#Station balnéaire
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Vallais, Suisse, Loèche les Bains, Station Balnéaire, c. 1890 by Halloween HJB
#Vallais#Switzerland#Suisse#Schweiz#Loèche les Bains#Station Balnéaire#spa#resort#baths#mountains#Alps#vintage travel posters#flickr
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リゾート
リゾートは、観光や休暇を目的とした施設や地域を指します。
リゾートは、旅行者がリラックスし、楽しい時間を過ごすための理想的な場所であり、さまざまな種類やスタイルがあります。自然の美しさやアクティビティの多様性によって、多くの人々に親しまれています。
手抜きイラスト集
#リゾート#resort#ricorrere#complejo#station balnéaire#手抜きイラスト#Japonais#bearbench#art#artwork#illustration#painting
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🌸 Découvrez l'écosystème enchanteur de la région Antsinanana à Madagascar 🌿
Bienvenue à Toamasina, capitale de la région Antsinanana, où la nature dévoile ses trésors tropicaux. Plongez dans un monde où la végétation luxuriante et la diversité florale créent un spectacle éblouissant.
🌺 Portrait des Fleurs de Toamasina Dans notre récent article de blog, nous vous emmenons à la découverte des magnifiques portraits floraux capturés lors d'une escapade à la station balnéaire de Foulepointe. Admirez la splendeur des Mussaenda roses, des Hibiscus vibrants, des Allamanda éclatantes, et bien plus encore. Chaque fleur raconte l'histoire de cette région unique, où la beauté naturelle règne en maître.
📸 Un Bouquet de Couleurs Des Mussaenda roses entourées de feuillage luxuriant, des Hibiscus prêts à éclore, et des Allamanda jaunes éclatantes – nos photos révèlent la diversité et la richesse de la flore locale. Ces images capturent l'essence même de la biodiversité tropicale de Toamasina.
🌴 Plongez dans la Beauté Naturelle Explorez notre article pour une immersion complète dans l'écosystème fascinant de la région Antsinanana. Les Crotons colorés, les petites fleurs d'Ixora, et les majestueux palmiers bordant les allées vous attendent dans notre galerie florale.
Découvrez la magie de Toamasina et laissez-vous inspirer par la nature dans toute sa splendeur ! 🌿
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Selon Elon : C'est à quoi ressemble un igloo lorsqu'on fait un feu à l'intérieur. La couche de glace intérieure fond, puis le froid extérieur la re-congèle. Une nouvelle couche se forme ainsi et conserve la température interne à 15C (60F) alors qu'il fait -45C dehors (-50F). Et même les Esquimaux à l'intérieur savent que Jeffrey Epstein ne s'est pas suicidé.
Le billet a réussi à être vu (et lu) par 40 millions d'abonnés en 24 heures.
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Les Vacances en 1883
Fontaine : ah, les vacances! Personnellement, j’irais bien au bord de la mer! 😁 Quatresous : ah ça. C’est à la mode, ça. Monsieur a toujours voulu y aller. Il était obsédé par l’idée d’aller à Deauville et de gagner plein d’argent au casino, et puis après ça a été toutes les publicités des chemins de fer pour aller à la Baule… Mademoiselle Melusine : saviez-vous que les stations balnéaires, ou…
#bains de mer#belle époque#ecguyot#historique#livrefantastique#livrefantasy#stations balnéaires#vacances
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C R I M S O N . V E I L forum rpg urban fantasy de type créatures et gangs avec concept de doubles identités secrètes (tw : violence, sang, chasse) ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ Scarborough. Il y a quelque chose dans ce nom qui écorche la langue en y laissant sa marque, raclant la gargue pour s'extirper presque douloureusement des lèvres. Ici, les apparences sont trompeuses, se fardant d'un monticule de faux semblants au cœur de la station balnéaire britanique. Les jours d'été sont doucereux, idéaux pour flâner naïvement le temps d'un après-midi à sombrer dans l'oisiveté. Puis, il y a la sorgue qui tombe, ne laisse qu'un empire des lueurs artificielles devenues floues sous une brume dominante, sertie d'une âcre fragrance d'iode.
