#Un témoin dans la ville
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Un Témoin dans la ville, Edouard Minaro, Lino Ventura, 1959.
Synopsis : Madame Ancelin a été tuée par son amant, un certain Verdier. Plutôt que de dénoncer le meurtrier, monsieur Ancelin préfère le supprimer à son tour. Il maquille son crime de façon à faire croire à un suicide, mais en sortant de chez sa victime, il rencontre un imprévu : un chauffeur de taxi que Verdier venait d'appeler. Ce témoin gênant est loin de se douter qu'un meurtre vient d'être commis. Il s'éloigne, persuadé de s'être trompé d'adresse. Ancelin, méfiant, entreprend de le retrouver pour s'assurer définitivement de son silence.
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Un témoin dans la ville (Witness in the City, 1959)
"I'll yell. I'll yell for help. The neighbours will come."
"The rich don't have neighbours, Mr. Verdier. Just trees surrounding their homes."
#Un témoin dans la ville#witness in the city#french cinema#film noir#1959#édouard molinaro#pierre boileau#thomas narcejac#gérard oury#lino ventura#sandra milo#franco fabrizi#jacques berthier#ginette pigeon#françoise brion#robert dalban#micheline luccione#janine darcey#gérard darrieu#jacques monod#barney wilen#beautifully stripped down‚ jazzy noir; simple and brutal‚ as Lino Ventura's righteous murderer stalks the sole witness to his crime and#very gradually loses his humanity and the sympathy of the audience. it's all hard shadows and collateral damage‚ a nihilistic study of the#inescapable escalation of violence in the search for revenge. Ventura is fantastic: he had such a great face for cinema‚ a big blank canvas#just waiting to be painted with all the worries the world has to offer‚ here running the gamut from hard and pitiless to soft and frightene#he's the noir archetype‚ a thoroughly ordinary man caught up in an extraordinary situation and rapidly spiralling out of control#waltzing ever steadily towards a destruction of his own making. everyone's great here tho‚ and there's not an ounce of flab on this film#nor a single wasted shot. Molinaro works in some light among the dark‚ moments of life that stand in contrast to the moments of death#warmth against cold; unsentimental‚ from the brutal opening murder to the perfunctory bleakness of the finale#an indispensable noir full of detail and realism and life and character. highly recommended for p much anyone
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Journal
Le mariage est passé et la pression qui l'entourait aussi. Me voilà avec un nouveau nom et pas mal de paperasse à faire. Cette journée de samedi 07 septembre restera dans ma mémoire. Même si mon mariage était petit, il était à mon image. Pourtant, je n'y suis pas pour grand chose, ce sont mes enfants et en particulier ma belle-fille et ma fille qui se sont occupées de tout. Ma fille m'a coiffé et elle m'a rendu plus jolie et plus sûre de moi dans ma robe champêtre. Mon mari quand à lui, était tellement paniqué à l'idée de ne pas porter de veste sur sa chemise, qu'il est allé en acheté une 1 heure avant la cérémonie. Il a aussi prit une autre chemise, celle que nous avions choisit étant trop cool pour être porté avec une veste de costume. Nous avons rejoins nos invités sur le parking de la mairie et tous mon complimenté sur ma robe, pourtant simple et peu cher (acheté sur Temu, c'est dire ! ) mais qui m'allait à ravir et me correspondait tout à fait. Nous avions demandé aux invités de ne pas s'habiller exprès mais les témoins étaient magnifiques. Mes fils en chemise rose pale et nœud papillon bleu et ma fille et ma belle-fille en robe longue rose. Avant que la cérémonie ne commence, je me suis renseignée sur un point avec l'adjointe au maire qui me regarde et me dit : Mais ce n'est pas vous la mariée ? ... Pour elle, une mariée doit forcément porter une robe blanche et être âgée de moins de 50 ans, je présume. Ensuite, elle s'est trompée dans le prénom du mariée et elle n'a pas vu que les 4 témoins n'ont pas tous signés sur les documents. Mais elle nous a fait une belle photo avec mes 12 invités alors, je