'affirmation de genre à 21 mineur·es trans depuis l'entrée en vigueur en 2023 de l’interdiction des transitions médicales au niveau étatique.
La médecin, qualifiée de « militante radicale pour le genre » par ce même le procureur, est accusée d'avoir prescrit des hormones et utilisé de faux code de facturation de diagnostique pour dissimuler ces prescriptions, ce qui pourrait entraîner une perte de sa licence médicale.
2 semaines plus tard, un autre médecin a été poursuivit pour les mêmes raisons, toujours dans ce même état.
- La ville d’Odessa, au Texas, passe le cran supérieur sur sa bathroom bill déjà établie puisqu’elle a instauré un système de primes atteignant 10 000 dollars pour toute personne souhaitant poursuivre en justice une personne trans utilisant des toilettes publiques correspondant à son identité de genre. Cette ordonnance permet à des citoyens et citoyennes, en dehors des fonctionnaires locaux et étatiques, de poursuivre des personnes trans pour violations.
En plus des sanctions civiles, des pénalités criminelles sont prévues pour celleux qui ne respectent pas cette règle, considérant les violations comme des délits mineurs, avec des amende pouvant aller jusqu’à 500 $.
Et il est important de noter que cette loi ne tient pas compte des actes de naissance modifiés. Ce qui signifie que toute personne trans dont l’acte de naissance a été mis à jour pour refléter son identité de genre enfreindra toujours la loi si elle utilise des toilettes correspondant à son genre vécu.
- D’habitude je ne parle que des juridictions effectives mais là,
c’est suffisamment marquant pour l’aborder :
Après avoir annoncé le mois dernier qu'il ne traiterait plus les demandes de modification du marqueur de genre sur les permis de conduire des personnes trans (et ce, même avec une ordonnance judiciaire), le Département de la Sécurité Publique du Texas suggère désormais qu’il pourrait également annuler les changements de genre et de nom déjà effectués pour les personnes trans qui possèdent des permis valides.
A voir ce que ça donnera dans le futur.
Dans le reste de l’actu USA :
- Une enquête CDC (Centers for Disease Control and Prevention) est sortie. On y apprends que sur un échantillon national de 20 103 élèves du secondaire (ce qui correspond à la période collège et lycée aux États-Unis), 3,3 % des élèves s'identifient comme trans et 2,2 % se questionnent sur leur genre.
L'étude met en lumière une prévalence accrue de violence, de problèmes de santé mentale, de pensées et de comportements suicidaires, ainsi qu’une instabilité immobilière chez les élèves trans et en questionnement, par rapport à leurs pairs cis.
Plus d'un quart des élèves trans et en questionnement ont séché des jours d'école en raison d'un sentiment de manque de sécurité. Sentiment qui se vérifie puisque l'enquête indique que 40 % d'entre elleux ont été victimes de harcèlement à l'école. Les disparités en matière de santé, notamment mentale, sont également préoccupantes dedans. Près de 26% (soit un peu plus d’un quart quand même) déclare avoir tenté de se suicider au cours de l'année écoulée. En comparaison on est à un chouïa plus de 5 % pour les étudiants cis masculins et 11 % pour les étudiantes cis féminines.
Par ailleurs, 69 % des élèves en questionnement et 72 % des élèves trans ont indiqué avoir éprouvé des sentiments persistants de tristesse ou de désespoir. Comme le montre une étude parue le mois dernier dans Nature Human Behavior, ces chiffres s’expliquent par les politiques anti-trans récurrentes (y compris celles ciblant spécifiquement les écoles) et par le traitement désastreux des questions trans ces derniers mois dans le pays (et même de ces dernières années puisque ça remonte déjà à un paquet de temps malheureusement).
- Un nouveau rapport du Trevor Project met en évidence une prévalence élevée de difficultés de santé mentale chez les jeunes intersexes LGBTQ+, révélant que 55 % d'entre elleux ont sérieusement envisagé de se suicider au cours de la dernière année, contre 39 % pour leurs pairs dyadiques (dyadique = non intersexe pour rappel). Il est indiqué que 17 % des jeunes intersexes LGBTQ+ ont subi une ou plusieurs interventions chirurgicales non consenties visant à conformer leur anatomie aux normes sexuelles dyadiques binaires, avec un age médian de chirurgie avant un 1 an.
Parmi celleux ayant subi de telles opérations, 34 % ont tenté de se suicider, contre 18 % pour celleux qui n’ont pas été opéré·es, soulignant les graves impacts à long terme de ces pratiques sur leur santé mentale.
En outre, 77 % des jeunes intersexes LGBTQ+ ont subi des pressions de thérapie de conversion, que ce soit de la part de parents, prof’ ou professionnel·les de santé, contre 56 % des jeunes dyadiques LGBTQ+. Le rapport souligne l'urgence de revoir ces pratiques médicales et de renforcer le soutien pour les jeunes intersexes, tout en promouvant une meilleure sensibilisation et formation des professionnel·les pour mieux comprendre et accompagner cette population.
