#Sevrage
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3 ans, 3 mois et 3 jours : retour sur mon deuxième allaitement

Il y a 6 mois, mon dernier allaitement a pris fin après 3 ans, 3 mois et 3 jours. C’est un bon prétexte pour revenir sur cette jolie aventure qui avait pourtant plutôt mal démarré.
J’ai allaité sa grande sœur, Lou, pendant 15 mois, avec une fin précipitée et à contre-cœur de mon côté, que j’avais raconté dans cet article. J’ai mis un moment à faire le « deuil » de cet arrêt prématuré (ces termes n’engagent bien sûr que mon ressenti sur ma propre expérience), et je fondais beaucoup d’espoirs (et évidemment de peurs) dans ce second allaitement.
La première fois, j’avais étudié le sujet en long et en large dans des manuels pour être prête, et l’allaitement avait commencé sans trop de difficultés, mes connaissances avaient bien aidé à passer outre quelques petits obstacles.
La deuxième fois, j’avais complété ma préparation d’un point de vue matériel, j’ai ressenti le besoin d’emmener dans ma valise de maternité tout un tas de choses « au cas où » : coussinets jetables et lavables, DAL (Dispositif d’Aide à la Lactation), Haakaa (recueil-lait), tire-lait manuel, bouts de sein, coquillages d’allaitement, crèmes contre les crevasses (Lanoline et Melicare), brassières d’allaitement, tisanes d’allaitement, etc. Je voulais vraiment TOUT donner pour cet allaitement, et que rien ne vienne se mettre en lui et moi.
Des débuts compliqués
La première tétée s’est faite très spontanément après un bel accouchement, tout allait bien, j’étais aux anges que ce soit à nouveau si simple ! Mais rapidement, malgré de bonnes positions d’allaitement, et un transfert efficace (elle buvait bien et prenait du poids), j’ai eu des crevasses importantes. Pendant des semaines j’avais les seins en sang et très douloureux, je m’en sortais vaguement avec les coquillages d’allaitement et les crèmes mais c’était compliqué. Je m’accrochais car j’avais eu une première expérience positive, je savais qu’une fois ce problème solutionné ça allait être très chouette, mais si ça avait été mon premier bébé je me serais peut-être arrêtée là, je ne sais pas.

J’ai tout de suite vu où était le souci : Suzanne n’arrivait pas à tirer la langue, et sa bouche ne ventousait pas le sein, donc elle le serrait avec ses gencives pour rester agrippée pendant la tétée, d’où les crevasses. On a pu voir un ORL rapidement, au bout d’un mois, pour lui sectionner les freins de lèvre et de langue. S’en sont suivies deux semaines horribles où elle galérait à téter, il lui fallait réapprendre à le faire avec une nouvelle mobilité de bouche (et probablement de l’inconfort), et on l’aidait avec des massages et exercices de rééducation. Mais j’ai bien cru qu’elle n’y arriverait plus et qu’on devrait jeter l’éponge sur cet allaitement.
Heureusement, au bout de deux semaines, elle s’est remise à téter parfaitement et en ventousant comme il faut. Je n’avais plus de douleurs, et de son côté elle n’avalait plus d’air en tétant donc elle était plus confortable aussi. On a pu commencer un allaitement serein. Il y a eu d’autres embûches sur le parcours, comme l’apparition d’un galactocèle (une boule de lait calcifié dans un canal, qu’il faut vérifier à l’écho mammaire régulièrement et qui s’en va généralement spontanément après le sevrage, ça a été mon cas), et un problème chronique de canaux douloureux et bouchés la première année (la pommade du Dr Newman a fini par en venir à bout).
Pour le reste, c’était beaucoup de bonheur pour nous deux. Suzanne, contrairement à sa sœur, n’a toujours tété que pour se nourrir, pas pour chercher du réconfort ou des câlins, donc les tétées ont toujours été rapides et efficaces, impossible de s’en lasser ! Ça a toujours été des moments précieux pour moi, de pause bienvenue dans un quotidien chargé, et de complicité avec ma fille (on passe clairement moins de moments en tête à tête avec un deuxième enfant, je profitais au maximum de ces moments).

