#Tony DiSante
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moviesiverecentlywatched · 8 days ago
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919: The Lawnmower Man [1987]
Wish I could get mine to look this nice.
Halloween Horrorfest 2024:
31 Days of Stephen King in Chronological Order:
24/31
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grandhotelabyss · 26 days ago
Note
Have you ever entertained the notion that you’re a genius? Did you find that sort of self mythology empowering or crippling for your art?
Only in the form of a joke. You can't take yourself too seriously! Also, if you make things, you need to worry more about what you make than about who you are. Many a soi-disant genius was immobilized by self-mythology into not making anything at all. (This trap can take many forms from Romanticism's excessive focus on the artist as a special type of person—the more balanced Romantic idea is that the artist lives out a heightened, representative version of every person's creative capacity—to the identity politics of today where artists are supposedly their race or gender incarnate.) I do enjoy that Namwali Serpell quote I once posted on here comparing Vladimir Nabokov and Toni Morrison for their seemingly indomitable, aristocratic confidence. I'm like that too, about my work anyway. If it were only Nabokov, we could attribute it to a privileged upbringing—his was more privileged than mine, mine more privileged than Morrison's—but such self-assurance probably results less from broad social conditions than from more narrow familial and/or educational ones. I suspect the three of us were just praised a lot as children. That can lead to unearned arrogance—again, the self-styled artist who makes no art—the bad outcome that parents and teachers who are chary with praise reasonably fear; but it can also lead to the self-assurance necessary to create things. I don't know how it explains the taste we three—Volodya, Chloe, and I—share for melodrama, however, a taste generally counted against the novelist, however ironized it may be, by those who appoint themselves the critical arbiters of genius.
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aurevoirmonty · 2 years ago
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" Ce fut un temps déraisonnable : Serge Gainsbourg inventait la «décadanse», Tony Duvert réclamait la majorité sexuelle pour les enfants de six ans et Ménie Grégoire s'obstinait à vouloir faire des ménagères des machines à produire des orgasmes en rafales. Longtemps pourtant, la révolution sexuelle des années soixante-dix a été présentée comme le temps des merveilles. Un nouveau marché a triomphé: celui du corps. Une nouvelle religion s'impose : l'hédonisme, soit le culte de l'ego qui impose une nouvelle échelle de valeurs, de nouveaux comportements, et remet en cause rien moins que des siècles de morale chrétienne puis laïque. La crise de la reproduction de la vie s'accompagne d'une crise de la reproduction des grands systèmes qui lui donnaient un sens. Et si les grandes lois soi-disant émancipatrices n'avaient été qu'un marché de dupes  marquant à la fois l'abolition du patriarcat et le triomphe de la phallocratie ? La révolte individualiste au nom de l'hédonisme aboutit à un monde délié, où les liaisons protectrices n'existent plus, où la prise en charge de la société par l'État va de pair avec la marchandisation des solidarités naturelles.
Après La Fin d'un monde, Patrick Buisson poursuit son œuvre de déconstruction de la modernité et montre en quoi les peuples ont été trahis par les élites au nom d'une illusoire libération des mœurs.
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b4b3l-p4r4d0x3 · 2 years ago
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IA : Deux lettres, conséquences profondes.
Qu’elle soit perçue comme le paroxysme de l’évolution humaine ou comme une épée de Damoclès, l’intelligence artificielle ne laisse pas indifférente. Son affolante vitesse de développement soulève une foule d’interrogations en matière d’éthique et de sécurité. Parmi les inquiétudes, impossible d’ignorer le remplacement de la main-d’œuvre au profit de systèmes d’une rigueur inégalable, le contrôle machiavélique par des éminences grises ou l’accession d’une entité supérieure, nouveau dieu des sapiens, pour qui l’efficacité primerait sur l’humanité. Sombres présages ? Délires paranoïaques ? Spirale infernale ? Tout n’est peut-être pas si noir ! Il est temps pour les experts d’établir une stratégie afin d’éviter de se retrouver au bord du gouffre en se disant : « Si seulement… »
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Obsolescence humaine
Une étude menée de concert par les chercheurs d’OpenAI, entreprise créatrice de ChatGPT, et l’Université de Pennsylvanie, révèle que « près de 80 % des emplois aux États-Unis pourraient voir plus de 10 % de leurs tâches effectuées par l’intelligence artificielle, de même que 19 % des travailleurs constateraient une diminution de 50 % des leurs »[1]. Les changements les plus marquants seront principalement dans les domaines des langues, du service à la clientèle, de l’analyse de données et de la programmation. Imaginez, un salarié avec une énergie inépuisable, une expertise infaillible et surtout, une perpétuelle rentabilité. L’humain en emploi sera-t-il obligé de se plier aux exigences déraisonnables d’un passé pas si lointain, lorsque nous devions nous estimer heureux d’avoir un « job » ? Ne serait-ce pas là une excellente nouvelle pour les P.D.G. de ce monde ultra-compétitif où la productivité tend à l’emporter sur le bien-être ? C’est une réflexion plutôt décourageante, en particulier pour nous, futurs langagiers. Permettons-nous tout de même de prendre un peu de recul face à ces données. Bien que la traduction et la rédaction seront, hors de tout doute, profondément transformées, on ne doit pas perdre de vue que l’intelligence artificielle ne possède pas encore la capacité de faire usage de la pensée critique. Elle ne peut comprendre toutes les nuances du langage naturel telles que les allusions, le sarcasme, les sentiments. Peut-être deviendra-t-elle plutôt la plus fantastique alliée que l’on puisse trouver, un peu comme Jarvis, assistant virtuel de Tony Stark, dans Iron Man.
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Propagande infinie
Néanmoins, lorsque l’on parle de technologies qui ont un potentiel de bouleversement du cours de l’histoire, le pessimisme n’est jamais bien loin. Le retour d’un climat de « guerre froide » avec la Russie et la Chine ajoute un soupçon de doute. Le conflit en Ukraine a exposé un autre effet pervers de l’intelligence artificielle, elle est susceptible de servir des causes préjudiciables. La rapidité avec laquelle elle permet de créer de la propagande est phénoménale. Imaginez le robot emplissant l’intellect des masses de son fiel, lui-même provenant de sources contrôlées par des individus sans scrupules ne désirant que satisfaire leurs propres intérêts. Le raffinement de l’hypertrucage (deepfake) donne déjà à des êtres malintentionnés la possibilité de semer efficacement le doute dans les esprits. Nous risquons de nous retrouver perdus dans un flot incessant de fausses nouvelles qui nous emmureront dans des chambres d’écho. Ah ! Radicalisme insidieux, quand tu nous tiens ! Les modèles de langage comme ChatGPT ne sont pas en reste, car eux aussi connaissent des ratés. Lors de la programmation des algorithmes, il est très difficile d’éliminer les biais humains, ce qui donne inévitablement lieu à des réponses erronées. On peut d’ailleurs faire dire à peu près n’importe quoi au robot conversationnel en lui donnant les bonnes commandes et sortir ses propos de leur contexte. Des experts ont demandé un moratoire pour tenter d’établir un cadre réglementaire. Toutefois, la boîte de Pandore est ouverte. Pouvons-nous vraiment contrôler des organismes déterminés à imposer leurs valeurs et leurs motivations douteuses ? Eh bien, peut-être avec la création de logiciels de détection encore plus puissants ! Viendrait-on de s’engager dans une « boucle infinie » ?
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Réalité dystopique
Continuons un peu sur notre lancée fataliste… Si, dans notre recherche constante de l’assistant virtuel ultime, nous arrivions à concevoir LA « super intelligence », celle qui nous surclasserait à tous les niveaux, finirait-elle par juger que nous courons à notre perte ? Déciderait-elle, dans un élan salvateur, ou non, de prendre le contrôle ? Serait-on en mesure de la « débrancher » ? Et surtout, se laisserait-elle faire ? Facile de s’imaginer dans une réalité parallèle où le Skynet de Terminator fusionnerait avec le Big Brother d’Orwell.
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Avenir inéluctable ?
Bien sûr, il faut comprendre qu’il y a une part d’exagération dans certaines des hypothèses présentées plus haut, mais un processus de gestion des risques sérieux se doit d’envisager tous les scénarios possibles afin de concevoir, au meilleur des connaissances disponibles, une stratégie d’action efficace. L’incertitude étant inhérente à toute révolution, il est difficile d’avoir une idée immuable sur ce que nous réserve l’avenir, mais je préfère penser que l’intelligence artificielle sera le salut de notre espèce, celle qui nous mènera vers de nouveaux sommets de productivité et de compréhension, celle qui nous guidera sur le chemin d’une harmonie durable avec notre environnement. En revanche, je crois fermement que l’humain doit créer, car c’est ce processus de création qui a fait de nous ce que nous sommes, l’art, la littérature, la philosophie, le cinéma, etc. Évitons le piège de donner en sous-traitance l’essence même de notre identité.  
Et vous, comment voyez-vous cette prodigieuse avancée ? Propagandiste aguerri, dictateur implacable ou assistant loyal ?
[1] (Eloundou et al., s. d.), GPTs are GPTs: An Early Look at the Labor Market Impact Potential of Large Language Models, https://arxiv.org/pdf/2303.10130.pdf, (2023, 27 mars), p. 1.
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christophe76460 · 7 months ago
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Un Jour, Un Verset…
LE VÉRITABLE ADORATEUR !
« … Les vrais adorateurs adorerons le Père en Esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. »�(‭‭Jean‬ ‭4‬ : ‭23-24‬ ‭LSG‬‬)
Pour être un adorateur authentique, il est nécessaire d'adorer Dieu en Esprit et en vérité.
Par conséquent, l'adoration doit être exprimée en accord avec la vérité du Père, qui est révélée à travers le fils et reçue par l'Esprit.
