#Thomas Broyer
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Notre Top 15 des restaurants au pied des vignes en Côte-d'Or
La rédaction vous a dégoté quinze adresses pour bien manger l’été en Côte-d’Or, les pieds (presque) dans les vignes. Sélection du nord au sud. Bon appétit ! Le Clos Napoléon – Fixin Du vrai, du bon, du bourguignon pour tous de l’ouvrier au capitaine d’industrie : le Clos Napoléon assume sa cuisine traditionnelle à Fixin. José Gonzalez et Gérald Ulmann ont construit une impériale et raisonnable…
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#Castel de Très Girard#Clos Lenoir#Clos Napoléon#Premnord#restaurants#Romain Escoffier#Saint-Aubin#Thomas Broyer
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BOOMERANG S1E2: Game Night
#boomerang bet#boomerang on bet#boomerangedit#ari thomas#bryson broyer#**#*gifs#**tv#**bmg#ari is already a fave
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DETACHED
Inspired by the maybes of the aftermath of the Boomerang season one finale, "Trust.” After the break-up, Bryson's struggles to find a way to deal and maybe start to heal
Boomerang BET I 551 words I General I Also on my AO3
Bryson had promised Ari he’d come through so here he was. The club was packed full of sweaty bodies grinding to whatever beat the DJ dropped and their VP spot felt as crowded, but after his third shot and second turned down lap dance, he decided to dip. It took two taps and a final shove of Ari's shoulder to get his full attention.
“Damn, Nigga, what the hell’s wrong with you?” Ari kept his hand on his private dancer’s abs while he reluctantly turned smoldering eyes Bryson’s way.
“I’m out, man. I can’t do this right now.”
Pulling his hand away from his companion, who took the hint to exit, Ar, softened just a bit at the glisten that hit Bryson’s eyes. A quick dap with the slightest squeeze as he looked him over did little to ease the worry on Ari's mind for his friend.
“Stay up, bro. I’ll holla at you sometime tomorrow, aight?
Bryson nodded in reply before rising to his feet and stalking toward the exit. Alexa's rain sounds would have to be better company tonight.
After a week of unanswered calls but one-word texts, Bryson finally made his way over to David’s place. Bible study and some reflection and mediation couldn’t hurt, right? David had said it to him enough times he just might start believing it. Plus, he’d promised him a home-cooked meal.
Forty-five minutes, including scripture and at least two long prayers, Bryson was tired. He’d just laid his head back, with eyes half closed when he heard the doorbell ring. Home cooked Postmates, no doubt.
He was shocked when he heard Crystal’s voice. She had brought dinner, and from the aroma filling the air from the pan she walked past him and straight to the table with- it was her famous lasagna. His favorite and she knew it. Crystal's soft smile said just enough to melt away any of his nervousness at her being there.
David's words and arm around his shoulder as he sat back down beside him was the final assurance he needed to rise to his feet to take his seat at the table.
“Be joyful in hope, patient in affliction, faithful in prayer.”
“Praise Be.”
Crystal’s gentle hand on his arm after she said it pulled a slight smile to his face. Finally.
By the next week, he felt more like himself. His day had started out fine. He’d gotten some resumes sent out, showered, and even started up Alexa so he could finally get his place “really clean" when the song hit shuffle. Memories of them dancing together in his living room stopped him and the swifter wet jet he was pushing across his kitchen floor in his tracks.
“Alexa, stop!”
Looking at the clock he was suddenly glad his next therapy appointment was an hour away.
“Let me go get dressed.“
Wiping his eyes he avoided his therapist’s gaze as he processed her suggestion for “homework.”
“Can I do it here? …Now?”
“If that makes you more comfortable. We have time.”
Watery eyes meet hers before reaching for his phone in his pocket. His fingers hover over the screen for a moment before he presses for his contacts to come up and put the call through. She answered by some miracle on the third ring.
“Mom?”
#boomerang bet#boomerangonbet#bryson broyer#ari thomas#david wright#shawords#first boomerang fic!#boomerang spoilers
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Première année (2018)
tout ca pour ça ai je envie de dire
Durée : 1h32
Avec “Première année”, Thomas Lilti nous entraîne dans les rangs des amphithéâtres de la faculté de médecine en suivant la “première année”, celle du concours, durant laquelle deux jeunes hommes aux univers et dispositions diamétralement opposés vont se lier d’amitié.
Avec ce film, force est de constater que le réalisateur cherche à dénoncer les aberrations d’un système éducatif, en critiquant le numerus clausus qui devrait bientôt disparaître. En effet, avec sa mise en scène soignée, proche du documentaire, il parvient parfaitement à restituer cette ambiance où l’on n’est rien tant que l’on n’est pas en 2ème année, où l’on apprend sans réfléchir, machinalement et à un rythme effréné pour peu que l’on résiste et qu’on se tienne à un programme d’apprentissage et de révisions drastiques, connaissances qu’il faut ingurgiter à un rythme effréné et régurgiter jusqu’à la nausée.