lui pardonne ! Nous sommes allés boire un café et faire des photos avant d'aller au restaurant à midi. Les enfants avaient préparé une voiture ballait, celle qui ferme le cortège, avec des plumeaux colorés sur les rétroviseurs et un déambulateur gonflable sur le coffre ! Après un délicieux déjeuner, nous étions tous invités chez mon fils et ma belle-fille pour manger les gâteaux préparé par ma belle-fille. Mon mari a fait duré le plaisir en passant en voiture dans le centre ville, tout en klaxonnant. Les autres ont suivit. Un petit cortège mais un cortège bruyant tout de même . Chez mes enfants, le salon avait été merveilleusement décoré, dans les tons rose et or. Il y avait des ballons partout, une table avec des gâteaux dont une pavlova en forme de cœur, un livre d'Or, deux mariées en résine (encore plus vieux que nous), un coin photo avec des accessoires pour se déguiser et un fond musicale année 80. C'était vraiment génial et l'ambiance était super. Ma tant redouté belle-mère, la femme de mon père, m'a même dit s'être plus amusée à mon mariage qu'à celui de sa petite-fille, quelques semaines auparavant. Ce fut un mariage tout simple, à notre image, entouré des gens que nous aimons, même si tous n'ont pas pu être présent, car nous vivons très loin de ma famille. Mais mes enfants étaient là, mon petit fils aussi, mon père avait également fait le déplacement ainsi que la sœur de mon mari et tous ont contribués à faire de ce jour une belle réussite que nous garderons à jamais dans nos cœurs.
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Ces derniers temps je pense beaucoup à ma meilleure amie d'enfance et d'adolescence avec qui j'ai plus trop de contact parce qu'elle sera pas à mon mariage et ça me travaille beaucoup, pas parce que j'aurais aimé l'inviter mais plutôt par nostalgie de la relation qu'on avait petites, quand on pensait à l'avenir on était persuadées qu'on vivrait dans la même ville je serais bibliothécaire et elle fleuriste (ça ça s'est bien réalisé pour le coup mdr) et on serait témoin au mariage l'une de l'autre et on serait marraine des enfants de l'autre mais ça s'est pas passé comme ça je suis partie et elle est restée là où on a grandi, on voulait plus les mêmes choses de la vie et surtout j'ai commencé à assumer de vouloir des trucs qu'elle ne voulait pas alors qu'avant je m'écrasais pour faire comme elle. Je pense pas que la relation était spécialement toxique mais en tout cas très déséquilibrée elle était la meneuse extravertie jolie etc et moi la suiveuse réservée un peu cheum lol je pense que ça la flattait d'avoir toujours quelqu'un avec elle qui la rendait encore mieux par comparaison. Moi je disais rien parce que j'avais trop peur d'être seule mais maintenant j'ai ma vie ma maison mon keum mon travail et je suis loin donc on s'est pas quittées en mauvais termes mais juste on s'est éloignées et maintenant se suivre sur instagram c'est le seul aperçu de la vie de l'autre qu'on a. Bref tout ça pour dire que je rumine beaucoup sur le fait de vivre mon mariage sans elle tout en étant sûre que j'ai pas envie qu'elle soit là non plus c'est difficile à appréhender mais j'étais trkl dans mon coin avec mes pensées sauf que ma mère m'a dit hier qu'elle avait laissé une lettre pour moi chez mes parents et ça m'a mis dans un état d'angoisse pas possible parce que j'ai peur de lire cette lettre et d'être assaillie de sentiments pas sains pour moi ou être obligée de reprendre contact (parce que j'ai clairement pas envie, je suis très bien maintenant avec seulement la nostalgie de ce qu'on avait) et en même temps ne pas la lire me rendrait foldingue parce que je suis la meuf la plus curieuse de la terre bref je sais pas quoi penser de cette histoire 🤪🤪🤪 oui vous avez lu jusque là pour cette conclusion je suis bien désolée pour vous
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Andromeda est une petite ville située au cœur de la forêt de Tillamook, dans l'Oregon, nichée entre océan et montagnes. Avec une population de 20 738 habitants, Andromeda est un endroit où l'histoire et les légendes urbaines ne font qu'un.