Alors les ombres sortent, sournoises chimères aux babines avides dégueulant de crocs affutés qui entament leur ballet nocturne. Les masques tombent jusqu'à l'aube naissante et plus rien ne paraît alors rassurant. Les bêtes grouillent, se dévoilent, se croisent à l’abri des mires aveugles d’êtres humains pour qui elles ne sont que des histoires fantaisistes que l'on conte aux bambins. Les griffes se ferment sur les chairs et les disparitions vont bon train. Enfin jusqu'à-ce que les projectiles filent, tentant de protéger les pauvres égaré.es de leurs funestes étreintes. Parce qu'il y a toujours eu les proies, toujours eu les traqueurs en un jeu sempiternel. Si bien qu'on ne sait plus vraiment qui sont les prédateurs et qui sont les proies.
Peut-être que dans tout ça votre charmante voisine vous offrant d'alléchantes pâtisseries n'est autre qu'une chasseuse de monstres aguerrie une fois le crépuscule tombé, que votre collègue de bureau se révèle être un bestiau assassin faisant bonne figure afin de mieux se fondre dans la masse, que cet aimable facteur fait partie d'un organisme secret mettant à mal l'humanité lorsqu'il ne livre pas le courrier.
Et vous, au fond, qui êtes-vous réellement ? ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨
Encore un énième univers porté sur les bestioles et pourtant, Crimson Veil vous proposera quelque chose en plus pour pimenter le jeu. Le forum possèdera un concept d’identités secrètes, où seul le staff connaîtra la véritable espèce ou rôle au sein des organisations de chaque personnage. Le but sera évidemment de jouer le jeu, d’en dévoiler le moins possible, laisser des indices s’échapper de temps à autre et dissimuler les crasses sous quelques balises hide bien placées. Les membres d’une même organisation ou d’une même espèce, pourront se reconnaître entre eux bien entendu, à comploter paisiblement à l’abri des regards dans des zones secrètes. Bien sûr, le forum demande pas mal d’aménagements pratiques afin que les mystères soient viables au maximum, les réponses quant à l’organisation des choses arriveront en temps voulu.
Et ça ne risque pas de vriller city tout ça ? Et bien mon petit Philibert, le jeu sera agrémenté de plusieurs espèces non jouables sous forme de PNJ capables de semer le trouble et donner du rebondissement entre les diverses intrigues. Même les créatures les plus hostiles pourront se faire croquer par plus gros qu’elles.
Le nom de Scarborough, petite ville côtière du Yorkshire, en Angleterre, vous est peut-être familier. En effet, une partie de l’univers reprendra le lore et quelques petites choses à son forum grand frère, Noctivagus, ouvert en septembre 2020 et qui a fermé ses portes en 2023. De nombreuses choses seront cependant intégralement revues et adaptées (nombre et types de créatures, gangs, système de jeu, codage et design, etc.). Reprendre cette base et réhabiliter ce forum sous une toute nouvelle forme permettra également de gagner en temps et en énergie durant la construction (big brain mouve). À bientôt donc pour une toute nouvelle aventure.
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Allevard les Bains, Station balnéaire et centre de tourisme, PLM, par Geo Dorival, 1912.
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Étretat, France 🇲🇫
Est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Jadis modeste village de pêcheurs, Étretat devient au xixe siècle une station balnéaire de renom. Jacques Offenbach ou Guy de Maupassant y organisent des fêtes pour leurs cercles d'amis. Ce bourg se trouve au nord du Havre, sur le littoral de la Manche, sur la côte d'Albâtre qui fait partie du pays de Caux. Ses falaises de craie blanche et ses plages de galets grisâtres en ont fait un des lieux du tourisme international avec plus de trois millions de visiteurs par an, exposé aux même risques que d'autres grands sites mondiaux, avec trois chutes mortelles en 2022, le tourisme de masse dégradant le site. Des peintres comme Albert Marquet, Gustave Courbet, Eugène Boudin ou encore Claude Monet ont contribué alors à sa publicité, tout en en immortalisant la spécificité. Des écrivains normands comme Maupassant et Gustave Flaubert furent des fidèles du lieu. Maurice Leblanc, qui y vécut, contribua au mythe entourant le site entretenu dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée, l'Aiguille creuse.
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Flufftober 2024 : "Comment t'es habillé ?", "C'est le jour de la lessive !"
