#Terkel Risbjerg
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craaac · 5 months ago
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CRAC !
Copenhague - Anne-Caroline Pandolfo / Terkel Risbjerg
(Dargaud)
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page-a-pages · 9 months ago
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Bienvenue au Danemark, pays des contes et des sirènes
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Ode à la ville de Copenhague, à ses habitants et à l’enfance, la nouvelle bande dessinée de Pandolfo et Ribjerg démarre en fanfare au propre, au figuré et surtout dans un joli désordre! Selon un rituel immuable, la Garde Royale quitte le château de Rosenborg pour rejoindre Amalienborg à midi. Durant une demi-heure, elle défile à cheval, à pied et en musique dans les rues de la ville. Bloquée dans un taxi, Nana Miller, une touriste française fraîchement débarquée, tente de joindre son ado de fille restée à Paris. L’échange est compliqué. Nana a pris quelques jours de vacances sur un coup de tête, sans vraiment avertir sa fille. La musique, la gaieté et les embouteillages occasionnés par la relève de la garde n’arrangent pas les choses. Mais voilà que l’atmosphère change et se transforme en chaos total. Imaginez que le corps sans vie d’une sirène a été découvert du côté d’Amalienborg.
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Commence pour Nana un séjour qu’elle n’aurait jamais cru possible, même dans les livres! En arrivant à son hôtel, elle découvre des employés et des voyageurs en sidération devant le poste de télévision, puis les voilà qui quittent en hâte l’établissement sans dire un mot. Les Danois en émoi sont en passe de se calfeutrer pour plusieurs jours dans un silence pesant. Presque tous car Nana est rapidement prise en charge par le seul habitant de l’hôtel à l’année, Thyge - prononcez « Thüü » - un géant sonore et remuant qui parle un français un peu folklorique. Pour compléter le portrait, il est le maître d’un caniche rose qu’il a appelé « Nom d’un chien ». Les présentations faites, entrons dans le vif du sujet.
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Tant que l’énigme de la mort de la sirène n’est pas résolue, Nana ne peut pas rentrer chez elle. Afin d’accélérer les choses, elle et Thyge vont enquêter et suivre un premier indice : la jeune femme a remarqué à plusieurs reprises un individu louche traînant dans les parages…
Le scénario, émaillé d’avertissements au lecteur, et les dessins sont truffés d’humour. Voyez par exemple, dans les premières pages, cette famille de canards qui eux aussi défilent.
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Terkel Risbjerg excelle à représenter sa ville et les corps en mouvement. Les plans alternent au gré des atmosphères, tantôt inquiétantes ou, au contraire, gaies et folles lorsque nos deux casse-cou de héros et leurs amis sont en scène.
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Les dialogues sont un régal, surtout quand Thyge parle le français. La relation entre Nana et sa fille sonne très juste. L’histoire est rocambolesque et c’est ce qui fait son charme. Pandolfo et Risbjerg auraient eu tort de s’en priver dès lors qu’elle se déroule dans la patrie de Hans Christian Andersen, auteur de La Petite Sirène. Et qui dit contes, dit enfants : notre géant au grand coeur ayant conservé une part d’enfance en lui, il est d’une sincérité touchante quand il dialogue avec les gamins dans l’émission qu’il anime à la radio.
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C’est à croire que Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg se sont amusés à réaliser cette bande dessinée. Sachant la somme de travail que cela représente, au niveau du dessin du scénario et des textes, ce n’est sans doute qu’une impression. Toutefois, il est à relever que Terkel a bénéficié d’une bourse du Staten Kunstfond, le Conseil des arts du Danemark, bourse qui a permis au couple d’envisager leur travail différemment pendant un an. Les artistes vous le diront: la pression est grande et obtenir le soutien d’une institution permet de respirer et d’avoir l’esprit libre pour créer. On le ressent à la lecture de cette bande dessinée que l’on referme en applaudissant.
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Copenhague, Anne-Caroline Pandolfo, Terkel Risbjerg, Dargaud, 2024
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beyondthespheres · 8 months ago
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Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg, Copenhague
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cebozcom · 8 months ago
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Copenhague: Eine Ode an das Imaginäre und die Macht der Märchen | CeBoz.com
Eine Rezension des Comics 'Copenhague' von Anne-Caroline Pandolfo und Terkel Risbjerg.
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centredelill · 7 years ago
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!RENCONTRE!
Demain jeudi 3 mai 2018 à 17h, rendez-vous au 2e étage de la Médiathèque Malraux pour une masterclass BD avec Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg.
La scénariste et le dessinateur reviendront sur leur travail de création de romans graphiques, notamment pour “La lionne : un portrait de Karen Blixen” (éd. Sarbacane, 2015) dont les originaux sont exposées au 2e étage de la Médiathèque jusqu’au 17 mai 2018 !
Inscription au 03 88 45 10 10 ou auprès de Langues & Littératures (2e étage)
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dogandcatcomics · 4 years ago
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#repost @pandolforisbjerg Anne-Caroline Pandolfo and Terkel Risbjerg (Strasbourg, France).  I am a fan of these artists’ work, which often pertains to animals.
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songedunenuitdete · 5 years ago
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On était une fois dans l'Ouest de Gérard Goldman
[Chronique Artemissia] Mon #avis sur : On était une fois dans l'Ouest de Gérard Goldman - Un chouette roman qui sent bon les vacances !
[box type=”info” align=”” class=”” width=””]Broché: 144 pages Tranche d’âges: 9 – 12 années Editeur : Slalom Date de sortie : 9 mai 2019 Langue : Français ISBN-10: 2375541960 ISBN-13: 978-2375541968 Prix éditeur : 10,90€ Disponible sur liseuse ? Oui – 7,99€
De quoi ça parle ?
Rejoignez Martin, un jeune garçon français de 11 ans, sur le tournage d’un des plus grands westerns !
Martin pensait passer de…
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nunopds · 7 years ago
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A Leoa, de Pandolfo & Risbjerg
A Leoa #annecarolinepandolfo #terkelrisbjerg #bandasdesenhadas
Na obra A Leoa, um retrato gráfico de Karen Blixen (cf. previews aqui), a G. Floy regressa à publicação de bandas desenhadas de caráter biográfico, curiosamente (ou não) com o mesmo duo de autores d’ O Astrágalo, Anne-Caroline Pandolfo e Terkel Risbjerg. São 2 obras curiosas, aparentemente desirmanadas do restante catálogo da editora. É verdade que em ambos os casos há uma correlação com a…
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labd69 · 4 years ago
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Pour fêter un Noël Jeunesse, Simon s'entoure de ses coups de cœur ! La baie de l'Aquicorne de Katie O’Neill chez Bliss, Mortelle Adèle Mortelle HS2 de Mr Tan et Diane Le Feyer chez Tourbillon, Le Loup en slip de Paul Cauuet et Wilfrid Lupanon chez Dargaud, Les cousins Karlsson d'Aurélien D'Almeida et Aurore Damant chez Thierry Magnier, L'homme qui courait après sa chance de Pozla chez Delcourt, Le grabd livre des petits bruits de Zeina Abirached chez Casterman, Le magazine Georges et Graou Magazine de la Maison Georges, Mason Mooney, Enquêteur paranormal certifié de Seaerra Miller chez Rue de Sèvres, Les contes de Grimm de Terkel Risbjerg et Béatrice Bottet chez Casterman A retrouver et commander sur labd.info ou [email protected] #labd #labd69 #lyon #librairiespecialiseebd #pickup #clickandcollect #croixrousse #anticiperlescadeauxdenoel @blisseditions #blisseditions @editionstourbillon #editionstourbillon @editionsthierrymagnier #editionsthierrymagnier @casterman_bd @casterman_jeunesse #casterman_bd #casterman_jeunesse @magazinegeorge #magazinegeorge @ruedesevresbd #ruedesevresbd https://www.instagram.com/p/CIITeQ9BQEi/?igshid=ilpzfnke8ll0
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imprimerielafraternelle · 6 years ago
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ÉCHAPPÉE LITTÉRAIRE Classe de seconde 1 du Pré-Saint-Sauveur
Ce projet a bénéficié du soutien de la région Bourgogne Franche-Comté.
