#Syndrome autistique
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vagabondageautourdesoi · 3 months ago
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L'enfant qui mesurait le monde
Présentation du film de Tadis Candilis, L'enfant qui mesurait le monde, Bernard Campan et Raphaël Brottier dans un film touchant sur le syndrome autistique.
Tadis Candilis Bernard Campan et Raphaël Brottier dans un film touchant sur le syndrome autistique avec en fond la préservation de la nature par rapport au tourisme de masse. L’enfant qui mesurait le monde : Bernard Campan et Raphaël Brottier dans un film touchant sur le syndrome autistique avec en fond la préservation de la nature par rapport au tourisme de masse. En même temps, qu’il apprend…
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ernestinee · 8 months ago
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Tout d'abord on lui a dit qu'il ne dépasserait pas les 6 ans de vie, et son coeur de maman s'est brisé.
Ensuite on a discuté elle et moi, le petit avait 2 ans et quelques, et le pronostic se basait en fait sur des observations. "Non il n'a pas su faire l'examen en fait, le petit bougeait trop"
Le généticien avait dit "Il a les pouces plats, les yeux fort écartés, le visage est caractéristique de tel syndrome, ces enfants là ne vivent pas au delà de 6 ans"
Elle avait pleuré pleuré pleuré, à la maison, au bureau, en voiture, aux toilettes sûrement, sous la douche aussi, elle avait les yeux des personnes dévastées de chagrin mais qui doivent tenir. Parce qu'il y a le petit, la grande sœur, et un bébé dans son ventre.
J'étais un peu dans le déni, c'était déjà mon patient depuis quelques mois, j'ai dit "y a rien qui nous le prouve" et elle me dira plus tard qu'elle s'est accrochée à ça comme à une bouée. Y a rien qui nous le prouve.
L'année suivante, le petit était plus calme, les tests génétiques ont pu être faits et révéler autre chose. Un truc qui ne le condamne pas, j'ai pas retenu. Un truc qui lui file juste une tête typée, des pouces plats et des traits autistiques.
"Autisme sévère", on lui a dit. "Ne vous attendez pas à ce qu'il parle". Là il avait 4 ans. Il va sur 8 ans maintenant.
Je crois que j'avais parlé ici de son premier mot.
Hier c'était sa première phrase.
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Autisme chez les enfants : Signes, symptômes et accompagnement
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L'autisme chez les enfants est un sujet complexe et essentiel à comprendre pour les professionnels de la petite enfance. En tant que centre de formation dédié à ces métiers, nous avons pour mission d'offrir des ressources et des connaissances approfondies pour mieux accompagner les enfants autistes. Cet article vise à fournir une compréhension claire et détaillée de l'autisme chez les enfants, en abordant ses signes, ses symptômes, son diagnostic, ainsi que les stratégies et les ressources disponibles pour les éducateurs, les assistants maternels et les professionnels des crèches. Grâce à une approche informée et bienveillante, nous pouvons ensemble favoriser l'inclusion et le développement harmonieux de chaque enfant.
Qu'est-ce que l'autisme chez les enfants ?
L'autisme chez les enfants, souvent désigné sous le terme de troubles du spectre autistique (TSA), est une condition neurodéveloppementale qui affecte de manière significative la communication, le comportement et les interactions sociales. Les TSA englobent une variété de manifestations et de degrés de sévérité, rendant chaque enfant autiste unique dans ses besoins et ses compétences. Définition de l'autisme L'autisme est caractérisé par des difficultés persistantes dans la communication et l'interaction sociale, ainsi que par des comportements, des intérêts et des activités restreints et répétitifs. Ces symptômes apparaissent généralement avant l'âge de trois ans et peuvent varier en intensité. Les enfants autistes peuvent présenter une gamme de comportements allant des troubles légers à des difficultés plus prononcées, nécessitant des interventions spécialisées. Quels sont les différents types de troubles du spectre autistique (TSA) ? Les troubles du spectre autistique comprennent plusieurs sous-types, chacun ayant ses caractéristiques distinctes : - Autisme classique : Aussi connu sous le terme de trouble autistique, il se manifeste par des défis marqués dans la communication verbale et non verbale, des interactions sociales limitées et des comportements répétitifs. - Syndrome d'Asperger : Les enfants atteints de ce syndrome ont souvent une intelligence et des capacités langagières normales voire supérieures à la moyenne, mais présentent des difficultés significatives dans les interactions sociales et peuvent avoir des intérêts obsessionnels. - Trouble envahissant du développement non spécifié (TED-NS) : Ce diagnostic est utilisé pour les enfants qui ne répondent pas entièrement aux critères des autres sous-types mais qui présentent des symptômes autistiques. - Trouble désintégratif de l’enfance : Une forme rare où les enfants se développent normalement pendant les premières années, puis perdent soudainement leurs compétences sociales, linguistiques et motrices. Statistiques sur l'autisme chez les enfants Les données actuelles montrent une prévalence croissante de l'autisme chez les enfants. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), environ 1 enfant sur 54 est identifié comme étant sur le spectre autistique aux États-Unis. Cette augmentation des diagnostics peut être attribuée à une meilleure sensibilisation, des critères de diagnostic plus larges et une reconnaissance plus précoce des signes de l'autisme. L'autisme affecte les enfants de tous les milieux socio-économiques et culturels, bien que les garçons soient environ quatre fois plus susceptibles d'être diagnostiqués que les filles. Il est crucial de comprendre que chaque enfant autiste est unique, avec des forces et des défis propres. Une approche individualisée est donc essentielle pour répondre adéquatement à leurs besoins. En comprenant ces éléments fondamentaux de l'autisme chez les enfants, les professionnels de la petite enfance peuvent mieux accompagner et soutenir les enfants autistes, en leur offrant un environnement inclusif et favorable à leur développement.
Signes et symptômes de l'autisme chez les enfants
Les signes et symptômes de l'autisme chez les enfants peuvent varier considérablement en fonction de la sévérité du trouble et des caractéristiques individuelles de chaque enfant. Cependant, il existe des indicateurs communs qui peuvent aider à identifier un trouble du spectre autistique (TSA) à un stade précoce, facilitant ainsi une intervention rapide et adaptée. Quels sont les signes précoces de l'autisme ? Les premiers signes de l'autisme peuvent apparaître dès la petite enfance, parfois avant l'âge de deux ans. Ces signes précoces incluent souvent des anomalies dans le développement de la communication et des interactions sociales. Les parents et les professionnels de la petite enfance doivent être attentifs aux comportements suivants : - Retard dans le développement du langage : Un enfant peut ne pas babiller ou utiliser des mots à l'âge où c'est attendu, et ceux qui parlent peuvent avoir du mal à former des phrases complètes ou à maintenir une conversation. - Manque de réponse au prénom : Les enfants autistes peuvent ne pas répondre à leur prénom ou sembler ne pas entendre les appels, bien qu'ils n'aient pas de problèmes d'audition. - Contact visuel limité : Un contact visuel réduit ou inexistant est un signe fréquent. Les enfants peuvent éviter de regarder les autres dans les yeux ou ne pas suivre les objets du regard. - Préférences pour la solitude : Ils peuvent sembler préférer jouer seuls et ne pas montrer d'intérêt pour les interactions sociales avec leurs pairs. - Intérêts restreints et comportements répétitifs : Un attachement excessif à des routines, un intérêt intense pour des objets spécifiques, et des mouvements répétitifs tels que se balancer, battre des mains ou tourner sur soi-même. A titre informatif, nous vous suggérons la lecture de notre article sur le développement des enfants. Différences entre les enfants autistes et neurotypiques Les enfants autistes diffèrent des enfants neurotypiques dans plusieurs domaines clés, et ces différences peuvent être observées dans divers contextes. Voici quelques-unes des distinctions notables : - Communication et langage : Contrairement aux enfants neurotypiques, les enfants autistes peuvent avoir des difficultés à utiliser et comprendre les gestes, les expressions faciales et le langage corporel. Ils peuvent parler de manière monotone ou utiliser des mots de manière atypique. - Interaction sociale : Les enfants neurotypiques recherchent souvent des interactions sociales et des jeux partagés, alors que les enfants autistes peuvent sembler désintéressés ou anxieux dans des situations sociales. Ils peuvent avoir du mal à comprendre les règles sociales implicites et à nouer des amitiés. - Comportements : Les enfants neurotypiques montrent généralement une flexibilité dans leurs jeux et leurs routines. En revanche, les enfants autistes peuvent insister pour que les routines soient suivies rigoureusement et peuvent être très perturbés par les changements. - Sensibilité sensorielle : Les enfants autistes peuvent réagir de manière excessive ou insuffisante à des stimuli sensoriels. Par exemple, ils peuvent être extrêmement sensibles à des sons ou des textures spécifiques, ou chercher des stimulations sensorielles comme tourner sur eux-mêmes.
Comment diagnostiquer l'autisme chez les enfants ?
Le diagnostic de l'autisme chez les enfants est un processus complexe et multifactoriel, qui nécessite une approche multidisciplinaire pour être précis et complet. Identifier un trouble du spectre autistique (TSA) le plus tôt possible est crucial pour mettre en place des interventions appropriées et soutenir le développement de l'enfant. Comment se fait le diagnostic ? Le diagnostic de l'autisme repose sur l'observation des comportements de l'enfant et une évaluation approfondie de son développement. Les parents sont souvent les premiers à remarquer des signes inhabituels, mais le diagnostic formel est généralement posé par une équipe de professionnels, qui peut inclure des pédiatres, des psychologues, des neurologues et des orthophonistes. Voici les principales étapes du processus diagnostic : - Dépistage précoce : Lors des visites médicales de routine, les pédiatres utilisent des outils de dépistage standardisés pour identifier les signes précoces de l'autisme. Ces outils comprennent des questionnaires et des check-lists destinés à évaluer les compétences sociales et de communication de l'enfant. - Évaluation diagnostique complète : Si un risque d'autisme est détecté, une évaluation diagnostique approfondie est recommandée. Cette évaluation inclut des observations directes, des entretiens avec les parents et des tests standardisés pour évaluer les compétences sociales, communicatives et cognitives de l'enfant. - Équipe multidisciplinaire : Un diagnostic précis nécessite l'expertise de plusieurs professionnels. Les évaluations peuvent inclure des examens neurologiques, des tests auditifs pour exclure les problèmes d'audition et des évaluations psychologiques pour comprendre le profil de développement global de l'enfant.
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Âge moyen du diagnostic L'âge moyen du diagnostic de l'autisme varie, mais les signes peuvent être détectés dès l'âge de 18 mois. Toutefois, de nombreux enfants ne sont diagnostiqués qu'à l'âge de 3 à 4 ans, voire plus tard. Un diagnostic précoce est essentiel car il permet de commencer les interventions comportementales et éducatives dès le plus jeune âge, maximisant ainsi les chances de progrès significatifs. Les parents et les professionnels doivent être vigilants et agir rapidement dès qu'ils soupçonnent un TSA, car chaque mois compte dans le développement de l'enfant. Outils et méthodes utilisés pour diagnostiquer l'autisme Le diagnostic de l'autisme chez les enfants repose sur une combinaison d'outils et de méthodes standardisés, conçus pour évaluer les compétences et les comportements des enfants. Voici une liste des principaux outils et méthodes utilisés : - Entretien avec les parents : Les professionnels recueillent des informations détaillées sur le développement de l'enfant, y compris ses premières étapes de développement, ses interactions sociales, ses comportements et ses intérêts. - Observation directe : Les professionnels observent l'enfant dans divers contextes pour évaluer ses compétences sociales, communicatives et comportementales. Ces observations peuvent se dérouler à domicile, à l'école ou dans des environnements cliniques. - Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS) : L'ADOS est un outil d'évaluation standardisé utilisé pour observer les comportements de communication, d'interaction sociale et de jeu de l'enfant. Il est souvent considéré comme le "gold standard" pour le diagnostic de l'autisme. - Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R) : L'ADI-R est un entretien semi-structuré avec les parents ou les soignants, conçu pour recueillir des informations détaillées sur le développement et les comportements de l'enfant. - Tests de développement et cognitifs : Des évaluations du développement global et des compétences cognitives de l'enfant, telles que les tests de quotient intellectuel (QI), sont souvent utilisées pour comprendre son profil de développement et identifier d'éventuels retards ou particularités. Le processus de diagnostic de l'autisme est rigoureux et nécessite une collaboration ��troite entre les parents et les professionnels. Un diagnostic précis permet de mettre en place des interventions personnalisées qui répondent aux besoins spécifiques de chaque enfant, offrant ainsi les meilleures chances de développement et d'intégration sociale. En comprenant les différentes étapes et méthodes de ce processus, les parents et les professionnels peuvent mieux soutenir les enfants autistes et leurs familles tout au long de leur parcours.
