#Un petit vélo dans la Corse
Explore tagged Tumblr posts
Photo
Lio 1985 - © Pierre Gayte.
0 notes
Text
Trouver les meilleurs circuits pour une randonnée vélo en Corse
La Corse, également connue sous le nom de l'île de Beauté, est l'une des destinations préférées des amateurs de randonnée à vélo. Cette île méditerranéenne offre un vaste choix de paysages inoubliables et de routes pittoresques, idéales pour explorer sur deux roues. Dans cet article, nous vous présentons quelques-uns des plus beaux circuits de randonnée vélo à découvrir en Corse. La boucle du Cap Corse Le tour du Cap Corse est sans doute l'un des itinéraires cyclistes les plus populaires de l'île. Longue de 130 kilomètres environ, cette route panoramique permet de découvrir les belles plages de la côte est et les charmants villages perchés de la côte ouest du Cap Corse. Saint-Florent à Nonza Cette première étape de l'itinéraire emmène les cyclistes depuis Saint-Florent, un joli port de plaisance situé au pied du désert des Agriates, jusqu'à Nonza, un village perché célèbre pour sa plage de galets noirs. Entre ces deux localités, les routes serpentent entre le littoral et les montagnes, offrant ainsi de superbes panoramas et des occasions de se baigner dans les petites criques. Nonza à Macinaggio L'étape suivante permet de longer la côte est du Cap Corse, connue pour ses sentiers plus sauvages et ses vastes plages. Sur cette portion, les cyclistes pourront admirer le littoral préservé et faire une pause à Barcaggio ou à la plage de Tamarone pour se rafraîchir. Macinaggio à Bastia Pour finir le tour du Cap Corse, il ne reste plus qu'à rejoindre Bastia en longeant la côte est de l'itinéraire. Les routes sont parfois sinueuses et escarpées, mais offrent des panoramas spectaculaires sur la mer Méditerranée. Avant de rejoindre Bastia, on peut également s'arrêter aux plages de Pietracorbara et Lavasina pour un dernier bain de mer. La traversée de Balagne Une autre belle randonnée vélo à réaliser en Corse est la traversée de la Balagne, région située entre Calvi et l'Île-Rousse. Cette zone montagneuse offre une grande variété de paysages, des plages de sable fin aux villages perchés typiques de la région. L'ascension vers les villages d'Occhiatana et Speloncato Depuis l'Île-Rousse, commencez par suivre la route du bord de mer jusqu'à Algajola, puis enfoncez-vous dans les terres pour atteindre les villages d'Occhiatana et de Speloncato. Le parcours peut être exigeant, avec quelques montées raides, mais la vue depuis ces domaines est juste splendide. La descente vers Lumio et Calvi Après avoir exploré les villages perchés, les cyclistes pourront redescendre vers la côte en empruntant des routes offrant de magnifiques panoramas sur le littoral et les montagnes du parc naturel régional de Corse. Arrêtez-vous dans le charmant village de Lumio avant de terminer votre randonnée à Calvi. Le tour des aiguilles de Bavella Dans l'extrême sud de la Corse, la région de Porto-Vecchio n'est pas en reste en matière de randonnées vélo. Le circuit des Aiguilles de Bavella offre ainsi un formidable terrain de jeu pour les aventuriers souhaitant explorer le massif montagneux de l'île. Solenzara à Zonza Au départ de Solenzara, cette première étape longe la rivière du même nom jusqu'à atteindre le joli village de montagne de Zonza, situé au pied des Aiguilles de Bavella. Ici, on peut déguster une spécialité corse dans l'un des restaurants locaux ou s'accorder une pause bien méritée après l'ascension. Zonza à Porto-Vecchio Pour terminer la boucle, il suffit de suivre la route qui traverse les montagnes en direction de Porto-Vecchio, la célèbre station balnéaire du sud de la Corse. En chemin, ne manquez pas les immenses rochers vertigineux composant les Aiguilles de Bavella et profitez des nombreux panoramas sur le littoral. En conclusion, la Corse est une île idéale pour les passionnés de randonnée à vélo. Ses innombrables itinéraires offrent un condensé de paysages spectaculaires et variés entre mer et montagne. Alors n'hésitez pas à enfourcher votre vélo lors de votre prochain séjour sur l'île de Beauté ! Read the full article
1 note
·
View note
Text
2018 en images positives :
-les plages sans âge avec leurs parasols désuets en Corse
-les cheveux de B.
-les oranges grecques
-l'île imaginaire
-l'eau cristalline qui rejoint l'horizon de la presqu'île de Giens
-un milk-shake hors de prix dans un café bourgeois en face d'un écrivain à gros sourcils
-les lumières du parc du musée du Quai Branly pendant la nuit des musées
-la cour du lycée de Vanves avant l'oral d'arts plastiques sous le soleil assommant
-le t-shirt blanc de B. le 1er janvier 2018
-le visage extatique de B. dans la foule dansante au concert de $uicideboy$
-Hourtin-Plage endormi avec ses maisons pleines de broussailles, le son de la mer et des rayons de mon vélo
-l'appartement de Mamita et les fenêtres immenses de son ancienne maison
-le verre poli sur différentes plages
-la fête foraine sous la pluie à Arras
-mon visage avec mes cheveux plus courts
-les larmes de B. devant la petite boîte à musique du Château dans le Ciel pour ses 19 ans
-la petite boîte d'aquarelle
-la neige épaisse dans les rues
-les nouveaux cheveux de Jade
-"Une sœur" de Bastien Vivès
-le re-visionnage de "The End of the ****ing World"
-le planétarium de la Cité des Sciences
-les lumières dans les trains
-les shorts et les collants
-les peluches
Ce que j'ai appris (et que je dois appliquer ou continuer d'appliquer) :
-au milieu de la solitude, une personne toxique est un mirage vers le bien-être
-il faut persévérer, avoir confiance en soi
-boire et manger des vitamines c'est important
-lire donne une sensation délicieuse d'aboutissement
-on mérite d'être respecté par tout le monde, même par ses parents
-la solitude n'est en personne, on peut tous réussir à s'ouvrir
-dire pardon, c'est important pour soi et pour les autres
-il ne faut jamais estropier sa liberté
-on a le droit d'être aimé
-on a le droit de réclamer
-il y a des gens gentils partout qui attendent de nous faire un câlin
28 notes
·
View notes
Text
Après-midi du 11 septembre
Dans la Ville Rotary Club version Corse Alpine, il y a un mec qui fait la tronche alors qu'il roule sur une sœur jumelle de Brunehaude (ça mérite une amende pour outrage à la bienséance), des joueurs de percussions en habit d'apparat rouge et babouches, des grands-mères qui discutent et un arbre parfait pour jouer à cochon pendu. Je fais quelques tractions pour impressionner les mamies et je mange la première partie de mon goûter, heureuse comme on peut l'être à quatre ans.
Quelques kilomètres plus loin, je butte sur le lac du Noblet. C'est beau. Mais Brunehaude n'est pas encore un vélo amphibie. A ma droite, une route bien trop courue et la ligne de chemin de fer qui restent au niveau de l'eau. A ma gauche, une belle petite montagne qui surplombe l'étendue d'eau. Que faire ? Pour m'aider à réfléchir, j'achète une glace framboise chocolat noir (il n'y avait pas de citron) à un jeune homme à l'accent espagnol qui aurait plus sa place sur un podium de haute couture que devant un étal de sorbets, mais admettons. Non-seulement c'est un adorable mannequin qui me sert en généreuse quantité mais en plus, c'est la MEILLEURE GLACE DU MONDE ! N'en déplaise à mes souvenirs d'enfance en Italie.
Après ce shoot de glucose, ma motivation est à bloc : je vais m'engager sur la route de col (300m à grimper) qui mène à La Petite Église du Mont du Félin. Et youpi !
0 notes
Text
Unite 11. Au grand Air
Ville ou campagne ?
Le journaliste : Bonjour à tous, bienvenue dans notre émission Envies d'ailleurs. Aujourd'hui, la parole est aux citadins. Bonjour, Marie. Vous habitez à Paris ?
Marie : Oui.
Pourquoi vous voulez partir à la campagne ?
Parce que j'en ai marre de la ville ! Ma vie ici...
Pffff... C'est trop déprimant ! Je travaille tout le temps. Je veux m'installer à la campagne pour avoir plus de temps libre et profiter de beaux paysages.
Et pour la météo, aussi... C'est trop triste ici, j'en ai assez, je veux du soleil !
: Ah oui, c'est bien connu, on a plus de soleil à la campagne !
Oui, c'est plus agréable. Et puis en ville, c'est trop cher.
Vous avez vu le prix des loyers ?
Ils sont plus élevés dans les grandes villes ! Et les logements sont minuscules. Ça aussi, c'est une raison de partir.
Bonjour, Karim. Vous aussi vous rêvez de partir à la campagne.
Karim : Oui ! Je me sens mal ici. La pollution, les voitures, je n'en peux plus ! C'est trop stressant.
À la campagne, il y a plus de transports en commun qu'en ville ?
Non, mais on passe moins de temps dans la voiture et dans les bouchons. Et ça, c'est reposant.
Bonjour, Paul. Toi aussi tu veux aller vivre à la campagne ?
Paul : Oui.
Le journaliste : Pourquoi ?
La ville, c'est pas mon truc. Ici, on habite dans un appartement.
À la campagne, on peut avoir une maison. Et puis, j'aime les animaux et les jeux.
Le journaliste : Il y a plus de jeux à la campagne ?
À la campagne, on peut jouer dehors, dans le jardin. C'est mieux, c'est plus calme qu'en ville.
Le retour à la terre.
Un jour, Mariette et moi on en a eu marre de la ville.
Alors on a loué un camion pour mettre nos cartons et on est partis vivre aux Ravenelles.
Les Ravenelles, c’est chouette, c’est la campagne et il y a des arbres, des fleurs, et des oiseaux.
À l’arrivée, nous attendait Monsieur Henri.
il nous a gentiment tendu les clefs.
Pour exprimer son insatisfaction.
Ce n'est pas mon truc.
Je me sens mal, triste…
C'est trop déprimant, stressant.
J'en ai marre / J'en ai assez de la ville !
Ça suffit ! Je n'en peux plus !
Les grandes villes sont plus polluées que les petites villes.
La campagne, c'est moins déprimant que la ville.