Pendant une journée de découverte, les élèves de seconde 1 ont visité différents lieux de Saint-Claude (musée, médiathèque, librairie, imprimerie de La fraternelle…), afin d’en savoir plus sur les métiers du livre. Après avoir travailler avec leurs professeurs de français sur différents ouvrages, les élèves ont réalisé en deux après-midi des affiches inspirées de ces lectures. Dans un premier temps, ils ont réalisé les fonds, illustrant les idées fortes du livre qu’ils avaient sélectionné (chaque groupe avait un livre sur lequel s’appuyer), puis ils ont extrait des citations qu’ils ont imprimé dans un second temps.
Ouvrages : Un loup pour l’homme, Brigitte Giraud / Une fille dans la jungle, Delphine Coulin / Racket, Dominique Manotti / La fin des idoles, Nicolas Gaudemet / Epiphania, Ludovic Debeurme / La horde du contrevent, Tome 1, Le cosmos est mon campement, Éric Henninot / Serena, Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg / Essence, Benjamin Flao et Fred Bernard  
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page-a-pages · 6 years ago
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Enferme-moi si tu peux. Pandolfo et Risbjerg
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S’il est un musée peu ordinaire à Lausanne, c’est bien la Collection de l’Art brut qu’on nous envie dans le monde entier. Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg, fascinés par cet art particulier, se sont lancés dans une bande dessinée diablement bien construite où ils dressent le portrait de six auteurs d’art brut, dont le facteur Cheval et Aloïse la Lausannoise.
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© Pandolfo-Risbjerg-Casterman 2019 pour cette image et les suivantes
Chacun a son chapitre qui relate sa vie cabossée. Les auteurs ont fait un travail de recherche et de synthèse qui frise la perfection. Et ils n’en sont pas restés là. Leur réflexion les a portés vers une analyse politique des normes qui auraient poussé, entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle, ces êtres « faibles » à développer un talent artistique singulier qui leur permit de supporter leur condition. Et de nous apprendre que le spiritisme, par le biais des séances de table tournante, était pratiqué non seulement par la bourgeoisie, mais aussi par les ouvriers et les paysans ; à la ville, comme dans les campagnes.
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Il faudrait se pencher sur ce phénomène, aller plus loin. Mais revenons à notre livre dont la préface est signée par Michel Thévoz, fondateur et conservateur honoraire de la Collection de Lausanne.  
Dans un court prologue qui fait suite à une citation de William Blake, les auteurs, endossant le rôle du narrateur, nous dressent la liste des exclus d’alors: femmes, enfants, vieux, pauvres et malades ou pour faire plus simple, tout ceux qui n’entraient pas dans la catégorie «homme, blanc, cultivé et bourgeois». Parmi ces victimes, quelques énergumènes furent un jour touchés par la grâce. La grâce, vraiment?
La première histoire racontée est celle d’Augustin Lesage.  A peine ce premier chapitre refermé sur sa vie jusqu’à sa mort, voici que ce dernier entre en scène dans le vide d’une double page. Par un coup de baguette magique, les auteurs ont installé le vieil homme, bien assis sur une chaise, les mains sur sa canne. Une voix off, celle conjointe des auteurs ou parfois de la scénariste seule, vont lui donner la parole, le questionner pour en savoir plus. Il va alors les/nous prendre à témoin. Lui non plus n’en pense pas moins des bourgeois, de ce qu’ils faisaient subir aux êtres différents. Mais voilà, des forces mystérieuses l’ont un jour mené à peindre. Arrive alors un nouveau personnage, une femme cette fois, qui elle aussi s’installe sur une chaise dans le blanc de la feuille. 
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Après quelques commentaires sur les propos de Lesage, elle se présente: Madge Gill, née en 1889, morte en 1961. Son histoire peut commencer et c’est elle qui nous la conte, interrompue de-ci de-là par les auteurs et par Lesage. La Madge Gill d’aujourd’hui – son fantôme – délivre un message digne d’une militante féministe sur la pratique de la broderie - dont la sienne si particulière - poétiquement illustré par Risbjerg, qui n’est pas sans rappeler un passage de Le Problème avec les femmes de Jacky Fleming.
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Robe de Madge Gill © Collection de l’Art brut
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© Dargaud / Jacky Fleming 
Il en est ainsi au fil des six récits dans lesquels Risbjerg a bien rendu les atmosphères, les époques, les contextes, allant même jusqu’à intégrer des éléments qui nous donnent une idée du travail des six auteurs et l’envie de creuser.  Plus le lecteur avance, plus il est pris dans la connivence, l’empathie des personnages les uns envers les autres, leur ton espiègle auxquels se joignent les auteurs. Et d’applaudir le scénario, le dessin, le texte. Car Pandolfo et Risbjerg ne font pas que donner la parole et rendre justice, ils prennent sous leur aile les six auteurs en leur permettant de rencontrer des pairs, d’être compris et de panser leurs plaies. On aimerait que ça dure encore et encore, que d’autres rejoignent et soient accueillis dans cet espace de bienveillance. On aimerait une suite tout aussi brillante dans sa construction.
Enferme-moi si tu peux / Anne-Caroline Pandolfo, Terkel Risbjerg. - Casterman, 2019
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3cvinci · 5 years ago
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Documentaires : nos nouveautés de février.
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L’Art du Rap, Jean-Eric Perrin :
Depuis quelques années, le rap règne en maître sur le marché international de la musique. En France, il connait un succès particulièrement retentissant, éclipsant chaque semaine les autres genres musicaux dans les classements des titres les plus écoutés. Quelle est son histoire? Quelles sont ses racines? Comment a-t-il évolué ?
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Sur la piste du soldat inconnu, Sophie Lamoureux :
A Paris, sous l'Arc de Triomphe, est enterré un soldat, le Soldat inconnu, tué pendant la Première Guerre mondiale. Chaque jour à 18h30, la flamme du souvenir installée sur sa tombe est rallumée en hommage à tous les hommes morts au combat. Qui peut être ce soldat? D'où vient-il? Comment se prénomme-t-il? Est-il un paysan ou un ouvrier? Tout en essayant de dresser son portrait-robot, ce livre évoque le quotidien dans les tranchées, les blessures au combat, les camarades qui tombent sous le feu, mais aussi le réconfort des lettres reçues des familles et la fraternité. Incarnation des millions de poilus engagés dans le conflit de 1914-1918, le Soldat inconnu nous rappelle l'absurdité de cette Grande Guerre si meurtrière.
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Le Grand livre des ressources végétales, Bernard Bertrand :
Il y a à peine 70 ans, le pétrole et ses innombrables dérivés n'avaient pas encore fait leur entrée dans notre quotidien. Cela paraît inimaginable aujourd'hui mais les déplacements se faisaient grâce au cheval, le toit de nos maisons était fait en chaume, nos vêtements étaient essentiellement tissés en chanvre ou en lin, notre vaisselle se composait de plats en bois et les jouets étaient fabriqués avec les éléments de la flore locale. La ressource végétale était alors indispensable et en plus d'être renouvelable et locale, elle était, et est toujours, à disposition de chacun. Dans ce livre des ressources vertes, la présentation de 75 portraits " technologiques " de plantes utilitaires nous donne un aperçu de ce qui constitue notre patrimoine culturel. Espèce après espèce, vous allez découvrir comment les plantes nous ont donné le meilleur d'elles-mêmes et nous ont permis pendant des millénaires de nous passer du pétrole.
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Portraits d’un monde ébranlé par le changement climatique, collectif :
Fonte accélérée des glaciers, montée des eaux, sécheresses et inondations : aux quatre coins du monde, le dérèglement climatique affecte les modes de vie, menace les cultures et la sécurité des populations. Mais après l'Accord de Paris adopté en décembre dernier par 195 pays réunis à l'occasion de la COP21, comment appréhender le changement climatique à l'échelle locale? Soucieuses d'être porteuses de solutions, les éditions Plume de Carotte s'associent  avec Le Monde pour proposer un recueil de 14 photoreportages sur des zones profondément déstabilisées par le changement climatique, telles que la Camargue, la Chine, la Nouvelle-Orléans, ou encore l'Indonésie, le Spitzberg ou Madagascar. Autant de chapitres qui racontent la résilience des Hommes face à ces bouleversements qui s'intensifient. 