Et c’est dans ce contexte si particulier, dans un monde proche de Dallas, un environnement compétitif violent où l’on met sa vie entre parenthèses et où tout n’est que révisions et bachotage, que Vincent Lacoste et William Lebghi se lient d’amitié. A ce titre, le duo d’acteur fonctionne bien, nous livrant tous deux une belle interprétation pleine d’énergie et de complicité.
Au final, un film sympathique, émouvant et touchant, bien rythmé, chronique douce amère, qui illustre bien les rouages de la machine à broyer que représente PACES 1ère année. Si la sélection brutale par l’apprentissage mécanique d’une tonne de connaissance dont il ne restera pas grand chose dès le concours passé, comme pour pas mal de concours me direz-vous, mais qui frise le ridicule car en totale contradiction avec le devenir de ces futurs “médecins” où l’humain est au cœur du métier, la fiction se double d’une belle réflexion sur une solidarité quasi impossible dans une filière symbole du culte de la compétition et de l’individualisme de notre société actuelle.
Ma note : 3,5/5
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Un DRH balance : "Licencier sans motif, ça s'apprend très vite"
Longtemps, Didier Bille a été un "serial licencieur". En 23 ans de carrière, ce directeur des ressources humaines a mis à la porte de grands groupes plus de 1000 salariés. Jusqu’à raccrocher pour de bon. Dans "DRH la machine à broyer", Didier Bille raconte comment les ressources "humaines" sont en fait devenues le bras armé de directions aux méthodes effroyables.
"Talent acquisition", "consulting", "compliance" : pince-sans-rire, Didier Bille éreinte tout le "bullshit" derrière lequel se retranchent les entreprises pour accomplir leurs basses œuvres. On croirait un sketch, sauf que des milliers de salariés en sont les victimes.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
- Didier Bille : L’entreprise de composants électroniques dans laquelle j’étais en poste venait de virer des salariés, un plan social déguisé en fait. Après cette expérience, j’ai renoncé à travailler dans les ressources humaines. Un syndicaliste a donné mon nom à un journaliste de l’hebdomadaire "Politis" en lui disant "si vous voulez quelqu’un qui ne pense pas la même chose que les autres directeurs des ressources humaines, vous pouvez le contacter." Un article est paru sur la sous-notation forcée, une technique utilisée pour licencier [voir plus bas, NDLR], puis un portrait. Un éditeur m’a ensuite appelé pour me proposer d’écrire un livre. Au départ, je n’avais pas spécialement envie de communiquer, je voulais passer à autre chose, mais très vite, je me suis aperçu que j’avais des choses à raconter.
A vous lire, le licenciement est érigé au rang de véritable système. Dans certaines entreprises, il serait même perpétuel.
Licencier est tellement simple, peu risqué et de moins en moins coûteux que c’est devenu "LA" solution à tout problème. Quelqu’un a un souci dans son équipe ? On licencie ! Quelqu’un se plaint de ne pas avoir eu de promotion ? On licencie ! Il y a plusieurs décennies, c’était pourtant l’arme de dernier recours.
Tout a basculé dans les années 1980. Jack Welch, le président du groupe américain General Electric réputé pour avoir licencié plus de 100.000 personnes, a mis au point la "vitality curve", la courbe de vitalité. Le principe ? Améliorer la "race" des salariés en éliminant ceux que l’on considère comme les plus faibles, les plus mauvais, toujours selon des critères subjectifs bien sûr. Ainsi, on donne plus d’opportunités à ceux qui restent. Et on peut engager des personnes de l’extérieur qui correspondent davantage aux critères décrétés par l’entreprise.
De cette théorie découle la sous-notation forcée : on considère qu’il y a toujours un pourcentage de mauvais salariés, mal notés, à virer. Et on fait la liste. Rien d’autre que de l’eugénisme en fait. L’idée s’est aussi répandue qu’en mettant les gens sous pression, en les faisant vivre dans la peur, l’entreprise devenait plus productive.
La sous-notation forcée est pourtant une pratique illégale en France. Comment les entreprises arrivent-elle à déjouer la loi ?
En droit social, même si vous êtes pris la main dans le pot de confiture, les sanctions sont minimes, la perspective de se faire piéger ne les effraie donc pas. IBM a bien été inquiété au début des années 2000, mais jusqu’ici, les salariés n’ont jamais réussi à prouver devant un tribunal qu’une entreprise appliquait cette méthode.
Une entreprise est-elle vraiment plus productive lorsque les salariés sont sous pression ?
Oui. En faisant travailler les salariés dans la peur, on les presse comme des citrons et une fois qu’ils ont donné tout ce qu’on voulait d’eux, on les jette. Ce n’est pas l’entreprise qui paye les conséquences d’un tel management, mais Pôle Emploi, en versant des allocations chômage. Et quand c’est allé vraiment loin question brutalité, la Sécurité sociale est mise à contribution. On appelle ça une externalité négative: faire payer à autrui les problèmes que l’on a créés. Si les entreprises devaient endosser le coût de leurs actions, se débarrasser des gens deviendrait nettement moins rentable.