Les grandes villes proposent plus de loisirs.
En ville, on passe plus de temps dans les transports en commun.
À la campagne, les logements sont moins chers qu'en ville.
Salomé profite moins de la nature que Jules.
Baptiste est moins stressé par la ville que Margot.
La vie de Théo est plus calme que la vie de Ninon.
Jeanne prend plus les transports en commun que Léa.
Louis est plus proche de la nature que Lily.
Antoine est un citadin, il habite dans le centre-ville d'Amiens, dans le nord de la France.
Il vit dans un appartement. Il travaille beaucoup et sa vie est très stressante.
La grisaille du nord : c'est déprimant !
Antoine rêve de quitter la ville et de s'installer dans une maison avec un jardin.
C'est plus agréable !
Le sud de la Corse.
Le sud de la Corse est une région magnifique.
Il y fait très chaud en été et beaucoup de touristes y viennent.
En hiver, il pleut un peu, il y a moins de touristes et c’est plus tranquille.
Il y a 3 villes dans cette région: Sartène, dans les montagnes, et Bonifacio et Porto-Vecchio au bord de la mer.
Bonifacio et Sartène sont deux villes presque aussi petites (environ 3000 et 500 habitants).
Il y a trois fois plus d’habitants à Porto-Vecchio, mais moins de touristes que dans les deux autres villes, parce qu’il n’y a pas de vieille ville.
À Bonifacio, on peut visiter la « ville haute » (la vieille ville), avec l’église St. Dominique et le parc de la Carotola et voir un beau panorama.
À Sartène, il y a un musée de l’histoire ancienne de la Corse, le seul musée de la région, et une très jolie vieille ville.
Oui, je m'y intéresse.
Ah non, j’y participe.
Ah non, je n’y participe pas beaucoup
Oui, je m'y intéresse beaucoup, surtout .
Oui, j’y ai participé.
Oui, oui, je m’y suis habitué très facilement.
Comparer la vie en France et dans votre pays.
Au Honduras, je vivais avec ma famille à la campagne, à 30 minutes de la ville.
Souvent, pendant les week-ends, nos amis viennent en voiture de la ville pour rendre visite à mon frère et moi parce qu'ils se sentent très libre au grand air.
Vivre à la campagne, je pense c’est agréable parce que l'air est plus froid et qu'il y a moins de gens et de voitures qu'en ville. Ici, il y a de beaux paysages et les photos en groupe c’est plus belles qu' en ville.
A Toulouse, je vis dans une grande ville, je prends souvent le métro, et il y a beaucoup de restaurants à choisir.
A Toulouse, l'air est aussi plus froid que dans la ville du Honduras, et la ville est aussi plus belle que la ville de mon pays.
Je veux avoir plus de temps libre.
Les loyers sont plus élevés dans les grandes villes.
A la campagne, il y a plus de transports en commun qu'en ville ?
On passe moins de temps dans la voiture.
A la campagne, il y a plus d'arbres qu'en ville.
Franck, Céline et leurs enfants.
Je vis à la montagne, au grand air : je me sens très libre ! Je suis berger depuis dix ans et j'habite avec ma famille dans une ferme. Nous passons nos journées à nous occuper des animaux : moi, je suis avec mes moutons et ma chienne, qui court après les bêtes ! Ma femme Céline est éleveuse de chèvres. On fait du fromage, mais on a aussi des lapins et des poules et on vend les œufs aux habitants du village. Ici, l'hiver, bien sûr, on fait du ski, c'est notre principale activité. L'été, il y a plein de choses à faire. On fait de la randonnée en forêt, on fait du kayak dans les rivières ou bien de l'escalade.
Maria et Pierre.
Nous, on habite à la campagne. Nos parents sont agriculteurs : ils cultivent des céréales et des légumes dans leurs champs et ils ont des vaches. Vivre à la campagne, c'est génial ! On va à l'école vélo. Et le week- end, on joue au foot avec nos copains, ou alors on joue à des de société la maison. Moi je fais du cheval, mais ma sœur est trop petite ! Parfois, on campe aussi dans la forêt, avec nos parents.
Karim, Tania et leurs enfants.
Vivre à la mer, c'est très agréable... On profite de la vie ! Bien sûr, on travaille comme tout le monde. Karim et moi, nous sommes maraîchers. On cultive des légumes et on les vend. L'hiver, on aime bien rester à la maison. Mais à partir du printemps, quand il fait beau, on va tout le temps à la plage et on se baigne... Karim va à la pêche et moi je pratique mon sport favori : je fais de la voile ! L'été, il y a beaucoup de touristes... On préfère se promener sur les petits chemins à la campagne et faire des pique-niques en famille !
Décrire son mode de vie.
Vivre à la mer, c’est agréable
Je passe ma journée à m’occuper des animaux.
Ma principale activité, c’est…
L’été, je fais de la voile.
On vend les œufs aux habitants.
On fait du kayak dans les rivières ou l’escalade.
On joue au foot avec nos copains.
Je fais de la voile.
Nous allons de temps en temps aux marché mais à la maison, nous cuisinons beaucoup avec les produits de jardin.
Je propose des activités aux enfants quand ils rentrent de l’école : nous faisons de la peinture ou nous allons au potager pour jardiner.
Il habite au bord de la mer : tous les week-ends, il fait du bateau avec ses enfants.
L’hiver. A la montagne, on fait du ski et des jeux en famille.
Le Grand Parc de Miribel-Jonage.
Le grand-père : Voilà, ici c'est le départ du sentier « découverte ». Vous êtes déjà venues ici ? Fanny : Non, pas aussi loin. Mais avec papa et maman, nous sommes déjà venus nous baigner à la base nautique.
Le grand-père : Allez, c'est parti, suivez-moi ! Le grand-père : Nous voici au point 2.
Regardez bien cette forêt... Vous ne remarquez rien ?
Fanny, qu'est-ce que tu en penses ?
Fanny : Euh... Les arbres sont pareils, non ?
La maman : Oui, ils ont la même forme, la même taille... et ils sont alignés en rang !
Tu sais pourquoi, papa ?
Le grand-père : Oui, parce qu'on les a plantés. C'est une forêt artificielle.
Et finalement, cette forêt est aussi grande que douze terrains de football...
La maman : C'est le point 4... quel beau lac !
Le grand-père: C'est un lac artificiel... il a été créé par les hommes.
Et il a le même âge que ta maman !
Fanny : Oh, vous avez vu tous ces oiseaux sur le lac ? Ils sont nombreux... et très différents ! Le grand-père : Oui, au lac des Allivoz, il y a beaucoup d'espèces d'oiseaux aquatiques : des hérons cendrés, des cormorans...
Fanny : C'est quoi un cormoran ?
Le grand-père : Un cormoran, c'est un oiseau noir avec un long cou. Tu vois là-bas ?
Il est aussi bien dans l'air que dans l'eau !
Fanny : Point 6... papi, cette forêt, elle est artificielle ?
Le grand-père: Non Fanny, c'est une forêt naturelle.
Tu vois, les arbres ne sont pas de la même espèce, et ils sont plus rapprochés.
La maman : I fait froid ici... au point 8 !
Le grand-père: Oui, et ce petit ruisseau s'appelle le Rizan.
Fanny : L'eau est aussi claire qu'un miroir !
La maman : Ça y est, nous arrivons au bout du sentier.
Fanny : Oh là là l il y a des champs partout !
Le grand-père : Oui ! Au grand parc de Miribel, il y a environ 400 hectares cultivés !
0 notes
Text
Samedi 10 Juillet 2021
8h10 Hubert et moi même nous nous élançons direction Mauves pour faire le montée de Plats. Nous attaquons la montée au loin 3 cyclistes que nous rattrapons et nous les doublons tranquillement ils n’avaient pas l’air très fort mais un des trois nous prend la roue. J’essai de le faire décrocher car son vélo n’est pas du dernier cris et son short n’est même pas un cuissard enfin bref il avait l’air d’un footballeur sur un vélo. Mais le bougre tiens bon j’essai de tenir un rythme soutenue pour moi ( en sur régime quoi). Hubert est dans ma roue et notre footballeur aussi. A 1.5 km du sommet notre Zidane accéléré et me lâche Hubert prend la roue je suis décroché voilà que je me fait doublé par un deuxième des trois qu’on avait pourtant largement lâché mais au milieu de la côte il a accéléré .Après discussion ils connaissaient bien la côte pour la faire régulièrement le troisième acolyte arrive mais lessivé car il a eu son vaccin hier.
Nous les laissons et nous allons a St Romain de l’Herps. Nous montons jusqu’au pic et de là nous prenons des photos. Nous redescendons très tranquillement ver St Peray. Nous rentrons une petite sortie mais Hubert est en mode Corse car il part dans la nuit de Samedi a dimanche pour embarquer direction l’île Rousse. Je suis fatigué de ma semaine et je languis les vacances. Certains y sont déjà (les retraités qui y sont toute l’année).50 petits km mais une sortie agréable par une température très agréable.
Phil
0 notes
Text
Satan piétine mon âme...
Neuvième jour : Réveillée à quatre heures du matin, fraîche comme un gardon, je me rendors en pensant avec un plaisir sans bornes aux deux heures qu'il me reste à dormir... ERREUR !!!!! Si j'avais su ! Pauvre âme innocente que je suis !
6h15 : Mon réveil sonne et mon corps tout entier me rappelle que je n'aurais JAMAIS dû me rendormir... Vous voyez, dans "Le Roi Lion", la scène ou Zazou se fait piétiner par tous les animaux de la savane? Je crois que je sais maintenant ce qu'il a ressenti... #jesuiszazou
Petit moment de bonheur au petit déjeuner en assouvissant mon envie de sucre d'hier ! Mon bol de chocapics dans le ventre, je jette un coup d'œil à la fenêtre: il fait moche, je ne peux pas prendre le vélo... Ma voiture n'est toujours pas réparée, je vais devoir prendre le bus, supporter les gens qui puent et leurs sales gosses bruyants...Ô joie !
En arrivant au boulot, un de mes collègues m'agresse me demande si je veux pointer le catalogue tout de suite ou après. Quel catalogue? Mais de quoi il me parle, celui là??? Quel jour on est, au juste? Et pourquoi ne suis-je toujours pas réveillée????? Remise en place de mon cerveau : "Tu t'appelles Lorelei, tu es assistante de direction dans une enseigne de grande distribution. Pointer les articles des catalogues quand ils commencent fait partie de ton travail." Et merde...
