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Faire revenir un amour perdu: Amour et retour affectif. Rituel retour ex. Service Récupérer Sa Femme.
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Fils du Feu Seconde Réminiscence
Le petit garçon attrapa la balle en cuir dorée qui roulait vers lui dans sa main potelée. Il l'examina sous tous les angles, la passant d'une main à l'autre avec intérêt, et la laissa échapper. Avec une plainte sonore, il se déplaça à quatre pattes de quelques centimètres sur le tapis précieux qui recouvrait le sol de la chambre d'enfant et parvint à la récupérer avant qu'elle ne soit hors de sa portée. Il la fit rouler un instant sur le sol, puis avec toute la force dont pouvait faire preuve un enfant d'un an, l'envoya en direction de son grand frère qui se trouvait à quelques mètres.
- "C'est bien, Joshua !"
Son petit frère ne savait pas viser juste et Clive dut s'allonger de tout son long par terre pour attraper le jouet, ce qui fit rire le bébé. Clive aimait particulièrement ces fins d'après-midi ensoleillées, quand les rayons du jour commençaient tout juste à baisser et teintaient de feu tout ce qu'ils touchaient. C'était le moment où on le laissait jouer avec son frère sans rien lui demander d'autre. Il ne ratait pas un seul progrès de Joshua. Tout à l'heure, ils iraient prendre une collation légère, et ensuite ce serait le dîner. Insoucieux de tout sauf de s'amuser avec son frère, il renvoya la balle, pas trop fort pour que le bébé puisse l'attraper. Ce qu'il fit avec brio en étendant à peine le bras.
Ils n'étaient pourtant pas seuls dans la pièce. Une gouvernante les surveillait de loin, occupée à astiquer les meubles, un sourire aux lèvres. Sourire qu'elle perdit en se rappelant qu'à quelques mètres d'elles, l'archiduchesse Anabella était occupée à un travail d'aiguille, assise dans un fauteuil de velours rouge. Elle ne regardait pas ses fils, et restait concentrée sur son ouvrage. La broderie était l'une des rares activités auxquelles une femme de son rang pouvait s'occuper sans s'attirer de moqueries.
Le motif représentait un phénix doré, les ailes déployées, sur fond rouge sang. Il était destiné à être cousu sur une courtepointe pour le jeune Joshua. L'enfant n'avait encore manifesté aucun pouvoir particulier, mais l'espérance d'Anabella ne faiblissait pas.
L'archiduchesse avait fait montre de la plus grande patience depuis qu'elle avait épousé son cousin Elwin. Il n'avait jamais été question d'amour entre eux. Le but de leur union avait toujours été, depuis le début, de redonner vie au Phénix. Depuis que le père d'Elwin, le précédent Emissaire, avait connu une mort précoce - ce qui semblait le lot de tous les élus du Phénix -, on avait guetté avec attention les signes du Primordial chez un de ses deux fils. Mais ni Elwin ni Byron n'en avait manifesté le moindre. Les Emissaires ne découvraient leurs pouvoirs que dans leur jeunesse, rarement après quinze ou seize ans. Passé cet âge, on devait se résigner à attendre la prochaine génération.
Elwin avait accepté d'assurer la régence jusqu'à ce que l'un de ses enfants se révèle le prochain Emissaire. Ce n'était pas la première fois que cela se produisait, mais les Rosaliens étaient attachés au Phénix et préféraient que leur archiduc soit aussi leur Emissaire. Cependant, le peuple adorait Elwin ; pour ses positions que l'on qualifiait de progressistes sans doute. Anabella était loin de partager toutes ses vues, notamment au sujet des Pourvoyeurs. Elle estimait que chacun devait demeurer à sa place dans le monde et pour éviter des querelles avec son mari, elle n'avait pris aucune Pourvoyeuse à son service personnel.
L'archiduchesse piqua de nouveau son aiguille et leva les yeux vers les deux enfants cette fois. La balle roulait entre eux, accompagnée des babillements de Joshua et des encouragements de Clive. Elle se demandait bien pourquoi son aîné trouvait ça si amusant... Elle n'avait eu aucun attrait pour ces jeux avec Clive, et n'en ressentait toujours aucun aujourd'hui. Pourtant, la naissance de Clive lui avait procuré une grande joie. Etant le fruit de l'union de deux Rosfield, il avait toutes les chances de devenir le futur Phénix. Sa fierté d'avoir accompli le devoir pour lequel elle pensait être née l'avait sans doute fait trop anticiper le résultat...
Six ans s'étaient écoulés et Clive restait un enfant des plus ordinaires. Ressemblant trait pour trait à son père cependant. Anabella détestait l'ordinaire. Elle voulait donner naissance à un dieu, pas à un petit garçon sans intérêt. Bien qu'elle ne désespérât pas que son aîné se révèle être le Phénix plus tard, Joshua lui semblait plus prometteur. Peut-être parce qu'il lui ressemblait davantage, à elle, avec ses cheveux d'or et ses yeux clairs. Elle avait lutté pour qu'Elwin pense à son devoir conjugal... Le Phénix, le Phénix, lui répétait-elle sans cesse. Il fallait que le Phénix revienne. Et surtout, qu'elle en soit la mère. Elle n'accepterait jamais que son mari la répudie si elle échouait. Même si Elwin passait davantage de temps auprès de ses soldats, dans les casernes ou les écuries, qu'auprès d'elle dans la chambre maritale... Elle ne doutait pas que si on avait le moindre doute sur son capacité à donner naissance au prochain Emissaire, on la forcerait à partir. Elle savait qu'un certain ordre occulte, lié au Phénix, attendait le retour de leur dieu et qu'il disposait d'un certain pouvoir politique, même si Elwin prétendait le contraire... Un de ses fils devait absolument devenir l'Emissaire de Phénix au plus vite ; Anabella était capable de patience mais seulement jusqu'à un certain point...
Elle était encore jeune et belle, si elle devait enchaîner les grossesses jusqu'à ce que cela arrive, elle le ferait. Quitte a rappeler à Elwin ses devoirs d'époux le plus souvent possible...
- "Oh ! Vous le taquinez beaucoup trop, messire Clive !" s'exclama la gouvernante, qui se rattrapa aussitôt en se rappelant que sa maîtresse l'écoutait.
