#Sortie de bain
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re-tire-une-carte · 1 month ago
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alixdelin · 1 year ago
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Henri Fantin-Latour (1836-1904, French) ~ Le repos / Sortie de bain, n/d
[Source: artvee.com]
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oldsardens · 9 months ago
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Roger Somville - La sortie de bain. 1980
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camisoledadparis · 1 month ago
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saga: Soumission & Domination 383
Récit de Ric : suite
Nous sortons de sa chambre pour regagner celle qui sera la nôtre pour le reste du séjour. Son valet nous accompagne et nous dit de nous laver avant de repartir.
Retour à la douche. Mes jambes ne me tiennent plus et je me retrouve assis sous la pluie d'eau chaude. Amaury me rejoint et me prend dans ses bras. Sa bouche collée à mon oreille, il me parle tout bas. Il me félicite d'avoir encaissé ça comme un pro.  Il me soulève et me masse la rondelle. Il sait y faire et je me sens me refermer rapidement sous et sur ses doigts. Je lui rends la politesse. On se masse pour faire partir les contractures provoquées par certaines positions. Et quand nous sommes secs, Le valet nous dit de nous enduire de l'huile et de nous détendre, nous avions quelques heures avant le prochain " intermède sexe ". Nous lui demandons si nous pouvons être d'une aide quelconque pour son petit " problème " à l'entrejambe. Il nous sourit mais décline notre proposition. Il ajoute que nous sommes à l'usage exclusif de son maitre et de ses amis.
Là nous venons d'apprendre quelque chose ! À suivre.
Nous sommes appelés à rejoindre le séjour près de deux heures plus tard. Notre client est debout au centre du salon avec toujours son valet. D'une pression sur nos nuques il nous place à ses pieds. Pas besoin de dessin, on a compris. Nos langues remontent les jambes jusqu'à son gland qui pend bas. C'est Amaury qui entame la fellation qui va amener cette monstrueuse bite à la raideur nécessaire pour une bonne sodo. Je sens que ce coup-là, la première intromission sera pour moi. Avec mes doigts je me prépare la rondelle. Le temps que Monsieur soit bien raide, ma rondelle s'est bien assouplie et quand, après s'être assis sur un des canapés il me fait signe de faire la " kpote ", je suis prêt. Un pied de chaque côté je m'accroupi et pose ma rondelle sur son gros gland. Je vais pour descendre gentiment qu'il me prend par la taille et m'abaisse brusquement.
Je me prends ses 30cm en une seule et rapide poussée. Mes pieds glissent et je me retrouve assis sur ses cuisses sans pouvoir me relever. Je ne peux retenir un hurlement étouffé par la grande main du serviteur apparue fort à propos pour me bâillonner. Putain de défonce !! Il m'empêche de remonter et de me libérer de son emprise. Je sens des larmes couler sur mes joues mais les mains posées sur le cuir j'essaye de me soutenir. Je ferme les yeux. Dans mon dos je sens un torse nu se plaquer contre moi. C'est Amaury. Je sens ses mains passer sous mes cuisses et me relever d'une vingtaine de cm avant de me relâcher complètement. C'est hard mais je kiffe ! Sans retenue aucune, mes fesses s'écrasent à chaque fois sur les cuisses musclées de notre émir, absorbant ainsi les derniers cm et mm de cette queue gigantesque.
En moi-même je me dis que de retour à la maison, mon père trouvera une différence, même avec ses 27x7. En attendant je ne débande pas sous mes plantages violents sur ce mat.
Le mec est endurant et Amaury plus fort que je le pensais. Je me fais détruire la rondelle un bon moment dans cette position.
Claquement de doigts et je suis relevé totalement. Amaury me remplace mais en position levrette ou plutôt jument dans ce cas précis. Je mate tout comme le serviteur. Je remarque qu'Amaury est encore meilleur que moi sur les hyper calibres ! Limite ça me vexe un peu. Je pensais qu'avec les doubles sodos par les clients blacks les mieux montés du carnet de clients de Sasha j'étais le meilleur. Belle leçon d'humilité ! Je n'en veux pas pour autant à Amaury. Je l'admire ! En attendant il se fait démonter la rondelle avec un rythme soutenu. Il se prend une alternance de pilonnage de fond de ventre avec des sorties totales avec rentrées brusques qui le propulse d'un mètre sur le tapis. L'émir accélère et ne sort que pour couvrir le dos d'Amaury d'une épaisse couche de sperme blanc. Je vais à notre salle d'eau pour prendre un drap de bain afin qu'en revenant dans notre chambre il ne salope pas le salon. Avant la douche nous évacuons notre excitation par un 69 vorace. Il ne nous faut que 5 mn pour juter comme des malades.
Douches, repos, diner léger dans notre chambre et attente, nos peaux sont huilées à nouveau et nos anus refermés.
A moitié endormis, le serviteur vient nous chercher. Nous avons juste le temps de nous graisser la rondelle sans oublier une bonne giclée en profondeur. Le salon est sombre malgré la lumière venant des rues. Notre émir n'est plus seul. Habillé d'une djellaba, il reçoit un Français. Je reconnais l'homme. C'est un politique de haut niveau. Je regarde Amaury, je vois qu'il sait aussi qui est le deuxième homme. Nous restons impassibles et toujours nus hormis les harnais dorés. L'invité est en costume.
D'un geste l'émir nous commande de venir, Amaury entre ses jambes et moi entre celle du Français. Nous nous exécutons rapidement ce qui vaut une remarque à notre propos, de la part du mien. " Bien obéissantes vos chiennes, il faudra me dire où vous les avez trouvez et quel dressage vous avez appliqué ". Claquement de doigts et nous plongeons entre leurs cuisses. J'appui mon visage sur l'entrejambe du politique. Il bande déjà. Il me parait bien monté mais rien à voir avec notre client, plutôt dans les 22x6. Dommage pour moi !
Le mec est impatient. Il ouvre vite son pantalon pour sortir sa bite. Propre, bien droite, la touffe entièrement rasée, je ne m'étais pas trompé dans mes estimations. Quand j'entends Amaury sucer, je me presse de l'imiter. C'est évident qu'une queue pareille me rentre direct entre les amygdales et que mon nez s'écrase sur le pubis sans provoquer de renvois. Autant l'émir est discret, autant son invité ne peut s'empêcher de commenter. Nous entendons tous un " putain que c'est bon une gorge de salope " et à moi directement " suce ma bite, je vais te défoncer, tu vas prendre cher ".
En moi-même, je me dis que c'est pas avec ce qu'il a entre les jambes qu'il va me faire du mal !  En attendant l'application de ses menaces, je le pompe consciencieusement. Il pose ses mains sur ma tête et tente à plusieurs reprises de m'étouffer avec son gland, reflexe misérable de petit chef ! Merci la natation, j'ai un temps d'apnée important. Je sens que je vais m'ennuyer avec lui, j'envie Amaury. Il essaye de me faire vomir mais n'y arrive pas et je sens que ça l'énerve un peu.
Il sort alors de son attaché case un plug queue de chien et me l'enfile avant de se remettre devant moi les cuisses écartées. " Voilà, comme ça il fait encore plus chienne ". Par dérision, je tortille du cul ce qui me vaut une caresse sur la tête et un " bon chien-chien ça ". Le temps de pose j'ai pu apercevoir Amaury qui se mettait en position pour se faire saillir. Ça donne l'idée au miens de faire pareil. Je me tourne donc et me retrouve à 4 pattes ma tête au niveau de celle d'Amaury. Son émir relève sa djellaba juste ce qu'il faut et fait disparaitre, avec une aisance parfaite, son sexe d'étalon dans le cul d'Amaury. Le mien est plus brouillon, après s'être couvert, il tente plusieurs fois de me la mettre avant d'y arriver. Son petit cri de triomphe amène un sourire compatissant sur le visage de l'émir. Je sens sa queue mais elle n'a vraiment rien à voir avec celle qui m'a défoncé précédemment. J'ai dû laisser transparaitre cet état de fait car un froncement de sourcils de l'émir me fait comprendre que je dois veiller à bien satisfaire son ami. Je rue du cul d'où un " holà, comme elle en veut cette chienne " pas très original. L'émir pousse Amaury en avant jusqu'à plaquer sa tête contre la mienne. On teste une pelle entre nous, voir si c'est ce qu'il désire. Il se penche et caresse nos têtes c'était bien ça. Ça me fait un peu oublier mon enculeur qui s'y prend comme un manche. Avec ce qu'il a, il pourrait me faire bien mieux que ça !! En plus je suis sûr qu'il se prend pour un baiseur de compétition. L'émir pousse Amaury jusqu'à la table basse et le tourne sur le dos. Il me fait signe de venir les rejoindre. Je marche à 4 pattes, l'autre imbécile collé à mes fesses. Je couvre Amaury et nous nous faisons un 69. Je prends plus de plaisir à lui faire une pipe qu'à me faire ramoner le conduit, c'est dire l'habileté de mon enculeur !! Le mec parle trop. Il nous dit que mon cul est meilleur que celui des dernières putes qu'il a monté. Qu'avec sa femme qui ne l'accepte que par devant, c'est ennuyeux, qu'il tienne absolument à pouvoir nous revoir etc.   L'émir commence à s'échauffer du bonhomme nous l'entendons lui dire que ce n'est pas nécessaire car nous sommes trop chers pour lui.
L'invité se tait quelques instants. Et puis il remet ça !! Non seulement il baise mal mais en plus il est con, je dois faire avec. Amaury, lui est content. Je le sens dans l'enthousiasme qu'il met à me sucer la queue. Soudain mon piètre sodomiseur me prend par les épaules, redresse mon buste et accélère ses va et vient. Il jute précocement dans sa kpote en trois pauvres spasmes. En face de nous l'émir monte lentement vers le plaisir ultime, travaillant l'anneau d'Amaury alternativement de grands limages sur ses 30cm, du pilonnage de fond de cul ou juste de son gland à passer sur sa prostate quand ce ne sont pas par des rotations du bassin qu'il modifie ses poussées.
Le mien aurait pu en apprendre beaucoup à le regarder faire. En attendant, il se retire, ramollissant à toute vitesse. Il me replace le plug brutalement comme s'il avait besoin de ça pour me prouver sa domination ! Je ne bouge pas et continu mon 69. L'émir sort complètement d'Amaury et sa force fait que son gland remonte vers mon visage. Je laisse la bite de mon collègue et embouche le gland. Bien que géante, sa queue est toujours propre grâce à nos précautions. Quand il se met à alterner ma bouche et la rondelle d'Amaury, mon ancien partenaire s'exclame que c'est ce qu'il aurait dû faire, il aurait alors sûrement tenu plus longtemps. Le pauvre !!
L'émir me fait signe de couvrir Amaury de mon corps. Je me place de façon à ce qu'il puisse disposer de nos deux trous. C'était ce qu'il désirait puis alors qu'un bref refroidissement de mon trou (dû au retrait de cette ridicule queue de clebs) disparait il me saillit à mon tour.
Putain que c'est bon !! J'en oublie la médiocrité précédente. Amaury me reprend la bouche et notre pelle appuyée couvre mes gémissements de plaisir. Il nous fait jouir tous les deux avant de me recouvrir le dos de son sperme, c'est mon tour.
Pour un type comme ça, on se défonce tellement il baise bien. Par contre avec l'autre connard, pas question de faire du zèle. Collés ensembles par nos spermes mélangés, nous sommes recouverts de peignoirs et laissés là à récupérer.
La discussion entre notre hôte et l'homme politique passe sur des sujets sérieux. Je regarde Amaury et un clin d'oeil entre nous nous dit que c'est pour ça qu'on était là. Afin de détourner l'attention, Avec Amaury on se câline lentement. Ça commence avec une pelle, ça continu avec une pipe puis je l'encule. Le tout en silence afin de ne rien louper de la discussion en anglais.
Trois fois nous serons interpellés en anglais et à chaque fois nous avons ignoré l'appel feignant l'incompréhension de cette langue.
