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Topologie
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TOPOLOGIE x CAMILLA DE FEO | 2023 eu.topologie.com/fr
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Quels sont les rapports qu’entretiennent le Symbolique et le Réel chez Lacan ? (Alexandre Bleus)
Suite à notre précédent article du 25 septembre dernier intitulé : “Quels sont les liens entre l’ Imaginaire et le Réel dans la perspective lacanienne ?“, nous nous voyons logiquement invité à poser la même question relativement aux liens qu’ entretiennent le Symbolique et le Réel. et, bien sûr, dans notre prochain article, nous serons, en toute cohérence, convié à nous interroger au sujet des rapports entretenus entre le Symbolique et l’ Imaginaire. Chers lecteurs, vous vous doutez bien qu’ il s’ agit là d’ une préparation à l’ analyse du noeud borroméen qui est, de fait, la structure la plus aboutie de la topologie lacanienne.
Qu’ est-ce donc que le Symbolique lacanien ? Le Symbolique constitue un pilier central de sa théorie psychanalytique, incarnant l’ordre structurant de la réalité humaine. Il se définit comme le domaine du langage, des signes, des symboles et des lois qui régissent la société et se pose en tant que matrice intersubjective au sein de laquelle le sujet se construit et s’inscrit en relation à l’Autre et à l’ autre en tant que mon semblable qui est être de langage. Cependant, je pense que l’ on pourrait réduire totalement le Symbolique au champ du langage car les signes, les symboles et les lois qui régissent la sociétés ne sont que des conséquences de l’ existence des signifiants au même titre que l’ écriture qui n’ en est que le dépôt. Le Symbolique, en tant que système de représentation et de communication, permet l’émergence de la pensée, la construction de l’identité et l’établissement de liens sociaux. Il offre au sujet la possibilité de s’inscrire dans un réseau de significations partagées, lui permettant ainsi de se situer et de se reconnaître au sein du monde. Le sujet parvient donc à la cogitation grâce au Symbolique. Cependant, cette accession au Symbolique s’accompagne d’une perte fondamentale : la perte de l’objet du désir originel, impossible à retrouver. Ce manque constitutif, inhérent à la condition humaine, est le prix à payer pour l’entrée dans l’ordre symbolique. Le sujet est dès lors confronté à une absence irréductible, une béance au cœur de son être, qu’il tentera de combler tout au long de son existence. La vie n’ est autre que ce parcours…
Le Symbolique, en tant que système de représentation, opère donc une séparation entre le sujet et le monde, introduisant une distance entre le signifiant et le signifié. Cette distance entre le signifiant et le signifié correspond naturellement a la fin de la bienheureuse fusion où, par définition, il n’ y a aucun signifiant qui existe. Tout n’ est là que signifié inexprimable… Voilà une thèse qui pourrait faire l’ objet de nombreuses controverses… Le Symbolique, en tant qu’ordre de la loi, impose des interdits et des limites au sujet. La loi du père, qui structure l’Œdipe, introduit la castration symbolique, marquant la fin de la toute-puissance infantile et l’acceptation des règles sociales. Le sujet est ainsi soumis à un ensemble de normes et de conventions qui régissent ses désirs et ses comportements. Les troubles liés à l’ ordre symbolique sont donc traductibles en termes de nosographie et, bien entendu, l’ analyse des troubles mentaux renvoie à l’ analyse des troubles du langage.
Il apparaît que le Symbolique, dans la théorie lacanienne, représente l’ordre structurant de la réalité humaine, le lieu de la culture, du langage et de la loi. Il permet au sujet de se construire et de s’inscrire dans le monde, mais il introduit également une perte fondamentale et une soumission à l’ordre social. Le rapport du sujet au Symbolique est donc complexe et ambivalent, marqué à la fois par la nécessité et la contrainte.
La relation entre le Symbolique et le Réel, loin d’être harmonieuse, est marquée par une tension constitutive, une dialectique incessante où chacun des deux registres cherche à la fois à s’imposer à l’autre et se trouve limité par lui.