Anabella lui lança un regard courroucé avant d'observer de nouveau les deux enfants. Son aîné jouait à lancer la balle en l'air et à la rattraper ; le petit Joshua scrutait, fasciné, le mouvement du jouet de haut en bas, mâchonnant son propre pouce. A un moment, Clive tendit la balle vers son frère, ponctuant son geste d'un amical "allez, viens, la chercher, Joshua !", sachant bien que son petit frère n'avait pas son pareil pour évoluer à quatre pattes. Il donnait souvent bien du tracas aux gouvernantes qui devaient aller le chercher sous les tables ou les lit dès qu'il lui prenait l'envie d'explorer une nouvelle pièce.
Anabella soupira d'ennui et retourna à son ouvrage minutieux. Une maille après l'autre, l'oiseau de feu prenait forme... Elle sourit pour elle-même. Bientôt, très bientôt...
Cependant, les deux Rosfield continuaient de s'amuser. Ayant fini de mâchonner son doigt, et comme hypnotisé par son frère qui lui tendait les bras pour l'inviter à le rejoindre, le petit Joshua fronça les sourcils et serra ses petits poings sur ses yeux. Il contracta ses bras, les lança en avant et se prépara à avancer grâce à son moyen de locomotion favori... Joshua se pencha en avant et son frère cru un instant qu'il allait faire une simple galipette, et voulu se précipiter pour le retenir, mais ce ne fut pas ce qui se passa.
Le petit tendit les jambes et resta dans cette position, la tête en bas pendant un moment, avant de pousser sur ses mains. Ce faisant, il parvint à se redresser sur ses jambes flageolantes, piétinant un moment sur place pour trouver son équilibre. Clive n'en croyait pas ses yeux.
- "Joshua, tu es... hey ! tu t'es mis debout, je rêve pas ?!"
Le petit garçon tourna sur lui-même, comme un peu perdu par cette nouvelle perspective sur le monde autour de lui, puis fit de nouveau face à son grand frère dont les yeux étaient tout à fait écarquillés de surprise. Clive, fou de joie, ouvrit les bras vers Joshua et se mit à l'encourager comme il le pouvait, mais sans faire un pas vers lui. Il resta assis sur le tapis à quelques mètres, attendant ce que son frère allait faire.
Il n'attendit pas plus longtemps. Retirant son pouce de sa bouche, décidé à affronter la situation dans laquelle il s'était mis, Joshua posa un pied devant l'autre. Ecartant les bras pour assurer son équilibre, il sembla comprendre la manoeuvre à effectuer.
- "Oh, par le Fondateur ! Ma Dame !..." cria de nouveau la gouvernante qui avait abandonné son chiffon.
Anabella leva encore les yeux et faillit lâcher son ouvrage de surprise. Elle vit son cadet, âgé d'à peine un an, debout sur ses courtes jambes tremblantes, avançant à petits pas vers son aîné, qui ne cachait pas sa joie. Son visage était radieux, ses paroles à fois douces et énergiques, et Joshua y répondait avec empressement. Trop peut-être. Il se prit les pieds dans un pli du tapis et tomba du haut de sa petite taille face contre le sol. Clive retint son réflexe premier de voler à son secours, car l'enfant ne s'était apparemment pas fait mal, le tapis étant bien assez épais pour amortir sa chute. Au lieu de cela, il redoubla de conseils de bravoure :
- "Allez, Joshua ! Il faut te relever ! Il faut toujours se relever quand on tombe ! Ca fait pas mal, tu es plus fort que ça ! Tu peux le faire !"
Le petit garçon, le visage tordu par la déception qu'avait causée sa chute, une petite larme au coin de l'oeil, regarda de nouveau son grand frère, et, bien décidé à l'atteindre, réitéra la même opération délicate que quelques minutes plus tôt. Il raidit ses jambes, prit appui sur ses mains, qu'il frotta un peu comme si elles étaient sales une fois debout, mais ne tourna pas sur lui-même ; cette fois, il se dirigea droit vers Clive sans y réfléchir. Il levait bien ses petits pieds pour ne pas tomber une nouvelle fois. Clive était aux anges ; son frère avait parcouru la moitié de la distance.
Anabella contemplait cette scène sans oser intervenir. Mais ses doigts étaient crispés sur sa robe... Inconsciemment, elle espérait que Joshua se lasse de ce jeu, se laisse tomber à terre pour rejoindre son frère, ou même mieux encore : qu'il retourne à sa place loin de Clive et que celui-ci cesse de sourire bêtement... Une rage sourde qu'elle n'avait encore jamais connue lui fit bouillir les veines. Elwin aimait tellement Clive... Si Joshua se mettait aussi de la partie, elle n'allait pas pouvoir le supporter...
Cet enfant osait lui voler un moment qui aurait du être le sien. C'était vers elle que Joshua aurait du marcher. Elle était sa mère. Ses premiers pas auraient du être pour elle. Pas pour... lui.
Elle se força à rester calme et à attendre la fin de cette humiliation en silence. Lorsque les doigts de Joshua touchèrent ceux de Clive, le petit, épuisé, se laissa tomber dans les bras de son aîné, qui l'entraîna au sol avec lui, ivre de joie pure. Les deux enfants se roulèrent sur le tapis, comme deux vulgaires garçons de ferme, Clive pressant son petit frère contre son coeur.
- "Tu l'as fait, Joshua ! T'es le plus fort ! Je suis si fier !"
Joshua gloussa de plaisir en tâtonnant le visage de Clive de ses doigts curieux.
- "Claaaaa... Claaaa," répéta-t-il en attrapant l'oreille de son frère.
Ce n'était pas la première fois que Joshua essayait de prononcer son nom mais Clive se sentait beaucoup trop heureux aujourd'hui.
- "Oui. Encore. Vas-y : Claaaaa-iiii...", prononça l'aîné, tenant son petit frère attentif sur ses genoux.
L'archiduchesse n'en supporta pas davantage. Elle se leva et ce fut à ce moment que Clive se rappela de sa présence.
- 'Mère ! Il... il marche !" osa-t-il dire en limitant son enthousiasme.
- "Vraiment ? Merveilleux."
- "Père devrait le savoir, c'est un jour important..."
- "C'est un jour comme les autres. Quand il aura manifesté le pouvoir du Phénix, ce jour-là sera un jour important."
Elle quitta la chambre sans un mot de plus, ni aucun geste maternel envers ses fils, suivie de sa servante.