Comme nous ne sommes pas sollicités de nouveau, notre petite affaire s'approfondie et je me kpote pour tester mon collègue. Sa rondelle s'est bien resserrée depuis tout à l'heure et bien que monté modestement (quasiment moitié, rapport à notre étalon d'émir), je me sens bien collé. Amaury est encore très sensible de sa dernière monte et il apprécie cet intermède qui repose son anneau. Il me roule un patin et nous baisons à un rythme zen.
J'en oublie nos voisins jusqu'à ce que je me fasse défoncer par surprise. Reflexe : je me redresse et tourne la tête. Comme si un autre que nôtre client pouvait en avoir un aussi grosse ! Il est nu et le Français est parti. Je me fais baiser comme une reine et Amaury en profite par ricochet.
Ce sera la dernière fois que nous servirons.
Le lendemain matin, le serviteur nous remet à chacun une grosse enveloppe kraft avant de nous laisser partir. Il nous demande aussi nos n° de portables. Son maitre nous ayant trouvé très à son goût, nous devions nous attendre à être de nouveau demandés. Nous lui donnons celui de la société de Sasha.
Après consultation des contenus des enveloppes, Jona nous en a restitué 60% soit l'équivalent d'un an de salaire d'un cadre moyen !!
Amaury a voulu lui rendre lui disant qu'il n'avait fait cela que pour rendre service à Sasha, mais Jona est resté inflexible et il a dû partir avec !
Jardinier
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epine-dorsale · 3 months ago
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Mon château n'a que deux pièces, un couloir et une
Salle de bain
Mais il regorge de
Tous les dessins produits ces dernières années
Tous les rêves, les cauchemars, les
Peurs
Les angoisses
Les chagrins
La rancune
Tout est contenu ici
Les ombres des regrets, de la
Frustration
Et celles de l'envie
Volent lorsque la musique font vibrer les fenêtres
Ici je suis
Seul maître de mon royaume
Ici
Je connais chaque grain de chagrin
Quand et
Comment ils se sont intégrés à la poussière sur la bibliothèque
Je n'attends personne depuis longtemps
Je ne cherche pas la sortie
Je me suis créé mon propre
Labyrinthe
Sais-tu que la nuit, vers 2-3h
La tour se fait rayon de lumière et
L'autre monde s'ouvre et
La porte reste ouverte jusqu'à l'aurore ?
Demain je pars en
Excursion
Tu viens ?
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mrsines · 3 months ago
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Destinée Enchantée
Chapitre 10 : La mort
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Agatha dormait profondément, enveloppée dans un cocon de chaleur et de douceur. Les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux, créant un jeu de lumière sur son visage serein. Son souffle était régulier, presque musical, tandis qu'un doux sourire se dessinaient sur ses lèvres, témoignant de rêves agréables. Elle était si plongée dans son sommeil qu'elle ne remarquait même pas qu'Ivana avait quitté l'espace douillet. Les draps s'étaient légèrement froissés là où Ivana avait été, mais Agatha, dans son monde de tranquillité, restait totalement inconsciente de cette absence. Les bruits du matin, doux et lointains, semblaient s'évanouir autour d'elle, ajoutant à la sensation de paix qui l'entourait.
Lorsque Agatha ouvrit doucement les yeux, la lumière du matin l'accueillit avec une douceur presque palpable. Elle cligna plusieurs fois des paupières, essayant de chasser la brume du sommeil qui enveloppait encore son esprit. En se redressant lentement, elle remarqua l'absence d'Ivana à ses côtés. Un frisson d'inquiétude parcourut son échine, et elle fronça les sourcils, son cœur se serrant à l'idée de ce qui avait pu se passer.
Agatha s'assit sur le bord du lit, les draps froissés glissant sous elle. Elle balaya la chambre du regard, cherchant des indices, des signes qui pourraient expliquer cette soudaine solitude. La panique commença à s'installer dans son esprit, alimentée par la peur que Ivana puisse regretter la nuit qu'elles avaient partagée. Des souvenirs de rires et de confidences lui revinrent, mais l'angoisse de l'incertitude assombrissait ses pensées. Elle se demanda si Ivana était partie par crainte ou par doute, et son cœur battait plus vite à chaque seconde qui passait.
Perdue dans ses pensées, Agatha flottait dans un océan de réflexions, son esprit vagabondant d'une idée à l'autre, sans prêter attention à son environnement. Les bruits de l'eau s'écoulant dans la salle de bain résonnaient doucement, mais elle était tellement absorbée par ses préoccupations qu'elle ne remarqua pas immédiatement qu'Ivana en était sortie.
Ce ne fut qu'un mouvement furtif dans son champ de vision qui attira son attention. Lorsque le regard d'Agatha se posa enfin sur Ivana, un frisson d'excitation parcourut son corps. Ivana se tenait là, radieuse, portant la chemise violette foncée d'Agatha, qui épousait parfaitement ses formes. La couleur mettait en valeur la douceur de sa peau et contrastait avec ses cheveux, créant une image à la fois familière et captivante.
Agatha observa Ivana avec admiration, ses lèvres s'humidifiant instinctivement alors qu'un sourire se dessinait sur son visage. Elle adorait voir Ivana vêtue de sa chemise, cela lui donnait un sentiment de proximité et d'intimité. La chemise, souvent associée à des moments partagés et à des souvenirs doux, semblait maintenant porter un nouveau sens, une sorte de lien entre elles. Agatha se sentit soudainement réconfortée, comme si la présence d'Ivana dissipait les nuages de ses pensées.
Agatha, avec une voix douce et mélodieuse, s'approcha d'Ivana, ses yeux pétillants d'une curiosité malicieuse. "Est-ce ma chemise ?" demanda-t-elle, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.
Ivana, surprise mais amusée, répondit en souriant, "Oui, une objection avec ça ?" Son regard pétillait de défi, comme si elle savait que sa réponse provoquerait une réaction.
Agatha se leva lentement, ses yeux ne quittant pas Ivana, admirant la façon dont la chemise épousait ses courbes. Elle se sentait comme si son cœur battait la chamade, chaque battement résonnant dans son être. Elle s'approcha d'Ivana, la chaleur de son corps la rapprochant encore plus. Puis, sans hésitation, elle l'embrassa tendrement sur les lèvres, un baiser chargé de passion et d'affection.
Après ce moment doux, Agatha murmura à l'oreille d'Ivana, "Malgré que j'adore cette couleur sur toi, je te préfère sans rien." Ses mots étaient chuchotés, pleins de tendresse et de désir.
Ivana, un sourire en coin illuminant son visage, répliqua avec malice, avant de l'embrasser à nouveau, cette fois-ci avec une intensité qui faisait vibrer tout son être. Leurs lèvres se rencontrèrent une fois de plus, scellant ce moment de complicité et d'amour partagé.
Suite au baiser, Agatha ne pouvait s'empêcher de poser son regard sur le cou d'Ivana, où se dessinait un suçon, une marque indélébile de leur passion. Elle s'approcha, ses doigts effleurant délicatement la peau d'Ivana, traçant des cercles doux autour de cette empreinte. 
Ivana, amusée par l'attention d'Agatha, leva les yeux vers elle et dit avec un sourire espiègle : "Tu admires ton travail ?" 
Agatha, un sourire en coin se formant sur ses lèvres, répondit avec une lueur malicieuse dans les yeux : "Au moins, les gens savent que tu es à moi. Te plains pas j'aurai pu poser une rune sur toi" Elle se pencha un peu plus près, ses mains se posant sur les hanches d'Ivana, accentuant leur connexion.
Ivana, mordant légèrement sa lèvre inférieure, répliqua avec un air provocateur : "Qui a dit que ça ne m'aurait pas plu ?" Son regard pétillait de défi, révélant une complicité pleine de jeu entre elles. 
Agatha, sentant une vague d'excitation à l'écoute des mots d'Ivana, se mordit la lèvre, un sourire complice illuminant son visage. La tension entre elles était palpable, comme une douce promesse d'aventures à venir. 
S'approchant encore plus près, elle laissa échapper un souffle chaud, chuchotant sensuellement à l'oreille d'Ivana : "Moi, j'adore l'idée." Sa voix était un murmure, chargé de désir et de complicité, créant une atmosphère intime autour d'elles.
Ivana frissonna à ce contact, son cœur battant plus vite. Elle tourna légèrement la tête pour croiser le regard d'Agatha, ses yeux pétillant d'une malice partagée. "Ah vraiment ? Et qu'est-ce qui te plaît tant dans cette idée ?" demanda-t-elle, jouant avec la tension entre elles.
Agatha, amusée par la question, répondit avec un clin d'œil : " Que tu sois a moi et rien que a moi." Elle se recula légèrement, savourant ce moment, avant de se rapprocher à nouveau, prête à explorer ensemble les possibilités qui s'offraient à elles.
☆○o。  。o○☆
Belle se tenait dans la boutique de Gold, entourée d'un parfum délicat de bois poli et de bijoux scintillants. Les murs étaient ornés de miroirs qui reflétaient la lumière tamisée, créant une ambiance à la fois chaleureuse et mystérieuse. Pourtant, malgré la beauté du lieu, son esprit était en proie à un tourbillon de pensées. La révélation de Gold résonnait dans sa tête comme un écho, chaque mot pesant lourdement sur son cœur.
Elle se posait une multitude de questions, son regard scrutant les étagères chargées de trésors, mais son esprit était focalisé sur l'homme qui venait de lui confier un secret si lourd. Alors que Gold entra dans la boutique, une expression de mélancolie sur son visage, Belle sentit une vague d'angoisse l'envahir. Elle avait besoin de réponses, de comprendre ce qu'il avait caché si longtemps.
Sans dire un mot, elle posa son regard sur lui, ses yeux cherchant à percer le mystère qui l'entourait. Gold, conscient de son observation, évita son regard, comme s'il était en proie à ses propres démons. L'atmosphère était chargée de tension, chaque seconde s'étirant entre eux, remplie de non-dits et d'émotions refoulées. Belle savait qu'elle devait briser le silence, mais les mots restaient bloqués dans sa gorge, attendant le bon moment pour émerger.
Gold, le regard perdu dans le vide, finit par rompre le silence pesant :
 « Dis-moi ce que tu as à me dire, Belle... je sens ton regard. » Sa voix était teintée d'une tension palpable, comme s'il redoutait la question qui allait suivre.
Belle, s'approchant de lui avec une détermination tranquille, répondit : « Je ne peux pas rester dans l'incertitude. Tu dois me donner des explications. Qu'est-ce qui se passe vraiment ? » Son ton était à la fois ferme et doux, cherchant à percer la carapace de l'homme devant elle.
Gold, sentant la pression de ses mots, serra les poings, sa frustration éclatant à la surface. « Il n'y a rien à dire. » Sa voix était rauque, presque désespérée, comme s'il tentait de se convaincre lui-même que le sujet était clos.
Belle, ne se laissant pas décourager, posa une main apaisante sur l'épaule de Gold. « Mais... il y a une chance que Lucillia soit ta fille ? » La question flottait dans l'air, chargée d'espoir et de crainte.
Gold se retourna brusquement, son visage marqué par la douleur. « Ma fille est morte. Cette Lucillia est une imposteur. »
Ses mots étaient tranchants, comme une lame, et la tristesse dans sa voix révélait l'ampleur de sa perte. L'atmosphère autour d'eux se chargea d'une intensité émotionnelle, chaque silence entre leurs échanges pesant lourdement de secrets et de chagrin.
☆○o。  。o○☆
Lilia était assise à la table en bois usé de Granny's, les rayons du soleil filtrant à travers les , créant des motifs délicats sur la table. Elle tenait une tasse de thé fumant entre ses mains, la chaleur réconfortante du breuvage contrastant avec le tumulte de ses pensées.
Son esprit vagabondait vers Regina et Lucillia, se demandant pourquoi Regina, qui avait toujours été perçue comme la méchante de l'histoire, choisissait d'aider Lucillia. Lilia plissa les yeux, une légère ride de frustration marquant son front. Elle n'aimait pas ce rapprochement, cette alliance inattendue .
Tout en sirotant son thé, elle observa les autres clients de Granny's, leurs rires et leurs conversations flottant dans l'air. Pourtant, elle se sentait isolée, perdue dans un tourbillon d'émotions contradictoires. La jalousie n'était pas son intention, mais l'idée que Lucillia pouvait trouver du soutien auprès de Regina la dérangeait profondément. Elle secoua la tête, comme pour chasser ces pensées sombres, mais elles revenaient sans cesse, comme une mélodie obsédante.