15 octobre
« Comment t'es habillé ? », « C'est le jour de la lessive ! » ("What are you wearing ?", "It's laundry day !")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Ophélie demeura déconcertée sur le pas de la porte d'Octavio lorsqu'elle vit ce que Seconde portait. C'était une sorte de tunique courte à fleurs, avec en plus un short de lointaine station balnéaire et enfin, un collant noir en-dessous. Ça n'avait aucun sens.
L'adolescente, bien sûr, n'en avait cure. Elle fonça joyeusement à travers la maison, salua la nouvelle venue d'un mouvement de main, sa chaîne en or se balançant entre son sourcil et son nez. Après quoi, elle écarta la moustiquaire et sortit dans le jardin, effrayant du même coup une volée de perroquets.
«Seconde ! l'appela la voix d'Octavio depuis la cuisine. Quand je t'ai dit que tu pourrais m'aider à ranger tout ce qui traîne, ce n'est pas exactly ce que j'avais en tête ! »
Il s'interrompit net en découvrant son amie, dont l'écharpe était en train de balayer les plumes d'aras qui avaient pénétré dans le hall d'entrée. Ophélie haussa davantage les sourcils d'étonnement, sans pouvoir s'en empêcher. Les vêtements d'Octavio avaient encore moins de logique que ceux de sa sœur : une blouse boutonnée jusqu'en haut, une veste par-dessus et le pantalon qu'il portait au conservatoire de la Bonne Famille. Celui qui, normalement, n'était assorti qu'à une redingote bleu nuit et des bottes ornées d'ailes d'avant-coureur. Spontanément, l'Animiste lança un :
« Comment t'es habillé ?
-C'est le jour de la lessive ! se défendit Octavio en rangeant sa bouteille de produit pour les vitres dans la poche de sa blouse. »
Comme ils s'étaient jamais dit au revoir du temps où leurs vies étaient incertaines et compliquées, ils ne se souhaitaient jamais le bonjour non plus. Cet écart à la politesse était également dû, cette fois, dans le cas d'Ophélie, à la mine totalement déboussolée de son ami. Octavio n'avait certes pas l'habitude de devoir choisir ses propres vêtements et ceux de sa sœur : autrefois, Babel possédait un code extrêmement stricte en ce qui concernait les accoutrements de chacun. Comme il n'était plus question de faire de distinction entre les différentes nationalités de l'ancienne arche, les Babéliens ne se vêtaient plus systématiquement de toges colorées selon leur rang dans la société. Ophélie voulait bien croire que toutes celles de Seconde et d'Octavio étaient au sale, mais était-ce une raison pour paniquer et s'affubler de choses n'ayant même pas de rapport avec la météo ?
« Même moi qui ait tendance à porter la première robe me tombant sous la main, je n'aurais jamais combiné autant de pièces différentes, admit-elle en se laissant tomber sur le canapé de son ami. Tu veux de l'aide pour ta lessive ?
-Well, si je me souviens bien, tu n'es pas la meilleure en ce qui concerne les tâches ménagères, fit valoir Octavio en venant s'installer à côté d'elle. Mais peut-être as-tu une ou deux robes à prêter à Seconde.
-J'ai bien peur que non. Mon petit frère et mes petites sœurs me dépassent déjà d'une bonne tête et je suis toujours plus grande que Seconde. Mais, en ce qui te concerne…
-… Oui. Je crois que je vois perfectly où tu veux en venir. »
Octavio et elle avaient exactement la même taille et pratiquement la même silhouette. Les redingotes de la Bonne Famille ne laissaient pas beaucoup de place aux rondeurs de toute façon, il n'aurait aucun mal à porter la sienne.
« Merci, soupira le Visionnaire en se passant la main dans les cheveux. J'avoue que ça me dépannerait énormément. Du côté de l'habillement, je préférais clearly comme c'était avant !
-Ne t'inquiète pas, sourit Ophélie tandis que l'écharpe se posait sur son épaule. Je demanderai aussi à Thorn de te montrer comme on entretient une maison. Le recours aux automates pour les tâches de haute nécessité uniquement a dû vous porter préjudice. »
Octavio réussit, sans qu'elle sache trop comment, à lui retourner un regard déconfit et en même temps un petit sourire.