Elle s'était sentie trahie, mise de côté par ses propres rejetons. Elle n'était pas prête de l'oublier. Mais si Joshua se révélait être l'Emissaire, elle pourrait peut-être lui pardonner.
Peut-être...
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Rolf Steiner, né à Munich le 3 janvier 1933 et qui serait décédé à la fin des années 1970 en Afrique du Sud, est un soldat qui se veut missionnaire, naturalisé biafrais, d'origine allemande. Son père, mort en 1936, fut l'un des as de l'escadrille Richthofen. D'une famille protestante, il entre dans une école catholique à Eichstätt. À seize ans, il décide de devenir prêtre. Découvrant les plaisirs de la chair avec une novice de vingt-trois ans, il quitte le lycée, sa famille et l'Allemagne en passant par Offenbourg pour s'engager dans la Légion étrangère française. Il est envoyé en Indochine dans une unité de parachutistes. Il participe à l'opération Mandarin en 1951. En 1955 son unité parachutiste est envoyé en Algérie. Malade, il est évacué d'abord à Paris où les chirurgiens lui retirent un quart de poumon, puis il passe sa convalescence au sanatorium militaire de Grenoble. Réformé, il quitte la Légion. Lorsqu'il retourne à Alger, pour retrouver Odette, sa future femme, une jeune « Pied-noir » rencontrée à un bal de la Légion, il est mêlé aux évènements des barricades aux côtés de Lagaillarde, en janvier 1960. En 1961, il rejoint les rangs de l'OAS où il est responsable du secteur Hussein-Dey Hydra. Arrêté une première fois, il est relâché après trois jours de garde-à-vue. Le 5 mars 1962, alors qu'il vient de participer à la célèbre « nuit bleue » il est de nouveau arrêté en possession d’un pistolet-mitrailleur. Après neuf mois de prison préventive à La Santé, il est acquitté faute de preuves.
En 1967, il débarque à Paris pour récupérer de l'argent qu'on lui doit. Il fréquente un bar près de l'Etoile où se retrouvent les anciens, en quête d’un emploi de mercenaire. Contacté par des employeurs potentiels ibos, il demande conseil à son ancien patron Roger Faulques, qui, en 1961, avait fait partie de la première poignée d'« affreux » au Katanga. Faulques, pour le compte officieux de Jacques Foccart, monte une opération au Biafra pour encadrer la jeune armée biafraise et engage son ancien subordonné, qui embarque à Lisbonne à bord d'un des avions de Hank Wharton. L'avion atterrit à Port Harcourt, encore aux mains des Biafrais. Là, Steiner, que Faulques a nommé capitaine, est accueilli par le commandant Picot, qui représente Faulques au Biafra. Steiner et Picot se connaissent s'étant rencontré du temps où le commandant était chef d’une compagnie au 1er REP et dans la même cellule à la prison de la Santé. Le lendemain, Steiner traverse tout le Biafra en jeep. Il trouve à la plantation Dunlop une cinquantaine de Blancs, anciens du Congo en majorité. Au lieu d'encadrer les Noirs, ils ont tendance à rester ensemble. Il se rend ensuite sur le front Nord où se trouve le gros de l'armée biafraise face à l'offensive nigériane. Il visite un secteur où les half-tracks nigérians sèment la panique parmi les rangs biafrais, qui se débandent. Steiner se transforme aussitôt en soldat. Il arrête une quarantaine de fuyards, puis empoignant un FM, les entraîne à l'assaut. Les Nigérians se replient. C'est la première victoire de Steiner au Biafra et le début d’une nouvelle aventure, donnant un sens nouveau à sa vie. Devant l’amateurisme des Biafrais, il décide, non sans mal, de créer des commandos. Le 23 janvier 1968, les hommes de Faulques quittent le Biafra. Steiner reste.
Le président Ojukwu le nomme major et lui accorde la nationalité biafraise. Mobilisant plus de 1 000 recrues, il forme le 32e bataillon de commandos. Ojukwu le nomme alors colonel et le charge de former une brigade de commandos de 5 000 hommes. Le 25 mai, il réussit un coup de commando et détruit 4 Iliouchine et les deux Mig soviétique à Enugu, en territoire nigérian. À l'automne 1968, la situation au Biafra est plus critique que jamais. Les services spéciaux français se détachent de l’affaire du Biafra et font pression sur lui pour influencer le président. Il refuse et donne sa démission à Ojukwu qui la refuse dans un premier temps puis accepte. Pour une altercation avec un garde, il est expulsé de la province sécessionniste. Il est alors approché par des soudanais pour entraîner les rebelles anyanyas du sud Soudan. Il est accueilli par le général Taffeng, chef de la rébellion depuis 1958 dans un camp de réfugiés où s'entassent quelques milliers de personnes. De retour en Europe, il fait une tournée de conférences afin de sensibiliser l'opinion au drame du Sud Soudan. Son pourvoyeur de fonds présumé lui fait défaut. Dès lors, il se retrouve seul, mais persévère.
En septembre 1969, il trouve des fonds et achète une tonne de médicaments, un groupe électrogène, des outils, une pompe hydraulique, une couveuse à poussins et cent kilos de graines de tomates. Il veut en effet créer une ferme expérimentale et un réseau de distribution de vivres. Il retourne donc pour le Sud Soudan et construit une première ferme expérimentale : Fort-Amory et un petit hôpital de brousse. Dès janvier 1970, la réalité de la guerre se rappelle à lui. La découverte d’un charnier l’amène à former un commando à 4 compagnies. En juillet, il monte un raid de nuit pour libérer deux cents femmes retenues prisonnières à Kajo Kajé. La seule opération militaire que l'on puisse lui imputer pendant son séjour au Sud Soudan réussit. Le 4 octobre 1970, il quitte le pays et regagne Kampala. Sollicité mais refusant de participer à l’élimination d’Idi Amin Dada, il est arrêté en Ouganda et livré aux autorités de Khartoum le 8 janv. 1971. Il est emprisonné et torturé par les Soudanais, il passera plusieurs années d'incarcération dans la terrible prison de Kober Jail avant d'être expulsé en 1974, grâce à l’intervention des autorités ouest-allemandes, Steiner passe trois ans et demi en prison. Il publie sa biographie, Le carré rouge (The last adventurer) en 1976. En 1976 le journaliste allemand Dr. Dietrich Strothmann a fait un reportage de Rolf Steiner (qui était en bonne santé) à Münster (Allemagne) vivant avec sa nouvelle femme et son petit-fils Oliver dans leur maison.