Lilia prit une profonde inspiration, essayant de se concentrer sur le goût du thé, sur la douceur du miel qui adoucissait l'amertume. Elle savait qu'elle n'avait pas à être jalouse, mais cette nouvelle dynamique entre les deux femmes la troublait. Elle se demanda si elle devait intervenir ou laisser les choses se dérouler, se sentant tiraillée entre son instinct protecteur et son désir de comprendre.
Lilia était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua pas l'arrivée de Lucillia. Elle était absorbée par le tourbillon de ses émotions, son regard fixé sur la tasse de thé, sans vraiment voir les autres clients de Granny's.
Soudain, elle sentit une présence familière en face d'elle. Lucillia s'installa doucement, le bruit léger de sa chaise glissant sur le sol en bois attirant enfin l'attention de Lilia. Lucillia, avec son sourire chaleureux, observa Lilia pendant un moment, notant l'air préoccupé de son amie.
« Eh, ça va ??? » demanda Lucillia, une note d'inquiétude dans sa voix.
Lilia leva les yeux, surprise, comme si elle sortait d'un rêve. Elle cligna des yeux, réalisant que Lucillia était là, juste en face d'elle. 
« Oh, Lucillia ! Je... je ne t'avais pas vue arriver. » Sa voix était un peu tremblante, trahissant son trouble intérieur.
Lucillia pencha la tête, ses yeux pétillants de curiosité. « Tu sembles préoccupée. Qu'est-ce qui se passe ? »
Lilia ne savait pas quoi répondre. Les mots se bousculaient dans sa tête, mais elle ne pouvait pas dire la vérité. Dire qu'elle était jalouse de Regina serait trop difficile à avouer, même à Lucillia. Elle fronça les sourcils, son esprit en proie à des pensées conflictuelles, et prit une gorgée de son thé, essayant de trouver un peu de réconfort dans la chaleur de la tasse.
En plongeant son regard dans celui de Lucillia, elle ressentit une vague d'honnêteté. Lilia savait que son amie méritait la vérité, mais sa peur de blesser ou de paraître faible la retenait. Après un moment de silence, elle se décida à parler, sa voix délicate et hésitante.
« Je me demande quelles sont les intentions de Regina, » dit-elle finalement, ses mots flottant dans l'air comme une plume.
Lucillia l'observa attentivement, ses yeux reflétant une compréhension profonde. « Je comprends, Lilia. Regina peut sembler... méchante.. Mais je pense qu'il y a plus en elle que ce qu'on voit je t'assure quelle est vraiment gentil avec moi. »
Lilia hocha la tête, mais l'inquiétude persistait. « Je sais, mais il y a quelque chose qui me dérange. Comme si elle avait un plan, quelque chose que nous ne comprenons pas encore. »
Lucillia se mit alors à sourire, un sourire qui illuminait son visage et apaisait l'atmosphère tendue. Voir que Lilia était inquiète pour elle était tout simplement parfait à ses yeux. Cela prouvait à quel point leur amitié était forte, même dans les moments de doute.
« Je t'en prie, fais-moi confiance, » dit-elle doucement, sa voix empreinte de sincérité. Elle se pencha légèrement en avant, ses yeux pétillants d'une lueur encourageante. 
Lucillia savait que sa demande était importante, et elle espérait que Lilia ressentirait la profondeur de son engagement.Lilia, bien que touchée par l'attention de son amie, ne pouvait s'empêcher de froncer les sourcils.
 « Je te fais confiance, » répondit-elle, sa voix un peu plus ferme, « je ne lui fais tout simplement pas confiance. »
Les mots étaient sortis plus brusquement qu'elle ne l'avait prévu, mais la vérité était là, palpable. Elle se leva légèrement, comme si elle voulait s'éloigner de la tension qui s'était installée entre elles.
Lucillia s'approcha lentement de Lilia, son cœur battant légèrement plus vite. Avec une délicatesse infinie, elle posa sa main sur celle de Lilia, ses doigts effleurant la peau douce et chaude de son amie. Ce contact, bien que simple, était chargé d'une tendresse palpable.
Elle commença à caresser doucement le dos de la main de Lilia, un geste qui semblait suspendre le temps. Les mouvements étaient lents et apaisants, comme une brise légère qui caresse un champ de fleurs. Lilia, surprise par cette attention, se mit alors à sourire. Ce geste si simple envoyait des frissons dans son corps, une chaleur réconfortante qui se répandait de sa main jusqu'à son cœur.
Lucillia, perdue dans ce moment, n'avait pas envie de bouger. Elle se laissa emporter par la douceur de l'instant, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Ses yeux brillaient d'une lumière douce, reflétant la complicité et l'affection qu'elle ressentait pour Lilia.
Leurs regards se croisèrent, et Lilia pouvait lire dans les yeux de Lucillia une promesse silencieuse de soutien et de compréhension. Ce simple contact, cette connexion, semblait créer un cocon autour d'elles, les protégeant des inquiétudes du monde extérieur.
Lucillia continua de sourire, heureuse de voir que son geste avait apporté un peu de réconfort à son amie. Dans ce silence partagé, elles savaient toutes deux que leur amitié était un refuge, un espace où elles pouvaient se comprendre sans mots.
Après un petit moment de silence, Lucillia, sentant la tension dans l'air, décida de briser le calme. Elle se pencha légèrement vers Lilia, son regard sincère et apaisant. 
"Je te promets de faire attention...", dit-elle d'une voix douce, presque comme un murmure.
Lilia, touchée par la promesse de son amie, se mit à sourire délicatement. Elle baissa les yeux sur leurs mains, unies par ce contact tendre. Ses pensées se bousculaient, mais elle trouva le courage de relever le regard vers Lucillia. 
"J'ai juste pas envie de te perdre," avoua-t-elle, sa voix tremblant légèrement, trahissant l'inquiétude qui l'habitait.
Lucillia, voyant la vulnérabilité de Lilia, sourit doucement, un sourire qui réchauffait le cœur. Elle prit une grande inspiration avant de répondre avec assurance : 
"Tu ne me perdras jamais, Lilia. Je suis là, et je le serai toujours."
Lilia hocha la tête, se sentant réconfortée par la certitude de son amie. "Merci, Lucillia. " murmura-t-elle, un sourire sincère se dessinant sur son visage.
Leurs mains restèrent enlacées, symboles d'une promesse  indéfectible, tandis qu'elles partageaient ce moment précieux, enveloppées dans une bulle de confiance et de compréhension mutuelle.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire délicat illuminant son visage. Ses yeux brillaient d'une tendresse sincère, comme si chaque éclat de lumière reflétait son affection profonde. Elle se pencha légèrement, cherchant à établir un contact visuel qui ferait fondre les inquiétudes qui pesaient sur leur amitié.
Après un instant, Lucillia se leva avec grâce, ses mouvements fluides et empreints d'une douceur palpable. Elle s'avança vers Lilia, et sans hésitation, elle l'enveloppa dans ses bras. Le contact était chaleureux et réconfortant, un geste qui parlait plus que des mots. Lucillia serra délicatement Lilia contre elle, comme si elle voulait lui transmettre toute sa force et son soutien.
"J'ai besoin de toi dans ma vie," murmura Lucillia, sa voix à peine audible, mais chargée d'émotion.
 Elle pouvait sentir le cœur de Lilia battre contre le sien, un rythme rassurant qui lui confirmait que son amie était là, qu'elle était en sécurité. Elle se recula légèrement pour regarder Lilia dans les yeux, s'assurant que son regard était empreint de bienveillance. Lilia, touchée par cette déclaration, ressentit une vague de chaleur l'envahir. Elle savait à quel point leur lien était précieux et combien ces moments de connexion étaient essentiels. Dans les bras de Lucillia, elle trouva un réconfort inestimable, un rappel que, quoi qu'il arrive, elles seraient toujours là l'une pour l'autre.
☆○o。  。o○☆
☆○o。  。o○☆
Belle était assise à une petite table dans la bibliothèque, entourée par le calme habituel de l'endroit. Devant elle, le livre d'Henry reposait ouvert, ses pages anciennes et jaunit portaient les histoires du royaume enchanté. Elle feuilletait les pages avec une attention frénétique, ses doigts tremblant légèrement à chaque passage d'un conte familier.
Chaque page semblait contenir une pièce du puzzle du passé, mais aucune n'offrait les réponses qu'elle cherchait. Elle lut rapidement les récits de héros, de reines déchues et de malédictions brisées, mais rien, absolument rien, ne parlait de ce qui était arrivé à la fille de Rumplestiltskin.
Elle s'arrêta sur une page où une illustration détaillée de Rumplestiltskin la fixait, sombre et imposante. Belle fronça les sourcils et murmura pour elle-même :
« Pourquoi il manque cette partie de ton histoire ? Pourquoi tout est là, sauf elle ? »
Elle referma le livre d'un geste brusque, le bruit résonnant dans la pièce vide.
Belle resta un long moment immobile, perdue dans ses pensées. La pièce autour d'elle semblait plus froide, plus vide, comme si le poids de l'absence de réponses l'écrasait. Mais elle n'était pas du genre à abandonner, surtout quand il s'agissait de quelqu'un qu'elle aimait.
Elle se releva, déterminée, et se dirigea vers l'étagère où étaient rangés d'autres ouvrages. Si le livre d'Henry ne contenait rien, peut-être qu'un autre en savait plus. Elle tira un volume lourd et poussiéreux sur les lignées familiales du royaume enchanté et le posa sur la table.
Elle tourna rapidement les pages, cherchant un indice, un nom. Hela , était mentionnée. Mais aucune trace de leur fille. Pas même un mot. Comme si elle n'avait jamais existé.
Un frisson de colère et de tristesse la traversa. Pourquoi effacer une vie, une histoire ? Était-ce si terrible qu'on devait la cacher ?
La porte de la bibliothèque s'ouvrit brusquement, et Belle sursauta. Rumplestiltskin se tenait là, son expression sombre et scrutatrice. Il avait ce regard qu'il prenait toujours lorsqu'il savait que quelque chose allait être dit, ou découvert, qu'il aurait préféré garder enterré.
« Belle, » dit-il doucement, mais avec une pointe d'inquiétude. « Qu'est-ce que tu fais ? »
Elle referma le livre devant elle, mais ne le quitta pas des yeux. « Je cherche des réponses, Rumple. Des réponses sur ta fille. »
Un éclair de panique traversa son visage, mais il se reprit aussitôt. Il entra lentement dans la pièce, ses pas résonnant comme un écho de la tension entre eux.
« Tu sais que certaines histoires... n'ont pas besoin d'être racontées, » dit-il, sa voix lourde de sous-entendus.
Elle se leva, les poings serrés. « Et tu sais que je ne peux pas accepter ça. Pas après tout ce qu'on a traversé. Pourquoi elle n'est nulle part dans ce livre, Rumple ? Pourquoi tout ce que je trouve sur toi est clair, sauf ce chapitre ? »
Il baissa les yeux, évitant son regard, ses doigts se tordant nerveusement. « Parce que c'est ma douleur, Belle. Pas la tienne. »
« Tu crois vraiment que je peux t'aimer sans comprendre ce qui t'a brisé ? » Sa voix se brisa légèrement, trahissant l'émotion qu'elle tentait de contenir. « Je veux savoir ce qui est arrivé. Pas pour te juger, mais pour t'aider. Pour te soulager de ce fardeau que tu portes seul. »
Il resta silencieux, ses traits se crispant sous le poids de ses propres souvenirs. Finalement, il leva les yeux vers elle, et elle vit dans son regard une tempête d'émotions : douleur, regret, et une peur profonde.
« Elle était tout pour moi. Mais je l'ai perdue... à cause de ma propre faiblesse. »
Belle sentit son cœur se serrer. « Tu veux dire que tu l'as laissée partir ? »
Il secoua la tête. « Non. Je veux dire que c'est moi qui ai causé sa mort. »
Ces mots résonnèrent dans l'air comme une gifle, laissant Belle figée sur place. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais il leva une main, comme pour la faire taire.