L’argent versé par Pôle emploi et la Sécu est donc "intégré" au budget de l’entreprise…
Les entreprises se reposent tellement sur Pôle emploi que lorsqu’elles négocient le départ de quelqu’un, elles incluent les allocations chômage au "package" promis au salarié. Pour qu’il accepte de partir sans faire trop de bruit, on additionne les indemnités de licenciement, ce qu’il va toucher de Pôle Emploi, plus ce qu’on va lui donner en échange de sa confidentialité. Par cette transaction, il renonce à poursuivre l’entreprise. S’il parle, il devra rendre l’argent.
C’est une règle empirique : quand une personne voit qu’elle a deux ans devant elle sans diminution substantielle de ses revenus, cela suffit en général à la calmer, à lui faire accepter l’inacceptable. Mais par la suite, j’ai recroisé beaucoup de salariés qui m’ont dit que deux ans, ça passait très, très vite.
Didier Bille (DR)
Pourquoi avoir choisi de travailler dans les ressources humaines ?
Il y a 25 ans, j’étais officier dans l’Armée belge, en Allemagne et en Yougoslavie. J’ai démissionné, pour reprendre des études d’ingénieur. J’ai lu un livre, "le Prix de l’excellence" de Thomas Peters et Robert Waterman, devenu un best-seller du management. Les auteurs y analysent une soixantaine d’entreprises qui réussissent. Parmi les éléments de succès cités, il y avait les ressources humaines.
J’ai donc cherché un emploi dans ce domaine. Pour être franc, les responsables des ressources humaines que j’ai rencontrés à l’époque lors de mes entretiens m’ont convaincu que je n’aurais pas beaucoup de concurrence au niveau intellectuel. Je me suis dit : mes collègues ingénieurs ne veulent pas y aller, c’est une voie d’avenir avec peu de concurrence, il faut tenter. Six mois avant la fin de mes études, j’ai trouvé un emploi dans les ressources humaines d’une banque.
C’est paradoxal de vouloir s’engager dans un secteur où l’on juge les gens bêtes…
Il y avait quand même un défi, je sentais qu’on pouvait faire beaucoup de choses mais que les gens en face de moi n’en étaient pas capables. Les personnes qui travaillaient dans les ressources humaines étaient essentiellement des psychologues, qui n’avaient pas beaucoup de capacité d’analyse ou de synthèse. Il faut dire qu’à l’époque, il s’agissait d’une fonction essentiellement administrative : gestion des contrats, de la paye. La formation et le recrutement ne constituaient qu’une toute petite partie des tâches. Tout ce qui concernait le lien social, le développement personnel, n’existait quasiment pas.
Comment cette profession a-t-elle évolué ?
Les directeurs des ressources humaines devraient à la fois être l’avocat des salariés et de l’entreprise.
La réalité est qu’ils ne sont que du côté de la direction. General Electric les a même en premier qualifiés de "Business partners". Les ressources humaines ne sont en fait là que pour faire accepter les contraintes de l’entreprise alors qu’elles devraient être un contrepouvoir. Le manque de formation des DRH est criant, ils n’ont pas les outils intellectuels adéquats, ils s’appuient sur une fausse science manageriale.
Ceux qui sont dans les RH depuis longtemps n’ont d’ailleurs même pas eu de formation spécifique. On trouve encore beaucoup de juristes, par exemple. Les derniers arrivés sont eux préformatés. Leur grand théoricien est l’Américain Dave Ulrich, qui a inspiré toute une génération de DRH. Selon lui, les ressources humaines ne sont pas censées se soucier des gens. Aujourd’hui encore, il est considéré comme un penseur culte dans ce milieu. Les DRH sont avant tout formés au business, ils baignent dans un lexique guerrier : les concurrents sont des adversaires, les salariés licenciés des victimes collatérales. Beaucoup "coupent" leur cerveau, il ne faut surtout pas poser de question sur le fonctionnement de l’entreprise. Les plus dangereux étant ceux qui croient vraiment au management brutal voulu par leur direction.
Comment avez-vous réagi lorsqu’on vous a demandé de licencier pour la première fois ?
C’était au début des années 2000 chez Nortel Networks, un groupe de télécommunications qui a depuis déposé le bilan. Je l’ai fait et ça ne m’a pas posé de problème car j’étais dans le flux, tout allait très vite, même si ce n’est pas une excuse. Je ne me suis pas posé la question de la cruauté de ce qu’on faisait. Nortel s’est très vite trouvé dans une mauvaise situation avec l’explosion de la bulle internet. On m’a demandé de réduire les effectifs à un moment où ça pouvait aider l’entreprise et où les volontaires étaient nombreux. Les circonstances étaient "favorables". Sur un site qui comptait 750 personnes, on en a donc fait partir 250.
Pendant trois semaines, de 7h à 21h, il y avait la file devant mon bureau. Beaucoup de salariés assez âgés allaient être portés jusqu’à la retraite avec des indemnités généreuses. Trois entretiens d’un quart d’heure et c’était plié. J’allais tellement vite que les trois-quarts des gens ne comprenaient pas ce que je leur disais. Ils signaient. Mais je n’ai truandé personne et l’entreprise ne me l’a pas demandé.