Quand arrêter ?
Si pour Lou je m’étais donné un objectif de 6 mois à la base, pour Suzanne je savais que je voulais aller au moins jusqu’à ses 18 mois ou 2 ans, pour la suite je n’avais rien décidé. La première année, l’allaitement se faisait à la demande, mais autour d’un an je l’ai sevrée la nuit puis on est passées sur une tétée le matin et deux le soir (au retour à la maison et avant le coucher), rien la journée. Je pense que cela a contribué, pour nous, à ce que cet allaitement soit serein et se poursuive un long moment.
Comme pour sa sœur, j’ai tiré mon lait pour qu’elle en ait à la crèche la première année, puis j’ai tiré quelques mois pour le lactarium. J’avais un peu souffert avec Lou des milliards de tétées à rallonge, mais surtout des tétées d’endormissement car elle ne savait pas s’endormir autrement. Pour Suzanne j’ai donc dès les premiers mois distingué la dernière tétée du soir de l’endormissement, en la faisant assise en pleine lumière dans le salon, et non pas allongée dans le lit dans le noir.

Tout s’est fait simplement, parce qu’elle savait déjà s’endormir seule depuis la naissance et avait rapidement pris son pouce (on a eu beaucoup de chance là-dessus, mais elle a eu d’autres grosses galères de sommeil par la suite, des insomnies de 5 heures d’affilée jusqu’à ses 2 ans et demi, et il faut dire qu’on en avait aussi extrêmement bien bavé avec Lou sur ce sujet, avec des réveils toutes les 15 minutes la nuit la première année).
Sur ces bonnes bases, notre allaitement roulait ! Et c’est bien pour cela qu’une fois ses deux ans arrivés je n’avais aucune envie de sevrer. Je sentais bien que nous n’étions pas encore au bout de cette aventure. Tout se passait bien pour elle et moi, elle était encore si petite, alors pourquoi arrêter ? On a donc continué.

À la veille de ses 3 ans, j’ai commencé à sentir de la pression sociale, comme je l’avais sentie avec Lou à partir de son premier anniversaire. Je ne me sentais pas encore vraiment prête à mettre un terme à notre allaitement, mais je commençais à me dire que dans tous les cas nous arrêterions avant son entrée à l’école, à 3 ans et demi.
Les derniers mois
J’ai commencé doucement à lui en parler, à préparer le terrain. Aussi bien pour que l’idée fasse son chemin chez elle que chez moi. L’ambivalence était totale pour nous deux. Mais on a fini par décider une première fois de sevrer, peu après son anniversaire (avec la promesse d’un cadeau à la clé pour célébrer la fin de notre allaitement). Ça a duré deux jours avant qu’on ne reprenne, c’était trop tôt pour l’une comme pour l’autre.
Mais ça a amorcé une réduction du nombre de tétées, au lieu de téter deux fois par jour elle ne le faisait plus que quelques fois dans la semaine. Il y a eu quelques autres faux départs de son côté, mais elle reprenait toujours, à mon grand soulagement. Ma principale crainte était de ne pas savoir quelle serait la dernière tétée et de m’en rendre compte a posteriori sans pouvoir la faire en conscience et la célébrer.

Et puis, quelques mois plus tard, on a senti que c’était le bon moment. On était assez sereines sur le sujet, on a fixé la date quelques jours en amont, et on a fait une belle dernière tétée. Je l’ai plutôt bien vécu, même si je suis restée légèrement ambivalente jusqu’au bout. Je le suis encore d’ailleurs, peut-être même plus aujourd’hui. C’est surtout la tétée du matin, si tendre, qui me manque.
J’ai réalisé quelques temps après que le sevrage avait eu lieu le jour de ses 3 ans, 3 mois et 3 jours, la symbolique m’a plu, ça devait se faire ce jour-là. Et je suis très contente d’avoir eu ces 3 mois de bonus après la première tentative de sevrage, même si une petite voix dans ma tête me disait qu’on aurait pu aussi bien continuer 3-4 mois de plus, jusqu’à la rentrée des classes. Mais je sais très bien que même en décalant la date, l’ambivalence aurait toujours été là puisque c’est en grande partie le regard des autres et le « qu’en-dira-t-on » qui m’ont poussé à prendre cette décision. Ce n’est pas un chapitre facile à refermer, surtout quand il n’y aura plus de nouvel allaitement derrière.