« Je croyais pouvoir la protéger, comme je crois toujours pouvoir tout contrôler. Mais mes choix... mes choix ont détruit tout ce que j'aimais. » Sa voix se brisa, et il détourna le regard.
Belle s'approcha de lui, sa colère remplacée par une compassion infinie. Elle posa une main douce sur son bras. 
« Tu ne peux pas continuer à fuir, Rumple. Cette douleur, ce regret... tu ne peux pas les garder pour toi seul. Laisse-moi t'aider. Laisse-moi comprendre.  Peut être que ta fille n'ai pas morte.  »
Il ferma les yeux, une larme solitaire coulant sur sa joue. Pour la première fois, il sembla prêt à baisser sa garde, à partager ce qui le hantait depuis si longtemps.
« Très bien, » dit-il finalement, sa voix à peine audible. « Mais sache que certaines vérités sont plus cruelles qu'on ne peut l'imaginer. »
Belle hocha doucement la tête, prête à affronter cette vérité à ses côtés, peu importe à quel point elle pourrait être sombre.
☆○o。  。o○☆
La nuit était sombre, enveloppée d'une brume épaisse qui semblait absorber le moindre son. Mary-Margaret se tenait au centre de la clairière, ses mains tremblant légèrement tandis qu'elle déposait les dernières fleurs de sang sur le sol. Un cercle rougeâtre commençait à s'illuminer autour d'elle, pulsant faiblement sous la lumière de la lune.
Elle murmurait des mots anciens, une incantation qu'elle avait dénichée dans un grimoire oublié, enterré au fond de la bibliothèque interdite. La peur et la colère dansaient dans ses yeux, une combinaison dangereuse qui la poussait au bord du précipice moral.
Lorsqu'elle prononça les dernières syllabes, un souffle glacé balaya la clairière. Le sol devant elle se fissura, et un grondement sourd résonna, comme si la terre elle-même protestait.
Puis, lentement, une silhouette émergea du sol. D'abord une main osseuse, puis un bras recouvert d'un manteau noir déchiré. Une fois debout, la figure sombre s'avança, sa démarche fluide et éthérée. Rio Vidal, la Mort personnifiée, se tenait devant elle.
Sa silhouette était à la fois terrifiante et fascinante : un mélange d'ombre et de chair, son visage voilé par une capuche, ne laissant apparaître que des yeux brillants d'un éclat rougeâtre.
« Qui ose m'appeler ? »
Mary-Margaret déglutit difficilement, mais se força à garder son calme. Elle leva le menton, déterminée.
« C'est moi, Mary-Margaret. J'ai besoin de tes services. »
Rio Vidal inclina légèrement la tête, un sourire imperceptible se dessinant dans l'ombre de sa capuche.
« Mes services ? » répéta-t-elle avec amusement. « Peu osent m'invoquer. Moins encore survivent pour en parler. Qu'est-ce qui te pousse à prendre un tel risque, petite reine ? »
« Il y a une femme. Ivana. Elle doit mourir. »
Rio Vidal éclata d'un rire profond, presque moqueur.
« Ah... Toujours des morts à réclamer. Et pourquoi devrais-je exécuter ce caprice, Mary-Margaret ? »
Elle fit un pas en avant, ignorant le frisson glacé qui parcourait son échine.
« Elle représente une menace. Pas seulement pour moi, mais pour ma famille. » Sa voix trembla légèrement, mais elle continua. « Je ne peux pas risquer de la tuer moi-même. Pas cette fois. Mais toi, toi, tu peux le faire sans laisser de traces. »
La Mort resta silencieuse un moment, semblant la jauger.
« Et qu'es-tu prête à offrir en échange ? » demanda-t-il enfin, ses yeux brillant plus intensément.
Mary-Margaret sentit un poids s'abattre sur ses épaules. Elle savait que cette question viendrait, et elle avait préparé sa réponse.
« Tout ce que tu veux, » dit-elle, sa voix basse mais résolue.
Rio Vidal s'approcha lentement, si près qu'elle pouvait sentir un froid mortel émaner d'elle 
« Tout ce que je veux ? » murmura-t-il. « Es-tu sûre de comprendre ce que cela implique ? »
Elle détourna les yeux un instant, mais se força à soutenir son regard.
« Oui. »
La Mort sembla réfléchir, puis tendit une main vers elle. Une main à moitié osseuse, à moitié humaine, tendue comme une invitation.
« Très bien, Mary-Margaret. Je te donnerai la mort que tu réclames. Mais en échange... » Elle marqua une pause, laissant planer une tension insupportable. « Je prendrai un fragment de ton âme. Un morceau suffira... pour l'instant. »
Elle hésita, sachant que cela laisserait une marque sur elle, un vide qu'elle pourrait ne jamais combler. Mais elle pensa à Ivana, à la façon dont David la regardait, à la menace qu'elle représentait.
Finalement, elle tendit sa main et la plaça dans celle de Rio Vidal.
Une douleur vive la traversa, comme si une partie de sa lumière intérieure lui était arrachée. Elle tomba à genoux, haletante, tandis que la Mort se redressait, son aura encore plus sombre et puissante.
« L'accord est scellé, » déclara Rio Vidal d'une voix solennelle. « Ivana ne verra pas la prochaine lune se lever. »
Elle disparut dans un souffle de vent glacé, ne laissant derrière elle que des traces noires sur le sol.
Mary-Margaret resta là, à genoux dans la clairière, un mélange de soulagement et de terreur dans le cœur.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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petit-atelier-de-poesie · 5 months ago
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Quelques trucs bien. Août 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Boire du Prosecco avec des pétales de rose cristallisée 
Faire un bain de mer et une vidéo sous l’eau 
Passer un week-end au soleil et à la mer avec mon amie Cathy. Célébrer l’amitié 
Découvrir mon dressing aménagé pour les chaussures de retour de week-end. Surprise d’anniversaire ! 
Manger au restaurant avec ma fille seule. Prendre le temps des confidences et la mesure de l’attachement. Accompagner mon enfant à devenir parent 
Aller prendre un café chez mon amie Pascale. Improviser un semblant d’anniversaire pour se donner des nouvelles 
Installer un siège auto dans ma voiture pour les futures sorties avec mon petit Mateo 
Suivre une initiation à la bachata en soirée latino. Me laisser inviter à danser par un inconnu 
Sortir pour profiter du spectacle d’un feu d’artifice en musique, au-dessus de la mer en baie de Cannes. Être épatée de la synchronisation son et lumière 
Recevoir mon amie Monique à la maison pendant une semaine 
Faire sortir maman de sa chambre pour aller voir son arrière petit fils 
Lire un petit bijou de roman écrit par un poète 
Aller à la plage et faire un bain de mer et de soleil 
Encourager Mateo qui essaie de se mettre debout 
Sortir le soir pour une invitation. La première depuis le début de mes vacances 
Faire du shopping avec ma sœur. Choisir des rangements utiles 
Mieux dormir avec un sur matelas. Me sentir plus confortable dans mon lit 
Ranger ma bibliothèque 
Faire le tri et donner à Emmaus 
Recevoir un message vert d’Irlande
Voir mon petit Mateo faire un gros câlin à mon fils quand il le voit arriver tout sourire 
Faire des jeux d’eau avec Mateo à l’ombre 
Boire du champagne pour fêter… ce qu’on veut ! 
Recevoir un message bleu de Finlande 
Me souvenir de maman quand elle était active et suivait la tondeuse en tenant la rallonge électrique 
Jardiner sur la terrasse avec ma sœur 
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swedesinstockholm · 7 months ago
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7 juillet
dans mon lit, à berlin. je viens de dire bonne nuit à n. dans le couloir on s'est serrées dans les bras et elle m'a dit i'm so happy that you're here! quand je suis arrivée y avait un paquet de chips aux lentilles qui m'attendait sur mon étagère dans la cuisine parce qu'elle se rappelait que je les aimais. je l'ai quasiment fini devant les élections ce soir sur le rebord de ma fenêtre avec mon ordi sur les genoux. quand j'ai vu les résultats j'ai dit oh putain, maman a envoyé des émojis fête, m. a envoyé un selfie en pleurs et moi j'étais trop engourdie pour ressentir des émotions fortes. j'avais juste l'impression que les choses rentraient dans l'ordre, que c'était normal, évidemment qu'on pouvait pas avoir de gouvernement d'extrême droite, ok l'axe de la terre s'est un peu décalée ces derniers temps, mais il faut pas exagérer non plus. n. était au théâtre alors je suis sortie me promener toute seule pour prendre l'air, j'ai marché pendant une heure avec les mains dans les poches en souriant comme une bienheureuse. j'ai croisé une française qui écoutait les infos sur son téléphone en marchant dans la rue, puis j'ai croisé deux autres français à vélo qui disaient c'est fou comme les gens traversent pas au rouge ici en parlant de moi. je les ai regardés en leur faisant un gros sourire et ils ont pas compris ce qui se passait. j'avais déjà l'impression d'être la nouvelle moi, je regardais les gens assis en terrasse et je me disais what took you so long??? c'est donc ça la vraie vie? alors que bon aussi bien dans un mois je suis de retour à la maison suite à une crise d'insurmontabilité ou je sais pas quoi.
8 juillet
aujourd'hui je suis allée à ikea à pied (une heure et demie) pour acheter une lampe de chevet pour la mezzanine et une fois rentrée je me suis aperçu que j'avais pris la mauvaise. c'était la première fois de ma vie que j'allais chez ikea toute seule je crois. j'ai aussi acheté une grande serviette de bain rayée avec des jolies couleurs pour mettre sur le canapé moche. dans la ringbahn avec mon sac ikea bleu sur l'épaule j'ai vu le fernsehturm au loin en longeant le tempelhofer feld comme une confirmation que j'habitais bien à berlin et j'étais contente. ce matin en me levant j'ai fait les courses parce que j'avais rien à manger, même si n. m'avait gentiment posé son beurre et sa confiture sur mon étagère dans le frigo, bébé, j'ai enfilé mon short et j'ai affronté la chaleur et la foule pour aller chez lidl à côté et puis au magasin bio, j'ai acheté que des trucs sains et j'ai mangé la même chose qu'à la maison en écoutant france inter dans ma chambre. ce soir j'ai mangé avec j. dans la cuisine. c'était ma première interaction sociale de la journée. on a parlé de choses un peu profondes, donc je l'aime bien.
je me demande quand même comment je vais faire pour me faire des amis. je sais pas pourquoi je m'étais imaginé que ça allait être super facile, mais j'avais oublié que j'étais moi. j'ai téléchargé bumble mais je fais que swiper vers la gauche tout le monde a l'air chiant là-dessus. peut être que je devrais tenter la méthode r.: aller voir des concerts/lectures/performances/etc, repérer les artistes qui m'intéressent, les ajouter sur ig, les stalker pendant un moment, et puis un jour leur écrire. peut être que c'est comme ça qu'on rencontre des gens cool. il m'a envoyé des memes toute la journée mais il m'a pas demandé comment c'était à berlin ni rien. samedi soir, la veille de partir, j'ai dit que j'avais trop envie de faire une rando et il m'a dit qu'il était chaud pour en faire une et j'ai dit mais je pars à berlin demain! en me forçant à mettre un point d'exclamation au lieu d'un smiley triste. alors qu'évidemment ça se serait encore terminé en pleurs cette histoire. si j'étais pas partie à berlin j'aurais dit oui et tout le cirque aurait recommencé du début. hier n. m'a demandé si j'avais rencontré personne depuis lui et j'ai dit ohlala non. when i fall in love, i fall hard. je lui ai parlé de mon plan d'émuler constance debré (aller nager, écrire et vivre monacalement) et elle a ajouté and have lots of sex! et je me suis demandé si elle savait que j'étais vierge, en essayant de me rappeler lesquels de mes textes elle avait lus. en plus toutes les piscines sont fermées jusqu'à le rentrée.