La ville est connue pour son atmosphère mystérieuse et ses légendes urbaines. D'aussi loin qu'on s'en souvienne, les habitants d'Andromeda racontent des histoires de phénomènes surnaturels et de rencontres avec des créatures étranges. Certains prétendent avoir vu de curieuses lumières dans le ciel la nuit, tandis que d'autres affirment avoir été témoin de manifestations paranormales dans les vieilles maisons abandonnées qui parsèment les environs. L'histoire d'Andromeda remonte à plusieurs siècles, les premiers colons ayant établi la ville dans les années 1800, attirés par les riches ressources naturelles de la région. Si à ses débuts la ville était très appréciée des nouveaux arrivants et dynamique pour l'époque, au fil du temps, Andromeda est devenue un endroit isolé, coupé du reste du monde. Les routes menant à la ville sont peu à peu abandonnées, faute d'entretien et de passage réguliers, contribuant à l'isolement de la bourgade déjà difficilement accessible.
La ville elle-même est un mélange unique d'architecture ancienne et de bâtiments plus modernes. Dans le centre historique, les rues sont bordées de vieilles maisons victoriennes et de boutiques atypiques, accentuant l'ambiance étrange et étouffante d'Andromeda. Les habitants sont fiers de leur patrimoine et de leur histoire, mais ils sont également conscients des légendes sombres qui entourent leur ville. La plus célèbre, celle racontée à tous les nouveaux venus, à toutes les soirées autour d'un feu de camp, à tous les enfants le soir d'Halloween, est celle de Lonely Maddie. On dit que son esprit hante la forêt environnante, apparaissant aux voyageurs égarés et aux curieux qui s'aventurent trop loin. Les habitants ont appris à respecter la nature et à éviter les zones les plus reculées, craignant de rencontrer le fantôme.
Malgré tout, Andromeda reste appréciée des familles y résidant, généralement présentes depuis des générations. La communauté locale est soudée et organise régulièrement des événements culturels et des festivals pour célébrer leur histoire et leur identité unique. Les marchés fermiers locaux proposent des produits frais et des spécialités régionales, tandis que les galeries d'art exposent des œuvres d'artistes locaux talentueux.
La nature environnante, même si parfois inquiétante, est un véritable trésor pour les habitants d'Andromeda. Les montagnes offrent des possibilités infinies de randonnées et d'explorations, avec des sentiers sinueux qui serpentent à travers la forêt dense. L'accès direct à l'océan Pacifique est parfait pour la pêche et les sports nautiques, attirant les amateurs de plein air de tous horizons.
#gravity falls#pacific northwest#pnw gothic#projet forum#projet rpg#rpg#rpg francophone#stranger things#twin peaks#forum rpg
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Rêve dans la nuit du 1er au 2 octobre 2024.
Je ne sais pas où je suis, un lieu de terres ocres, des morceaux de falaises, des terre-pleins, quelques huttes de pisan, un chemin où entre elles circulent les autochtones. Je vois un vieil homme, assi-accroupi, un stylet à la main, comme un calame ou un morceau de bois. Il en use pour gratter un bloc de terre, lequel s'effrite, puis il reprend ailleurs sur un autre petit bloc, et à chaque petit coup qu'il donne il fait apparaître des maisons, des immeubles et autres constructions d'une grande ville, qui étaient déjà là mais que son stylet fait exister. Immédiatement l'impression de lieux sortis de l'oubli et peuplés. Le vieil homme est au bout de la route et je suis venu lui rendre visite pour lui dire adieu et recevoir de lui quelque chose. C'est une étape d'une initiation, un passage de témoin. Dans sa hutte il est étendu sur une paillasse, se relève sur un coude lorsque j'entre et pose un genou au pied du lit. Il tient dans ses mains un petit bloc rectangulaire entouré de tissu, dans lequel je sens des milliers d'écritures pliées enroulées les unes dans les autres, un espace d'une densité de sens inégalée, et une étrange lumière vibre en ses interstices. Il me donne cet objet, je le reçois, et je sais cette oeuvre en train d'être continuée à travers moi. Il y a quelque chose de si pur dans son regard et de si ancien. Dans quelques instants il va s'éteindre et moi je serai là, je l'aurais accompagné jusqu'à sa fin -- mais n'est-ce pas lui qui m'accompagne et vit en moi désormais ?