- Un récent sondage Gallup montre que, comme l’année passée, les droits des personnes trans sont classés comme la question la moins importante parmi 22 enjeux pour les électeurices américain·es, et ce, malgré une campagne massive de publicités anti-trans menée par les républicains. (On parle de campagne pub à 65 millions de dollars quand même depuis août. Dont 19 millions uniquement provenant Trump pour le seul mois d’octobre.)
Bien que ces publicités ciblent les républicain·es dans les États clés et soient diffusées au niveau national, elles semblent inefficaces et ne résonnent pas auprès de la majorité des gens. Puisque la plupart des électeurices se concentrent sur des enjeux économiques et politiques plus pressants. (Ce qui est logique. Les gens n’ont pas de quoi se soigner et bénéficie d’un pouvoir d’achat réduit. Sans parler des questions liées au port d’armes à feu là-bas ou du changement climatique. C’est logique que la majorité s’en foute d’apposer des lois pour interdire aux personne trans d’aller pisser ou d’utiliser un pronom plutôt qu’un autre à l’école.)
Seul·es le public démocrate (donc plutôt neutre à transfriendly je dirai) considèrent les droits trans comme plus importants, mais même là, au final ça reste minime.
Bref, tout ça pour dire que d'un point de vue électoral – même si Trump a gagné (je n’aborderai pas plus que ça ce point dans cet épisode vu qu’on est sur une news de novembre) - , c'est un gaspillage énorme d'argent pour un retour sur investissement très faible en termes de votes spécifiquement sur ce sujet. Tout ce que ces campagnes réussissent à faire, c’est de perpétuer un sentiment d’insécurité pour les personnes trans qui continuent de se manger panique morale, après panique morale.
- Nouvelle démonstration que les critères transphobes liés à l’apparence des femmes touchent à la fois les femmes trans et cis.
Lindsay Walter, une coureuse marathonienne cis atteinte d'alopécie et originaire de la Caroline du Nord, a été victime d'une agression verbale dans des toilettes d'aéroport par une femme qui la croyait trans. Après lui avoir expliqué qu’elle était une femme cis malgré sa perte de cheveux, l’autre femme l’a finalement laissée tranquille.
Walter a rapidement raconter son agression sur Twitter, lui permettant de recevoir un large soutien, y compris de la communauté trans.
Cependant, ironie de la situation, certaines personnes ont retrouvé des anciens tweets à caractère transphobe, qualifiant les femmes trans de « mâles » et affirmant qu’elles ne devraient pas concourir contre les femmes cis lors de compétions sportives féminines.
Les internautes lui ont fait remarquer que ses positions passées contribuaient à alimenter des stéréotypes transphobes touchant les femmes trans et cis, comme en témoigne son agression. Malgré cela, la coureuse a réaffirmé ses convictions sur le sport féminin, sans remettre en question ses convictions.
- Nouveau mois, nouveau cri contre le wokisme.
Netflix a sorti une série animée basé sur Lara Croft du jeu vidéo Tomb Raider. Sans surprise, les gens ont gueulé lorsqu’ils (ils car quasiment systématiquement des hommes cishet) ont vu le design du personnage de Lara Croft.
Pour eux, (je paraphrase grosso modo ce qui ressort) « elle ressemble à un homme », « elle est masculine » et/ou « elle est trans ». Entendre par là, que l’héroïne a des bras musclés et peu de seins – ce qui… de 1) va avec le personnage hein, de 2) sous-entends que les femmes trans sont un groupe homogène physiquement…
Peut-être qu’il y a des personnes qui ne connaissent pas le personnage ou la série JV, du coup rapidement :
Lara Croft est une archéologue et exploratrice qui parcourt le monde à la recherche d'objets rares, de trésors et d’artefacts. C’est un personnage qui évolue dans un univers plutôt dangereux, comme des temples perdus, des jungles, des montagne, etc. On est donc face à quelqu’un ayant des capacités athlétiques et musculaires marquées (et nécessaires) pour se mouvoir dans ce monde. Et donc, ça se retrouve logiquement dans ses caractéristiques physiques (dont une musculature développée).
Les fans ont toujours plus ou moins crié au scandale concernant son apparence. Ils sont un peu tous resté bloqué sur l’époque de la PS1 où elle était vêtue d’un mini-short et avait des nichons polygonés énormes.
Bref, comme d’hab, ça crie au wokisme et à la transification de personnage parce que ça n’a pas vu de femme dans la vraie vie. Et que ça ne peut plus se toucher la nouille sur un dessin animé parce que ça ne correspond pas à leur vision fantasmée de La Fâme™.