9 juillet
quand je me suis levée ce matin y avait un papier sur le wc qui disait KEIN WASSER alors j'ai enfilé un short et j'ai accompagné n. au centre commercial d'à côté pour aller faire pipi à la bibliothèque. on a pris l'ascenseur pour monter au quatrième étage on a traversé un parking et finalement on a fait pipi dans les vestiaires de la salle de sport parce que la bibli était pas encore ouverte. j'ai rempli mes deux gourdes au lavabo et j'ai dit à n. ça ça me serait jamais arrivé au luxembourg. après avoir déjeuné j'ai tenté d'aller travailler à la bibli mais les quelques tables étaient prises et il y faisait une chaleur étouffante alors je suis rentrée je me suis mise en culotte et en soutien-gorge et je me suis installée sur ma mezzanine. j'y ai passé la journée. j'ai pas trop réussi à travailler parce que j'avais chaud et ça me donnait envie de dormir donc j'arrivais pas à me concentrer et j'arrêtais pas de scroller fb pour voir les annonces des 150 groupes berlinois que j'ai rejoint hier à la recherche d'un truc intéressant, un tapis, un concert, un job, une soirée queer, une personne avec qui j'ai envie d'être amie, n'importe quoi.
à une heure j'ai regardé les infos sur la deux pour avoir un repère mais j'ai arrêté avant la fin parce que quelqu'un écoutait de la techno à fond dans la cour et j'entendais rien, alors je suis allée me préparer à manger et je suis remontée sur ma mezzanine et j'ai commencé à regarder de curb your enthusiasm jusqu'à la fin de la saison. au milieu j'ai fait une pause pour me lancer dans une recherche de magasins de produits américains à berlin parce que dans un épisode larry david fait que manger des bâtons de réglisse rouge et ça m'a donné envie. dans la série ils font croire qu'elle vient d'allemagne mais la réglisse rouge c'est un truc purement américain. à chaque fois que j'en vois dans une série je meurs d'envie d'en manger. j'ai noté deux adresses et dès que j'ai mon pass je me mets à la recherche de réglisse rouge. il me faut des petites missions comme ça, ça m'évite de passer des journées molles comme aujourd'hui. j'ai aussi commencé à écrire une lettre de motivation en allemand via chatgpt pour un minijob comme surveillante/médiatrice dans un musée d'art contemporain tout près.
vers neuf heures je suis enfin descendue de mon perchoir pour aller faire un tour mais c'était moins bien que dimanche parce que je me sentais seule et moche et les rues que j'ai prises étaient bof. ça fait deux jours que je me promène à travers la ville dans mon petit short à carreaux noirs et blancs alors que mes cuisses-réservoir n'ont jamais été aussi énormes, mais j'adore ce short, j'adore les shorts courts et j'adore me promener avec les jambes à l'air. chaque pas que je fais me semble révolutionnaire parce que je renonce pas à mon envie, à mon plaisir de me promener en short court, même si je me sens moche. ça c'est la prochaine étape. et curb your enthusiasm est terriblement grossophobe, même si larry david est censé jouer un personnage de goujat désagréable qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, la série est clairement grossophobe et ça me fait chier. ce qui ne m'empêche pas de l'adorer. je suis rentrée par la grande avenue sous les néons des enseignes des restos turcs en chantonnant downtown de petula clarke (linger on the sidewalk where the neon lights are pretty how can you lose the light's so much brighter there you can forget all your troubles forget all your cares) mais j'étais renfrognée et j'ai pas du tout oublié my troubles and my cares. en rentrant je suis tombée sur n. et on a discuté sur son lit en mangeant des cerises et du chocolat blanc et là oui je les ai oubliés parce que j'étais plus seule.
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marie-swriting · 22 days ago
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Toujours - Stiles Stilinski
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Masterlist
Résumé : Tu viens juste d'être transformée en loup-garou et Stiles t'aide à t'ajuster à cette nouvelle vie.
Warnings : librement basé sur la saison une, un peu d'angst, fin heureuse, mention de la mort de la mère de Stiles et de la mort d'un animal de compagnie, peur de tuer des gens, Pleine Lune, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.3k
Version anglaise
Request : faite par une personne anonyme, voici le lien vers la request en anglais. A la personne qui a fait cette request, j'espère que tu apprécieras le one shot que j'ai fait d'après ta demande et désolée d'avoir pris autant de temps pour l'écrire 🫶
Une vive douleur se répand dans ton avant-bras droit tandis que tu hurles à plein poumons. Tu essayes d’enlever ton poignet de la gueule du loup-garou en face de toi, mais il te tient en place. Les larmes coulent sur tes joues alors que tu espères que ça se finisse bientôt, ça te semble durer une éternité. Le loup-garou finit par te lâcher et à fuir dans la nuit. Tu halètes et ramènes ton bras contre ta poitrine. Sans perdre une seconde de plus, tu te relèves et cours jusqu’à ta voiture qui est à côté de la pompe à essence. Tu ignores la douleur et te concentres sur ta conduite tandis que tu quittes la station désertique. L’adrénaline encore présente dans ton corps, tu ne respectes pas le code de la route, restant seulement concentrée sur ta destination: un endroit sûr. 
Quand tu arrives chez Stiles, tu te gares mal avant de quitter ta voiture et de courir jusqu’à la porte d’entrée où tu frappes jusqu’à ce qu’on t’ouvre. Quand Stiles apparaît, il ouvre grand les yeux en voyant ton poignet ensanglanté.
-Mon Dieu, qu’est-ce qui s’est passé ? Tu vas bien ? 
-Ton père est là ?
-Non, il travaille, répond-il, perdu pendant que tu entres chez lui. Y/N, qu’est-ce qui t’es arrivée ?
-Un loup-garou m’a attaquée. 
Stiles jure avant de fermer la porte derrière toi. Il te tire jusque dans la salle de bain où il prend la trousse de premier secours afin d’appliquer un bandage jusqu’à ce que ta blessure… guérisse ? Disparaisse ? Il l’ignore, mais il ne peut pas te laisser saigner sans rien faire alors il prend le nécessaire. Connaissant ton meilleur ami à la perfection, tu peux voir qu’il fait tout pour ne pas s’évanouir actuellement, alors tu décides de t’occuper de ta blessure tandis qu’il te questionne.
-T’es blessée autre part ?
-Non, il m’a juste mordu puis, il est parti.
-Tu as vu qui c’était ? Tu penses que c’est le même que celui qui a attaqué Scott ? 
-Je ne sais. Peut-être ? 
-Où est-ce que ça s’est passé ? T’étais dans la forêt ?  
-Je mettais l’essence, expliques-tu en te remémorant l’évènement. J’allais retourner dans ma voiture quand j’ai entendu un bruit et comme l’idiote que je suis, je suis allée vérifier et il m’a attaqué. Il y avait personne pour m’aider. J’ai peur, Stiles, ajoutes-tu, ta voix se brisant. Scott a déjà du mal à se contrôler et j’ignore si j’arriverais. 
-Tu vas y arriver, t’assure Stiles en te regardant droit dans les yeux.
-Comment tu peux être sûr ? Et mes parents, et s’ils le découvraient ? Et si le loup-garou les retrouvait ?
-Ne t’inquiète pas, on va les protéger comme on le fait actuellement.
-J’appelle pas ça “protéger”, on improvise au fur et à mesure.
-Et jusqu’à présent, on s’en est bien sorti, non ? réplique-t-il et tu ne peux pas le contredire. T’inquiète pas, Scott et moi, on est là. Si ça continue comme ça, je pourrai mettre que j’ai l’expérience en baby sitting de loup-garous, blague Stiles, ce qui te fait lâcher un petit rire. 
-T’es bête. 
-Allez, viens, tu dois être fatiguée, dit-il en te guidant dans sa chambre. 
Le jour suivant, tu as cours et autant dire que tu appréhendes. Ton audition étant plus fine maintenant, le moindre bruit te fait sursauter. Tu as même eu du mal à dormir la nuit dernière à cause de ça, ce qui ne fait pas tes affaires comme tu avais déjà le sommeil léger  en tant qu’humaine. 
Au lycée, vous expliquez brièvement à Scott ce qui t’est arrivé. Scott a de la peine pour toi, sachant très bien ce qui t’attend, toutefois, au fond de lui, il est rassuré de savoir qu’il n’est plus tout seul à s’ajuster à cette nouvelle vie. 
En attendant que les cours commencent, vous restez à l’extérieur où vous discutez de ton attaque, cherchant désespérément un indice. Tandis que Stiles exprime sa théorie, tu vas à la fontaine pour boire. Tu es penchée, ta main appuyant sur le bouton pour faire sortir l’eau quand soudain, la cloche retentit. Effrayée, ta prise se referme sur le robinet et le casse alors qu’un jet d’eau plus fort sort. Alertés par le bruit, Scott et Stiles regardent dans ta direction et te voient une expression choquée sur le visage et le robinet dans ta main. Tu essayes de remettre le robinet sur la fontaine pendant que Scott et Stiles courent vers toi pour t’aider. Chaotiquement, vous tentez d’arrêter l’eau de couler tout en vous criant dessus pendant que vos vêtements deviennent de plus en plus mouillés. 
-Bilinski ! McCall ! Y/L/N ! Qu’est-ce que vous fichez ? questionne le Coach en vous rejoignant. 
-Coach ! On a trouvé la fontaine comme ça ! On a rien fait, ment Stiles tout en continuant à essayer d’empêcher l’eau de couler.
-Oh, si vous dites que vous n’avez rien fait, alors je vous crois, commence le Coach, vous surprenant.
-C’est vrai ?
-Bien sûr que non ! réplique-t-il. Comment vous avez fait ? Vous allez devoir payer pour ça ! On va prévenir vos parents.
-Non, Coach, s’il vous plaît, ne les appelez pas, supplies-tu, stressée.
-Fallait réfléchir avant de casser des biens de l’école. 
-Mais on vous a dit qu’on a rien fait ! rétorques-tu en faisant face au Coach.
Devinant que ta panique se transforme doucement en colère, Stiles se place devant toi au cas où tes yeux changeraient de couleurs. Scott, le dernier qui tentait encore de réparer la fontaine, abandonne le robinet et te tire en arrière, laissant Stiles gérer la situation avec le Coach.
-Coach, ils y sont pour rien. Je l’ai cassé, confesse Stiles.
-Toi ? T’arrives à peine à porter ton poids ! répond le professeur, les sourcils froncés.
-Euh… Eh bien, le robinet était déjà bien abîmé. Si les établissements avaient plus de moyens financiers, on en serait pas là ! Je l’ai à peine touché et pouf… cassé. 
-Je ne veux pas perdre plus de temps donc on va dire que je vous crois, dit le Coach en se massant les tempes. Heure de colle, Bilinski et ton père sera prévenu. Maintenant, allez en cours, je veux plus vous voir ! 
Pour donner plus de poids à ses mots, le Coach utilise son sifflet, te faisant grimacer de douleur. Stiles te prend par le bras et t’amène à l’intérieur du bâtiment, Scott juste derrière. 
-Pourquoi tu as menti ? Tu vas avoir des problèmes maintenant alors que c’est de ma faute ! t’énerves-tu. 
-J’avais peur que tu perdes le contrôle. Puis, je suis à peu près sûr que le Coach pensait déjà que c’était moi.
-Même, tu n’aurais pas dû ! 
-On règlera ça, plus tard, interrompt Scott. Si on continue, on va avoir encore plus de problèmes. On a déjà pas le temps de mettre des vêtements secs, on doit aller en cours. Stiles, on te revaudra ça.
-J’y compte bien. Je suis pas assez payé pour m’occuper de vous ! dit-il avec sarcasme.
Si seulement casser la fontaine du lycée était la seule fois où tes nouvelles capacités de loup-garou t’avaient causé des problèmes… 
Chaque jour est une bataille permanente pour ne pas perdre le contrôle, ne pas laisser tes émotions prendre le dessus. Certains jours sont plus faciles que d’autres, mais quand tu as un petit frère de huit ans qui a pour seul but dans la vie de t'embêter, les jours faciles sont rares, si ce n’est inexistant.
Tu es dans ta chambre avec Stiles. Vous faites vos devoirs quand des bruits d’un tambour vous interrompent. Tu devines facilement que ton frère est en train de taper le plus fort possible tout en se collant contre le mur que vous partagez. 
-Y/N, contrôle-toi, déclare Stiles, voyant ton agacement arriver.
