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Quelques clichés de ce jeudi 13 février, lors de la manifestation nationale contre les mesures du gouvernement "Arizona".
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HISTOIRE/ACTU | Hommes politiques «nouveaux»: un leurre électoral ➽ https://bit.ly/Elections-Leurre À la fin du XIXe siècle, l'essayiste Maurice Talmeyr observe, fataliste, combien l'électeur, qui n'ayant de cesse de vitupérer contre des élus dont il connaît les travers, les mensonges et les malversations, accepte pourtant sciemment de participer à cette mascarade que constitue le jeu de dupes électoral dont les candidats les plus scélérats sortent, encore et toujours, vainqueurs
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Comme on aimerait qu'il eut tort!!
L'union de la gauche et ses désastres
(reseau international.net) /articles/actus-articles-2/lunion-de-la-gauche-et-ses-desastres/par Régis de Castelnau
Dans un article précédent , j’ai tenté de démontrer que le Parti socialiste dans son histoire,n’avait jamais été «de gauche». La sociologie de ses directions, ses modes d’organisation,et sa pratique du pouvoir dans une république de démocratie représentative, permet d’aboutir à cette conclusion. Cependant, si tant est que l’on retienne (à juste titre jusqu’à une période récente) le caractère opératoire du clivage droite-gauche, comme nous l’avons rappelé dans l’article précité, le Parti socialiste est toujours arrivé au pouvoir grâce à des alliances. Ce fut parfois avec la droite, mais plus souvent avec d’autres forces de gauche. Et en particulier, le Parti communiste souvent promoteur de ces stratégies d’union, et qui à chaque fois lui ont coûté très cher, jusqu’à sa disparition. Au détriment bien sûr des forces qu’il représentait, mais pas seulement.
Toutes les trahisons mises en œuvre par le Parti socialiste ont porté préjudice à la majorité du peuple français, qu’il a fini par enfermer dans un néolibéralisme destructeur pour le pays. Il faut toujours rappeler que l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017 est le fruit d’une opération assimilable à un coup d’État dont le PS fut l’un des principaux organisateurs.
On ne reviendra pas en détail sur les différentes catastrophes politiques générées par«l’union des forces de gauche», mais il convient quand même de se rappeler le catalogue.
L’union de la gauche de catastrophes en catastrophes
Aux élections législatives de 1924, alors que le Parti communiste occupé à sa «bolchevisation» s’était enfermé dans la marginalité, on assiste à la mise en place du «Cartel des gauches» qui se coucha prestement devant le «mur de l’argent» pour passer les manettes à Raymond Poincaré chargé de mettre en œuvre les pires politiques d’austérité.
Il y eut ensuite, le «Front populaire» de 1936 que Léon Blum abandonna au bout d’un an pour laisser le pouvoir à une alliance avec le centre-droit. En attendant l’interdiction du PCF en septembre 1939, avec la peine de mort pour ses distributeurs de tracts et l’installation de Pétain le 10 juillet 1940 lorsque la majorité du groupe socialiste lui vota les pleins pouvoirs en actant la fin de la République. Encore bravo !
Il y eut ensuite l’alliance tripartite de l’immédiat après-guerre à laquelle le Parti socialiste mis fin en 1947 pour installer avec l’aide de la droite la domination américaine sur l’Hexagone. Léon Blum ayant repris du service pour y veiller.
Le nom du socialiste qui se détache à ce moment est celui de Jules Moch féroce briseur de grève qui laissera des souvenirs cuisants chez les mineurs de fond.
En 1956, le PS (SFIO) remporte les élections législatives sur la base d’un programme de paix en Algérie. (On dirait du Zelenski....) Que le PCF entend soutenir en votant «les pleins pouvoirs» au gouvernement Guy Mollet. Celui-ci trahit immédiatement ses engagements, nomme Robert Lacoste proconsul en Algérie qui donne les pouvoirs de police et une partie des pouvoirs civils à l’armée ! Qui mettra en œuvre une répression sans mesure à base de torture, de disparitions et d’exécutions sommaires. Englué dans sa trahison, le parti socialiste sera incapable de s’opposer au délitement de l’État et à l’installation d’une situation de guerre civile que l’opération politique virtuose de Charles de Gaulle en mai juin 1958 évitera à la France.
À partir de son ralliement à la candidature de François Mitterrand à la présidentielle de 1965, le PCF se lancera à corps perdu dans la construction de «l’Union de la gauche» comme alternative au pouvoir gaulliste. Cette stratégie mortifère aboutira à la signature d’un programme commun en 1972 offrant à cette union des perspectives d’arrivée au pouvoir. La dynamique politique illusoire créée à cette occasion permettra l’arrivée de François Mitterrand à la présidence de la république en 1981. Tous les engagements furent rapidement remis en cause, scandé par le fameux tournant néolibéral austéritaire de 1983 (Fabius) sur fond d’abandon progressif de la souveraineté nationale au profit de l’Union européenne en construction. Le tout accompagné par l’effondrement du PCF, faisant ainsi perdre à la classe ouvrière son principal outil politique.
En 1997, nouvelle union de la gauche, «plurielle»cette fois-ci, avec l’arrivée de Lionel Jospin au poste de Premier ministre de cohabitation avec Jacques Chirac. Dont le gouvernement, néolibéralisme européen oblige, sera le plus grand privatisateur de l’histoire de France. Les lambeaux du PCF se contentant d’apporter son écot à la catastrophe politique et économique dont la défaite de Lionel Jospin à la présidentielle de 2002 fut l’épisode normal. Qui eut au moins un mérite, celui de nous éviter la honte du soutien de l’agression américaine en Irak en 2003. Dont chacun sait que Jospin aurait été, comme son camarade Tony Blair, l’acteur empressé. Hollande parrain de Macron
Et en 2012 «L’union de la gauche» de se rassembler à nouveau, derrière François Hollande cette fois-ci ! On allait voir ce qu’on allait voir, puisque «son ennemi était la finance» et qu’Emmanuel Todd nous annonçait «le hollandisme révolutionnaire». Ce mandat tout de trahisons, de laideurs et de lâchetés fut une épreuve pénible. De l’ectoplasme Jean-Marc Ayrault au nervi politique Manuel Valls, en passant par Cahuzac, Moscovici, Jouyet, Macron (déjà) et tant d’autres nullités corrompues, nous avons dû tout supporter. L’évidence que François Hollande allait être, selon l’expression d’Emmanuel Todd, comme vomi par le pays, les grands intérêts dont le Parti socialiste était l’instrument durent trouver une solution. Ce fut Emmanuel Macron qu’ils décidèrent d’installer à l’Élysée. Le macronisme destructeur que nous supportons depuis maintenant 7 ans est le fruit empoisonné de l’union de la gauche qui avait porté François Hollande au pouvoir. Dont il faut rappeler qu’elle disposait lors de son avènement de tous les pouvoirs de la république, présidence, Assemblée nationale, Sénat, hégémonie dans les collectivités locales.
Alors, l’union de la gauche que l’on vient de nous servir dans la vieille soupière de 1936,n’est qu’un brouet, qui serait aussi indigeste que les précédents.
Mélange d’éléphants socialistes survivants d’un troupeau étique surtout soucieux de conserver quelques gamelles, de jeunes loups installés là par les Américains, d’écologistes allumés recyclés dans le bellicisme russophobe, de faux communistes groupusculaires, et d’insoumis occupés à s’entre-déchirer, le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas appétissant.
Mais il est clair, que même si par extraordinaire il remportait une victoire électorale, il ne pourra en aucun cas produire une réponse politique de rupture avec le techno-fascisme macronien.
Ne serait-ce que pour une bonne raison, celui-ci est directement le produit des «unions de la gauche» passées par le pouvoir depuis 30 ans. source : Vu du Droit (regis de castelnau)
Comme on aimerait qu'il eut tort!!