Comprendre les besoins spécifiques des enfants autistes
Les enfants autistes ont des besoins spécifiques qui nécessitent une compréhension et une approche adaptée pour favoriser leur développement et leur bien-être. Ces besoins varient en fonction de chaque enfant et du degré de leur trouble du spectre autistique (TSA). En comprenant ces besoins, les professionnels de la petite enfance peuvent mieux accompagner les enfants autistes et leur offrir un environnement favorable à leur épanouissement. Sensibilités sensorielles Les enfants autistes présentent souvent des sensibilités sensorielles accrues ou diminuées. Ces sensibilités peuvent affecter leur réaction aux stimuli sensoriels comme les sons, les lumières, les textures et les goûts. Certains enfants peuvent être hyper réactifs, c'est-à-dire qu'ils sont extrêmement sensibles à des stimuli spécifiques, tandis que d'autres peuvent être hypo réactifs et rechercher des stimulations sensorielles supplémentaires. Par exemple, un enfant hyper réactif au bruit peut être très perturbé par des sons forts ou imprévus, comme le bruit d'une sirène ou d'un aspirateur. En revanche, un enfant hypo réactif peut rechercher des stimulations auditives en écoutant de la musique très forte ou en produisant des sons répétitifs. Pour répondre à ces besoins, il est crucial de créer un environnement sensoriel adapté qui minimise les déclencheurs potentiellement perturbants et offre des opportunités de stimulation sensorielle positive. Difficultés de communication et d'interaction sociale La communication et l'interaction sociale sont des domaines où les enfants autistes rencontrent souvent des défis importants. Ces difficultés peuvent se manifester de différentes manières, allant de l'absence totale de langage verbal à des compétences verbales relativement développées, mais utilisées de manière atypique. Les enfants autistes peuvent avoir du mal à initier et à maintenir des conversations, à comprendre et à utiliser des gestes, des expressions faciales et des nuances de langage. Ils peuvent également éprouver des difficultés à interpréter les intentions et les émotions des autres, ce qui complique leurs interactions sociales. Pour soutenir ces enfants, il est essentiel d'utiliser des techniques de communication alternatives et augmentatives, telles que les pictogrammes, les applications de communication ou le langage des signes, selon les besoins de chaque enfant. Pour aller plus loin sur le langage des signes et apprendre cette forme de communication, découvrez ces formations spécialisées... Comportements répétitifs et routines Les comportements répétitifs et les routines rigides sont des caractéristiques fréquentes de l'autisme. Ces comportements peuvent inclure des mouvements répétitifs, comme se balancer, battre des mains ou tourner sur soi-même, ainsi que des routines strictes pour les activités quotidiennes. Les enfants autistes peuvent trouver réconfort et sécurité dans la prévisibilité de ces routines et peuvent être très perturbés par les changements imprévus. Pour gérer ces comportements, il est important de : - Créer des routines prévisibles : Établir des horaires et des routines claires pour les activités quotidiennes aide les enfants autistes à se sentir en sécurité et à anticiper ce qui va se passer. - Préparer aux transitions : Utiliser des supports visuels, des chronomètres ou des avertissements verbaux pour préparer les enfants aux transitions entre les activités. - Accepter et intégrer les intérêts spécifiques : Les enfants autistes peuvent avoir des intérêts intenses pour des sujets ou des activités spécifiques. Intégrer ces intérêts dans les activités éducatives peut les aider à rester engagés et motivés. Comprendre l'importance de l'inclusion et de l'intégration sociale L'inclusion et l'intégration sociale des enfants autistes sont cruciales pour leur développement émotionnel et social. Les enfants autistes ont besoin d'opportunités pour interagir avec leurs pairs et développer des compétences sociales dans des environnements inclusifs. Cela nécessite une sensibilisation et une formation adéquates des professionnels de la petite enfance pour créer des environnements accueillants et adaptés. En mettant en place des stratégies d'inclusion, telles que l'utilisation de jeux coopératifs, l'encouragement de la participation active et l'adaptation des activités pour répondre aux besoins individuels, les professionnels peuvent aider les enfants autistes à se sentir acceptés et valorisés. L'objectif est de favoriser un sentiment d'appartenance et de contribuer à leur épanouissement global. A retenir En comprenant et en répondant aux besoins spécifiques des enfants autistes, les professionnels de la petite enfance jouent un rôle essentiel dans leur développement. Une approche individualisée, basée sur une compréhension approfondie des sensibilités sensorielles, des difficultés de communication et des comportements répétitifs, permet de créer un environnement soutenant et inclusif où chaque enfant peut s'épanouir.
Comment bien accompagner un enfant autiste ?
Accompagner un enfant autiste nécessite une approche personnalisée et bienveillante, intégrant des stratégies adaptées à ses besoins spécifiques. Ces approches visent à promouvoir le développement des compétences sociales, communicatives et comportementales, tout en favorisant l'inclusion et le bien-être de l'enfant. Voyons tout ceci en quatre point... 1. Opter pour des approches pédagogiques et éducatives Les approches pédagogiques et éducatives pour les enfants autistes doivent être individualisées et fondées sur une compréhension approfondie de leurs besoins et de leurs capacités. L'enseignement structuré et les techniques comportementales sont particulièrement efficaces. L'enseignement structuré repose sur l'organisation de l'environnement d'apprentissage de manière prévisible et compréhensible pour l'enfant. Cela inclut l'utilisation de supports visuels, de routines claires et de séquences d'activités bien définies. Les techniques comportementales, telles que l'Analyse Comportementale Appliquée (ABA), se concentrent sur l'encouragement des comportements positifs et la réduction des comportements problématiques. Ces méthodes utilisent le renforcement positif pour encourager les compétences souhaitées et peuvent être appliquées à divers domaines, tels que la communication, les compétences sociales et l'autonomie de l'enfant. L'ABA, par exemple, décompose les compétences complexes en étapes plus simples et utilise des récompenses pour renforcer chaque étape réussie. 2. Read the full article
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happy-traditional-mom · 8 months ago
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Bonsoir
Nous allons parler des habitudes que j’ai prise, qui me permettent de réduire mes crise autistique et donc de gérer au mieux mon quotidien de maman au foyer
3 les habitudes
Boire de l’eau !
On n’imagine pas à quelle point c’est important, et surtout à quelle point on oublie très vite en tant qu’autiste à faire un geste aussi simple !
Astuce, mettre une alarme toute les heure pour un verre d’eau ;)
Manger équilibré
C’est quelques chose de tout bête, j’avoue que si je n’avais pas ma fille, je mangerais sans doute tout les jours la même choses, je me force donc à préparer des menus, d’abord pour elle, mais j’en profite également,
Ensuite comme je suis sujette au syndrome pré menstruel, j’ai décidé depuis quelques semaine de commencer un « régime anti inflammatoire »
Je donnerais des nouvelles à ce sujet quand je verrais une différence :)
Porter des jupes et robes !
Pourquoi ?
Parce que les vêtements serrés sont pour moi d’un inconfort extrême, et cela a réduit mon hypersensibilité sensorielle de moitier
De plus moi qui suis sensible au trouble urinaire, mon périnée et ma vessie me remercie d’être revenu à un vêtement adapté à ma condition de femme…
Porter des fibres textile naturel
Coton, lin, laine (avec des sous pull), la encore, pour la même raison que cité précédemment, porter des vêtements en fibre naturelle a grandement amélioré ma réserve sensorielle, qui peuvent vraiment me mettre à bout des le milieu de la journée
Le synthétique ne permet pas à la peau de respirer correctement, ce qui me créait des démangeaisons horribles, qui passait difficilement… et depuis que je suis passer au coton, j’ai réduit ces inconforts ;)
Sortir !
Que ce soit cacher sur mon balcon ou bien une promenade dehors, je prend l’habitude de sortir dehors tout les jours !
J’ai la chance d’avoir un très grand balcon depuis notre déménagement, et ça me change la vie, et j’ai pu noter une très grand amélioration de mon humeur, et aussi de la réduction de mon adaptation au réveil, je prend systématiquement mon pré-petit déjeuner sur le balcon, et je suis en forme pour attaquer le reste de ma journée grâce à cela
Le cadre s’y prête aussi, je suis au pieds des montagne ariégeoise, et j’admet volontiers que si j’avais été en plein centre ville, de Toulouse par exemple, j’aurais peut être un peu plus de mal à m’y faire.
Je pense avoir fait le tour pour le moment des choses qui m’aide en tant que maman, autiste et femme au foyer,
J’espère que cela peut être utile à quelque personne
Passez une bonne soirée, ou une bonne journée !
À bientôt !
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artistlove · 1 year ago
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En 1908, le professeur autrichien Théodore Heller décrit un trouble qu'il présente comme une « démence juvénile » et qui sera dénommé plus tard sous le nom générique de « trouble désintégratif de l'enfance ».
La première formalisation clinique d'un trouble infantile distinct des schizophrénies a été faite en 1943 par Leo Kanner qui définit les « troubles autistiques du contact affectif » à travers onze cas correspondants
Il l'utilisait alors pour distinguer l'un des trois comportements typiques des schizophrénies pour faire face à une réalité oppressante.
Ce premier comportement, nommé « autisme », consistait pour y faire face à l'ignorer ou à l'écarter un deuxième consistait à la reconstruire,
c'est la psychose et un troisième consistait à la fuir par dé-socialisation, ce qu'il associait aussi à la plainte somatique (hypocondrie).
Le besoin de distinguer et d'isoler un trouble propre au jeune enfant
Lorna Wing redécouvre le travail oublié de Hans Asperger qui, comme Leo Kanner la même année, avait isolé des cas cliniques d'un trouble spécifiquement infantile qualifié d'« autistique
Elle publie en 1981 sa propre étude sur ce qu'elle nomme syndrome d'Asperger
elle propose l'idée d'une continuité entre les distinctions faites par Kanner et celles faites par Asperger ce qu'elle met en évidence en définissant trois critères de référence.
troubles de la communication verbale et non verbale
altérations des interactions sociales réciproques
comportement présentant des activités et des centres d'intérêt restreints, stéréotypés et répétitifs.
Cette « triade autistique » reste aujourd’hui une référence pour identifier et définir l'autisme et le trouble envahissant du développement.
Cette catégorie est apparue avec le passage du DSM III au DSM IV mais la tendance en 2011 semble être à la préférence de la notion de spectre autistique et à la simplification de la triade en deux critères :
l'un social, l'autre comportemental.
Cette description clinique a permis le développement, de la recherche en génétique et en neurophysiologie sur les causes et le traitement de l'autisme, puis du spectre autistique.
Dans ce contexte, divers·e·s auteur·e·s, intervenant·e·s et organisations militantes explorent la question des influences réciproques entre expérience vécue de l’autisme et influence du genre :
existe-t-il, et si oui dans quelle mesure et avec quelles conséquences, des liens significatifs entre identité de genre, orientation sexuelle et autisme ?
Quelle est l'expérience vécue par les personnes autistes qui s'identifient membres de la communauté LGBTQ
qu'« il existe une plus grande prévalence des personnes des minorités de genre chez la population autiste qu’au sein de la population neurotypique et, réciproquement, une plus grande prévalence de l’autisme chez les populations trans et non binaires que chez les personnes cisgenres
Ces relations entre autisme, identité de genre et orientation sexuelle sont actuellement des cooccurrences démontrées, et non des relations de causes effet.