Le Symbolique, avec son arsenal de langage, de lois et de représentations, aspire à maîtriser et organiser le Réel, à le rendre intelligible et gérable. Il cherche à circonscrire l’expérience humaine dans un cadre de sens, à domestiquer le chaos et l’angoisse inhérents à l’existence. Cependant, le Réel, par nature insaisissable et irréductible à la symbolisation, résiste à cette entreprise de domestication. Il fait retour, de manière imprévisible et disruptive, sous forme de symptômes, de lapsus, d’actes manqués, rappelant au sujet l’existence d’un au-delà du langage, d’un impossible à dire. Le Réel est, en soi, irreprésentable car il est la logique qui est sous jacente à la réalité qui, elle même, n’ est qu’ un fantasme.
Cette résistance du Réel face aux tentatives de maîtrise du Symbolique souligne les limites intrinsèques de ce dernier. Le langage, aussi puissant soit-il, ne peut jamais tout englober, tout représenter. Il y a toujours un reste, un hors-sens, qui échappe à sa prise. Le Réel, en tant qu’impossible à symboliser, marque ainsi la faille, le point de rupture du Symbolique, rappelant au sujet son incomplétude, sa finitude, sa castration. Paradoxalement, c’est précisément cette confrontation au Réel, à l’impossible à atteindre, qui constitue le moteur du désir. Le manque engendré par l’entrée dans le Symbolique, la perte de l’objet originel, crée un vide, une absence que le sujet cherchera sans cesse à combler. Le désir, selon Lacan, est toujours désir de l’Autre, désir de ce qui manque, de ce qui est inaccessible. Le Réel, en tant qu’impossible, devient ainsi l’objet insaisissable de la quête du sujet, le but ultime, toujours fuyant, de son désir. C’ est ce qui le fera courir durant toute son existence… Courir en vain !
En creux, nous écouterons donc le livre de l’ Ecclésiaste et son fameux : “Vanitas vanitatum et omnia vanitas” !
(https://www.alexandre-bleus.org/quels-sont-les-rapports-quentretiennent-le-symbolique-et-le-reel-chez-lacan/)
Alexandre Bleus
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Lacan et les anneaux topologiques
"[Q]uand nous voulons atteindre dans le sujet ce qui était avant les jeux sériels de la parole, et ce qui est primordial à la naissance des symboles, nous le trouvons dans la mort, d'où son existence prend tout ce qu'elle a de sens. C'est comme désir de mort en effet qu'il s'affirme pour les autres ; s'il s'identifie à l'autre, c'est en le figeant en la métamorphose de son image essentielle, et tout être par lui n'est jamais évoqué que parmi les ombres de la mort.
Dire que ce sens mortel révèle dans la parole un centre extérieur au langage, est plus qu'une métaphore et manifeste une structure. Cette structure est différente de la spatialisation de la circonférence ou de la sphère oil l'on se plaît à schématiser les limites du vivant et de son milieu : elle répond plutôt à ce groupe relationnel que la logique symbolique désigne topologiquement comme un anneau. A vouloir en donner une représentation intuitive, il semble que plutôt qu'à la superficialité d'une zone, c'est à la forme tridimensionnelle d'un tore qu'il faudrait recourir, pour autant que son extériorité périphérique et son extériorité centrale ne constituent qu'une seule région."
Lacan, Fonction et champ de la parole et du langage (Ecrits)
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Königlich-Sächsische Triangulirung by Pascal Volk Via Flickr: Station 2. Ordnung, Nummer 44. Insgesamt umfasste das Triangulationsnetz 158 Stationen erster und zweiter Ordnung. Damit war es seinerzeit eines der engmaschigsten und fortschrittlichsten in Europa. Mehr dazu auf de.wikipedia.org/wiki/K%C3%B6niglich-S%C3%A4chsische_Tria...
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Möbius.