3 mois et demi plus tard, j’ai eu le réflexe presque animal de lui proposer le sein alors qu’elle s’était violemment coincé le doigt dans une porte. Je comprimais sa main blessée pendant que mon mari appelait le SAMU, mais elle saignait beaucoup et hurlait de douleur (elle a ensuite dû être opérée sous anesthésie générale, son doigt a été très abîmé dans l’accident mais va beaucoup mieux aujourd’hui). Sur le moment, elle a essayé de téter pour trouver du réconfort et s’est vite rendue compte qu’elle ne savait plus comment faire, mais ce geste lui a permis de se calmer pour qu’on lui donne du Doliprane en attendant la suite. C’était le point final de notre allaitement.
Au total, j’aurais passé pile 4 ans et demi à allaiter mes bébés, et je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu vivre cette expérience qui a été si importante dans mes débuts de maternité. J’en garderai toujours un souvenir ému et heureux. L’allaitement a été mon phare dans la tempête la première année de Lou, la seule chose qui se passait bien et sur laquelle je me sentais utile, « compétente » et forte. Avec Suzanne, cela m’a apporté de la puissance et de la sérénité, et évidemment l’idée de mon livre Mes seins, mon choix que j’ai écrit alors qu’elle n’avait que quelques mois.
Ce témoignage peut paraître impudique, et c’est justement pour cela qu’il est important. Depuis mon livre, et même avant, je cherche à normaliser l’allaitement, à le banaliser. Il n’est pas plus étrange pour un bambin de 3 ans de téter, que d’avoir encore besoin d’un biberon de lait chaud le matin pour commencer la journée en douceur. On voit encore assez peu de témoignages d’allaitements qui se poursuivent sur plusieurs années, pourtant ils existent, et ne sont ni anormaux ni malsains.
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Mois sans tabac J-24
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🧭 10 étapes clés pour réussir un sevrage alcoolique
Arrêter l’alcool n’est pas qu’une décision, c’est un parcours. Le Pr El Hamaoui, psychiatre à Casablanca, propose un guide clair, humain et structuré en 10 étapes pour accompagner cette démarche délicate. ➡️ https://addictions.ma/sevrage-alcoolique-10-etapes-cles
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Pourquoi l'Allaitement Long devrait être la Norme et non l'Exception
👿 Ras-le-bol des jugements sur l'allaitement long ! Origami Mama brise les tabous et révèle pourquoi allaiter longtemps devrait être la norme ✅ et non l'exception. Découvrez l'article en cliquant ci-dessous 🍼👇
Dans le monde de la maternité, chaque décision prise peut sembler être sous les projecteurs, et peu de sujets sont aussi polarisés que le choix entre l’allaitement long et le sevrage précoce. Sur Origami Mama, je prône souvent l’équilibre et le respect des choix personnels, mais aujourd’hui, permettez-moi de défendre une perspective un peu controversée : pourquoi l’allaitement long devrait être…

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#allaitement#allaitement et reprise du travail#bienfaits#parentalité bienveillante#parentalité positive#santé#sevrage naturel#sevrage précoce
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Etude internationale: Fort impact des réglementations sur les arrêts du tabac à l'aide de la vape
Les réglementations influent-elles sur les chances de réussir son sevrage tabagique ? Cela paraît couler de source, mais aucune étude n’avait encore mesuré le poids de l’environnement législatif sur les arrêts avec la vape. Une comparaison de données recueillies entre 2010 et 2014 de deux paires de pays, la première américano-britannique alors peu restrictive, la seconde australo-canadienne avec…
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Délicieuse addiction
Que de vibrer à l'unisson
J'étais enfin sereine et posée
Libre d'agir et de penser
En ton absence
Sans endurer tes silences
Mais dès que je te retrouve je n'y peux rien
Mon cœur comme mon corps se souvient...
