#Sevrage
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sevrage · 1 month ago
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alouestriendenouveau · 3 days ago
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3 ans, 3 mois et 3 jours : retour sur mon deuxième allaitement
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Il y a 6 mois, mon dernier allaitement a pris fin après 3 ans, 3 mois et 3 jours. C’est un bon prétexte pour revenir sur cette jolie aventure qui avait pourtant plutôt mal démarré.
J’ai allaité sa grande sœur, Lou, pendant 15 mois, avec une fin précipitée et à contre-cœur de mon côté, que j’avais raconté dans cet article. J’ai mis un moment à faire le « deuil » de cet arrêt prématuré (ces termes n’engagent bien sûr que mon ressenti sur ma propre expérience), et je fondais beaucoup d’espoirs (et évidemment de peurs) dans ce second allaitement.
La première fois, j’avais étudié le sujet en long et en large dans des manuels pour être prête, et l’allaitement avait commencé sans trop de difficultés, mes connaissances avaient bien aidé à passer outre quelques petits obstacles.
La deuxième fois, j’avais complété ma préparation d’un point de vue matériel, j’ai ressenti le besoin d’emmener dans ma valise de maternité tout un tas de choses « au cas où » : coussinets jetables et lavables, DAL (Dispositif d’Aide à la Lactation), Haakaa (recueil-lait), tire-lait manuel, bouts de sein, coquillages d’allaitement, crèmes contre les crevasses (Lanoline et Melicare), brassières d’allaitement, tisanes d’allaitement, etc. Je voulais vraiment TOUT donner pour cet allaitement, et que rien ne vienne se mettre en lui et moi.
Des débuts compliqués
La première tétée s’est faite très spontanément après un bel accouchement, tout allait bien, j’étais aux anges que ce soit à nouveau si simple ! Mais rapidement, malgré de bonnes positions d’allaitement, et un transfert efficace (elle buvait bien et prenait du poids), j’ai eu des crevasses importantes. Pendant des semaines j’avais les seins en sang et très douloureux, je m’en sortais vaguement avec les coquillages d’allaitement et les crèmes mais c’était compliqué. Je m’accrochais car j’avais eu une première expérience positive, je savais qu’une fois ce problème solutionné ça allait être très chouette, mais si ça avait été mon premier bébé je me serais peut-être arrêtée là, je ne sais pas.
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J’ai tout de suite vu où était le souci : Suzanne n’arrivait pas à tirer la langue, et sa bouche ne ventousait pas le sein, donc elle le serrait avec ses gencives pour rester agrippée pendant la tétée, d’où les crevasses. On a pu voir un ORL rapidement, au bout d’un mois, pour lui sectionner les freins de lèvre et de langue. S’en sont suivies deux semaines horribles où elle galérait à téter, il lui fallait réapprendre à le faire avec une nouvelle mobilité de bouche (et probablement de l’inconfort), et on l’aidait avec des massages et exercices de rééducation. Mais j’ai bien cru qu’elle n’y arriverait plus et qu’on devrait jeter l’éponge sur cet allaitement.
Heureusement, au bout de deux semaines, elle s’est remise à téter parfaitement et en ventousant comme il faut. Je n’avais plus de douleurs, et de son côté elle n’avalait plus d’air en tétant donc elle était plus confortable aussi. On a pu commencer un allaitement serein. Il y a eu d’autres embûches sur le parcours, comme l’apparition d’un galactocèle (une boule de lait calcifié dans un canal, qu’il faut vérifier à l’écho mammaire régulièrement et qui s’en va généralement spontanément après le sevrage, ça a été mon cas), et un problème chronique de canaux douloureux et bouchés la première année (la pommade du Dr Newman a fini par en venir à bout).
Pour le reste, c’était beaucoup de bonheur pour nous deux. Suzanne, contrairement à sa sœur, n’a toujours tété que pour se nourrir, pas pour chercher du réconfort ou des câlins, donc les tétées ont toujours été rapides et efficaces, impossible de s’en lasser ! Ça a toujours été des moments précieux pour moi, de pause bienvenue dans un quotidien chargé, et de complicité avec ma fille (on passe clairement moins de moments en tête à tête avec un deuxième enfant, je profitais au maximum de ces moments).
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Quand arrêter ?