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L'amie protectrice
Vous ne croyez pas que je puisse être la vraie patronne dans cette maison ? Vous pensez que le maitre est nécessairement l’homme ou, à défaut, une femme. Eh bien! Venez chez moi. Nous allons revoir votre éducation.
D’accord. Le lieu est assez modeste. On n’est plus à l’époque des châteaux. Il faut être de son temps. Cela dit, nous habitons tout de même une maison ancienne. Sombre et isolée à souhait. Elle est cachée derrière un épais massif d’arbres matures. Les grands arbres nous protègent autant des regards des curieux que du soleil. Ils m’offrent aussi d’excellents postes de guet. De là, ou de la rambarde de la véranda, je veille sur le domaine. Personne n’entre dans ma maison sans que je le sache.
Légalement, le proprio ici c’est Ténébrius. Ce n’est peut-être pas le nom qu’il a reçu à la naissance, mais c’est comme ça que je l’appelle. Et ça lui va bien. C’est un grand mince qui ne sort que la nuit, toujours vêtu en noir, avec, quelques fois, une tache de rouge sur la poitrine. Moi, j’ai une vraie robe noire naturelle. C’est pour cela que je m’appelle Ténébra. En fait, c’est le nom que je me suis choisi. À tout le moins, c’est à ce nom-là que j’accepte de répondre. Voilà pour les présentations. C’est moi qui ai décidé de nos noms et Ténébrius n’a eu d’autre choix que d’y consentir. C’est comme cela. Vivre avec moi vient avec certaines exigences.
Ténébrius est timide, solitaire et il manque de confiance en lui-même. Avec son allure néogothique, il essaie de se sonner de la prestance. Il répète souvent qu’il est un descendant d’un comte qui fut célèbre en son temps. Mais c’était il y a longtemps. Malheureusement, on doit croire qu’il ne reste plus grand chose des gènes anciens. Mon Ténébrius il n’a rien d’imposant. À peine réussit-il à gagner sa vie grâce à un petit emploi à temps partiel à la Croix-Rouge. Au final, je dois dire qu’il est un peu blême, un peu ennuyant et un peu nigaud. Malgré tout, je l’aime bien. Sa maladresse naturelle m’attendrit.
Ses vêtements noirs ne sont qu’une parure superficielle. Il espère en acquérir la prestance aristocratique de son lointain ancêtre de Transylvanie. On dit que celui-là mariait l’amour, la gloire et l’élégance dans une communion mortelle. C’est l’idéal qu’il voudrait reproduire. Malgré ses laborieux efforts, il ne réussit à afficher ni esthétisme dans la démarche ni majesté dans la posture.
Par contre, il est tellement serviable ! Quand je veux sortir, il ouvre la porte. Quand je suis prête à rentrer, je miaule et il ouvre la porte. Il me sert mes repas et je me sers dans les siens. Il nettoie ma litière, m’achète des jouets, me brosse et ramasse mes poils, me conduit à mes rendez-vous de santé, me caresse si j’en sens le besoin. En fait, c’est mon homme à tout faire.
Encore hier, j’ai attrapé une souris dans la véranda. Je n’avais pas faim alors je l’ai laissée bien en vue au milieu d’un carré éclairé par la lune. Je n’ai eu qu’à appeler et, docilement, mon Ténébrius est venu récupérer la petite carcasse. Pour le service, il n’y a pas mieux.
Par pure générosité à son égard, Je lui prépare une fête pour l’Halloween. Depuis des semaines, je lui réserve une famille de souris qui se croit bien cachée au fond du garde-manger. Je compte aller chercher les bestioles une par une et les disposer dans chaque pièce de la maison. D’abord une dans sa chambre, camouflée au fond de ses pantoufles qu’il garde au pied de son lit. Il ne pourra la manquer. J’en déposerai une autre dans la pièce de rangement. Ça devait être une chambre d’amis, mais mon Ténébrius n’a pas d’amis. Enfin, pas d’autres que moi.
Je mettrai aussi la dépouille d’une des souris dans le salon, je l’étalerai devant le foyer. On dit que c’est l’endroit le plus romantique. Et je garderai la plus dodue pour la cuisine, je la mettrai sur la table, juste devant son assiette. Je vais m’assurer d’attendrir et de réchauffer un peu la chaire car mon pauvre Ténébrius souffre de sensibilité dentaire.
J’imagine son visage quand il réveillera au début de la nuit et qu’il verra la table sous le reflet de la lune. Ténébrius vénère l’astre et sa lumière. Il dit même que la lune est une sorcière. Que, comme lui, elle ne sort que la nuit et garde sa face cachée. Bien sûr, la lune est une sorcière. Et, depuis toujours, elle est ma complice. À deux, nous le contrôlons. C’est notre façon de l’aimer et de le protéger.
Benoit Bolduc/octobre 2024
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Whumptober 01 : Race Against The Clock
Course contre la montre, Sherlock Holmes 2009
Le docteur John Watson avait commencé sa journée hilare.
Son humeur ne constituait certes pas un hapax : depuis qu'il partageait l'appartement du 221 bis Baker Street avec Mr Sherlock Holmes, détective notoire, il passait plus de temps à rire qu'il ne s'en serait jamais cru capable à son retour d'une campagne d'Afghanistan qui l'avait laissé invalide et fourbu. Il s'était esclaffé des reparties insolentes par lesquelles son colocataire éconduisait ses clients trop prétentieux, il s'était gaussé avec Holmes de la stupidité des agents du Yard et il s'était bidonné à s'en tenir les côtes les nombreuses fois où son ami avait payé d'une gifle vigoureuse son incorrigible impolitesse.
Mais cette matinée n'apportait pas une réjouissance ordinaire, au contraire : servi sur un plateau d'argent en même temps que le petit-déjeuner confectionné par Mrs Hudson se savourait un mets de choix, aussi rare que les perles en vinaigrette de Cléopâtre, sans qu'aucun signe avant-coureur ne fût venu l'annoncer, ce qui n'en rendait la dégustation que plus délicieuse.
Sherlock Holmes, mesdames et messieurs, Sherlock Holmes avait été battu. À plates coutures. Par une femme, qu'il avait largement sous-estimée.