Et les lendemains sont terribles
Je ne peux compter sur aucune bible
Pour calmer mes ardeurs
Et tous ces élans du coeur...
Sevrage forcé
Pour un équilibre durement préservé
Pour autant je ne veux guérir
Avec toi je me sens rajeunir
Tu es mon unique obsession
Et ma plus belle reddition.
LPS
30.08.24
© tout droits réservés - 2024

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J'ai pas fumé depuis le 22 février! (Mais le 23 j'ai ingéré de lhuile) donc ça fait plus de deux semaines de sobriété ! C'est pas trop dur mais ça me manque :( j'ai arrêté pcq j'étais malade mais j'ai pas décidé d'arrêter complètement je trouve que ça m'apporte encore qqchose niveau créativité et introspection quand c fait avec parcimonie. Je pense prendre de l'huile en fds pour pousser un peu mes concepts pour mes projets d'école........ mais en même temps je sens que j'ai pas encore profité de mon sevrage vu que je suis encore un peu scrap de ma grippe. Mais je prends du mieux!!! Entk :P jm troe alterer mon état (café weed etc)
Mais j'ai tendances malsaines avec la conso. Je bois pu à cause des médicaments (mais je me le permets 2x par année genre) mais avant j'avais un problème d'alcool, et quand je bois ou consomme, je peux pas me dire ok yink une puff ou yink un verre, je veux tjrs y aller all in et perdre le contrôle !! Ça active mom vide interieur et j'en ai jamais assez!!!!!!!!! Donc je me trouve misérable quand je consomme pcq je suis tjrs focussé sur remplir mon vide et c souffrant. Sobre je cherche l'équilibre et la connexion et c plus sain.
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Écrire un personnage avec un trouble mental
Dans le but de déstigmatiser les maladies mentales telles qu'elles sont communément décrites en RPG, voici une série de guides qui introduisent les différents troubles & les stéréotypes associés à éviter.
Troubles anxieux
Troubles de l'humeur
Troubles du comportement
Troubles de la personnalité
Troubles psychotiques
Trouble cognitifs
Troubles du développement
Troubles du comportement
Addictions
L'addiction est un trouble défini par une dépendance à une substance ou à une activité. La personne addict consomme de manière répétée un produit ou pratique de manière excessive une activité, jusqu'à perdre le contrôle de sa consommation et modifier son équilibre émotionnel. La consommation est poussée par la recherche de plaisir, mais la dopamine libérée est de moins en moins importante, aussi la personne se retrouve-t-elle dans un état émotionnel négatif qu'elle ne peut dépasser qu'en consommant de plus en plus. Dès lors, il devient difficile de se réguler ou de s'empêcher de consommer.
Les addictions ont de nombreuses conséquences sur la vie personnelle, selon la substance ou l'activité en question. Il y a notamment un risque accru d’isolement, de marginalisation, et des conséquences sur le caractère ou l'humeur.
Il existe des traitements de substitution qui aident au sevrage de différentes substances psychoactives, et des médicaments addictolytiques. Mais il est aussi indispensable d'avoir un accompagnement psychosocial et de faire une psychothérapie.
En savoir plus :
Addictions : du plaisir à la dépendance, Inserm
La dépendance à l’alcool, Santé sur le net
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[La suite de mon périple d'été]
Après être revenue d'Italie, j'ai eu un jour de repos où j'ai juste vu ma famille. Ça m'a fait du bien. On est allés au resto et on était tous hyper heureux. Y avait pas d'énergie négative comme d'hab, on s'effritait pas pour rien comme d'hab. C'est là que je me suis rendu compte qu'il était vraiment temps que je parte. Si on se voit une fois de temps en temps, ça se passe très bien. Le lendemain, ils sont partis en Crête. J'en ai profité pour inviter le musicien chez moi. Il m'avait trop trop manqué. Depuis mon retour, je suis à 100% à l'aise avec lui. Je saurais pas expliquer mais y a un truc qui a changé par rapport à avant que je parte. On a fait l'amour plusieurs fois et on a mangé des pizzas en regardant The last of us. Oui, j'avais toujours pas regardé la série. Honte à moi, je sais. Le lendemain je suis allée chez lui cette fois et comme sa chambre est bien plus pratique pour faire l'amour, on en a énormément profité mdr. On a fait que ça en fait, on s'arrêtait pas. On continuait même quand on en pouvait plus. C'était dingue. Et le lendemain, rebelotte.