Tous les licenciements que vous avez menés par la suite ne se sont pas aussi "bien" passés…
J’ai ensuite travaillé chez Federal- Mogul, un équipementier automobile. Là, j’ai commencé à m’opposer, à prendre conscience que certaines choses ne se faisaient pas. La division dans laquelle j’étais se portait bien. Mais un DRH Monde avait décrété qu’il fallait supprimer cinq postes chaque mois : c’est le licenciement dit "au fil de l’eau", qui évite de mettre en œuvre un coûteux plan social. N’importe quelle raison était bonne. On montait les dossiers s’il le fallait. J’ai fini par partir mais pendant trois mois, j’ai licencié cinq personnes chaque mois.
Attention, quand je dis "je" , c’est l’entreprise. ��Je ne peux rien faire si mon supérieur hiérarchique n’est pas d’accord. Je le fais parce qu’on me demande de le faire. Je peux aussi le faire parce qu’il n’y a aucune solidarité entre salariés. Les risques de me faire coincer sont minimes et quand bien même cela devait arriver, j’aurais tout juste une tape sur la main. Puis, j’ai été recruté par General Electric. J’étais alors à la source du management moderne, de la "vitality curve", de la sous-notation forcée, du licenciement perpétuel. Là, le coût des licenciements était directement pris en charge par le siège. Un budget restructuration était totalement dédié à cela. Globalement, chez General Electric, on considère qu’on est toujours de trop.
C’est un système totalement délirant !
Au-delà de 250 salariés, les entreprises font vraiment n’importe quoi. Les plus petites sociétés sont un peu plus vertueuses car elles n’ont pas les moyens d’assumer derrière. Une entreprise comme General Electric rachète ou revend en permanence des divisions et a un besoin constant d’évacuer des gens.
L’entreprise est un monstre froid, autonome, dont la vie est totalement déconnectée de toute réalité économique. Il ne faut rien en attendre. Le diktat vient d’en haut : "il faut supprimer tant de personnes, dans tel pays", sans que cela ne soit justifié.
Vous avez vous-même été licencié plusieurs fois et condamné par un ex-employeur…
Oui, j’étais en conflit avec plusieurs de mes hiérarchies, j’ai notamment été licencié deux fois pour faute grave [Didier Bille refusera d’en dire plus, NDLR].
En 2004, je me suis "auto-licencié" de Stryker Spine, une société de fabrication de matériel chirurgical et dentaire, en m’envoyant un mail depuis l’ordinateur de mon patron. J’étais mal, je voulais partir. J’ai été condamné pour cela, je n’ai pas fait appel.
Comment licence-t-on quelqu’un sans motif ?
Ca s’apprend très vite. On prend un fait récent qui a valu au salarié une petite remontrance et on le monte en épingle. Le coût n’est pas important, il faut juste que la personne quitte l’entreprise le plus vite possible. C’est une fin en soi.
N’y a-t-il personne en face ? Quel rôle joue les syndicats ?
Les vrais élus intelligents, ceux qui venaient me voir pour dénoncer des abus, étaient inattaquables. Ils avaient assis leur crédibilité et étaient reconnus comme des gens intègres. Mais même ceux-là allaient rarement au bout des procédures. Ils avaient intégré certaines règles et n’allaient jamais au point de rupture avec l’entreprise. De toute ma carrière, je n’ai toutefois jamais rencontré d’élu "vendu".
Comment avez-vous pu tenir si longtemps si ces méthodes vous choquaient ?
Ma prise de conscience a été tardive. Tout au long de ces années, j’ai pris de la distance, je me suis beaucoup moqué, c’était la seule manière de tenir. J’ai toujours eu une grande liberté de parole. Je me suis plusieurs fois opposé à ce que faisait ma direction, souvent avec le soutien des syndicats.
Dans un grand groupe pharmaceutique où l’on devait supprimer 200 postes, j’ai ainsi fait arrêter la pratique du "plan de soutien", qui signait en fait l’arrêt de mort du salarié. On lui disait : tu n’es pas bon, tu as trois mois pour t’améliorer et au final il était viré. Le déclic a été le licenciement d’une salariée d’un équipementier automobile dont l’histoire ouvre mon livre. Je l’ai expédié en un quart d’heure, alors que cette femme avait trente ans d’ancienneté. Ses collègues n’ont rien dit. Ca ne m’a fait ni chaud ni froid sur le coup. Peu après, j’ai eu envie d’arrêter.
Croyez-vous à une prise de conscience au niveau des entreprises ?
Les burn-out, les troubles musculo-squelettiques, les arrêts maladie explosent. On va droit dans le mur. Les RH doivent redonner du poids à l’humain, c’est urgent. Il faut qu’elles jouent enfin leur rôle, sinon elles sont vouées à disparaître. Certaines entreprises comment d’ailleurs déjà à dire : "on n’a plus besoin des RH".
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je me reconvertis dans la restauration. Je n’exclus pas de retravailler dans les ressources humaines, mais pour construire cette fois.