De fundamentele aard van meten is lineair, voornamelijk beperkt door de lengte van het meetinstrument. Van linialen tot rolmaten, hun eindige lengte begrenst hun meetcapaciteit. Een voorstel dat deze limieten zou kunnen overwinnen, is het gebruik van een Möbiusband als meetinstrument. De Möbiusband, vernoemd naar de Duitse wiskundige August Ferdinand Möbius, heeft slechts één zijde en één rand,…
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Exploration des bords : approches littorales de Dâh
Exploration des bords : approches littorales de Dâh
dans cette nouvelle séquence 60 C’est ICI
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Participe à l’exposition « La topologie mise en cage du réel » vernissage le 9 décembre de 18 h à 22 h au 7 rue Elzévir à Paris #nom #topology #topologie #lacan #jacqueslacan #jeandaviot #contemporaryart https://www.instagram.com/p/Cl1WUqXIpoS/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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(via Coussin avec l'œuvre « "Éclat de lumière néon, topologie tracée, scarabée crânien" » de l'artiste Art-Vortex-fr)
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Aux trois questions qui sous-tendent les demandes du sujet en analyse:
•pouvoir aimer et être aimé,
•l’authenticité,
•l’indépendance,
c’est le deuxième point sur lequel nous voudrions attirer l’attention aujourd’hui, à savoir l’authenticité, pour essayer de dissiper un contresens massif, que Freud dénonce avec la plus grande force dans son Malaise dans la civilisation, et sur lequel Lacan revient pour y insister dans L’éthique... il s’agit du statut des "émotions".
Le discours dominant exalte le culte des émotions.
En témoigne l’aura du signifiant «émotion» dans les médias où la viabilité d’une émission (et même d’une information) se juge au degré d'émotion qu’elle est susceptible de susciter.
Cette dérive s’est propagée jusque dans l'enseignement où "l'émotion" des élèves est valorisée au détriment de leurs connaissances: "ce n'est pas ce que je ressens" est une objection qui autorise désormais l'élève à contredire son prof de philo...
C’est ainsi que par une curieuse rétroversion qui prend le contrepied d’un aboutissement logique de trente siècles de civilisation, on dit désormais se croire vivant "parce qu’on ressent", alors qu’il est connu depuis la haute antiquité que "le ressenti ment" et que les sensations manifestent, par leur fixation dans une signification, un etat de mort psychique, dû au fait que l’é-motion est "status", un mouvement immobilisé, qui s’oppose à la pensée logique, dialectique qui, elle, reste du côté du mouvement, du jeu incessant des métamorphoses et de la vie.
Si l’émotion est devenue à ce point un signifiant-phare du capitalisme de la bien-pensance, c’est que la communion par «les émotions» est ce qui vient se substituer à l’absence de lien social, et si des matchs de football ou des obsèques de vedettes de variétés suscitent tant de ferveur, c’est par l’illusion que ces "événements" montés en épingle nourrissent chez le spectateur l’illusion d’appartenir de plein droit à une communauté organique, le rassurant sur son "identité" toujours en souffrance...
Freud, qui dès L’esquisse (Entwurf) en 1895 décrivait avec précision la topologie de la subjectivité en tant qu’appareil neuronique soumis au principe de plaisir et au principe de réalité (processus primaire et processus secondaire), n’a jamais varié sur ce point: les émotions masquent au sujet la vérité de son désir, là où se joue le théâtre vrai qui déroule les fils de sa destinée.
Toutes les émotions sont menteuses (sauf l’angoisse, qui est un affect qui ne ment pas...), qu’est ce que ça veut dire?
Laissons la parole à Lacan, dans L’éthique..: "Je dirai, le Chœur, ce sont les gens qui s’émeuvent.
Donc, regardez-y à deux fois avant de vous dire que c’est vos émotions qui sont en jeu dans cette purification.
Elles sont en jeu quant à la fin, à savoir que non seulement elles, mais bien d’autres, doivent être par quelque artifice apaisées, mais ce n’est pas pour autant qu’elles sont plus ou moins directement mises en jeu.
Elles y sont sans aucun doute, vous êtes là à l’état - en principe - de matière disponible, mais d’un autre côté aussi, de matière tout à fait indifférente.
Quand vous êtes le soir au théâtre, vous pensez à vos petites affaires, au stylo que vous avez perdu dans la journée et au chèque que vous aurez à signer le lendemain.
Ne nous faisons donc pas trop de crédit.
Vos émotions sont prises en charge dans une saine disposition de la scène.
C’est le Chœur qui s’en charge.