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Suivre les actus politiques en ce moment c’est pareil que des montagnes russes, des fois c’est drôle et parfois ça donne envie de gerber.
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A faux problèmes... mauvaises réponses !
L'actualité va trop vite, on en perd le sens du temps ! Et pourtant, un courageux ministre de la soi-disant éducation qui n'a vraiment plus rien de nationale souhaite enfin, en paroles, la peau –si j'ose dire-- de la nouvelle célébrité pour les médias ''main stream'' : l'abaya. Malgré son insupportable manière de parler avec de continuels petits sauts de la tête et du buste, il l'a, pour singer une expression populaire, ''abaya'' pour l'hiver. Ah ! Mais c'est qu'il n'a peur de rien, notre jeune chouchou présidentiel... ce qui, il faut bien le dire, fait de lui une exception : pour un peu, on serait d'accord avec les dire et les faire d'un ministre macronien, ce qui serait une grande première !
Certains se sont même demandé si ce ne serait pas qu'une trouvaille des communicants de l'Elysée : grâce à l'abaya, on a arrêté de parler, pendant presque deux semaines, des vrais problèmes qui se posent au pays. Ils cherchaient porte de sortie... ça a été l'abaya : on ne parle que de ça depuis que la dernière tentative du Président de ''faire le buzz'' (sic !) en réunissant tous les partis politiques dans une zone de ''non-droit'' (NDLR : on se demande à quoi peut bien servir une Assemblée nationale'', dans cette république bananière !).
Car imaginez-vous que, une fois n'est pas coutume, tout le monde est d’accord : toutes tendances politiques confondues, 81% des Français (même un peu chez les Verts et –encore un peu moins-- chez LFI) sont pour l'interdiction de ce phénomène ultra-minoritaire : à cette ''rentrée'', 298 élèves se sont présentées en abaya et 67 ont refusé de l’enlever, soit 0,001% des collégiens/lycéens de France. Et pourtant, aujourd’hui encore Google Actu recensait 96 000 articles sur l’abaya… soit 5 fois plus que d’articles consacrés au "niveau scolaire français", a calculé l'excellent site ''TTSO''. Moralité : Semez des ''clashes'' artificiels et vous aurez un vrai bordel.
Une chose me frappe, ces temps derniers –qui, pourtant, ne donnent pas facilement envie de se marrer à propos de... quoi que ce soit. Mais comme c'est à propos de Gaza et de la guerre du Hamas et bientôt du Hezbollah contre l'Etat d'Israël (et vice versa), je vais commencer par plaider innocent : ''C'est pas moi qu' a écrit ça, M'sieu l'Agent, c'est l'autre''. C'est que nous nous trouvons devant un conflit encore plus ''fabriqué'' que celui de l'Ukraine (NDLR - … qui, soit dit en passant, suit presque au mot près ce qui avait été annoncé ici depuis son origine, ce qui n'est une bonne nouvelle que pour ma capacité à ''Comprendre demain'' : dans cette triste histoire, la morale ne pouvait que perdre sur tous les tableaux, quel que soit le vainqueur, entre celui qui devait objectivement gagner, ou celui que les honnêtes gens croyaient préférer --après avoir été ''remontés'' pour ça avec un soin tout particulier, et désinformés sans pudeur !).
Mais revenons à l'autre sujet du jour : Gaza. Chacun des 2 ou 3 belligérants, plus leurs commanditaires plus ou moins déclarés, n'a qu'une seule idée en tête : éliminer l'autre à tout jamais. Moyennant quoi, tous les idiots utiles présents dans toutes les capitales défilent en rangs plus ou moins serrés pour exiger ''la Paix'', déguisée en ''Salam'', ici, et en ''Shalom'', là : c'est la même chose que nos ''Salut, salud, salve'', comme si le phénomène ''Paix'' était un truc qui se décide ou se gagne en défilant dans les rues derrière des banderoles sans la moindre signification, et comme si il ne fallait pas être deux (au moins !) pour faire un petit pas dans cette direction. Mon Dieu, qu'ils sont cons ! (Excusez-moi, mon Dieu, c'est plus fort que moi !).
Et en plus, tous nos hommes politiques (qui ne sont le plus souvent ni l'un, ni l'autre, mais qui refusent de s'en rendre compte) passent leur temps à se gargariser avec le syndrome gauchiste du ''Pas d'amalgame'' : en France, depuis le stupide Cazeneuve, il est interdit de constater que le Hamas et le Hezbollah ne sont rien d'autre que des terroristes fous furieux aux mains sanglantes, sans être obligé d'ajouter, totalement hors sujet : ''mais tous les gazaouis ne sont pas pour le Hamas''. C'est un peu comme si, à chaque fois qu'on dit ''il pleut'', il fallait se ruer pour ajouter, à temps et surtout à contre-temps : ''mais il y a des jours où il ne pleut pas !''. C'est ridicule, et cela ne correspond à aucune analyse sérieuse. Depuis le 8 ou le 9 octobre, en ai-je entendu, sur nos chaînes complaisantes, des gazaouis victimes --ou parents de victimes-- des catastrophes collatérales causées par le rouleau compresseur israélien.
J'ai dû tomber à chaque fois sur les plus mauvais, car jamais je n'ai entendu un seul de ces pauvres gens bien à plaindre, dire ''le Hamas nous a pris en otages, et c'est pour ça que nous souffrons tant de la part d'Israël'' ! Bien au contraire, je n'ai entendu que ''ma mère (mon père, mon frère, ma fille, mon ami, mon voisin...) a été assassiné(e) par les juifs et est mort(e) en martyr pour la cause palestinienne''. C'est à croire que la langue arabe s'est rétrécie aux seuls mots ''shahid, yahoud, philistini''... (= martyr, juif, palestiniens), les derniers cités persistant à ne penser qu'à jeter les seconds à la mer grâce aux premiers. Et nos crétins diplômés continuent à voir dans une partition entre frères plus ennemis que frères l'ombre d'une solution possible ! Il faut être Biden, pour croire ça... Ou Macron, hélas ! Pourquoi ne pas admettre que certains conflits ne s'arrêtent que par attrition, par la disparition d'un des antagonistes– ou les deux parfois, ou par l'usure des siècles...
On connaît tous le lieu commun le plus éculé des 30 dernières années : ''le Hamas ne représente pas l'ensemble du peuple palestinien'', pendant plus ou moins parallèle du ''tous les musulmans ne sont pas radicaux''. Anthony Blinken, le Secrétaire d'Etat US (= ministre des Affaires étrangères) a même été jusqu'à renouveler à Abbas, ''le soutien permanent des États-Unis au peuple palestinien'', puisque ''les terroristes du Hamas ne représentent ni les Palestiniens, ni leurs aspirations légitimes à l'autodétermination et à un régime de dignité, de liberté, de sécurité et de justice''. (NDLR : qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Dans le genre ''N'importe quoi'', on fait difficilement mieux !). Mais comment font-ils pour ne pas voir toutes les manifestations et rassemblements de masse en faveur du Hamas, après le carnage du 7 octobre (et même avant !) et liés directement aux atrocités commises ?
Le mois dernier, un sondage a confirmé que, en cas de nouvelles élections présidentielles, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, serait élu avec 58 % des voix (37 % pour Mahmoud Abbas, ''terroriste modéré''). C'est le pourcentage des Palestiniens qui soutiennent la ''lutte armée'' (= le terrorisme, NDLR) contre Israël. En juin dernier, un autre sondage révélait que pour 66 % des palestiniens, Israël ne célébrera pas son 100eme anniversaire et que le peuple palestinien sera en mesure de ''récupérer la Palestine dans le futur'' (c'est-à-dire de détruire Israël). D'ailleurs, 71 % des Palestiniens sont pour des groupes armés pour assassiner des Israéliens). En d'autres termes, entre un sur deux et trois sur quatre des Palestiniens partagent la finalité officielle du Hamas : éliminer Israël, comme il est écrit dans la charte de 1988 de ce groupe terroriste.