Puis je suis rentrée chez moi pour faire mon sac parce que le musicien m'avait proposé d'aller à la mer pendant 3 jours avec lui et sa mère et j'avais accepté. Les 3 jours se sont bien passés. Je me suis trop bien entendue avec sa mère. Elle est admirable. C'est une business woman qui a perdu son mari quand ses enfants avaient 14 et 18 ans. Dans son boulot, c'est la patronne. Et pourtant elle est très chill.
Sinon ce petit voyage nous a encore plus rapprochés avec le musicien. Il était en sevrage de beuh donc il était extrêmement aigri. Ça n'a pas toujours été facile mais on arrivait à communiquer. On ne s'est jamais disputés parce que c'est quelqu'un qui arrive à se remettre en question, hallelujah. Quand on parle, on arrive tous les deux à comprendre le point de vue de l'autre et on finit toujours par s'entendre sur un avis final nuancé. Y en a jamais un qui a complètement raison et un qui a complètement tort.
Sinon, tout était trop chouette. Il a réinstallé Pokemon Go pcq à chaque fois qu'il allait à la mer avec son frère c'était un peu un rituel. Du coup il m'a convertie et je suis toujours à fond dedans actuellement. Puis les balades sur la plage, la nourritureeee avec les fruits de mer bien frais omg, notre habituelle séance de dessin, les jeux d'arcade impayables, le petit mojito en terrasse, la glace en bord de mer, l'envie de le faire dans une cabine d'essayage,... D'ailleurs on l'a même pas fait du voyage pcq on l'avait tellement fait chez lui que je me suis chopée une infection urinaire.
Puis on est rentrés chacun chez soi et j'avoue que ça m'a fait du bieeeeen d'être enfin un peu seule. Pendant tout le mois, j'étais h24 avec des gens. J'ai rangé ma chambre, fait mes petites lessives, puis je me suis posée devant les sims en écoutant le podcast de Chloé Gervais. Et le soir, rebelote, j'ai vu une pote et on a organisé nos prochaines vacances en France début septembre. Et on arrive à aujourd'hui où cette fois j'ai vraiment rien de toute la journée, je suis trop contente. Pendant ce temps, le musicien s'envole en Espagne avec sa meilleure pote et la famille de sa meilleure pote. Là c'est le moment où tout le monde m'applaudit d'avoir autant évolué niveau jalousie. Merci, merci. J'ai totalement confiance en lui.
Et la semaine prochaine je fais du pet sitting où il y aura un chien, un chat et c'est pas tout parce qu'ils sont famille d'accueil pour chats donc y aura aussi une mère et ses chatons 😭😭😭😭😭 Je vais mourir d'amour!!!
Bref, tout va bien en ce moment!
(05/08/2024)
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En cours de sevrage !
J'obeis à un domi strict et sévère qui me maintient en chasteté. Je suis en cours de sevrage après une première période de 8 jours sans éjac mon domi m'interdit de nouveau de juter depuis 20 jours et je le remercie de m'avoir maintenu chaste durant tout ces journées.
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https://celinemarcot.fr/dtma-liberez-vous-des-traumatismes-qui-vous-hantent-avec-la-methode-dtma/
Phone: 689399779
Address: 1-15 rue Du Champ du Midi, 88200 Saint-Étienne les remiremont, France
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Sophrologue à côté de Remiremont - Plusieurs spécialités notamment troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, stress et anxiété, sevrage du sucre. En cabinet ou en visio, les séances de sophrologie vous permettent une relaxation profonde et un traitement au cœur du problème 30 min offertes en visio pour échanger , profitez en
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Je suis incapable de supporter plus d'une semaine de servage, comment est-ce que j'ai fait pour tenir 6 mois sans une goutte d'alcool quand j'étais plus jeune?? Et sans me défoncer pour compenser qui plus est?!