Elle va bien au-delà de chanter. Cela dépend à la fois de notre cœur et de notre état d'esprit.
L'adoration se réfère aux actions et aux attitudes qui témoignent du respect et de l'honneur envers le grand Dieu du ciel et de la terre.
En adorant, nous nous approchons de Dieu avec gratitude pour tout ce qu'il a fait pour nous en Christ et par le Saint-Esprit.
Pour accomplir cela, nous devons nous engager avec foi et reconnaissance envers notre Dieu et Seigneur.
Romains 12 : 1 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. »
‭‭Ce verset nous invite à une vraie adoration, à offrir notre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à notre Dieu, ce qui sera de notre part un vrai culte d’adorateur.
Notre amour, notre attachement, notre louange et notre vie de sainteté permettent de plaire à Dieu.
Nous devons vivre pour Dieu, l’adorer, lui obéir, résister au mal et le haïr, accomplir des œuvres de bonté envers les autres, imiter Christ, le suivre, le servir, vivre par l’Esprit et être remplis de lui.
Il y a beaucoup à dire à propos d’être de véritables adorateurs, mais je conclus en disant que nous devons offrir nos corps à Dieu comme étant morts au péché et dès lors devenus le temple du Saint-Esprit. (1 Corinthiens 6 : 15-20)
Prière : Dieu notre Père, je ne veux pas me satisfaire de te louer avec mes mots. Je te confie ma vie en tant qu'adorateur, en étant toujours intimement connecté à toi. Tu es si précieux pour moi, car tu m'as libéré du péché. Je veux t'adorer en esprit et en vérité. Accorde-moi la puissance du Saint-Esprit à chaque instant, afin que je reste fidèle jusqu'à ton retour au nom de ton Fils Jésus-Christ, Amen !
Demeure béni (e) dans sa grâce et dans son amour
Pr Tony A.LUKEBADIO
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double-croche1 · 2 years ago
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[INTERVIEW CINÉ] SIMON RIETH
Après plusieurs courts-métrages, Simon Rieth a présenté à la Semaine de la Critique du dernier Festival de Cannes son premier long-métrage ‘Nos cérémonies’, véritable révélation de cette édition. On a eu la chance de le rencontrer pour parler des différents aspects de conception du film.
Quelle a été l’origine du film ? Était-ce plutôt cette histoire de deux frères ou le fait que cela se passe à Royan ? Ton film prend aussi apparemment une certaine inspiration dans la pièce ‘Britannicus’ (1669) de Racine. Simon : Il y avait plein de choses. J’avais déjà parlé dans mes courts-métrages de relations de fraternité ou d’amitié masculine. Avec mon premier long-métrage, je savais que j’allais traiter l’histoire d’un amour fraternel très fort. Je le savais parce que j’ai un petit frère Hugo qui a un an de moins que moi. On a un amour fusionnel tous les deux. Il se trouve que j’avais cette idée d’un frère qui va en tuer un autre et ensuite le ramener à la vie, comme un truc un peu éternel. J’avais cette idée depuis longtemps, je m’étais dit que c’était une super métaphore pour retranscrire cette relation d’amour-haine qu’on peut avoir pour quelqu’un qu’on aime par dessus tout. Il se trouve que j’ai passé tous les étés de ma vie à aller à Royan avec mon frère pour les vacances. J’avais envie de traduire tous ces souvenirs que j’avais, de partir de quelque chose de très personnel. J’avais surtout aussi envie de faire une tragédie. Pour moi, ce concept allait dans le sens d’une tragédie grecque, un récit mythologique. Aussi la tragédie, c’est Racine. C’est vrai que j’avais lu ‘Britannicus’ et je m’étais dit que c’était trop fort. Il y avait ce personnage de Néron un peu monstrueux qui va jusqu’à tuer son frère. On peut parler de ‘Britannicus’ comme on peut parler de Caïn et Abel. J’avais envie qu’il y ait cet élément de récit fondateur totalement universel sur lequel n’importe qui peut s’identifier, même si on n’a pas de frère. Quelque chose aussi où je pouvais y mettre tout ce que j’avais de personnel, mes désirs et mon envie de cinéma.
Dans ‘Britannicus’ il y a aussi une sorte d’histoire d’amour sadique où le personnage de Néron a une violence envers l’être aimée Junie [plus d’infos par ici]. Là c’est un peu pareil dans le film, où Simon s’avère particulièrement violent envers Cassandre. Simon : C’est cela. Dans ‘Britannicus’ il y a ce personnage de Néron qui a tout et il a un frère Britannicus qui n’a rien mais qui tombe fou amoureux d’une fille. Néron, c’est le plus beau, le plus fort, le plus puissant et le fait que son frère ait cette relation amoureuse avec cette fille est la seule chose qui lui manque. Il y a cet aspect de la jalousie de la moindre chose qu’il n’a pas. Ce rapport de puissance aussi m’intéressait. Il y a ce meurtre dans ‘Britannicus’ et aussi dans mon film qui est pour moi le meurtre du personnage de Cassandre mais qui est dévié. ‘Britannicus’ est un socle. Ce que je raconte au travers de ce meurtre dans le film, c’est autre chose. Il y a aussi la notion du sacrifice. Pour moi à la fin, quand Simon tue Cassandre, c’est une manière aussi d’imposer à son frère un choix et de lui dire : « Laisse moi partir. » Il lui évite un dilemme. C’est vraiment un sacrifice qu’il fait où il la met elle au centre de la chose.
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D’ailleurs à propos de dilemme, on s’est demandé rétrospectivement si Tony n’est pas à un moment attiré par l’idée de sauver son père. On le voit dans une séquence avec des fleurs sur la tête en pleurant au chevet de son père décédé. Il a l’air plus affecté que son frère. Se poserait-t-il à ce moment la question de sauver son père plutôt plut que son frère ? Simon : Il y a quelque chose comme ça, c’est sûr. C’était plus marqué dans le scénario où il y avait encore plus ce rapport au pouvoir d’aller vers son père, de pouvoir sauver des gens avec son pouvoir plutôt que son frère. Au montage, on a resserré en se disant que c’était un secret entre eux deux. Il pourrait en avoir envie mais il ne le ferait jamais parce que c’est le secret qui les lie, à part à la fin du film où Cassandre prend sa place.
Ton frère Hugo apparaît dans plusieurs de tes précédents courts-métrages[‘Feu mes frères’ en 2016, ‘Mère voici vos fils’ en 2018, ‘Saint Jean’ en 2018 ou encore ‘Sans amour’ en 2019]. ll n’apparaît pas dans ‘Nos cérémonies’ ? Simon : Non. Pour moi, il y avait une idée de passage de relais. Je me disais au début qu’il allait apparaître dans le film. J’avais donc tourné une scène quand même avec lui, mais je l’ai finalement coupée. J’ai énormément coupé dans le film, pour essayer d’aller à l’essentiel, de chercher une espèce de pureté dans le montage. Je voulais beaucoup recentrer. C’était aussi symbolique. C’était dur de traiter une histoire très personnelle et en plus de mettre mon frère dedans. Pour moi, il est dans tout le film quelque part. Il y a une déclaration dans le film. C’est aussi un film sur cela, qui parle de cet amour que j’ai pour lui et ce rapport qu’on a tous les deux. Il a adoré le film. C’était très beau quand il l’a vu. Je n’aurais pas pu faire le film avec lui, ça je le savais. Déjà parce qu’il est un peu plus vieux, mais aussi psychologiquement je ne sais pas avec qui je l’aurais fait jouer.
C’est amusant parce que tu dis que Hugo est plus vieux. Les deux acteurs Simon et Raymond Baur sont frères eux aussi, comme leurs personnages. Simon est plus jeune de trois ans que son frère aîné Raymond alors que dans le film l’ordre d’âge entre leurs personnages respectifs Tony et Noé est inversé ! Pourquoi avoir fait ce choix ? Simon : C’est vraiment un truc de feeling. Quand j’ai rencontré Simon et Raymond, j’ai senti direct ce truc. Je n’ai jamais essayé de les faire jouer à l’inverse. Je ne sais pas pourquoi. Alors qu’étrangement dans la vie Simon ressemble plus à Noé et Raymond ressemble plus à Tony. Mais il y avait un truc de feeling dans ce qu’ils dégageaient. Là où dans la vie, ils sont très différents. Après moi j’adore faire des trucs comme ça, inverser les choses. C’est qui crée aussi de la matière et fait que tout ne soit pas lisse.