Il n'empêche que lundi dernier (le 6), Mathieu Bock-Côté ayant prononcé le truisme auto-nettoyant ''les palestiniens ne sont pas tous des etc...'', Christine Kelly l'a interrompu sèchement : ''la grande majorité ! ''. D'où invente-t-elle les contre-vérités dont elle nous fait le cadeau empoisonné ? Je suis preneur de toute source qui ne soit pas ''complotiste'' –ce qui veut dire : conforme à la doxa officielle... C'est dans un tel déni-par-système que l'actuelle majorité-non-majoritaire cherche à nous refiler cet autre cadeau empoisonné qu'est sa loi pour ne pas résoudre les vrais problèmes que pose au monde entier (et à nous au tout premier chef) une immigration totalement incontrôlable... puisque incontrôlée. Si nous fermons les yeux assez longtemps... le problème finira bien par disparaître, tant en Israël et en Palestine qu'en France... Gaza ? L'Ukraine ? L'inflation ? Nos fins de mois ? Restons sérieux, voyons ! Ce qui est important, c'est l'abaya, le tchador ou le khamis... Et nous... continuons à foncer ''à tombeau ouvert'' (c'est le cas de le dire) vers des lendemains sans futur...
H-Cl
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Stars et actus : Buzz No Limit, le site par excellence
Chaque semaine, Buzz No Limit vous propose les dernières actualités sur vos stars préférées. Cinéma, sport, politique ou musique : ne manquez rien des révélations, interviews et moments marquants qui font vibrer la planète people. Restez connectés pour suivre toutes les tendances du moment ! Katy Perry bientôt dans l’espace avec Blue Origin En ce moment, suivez toute l’actualité consacrée à…
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LES JUGES NE SONT PAS LES SEULS RESPONSABLES DES MAUX DE LA JUSTICE
ARTICLE – Non, les juges ne sont pas le problème de la justice Alors que les attaques contre la justice se multiplient, Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM) met en garde contre cette dérive et rappelle que les juges ne sont pas des ennemis politiques contre lesquels tous les coups seraient permis. Publié le 03/03/2025 ACTU JURIDIQUE Ludovic Friat. Président de…
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“Ce n’est pas une décision politique du tout” : Emmanuel Macron s’exprime sur la fermeture de C8 et NRJ 12 lors de sa visite au Salon de l’agriculture - Puremédias
Le président de la République a été interrogé, samedi 22 février, après la décision finale rendue par le Conseil d’Etat. — À lire sur www.ozap.com/actu/ce-n-est-pas-une-decision-politique-du-tout-emmanuel-macron-s-exprime-sur-la-fermeture-de-c8-et-nrj-12-lors-de-sa-visite-au-salon-de-l-agriculture/648857
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Actu trans de Janvier 2025
- On commence avec la France et la Cour de justice de l'Union européenne qui s'est prononcée contre l'inscription obligatoire de titres genrés sur les billets de train.
Elle a jugé, dans le cadre d’une affaire initiée en 2021 par les associations Mousse et Stop Homophobie pour le compte de 64 personnes, qu'il était illégal pour la SNCF d'obliger ses passagers et passagères à choisir entre « M. » et « Mme » lors de l'achat en ligne de leurs billets de train. Sous couvert que cela va à l’encontre du principe de « minimisation des données » et des droits des particuliers par rapport au RGPD.
Cette décision met donc fin à une pratique discriminatoire envers les personnes trans et non-binaires.
(Je rappelle que certains états membres de l’Union Européenne donnent la possibilité à leurs ressortissant·es de bénéficier d’une mention neutre sur leurs papiers. Ce qui posait problème lors d’achat de titre puisque ces personnes devaient choisir une option genrée qui ne matchait pas avec leurs papiers.)
- Le nouveau programme d’Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle à été présenté à la fin du mois au Conseil Supérieur de l’Éducation.
On apprend que ce programme
ne « se substitue [pas] au rôle des parents et des familles des élèves » et que ces derniers « sont informés de la tenue et du contenu des séances obligatoires ». (Séances obligatoires qui, au passage et dans les faits, ne sont que rarement mises en place dans les écoles au final. Donc à voir si ça évoluera avec ce nouveau programme.)
La transphobie sera bien abordée en 3ème, même si on apprends que les termes « d’identité de genre » figureraient moins dans ce nouveau doc’. (Ce serait à priori coupé de moitié à peu près.)
L’asexualité, quant à elle, disparaîtrait complètement du doc. Et l’évocation des personnes intersexes et de l’intersexuation ne se ferait qu’en 4ème.
- Le gynécologue qui avait refusé d’examiner une femme trans en août 2023 sous couvert de ne, je cite « s’occuper que de vraies femmes » s’est vu sanctionné par le conseil régional de l’Ordre des médecins. Ce dernier a estimé que ce refus constituait une violation de la déontologie médicale et lui a donc interdit d’exercer pendant 6 mois, dont 1 ferme.
- Rapidement, on a appris la démission de Marie Cau, connue pour être la première maire trans de France. Il y a diverses raisons évoquées pour cette décision, dont la nomination à des postes ministériels de "personnalités ouvertement transphobes et réactionnaires".
- On poursuit avec les news internationales : England Hockey a annoncé interdire aux femmes trans de concourir dans la catégorie féminine des compétition de hockey féminin en Angleterre à partir du début de la saison prochaine. (Soit le 1er septembre 2025.)
Dans le cadre de sa nouvelle politique de participation des personnes trans et non binaires, l'instance dirigeante a établi 2 catégories de compétitions à savoir - féminine et open -. L’« Open » étant « ouverte à toustes », y compris aux athlètes trans et non-binaires. England Hockey a déclaré que la mise à jour de sa politique a été élaborée pour « garantir que tout le monde puisse participer au hockey de manière équitable », sous-entendant que les athlètes transfem’ seraient avantagées.
Bref, toujours la même rengaine basée sur du vent puisque les études ne vont pas dans ce sens.
- En parlant d’étude :
Une étude menée par le Centre de Recherche sur l'Autisme de l'université de Cambridge révèle que les personnes trans autistes souffrent davantage de problèmes de santé mentale et physique à long terme.
Cette population rencontre également des difficultés dans le système de santé, rapportant une prise en charge de moindre qualité par rapport aux personnes autistes ou non-autistes cisgenres.
L'étude montre que les adultes trans autistes sont jusqu'à 11 fois plus susceptibles de ressentir de l'anxiété, des shutdowns et des meltdowns liée aux soins médicaux. Par rapport aux adultes cis non-autistes, iels sont aussi :
2,3 fois plus susceptibles de signaler un problème de santé physique ;
10,9 fois plus susceptibles de signaler un problème de santé mentale ;
Et 5,8 fois plus susceptibles de s'auto-mutiler.
De plus, iels rencontrent des difficultés importantes dans leurs interactions avec les professionnel·les de santé, avec seulement 1 personne sur 10 comprenant pleinement leur prise en charge médicale, ce qu’on attend d’elleux en consultation, ou sachant exprimer leur douleur.
- Dernière info qui fait suite à une news dont j’avais déjà parlé l’année dernière. Pour rappel il était question d’une jeune femme trans qui avait été agressée et poignardée une dizaine de fois au nord de Londres.
Alors, entre temps on a appris qu’il était, à priori, question d’une attaque par une bande de jeunes déclenchée suite à un rapport sexuel oral (non consenti, filmé et diffusé sans l’accord de la victime selon certains articles de presse en plus) avec l’un des attaquants lors d’une soirée. Le groupe d’ami·es et le jeune homme auraient appris après coup que la jeune femme était trans et l’auraient attirée dans un parking pour la poignarder et se venger qu’elle ne se soit pas outée…
(J’en profite au passage pour rappeler qu’absolument rien n’oblige une personne trans à s’outer, y compris dans un cadre sexuel. Et que les personnes trans ne doivent aucune explication ou information sur leur identité aux personnes cis. Rien ne justifie de tels actes !)
l'agression, la victime est traumatisée et indique souffrir de cauchemars et d'attaques de panique.