Ce constat laisse penser qu'il existe une aggravation des difficultés quotidiennes pour les personnes à la fois autistes et LGBTQ.
Des recommandations émergent pour aider ces personnes souvent doublement stigmatisées via par exemple une plus grande ouverture à la diversité sexuelle,
à la pluralité des genres et à la neurodiversité dans l'éducation à la sexualité,
la prévention des souffrances et agressions sexuelles, la création d'espaces sécuritaires, ect.
En psychiatrie, la notion de trouble du neurodéveloppement (TND), ou trouble neurodéveloppemental,
se substitue en partie aux notions de trouble du développement présente dans le CIM-10 et de trouble envahissant du développement présente dans le DSM-IV.
Elle inclut notamment le TDA/H, les TSA et troubles dys
Un trouble du spectre de l'autisme est un diagnostic de l'autisme dans la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique de l'Association américaine de psychiatrie (DSM-5).
Les éditions antérieures du DSM, et la 10e édition de la Classification internationale des maladies de l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10),
utilisent la dénomination troubles envahissants du développement (ou TED).
L'expression « trouble du spectre de l'autisme » témoigne d'une façon différente d'envisager l'autisme.
Description
Les affections (symptômes, maladies, lésions traumatiques,
empoisonnements) et les autres motifs de recours aux services de santé sont répertoriés dans la CIM avec une précision qui dépend de leur importance,
c'est-à-dire de leur fréquence et de l'intensité du problème de santé publique qu'ils posent
(par exemple, le chapitre des maladies infectieuses est le plus gros et le plus détaillé parce que ces maladies sont la première cause mondiale de morbidité et de mortalité).
La CIM est une classification statistique Elle est statistique en ce sens que l'entité faisant l'objet d'un codage ne peut être attribuée qu'à une et une seule catégorie de la classification.
La sixième révision devint la Classification statistique internationale des maladies, traumatismes et causes de décès :
elle cessait en effet de ne répertorier que les causes de décès pour s'intéresser de façon plus générale à la morbidité.
La CIM a été conçue pour « permettre l'analyse systématique, l'interprétation et la comparaison des données de mortalité et de morbidité recueillies dans différents pays ou régions à des époques différentes »
CIM-6
La CIM-6, était le premier manuel contenant une classification des troubles mentaux.
CIM-7
C'est la première version, qui s'intitule officiellement « Classification internationale des maladies ».
Une rubrique « Perversions sexuelles » y est intégrée, au sein de la catégorie « Personnalité pathologique » ;
elle comprend entre autres l'homosexualité, la déviation sexuelle, l'exhibitionnisme, le fétichisme, le sadisme et la sexualité pathologique
CIM-8
La huitième révision de cette classification Les manuels diagnostiques sont plus détaillés, mais limités ; les descriptions cliniques sont absentes.
L'homosexualité devient une sous-rubrique à part entière (comprenant la sodomie et le lesbianisme),
toujours rattachée aux « Perversions sexuelles », désormais catégorisées en « Névroses, troubles de la personnalité et autres troubles mentaux non psychotiques
CIM-9
La CIM-9 Elle est finalement remplacée par la CIM-10 qui donne une plus grande expansion des données.
Il est impossible de convertir les données exposées dans la CIM-9 avec les données exposées dans la CIM-10,
CIM-10
Les projets de la CIM-10 Le système de classification permet à l'aide des diagnostics et procédures, une expansion significative
Plusieurs facilités sont disponibles sur le site officiel de l'OMS pour aider à son utilisation, et incluent un manuel, un mode d'emploi et des données à télécharger
Chaque chapitre est divisé en catégories affectées d'un code à trois caractères, par exemple : asthme J45.
La majorité des catégories propose un niveau de détail supplémentaire ou sous-catégorie dont le code est précisé par un quatrième caractère
(séparé des trois premiers par un point), par exemple : asthme allergique J45.0
Cette version est la première à ne plus comporter, dans la liste des maladies mentales, l'homosexualité.
L'introduction précise : « les troubles de la préférence sexuelle sont nettement différenciés des troubles de l'identité sexuelle.
L'homosexualité, en elle-même, n'est plus considérée comme une catégorie »
L'OMS a révisé la CIM en fonction de la CIM-11.
Son développement a eu lieu sur un espace de travail basé sur Internet qui continue d'être utilisé pour les discussions et les propositions de mises à jour de la CIM.
N'importe qui peut soumettre une proposition fondée sur des données Les propositions sont traitées d'une manière ouverte et transparente, avec des examens des preuves scientifiques.
La version officielle est accessible en ligne Une traduction française est disponible.
Il s'agit de la CIM-11 pour les statistiques de mortalité et de morbidité.
La CIM-11 est beaucoup plus facile à utiliser que la CIM-10.
Son infrastructure ontologique permet un meilleur guidage de l'utilisateur par rapport à la CIM-10.
Le recours systématique à l'utilisation de combinaisons de codes et de codes d'extension rend la CIM finalement cliniquement pertinente.
Avec les combinaisons, n'importe quelle condition peut être codée au niveau de détail désiré.
Les soins primaires, le codage du cancer, la médecine traditionnelle,
et une section pour l'évaluation du fonctionnement sont maintenant inclus.
Des versions spécialisées, comme pour la santé mentale, les soins primaires ou la dermatologie sont produites à partir du noyau commun, la fondation.
Pour l'autorisation des traductions, les demandes doivent être adressées à l'OMS.
Dans la CIM-11, chaque entité pathologique a une description qui donne des descriptions clés et des conseils sur la signification de l'entité/catégorie en termes lisibles par l'homme, afin de guider les utilisateurs.
Les Définitions ont une structure standard selon un modèle avec des modèles de définition standard et d'autres caractéristiques illustrées dans
Propriétés de classification - maladie, trouble, blessure, etc.
Termes - synonymes, autres inclusions et exclusions
Sévérité des propriétés des sous-types - mild, modéré, sévère, ou d'autres échelles
Propriétés de manifestation - signes, symptômes
Propriétés causales - étiologie : infectieux, cause externe, etc.
Propriétés fonctionnelles - impact sur la vie quotidienne : activités et participation
Propriétés de l'affection spécifique - relation avec la grossesse, etc.
Propriétés du traitement - considérations spécifiques au traitement
Critères diagnostiques - définitions opérationnelles pour l'évaluation
Le but de la CIM est de permettre l'analyse comparative internationale, mais cela se heurte à plusieurs difficultés.
Les révisions périodiques de la classification doivent concilier la continuité des définitions (stabilité) tout en l'adaptant à l'évolution du savoir médical (pertinence),
De même, si la classification gagne en précision et en raffinement, cela accroit le besoin d'expertise sur le terrain (moyens et technique de diagnostic).
Il peut alors se produire un décalage de qualité de collecte des données entre les pays selon le niveau de leur service de santé
Par ailleurs, le fait qu'elle ne reprenne pas les « axes » du DSM fait que la liste des diagnostics aurait tendance, selon certaines critiques à s'allonger sans fin et sans qu'on puisse clairement hiérarchiser ceux qui sont pertinents actuellement,
Enfin, la partie des diagnostics pédopsychiatriques (enfants et adolescents) serait insuffisante, ce qui aurait tendance à confondre pédopsychiatrie et psychiatrie
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (également désigné par le sigle DSM, est un ouvrage décrivant et classifiant les troubles mentaux.
Le manuel évolue initialement à partir des statistiques collectées depuis des hôpitaux psychiatriques la dernière édition, la cinquième, Largement utilisé, le manuel fait toutefois l'objet de critiques.
L'ouvrage est utilisé aux États-Unis et dans le monde par des cliniciens, des chercheurs, des compagnies d'assurances et des entreprises pharmaceutiques, ainsi que par les pouvoirs publics. Les diagnostics de pathologie psychiatrique du DSM, depuis la troisième révision, reposent sur la description de symptômes et de leur articulation en cinq axes. Un bon nombre de professionnels de la santé mentale utilisent le manuel pour déterminer un diagnostic et le communiquer à un patient. Le DSM est également utilisé pour catégoriser les patients à des fins de recherche. DSM-IV a montré que l'ancienne édition était trop utilisée à des fins médicales tandis que la dernière a plus été évaluée pour les recherches
Son contenu est proche du cinquième chapitre de la Classification internationale des maladies (CIM) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un autre guide communément utilisé dans de nombreux pays. Le système de codage inclus dans le DSM-IV correspond aux codes utilisés dans la CIM-10, bien que certains codes ne correspondent pas car les deux publications n'ont pas été synchronisées lors de leur révision textuelle.
DSM I et II
La Première Guerre mondiale et surtout la seconde implique beaucoup de psychiatres américains — essentiellement psychanalystes — pour faire face aux traumatismes de guerre des soldats Cela a particulièrement changé l'habitude des institutions psychiatriques et les perspectives cliniques traditionnelles. l'Organisation mondiale de la santé publie sa sixième révision du manuel de la Classification internationale des maladies (CIM) incluant pour la première fois une section des troubles mentaux.
Le DSM-I, et le (DSM-II). Ces deux premières éditions du manuel étaient influencées par la psychopathologie psychanalytique. Elles suivaient la structuration entre deux formes majeures de troubles psychiques, les psychoses et les névroses, en héritage de Freud. Celui-ci était cependant particulièrement réservé à l'égard de l'utilisation de son travail dans la psychiatrie américaine.
DSM-III
Le DSM-III est un outil de classification des troubles mentaux C'est depuis cette révision que le DSM a pris le tournant qu'on lui connaît aujourd'hui, théorique comportementaliste et antipsychanalytique.
Par sa conception et la philosophie qui le sous-tend, il marque donc une rupture radicale avec le DSM-II. En effet, le DSM-III se présentant comme purement empirique il est en réalité descriptif, Le DSM-III repose sur un modèle biomédical et évacue toute considération des troubles psychiatriques. l'hystérie est démantelée en plusieurs catégories diagnostiques, de nouvelles catégories comme l'état de stress post-traumatique ou le trouble de la personnalité multiple font leur apparition. Les catégories sont dès lors définies par des critères diagnostiques quantitatifs dans le but d'augmenter la fiabilité du diagnostic et sa reproductibilité.
La définition la plus largement admise, est celle qui fait des sens un système de cellules sensitives, capable de capter et de traduire plusieurs formes d'énergie (stimuli) et de les transmettre au système nerveux central sous forme d'influx nerveux. Ces influx nerveux, L'influx nerveux est ensuite codé sous forme de potentiels d'actions et l'information transmise à des régions spécialisées du cerveau. Selon le type de stimulation, les centres de traitement du cerveau diffèrent. Il existe en effet une zone spécialisée dans le traitement des stimuli olfactifs, visuels, tactiles, etc.
Selon une définition plus large, l'utilisation des sens équivaut à une forme ou à une autre de communication non verbale et corporelle, ce qui amène à mieux comprendre les individus et les sociétés selon les manières dont ils mobilisent les leurs, puisque c'est entre autres par les sens que les humains mettent en ordre leur monde.
Le toucher chez l'humain est le sens le plus fondamental qui apparaît vers le troisième mois de la vie utérine : la peau tactile est le premier-né des organes humains et le plus sensible
Cette troisième édition est une version révisée dans laquelle de nombreux critères et syndromes ont été affinés Seuls les adhérents internationaux de l'APA ont le droit de voter la présence des troubles dans le moutures des futurs DSM.