On a regardé la vidéo de Kombini qui est très amusante où on voit Simon et Raymond se balader dans les coulisses de leur venue pour présenter le film au Festival de Cannes. Simon : Oui, ils sont trop mignons. (Rires)
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Dedans ils parlent du fait qu’ils ont pratiqué de manière professionnelle le wushu qui est un art martial chinois. Ils ont même participé aux championnats du monde 2019 [à voir par ici]. Leur prestation finit par Raymond qui met à mort son frère. C’est quelque chose qui a alimenté le scénario ? Simon : Le casting a duré un an et demi. On a vu plus de 800 jeunes. C’était vraiment un gros casting, dont beaucoup de jeunes en casting sauvage. De toute façon, pour tous les jeunes dans le film, c’est la première fois qu’ils sont à l’écran. Ce ne sont que des non pros. J’ai rencontré Simon et Raymond. Il y avait un truc déjà très fort. Je castais deux vrais frères. Du coup il y avait une complicité et un amour qu’il aurait été très compliqué de reproduire autrement. Surtout je les ai faits revenir plusieurs fois. Les castings durent longtemps sur mes films. Pour moi c’est une étape ultra importante parce qu’après ça va tout bâtir. Ça faisait déjà six ou sept fois que je les voyais en call back. En fait je les voyais, je les faisais jouer un peu mais surtout je leur faisais me raconter leur vie. On discute pendant des heures et à un moment Raymond qui joue Noé me dit : « Ça fait dix ans que je tue mon frère. » J’ai eu un espèce de truc où je me suis dit : « OK, c’est ça qui manquait. » C’est la pierre qui s’ajoute et qui fait tout mon film. Il me dit ça alors qu’il ne connaissait à peine l’histoire. Je sais que ce n’est pas un gars qui réfléchit outre mesure. Ça sort comme ça, c’est très instinctif. C’est le destin, il y a un truc qui est en train de s’écrire. J’ai retravaillé le scénario pour rajouter toute cette partie wushu / kung fu dedans, le rapport au combat. Il y avait beaucoup de violence déjà dans le scénario, de rapports physiques parce que c’est un truc qui m’intéresse beaucoup et dont je voulais parler. Par contre tout le côté kung fu et sportif, c’est eux qui ont ramené ça. Ça a amené aussi un univers. Surtout ça me permettait de raconter aussi leur relation à travers les mouvements qu’ils font et leur manière d’évoluer dans l’espace. Ils m’ont apporté beaucoup également dans ma mise en scène, où je les observais tout le temps et je les filmais en fonction de comment ils se déplaçaient et comment ils prenaient place dans les espaces, comment ils se touchaient, tout le côté physique. Ensuite au scénario j’ai réécrit tous les dialogues pour être au plus proche d’eux, pour vraiment en faire quelque chose de sur-mesure pour eux.
On pense notamment à une scène en travelling le long de la mer où ils font des gestes de combat. Simon : Ils sont trop beaux. J’allais beaucoup les voir. Je les filmais même parfois en entraînement. Je les voyais quand ils faisaient leur truc symétrique. Je me disais : « OK, ça me raconte tout mon film. En une scène, en un plan sans dialogue je peux expliquer toute la relation. » C’est ça qui me plaisait. Ça m’embête d’écrire des choses pour faire avancer la narration. Là je me disais qu’en un plan, ils sont tellement beaux et en symbiose que ça raconte tout.
Les très jeunes acteurs qui interprètent les personnages enfants au début du film sont eux aussi réellement frères ! Simon : Tout à fait ! C’était assez dingue. Sur eux ça se sent encore plus. Ils ont vraiment un truc d’enfant, à toujours se chamailler, se pousser, se faire des câlins ou des bisous puisqu’ils sont petits. Ils jouent dans le film. Ils ont eu une coach enfant qui les a fait travailler. J’ai répété avec eux. Ça n’aurait pas été aussi beau s’ils n’avaient pas été frères. J’en suis certain à 100%. C’est un film totalement de fiction, mais il y a du documentaire aussi qui rentre dedans. C’est un témoignage de ce qu’ils sont à ce moment-là de leur vie. Il y a quelque chose comme ça chez tous les comédiens. J’observe beaucoup ce qu’ils sont dans la vie. Comme Maïra Villena / Cassandre qui a apporté la peinture. Plein de choses comme ça qui viennent se mêler et qui pour moi permettent de nourrir un film.
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Simon Baur / Tony, Raymond Baur / Noé et Maïra Villena / Cassandre Crédits photo : Aurélie Lamachère
Les acteurs qui jouent les trois personnages principaux ont chacun une caractéristique physique : Simon a une alopécie [perte de poils sur le corps, notamment de cheveux], Raymond un tatouage sur le torse et Maïra une fente labio-palatine [fente au dessus de la lèvre supérieure, comme ce qu’ont Joaquin Phoenix et Franz Rogowski]. Le seul élément qui est cité dans le film est l’alopécie. Simon : Pour le tatouage, je crois que c’est le prénom d’un de ses cousins laotiens qui est décédé. Leur mère est laotienne. Pour l’alopécie, j’étais obligé de la citer pour ne pas que les gens se disent : « Ah ils lui ont fait une coupe bizarre. Ce gars est bizarre. » Il doit vivre avec ça tous les jours. Ça lui est arrivé à 12 ans. Du jour au lendemain il perd tous ses cheveux et tous ses poils. C’est un handicap qui l’a quand même fait souffrir. Aujourd’hui il l’assume et ça va. Je ne voulais pas que ce soit une caractéristique bizarre du personnage. On le dit, comme ça c’est clair. C’est ça qui était important. Maïra (qui joue Cassandre), c’est aussi le combat de sa vie ce truc. Elle a fait beaucoup d’opérations. Ça a été très dur. Quand on a fait le film, je lui ait dit : « Il faut que tu me fasses confiance, que je puisse te filmer comme je veux. » Elle a un physique particulier, elle n’a pas le même profil si tu la filmes d’un côté ou de l’autre. Elle m’a dit : « C’est la première fois que ça va m’arriver. Fais ce que tu veux. » Elle avait fait des photos de mode. Je l’ai filmée vraiment en totale liberté. Je la trouvais sublime comme ça. Quand elle a vu le film, elle a été en fait ultra bien. Elle a dit : « C’est la première fois que je me vois comme ça et c’est dingue. » Ces gens viennent avec leur cicatrice, leur histoire et je le mets dans mes films. C’est ça qui me plaît, de jouer avec ça. Ça raconte quelque chose mais dont on n’est pas obligé de parler.
A propos de la façon de filmer, il y a plusieurs choses qui nous ont marquées et notamment les couleurs. Tu es apparemment daltonien. Quel niveau de daltonie as-tu ? Simon : Très élevé. J’ai beaucoup de mal dans les nuances de rouges ou de verts. En étalonnage, je ne vois aucune différence. Pour les couleurs très franches je n’ai aucun souci.
Il y a un gros travail sur les couleurs. L’image d’ouverture est la mer en rouge, après la soirée vire sur les tons verts et la plage est violette. Dans ces trois cas, la couleur est carrément dénaturée. Il y a d’autres moments où la couleur est très vive. Pourrais-tu nous parler de ce travail sur les couleurs ? Simon : C’est vrai que dès le début, j’en ai parlé avec Marine Altan, la cheffe opératrice. Je ne voulais que des couleurs très franches, très assumées. Un film très coloré, mais coloré dans le sens vraiment cinématographique. L’histoire est quand même triste et dure. Pour moi, il y avait un truc de chercher l’éclat et la grâce. Ça passait aussi par ces couleurs qui devaient montrer quelque chose d’ultra chaleureux et solaire. De se dire que si les personnages sont des héros, ils sont clinquants et magnifiques. Ils peuvent avoir des t-shirts jaunes qui pètent, une peau orange. C’était une manière de raconter leur histoire, d’en faire des héros. Ça les élève. Faire du cinéma pour moi c’est toujours magnifier les gens et filmer les lieux. Ça passe aussi par les couleurs, en les dépassant. Les couleurs racontent les émotions des personnages. Il y a des choses comme ça qui me plaisent. L’idée aussi était de ne pas faire quelque chose de l’ordre du clip mais du cinéma. Ce n’étaient pas des couleurs néons roses stylées par exemple. Ce n’était pas ça du tout le projet. Par exemple, pour la soirée je voulais une lumière verte mais crue. Je ne voulais pas que ça soit séduisant. Je voulais trouver les couleurs qu’il y a dans toutes les soirées que j’ai faites dans des appartements. C’est juste une lumière comme ça qui éclaire, une ampoule verte. C’est un peu glauque. Ces couleurs racontent des émotions. L’idée, ce n’est pas de dire que toutes les couleurs doivent être magnifiques et les plus belles, mais que ça raconte toujours quelque chose. Ça va aussi dans l’idée d’avoir un film avec beaucoup de contraste. C’est un film de contraste à tous les niveaux : à l’image, au son, au jeu, les scènes ne cessent de s'entre-choquer. Je ne voulais pas que le spectateur soit à l’aise sur son siège. Je souhaitais qu’il y ait toujours quelque chose qui le déstabilise, qui le mette dans un état particulier. Il y a une évolution de la couleur et même de l’image. On a fait tout un travail pour ne pas que l’image paraisse trop numérique. Il y a beaucoup de grain. C’est Marine qui a apporté cela. Le film est entièrement sous-exposé. Après on a remonté à l’étalonnage. Ce qui fait que tu amènes un bruit énorme sur l’image mais qui n’est pas un bruit rajouté, c’est un bruit de tournage. On ne peut pas faire marche arrière. C’étaient des choix radicaux qu’on a faits. Plus le film avance et plus il y a ce grain jusqu’à la fin. Il fallait arriver dans un état d’émotion très forte avec toute cette fin sur la falaise où l’image est totalement tordue. Tout ça raconte les personnages et leur histoire.
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A propos du choc des images, souvent les images peut-être les plus brutales sont filmées de loin et en plan fixe, notamment la chute de l’enfant au début ou la pendaison. C’est le cas même pour les images intimes, quand au lendemain de la soirée Noé discute avec Cassandre. C’était quelque chose de conscient ? Simon : Totalement. Il y a toute cette question de la violence dans le film. Quand tu écris des choses comme ça, tu es obligé de te poser des questions de cinéma. Comment filmer cela ? Il y a un enfant qui meurt au bout de deux minutes dans le film, ça ne se fait pas comme ça. Ce sont des vraies questions de morale et de cinéma. C’est ça qui m’intéresse aussi. Je voulais que cette première mort ait un impact très froid. C’est un constat. Il y a un accident, ça arrive. Voilà, c’est comme ça. Je ne voulais pas que ce soit dramatique, violent ou quoi que ce soit. Je ne voulais pas non plus que ce soit sensationnel.