Le commentaire émotionnel est fait, c’est ce qui fait la plus grande chance de survie de la tragédie antique.
Il est fait, il est juste ce qu’il faut bêta, il n’est pas sans fermeté non plus, il est bien humain.
Vous êtes donc délivrés de tous soucis."
Et encore:
"Quand Freud est en cours de son auto-analyse, il écrit, dans une courte lettre, la lettre 73 [lettre 144, 31 Oct. 1897, p. 349, PUF 2006.] :
«Meine Analyse geht weiter. Mon analyse se poursuit, elle reste mon intérêt principal. Tout en restant encore obscurs, certains problèmes appellent, mais le problème dont il s’agit met là-dessus quelque chose, un sentiment de confortable.
C’est - dit-il - comme si on avait à prendre, à puiser dans une chambre à provision, et à en tirer des choses, ce dont on a besoin.
Le désagréable - dit-il - ce sont die Stimmungen».
[À savoir les états - au sens le plus général que nous pouvons donner à ce mot qui a sa résonance spéciale en allemand - les états d’humeur.
Il s’agit à proprement parler des sentiments, des états de sentiment qui de leur nature, essentiellement, couvrent, cachent - quoi ? - die Wirklichkeit, la réalité.
C’est en termes d’interrogation sur cette Wirklichkeit, sur cette réalité, que Freud interroge ce qui se présente à lui comme Stimmung.
Et la Stimmung, de par sa nature, est ce qui lui dévoile ce ce qu’il a là dans son auto-analyse à chercher."
Le recours aux émotions laisse croire à une vérité d’ordre supérieur qui serait contenue dans la spontanéité, associée à l’authenticité, qui prendrait le pas sur la réflexion et sur la pensée, or ce qui dans nos sociétés infantilisées, se couvre sous le nom trompeur de "spontanéité" n'est en vérité rien d'autre que la propension infantile à se laisser aller à ses impulsions immédiates...
Pour Kant, "se laisser aller à ses impulsions immédiates" est l'indice que nous ne sommes pas libres mais enchaînés au lien causal qui nous relie à la chaîne des causes et des effets.
La spontanéité authentique, telle qu'elle fut redéfinie par l'idéalisme allemand, ne peut pas avoir lieu sans un moment de réflexivité: ce qui semble me venir de l'extérieur ne me détermine que dans la mesure où je l'aurai toujours déjà fait mien, autrement dit les raisons externes (les prétextes à mes actes) ne comptent que si je les "accepte déjà comme miennes", ainsi la détermination de mon sujet par autre chose (cause), que je présente comme extérieure («ce n’est pas de ma faute,,,») est toujours déjà une autodétermination de mon sujet lui-même.
C'est ainsi que toute référence à ma nature immédiate («je suis comme ça, qu'y puis-je...».) est fausse, mon rapport à mes propres impulsions ne me détermine que dans la mesure où je les ai déjà reconnues comme miennes, où je les assume comme miennes, voilà pourquoi je suis entièrement responsable de mes actes (et de mes paroles) même si je ne peux jamais en connaître, à l'avance, les conséquences...
Les émotions, comme les sensations, les sentiments, les affects, les perceptions... restent donc à interpréter, de la même manière qu’on interprète un rêve, grâce aux procédés mis à jour par Freud du déplacement, de la condensation, de l’inversion, car si les «émotions» nous trompent, c’est en nous masquant la réalité en tant que Wirklichkeit, en constituant une échappatoire commode, rationnalisante et cependant imaginaire, de ce qui est réellement en jeu à ce moment-là dans le Symbolique, la logique des pensées qui s’enchaînent dans l’inconscient...
Si l'esclavage antique tenait sa main d’œuvre avec de vraies chaînes, le servage avec l'impossibilité d’accéder à la propriété, la "démocratie" du capitalisme de la bien-pensance tient son peuple à l’aide de ses propres "émotions", car l'émotion est aujourd’hui la plus sûre garantie contre la pensée de l’inconscient...