-Dis ça au gamin qui me sert de frère ! Je vais le…
Avant de pouvoir exprimer ta colère à haute voix, tu te lèves de ta chaise de bureau et quittes ta chambre en grognant, Stiles sur tes talons tandis qu’il essaye de te rattraper. Tu ouvres la porte d’à côté avec force et tu vois ton petit frère le bras en l’air alors qu’il allait taper le tambour. Comme tu l’avais deviné, il est collé au mur.
-Ferme-la ! On bosse ! cries-tu en t’approchant de lui. 
-Je m’amuse. Je fais rien de mal, répond-il avec un faux air innocent.
-Tu t’amuses pas, tu fais du bruit exprès.
-T’as qu’à bosser plus tard, si ça te dérange tant. 
-Ecoute-moi bien, je…, commences-tu, mais Stiles se positionnant en face de toi t’arrête. 
-Y/N, on devrait bosser ailleurs. Ça sera plus simple tu crois pas ? dit Stiles sur un ton calme avant de t’indiquer de regarder en bas et de murmurer : Tes mains. 
Tes yeux se posent sur tes mains et avec frayeur, tu remarques que tes griffes sont sorties. Ton cœur s’emballe tandis que tu quittes la pièce avec hâte. Stiles court après toi alors que tu tiens tes mains contre ta poitrine et regardes tes pieds au cas où tes yeux sont devenus jaunes. Tu pars de ta maison, ayant besoin d’aller le plus loin possible pendant que Stiles t’appelle. Quand tu es à bonne distance, tu arrêtes de marcher, permettant à Stiles de te rattraper. 
-J’aurais pu le blesser, déclares-tu, les larmes aux yeux.
-Tu ne l’as pas fait.
-Mais j’aurais pu. Il m’énervait et mes griffes sont sorties. Qui sait ce qu’il serait produit si tu n’avais pas été là ? Stiles, je peux pas vivre comme ça, sanglotes-tu. Je peux pas vivre dans la peur de blesser des gens à chaque fois qu’ils m’énervent. Mon Dieu, je suis vraiment un monstre, souffles-tu en cachant ton visage dans tes mains. 
-Tu ne l’es pas, te promet Stiles en te prenant dans ses bras. Tu as juste besoin de contrôler. Quand tu sauras le faire, ça sera plus simple. 
-Mais quand ? t’exclames-tu en faisant un pas en arrière. Je peux pas rester comme ça plus longtemps ou je vais vraiment faire du mal à quelqu’un. Scott a déjà failli te tuer et je veux pas que ça m’arrive aussi.
-Il l’a pas fait. Tout doucement, il sait ce qu’il faut faire pour rester humain. Tu y arriveras aussi. 
-Comment tu peux être aussi sûr ?
-Parce que tu es forte et que j’ai confiance en toi, mais aussi parce que je te ne laisserai pas tomber. On va travailler sur ton contrôle tous les deux, affirme-t-il, mais tu n’es toujours pas convaincue.
-Et si je te blessais ?
-T’inquiète, je commence à savoir ce qu’il faut faire en cas d’attaque de loup-garou. Ça va aller.
-Et pendant la Pleine Lune ? Ça sera sûrement pire. 
-On gérera. 
-Tu ne peux pas rester avec moi et Scott. On ne sait pas à quel point on va être dangereux. 
-Je vais trouver une solution.
Et quelle est sa solution ? Vous attacher, toi et Scott, à un radiateur, dans des pièces différentes, bien évidemment, au cas où votre soif de sang serait trop forte. La première Pleine Lune, Stiles avait opté pour de simples menottes. Quand tu l’avais vu arriver avec les menottes, tu ne savais pas si tu devais rire ou t’énerver. Tu doutais que ça soit suffisant pour vous retenir et tu avais vu juste alors maintenant, ça fait deux Pleines Lunes que vous avez préféré passer aux chaînes. 
En plus d’avoir trouvé une solution pour vous restreindre, vous avez compris que vous avez besoin d’un point d’ancrage pour vous contrôler. Depuis, dès que tu as le temps, tu t’entraines. Tu as essayé différents ancrages, mais tu as vite compris que ton amitié avec Stiles est le plus efficace. 
Enchaînée à cause de la nouvelle Pleine Lune, ta rage de loup-garou a pris possession de ton corps. Tu ne peux retenir tes griffes de sortir ou même tes yeux de briller, tu es complètement transformée. Ta peur habituelle de la Lune a laissé place à ta soif de sang. Tu tires sur les chaînes, tentant de te libérer tout en grognant. Alerté par le bruit, Stiles vient te voir avec prudence.
-Libère-moi, t’écris-tu. 
-Je ne peux pas.
-Libère-moi ou je te tue ! repètes-tu avec force. 
-Attends ton tour, le loup-garou de la pièce d’à côté veut aussi ma peau. 
Pour simple réponse, tu lâches un cri de frustration. Stiles a mal au cœur de voir ses deux meilleurs amis ainsi sans pouvoir rien faire. Alors, il s’assoit simplement à côté de la porte, te regardant au loin. En remarquant Stiles à terre, sans défense, tu te débats avec plus de fureur tout en continuant à le menacer.  
-Respire, essaye de te calmer, conseille Stiles, espérant t’aider. 
-Je vais te calmer quand je vais me libérer, tu vas voir ! 
-Pense à ton ancrage, ajoute-t-il, ne tenant pas compte de ta colère.
Malgré la haine qui t’habite, tu tentes d’écouter Stiles. Tu prends une grande inspiration et penses à ton amitié avec Stiles. Tu repenses à la façon dont vous êtes devenus amis quand vous aviez sept ans, car vous étiez tous les deux nuls en sport. Tu repenses à la première fois où tu es venue jouer chez lui et qu’il t’a fait découvrir Star Wars. Tu repenses à la façon dont tu as été là pour lui quand sa mère est décédée et lui pour toi quand tu as perdu ton animal de compagnie. Plus tu penses à votre relation, plus la rage de loup-garou devient comme un bruit de fond. Tu prends de profondes inspirations, les yeux fermés tout en continuant à te remémorer des souvenirs avec Stiles. Au bout d’un moment, ton cœur bat plus lentement et ta respiration se stabilise. Tu ouvres les yeux et regardes tes mains; tes griffes ont disparu. Tu relèves le regard vers Stiles et le découvres en train de sourire.
-Tu l’as fait. Je t’avais dit que tu y arriverais.
-J’ai réussi ?
Pour simple réponse, Stiles hoche la tête. Tu lâches un soupir de soulagement alors que tu as les larmes aux yeux. Tu souris à Stiles qui se rapproche de toi et te prend dans ses bras. Tu le sers fort contre toi, espérant lui partager toute la gratitude que tu ressens envers ton meilleur ami. Tu te sépares légèrement de lui avant de plonger ton regard dans le sien. 
-Merci. Merci d’avoir été là pour moi et d’avoir cru en moi.  
-Toujours.
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game-of-kinks · 2 years ago
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Sortie de bain Toutes les cartes sont dispo sur @tire-une-carte / English version is at @play-my-game
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griplume · 4 months ago
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🌱 Rénovation de Henford-on-Bagley : Maisonnette secrète de Cordelia 🌱
Id Origin : annein ; bb.moveobjects on
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Grosse rénovation du terrain de Vie a la campagne pour une petite famille. Sans restriction de pack, sans ccs, testé et fonctionnel. Cette rénovation date de la sortie de Vie a la campagne (ou peu après), elle ne contient donc aucun élément des derniers packs et mises a jour.
terrain 20x30
2 chambres ; 1 lit double, 1 lit simple
1 salles de bain
1 WC
1 étable
1 poulailler
Potager bien rempli (n'hésitez pas a le vider pour plus de challenge)
123 814 simflouz
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Enjoy !
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camisoledadparis · 3 months ago
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saga: Soumission & Domination 351
Florian contrat (suite) + mon petit beau-frère - 2
Dimanche matin
Je me réveille le premier comme d'habitude. Alors que le reste du lit (PH et Ludovic) dort encore, je fais défiler sur l'écran de la TV les différentes caméras du blockhaus. Je commence par la chambre de João. Elle est vide ! Je m'attendais à la trouver peut être surchargée mais vide, surement pas ! Je bascule directement sur la chambre type refuge de montagne (deux supports de matelas superposés de 6m de long sur 2m de profondeur). Je les trouve tous les 7 (Second, Julien, João, Romain et Florian, Max et Enguerrand) endormis les uns sur les autres. Du coup je recherche le fichier de l'enregistrement de cette chambre (ils se déclenchent automatiquement quand une personne y séjourne, détection de chaleur). Je passe en accéléré. Après notre fin de soirée chaude, je vois João entrer avec mes deux amis et les deux gymnastes tous encore humides et le drap de bain autour des reins en provenance de la salle de bain. Puis je vois l'arrivée des deux gamins. Ils en font un tas (des draps de bain) et envahissent le niveau du bas. Je les vois se câliner gentiment mais sans sexe. Il faut dire que notre séance digestive nous a mis les couilles à plat. Et ils s'endorment plus ou moins collés.
Il est 8h30. Je pénètre la chambre et silencieusement réveille Julien. Comme je vais pour faire de même avec Second, il me dit tout bas de le laisser dormir, il viendra le rechercher ce midi. On glisse hors de la chambre et je l'accompagne à la salle de bain. Petite douche pour achever le réveil et nous montons prendre un café avant qu'il ne parte vite à sa boutique. Comme il monte en voiture, je lui propose, si son apprenti est libre, de revenir avec pour déjeuner. Ce serait un bon moyen de connaitre son " ouverture d'esprit " et puis avec les jeunes qui sont là ce WE, ça fera moins piège. Il part en me disant qu'il allait y réfléchir. Vers 10h les autres sortent des bras de Morphée. Second me reproche de ne pas l'avoir réveillé en même temps que son mec. Mais quand je lui dis que peut être Julien nous rejoindra pour déjeuner avec son apprenti, il me dit que j'ai fait fort s'il le ramène. Petit déjeuner et matinée de sport. Alors que nous sommes quelques-uns à aligner des longueurs, Second et les deux gymnastes regardent comment ils pourraient intégrer leurs agrès sans prendre plus de place que nécessaire. Quand je sors de l'eau, ils ont des idées à me proposer. Les barres parallèles peuvent prendre place au bout du tatami coté sortie du garage. L'élément pourra toujours être déplacé dans le cas où un Fenwick serait nécessaire pour déplacer les arbres en bac. Quant aux anneaux, comme leur support doit être spité au Blockhaus, c'est à l'opposé par rapport au bassin qu'ils seraient les moins gênants. Je valide et il ne reste plus qu'à attendre les livraisons. Romain et Florian travaillent leur souplesse au sol alors que nous autres on pousse un peu de fonte, juste histoire de gonfler légèrement nos muscles. 12h30 : je pousse le groupe à aller se doucher et se vêtir un minimum au cas où l'apprenti serait des nôtres. Ça se limite quand même à un short + un t-shirt ou un marcel selon. Evidemment Max et Enguerrand enfilent leurs shorts hyper moulants, véritables appels au viol ! 13h15 : nous sommes prêts et attendons avec impatience le retour de Julien. 13h30 : sonnette, Julien est à la porte. J'ouvre qu'il puisse entrer la voiture. J'ai vu que la place du mort était occupée mais je ne dis rien aux autres. Ce n'est que quand le monte-charge s'ouvre que mes comparses voient qu'il est accompagné. Le jeune homme est encore mieux en vrai qu'en photos. Il est intimidé et ses yeux tournent pour ne pas se fixer sur quelque chose ou quelqu'un en particulier. Jusqu'à ce qu'il voit la piscine au-dessus de la cuisine.
Julien lui prend le bras et le pousse en avant pour présenter Nathan à ceux qui ne le connaissent pas. Les plus âgés (dont je fais partie) lui claquent une bise sur la joue comme mes escorts. Par contre Max et Enguerrand ne se gênent pas et directs posent leurs lèvres sur les siennes. Je ne sais si c'est à cause de la surprise ou s'il aime ça mais il ne recule pas en hurlant au viol. Très naturellement nous embrayons sur les clients de la matinée. Julien nous demande ce que nous avions fait en les attendant. Pendant ces échanges, je mate son apprenti. Pour son âge, il est déjà bien bâti. Un petit mètre 80, larges épaules, petit cul mais cuisses épaisses qui remplissent son jeans slim. Tête avec cheveux blond coupés footeux, ses lèvres rose vif sont pulpeuses sans tomber dans le vulgaire. Comme je sers les apéros, Max et Enguerrand le prennent en charge et je tends l'oreille pour saisir leur aparté.