On le revoit vivant et indemne dans la voiture instantanément après. Simon : C’est ça. La scène de la pendaison, pour moi il fallait une distance, tout ce long plan-séquence qui prend le temps. C’est le moment du pacte avec le spectateur. C’est une manière de dire : « Vous allez voir une pendaison en plan-séquence, truc qui n’a jamais été fait parce que ce n’est concrètement pas possible à faire. Ça va durer 5 minutes sans coupure. A partir de ce moment-là, on a fait un pacte et vous allez croire ce que vous voyez. » Pendant tout le plan tu te dis : « Ce n’est pas possible. Attends, il ne va pas le faire. » Et si il le fait jusqu’à ce qu’il meure. Pour moi c’est un plan essentiel qui était limite le premier plan dont j’avais l’idée en pensant au film. Je me disais : « Il y aura ce plan dans le film qui raconte tout en un plan. » La cérémonie, c’est ça. Vous assistez à une cérémonie en direct. Ensuite, mon idée était que la violence dans le film avance et ça se découpe un peu plus. Puis il y a la pierre. Là, c’est plus serré. Il y a un truc comme si les rouages marchaient un peu moins.
Au bout d’un moment il n’y a plus que le son, quand on l’entend se cogner la tête dans la maison sans le voir. Simon : Exactement ! Ensuite plus le film avance et plus ça devient mystérieux, découpé. L’idée était de faire une progression sur la violence jusqu’à la mort de Tony à la fin qui est même hors champ. On le voit juste tomber en dehors du cadre. Le pacte de croyance a été fait dès le début et la machine marche moins bien. Me permettre ça dans la mise en scène, c’est ça qui m’intéressait. Je voulais faire un film qui marque une distance avec les personnages, mais jamais de froideur. Il fallait que ce soit très chaleureux, qu’il y ait une chaleur et une vie. Trouver la bonne distance toujours. Je vois souvent des plans larges. Le plan où ils discutent au bord de la mer après la soirée, tout est raconté en un plan. C’est le plan le plus long du film, il dure 6 minutes sans coupure. Il raconte la naissance du désir amoureux, avec ses moments de silence où tu sens tout naître. Ce n’est pas parce que tu es collé aux personnages en faisant des gros plans que tu sens ça. Non, il faut se rapprocher doucement. C’est très simple en fait, il y avait une simplicité que j’aimais dans le film. Aussi la dernière chose, c’est que c’est un film de groupe et surtout sur un duo, tourné en scope. C’est un cadre qui est moins évident pour des personnages seuls je trouve. Toute l’idée du film était aussi ça. Plus le film avance, plus le cadre change lui aussi. Si on regarde bien, toute la première partie ce ne sont que des plans où ils sont filmés à deux dans le cadre. Par la suite, il y en a un qui disparaît parce que c’est l’histoire du film et la mise en scène le raconte aussi. J’ai joué sur les cadres comme ça. Après, j’ai aussi beaucoup d’influence de peinture. Je m’étais toujours dit que j’avais envie que le film soit un peu comme une fresque.
Tu as des peintures en tête en particulier ? Simon : Je pensais beaucoup à la Renaissance et aussi à tout ce qu’a fait Caravage (1571-1610) sur les noirs. Je parlais souvent à Marine des noirs très profonds. C’étaient des trucs qui me plaisaient. Je veux qu’on assume vraiment de faire des noirs profonds surtout dans les scènes de nuit. Les personnages sont éclairés par des lumières. Par exemple dans la scène sur la plage où ils font l’amour, il y a ces lumières changeantes. Tout est noir, ce n’est pas clair. Il y un truc de garder un mystère à l’image.
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Tu parlais de chaleur. Le film a un aspect charnel, on voit souvent la peau des acteurs de près. Sur l’affiche, les acteurs sont torse nu. Dans la vidéo de Kombini, en découvrant l’affiche, un des acteurs dit : « On dirait un film de boules ! » (Rires) Pourrais-tu nous parler de cette affiche ? Simon : L’idée, c’était de montrer ce truc de chair. C’est un film qui parle aussi de ça, c’est un film sensuel.
Le titre anglais du film est ‘Summer Scars’ [“Les cicatrices de l’été”]. Simon : C’est ça, exactement. Il y a un truc aussi de film de vampires. Les corps, les blessures, une sensualité et même une sexualité. C’est ça qui va là-dedans. Ce sont des jeunes, c’est un moment où ils débordent de vie. Je pense que l’affiche va dans ce sens, de jouer vraiment plus sur le côté solaire et sensuel du film que sur un côté un peu plus sombre.
Le titre français en comparaison est ‘Nos cérémonies’, il y a moins cet aspect de la sensualité. Quelles sont ces cérémonies ? C’est à chaque fois que Noé tue son frère ? A un moment il y a une cérémonie funéraire avec l’enterrement du père. Simon : Les cérémonies pour moi, ce sont des événements qui marquent une vie et qui font grandir. Il y a les anniversaires, les mariages, tous les trucs officiels. Eux ont créé leur monde, à l’intérieur duquel ils ont créé leurs propres cérémonies pour vivre. A un moment, le film évoque que c’est la 121ème fois. A la fin du film, il y a ce que j’appelle les empreintes, toutes les morts de Tony, toutes ces cérémonies qui errent ensemble au milieu de ce paradis un peu perdu qui est leur enfance et toute leur adolescence. Pour moi, les “cérémonies” ce sont tous ces événements qui ont marqué leur vie. “Nos cérémonies” parce que c’est leur secret qu’ils ont créé. Dans le film, il y en a plein des cérémonies. L’idée par exemple de l’église, c’est qu’il y a une cérémonie funéraire mais pour moi elle n’a rien de sacré. Ce qui vient après est plus important. C’est une scène qui passe vite. C’était ça l’idée. Je m’étais dit qu’il ne fallait rien faire d’impressionnant dans cette scène, hormis le lieu en lui-même qui est impressionnant.
On a d’ailleurs l’impression qu’eux-mêmes veulent au plus vite quitter cette cérémonie funéraire. Simon : Oui. Ce n’est pas leur vie, pas leur monde. Chez eux, le sacré n’est pas là, il est dans la cérémonie qu’ils vont faire dans le jardin avec la pendaison. Ils ont créé leurs cérémonies à eux. Il y a un truc comme ça où le sacré devait se trouver dans la pendaison et pas dans l’église. Toutes les cérémonies que tout le monde connaît, eux n’ont pas d’attache avec ça. C’est leur monde à eux.
Il y a pas mal de plans-séquences dans le film. On a vu que tu as notamment cité comme référence Gus Van Sant qui en avait réalisé pas mal. Dans le film, il y a même deux plans séquences circulaires : un où Simon est tout seul en train de se régénérer et un sur la plage avec le groupe qui discute. C’est le plus dur à faire, non ? Simon : C’est compliqué, oui ! Il y a beaucoup de plans-séquences dans le film. Pour moi, c’était ultra important. C’est aussi ma manière de faire des films. J’aime beaucoup travailler avec des non comédiens et créer des espèces de chorégraphies. J’arrive à capter des moments de vie, de réalité. Je ne suis pas pour les plans-séquences virtuoses. Ce n’est pas ça qui m’intéresse, mais plus attraper un moment de vie entier, laisser le temps devenir un peu trop long. C’est ça qui me plaît. Par exemple, il y a des gens qui adhèrent ou pas, mais qui me disent : « Dans un long-métrage tu ne peux pas faire un plan de 6 minutes où il ne se passe rien. » Eh bien si justement, c’est là justement que le rythme se décale et où ça devient intéressant. Ce qui est génial avec les plans-séquences quand tu es sur un tournage, c’est que toute l’équipe est ultra excitée. C’est un bordel. Surtout les plans-séquences comme ça, tu n’arrêtes pas de répéter pour trouver le truc. Je fais beaucoup de répétitions avec mes comédiens avant. Quand j’arrive sur le tournage, je laisse libre cours parce qu’on a le même film dans la tête. Là, je peux diriger simplement en mode : « Toi, tu dis ça à tel moment. Toi, tu vas rigoler. » Les comédiens doivent aussi s’adapter à la caméra. C’est à eux de faire attention. Je ne suis pas en mode cinéma naturaliste, où on suit le comédien avec la caméra. Là tout le monde est impliqué sur tous les aspects. C’est une vraie chorégraphie où tout le monde doit travailler ensemble. Les plans circulaires, c’est assez dingue à faire. C’est très beau. Techniquement c’est très lourd et compliqué, mais il y a un truc quand même sur le cercle, sur la boucle dans tout le film, cette résurrection qui tourne comme ça. Pour moi, ça raconte tellement de choses dans le film. Les plans-séquences, c’est une écriture particulière dans le film. On en a coupé beaucoup. Il y en avait encore plus. On avait par exemple fait un plan-séquence de 11 minutes qu’on a coupé !
