#Vieux Stockholm (Gamla Stan)
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mdameninie · 1 year ago
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48H Ă  Stockholm, SuĂšde
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vagfarareodla-blog · 7 years ago
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Ce matin je suis partie vers 10h30 pour retrouver Clara et son frĂšre. Finalement ils avaient oubliĂ© de mettre un rĂ©veil et Ă©taient donc en retard. Mais ça m'a permis de me balader un peu dans les rues de Stockholm, dans le vieux quartier "Gamla Stan", lĂ  oĂč se situe mon hĂŽtel. Plus je passe de temps dans cette ville, plus je la trouve belle.
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uppsaping · 8 years ago
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Dimanche 28 mai : Stockholm
Hier soir nous dinùmes au restaurant Ostgotakallaren, un excellent restaurant suédois, inspiré de franco-italien et rentrùmes de "nuit".
Pour cette deuxiĂšme journĂ©e Ă  Stockholm, nous avons choisi de musarder dans les vieux quartiers ce matin - Gamla Stan -, d'y faire quelques courses. Nous y vĂźmes la relĂšve de la garde, la grand place, le musĂ©e Nobel. Puis l'aprĂšs-midi nous​ prĂźmes le bateau, pour un grand tour dans l'Archipel de Stockholm. Nous y vĂźmes des choses sympa, la grande maison qui est une maison de retraite, -pas mal hein?- et des choses Ă©tranges...
La journée fut splendide, 28° dans l'aprÚs midi, mais ce soir, les nuages sont revenus. Nous rentrons à Enköping en train, ou plutÎt ne rentrons pas, nous y sommes bloqués depuis presque une heure......
Demain nous partons​ dans le Nord avec Arthur.
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bagheeragirljulie-blog · 6 years ago
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Top 5 christmassy cities n°2
2. Stockholm
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Le pays du pĂšre noĂ«l n’est pas loin et ça se sent ! Les jours bien courts d’hiver donnent l’occasion aux suĂ©dois d’illuminer leurs fenĂȘtres, notamment avec le fameux bougeoir Ă  7 branches. La gĂ©ographie de la ville construite sur des Ăźles, les maisons colorĂ©es de Gamla Stan et le parc de Skansen sont parfaits pour ajouter de la fĂ©erie aux derniers mois de l’annĂ©e.
Skansen est le plus vieux musĂ©e en plein air au monde. En plus de la faune suĂ©doise, vous pourrez dĂ©couvrir le mode de vie traditionnel au XIXĂš siĂšcle ainsi que la culture sami. Difficile de trouver meilleur cadre pour se mettre dans l’ambiance de noĂ«l.
The country of Santa Claus is not far and you can feel it ! The very short winter days give to the sweddish the occasion to illuminate their windows, especially with the famous 7-branch candleholder. The geography of the old city, built on islands, the colorful houses of Gamla Stan and Skansen Park are perfect for adding enchantment to the last months of the year.
Skansen is the oldest outdoor museum in the world. In addition to the Swedish fauna, you can discover the traditional way of life in the 19th century and the Same culture. Hard to find a better way to get in the Christmas mood.
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Pour plus de magie, prenez le bateau direction les Ăźles de l’archipel de Stockholm (je peux dĂ©jĂ  imaginer mon sapin et ma famille rĂ©unie Ă  Sandhamn).
For more magic, take the boat to the islands of Stockholm Archipelago (I can already imagine my christmas tree and my family reunited in Sandhamn).
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surlechemindhernesto-blog · 6 years ago
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ÉTAPE 4 : LA SCANDINAVIE
LA SUÈDE CENTRALE ET SUÈDE DU SUD
Nous redescendons par la SuĂšde par la route E4 qui longe la cĂŽte le long de la Mer Baltique.
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Spot dodo sur la route
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Grill-sauna suédois dans les bois
Les paysages changent encore
Les couleurs automnales disparaissent et laissent place aux forĂȘts de pin toutes vertes. Les routes sont plus larges, les villes plus grandes, on a l’impression de revenir Ă  la civilisation. La NorvĂšge, et notamment la Laponie, nous faisaient nous sentir comme dans un cocon et la SuĂšde nous ramĂšne doucement Ă  la rĂ©alité 
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Nous dĂ©cidons d’explorer une seule rĂ©gion suĂ©doise sur la route : la DalĂ©carlie, dĂ©crite comme la rĂ©gion la « plus suĂ©doise que Abba et IKEA rĂ©unis » pour son authenticitĂ© et ses traditions.
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Notre premiĂšre visite sera la ville de Falun et sa mine de cuivre, Ă  l’origine du « rouge de falun » qui dĂ©corent les maisons suĂ©doises et celles de ses voisines norvĂ©giennes et finlandaises. La peinture, produite Ă  base de cuivre, est rĂ©putĂ©e pour sa trĂšs bonne qualitĂ© et sa conservation. La visite de la mine est intĂ©ressante (en anglais ou suĂ©dois uniquement) et le site est trĂšs bien amĂ©nagĂ© (on s’est juste faite avoir par les horaires du musĂ©e : fermeture Ă  15h un samedi
Tout comme la plupart des magasins qui ferment Ă  16h.)
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La mine de Falun
Le centre-ville de Falun nous a parut sans grand intĂ©rĂȘt, si ce n’est pour se restaurer ou faire des achats.
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Balade du soir Ă  Falun
Plus loin, le lac de Siljan est un endroit idéal pour se détendre et profiter de la nature.
Nous dĂ©couvrons le concept de randonnĂ©e-barque : parcourir un bout de la balade en barque ! Le principe est de faire la traversĂ©e une premiĂšre fois avec la barque n°1, rĂ©cupĂ©rer la barque n°2 de l’autre cotĂ© et la ramener au point de dĂ©part avec la barque n°1 (et oui, il faut bien que les prochains randonneurs aient une barque Ă  leur tour !) et refaire la traverser avec la barque n°1 pour continuer sa balade. C’est plutĂŽt ludique et puis ça fait les bras, on adore !