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Petit tour du côté de Hyères dans le Var...Région Provence-Alpes-Côte D'azur
Avec les îles de Porquerolles et de Port-Cros, la commune de Hyères que l'on appelle la ville aux 7000 palmiers, est une station balnéaire à privilégier pour un séjour en famille, entre amis ou un week-end en amoureux...
Paysage côtier
Hyères, Avenue Gambetta...
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"Personne ne sait vers quel centre les choses humaines vont graviter dans un futur proche, et ainsi la vie du monde est devenue scandaleusement provisoire. Tout ce qui est fait aujourd'hui en public et en privé - même dans la conscience intérieure - est provisoire, la seule exception étant certaines parties de certaines sciences. Celui qui ne fait pas confiance à tout ce qui est proclamé, soutenu, essayé et loué de nos jours sera sage. Tout cela disparaîtra aussi rapidement qu'il est venu - tout, de la manie des sports physiques (la manie, pas les sports eux-mêmes) à la violence politique ; de l'"art nouveau" aux bains de soleil dans des stations balnéaires à la mode idiotes. Rien de tout cela n'a de racines ; c'est pure invention, au sens négatif du terme, ce qui le rend équivalent à un caprice inconstant. Ce n'est pas une création basée sur le substratum solide de la vie ; ce n'est pas une impulsion ou un besoin authentique. En un mot, du point de vue de la vie, c'est faux. Nous sommes en présence de la contradiction d'un style de vie qui cultive la sincérité et qui est en même temps une fraude. Il n'y a de vérité que dans une existence qui ressent ses actes comme irrévocablement nécessaires. Il n'existe aujourd'hui aucun homme politique qui ressente l'inévitabilité de sa politique, et plus ses attitudes sont extrêmes, plus elles sont frivoles, moins elles sont inspirées par le destin. La seule vie enracinée dans la terre, la seule vie autochtone, est celle qui est constituée d'actes inévitables. Tout le reste, tout ce que nous pouvons prendre, laisser ou échanger contre quelque chose d'autre, n'est qu'une falsification de la vie. La vie aujourd'hui est le fruit d'un interrègne, d'un espace vide entre deux organisations du règne historique - ce qui était, ce qui sera. Pour cette raison, elle est essentiellement provisoire. Les hommes ne savent pas quelles institutions servir vraiment ; les femmes ne savent pas quel type d'hommes elles préfèrent vraiment."
José Ortega y Gasset, La Révolte des masses
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Italie 2008-2019 (2) (3) by Denis Gounelle
Via Flickr:
(1) Une légende dit que Positano a été fondé par Poséidon/Neptune, le dieu de la mer, par amour pour la nymphe Pasitea. La ville a été un port de commerce s'enrichissant des échanges avec toute la Méditerranée et le Moyen-Orient, ceci dès le IXe-XIe siècles puis de nouveau, après une longue période difficile, à partir du XVIe siècle. Rendue célèbre par les artistes étrangers venus se réfugier dans ce petit coin de paradis, Positano est désormais une ville touristique et station balnéaire réputée. A legend says that Positano was founded by Poseidon/Neptune, the god of the sea, out of love for the nymph Pasitea. The city was a trading port enriched by trade with the entire Mediterranean and the Middle East, from the 9th to 11th centuries and then again, after a long difficult period, from the 16th century. Made famous by foreign artists who came to take refuge in this little corner of paradise, Positano is now a famous tourist town and seaside resort. (2) Vue sur la côte. Coastal view. (3) L'arrivée à Amalfi.