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LANCEMENT et EXPOSITION MUSIQUE DU DIABLE III à la LIBRAIRIE DISPARATE
VENDREDI 5 JUILLET 2024
MUSIQUE DU DIABLE III présente une sélection de flyers liés à la culture Free Party, tirée de la collection de Mö, Platiniste-Artiviste.
Le projet de livre est né il y a trois ans et s'inscrit dans le cadre d'un travail de recherche plus vaste intitulé "Merci La Nuit", axé sur les archives de la culture Free Party en Europe. La collection de Mö représente une multitude de flyers français et européens de la période 1996-2001, une époque où la scène Free Party était florissante en France. Ce livre est l'un des premiers à présenter une collection aussi vaste sur cette scène particulière et à réaliser une étude graphique traitant le flyer en tant qu'objet archéologique. Ces flyers ont fait la fête, on fait les fêtes et sont désormais les uniques témoins de cette époque où il y a très peu d’archives photos et vidéos. Leur survie est symbolique, et il est significatif qu'ils refassent surface en 2023.
Format 29,7×21 cm - 256 pages - Texte FR / EN Couverture souple - Reliure Otabind - Impression offset 3 couleurs de couvertures différentes Décembre 2023 Auto-édité par Acacia Books
Dans le cadre du 𝗭𝗜𝗡𝗘𝗙𝗘𝗦𝗧 𝟭𝟭 RENCONTRES INTERNATIONALES DE MICRO-ÉDITIONS, FANZINES & MULTIPLES
Organisé par l’association DISPARATE Avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine et la ville de Bordeaux
zinefest.fr
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Le chef du bureau de Pittsburgh du FBI, Kevin Rojek trouve surprenant qu’un assaillant ait pu tirer à plusieurs reprises sans que le Secret Service ai agit. Ce dimanche 14 juillet 2024, le Secret Service a par ailleurs démenti une rumeur «selon laquelle un membre de l'équipe de l'ex-président avait demandé des moyens supplémentaires de sécurité et que ceux-ci avaient été refusés». «C'est absolument faux, a déclaré le porte-parole du Secret Service Anthony Guglielmi. En réalité, nous avons ajouté des moyens de protection dans le cadre du rythme accru des déplacements de campagne.
Plusieurs témoins ont affirmé avoir aperçu le tireur avant qu’il n’ouvre le feu et avoir tenté d’alerter la police de la ville, qui a rapporté avoir épondu à un certain nombre de rapports d'activité suspecte, sans donner plus de précisions. Un témoin interrogé par la BBC assure avoir vu «un homme ramper sur le toit» et l’avoir montré «pendant plusieurs minutes» aux forces de l’ordre. «On pouvait clairement le voir avec son arme», a-t-il ajouté, expliquant que la police semblait ne pas comprendre ce qu’il se passait. Selon lui, l’inclinaison du toit faisait que les agents du Secret Service ne pouvaient probablement pas le voir de là où ils se trouvaient. Des élus demandent une enquête parlementaire pour faire la lumière sur les événements. Il est incroyablement difficile d’avoir un lieu ouvert au public et de le sécuriser contre toute menace potentielle, a reconnu George Bivens, porte-parole de la police de l’État de Pennsylvanie. L’enquête nous donnera l’opportunité de voir ce qui n’a pas marché et ce qui pourra être mieux fait dans le futur. Les élus républicains ont appelé à une enquête parlementaire au Congrès. La commission de la Sécurité intérieure doit enquêter sur la tentative d’assassinat et la tentative de tuerie de masse et déterminer comment cela a pu arriver, a affirmé Josh Hawley, sénateur du Missouri. Son collègue de Floride, Rick Scott, a jugé «absolument inexcusable» qu’un tireur «ait pu avoir en ligne de mire l’ancien président et candidat en tête à la présidentielle», soutenant également une enquête au Congrès.
Le sniper du Secret Service aurait posté ce message en prenant soins de prendre une photo : “Mon nom est Jonathan Willis, je suis l'officier sur la célèbre photo des deux tireurs d'élite sur le toit du rassemblement de Trump, je suis venu ici pour informer le public que j'avais l'assassin en ligne de mire pendant au moins 3 minutes, mais le chef du services secrets ont refusé de donner l'ordre d'éliminer le criminel. À 100 %, les hauts gradés m'ont empêché de tuer l'assassin avant qu'il ne tire sur Le président Trump.” Cette affaire va faire couler beaucoup d’encre ….