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Par rapport à la musique, on peut entendre à un moment le morceau Distance de Rendez-Vous [notre interview par ici]. Il y a aussi beaucoup de rap comme Vald et Kalash Criminel pendant la soirée. Tu avais d’ailleurs réalisé précédemment un court-métrage ‘Saint Jean’ (2017) centré sur deux fans de Jul [le rappeur est originaire du quartier de Saint-Jean du Désert à Marseille]. Simon : J’aime beaucoup le rap, c’est un genre que j’écoute énormément depuis toujours, mais j’avais surtout envie dans le film qu’il y ait des musiques qui font partie de leur vie, les musiques qu’ils écoutent : Vald, Kalash Criminel, etc. Je le voyais carrément écouter Rendez-Vous dans sa chambre, un truc un peu punk comme ça. Il y a aussi C. Jérôme (1946-2000)qu’on entend, la variété française que les personnes âgées écoutent. Après il y a tout le travail sur la musique dans le film. Il y a beaucoup de witch house [plus d’infos par ici], c’est un mec que j’avais rencontré via Soundcloud il y a quelque années. Il avait déjà fait de la musique pour certains de mes courts-métrages. Il est ultra productif, à chaque fois j’utilise sa musique. De toutes les musiques qu’on entend dans le film, il n’y en a aucune qui a été composée pour le film. Tout existait auparavant. En écrivant, je me faisais des playlists. Après, tout est assez fidèle. Quand je suis au montage, je cale toutes mes musiques. Ce sont des musiques sur lesquelles j’ai écrit et j’ai tout pensé. Il y a aussi la musique classique avec Arnold Schönberg (1874-1951). Tout ça c’est pareil dans cette idée de contraste. Je ne voulais pas qu’il y ait un thème musical. J’ai envie que ça change, qu’il y ait des musiques vraiment différentes. Par exemple dans le film, il y a des moments où il va y avoir 15 minutes de musique et après il peut y avoir 20 minutes où il n’y a plus rien. Je voulais que ce soit toujours un peu inattendu, avec l’idée de mélanger un morceau de musique classique avec un morceau de witch house ou au milieu du rap, mais quand même avec une tonalité générale un peu sombre sur laquelle se rejoignent tous ces morceaux. Aussi, il y a tout un travail de sound design où là on a créé des nappes de sons avec un synthétiseur russe avec le monteur son, qui est aussi l’ingénieur son, qui a fait tous mes films. On part des sons qu’on enregistre sur les décors, par exemple des bruits de vague. On mélange des nappes, ce qui fait des espèces de trucs musicaux comme ça. C’est ça qui va un peu tinter le film. Je ne voulais pas qu’on se dise que c’est de la musique. Je voulais toujours que les gens se disent : « C’est le vent qui fait ça ? C’est l’ambiance ? » Tu ne sais pas. Ça te met dans un état particulier. Ce qui m’intéresse dans le son, c’est que c’est physique, encore plus même que l’image. Tu es dans la salle, le son passe par le corps. Les basses, ça te travaille physiquement. Je trouve que dans le cinéma français c’est ultra frileux au niveau du son. Le son est bien souvent inintéressant dans la plupart des films. Le maximum qu’on a, ce sont des violons quand il faut pleurer. (Rires) Du coup là je me suis dit qu’on va vraiment faire une identité sonore du film et un truc que tu n’entends pas totalement mais que tu ressens.
Crédits photo de couverture : Aurélie Lamachère
‘Nos cérémonies’ est maintenant en salles et hautement recommandé !
A&B
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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freelance-informatique · 2 years ago
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Real vs Barcelone : Analyse et compos probables en Coupe du Roi
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La rivalité légendaire entre le FC Barcelone vs le Real Madrid s'apprête à prendre une nouvelle dimension. Les deux mastodontes du football espagnol s'affronteront trois fois au cours des quatre prochaines semaines. Cette série de Clásicos promet d'être intense et décisive dans la course au titre de champion de la Liga. Cependant, le FC Barcelone entame ce marathon de matchs avec quelques défis à surmonter pour espérer sortir vainqueur. Analyse du premier des 3 classicos à venir ! Ce soir, on s'attend à un match intense pour la demi-finale Real Madrid vs FC Barcelone. C'est le premier des trois Clásicos prévus au cours des quatre prochaines semaines. Ce qui marquera ainsi le 251ème affrontement entre ces deux grandes équipes du football espagnol. Le match retour se tiendra au Camp Nou de Barcelone le 5 avril. Entre ces deux confrontations, le 19 mars, les deux équipes s'affronteront à nouveau en Liga. Ce sera un match crucial qui pourrait être déterminant dans la course au titre de champion. Les amateurs de football attendent avec impatience le dénouement de cette saison passionnante. Lire aussi : Qui est Alvaro Rodriguez, la nouvelle pépite du Real Madrid ? Avant l'importante confrontation du Clásico, les deux équipes ont eu des résultats mitigés. Le FC Barcelone a subi une défaite honteuse de 0-1 contre l'UD Almeria en championnat. Xavi a qualifié ce match de pire performance de la saison. "Nous avons vraiment mal joué", a admis l'entraîneur. Le Barça a également été confronté à une défaite contre Manchester United en Ligue Europa plus tôt la semaine dernière. Les Catalans devront donc travailler dur pour se remettre en forme et retrouver leur forme physique et mentale avant le Clásico. Le journal espagnol AS a commenté la défaite de Barcelone face à Almeria en disant "Étourdissements pour le leader, sourire pour le Real". En effet, au lieu creuser l'écart avec leur rival, le Real Madrid a même réussi à gagner un point. Les hommes d'Ancelotti ont fait match nul (1-1) face à l'Atlético samedi dernier. Les Madrilènes ont par ailleurs été encouragés par leur victoire 5-2 contre Liverpool en Ligue des champions. Les deux équipes sont maintenant séparées de sept points dans la course au titre. Les médias espagnols célèbrent le renouveau de la tension dans cette compétition passionnante. Lire aussi : Scandale à Barcelone : Les allégations de corruptions s'amplifient ! Real vs Barcelone : Les compos probables pour ce soir Le FC Barcelone devra se passer de Robert Lewandowski, qui s'est blessé à la cuisse gauche. Le jeune Estanis Pedrola prendra la place du Polonais dans l'équipe. À 19 ans, Pedrola a marqué cinq buts pour l'équipe B du Barça cette saison, mais il n'a pas encore fait ses débuts en équipe senior. Cette absence de Lewandowski sera un défi supplémentaire pour les Catalans, qui cherchent à remporter la Coupe d'Espagne cette année. Le FC Barcelone doit faire face à plusieurs absences importantes pour le Clásico. Pedri et l'ailier Ousmane Démbélé seront absents en plus de Robert Lewandowski, blessé. Le trio pourrait être de retour pour le match retour en avril. Du côté du Real Madrid, le Français Ferland Mendy et l'Autrichien David Alaba sont également forfaits. De plus, l'entraîneur Carlo Ancelotti a révélé que Toni Kroos et Luka Modric pourraient être absents. Kroos a récemment souffert de problèmes gastro-intestinaux et son état de santé actuel est incertain. Ancelotti a toutefois souligné que le joueur de 33 ans possède la personnalité et le courage nécessaires pour jouer un match aussi important que le Clásico. Lire aussi : Remplaçant de Ancelotti : Le Real Madrid a choisi 3 entraineurs ! Real Madrid : Courtois – Carvajal, Militao, Rüdiger, Nacho – Kroos, Tchouaméni, Modric – Valverde, Benzema, Vinicius. FC Barcelone : Ter Stegen – Koundé, Araujo, Christensen, Balde – De Jong, Busquets, Roberto – Raphinha, Torres, Gavi. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
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news24fr · 2 years ago
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Le milieu de terrain de Brighton Moisés Caicedo a exhorté le club à lui permettre de partir dans des messages publiés sur les réseaux sociaux vendredi, après qu'Arsenal a soumis une offre de 60 millions de livres sterling pour l'Équatorien qui a également intéressé Chelsea.L'équipe de Graham Potter a eu une proposition verbale de 55 millions de livres sterling pour le milieu de terrain rejetée ce mois-ci et Brighton a semblé déterminé à garder le joueur de 21 ans en janvier. Alors qu'Arsenal fait pression pour un accord et des négociations à un moment clé, le joueur semble prêt à s'éloigner des Seagulls avant la date limite de transfert de mardi.Fenêtre de transfert masculin janvier 2023 - toutes les offres des cinq meilleures ligues européennesLire la suite« Je suis reconnaissant à M. [Tony] Bloom et Brighton pour m'avoir donné la chance de venir en Premier League et je sens que j'ai toujours fait de mon mieux pour eux", a écrit Caicedo. Le joueur de 21 ans s'est également adressé aux fans de Brighton en disant "J'espère qu'ils pourront comprendre pourquoi je veux saisir cette magnifique opportunité.""Je suis fier de pouvoir apporter des frais de transfert record pour Brighton, ce qui leur permettrait de les réinvestir et d'aider le club à continuer à réussir", a ajouté Caicedo. « Je joue toujours au football avec le sourire et avec le cœur. Je suis le plus jeune de 10 frères et sœurs d'une éducation pauvre. Mon rêve est toujours d'être le joueur le plus décoré de l'histoire de l'Équateur.Je suis reconnaissant à M. Bloom et à Brighton de m'avoir donné la chance de venir en Premier League et je sens que j'ai toujours fait de mon mieux pour eux. Je joue toujours au football avec le sourire et avec le cœur. Je suis le plus jeune de 10 frères et sœurs issus d'une éducation pauvre à Saint-Domingue en Équateur. pic.twitter.com/QLiDyDrTGo– Moisés Caicedo (@MoisesCaicedo55) 27 janvier 2023 Les frais de transfert record actuels de Brighton reçus sont de 62 millions de livres sterling – 55 millions de livres sterling plus 7 millions de livres supplémentaires – de Chelsea pour l'arrière gauche Marc Cucurella en août 2022. Arteta a déclaré cette semaine qu'il souhaitait signer un nouveau milieu de terrain en raison d'une blessure au genou à Mohamed Elneny.Ce mois-ci, les chasseurs de titres de Mikel Arteta ont déjà fait venir Leandro Trossard de Brighton pour jusqu'à 26 millions de livres sterling, après que le Belge a fait une demande publique de départ via son agent. L'arrière central polonais Jakub Kiwior a également rejoint Spezia pour environ 22 millions de livres sterling, ajouts compris.Après la défaite de vendredi au quatrième tour de la FA Cup contre Manchester City, Mikel Arteta a balayé les questions sur Caicedo. "Vous savez que je ne ferai aucun commentaire sur les joueurs tant que rien ne sera fait", a déclaré le manager d'Arsenal."Nous avons été assez actifs sur le marché", a ajouté Arteta. "Si quelque chose est disponible, le club est prêt à essayer, quand c'est raisonnable et, espérons-le, un joueur qui peut améliorer notre équipe."Leicester sont en pourparlers avancés pour signer l'ailier Tetê de Lyon. Le Brésilien avait été lié à Leeds mais le club du Yorkshire se concentre sur la tentative de retirer le milieu de terrain Weston McKennie de Juventus en prêt avec clause d'achat.Inscrivez-vous pour Football QuotidienNewsletter quotidienne gratuiteCommencez vos soirées avec le regard du Guardian sur le monde du football
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emmaintherealityworld · 2 years ago
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ELDARYA A NEW ERA EPISODE 15: CDC LANCE (SPOIL)
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Bonjour/Bonsoir, mes petites loutres !