- Toujours en parlant de franchises : Au début du mois d’octobre est sorti « The Secrets of the Clone Troopers ». Il s'agit d'un guide in-universe, c'est-à-dire un livre qui existe à l'intérieur de l'univers fictif d'une œuvre de fiction. Cela signifie que le bouquin est un objet qui existe dans le monde où l'histoire se déroule et qui peut être lu ou consulté par les personnages de cet univers. Univers qui, ici, corresponds à celui de Star Wars.
Ce guide in-universe donc, présente l'armée constituée de Soldats Clone depuis leurs débuts sur Kamino jusqu'à l'exécution de l'Ordre 66. (Si jamais ça parle aux fans de la sage – perso j’y connais absolument rien. Je suis plus team Star Trek.) Ce bouquin a la particularité d’inclure et de présenter officiellement Sister, la première Clone Trooper trans de l'univers de la saga.
Initialement introduite en 2022 dans « Queen's Hope » par E.K. Johnston, Sister fait partie de la 7e Sky Corps, et il apparaît que cette dernière a été soutenue par ses compagnons d'armes lorsqu'elle a fait son coming out.
Le design du personnage a été réalisé par l'artiste Uzuri, mais je n'ai pas pu trouver de confirmation quant à savoir si elle est elle-même trans.
- Une nouvelle étude publiée dans JAMA Pediatrics et provenant de l’Université Princeton, a examiné les expériences à long terme de jeunes trans, 6 à 10 ans après leur transition.
Les résultats montrent que 97% des jeunes trans ayant reçu des bloqueurs de puberté et/ou des hormones dans le cadre de soins d'affirmation de genre sont très satisfait·es. Sur 220 jeunes interrogé·es, seulement 9 ont exprimé des regrets et arrêté leur traitement hormonal.
En comparaison, une chirurgie de remplacement du genou présente un taux de regret d'environ 20%, selon une recherche de 2020.
- Tout autre chose maintenant : Lors d’une réunion privée visant à sensibiliser le pape François aux enjeux auxquels sont confronté·es les catholiques trans, il a été rapporté que ce dernier s’est dit considérer l'ouverture d’esprit à l'égard des personnes trans et intersexes comme critère pour les futures nominations d'évêques aux États-Unis. (La réunion ayant été organisée par une nonne américaine, il n’a, à priori, été question que de ce pays lors des discussions.) La nomination d’évêques favorables aux personnes trans et leurs droits pourrait changer considérablement la posture de l’Église.
D’autant plus que des groupes de lobbying anti-trans, comme la Catholic Medical Association, sont responsables (ou en tout cas participent activement) aux mouvement anti-trans américain.
- Bel exemple de discrimination intersectionnelle qui, finalement, se termine bien : Une femme trans de Washington, DC, aremporté 930 000 $ après une bataille juridique de 11 ans (il ne faut pas être pressé·e !) contre un McDonald's local pour discrimination au travail.
Embauchée en 2011, elle a été harcelée par ses collègues après avoir entamé sa transition. Bien qu'elle ait signalé ces abus, ses employeurs ont utilisé son statut d'immigrée sans papiers comme prétexte pour la licencier en 2016.
- La marque de sous-vêtements Victoria’s Secret, vivement critiquée par le passé pour son manque de représentations et de diversité, a eu l’air de prendre note de ces remarques. En effet, ce sont 2 mannequins trans, Alex Consani et Valentina Sampaio, qui ont foulé le podium du défilé Victoria's Secret 2024 à New York, devenant ainsi les premières mannequins trans à défiler pour la célèbre marque de lingerie.
- Et pour terminer ce T-News : À Los Angeles, une nouvelle compétition nommée T-Boy Wrestling a vu le jour. Organisée par l'association Trans Dudes off LA, cette première édition a rassemblé une trentaine de lutteurs trans et 500 spectateur·ices dans une ambiance festive, marquée par des performances de catch atypiques.
L'événement vise à renforcer les liens au sein de la communauté trans masculine et à offrir une image diversifiée de la masculinité, loin des stéréotypes souvent véhiculés dans les médias.
Une prochaine édition est déjà prévue pour mars 2025, avec des projets d'expansion à d'autres villes comme New York et à l'international.
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HISTOIRE/ACTU | Augmentation de l’indemnité parlementaire, ou l’indécence politique dénoncée en 1926 ➽ http://bit.ly/Augmentation-Indemnite-Parlementaire Début 1926, cependant que les députés envisagent de s’octroyer, sans consulter un peuple auquel ils doivent leurs avantages, une augmentation de leur indemnité de 50%, le journaliste Louis Latzarus déplore que la politique soit un métier, et vitupère contre les membres d’une Chambre ne voyant plus les intérêts de la France qu’à travers les intérêts parlementaires de leur parti
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ALEXIS POULIN : « LE VRAI POUVOIR N'EST PAS EN POLITIQUE » | GPTV ACTU
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