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Notre petite barque pour la traversée !
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Randonnée du lac Alviken
AprĂšs cette jolie promenade autour de lac Alviken Ă  SiljansnĂ€s (merci Ă  https://voyagerenphotos.com/2017/02/randonnee-dalecarlie-suede-centrale/ pour les infos), nous allons Ă  NusnĂ€s visiter un atelier de fabrication artisanal du fameux cheval en bois, emblĂ©matique de l’art traditionnel suĂ©dois. L’entreprise Nils Olsson Hemslöjd AM ouvre ses ateliers au grand public et fait dĂ©couvrir chaque processus de fabrication des petits chevaux, de la dĂ©coupe Ă  la peinture et au vernissage, jusqu’à la vente !
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Pré-découpage
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Peinture
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Vernissage
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Exposition
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EntrĂ©e de l’atelier-boutique
Pour terminer, nous allons Ă  Stockholm. C’est est une ville Ă  l’image de la scandinavie : propre, calme et oĂč rĂšgne le respect et un sentiment de sĂ©curitĂ©. C’est une ville « verte » oĂč il fait bon vivre.
Elle est composée de plusieurs petits ßlots qui représentent des quartiers. Le quartier nord (Norrmalm) est plutÎt moderne et trÚs vivant avec des grandes rues commerçantes et des grandes enseignes.
Un peu plus au sud le vieux quartier de Gamla Stan (notre coup de coeur) : un quartier oĂč il fait bon flĂąner, s’arrĂȘter dans un cafĂ©, faire les boutiques, se perdre dans les petites rues pavĂ©es, assister Ă  la relĂšve de la garde au Palais Royal (c’est un vrai spectacle avec l’harmonie et les chevaux), visiter les Ă©glises, etc.
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Petite place à Gamla Stan 
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Encore plus au sud, c’est le quartier de Södermalm (mais nous n’y sommes pas attardĂ©).
Il y a de nombreux parcs en ville comme celui de DjurgÄrden.
Stockholm est aussi connue pour sa centaine de kilomÚtres de galeries artistiques souterraines :    les stations de métro de la ville sont décorées par des artistes et plongent les voyageurs dans des univers uniques. Parmi elles, nous avons « visité » KungstrÀdgÄrden, T-Centralen (ligne bleue), Solna Centrum, Radhuset (ligne bleue) et Stadion (ligne rouge).
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Stadion
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Solna Centrum
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T Centralen
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Radhuset
Bon la SuĂšde n’aura pas forcĂ©ment fait balancĂ© notre coeur autant que la NorvĂšge et la Laponie finlandaise
 Mais les craquers (rond et entier, pas les craquers rectangulaire de chez WASA) et la rĂąpe Ă  fromage suĂ©doise rattrape tout !
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On adoooore les craquers avec du beurre et du fromage tranché !
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touristguidebuzz · 7 years ago
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8 Top Luxury Weekend Escapes as Picked by Travel Experts
Tourists on the streets of Montreal. The Canadian city is one of the hot places to go right now -- as Skift knows, from having had its all-team retreat there in June. Tourisme Montréal
Skift Take: Great suggestions, here. A case in point is Montreal, where Skift had its all-staff retreat this summer. We can vouch that this Canadian town has an outsize food scene that's perfect for a weekend escape.
— Sean O'Neill
Generally speaking, you need a minimum of three days when visiting a new city. It’s just enough time to scout out a favorite restaurant, find the best must-see attractions, pin down a couple of great boutiques, and check out a lesser-visited, local-feeling neighborhood. In my mind, it’s the only way to truly get a sense of the destination—to know a place rather than see it.
But there are exceptions. On a recent trip to Africa, I spent only one night in Zambia: I wanted to see Victoria Falls, and there’s little else to do in the vicinity if you’re not keen on bungee jumping at one of the world’s largest crevices.
Earlier this year, I had only two days to spend in Zurich before a ski trip, which proved to be plenty of time for this beautiful, immensely walkable, yet diminutive capital.
Within a few blocks of a new boutique hotel in the center of town called the Marktgasse is an incredible bakery with a local crowd, a stunningly arranged shop filled with gourmet gift-ables, and a stuck-in-time tavern for traditional fondue.
It didn’t take much longer to see the clock tower of St. Peter’s, wander down the sweetly cobbled Augustinergasse, and window shop along the watch-lover’s Mecca of Bahnhofstrasse, which leads to the city’s most famous chocolatier. By the third morning, hopping the train to St. Moritz signaled no lost opportunity.
With that in mind, here are eight easily accessible cities that can be explored meaningfully in as little as a night’s stay—all vetted by some of the world’s leading travel specialists. Tack them onto a work trip or use them as inspiration for the next free weekend on your calendar.
Ljubljanica
Central Europe travel specialist Nathalie Nagy, of ProTravel, ranks Slovenia’s capital as a top destination for quick trips, partly because the city is so compact and walkable. “It’s an easy, 1.5-hour drive or train ride from Zagreb—close to Austria, the Istrian Peninsula, and Italy,” she says, which makes it a sort of “cultural crossroads.” Even better, it’s characterized by “charming red-tiled roofs, curving narrow streets, lovely Baroque architecture, and whimsical bridges that connect the two sides of the city over the Ljubljanica River,” says Nagy.
It’s not a city for five-star hotels—not yet, anyway—so stay in Hotel Cubo, the best boutique option. Or book an Airbnb, then organize your itinerary around these exemplary restaurants. Food, after all, is the best way to explore the cultural fusions that makes Slovenia so special.