Ils lui demandent dans quel lycée professionnel il est, pourquoi il avait changé de maître d'apprentissage, s'il se sentait bien chez Julien. Il n'a pas le temps de répondre qu'une autre question arrive. Il demande un temps mort et commence à répondre. Il cite un lycée qui n'est pas très éloigné de celui de Max, la raison de son changement est que son ancien patron lui avait fait des avances mais qu'il était vieux et vraiment repoussant pour qu'il accepte. Oui il était bien chez Julien, le travail est très intéressant et il apprend beaucoup en technique. Julien lui demande aussi de travailler sa créativité et ça il aime, même s'il se plante régulièrement. C'est Enguerrand qui relance le côté " sexe ". Il lui dit qu'en plus, contrairement à son ancien patron, Julien est jeune et suffisamment canon pour... il laisse la phrase mourir.  C'est Nathan qui conclut en leur disant que oui mais il est casé avec Dorian. Max et Enguerrand sont surpris, c'est vrai qu'ils ne le connaissent que sous le surnom de Second. Ils mettent un peu de temps à réagir jusqu'à ce que Nathan leur montre l'ancien apprenti maçon. En attendant ça sent bon tout ça ! Je finis de servir les verres, il accepte un petit Martini avec plein de glaçon, comme les garçons. PH lui demande d'où lui est venue la vocation. Il se dévoile un peu et nous dit que sa mère est cuisinière et à la maison il l'aide depuis qu'il peut tenir un bol. Moi je lui demande ce qu'il a fait pour avoir cette carrure à son âge. Il me sourit (et il a un très beau sourire) et me dit que depuis tout petit il fait du foot en club mais que depuis son début d'apprentissage il a du mal à en faire régulièrement. Alors, si c'est pour rendre service ! Je n'attends pas l'accord de Julien et lui dis que s'il le veut il pourrait venir faire du sport avec nous tous dans la mesure où ses horaires le permettraient. Ce qu'il y a de bien avec nous c'est que les entrainements se font plutôt en début de soirée qu'en fin d'après-midi. Là je me tourne vers Julien et lui demande si ça pourrait le faire qu'il s'entraine avec Max et Enguerrand. Sans m'engueuler il me dit que je ne perds pas de temps. Je fais l'innocent et lui dis que c'est juste pour rendre service. Il en est content de son apprenti, donc il peut lui faciliter la vie aussi. Il convient qu'il a trouvé avec lui, un futur bon second. Le rouge monte aux joues de notre jeune invité !
Nous passons à table. La vue de Samir et Ammed trouble un peu plus Nathan. Et si je me fie au gonflement de sa braguette, le trouble est plutôt positif pour nous ! On fait tous semblant de ne pas s'en apercevoir pour ne pas le mettre mal à l'aise. Si la conversation commence sur son cursus théorique et pratique, nous passons vite à un sujet plus intéressant lui. Après deux verres de vin, il se lâche un peu plus. Surtout on en apprend plus sur son année passée. Il commence soft mais fini par tout nous raconter. Je pense qu'il avait gardé cela en lui jusqu'à aujourd'hui. Au début son maître d'apprentissage paraissait bien. Bonne boutique avec une réputation de qualité, la sélection avait été dure pour obtenir le poste. Mais cela s'était vite dégradé. En fait le type voulait plus un esclave qu'un apprenti. Il l'avait logé dans un taudis plus qu'une chambre, avec juste un lavabo et l'eau froide. Il ne lui laissait qu'un WE sur deux, une véritable exploitation ! Il avait eu du mal à en parler à son professeur principal et c'est après qu'il avait débarqué chez Julien. Le prof principal étant un ami de ce dernier. Julien comprend mieux le comportement du " petit " dans les premières semaines. Mais comme cela s'était " normalisé " il n'en avait plus fait cas. Comme il est à coté de Nathan, il passe son bras derrière son cou et l'attire vers lui pour lui ébouriffer les cheveux et lui claquer un gros bisou sur la joue. Nathan se laisse faire et nous dit que c'est bon maintenant. Son nouveau patron est trop bien et en plus qu'il soit homo le rassurait lui. Max et Enguerrand sortent de table et vont l'entourer. Il craque et, avec quelques larmes aux yeux, il les serre contre lui. Pas de gêne entre nous. Si pour moi le passage à l'état de PD s'était super bien passé avec Marc, je sais que ce n'est pas le cas de tous. PH à morflé lui aussi ! Quand ils se décollent, Ludovic lui prend le bras et lui dit " bienvenue parmi nous ! ". Un petit sourire contrit lui répond. Puisque ça part comme ça je prends les choses en main. J'impose à Julien de libérer Nathan pour les deux séances de sport hebdomadaires. Florian qui n'avait jusque-là rien dit me propose de le véhiculer les soirs en question. Julien le remercie mais nous dit que cela ne leur fera pas de mal à lui et à Dorian (Second) de reprendre le sport un peu plus sérieusement. Il m'assure qu'il y aura toujours l'un deux pour faire les conduites. Florian m'a l'air un peu déçu. Je le chauffe en lui disant qu'il le retrouvera sur le tatami notre nouvel ami. Du coup c'est lui qui pique un fard ! Le déjeuner se termine dans la bonne humeur et le café pareil. Alors qu'on discute entre nous, Max et Enguerrand me demande l'autorisation de faire visiter les installations sportives à leur nouveau copain.
Ils disparaissent plus d'une heure et nous reviennent tous les trois un peu, non franchement rouges. Florian fait la gueule ! En attendant il est décoincé notre Nathan. Il est beaucoup plus bavard et déjà il est en train de planifier son programme avec nos deux jeunes. Je l'attrape par le cou, le fait venir jusqu'en face de moi et lui demande ce qu'il croit. Qu'il va peut-être faire ce qui lui chante ? Il ne comprend pas. Quand je lui explique qu'on a plusieurs coaches sportifs qui vont s'occuper de lui, il commence à saisir. Julien rit devant sa tête effarée. Il lui dit de se préparer à des journées doubles s'il veut suivre ses nouveaux copains. Le dimanche se fini dans la bonne humeur et quand ils repartent tous, je vais dans notre chambre trouver l'enregistrement qui devrait me renseigner sur l'heure manquante. Je repère le trio dans la cour puis au second dans la salle de sport. Mais c'est dans les douches, en revenant de lui avoir montré la piscine que mes deux jeunes l'on coincé/entrepris. Le dos bloqué par Max, Nathan s'est laissé embrasser par Enguerrand. Puis j'ai vu mes deux gamins lui faire la totale. Alors qu'Enguerrand soulevait son T-shirt pour lui manger les tétons, Max embrassait son cou et lui mordillait les oreilles. Puis ils l'ont coincé contre le mur carrelé avec toujours Max à lui rouler un patin et Enguerrand à descendre d'un étage de plaisir. Sans dégager plus que son service trois pièces, je le vois entamer une pipe de pro. Le sexe du petit nouveau disparait totalement dans la bouche de mon petit beau-frère. Mais comme il sait faire des gorges profondes, ça ne m'indique pas la taille de Nathan. Ils en resteront là pour cette fois, amenant leur nouveau camarade de jeu à l'éjaculation totale.
Et malgré le coup d'eau sur leurs figures, ils avaient encore chaud quand ils nous avaient rejoints. Je remonte au 4ème et attrape les deux " fautifs ". Ils avouent sans que je leur demande que, oui, ils n'avaient pu se retenir de voir s'ils pouvaient décoincer un peu Nathan. Et Max de me rappeler qu'à leur retour, ce dernier était beaucoup plus disert. Je demande à Enguerrand, puisque c'est lui qui avait eu le " matériel " de Nathan en bouche de me l'estimer. Réponse : 18/19 x 4,5/5 avec de belles couilles même si elles étaient invisible sous les poils. Ça promet, même si sa croissance est quasiment terminée. Julien m'appelle quand ils sont arrivés chez eux. Dans la voiture, ils ont beaucoup discutés avec Nathan. Il leur a avoué qu'il s'était laissé sucer par Enguerrand et que s'ils étaient d'accord, il aimerait bien les revoir lui et Max. Je l'annonce à nos deux gamins que je n'ai pas encore raccompagnés. Ils sautent de joie, Nathan leur plait beaucoup. Je reprends ma conversation avec Julien. Il me dit que Nathan était entré dans les détails de son apprentissage précédent et qu'il le comprenait bien mieux maintenant. Son ancien patron était un gros porc d'hétéro qui avait deviné que Nathan était homo et avait voulu en profiter. Il lui faisait du chantage pour ses évaluations, il le coinçait régulièrement dans le labo et frottait son sexe contre son cul. Enfin l'enfer quoi ! Et ç'avait été jusqu'au viol. Je lui dis que Nathan avait dû apprécier le respect avec lequel il l'avait traité. Puisque sans se cacher qu'il vivait avec Second et qu'il n'avait jamais eu un geste déplacé. Il me répond que c'est justement ce qui l'avait fait accepter mon invitation à déjeuner. Mais il craignait maintenant qu'il soit pris pour une salope d'avoir cédé aussi vite à mes deux petits. Comme je lui dis que j'espère qu'il l'a détrompé sur ce dernier point, il me dit que oui, qu'il l'avait assuré qu'il n'avait choqué personne chez nous. J'ajoute que nos cours de self défense devraient lui donner de l'assurance et surtout il saura après mettre KO le moindre mec qui voudrait profiter de lui. Là-dessus, Julien est d'accord que ça ne lui fera pas de mal.
Le mardi suivant ils sont tous les trois pas trop en retard. Par contre ils sont les derniers et le blockhaus bruisse de toute l'activité d'une bonne 20aine de mecs en tenue de sport (enfin la mienne) ! Max et Enguerrand prennent Nathan en charge. Ils lui passent un short complet aussi étroit que les leurs. Quand ils nous le ramènent il se fait siffler par tous les mecs présents. Quand il arrive devant moi, il est tout rouge. J'appelle Jona et lui présente le dernier arrivé. Il devine que c'est un footeux et pas à sa tête mais à ses cuisses puissantes. Il tourne autour de lui, passe ses mains sur son torse, ses bras et lui dit qu'il va falloir travailler tout ça. Il le questionne sur sa pratique sportive at pousse Clem du banc de développé couché pour le tester. Il note les poids soulevés et le fait passer sur plusieurs postes avant qu'Anthony le prenne en charge. Max cours lui chercher un maillot et le fait se changer au pied du bassin. Ses petites fesses blanches provoquent de nouveau sifflets admiratifs. Dans l'eau il se débrouille bien en brasse et crawl. Quand il entend notre maitre-nageur l'informer qu'il va devoir se mettre au papillon, car ça développe bien le torse, il se demande où il est tombé. Je le sort de l'eau et le pousse vers le tatami. João est en train de s'entrainer avec François. Nathan est fasciné par les mouvements des combattants. Je lui prends le bras et à l'oreille lui glisse que quand il aura appris à se défendre comme nous tous, il sera à l'abri de tous les cons de la terre. Il comprend que Julien m'a parlé. Il se tourne vers moi et je vois ses yeux légèrement humides. Je passe mon bras sur ses épaules, le serre contre moi et lui dit qu'avec nous, il est en sécurité. J'ajoute en riant que le seul risque c'est qu'il se laisse séduire par mes amis. Je vois apparaitre un sourire et il m'assure qu'heureusement qu'il est stressé sinon il banderait comme un chien en rut. J'arrête les combattants et leur pousse Nathan. J'avise João que c'est un béotien question sport de combat. Je reste à mater l'entrainement. João lui apprend à tomber sans se faire mal. Pendant 3/4 d'heure, il tombe, tombe et retombe jusqu'à ce qu'il prenne le pli. Avant la fin, Max et Enguerrand sont arrivé voir les progrès. Ils le félicitent et l'embarquent pour aller se doucher. Je vais me doucher à mon tour mais ne les trouve nulle part. Ils reviennent tous sourires et tous propres du 3ème. Florian fait encore une fois la gueule !    