Irene Adler, puisque tel était son nom, non seulement avait conservé les lettres du roi de B***, de nature, osons le dire, assez compromettantes pour avoir incité Sa Très Fière Majesté à recourir aux services d'un détective aussi connu pour son efficacité que pour son mépris des convenances, mais encore elle s'était payé le luxe de narguer Holmes en lui abandonnant sa photographie dans la cachette où il croyait retrouver les imprudents courriers. Non seulement le détective s'était laissé distraire par ses charmes comme un écolier par sa première infirmière en chasuble ajustée, mais encore il avait entraîné dans son erreur l'inspecteur Lestrade et ses troupes de Scotland Yard, devant lesquelles il avait dû exprimer un mea culpa très public – rareté des raretés !
Aussi, depuis que John avait observé, penché à la fenêtre de son cabinet, où il attendait sa première consultation de la journée, la maréchaussée furieuse qui raccompagnait le détective à son domicile comme on dépose dans la rue, en le tenant par la peau du cou, un chat de gouttière trempé qui s'est infiltré dans le garde-manger pour en dévorer le bacon (Holmes avait certes la mine aussi piteuse et le poil aussi dépenaillé), le brave docteur se sentait d'excellente humeur.
Cette joyeuse disposition s'était encore accrue quand Lestrade (lequel, moins dépourvu du sens de l'observation qu'Holmes ne le suggérait, avait aperçu John à sa fenêtre) lui avait fait le compte rendu de la déroute, tandis que le détective filait à l'étage lécher ses plaies. Il boitait de la jambe droite, en raison d'une morsure de chien qui, à rebours du proverbe, ajoutait la blessure à la vexation.
John avait eu le plus grand mal à reprendre un visage sérieux pour accueillir Mrs O'Hara, qui se présenta avec un air traumatisé et dix minutes d'avance sur Mrs Stravinski, le premier rendez-vous prévu de la matinée.
« Ah, docteur, pardonnez mon état ! J'ai été attaquée par la bête la plus horrible ! Un molosse écumant, au poil roux comme le diable ! Des mâchoires grosses, grosses comme, comme... comme toute ma tête ! Et tellement de bave ! »
John passa son bras sous le coude de sa patiente pour la guider vers un siège. Éprouvée mais dotée d'un souffle de coureuse, Mrs O'Hara retrouva son aplomb dès qu'elle eut posé ses fesses sur un coussin. Elle résuma alors son malheur au médecin avec davantage de cohérence.
Elle avait été mordue par un genre de gros mâtin à poil roux tandis qu'elle sortait sur son perron pour récupérer le lait et les journaux (au pluriel car sa fille, Magda, avait des lettres et aspirait à devenir gouvernante). Elle n'était parvenue à desserrer l'emprise des mâchoires du molosse qu'en lui éclatant une bouteille de lait sur la tête. Elle s'était alors réfugiée en catastrophe dans sa maison en claquant le battant de bois sur la patte avant du chien, et n'en était pas ressortie tant qu'elle n'avait pas été assurée, l’œil collé au judas, que la bête s’était choisie une nouvelle victime :
« Je l'ai vue qui s'élançait après Mr Holmes, le pauvre homme ! Il l'a bien assommée avec le bâton de l'un des policiers qui sortaient du fiacre avec lui, mais je crois que lui aussi a perdu un bon morceau de jambe dans l'histoire ! Alors quand j'ai vu qu'il n'y avait plus de risque, je suis tout de suite venue vous voir, docteur, parce que ce chien avait une grosse quantité de bave qui lui sortait de la bouche ! »
Il était donc à peine neuf heures passées lorsque l'euphorie de John Watson prit fin. Sa préoccupation ne lui laissa pas le loisir de consulter la pendule ; seule Mrs Hudson aurait pu marquer l'heure exacte de ce changement, mais l'excellente femme n'ayant plus éprouvé d'hilarité depuis l'attentat de Roderick McLean en 1882, elle manquait de référentiel.
La rage, voyez-vous, impose la plus terrifiante des courses contre la montre.
Pour peu que vous vous trouviez à trop grande distance de la ligne d'arrivée – si vous gardez des moutons à John O'Groats, par exemple, et que vous êtes mordu par un setter, ou bien si vous venez de vous retirer comme postulante au couvent de la Sainte-Trinité de Limerick et qu'un renard tapi dans le garde-manger vous arrache un quignon de pain et l'index gauche au passage – vous n'avez plus qu'à recommander votre âme à Dieu, car l'affaire est perdue d'avance.
Habitez dans une grande ville mais sans sou en poche, comme les allumetières de l’East End ou les chaudronniers de Glasgow, et vos chances ne seront guère meilleures.
Car les hôpitaux qui conservent les vaccins sont rares : même à Londres, John n'en connaît que trois. Barts est du nombre, heureusement, ainsi que Saint-Thomas, où il a cultivé quelques accointances.
Les deux se trouvaient à une trentaine de minutes de fiacre de l’appartement, mais le trajet vers Saint-Bartholomew était plus fréquenté par les chauffeurs, et c’était donc dans cette direction que John s’élançait déjà mentalement, tandis qu’il nettoyait avec force alcool la plaie de sa patiente. Le temps de poser un bandage, de rassurer Mrs O’Hara autant qu’il le pouvait, de fourrer le nécessaire dans sa serviette, et il grimpait les escaliers aussi vite que sa jambe, rendue grincheuse par les pluies de ces derniers jours, le lui permettait.
« Holmes ! s’écria-t-il une fois arrivé en haut, avant même d’avoir ouvert la porte. Holmes, il nous faut partir de toute urgence ! Avez-vous au moins bandé votre jambe ? Venez que je… »
Mais Holmes n’était pas dans le salon. Holmes n’était pas dans sa chambre, il n’était pas non plus dans celle de John, ni même à la salle de bains.
« Il est ressorti, Docteur Watson, expliqua Mrs Hudson, en scrutant le visage décomposé de son meilleur locataire sans parvenir à comprendre les raisons de sa détresse. Il a dit à l’inspecteur que la partie n’était pas terminée, et il a détalé comme à son habitude – enfin, sauf qu’il a failli déraper dans une flaque, avec sa jambe blessée… »
La tête de John lui tournait sans qu’il pût trouver les mots.