(1) Editions du Cherche-Midi, mars
Article complet: L'Obs en temps réel : Accueil — http://www.nouvelobs.com/rue89/la-vie-materielle/20180316.OBS3734/un-drh-balance-licencier-sans-motif-ca-s-apprend-tres-vite.html?xtor=RSS-87
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Confinement jour 6
18 mars 2020
Confinés quartier des allemands avec Claire. vie rythmée par le son régulier des cloches de l'église St Eucaire...
Noter la date, une habitude, un rituel de départ devant la page blanche que je vais noircir de la pointe de mon stylo... Il est dix heures, je me suis installé un nouvel espace dédié à l'écriture, à la lecture. Loin des écrans, du téléphone. L'envie de couper aujourd'hui, un trop plein hier où j'ai passé ma journée au téléphone.
J'ai d'abord appelé mes parents, m'assurant que tout allait bien ; vous toussez pas ? Pas de fièvre ?
Appelé Zie qui est à Berlin pour ce projet photos que nous avons en commun depuis 5 ans déjà... On a discuté pendant une heure sur les mots migrants et réfugiés. Lequel utiliser et pourquoi ? On ne s'est pas vraiment mis d'accord. Elle penche pour migrant moi pour réfugié. La poésie nous mettra d'accord, les oiseaux migrateurs ne connaissent pas les frontières.
J'ai appelé mes amis que je n'avais pas entendu depuis longtemps. Mathieu n'ira pas jouer au golf, il est fermé. Jean Thomas se retrouve coincé à Paris dans un petit deux pièces avec Leylani et son fils de 7 ans. Julian pendant sa pause déjeuner, sur son hamac en pleine crise de la quarantaine (il est comme ça Julian, il donne du sens à tout sans le faire exprès).
J'ai appelé Nacho qui est de l'autre côté de l'Atlantique, il s'isole déjà avec son amie en face de New York. Une longue conversation sur le changement que nous voyons arriver. Les US ne sont pas encore prêts, ils n'ont pas encore pris la mesure de la situation... Lui si.
Mes parents à nouveau pour leur souhaiter bonne nuit et tenter de ne pas leur poser les questions qui inquiètent.
Ma sœur qui vit à Québec et qui a du se battre pour réussir à obtenir un bon de télétravail jusque lundi... Lundi ? On verra lundi...
La sœur de Claire, C. et O. son mari et leurs deux enfants. On a fait un skypapero. Lui est sommé d'aller au travail. S'occuper du groupe d'humains inquiets qu'il gère pour continuer de produire des machines destinées à nettoyer la forêt...des broyeurs.
Elle pour s'occuper des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Tous deux contraints par leur employeurs respectifs à tenir coûte que coûte, lui pour continuer de broyer la forêt, elle pour continuer sa tournée chez les vieux qu'elle a peur de contaminer... Il faudra les voir tous ordonne sa chef même ceux chez qui ne sont pas considérés comme essentiels. Payé à la presta et donc prendre le risque de tuer sa matière première...
Cette crise mettra en lumière la façon dont on s'occupe des vieux dans nos pays. Des personnes qui ne sont plus rentables mais qui savent comment se laver les mains et qui connaissent contrairement à d'autres l'existence du bidet.
C. coincée entre les informations alarmistes, la peur d'avoir, la peur de transmettre, la peur de perdre son travail ; sa famille, ses enfants... Gérer aussi cet attachement qu'elle a lié avec ces petits vieux qu'elle accompagne tous les jours, tentant de ralentir cette maladie qui leur ronge doucement le cerveau. On ne se rend pas bien compte, si on ne l'a jamais fait, à quel point torcher les fesses d'un autre peut être créateur de lien social. Elle réclame des gants, des masques, du gel... Elle ne réclame plus, elle tente des moyens de se le procurer elle même. En vain. Dimanche en allant voter elle en voit des cartons plein de ce gel que tout le monde s'arrache depuis quelques semaines. Comment garder son calme ?
Je pense à ma grand-mère qui vit à 300m de chez moi. 99 ans, son dernier souhait est de passer la barre du nombre à deux chiffres, aller jusque 100 parce que les nombres ça veut pas dire grand chose, mais 100 ça sonne mieux que 99, c'est plus facile à prononcer. C'est pour juillet...
Elle habite sur une île, au centre de Metz.
Elle s'est confinée depuis déjà deux ans, depuis sa chute place St Louis, le jour où elle s'est prise les pieds dans le tapis ou c'était les pavés on ne sait plus très bien. Étalée de tout son long, et tout son long c'est pas grand chose. Depuis elle a troqué ses baskets contre des chaussons roses à paillettes et a décidé de prendre les restes sans trop forcer. Elle a commencé à essayer les différents services d'urgences que lui proposait sa situation géographique. Sa technique consistait à s'allonger dans sa cuisine, feintant la chute et à ordonner à son fils d'appeler le SAMU.