Je vous raconte ça parce qu'en temps normal, je suis la bonne humeur personnifiée, je donne le sourire au gens que je croise, chaque seconde de ma journée est un arc-en-ciel rose peuplé de bisounours qui se font des bisous, me font des bisous, vous font des bisous... (partouze de bisounours)
Mais pas aujourd'hui... Aujourd'hui, je n'arrive pas à me réveiller... Chaque petit mouvement s'accompagne d'une indescriptible douleur, ma motivation est inexistante et je ne rêve que d'une chose : m'affaler dans mon canapé pour regarder des films en mangeant des chips jusqu'à ce que mort s'en suive...
Aaaaaah ! Mais le voilà le vrai problème ! Je fais régime depuis presque 10 jours, je fais du sport presque tous les jours et tout se passe incroyablement bien ! C'est facile, c'est joyeux, aucun manque, aucune frustration ! Non mais LOOOOOOL ! Mon corps m'a pourtant prévenue hier en se la jouant Kâ du livre de la jungle "mange du sucre, mange du sucre, mange du sucre"
C'est donc maintenant que ça se corse... C'est maintenant que j'entre dans l'inconnu ! J'ai, jusqu'ici, enchainé les régimes trop restrictifs après lesquels je reprenais inévitablement tous les kilos que j'avais perdu... Et c'est fini ! Ce régime est le dernier et, pour ce faire, il faut que j'évite l'hypoglycémie, que j'écoute mes besoins sans retomber dans l'excès et que je trouve mes limites ! Conclusion : je dois devenir RAI-SO-NNA-BLE ! (Aïe, aïe, aïe, c'est pas gagné....)
M'en fou ! Je suis motivée ! L'hypoglycémie, je l'emmerde ! Je lui pisse à la raie ! Va chier, hypoglycémie ! CREEEEEVE !!!!!
#régime#motivation#billet d'humeur#hypoglycaemic#diet#weight loss#sugar addict#difficult#ne pas craquer#bisounours#réveil#pas réveillée#dure journée#hard day#no motivation
1 note
·
View note
Text
191020
Brouardel (début du XXe siècle) : " Tout ce qui pue ne tue pas, et tout ce qui tue ne pue pas ".
+
La tiède s'alanguit en sillage olfactif.
231020
Confusion : con-fondre, vois là sans couleur ajoutée ce que nous faisons. Prends place, rallume la télé HD sur le programme actuel du mot et prends peur. Redémarre le moteur, change de route en riant.
+
Gymnastique des yeux avec les insectes volants.
+
Mention, sur France Culture, du "Pape Pie IX", "Ce Pape-là": le pouvoir comique du mot "Pape". Pappineuf! Ceupapla!
+
Marche des yeux sur une montagne faite d'arbres, vélos rapides, cri d'un père et course d'enfants, après qu'un chef de cheval avait longtemps flotté au dessus d'elle, poids de mon smartphone dans ma main, impatience et urgence d'écrire, une vision s'agençait alors que j'approchais du tournant, dépassant l'immeuble vitré, elle m'appelait. Maintenant, perdue la beauté écrite sans assez la savourer. Reste ce texte, trace seulement utile.
241020
C'est une bataille et ça n'avance pas. Adrien dans mes rêves avec moi.
+
À la Manon :
Aujourd'hui, trois ou quatre retours au doux sommeil du petit matin, puis soleil sur le visage, mangé du pain aux raisins et aux graines de courge fait la veille en écrivant pour Manon, radis poussant leurs cotylédons (les deux premières feuilles en coeurs rondouillets !), lu dans l'entretien Moebius - Sadoul et ri, sorti déjeuner (voisines souriantes, chemin orné de feuilles jaunes) du plat 7 et du plat 10 (presque tout jaune avec une sauce rouge sombre) chez Good Morning Vietnam, Bergmannstraße, service impeccable, acheté des autocollants de motifs Jugendstil, retour au bercail, rendez-vous spontané pour un café, bonne surprise, Felipe, cimetière enchanté, bien discuté, reçu deux baisers dans le cou, acheté des décalcomanies de monstres dans la librairie que je chérie Oranienstraße, cueilli deux tiges de quelque chose comme une menthe, peut-être de la mélisse, je vais essayer de leur faire pousser des racines, retour vers la maison, tours de vélo dans la rue déserte de la résidence, vu le jour s'envoler et la nuit tomber sur mes jambes et mon guidon, la lumière orange des lampadaires prendre le relais, cueilli encore une ronde fragile de Schöllkraut avec les racines pour la mettre sur mon balcon, entendu la vie de 18h30 des fenêtres, rencontré une chauve-souris et joué à suis-suis, et me voici sur mon lit !
251020
C'est vrai : Damon Albarn est un peu plus immortel qu'une personne dont aucun avatar n'aura été créé.
261020
Un arbre pousse alors que ses racines ont été coupées.
1. Chez les parents de Perrine, il y avait constamment du jazz dans le bois, les couleurs et les brillances de leur merveilleuse maison, j'ai même reconnu Stevie Wonder à l'harmonica dans un morceau un soir que l'on mangeait. C'est là que mon amour pour les chaudes lumières de cette musique est né. Mais l'été où l'on s'est retrouvés en Corse et que c'était la fête dans la rue, Laurence s'est moquée d'un musicien qui jouait du jazz sur sa guitare, elle s'est penchée vers moi et a dit : "Mon dieu, que c'est faux, hein!", Ne reconnaissant aucune beauté à ces demi-tons qui avaient donné tant de chaleur à son foyer. Ou était-ce Vincent seul qui en jouissait chez eux, et elle était responsable du faible volume de la chaîne hi-fi?
2. Un soir chez Christian, le copain de Mélanie à l'époque où elle et moi étions à Tübingen, il y avait aussi Hannes, un ami de Christian, une beauté, une chaleur dont je rêvais de mieux goûter la tiède. En musique est arrivé Giant Sand, l'album "Is All Over The Map", qui venait de sortir, calculé-je à l'instant. J'en demande le nom et en deviens instantanément fan fou. Mais, peut-être un an plus tard, j'évoque devant Christian ma passion pour ce groupe, et il n'a aucune idée de ce dont je parle, les noms mêmes ne lui disent rien. Spotify n'existait pas encore, n'est pas à accuser pour cette ignorance. Hannes aurait apporté cet album ce soir-là ? Hannes...
+
Je suis en train de comprendre, grâce aux "12 principes de base de l'animation" et aux conversations entre Numa Sadoul et Jean Giraud, l'intérêt de placer des échafaudages et des repères avant de commencer l'ouvrage à proprement dit.
+
Schmoll et ses chocolats glacés, tendresse !
271020
Je pleurais des cailloux
Je pleurais des pierres
3 minutes durant
Des larmes qui ne prenaient pas le vent
Mon fardeau coulait sans dommage pour mes yeux
Je regardais avec intérêt les roches affleurer
Et ce faisant
Je mesurais la gravité de la situation
J'ai laissé tomber des kilos entiers de cristallisation
Éparpillé
Le passé à mes pieds
A crissé sous mes pas
Comme je m'en allais.
Sans ma vie, hors de ma vue, tu n'es plus qu'un sol pavé.
281020
Vidéo de près, björkienne, de profil mais pas seulement.
Tu prends mes mains pour mettre tes lunettes,
je prends ta main pour me gratter la joue,
tu prends mon doigt et tu te calmes l'oeil
je prends ta main et me la passe dans le cou
tu mets ma main sur ton front pour en prendre la température
je place tes bras autour de mon cou comme on remonte une couverture
tu poses mon pouce sur ta joue et j'efface la larme qui vient
tu poses ta bouche à la commissure de mes lèvres et tu la baises
je prends ta tête, colle nos fronts et la pointe de nos nez, et je fais glisser la mienne en remontant jusqu'à pouvoir déposer un baiser sur ta ride du lion.
+
J'avais mal aux yeux
Et la mort d'Alain Rey
M'a fait pleurer
Mes yeux vont mieux
Sont tout lavés
D'avoir perdu
Mon vieil amoureux.
+
la prof de danse des feuilles d'automne
+
Il faudrait se répéter plus souvent qu'on vient de la mer. Je penserais mieux à boire de l'eau !
+
Lumière de lune et lumière de vélo sur un long chemin qui voit bien le ciel, pas très loin des bâtiments jaunes éclairés par en dessous où, certainement, une réception se joue. La lune a un halo comme la lampe de mon vélo, elle éclaire les nuages à ses côtés et moi, je balaie d'une ligne claire le feuillage des arbres. Des gens se garent, il y a des rumeurs, des appels, des noms. Passe une ambulance et son néon bleu.
On va tous tout droit, mais personne ne va aussi bien que la lune et moi, et mon gentil vélo qui marche à mon pas.
031120
ADRIEN, TOUJOURS, ADRIEN, TOUJOURS, ADRIEN. J'en ai marre.
Est-ce de ne pas te voir que mes yeux se meurent, que ma tête sonne occupé, de savoir que je n'approcherai plus jamais ton corps?
Vais-je perdre la vue du monde autour de moi parce que tu n'y apparais plus? Je ne te vois qu'en dedans, où t tourne sournoisement autre d'autres thèmes.
Même là ce n'est pas toi, c'est une image à facettes que j'ai créée moi-même, comme je suis créatif.
C'est toi en danseur à claquettes donnant ta meilleure performance sur toute la surface de mon corps, de ma nuque à la plante de mes pieds.
Je ne sens sombre comme un terreau interne dont pousse toute autre chose terrestre.
vide comme l'air qui transporte les rires.
muet comme un poisson dan ton assiette.
Quand je ne verrai plus, je pourrai encore pleurer. Plus rien n'entrera dans mes yeux mais je serai une source et je continuerai de nourrir mes mains, lubrifiant les milliers de points de braille que j'aurai encore le loisir de créer pour parler de toi.
0 notes
Photo
Dans mes archives - Jacques Weber 1987 - © Pierre Gayte
0 notes
Text
Alexis, l'homme libre
En mer, on peut croiser des personnages atypiques. On peut aussi croiser des personnages très, très, très, atypiques. Alexis fait partie des seconds. Interview.
Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je m'appelle Alexis, je viens de Corse, à Bastia et j'ai cinquante et un ans. Ma grand-mère était sage-femme et je ne suis pas né à l'hopital. C'est elle qui m'a accouché et je suis né à la maison, dans la chambre de l'appartement, à l'ancienne, roulé sous les aisselles !Ceci expliquant peut-être qui je suis ... J'ai commencé à bosser à dix-sept ans, juste après m'être fait virer de l'école... J'ai donc accumulé les petits boulots : aide-glacier, apprenti sérigraphiste, apprenti peintre-en-lettres, graphiste dans une boite de pub, serveur dans un restaurant... tatoueur pour finir. Je suis parti à Paris car mon rêve c'était la bande-dessinée, et bien sûr il fallait « monter à Paris pour réussir » car à cette époque-là internet n'éxistait pas ! De mes vingt-cinq ans jusqu'à mes trente ans, j'ai réussi tant bien que mal à bosser dans des milieux divers et variés tels que le milieu du jeu de rôle avec des magazines tels que « Casus Belli » ou « Lotus Noir »... J'ai même illustré l'intégralité d'un jeu de rôle tiré du roman de Phillip Jose Farmer « La saga des hommes-dieux ». J'ai aussi fait des couvertures de romans pour l'éditeur belge « Lefrancq Editions ». J'ai un peu honte de le dire -mais en fait pas du tout- mais le truc qui m'a permis de gagner ma vie presque décemment durant toute cette période, c'est la BD érotique (voire pornographique pour être tout-à fait honnête) dans les magazines « BDX » et « BD adulte ». Qu'est ce qui t'a fait changer de vie, Ce qui m'a fait changer de vie, c'est qu'au bout de cinq ans de vie parisienne à essayer de « percer », comme on dit vulgairement, j'étais devenu une loque humaine ! Je me réveillais et m'endormais au rythme des bouteilles de rhum que je m'envoyais, perdu là au fond de ma chambre de bonne. J'avais bien sûr démarché tous les éditeurs à maintes reprises (Dargaud, Delcourt, Dupuis, Casterman, vents d'Ouest, etc...), mais à chaque fois on me disait : « la science-fiction ça ne marche pas en bande-dessinée, il faut faire autre chose, à moins évidemment que vous ne vous appeliez Druillet, Moebius ou Mezière! ». Il s'est avéré que la science fiction a très bien marché quelques années plus tard, mais bon... Game over ! Pourquoi choisir la voile ? Pourquoi le voilier ? Difficile à dire... Cependant il y a deux facteurs importants qui entrent en jeu : Lorsque j'avais 25 ans, ma sœur et son copain de l'époque m'ont proposé une ballade jusqu'à Gilio en passant par l'île d'Elbe sur le voilier de ce dernier, un karaté. Je n'avais encore jamais foutu les pieds sur un habitable. Je ne sais pas pourquoi mais cette petite escapade a déclenché quelque-chose au fond de moi. Peut-être ce sentiment de liberté qu'inconsciemment je recherchais. Je ne sais pas...
photo: Alexis Le deuxième facteur important, c'est lors de la période parisienne dont je viens de parler : Je faisais aussi du body painting (de la peinture sur corps), et nous avions décroché avec « Planet Color », la boite avec laquelle je bossais, un contrat pour le carnaval de Fort de France. C'est là-bas que j'ai connu un marin breton de Saint Malo, Dominique Thomas, qui était cuisto pour des grosses unités et avec lequel je suis devenu ami. Je pense que c'est vraiment là que le rêve de la mer a pris corps en moi de manière plus précise. Lorsqu'une fois de retour je suis arrivé au bout de ma vie parisienne, que je n'en pouvais plus, je n'avais plus qu'une idée en tête : retourner en Martinique pour faire du bateau ! ...Et pour répondre vraiment à la question essentielle « pourquoi le voilier » ? Je n'en ai absolument aucune idée ! Je n'aime pas le vent, ça me donne mal à la tête. Je nage très mal. Je ne suis pas sportif et je viens d'un milieu qui n'a absolument rien à voir avec la mer... En un mot comme en cent, je ne suis pas un marin ! Et pourtant, depuis que je suis sur mon bateau, j'ai l'impression d'être à ma place dans ce monde : j'aime le vent quand il gonfle mes voiles, il ne me donne plus mal à la tête. J'aime le soleil lorsqu'il se lève et qu'il vient me réchauffer après une longue nuit passée à la barre. J'apprends à aimer nager... Bref, je réapprends à vivre d'une manière différente ! Quel est le nom de ton navire, et pourquoi l'avoir choisi ? Je dois avouer que le nom du bateau m'a beaucoup perturbé lorsque j'en ai fait l'acquisition : Weak ! En fait, le voilier s'appelait déjà ainsi lorsque je l'ai eu. Simplement, j'ai promis au précédent propriétaire que je ne changerai pas le nom. J'ai vérifié dans le dictionnaire la signification du mot et y'a rien à faire : « Weak », ça veut dire « Faible » en anglais ! J'ai quand même rappelé le propriétaire pour lui demander s'il n'y avait pas une autre signification. Il m'a dit : « Je crois que ça veut dire « Cool, Tranquille »... Quelque-chose comme ça ! » OK ! Comme ça continuait à me perturber, j'ai demandé à un ami anglais si « Weak » voulait dire autre chose que « faible » en anglais, genre un truc d'argot qui aurait une autre signification. Il m'a dit : « non non, « Weak » ça veut dire « faible » et rien d'autre ! ». J'ai continué mon enquête et j'ai demandé à un ami irlandais. Il m'a dit : « Faible » ! Pour conclure, j'ai demandé à une amie New-Yorkaise en me disant qu'elle aurait sans doute une autre réponse. Elle m'a dit : « Weak ça veut dire Faible et rien d'autre, de ce que j'en sais » ! J'ai donc fini par faire fonctionner mon petit cerveau en me demandant s'il n'y avait pas une faute d'orthographe à la base, et j'ai trouvé le mot « Wake », qui signifie « sillage ». Je pense donc que le premier propriétaire a tout simplement fait une faute d'orthographe lorsqu'il a fait les papiers : Il avait malencontreusement inversé une lettre, et « WAKE le sillage » est devenu « WEAK le faible ». Je m'en suis accomodé, d'une part par respect pour la personne à laquelle j'avais promis de ne pas changer le nom, et d'autre part car il faut se souvenir que face aux éléments nous devons tous rester humbles, car nous sommes effectivement très faibles face à leur puissance ! Par ailleurs, et j'en parlais il y a quelques temps déjà à Olivier Giraud, un autre marin breton de mes grands amis, qui m'avait dit : « Mais c'est génial ! Y'en a plein qui appellent leurs bateaux Leviatan, Kraken, Poseidon, Master of the seas... Et toi tu as un bateau qui s'apelle Weak ! C'est génial !!! » Il avait peut-être pas tort, finalement ! Pour conclure sur le nom, je sais que mon bateau m'aime et qu'il essaie de me protéger dans toute la mesure de son possible ! Pour un bateau faible, il m'a déjà emmené jusqu'ici ! Je pense effectivemment qu'il est « cool », « tranquille », et qu'il gère son affaire ! Je ne changerai pas le nom. Pourquoi avoir choisi ce bateau, et comment s'est conclue l'affaire ?
photo: Alexis Ce n'est pas une question de choix. J'avais un appartement et j'en avais marre. J'ai eu vent de l 'opportunité d'un bateau et j'ai sauté dessus ! Il s'avère que c'était un Dufour 31, modèle que je ne connaissais pas du tout ! Je n'ai pas beaucoup de chance dans la vie. Non pas que j'aie de la malchance, mais je suis en quelques sortes transparent... A part quand il s'agit de bateaux ! Dès que je veux un bateau, je l'ai, et j'en suis à mon deuxième, alors que je n'aurais pas les moyens de m'acheter un vélo ! Pour ce qui concerne mon Weak, j'avais sympathisé il y a bien des années avec mes voisins de ponton qui en étaient les propriétaires à l'époque, alors que moi-même j'étais sur mon premier bateau. Plusieurs années plus tard, alors que j'avais repris une vie terrestre et que je commençais sérieusement à m'ennuyer, j'appris qu'ils avaient eu deux enfants, s'étaient séparés, et que le bateau était plus ou moins à l'abandon sur corps-mort dans le sud de la Corse. J'ai donc contacté le propriétaire du Weak en lui expliquant que je n'avais pas beaucoup de sous mais que son bateau m'intéressait pour partir naviguer au long cours... Il m'expliqua que le voilier ne lui appartenait pas officiellement, mais qu'il était à son père... Au final, je suis tombé sur deux personnes pleines d'humanité, père et fils, et j'ai fini par acquerrir le Weak III ! Je ne peux même pas dire que je l'ai acheté à proprement parler car c'est plus un cadeau qu'autre chose ! Je les en remercie encore aujourd'hui ! Quels sont les points forts de ce bateau Je suis loin d'être un spécialiste mais je vais essayer : Le Dufour 31 est un excellent voilier ! Le mien date de 78. A cette époque, les coques étaient faites à la main, résinées avec amour : ce sont des coques qui font dans les 27 millimètres d'épaisseur alors que les bateaux d'aujourd'hui font peut-être 7 millimètres d'épaisseur roulés dans des centrifugeuses controlées par ordinateur ! C'est peut-être du plastique, mais c'est vraiment du solide : faut frapper super fort sur du cailloux pour lui faire vraiment mal ! Ce bateau est très bien agencé : il y a des coffres partout, des espaces de rangement en veux-tu en voilà ! C'est un bateau qui est à force humaine, c'est-à dire qu'on peut hisser sa grand-voile sans finir au winch, et d'autres choses dans le genre... Avec mon Karaté (CNSO), c'était moins évident ! Pour les personnes de grande taille, c'est un bateau qui, pour une si petite longueur (9,40m), a une grande hauteur sous le barrault. Les personnes qui font 1m90 y tiennent debout sans avoir à courber l'échine ! C'est un bateau très ventru donc on s'y sent à l'aise à l'intérieur car il y a de l'espace ! Idéal pour un solitaire ou un couple. Les points faibles ? Il perd un peu de puissance au pré serré. Au début je prenais ça comme un point faible mais en fait ça m'arrange : un petit ralenti avant le frein... Donc je ne suis plus certain que