Jardinier
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solhrafn · 1 year ago
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Cela fait deux semaines que je suis aiguisé comme une lame de rasoir. J'ai du fluide créatif dans les veines et des idées qui me tiennent éveillé et actif. J'en viens à négliger certains aspects moins intéressants de l'existence, mais c'est une autre histoire.
J'ai tenté plus tôt dans la journée de la jouer soft, de jouer à un jeu pour me changer les idées. J'en suis sorti avec un sentiment coupable et de l'énergie inspirée encore bien présente. Je suis allé prendre un bain et j'ai été traversé par plusieurs idées que je dois mettre à l'épreuve.
En ce moment je test l'une de ces idées et je me prends une grosse impression de déjà vu suivie par le sentiment d'être cosmiquement à ma place.
Va savoir pourquoi.
Ce n'en est pas moins grisant, cette impression de flotter entre des mondes intangibles et d'être en partie happé par eux.
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leseffrontesfr · 2 years ago
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C’est un mec qui m’a tout fait comprendre. Julien... Non, Adrien. C’était à la soirée chez Lucie. On parlait de l’emprise patriarcale sur notre corps, l’obligation d’être belle, le maillot de l’année dernière de plus en plus échancré sur mes fesses alors que c’est censé être du stretch, tout ça… Lucie commençait un super régime à base de yaourt au lait de soja suggéré par son prof de yoga ayurvédique. Moi, j’étais dans un terrible régime hypoglycémique sans sel contre les peaux d’orange, mais je n’en pouvais plus. J’étais au bord des larmes dès que je passais devant un kebab, alors que je n’en mange jamais ! Adrien revenait de la cuisine avec une bière et des chips au vinaigre. Adrien… Ou Lucien ? Je crois que c’était Lucien. Et alors, Lucien, qui était déjà bien bourré, éclate de rire et nous dit : « Les meufs ! LES MEUFS ! Nan mais sérieux… Les meufs, là. Vous me faites trop marrer. Toujours pareil. Et le régime de Marie Claire, et le régime de Elle, et le régime de Closer ou de Gala, et le régime de ceci, de cela… Toujours pareil. Et ça rentre pas dans son froc, et ça rentre plus dans sa robe, et ça fait craquer son string... » À ce moment il a repris une pleine poignée de chips croustillantes et dorées à souhait… Je voulais le mordre ! « Les meufs… Quoi ? Faut arrêter de vous prendre la tête pour votre boule. Regarde, tu tournes les pages, c’est que de la pub ! De la pub, de la pub, de la pub… Les filles qui posent, là, elles ont dix-huit ans max. Et elles ont été choisie pour avoir l’air de ce que la plupart des meufs ne sont pas. Meufs, vos magazines, là… C’est fait pour vous faire acheter des trucs. Des fringues trop moulantes, des régimes à la con, des bouquins à la con sur des régimes à la con, des kilos de maquillage, tout ça... même de la chirurgie ou je ne sais pas quoi. Et vous, vous achetez, comme des connes. Et vous vous privez. Et après c’est : “Ouin, ouin, le regard-des-zommes”, “Ouin, ouin, l’oppression des injonctions du truc patriarcal, là”. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ? » (Il a ponctué d’un petit rot.) « Laissez tomber, quoi. Lais-sez tom-ber. » Je n’écoutais déjà plus Aurélien. Je m’étais ruée sur la pizza que Caro avait sorti du four pour la distribuer. J’ai pris trois parts, j’ai tout goinfré en quelques secondes.
Ce type m’avait fait prendre conscience de mon conditionnement : si je m’étais tant privée chaque année pour être sexy, ce n’était pas seulement à cause du poids du regard lubrique des machos phallocrates sur mes rondeurs de femme forcément belle — car toutes les femmes sont belles — non, il y avait un autre ennemi qui complotait contre l’émancipation de notre féminité naturelle pour faire du profit : les fabricants de maillots de bain. C’est à cause d’eux, à cause de leurs tissus trop serrés, trop moulants (surtout quand ils sont mouillés), que nous souffrons toutes de la faim, en 2023, alors que pendant ce temps des enfants meurent de faim aussi mais ailleurs. Alors j’ai décidé que cette année je ne ferai plus de régime et je ne mettrai plus de maillot. J’ai déjà posé mes réservations dans des camping naturistes. L’été sera libéré et je ne manquerai plus le buffet. Je serai belle et à poil au soleil ! En attendant, il faut vraiment que j’arrive à mettre le ventre dans l’eau, ça retend les bourrelets (je l’ai lu sur Doctissimo). Brrr ! C’est glaciaaaaal ! https://leseffrontes.fr/index.php/2023/04/30/leffrontee-du-mois-davril-2023-helene/
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swedesinstockholm · 2 months ago
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2 novembre
rêve ultra tendre collée contre r. sur un canapé, on rigolait beaucoup, j'étais plus détendue que je l'ai jamais été dans la vraie vie. j'ai pas fait d'efforts pour m'en rappeler en me réveillant, c'était trop douloureux. hier soir je me suis lavé les dents à côté de j. dans la salle de bain et ça m'a rappelé sa visite à la maison. je voulais lui en parler mais je sais pas pourquoi j'ai rien dit. il me montrait des photos de garçons musclés dégueus et je disais ew ew ew en feuilletant son calendrier d'hommes musclés dans sa chambre sous le grand drapeau arc-en-ciel accroché au dessus de son lit. il m'a dit qu'il avait acheté le calendrier par pur plaisir de pouvoir le faire, pour faire plaisir à bb jonas dans le placard. j'ai dit i think 98% of men don't look good to me et il a dit who looks good then? et j'avais envie de dire r. mais j'ai dit i don't know. j'aurais pu dire girls aussi. je suis tellement dure à m'ouvrir. et pourtant je lui ai parlé de mon soupçon d'hypothétique abus sexuel refoulé. j'ai dit maybe something happened to me as a child. je sais pas ce que les gens s'imaginent quand je dis ça. je lui disais que si j'arrivais à savoir ce qui s'était passé, si j'arrivais à régler mon trauma, j'arriverais peut être enfin à lâcher prise, mais juste après l'avoir dit je me suis rendu compte que je me fourrais probablement le doigt dans l'oeil. peut être que j'ai juste inventé cette histoire de toutes pièces pour trouver une justification à ma peur panique de la vie. mais plein de gens ont une peur panique de la vie et ils ont pas tous été violés dans leur enfance. on parlait de drogues et j. m'a dit you know you could take drugs if you wanted parce que je fais que dire i can't take drugs comme si j'étais la personne la plus traumatisée de la terre et que prendre des drogues allait complètement me détruire/détruire l'ordre de l'univers, mais c'est moi qui ai décidé que je pouvais pas prendre de drogues.
j'entends des cloches qui sonnent midi, j'ai la fenêtre grande ouverte mais je vois pas le ciel. je crois que c'est très néfaste pour la santé mentale de pas voir le ciel. je crois que ça contribue en grande partie à mon désespoir d'être ici. j'entends les grues aussi. les oiseaux pas les machines. j'ai passé toute la semaine sans sortir sauf pour aller faire les courses mercredi. je suis aussi sortie me promener avec j. hier soir à dix heures parce que je me sentais mieux et que je commençais à me sentir trop enfermée. on a marché jusqu'au canal et on est revenus. en mangeant mon porridge je me disais que c'était la deuxième fois en cinq mois que je me brossais les dents à côté d'un garçon très grand après lui avoir dit qu'il m'était "peut être arrivé quelque chose" quand j'étais petite.
je suis sortie aujourd'hui. comme je fais pas les choses à moitié j'ai marché sept kilomètres. j'avais froid aux oreilles mais je voulais pas rentrer. j'ai traversé toutes les parties de kreuzberg que j'aime pas pour aller voir une église brutaliste mais on pouvait pas rentrer, y avait aussi un café de hipsters en béton et un lampadaire jaune fluo ondulé. j'essayais de voir de la beauté dans ma promenade moche, de me dire toute promenade est une promenade digne d'intérêt, mais bof. les amis suédois de j. sont en train de parler fort dans le couloir comme si j'existais pas ou qu'il était pas deux heures du matin.
m. m'a demandé si j'avais pas un petit pincement au coeur quand même de partir. ce qui me pince le coeur: partir avant d'avoir réussi à rentrer dans un bar lesbien (sauf la fois avec la téléréalité lesbienne mais c'était nul) , avant d'avoir réussi à oublier r., avant d'avoir fait un open mic, avant d'être allée dans une rave les seins à l'air les bras musclés, avant d'avoir réussi à lâcher lâcher lâcher ok j'entends le chien d'alex marcher dans le couloir et de la techno de merde ces gens ne dorment donc jamais? j'arrête pas de faire osciller ma date de départ entre le 19 et le 25 novembre, quand je discute avec j. et que je fais la liste de mes pincements au coeur ça penche vers le 25 mais la plupart du temps c'est le 19 qui gagne. comme quand un client des massages tantriques est en train de faire pipi dans la salle de bain alors que je dois moi aussi faire pipi et que je fais un thé dans la cuisine qui est à côté de la salle de massage avec le sentiment que je devrais pas être là. je me demande qui c'est qui va faire des massages tantriques.
cet appart est très imprégné par le sexe. par rapport à la maison où le sexe n'existe pas je veux dire. hier matin pendant que je préparais mon porridge j. me racontait qu'il avait couché avec un mec de grindr non stop pendant deux heures avant d'aller à une fête d'halloween, il m'a demandé si j'avais rien entendu mais dieu merci je l'ai juste entendu mettre le bordel dans la cuisine en rentrant de la fête, ça m'a bien énervée mais c'est moins traumatique. je lui ai demandé s'il avait pris des drogues avant et il a dit oui parce que le mec était bizarre, il avait de l'anxiété sociale et il parlait pas, he just wanted to fuck. parfois je me demande comment j'arrive si bien à vivre sans ce truc qui semble si vital pour les autres. je me demande si c'est lié à ma fondamentale anesthésie vitale (artaud). est-ce que j'ai anesthésié cette partie-là de moi aussi? ça m'arrive d'avoir envie de quelqu'un, mais je fais pas tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça arrive. comme m'inscrire sur des applis de rencontre par exemple. j. m'a aussi parlé de son ami tony qui était déguisé en rat sexy à la fête d'halloween, avant tony travaillait dans une banque à lyon et puis il a déménagé à berlin pour devenir une star du porno. il m'a expliqué que son but était de devenir assez connu pour avoir assez de fans sur onlyfans et qu'il puisse ainsi se contenter de coucher avec son copain pour gagner de l'argent. il m'a dit qu'à un moment il avait considéré l'idée de devenir acteur porno lui aussi mais que d. l'en avait dissuadé.
bon à bruxelles je veux aller habiter dans un immeuble avec une moyenne d'âge de minimum 55 ans parce que c'est pas possible là le manque de respect c'est le milieu de la nuit putain pourquoi tout le monde se comporte comme si on était en plein jour? ??? je déteste le rire de d. il caquette. je l'entends caqueter. il caquette il claque les portes et il fait trainer ses claquettes en marchant dans le couloir. et en plus il renifle. j'ai pas envie de vivre avec d. mais ça arrive souvent de pas aimer ses colocs. et alors on fait des concessions, parce que c'est comme ça, pas le choix, il faut bien faire sa vie, c'est toujours mieux que de retourner chez ses parents. qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi?
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a-room-of-my-own · 8 months ago
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Donc, à ce stade, je vais partir du principe que les électeurs de la France Insoumise après 2017 n'ont plus jamais écouté de candidat France Insoumise mais sont restés barboter dans un petit bain de nostalgie électorale en songeant au temps béni de l'innocence prébouteldjiste. Je ne vois que ça.
« Les gens qui votent R.N. c'est des racisses » ne devrait pas être la profonde analyse sociologique pour laquelle elle semble encore passer en 2924, c'est tout ce que je dis.
Malheureusement on est loin d’en être sortis et je crains que la fracture ne s’élargisse encore…
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