Elle a visité tous les services d'urgences qu'elle pouvait, toujours de la même manière. Ça devait la rassurer, se rassurer de faire le dernier voyage en avance, « c'est pas pour maintenant, j'ai fait une blague, je rentre à la maison ».
Elle a du choisir, elle sait quel sera l'itinéraire de son dernier voyage, elle a sa préférence... Peut être cette fenêtre qu'elle a vu dans cette salle d'attente des urgences. Depuis elle attend bien sagement... Deux ans déjà, deux ans pendant lesquels il a fallu trouver une façon de faire pour la garder chez elle.
Adapter, organiser... Patience, chance, rencontres.
Elle est donc confinée su son île. Je me demande ce qu'elle comprend de tout ça, elle qui ne voit plus que d'un œil et qui entend juste ce qui l’arrange. Accompagnée de son fidèle fils avec qui elle a traversé toutes les tempêtes, les moment de calme aussi, ce fils différent des autres mais toujours fidèle à sa mère.
Sur cette île qui m'est interdite en cette période transitent d'autres humains. La kiné qui vient deux fois par semaine s'assurer que les muscles de ma grand-mère existent encore. Elle n'aime pas trop ça d'ailleurs, elle préférait sûrement utiliser ses muscles pour jouer au tennis. Bon là, la kiné a fermé son cabinet, elle a raison je pense, ne pas contaminer sa matière première. Ne pas déposer des microbes sur cette île si pauvre en défense immunitaire.
Le resto dans lequel mon oncle va manger à midi pile tous les jours a aussi fermé ses portes. Sa promenade quotidienne qui rythme sa vie est finie jusqu'à nouvel ordre.
L. va devoir rester confiné sur l'île. Le canot de sauvetage est percé, inutilisable. Je me demande bien ce qu'il pense de tout ça lui qui ne parle quasiment jamais mais qui observe tout de ses grands yeux curieux. Lui qui n'a jamais été apte à se fondre dans cette société avec une carte mère sûrement défaillante, pas assez mise à jour en tout cas.
L'île sur laquelle vivent ces deux humains incapables de s'occuper d'eux même est tenue par un ange. Un ange qui a du fuir son pays des Balkans, on ne sait pas vraiment pourquoi, cet ange est discret et ne se plaint jamais. Ses ailes étaient assez grandes pour lui permettre d'emmener sa famille avec elle. L'ange s'est posé à Metz et a installé sa famille dans des tentes délabrées sur un parking qui puait si fort que l'odeur faisait même fuir les journalistes qui pourtant avait un sacré sujet à traiter : le camp de Blida où comment la France accueille les anges. Après s'être lavé les ailes l'ange a entamé une bataille administrative, volant entre les services d'un état qui cherche toujours à ralentir les uns pour favoriser les autres. L'ange a vite appris cette nouvelle langue, s'est porté bénévole pour aider, aider les plus démunis, un ange ça sert à ça non ? L'ange a installé sa famille dans un nid. Pas un nid luxueux, juste un endroit propre et un poil plus confortable que les palettes qui trempaient dans la boue et sur lesquelles il fallait passer pour aller de la tente où s'entassaient ses enfants à celle qu'elle partageait avec son mari.
Apparemment l'Etat français a trouvé que la situation de l'ange et de sa famille devait être suffisamment terrible pour lui permettre d'obtenir des papiers, enfin pas tout de suite, bientôt, sûrement, peut être... L'ange s'en fout un peu parce que avec ses ailes il n'a pas vraiment de frontières.
Ma route a croisé la sienne il y a un peu moins de deux ans alors que mes parents, un poil désespérés couraient d'agences en agences, toutes identiques à celle qui emploie C. pour réaliser des prestations d'aide aux personnes qui n’arrivent plus vraiment à s'occuper d'eux même. Je leur ai présenté l'ange qui a tout de suite répondu à toutes les questions et demandes de mes parents avec cette phrase : « Pour moi, pas de problèmes. »
Il a fallu se battre à nouveau avec des papiers pour permettre à l'ange de s'occuper légalement de ma grand-mère.
Lentement mais sûrement un lien s'est formé entre l'ange et les deux habitants de l'île. L'ange a trouvé petit à petit sa place et au fur et à mesure que ma grand-mère lâche les petites choses de la vie, l'ange doit rester plus longtemps pour veiller sur elle.
Cette île du centre ville se retrouve aujourd'hui isolée et j'espère qu'elle ne tanguera pas trop, que le tsunami annoncé n'emportera pas ses derniers habitants.
Aujourd'hui je pense à toutes ces îles fragiles où le mot humain a encore un sens.
Je ne suis pas croyant mais je crois que je vais prier quand même, peut être même que j'allumerais une bougie.
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Compagnie Jérôme Thomas présente i-Solo
C’est une époque formidable ! Le numérique révolutionne nos vies, nous pouvons tout faire grâce à l’internet, une bombe artisanale, ou du houmous. Pour cela, il suffit de taper « houmous » et grâce encore aux prodigieux moteurs de recherche, une dame très gentille qui s’appelle « Corinne » apparaît sur l’écran et grâce à sa caméra vidéo bon marché montre à quelle vitesse nous devrions broyer les pois et surtout comment ne pas jeter l’eau de cuisson.