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TOPOLOGIE x CAMILLA DE FEO | 2023 eu.topologie.com/fr
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Quels sont les liens entre l’ Imaginaire et le Réel dans la perspective lacanienne ? (Alexandre Bleus)
Avant d’ aborder la structure même du noeud borroméen dont nous parlâmes à la fin du mois de mai, nous devons continuer à creuser les différentes articulations qui structure le trio R-S-I soit le trinaire Réel-Symbolique-Imaginaire. On notera que les deux registres de l’ Imaginaire et du Réel semblent à première vue s’opposer, l’un renvoyant à l’impossible à symboliser et l’autre à la sphère des représentations et des identifications mais Lacan montre qu’ils sont en réalité intrinsèquement liés et interdépendants.
Il s’agira donc ici d’interroger la manière dont Lacan conçoit cette articulation. Comment le Réel, en tant qu’impossible à saisir par le langage et l’image, vient-il perturber et limiter la construction imaginaire du sujet ? Comment l’Imaginaire, en tant que tentative de maîtrise et de représentation du monde, cherche-t-il à voiler et à contenir l’angoisse suscitée par le Réel ? Quel rôle joue le Symbolique, en tant qu’ordre du langage et de la loi, dans cette médiation entre le Réel et l’Imaginaire ?
Tentons de mettre en lumière la complexité de la pensée lacanienne et de saisir les enjeux cliniques et théoriques de cette articulation fondamentale entre le Réel et l’Imaginaire.
Chez Lacan, le Réel se présente comme une limite infranchissable pour l’Imaginaire. Si l’Imaginaire permet au sujet de se construire une image cohérente de lui-même et du monde, le Réel, en tant qu’impossible à symboliser, vient sans cesse rappeler l’existence d’un au-delà de la représentation. Il s’agit d’une dimension qui échappe à la maîtrise du sujet, un noyau de résistance qui fait obstacle à toute tentative de totalisation imaginaire. Je pense que, d’ un point de vue topologique, le Réel est au bord de la perte de l’ objet petit a qui n’ en laisse que la trace à celui qui, de part son entrée dans l’ ordre symbolique, est à jamais séparé de lui. Le sujet n’ est plus que sous l’ autorité de la logique qui articule un Réel devenu invisible.
Le Réel, cependant, se manifeste de différentes manières, notamment à travers l’angoisse, le traumatisme, ou encore la jouissance. Ces expériences, en mettant le sujet face à un manque fondamental, à une perte irréparable, viennent fissurer l’illusion d’unité et de complétude offerte par l’Imaginaire. Elles révèlent la fragilité de la construction imaginaire du moi et renvoient le sujet à une dimension d’existence qui le dépasse, une altérité radicale qui ne peut être intégrée à son image de soi : c’ est à dire à une faille permanente qui est de l’ ordre de l’ irreprésentable.
Ainsi, le Réel agit comme un rappel constant des limites de l’Imaginaire : il est au bord de celui-ci ! Il vient perturber la cohérence du monde imaginaire du sujet, le confrontant à l’impossibilité de tout symboliser, de tout maîtriser par le langage et l’image. Cette confrontation au Réel est une expérience déstabilisante mais elle est aussi essentielle pour le sujet, car elle lui permet de prendre conscience de sa propre finitude et de la dimension tragique de l’existence humaine. Le Réel est le rappel permanent de la contingence, de l’ immanence et de la finitude du sujet qui n’ est que dépendance à l’ être du Réel. On se croirait presque ici dans l’ ordre d’ une démonstration de l’ Aquinate…
L’Imaginaire, chez Lacan, ne se contente pas de construire une image du moi et du monde. Il fonctionne également comme un mécanisme de défense contre l’angoisse suscitée par le Réel. Face à l’impossible à symboliser, à l’insaisissable, l’Imaginaire tisse un voile de représentations, d’illusions et d’identifications qui permet au sujet de se protéger de l’expérience déstabilisante du manque et de la perte. L’ angoisse n’ est-elle pas générée par ce qui ne peut point se figurer ? Cette tentative de voilement du Réel par l’Imaginaire se manifeste de multiples façons. Le sujet peut par exemple se réfugier dans des fantasmes, des idéalisations ou des identifications narcissiques pour maintenir une image cohérente et valorisante de lui-même. Il peut également chercher à combler le manque fondamental par la consommation, l’accumulation de biens ou la quête de reconnaissance sociale. Cependant, ce voilement n’est jamais totalement efficace. Le Réel, en tant qu’impossible à symboliser, ne peut être entièrement contenu par l’Imaginaire, et ce, pour des raisons toujours et encore topologiques. Il revient toujours hanter le sujet, sous la forme de symptômes, d’angoisse ou de répétitions. Ces manifestations du Réel viennent rappeler l’échec de la tentative de maîtrise imaginaire et renvoient le sujet à la dimension irréductible de l’inconscient. Oui, le Réel vient toujours se replacer au même endroit !