Si pour Lou je m’étais donné un objectif de 6 mois à la base, pour Suzanne je savais que je voulais aller au moins jusqu’à ses 18 mois ou 2 ans, pour la suite je n’avais rien décidé. La première année, l’allaitement se faisait à la demande, mais autour d’un an je l’ai sevrée la nuit puis on est passées sur une tétée le matin et deux le soir (au retour à la maison et avant le coucher), rien la journée. Je pense que cela a contribué, pour nous, à ce que cet allaitement soit serein et se poursuive un long moment.
Comme pour sa sœur, j’ai tiré mon lait pour qu’elle en ait à la crèche la première année, puis j’ai tiré quelques mois pour le lactarium. J’avais un peu souffert avec Lou des milliards de tétées à rallonge, mais surtout des tétées d’endormissement car elle ne savait pas s’endormir autrement. Pour Suzanne j’ai donc dès les premiers mois distingué la dernière tétée du soir de l’endormissement, en la faisant assise en pleine lumière dans le salon, et non pas allongée dans le lit dans le noir.
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Tout s’est fait simplement, parce qu’elle savait déjà s’endormir seule depuis la naissance et avait rapidement pris son pouce (on a eu beaucoup de chance là-dessus, mais elle a eu d’autres grosses galères de sommeil par la suite, des insomnies de 5 heures d’affilée jusqu’à ses 2 ans et demi, et il faut dire qu’on en avait aussi extrêmement bien bavé avec Lou sur ce sujet, avec des réveils toutes les 15 minutes la nuit la première année).
Sur ces bonnes bases, notre allaitement roulait ! Et c’est bien pour cela qu’une fois ses deux ans arrivés je n’avais aucune envie de sevrer. Je sentais bien que nous n’étions pas encore au bout de cette aventure. Tout se passait bien pour elle et moi, elle était encore si petite, alors pourquoi arrêter ? On a donc continué.
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À la veille de ses 3 ans, j’ai commencé à sentir de la pression sociale, comme je l’avais sentie avec Lou à partir de son premier anniversaire. Je ne me sentais pas encore vraiment prête à mettre un terme à notre allaitement, mais je commençais à me dire que dans tous les cas nous arrêterions avant son entrée à l’école, à 3 ans et demi.
Les derniers mois
J’ai commencé doucement à lui en parler, à préparer le terrain. Aussi bien pour que l’idée fasse son chemin chez elle que chez moi. L’ambivalence était totale pour nous deux. Mais on a fini par décider une première fois de sevrer, peu après son anniversaire (avec la promesse d’un cadeau à la clé pour célébrer la fin de notre allaitement). Ça a duré deux jours avant qu’on ne reprenne, c’était trop tôt pour l’une comme pour l’autre.
Mais ça a amorcé une réduction du nombre de tétées, au lieu de téter deux fois par jour elle ne le faisait plus que quelques fois dans la semaine. Il y a eu quelques autres faux départs de son côté, mais elle reprenait toujours, à mon grand soulagement. Ma principale crainte était de ne pas savoir quelle serait la dernière tétée et de m’en rendre compte a posteriori sans pouvoir la faire en conscience et la célébrer.
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Et puis, quelques mois plus tard, on a senti que c’était le bon moment. On était assez sereines sur le sujet, on a fixé la date quelques jours en amont, et on a fait une belle dernière tétée. Je l’ai plutôt bien vécu, même si je suis restée légèrement ambivalente jusqu’au bout. Je le suis encore d’ailleurs, peut-être même plus aujourd’hui. C’est surtout la tétée du matin, si tendre, qui me manque.
J’ai réalisé quelques temps après que le sevrage avait eu lieu le jour de ses 3 ans, 3 mois et 3 jours, la symbolique m’a plu, ça devait se faire ce jour-là. Et je suis très contente d’avoir eu ces 3 mois de bonus après la première tentative de sevrage, même si une petite voix dans ma tête me disait qu’on aurait pu aussi bien continuer 3-4 mois de plus, jusqu’à la rentrée des classes. Mais je sais très bien que même en décalant la date, l’ambivalence aurait toujours été là puisque c’est en grande partie le regard des autres et le « qu’en-dira-t-on » qui m’ont poussé à prendre cette décision. Ce n’est pas un chapitre facile à refermer, surtout quand il n’y aura plus de nouvel allaitement derrière.