Comme je dois moi-même créer un spectacle, j’ai tapé "comment faire un spectacle" ! Et j’ai été ravi que l’on me suggère immédiatement de suivre un tutoriel qui explique absolument tout : en un premier temps, il faut bien réfléchir à l’idée, la dramaturgie (ce qu’ils disent) puis trouver une « boite à jouer », une scénographie (ce qu’ils disent), en un second temps, ils expliquent clairement qu’il ne faut pas mettre la lumière du spectacle avant les costumes, ce serait comme mettre les pâtes à cuire avant de faire bouillir l’eau ! Je n’ai pas trouvé l’exemple très clair, par contre, je reste convaincu qu’ils ont raison ! J’ai également approfondi avec un autre tutoriel toutes les petites astuces de mise en scène, afin de mettre quelques épices et condiments dans ce merveilleux spectacle ! Et celui qui voudra pourra le mettre très facilement sur « You tube » à peine sorti du four à 180 degrés. Ça y est ! Je sais maintenant faire un spectacle et je ferai en sorte de ne pas vider l’eau de cuisson ! Le succès est là, à portée de main ! Jérôme Thomas
Création Août 2018, Festival la Route du Sirque Le Sirque, Pôle National Cirque de Nexon, en Nouvelle Aquitaine
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Jardins, jardins, il fait beau enfin et quel bonheur de se promener dans le rues de Paris, mais aussi de prendre un verre dans les nombreux points verts de la capitale, avant de s’évader pour les rencontres photographiques d’Arles. Un week-end romantique dans la Nouvelle Athènes sur les traces de George Sand, ou oser passer le périph et se diriger à Saint Germain en Laye où art et nature se croisent pour une bonne cause dans ce jardin de mémoires. Prendre l’air des ateliers des nouveaux félicités des Beaux-Arts de Paris… et pour terminer des roses de Dufy chez Fauve Paris.
Sans oublier ma mention spéciale à Suzanne Tarasieve qui fêtait ses 40 ans de galerie,
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entourée de ses artistes dans une ambiance très gaie dans son loft du passage de l’Atlas à Paris. Une tombola était organisée au profit de l’Institut Pasteur. Happy birthday Suzanne !
Dans les coulisses des Rencontres photographiques d’Arles avec Thomas Hauser.
Avant-première, rencontre avec l’artiste Thomas Hauser, artiste sélectionné pour les Rencontres.
Ambiance bucolique et studieuse dans les ateliers Arcay à Paris ! Découvrir les coulisses d’une exposition, invitée par Un-Spaced, j’ai pu assister en direct au tirage de l’oeuvre de Thomas Hauser. J’ai pu observer la fabrication de la sérigraphie sur papier argentique, la collaboration proche entre les différents acteurs de ce work in progress. L’artiste nous a expliqué la difficulté qu’il a eue à trouver le pigment noir après de multiples essais. Passionnant de voir apparaître comme par magie les visages en noir et blanc de l’artiste, le pigment excédent s’envole dans des nuages de poussière noire, aux passages du balai de soie. Ces grands portraits photographiques posés contre un mur évoluent au rythme de la lumière.
Exposition The Wake of Dust à Ground Control du 2 juillet au 23 septembre de 10h à 19h 30.
Commissaire de l’exposition : Léa Bismuth. Publication : The Wake of Dust, auto-édition, 2015. Tirages réalisés par l’Atelier Arcay, Paris.
https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/251/thomas-hauser
Madame Air Musée de la Vie Romantique
du 22 juin au 23 septembre 2018
16 rue Chaptal – 75009 Paris.
Demeure du peintre Ary Scheffer, le musée de la Vie Romantique a réouvert ses portes depuis une semaine.
Exposition Chapitre 1 des Oeuvres d’Anne-Lise Broyer créées spécialement pour le musée à l’occasion de cette nouvelle exposition inaugurale de la réouverture du musée. Projet construit d’après la roman de Gérard de Nerval Aurélia commençant ainsi : “Le rêve est une seconde vie”.
Ouverture d’un nouveau salon de thé au musée : Rose Bakery
Musée de la vie Romantique – Crédit Photo : Edtrphotography
L’artiste Anne-Lise Broyer -“Madame Air” – Crédit Photo : Edtrphotography
Musée de la Vie Romantique – Salon de thé Rose Bakery
Jardin de mémoires au château de St Germain en Laye
1er juillet au 1er octobre 2018 –
8h – 20h30 jusqu’en août, 8h-19h30 en septembre
L’inauguration est ce week-end.
L‘exposition « Jardin de Mémoires, l’art du partage », se présente sous la forme d’un parcours artistique et sonore dans les jardins du Domaine national de Saint Germain en Laye, ponctué par des œuvres crées à cette occasion.