ça soit un point faible ! Le seul truc qui me dérange vraiment pour la navigation (même si pour l'instant ça ne m'a pas posé de problème) : J'avais l'habitude du rail d'écoute de grand voile, avec le taquet coinceur... et là, il n'y en n'a pas ! Alors on pourrait dire que c'est un point positif car du coup on n'a pas ce rail d'écoute qui vient couper le cockpit en deux ou qui est juste devant l'entrée : c'est plus confortable et on peut boire l'apéro tranquille à plusieurs ! En contrepartie, on se retrouve avec deux garcettes merdeuses d'un côté et de l'autre du point d'écoute de la grand voile (je sais pas si c'est très clair ce que je raconte). Il y a bien une sorte de rail d'écoute qui ne prend aucune place mais franchement c'est un peu batard ! Il y a des fois, en navigation, ou il faut choquer la GV d'un coup sans avoir à se poser de question et là... ben... ça le fait pas pareil ! Quelle préparation as tu effectué avant de partir ? Franchement, j'ai tellement galéré et travaillé sur mon premier bateau que lorsque je me suis rendu compte que celui-ci, contre toute attente, était à peu près opérationnel, je me suis un peu laissé vivre ! Evidemment, j'ai fait plein de choses dessus, mais pas autant que je ne l'aurais pu, et surtout pas autant que je ne l'aurais du ! Quelques conseils pour la vie à bord ? J'ai dù être un troglodythe dans un vie antérieure : au port ou au mouillage, je ne sors jamais du carré, je reste toujours à l'intérieur. Il peut faire un soleil radieux, je ne sors pas dans le cockpit profiter de cette magnifique journée... Je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça ! Quelle est ta route ? Je suis donc parti de Corse il y a presque un an et demi. Je voulais avant tout sortir de la Méditerranée ! Corse, Minorque, Majorque, Ibiza, côte espagnole... J'ai eu la bonne idée de me casser la hanche en décembre 2018 à Tarifa, je tiens à préciser que ça n'était pas sur le bateau. Je me suis retrouvé au final au Maroc, à Tanger, en janvier 2019. J'avais fière allure avec mes béquilles ! Deux autres escales marocaines : Rabat et El Jadida. La destination était simple : traverser l'Atlantique, mais j'ai raté le bus l'année dernière ! Je m'apprète pour une traversée de l'Atlantique. Je ne sais pas encore si je m'arrêterai au Cap Vert. Tes galères, tes meilleurs moments ? Les galères il y en a trop, mais je suppose que toutes les personnes qui naviguent pourraient dire la même chose ! On s'est tous dit à un moment ou à un autre : « mais qu'est-ce que je fous là ? Le bateau plus jamais, j'achète un chalet au sommet de la montagne ! » Et parfois il y a des moments de grâce, et c'est pour ça qu'on a toujours envie de continuer et d'aller plus loin !Pour ma part, l'un des meilleurs moments a été lorsque j'étais au large de Cartagène. Je m'étais mis à la cape pour me reposer, j'avais une baisse de moral, et à un moment j'ai entendu un souffle qui ressemblait à celui que font les dauphins, mais en plus grave... Il faisait nuit et la lune était pleine. Au bout d'un moment j'ai bien vu deux ou trois silhouettes de cétacés, ce dont je me doutais, mais elles étaient bien sombres.... et bien grosses ! Rien à voir avec les dauphins communs que tous les navigateurs sont accoutumés à voir en navigation. En fait il s'agissait de globicéphales. Ça a l'air con de dire ça comme ça, mais c'était assez impressionnant, ils tournaient autour du bateau. J'étais partagé entre une sorte d'émerveillement et une forme d'inquiétude ! Les globicéphales c'est spécial, ils peuvent être de mauvaise humeur, parait-il... Je me demandais si je les dérangeais, peut-être étais-je entré sur leur territoire ? J'ai pensé à allumer le moteur pour dégager mais je me suis dit aussitôt que de toutes manières ils vont plus vite que moi et qu'un moteur, s'ils se sentent déjà agressés, ne fera que les irriter encore plus ! En même temps je me sentais ridicule car a t-on jamais vu un dauphin, fut t-il un globicéphale, couler un voilier ? Je suis donc allé me coucher, car j'avais besoin de me reposer, en me disant que je ne devais pas trop les déranger puisqu'ils avaient l'air assez tranquilles... Une ou deux heures plus tard, je me réveillais en entendant des souffles puissants autour du bateau, des sifflements, des petits cris... Je sors la tête du carré et là je vois au moins un vingtaine de globicéphales se laissant dériver en même temps que moi, puisque j'étais à la cape dans un nuit immobile et parfaite, avec à peine un souffle d'air pour gonfler mon génois. Tout autour du bateau, ils étaient là, la pleine lune venant couronner ce spectacle parfait ! Je suis bien resté une heure à les regarder et à leur parler, mon inquiétude s'estompant au fur et à mesure que mon émerveillement grandissait ! J'avais compris que je ne les dérangeais pas ! J'ai fini par retourner me coucher à regret, non sans leur avoir souhaité une bonne nuit plus d'une fois, mais j'étais vraiment fatigué. Peut-être une heure plus tard, j'entends des sifflements persistants qui me réveillent ! Des sifflements qui semblaient m'appeler dans le genre : « He mec ? Qu'est-ce que tu fous ? On t'attend ! » C'était très étrange ! Je sors la tête et là je vois toute la tribu : il y avait une myriade de globicéphales ! Ils étaient tous autour du bateau et la mer autour de moi était noire de globicéphales ! C'était merveilleux ! Le truc, c'est que j'étais pas en nav' à proprement parler. On a tous vu les dauphins nager autour du bateau alors qu'on est à cinq ou six nœuds, mais là c'était différent ! J'étais à la cape dans une nuit immobile. Les globicéphales ne nageaient pas, ils ne bougeaient pas, ils ne partaient pas sous l'eau : ils étaient tous immobiles à la surface et ils se laissaient dériver exactement à la même allure que mon bateau. Ils sont tous restés avec moi jusqu'au lever du jour et après ils sont partis. Ca m'a fait de la peine quand j'ai vu qu'ils n'étaient plus là... Je pense franchement qu'ils ont senti que j'étais angoissé et qu'ils ont voulu me protéger. Quel beau souvenir ! Quelles erreurs tu ne reproduirais pas ? J'ai fait tellement d'erreurs dans ma (petite) vie de navigateur que je ne saurais le dire... Le problème ce n'est pas tant les erreurs que j'ai faites, mais plutôt ce qui les a généré : je suis trop laxiste, trop paresseux, et parfois j'ai du mal à anticiper, ce qui est sans doute le plus gros défaut... Cependant, je n'ai rien fait d'irrémédiable, c'est le principal : je suis sauf, le bateau aussi... et je n'ai jamais causé de dommages à autrui durant mes pérégrinations nautiques ! Il paraît que c'est en faisant des erreurs que l'on apprend, la fameuse méthode empirique ! Dans ce cas j 'ai dù beaucoup apprendre ces dernières années... Comment se passe ta vie de couple, l'éloignement familiale ? J'ai une grande famille en Corse. J'ai cinq sœurs, six nièces, deux neveux et une filleule avec lesquels je suis très proche. Après pour la vie en couple, bah, je suis un solitaire et franchement je ne pense pas beaucoup à ça... Bon, après, si un sirène se prend dans ma ligne de traine, je ne sais pas si je la laisserai repartir à l'eau ! Quelles destinations pour la suite ? Les Antilles, bien sûr, et surtout la Martinique, l'endroit où j'ai vraiment commencé à faire de la voile ! La Martinique, l'ile du retour, 22 ans après ! Peux tu nous parler de ton livre ? J'ai commencé à écrire ce livre il y a presque une quinzaine d'années. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais besoin de coucher ma petite expérience maritime sur le papier. J'ai eu vent il y a quelques temps de nouveaux moyens d'édition et je me suis dit : pourquoi ne pas tenter d'éditer une première mouture ?
Je savais que je n'avais ni l'énergie, ni les conditions pour finaliser le bouquin dans son intégralité, et j'ai donc décidé d'écrire il y a quelques mois le dernier chapitre du premier épisode de mes fabuleuses aventures, en espérant bien sûr trouver l'inspiration pour écrire la suite. J'étais alors à Porto Santo, dans l'archipel de Madère. Bien evidemment, je pensais aussi à gagner un peu de sous car c'est un peu dur pour moi en ce moment financièrement ! Voila donc le premier volume de « Chroniques d'un voyage annoncé » ! J'espère sincèrement écrire la suite, mais franchement, pour l'instant, j'ai d'autres chats à fouetter ! Pourquoi écrire ? Parce que j'ai l'impression d'avoir quelque-chose à dire, tout simplement... même si je sais que ça peut paraître présomptueux de ma part ! C'est juste l'histoire d'un gars qui aimerait bien larguer les amarres mais qui ne sait pas vraiment comment faire ! Un conseil pour les prétendants a la vie de marin ? Larguez les amarres , c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire ! La plus grande ennemie du futur marin, c'est la peur de partir ! 3 livres qui t'ont inspirés ? Je dirais au hasard : Un vagabond des mers du sudLa ballade de la mer salée (c'est permis les bandes-dessinées ?)L'odyssée du Kon Tiki Une conclusion ? Je ne sais pas où tout cela me mène ni jusqu'où j'irai, mais c'est une belle vie, même si elle n'est pas toujours facile ! Plus on avance, et plus on a envie d'aller plus loin ! Comme dirait mon ami Dom de St Malo : - « En avant, vent !!! » Merci :) Suivez Alexis sur les réseaux : Eskif, Youtube, Facebook Read the full article
0 notes
Text
Désintox
C’est comme detox écrit en gros sur un paquet de pisse-mémé (dit aussi « tisane bienfaisante »).
— Vous n’avez pas besoin de « détoxifier » votre organisme. D’ailleurs le verbe seul n’existe pas, ou alors il est si récent qu’aucun dictionnaire ne le répertorie.
Attention à partir d’ici c’est du texte pur donc accrochez-vous à votre cuvette de toilettes si vous lisez ça pendant votre pause caca.