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3 mois et demi plus tard, j’ai eu le réflexe presque animal de lui proposer le sein alors qu’elle s’était violemment coincé le doigt dans une porte. Je comprimais sa main blessée pendant que mon mari appelait le SAMU, mais elle saignait beaucoup et hurlait de douleur (elle a ensuite dû être opérée sous anesthésie générale, son doigt a été très abîmé dans l’accident mais va beaucoup mieux aujourd’hui). Sur le moment, elle a essayé de téter pour trouver du réconfort et s’est vite rendue compte qu’elle ne savait plus comment faire, mais ce geste lui a permis de se calmer pour qu’on lui donne du Doliprane en attendant la suite. C’était le point final de notre allaitement.
Au total, j’aurais passé pile 4 ans et demi à allaiter mes bébés, et je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu vivre cette expérience qui a été si importante dans mes débuts de maternité. J’en garderai toujours un souvenir ému et heureux. L’allaitement a été mon phare dans la tempête la première année de Lou, la seule chose qui se passait bien et sur laquelle je me sentais utile, « compétente » et forte. Avec Suzanne, cela m’a apporté de la puissance et de la sérénité, et évidemment l’idée de mon livre Mes seins, mon choix  que j’ai écrit alors qu’elle n’avait que quelques mois.
Ce témoignage peut paraître impudique, et c’est justement pour cela qu’il est important. Depuis mon livre, et même avant, je cherche à normaliser l’allaitement, à le banaliser. Il n’est pas plus étrange pour un bambin de 3 ans de téter, que d’avoir encore besoin d’un biberon de lait chaud le matin pour commencer la journée en douceur. On voit encore assez peu de témoignages d’allaitements qui se poursuivent sur plusieurs années, pourtant ils existent, et ne sont ni anormaux ni malsains.
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laser-tabac · 1 month ago
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Mois sans tabac J-24
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philosophie-21 · 2 years ago
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Comprendre pourquoi on fume : étape #02
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luma-az · 1 year ago
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Pour bien commencer, ma petite journée...
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 29 août 
Thème : café/dernières fois
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C’est fini, j’arrête le café.
C’est mauvais pour la santé, ça me stresse, ça gêne mon sommeil. Sans oublier que c’est dégueulasse. Je ne peux pas le boire sans rajouter du lait ou du sucre – ou encore mieux, les deux, voir même de la chantilly. Je ne l’aime même pas, le café. Ça va être très simple. Sevrage sec. De toutes manières, je n’en buvais pas tant que ça. Je ne suis même pas sûre que je verrai une différence.
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J’ai envie de mourir.
Le mal de crâne est une horreur. Mes pensées ne sont plus qu’un petit tas de boue vaseuse mollement agitées par le bâton d’un gamin à moitié endormi. Et j’ai moins d’énergie qu’un combat de pokémon entre un coconfort et un chrysacier.
Pitié, que quelqu’un m’achève.
Tant pis, je vais reprendre un café. Il faut que je survive à cette journée, et que je sois opérationnelle pour la réunion. C’est important, c’est pour mon travail ! Et ce sera la dernière fois.
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Bon. Ça n’a pas été la dernière fois, mais je me contrôle maintenant. Pas plus d’une tasse par jour, le matin, histoire de dormir malgré tout. Oui, tant qu’à me limiter à une tasse, on est plutôt sur un mug, voir un bol, mais après tout c’est un classique, le bol de café le matin, et ça n’a jamais empêché personne de dormir, non ? Ça suffira bien.
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Ça n’a pas suffit. Ça n’a pas suffit du tout. Il faut vraiment que j’arrête. Il faut absolument, définitivement que j’arrête. Cette nuit, j’ai dormi trois heures. Celle d’avant, quatre. Celle d’encore avant, quatre et demi. Et la précédente, deux.
J’ai tenu un certain temps, et là je m’écroule.
Ce que je compense avec plus de café.
Donc maintenant c’est bon, j’ai compris ma leçon. C’est triste, il y a des milliards de gens qui vivent très bien sous caféine, ce n’est pas mon cas, il faut que je me fasse une raison. Cette fois, c’est la dernière fois. Promis, juré, craché, j’arrête.
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Je suis une loque essorée jusqu’à la moelle de la dernière goutte d’énergie qui lui restait.
Que quelqu’un m’achève.
Comment fonctionnait mon cerveau, avant ? Il y a bien eu une époque où ce cerveau marchait sans caféine. Je m’en souviens. A peu près.