Jardins de mémoires l’art du partage. Domaine de Saint Germain en Laye
Jardins de mémoires l’art du partage. Domaine de Saint Germain en Laye
A l’initiative de l’association Arts Convergences, qui organise ses différentes actions pour les personnes souffrant de maladies psychiques Eric Le Maire, Charles-Edouard de Surville, Carole Baudon et Vanessa de Ternay avec des collectifs de patients et de soignants à Versailles, Trappes, Rambouillet et Saint Germain en Laye, proposent une promenade sensorielle dans le Domaine National.
http://artsconvergences.com/243-jardin-de-memoires–l-art-du-partage-jardin-de-memoires–l-art-du-partage
Beaux-Arts de Paris – Felicita 18
Exposition des diplômés de l’Ecole des Beaux-Arts jusqu’au 24 juillet 2018.
Ouverture des ateliers 14 rue Bonaparte, Paris 6, vendredi jusqu’à 22h et samedi jusqu’à 20h
et les 30 juin et 1er juillet à Saint-Ouende 11h-18h, 126 rue des Rosiers.
Vente privée de la librairie.
Plus séance de signatures samedi de 14h à 17h à la librairie.
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Fauve Paris – Vente du 7 juillet 2018.
Des roses de Raoul Dufy , dessin préparatoire pour un un projet de tissu pour la Manufacture de soierie Lyonnaise Bianchini Ferier.
Fauve Paris – Vente aux enchères du 7/7/2018 à 10h 30
Raoul Dufy. Projet de tissu pour Bianchini Ferier. Crayon noir et gouache sur papier, annotation et cachet en bas à droite H. 36 cm L. 43 cm. Vente Fauve Paris 7/7/2018
Save the date 29/6/2018 Jardins, jardins, il fait beau enfin et quel bonheur de se promener dans le rues de Paris, mais aussi de prendre un verre dans les nombreux points verts de la capitale, avant de s'évader pour les rencontres photographiques d'Arles.
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Cafayate y Mendoza
La route de Salta à Cafayate était magnifique, pendant une heure, la route passe entre un canyon de montagnes rouge sang (La Quebrada de las Conchas) que j'ai re fais le lendemain à vélo. 57 km de vélo avec le vent de face c'était sportif mais trop chouette et super beau. L'hostel dans lequel j'étais était super mignon, on s'y sentait super bien. J'ai revu Julie et Thomas, un couple de français qui était dans mon auberge à Tilcara. On a passé de bonnes soirées autour de fromage de chèvre et de bon vins rouges et blancs de la région. J'étais bien dans cette toute petite ville avec la nature tout autour. C'était un peu le même genre que Tilcara du coup j'ai réussi à dépasser l'état un peu dépressif qui a suivi les aux revoir de Tilcara.
Après 4 jours j'ai pris le bus avec Julie et Thomas pour aller à Mendoza (mon premier long trajet : 20h de bus. Heureusement qu'il sont vraiment confortable ces bus et que c'était de nuit. Le lendemain est tout de même une journée de pâtée). Mendoza, grande ville (petite diraient les Argentins habitants à Buenos Aires mais ville tout de même moi je dis). Julie et Thomas devaient enchaîné avec un troisième bus pour aller à Santiago mais la frontière était fermée pendant 2 jours du coup de manière imprévue, j'ai passé deux super journées avec eux, à flâner dans les rues, à manger et à jouer aux cartes. Après deux jours les voilà enfin partis pour Santiago. Entre temps j'apprends une très mauvaise nouvelle de Bruxelles qui me questionne sérieusement sur le fait de rentrer. Après longue réflexion je prends la difficile décision de ne pas rentrer.
Me voilà à chercher à manger seule, le coeur brisé par la nouvelle dans les rues vides (dimanche) à chercher désespérément quelque chose pour remplir mon estomac. Heureusement que les empanadas existent quand même (chausson fourré à la viande généralement). Je cherche un endroit où m'asseoir et vlà t-il pas que je vois Benoît et Fanny (couple avec qui j'avais fais une randonnée à Sucre un mois plus tôt). C'était un beau signe, car même quand on a l'impression d'être seule et qu'on commence à broyer du noir, crac on re rencontre quelqu'un, on fait de nouvelles connaissances, on découvre un superbe spot. Cela me rappelle que tout est passager, les émotions arrivent et repartent aussi vites qu'elles sont arrivées. Sauf qu'en voyage elles paraissent encore plus intenses. Benoît et Fanny s'en vont eux aussi pour Santiago et je fais la rencontre d'Élodie avec qui j'ai pas mal de points en commun et eu de chouettes partages. C'est fou comme les rencontres sont beaucoup plus faciles, les discussions plus profondes et les séparations plus intenses quand on voyage. Est-ce le fait de savoir que nous n'avons pas beaucoup de temps ou du fait que nous vivons plus ou moins tous les mêmes choses, que nous ne nous jugeons pas et que nous perdons pas de temps avec un tas de manières et de futilités ?
Me voilà à présent dans le bus pour Santiago, les paysages sont magnifiques, nous venons de traverser les Andes enneigées. Suite au prochain numéro.
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— Thomas Broyer (@tbroyer) August 23, 2017
http://twitter.com/tbroyer/status/900393794931220480
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