Aujourd'hui, je publie à nouveau un article où je donne mon avis sur le jeu ELDARYA A NEW ERA, dont l'épisode 15 sorti mercredi dernier !
Je vais donner mon avis au fur et à mesure en commençant par le début:
Tout d'abord, le début commence très mal. A nouveau Erika est une nympho, qui pendant qu'ils sont en train de braver le désert en chemin vers les vampires assoiffés de sang, elle repense à ce qu'elle a fait avec Lance sous les draps. Elle ne peut pas s'empêcher de le regarder, et penser au cul...
Par contre j'adoooore les répliques de Lance, même si je n'ais pas trop aimé quand il dit qu'il la remercie de l'avoir embrassé devant tout le monde...J'ai pas compris, pourquoi se rouler une pelle devant leurs potes alors qu'ils viennent juste d'apprendre qu'ils allaient devoir rencontrer la famille de Nevra et Karren était bénéfique pour leur couple ? Comme je l'avais dis précédemment, ils n'ont JAMAIS caché leur relation à qui que se soit, tout le monde le savait déjà ce qui se passait entre eux. (Ou alors, ils étaient complètement aveugle, mais je ne pense pas...). Au début, je pensais qu'il parlait de leur baiser à la prairie, ce qui me semblait plus logique d'ailleurs.
J'ai aussi remarqué, et j'ai vu quelqu'un le mentionner dans une autre publication aussi c'est que Lance reparle de son passé et de ces idéaux en disant qu'il forçait les gens à se joindre à lui pour détruire le monde d'Eldarya. Alors que c'est tout simplement faux, car la plupart qui étaient dans son camp l'ont suivit de leur plein gré. Chrome, Ykhar, et les autres. Il a aussi prit la décision finalement, de se laisser enfermer même s'il aurait été capable de finalement avoir l'avantage. Et qu'après le sacrifice de Erika et Leiftan, il aurait clairement pu réussir à sortir de prison pour les tuer et détruire pour de bon le cristal. Car on se rappelle, que c'est un dragon !
La scène où on le voit vulnérable et se confier à Erika aurait été super dans l'épisode précédent. Même si j'ai adoré ce moment entre eux, et enfin ils agissent comme un couple sain.
Le moment avec Nevra m'a bien plu, il y a un travail de dialogue beaucoup plus mature. (ENFIN !) Même si dans le dialogue avec Mathieu, Lance et Leiftan, ils m'ont complètement largué tellement que c'était long au sujet de est-ce-que c'est nécessaire d'enfermer quelqu'un qui a trahi sa garde ou pas etc.
Ensuite concernant la situation avec le peuple vampire, et que Mathieu se permet de dire: "ah bah c'est bien fait pour vous, si les humains ont tués des hommes, des femmes et des enfants. Vous avez faits bien pire." Alors qu'ils ont passé un "ACCORD" qui vient non seulement des vampires mais également des humains. Ils ont étés d'ACCORD d'envoyer des humains, pour que les vampires puissent se nourrir de leurs sang. On en parle aussi ce que la garde d'Eel a fait autrefois ? Du nombre d'erreurs qu'ils ont commis ? Et lui ? Du fait qu'il ait du s'associer avec des gens qui sont capable de tuer et torturer aussi. Ils ont tiré sur Erika et torturer Leiftan !!!!
Alors par contre, la daronne est une girouette...D'un coup elle parle des humains, en mode normal etc. Puis lorsqu'elle voit qu'elle parle à Erika qui n'est pas totalement humaine mais en majorité et Mathieu qui est 100% humain, elle les compare à des animaux. Elle échangeait bien avec des humains pourtant...
Chrome que j'aime de tout mon cœur, qui arrive et leur dis: "Mais vous êtes cons, ou vous êtes cons de vouloir nous attaquer ??? ON A UN PUTAIN DE DRAGON !!! (Comme disait Tony: NOUS AVONS UN HULK ! Ouais, ouais je ne pouvais pas m'empêcher de faire la ref Marvel...)
Et là enfin Erika arrive et montre de quoi elle est capable, et on comprend pourquoi depuis le début Nevra faisait la faisait passer pour simplement une humaine. Et ça c'était une super stratégie !
Le petit moment entre Erika et Lance, krkrkrkr trop pipou. J'étais in love du baiser sur le front et le fait qu'il soit aussi attentionné avec elle. Arrrrgh. Là franchement, j'apprécie beaucoup.
Pour finir, le moment avec l'illustration. Cette illustration est juste magnifique, et le regard qu'ils ont tout les deux et le sourire complice m'a totalement conquise. Ils montrent bien le couple bad ass qu'ils sont comme avec l'illustration de Nevra !
Alors oui, au début j'ai craché un peu sur l'épisode mais dans l'ensemble j'ai vraiment apprécié et n'ais pas vu le temps passé. J'espère sincèrement, que le prochain sera aussi bien ! J'ai enfin hâte d'attendre le mois suivant ! J'espère en tout cas, et je vous remercie de m'avoir lu jusqu'au bout. N'hésitez pas à me dire ce que VOUS en aviez pensé de cet épisode et me corriger si jamais j'ai mal compris certaines choses ou manquer !
Je vous retrouve très vite, et vous fait des bisous ! See ya !
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candymanstreamingvf2021 · 3 years ago
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Candyman Film Streaming HD VF Regarder Online
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Le film est en quelque sorte une "suite spirituelle" du hit des années 90 du même nom. L'action se déroulera dans le Chicago moderne. L'original raconte l'histoire du fantôme d'un esclave qui a été maltraité dans les plantations dans les années 1800. Après de nombreuses années, son esprit revient et commence sa rétribution.
Cela entre donc – et peut-être dans le tournage – du film de DaCosta, qui met en vedette Yahya Abdul-Mateen II et Teyonah Parris dans le rôle d'Anthony et Brianna, un couple magnifique et aisé du monde de l'art vivant dans un condo construit sur les cendres de ce qui était autrefois Cabrini-Green. C'est un artiste ambitieux dans une ornière créative ; c'est une directrice de galerie prometteuse. Et ils allaient très bien jusqu'à ce que son frère (joué Nathan Stewart-Jarrett) essaie de les effrayer avec l'histoire du Candyman – qui n'est pas réel, bien sûr, qui n'est qu'une rumeur. Jusqu'à ce qu'il ne le soit pas. De là commencent les terreurs, qui, dans cette itération, co-écrite par DaCosta avec le producteur Jordan Peele, prennent la graine de l'une des provocations sociales du film original - le Candyman comme mythe communautaire, une explication de la raison pour laquelle les habitants de Cabrini sont si terrorisés par le chaque jour qui peut aussi, lorsque les flics se pointent, devenir le bouc émissaire invisible qui laisse les habitants réels irréprochables - et l'intègre dans un ensemble de nouvelles questions contemporaines, sur les artistes noirs et l'économie des intérêts blancs, sur l'égoïsme de la mobilité de classe , sur la violence policière telle que nous, en particulier au cours de l'année écoulée et des changements, sommes enclins à la comprendre aujourd'hui.
C'est-à-dire: le film a beaucoup de choses à faire. Trop, peut-être, notamment parce que son prédécesseur de 1992 – qui était basé sur une histoire de Clive Barker – était déjà emmêlé et bourré, attrayant et repoussant, avec des idées ricochant de scène en scène qui peuvent, à ce jour, vous attirer même dans comme vous voulez tenir le film à bout de bras. Ce film, il convient de s'en souvenir, a utilisé le pouvoir de la silhouette singulière et coupante de Tony Todd, dominant le cadre, délicieusement audacieux, pour faire du Candyman non seulement un monstre de film efficace - pour mon argent, l'un des plus déconcertant charismatique et tentant depuis Dracula de Bela Lugosi — mais un symbole. C'était l'au-delà d'une histoire raciale aggravée, une relique de l'ère de l'esclavage, si étrange que sa simple présence dans le présent semblait déchirer les mailles d'une histoire lissée à la peau de Franken. Voici un méchant racialisé plus terrifiant pour avoir franchi les limites de sa place supposée dans les projets, surgissant dans des enclaves blanches – carrément convoqués – comme pour dire que le problème de la pauvreté noire pouvait difficilement être contenu dans les projets; il était là, attirant une femme blanche dans son clan de la peur, puisant dans cette histoire violente, nous forçant tous à reconnaître à quel point cette optique était convaincante et inconfortable dans le présent. La question de savoir si ce film savait parfaitement quoi faire de ces optiques est la clé de son inconfort. La clé était également son dispositif visuel de signature, encore une fois l'étoffe de la légende urbaine, mais aussi, évidemment, un symbole social prêt à l'emploi : un miroir. Où allez-vous à partir de là? Ce qui est d'abord intéressant dans le film de DaCosta, c'est que son héros, Anthony, est un peu difficile à aimer, et que le miroir signature de la franchise, pour cet homme en particulier, est à la fois une opportunité – regardez-vous bien, mec – et un malédiction. Anthony est compliqué : un peu imbu de lui-même, un peu trop disposé à se plier aux mauvaises exigences. C'est un artiste dont la production a quelque peu stagné, qui ne tire pas parti de ce que les galeristes blancs considèrent comme son potentiel, jusqu'à ce qu'il vende effectivement et leur donne ce qu'ils veulent : une visite de la douleur noire, de l'art sur la « race » - un goût de Cabrini-Vert. À la base, le film se concentre sur ce qui commence à arriver à Anthony après une visite dans l'ancien terrain de Cabrini-Green qui aboutit, en partie, à certaines découvertes, mais plus particulièrement à une piqûre d'abeille qui, à la manière de Spiderman, commence à le transformer en quelque chose. il préférerait ne pas l'être. Ou, peut-être, pour exposer ce qu'il ne sait pas encore qu'il est déjà.