A noter que dans cette histoire, l’agresseur principal est une femme cis. Que les attaquant·es ont admis leur culpabilité et que le caractère transphobe de l’attaque a été retenu.
Les peines vont d’une ordonnance de réhabilitation pour mineur·es combiné à un couvre-feu de 3 mois, à une ordonnance de surveillance de 12 mois pour les 2 attaquants mineur·es. Et de 3 à 8 ans et demi d’emprisonnement dans un centre de détention pour jeunes pour les personnes plus âgé·es.
Petit tour du côté de l’Autriche : Dans un climat politique inquiétant où la droite populiste (la FPÖ) et le parti conservateur (l’ÖVP) envisagent des lois queerphobes, comme l’interdiction des traitements hormonaux pour les mineur·es, le tribunal administratif autrichien a rendu un verdict refusant à une personne non-binaire la possibilité de modifier son genre dans le registre d’état civil. (Ici il était question de suppression de la mention de genre sur le registre de l’état-civil autrichien.) Tout ça en affirmant que le genre devait être déterminé sur la base du sexe biologique pour les documents officiels.
De ce que j’ai compris – parce que l’info vient d’un article en allemand, donc c’est sujet à boulettes et mauvaise traduction attention ! –, ça signifierait que les personnes trans seraient interdites de reconnaissance légale de leur genre et seraient désormais obligées d’utiliser leur sexe assigné à la naissance dans tous les documents officiels. (Vu que le genre dans les registres officiels devrait, selon cette décision, se baser exclusivement sur le sexe biologique.)
Cette décision sera contestée devant la Cour constitutionnelle autrichienne.
Le président du Nigeria a approuvé l'interdiction de l'homosexualité, du lesbianisme, de la transidentité et de l’intersexuation (entre autres choses) parmi le personnel de l'armée nigériane. Ces comportements étant jugés contraires à l'éthique des forces armées.
Le président argentin Javier Milei, proche et fervent soutien de Donald Trump et Elon Musk s’est exprimé au Forum de Davos. Au cours de sa logorrhée, il s’en ai pris au fameux (et soit disant) « agenda du wokisme » (et a aussi tapé sur les immigrant·es.). Pour lui, je cite « l’idéologie du genre constitue une véritable maltraitance des enfants » et est une « idéologie criminelle ». Les gens qui la soutienne sont « des pédophiles ». Et il parle aussi de « pratiques abjectes » et d’« expériences scandaleuses ».
Je ne cite pas tout mais le mec était parti dans son délire. ‘fin vraiment, le gars était rendu à lâcher que, je cite toujours hein, « les pays libres ont commencé à s’autodétruire lorsqu’ils n’ont plus eu d’adversaires à vaincre. La paix nous a rendus faibles. »
Complètement à l’ouest et dans la lignée des autres pourri·es d’extrême-droite ! C’est assez inquiétant d’avoir de telles déclarations.
Le député argentin Esteban Paulón, militant pour les droits LGBTQ+, a déposé une plainte pénale contre le président, arguant que Milei avait employé un discours qui promeut les stéréotypes négatifs et encourage la violence contre la communauté LGBTQ+.
Au Mexique, une vingtaine de militantes d’un syndicat de travailleuses du sexe ont pris d'assaut un palais de justice de Mexico suite au relâchement d’un suspect dans le cadre d’une affaire de tentative de meurtre sur une femme trans.
Un affrontement avec un groupe de soutien du suspect s’est déroulé. Des vitrines ont été pétées, des murs ont été tagués et du bruit a été fait pour marquer le coup et alerter sur cette affaire, qui, selon le magazine La Prensa, serait le premier cas de tentative de transféminicide à être enquêté comme tel à Mexico.
Nouvelle positive !
La Thaïlande a alloué, dans son budget pour 2025, 145,63 millions de bahts (soit plus de 4 millions d’euros) pour fournir un accès gratuit à des traitements hormonaux à environ 200 000 personnes trans. (Sachant qu’il est estimé qu’un peu moins de 315 000 personnes trans vivraient dans le pays.)
Cela vise à améliorer l'accès aux soins médicaux pour la communauté trans, parce qu’auparavant, les coûts de ces THS devaient être pris en charge individuellement (ce qui entraînait de possibles ruptures de soin et une favorisation de l'automédication, avec les risques qui y sont associés).
Le film le plus primé de l’édition 2025 des Golden Globes est Emilia Perez, avec 4 récompenses. Le film a également été nommé dans 13 catégories aux Oscars. Ce qui fait de Karla Sofía Gascón la première actrice ouvertement trans à recevoir une nomination pour son rôle dans l'histoire de ces récompenses.
Voilà, bon ce n’est pas trop étonnant vu l’engouement pour ce film (surtout venant des personnes cis il faut le dire hein…). C’est quand même vaaaaaachement plus mitigé, voire négatif, côté critiques trans.
Perso je ne l’ai pas vu. Transidentité mise de côté, le style, les acteurices et le réalisateur du film ne me parlent pas plus que ça. Et concernant le traitement du personnage trans, de ce que j’ai pu en lire, ça n’a pas l’air d’être ouf. Donc je passe mon chemin sur celui-ci. Cela dit, c’est toujours bien d’avoir des acteurices trans être récompensé·es et reconnu·es pour leur travail. (Même si, et sans rentré plus que ça dans le truc, certains tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón ont refait surface dernièrement, ce qui entache un peu la chose…)
On termine avec les news plus que chargées des États-Unis. Côté juridiction :
- On a la suite d’une news abordée le mois dernier. Elle concernait l’accès aux transitions dans les prisons de Floride, avec une poursuite judiciaire lancée par l’ACLU pour violation des droits constitutionnels.
Il en ressort que la Cour fédérale se prononce en faveur de la détransition forcée des détenu·es trans dans cet état, malheureusement.
Après, c’était un peu à prévoir étant donné que le juge en charge de l’affaire était un juge nommé par Trump. Et qui, en plus, avait un historique de décisions anti-LGBTQ+ assez chargé.
- Selon des nouvelles directives de l'État de l'Utah, les filles trans souhaitant pratiquer un sport doivent :
ne pas avoir fait l’expérience d’une puberté à bas de testo,
recevoir des soins d'affirmation de genre,
et maintenir un faible niveau de testostérone (niveau et taux nettement inférieurs aux exigences de la NCAA au passage)
pour le faire.
Problème : l’accès à ces soins d'affirmation de genre est interdit dans tout l'État depuis janvier 2023. (Comme c’est pratique dis donc…) Du coup on se retrouve avec une interdiction puisque ces règles excluent pratiquement toutes les filles trans des compétitions sportives. Sachant qu’en plus chaque cas est examiné individuellement, et qu’à ce jour, les demandes de participation de toutes les athlètes transfem’ ont été refusées.
- Je sais qu’habituellement je ne parle que de législation actée, mais c’est tellement fucked up que j’en parle. Malgré un appel de près de 400 organisations de défense des droits humains de ne pas le faire, la Chambre des Représentants Américaine a adopté, grâce au soutien de 2 démocrates il faut le dire !, un projet de loi interdisant aux étudiantes trans de participer à des sports dans les écoles financées par le gouvernement fédéral. (Le terme « écoles » comprends les écoles publiques K-12 (donc de la maternelle jusqu’à fin du lycée) et les fac et universités pour info.)
Ce projet de loi, appelé "Protection of Women and Girls in Sports Act" et également rebaptisé "GOP Child Predator Empowerment Act" (on verra pourquoi juste après), modifierait le Title IX pour exclure explicitement les filles trans des compétitions féminines. Puisque je cite : « le sexe doit être reconnu uniquement sur la base de la biologie reproductive et de la génétique d’une personne à la naissance ».