Stockholm
Jack Ezon of Ovation Vacations says “Stockholm’s sophisticated music, shopping, art, and museums are overshadowed only by its eclectic nightlife.” It’s true: The city that birthed Spotify has all sorts of quirky bars such as Gondolen, set in a cantilevered space that hovers over the archipelago, and Grill, whose eight rooms are reimagined by interior designers every season.
Be sure to survey the city’s more traditional side during the day: The old city of Gamla Stan is where Nobel prizes are awarded each year, bakeries everywhere peddle a cardamom-infused pastry called kardemummabullar that is like a cinnamon bun on steroids, and the shellfish at Lisa Elmqvist’s stall in the Ostermalms Saluhall market is mind-bogglingly fresh and flavorful.
Make your base the new At Six hotel, which has floor-to-ceiling views of the city and a super-central location; from there, you can stroll down the waterfront to the Vasamuseet, a museum dedicated to a restored Viking ship that’s cooler than it sounds.
Manchester
It’s known more for football, but there’s so much more to this emerging business hub, says Yaron Yarimi, a bon vivant with experience in Frosch Travel’s corporate and leisure divisions. “In two days, you can see the Fletcher Moss botanical garden, the Manchester Cathedral, and lots of museums,” he tells Bloomberg, citing dozens of small and manageable cultural institutions within the 45-square-mile city. (Yes, one is dedicated to the U.K.’s football memorabilia, but we’d recommend the newly expanded Whitworth, with its excellent Turner collection and sprawling sculpture gardens.)
Luckily for you, a spate of new and lovely hotels have recently opened in town, including the King Street Townhouse (whose killer rooftop pool overlooks the spires of Manchester Town Hall) and the residential-feeling Oddfellows on the Park, which occupies a grand Georgian building in leafy Bruntwood Park.
Panama City
The conveniently located midpoint of North and South America has emerged as an ideal business trip add-on, says Ashish Sanghrajka, president of Big Five Tours and Expeditions. But flight access is far from the only draw: This international crossroads “is worth exploring for its cathedral tower, Old Panama Museum, and the old city compound called Casco Viejo, which dates from the late 1600s,” says Sanghrajka.
The tiny Casco Viejo area is indeed where you should spend the bulk of your two-day trip. Stay at the 50-room American Trade Hotel, developed by Ace Hotels, with its can’t-miss jazz club run by Panamanian Grammy winner Danilo Perez. Have the concierge book you into a walking tour so you can learn about the meticulous architectural restoration that’s brought this neighborhood back from the brink, then go shopping for Panama hats and kick back over al fresco rounds of mojitos and ceviche at Ego y Narcisco.
Montréal
It’s only an hour from New York by plane, but MontrĂ©al feels worlds away with its Franco-American vibes, festival culture, and beautifully preserved Vieux Port. For such a tiny city, Montreal has an outsize food scene. Download the app DINR for last-minute reservations at such tough-to-book spots as Joe Beef, then hightail it to boutique-lined Boulevard St. Laurent, where you’ll find everything from all-day wine bars with outdoor seating to the highly photogenic La Diperie, which peddles frozen yogurt cones dipped and rolled in a variety of sweet and savory toppings. (Think dark chocolate and peanut butter magic shells, speckled with pistachios or pretzels.)
Pro tip: Don’t scramble for MontrĂ©al-style smoked meat sandwiches and bagels until after dinner and drinks. Some of the city’s best institutions, such as Jarry Smoked Meat (which is less touristy than Schwartz’s) and St-Viateur Bagel, are open 24/7.
Bordeaux
Ezon says this wine capital is one of the most overlooked gems in France, “a miniature Paris, with fabulous markets, museums, and one of the densest concentrations of Michelin-stars in the world.” Add the vineyards, easy train access, and the city’s sheer walkability, and you’ll wonder why it took you so long to weekend here.
Check into La Grande Maison, a six-room manse in the middle of town that’s run by one of the area’s top winemakers, Bernard Magrez. There, you can hit on every one of Bordeaux’s draws without stepping out the front door: wine tasting and blending workshops, a two-Michelin-starred restaurant by Pierre Gagnaire, and access to a leading art collection. But leave you should: The hotel can send you out in a gleaming wooden boat to harvest and taste oysters in the Arcachon Basin, you can helicopter out to the area’s best wine estates, or you might simply stroll the magnificent Place de la Bourse, with its mirror-like reflecting pool.
Dresden
Did you know Dresden is known as the Florence of the North? According to Nagy, that’s one way to sum up its beauty; she loves this 800-year-old city on the Elbe River for its meticulously rehabbed Saxon architecture (reconstructed after World War II) and vibrant cultural offerings.
Many of Dresden’s historic monuments have been given new life as part of a museum complex that resembles the Smithsonian. The Zwinger is hailed for its beautiful Vermeers and a curious collection of historical scientific instruments while the Schloss is a literal gold mine for 18th-century jewelry and design; lovers of history should make a bee line to the architecturally stunning military museum, which is a little farther afield. As long as you pick and choose exhibits, it’s realistic to see two of them—and to walk the city’s picturesque old center—in a single day. Plus, says Nagy, the city makes a perfect stopover between Berlin and Prague.
San Miguel de Allende
This tiny expat haven, smack in the middle of Mexico, has been rapidly gaining buzz as a must-visit getaway: It hosted the finale of Top Chef in 2015 and was recently named the best city in the world by Travel + Leisure. Ezon says that partly reflects how easy it is to get there from the Midwest and the West Coast and partly due to its overwhelmingly Mexican charm. “Just strolling the streets throws you back to a Colonial-era yesteryear,” he says, describing such iconic sights as the Parroquia de San Miguel Arcangel church, the locals with wide-brimmed hats and guitars slung over their shoulders, and the riotously colorful streetscapes.
Here, vacation mode sets in quickly—and you don’t need much time to reap the benefits. Stick to a loose agenda of gallery hopping and taco crawling around the Centro Historico (make this excellent list your guide), leaving ample time to lounge around your hotel. The landscaped pool deck at the Rosewood and the spa at the Hotel Matilda are reasons enough to travel.