DSM-III-R
le DSM-III-R est publié en tant que révision du DSM-III, Les catégories sont renommées, réorganisées et des changements significatifs dans les critères ont été effectués. Six catégories ont été supprimées et les autres ont été mises à jour. Les diagnostics controversés tels que les troubles dysphoriques prémenstruels des femmes et troubles de la personnalité masochiste ont été considérés. Le « troubles de l'identité sexuelle » a également été supprimé, mais il est inclus, parmi d'autres, dans la catégorie des « troubles de la personnalité autrement non-spécifiés »
La quatrième édition (DSM-IV), prolongeant et approfondissant le DSM-III, reconnaît 410 troubles psychiatriques. La dernière version utilisée du DSM-IV est une révision mineure de ce texte, le DSM-IV-TR,
DSM-5
Le manuel comprend de nombreux changements, incluant des suppressions proposées dans la section schizophrénie
Système multiaxial
Le DSM-IV, afin de permettre une approche globale et intégrative des patients, rend systématique l'approche axiale des patients porteur de pathologies psychiatriques. Il retient pour cela cinq axes d'analyse incluant :
Axe I : Les troubles majeurs cliniques
Axe II : Les troubles de la personnalité et le retard mental
Axe III : Aspects médicaux ponctuels et troubles physiques
Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux
Axe V : Fonctionnement global (tel que mesuré par l'échelle d'évaluation globale du fonctionnement)
Une section est consacrée aux troubles habituellement diagnostiqués pour la première fois pendant la petite enfance, l'enfance ou l'adolescence. Les troubles qui peuvent débuter à tout âge (y compris chez les jeunes) sont décrits dans la section générale. Le nombre minimum de symptômes par diagnostic, la fréquence et la durée des symptômes sont des données quantitatives. DSM-IV individualise des entités diagnostiques qui sont fréquemment associées, comme les troubles anxieux et dépressifs.
Les troubles communs de l'Axe I incluent dépression, troubles anxieux, trouble bipolaire, TDAH, troubles du spectre autistique, anorexie mentale, boulimie et schizophrénie.
Les troubles communs de l'Axe II incluent les troubles de la personnalité : trouble de la personnalité paranoïaque, trouble de la personnalité schizoïde, trouble de la personnalité schizotypique, trouble de la personnalité borderline, trouble de la personnalité antisociale, trouble de la personnalité narcissique, trouble de la personnalité histrionique, trouble de la personnalité évitante, trouble de la personnalité dépendante, névrose obsessionnelle et retard mental.
Les troubles communs de l'Axe III incluent les lésions cérébrales et autres troubles médicaux et/ou physiques qui peuvent aggraver les maladies existantes ou symptômes présents similaires aux autres troubles.
Catégories diagnostiques
Les 16 catégories de troubles mentaux que regroupe le DSM-IV sont :
En conclusion, le DSM-V apparaît comme « une combinaison dangereuse de diagnostics non spécifiques et imprécis, conduisant à des traitements d'efficacité non prouvée et potentiellement dangereux ». Il recommande enfin aux praticiens de garder leur distance avec le DSM
critiques sur le processus de décision quant aux diagnostics qui d'après « de nombreux témoignages de psychiatres ayant participé au développement du DSM » repose sur des « échanges chaotiques qui ne correspondent guère à un processus de décision de nature scientifique étayé sur des faits empiriques En ce sens Allen Frances, affirme — entre autres critiques virulentes — qu'au cours des réunions « ce sont les voix les plus fortes qui prennent l'ascendant lors des controverses suscitées à chaque nouvelle édition du DSM
que « le DSM n'est donc pas le fruit d'un consensus reposant sur des critères scientifiques, mais la conséquence d'un rapport de force qui s'établit suivant des logiques de pouvoir Cela contribue aussi à expliquer l'apparition et la disparition de divers troubles
le DSM, à partir de sa troisième édition, n'a donc pas réussi à faire disparaître la subjectivité et le jugement humain dans le processus diagnostique, permis d'améliorer la fiabilité et la qualité des diagnostics
Limites
Le DSM est en définitive un « catalogue » des pathologies mentales En lien avec la CIM-10, le DSM se veut être international.
Limites :
Étiquetage : l'individu n'est défini qu’à partir d’une attribution.
Catégorisation : si un diagnostic est fait, il faut savoir quelle portée il va avoir, il ne faut pas emmurer les gens, définir ce qui fait que ceci ou cela est un trouble psychique.
Évaluation restreinte : quand un individu se présente et que seul le DSM est à disposition, un diagnostic peut lui être attribué. Il faut d’autres moyens d’évaluer (ne pas oublier de regarder les ressources du patient, regarder ce qui va bien, évaluer le vécu subjectif du trouble, ce qui lui est difficile ou non). Il faut évaluer la personne autant que la maladie.
Risque de céder à une médicalisation excessive de l’état de souffrance : Le DSM se veut athéorique, il ne fait que décrire les maladies.
Comorbidité : pour un profil, il y a la présence simultanée de plusieurs diagnostics, ce qui n'implique pas nécessairement la présence de plusieurs maladies mais l'impossibilité du DSM à émettre un seul diagnostic.
La faiblesse du DSM est son manque de validité. DSM sont fondés sur un consensus sur les groupements de symptômes cliniques, mais sur aucune mesure objective en laboratoire.
Or nous savons qu’à eux seuls, les symptômes indiquent rarement le meilleur choix de traitement
Critiques venant du courant psychanalytique
La valeur clinique du DSM, depuis la troisième édition, est également l'objet de critiques de la part des psychiatres et psychologues cliniciens qui se référent à la psychopathologie psychanalytique
le fait que pour satisfaire l’industrie pharmaceutique, les experts font du disease mongering : en recyclant et renommant d’anciennes maladies, ils inventent des maladies douteuses, appelées vaguement « troubles » pour la plupart
Le DSM-IV se veut dégagé de tous points de vue non fondés scientifiquement mais il fait constamment référence au béhaviorisme qui est une théorie
La situation devient caricaturale : on réduit la souffrance d'un être unique à un symptôme, décrit dans un catalogue et on ignore son contexte social ou personnel Cette logique génère un appauvrissement des entretiens cliniques ; elle néglige l’éventuelle réticence du patient ; elle est porteuse d'idéaux normatifs
la quatrième édition du DSM et les éditions précédentes de la CIM retiennent trois principaux critères pour classer les troubles autistiques : les troubles des interactions sociales, les troubles de la communication et du langage et des comportements, et des activités et intérêts restreints et répétitifs La cinquième édition du DSM regroupe les appellations de cette triade autistique permettant le diagnostic
Terminologie
qui regroupe les troubles liés à une altération (devenue un « déficit ») de la communication et des interactions sociales permet de caractériser en deux parties les troubles du spectre de l'autisme (ou TSA) dans une seule et même catégorie permettant ainsi le diagnostic
un « déficit persistant de la communication et des interactions sociales observés dans les contextes variés » et
un « caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités ».
Niveaux de sévérité
Le DSM-5 présente 3 niveaux de sévérité.
Niveau 1 : nécessite un soutien
Niveau 2 : nécessite un soutien important
Niveau 3 : nécessite un soutien très important
Conséquences
Depuis le 1er janvier de cette année La publication de la CIM-11 confirme que ce manuel plus officiel au niveau international présente les deux mêmes catégories que le DSM-5, même s'il existe des divergences pour d'autres critères
Du point de vue de la physiologie, les sens sont les systèmes sensoriels de la perception. Leur fonctionnement, leur classification, et la théorie épistémologique qui soutient leur étude sont abordés par plusieurs disciplines, principalement les neurosciences, mais aussi la psychologie cognitive (ou science cognitive), et toutes les philosophies et études sociales
Longtemps, en Occident, à la suite d'Aristote, on a considéré que l'être humain possède cinq sens. Mais ce chiffre est maintenant souvent porté à sept :
système tactile, relatif aux informations de pression, de toucher, de température, de vibration ou de douleur ;
système visuel, relatif à la couleur, la forme, la distance ou l’intensité lumineuse ;
système auditif, qui localise les sons, différencie leur intensité, fréquence, et renseigne sur le rythme ;
système olfactif, relatif aux substances odorantes par voie directe (flairage) ou rétro-nasale (qui renseigne sur les saveurs) ;
système gustatif, qui discrimine des classes de substances chimiques (amer, acide, sucré, salé et umami) via des récepteurs linguaux ;
système vestibulaire, qui permet la perception du sens de la gravité, et l'ajustement des mouvements corporels et de leur vitesse ;
système proprioceptif (proprioception), relatif aux muscles, viscères, nerfs, articulations, pression sanguine, glycémie, faim, soif...
Les cinq sens, Aristote : la vue, l'odorat, le goût, l'ouïe et le toucher.
Ouïe
L'ouïe ou l'audition est la capacité de percevoir des sons. Le pavillon de l'oreille externe focalise et amplifie l'onde qui passe dans le conduit et met en vibration le tympan humain. Puis il est transmis par la chaîne d'osselets jusque dans l'oreille interne. Le son est transmis au cerveau par les cellules nerveuses Il est ensuite analysé et interprété
Écholocalisation
Particulièrement développée chez certaines espèces animales telles que les chauves-souris et les cétacés, l'écholocalisation est la perception d'un environnement et la localisation d'obstacles à l'aide de l'ouïe, par l'analyse de la réflexion (ou échos) d'ondes sonores ou ultrasonores émises par le sujet.
Certains aveugles utilisent l'écholocalisation pour se déplacer dans leur environnement. Ils émettent des sons, que ce soit en tapant avec leur canne, en tapant du pied ou en produisant des clics avec leur bouche
Proprioception
La proprioception est la perception du corps. C'est une perception à laquelle les gens ont fréquemment recours sans savoir qu'elle existe.
Plus facilement démontrée qu'expliquée, la proprioception est la perception « inconsciente » de l'endroit où se trouvent les différentes parties du corps, et ce à chaque instant (ceci peut être démontré à une personne en lui demandant d'effectuer un mouvement quelconque, comme celui de lever la main, alors qu'elle a les yeux fermés ; la personne en question aura, à chaque instant du mouvement effectué, la connaissance de l'endroit où se trouve la partie du corps déplacée, en l'occurrence sa main ; cette connaissance est permise par la proprioception, puisqu'en principe les autres sens ne peuvent être renseignés à son sujet).
Équilibrioception
Le sens de l'équilibre est principalement lié au système vestibulaire de l'oreille interne. Pour faire simple, les cellules réceptrices ont des cils situés dans une cavité remplie de liquide. Lorsque le liquide bouge sous l'effet d'un changement d'orientation de la tête ou sous l'effet d'une accélération, les cils bougent et les cellules transmettent un signal au système nerveux, renseignant sur les caractéristiques du mouvement.
Chimioréception
La langue compte 3000 papilles gustatives formées de cellules spécialisées dans les saveurs de base : acide ou aigre, amer, gras salé, sucré et umami. On croyait autrefois que chaque saveur disposait d'une partie de la langue qui lui aurait été réservée, toutefois des études ont démontré le contraire par application d'une goutte de substance salée ou sucrée au même endroit : le sujet parvenait à reconnaître la saveur quelle que soit la localisation de la goutte, la « cartographie des saveurs » est donc obsolète Les cellules réceptrices captent les stimulations et transmettent au cerveau les signaux correspondants. Ce qui permet de ressentir le goût.
Odorat
Le nez est un organe très sensible qui est capable de percevoir des milliers d'odeurs. L'olfaction est le deuxième des sens après le goût à utiliser une réaction moléculaire donc « chimique ». Si on respire par la bouche, l'air passe directement dans la gorge et une toute petite partie arrive alors aux cellules olfactives. Ces cellules vont transmettre des impulsions informatives au nerf olfactif qui envoie un signal électrique au cerveau, lui permettant de reconnaître l'odeur par le système olfactif.
Thermoception
La thermoception est le sens de perception de la chaleur et de l'absence de chaleur (froid) par la peau. C'est le premier sens non identifié explicitement par Aristote.
Réception polymodale
Le principal exemple de réception polymodale est la nociception : c'est la perception des stimulus lésionnels ou potentiellement lésionnels. Elle est associée à la douleur. Elle peut être regroupée en un à trois sens, ceci dépendant de la méthode de classification. Les trois types de nocicepteurs sont :
les récepteurs cutanés au niveau de la peau ;
les récepteurs somatiques au niveau des articulations et des os ;
les récepteurs viscéraux au niveau des organes viscéraux.
L'hypersensibilité, en psychologie, est une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, pouvant être vécue avec difficulté par la personne concernée elle-même ou perçue comme « exagérée », voire « extrême », par son entourage Dans le registre sensoriel, l’hypersensibilité peut concerner un seul ou plusieurs des sens du système sensoriel.