Je disais qu’il avait été rebaptisé côté Démocrates car le projet de loi expose les enfants (à partir de 4 ans) à des contrôles et examens génitaux potentiellement réalisés par des prédateurs sexuels, sous prétexte de préserver l'équité dans le sport et de vérifier que l’enfant est bien une fille. (Sport qui, au passage, n’est même pas forcément compétitif en plus puisque ça concerne aussi du sport récréatif. Et de toute façon, même s’il était question strictement que de sports dans un cadre compétitif, c’est n’importe quoi !)
Ça doit encore passer par le Sénat avant d’être acté.
Dans le reste de l’actu USA :
- On apprends dans une nouvelle étude publiée dans JAMA Pediatrics que seulement 0,1% des ado trans reçoivent des soins d’affirmationde genre. Ce qui vient contredire les affirmations un peu pétées des anti-trans selon lesquelles les jeunes seraient massivement poussé·es vers ces traitements.
L'étude, menée par des chercheurs de Harvard et Folx Health, a analysé les données d'assurance santé de plus de 5 millions d'ado entre 2018 et 2022. Au final, moins de 18 000 jeunes ont été diagnostiqué·es « d’une dysphorie de genre », et parmi elleux, moins de 3 000 ont reçu des bloqueurs de puberté ou des hormones. (Et aucun gamin·e n’a reçu de THS ou bloqueurs avant 12 ans.)
- Dans une autre étude de cohorte rétrospective d’Harvard, on apprend que seul·es 0,5 % des 1050 jeunes questionné·e ayant entamé un THS l’ont arrêté plus tard dans le cadre d’une détransition. (Pour info, les données ont été recueillies entre janvier 2007 et décembre 2022.) 93 % d’entre elleux ont continué leur traitement. 2 % l’ont stoppé pendant au mois 3 mois, puis repris. Et 4 % ont arrêté complètement les hormones sans en reprendre ensuite (mais sans que ce soit dans un cadre de détransition).
Les données de cette étude montrent que la plupart des jeunes trans poursuivent leurs traitements hormonaux une fois adultes. Et que les interruptions de THS, qu'elles soient temporaires ou définitives, sont généralement motivées par des considérations pratiques ou personnelles, plutôt que par des regrets concernant leur transition, ou par des détransitions tout court.
- Un sondage d’opinion Ipsos pour le New York Times a interrogé 2 128 adultes de plus de 18 ans concernant divers sujets. Plusieurs questions étaient posées et les réponses se divisent en pourcentages selon l’affinité politiques des répondant·es. A savoir : républicain·es / sympatisant·es républicain·es, démocrates / sympatisant·es démocrates et les indépendant·es / les autres.
Vous l’aurez deviné, il y a quelques questions qui concernent les personnes trans.
La question 8 est posée telle que voici : « Quelle déclaration correspond le mieux à vos sentiments sur la manière dont notre société traite les personnes trans ? ».
49 % (tout bords confondus, je précise) estiment que la société est allée trop loin pour accommoder les personnes trans, 21 % pensent que la société n’en fait pas assez, tandis que 28 % considèrent que la société a atteint un équilibre raisonnable.
Sans trop de surprises les opinions varient selon l'affiliation politique : 77 % des Républicain·es ou sympathisant·es républicain·es jugent que la société en fait trop, contre seulement 23 % des Démocrates ou sympathisant·es démocrates. À l'inverse, 37 % des Démocrates pensent que la société n’en fait pas assez, contre seulement 5 % des Républicain·es. Parmi les indépendant·es, 31 % considèrent que la société est allée trop loin, 14 % pensent qu'elle n'en fait pas assez, et 30 % estiment qu'un équilibre a été atteint. A noter également qu’une proportion plus que notable d'indépendant·es (à savoir 25 %) a refusé de répondre à la question.
A la question « En pensant aux athlètes transféminines, pensez-vous qu'elles devraient ou ne devraient pas être autorisées à concourir dans les sports féminins ? »
79 % des répondants (tout bords confondus) estiment que les athlètes transfem’ ne devraient pas être autorisées à concourir dans des sports féminins. On monte à 94 % pour les Républicain·es, et 67 % pour les Démocrates. Ce qui est assez énorme (et montre une méconnaissance profondes des infos et études allant dans le sens d’une participation de ces athlètes).
A la question « En pensant aux médicaments utilisés dans le cadre des transitions des personnes trans, pensez-vous que les médecins devraient pouvoir prescrire des bloqueurs de puberté ou une hormonothérapie aux mineur·es âgé·es de 10 à 18 ans ? »
71 % des répondants (toujours tout bords confondus) estiment qu’aucune personne de moins de 18 ans ne devraient avoir accès à ces soins. Là encore, les Républicain·es arrivent en tête avec 90 %. Côté Démocrates, ça monte 54 %, et pour les indé on est à 61 % pour cette opinion.
24 % des Démocrates estiment que seul·es les mineur·es entre 15 et 18 ans devraient pouvoir y avoir accès. On est à 10 % pour les indés et 7 % pour les Républicain·es.
Seul·es 19 % des Démocrates pensent que les mineur·es âgé·es de 10 à 18 ans devraient avoir accès à ces soins. Et ça tombe à 2 % pour les Républicain·es et les indés.
Voilà, bon ce n’est pas forcément représentatif vu qu’on est sur un échantillon moindre, et en plus en lien avec le New York Times (qui a un traitement un peu pété des sujets trans), mais ça permet de se donner une petite idée de l’opinion (et degré de méconnaissance, puisque dans notre cas c’est lié) des gens.
- Le ministère de la Santé et des Services Sociaux des États-Unis a publié son tout premier rapport sur l'équité en matière de santé pour les personnes intersexes. C’était inédit jusqu’ici car ça condamne les chirurgies non consenties sur les mineur·es intersexes – alors que cette pratique est encore légale aujourd’hui aux États-Unis.
Le rapport, intitulé « Advancing Health Equity for Intersex Individuals », met en lumière les traumatismes causés par ces interventions (non nécessaires médicalement je le rappelle !) et recommande de les retarder au maximum (à savoir jusqu'à ce que l'enfant puisse participer de manière libre et éclairé à cette décision).
Le rapport appelle également à des réformes pour protéger l'autonomie corporelle et les droits civils des personnes intersexes (notamment concernant les discriminations, les lacunes dans les soins médicaux, et ce qui touche à la santé sexuelle et la fertilité).
- Nouvelle démonstration de la bêtise et déshumanisation des anti-trans : La représentante Marjorie Taylor Greene et l'activiste anti-trans Oli London se sont mis·es a afficher et attaquer sur leurs réseaux sociaux respectifs un étudiant trans (qui n’avait absolument rien demandé) parce que ce dernier venait de poster une vidéo de lui après sa mastectomie… Et surtout parce qu’on voit qu’il est handicapé.
On a eu donc le droit au combo de transphobie et d’infantilisation. Selon elleux, Micah Leroy – l’étudiant trans – ne pouvait pas consentir à cette opération car il a une paralysie cérébrale. – Paralysie cérébrale qui n’affecte en rien la compréhension de ce qu’implique une opération de ce type, ni une prise de décision. Puisqu’on est sur un trouble du développement qui affecte le mouvement et la coordination de membre et qui peut aussi affecter les capacités linguistiques orales d’une personne. (Ce qui est le cas de Leroy, mais il peut communiquer sans problème en écrivant ou en utilisant un dispositif de génération de parole – qui en gros est un appareil qui permet de générer des mots ou des phrases par le biais de la technologie.)