This article was written by Nikki Ekstein from Bloomberg and was legally licensed through the NewsCred publisher network. Please direct all licensing questions to [email protected].
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will62820-blog · 8 years ago
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Évasion à Uppsala et zonage dans Stockholm
Le rĂ©veil est donc compliquĂ© vendredi matin, mais je parviens Ă  Ă©merger sans problĂšme majeur. AprĂšs avoir dĂ©jeunĂ© Ă  nouveau en compagnie d’Ezter, nous partons en direction de l’école. Cette fois-ci nous sommes accueillis par Thorbjorn. Il ne me laisse pas une trĂšs bonne impression ce bonhomme, il est plein de suffisance. L’exercice ce matin est de valoriser une expĂ©rience. Je me retrouve Ă  discuter avec Minka,la seconde hongroise, et Andrea, la Portugaise Ă  Ă©changer un peu. Puis nous devons trouver trois mots qui nous dĂ©finissent dans nos progrĂšs, sur les plans social, personnel et professionnel. Je parle un peu avec mon camarade russe Anton Ă  la pause, qui dĂ©sire rester en SuĂšde aprĂšs son EVS. On peut le comprendre. AprĂšs une derniĂšre conclusion tous ensemble, nous prenons le repas avant de partir Ă  l’hĂŽtel rĂ©cupĂ©rer nos bagages. Comme la fois derniĂšre, nous nous disons au revoir et nous sĂ©parons dans le mĂ©tro. Je me retrouve avec Laurent, Anna, Ezter, Theodor, Catharina, Denisa, Audrey et Suriah pour boire un cafĂ© Ă  Kulturhuset, dans l’hypercentre.Ils doivent prendre le bus pour le retour d’ici une heure, Ă  quelques pas d’ici. Anna, l’Espagnole propose qu’on se retrouve pour passer quelques jours ensemble en Ă©tĂ© si c’est possible. Puis nous nous sĂ©parons. Laurent a dĂ©cidĂ© de rentrer alors que j’ai choisi de passer le weekend Ă  Stockholm. Je remonte Drottninggatan et arrive Ă  l’auberge de jeunesse, dans Kammakargatan. Je prends contact avec Theresa, une Allemande, volontaire Ă  Högsby, pas loin d’Oskarshamn, afin de se retrouver au soir. Je pars ensuite faire quelques courses, j’achĂšte une Ă©charpe de Hammarby et des bonnets, avant de filer Ă  travers Gamla Stan direction Södermalm pour acheter des provisions. Sur la route,je tĂ©lĂ©phone Ă  Maman afin de donner quelques nouvelles. Une fois Ă  l’hĂŽtel, Theresa m’informe qu’on doit se retrouver Ă  Stampen vers 20h30. Stampen, situĂ© au cƓur de Gamla Stan, c’est une institution pour les musiciens de blues et de jazz. Chaque soir il y a un concert. Je retrouve une grande partie des volontaires, plus Laurent, Ă  ma grande surprise. Il a ratĂ© son bus, quelle gueule il a dĂ» tirer ! Le marabout s’acharne sur son dos ! Ce soir, c’est un groupe de blues Ă  l’ancienne qui occupe la scĂšne avec brio. Le chanteur en impose vraiment, les deux guitaristes tirent le maximum de leur Telecaster, et la section rythmique, parfaitement dans sa bulle, fonctionne Ă  merveille. Le batteur est sur une autre planĂšte. Les gens, beaucoup de vieux, sont dans l’ambiance. Des femmes d’un certain Ăąge sont lĂ  pour danser, elles sautent sur tout ce qui bouge ! Victor, le Grec, se retrouve bien malgrĂ© lui avec une manie insistante aux bras. A minuit, le spectacle est terminĂ©. C’était vraiment bon. Je traverse la capitale dĂ©jĂ  silencieuse afin de regagner l’auberge de jeunesse.
Je me lĂšve Ă  8h pour entamer le weekend, pas totalement frais mais suffisamment reposĂ©. Il faut dire que se retrouver dans un dortoir avec des gens qui organisent un concert de ronflements et ĂȘtre rĂ©veillĂ© en plein milieu de la nuit par le fracas provoquĂ© par la chute d’un lit superposĂ© qu’un Russe  passablement Ă©mĂ©chĂ© tentait d’escalader n’aide pas Ă  tisser des liens Ă©troits avec MorphĂ©e. La pauvre rĂ©ceptionniste, qu’est ce qu’elle a pris cher quand elle a eu la mauvaise idĂ©e de dĂ©barquer ! Le temps de me laver et de dĂ©jeuner, et je file Ă  Centralstation en descendant Drottninggatan. Dehors il fait beau, 4°C et plein soleil, ça fait plaisir. Une fois dans la gare, je dĂ©cide de ne pas attendre les autres et achĂšte un billet de train. Hier soir, nous avons dĂ©cidĂ© de nous rendre Ă  Uppsala, quatriĂšme ville de SuĂšde, situĂ©e Ă  70 kilomĂštres au nord. A la base, j’avais prĂ©vu de trainer dans Stockholm mais c’est carrĂ©ment un meilleur plan. Nous avons convenu de nous retrouver devant le cafĂ© Starbucks. Sophie, Anna, Theresa, Victor, Danute, Lukas et Emmanuella arrivent rapidement. Nous prenons place dans le train, un modĂšle ”vintage” mais parfaitement en Ă©tat de marche. Celui-ci quitte la gare Ă  10h11, et en quelques instants, nous quittons