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Je suis qui ? Je suis quoi ?, Terkel Risbjerg :
Le premier livre sur l’identité sexuelle destiné aux ados : Tu aimes les filles? Tu aimes les garçons? Tu ne sais pas trop? Ton genre, ton corps ne te conviennent pas? Tu te poses des questions sur ta vie, tes envies… et tu n’oses pas en parler autour de toi? Ou bien un ou une amie vit cela? Ce livre peut t’apporter des réponses. Notre identité n’est pas définie par la personne que l’on aime, ni par son genre. Tu peux être qui tu veux. Et personne ne peut te l’interdire.
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Pourquoi les riches sont-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ?, Monique & Michel Pinçon-Charlot :
Parce qu’il n’est jamais trop tôt pour questionner la société et ses inégalités, les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot, passés maîtres dans l’art de décortiquer les mécanismes de la domination sociale, s’adressent pour la première fois aux jeunes. Avec clarté et pédagogie, ils leur expliquent les mécanismes et les enjeux du monde social dans lequel ils vont grandir et devenir adulte. Classes sociales, reproduction sociale, capital financier, capital social, capital culturel, richesse, pauvreté et inégalités… 20 questions-réponses illustrées avec finesse et humour par Étienne Lécroart, pour aiguiser l’esprit critique et donner envie de changer le monde !
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Les Comportements à risque des ados sur internet : comprendre, éduquer, protéger, Séraphin Alava :
Un guide pour comprendre les usages des jeunes au sein du Cybermonde et participer avec eux à une nouvelle éducation citoyenne. En s’appuyant sur 8 récits de jeunes garçons et filles, l’auteur interroge les pratiques numériques des jeunes en montrant les questions qu’ils se posent, les rencontres, les agressions ou les hameçonnages dont ils sont victimes. Ensuite, à partir de ces cas concrets, l’auteur analyse les processus, explique les concepts en jeu, et nous propose de comprendre les spécificités du Cybermonde qui fait de notre jeunesse une jeunesse en danger numérique. Enfin, dans une troisième partie, l’auteur propose des actions concrètes pédagogiques et réalisables pour prévenir ces risques et surtout pour construire une citoyenneté numérique humaine et engagée.
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La Vérité sur le cannabis : 10 accros parlent de leur vécu, Joanne Baum :
La consommation du cannabis a beaucoup augmenté. Dans les faits, 81% de toutes les personnes qui s'adonnent aux drogues illégales consomment de la mari. Elles aiment penser que cette drogue a le pouvoir de favoriser la concentration et la créativité, de soulager la douleur et la souffrance; Elles la croient inoffensive et en consomment volontiers pour chasser le malaise qu'engendre le rythme effréné de la vie moderne. Il ne faut donc guère s'étonner qu'il y ait tant de confusion et un tel mythe autour du cannabis. Au cours des dernières années, cette drogue s'est largement répandue : certains en ont condamné l'usage tandis que d'autres en ont vanté les vertus. Comme il n'existe aucune étude qui puisse actuellement contester ou corroborer ces mythes, beaucoup de gens, surtout les adolescents, restent confus. La vérité sur le cannabis lève le voile sur les dommages que l'usage de cette drogue risque de causer à ceux et celles qui en font usage.
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Les Ados et l’alcool : comprendre et agir, Guylaine Benech :
En quelques décennies, le rapport des adolescents à l’alcool a considérablement évolué, posant de nouveaux défis en matière de prévention et de santé publique : précocité et féminisation des ivresses, banalisation de l’alcool et de ses usages... Sur le terrain, les professionnels et les familles se sentent démunis face à ce phénomène de société qui les dépasse. Cet ouvrage a pour objectif de les aider à améliorer leurs réactions et leurs pratiques pour participer à la prévention et à la prise en charge des jeunes en difficulté avec l’alcool. L’ouvrage est également une illustration concrète de la manière dont une politique globale de santé publique se construit à l'échelle nationale et sur le terrain local.
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Détox digitale : décrochez de vos écrans !, Gwendoline Blosse :
Savez-vous que les français passent l’équivalent de 99 jours par an sur leurs mails ? Et ce n’est pas tout ! Nous sommes aussi 41 % à consulter notre téléphone au milieu de la nuit. Nous passons presque 6 heures par jour sur internet. Nous posons le doigt sur notre smartphone en moyenne 2617 fois par jour. Enfin, 1 personne sur 5 a déjà fait tomber son téléphone dans les toilettes. Ce livre fournit toutes les clés pour comprendre précisément ce qu’est l’hyperconnexion, quelles en sont les conséquences (sur le cerveau, l’environnement…) et propose des exercices et des conseils pratiques à mettre en œuvre pour se déconnecter, tant dans la vie personnelle que professionnelle. S’il vous est déjà arrivé de passer une soirée en tête-à-tête avec votre moitié vissée sur son téléphone, de stresser à cause d’une coupure d’internet de quelques heures ou encore de vous sentir incapable de vous coucher tôt, étant trop absorbé par votre flux Twitter, Facebook ou Instagram, ce livre est pour vous.
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Pourquoi y a-t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ?, Soledad Bravi :
Il était temps de faire une chronologie et de remonter aux origines des inégalités entre les hommes et les femmes, pour en révéler l'absurdité et nous donner envie de repartir sur des bases plus justes qui nous permettront de grandir et de vivre tous ensemble en harmonie.
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Le Harcèlement scolaire, Nicole Catheline :
Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l'école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l'humilient. Il est victime de harcèlement. Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d'adolescents ont cru ne trouver d'autre échappatoire que dans le suicide? Sans parler de ceux qui dont l’anxiété développée dans l’enfance les a suivi dans l’âge adulte ! Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu'il n'est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.
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Ceci n’est pas un livre de sexe, Chusita :
Un guide de sexualité pour les adolescents, qui répond directement à toutes leurs questions et leurs inquiétudes sans détour: connaître son corps, les mécanismes du plaisir, les relations affectives, le moment idéal, la protection, les préliminaires, l'acte proprement dit... Ecrit par une youtubeuse proche des ados (Chusita), ce guide largement illustré de BD, d'encadrés, de témoignages, tests, et mots-clés propose une éducation sexuelle sérieuse et décomplexée qui répond à toutes les questions, même taboues.
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Enfances de classe, collectif :
Naissons-nous égaux ? Des plus matérielles aux plus culturelles, les inégalités sociales sont régulièrement mesurées et commentées, parfois dénoncées. Mais les discours, qu'ils soient savants ou politiques, restent souvent trop abstraits. Ce livre relève le défi de regarder à hauteur d'enfants les distances sociales afin de rendre visibles les contrastes saisissants dans leurs conditions concrètes d'existence. Rendre raison des inégalités présentes dans l'enfance permet de retracer l'enfance des inégalités, autrement dit leur genèse et leur influence sur le destin social des individus. En donnant à voir ce qui est accessible aux uns et inaccessible aux autres, évident pour certains et impensable pour d'autres dans des domaines aussi différents que ceux du logement, de l'école, du langage, des loisirs, du sport, de l'alimentation ou de la santé, cet ouvrage met sous les yeux du lecteur l'écart entre des vies augmentées et des vies diminuées, éclairant ainsi les mécanismes profonds de la reproduction des inégalités dans la société française contemporaine.
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J’arrête de fumer : comprendre son addiction pour mieux la vaincre, collectif :
Si, chaque année, des campagnes sont lancées afin de responsabiliser la population, la cigarette fait toujours un tabac. Les experts de la santé se montrent d'ailleurs très inquiets car on ne perçoit aucune diminution du nombre de fumeurs. Or les effets sur la santé sont dévastateurs. Mais alors qu'est-ce qui nous pousse à fumer et pourquoi n'arrêtons-nous pas? Ce livre répond à 25 questions afin de mieux comprendre les effets du tabac sur l'organisme du fumeur ainsi que sur celui de son entourage et donne des conseils pratiques au lecteur pour en finir avec le tabac. Quels produits retrouve-t-on dans le tabac? Quel est l'effet de la nicotine sur le cerveau? Quels sont les effets néfastes du tabac sur le fœtus durant la grossesse? Si vous pensez qu'arrêter de fumer est mission impossible, cet ouvrage est l'outil idéal pour vous prouver le contraire!