Vous trouvez ça dommage mais vous n’allez pas écrire au Larousse pour qu’il inclue le verbe « optimismer » dans sa prochaine édition parce qu’un supermarché en fait son nouveau slogan. C’est comme le Do what you can’t vu récemment pour vendre un téléphone. Si vous ne pouviez pas faire une certaine chose jusqu’à présent, ce n’est pas un téléphone qui va d’un coup vous le permettre. Au mieux, il vous invitera à commencer à aborder le sujet. Au pire, il vous aura donné l’impression de savoir. Dans les deux cas vous serez déçu – mais avec un téléphone rutilant dans la main.
Mais bref. Lorsque votre cerveau intime à votre estomac d’ingérer plus de gras, de sucre ou d’alcool que le bon sens vous commande d’ordinaire, sachez que votre rate, votre foie et votre pancréas prendront le relai pour épurer, filtrer et éventuellement éliminer vos excès. La gueule de bois, la crise de foie, les vomissements et le caca qui pique le nez sont des conséquences des excès que vous infligez à votre organisme, pas forcément des causes qu’il faut soigner avec des potions, des onguents et des médecines miracles. Vous N’AVEZ PAS BESOIN d’un thé dépuratif (n’importe quel thé vous fera pisser des litres, c’est hormonal, et à peu de choses près c’est le même mécanisme pour la bière), d’un yaourt enrichi en probiotiques ou d’une margarine renforcée en omegas 3, 6, 29, 56-b.
— Ne consommez pas d’aliments qui comportent une notice expliquant les ingrédients qu’ils contiennent. C’est du marketing.
— Si vous avez fait des excès, rééquilibrez votre alimentation les jours suivants en mangeant moins et mieux.
— Les mots polyphénols, flavonoïdes, catéchines, etc. (je vous la fais courte, il y en a plus de 8000), vous affolent parce qu’ils sont le gage d’une alimentation équilibrée et, à terme, vous prémunissent du cancer, de la maladie de Parkinson, des risques cardiaques ? GUESS WHAT GENIUS le sport et la lecture aussi.
Les allégations sur leurs effets bénéfiques proviennent d’études d’observations de certains régimes, c’est tout. Le fait que les Français boivent un coup de rouge et les Japonais, du thé vert et soient vaguement en meilleure forme que les autres n’est pas un indice qu’il faut boire l’un ou l’autre en plus grande quantité pour améliorer sa santé. Soyez sensé : vous vous rendez bien compte que la phrase « deux verres de vin rouge vous évitent le cancer » est complètement conne lorsqu’on la sort de son contexte (qui est quelque chose comme « certaines études auraient envisagé que l’absorption de certains types de vins rouges, en petite quantité et en complément d’une alimentation équilibrée, pourrait prévenir certains troubles liés à une dégénérescence cellulaire qui serait la cause de certains cancers »).
Après examen des données scientifiques, les autorités de santé européennes (EFSA, European Food Safety Authority et la Commission européenne), qui travaillent sur le sujet depuis 2012, ont estimé que ces produits ne peuvent pas prétendre à « protéger, maintenir, contribuer, aider, participer, améliorer, drainer, prévenir », etc. (ajoutez d’autres verbes à votre convenance).
— mangez des fruits, des légumes, des céréales, de la viande et du poisson modérément.
— mangez végétarien ou vegan si vous voulez mais essayez de manger local. Vous verrez qu’une fois que vous avez ôté les dattes, les avocats et l’huile de coco de vos energy balls miraculeuses et de votre cheesecake cru, vous reviendrez à des recettes qui, d’une part sont plus faisables et d’autres parts, sont plus intéressantes nutritionnellement parlant.
— mangez cru si vous voulez mais n’y allez pas d’un coup car vos intestins risquent de vous faire péniblement payer cet enthousiasme. Au demeurant, notez que la plupart du temps la cuisson (même légère ou courte) améliore l’assimilation des nutriments et donc, leur digestion.
— mangez gras si vous voulez pourvu que vous mangiez des fibres par ailleurs. — mangez de la pâtisserie, tous les jours si vous voulez, avec un impératif simple : il faut que vous la fassiez vous même. Mécaniquement, vous en mangerez moins et elle sera meilleure en goût, plus satisfaisante pour votre égo et, fortuitement, meilleure pour votre santé.
— faites vous plaisir mais pratiquez une activité sportive régulière. Le sexe n’est pas une activité sportive mais c’est bon pour le moral, donc pour le métabolisme, alors... Marchez, faites du vélo, inscrivez-vous à un club de sport avec des amis pour vous motiver en groupe. (Il y aura 30% de pertes dans le groupe mais ce n’est pas votre problème car vous faites du sport pour votre bien-être, pas celui des autres. Sauf ceux qui en profitent en temps voulu hinhin.)
— mangez de saison. Si c’est local, c’est de saison. Si c’est bio ou raisonné, c’est encore mieux. Intéressez-vous aux régions de production : vous apprendrez la géographie et vous vous nourrirez mieux. De la sorte, attention à ce qui est « local », et de la saison à laquelle ça a été cultivé là où c’est local : mangez local mais logiquement, c’est-à-dire en rapport avec l’isotope de production de votre alimentation. Par exemple une tomate qui pousse localement (en France) dans le Nord (dans une serre chauffée, sur du plastique, ramassée verte puis mûrie chimiquement) a moins d’intérêt qu’une clémentine de Corse ou qu’un pamplemousse israélien qui certes, auront fait un bout de chemin avant d’arriver dans votre assiette, mais auront été cultivés en plein air et pas forcément en gavant le sol de produits variés. Je généralise, mais vous comprenez l’idée. Seulement 6% de l’empreinte carbone d’un fruit ou d’un légume sont générés par son transport. Vous me direz « mais alors pourquoi cet agacement sur l’avocat ou la datte ? » et je vous réponds que ces deux produits sont extrêmement coûteux en eau et en énergie. Comme ils sont de surcroît à la mode chez les foodies qui ont décidé de ne plus manger de sucre de table et de viande, les productions tendent à la monoculture et donc, à l’appauvrissement des sols où ils sont cultivés. Vous connaissez les scandales de l’huile de palme qui détruit la forêt vierge et du Caca-Loulou qui assèche des nappes phréatiques ? Eh bien c’est pareil avec l’avocat tellement gourmand en eau, le quinoa tellement exporté qu’il prive les locaux de leur repas de base, les oléagineux dont on fait des boissons variées mais dont le sourcing, quoique garanti bio, reste discutable. Etc.
— Prenez le temps : de choisir vos produits, de les cuisiner, de les manger, de les digérer. Vous mangerez mieux, vous mangerez moins et vous en apprécierez davantage les bénéfices.
— allez au marché. Le marché, sans préfixe. Commencez petit, avec des fruits et légumes que vous connaissez. Apprenez. Ensuite vous passerez aux fruits, légumes, champignons et herbes aromatiques qui vous intimidaient il y a encore quelques mois.
— Lisez des livres de cuisine, en essayant de favoriser des livres intelligents qui vous apprendront des choses en plus de vous donner des recettes. J’ai relevé plus de recettes dans 180 pages de Les bons bols de graines (Phaidon) que 400 pages de La guingette d’Angèle (Marabout), sous-titré « les nourritures bienfaisantes » (lol). Je ne critique pas (enfin si un peu mais gentiment), et dans les deux cas, ce qui compte, c’est que j’en tire un bénéfice sinon intellectuel (hum), du moins culinaire. On ne cherche pas tous les mêmes choses dans les mêmes livres. Il y a de très bons livres de cuisine mais qui sont probablement compliqués de prime abord, et il y a des livres qui semblent immédiatement intéressants et abordables lorsqu’on les feuillette.
Voici ma règle : si vous trouvez un intérêt à un livre simple (ou simplissime, suivez mon regard), et qu’il vous incite à cuisiner, achetez-le. A l’inverse, n’achetez pas un livre qui vous semble complexe en vous disant que vous allez améliorer vos aptitudes culinaires si vous n’avez pas déjà une pratique régulière de vos ustensiles de cuisine. Chaque chose en son temps. Si les quatre ingrédients des Rouleaux de concombre et d’avocat (Ella Woodward, Deliciously Ella, Marabout) vous semblent plus à votre portée qu’un Chevreuil rôti à la ficelle, consoude et camomille (Alexandre Gauthier, Cuisinier, La Martinière), allez-y ! (même s’il est question d’avocat, hé). Au fur et à mesure de vos progrès, vous choisirez des livres de cuisine plus variés, parfois plus compliqués, et vous ajusterez (améliorerez) votre pratique culinaire.
— TROMPEZ-VOUS. C’est comme ça qu’on apprend, mais seulement si on fait l’effort de ne pas se décourager entre deux essais.
Je suis toujours disposé à la conversation, les commentaires sont ouverts. Mais dans le fond vous savez que j’ai raison et vous détestez ça parce que vous vous êtes reconnu dans un ou plusieurs points évoqués plus haut. (Et moi aussi. Je ne donne de leçons que celles que j’ai apprises moi-même, et parfois à mes dépens.)
Bisous
4 notes
·
View notes
Text
J’aime beaucoup la montagne et surtout les défis un peu foufou comme les grandes traversées. J’ai déjà fait deux semaines de la traversée des Pyrénées et même si ce sont des challenges physiques ce sont de vraies aventures que j’adore vivre. Cet été après une idée de ma cousine on a décidé de s’attaquer à l’un des GR les plus compliqués de l’Europe le GR20 qui traverse la Corse du nord-ouest au sud-est. Mais comme on avait un temps limité et qu’on ne voulait pas trop en faire on a choisi de s’attaquer à la partie sud qui était supposée plus facile (en vrai après avoir croisé d’autres randonneurs qui faisaient le GR en entier la difficulté était la même seuls les paysages étaient différents).
Première étape la traversée pour rejoindre l’île ! J’ai pris des ferries de nuit pour l’aller et le retour et c’était déjà une aventure. Dans le ferry une salle est ouverte exprès pour les gens qui n’ont pas réservé de cabines et on campe directement sur la moquette dans une pièce climatisée. Les restaurants et bars sont ouverts assez tard et j’en ai profité au retour pour être bien assise et pouvoir recharger mon téléphone. Le coucher de soleil sur l’eau depuis le bateau était un vrai joli moment, je m’en lasse pas.
Après avoir rejoint la Corse en ferry pour moi et en avion pour ma cousine et une nuit au camping qui nous a permis de tester la tente malgré la chaleur nous avons pris le train, un petit ter corse pour aller jusqu’au village de Vizzavone où nous nous sommes lancées pour notre périple. Le meilleur outil à notre service ce furent les batons ! De quoi soulager les articulations et les muscles que ce soit en montée ou en descente. On se remet bien mieux à la fin de la journée de rando.