«Hé, il y a un type sur le toit avec un fusil…» : les quelques minutes qui ont bouleversé la campagne présidentielle américaine les politiques réagissent après la tentative d’assassinat de Trump
Une photo prise par Doug Mills du New York Times montre une balle volant vers la tête de Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux, Truth Social, Trump a déclaré qu’il avait su que quelque chose n’allait pas dans la mesure où j’ai entendu un sifflement, des coups de feu et j’ai immédiatement senti la balle déchirer la peau ».
Photo prise à l'arrière du pupitre, ça démontre un plan préparé
Plan de la scène
Publication pour ceux qui le déteste
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L'architecture tout un art !
Du 13 au 15 octobre ont lieu les journées de l’architecture. Elles visent à mettre en lumière l’importance de l’architecture dans la vie de tous les jours, mais aussi comme témoin du passé et tremplin vers le futur.
L’architecture entre art et réalité
J’ai entendu à la radio un truc qui m’a fait tiquer, dit Gaétan. Le journaliste a déclaré que le gouvernement veut faire naître des vocations au cours des journées de l’architecture.
Qu’est-ce que ça a de choquant ? demande Inès.
Moi, « une journée de » est l’occasion de mettre en lumière les enjeux et spécificités d’un domaine, d’une pathologie, d’une pratique culturelle et sportive. C’est aussi mon point de vue dit Inès, mais je ne vois pas bien en quoi cela gêne la naissance d’un intérêt pour un zp sais, vocation est un terme positif qui renvoie cette à une notion de travail, mais en corrélation avec le plaisir et le sentiment d’être à sa place. Je trouve ça plutôt heureux, moi.
C’est vrai que je ne l’avais pas vu sous cet angle. Je pense que je suis trop dans l’idéalisation et que le mot architecture renvoie systématiquement chez moi à l’amour des vieilles pierres.
L’architecture, une séparation illusoire
- Architecture et amour des vieilles pierres sont évidemment intimement liés et nombre de nos contemporains séparent l’architecture artistique ou culturelle liée à des constructions anciennes et l’architecture moderne dont le seul but serait de construire des pavillons et des supermarchés. La réalité est comme souvent bien plus complexe que cela. Le métier d’architecte est toujours aussi riche et peut-être même encore plus.
- Que veux-tu dire par là, Inès ? la questionne Gaëtan.
- L’architecture moderne a pour mission de construire des bâtiments publics, des maisons individuelles, des immeubles et des centres commerciaux, entre autres points. On lui demande en outre de prendre en considération des contraintes environnementales et de s’adapter à de nouveaux matériaux de construction. L’architecte peut être amené à concevoir un édifice qui prend corps au sein d’un édifice plus ancien qui crée un pont entre deux édifices existants. Si je te comprends bien, l’architecture est à la fois un métier et un art. Elle doit s’adapter sans cesse à de nouvelles normes et contraintes et en même temps traduire des réalités en langage universel.
- Tu essaies d’expliquer des choses simples avec un langage alambiqué. Je rêve, s’exclame Inès.
L’architecture, un témoignage du passé
- Excuse-moi, j’ai dit les choses telles qu’elles me venaient.
- Ouais, mais fait le tri la prochaine fois.��
- Ce que j’ai voulu dire, c’est que l’architecture est comme un pont historique qui s’ancre dans le passé pour nous ouvrir la porte de l’avenir.
- C’est joliment dit et c’est une partie de la vérité. L’architecture est une discipline complexe qui a beaucoup d'impacts sur notre vie quotidienne. Elle structure nos villes et nos maisons, traduit l’identité culturelle d’un pays ou d’une région (Longère en Normandie ou maison à colombages en Alsace). Elle est aussi utilisée pour fluidifier les déplacements et améliorer le confort. Certaines initiatives s’en servent pour améliorer les liens sociaux.
- Tout ça méritait bien des journées, s’enthousiasme Gaëtan.
Et toi pour ces journées, tu vises plutôt l’architecture historique ou la version plus moderne ? Réponse souhaitée en commentaire. Merci.