Le nouveau Candyman est absolument conscient des ironies cachées dans le linge de ses locaux, mais il ne fait pas tout à fait le plein potentiel satirique de ce qui est en jeu, même s'il se fraie un chemin dans son portrait délibérément stérile et presque loufoque du monde de l'art blanc, des critiques blancs, de la consommation blanche et de la volonté d'Anthony de jouer le jeu. Anthony, après être allé fouiller dans l'histoire de Cabrini après avoir entendu parler du Candyman, fait une installation intitulée "Say His Name", dans laquelle il met son public au défi de faire précisément cela, dans un panneau de miroirs, derrière lequel se trouve une caverne de repaires et des images et, bien, la promesse d'une récompense sanglante.
Anthony ne sait pas, au début, à propos de cette dernière partie - c'est juste une histoire, il essaie de mettre en évidence l'histoire de l'injustice, yadda-yadda. Qu'il suffise de dire qu'il en ressent les conséquences. Et Candyman de DaCosta, à son point le plus conceptuel (sinon dramatiquement) intrigant, trouve des moyens de lier ces conséquences à l'identité d'Anthony en tant qu'artiste. Il y a un prix à payer pour la facilité avec laquelle Anthony exploite le traumatisme noir dans son art, et cela se joue de bien des manières, mais le plus criard dans les transformations qui commencent à dépasser Anthony lui-même.
Soyez ma victime. Pour ceux qui l'ont vu au fil des ans, Candyman de 1992 reste un grief inoubliable, presque impardonnable : un film dont les terreurs sont collantes, denses, agréablement méfiantes et inconfortables ; dont la politique se sent consciente et pleine d'intentions, juste ce côté didactique, mais empoisonné à la racine par une prémisse qui semblait, toujours, risquer de glisser un peu hors de la portée du film. Et pourtant, cette incertitude reste l'un de ses principaux frissons, comme regarder un train filer vers un embranchement avec trop de vitesse, trop de force pour que le cataclysme ne se sente pas imminent.
L'histoire, vous vous en souvenez peut-être. Une étudiante diplômée blanche (Virginia Madsen) curieuse qui s'intéresse aux légendes urbaines (jeu de mots inévitable) se fraie un chemin dans un couloir de désespoir noir américain par le biais des projets malheureux Cabrini-Green de Chicago, qui abritaient autrefois 15 000 habitants et ont été, au fil des ans, immortalisés dans la culture populaire par les vibrations vertigineuses et durement gagnées de la sitcom Good Times et, plus urgent, par l'ancrage solide de Cabrini, dans l'imaginaire public, en tant que totem de tout ce qui ne va pas avec le logement social - une conversation qui aurait pu se transformer en une véritable préoccupation publique pour les vies en jeu dans cet endroit, dans une ville dont l'histoire béante d'erreurs envers la race et le logement est documentée depuis longtemps, mais qui est plutôt devenue le terrain des manœuvres politiques, le genre de bavardage de blâme (envers les efforts de logement public, envers les Noirs de la classe ouvrière) qui ont souvent laissé ces vies oubliées. Dans erre cette jeune blonde intelligente avec les livres, avec ses intentions de comprendre (elle n'est pas étudiante en anthropologie ; néanmoins, elle en porte la puanteur) et sa vulnérabilité à sa propre curiosité, sa compulsion à creuser où peut-être elle devrait ' t. Que trouve-t-elle ? Le Candyman, bien sûr : le manifeste américain. Un méchant joué de manière si mémorable, si audacieuse, par l'acteur Tony Todd que ce méchant aux mains crochues, un monstre tapi, littéralement, dans les murs de ces tours Cabrini-Green, ressortirait plus mémorable pour les choses qu'il a dites, la façon dont il était, que pour les détails des meurtres commis. Le film le présente, d'abord, comme une légende urbaine à l'ancienne, un défi Bloody Mary-esque – Dites son nom – qui porterait le fruit d'un meurtre. Mais il y a aussi cet autre sous-texte – Des bonbons pour le sucré. L'homme qui ci-dessus, des bonbons à la remorque, semblait enclin à attirer les enfants ; cet autre genre de prédateur, celui dont une communauté réduit les crimes à des chuchotements, faisant silencieusement son chemin autour de l'indicible comme s'il était un rocher dans le courant de leur vie, mieux vaut éviter qu'admettre. La terreur de l'homme était qu'il était tant de choses à la fois - et qu'elles se sont toutes adonnées à un silence accablant.
Probablement la chose la moins surprenante à propos du nouveau Candyman de Nia DaCosta est qu'il profite, non seulement de l'héritage de son prédécesseur cinématographique, mais du sort de Cabrini-Green dans l'intervalle, les efforts de soi-disant renouveau qui ont plutôt été la proie de gentrification urbaine de rigueur. Le nouveau Candyman est conscient de cet échec. Il est également conscient que la classe professionnelle noire ascendante n'est pas irréprochable pour la soutenir - et que les artistes de cette classe se trouvent dans une position particulière à double tranchant, piégés dans la ligne de mire d'un monde de l'art à prédominance blanche qui exploite la matière première de leur vie tout en étant soumis, au nom de la mobilité, à participer à leur propre exploitation.
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plexussolaire · 4 years ago
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Elle souhaita sentir les doigts de Baby Suggs lui malaxer la nuque, la remodeler, en disant : « Dépose-les, Sethe. Épée et bouclier. Pose-les. Pose. À terre, l'un et l'autre. À terre au bord de la rivière. Épée et bouclier. Ne cherche plus la guerre. Dépose tout ce fourbi. Épée et bouclier. » Et sous la pression des doigts et de la voix paisible qui ordonnait, elle s'exécutait. Les lourds poignards de ses défenses contre le malheur, les regrets, l'amertume et la douleur, elle les déposait un à un sur la rive au-dessous de laquelle ruisselait une eau claire.
Toni Morrison, Beloved.
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blckwidow-code · 5 years ago
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From the ashes.
A l’instant précédent, Nat se souvenait être à coté de Tony, derrière son bouclier puis Bruce avait simplement claqué des doigts, puis le doute. La rousse s’était déjà décalée pour checker les retours partagés sur l’un des écrans. Ça avait marché ? Ça avait marché. Puis plus rien outre une explosion qui la projeta quatre étages en contrebas. Sous les gravas et la poussière, l’espionne avait craché ses poumons, une vive douleur aux cotes. Elle se redressa car c’était ce qu’il y avait à faire. “Guys ?” Tenta t’elle à son oreillette, grimaçant de nouveau alors qu’elle sortit son arme de son hoster, allument sa lampe au bout pour évaluer ses alentours. Elle vit le gant et en haussa un sourcil, une impression de déjà vu lui traversant l’esprit, toujours à elle de ramasser leurs jouets. “J’ai le gant. Steve ? Tony ?” Pas de retours mais plutôt un cri à faire glacer le sang qui résonna dans son dos. L’espionne se retourna nerveusement, n’eut pas la visibilité pour voir quoi que ce soit et s’osa donc à jeter une grenade aveuglante au bout de ce couloir. Cette dernière explose et- “Oh shit.” -l’espionne commença à courir face à ces soudains invités surprises, cinq ans et ces saloperies ne l’avait clairement pas manqué. Nat tira entre deux foulées, lança deux trois autres grenades, trébucha trop de fois pour se rassurer en se disant qu’elle avait de l’avance et termina dans ce qui sembla être sa sortie. Un puits parmi les débris, où elle son grappin pour fuir, tout sembla calculer sauf le nombre d’outriders à ses trousses, elle eut beau en abattre plus d’un, Nat termina par être à court de balles, donnant la possibilité l’une de ces enflures à griffes de s’agripper à elle. Elle grinça les dents de douleur mais utilisa surtout l’un de ses bâtons pour pourfendre l’alien, accompagné d’une énième grenade qui en termina avec eux tout en la propulsant à la terre plus ferme. Sur le dos, une main encore agrippée au gant et son autre effleurant fébrilement le sol, Natasha reprenait doucement son souffle quand un visage familier apparu. “Hey.” Fit elle à Nebula, ne réalisant que quand cette dernière fut plus froide qu’elle n’était censée l’être, en position de faiblesse, Nat resta écrasé sous ce pied avant que l’autre Nebula et ce qui semblait être Gamora (de ce qu’elle connaissait des dossiers) n’arrivent. Elle n’ajouta pas son grain de sel à cette histoire et se dégagea plutôt rapidement avant d’être spectatrice du reste, de Nebula mais surtout des portails. “J’ai toujours le gant en main, des volontaires ?” Avait elle questionné par la suite, toujours en retrait, se sachant une cible vu ce qu’elle possédait. Son regard navigua vers la foule mais sans savoir où se poser, trop de poussières, d’agitations, elle dut arrêter ses recherches quand la voix de Steve lui ordonna de rejoindre la camionnette de Scott. “Et tu disais que je n’allais pas aimer...” Ironisa t’elle vu la distance avant de reprendre sa course vers cette dernière, elle se faufila, fut ballotté par quelques explosions et forcé de gérer quelques assaillants, l’un tombant à ses pieds quand Tchalla débarqua à ses cotés pour lui réclamer le gant. “Avec plaisir votre Majesté.” Lui avait elle sourit avant de lui déléguer le fardeau. Elle fit bonne figure le temps de l’instant suivant avant de que ses genoux se s’affaissent légèrement, son poids reposant sur cette lance qu’elle avait piqué à l’un des aliens. Ce n’était pas vraiment le moment de prendre une pause mais Nat restait l’une de ces humains mêlés à cette histoire, l’une de celle qui était censée être plus que dépassée et qui au fond, l’était, de nouveau. Mais comme tout les fois qui précédaient, Natasha comptait bien continuer, mais elle eut besoin de fermer les yeux, d’expirer juste une seconde avant d’y retourner.