la ville. MĂȘme Stockholm, plus grande ville de Scandinavie n’est pas si Ă©tendue que ça finalement. Nous arrivons peu avant 11h Ă  Uppsala. La ville est ancienne, rĂ©putĂ©e pour sa cathĂ©drale, son universitĂ©, et ses traditions. Nous nous promenons dans les rues du centre-ville. Victor achĂšte quelques kanelbullar faits maison et les partage avec le groupe. Uppsala est une trĂšs jolie ville, magnifiĂ©e par le soleil et qui n’a pas le cĂŽtĂ© cosmopolite de Stockholm. Tout est trĂšs propre, les bĂątiments arborent des couleurs vives et tout Ă  un cĂŽtĂ© rĂ©tro. Nous nous dirigeons vers la cathĂ©drale, qui est la plus grande et une des plus anciennes de Scandinavie. A l’intĂ©rieur se trouvent plusieurs gisants, dont celui du puissant roi Gustave Ier Vasa. Nous nous dirigeons ensuite vers le chĂąteau d’Uppsala, aux murs roses, et situĂ© sur une colline toute proche. L’édifice a servi de rĂ©sidence Ă  la famille Vasa pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations. Nous entrons dans l’aile rĂ©servĂ©e au musĂ©e, dont la visite est gratuite. Il y a plusieurs expositions, peu fournies mais assez intĂ©ressantes. Je contemple les Ɠuvres en compagnie de Victor alors qu’une bonne partie du groupe prĂ©fĂšre se prĂ©lasser au soleil dans les jardins. Lorsque nous sortons enfin, il est temps de trouver un endroit pour manger. Nous entrons finalement dans un restaurant italien, Rififi, dans une des rues principales. Un bon choix, pour 75 couronnes j’aurai droit Ă  une bonne pizza margherita. Alourdis par le repas, nous filons direction la bibliothĂšque, Ă©galement fameuse, aprĂšs un arrĂȘt Ă  l’office de tourisme de la ville. Mais hormis un bĂątiment qui a fiĂšre allure, l’intĂ©rieur s’avĂšre ĂȘtre une bibliothĂšque universitaire trĂšs ordinaire. Peu aprĂšs 16h, nous trouvons un petit cafĂ© sympathique et y entrons afin d’accomplir le rituel du fika. Je discute pas mal avec Sophie qui trouve les SuĂ©dois trĂšs diffĂ©rents par rapport aux Français. C’est vrai que sur certains points la comparaison entre le Parisien standard et le SuĂ©dois rural ordinaire laisse entrevoir des diffĂ©rences importantes. A 17h, nous sommes littĂ©ralement mis dehors car le cafĂ© ferme. 17h ! Un samedi dans la quatriĂšme ville de SuĂšde ! Nous dĂ©cidons alors de flĂąner dans les rues. Sophie me parle de son petit ami suĂ©dois, qu’elle trouve gentil mais trop coincĂ©. A 18h, nous prenons le train. Sur le trajet de retour, la Parisienne s’énerve aprĂšs que les autres lui aient fait une blague. En descendant du train, je lui dit au revoir avant qu’elle ne disparaisse dans la foule mais elle ignore les autres. Puis nous planifions une activitĂ© pour la soirĂ©e. Je rentre ensuite Ă  l’auberge de jeunesse pour me prĂ©parer et manger un peu. Un peu avant 21h, je lĂšve l’ancre en direction du centre. Je retrouve Theresa, Victor, Danute puis Lukas Ă  Gamla Stan Station. Ils ont trois minutes de retard mais tiennent tout de mĂȘme Ă  s’excuser. Ça se voit qu’ils ne connaissent pas la dĂ©finition de ”ĂȘtre en retard” en France ! Nous entrons ensuite dans un restaurant situĂ© Ă  quelques mĂštres de lĂ . Les autres prennent des tapas, mais comme j’ai dĂ©jĂ  mangĂ© je me contente d’une biĂšre. Nous parlons de notre petite virĂ©e Ă  Uppsala et de gastronomie. Puis nous dĂ©cidons de mettre le cap sur Södermalm aprĂšs que Lukas ait payĂ© l’addition. AprĂšs quelques errances, nous entrons dans un bar rĂ©tro proposant une grande variĂ©tĂ© de biĂšres tchĂšques, Ă  la grande surprise de Lukas. Le cadre est agrĂ©able, dans le style du dĂ©but du XX e siĂšcle, tout Ă  fait en accord avec le style habituel stockholmois. Je parle un peu avec Danute, de ses projets pour le futur. Elle a dĂ©jĂ  visitĂ© la France, trouve que Annecy est une ville magnifique. C’est vrai que le cadre naturel avec les montagnes et le lac ne doit pas avoir beaucoup d’équivalents. Apparemment Vilnius est aussi une jolie ville et pas chĂšre, pourquoi ne pas y aller Ă  l’occasion ? La conversation dĂ©vie sur la Russie, et vu du cĂŽtĂ© balte ce ne sont pas vraiment des copains. Je rembourse ensuite Lukas en lui payant une Staropramen non filtrĂ©e. Ça lui fait vraiment plaisir de trouver un bout de TchĂ©quie au cƓur de Stockholm ! Il est prĂšs d’une heure et demi quand nous sortons. Les autres ont prĂ©vu d’aller au ”Secret Garden” mais je dĂ©cide de rentrer. Les rues de Stockholm sont vides et il est deux heures quand j’atteins enfin l’auberge. Heureusement que je ne fais pas mon EVS dans cette ville, il y aurait de quoi ĂȘtre ruinĂ© !