Oli London n’a pas dû avoir le mémo puisqu’il a affirmé je cite (et désolé d’avance pour le mégenrage) que « les médecins [avaient] coupé les seins d'une femme handicapée atteinte de paralysie cérébrale pour la rendre trans »…
- Toute autre chose, les CrossFit Games, qui est une compétition sportive annuelle aux États-Unis, ont modifié leur politique, interdisant désormais aux athlètes transfem’de concourir dans la catégorie féminine.
Selon le nouveau règlement, les athlètes doivent participer dans la catégorie correspondant à leur genre assigné à la naissance, invoquant – vous vous en doutez ! – l'équité et l'intégrité dans les compétitions.
Les femmes trans seront par conséquent intégrées à la catégorie masculine.
- Début d’année mouvementée chez Meta (qui est la société mère de Facebook, Instagram, Threads et WhatsApp pour rappel) puisque diverses choses se sont passées :
Déjà, Meta a commencé par affirmer avoir « accidentellement » restreint les ado de pouvoir rechercher des termes / hashtag LGBTQ+ sur ses plateformes. Iels se retrouvaient avec une page blanche après avoir effectué ce type de recherche. (Bon, par contre pour les contenus type tradwife et hétéro, là il n’y avait pas de problème.)
Mark Zuckerberg, patron de Meta, a ensuite annoncé dans une vidéo avoir pris la décision de « mettre fin [au] programme de vérification des faits par des tiers et passer à un modèle de notes communautaires » pour ses plateformes. Ce qui, grosso modo, revient à se calquer sur le modèle mis en place par Elon Musk pour Twitter. (Qui est un modèle assez catastrophique pour celleux qui n’ont jamais foutu les pieds sur Twitter hein.)
Vous allez me dire « c’est quoi le lien avec les transidentités ? ». Bah, ça va accentuer encore davantage les discours mensongers sur les personnes trans et sur les transitions. Typiquement le délire de dire que les transitions sont prises en charge à 100 % alors que les lunettes ne sont pas remboursées… Que les transitions ne fonctionnent pas. Que des opérations sont faites sur des enfants pré-pubaires. Ou encore d’affirmer que les personnes trans sont des groomers ou que sais-je.
Il a également annoncé déplacer ses bureaux de modération de la Californie vers le Texas (qui est un état beaucoup plus conservateur).
S’en est suivi la mise à jour de nouvelles guidelines favorisant la liberté d’expression. (Si on traduit, ça signifie open bar pour les discours de haine sans aucune conséquences et se farcir un flot de désinformation énorme. On avait déjà en mars 2024 un rapport de GLAAD qui montrait très clairement que Meta n’appliquait de toute façon pas ses politiques d’utilisation anti-discrimination sur ses plateformes. Donc la parole suit les actes j’ai envie de dire.) Dans ces nouvelles guidelines, Meta autorise ses utilisateurices à avoir des propos complètement queerphobes. Par exemple, dire qu’une personne LGBTQ+ est « malade mentale », « anormale », « folle » ou un « monstre » est autorisé par Facebook, Instagram et Threads.
Ce qui a d’ailleurs eu pour effet que des employé·es soient énervé·es . (A juste titre !) Certain·es ont d’ailleurs démissionné en signe de protestation. Et ensuite que d’autres employé·es LGBTQ+ commencent à dire que s'iels sont « malades mentaux », iels devraient bénéficié de congés maladie.
Bon, à voir ce que ça donnera pour l’Europe, puisque les règles ne sont pas les mêmes entre l’Europe et les États-Unis. Ici les plateformes sont sensées respecter les lois mises en place dans les pays où elles s’implantent.
bien évidemment qu’on ne peut pas mettre un ou une juge derrière chaque publication, mais en théorie il y a quand même des règles et lois à prendre en compte. Si vraiment c’est trop le boxon, il peut y avoir des décisions de retirer les plateformes (ou en tout cas leur accès) dans certains pays.
4ème truc (oui c’est loin d’être fini, attendez !) : Meta a annoncé la fin de ses programmes de DEI (donc Diversity, Equity et Inclusion) invoquant l’évolution du paysage juridique et politique aux États-Unis.
(Le DEI correspond aux programmes de diversité, d’équité et d’inclusion dans l’embauche, la formation et les partenaires pour info.) La vice-présidente des ressources humaines a expliqué que c’était devenu controversé car perçu par certaines personnes comme favorisant certains groupes.
5ème point : L'application Facebook Messenger permet à ses utilisateurices de personnaliser la palette de couleurs de son chat avec différents thèmes. Les thèmes « non-binaire » et « trans », qui étaient auparavant disponibles, ont été supprimé.
6ème point : Zuckerberg a ordonné le retrait des tampons présents dans les toilettes pour hommes des bureaux de Meta dans la Silicon Valley, à New York, ainsi qu’au Texas. Ça avait été mis en place à l’origine pour les employé·es trans et non-binaires.
Et pour terminer, il a aussi lâché un petit million pour le fonds d’investiture de Trump après avoir déclarer dans le podcast de Joe Rogan que « les entreprises ont besoin de plus d’énergie masculine ». Mascu un jour, mascu toujours !
- Ce n’est pas le seul CEO tech de la Silicon Valley à avoir donné pour le fonds d’investiture de Trump et à avoir pris des décisions plus que douteuses.
Tim Cook (CEO d’Apple), Sam Altman (CEO d’Open AI), ainsi que Jeff Bezos (CEO d’Amazon) ont également donné des sommes similaires. (On se rend, au passage, d’ailleurs bien compte que le business et l’argent passent avant les droits des minorités y compris lorsqu’on en fait parti puisque Tim Cook et Sam Altman sont tous les 2 ouvertement gays.)
- Amazon a supprimé la section sur les droits LGBTQ+ de sa page politique. On est passé d’une section qui soulignait que l’entreprise se battait, je cite « pour la protection et l’égalité des droits des personnes trans » ainsi que pour l’adoption de la loi sur l’égalité, à une simple mention des personnes LGBTQ+ dans le cadre d’une liste de communautés marginalisées contre lesquelles l’entreprise ne tolère pas « de traitement inéquitable ». (Il y a aussi un truc similaire pour la communauté noire de fait.)
L’entreprise offrait des avantages de couverture de santé liés aux transition de genre basées sur les normes de soins publiées par la WPATH. (La couverture des soins ne fonctionne pas du tout de la même manière qu’en France. Ce qui fait que selon l’entreprise pour laquelle tu bosses, tu peux bénéficier de plus ou moins de prise en charge là-bas. Ce qui peut être une raison de postuler ou non dans une boite quand on est trans là-bas. Donc c’est quand même pas négligeable.) Ce paragraphe a aussi été supprimé, ce qui fait que des employé·es craignent de ne plus pouvoir bénéficier de cet avantage. A priori l'entreprise a déclaré au Washington Post que c’est toujours disponible, mais à voir.
Et Amazon a également supprimé son engagement à « faire progresser la DEI grâce à la technologie ». (Donc même chose que tout à l’heure avec Meta. Il y a aussi McDonald’s, Walmart, Jack Daniels, Ford Motor Company, Harley-Davidson, Target et pas mal d’autres entreprises qui ont stoppé leur programme DEI.)
Voilà on est face à des CEO, surtout Zuckerberg, qui n’attendent même pas la prise en poste de Donald Trump. Et qui se sont rué à prendre des décisions dans le but de plaire au nouveau locataire de la Maison Blanche, en prévision de ce que ce dernier pourrait dire ou faire.
- En parlant de Donald Trump :
Difficile de passer outre ce mois-ci car ce dernier est devenu officiellement président des États-Unis pour la seconde fois.
Les promesses d’actions contre les personnes trans et la soi-disante « idéologie du genre » proférées avant son investiture ont été aussitôt (On parle de quelques heures post investiture quand même…) mises à exécution grâce à la signature de divers executive orders.