Ainsi, l’Imaginaire, tout en cherchant à voiler le Réel, révèle paradoxalement sa présence.
Venons en maintenant au symptôme qui, dans la perspective lacanienne, occupe une place privilégiée en tant que point de rencontre, voire de collision, entre le Réel et l’Imaginaire. Il se présente comme une formation de l’inconscient qui échappe à la maîtrise du sujet et résiste à toute tentative de réduction à une signification univoque. En tant que manifestation du Réel dans l’Imaginaire, il révèle l’échec de la tentative de voilement du Réel par l’Imaginaire. Il signale la présence d’un manque, d’un impossible à symboliser qui fait retour dans la vie du sujet, perturbant son équilibre et sa cohérence imaginaires. Le symptôme, en ce sens, est un rappel constant de la dimension irréductible du Réel, de ce qui résiste à toute intégration symbolique. Cependant, le symptôme n’est pas seulement un signe de souffrance ou de dysfonctionnement. Il peut également être vu comme une tentative de solution, une formation de compromis qui permet au sujet de maintenir un certain équilibre psychique face à l’angoisse du Réel. Le symptôme, en tant que formation de l’inconscient, porte en lui une signification, un message chiffré qui renvoie à l’histoire singulière du sujet et à ses conflits psychiques. Freud y faisait déjà allusion dès ses premières oeuvres : le symptôme comme langage codé soit comme métaphore.
La cure analytique, dans cette perspective, vise à déchiffrer le sens du symptôme, à traverser la dimension imaginaire pour accéder à la vérité du Réel qui s’y manifeste. Il s’agit pour le sujet de reconnaître la part de Réel qui l’habite, d’accepter les limites de sa maîtrise et de se réconcilier avec la dimension de manque qui le constitue.
Dans notre prochain article, nous serons évidemment amené à nous exprimer au sujet des rapports entre le Symbolique et le Réel. A très bientôt !
(https://www.alexandre-bleus.org/quels-sont-les-liens-entre-l-imaginaire-et-le-reel-dans-la-perspective-lacanienne/)
Alexandre Bleus
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ラカンが導入した身体はフロイトが固着と呼んだものによって徴付けられる。リビドーの固着あるいは欲動の固着である。最終的に、固着が身体の物質性としての享楽の実体のなかに穴を為す。固着が無意識のリアルな穴を身体に穿つ。このリアルな穴は閉じられることはない。ラカンは結び目のトポロジーにてそれを示すことになる。要するに、無意識は治療されない。
le corps que Lacan introduit est…un corps marqué par ce que Freud appelait la fixation, fixation de la libido ou fixation de la pulsion. Une fixation qui finalement fait trou dans la substance jouissance qu'est le corps matériel, qui y creuse le trou réel de l'inconscient, celui qui ne se referme pas et que Lacan montrera avec sa topologie des nœuds. En bref, de l'inconscient on ne guérit pas. En bref, de l'inconscient on ne guérit pas
(ピエール=ジル・ゲガーン Pierre-Gilles Guéguen, ON NE GUÉRIT PAS DE L'INCONSCIENT, 2015)
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Dietmar Dath - Neptunation.