Plus envie de rien. Tout s’accumule.  Et s’accumule. Et s’accumule…
. Ok, j’ai repris, mais j’étais très stressée ! Et puis une tasse ça ne va pas me tuer. Ce n’est pas de la cigarette non plus !
Cette fois, c’est dit, c’est décidé, c’est la dernière fois.
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cpartout · 2 years ago
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11/11/22
Il n'y a que du vide. Partout. En moi. À l'extérieur. Les choses que j'aime ne sont plus que misères.
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origami-mama · 6 months ago
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Pourquoi l'Allaitement Long devrait être la Norme et non l'Exception
👿 Ras-le-bol des jugements sur l'allaitement long ! Origami Mama brise les tabous et révèle pourquoi allaiter longtemps devrait être la norme ✅ et non l'exception. Découvrez l'article en cliquant ci-dessous ​🍼​​👇​
Dans le monde de la maternité, chaque décision prise peut sembler être sous les projecteurs, et peu de sujets sont aussi polarisés que le choix entre l’allaitement long et le sevrage précoce. Sur Origami Mama, je prône souvent l’équilibre et le respect des choix personnels, mais aujourd’hui, permettez-moi de défendre une perspective un peu controversée : pourquoi l’allaitement long devrait être…
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vapolitique · 9 months ago
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Etude internationale: Fort impact des réglementations sur les arrêts du tabac à l'aide de la vape
Les réglementations influent-elles sur les chances de réussir son sevrage tabagique ? Cela paraît couler de source, mais aucune étude n’avait encore mesuré le poids de l’environnement législatif sur les arrêts avec la vape. Une comparaison de données recueillies entre 2010 et 2014 de deux paires de pays, la première américano-britannique alors peu restrictive, la seconde australo-canadienne avec…
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peekaboorpg · 1 month ago
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Écrire un personnage avec un trouble mental
Dans le but de déstigmatiser les maladies mentales telles qu'elles sont communément décrites en RPG, voici une série de guides qui introduisent les différents troubles & les stéréotypes associés à éviter.
Troubles anxieux
Troubles de l'humeur
Troubles du comportement
Troubles de la personnalité
Troubles psychotiques
Trouble cognitifs
Troubles du développement
Troubles du comportement
Addictions
L'addiction est un trouble défini par une dépendance à une substance ou à une activité. La personne addict consomme de manière répétée un produit ou pratique de manière excessive une activité, jusqu'à perdre le contrôle de sa consommation et modifier son équilibre émotionnel. La consommation est poussée par la recherche de plaisir, mais la dopamine libérée est de moins en moins importante, aussi la personne se retrouve-t-elle dans un état émotionnel négatif qu'elle ne peut dépasser qu'en consommant de plus en plus. Dès lors, il devient difficile de se réguler ou de s'empêcher de consommer.
Les addictions ont de nombreuses conséquences sur la vie personnelle, selon la substance ou l'activité en question. Il y a notamment un risque accru d’isolement, de marginalisation, et des conséquences sur le caractère ou l'humeur.
Il existe des traitements de substitution qui aident au sevrage de différentes substances psychoactives, et des médicaments addictolytiques. Mais il est aussi indispensable d'avoir un accompagnement psychosocial et de faire une psychothérapie.
En savoir plus :
Addictions : du plaisir à la dépendance, Inserm
La dépendance à l’alcool, Santé sur le net
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chifourmi · 3 months ago
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[La suite de mon périple d'été]
Après être revenue d'Italie, j'ai eu un jour de repos où j'ai juste vu ma famille. Ça m'a fait du bien. On est allés au resto et on était tous hyper heureux. Y avait pas d'énergie négative comme d'hab, on s'effritait pas pour rien comme d'hab. C'est là que je me suis rendu compte qu'il était vraiment temps que je parte. Si on se voit une fois de temps en temps, ça se passe très bien. Le lendemain, ils sont partis en Crête. J'en ai profité pour inviter le musicien chez moi. Il m'avait trop trop manqué. Depuis mon retour, je suis à 100% à l'aise avec lui. Je saurais pas expliquer mais y a un truc qui a changé par rapport à avant que je parte. On a fait l'amour plusieurs fois et on a mangé des pizzas en regardant The last of us. Oui, j'avais toujours pas regardé la série. Honte à moi, je sais. Le lendemain je suis allée chez lui cette fois et comme sa chambre est bien plus pratique pour faire l'amour, on en a énormément profité mdr. On a fait que ça en fait, on s'arrêtait pas. On continuait même quand on en pouvait plus. C'était dingue. Et le lendemain, rebelotte.