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A Mexico la Ciudad c'est comme en Allemagne, c'est difficile de communiquer. C'est ma faute, je parle pas assez d'espagnol et c'est un peu de la leur aussi, ils parlent pas assez d'anglais. Ouais j'ai bien dit ça c'est un peu de leur faute aussi, pas qu'à moi ! Fuck c'est comme quand j'étais en Allemagne avec mon allemand brinquebalant, je parle tellement bien espagnol que je me sens comme un petit écolier à qui il faut tenir la main, faire ses lacets, aider à s'habiller et aider à faire pipi quand il s'agit de communiquer. Je commence à me demander l'intérêt d'aller dans un endroit sans en savoir le langage, c'est finalement une démarche assez solitaire, on est là juste pour voir mais impossible de véritablement communiquer, de faire des rencontres, à part avec d'autres voyageurs ou des gens comme moi ou des expats, mais ça en vrai c'est bon, ça m'intéresse plus j'ai assez donné. Ils m'intéressent pas, ouais ils m'intéressent pas parce qu'entre autres ils sont comme moi, ou alors bon ok peut-être ils m'intéressent, parce que justement ils sont comme moi, et ça j'aime bien ça chez eux, je trouve qu'ils font bien, mais bref ils m'intéressent pas au Mexique, peut-être ailleurs mais pas au Mexique, comme c'était le cas à Berlin. D'un autre côté, aller dans un endroit où l'on ne parle pas la langue je me dis pourquoi pas, fuck it baby ! la terre est à tout le monde et à personne en même temps. Faut alors juste être bien avec soi-même, être patient et accepter la frustration de ne pas pouvoir communiquer ni relationner comme on est normalement capable de le faire, en vrai faut accepter de ne pas pouvoir faire tout comme on est normalement capable de le faire, et tirer donc son ambition existentielle vers le bas. Quelqu'un a dit qu'elle se sentait comme une handicapée quand elle devait parler anglais. Elle était Italienne. Well bah moi avec l'espagnol, et avec l'allemand au début de mon temps à Berlin, bah je me sens presque comme ça, ou plutôt comme dit je me répète comme un petit écolier, un petit écolier à qui il faut tenir la main, faire les lacets et aider à s'habiller et à faire pipi.
Comme tout écolier bien naïf bien mignon, j'aime le sucre. J'avais déjà remarqué les churros dans quelques endroits au centre ville de Mexico la Ciudad. J'avais trouvé ça bizarre, j'avais jamais associé les churros au Mexique, pour moi c'était un truc associé aux stations balnéaires ou aux parcs d'attraction, ce genre d'endroits, des endroits sans âme mais quand-même cools parce que justement ils n'ont pas d'âme, ou alors plutôt une âme en mouvement.
Ça me faisait bizarre de me dire que les churros pouvaient être une spécialité propre à un peuple et à un endroit, genre c'est un truc qu'il faut avoir mangé pour comprendre une culture. J'avais jamais vu les churros sous cet angle. C'est pourtant ce que quelqu'un m'a dit, je me suis senti coupable quand je lui ai dit que non, je n'avais pas encore mangé de churros. J'avais été un mauvais écolier et il ressemblait alors presque à un maître pas très content, genre t'es gentil t'as du potentiel mais là t'exagères un peu.
Bref je me suis retrouvé plus tard à Coyoacán, un quartier plutôt chill de Mexico qui attire beaucoup de touristes parce qu'il y a de l'art artisanal cher. Non j'abuse je fais ma mauvaise langue c'est un quartier bien mignon bien charmant j'ai beaucoup aimé m'y balader, ça m'a fait du bien, ça changeait de l'agitation de là où je logeais. J'avais faim et j'ai vu des churros, je me suis que ça y est je vais redevenir un bon écolier bien sympa bien gentil bien naïf bien mignon bien docile, tout moi quoi. Je me suis dit que j'allais d'abord un peu marcher, explorer le quartier puis en manger plus tard. J'avais l'eau à ma bouche de petit écolier qui commence à apprendre à faire ses lacets et qui est tout content. Bon écolier !
J'ai repéré cet homme qui vendait des churros au coin d'une rue, qu'il préparait sur sa petite cuisine mobile, une simple vitre en plastique séparait le consommateur du producteur, c'était Mexico c'était cool j'aime bien ça moi les trucs intempestifs et spontanés comme ça, je suis un hipster qui gentrifie les quartiers et cause l'émigration des populations initiales moins aisées et chanceuses. Bref je me présente et j'annonce que je désire des churros. L'homme est bien sympa, il m'indique que je peux les avoir au Nutella. Je frémis je suis bien content. J'accepte chaleureusement mais tout en gardant ma dignité d'hipster gentrificateur, même si l'excitation du petit écolier est pas loin de prendre le dessus et de terrasser mon besoin de jouer au cool.