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100 idées pour aider un adolescent à se libérer d’une addiction, Christine Deroin :
Découvrir que son enfant se drogue est douloureux ou angoissant. Mais pour combattre une addiction, avec ou sans produit, il faut en comprendre les différentes manifestations: il faut la déceler pour l'affronter. Il n'y a pas une addiction mais des addictions, chacune a ses raisons d'être, ses symptômes, ses expressions. Chacune implique des conséquences différentes, engendre différents ravages, qu'il faut aussi savoir déceler pour mieux les réduire et les éliminer. Pour tous, l'addiction est un piège qui enferme dans des comportements auxquels on ne peut échapper et qui entraînent ses proches dans un engrenage de culpabilité, de colère et de désespoir.
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Le Coran, traduction de Albert Kasimirski :
Une tradition soucieuse de rester fidèle au texte original tout en préservant la beauté des versets coraniques.
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Quand la Beauté nous sauve, Charles Pépin :
Lorsque la beauté - d'un paysage, d'une mélodie, d'un tableau, d'un visage... - nous saisit, nous reconnaissons la sensation unique qu'elle nous procure mais nous ne mesurons pas forcément son importance. A la quête du beau, nous préférons en général la quête de la réussite, du pouvoir, du bonheur, du plaisir, de l'amitié ou de l'amour. Pourtant, affirme ici Charles Pépin, le plaisir que la beauté nous donne n'est jamais superficiel: il nous aide à mieux nous connaître, à oser être ce que nous sommes, à accueillir le mystère de l'existence. Croisant la pensée des grands philosophes, l’œuvre des artistes d'hier et d'aujourd'hui, puisant aussi dans son expérience personnelle, il montre que la beauté permet de retrouver notre liberté de juger, de développer notre capacité d'écoute, nous aide à nous dépasser et à nous faire confiance. La beauté est plus qu'un spectacle: elle nous aide à vivre plus intensément.
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Sapiens face à Sapiens, Pascal Picq :
Il n'y a pas si longtemps, plusieurs espèces humaines se partageaient la Terre en trois empires: les Néandertaliens en Europe, les Dénisoviens en Asie et les Sapiens en Afrique. Elles échangeaient des techniques et des gènes - aujourd'hui, la diversité des populations provient en partie de gènes captés par hybridations multiples avec des espèces sœurs tout aussi humaines que Sapiens. Puis des populations sapiennes plus récentes (notre espèce), sorties d'Afrique, sont parties à pied et en bateau à la conquête du monde jusqu'en Australie et aux Amériques, avant de chasser les Néandertaliens d'Europe. Telle est la splendide aventure que raconte cet essai. Mais cette étonnante adaptabilité des hommes depuis plus d'un million d'années pourra-t-elle servir notre adaptation dans un monde urbanisé, connecté, pollué et aux écosystèmes dévastés? C'est la dimension tragique de cette immense histoire, puisque le succès inégalé de Sapiens le rend désormais seul responsable de son devenir: Sapiens est face à Sapiens.
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Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous, Richard Wilkinson & Kate Pickett :
Pourquoi les Anglais ne font-ils pas confiance aux autres alors que les Japonais le font plus facilement? Pourquoi le taux de grossesse des adolescentes est-il plus élevé aux États-Unis qu'en France? La réponse est chaque fois: l’inégalité. D'après les auteurs, les résultats exprimés sont clairs: état de santé, espérance de vie, santé mentale, taux d’incarcération ou d’homicides, toxicomanie, grossesses précoces, succès ou échecs scolaires, bilan carbone et recyclage des déchets, tous les chiffres vont dans le même sens. Plus qu’à n’importe quel autre indicateur (de richesse, de culture ou de dépense publique), c’est à l’écart variable des revenus que l’on doit attribuer le score de chacun des pays sur l’échelle des performances. Provocateur et salutaire, ce livre, en s’appuyant sur de nombreuses recherches en psychologie, biologie et sciences sociales, fournit une nouvelle manière de penser et de réfléchir sur nous-mêmes et notre société, et pourrait changer la façon dont nous voyons le monde.
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Une Chambre à soi, Virginia Woolf :
Bravant les conventions avec une irritation voilée d'ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu'à une époque toute récente, les femmes étaient savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, nécessairement, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et Une chambre à soi.
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Mythologies : Grecque, Japonaise, Celte, Dogon et Thibétaine, collectif :
De la Grèce antique au monde celte, du Japon légendaire aux mythes dogon d'Afrique, ces récits passionnants nous font vivre les origines du monde et les naissances de civilisations modernes. De quoi satisfaire les passionnés de mythologie !
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lupiot · 7 years ago
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Quinzième édition de ce  rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
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Aujourd’hui, 1er avril, j’ai 3 mois de retard dans mon bilan, aussi, préparez-vous pour le
SUPER FAT BANCO
Pour vous uniquement aujourd’hui, offre spéciale, un bon gros “3 pour 1” digne du Black friday.
Sur ces 3 mois, j’ai lu 56 livresn dont plusieurs qui se lisaient en 10-20 minutes et viennent donc gonfler ces stats de façon tout à fait malhonnête, mais who cares ?
Dans le lot, nous avons ces 23 BD :
  Ces 28 romans :
  Et ces 5 ouvrages de poésie :
  Je ne vais ÉVIDEMMENT pas pouvoir entrer autant dans le détail qu’à l’ordinaire. Aussi, si je passe trop vite sur un titre qui vous interpelle, n’hésitez pas à me demander des précisions en commentaire, ici ou sur Facebook — ou par message privé pour ceux d’entre vous qui on été traumatisés par le système scolaire et ont peur de poser des questions en public (ceci n’est pas une blague). C’est parti pour les…
1) TOP & FLOP !
Trois mois, ça permet de prendre un peu de recul. Gardé-je des coups de cœur absolu parmi cette éclectique sélection ci-dessus ? Oui !
TOP (6)
  Ceux-ci sont des lectures vraiment marquantes, puissantes, qui m’habitent encore et m’ont non seulement offert une superbe expérience de lecture mais, au-delà, ont chacun à leur façon bousculé affiné, questionné mon rapport à la littérature (et j’aime bien ça).
Je vais comme à mon habitude procéder à la remise des prix par catégorie, car nous sommes des animaux d’habitudes, et je ne voudrais pas vous dérouter, surtout si, comme moi, vous aimez lire en diagonale, zioum, en rebondissant ici et là sur un mot en gras ou un gif marrant qui vous fait remonter trois lignes plus haut pour comprendre la blague — c’est plus facile de diagonaliser sereinement quand on connaît déjà le chemin, et donc, place aux catégories.
Catégorie « Météore » (Aussi connue sous le nom de « Épique, puissant, inéluctable »)
Lauréat :
Challengers :
  Martin Eden, de Jack London (VO 1909)
Martin Eden prend à rebrousse-poil les attentes de l’époque, et donc les miennes. Il est, dans le fond, d’une modernité exténuante ; j’ai la sensation de m’être battue contre la société avec le personnage principal, et ce pendant 500 pages : j’en suis ressortie lessivée, bleuie, sonnée, avec des oiseaux format toons qui me voletaient autour de la tête.
C’est l’histoire d’un jeune marin bourru aux larges épaules qui, tout à fait par hasard se retrouve un jour dans un salon cossu et délicat, où il tombe amoureux d’une bourgeoise qui lui parle littérature.