Puis je suis rentrée chez moi pour faire mon sac parce que le musicien m'avait proposé d'aller à la mer pendant 3 jours avec lui et sa mère et j'avais accepté. Les 3 jours se sont bien passés. Je me suis trop bien entendue avec sa mère. Elle est admirable. C'est une business woman qui a perdu son mari quand ses enfants avaient 14 et 18 ans. Dans son boulot, c'est la patronne. Et pourtant elle est très chill.
Sinon ce petit voyage nous a encore plus rapprochés avec le musicien. Il était en sevrage de beuh donc il était extrêmement aigri. Ça n'a pas toujours été facile mais on arrivait à communiquer. On ne s'est jamais disputés parce que c'est quelqu'un qui arrive à se remettre en question, hallelujah. Quand on parle, on arrive tous les deux à comprendre le point de vue de l'autre et on finit toujours par s'entendre sur un avis final nuancé. Y en a jamais un qui a complètement raison et un qui a complètement tort.
Sinon, tout était trop chouette. Il a réinstallé Pokemon Go pcq à chaque fois qu'il allait à la mer avec son frère c'était un peu un rituel. Du coup il m'a convertie et je suis toujours à fond dedans actuellement. Puis les balades sur la plage, la nourritureeee avec les fruits de mer bien frais omg, notre habituelle séance de dessin, les jeux d'arcade impayables, le petit mojito en terrasse, la glace en bord de mer, l'envie de le faire dans une cabine d'essayage,... D'ailleurs on l'a même pas fait du voyage pcq on l'avait tellement fait chez lui que je me suis chopée une infection urinaire.
Puis on est rentrés chacun chez soi et j'avoue que ça m'a fait du bieeeeen d'être enfin un peu seule. Pendant tout le mois, j'étais h24 avec des gens. J'ai rangé ma chambre, fait mes petites lessives, puis je me suis posée devant les sims en écoutant le podcast de Chloé Gervais. Et le soir, rebelote, j'ai vu une pote et on a organisé nos prochaines vacances en France début septembre. Et on arrive à aujourd'hui où cette fois j'ai vraiment rien de toute la journée, je suis trop contente. Pendant ce temps, le musicien s'envole en Espagne avec sa meilleure pote et la famille de sa meilleure pote. Là c'est le moment où tout le monde m'applaudit d'avoir autant évolué niveau jalousie. Merci, merci. J'ai totalement confiance en lui.
Et la semaine prochaine je fais du pet sitting où il y aura un chien, un chat et c'est pas tout parce qu'ils sont famille d'accueil pour chats donc y aura aussi une mère et ses chatons 😭😭😭😭😭 Je vais mourir d'amour!!!
Bref, tout va bien en ce moment!
(05/08/2024)
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la-ptite-schtroumpfette · 2 months ago
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Délicieuse addiction
Que de vibrer à l'unisson
J'étais enfin sereine et posée
Libre d'agir et de penser
En ton absence
Sans endurer tes silences
Mais dès que je te retrouve je n'y peux rien
Mon cœur comme mon corps se souvient...
Et les lendemains sont terribles
Je ne peux compter sur aucune bible
Pour calmer mes ardeurs
Et tous ces élans du coeur...
Sevrage forcé
Pour un équilibre durement préservé
Pour autant je ne veux guérir
Avec toi je me sens rajeunir
Tu es mon unique obsession
Et ma plus belle reddition.
LPS
30.08.24
© tout droits réservés - 2024
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sevrage · 3 months ago
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alouestriendenouveau · 2 years ago
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Comment notre fille s’est sevrée de la tétine
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Il y a plus d’un an et demi, Lou a arrêté la tétine. Elle avait alors 4 ans. Je sais que ça peut être une angoisse de songer au sevrage de la tétine de son enfant, donc j’ai envie de partager notre expérience. Cela pourra peut-être aider, même s’il y a probablement autant de façons de faire que d’enfants.
L’introduction de la tétine
Lou a commencé à prendre la tétine à 4 mois et demi, quand elle a commencé la crèche. On avait tenté de lui en donner une quand elle était tout bébé, pour voir si cela pouvait l’aider à s’apaiser et à calmer un peu ses pleurs incessants. Mais comme beaucoup de bébés allaités elle avait du mal à la garder en bouche, sa façon de téter propulsait sa langue en avant, et cela éjectait systématiquement la tétine.