Je comprends néanmoins rapidement que je n'ai commandé qu'un seul churros. Damn dans ma tête j'allais avoir tout un bouquet comme c'était le cas quand on en avait pris à sainte-maxime avec ma famille et d'autres habitués. J'étais un peu déçu j'ai tout de suite su que ce serait insuffisant mais l'homme était sympathique et plein de surprises, il a tranché l'intérieur du churros par le côté et y a glissé une généreuse couche de Nutella. Damn j'avais jamais vu ça, quel coup de maître un prodige cet homme là, j'ai frémi je tremblais le petit écolier avait de la bave sur tout le visage et était prêt à jeter son cartable tout bleu et lila et vert parce qu'il a du style, ouais peut-être sans le bleu finalement juste lila et vert ça c'est stylé, et bref l'écolier jette ça et décide de vivre pour le restant de sa vie dans une piscine de churros fourrés au Nutella, voire carrément blotti dans le Nutella glissé généreusement à l'intérieur du churros.
Je l'ai dévoré le churros mais évidemment ce n'était pas assez. J'ai marché et temporisé mais évidemment je suis revenu. Y avait un peu de queue et une femme aidait l'homme à présent pour les churros. Venu mon tour j'en ai commandés deux direct, bim, et fourrés au Nutella s'il vous plaît soyez généreux monsieur l'agent euh pardon monsieur le prodige du churros sympathique vous êtes trop fort, il a souri et était toujours sympathique damn quel gars trop cool cet homme là ! En vrai j'étais raisonnable j'aurais très bien pu partir pour un bon petit bouquet d'une dizaine de churros mais bon je suis un hipster gentrificateur donc je fais attention aux apparences et un homme qui commande une dizaine de churros fourrés au Nutella pour lui tout seul bah well ça n'a pas trop d'allure c'est pas ouf bof bof le sex appeal là je ne serais plus aussi cool que je désire damn je n'attirerais plus les femmes intéressantes genre vraiment intéressantes Fuck j'aurais bien voulu un bouquet de churros. Mais bon j'apprends aussi à écouter mon corps et mes organes et je pense que le tout n'aurait pas été très content et m'aurait fait bien chier si j'avais choisi l'option bouquet, faut apprendre à se respecter c'est vrai ça puis c'est hot quand-même, bien bien hot un être qui se respecte et qui fait comme il peut c'est la source du bonheur pour ça ouais man and woman je vous le dis je le sais donc écoutez.
J'ai mangé mes deux churros assis sur un banc sur la place centrale de Coyoacán, c'était bien cool c'était bien bon quel beau moment.
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Ça se confirme. Elisa Shua Dusapin est une autrice très intéressante.
J’ai encore plus aimé ce livre-ci, qui est son premier.
J’ai aimé l’atmosphère fantomatique de cette ville coréenne en plein hiver. Comme bien d’autres villes, c’est une station balnéaire en Corée très prisée en été, mais désertée à la basse saison. Cette ville a aussi la particularité d’être au nord de la Corée du Sud, c’est à dire la dernière à l’ouest avant le noman’s land et la frontière et ses barbelés. L’héroïne se traîne une drôle d’existence ennuyeuse, avec un boyfriend imbu de lui-même et inintéressant, une mère un peu intrusive et un emploi morose : elle travaille dans un hôtel décrépit, assure l’accueil, le ménage et la cuisine. Arrive un français, un normand, un peu taiseux, dessinateur de BD. Entre eux se noue une drôle de relation. Ils sont curieux l’un de l’autre, leurs cultures si différentes les intriguent réciproquement, mais ils peinent à communiquer. Ils s’agacent parfois même, ce qui est aussi un signe d’une forme de rapprochement imperceptible.
Un livre dans lequel il ne se passe pas grand chose au niveau de l’action, mais qui m’a fascinée précisément pour cette raison, car on est entièrement plongé dans l’étrangeté du lieu et dans les minis évolutions de leur mini relation. Comme un conte sur l’incompréhension, l’incommunicabilité, l’ennui, le presque rien. Le dessinateur dessine, la jeune fille cuisine et se vexe que le français ne goûte pas ses plats. Pourtant, ils se côtoient, vont explorer la côte vers la frontière, ils vivent et dorment à très peu de distance. Ils sont comme à la lisière de leurs vies, de leurs sentiments, de se connaître. Au bord de quelque chose que le lecteur attend. Mais la frontière est pleine de barbelés, on l’a déjà dit…
C’est délicieusement frustrant, subtil et poétique, même dans les détails terre à terre voire sales (la cuisine du poulpe n’est pas particulièrement appétissante) ; il y a un côté cru qui détonne avec la délicatesse de la psychologie des personnages.