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justinecrea · 6 years ago
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Fidèle... Ou pas !
Nicky : ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu ?
Tony : (reboutonnant sa chemise) : ah bon mais on s’est vu la semaine dernière
Nicky : (massant les épaules de Tony) c’est bien ce que je dis une semaine c’est déjà beaucoup.
Tony : d’ailleurs la semaine prochaine je ne pourrai pas.
Nicky : à cause de ta femme ?
Tony : oui elle commence à se douter de quelque chose
Nicky : je l’aime pas ta femme, c’est une mégère, une grognasse quand est ce que tu l’as quitte ?? J’en ai marre de te voir qu’à l’hôtel
Tony : bientôt je te l’ai déjà dit
On frappe à la porte.
Nicky : ça doit être le Room-service.
Tony: cool
Elle va ouvrir la porte et tombe nez à nez avec une jeune femme.
Tony: (voyant sa femme) moins cool
Laurence : (entre en trombe dans la chambre) : j’étais sûre que tu me trompais
Tony : Non attends je peux tout t’expliquer
Laurence : m’expliquer quoi ?? Que tu couches avec une pauvre meuf alors que tu es marié et père d’un petit garçon ?? Non c’est bon j’en vois assez pour comprendre je ne suis pas stupide
Nicky : c’est qui cette pauvre fille ??
Laurence : (regard noir vers Nicky) moi une pauvre fille mais tu es qui pour parler sale traînée § !
Nicky : pardon tu as dit quoi là ?? Je vais te refaire le portrait la grognasse
Elle s’approche de Laurence en levant sa main pour la frapper.
Tony : (attrape le bras de Nicky) : Non arrête !!
Nicky : (se retourne vers lui) pourquoi ??
Tony : je te présente ma femme
Nicky : ah j’avais raison c’est une mégère qui gueule pour rien. Mais qu’est ce qu’elle fiche ici ?? Elle vient pour les papiers du divorce ??
Laurence : quel divorce ??
Nicky : qui se fait tromper depuis 7 mois par son mari, le père de son gosse ?? Un indice ce n’est pas moi
Laurence : (Étonnée) : Comment ça ??
Nicky : (se tourne vers Tony) : t’avais raison elle est vraiment longue à la détente.
Nicky sort de la pièce et va dans la « salle de bain »
Laurence : Tony tu m’expliques parce que là j’ai du mal à comprendre. Tu veux qu’on divorce ??
Tony : je te présente Nicky euh … ma maîtresse depuis 7 mois maintenant donc je pense que le divorce n’est plus vraiment une option.
Laurence s’assoit sous le choc
Tony : (s’approche d’elle) : je suis désolé mais en même temps c’est de ta faute aussi
Laurence : (se lève en colère) : ma faute tu te fous vraiment de ma gueule.
Tony : oui c’est vrai je rentre du boulot tu es sois affalée dans le canapé à regarder tes émissions débiles soit tu travailles ou tu râles, j’en pouvais plus alors au Bal des anciens de mon lycée j’ai revu Nicky et elle a su rallumer mon envie de vivre mon désir quoi
Laurence : (en criant) mais ton Bal des anciens c’était il y a 2 ans
Tony : oui mais au début on se voyait que pour aller au ciné, boire un verre et puis un soir le verre de trop et je n’ai pas besoin de t’expliquer la suite
Laurence : (dégoûtée) : oui ça ira
Tony : puis ces rendez vous sont devenus réguliers et je t’ai menti en disant que j’allais au golf avec un ami et tu m’as cru
Laurence : (se calmant) : je vois…
Nicky rentre dans la chambre
Nicky : t’es encore là ?? Ce n’est pas tout mais tu déranges là
Tony : attends Nicky faut lui laisser le temps qu’elle avale la pilule
Nicky : ouais enfin si elle l’avait avalé plus tôt je ne coucherai pas avec un père de famille et puis on est plus des enfants elle prend ces clics et ces clacs et elle s’en va
Laurence : tu l’aimes plus que moi ??
Tony : je suis désolé mais ça a été comme une révélation, une évidence même, je te jure j’aime être avec elle, je me sens bien, je l’aime plus que tout
Laurence : très bien mais je te préviens je vais prendre un avocat tu ne t’en sortiras pas aussi facilement et je ne te laisserai certainement pas la garde de mon fils et je te prendrai tout ce que je pourrai
Elle sort
Nicky : (s’allonge sur le lit) : enfin partie mais quelle plaie ta femme mais maintenant on est tranquille
Tony : Nicky il faut que je te dise quelques choses d’important
Nicky : (se redresse) : quoi donc ??
Tony : (met en genou à terre et lui attrape sa main) : Nicky depuis qu’on s’est revus ma vie a changé tu as bousculé ma vie qui est devenue un paradis alors est ce qu’après mon divorce accepteras-tu de m’épouser ? Je t’aime
Nicky : Ou la la non mais je t’arrête tout de suite pour moi tu es juste un PCR
Tony : un PCR ??
Nicky : un plan cul régulier mon rendez vous du samedi aprèm. Non mais regarde-moi avec ce corps, cette beauté je suis bien trop belle et parfaite pour n’appartenir qu’à un seul homme. Et puis tu es un homme marié bientôt divorcé tu n’as pas non plus un physique à tomber tu es juste un bon coup donc pour ma réputation on va dire qu’on ne se connait pas et puis pour ta femme tu en retrouveras une de perdue dix de retrouvées (commence à partir en rigolant) moi me marier et puis quoi encore ?!
Elle sort
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plungermusic · 2 years ago
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It’s been ages coming, as Pan said to the actress ...
Rob Millis, session/sideman stalwart of the London scene and soi-disant “appalling liberal old hippie twat”, wears his heart (and several other body parts) on his sleeve in his long-planned, long-awaited debut release… and you can see from the cover how excited everyone is that he’s finally got it out!
Musically it’s heavily influenced by 60s American soul and R&B, and leavened with a large dollop of English irreverence (like many of the Brit bands of the late 60s / early 70s whose music was in deadly earnest but who didn’t take themselves too seriously). Politics and passion are the main themes as exemplified by opener For Want Of Love, a New Orleans-via-New Malden 60s soul lament for our times with fine Wurlitzer electric piano and smooth girly bvs, and the blues-tinged swinging political-philippic-cum-paean to his wife of That Thing Called You, which features nicely judged interjections from Mal Barclay’s guitar.
There are flashes of the Bonzos here and there, not least in Caution: Stoned Idiot At Work’s Stanshall-like take on a Band slow waltz, (whose jokey tale of cannabis-scuppered amour belies the complex chordal arrangements) and the very Neil Innes anti-Brexiteer broadside of The Swivel-Eyed, which again for all its acidic humour features a fine call-and-response with the backing singers, Jeff Savage’s measured harp solo, and an appropriately trenchant organ break. [Check out the video on YouTube for this, it’s a hoot...]
More humour appears in the Alan Price-meets-The Kinks (or X-rated Obla-di?) domestic ballad Dented Tins: a half time groove, with great fat brassy slide from James Beck, that encompasses “tinned food, cunnilingus-denial and vintage guitars…” A (slightly) more serious look at love comes in My Unrequited Flame, a Carole King-ish piano-led ballad to misplaced love-that-never-was: its conversational confessional is accompanied with lush girly bvs and tight, easy listening rhythm guitar and rich production to underline its earnest.
There’s further polish in Somebody Needs The Sack, another lament, this time for lost billions in the 2008 crisis with hints of Beatlesque psychedelia from reverbed guitars, mellotron and tricksy timings, and also featuring some excellent early-Preston organ from Rob.
Jokes and jibes take a back seat in two heartfelt numbers: Dear Friends is an organ-backed blues-doo-wop tribute to friends old and new who have buoyed him through these dark times, while Smile On is an unashamedly emotional tribute to his old West London musical sparring partner and chum Jules Fothergill. A slow Memphis soul-waltz sprinkled with tasteful ornamentation and double-guitar interplay from Mike Ross, great gospelly bvs, and a stonking Gregg-ish organ burst.
While Rob might not be a Brooker or an Allman in the vocal department, his heart (and spleen and everything else) pour out through his delivery - and he is no slouch on organ, piano (electric and non-), mellotron, clavinet, and on occasion even rhythm and bass guitars… and he has a crack bunch of musicians behind him (as well as those already named: John Gordon bass; Graham Walker drums; and combinations of Toni Fortune, Clarence Hunte, An'drusilla Mosley and Lauren Dove providing backing vocals.)
A record that’s as fun and provoking as the cover art (Parental Guidance - may offend the easily offended…) 
Available to download/stream now from here: https://robmillisuk.bandcamp.com/releases
Rob will be performing songs from the album at its launch at The Cavern Freehouse on Wednesday 10th August - free entry!
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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