Je suis pas très bonne en montée, j’ai pas assez fait de vélo dans l’année, clairement, du coup ma cousine prend la tête dans ces moments-là et par contre je suis à l’aise en descente alors je suis devant. On a un rythme honnête et franchement on s’est super bien débrouillées. Mais comme toute rando de cette intensité tous les petits maux se réveillent, les pieds prennent cher en premier et le dos ensuite. Pour moi c’est le sac qui me tiraille les épaules et clairement il me faut de l’équipement plus léger. Mais cette fois j’étais partie avec beaucoup de nourriture et le réchaud ce qui nous a permis d’avoir de bons repas qui calent sans dépenser de sous aux refuges.
Les refuges c’est un peu la loterie sur le parcours. On a beau être crevées le soir quand on y arrive enfin on ne sait pas du tout quel type d’accueil on va avoir. Les refuges font partie du parc naturel et le bivouac est interdit partout sauf autour du refuge. On dormait sous tente donc on ne rentrait pas dans les chambres par contre on avait quelques aménagements comme l’accès à des douches, des WC et parfois à une kitchenette. On a commencé avec le refuge le plus confortable avec eau chaude et les suivants étaient de plus en plus sauvage en mode cabane au fond du jardin ! On en rigolais pas mal, c’était une aventure à chaque fois. Des douches sombres gravées dans la pierre, des douches dans une cabane dont la porte ne tenait plus. Certains refuges avaient du ravitaillement, notre préféré ayant même des tomates fraiches, un luxe quand on vit en montagne.
L’un de nos objectifs qui s’est révélé au fur et à mesure de nos conversations c’était le fromage corse ! Nous allions nous balader dans la campagne, dans la montagne, dans des coins inaccessibles qui pouvaient cacher des troupeaux, des éleveurs et donc du fromage ! Et nous avons pu faire nombre de pique-nique grâce à nos achats de pain et de fromage, profitant des repas pour faire notre dégustation de fromage de vache et de brebis. Un vrai régal !
Sur le chemin nous avons croisé d’autres randonneurs et nous nous suivis chaque jour comme nous faisions les mêmes étapes. Et c’est l’un des aspects les plus sympas d’une randonnée sur un sentier connu aux étapes fixes. Chaque matin on se souhaite bonne journée, sur le chemin on se croise au gré de nos pauses et surtout le soir on peut partager notre ressenti, parler du chemin passé et des refuges qu’on teste. Ca permet de garder une bonne ambiance tout du long du chemin, surtout quand on doit tester des douches très froides.
Le résultat c’est que malgré la difficulté de bien des passages qui se rapprochaient plus de l’escalade sans fin sur des crêtes, ça valait le coup de le faire, les paysages étaient vraiment magnifiques. Et ce qui est vraiment sympa c’est que tout reste très sauvage et naturel, comme le parc est très réglementé et que les sommets sont perdus, on est vraiment coupés de la civilisation. On arrive à voir la chaîne de montagnes en même temps que la mer au loin, de pouvoir embrasser du regard autant de terre ça donnait l’impression de voler au-dessus, c’était magnifique.
Au retour, beaucoup de chance, mon frère est venu nous chercher alors que nous avons écourté d’un jour le parcours, moulues du dos et des épaules. Mais nous étions fières d’avoir passé autant de chemin en haut montagne. Il nous a déposées à notre camping 4 étoiles où nous avons passé beaucoup de temps à squatter la pelouse près de la piscine et le patio sans vergogne sans avoir au final envie de se plonger dans la piscine. On a été bichonnées avec un brunch et du farniente à la plage grâce à mon frère et ça a été un vrai bonheur de retrouver la civilisation de cette manière après tant d’efforts et de minimalisme dans le confort.
Maintenant je n’ai qu’une envie c’est de retourner sur cette belle île pour explorer ses côtes et ses fonds marins ! Il y a des plages avec de l’eau turquoise digne des îles les plus paradisiaques. Et encore plein de petits villages perdus et tant de fromage à tester ! Du coup on se repose physiquement et psychologiquement avant d’avoir envie de craquer de nouveau pour un défi encore plus fou ! J’ai plein d’idées de grandes randonnées comme celle en Ecosse traversant tout Glencoe, ou celle au Japon reliant Tokyo à Kyoto par l’ancienne route traditionnelle, on a beaucoup des Alpes à explorer et toujours les Pyrénées à poursuivre. A force d’en faire je vais finir par affiner le sac parfait avec le matériel adapté suivant les randos.
La dernière fois avec ma mère je m’étais tordue la cheville et j’avais cassé mes chaussures, ça faisait beaucoup d’aléas ! Cette fois-ci j’avais pris des anciennes bouteilles de gaz de chez ma mère et elles n’ont pas tenu mais on a eu la bonne surprise de voir qu’il y avait des petits gaz dans les refuges, pratique pour éviter de porter du matériel. La toute première fois que j’ai commencé le GR10 dans les Pyrénées j’avais prévu de la nourriture mais sans réchaud ce n’était pas suffisant. C’est clairement nécessaire pour pouvoir bien se remettre. J’apprends de mes tests et des conseils qu’on me donne mais je trouve que c’est une aventure vraiment sympa de voir qu’on peut arriver à vivre sur plusieurs jours en se déplaçant tout le temps et en pouvant se faire à manger tout en voyant des superbes paysages. Je n’ai donc pas fini de repartir à l’aventure !
Je me suis servie du site visorando pour trouver les étapes et imprimer les cartes, la version proposée par le site est clairement effectuée par un grand marcheur ! Le site regroupe des randonnées proposées par des utilisateurs qui enregistrent leur trace gps, on y trouve une description, des photos et des cartes qu’on peut même prendre en format gps sur des appareils à emmener en rando. C’est un site bien sympa pour trouver des rando autour de chez soi !
{Voyage} La montagne corse – le GR20 J'aime beaucoup la montagne et surtout les défis un peu foufou comme les grandes traversées. J'ai déjà fait deux semaines de la traversée des Pyrénées et même si ce sont des challenges physiques ce sont de vraies aventures que j'adore vivre.
0 notes
Photo
Equateur, Baños de Agua Santa, Jours 7&8.
Nous voici en ce mercredi 26 Décembre, arrivés aux portes de l´Amazonie équatorienne dans la ville très populaire chez les voyageurs de Baños de Agua Santa, notamment réputée pour ses nombreux thermes dissiminés un peu partout.
Après une transition en bus de 3h environ, nous décidons, pour nous dégourdir les jambes, de monter à un belvédère pour admirer cette bourgade aux allures de station balnéaire alpine, nichée dans une vallée luxuriante et abrupte.
Puis de retour en ville, nous souhaiterons expérimenter les thermes les plus réputés appelés termas de la Virgen en référence à la cascade attenante. Ici, la foule locale répond présente dès l´ouverture nocturne prévue à 18h et le long de la file, on distingue facilement quelques étrangers comme nous, venus tester les 5 piscines (2 bassins d´eau chaude allant de 37ºC à 42ºC, 2 bassins d´eau froide inférieure á 20ºC et un bassin d´eau tiède qui ravira les enfants).
Une fois les corps successivement plongés dans deux bassins de température différente, jamais plus de 5 minutes chacun si possible, nous regagnons notre auberge de backpackers propres et détendus afin de bien récupérer de notre journée de transition.
Le lendemain et ce malgré la pluie qui nous accompagnera, nous louons 3 VTT pour s´attaquer à l´un des plus jolis trajets d´Equateur à faire en vélo à savoir la descente de Baños jusqu´à la cascada del Paílon del Diablo, l´une des plus hautes du pays.
Armé de force et de courage, Nathanaël enquille ses premiers kilomètres avec un plaisir non dissimulé sous un temps de pluie faible se permettant même un dérapage controlé sur une portion devenue glissante. Pour rejoindre le sentier menant à la cascade, nous effectuons une quinzaine de kilomètres qui méritent bien une pause au sec agrémentée d´un almuerzo completo de grande qualité.
Puis, nous marchons une petite heure pour aller admirer cette chute d´eau rendue spectaculaire par un débit imposant. Plusieurs fois proches de celle-ci, nous goûtons à quelques douchettes plus ou moins appréciables par ce temps très humide. Mais cela fait bien partie du spectacle!
En milieu d´après midi, il faut rebrousser chemin car Nathanaël souhaite prolonger le plaisir à deux roues et ainsi botte en touche la possibilité de revenir dans une camionnette présente pour ramener tous les visiteurs déjà fatigués.
La remontée s´effectue progressivement jusqu´au goûter où nous en profitons pour faire un tour en tarabita, un moyen de transport ancestral consistant à rallier deux vallées opposées dans une sorte de tyrollienne reliée à une nacelle.
Les sensations sont très appréciables et permettent de partager un temps soit peu le quotidien des gens de la vallée qui pouvait aussi échanger des vivres de cette manière.
La fin du trajet durera encore une bonne heure et demi et se corse lors des derniers kilomètres qui sont essentiellement en montée. Il aura fallu plusieurs fois se relayer pour pousser l´aventurier dans sa quête du dépassement de soi et nous le ramenerons à la tombée de la nuit à l´agence fier de sa trentaine de bornes effectuées. Bravo à toi Natha et surtout encore bonne nuit chéri!
0 notes
Text
Ouest Side Story
J'ai passé la seconde et commence à m'enquiller des étapes quotidiennes de 100 km, sans journée “off” depuis Brest le 1er juillet. La Bretagne m'a donné des ailes et m'accompagne bien au delà de ses frontières…
Alors, que retenir de ces derniers jours ?
Les bourrins motorisés qui veulent franchir le passage du Gois plus de 2 heures avant la basse mer ?
La jolie couleur de l'eau sur la plage des Dames à Noirmoutier, qui contraste singulièrement avec les rouleaux terreux des côtes de Loire Atlantique ? (ambiance Vaison-la-Romaine)
La mélodie du vent dans les rambardes du pont qui relie l'île à la Barre-de-Monts, à mi-chemin entre l'ocarina et le chant des sirènes ?
Les bivouacs dans les pinèdes ?
L'espèce de Crocodile Dundee au visage buriné et aux yeux délavés, juché sur un vélo immense et splendide, complètement perdu, qui me fait ressortir une dernière fois mon anglais de ma sacoche de guidon avant de le ranger pour de bon ?