Les caractéristiques de cet ensemble découlent d'une plus forte réactivité à une même stimulation, ce qui a des aspects positifs — Jung parle de « caractère enrichissant » — et des aspects négatifs, comme une sensibilité accrue à la peur.
Le terme « individu hautement sensible » est ici traduit par « hypersensible ».
Une même personne (avec autisme par exemple) peut être à la fois hyposensible à certains stimuli (ex. : température de l'eau, avec brûlures possibles), et présenter une hypersensiblilité très marquée pour d'autres stimuli (typiquement : au bruit, à l'agitation
Cette co-existence entre hyper- et l’hyposensibilité chez un même individu semble fréquente chez les autistes :
L'hyposensibilité évoque une intensité inhabituellement basse de la perception pour un ou plusieurs canaux sensoriels, ce qui « implique un niveau de stimulation de l’environnement très élevé pour initier une réponse. Selon les comportements stéréotypés et les autostimulations, fréquemment observées dans l’autisme, qu’il appelle « sensorismes », constitueraient des mécanismes d’autoprotection inconscients des personnes avec autisme pour lutter contre les hypo- et les hyper-sensibilités
Une même personne peut être hypersensible pour un sens (l'ouïe par exemple) et hyposensible pour un autre. Ceci est fréquent chez les autistes.
la timidité et l'introversion ne doivent pas être confondues avec l'hypersensibilité, même si ce sont des réponses possibles, car il existe des hypersensibles extravertis et la thérapie peut révéler une tendance refoulée à l'extraversion chez certains hypersensibles
Lien entre sensibilité élevée et pathologie
c'est un caractère enrichissant, qu'on ne peut pas considérer en lui-même comme pathologique, Néanmoins, si cette sensibilité a des conséquences destructrices pour le sujet, on doit bien admettre qu'on ne peut pas la considérer comme bien normale
la sensibilité élevée n'est ni une maladie ni une anomalie Elle n'a donc pas besoin d'être soignée. « Devenir humain est une conquête quotidienne, affirme-t-il, et celle-ci passe par la fierté d'être sensible
En tant que telle, l'hypersensibilité n'est ni une maladie ni un symptôme précisément défini. Ce mot fait plus simplement partie du jargon paramédical. Toutefois, elle peut être liée à une autre cause de souffrance qui peut nécessiter dans ce cas une prise en charge psychologique.
Puisqu'il ne s'agit pas d'une maladie, il n'y a pas lieu de parler de thérapie destinée à soigner ou corriger l'hypersensibilité à proprement parler. On mentionnera des thérapies exclusivement pour des troubles identifiés distinctement à côté de l'hypersensibilité, comme les difficultés sociales, les troubles de l'humeur, l'angoisse, le stress post-traumatique, etc.,
Certains auteurs envisagent néanmoins de « traiter » l'hypersensibilité d'une manière ou d'une autre. En ce sens, les techniques et thérapies existantes sont jugées adéquates du moment qu'elles ne tentent pas de réprimer l'hypersensibilité mais, au contraire, tant qu'elles permettent à l'hypersensible de vivre avec son « excès » de ressentis, de l'assumer et de trouver des occupations mettant en valeur ce qui a pu lui sembler une source de problèmes
la haute sensibilité serait liée à un trait génétique conservé pendant l'évolution par un grand nombre d'espèces animales, laissant supposer qu'il a certains avantages ; mais elle également l’existence d'« interaction » avec l'environnement durant l'enfance comme cause de ce tempérament hypersensible.
générale, après une enfance difficile, un hypersensible s'est construit un ensemble de protections psychologiques lui permettant de se protéger ou d'éviter un monde perçu comme excessivement violent. Ces mécanismes d'adaptation, à leur tour, peuvent générer une mauvaise adaptation sociale des difficultés relationnelles de la souffrance et de la frustration
la sensibilité élevée n'est pas génétique, mais découle de l'histoire singulière de chaque personne, comprenant les influences possibles du contexte familial, de la généalogie et de la société.
Perception et réaction
Un premier défaut pointé est le fait que la réaction comportementale à un stimulus n'est pas nécessairement proportionnelle à son intensité. Une autre lacune pointée est le raccourci fait dans l'assimilation d'Aron entre stimuli sensoriels avec ceux environnementaux et sociaux, les premiers demandant bien moins de ressources cognitives que les seconds. Elle assimile également la sensibilité aux seuil de détection et au seuil de discrimination.
Tempérament et personnalité
Le terme « tempérament » faisant référence à une forme de caractère « définitif », Stéphanie Aubertin s'oppose à cela en notant que la sensibilité est susceptible d'évoluer au fil de la vie ou selon le contexte et que l'hypersensibilité n'est donc ni une fatalité, ni définitive.
Les chercheurs suggèrent que le modèle théorique de l'hypersensibilité se superpose fortement aux traits de personnalité établis par le modèle du Big Five, notamment ceux de névrosisme et d'ouverture à l'expérience. Toujours selon ces chercheurs, ces traits suffisent déjà à expliquer la capacité de reconnaissance des émotions.
Justifications défaillantes
Aubertin critique Elaine Aron sur le fait que celle-ci justifie des temps de réponses plus long aux tâches effectuées dans ses études de la part de sujets définis comme hypersensibles selon son questionnaire comme « une pause pour réfléchir », mais également qu'Aron justifie un temps de réponse plus court de cette même catégorie de personnes car elles auraient besoin de moins de stimuli pour répondre. Est donc dénoncé le fait que tout motif pourrait justifier la sensibilité élevée détectée au préalable selon Elaine Aron.
Questionnaire
Le questionnaire d'hypersensibilité d'Aron est noté comme effectivement validé par des analyses factorielles (il mesure bien « quelque chose »), mais rien n'indiquerait
Polysémie
Nous pouvons retrouver le caractère polysémique de l'hypersensibilité dans le DSM-5, où le mot est utilisé 16 fois : une fois pour « hypersensibilité au rejet » (trouble dysphorique prémenstruel), trois fois pour « hypersensibilité aux jugements négatifs » (trouble de la personnalité évitante), deux fois non spécifiées (personnalités paranoïaque et schizotypique), une fois pour une « hypersensibilité personnelle » (personnalité Borderline), quatre fois pour spécifier une hypersensibilité aux neuroleptiques, une fois pour spécifier une « hypersensibilité des capteurs médullaires du dioxyde de carbone », et enfin quatre fois pour une hypersensibilité à la lumière ou au bruit.
Le mot hypersensible est utilisé deux fois, une fois pour « hypersensible à la lumière vespérale » (trouble de l'alternance veille-sommeil) et une fois pour définir un des niveaux d'empathie sur l'échelle du niveau de fonctionnement de la personnalité L'hypersensibilité n'est donc bel et bien pas une pathologie et n'est pas non plus un symptôme précisément fixé par une définition unique.
Dangers
La polysémie du mot mêlée à certaines lacunes théoriques et méthodologiques du concept ainsi que son intérêt médiatique permet à beaucoup de personnes de s'y identifier (ou d'identifier une autre personne) et cela très facilement, De plus, une caractéristique redondante de l'hypersensibilité est qu'elle serait une souffrance cachant en réalité un potentiel exploitable lorsque cet attribut serait maîtrisé par l'individu
A cela vient s'ajouter le caractère définitif allant souvent de pair avec des définitions communes de l'hypersensibilité, pouvant mener certaines personnes à ne pas travailler sur eux ou à ne pas soigner une éventuelle pathologie sérieuse.
Johann Friedrich Karl Asperger, dit Hans Asperger (né le 18 février 1906 à Hausbrunn et mort à Vienne le 21 octobre 1980), est un psychiatre autrichien, auteur d'une étude pionnière sur l'autisme. Son nom a été donné au syndrome d'Asperger, une forme d'autisme définie en 1981 par Lorna Wing.
Son rôle dans l'Autriche annexée par les nazis est longuement resté méconnu, jusqu'à l'étude de documents d'archive. Ceux-ci démontrent qu'Hans Asperger, qui travaillait sous la direction de son ami Franz Hamburger, a collaboré avec le gouvernement nazi, bénéficié d'avancées de carrière grâce à la fuite des médecins juifs, et a participé à la sélection d'enfants envoyés vers Am Spiegelgrund, où certains d'entre eux ont été tués. La question de son adhésion personnelle à l'idéologie nazie reste controversée,
les informations biographiques disponibles à propos de Hans Asperger sont limitées En dépit de son rôle dans l'étude de l'autisme, les documents d'archives le concernant ont longuement été ignorés Aussi les diverses opinions émises à son sujet restaient-elles invérifiables
Certaines informations biographiques proviennent de sa fille Maria Asperger-Felder, qui les a délivrées en 2006, à l'occasion de ce qui aurait été le 100e anniversaire de la naissance de son père.
ces sources « véhiculaient une image non critique et parfois apologétique du rôle d'Asperger pendant la période nazie
Les pigeons ou les dauphins sont capables de percevoir les lignes du champ magnétique terrestre ou ses variations.
Une pseudo-science, la métapsychique, a proposé à différentes époques, un sixième sens qui permettrait la communication entre l'être vivant et d'autres êtres vivants, sans que soient connus les organes de perception, les énergies et mécanismes médiateurs, ou les organes effecteurs, à la source de ces phénomènes.
Mais le terme de sens peut revêtir deux aspects différents suivant que l’on soit en présence d'une communication immédiate (donc instinctive) ou médiate (donc rationnelle, scientifique). Les sens sont les voies de la perception, un lien reliant la conscience et l'organisme au monde extérieur et à ses organes et qui lui permet de reconnaître, grâce à l'interprétation donnée par la pensée et la connaissance, les informations qui, parmi l'ensemble de celles lui parvenant, pourraient lui être utiles.
Certaines cultures ne divisent pas leur perception du monde selon cinq sens, elles peut faire primer l’importance d’un sens sur un autre, et associer des valeurs individuelles et sociales différentes aux sens
De par cette définition assez vaste, plusieurs sens peuvent être identifiés.
Tous les animaux présentent des récepteurs sensoriels leur permettant de percevoir le monde autour d'eux, incluant plusieurs de ceux précités, valables pour les humains. Cependant, les mécanismes et capacités peuvent varier.
Par exemple, les chiens ont un sens de l'odorat plus fin que chez les humains, bien que le mécanisme mis en jeu soit le même. Les mites ont des récepteurs olfactifs sur leurs antennes, et des récepteurs aux vibrations sonores sur leurs ailes. Les cténophores ont un récepteur de l'équilibre (un statocyte) qui fonctionne très différemment des canaux semi-circulaires mammaliens.
La partie la plus importante de l'œil est le globe oculaire qui est le véritable organe de la vue. Le globe oculaire a la forme d'une sphère, et il est formé de trois couches de tissus superposées :
la sclère ;
la choroïde avec l'iris et la pupille, qui forment ensemble l'uvée ;
la rétine où se trouvent les cellules nerveuses d'où part le nerf optique.
Électroperception
L'électroception (ou électroréception), le plus significatif des sens non humains, est la capacité à détecter les champs électriques. Beaucoup d'espèces de poissons, requins, raies, peuvent sentir des modifications du champ électrique dans leur proximité immédiate. Certains poissons sentent passivement des changements dans le champ électrique proche ; d'autres génèrent le leur, d'intensité faible, et peuvent sentir la répartition du potentiel sur leur surface corporelle ; d'autres encore utilisent ces capacités de génération et de sensation pour la communication sociale.
Le seul ordre de mammifères connu pour présenter la faculté d'électroception est l'ordre des monotrèmes, parmi lesquels l'ornithorynque a le sens le plus développé
Les humains (et probablement les autres mammifères) peuvent détecter les champs électriques indirectement, par le biais de l'effet qu'ils provoquent sur les poils. Par exemple, un ballon électriquement chargé exercera une force d'attraction sur des cheveux, ce qui peut être senti par le toucher, et être identifié comme provenant d'une charge électrique (et non du vent ou autre chose).