On m'a répété que le premier mois était le plus difficile, qu'après, les symptômes étaient gérables, mais les gens ne comprennent pas que c'est pas juste la dépendance physique ni même psychologique. C'est un mode de coping, et si tu dépends de l'alcool pour gérer tes émotions et t'automédicamenter depuis une dizaine d'années, c'est pas un petit mois qui va tout régler comme par magie!
L'alcool sera toujours là pour apaiser toutes les émotions qui me submergent. C'est une habitude, un besoin profond, irrépressible et systématique. C'est aussi ce qui a rendu ma relation avec mon partenaire d'alcoolisme si intime.
J'ai peur de ne pas être capable de gérer les émotions négatives, les ruminations, l'anxiété, la dépression, toutes ces difficultés. J'ai peur de me sentir étouffé et que ça laisse place à mon impulsivité qui était si prédominante quand j'étais jeune. J'ai peur de perdre le contrôle, de perdre mes repères, de perdre mon réconfort. J'ai peur de craquer et de tout gâcher, et alors que tous mes efforts de sevrage n'aient servi qu'à renforcer ma dépendance. J'ai peur de perdre une amitié précieuse avec mon partenaire. J'ai peur de ne plus être capable de m'ouvrir à quelqu'un comme je le fais si facilement sous l'effet de l'alcool. J'ai peur que toutes ma détresse reste coincée en moi, que je ne sois plus capable de me confier à qui que ce soit, que je devienne trop self-conscious, trop anxieux, d'avoir trop peur d'être trop. J'ai peur de devoir vivre avec un alcoolique sans pouvoir moi-même céder à la tentation.
Alors l'idée stupide que c'est une simple dépendance dont le sevrage peut être facilement réglé grâce à une désintox, de l'antabuse ou je ne sais quoi, c'est de la grosse bullshit.
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Arrêter l’alcool : 10 étapes clés pour un sevrage réussi
L’arrêt de l’alcool est souvent perçu comme un défi insurmontable. Pourtant, il existe des méthodes structurées, validées scientifiquement, pour vous accompagner pas à pas.
Le Professeur El Hamaoui, psychiatre addictologue à Casablanca, propose une approche moderne et bienveillante basée sur :
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Des techniques de motivation
Des outils concrets accessibles gratuitement
Son article détaille 10 étapes essentielles pour un sevrage alcoolique efficace, à travers une vision humaine, sans jugement, adaptée au contexte marocain.
📎 Lire l'article ➤ https://addictions.ma/sevrage-alcoolique-10-etapes-cles
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Blues, 2.
Ce chien, il l’avait eu presque par hasard. La chienne de la gardienne du collège dans lequel bossait La Mythe avait eu une portée. Bâtarde déjà? Oui. C’était une portée de bâtards inédite: du Yorkshire, du chihuahua et…. De la chauve souris géante? Du ragondin? De la loutre? Un poil dru qui couvrait un corps peureux monté sur quatre grandes pattes maigres. Mais non, je mens, ces origines potentielles se verraient plus tard . Quand il est né, il n’était pas plus grand qu’un poing d’enfant. Pelage collant et yeux de lapin myxomatosé. Boule à peine mobile, encore mal formée et pataude. La Mythe avait toujours aimé les animaux, sa copine, L., adorait les chiens. Il lui envoya une photo. Elle lui dit qu’elle le voulait. Il lui répondit que c’était possible.
Elmire, la gardienne, était emmerdée de toute façon: sur la portée des trois chiots, Rock, Jazz, Blues, elle n’avait trouvé preneur que pour deux. Elle eut l’air soulagée de ne pas avoir à l’étouffer ou autre et lui dit qu’après sevrage auprès de la mère, trois mois à peu près, il n’aurait qu’à payer les frais de puce, de vaccins etc… pour l’avoir. Tout était parfait.
La Mythe était parti en voyage scolaire, il accompagnait des classes de troisième en Espagne lorsque sa meuf alla récupérer le chien au collège. Etrange un peu, mais il était content qu’elle puisse voir l’endroit où il travaillait et qu’elle rencontre Elmire, qui était un personnage haut en couleur qu’il appréciait énormément. Sans doute se plurent-elles, mais ces détails avaient disparus dans l’émotion que provoqua l’échange du chien. Ce bonheur d’avoir un chien à soi, dès tout petit, sevré, qui ne sortait ni d’un élevage à la con, ni d’un refuge, qui n’avait jamais connu ni l’objectivation, ni la maltraitance.