Tout est joué. Car ce n’est pas tant elle qui l’a ému que la culture dont elle est nourrie, à vrai dire : Martin est tombé amoureux de l’art. Prenant bientôt conscience de sa rusticité, de la violence de son langage, de sa grammaire décousue, de ses pantalons pochés, de sa démarche chaloupée, il entreprend de s’éduquer afin de pouvoir prétendre à la beauté. Roman entièrement construit sur les fossés culturels de l’époque (faciles à transposer en d’autres temps, d’autres lieux) et la fascination presque physique que le protagoniste entretient pour la littérature, Martin Eden est un long et intime combat, une épopée sociale à la trajectoire de météore, une passion violente à la Million Dollar Baby.
Le truc contrariant ?
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Pour lire d’autres avis sur Martin Eden, je vous recommande les chroniques passionnées de Nina se livre (sur son blog) et de Lemon June (en vidéo).
C’est toujours étonnant et drôle quand, par un hasard fait de bouche à oreille et de circonstances croisées et improbables, tout le monde se retrouve à lire le même livre en même temps et à en parler sur la toile. Surtout quand le livre en question date de 1909.
Peut-être y a-t-il une explication toute simple du type “Mais siii tu sais y a la star là qu’a fait un tweet sur Martin Eden !” (auquel cas j’ai raté ça) mais je crois aussi que cette redécouverte amoureuse de Jack London révèle, en filigrane, des petites choses pas anodines sur notre génération, comme :
une volonté de “vrai”,
un vif intérêt pour les écarts sociaux qui se traduit par un attrait pour les histoires mettant en scène la classe ouvrière ou les outsiders,
un attrait pour les narrations puissantes, les aventures à l’ancienne, les grands espaces et la campagne,
une tendance au “retour à la terre”…
“No shit, Sherlock.”, me direz-vous.
Pas de shit, mon gros Watson, je sors de désintox.
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Serena, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (adapté du roman de Ron Rash) (Sarbacane, 2018)
J’ai déjà parlé du roman Serena, lu il y a quelques mois. C’est une histoire de dingue ; celle d’une femme puissante, froide et fascinante, qui impose sa loi dans les exploitations forestières des Smoky Mountains dans les années 30, dévorant la forêt comme un feu fou, et emportant impitoyablement un grand nombre d’hommes dans sa folie dévastatrice. Un thriller presque intime et pourtant vaste et tendu comme un ciel d’orage, superbement adapté en roman graphique par Pandolfo (au texte) et Risbjerg (au dessin).
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  Les enfants du temps qui vient, de Gaia Guasti (Thierry Magnier, 2018)
Les enfants du temps qui vient, c’est le nouveau Petite Poche de Gaia Guasti, après Lettres d’un mauvais élève, dont je vous ai déjà parlé le mois précédent (ET dans ce TOP 5 “Petits mais costauds“). C’est un texte très court au style épatant, situé à la préhistoire, qui :
m’a rappelé l’époque où je dévorais les Jean M. Auel ; (Question : est-ce que c’était horriblement mauvais, cette série ? j’en garde un souvenir ravi, mais j’avais 11 ans, et l’héroïne était totalement une Mary Sue. Je crois que je n’oserai jamais remettre le nez dedans.)
m’a fait noter dans mon carnet : Lire tous les Gaia Guasti.
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Parce que ça fait plusieurs fois d’affilée qu’elle m’impressionne, en fait. Donc allons-y gaiement ! Voici les titres de sa bibliographie qui me font de l’œil, et que j’ai déjà commencé à attaquer :
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Catégorie « J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal » (Aussi connue sous le nom de « Joli et badant, mais plus joli que badant »)
Lauréat :
Challengers (PURE SÉLECTION DE QUALITÉ CE MOIS-CI ATTENTION, hot hot recommandations) :
  Louis parmi les spectres, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt (La Pastèque, 2013)
Oh la la comme c’est BEAU !! J’avais déjà partagé mon coup de cœur lacrymal et intersidéral pour Jane le renard et moi (dans le “C’est le premier” de novembre) mais j’ai été à nouveau saisie par le texte de Fanny Britt, si émouvant par sa voix d’enfant (à la fois admirablement sentie mais jamais tout à fait authentique non plus, heurtée et travaillée), si original par son style (pétri de décalages poétiques et de québéquismes délicieux), et surtout, je trouve son mariage avec les illustrations lumineuses et faussement brouillonnes d’Isabelle Arsenault PARFAIT. D’une délicatesse et d’une sensibilité poignante.
Ces deux autrice-illustratrice parviennent chaque fois à prendre mon cœur entre leurs petits doigts et à le pincer doucement, jusqu’à ce point rupture, tu sais, où tu as juste un peu mal et un filet de larmes s’écoule en toi — ce point de bascule où tu n’as plus qu’à serrer le livre contre ta poitrine parce que les mots manquent et que rien d’autre n’exprime réellement cette émotion de satisfaction un tantinet maso d’avoir ressenti une belle douleur.
# Le feeling à la lecture.
Excusez-moi de vous déranger, de Killian Provost (Éditions Fatrasies, 2018)
Nouvelle versifiée percutante au format minus de Matin Brun, Excusez-moi de vous déranger a une résonance sociale aussi vaste, bien que plus intime, plus cruciale. Le style trouve le parfait équilibre entre rythmique poétique et authenticité d’une oralité hésitante, touchante, heurtée. La nouvelle s’ouvre sur :
Sobre et émouvant, c’est un texte que j’ai plusieurs fois entendu lu à voix haute et qui chaque fois a soulevé les poitrines, creusé les cœurs et brouillé les regards — une fois même, une dame a pleuré. La vérité.
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Publié chez un tout petit éditeur, ce texte vaut vraiment  le détour, parce qu’en plus de vous humidifier la pupille, il vous offre la possibilité précieuse de soutenir la poésie indépendante (à peu de frais, puisqu’il est à 2,50€).
Je, d’un accident ou d’amour, de Loïc Demey (Cheyne, 2014)
Je, d’un accident ou d’amour est un poème narratif de quelques pages, découpé en 16 minuscules chapitres à déguster. Il ne contient aucun verbe, comme si ceux-ci avaient explosé suite à une frappe chirurgicale, et que la langue avait dû se réorganiser sans eux.
C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse et de la tête à l’envers que ça fait.
J’ai tellement adoré cette lecture. Ça m’a papillons dans le ventre, ça m’a frissons douillets.
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Ça m’a donné envie de lire et écrire de la poésie encore.
We Come Apart, de Sarah Crossan et Brian Conaghan (VO 2017)
  J’avais déjà lu Apple and Rain, The Weight of Water et Inséparables ; We Come Appart réconcilie ce que j’ai préféré de The Weight of Water et Apple and Rain, c’est à dire :
des thèmes forts et chers à l’autrice :
celui de l’immigration, avec un ado venu d’Europe de l’Est qui cherche à trouver sa place dans ce nouveau pays et craint de devoir retourner dans ce qui est de moins en moins “chez lui” ;
l’esquisse arrachée d’une vie de famille impossible à maîtriser ;
la drôle de tension qui existe au collège-lycée british dans ces amitiés toujours un peu concurrentielles et au bord du harcèlement ;
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un style poétique juste et tenu, plus travaillé à mes yeux que dans Inséparables (qui m’avait un peu déçue à cet égard) ; il apporte véritablement un ton et un rythme au roman, qui servent son propos. Ici, on alterne les voix des deux héros, une jeune anglaise rebelle qui vit des trucs pas cool à la maison, et un jeune immigré à l’optimisme indémontable qui vit ses propres batailles.
Mais le bonus de ce roman-ci, c’est que c’est une histoire d’amour. Elle semble toute écrite toute tracée et je préfère vous avertir que non, pas. Sa trajectoire attendue de roman YA décolle soudain vers la fin comme si on lui avait greffé un moteur de fusée, et certes, ce n’est pas parfaitement équilibré en termes de construction narrative, mais c’est très réussi en termes d’investissement du lecteur, et j’adore ce que ça raconte.
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Catégorie « Je ne voulais pas les quitter, et leurs voix résonnent encore »
Lauréat :
Challengers :
  Quand j’avais cinq ans je m’ai tué, de Howard Buten (Seuil, 1981)
J’ai lu ce roman pour la première fois quand j’avais onze ou douze ans, parce qu’il y avait un enfant sur la couverture et qu’à l’époque, ça me semblait évident que c’était forcément un livre pour enfants.