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Un havre de tranquillité au cœur de l'agitation
Intimité familiale 5
GIOVANNI ARSENE KUATE TAKAM 22007100
Juste en face de l'arrêt de tram Lochère, sur l'avenue Paul Valéry, se cache un petit coin de paradis insoupçonné. Un espace vert ouvert, entouré d'arbres majestueux et d'une végétation généreuse, offre un répit bienvenu au milieu de l'effervescence urbaine.
C'est dans ce havre de paix que mon ami Henri a trouvé refuge, installé confortablement sur une balançoire accrochée à l'un des grands arbres. Ses pieds se balancent doucement au gré du vent, tandis que son regard semble perdu dans la contemplation de ce décor apaisant.
Autour de lui, quelques voitures sont sagement garées, témoins silencieux de ce moment de quiétude. Mais c'est le passage furtif d'un tram, filant en direction du marché de Saint-Denis, qui vient briser l'illusion d'un monde à l'arrêt. Un rappel subtil que la vie trépidante poursuit son cours, à quelques mètres seulement de ce cocon de verdure.
Pourtant, Henri semble imperméable à l'agitation alentour. Son visage détendu trahit un état de plénitude, comme s'il avait trouvé ici un refuge contre le tumulte de la ville. Les bruits assourdissants se muent en une douce symphonie naturelle, berçant ses pensées dans une quiétude bienvenue.
C'est un petit trésor caché, un sanctuaire où l'on peut s'évader l'espace d'un instant, retrouver son souffle et se ressourcer. Un rappel que même dans les environnements les plus urbains, il existe encore des oasis de sérénité à portée de main.
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Musée de Sun City Arizona établi dans une maison témoin originale de 1959-60, date à laquelle la ville s'est développée. - source Charles Phoenix.
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J’aimerais parler d’un moment de grande joie, de réalisation – comme un highlight (là forcément je pense à Siddhartha Gautama et je souris comme une imbécile)
Suite à quelques discussions je me suis rendue compte du « re-enchantement » ou de « l’enchantement » au monde, aux choses et à soi – vécu le plus souvent par les gens qui m’en partagent les expériences, et bien entendu par mon propre expérientiel.
J’aimerais en parler comme on parle de l’amour ou comme on parle d’une personne – comme un anthropomorphisme qui radicalise notre condition de vivant, qui nous permet d’éclater l’humain – pour voir un ailleurs, un au-delà.
Je veux encore tomber folle amoureuse d’une chanson, d’une œuvre d’art, d’une ville, d’un lieu, d’un appartement, d’une maison, d’un paysage – ça c’est le propre de la relation à la forme d’amour, parfois de l’obsession me concernant – et ça, ça s’apprend et se préserve terriblement.
Nous nous réduisons un maximum, nous réduisons notre capacité de sentir, de percevoir. Peut-être qu’il est important de re-érotiser le monde – re tomber amoureux « à nouveau » de la totalité de la planète – des choses qui nous sont essentielles. Encore faudrait-il les connaître ? se connaître ? les voir ? en ce sens, apprendre à ouvrir les yeux.
Cette démarche est bien plus subversive : il s'agit de s'approprier ces espaces, ces objets, ces sensations, et de les reconfigurer selon nos propres termes, de les infecter avec notre propre code, de les libérer de leur fonction initiale pour leur offrir de nouveaux possibles – ceux que l’on voudrait leur accorder, avec le sens qu’on voudrait leur donner – aujourd’hui.
C'est dans cet espace de confrontation que nous pouvons véritablement nous réinventer, réinventer nos amours, nos désirs, nos rêves. C'est là que nous devenons véritablement des agents de changement, des insurgés du quotidien, des pirates de l'existence, des ninjas comme j’aime souvent le dire - toujours en quête de nouveaux mondes à découvrir, à aimer, à révolutionner.
Nous ne sommes pas des gardiens du temps dans les temporalités qui nous sont propres. L’histoire fera de nous les témoins d’une époque. Aujourd’hui il s’agit de vivre.
03.24
C.
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux. "Voilà les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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12 jours en France
La France va accueillir pour la première fois les Jeux Paralympiques d'été, les XVIIe depuis Rome en 1960. La cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques 2024, programmée le mercredi 28 août, sera suivie de 11 jours de compétition et précédée du relais de la Flamme Paralympique qui partira le dimanche 25 août de Stoke Mandeville, village situé entre Londres et Oxford, berceau des Jeux handisport.