Les hectares qui sentent fort l'herbe qui fait rigoler, me laissant penser que le cannabis a été légalisé dans le mois qui vient de s'écouler ? (il s'avère que ce ne sont que des champs de chanvre)
La piste cyclable transvendéenne où un panneau indique tous les kilomètres à quelle distance on se trouve de La Roche-sur-Yon et qui prouve à qui ne le savait pas que le département de Philippe de Villiers ne sait plus quoi faire de son pognon ? (exception notable toutefois pour l'axe Saint-Jean-de-Monts / Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui a dépensé tout son budget tourisme dans la location de la bétonnière)
Les presque 1600 km qu'il m'aura fallu pour comprendre comment passer de manière infaillible mon - précieux - petit plateau ?
La dernière journée avant les Deux-Sèvres, durant laquelle je dévalise toutes les boulangeries, et finis par planter la tente dans un camping littéralement abandonné ?
Ce 12 juillet, il était temps d'arriver : mon porte-bagages avant ne tient plus que par 3 bouts de corde à linge et 2 serflex fixés sur l'axe de roue (les puristes apprécieront), et le contenu de mes sacoches commence à évoquer l'odeur d'un fromage corse…
Au programme : retrouvailles en famille, cure de tomates du jardin pour les prochains jours, puis je pars à l'assaut de la plus ou moins Nouvelle Aquitaine !
* le titre m'a été inspiré par MC Circulaire, “Ça vient de Vendée” (j'annonce, c'est pas très élégant)
1 note
·
View note
Text
2018 : année exécrable - 2/5
Chapitre deuxième
En février, après avoir été informée par Annie, Laurane, apprit à Yann, que Laurent, compagnon adoré, ami très cher, père et beau-père respecté et même admiré, copain enjoué, pédagogue hors pair, rafistoleur d'âmes en peine, ambianceur, rabibocheur de jeunes en conflit, gourmet et même gourmand, amateur de vins, cuisinier à la plancha confirmé, homme sachant écouter, faire du vélo, de la péniche sur la Garonne, du ski, du rugby, comprendre, s'excuser, jouer, déconner joyeusement, se déguiser, rouler des heures durant pour rejoindre quelqu'un, évaluer avec assurance le cubage du contenu d'un appartement à vider, réciter, qui aimait le cirque, le spectacle vivant, les grandes reconstitutions historiques et participatives…. que le cœur de cet homme nécessaire et rare venait de s'arrêter “pour de bon”. Pour le pire.
Sans cet homme providentiel, la suite devint franchement difficile, sans lui qui fabriquait sans effort ni apprêt, pour tous, du bon temps et de bons souvenirs. Dix mois après, impossible de ne pas penser à lui vingt fois par jour. Et les fêtes de fin d'année arrivaient...
Yann pensait qu'il lui serait insupportable de remettre ses pas dans les traces laissées lors de leurs déambulations campagnardes, comme d’échanger avec les survivants de la bande, les mots des débats d'hier. Pour manifester sa fidélité, peut-être, il tenta cependant l'expérience de la marche. Étonnamment, par delà la morsure du manque, il ressentit comme un encouragement venu d'outre-monde à revenir fréquenter des lieux que le départ de l'ami n'avait pas rendus moins plaisants. En revanche, hors de question qu'il s'intéressât de nouveau à ce que Laurent n'avait pas apprécié ou à ce qui l'avait seulement laissé indifférent.
Et puis, il y eut tout le reste.
Le père de Laurane perdait le peu d'allant qui lui restait en même temps que l'esprit. Les soins qu'il réclamait mobilisait et épuisait sa fille devenue garde-malade en sus de ses activités professionnelles, de mère et de sœur.
L'exigence égocentrique dont le père faisait preuve se renforça et prit un tour mauvais.
La belle longère toulousaine que la famille avait acquise dans les années 1970 et qui avait été peu ou mal entretenue après le décès de la mère au cours de la même décennie, baignant volontairement dans le même jus depuis quarante ans, menaçait ruine. Il fallait donc que Laurane fît établir des devis, rencontrât les artisans, discutât avec eux et planifiât des travaux de préservation patrimoniale - l'amélioration du confort n’entrant pas dans les projets - après avoir recueilli les avis de la fratrie dispersée dans le vaste monde.
Son frère et sa sœur l'épaulaient un peu. Le premier plus que la seconde, davantage préoccupée par le financement de ses nouvelles et chères études que, bientôt âgée de quarante ans, elle reprendrait en comptant sur le soutien sonnant et trébuchant du grand-père.
La fille aînée de Laurane peinait à prendre la décision de rompre avec son employeur qui la sous-payait pour l'exécution de tâches surabondantes et des prises de responsabilités insensées. Et qui, héritier d'une belle affaire, s'employait méthodiquement, par suffisance et bêtise, à la couler.
Sa fille cadette ne serait pas agrégée de "Lettres modernes" cette année, ni son gentil et joli compagnon qui décrocha cependant une place enviée dans le tout petit peloton de tête des étudiants reçus au concours du Capes également de "Lettres modernes". Tandis que la réussite au concours de l'agrégation de Philosophie de Raphaël, plus chanceux, le fils de Yann, enfonçait Laurane encore plus profondément dans la mauvaise humeur et le ressentiment.
Laurane passait vraiment un sale premier semestre ! Son assez bon cœur ne sut rien faire contre la très mauvaise fortune.
Il y eut une courte pose. En Corse. En avril.
L'eau vive des rivières et des torrents, la méditerranée, les chemins fleuris longeant la mer, ou sinuant dans la pré-montagne, les vins, la coppa et le lonzo, l’indigeste mais déraisonnablement aimé figatellu, les deux amis que Laurane et Yann retrouvaient sur l’île plus un nouveau et sémillant larron, firent d'une villégiature d’une dizaine de jours, une parenthèse utile et agréable.
Yann avait réalisé l'interview d'une famille de marins-croisiéristes-côtiers qui promettait matière à un beau portrait qu'il ferait publier et offrirait auxdits hommes et femmes de mer. Il avait aussi sympathisé avec une bibliothécaire municipale et lui avait présenté son Blog qui comportait articles et photographies vantant la Corse, en espérant qu’elle le ferait connaître dans la communauté culturelle de l'île.
Laurane et lui ne s'étaient plus revus depuis le mois de mai
Puis l'été avait été un concert dissonant en tout.
… à suivre
Fabien Borgogne
Légende : grand mécréant devant les mortels, Laurent détestait tous les cimetières, toutes les églises, il n’a pas eu le temps de découvrir cette île qu’il aurait adoré où les quatre amis voulaient aller ensemble
0 notes
Text
Un trouble
Passent les jours et les semaines, les samedis côte à côte dans la difficulté des sorties de la fin d’été. On n’a plus la tête à rouler, et bien vite nous voilà à l'automne et à une nouvelle Assemblée Générale du club.
P@pillon et @leX sont récompensés pour le chemin parcouru sur les routes des Pyrénées. Aux yeux du club les voilà virtuellement assemblé.
Facile de voir les regards jaloux, facile de voir les interloqués. Et Enzo au fond de la salle reste imperturbable. Elle ne lui prête quasiment plus attention. On comprend que leur couple bat de l’aile.
Parlant du couple éphémère qu’ils ont formé au moment de leur récompense, un copain lance à @leX : “Vous allez bien ensembles” … “Et oui… mais on n’est pas seuls, ni elle ni moi”.
Et puis si, quelques semaines après la voilà seule, de nouveau seule. Les sorties d’automne sont tristes. Elle a disparu complètement. Quand elle revient de nouveau, ce n’est plus vraiment la même. Elle a du mal à se relever, même si elle précise qu’elle « ne l’aimait pas ».
Quelques jours après leur séparation, Enzo est revenu récupérer le vélo qu’il avait offert à P@pillon de manière violente. Visiblement l’épisode l’a profondément marquée et son histoire bouleverse tous ses proches, qui ne comprennent pas qu’on puisse vouloir du mal à leur nouvelle égérie. Aucun doute n’est permis, Enzo était un dingue… L’essentiel pour tous est qu’elle soit de nouveau là, qu’elle retrouve le rythme particulier des sorties du samedi, l’envie de remonter sur un vélo. Elle s’en achètera un bientôt pour remplacer son vieux “mulet”, ce sera vraiment le sien.
Au mois de Décembre, lors d’une sortie d’un samedi matin, le peloton est important. Depuis le départ @leX fait mine de ne pas comprendre. Les filles le sifflent, le chambrent un peu, sur le ton de l’humour “whaou le beau gosse”. Pierre lâche « j’sais pas ce que tu leur as fait, mais fait gaffe à tes fesses… si tu viens ce soir, fais gaffe, ne viens pas seul sinon ça va être ta fête… ».
Ce soir c’est une soirée chez L@ura... Sandra ne vient pas, encore une fois excédée par @leX, par cette importance qu’il donne à ce qui ne devrait être qu’un loisir et qui l’occupe tant de temps : le club, la gestion du site web, le vélo, les copains…
Il ira quand même, seul, tant pis pour Sandra qui le rejette depuis tant de temps, avec qui il n’a plus réellement de relation de tendresse, usé par les années de vie de couple sèche et sans espoirs.
La soirée est animée, gaie, tout le monde est là pour s’amuser et parler des projets de l’année prochaine. @leX et P@p sont complices à chaque instant, échangeant sans cesse des regards qui en disent plus long que n’importe quel mot, n’importe quel geste. P@pillon s’est drapée dans une petite robe aux motifs slaves. Sa silhouette est si fine, qu’au-dessus de jambes longilignes et musclées son corps parait presque maigre. « Mais chez P@pillon tout le charme est dans le regard » dit-on. Un regard noir, de guerrière, qui ne lâche pas, pénétrant jusqu’au cœur quand elle vous sourit, jusqu’aux aux tripes quand elle est en lutte, ou qu’elle vous toise.
Ce soir, comme souvent, @leX a un peu abusé des vins du Pic Saint Loup. Vers 2h du matin tout le monde rentre chez soi, un peu fatigué d’une journée chargée mais plein de projets en tête pour l’année qui vient. Le stage en Espagne, le Raid en Corse, et tant de belles ballades entre potes... et plus si affinités
1 note
·
View note