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Approches psycho-éducatives
Des interventions cognitives et comportementales, notamment l'Analyse du Comportement Appliquée (ABA), dont est aussi dérivé le Modèle de Denver, le TEACCH, et le PECS sont proposées pour aider les personnes autistes à gagner en autonomie et à développer des habitudes de communication
il existe quelques preuves d'efficacité des groupes d'habiletés sociales pour les personnes entre 6 et 21 ans
Les personnes militant pour la neurodiversité sont globalement opposées aux approches de type ABA, qu'elles jugent non éthiques il est aussi suggéré qu'une exposition répétée aux approches de type ABA génère un trouble de stress post-traumatique chez la personne autiste
Médicaments
il n'existe pas de traitement curatif » de l'autisme
Aucun traitement médicamenteux n'est recommandé officiellement le niveau très faible voire l'absence de preuve d'efficacité des ISRS (avec effets délétères constatés des preuves contradictoires concernant les antidépresseurs tricycliques
(là aussi avec effets secondaires délétères et l'absence totale de preuve d'efficacité des injections intraveineuses de sécrétine
Certains traitements médicamenteux ciblent les troubles associés à l'autisme.
La prescription de mélatonine pourrait améliorer significativement le temps de sommeil total
Un nombre important de personnes autistes étant épileptiques, elles reçoivent des médicaments anti-épileptiques afin de prévenir les crises
Des améliorations du langage et de la communication ont été constatées grâce à l'utilisation d'une forme de vitamine B9 (l'acide folinique),
L'influence psychanalytique remise en question
Le rapport de la psychanalyse avec la notion d'autisme est complexe et fortement relié aux travaux des précurseurs de la psychanalyse (Jung, Freud ou Bleuler, cf. l'Histoire de la notion d'autisme).
Dans l'ensemble, l'approche psychanalytique reste source de vives controverses, qu'elle concerne les théories sur l'origine des troubles autistiques ou leur prise en charge
Des associations de familles militant pour que l'approche psychanalytique soit considérée comme « non recommandée » ont exprimé leur déception et certaines associations de psychanalystes ont protesté
Faisant suite à la dénonciation répétée de la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme une proposition de résolution parlementaire visant à l'interdire a été formulée soutenu publiquement par le porte-parole du collectif Autisme
Cette controverse est notamment centrée sur l'importance des théories psychanalytiques culpabilisant le rôle de la mère dans le développement de l'autisme.
Notamment les théories émises par Bruno Bettelheim, qui a proposé l'idée de « mère réfrigérateur » en s'inspirant des propos de Leo Kanner pour désigner des mères comme cause de l'autisme de leur enfant
Bien qu'il prône une prise en charge psychoéducative et qu'il exclue de sa définition de l'autisme les causes innées (là où Kanner fait le contraire il reste le symbole du refus d’entendre la part génétique, innée de ces troubles.
Ses théories ont souvent été reprises en psychanalyse de l'autisme
Les faibles possibilités de prise en charge autre que celles d'inspiration psychanalytique ont été dénoncées par des associations de parents, accusant les théories psychanalytiques de guider un nombre important de pédopsychiatres français
Ces théories culpabilisantes seraient progressivement abandonnées par les praticiens d'inspiration psychanalytique actuels, certains prenant acte des avancées scientifiques et mettent l'accent sur une position éthique de respect de la souffrance des patients et de leur famille
pédopsychiatre, ont souligné le manque de fondement scientifique de la psychanalyse et récusé sa prétention à guérir une maladie biologique comme l'autisme
l'approche psychothérapeutique de l'autisme, qu'elle soit d'inspiration psychanalytique ou d'inspiration cognitivo-comportementale, donne des améliorations significatives de l'état des enfants autistes
L'étude fait l'objet d'une bonne réception de la part de divers psychiatres, psychologues cliniciens et psychanalystes mais également de critiques venant du cognitiviste Franck Ramus
Cette étude n'est qu'un premier pas, et montre le besoin d'un plus grand nombre d'analyses scientifiques rigoureuses à grande échelle pour estimer les effets de la psychothérapie, qu'elle soit d'orientation psychanalytique ou autre, dans la prise en charge de l'autisme.
Traitements « alternatifs » et dérives
L'autisme reste mal compris.
Ceci peut entraîner une grande anxiété dans les familles, et un douloureux phénomène d'impuissance
Ce contexte a favorisé le développement de méthodes « alternatives » soi-disant miracles, souvent facturées à des prix très élevés
Une pseudoscience s'est développée autour de l'autisme, de ses causes hypothétiques, de son accompagnement, voire d'une supposément possible « guérison », impliquant un grand nombre de thérapies non conventionnelles.
Certaines sont basées sur des régimes
De prétendus traitements oraux se révèlent parfois dangereux et parfois simplement inefficaces
La « thérapie par chélation » a entraîné la mort d'un enfant autiste et de même que l'exposition à l'oxygène en caisson hyperbare, n'est pas recommandée
Certaines méthodes classées comme alternatives ou complémentaires montrent des bénéfices pour certains enfants.
C'est le cas par exemple du contact avec des chevaux (encore à confirmer c'est aussi le cas de méthodes dites sensorielles basées sur l'eau (le snoezelen, la natation, la plongée sous-marine et d'autres méthodes de balnéothérapies ou d'hydrothérapie durant 10 à 14 semaines sont appréciés de nombreux autistes qui peuvent trouver une source d'amélioration de confiance en soi, des interactions sociales et des comportements mais certaines formes d'hydrothérapie sont inadaptées aux cas d'hypersensibilité proprioceptive, faisant que des stimuli externes appliqués avec une force excessive (ex. : jet d'eau)
« conduisent souvent à une réponse des systèmes de stress qui ne correspond pas aux capacités de compensation du corps
Mais beaucoup de méthodes ont un niveau de preuve encore insuffisant et certaines n'ont simplement pas pu démontrer la moindre efficacité
Grâce aux importants revenus générés par ces pseudo-thérapies, de puissants instituts se sont formés aux États-Unis pour promouvoir et centraliser ce genre de méthodes appuyés par une communication et un lobbyisme actifs, Cette communication est généralement basée sur des témoignages isolés et invérifiables et une grande force de persuasion, parfois assortis de fausses études scientifiques En réponse, la FDA américaine a publié un guide intitulé « Beware of False or Misleading Claims for Treating Autism et des associations d'aide aux victimes se sont montées, comme la Autism Rights Watch, en lien en France avec la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
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(Y aurait-il moins d'autisme autour de lieux où il y a moins de pollution de l'air Sur 129 222 naissances dans la région métropolitaine de Vancouver de 2004 à 2009, suivies jusqu'en 2014 : 1 921 enfants (soit 1,5 % de ces naissances) ont été diagnostiqués TS porteurs TSA. Ces données ont été croisées avec sur une modélisation géographique rétrospective de l'exposition à trois polluants connus et suivis : particules de moins 2,5 µm (PM2.5), monoxyde d'azote (NO) et dioxyde d'azote (NO2-, calée sur la proximité de l'habitation avec un espace vert lors de sa grossesse.
Les auteurs ont conclu que « l'exposition prénatale aux espaces verts était associée à une probabilité réduite de TSA », mais sans preuves que cela soit dû à une moindre exposition à la pollution atmosphérique.
l'autisme n'est génétique qu'à hauteur de 50 %, à parts égales avec les facteurs environnementaux. Il est cependant difficile de distinguer les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux, l'autisme étant un caractère phénotypique issu d’interactions complexes. 50 % des cas d'autisme s'expliqueraient par des mutations de novo.
Les structures cérébrales caractéristiques étant acquises durant la grossesse il n'est pas possible d'isoler l'effet de l'environnement en étudiant les jumeaux monozygotes qui sont exposés aux mêmes conditions de développement prénatal. Les interactions des gènes liés à l'autisme entre eux et avec l'environnement sont complexes : un même profil génétique et le même environnement peut produire des individus autistes et neurotypiques, les jumeaux monozygotes n'étant pas systématiquement autistes ou neurotypiques. Dans les années 1990, l'autisme était considéré comme une maladie polygénique de 5 à 15 gènes à transmission non mendélienne. Or, depuis les années 2000, plusieurs centaines de gènes à transmission mendélienne impliqués dans l'autisme ont été mis en évidence. L’autisme serait lié à 1 034 gènes différents,
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Les parents peuvent percevoir des premiers signes de l'autisme durant les deux premières années de leur enfant, par l'absence ou la présence d'un certain nombre de comportements, par exemple : une impression d'indifférence au monde sonore et aux personnes ; l'absence de tentative de communication avec l'entourage par les gestes ou le babillage ; la difficulté à fixer le regard ou un regard périphérique. Le décalage avec les comportements des autres enfants apparaît de plus en plus important avec l'avancée en âge, néanmoins certains enfants se développent d'abord « normalement », puis « régressent » soudainement.
Des indices laissaient penser que des maladies inflammatoires de l'intestin (MII) parentales puissent prédisposer l'enfant à naître à l'autisme. En combinant quatre approches complémentaires, les auteurs y estiment « avoir trouvé des preuves d'un lien de causalité potentiel entre les MICI parentales, en particulier maternelles, et l'autisme chez les enfants. Un dérèglement immunitaire périnatal, une malabsorption des micronutriments et une anémie peuvent être impliqués
Facteurs environnementaux
Quelques facteurs ont été positivement corrélés à la survenue d'un TSA :
L'exposition in utero à l’acide valproïque, un antiépileptique formellement contre-indiqué pendant la grossesse
L'hypothyroïdie maternelle non équilibrée durant le premier trimestre de sa grossesse
Les situations de détresse respiratoire aiguë ou d'hypoxie en périnatal
L'exposition de la mère à des maltraitances durant son enfance
La prématurité, les petits poids de naissances, et l'accouchement par césarienne
L'hypothèse qu'une concentration amniotique élevée de testostérone lors d'un stade critique de la vie fœtale, qui pourrait favoriser un cerveau « hyper-masculin », alors source de comportements stéréotypés masculins tels que la systématisation, la construction de machines, et d'une moindre capacité d'empathie et de vie sociale (qualités supposées plus féminines selon cette approche) et l'apparition de traits autistiques, fait l'objet de diverses études. qu'une exposition fœtale à la testostérone peut modifier certaines structures cérébrales mais elle a été au moins remise en cause en par une étude qui n'a trouvé aucun effet de la testostérone sur l'empathie
L'exposition fœtale à l'hyperglycémie lors d'un diabète gestationnel
La proximité du lieu de résidence de la mère durant la grossesse avec des champs traités par des insecticides de la famille des organophosphorés et des pyréthroïdes
Dépistage précoce (12-30 mois)
Environ la moitié des parents d'enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme remarquent la présence de comportements inhabituels chez leur enfant avant l'âge de 18 mois, et environ les 4/5 avant l'âge de 24 mois. La présence d'un ou plus des signes d'alerte suivant nécessite de consulter un médecin spécialiste
absence de babillage à 12 mois ;
absence de gestes communicatifs à 12 mois ;
aucun mot isolé prononcé à 16 mois ;
aucune phrase de deux mots prononcée spontanément à 24 mois (à l'exception de phrases écholaliques) ;
toute régression des capacités sociales et langagières, quel que soit l'âge de l'enfant.
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L'hypothèse qu'une concentration amniotique élevée de testostérone lors d'un stade critique de la vie fœtale, qui pourrait favoriser un cerveau « hyper-masculin », alors source de comportements stéréotypés masculins tels que la systématisation, la construction de machines, et d'une moindre capacité d'empathie et de vie sociale (qualités supposées plus féminines selon cette approche) et l'apparition de traits autistiques, fait l'objet de diverses études. qu'une exposition fœtale à la testostérone peut modifier certaines structures cérébrales mais elle a été au moins remise en cause en par une étude qui n'a trouvé aucun effet de la testostérone sur l'empathie
L'exposition fœtale à l'hyperglycémie lors d'un diabète gestationnel
La proximité du lieu de résidence de la mère durant la grossesse avec des champs traités par des insecticides de la famille des organophosphorés et des pyréthroïdes
L'hypothèse qu'une concentration amniotique élevée de testostérone lors d'un stade
Perceptions de la famille
Dans le processus d’un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme, les parents sont aussi affectés par cette situation de plusieurs manières
Selon une étude les pères ont peu de connaissances sur le trouble de l'autisme. Ce qu'ils savent généralement sont les problème de language ou d'audition, sur les interactions sociales, des retards de développement et des intérêts particuliers.