« Oh, attendez ! poursuivit la logeuse. Il m’a laissé ça pour vous. »
Et, de l’air vaguement exaspéré qui lui était si coutumier, elle glissa dans la main de John une lanière de raphia.
La suite de la matinée ne fut pour John qu’un long roulement de tonnerre entrecoupé d’éclairs terrifiants. De ses lèvres s’écoulait un flot continu de jurons paniqués, psalmodie reprise en canon par Mrs O’Hara, qui faisait écho à la frénésie de ses pensées.
Si le gardien de Barts est en pause, on entrera directement par la porte de service…
S’il est là, je lui demanderai de prévenir Stamford, pour qu’il reste auprès de Mrs O’Hara pendant que je porterai le vaccin à Sherlock…
Plusieurs cas ont montré que le vaccin était encore efficace après plusieurs heures…
Mais il y a aussi eu des fois où il n’a pas fonctionné…
Mais le préparateur de Barts est excellent, tu le connais, c’est Daniel Eichman, on ne fait pas plus consciencieux…
Mais statistiquement il faut bien qu’il se trompe un jour, et s’il ne s’est jamais trompé jusqu’à présent…
Exactement comme Sherlock...
« Plus vite, cocher ! C’est une question de vie ou de mort ! »
Ou de mort… Ne pense pas à ça. Pense au raphia… Qu’est-ce qu’il peut bien évoquer ? Une fleuriste ? Un marché ? Réfléchis réfléchis réfléchis…
Et s’ils n’ont plus de vaccin à la pharmacie de l’hôpital, on fait quoi ? Combien de temps est-ce qu’il faudra pour aller jusqu’à Saint-Thomas depuis King Edward Street ?
Mais non, ils en ont toujours en stock.
Mais s’il n’y en a plus qu’un, et qu’il faut choisir entre Sherlock et Mrs O’Hara ?
Je ne pourrai pas en priver Mrs O’Hara…
Mais je ne peux pas laisser mourir Sherlock…
Pourtant c’est ce qui va se passer si je ne comprends pas ce p**** d’indice…
Pourquoi du raphia ? Du raphia du raphia du raphia…
« Vous allez voir que ça va très bien se passer, Mrs O’Hara. Saint-Bartholomew est un hôpital très moderne aujourd’hui, malgré ses bâtiments historiques, et très bien aménagé. Grâce au vaccin, ce sera comme si vous n’aviez jamais été mordue ! Vous pourrez retrouver votre fille dès ce soir. »
John n’aurait pas su dire comment il était rentré à Baker Street (le cocher de l’aller l’avait pris en pitié, et avait patiemment attendu devant l’hôpital le retour de ce médecin boiteux à la moustache propre qu’il avait vu déployer tant d’énergie pour sauver la vie d’une matrone irlandaise désargentée), ni à qui il avait confié Mrs O’Hara (Stamford ne travaillait pas ce jour-là, mais son collègue Listz, grand amateur de feuilletons policiers, avait offert son assistance avec d’autant plus de zèle qu’il croyait faciliter ainsi une enquête du brillant Sherlock Holmes), mais il savait que la demie de dix heures venait de sonner à l’église Saint-Marylebone.
À chaque battement de son cœur correspondait, quelque part dans Londres, un battement du cœur de Holmes qui rependait un peu plus dans les artères de celui-ci la terrible maladie…
À chaque inspiration…
Inspiration.
N’était-ce pas le nom si prétentieux du parfum à la mode en ce moment ? Celui dont Holmes, qui revenait d’une soirée passée à espionner un diplomate corrompu dans le jardin d’hiver du Midland Grand, avait dit en s’écroulant dans un fauteuil devant la cheminée, face à John :
« Si j’avais dû respirer une seule minute de plus ce bouquet infect de chèvrefeuille à la marmelade d’orange, je vous assure, Watson, que j’aurais eu des vapeurs. »
Et John avait évidemment répliqué :
« Si vous aviez eu besoin de sels, Holmes, il aurait plutôt fallu blâmer votre pipe, dont la puanteur est incomparablement plus ignoble. Vous oubliez que nous sommes déjà allé ensemble au Midland Grand, et je sais que l’odeur des fleurs séchées y est plus forte que celle... »
Des fleurs séchées. Des bouquets de lavande, précisément, que John aimait bien parce qu’elle lui rappelait les linges rangés par sa gouvernante française, qui venait de Provence et qui glissait partout des sachets remplis de ces tiges violacées, au grand désespoir de la mère de John, qui n’en raffolait guère… Toutes réminiscences que John avait savourées lorsqu’une enquête précédente les avait conduits pour la première fois dans cet hôtel, et que Holmes avait devinées avec sa facilité si déroutante.
Holmes savait que John avait remarqué les bouquets de lavande, qu’il en avait été frappé, presqu’ému.
Il savait que John se souviendrait de leur disposition sur les tables basses.
Du raphia vert pâle qui liait les gerbes.
Pareil en tous points au morceau qu’il tenait à la main.
De l’appartement jusqu’à l’hôtel, il y avait presque deux milles. John les avala en cinq minutes, juché sur le dos d’un cheval qu’il avait détaché de son fourgon de livraison.
Ignorant la douleur de son genou, auquel tant d’exercice ne plaisait pas, il sauta à terre dès qu’il fut parvenu à destination, abandonnant sa monture à la générosité publique, traversa au pas de course le hall de réception sans même s’excuser auprès de la jeune femme qu’il bouscula par mégarde, et se dirigea à toute allure vers le jardin d’hiver.
Il y était presque quand une voix travaillée retentit dans son dos :
« Docteur Watson, il me semble que vous oubliez quelque chose ? »
Le cœur dans les talons, John pivota alors pour découvrir Irene Adler, qui se tenait juste derrière lui, un sourire triomphal aux lèvres et une fiole pleine de vaccin à la main. Un coup d’œil suffit à confirmer que la serviette que John serrait dans sa main droite avait été ouverte par un habile tour de main dans la bousculade de l’entrée.
À l’horloge de la gare sonnaient onze heures.