Tout s'enchaînera par un relais historique au coeur du tunnel sous la Manche. L'arrivée à Calais fera épanouir 11 autres flammes dans autres 11 villes étapes, côtières ou proches des frontières : Valenciennes, Amnéville, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Antibes-Juan-Les-Pins, Montpellier, Lourdes, La Roche-sur-Yon, Lorient, Saint-Malo, Rouen.
Le lundi 26 août, chaque fraction de flamme convergera vers une autre ville étape en direction de la Capitale : Chambly, Laon, Châlons-en-Champagne, Troyes, Châtillon-sur-Seine, Lyon, Vichy, Limoges, Blois, Chartres, Deauville, Louviers.
La veille de la cérémonie, le mardi 27 août, 12 villes d'Ile de France prendront part à l'avant-dernier relais. Ainsi Fontainebleau et son Centre National des Sports de la Défense sera sur le parcours du relais n°5, connecté avec Châtillon-sur-Seine et Thonon-les-Bains.
En savoir plus sur le relais de la flamme Paralympique
A Londres en 2012, avec Sir Philip Craven, Président du Comité international Paralympique
Ancien membre de l'équipe nationale britannique de basket-fauteuil, et Président du Comité International Paralympique de 2001 à 2017, Philip Craven aurait pu être un grand témoin de la Francophonie aux Jeux. Marié à une française, Grand-Breton de naissance, Breton par sa résidence secondaire, Philip Craven adore la France.
Ludivine Munos, France Paralympique en 2024, partageait en 2012 ses médailles paralympiques avec des membres du Club de supporters.
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Enquête à Blackwood Pines (Meurtres à Luton RP)
Pour @childrenofdarknight
Quelques heures plus tôt.
Assise au bord du lit deux places qu'elle allait occuper durant son séjour, la jeune femme sonda l'écran de son ordinateur portable du regard. Soudain, une personne toqua à sa porte de manière guillerette, intonant une chanson. A la fin de celle ci, il se racla la gorge avant de demander.
Tu travailles encore ?
Après avoir reconnu la voix de son frère, la jeune femme ferma le clapet de son ordinateur avant de sourire puis de se tourner à moitié vers lui.
Moi, travailler ? Noooon.. Ok, je termine deux trois trucs et j'arrive.
On risque de rater le début du film si tu traînes trop et tu sais à quel point Manuella y porte de l'importance.
Ce dernier se décolla finalement son dos de la porte sur laquelle il était adossé avant de se résigner à hocher la tête, à lever le pouce puis à s'en aller.
Amélia soupira avant de se lever pour fermer la porte de sa chambre. Dès qu'elle revint vers le lit, elle s'y installa puis posa de nouveau son ordinateur sur ses cuisses avant de relever le clapet.
On pouvait voir sur l'écran le dernier journal de la ville de Luton où trois meurtres s'étaient produit très récemment.
1 ER MEURTRE - lundi 24 juillet 2023 Le premier meurtre s'était produit au début de la semaine en pleine nuit, dans un quartier calme de la ville. Le corps de la victime a été découvert par son colocataire le lendemain du meurtre. Elle n'avait jamais rien vu d'aussi barbare et sanglant. Même si les enquêteurs commençaient à peine à recueillir des preuves et à interroger les témoins potentiels, cherchant à identifier le tueur en série, le tueur n'avait pas perdu de temps pour tuer une seconde fois. 2 E MEURTRE - mercredi 26 juillet 2023 Un mercredi, cette fois-ci. La victime était une jeune femme dont le corps est cette fois-ci découvert par le concierge. 3 E MEURTRE - samedi 29 juillet 2023 Pour terminer, le troisième meurtre a eu lieu la veille. La victime était toujours une jeune femme, qui travaillait dans une boutique du centre commercial de Luton. On raconte qu'en tentant de fermer la boutique après une fermeture tardive, elle a été attaquée et poignardée. Encore une fois, sauvagement. Pour finir, son corps a été découvert le lendemain matin par un passant.
Retour au présent.