On avait lâché l’affaire et finalement je me disais que ce n’était pas plus mal qu’elle n’ait pas de tétine, on s’évitait probablement des soucis pour plus tard. Mais quand elle a commencé la crèche, l’équipe nous a très vite demandé si on pouvait en amener. Ils aiment bien quand les enfants ont une tétine ou sucent leur pouce, cela facilite les endormissements de siestes et adoucit la séparation avec les parents. Et avec eux, elle l’a tout de suite accepté ! J’avoue, j’étais un peu dépitée qu’elle la prenne, surtout à cet âge « tardif », mais bon ça lui faisait du bien.
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Nous voilà donc partis sur TétineLand pour quelques années. Évidemment au début on a laissé faire sans restriction d’aucune sorte. Puis quand elle a grandi, on a commencé à lui demander de ne plus trop la prendre en journée, sauf chagrin ou temps de repos. Je ne me souviens pas des âges exacts, et je crois qu’il y a eu des régressions plusieurs fois.
À 3 ans, elle a fait son premier rendez-vous chez une dentiste. Elle avait une béance dentaire à cause de la tétine, on s’en était rendus compte, c’est très classique. La dentiste a été rassurante, ça se remettrait en place aussitôt qu’elle l’arrêterait. Et elle avait encore un peu de temps, elle nous a conseillé de sevrer au plus tard à 6 ans, avant l’apparition des dents définitives.
Une amorce de sevrage
Mais la graine était quand même plantée dans nos têtes. À cet âge elle n’avait plus la tétine que la nuit, le matin elle la plaçait dans une petite boîte que l’on mettait en hauteur toute la journée, et on lui redonnait au coucher.
Puis elle a commencé à mordiller et trouer ses tétines donc son stock a progressivement diminué. On a tenté un sevrage à Noël, quand elle avait 3 ans et demi, mais cela n’a pas pris. Je lui rappelais régulièrement que la dentiste (la « docteure des dents ») lui avait dit qu’elle devait arrêter, que ce serait bien d’arrêter pour ses 4 ans. À 4 ans on est grand, on n’a plus besoin de la tétine !
Elle était réticente à l’idée, à chaque fois que je lui en parlais. Mais parfois elle me disait qu’elle donnerait ses tétines à quelqu’un d’autre : sa petite sœur, sa cousine, la dentiste, ou un personnage imaginaire. Comme l’idée d’une passation symbolique.
Alors j’en ai joué, je lui ai dit qu’à son anniversaire on pourrait envoyer ses dernières tétines au « pays des tétines », pour montrer qu’elle avait grandi et qu’elle n’en avait plus besoin, et en échange elle recevrait un cadeau. C’était un peu contre mon éthique personnelle de lui faire croire à une entité imaginaire alors que je ne lui fais pas croire au Père Noël, mais bon, aux grands maux les grands remèdes !
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Le sevrage
Honnêtement je n’y croyais pas vraiment, je m’attendais à un fiasco comme 6 mois plus tôt. Mais à ma grande surprise, la veille de ses 4 ans elle a été d’accord pour donner ses tétines. On a fait ça bien, on les a mises dans une enveloppe qu’elle a décoré, elle a aussi fait un dessin qu’elle a glissé dedans, et je lui ai dit que je déposerai l’enveloppe à la Poste (en réalité elle traîne toujours au fond d’un placard).
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Bien sûr elle a un peu regretté, un peu réclamé par la suite, et cela fait 1 an et demi qu’à chaque fois qu’on passe devant la Poste elle me dit « c’est là que sont mes tétines, on pourra les récupérer un jour ? »
Mais j’avais prévu le coup, j’ai préparé une petite affichette où on pouvait noter le nombre de nuits sans tétines. Et au bout de 15, elle avait droit au cadeau de son choix, le graal ultime : une couette Peppa Pig ! (comme je suis une petite maligne, les 15 jours me permettaient surtout de recevoir la dite parure de lit commandée sur Vinted)
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En parallèle on a aussi utilisé le Machouyou. C’est un petit objet en silicone qui fait « office » de tétine mais sans abîmer les dents, ça permet même d’aider à les repositionner. J’en avais acheté un à Lou avant ses 3 ans mais elle n’y avait pas trouvé d’intérêt. On l’a ressorti au moment du sevrage et ça lui a permis à certains moments de se consoler de la perte de ses tétines en ayant un objet de substitution à mâchonner. Mais finalement elle l’a assez peu utilisé, c’est plutôt de savoir que cette option était possible qui l’a rassurée.