(Pour info un executive order – qu’on peut traduire par « ordre exécutif » ou « décret présidentiel » – c’est une directive, un document officiel, du président des États-Unis servant à gérer les opérations du gouvernement fédéral et à en organiser son fonctionnement en transmettant des instructions concernant certains contextes ou sujets.
Ça n’est pas une nouvelle loi (parce que pas voté par le Congrès), mais ça peut être utilisé pour appliquer des politiques – comme c’est le cas ici avec Trump – ou bien clarifier l’interprétation de lois déjà existantes. Ce qui rend un executive order particulièrement efficace pour accélérer la mise en œuvre de décisions présidentielles.
Un premier décret met fin aux programmes de DEI au sein du gouvernement fédéral. (Je ne reviens pas sur ce que c’est, ayant déjà abordé la chose avec Meta.) Par contre selon certaines informations, l’administration Trump aurait ordonné que toustes les employé·es fédéraux occupant des postes liés à cette DEI soient placé·es en congé payé la semaine suivant l’inauguration.
Ce même décret annule également le décret de l’ancien président Joe Biden qui autorisait les personnes trans à servir dans l’armée. Ça annule, de fait, et de manière immédiate l’utilisation des fonds fédéraux pour les soins de santé liés à une transition au sein de l’armée. Unsecond décret, spécifique aux questions militaires, déclare qu’être trans est « incompatible avec le service » et parle, je cite « d’idéologie du genre radicale ». Et exige en outre que tout le personnel trans soit mégenré dans les communications et les politiques militaires officielles.
8 militaires poursuivent en justice l'administration Trump pour ce décret. A voir ce que ça donnera.
Un troisième décret, signé sous couvert de « protection des femmes » , annule la reconnaissance légale des personnes non-binaires. C’est-à-dire que la mention « X », disponible depuis 2022 pour les passeports, n’existe plus. Le sexe est désormais strictement binaire et doit se baser sur une classification et réalité biologique immuable. Donc, qu’une "femme" désigne strictement une « personne adulte humaine de sexe féminin » et qu’un "homme" désigne strictement une « personne adulte humaine de sexe masculin ». Sachant que moi je le traduit comme ça, mais qu’en anglais « female » et « male » peuvent aussi se traduire en français par « femelle » et « mâle » selon le contexte. Ici ça pourrait tout à fait être le cas. Et on basculerait encore davantage dans un jargon très « TERFien ».
En parlant de ça – avant de passer à la suite du décret – les termes « female » et « male » sont formulés de manière à ce que les femmes et les hommes soient reconnu·es comme appartenant aux sexes femelle ou mâle « dès la conception ». Ce qui est assez alertant comme définition puisque ça les reconnaît comme des individus, comme des personnes, dès ce fameux stade de conception.
Donc, formulé de la sorte, de 1) ça tape sur les personnes trans et intersexes, et de 2) ça prépare le terrain pour toucher au droit à l’IVG. (Qui est de toute façon a été attaqué dans certains États.) Le site gouvernemental sur les droits reproductifs, qui fournit des informations sur l'accès à l'IVG aux États-Unis, a d’ailleurs disparu le soir de l’investiture de Trump.
(Son administration a, au passage, aussi supprimé presque tout le contenu et les ressources sur les personnes LGBTQ+ et le VIH du site Web de la Maison Blanche et des pages web des principales agences fédérales. Et ça touche aussi à des pages web en mémoire à Nex Benedict et Matthew Shepard qui ont été tous les deux tués à la suite d'actes anti-LGBTQ+.)
Les personnes trans ne pourront plus faire modifier leurs marqueurs de genre légalement. A priori pour celleux ayant déjà fait modifier leurs papiers, l’interdiction, même pour les marqueurs de genre « X », n’est pas rétroactif et n’invalide pas ces papiers. C’est une info qui vient de la Maison Blanche. Par contre, des expert·es juridiques conseillent de jouer la prudence aux personnes ayant des papiers avec un marqueur de genre neutre. Il pourrait potentiellement avoir des risques de confiscation de passeports lors de voyages internationaux. Forçant donc les personnes a devoir les renouveler, et donc, à perdre la possibilité d’avoir ce marqueur là et devoir indiquer le sexe assigné à la naissance.
Pour ce qui est du changement de prénom, normalement rien ne change. Ça reste possible. (En tout cas pour l’instant…)
La notion de genre et d'identité de genre est complètement rejetée. L'administration Trump ordonne que tous les documents, règlements et formulaires fédéraux suppriment toutes références à l'identité de genre.
Il y a un rejet explicite de l'idée d'utiliser l'identité de genre comme critère pour accéder aux espaces et services réservés aux femmes (donc toilettes, vestiaires, refuges, etc.), affirmant que cela constitue une menace pour les droits, la sécurité, et le bien-être des femmes (sous-entendu cis hein).
D’ailleurs un point à été fait concernant les prisons. Les détenues transféminines ne devront plus être emprisonnées dans les prisons pour femmes. (Pour les détenus transmasculins, c’est le mystère total puisque rien n’est spécifié dans le décret.) Ce qui forcerait des transferts de prisons pour femmes vers des prisons pour hommes.
(Sachant, au passage, que les détenues trans sont 10 fois plus susceptibles d’être agressées sexuellement que les autres types de détenu·es. Donc on est sur une politique encourageant de manière franche ce type actes.)
Les prisons devront en plus je cite « veiller à ce qu’aucun fonds fédéral ne soit dépensé pour une procédure médicale, un traitement ou un médicament dans le but de conformer l’apparence d’un ou une détenue à celle du sexe opposé [sic] ». Donc, on se retrouve avec une politique de détransition forcée dans le milieu carcéral, avec toutes ses conséquences (en particulier dans le cadre de personnes ne produisant plus du tout d’hormones).
Une femme trans incarcérée, Maria Moe, a saisi la justice pour contester ce décret. Bilan – ça a été très vite ! – un juge empêche tout transfert dans une prison masculine la concernant. Au moins 3 autres détenues trans intentent une action similaire.
Ça tape aussi sur les pronoms dits « choisis » notamment à l’école et dans le milieu professionnel en se basant sur le 1er amendement (qui correspond à la liberté d’expression) et le droit pour un ou une citoyenne à reconnaître la nature biologique et binaire du sexe. Donc open bar pour légitimer une discrimination.
Certains établissements scolaires ont fait savoir qu’ils n’appliqueront pas cet executive order. Et le Département de l'Éducation de Californie va dans ce sens également.
Sur le même sujet d’ailleurs, un troisièmeexecutive order vient révoquer une loi anti-discrimination en vigueur depuis 60 ans qui interdisait la discrimination sur le lieu de travail lorsqu’elle est fondée sur la race, la croyance, la couleur ou l’origine nationale, le sexe, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.
Un quatrième executive order intitulé « PROTECTING CHILDREN FROM CHEMICAL AND SURGICAL MUTILATION » interdit les soins d’affirmation de genre pour les mineur·es et les jeunes adultes trans de moins de 19 ans. (Jusqu’ici 26 états imposaient des restrictions, là ça s’étendrait sur tout le territoire états-unien.) Ce décret menace les États sanctuaires et interdit le financement de ces soins dans les institutions médicales. (D’ailleurs la journaliste Erin Reed a confirmé que plusieurs cliniques et hôpitaux, présents dans des états dits safe ou les blue states, ont préventivement arrêtés la prise en charge totale ou partielle des transitions de leur patientèle trans.) Le décret ordonne également au ministère de la Justice d’enquêter et poursuivre les médecins et parents facilitant ces traitements.
A noter qu’il est question de « protection des enfants des mutilations » mais que ça gêne pas Trump lorsqu’il y a de vraies mutilations à l’encontre de bébés, enfants et ado intersexes hein…
D’autant plus que même si tu interdis un accès encadré aux soins de santé trans, bah ça donnera le même résultat que pour une interdiction d’avortement. C’est à dire que ça enlèvera un accès safe à ces pratiques, mais pas les pratiques en elles-mêmes, puisque les gens se démerderont seul·es pour y avoir accès avec les risques que ça implique.