La transition vers les services est difficile à cause d’un manque d’accessibilité, mais les pères sont habituellement satisfaits des services reçus malgré tout. Ces services ont des effets positifs pour l’enfant sur le langage, la communication, la motricité, les comportements et l’autonomie.
Des mères croient que l'intégration scolaire d'enfant autiste est influencée par le personnel scolaire car il est important d'avoir les connaissances et compétences pour leur besoins.
L'environnement à aussi une influence sur l'intégration et qu'il est apportant d'avoir un accès aux services et au besoins.
Il est encore plus facile de ciblé les besoins de l'enfant quand un proche à connaissance des besoins spécifiques de l'enfant.
L'autisme est officiellement reconnu comme générant un handicap, cependant une évolution est possible notamment en matière d'autonomie.
Par exemple la figure Donald Grey Triplett, premier enfant diagnostiqué autiste par Leo Kanner.
Sortie des critères diagnostiques
Certains diagnostique de l'autisme peuvent être interprété comme des guérison. Certain enfants ne rencontre plus les critères diagnostiques à l'âge adulte car la plupart on appris à "masquer" leur traits afin de paraître acceptable socialement ce qui n'est pas sans conséquence (troubles dépressifs, troubles anxieux). Ils apprennent à mimer et se fondre dans la masse afin d'avoir l'air "normaux" ou "guéris" en grandissant.
Intégration sociale et professionnelle
Les difficultés de l'autisme et l'exclusion sociale font qu'ils sont peu intégrées dans la société :
Accès à l'école, à un travail...il es difficile pour eux de faire des liens relationnel, car une part ne peuvent pas parler, n'ont pas de travail régulier et on sont dépendants des parents.
Une étude à montré que les situations de stress des familles sont nombreuses et douloureuses.
Dépistage
Le diagnostic se fonde sur divers arguments clinique avec la collaboration des proches tout patient ou représentant légal du patient à le droit de s'opposer au diagnostic y compris "en contre" qui n'a pas été réalisé selon les recommandations et à demandé un diagnostic d'autre praticien.
Des indications sur les signes d'alerte qui indiquerai un autisme pendant l'enfance son proposé.
Un dépistage peut être effectué à partir de 18 mois assez fiable (test M-CHAT) par le pédiatre ou les parents.
En cas de doute il est recommandé d'effectuer un teste plus précis (ADOS et ADI-R.
Le dépistage permet une mise en place permet une mise en charge adaptée au plus tôt et d'augmenter les chances de développement de l'enfant.
La Fondation FondaMental, bien qu'acceptant la notion de trouble du spectre de l'autisme et de syndrome d'Asperger, considère que l'autisme est « assimilé aux maladies mentales.
En France le retard en matière d'autisme est principalement à cause d'utilisation persistante de la psychanalyse.
Parmi les sujets de controverse, on trouve la notion de psychose, le rapport à la psychanalytique et les déduction sur le rôle des parents.
Les résultats des premières structures expérimentales de « Centres Experts sur ABA » de l'eutisme 3 montrent que que très peu des enfants autistes ont intégré l'école ordinaire et les résultats sont en deçà des études originelles des méthodes comportementales.
Droit international
La France a été épinglée par l'ONU plusieurs fois à propos des situations des autistes dans le pays. L'ONU dénonce la violation des droits des autistes. En cause : l'utilisation persistante de la psychanalyse. L'ONU a demandé à la France de cesser l'institutionnalisation d'un enfant autiste dans un hôpital psychiatrique. Il y à très peu de données officielles aux personnes autistes ainsi que les soins psychiatriques sans consentement. L'ONU s'est dit préoccupée encore du fait que les autistes soient particulièrement concernés par le recours aux médicament et à la surmédication en France. L'ONU constate que les autistes en France soient soumis à des traitements qui visent à « faire disparaître » leur autisme, ce qui constitue une atteinte à leur identité.
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pdj-france · 1 year ago
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Pour de nombreuses personnes atteintes de l'X fragile, le gène muté qui cause les symptômes est actif plutôt que réduit au silence. Thom Leach/Photothèque scientifiqueLe syndrome de l'X fragile est une maladie génétique causée par une mutation dans un gène situé à l'extrémité du chromosome X. Elle est liée aux troubles du spectre autistique. Les personnes atteintes de l'X fragile éprouvent une gamme de symptômes qui comprennent des troubles cognitifs, des retards de développement et d'élocution et de l'hyperactivité. Ils peuvent également avoir certaines caractéristiques physiques telles que de grandes oreilles et un front large, des muscles flasques et une mauvaise coordination. Avec nos collègues Jonathan Watts et Elizabeth Berry-Kravis, nous sommes une équipe de scientifiques spécialisés en biologie moléculaire, en chimie des acides nucléiques et en neurologie pédiatrique. Nous avons récemment découvert que le gène muté responsable du syndrome de l'X fragile est actif chez la plupart des personnes atteintes de la maladie, et non réduit au silence comme on le pensait auparavant. Mais le gène affecté sur le chromosome X est toujours incapable de produire la protéine qu'il code parce que le matériel génétique n'est pas correctement traité. La correction de cette erreur de traitement suggère qu'un traitement potentiel pour les symptômes de l'X fragile pourrait un jour être disponible. Réparer l'épissage d'ARN défectueux Le gène FMR1 code pour une protéine qui régule la synthèse des protéines. Un manque de cette protéine conduit à une synthèse globale excessive de protéines dans le cerveau, ce qui entraîne de nombreux symptômes du X fragile. La mutation qui cause le X fragile entraîne des copies supplémentaires d'une séquence d'ADN appelée répétition CGG. Tout le monde a des répétitions CGG dans son gène FMR1, mais généralement moins de 55 copies. Avoir 200 répétitions CGG ou plus fait taire le gène FMR1 et entraîne le syndrome de l'X fragile. Cependant, nous avons constaté qu'environ 70 % des personnes atteintes de l'X fragile ont encore un gène FMR1 actif que leur machinerie cellulaire peut lire. Mais il est suffisamment muté pour être incapable de diriger la cellule pour qu'elle produise la protéine qu'elle code. Les gènes sont transcrits dans une autre forme de matériel génétique appelé ARN que les cellules utilisent pour fabriquer des protéines. Normalement, les gènes sont traités avant la transcription afin de créer un brin d'ARN lisible. Cela implique de supprimer les séquences non codantes qui interrompent les gènes et de recoller le matériel génétique. Pour les personnes atteintes de l'X fragile, la machinerie cellulaire qui effectue cette coupe épisse incorrectement le matériel génétique, de sorte que la protéine pour laquelle code le gène FMR1 n'est pas produite. Le syndrome de l'X fragile est la forme héréditaire de déficience intellectuelle la plus courante. En utilisant des cultures cellulaires en laboratoire, nous avons découvert que la correction de ce mauvais épissage peut restaurer le bon fonctionnement de l'ARN et produire la protéine du gène FMR1. Pour ce faire, nous avons utilisé de courts morceaux d'ADN appelés oligonucléotides antisens, ou ASO. Lorsque ces morceaux de matériel génétique se lient aux molécules d'ARN, ils modifient la façon dont la cellule peut le lire. Cela peut avoir des effets sur les protéines que la cellule peut produire avec succès. Les ASO ont été utilisés avec un succès spectaculaire pour traiter d'autres troubles de l'enfance, tels que l'amyotrophie spinale, et sont maintenant utilisés pour traiter une variété de maladies neurologiques. Au-delà des modèles de souris Notamment, le syndrome du X fragile est le plus souvent étudié à l'aide de modèles murins. Cependant, parce que ces souris ont été génétiquement modifiées pour ne pas avoir de gène FMR1 fonctionnel, elles sont assez différentes des personnes atteintes de l'X fragile.
Chez l'homme, ce n'est pas un gène manquant qui cause l'X fragile, mais des mutations qui entraînent la perte de fonction du gène existant. Étant donné que le modèle murin du X fragile ne possède pas le gène FMR1, l'ARN n'est pas fabriqué et ne peut donc pas être mal épissé. Notre découverte n'aurait pas été possible si nous avions utilisé des souris. Avec d'autres recherches, de futures études chez l'homme pourraient un jour inclure l'injection d'ASO dans le liquide céphalo-rachidien de patients X fragiles, où il se rendra au cerveau et, espérons-le, restaurera le bon fonctionnement du gène FMR1 et améliorera leur fonction cognitive. Joel Richter reçoit des fonds du NIH et de FRAXA. Sneha Shah reçoit un financement de la FRAXA Research Foundation. Source
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arual-7 · 2 years ago
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Voici une bien belle initiative nous incitant à porter des chaussettes dépareillées pour la journée mondiale de la trisomie 21.
♪ MAIS Y’A UN MAIS ♫ (comme dirait la chanson “Les Rois du Monde”)
Porter des chaussettes (trop) dépareillées et pas du tout assorties m’angoisse profondément.
D’ailleurs, quand j’achète des chaussettes chez Dedoles, quand elles sont trop différentes, j’en prends deux paires, pour les assortir.
En fait, cette journée devraient être appelée la journée mondiale du syndrome de Down contre le spectre du trouble autistique. Oui oui, en mode Alien vs. Predator...
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alite-pinguin · 2 years ago
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Atypikoo.com, Avis sur le site de rencontres entre neuroatypiques
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Atypikoo.com est un site de rencontres destiné à ceux qui s’identifient comme neuroatypiques, ce qui signifie qu’il est conçu pour les personnes souffrant de troubles du spectre autistique, du syndrome d’Asperger ou d’une autre maladie du cerveau qui rend la communication et l’interaction sociales difficiles. Cette revue expliquera ce qu’est Atypikoo.com, comment il fonctionne, et notre opinion…
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yeahowlfashion · 2 years ago
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bourgrire-auvairniton · 2 years ago
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webinfun · 2 years ago
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ernestinee · 1 year ago
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Je suis un peu démunie par rapport à l'un de mes patients et surtout par rapport à ses parents, ou comment devenir maltraitant en essayant de "bien faire".
Ado, syndrome autistique et une notion bien particulière de ce qu'est "l'abstrait" bien sûr. Donc le calcul littéral en maths est presque impossible parce qu'il a du mal avec le fait qu'on fasse des opérations sur des lettres, qu'on puisse y mettre des exposants. En chimie il galère aussi parce qu'on utilise des symboles. La physique et l'utilisation de formules, pareil, il galère. Les autres matières sont assez bien intégrées mais comme il a ce truc un peu bizarre dans son attitude aux autres, il subit du harcèlement à l'école. Les profs sont au courant du diagnostic et c'est important pour la tolérance et la protection à son égard, les harceleurs sont sanctionnés, l'école gère comme elle peut mais H. a aussi dû frapper pour qu'on le laisse tranquille.
Il a 15 ans, l'âge où il pourrait choisir une voie sans les maths, aller vers ce qu'il souhaite "du travail dans un bureau tout seul". Il a des projets, il veut écrire, raconter et il est capable de faire pas mal de tâches répétitives, encoder des informations,etc. C'est un jeune homme capable et motivé.
Mais ses parents sont dans le déni. Ils multiplient les prises en charge pour que ce gamin rentre dans les cases. Ils délèguent en se disant "on a fait tout ce qu'il fallait et il n'y arrive pas" et ils lui font passer le message qu'il est nul en tout, bon à rien malgré "tout ce qu'on fait pour toi"
Alors là pendant les vacances, il me voit 2h par semaine pour de la méthodologie et des maths. Et il voit une absl de soutien scolaire 3h par semaine pour de la chimie et de la physique et il y a également une dame qui va chez eux 2h par semaine pour un mix de tout. Ça fait déjà 7h.