Die Oktopoden werden uns verbinden, wenn wir es nach oben schaffen
Die Mission ist die Verbindung
Connection, Funktoren zwischen Kategorien von Kategorien, zwischen höheren Topoi
Bei Dietmar Dath ist Mathematik zur sozialen Bewegung, zum Implex geworden, eine Diktatur der Programmierer*innen und der Wissenschaft, in der Topos-Coding der Skill ist mit dem Aufhebung funktioniert, mit dem der Formwechsel der Materie gesteuert wird und die gesellschaftliche Reproduktion. In der Gegenwart codiert er selber seine Science Fiction so, mit dem Aufhebungsfunktor. Da wird dann ein Weltraumsozialismus mit transhumanistischem Gesicht (Neukörper) entworfen, in dem eine neue Politik entsteht, neue Kriege, teilweise als Wiederholungen historischer Tragödien. Die Programmierer*innen und die Wissenschaftler*innen spielen darin so eine große Rolle, weil sie im direkten Kontakt sind mit dem Management und der Spekulation. Sie haben Zugriff auf hochwertige Produktionsmittel und Gelder. Und dann im passenden Moment weichen sie ab aus den Kreisläufen des Kapitals, wie in "Menschen wie Gras", wenn die Gentechnik verfrüht freigelassen wird. Daths Faszination für China würde demnach auch nicht bedeuten das was dort passiert zu idealisieren, sondern es ist einfach ein Staat in dem diese Entwicklungen ein Stück brisanter ablaufen, wo eine KP versucht das Ganze zu steuern.
Die Grundlagen für die Freiheit zum Implex hatte eine Partei im Untergrund gelegt, sie hießen die "Gruppe Pfadintegral" (Gippies), dann die "Internationale" (eigentlich die 'Partei', aber er entschied sich dann doch für die Internationale), in unserer Welt sind das Grillabende von Wissenschaftler*innen und Radikalen, wie Barbara Kirchner irgendwo sagt, oder auch Dath immer wieder anklingen lässt. Dath ist das Aushängeschild dieser imaginären Partei (manchmal sieht man sein Formel-Tattoo auf dem Unterarm) im Hier und Jetzt, in den Büchern ist es Cordula Späth oder andere Heldinnen aus Wissenschaft und Musik. Durch seine Doppelrolle beliebter Feuilletonist bei der FAZ und Genosse der DKP zu sein streut er seinen High-Tech Marxismus in beiden Bereichen, und in Zeitschriften wie der Konkret (gerade zum Beispiel ein Text über eine Museumsausstellung über den Faschismus des 21. Jahrhunderts, genannt der "Wechselbalg", in einer zukünftigen Gesellschaft) oder bei Linken.
Die Topos-Codierung kommt auch aus der Musik, kommt auch aus der bildenden Kunst, nur haben die Gesellschaften, die Dath beschreibt das in ihre Raumgestaltung, ihre Körpergestaltung, die Gestaltung ihrer Beziehungen gelegt. Genauso wie das Gärtnern (in den Rechnergärten) oder das Kochen (deswegen auch die Bedeutung der von Dath beworbenen Bücher der Mathematikerin und Musikerin Eugenia Cheng "How to Bake Pi", und "x + y. A Mathematician’s Manifesto for Rethinking Gender", die in diesem Sinne so viel mehr sind als Einführungen). Darin liegt die verführerische Methodik der Kategorientheorie und der Topologie, Erkenntnis und Transformation auf unterschiedlichen Ebenen durchführen zu können. Und das dann wiederum mit Aufhebung zu verkabeln, mit den Klassikern:
"In early 1985, while I was studying the foundations of homotopy theory, it occurred to me that the explicit use of a certain simple categorical structure might serve as a link between mathematics and philosophy. The dialectical philosophy, developed 150 years ago by Hegel, Schleiermacher, Grassmann, Marx, and others, may provide significant insights to guide the learning and development of mathematics, while categorical precision may dispel some of the mystery in that philosophy." F. William Lawvere, Unity and Identity of Opposites in Calculus and Physics. Applied Categorical Structures 4: 167-174, 1996