En fait, non.
Après avoir un peu bataillé pour m’adapter…
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… j’ai plongé corps et âme dans ce roman et en ai gardé un souvenir si intense que presque vingt ans plus tard, il m’en restait des pans entiers. Mais lorsque j’ai voulu le recommander à mon copain récemment, bizarrement, il n’a pas été séduit par mon pitch pourtant habile :
“C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font l’amour un peu par accident, et il va à l’hôpital pour enfants, jugé coupable comme sa copine et jugée victime. Le petit gars, on l’accuse de viol et c’est une vaste arnaque, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Comment a-t-il pu refuser de se lancer dans une histoire de viol prépubère, ça me dépasse ; ce garçon manque cruellement de fantaisie.
Mais du coup, j’ai voulu le relire pour :
vérifier que c’était bien (parce qu’après tout, j’avais onze ans) ;
pouvoir le pitcher mieux.
Résultat :
C’est incroyable. C’est THE exemple littéraire de la voix d’enfant réussie, qui mélange naïveté attendue et vocabulaire adulte incongru (comme font les vrais enfants qui répètent les mots entendus), qui saute du coq à l’âne dans la narration (comme font les vrais enfants qui te racontent leur journée d’école en dents de scie, sponsorisées par la schizophrénie), qui se saisit d’images et d’histoires inventées et les vit en direct sur le chemin de l’école, dans sa chambre à coucher, ou en attendant son copain sur le palier, sans avoir besoin de t’introduire la séquence de ciné intérieur par “Je me mis à rêvasser”, non, BIM, un singe saute du platane et se perche sur ton épaule et te dit que les gangsters sont arrivés.
Du coup j’ai retravaillé mon résumé : “C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font un truc répréhensible, ce qui crée un drama compliqué, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Voilà, hop. Ni vu ni connu j’t’embrouille. Où ça des zizi et des zézettes ? Pas chez moi, ouhlà non.
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Shorba, l’appel de la révolte, de Gaspard Flamant (Sarbacane, 2018)
Shorba est le surnom du héros et narrateur du roman, un clampin ces cités qui zone à l’entrée du centre commercial avec ses poto — pas un vrai caïd, pas un demi-thug, pas même un demi-quoi que ce soit, juste un gamin qui a décroché le brevet et a le vague sentiment qu’il ne décrochera plus rien. Quand un jour débaroule un hippie bouseux aux larges épaules et au sourire contagieux qui va prendre Shorba et ses copains sous son aile et leur faire prendre conscience de leur place dans le monde. Son éveil politique, social, et personnel, Shorba va tout vers en même temps, dans un vrac sincère et souvent hilarant.
Histoire d’un gamin qui sort de son quartier et s’ouvre au monde ; Shorba est un roman d’apprentissage porté par un souffle, un élan heureux et généreux comme une course pour sauter dans l’étang. Aucune dimension didactique dans ce parcours d’aventure. Et, surtout, une narration tissée d’or qui m’a instantanément rendu le héros 100% attachant : sa voix bitumée matinée d’arabe et d’anglais, blindée de verlan de guingois, de dialecte de lycée, de jokes pas si private et ce ton à la fois candide et moqueur nous collent un sourire qui ne nous lâche jamais.
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SHORBA (# l’odieuse stratégie du sourire irrésistible)
Les quatre gars, de Claire Renaud (Sarbacane, 2018)
La famille des Quatre gars, c’est d’abord le père, un taiseux grognon qui embrasse comme une armoire normande (pas souvent, et quand tu essaies, tu te fais des bleus), un Jean-Pierre Bacri qui aboie entre le fromage et le dessert et quitte la cuisine en claquant la porte. Le deuxième larron, qui lui aussi en tient une couche, c’est le grand-frère, Yves, un kéké des plages qui soulève de la fonte pour emballer les filles, pas si bête, mais pas très fin, et aux bras trop musclés, aux mots trop moqueurs, pour la douceur. Le troisième gars, c’est le papy, un petit vieux malin rempli d’un chagrin qui s’est allégé avec le temps, un romantique qui se dit en regardant ses butors avaler la pitance sans un mot au petit-déjeuner, que les choses peuvent encore changer. Et les quatre gars, enfin, c’est Louis, le kid, le narrateur. Un môme de dix ans un peu trop sensible pour ce champ de mines familial, un gamin qui au fond, ne rêve que d’un peu de tendresse.
Je ne vous pitche pas l’histoire car elle est finalement commune à celle de toutes ces familles cassées qui se recollent malhabilement dans les téléfilms : on rit, on espère, on pleure, on soupire… La vraie force des Quatre gars, c’est :
La voix du petit Louis — ça se joue sur le fil, sur un rien, une vraie voix de gamin ;
Ce microcosme de personnages si branques, malfoutus, têtes-à-claques, qu’ils en deviennent terriblement attachants.
Porté par une plume habile et joyeuse, c’est un roman cocon, de ceux qu’on n’a pas envie de quitter à la fin.
Ma reine, de Jean-Baptiste Andréa (L’inconoclaste, 2017)
Ma reine, c’est la caution Forrest Gump. Vous avez un gamin attardé dont on dit que “son cerveau est trop petit pour sa tête” mais pour qui au contraire c’est le monde qui est trop vaste pour s’y déverser sans s’embouteiller. Shell, le narrateur, est un kid à la voix unique, attachante. Il vit au milieu de rien dans la station essence de ses parents, et fugue un jour pour prouver sa valeur à on ne sait qui. Dans sa fuite, il rencontre une gamine, une vacancière. Celle qui devient sa reine.
Ça m’a tellement rappelé les scènes d’enfance de Forrest Gump !
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Instantané aux teintes brûlées d’un été intense figé dans le temps, Ma reine est en équilibre au bord de l’enfance.
Le mini-hic : quelque part, c’est sans surprise. J’entends par là que le ton est juste, le personnage terriblement bien campé, le décor évocateur, mais dès le premier tableau, en un sens, on a vu toute la pièce. You feel me ? Génial dès le début, et bien tenu, mais un peu lisse.
Toutes les BD de Max de Radiguès mais notamment Frangins et Simon & Louise
Max de Radiguès est un spécialiste de la BD ado — cet âge où les lecteurs se mettent au manga, MÉCHANT DOBBY, reviens ici !! La BD c’est bien aussi — que disais-je avant cet accès de violence orale dirigée contre mon hallogène ? Les mangas, ah oui, j’ai bien connu ça, dans ma jeunesse. Mais pourquoi délaisser ainsi la gentille BD en couleurs ? Spèce d’idiote. (Elle parle à son moi du passé.)
Max de Radiguès est très fin sur les émotions adolescentes (celles, donc, que toi et moi qui sommes adultes, connaissons encore, par picotis, souvent, et par vertiges, parfois) : il sait mettre le trait parfait sur un geste, une moue, et brosser avec justesse et tendresse les émois et tensions d’adolescents. Sans jamais les diminuer ni les sublimer — il y met juste ce qu’il faut.
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Juste une pincée de sel
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Catégorie « Girafe » (Aussi connue sous le nom de « Beau et perché »)
Lauréat :
Challenger :
Si une nuit d’hiver un voyageur, d’Italo Calvino (VO 1979, VF Seuil 1981)
Je me relance cette année le Défi 12 mois, 12 amis, 12 livres que je m’étais lancée l’an dernier et que je vais tenir cette année, nom didiou (je reviendrai vous en parler), et Si une nuit d’hiver un voyageur a été ma lecture de janvier.
Lorsque j’ai acheté ce livre, le libraire a secoué la tête d’un air flou en posant la main sur son cœur, puis sur le comptoir, puis à nouveau sur son cœur, et m’a zieutée sans oser croiser mon regard.