Livre qui n’hésite pas à être atypique, à ne pas être joli. D’une originalité sincère.
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Après avoir écrit son premier roman « Bonjour Tristesse ! », Françoise Sagan a reçu son premier cachet pour le livre. À une époque où elle n’avait pas d’argent, elle se promettait, comme un vœu, le premier prix des livres pour « se promener follement ».
Certes, elle rêvait de s'acheter un petit appartement, mais elle a chassé ces pensées d'elle-même, un « vœu » est une promesse qui doit être tenue. Ayant reçu une rémunération décente, l'écrivain s'est rendu dans les stations balnéaires de Honfleur et de Deauville pour une fête endiablée. Après avoir dépensé presque tout l'argent, elle est allée jouer avec les autres au casino. Sagan adorait les chiffres 3, 8, 11 - c'étaient ses chiffres préférés.
Ayant perdu presque tout le reste de son ancien luxe, elle parie presque tout sur le « 8 noir » et gagne - le matin, elle avait déjà battu le casino de près de 300 000 euros (au taux de change actuel), les nombres 3, 8 et le 11 a porté chance à Françoise ivre.
Après avoir battu le casino et fini la bouteille du champagne le plus cher, elle partit chercher son hôtel. On dit que le champagne confond les pensées, les intentions et les routes. Bientôt, elle aperçut un très joli manoir avec une vue pittoresque. C'était un hôtel familial privé.
En descendant du taxi, elle s'est entretenue avec le propriétaire du domaine, qui lui a dit que l'hôtel était plein. Alors Françoise a répondu qu'elle avait sommeil et qu'elle était très ivre. Le propriétaire s'est contenté de hausser les épaules en disant qu'il n'y avait rien à faire. Françoise demande combien coûte la maison. La propriétaire a répondu 200 000 (au taux de change moderne), ce à quoi Sagan, ivre, a ouvert son sac et en a jeté 300 000 sur le comptoir devant le propriétaire, et a déclaré d'une voix brouillée au propriétaire choqué qu'elle ne voulait pas de la chambre, elle achetait tout l'hôtel.
La propriétaire balbutia avec un regard stupéfait : « Que devrions-nous faire avec les invités ? » Elle a répondu qu'elle les laissait vivre cet été et qu'elle prendrait le manoir à l'automne.
Françoise Sagan a passé presque toute sa vie dans cette maison. Elle l'appelait « La maison de mon cœur ». Cette maison est aujourd'hui la maison-musée de l'écrivain, cette femme fragile et charmante qui a « cassé » le casino et s'est dit « Adieu Tristesse !
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En route pour 1h45 de bus direction Puerto Morelos.
C'est une petite station balnéaire au sud de Cancun (à l'origine un village de pêcheurs), plus authentique et moins fréquentée que les principales stations de la côte, pour passer les derniers jours de ce périple au bord de la mer des Caraïbes 🌺
Antoine décide de faire une petite folie et de nous sélectionner, je pense, le plus bel hôtel de la ville. Nous allons donc passer les deux prochains jours luxueusement un pied dans la mer, un pied dans une piscine et l'autre pied dans l'autre piscine (Antoine a trois pieds apparemment 🤨) 🌊
La piscine à débordement qui donne sur la mer
La piscine à débordement sur le rooftop
Malgré un check-in interminable, nous récupérons notre chambre avant de repartir en vélo dans la ville pour se sustenter 🌮
Un room tour 🛏️
Les restaurants en bord de mer manquent clairement d'authenticité, le commerce le plus mexicain est un grand supermarché ! On y trouve des traiteurs locaux qui vendent des spécialités à bon prix, en en plus c'est bon 😋
Et petit plaisir du jour des crêpes au Nutella ! 🥞
Retour à l'hôtel et à demain pour une journée relaxante 🧘🏻♀️
Bisouuuus
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