Hegelianisch-Marxistische abstrakte Algebra befindet sich dann mutmaßlich im Wettstreit mit anderen diagrammatischen Methoden, wie der Lattice Theorie (vgl. Rudolf Wille, “Restructuring lattice theory: An approach based on hierarchies of concepts” 1982). Wenn seit Emmy Noether die Kartierungen Teil der mathematischen Forschung sind (vgl. Lee, C. (2013) Emmy Noether, Maria Goeppert Mayer, and their Cyborgian Counter-parts: Triangulating Mathematical-Theoretical Physics, Feminist Science Studies, and Feminist Science Fiction), bis hin zu Maryam Mirzakhani (in der Nachruferzählung und in der Raumerzählung "Du bist mir gleich" wird das was diese Mathematik mit dem Denken macht in seiner Tragik und transformativen Kraft spürbar), dann ist das was die Netzwerk-Coder (z.B. Fan/Gao/Luo (2007) "Hierarchical classication for automatic image annotation", Eler/Nakazaki/Paulovich/Santos/Andery/Oliveira/Neto/Minghim (2009) "Visual analysis of image collections") und Google Arts & Culture in die digitale Kunstwissenschaft eingeführt haben, man kann es nicht anders sagen, das Gegenteil von all dem. Unhinterfragte Kategorien und unhinterfragte konzeptuelle Graphen (also sowohl Lattice Theorie, als auch Topologie ignorierend), werden ohne Binaritäten oder Äquivalente einfach als gerichtete Graphen, entweder strukturiert von den alten Ordnungen, oder, das soll dann das neue sein, als Mapping von visueller Ähnlichkeit gezeigt (vgl. die Umap Projekte von Google oder das was die Staatlichen Museen als Visualisierungs-Baustein in der neuen Version ihrer online Sammlung veröffentlicht haben). Wenn dann das Met Museum mit Microsoft und Wikimedia kooperiert, um die Kontexte durch ein Bündnis von menschlicher und künstlicher Intelligenz zu erweitern - nämlich Crowdsourcing im Tagging, und algorithmisches Automatisieren der Anwendung der Tags, dann fehlen einfach die radikalen Mathematiker*innen, die diese Technologien mit dem Implex der Museumskritik verbinden können, um ein Topos-Coding durchzuführen, das die Kraft hätte den Raum des Sammelns zu transformieren, so das nichts mehr das Gleiche bliebe. Während die heutigen Code-Künstler*innen großteils im Rausch der KI-Industrie baden, bleiben es einzelne, wie Nora Al-Badri ("any form of (techno)heritage is (data) fiction"), die zum Beispiel in Allianz mit einer marxistischen Kunsthistorikerin die Lektüre des Latent Space gegen das Sammeln wenden (Nora Al-Badri, Wendy M. K. Shaw: Babylonian Vision), und so Institutional Critique digitalisieren.
"Was Künstlerinnen und Künstler seit Erfindung der »Institutional Critique«, deren früher erster Blüte auch einige der besten Arbeiten von ��Broodthaers angehörten, an Interventionen in die besagten Räume getragen und dort gezündet haben, von neomarxistischer, feministischer, postkolonialer, medienkritischer, queerer Seite und aus unzähligen anderen Affekten und Gedanken, die sich eben nicht allesamt auf eine Adorno’sche »Allergie« wider das Gegebene reduzieren lassen, sondern oft auch aus einer Faszination durch dieses, einer Verstrickung in sein Wesen und Wirken geprägt war, liegt in Archiven bereit, die ausgedehnter und zugänglicher sind als je zuvor in der Bildgeschichte. Den Tauschwert dieser Spuren bestimmen allerorten die Lichtmächte. Ihr Gebrauchswert ist weithin unbestimmt. Man sollte anfangen, das zu ändern." Dietmar Dath Sturz durch das Prisma. In: Lichtmächte. Kino – Museum – Galerie – Öffentlichkeit, 2013. S. 45 – 70
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Ruban de Möbius d'après Maurits Escher (1963) Exemple ci-contre du Ruban de Möbius que parcourent sans fin neuf fourmis, d'après Maurits Escher (1963). Le ruban de Möbius, surface fermée formée d'un ruban à une seule face obtenu en collant les extrémités, découverte par August Möbius et Johann Listing, possède des propriétés étonnantes car il n'a qu'un coté et qu'un bord. Ici, les fourmis sont bel et bien toutes du même côté. Une topologie mathématique très intéressante !
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