Lui : Ah, Calvino… Moi : Vous aimez ? (No shit, Sherlock *bis*) Lui : Vous savez, (Il a dit “Vous savez,” avec une virgule, mais n’a pas continué. C’est très différent des points de suspension.) Lui : Disons qu’il y a certains livres qui vous font penser… « Ah, la littérature peut faire ça. »
On me vend rarement aussi bien un livre ; autant te dire que sitôt sortie :
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Que dire ? C’est tout à fait surprenant. Durant les premières pages, je pensais même « C’est incroyable » et j’avais envie de lire le texte à mon voisin de métro — « Non mais lis ça ! Mais lis ça ! » — mais comme je n’aime pas que des inconnus m’incluent dans leurs délires pendant que je fais usage des transports publics, pour des raisons cumulables de promiscuité, d’haleine, de danger et de gêne, j’ai rongé mon frein jusqu’à retrouver mon compagnon de canapé qui, lui, a signé pour être la victime consentante de mes délires ad vitam, cet ingénu, et lui ai tenu à peu de choses près le discours suivant, que je remets dans l’ordre pour vous parce que je suis sympa :
C’est inattendu, drôle, faussement naïf, et surtout d’une habileté époustouflante dans la gestion du méta et la complicité établie avec le lecteur. Pour le plaisir de raconter, Calvino développe un vrai jeu narratif, où chaque chapitre constitue le début d’un nouveau roman, interrompu juste au moment où tu te hang au bord du cliff nespa, et tu es constamment en train de retenir un éclat de rire d’être si bien retourné comme une crêpe par cet auteur qui se joue, non pas de toi, mais avec toi, de tes attentes littéraires. Alors oui, comme disait le libraire, un tel livre, si libre, te donne la sensation que tout est possible.
J’ajouterais que ça fait plaisir de lire des gens érudits qui s’amusent avec la littérature sans être pour autant dans un entre-soi moisi.
Proxima du Centaure, de Claire Castillon (Flammarion Jeunesse, 2018)
Ce livre est inracontable, et quand je tente de le pitcher, je fais fuir mon auditoire comme si j’annonçais un meeting politique sur le cours de la passoire.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un roman de science-fiction, contrairement à ce que le titre ET le visuel de couverture laissent présager, ne me lancez pas sur le sujet, le packaging est complètement raté. BAD, BAD COVER, va au coin et réfléchis à ce que tu as fait.
Mais alors, si c’est pas un livre de SF…
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Non plus, enfin, pas vraiment. Arf.
C’est l’histoire d’un garçon (Wilco) qui est amoureux (très), et tombe de sa fenêtre (fort) jusque dans un lit d’hôpital (froid). Il y reste tétra. Et il reste amoureux. Je ne peux vous dire que ça.
Proxima du Centaure est porté par un style laxe, poétique et élégant, qui fait péter les verrous de plusieurs conventions narratives de façon libérale et jolie, flirte avec le réaliste magique, et propose une esquisse intime et romantique du petit bout d’humanité satellitaire à Wilco, garçons et filles, famille et amis. C’est TRÈS beau, je suis TRÈS incomprise quand j’en échange avec des amis ; de l’aide SVP.
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Catégorie « Du pur fun en Petits Filous tub’s » (Aussi connue sous le nom de « Quand je lis certains livres j’aimerais tellement avoir à nouveau 9 ans »)
Lauréat
Challengers :
    Les fantômes d’Achille Plume, de Katherine et Florian Ferrier (Sarbacane, 2018)
Les fantômes d’Achille Plume, c’est un roman d’aventure à la fois survolté et minutieux, tête-brûlée et ouvragé. C’est l’histoire d’Achille, petit gars à lunettes maigrichon mais courageux, qui a le don singulier de voir les fantômes (et donc de parler tout seul, ce qui n’aide pas pour se faire des copains, surtout quand on est déjà roux et binoclard). Il s’est lancé dans la grande entreprise de libérer les fantômes prisonniers d’objets, et arpente pour cela les brocantes et vide-greniers, armé de son détecteur de fantôme façon Ghost busters. L’univers des fantômes ainsi déployé donne lieu à une fantaisie charmante et drôle, et à une invention langagière vraiment croustillante, que je ne peux que vous laisser découvrir. Tout va pour le mieux, JUSQU’AU MOMENT OÙ un méchant fantôme apparaît, et Achille doit plonger dans le monde souterrain des fantômes, véritable univers parallèle.
C’est là que le roman bascule véritablement dans l’imaginaire enfantin dans tout ce qu’il a de plus jouissif, et suscite les grands sourires qui me viennent quand je relis Harry Potter ou revois Jumanji . Pourquoi c’est si chouette ? Parce que que c’est excitant, énorme, invraisemblable, dingue, démesuré : ce n’est pas Poudlard mais presque, il n’y a pas d’escaliers magiques mais des ascenseurs ; c’est Roald Dahl meets JK Rowling.
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– T’en fait pas un peu trop, là ? – NON. Et je vais te dire pourquoi.
Quand on est grands, on se regarde vivre, parler, marcher — on se mesure, on se retient — tandis qu’enfant, on courrait partout, parce qu’on était encore excités parce qui nous attendait au coin de la rue.
La bonne littérature jeunesse, c’est celle qui sait te faire ressentir à nouveau cette excitation démesurée.
Je dis bien joué.
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L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde et L’île au trésor, de Robert Louis Stevenson (VO 1886 et 1883 respectivement)
Prise d’une vibe “aventure”, j’ai recommencé à grignoter du Jack London et du Stevenson. Je me suis alors rendu compte avec stupeur que j’étais tout à fait passé à côté de leurs romans quand j’avais 8 ans, que c’était vraiment de la confiture aux cochons que de donner ça à des enfants, et qu’il faudrait entamer une campagne de propagande littéraire “De bons livres d’aventure pour les grandes personnes” tellement ça vaut le coup de les lire quand on est grand et intelligent.
Bref, relisez London et Stevenson. Leçon d’art romanesque & pur plaisir de grand huit.
*
DU CÔTÉ DES MEH
Shangri-La, de Mathieu Bablet (Ankama, 2016) : graphiquement sublime, mais alors vraiment poussif et répétitif ; à la page 25 on n’en peut déjà plus du pamphlet discursif, et la BD est interminable. Mais sublime, par contre.
La tendresse des crocodiles, de Fred Bernard (Casterman, 2012)  : boh, rien à lui reprocher si ce n’est que j’ai l’impression d’avoir lu ça 100 fois. Genre d’autofiction d’aventurière en Afrique au dessin jeté et léger.
Genuine Fraud (Trouble Vérité), de E. Lockhart (VO 2017, Gallimard Jeunesse 2018) : pas mal dans le genre thriller psychologique mais 1) on a un gros problème de rythme et de construction, ça ne devient véritablement intéressant et haletant que dans le dernier tiers ; 2) presque tous les personnages sont antipathiques ; 3) il ne faut pas être à cheval sur les détails, c’est blindé de petites incohérences.
Qui suis-je, de Thomas Gornet (Le Rouergue, 2018) : c’est l’histoire d’un ado qui tombe amoureux d’un autre garçon sans s’en rendre compte, et le point de vue interne du narrateur (le seul à ne pas comprendre ce qui se passe) est assez bien pensé, mais alors 1) ça manque de tripes et de papillons dans le ventre ; 2) j’ai trouvé le style complètement transparent. D’où un certain ennui.
Citrouille, de Sarah Turoche-Dromery (Thierry Magnier, 2018) : beaucoup plus convenu que ce à quoi la collection m’avait habituée, du coup je suis un peu déçue — mais pas forcément par le texte en soi, plutôt par le texte en tant que “Petite Poche”. Does it make sense ?
UN SEUL ÉNORME ÉPOUVANTABLE FLOP
Aïe aïe aïe… J’ai presque live-twitté ce livre à mes amis tant la lecture m’a exaspérée. J’hésite à en faire une critique constructive, mais je me suis déjà collée à l’exercice sur George sur la même question du genre, et on va finir par me prendre pour une maniaco-critique crypto-féministe à tendance snob.
Il y a pour moi plein de problèmes dans ce roman qui, outre les visions du monde un peu puantes qu’il véhicule (selon moi), est d’une incohérence narrative absolue, incarne ses personnages avec une nonchalance bipolaire qui frôle le téléfilm de 1976, et nous sert tous les topos éculés des représentations et relations ados malsaines.