Dimanche matin, je me lĂšve Ă  9h. La nuit a Ă©tĂ© insupportable Ă  cause d’un type qui ronflait. C’était tellement fort que ça faisait vibrer les barreaux du lit
 DĂ©cidement, peu importe oĂč on va, il faut toujours qu’il y ait ”le type qui ronfle”, dĂšs qu’il est question de dortoirs collectifs. Ce gars est un grand voyageur, on le rencontre partout ! Mais il est temps pour moi de quitter l’hĂŽtel. Je me lave et prĂ©pare mon bardas avant de descendre dans la rue pour 10h30. J’ai du temps Ă  tuer jusque 15h. J’ai donnĂ© rendez-vous aux autres au cafĂ© panoramique de Kulturhuset. Comme il fait beau, je flĂąne dans les rues, je descends jusque Gamla Stan avant de monter sur les hauteurs de Södermalm pour admirer la vue. Un petit ferry qui relie DjurgĂ„rden fend les flots et la glace qui recouvre le MĂ€laren. Je traine dans les rues Ă©troites afin de prendre quelques photos, mange un morceau devant Södrateatern, avant de revenir sur Gamla Stan. Je m’arrĂȘte sur les quais, prĂšs du Palais Royal, pour observer les gens passer et sentir l’atmosphĂšre de la ville. Vers 14h, je dĂ©cide de remonter Drottninggatan et d’acheter quelques souvenirs. Je retourne au magasin de sport afin d’acheter une Chapka aux couleurs de Hammarby, que je compte offrir Ă  Vivien. Je m’arrĂȘte Ă  nouveau chez le disquaire oĂč j’ai achetĂ© le dernier mĂ©fait de Saint Vitus il y a quelques mois. J’en ressors avec trois albums, de Kvelertak, Bombus et MaidaVale. Comme la SuĂšde change ses billets d’ici quelques mois, j’ai dĂ©cider de liquider une partie des miens. AprĂšs tout on n’est pas Ă  Stockholm tous les jours ! A 15h, j’arrive Ă  Kulturhuset les autres arrivent peu aprĂšs, presque au grand complet. Puis nous faisons la queue afin de prendre du cafĂ© et quelques gĂąteaux. Une dame ĂągĂ©e avec qui je discute en suĂ©dois me demande si je viens de NorvĂšge. C’est amusant, ça fait plusieurs fois Ă  Stockholm que le gens me demandent si je suis NorvĂ©gien quand je parle en suĂ©dois. Ces langues sont tellement proches, ça veut dire que je progresse d’une certaine maniĂšre. En revanche dĂšs que je passe Ă  l’anglais je suis vite repĂ©rĂ© en tant que Français. Le temps de boire le cafĂ© et de manger quelques pĂątisseries et nous faisons nos adieux. Peut-ĂȘtre nous reverrons nous cet Ă©tĂ©, ça serait bien de faire quelques activitĂ©s ensemble. Avant de partir, de dĂ©cide de m’arrĂȘter aux toilettes qui sont payantes. Mais les Stockholmois grugent le systĂšme en tenant la porte pour la personne suivante, afin d’éviter de payer . SacrĂ©s SuĂ©dois, ils peuvent se rebeller contre l’ordre Ă©tabli ! Du moins Ă  Stockholm. A 16h30, j’arrive Ă  la station, avant de prendre le bus de 17h. Je cĂšde ma place Ă  un jeune couple dĂ©semparĂ© car toutes les places en double sont prises. Marrant ça, ici ça n’a pas l’air de se faire. Le trajet est long, silencieux et monotone. Le bus arrive Ă  Oskarshamn un peu avant 22h. Je regagne l’appartement et mange un dessert avant de me coucher. Demain, la semaine commence avec le SFI.
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will62820-blog · 8 years ago
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Retour Ă  Stockholm, la belle des glaces
Le lundi 6 mars au matin, une bonne couche de neige recouvre le sol. Les SuĂ©dois s’activent pour dĂ©neiger. Ici ils emploient les grands moyens, ils ont des petits chasse-neige parfaitement adaptĂ©s pour dĂ©blayer les rues et les pistes cyclables. Au SFI, nous faisons un entraĂźnement pour l’examen final qui arrive bientĂŽt. C’était pas Ă©vident, surtout le premier texte mais mes craintes concernent surtout la comprĂ©hension orale. Nous faisons ensuite la correction, regardons quelques infos ainsi que les rĂ©sultats d’une fameuse course de ski de fond qui s’est tenue ce weekend. En rentrant, je cuisine, fais une sieste puis dĂ©cide d’enfourcher mon vĂ©lo afin d’immortaliser Oskarshamn sous la neige. Il y a Ă©normĂ©ment de vent et je souffre un peu du froid, mais je dĂ©cide tout de mĂȘme de pousser jusque la plage. Je file ensuite au supermarchĂ© afin d’acheter quelques provisions pour la route, demain. Le temps de revenir Ă  l’appartement et il est dĂ©jĂ  temps de repartir pour Kristineberg. J’embarque ma cafetiĂšre afin d’absorber ma dose quotidienne de cafĂ©, avant d’observer Robert dĂ©fier les gamins aux tirs au but. La ballade dehors m’a fatiguĂ©, j’espĂšre ne pas tomber malade pour Stockholm. AprĂšs le dĂźner, j’imprime quelques papiers et envoie mon contrat de volontaire au CIBC de Lens. Albin a achetĂ© un pot de Nutella et tape dedans Ă  la cuillĂšre. Il y a des moments je me dis que les SuĂ©dois sont vraiment des barbares, pour certains d’entre-eux. RentrĂ© chez moi, je prĂ©pare mon sac pour le lendemain, afin de rallier Stockholm pour le meeting de moitiĂ© de service volontaire.