#whumptober 2024#no.1#race against the clock#sherlock holmes 2009#fanfic#bite#serious illness#john watson#irene adler#mrs hudson#sherlock holmes
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𝐡 𝐢 𝐬 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
Jae a vu le jour à Daegu, au troisième étage d’un appartement miteux, sans que sa mère n’ait même le temps d’aller à l’hôpital. Ça n’est pas que sa vie commence de manière particulièrement dramatique - mais ce serait probablement exagéré de dire qu’elle commence bien. Déjà, parce qu’il n’a pas de père. Enfin, c’est un peu faux, il a bien un géniteur, mais Jae ne l’a jamais rencontré. Incarcéré deux mois avant sa naissance pour des faits de violence, tout ce qu’il a jamais reçu de lui, ce sont des lettres lui demandant de supplier sa mère pour de l’argent. Et de toute évidence, la mère de Jae avait un goût terrible en matière d’hommes : entre les incapables de service, et les hommes violents, ceux qui viennent partager de temps en temps les draps de sa mère ne sont jamais vraiment au goût de Jae. Réservé au dernier degré, il ne se permet évidemment pas de montrer sa désapprobation, même si, grandissant, ça devient évident à quel point il n’apprécie pas ses beaux-pères. Mais ce qu’on ne peut pas reprocher à sa mère, c’est l’amour qu’elle porte à son fils. Parce que peut-être que chacune de ses relations sont catastrophiques, mais elle se serre la ceinture, la jeune mère, enchaîne les boulots, pour pouvoir mettre à manger sur la table, pour pouvoir maintenir Jae au chaud. Et cet amour, évidemment, Jae lui renvoie. Il n’a pas beaucoup d’amis, mais il a sa mère, qui a plus d’importance que n’importe qui à ses yeux. Alors forcément, dans ce contexte, fallait bien que ça dégénère un jour.
Les beaux-pères ne restent pas souvent, mais il y en a un qui reste, et que Jae déteste plus que tous les autres. Il a treize ans, le garçon, et il donnerait tout pour pouvoir mettre sa main dans la gueule de Joo-Woon. Il n’en fait rien, évidemment, parce que c’est un enfant, et puis, surtout, parce que sa mère est enceinte, et lui, il sait ce que c’est de grandir sans père. Et Jae, qui n’exprime que très rarement ses sentiments, est profondément excité à l’idée de devenir un grand frère, même si l’écart entre les deux enfants sera énorme. Sauf qu’il ne le sera jamais, grand frère. Il avait vu, parfois, des bleus sur le corps de sa mère, mais il ne pouvait jamais garantir à 100% que ça provenait de Joo-Woon. Mais un soir, alors que l’adolescent rentre de l’école, il découvre sa mère, dans le salon, le visage tuméfié, hurlant de douleur. Le sang partout, c’est de ça dont Jae se rappelle surtout. Il y avait beaucoup trop de sang, partout, et c’est les mains tremblantes qu’il doit appeler les secours. Une fausse couche, finalement, qui ruine les rêves de Jae et de sa mère. Jae n’a jamais eu la preuve concrète que c’était de la faute de Joo-Woon, mais dans le fond, il le sait. Plus hargneux, plus agressif, Jae n’hésite plus à exprimer toute sa haine de l’homme qui lui avait arraché sa petite sœur.
Ça dégénère de nouveau, parce qu’il voit bien les regards obscènes que Joo-Woon pose sur sa mère, encore fatiguée de l’incident. Joo-Woon pense que Jae dort, sûrement, quand il monte de force sur sa mère, qui se débat comme elle peut. Et Jae pète un plomb.Une fois, pas deux, c’est ce qu’il se répète, alors qu’il fait tout dégager son beau-père du corps de sa mère. Il prend des coups, mais il en donne aussi, il ne se gêne pas pour ça d’ailleurs. Et dans la bagarre générale, alors que tout le monde crie, et que tout le monde pleure, Jae finit par attraper la main de sa mère. Veste en main, il claque la porte, sa mère derrière lui.
C’est uniquement avec l’aide des policiers que Jae et sa mère ont pu récupérer une certaine partie de leurs affaires - mais pas leur appartement, au nom de Joo-Woon. A la place, donc, Jae et sa mère voguent à travers les différents foyers pour femme battue. Ils pourraient probablement se réinstaller ailleurs, mais Joo-Woon est déterminé à leur faire la misère, à celle qu’il appelle “la pute” et à “son dégénéré de gosse”. Alors, il apparaît plus simple pour la mère de Jae de déménager. Ils arrivent à Séoul, où Jae fait sa rentrée au lycée - et nul doute qu’il est l’enfant discret, celui que, parfois, même les enseignants oublient.
Ça prend du temps, évidemment, de se reconstruire, surtout pour sa mère, qui se trouve un petit travail en tant que serveuse dans un café - et Jae, qui ne parle pas. Il a vu plus de choses qu’il aurait dû en voir dans sa vie, finit son lycée, toujours aux côtés de celle qui sera probablement la seule femme de sa vie. Et puis, il rencontre Sara. La plupart du temps, on dirait qu’ils se détestent : ils ne savent pas se parler sans se chamailler. Mais Sara, c’est aussi sa première amie, la seule qui connaît sa mère, et celle qu’il a épaulée quand sa famille s’est effondrée. Avec Sara, plus tard, est venu Lyoko - Jae ne veut pas s’y investir plus que de raison - pas si ça veut dire qu’il ne peut pas rentrer voir sa mère tous les week-ends. Mais il doit bien l’admettre, même si ça lui coûte, qu’il s’attache aux autres guerriers. S’attacher pourquoi, finalement, quand il se retrouve face au corps inanimé de Lucas? Ça renvoie Jae à ses plus grandes peurs, à la vision de la fausse couche de sa mère, et évidemment, il se renferme encore plus.
Et puis, il y a Kai, qu’il déteste, qu’il a envie de claquer la plupart du temps, parce qu’il est beau, mais nonchalant, parce qu’il représente tout ce qui l’insupporte.
Kai, donc, qu’il déteste.
Mais Kai, qui le sauvera.
𝐡 𝐢 𝐬 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Jae n’a jamais été très bon à l’école, et n’a jamais vraiment privilégié son éducation ou ses études. Aujourd’hui, il est hôte de caisse dans un supermarché, ce qui fait toujours rire ses camarades, et qui lui vaut le surnom de “caissière”, mais il voulait un travail le plus rapidement possible pour que sa mère n’ait plus à compter ses sous pour lui.
⁕ Jae est toujours aussi proche de sa mère. Même s’il vit seul, il passe la voir régulièrement, mange au moins deux fois par semaine chez elle, même si ça veut dire devoir se supporter les réflexions sur les petits-enfants.