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Laissez-moi sortir de ces clichés sexistes !!
Je ne sais pas si je développerai. Je trouve embêtant de ne pas rencontrer sur le net de critique qui soulève les points que j’estime problématiques…
Mais en même temps, la vie est une longue suite de déceptions…
Et comme dit le sage : Si un ennemi t’a fait du mal, assied-toi au bord de la rivière, et un jour tu verras passer son cadavre.
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Comme d’habitude, la partie TOP & FLOP a été interminable, j’espère que vous vous êtes bien hydratés pendant la lecture. J’envoie la suite :
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
Alors, Tom de La Voix du Livre, a publié pendant tout le mois de mars des portraits de femmes créatrices rédigés par des femmes qu’il aime (et souvent aussi créatrices).
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C’était un projet superbe, ambitieux et généreux, et ces nombreux portraits m’ont permis de lister de tas de romans, films, pièces de théâtres, essais et poèmes à découvrir. Je vous mets par exemple les lien du portrait de Goliardia Sapienza par Gaia Guasti, que j’aime beaucoup, et celui de Carol Ann Duffy par Julia Lupiot, alias mézigue, mais je vous invite à feuilleter les 31 portraits…
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3) AILLEURS SUR LE WEB
Cet article étant excessivement long, je vous proposer une vidéo très courte qui a demandé à son auteur un temps et une minutie infinis pour un résultat qui semble d’une futilité démesurée et vous fera sourire quelques instants. Allégorie de ma vie.
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4) HAPPY NOMBRIL
C’est là que je me rends compte qu’on fait beaucoup de choses en trois mois, quand même. Tellement qu’on n’a rien à dire à la fin, parce que parler d’un truc ce serait le rendre bizarrement plus important que le reste, donc je sais pas.
Attends si en fait, je sais. Je me suis sérieusement remise à l’écriture. Je consacre un maximum de temps à l’avancement d’un projet de roman, ce qui est en grande partie la raison de mon absence du royaume des internets. J’ai une tendance si naturelle au papillonnage à l’intérieur-même de l’activité d’écriture, bondissant d’une idée de texte à l’autre telle une garenne extatique, qu’il est tout à fait déconseillé de me donner accès au world wibe web si l’on veut que je ponde un jour un œuf littéraire de taille raisonnable et pas trop creux non plus. Aussi me suis-je autopunie d’internet comme quand ma mère débranchait le routeur pour m’empêcher de m’épanouir dans les RPG Harry Potter (you monster).
On espère que ça marchera mieux que quand j’étais censée faire mes devoirs.
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Le référencement de tous les articles C’est le 1er se fait désormais chez ma géniale complice Charmant Petit Monstre du blog Les Lectures du Monstre. Pour quelle raison ? Pour la raison que je suis une tache, voilà. Je vous invite dans le même mouvement à vous abonner à son blog drôlissime et intelligent.
Beaucoup d’affection dans votre générale direction,
Lupiot
C’est le 1er, je balance tout (#15, avril 2018) Quinzième édition de ce  rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira.
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livresjeunesse · 7 years ago
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Neige ! / Terkel Risbjerg. - La Rochelle : la Palissade, DL 2015. - 1 vol. (non paginé [24] p.) : tout en ill. en coul.; 17 cm.
JJE
Juin 2017
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nunopds · 8 years ago
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A Leoa: Um Retrato Gráfico de Karen Blixen, é uma biografia”reinterpretada” da célebre autora dinamarquesa do século XX que nos deixou obras como África Minha ou A Festa de Babete. A autoria da banda desenhada é de Anne-Caroline Pandolfo e Terkel Risbjerg, os autores de O Astrágalo.
A G.Floy  lança este álbum no XIII Festival Internacional de Banda Desenhada de Beja, no dia 27 (sábado), pelas 16h15, no Teatro Municipal Pax Julia, com a presença dos autores. Para o mesmo dia, está agendada uma sessão de autógrafos.
Segundo a editora, o livro será distribuído em livrarias durante o mês de junho.
Clique nas imagens para as visualizar em toda a sua extensão:
Eis a sinopse da editora:
Anne-Caroline Pandolfo e Terkel Risbjerg – os autores de O Astrágalo – apresentam um retrato audacioso e imaginativo de Karen Blixen, a autora de “África Minha” e “A Festa de Babete”, uma das mulheres mais livres e originais da primeira metade do século 20, e que deixou uma marca indelével e complexa na cultura do seu país, a Dinamarca.
A vida (ou as vidas) da Baronesa Karen Blixen desfila à nossa frente neste álbum. Desde uma infância com um pai adorado mas muito ausente, um aventureiro nunca satisfeito, e com uma mãe encerrada na mentalidade conservadora da Dinamarca do final do século XIX, até uma aventura desesperada para escapar a um destino que lhe tinha sido traçado, burguês e aborrecido: aceita casar com o Barão Bror Blixen, e tomar as rédeas de uma plantação de café no Quénia… onde descobrirá uma paixão louca, o seu grande amor africano… até ao seu regresso à Dinamarca e à sua coroação como autora literária famosa.
O livro terá lançamento no Festival de BD de Beja, dia 27 de maio, pelas 16h15 no auditório do Teatro Municipal Pax Julia (Largo de São João, no centro de Beja), com a presença dos autores e com uma sessão de autógrafos.
Anne-Caroline Pandolfo e Terkel Risbjerg trabalham juntos há alguns anos, em adaptações à banda desenhada de livros vários, e em projectos próprios. Anne-Caroline Pandolfo é ilustradora e argumentista; um encontro fortuito com produtores de filmes leva-a a realizar duas curtas-metragens animadas para crianças, e isso vai encorajá-la a continuar esse trabalho criativo na banda desenhada. Terkel Risbjerg é um artista dinamarquês que estudou cinema e filosofia em Copenhaga, e acabou por se fixar em França, onde trabalhou alguns anos em animação, tendo trabalhado nomeadamente em Le Chat du Rabin e na série Yakari. Juntos, assinaram já cinco romances gráficos: O Astrágalo (já editado pela G.Floy), bem como Mine: Une Vie de Chat, Le Roi des Scarabées, e mais recentemente Perceval, adaptação do Romance de Perceval, publicado nas Éditions Le Lombard – e este A Leoa. Para o seu próximo projecto, adaptarão para BD o célebre romance Serena, de Ron Rash.
 “Redescoberta pelo grande público pela ocasião da estreia do filme Out of Africa (1985), a autora dinamarquesa não se pode reduzir a um único romance. E é isso que demonstram Anne-Caroline Pandolfo e Terkel Risbjerg com A Leoa. Morta aos setenta e sete anos, Karen Blixen no fim apenas viveu dezassete anos na sua fazenda de Mbogani! (…) Um álbum que não é bem uma autobiografia no sentido estrito, mas sim um álbum que retoma os princípios do conto, em que a singularidade do destino da heroína é entendida através do olhar das fadas totémicas que se aproximaram do seu berço e zelaram para que ela se tornasse quem acabou por ser.” – Chroniques BD Gest
Para uma interessante entrevista dos autores ao célebre programa de TV Francês La Grande Librairie! apresentado por François Busnel, vejam este vídeo:
A LEOA: Um Retrato Gráfico de Karen Blixen Anne-Caroline Pandolfo (argumento) & Terkel Risbjerg (desenho) G. Floy Formato álbum, 20,5 x 28, capa dura, 192 pgs. a cores. ISBN: 978-84-16510-35-1 PVP: 17,99€
nota: imagens cedidas pela editora.
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A Leoa, um retrato gráfico de Karen Blixen #bandasdesenhadas #annecarolinepandolfo #terkelrisbjerg A Leoa: Um Retrato Gráfico de Karen Blixen, é uma biografia"reinterpretada" da célebre autora dinamarquesa do século XX que nos deixou obras como 
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lephemeride · 10 years ago
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L’Astragale- album d’Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg- adaptation du roman d’Albertine Sarrazin- vendredi 25 avril 2015- Train Joigny-Paris
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