Il continue de neiger lorsque je me lĂšve vers 7h30, ce mardi 7 mars. Je dĂ©jeune et termine mes derniers prĂ©paratifs avant de me diriger vers la gare pour 9h. La neige tombe fort dehors. A cause des conditions, le bus arrive lĂ©gĂšrement en retard mais je suis toujours Ă©patĂ© par la capacitĂ© des SuĂ©dois Ă  faire face Ă  ces conditions. En France, tout serait Ă  l’arrĂȘt. Certes, les pneus neige aident Ă©normĂ©ment. Je vais somnoler pendant une grande partie du trajet. VĂ€stervik est magnifique dans son Ă©crin de neige avec ses façades aux couleurs vives. Puis les villes s’ensuivent, Gamleby, Valdmarsvik. A Norrköping, deux SuĂ©dois du cru, visiblement alcoolisĂ©s, montent Ă  bord du bus et vont parler et rigoler bruyamment jusque la fin du trajet. Stockholm est Ă©galement sous la neige, lorsque nous arrivons Ă  15h. Laurent et moi ne traĂźnons pas et mettons le cap sur Centralstation, juste en face. Depuis les vitres du mĂ©tro qui nous emmĂšne vers Bromma, je peux voir que l’eau qui entoure l’Archipel de Stockholm est gelĂ©e, c’est assez impressionnant. Pourtant il ne fait pas si froid. Vers 16h, nous arrivons Ă  l’hĂŽtel de Brommaplan, le mĂȘme qui nous a accueilli en septembre. AprĂšs une pause le temps de manger un morceau, je repars avec le mĂ©tro direction Södermalm. Des Roms font un vacarne phĂ©nomĂ©nal dans la rame, et ça n’a pas l’air de plaire beaucoup aux Stockholmois, certains ont l’air gĂȘnĂ©s, d’autres effrayĂ©s. Un autre se balade dans les wagons avec un violon et massacre son instrument ainsi que la musique qu’il tente d’interprĂ©ter. Avant ils Ă©taient fixes au coin d’une place, maintenant ils sont ambulants, on n’arrĂȘte plus le progrĂšs ! Je descends Ă  Gamla Stan et file en direction de MĂŒnchenbryggeriet, sur les hauteurs de Södermalm, non loin de ”Den Röda BĂ„ten”, oĂč j’avais dormis lors de mon passage en dĂ©cembre. J’ai rendez-vous avec Gojira pour un concert de metal. Les deux premiers groupes, Car Bomb et Code Orange sont d’un ennui mortel. Le premier joue une espĂšce de mathcore sauce US sans queue ni tĂȘte, si bien qu’au final j’ignore si ils auront jouĂ© plusieurs morceaux ou un seul. C’est trop chaotique pour moi. Le second, Code Orange, est une sorte de metalcore aux touches gothiques et punk, sans grande inspiration. C’est donc avec impatience que j’attends le show de Gojira. Lorsque les Français dĂ©barquent, c’est le mĂȘme bordel que j’avais constatĂ© lors du concert d’Amon Amarth il y a quelques mois : beaucoup de mecs bourrĂ©s qui poussent contre les barriĂšres et un pogo dangereux et mal organisĂ©. Je repousse calmement un mec un peu trop prĂ©sent, qui se met immĂ©diatement en tĂȘte de se battre avec moi. Je parviens Ă  m’esquiver aprĂšs avoir tout de mĂȘme reçu un coup. Je ne vais pas chercher les problĂšmes, c’est une trĂšs mauvaise idĂ©e d’aller se battre quand on est seul face Ă  des abrutis et de surcroit Ă  l’étranger. Stockholm a beau compter parmi les meilleurs artistes de la scĂšne metal dans ses murs, ces derniers n’ont toutefois pas le public qu’ils mĂ©ritent. Vu de l’arriĂšre du pogo, le concert de Gojira est impeccable bien qu’un peu court. L’alternance entre les morceaux violents datant des premiers albums et les morceaux plus planants de ”Magma”, le dernier album, fait son effet. Ce dernier album est Ă©videmment mis en valeur, et il faut dire que c’est efficace en live mĂȘme si j’aurai apprĂ©ciĂ© davantage de morceaux issus de ”From Mars to Sirius”, notamment ”Ocean Planet”. AprĂšs le concert, j’en profite pour acheter un peu de merchandising. Comme les prix des t-shirts Gojira est exorbitant, je dĂ©cide d’acheter un bonnet et un patch au stand de la Sea Shepperd, association Ă©cologique qui milite pour la protection de la vie marine. Les liens sont Ă©troits entre l’association et Gojira, qui a d’ailleurs utilisĂ© le logo de Sea Sheppherd  pour la pochette de ”From Mars to Sirius”. Comme il est minuit, je me dĂ©pĂȘche de regagner le vestiaire puis le mĂ©tro. Ça parlait beaucoup français en sortant, Stockholm est en train d’ĂȘtre colonisĂ©e. Dehors il neige fort, mais heureusement il y a peu de circulation. Les mĂ©tros sont plus espacĂ©s la nuit, du coup je dois attendre prĂšs de trente minutes avant de prendre celui qui me ramĂšne Ă  Bromma. Dans la rame, un vieux m’adresse la parole. Comme il parle vite et sans articuler, je ne comprends rien et lui demande de rĂ©pĂ©ter plus lentement. En guise de rĂ©ponse je me fais engueuler. On ne peux pas dire que mes interactions avec les Stockholmois se passent pour le mieux
 Finalement il approche une heure du matin quand je regagne l’hĂŽtel.