Et dire qu'à la base, elle était simplement venue à Luton pour prendre des vacances après ces derniers mois éprouvant.
Amélia venait d'arriver sur les lieux. Elle poussa la vieille porte rouillée dont les poignées étaient entourés de chaînes, déclenchant un tintement métallique et un crissement désagréable pour les oreilles.
Une fois à l'intérieur, elle ne prit pas le risque de refermer la porte. Elle avançait prudemment dans le hall de l'hôpital désaffecté, éclairant son chemin avec la lampe torche de son téléphone portable.
La jeune femme se rémémora un instant la véritable raison de sa venue : n'ayant pas confiance aux autorités locales, elle s'était lancée dans une enquête. Elle ne pouvait pas risquer le fait qu'il puisse arriver malheur à son frère et à sa soeur.
Soudain, un bruit la fit sursauter et elle braqua sa lampe torche dans la direction du son.
Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.
Elle écouta attentivement mais il n'y avait pas de réponse. Amélia soupira et secoua la tête, se disant que c'était sûrement son imagination qui lui jouait des tours. Elle se remit en marche, scrutant les murs et les portes à la recherche d'un quelconque indice.
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Hugo Pratt and Corto Maltese (PART VI) :
On avait également apprécié, en 2020, Hispaniola. Le récit se déroule en 1938. Le capitaine Lacombe, de la Légion étrangère, quitte clandestinement l’Algérie pour rentrer à Marseille. Pendant la traversée de la Méditerranée, le bateau de pêche qui le transporte croise un navire de guerre italien qui se dirige vers l’Espagne pour ravitailler les troupes de Franco. Soupçonné d’espionnage, Lacombe se rend sur le navire italien avant que celui-ci ne coule le bateau de pêche. Incarcéré en Espagne par les troupes franquistes, Lacombe s’évade et intègre une brigade de la FAI (Fédération Anarchiste Ibérique). A Barcelone, il rencontre une belle pilote de chasse roumaine dont il tombe sous le charme. Mais les communistes russes éliminent ses amis anarchistes. Lacombe décide alors de les venger… Lacombe va découvrir que les communistes éliminent, sans le moindre procès, leurs propres alliés anarchistes. Ils éradiquent les combattants du camp républicain soupçonnés d’hostilité envers Staline.
Avec Mongolie, on retrouve une fois de plus ce goût de Vianello pour l’aventure, où survole l’esprit d’Hugo Pratt. Le récit commence en 1920, en Mongolie. Le baron Roman Von Ungern-Sternberg part en automobile enterrer son trésor dans la steppe. Puis il élimine tous les témoins… Dix ans plus tard, au sud-est du Tibet, sur le mont Kailas, le cartographe Gordon aperçoit le yéti lors d’une dangereuse ascension. Mais une avalanche submerge sa troupe. Rescapé grâce au yéti, Gordon est recueilli dans un monastère bouddhiste. Ces moines détiennent une carte indiquant où le baron Roman Von Ungern-Sternberg a caché, avant d’être fusillé, un trésor. Les moines confient à Gordon la mission de retrouver le butin qui s’y trouve. Escorté par trois moines-guerriers, il parcourt la Mongolie sur les traces du baron fou, entre les steppes de Mongolie et les montagnes escarpées du Tibet. Ils parviennent à éliminer le chef de brigands qui leur tendaient une embuscade, et prennent la décision de délivrer leur prisonnière : une mystérieuse comtesse russe…
Vianello redonne ainsi vie à l’un des personnages mythiques d’Hugo Pratt : le général von Ungern-Sternberg, qu’on n’avait plus vu depuis Corto Maltese en Sibérie. Il s’agit en quelque sorte d’une suite à Corto Maltese en Sibérie. Rappelons que Roman Von Ungern-Sternberg surnommé le « Baron fou » libéra la Mongolie des Chinois en s’emparant de la ville d’Ourga en 1920, puis il combattit les Bolcheviks avec des cavaliers cosaques. Trahi par les Mongols, il fut livré à l’Armée Rouge et fusillé après un bref procès.
L’influence d’Hugo Pratt, qui fut son maître, est criante dans le dessin de Vianello. C’est toujours un grand plaisir de retrouver son trait épuré, en noir et blanc.
La suite et fin paraîtra en septembre 2024.
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