L. Le ramena chez elle. Elle partageait une colocation dans le 12eme arrondissement avec deux amis. Ils avaient déjà fait l’expérience d’un chat domestique, qu’ils avaient donné à une connaissance qui vivait à la campagne « parce qu’il y serait plus heureux ». En vérité, le chat avait pris l’habitude de pisser sur le canapé, habitude qu’il n’avait pas quittée, et les colocataires, bien qu’ils aimaient leur animal, étaient excédés de devoir, tous les jours, nettoyer le tissu imprégné de pissat.
Lorsque La Mythe revint d’Espagne, il comprit que la situation était pour le moins tendue. Le chiot, en apprentissage, chiait souvent dans l’appartement et pissait, lui aussi, sur le canapé. On avait beau le sortir le plus souvent que le permettaient les journées de travail, Il pissait et chiait sur le canapé chaque jour. Il peinait à descendre et à monter les escaliers, il courait maladroitement lançant ses pattes dans un ordre aléatoire et trébuchant, il cherchait constamment le réconfort de la proximité du corps des maîtres. Un petit chien.
Cependant le nettoyage quotidien du canapé eut raison une fois encore de la patience des colocataires et ils formulèrent un ultimatum: soit le chien partait, soit L. partait avec le chien. Ce fut un drame. Elle crut ne pas pouvoir ou ne pas savoir s’en occuper. Elle dit à La Mythe dans une crise de panique. qu’elle allait l’abandonner, n’importe où, au bord d’une autoroute. La Mythe n’avait jamais rencontré de personne aussi forte que L., c’est aussi pour ça qu’il était amoureux d’elle à ce point. Il La rassura en lui disant que lui pouvait le prendre chez lui, dans son petit appartement de Château Rouge en attendant. En attendant quoi? Il n’était pas question que ce chien, source de bonheur devienne une angoisse. Il n’était pas question que quelqu’un qu’il aime souffre.
Par un hasard fou, quelques jours plus tard, nous fûmes confinés pour contrer le covid. L. Et le chien vinrent tous les deux habiter l’appartement de La Mythe, et le problème fut réglé. 33 mètres carrés, une chambre-salon, une cuisine, une salle de bain, c’est bien suffisant quand on est amoureux. Ils avaient décidé que le petit chien ne monterait pas sur le lit et ne dormirait pas avec eux. Mais dans une seule pièce, la nuit, avec ce chiot qui sautait sur le lit, pleurait quand on le descendait, remontait… ils abdiquèrent vite. Avec un certain plaisir qui ajoutait au fait de s’aimer, l’amour inconditionnel d’un être dépendant.
Blues, le chien, apprit vite à pisser et à chier au même endroit de l’appartement entre la bibliothèque et la fenêtre, sur lequel fut improvisée une litière faite d’alaises et de papier journal, et La Mythe, peu tenu au télé-travail, avait le loisir de pouvoir le sortir souvent.
Sans doute, pendant cette étrange période durant laquelle ils furent collés tous les trois, ses maîtres lui apprirent mal et en firent un dépendant affectif. Le confinement fini, lorsqu’ils sortirent pour la première fois en terrasse, La Mythe et Blues croisèrent une femelle king charles de magasine que baladait sa maîtresse chique, elle aussi. Sans salamalek, Blues appuya ses pattes de devant sur la tête bouclée de la chienne et enfonça frénétiquement son sexe de chien dans sa gueule. La maîtresse, gênée, demanda si c’était normal et La Mythe, tout aussi gêné, répondit qu’il ne savait pas où son chien avait pu apprendre ça. La gêne fut décuplée par ces paroles maladroites. La discussion s’arrêta là.ILs se séparèrent comme ils s’étaient rencontrés, les chiens couinant. La Mythe comprit à cet instant que c’était plus qu’un chien qu’il avait au bout de la laisse.
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