Je dĂ©cide toutefois de faire sonner mon rĂ©veil Ă  7h30. Non pas que je sois pressĂ© de quitter mon lit, mais il faut impĂ©rativement prendre le petit dĂ©jeuner avant 9h. Il n’est Ă©videmment pas question de sauter cette Ă©tape cruciale de la journĂ©e. Laurent et moi descendons donc dĂ©jeuner, et croisons Sophie, une Parisienne, petite trentaine, qui est lĂ  aussi comme volontaire. Nous remontons ensuite dans notre chambre. Je pars vers 11h30 en direction de Folkhögskola. Il y a une bonne couche de neige dans les rues. En arrivant aprĂšs quelques minutes de marche, je croise les autres volontaires, certains que j’ai rencontrĂ© en septembre, d’autres qui sont arrivĂ©s plus tard et avec qui je fais les prĂ©sentations. Emmanuella vient d’Italie, Lukas de TchĂ©quie, une autre fille de Lituanie. Nous dinons ensemble avant de rejoindre Charlie, qui dirige les opĂ©rations, pour diffĂ©rentes activitĂ©s, faire le point ensemble sur notre projet avant de confronter notre expĂ©rience Ă  propos de la SuĂšde et des SuĂ©dois. Ça me fait plaisir de rencontrer d’autres personnes qui sont dans la mĂȘme situation que nous. Nous participons ensuite Ă  un jeu de pyramide qui consiste Ă  se placer sur des feuilles de papier et Ă  se marcher sur les pieds les uns des autres afin d’accĂ©der au sommet de la pyramide. Un jeu qui force Ă  se parler et Ă  distribuer une hiĂ©rarchie et un leadership au sein d’un groupe. Nous continuons ensuite Ă  parler de la SuĂšde avant de prendre le souper vers 18h30. Que c’est tĂŽt dans ce pays
 En rentrant Ă  l’hĂŽtel, certains veulent sortir mais la plupart sont fatiguĂ©s et nous dĂ©cidons de rester Ă  l’hĂŽtel. Certains jouent aux cartes avec un peu d’alcool. Laurent, Leo et Teodor regardent le match qui oppose Barcelone au PSG. Je me pose dans un canapĂ© avec Victor qui vient de GrĂšce. Nous passons la soirĂ©e Ă  parler de culture et d’altermondialisme, de politique europĂ©enne et du rĂŽle des mĂ©dias dans la sociĂ©tĂ©. C’est trĂšs enrichissant, au point que Paris a perdu depuis longtemps sur le score de 6-1 quand nous nous sĂ©parons. En remontant dans la chambre, je parle un peu avec Laurent qui est un peu frustrĂ© face Ă  son expĂ©rience EVS. Il a envisagĂ© de rester au Luxembourg et a pris personnellement le fait que le contrat EVS ne soit pas renouvelĂ©. C’est mon cas Ă©galement, et c’est peut ĂȘtre une des rares fois oĂč on a pu avoir une conversation constructive tous les deux.
Jeudi matin, je me lĂšve Ă  7h, et descends prendre le petit dĂ©jeuner en compagnie de Sophie, la Parisienne, Emmanuella, l’Italienne et Ezter, une des deux Hongroises. Aux infos, ils parlent d’une fusillade qui a eu lieu cette nuit Ă  Stockholm. Les banlieues ne sont pas trĂšs sĂ»res non plus ici. Vers 8h30, nous nous rendons en groupe Ă  l’école oĂč nous attend Terese, que nous avons rencontrĂ© Ă©galement en septembre. Nous parlons du youthpass, Ă©voquons en groupe les conflits et la façon de les rĂ©soudre. Nous devons ensuite dĂ©finir nos compĂ©tences en quelques mots. Au dĂ©jeuner, je me retrouve Ă  nouveau avec Emmanuella, Teodor et Hannah, une des Allemandes qui bosse pour Svenskakyrkan, l’Église suĂ©doise. Elle est catholique et travaille pour une organisation protestante, se prĂ©tend ouverte mais semble tout de mĂȘme Ă  fond dedans. Curieux pour quelqu’un d’aussi jeune. AprĂšs le repas, nous avons droit Ă  une prĂ©sentation de l’Agence nationale suĂ©doise, qui rĂ©pĂšte un peu ce qu’on avait vu en septembre. Je profite de la pause fika pour demander Ă  Jakob, le type de l’agence, s’il a des tuyaux afin de travailler Ă  l’avenir en SuĂšde. Apparemment c’est possible bien que compliquĂ©. Nous rĂ©alisons une auto-Ă©valuation avant de planifier notre futur pour les prochains mois. Nous concluons vers 17h avant de laisser Terese. Encore une fois le dĂźner est bien trop tĂŽt.Terese vient ensuite nous faire ses adieux. Nos prenons la dĂ©cision de nous retrouver vers 19h afin de boire un verre en ville avant de rentrer Ă  l’hĂŽtel. En jetant un Ɠil sur le web, j’apprends que cinq personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es Ă  Stockholm lors de rĂšglements de comptes ces deux derniers jours. C’est un peu inquiĂ©tant. A 19h, je suis dans le hall. Presque tout le monde s’est donnĂ© rendez-vous, sauf les filles de l’Église. Nous embarquons ensuite dans le mĂ©tro direction Södermalm. Milena et Rebecca, les deux Allemandes qui sont en EVS Ă  Stockholm nous emmĂšnent sur les hauteurs afin d’admirer la vue sur Gamla Stan et prendre quelques photos. AprĂšs quelques errances dans les rues, nous atterrissons dans SkĂ„negatan, la partie branchĂ©e / hippie de la ville. Le bar dans lequel nous entrons est typĂ© rock, c’est sympa. Au sous-sol je peux entendre qu’un concert se dĂ©roule. Du death metal vu la cadence de la batterie. Ça tape dur et l’endroit semble ĂȘtre le refuge des metalheads du coin. AprĂšs deux verres et un bon moment, nous levons l’ancre avec le mĂ©tro. Certains veulent aller au ”Secret Garden”, le bar gay le plus en vue. Mais c’est plein Ă  craquer, du coup je dĂ©cide de sagement reprendre le mĂ©tro, ainsi que la plupart des autres volontaires. Je parle avec une des TchĂšques, Denisa, Ă  propos de son pays et des traditions en Europe de l’Est. En rentrant, je m’assois avec LĂ©o,Victor, Catharina et Rebecca, nous discutons environnement, protection animale et veganisme. La discussion, intĂ©ressante, se poursuit tard dans la nuit, mais je parviens Ă  tenir jusque trois heures du matin grĂące Ă  plusieurs expresso.
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