Et après ?
Je crois que pendant 2 mois elle en parlait quand même pas mal, et elle réclamait ses tétines, puis après c’est passé, elle s’y est habituée.
Sa béance dentaire s’est très vite résorbée. On avait aussi un peu peur qu’elle prenne son pouce, comme sa petite sœur, mais ce n’est pas arrivé. Finalement ça s’est bien passé, mieux et plus rapidement que je ne l’espérais, il a juste fallu en parler bien en amont et attendre qu’elle soit un minimum prête.
Avec le recul, heureusement que nous n’avons pas attendu 6 ans (d’autres dentistes donnent d’ailleurs une date « butoir » bien plus tôt) car Lou a eu ses premières dents définitives à 5 ans. J’ai d’ailleurs écrit un article sur l’âge de sevrage de la tétine (et du biberon, de la poussette…) pour Doolittle il y a quelques temps, si le sujet vous intéresse.
L’épreuve du sevrage nous attend de nouveau d’ici quelques années avec Suzanne, qui est accro à son pouce. Je pense que ce sera une autre paire de manches de l’arrêter, et j’avoue qu’autant je trouvais la tétine très moche et j’avais hâte que l’on s’en débarrasse, autant je trouve le pouce absolument adorable ! Mais je crois que les conséquences sont pires que celles de la tétine, et on voit déjà qu’elle a une béance dentaire. Bref, on verra ça quand ce sera le moment !
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kalim54 · 3 months ago
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En cours de sevrage !
J'obeis à un domi strict et sévère qui me maintient en chasteté. Je suis en cours de sevrage après une première période de 8 jours sans éjac mon domi m'interdit de nouveau de juter depuis 20 jours et je le remercie de m'avoir maintenu chaste durant tout ces journées.
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mister-snake · 7 months ago
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Je suis incapable de supporter plus d'une semaine de servage, comment est-ce que j'ai fait pour tenir 6 mois sans une goutte d'alcool quand j'étais plus jeune?? Et sans me défoncer pour compenser qui plus est?!
On m'a répété que le premier mois était le plus difficile, qu'après, les symptômes étaient gérables, mais les gens ne comprennent pas que c'est pas juste la dépendance physique ni même psychologique. C'est un mode de coping, et si tu dépends de l'alcool pour gérer tes émotions et t'automédicamenter depuis une dizaine d'années, c'est pas un petit mois qui va tout régler comme par magie!
L'alcool sera toujours là pour apaiser toutes les émotions qui me submergent. C'est une habitude, un besoin profond, irrépressible et systématique. C'est aussi ce qui a rendu ma relation avec mon partenaire d'alcoolisme si intime.
J'ai peur de ne pas être capable de gérer les émotions négatives, les ruminations, l'anxiété, la dépression, toutes ces difficultés. J'ai peur de me sentir étouffé et que ça laisse place à mon impulsivité qui était si prédominante quand j'étais jeune. J'ai peur de perdre le contrôle, de perdre mes repères, de perdre mon réconfort. J'ai peur de craquer et de tout gâcher, et alors que tous mes efforts de sevrage n'aient servi qu'à renforcer ma dépendance. J'ai peur de perdre une amitié précieuse avec mon partenaire. J'ai peur de ne plus être capable de m'ouvrir à quelqu'un comme je le fais si facilement sous l'effet de l'alcool. J'ai peur que toutes ma détresse reste coincée en moi, que je ne sois plus capable de me confier à qui que ce soit, que je devienne trop self-conscious, trop anxieux, d'avoir trop peur d'être trop. J'ai peur de devoir vivre avec un alcoolique sans pouvoir moi-même céder à la tentation.
Alors l'idée stupide que c'est une simple dépendance dont le sevrage peut être facilement réglé grâce à une désintox, de l'antabuse ou je ne sais quoi, c'est de la grosse bullshit.
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deepblacknight · 1 month ago
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J'ai craqué sur les pommes de terre ce soir, mais j'ai fait 18000 pas aujourd'hui !!
Et demain je fais 5km de course et 5km de marche pour octobre Rose 🩷♀️
J'ai hâte d'être lundi pour restreindre un peu plus ! Et commencer sérieusement mon sevrage du sucre
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