Ensuite, il a psy, 1h par semaine. Et il change de psy régulièrement parce que les psys comprennent vite que le problème ne vient pas de lui mais des parents, et les changements ne vont pas dans leur sens. Il se retrouve à raconter sa vie encore et encore à des psys différents.
Comme si ce n'était pas assez, il voit une personne 1h par semaine également pour avoir une belle écriture.
Ça fait 9h de suivi pour faire entrer un ado dans une case. Il est déjà en difficulté identitaire par le simple fait d'être ado et ses parents lui expriment de toutes les façons possibles qu'il n'est pas celui qu'ils veulent qu'il soit.
Lui il veut écrire, il ne veut pas des maths. Alors en secret on bosse l'implicite du récit, les étapes d'une fiction, la polysémie, les récits "à la manière de".
Sa mère entend ce que je dis, parce que bien sûr j'ai dit ce que j'en pensais, j'ai dit que c'était trop, que ça l'épuisait, que c'était nocif pour lui et que s'ils veulent le voir épanoui, il suffit de supprimer les maths de son emploi du temps et le laisser écrire , j'ai utilisé des mots durs pour des parents pour qu'ils sortent de leur déni. Mais rien n'y fait, ça sort aussi vite que c'est rentré et rien n'est fait des informations.
Aujourd'hui il m'annonce que le nouveau truc de son père c'est "il est mauvais à l'école, il doit faire l'armée". Le père est bizarre, malsain et toxique. Souvent absent et en conflit permanent avec son entourage. On ne sait pas ce qu'il se passe derrière les portes mais je me doute que la pression que mon patient subit vient en grande partie de son père. Je sais aussi que si je mets trop les pieds dans le plat, les parents cesseront de me consulter et la confiance est installée entre lui et moi, je n'ai pas envie de le forcer à s'habituer à une nouvelle personne, ça a déjà été très long pour construire cette confiance.
Je vois de l'acharnement, qui à ce niveau est une forme de maltraitance, je vois un ado qui ne parvient pas à être épanoui parce que les personnes qui devraient le soutenir ne le font pas. Et je suis démunie par rapport à tout ça parce que mon champ d'action n'est pas si large que je le voudrais.
C'est encore une fois une remise en question de mon rôle de praticienne et de la compréhension à avoir à l'égard des parents. Je sais que mon rôle est de protéger mon patient mais à partir de quel moment peut-on dire fuck au putain de déni des parents et leur enfoncer dans le crâne que ça ne sert à rien de s'acharner, leur gamin ne rentrera pas dans les cases. Où sont les limites de mon métier...
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luciolebrune · 2 years ago
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aspieonasupernova · 4 years ago
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Introduction
Hello :)
Moi, c’est Leill. Je parle français, mais j’essaierai de traduire un maximum mes posts en anglais pour qu’ils soient accessibles.
On apprendra à se connaître plus tard. Pour le moment, ce que tu dois savoir sur moi (je me permets de tutoyer), c’est que cela fait bientôt un an que je fais des recherches sur l’autisme et sur le syndrôme d’Asperger et je me suis dit que mes recherches pourraient peut-être intéresser ou aider d’autres personnes qui, comme moi, se questionnent sur le fait d’appartenir ou non au spectre autistique. Alors c’est parti !
                                                             ---
Hey :)
I’m Leill. I speak french, but I’ll try to translate most of my posts in english so that they are accessible to everyone. By the way, if you notice any mistake, please tell me.
We’ll get to know eachother later. For now, all that you should know about me is that I’ve been searching autism and Aspergers syndrome for almost a year. I thought my researches could be interesting to or helping other people who are questionning wether they are on the autistic spectrum as well. So let’s get started !
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artistlove · 1 year ago
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Critères diagnostiques
Le DSM-5 est diagnostiqué à partir de la présence de deux groupes de symptômes. La sévérité est spécifiée sur la base des déficits dans ces deux catégories.
Social
A – Des déficits persistants dans la communication sociale dans de multiples contextes : déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l'approche sociale anormale et l'incapacité d'échanger dans une conversation, au partage réduit d'intérêts, d'émotions, à l'échec d'engager ou de répondre à des interactions sociales. Déficits dans les comportements de communication non verbaux allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l'utilisation de gestes, à un manque total d'expressions faciales et de communication non verbale. Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement de divers contextes sociaux à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis, à l'absence d'intérêt pour les pairs.
Stéréotypies
B – Des modes restreints et répétitifs de comportements, d'intérêts ou d'activités : mouvements moteurs, utilisation d'objets ou parole stéréotypés ou répétitifs (par exemple, stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, Insistance sur l'adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportement verbaux ou non verbaux
Des difficulté au changements et au transition (par exemple, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours). Intérêts très restreints qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (par exemple, un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement poursuivis avec une persévération excessive). Hypo- ou hyperréactivité à des stimuli sensoriels ou niveau d'intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l'environnement (par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher excessivement des objets, fascination visuelle pour des lumières ou mouvements).
Développementaux
C – Les symptômes doivent être présents dans la période de développement (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu'après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).
Perturbateurs
D – Les symptômes causent une difficulté du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d'autres domaines importants.
Spécifique
E – Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l'autisme surviennent fréquemment ensemble, pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l'autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.
Les troubles envahissants du développement regroupaient cinq troubles différents (troubles autistiques, syndrome de Rett, syndrome d'Asperger, trouble désintégratif de l'enfance, trouble envahissant du développement non spécifié). Dans le DSM-5 :
Le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance sont exclus des TSA
Les TSA regroupent ce qu'on appelait auparavant troubles autistiques, syndrome d'Asperger et troubles non spécifiés.
La notion de troubles du spectre de l'autisme, permet d'inclure les autres troubles des critères sans les confondre avec l'autisme infantile.
Le TSA permet de reconnaître la diversité des troubles et des comportements des autistes et la possibilité qu'elles ont d'évoluer sur le spectre.
La CIM est une classification médicale qui classifie les maladie et une variété de signes, symptômes, lésions traumatiques, empoisonnements, circonstances sociales et cause de blessures ou de maladies.
Elle est publiée par l'OMS et mondialement utilisée pour les taux de morbidité et taux de mortalité dans la médecine.
La dernière version est la CIM-11.
L'autisme chez les femmes
l'autisme chez les femmes peut être sous-diagnostiqué ou sur-diagnostiqué, en fonction des tests impliqués et de l'insistance de certaines pour obtenir ce diagnostic, le diagnostic différentiel avec le trouble de la personnalité limite et le trouble de stress post-traumatique est ainsi particulièrement ardu Ceci peut être attribué au fait que les femmes ont été éduquées pour développer plus de stratégies d'adaptation (imitation et camouflage inclus) que les hommes, ce qui les aiderait à dissimuler leurs traits. Elles seraient plus nombreuses à s’entrainer avant de socialiser ou imiter leur autre, ce qui expliquerait que les intérêts des filles autistes s’alignent fréquemment sur ceux des filles neurotypiques de leurs âges, contrairement aux garçons qui développent des intérêts plus atypiques. Les filles autistes auraient alors plus de facilité à se faire des amis que les garçons, mais seraient moins facilement diagnostiquées beaucoup de femmes concernées peuvent ne pas être diagnostiquées.
L'autisme à permis avancées et découvertes pour l'histoire de l'humanité, l'inventivité est intimement liée au capacité d systémisation, qui est favorisée avec l'autisme.
Les aptitudes et difficultés personnelles liées aux différences classées dans les TSA présentent une grande diversité.
Un constat est que les hommes semblent plus souvent touchés par l’autisme que les femmes, tout particulièrement pour le syndrome d'Asperger.
la sexualité et la vie sociale, l'individu est généralement « genré », d'une manière plus ou moins ressentie, marquée, subie ou affirmée.
Et selon sa catégorie de genre, il sera plus ou moins facilement inclus ou marginalisé dans la société.
Une personne autiste et appartenant à une minorité sexuelle (LGBTQ présenterait donc un double risque d'exclusion de la vie sociale et sexuelle ainsi qu'un risque très accru de frustration sexuelle si son TSA est très handicapant.
car les familles et institutions ont longtemps supposé que les handicapés étaient asexuels ou présentaient une bestialité sexuelle.
Le nombre de sens chez l'humain
On ne sait pas encore le nombre véritable des sens chez les humains et animaux.
Un décompte ancien et encore répandu (mais incomplet) donne l'accès au monde sensible par cinq sens : goût, odorat, ouïe, vue et toucher.
La perception sensorielle des animaux est plus vaste. Pour les mammifères, dont l'humain, on peut citer l'équilibrioception (le sens de l'équilibre) le sens de la proprioception qui nous signale la position relative des membres de notre corps (qui nous permet par exemple, sans utiliser le sens de la vue, d'amener notre index sur le bout du nez) ou encore la thermoception
Magnétoception
Capacité à détecter des champ magnétique.
Souvent observée chez les oiseaux, c'est ce même sens qui leur permettrait de s'orienter de leurs migrations
La magnétoception est aussi observée chez des insectes comme les abeilles.
Mécanoréception
Donne des informations par contact de la peau avec la surface. C'est par la peau que proviennent les sensations du toucher : tactile (reconnaissance de textures), ou même émotionnelle (sensualité...).
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qub-corse · 5 years ago
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Nigel Richards
19/01/2020 - Sports et Loisirs
Le champion du Monde de Scrabble Francophone ne parle pas … français. Il s’appelle Nigel Richards, est néo-zélandais, vit en Malaisie et est atteint d’un syndrome autistique qui rend sa communication et sa sociabilité difficile.
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Multiple champion du monde en langue anglaise, en 2015, il se lance le défi de se mettre au scrabble en français. Il a appris le dictionnaire officiel du Scrabble français (402 325 mots) en quelques semaines et s’est mis au scrabble « duplicate » (chaque joueur joue avec les mêmes lettres et indique sa solution sur un bulletin, ce qui élimine complètement le hasard), propre au français et favorable à son exceptionnel talent. Pour ses deux premiers championnats du Monde, en 2015 et 2016, il finit 2ème et 3ème, victime de deux bulletins illicites.
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Il n’a depuis plus loupé un seul mot faisant le maximum de points (ce que les scrabbleurs appellent le « top ») en championnat du monde Elite (2 minutes de réflexion par coup, une vingtaine de coup par partie, 7 parties) et Blitz (1 minute de réflexion, une vingtaine de coups, 4 parties) soit près de 700 coups « max » trouvés, sachant que remporter un championnat du monde en 7 parties au top n’avait auparavant été réalisé que par un autre grand champion français Antonin Michel, en 2013. Alors qu’il en connaît tous les mots, Nigel Richards ne parle pas français. Pour tirer les lettres qui sont annoncées au micro par un arbitre, il est obligé de suivre le tableau numérique qui les affiche, ne comprenant pas la prononciation des lettres. Pour lui, ROSE et ROSES sont deux mots aussi différents que BROUETTE et TOGOLAISE et CHANTONS n’est pas une conjugaison du verbe CHANTER mais un mot comme un autre. Il trouve généralement les solutions quasi instantanément. Bizarrement, les solutions les moins évidentes pour lui sont celles qui ne posent pas beaucoup de problèmes aux autres champions du jeu. Fait rarissime, lors du Championnat du Monde par paire, Nigel et son partenaire ((il jouait avec le montpelliérain formé à Ajaccio Hervé Bohbot) ont loupé un coup; le bulletin rempli par Nigel Richards étant illicite, ils ont préféré rendre celui de Hervé, qui perdait 1 seul petit point sur le top. Ce qui ne les empêchât donc pas d’être Champion du Monde pour la troisième fois consécutive.
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A noter que le fait d’être Champion du Monde de Scrabble ne rapporte pas grand-chose, contrairement aux World Series of Scrabble qui se tiennent tous les ans à Las Vegas ou Reno, richement doté. Pourtant, le mystérieux mais attachant Néo-zélandais préfère les championnats de Molière à ceux de Shakespeare.
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