L’ACLU indique que ça ne prendra pas effet immédiatement et qu’iels prévoient de batailler pour que ce décret n’aboutisse pas.
Et nous avons pour terminer (en tout cas pour le mois de janvier et c’est déjà pas mal !), un cinquième executive order. Intitulé « Ending Radical Indoctrination in K-12 Schooling » - on part carrément sur un supposé endoctrinement là ! – ça vient taper sur les profs et les écoles de la maternelles jusqu’au Lycée qui utilisent les bons pronoms, les bons prénoms et laissent leurs élèves trans utiliser les bonnes toilettes et vestiaires. Il est aussi question de (je traduis mot pour mot hein) « susciter une admiration patriotique pour notre incroyable nation et les valeurs que nous défendons » et de « promouvoir une éducation patriotique ». Le mec est en train de pondre des mesures d’endoctrinement assumée de la jeunesse.
Si vous voulez jeter un coup d’œil aux divers documents pour lire tout ce qui y est inscrit, je vous mettrai ça comme d’habitude en sources de l’émission. A noter que je ne parle bien évidemment que de ce qui touche aux personnes trans ici, mais que Trump a signé des décrets ou annulé aussi d’anciens décrets qui concernent les communautés racisées et étrangères avec des politiques anti-immigration et racistes.
Il y aussi fort à parié que ces politiques impacteront les règles d’accès aux demandes d’asile pour les personnes LGBTQ+.
- Lors du premier jour de prise de fonction de Trump, les appels aux lignes d'assistance pour les jeunes LGBTQ+ ont explosé, notamment au Rainbow Youth Project, qui a reçu plus de 1 400 appels le seul jour de l'inauguration. Côté Trevor Project, on est sur une augmentation de 33 % pour cette même date.
Ce qui n’est malheureusement pas étonnant, mais reste quand même préoccupant…
- Dernière news pour terminer cette pastille. On a appris le décès du réalisateur David Lynch. Je le mentionne rapidement parce que j’ai vu des personnes trans mentionner à quel point le personnage de Denise Bryson (dans la série Twin Peaks) avait pu être être figure de représentation trans assez importante pour elles.
Je n’ai jamais vu la série, donc je ne peux pas juger de sa qualité. Mais de ce que j’ai pu lire, même si le personnage est joué par un acteur cis (à savoir David Duchovny), et que ce n’est jamais l’idéal – Denise est traitée avec respect et toute tentative de ridiculisation à son encontre est immédiatement considéré comme irrespectueux. Ce qui, remis dans son contexte, à savoir une série des années 1990, n’est pas négligeable.
Donc je le mentionne pour celleux que ça intéresse.
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🔗 Les sources :
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Sur sa chaîne Youtube, Hugo Travers poste quasi chaque jour une pastille vidéo de 10 à 12 minutes dans laquelle il aborde les sujets d’actu : Poutine, la révolte en Iran, la pilule du lendemain, la hausse des prix, Youporn, le climat, etc. Expliqué et analysé de façon simple mais pas simpliste, ce condensé d’actualité permet à toutes et tous de s’informer clairement et rapidement.
Hugo alimente aussi trois autres chaînes Youtube : HugoDécrypte (interviews, angles politiques, docu), HugoDécrypte – Shorts (mini vidéos à partager) et Mashup par HugoDécrypte.
Bibliothèque des Côtes d'Armor
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DIRECT – Imam Kanté face à l’actu : Dora Gaye très affecté, Macky Sall piégé, mobilisation de Sonko…
Comme tous les samedis, Imam Kanté fait le tour de l’actualité sur SeneNews TV. Le prêcheur va ainsi aborder les points liés à la situation politique nationale et internationale. Suivez ses interventions en direct sur « Actu ak Diné ».
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HISTOIRE/ACTU | Dette publique et défaut de politique visionnaire ➽ https://tinyurl.com/Dette-Publique-Politique C’est dans les dernières années du XIXe siècle qu’un chroniqueur du « Gaulois » pousse un cri d’alarme relatif à la dette publique d’une France jouissant jadis d’une supériorité incontestée mais aujourd’hui obérée de taxes, et considère que l’État, dépensier, exige par ailleurs trop des contribuables tout en se contentant de « prendre l’argent là où il est » sans réelle politique visionnaire
#dette#publique#dépense#finances#impôts#contribuables#économie#politique#députés#sénateurs#ministres#gouvernement#État
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ALEXIS POULIN : « LE VRAI POUVOIR N'EST PAS EN POLITIQUE » | GPTV ACTU
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#Iran : au seuil de la bombe... Breakout Time #politique #actualités
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Iran nucléaire actu breakout time politique
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Réalité #1
grec
igreque
ygrec
ygrrec
irréc
irreconciliable
Voilà l’état
De mon lien avec instagram
Mais pourquoi, pourquoi msieur dam j’ai tant dmal avec insta ?
Jdois être trop faible - ou trop tenir à mon temps de cerveau disponible, alors lors qu’insta m’impose constamment des contenus grossiers, c’est pénible. J’allais dire des contenus putaclic mais c’est pire ! J’ai même plus besoin de cliquer et ça m’arrive entre 2 story, sans que j’ai rien demandé, pas même scrollé. C’est plus putaclic c’est devenu carrément putassier Et encore, c’est gentiment dit putassier : j’ai plus de respect pour pas mal de prostituées que pour des gens de la Silicon Valley Blindés qui se gavent en nous étouffant de vidéos satisfaisantes. Bien sûr ils se déresponsabilisent du contenus, ce serait la faute des utilisateur•ices
Mais leur algo parle pour eux, et l’outil qu’ils dessinent en dit long sur leur dessein. En limitant par défaut la diffusion de contenus politiques. En appuyant là où ça pique, exploitant nos failles pour s’y faire du fric, où tout expert neurologique sait que l’humain défaille avec ses défauts et ses tiques. Donc à moins d’être ascétique, chacun finit par devenir accroc et à cran devant son écran.
Leur interface est conçue pour nous perdre, que notre conscience s’efface? Quand tu veux rechercher quelque chose qui t’intéresse, tu n’as pas le choix que de prendre pleine face une mosaïque bigarrée qui t’oblige à t’arrêter, quitte à te faire aspirer par une saloperie de spirale. Irrémédiable tentation diabolique pour te dévier de ta trajectoire propre, et t’éloigner de ton désir en te faisant miroiter des pas de côtés, des nouveautés, des actus et des concours LOL et plein de trucs bigrement interessants ! Diversions incessantes sous le vernis efficace de la noble excuse d’une curiosité insatiable
Bref j’essaie de plus écouter mon instinct et moins insta.
À vrai dire j’aurais presque préféré ne pas revenir là. Mais je suis revenu ici pour le boulot, tu comprends. C’est en mettant un pied sur scène que j’ai réalisé au gré du temps combien renoncer à mettre le pied à l’étrier se résumait à une balle dans le pied.
Alors jtente de me soumettre aux codes et cette logique de marché digitalisé. Ça me rend dingue par exemple de devoir essayer de faire tenir ma vidéo sous 2min pour espérer accrocher l’algo et quelques secondes d’attention - en vain… en vain. 2min30 , 2min20 (ce qui m’empêche d’ailleurs de parler démocratie, polarisation éducation : t’as de la veine !)
Et certes m’oblige à la “concision”. Mais nique ta race l’efficace, je crois avoir capté l’évolution de nos cerveaux. Si j’avais pas fait une vidéo, tu l’aurais lu où mon petit texte ? Nanmé-ho
Alors voilà, je perds du temps Toi aussi Au moins on a l’impression d’être ensemble ? Jsais pas Mais reste
Reste que tout optimiste technophile que je suis, Je déteste vraiment pas mal instagram.
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