⁕ C’est justement le lien avec sa mère qui en fera une cible facile pour Xana. Arrivé sur le cinquième continent pour la première fois, Xana s’infiltre aisément dans son esprit, et prend possession de lui, pour qu’il se retourne contre les autres guerriers. Ça lui laissera évidemment des séquelles.
⁕ Sur Lyoko, sa spécialité est le katana, mais contrairement à Thomas, qui aime un peu trop ses armes, Jae est bien content de laisser les siennes dans le monde virtuel : après les accès de violence qu’il a connu dans son enfance, il n’en n’est plus vraiment fan. Il n’hésite pas, par ailleurs, à exprimer son mécontentement à l’idée de se rendre sur Lyoko - ce qui le motive encore véritablement, c’est sa volonté de protéger Sara, ce qui est son rôle principal dans ce monde.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Physiquement, Jae a une taille plutôt moyenne, et même s’il passe la moitié de son temps dans des vêtements un peu plus amples que nécessaires, il est en réalité sacrément musclé, ce qui se traduit bien plus dans sa forme virtuelle, qui a longtemps fait halluciner les autres guerriers. Jae est brun, l’a toujours été, malgré ses quelques mèches blondes dispersées à l’avant de sa chevelure, cadeau de Sara. Le plus impressionnant chez Jae reste probablement ses tatouages : un tigre, derrière le bras, qui paraît bien timide face à son cou également tatoué. Il possède également, sans compter ses oreilles, deux piercings : un septum, et un microdermal sous l'œil droit.
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Jae est excessivement silencieux, pas par timidité, mais par absence d’intérêt. Il préfère s’occuper uniquement de ses affaires, même s’il a le tacle facile avec ses amis. Très réservé, voire même froid, on considère souvent qu’il fait la gueule, même si c’est une façon pour lui de se protéger - c’est particulièrement difficile de se faire une place dans sa vie, et il ne donne presque jamais sa confiance. Cependant, malgré son extérieur très dur, il est excessivement présent pour ses amis, et se montre être d’une excellente écoute pour ses proches.
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#Iaorana à tous 👋,
#Aujourd'hui je voulais #partager avec vous une expérience récente que j'ai vécue.
📅 30/06/24
🕣 Le matin
📍Champion de #Taravao
Ma #carte_bancaire ne passait pas à la caisse et, heureusement, une inconnue très #gentille a #payé mes #courses pour que je puisse prendre mon #petit_déjeuner devant un #paysage #magnifique. 🌄🍞
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Je tiens à #remercier #chaleureusement cette personne pour son #aide généreuse. Je suis également #reconnaissant envers ce jeune papa qui m'a rappelé de #respecter les #lieux en ramassant mes détritus avant de partir.
Malheureusement, la batterie 🔋 de mon téléphone était à plat et j'aurais aimé prendre des photos du reste de la journée.
Après cet événement, j'ai eu droit à la grande gentillesse d'une femme très gentille accompagnée de sa nièce qui m'a pris en stop. Je devais simplement retourner chez mon ami à #Mataia pour prendre le bus le lendemain, mais finalement, elles m'ont aidé à récupérer mes affaires et m'ont ramené directement chez moi à #Mahina.
Arrivée à Mahina, la conductrice s'arrêta à #Champion_Mahina pour prendre quelques goûters pour mon #fils de 3 ans 🥲❤️🙏.
Ces gestes de gentillesse et de respect sont précieux et inspirants. 😊🙏
____________________________
👤 DOOM Taumaha Frank
De : ✨D♾️mfrank prod✨
Producteur Intertainment | multi services
📞 +68988853114
____________________________
#ChampionDeTaravao #CarteBancaire #Gentillesse #PetitDéjeuner #PaysageMagnifique #Respect #Détritus #Merci #GestesInspirants #Mataia #Mahina #ChampionMahina
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La femme traditionnelle, pourquoi?
Une femme traditionnelle a donc, la foi!
Mais elle a aussi, une conception et une conscience de ce qu’elle est ! Une femme, avec des envie, des rêves et maigres tout ce que pourront dire les féministes extrémistes, de l’ambition !
Simplement, cette conception est très différente que ce que voudrait nous imposer certains féministes.
Quand les hordes de femen, veulent de nous, de l’égoïsme et du leadership d’entreprise, en réalité, nous femme traditionnelle, sommes en adéquation pleine et entière avec, la famille, et les soins de cette dernière !
Loin de moi l’idée de vouloir revenir dans les années 50 ou l’enfantement arrivait brutalement, sans vrai réflexion au préalable et surtout sans réel envie pour beaucoup de femmes, surtout après des grossesses qui n’en finissait pas. Ces femmes et ces hommes avait néanmoins un sens du devoir (respect mutuel, mariage, protection, finance,) ancré dans leur éducation, un sens du sacrifice, (l’homme partait à la guerre pour sa parti, travail ingrat pour nourrir la famille)
Et ce sont ces valeurs de travail, de soin, de responsabilité et de devoir, qui sont restés ancrés dans certains famille, traditionnelles !
Alors pourquoi aujourd’hui certaine femme désirent-elles tant être au foyer et s’occuper de leur enfant ?
Avez vous vu la société dans laquelle nous évoluons? Entre la violence et l’insécurité, la dégradation des service public dont l’école, les salaires toujours aussi bas, le pouvoir d’achat, le climat, les bulshit job?
Tant de parents aimeraient protéger leur enfants même si cela veut dire réduire le budget… si les femmes sont plus encline à rester à la maison, ce n’est pas par soumission, mais par amour !
Ensuite revenons sur le travail des femmes modernes ! Vous voulez bien…
Imaginons que cette femme a un enfant, voir deux, à 3 mois, comme la majorité des femmes, elle laisse son bébé et ses enfants à la crèche, à la nounou et à l’école…
Pour ce qui est de la crèche et de la nounou, et de certaines école, (privé) cela n’est ps gratuit, sans compter la cantine, les repas (souvent petit pots) le goûter…. Bref des dépenses à n’en plus finir pour un mode de garde, (hors école) qui vous permettent d’aller travailler. Vous le déposez entre 7/8h le matin, et revenez toute pimpante récupérer votre petite tête blonde entre 17h et 20h combien de temps passer vous réellement avec lui ?
Vous avez les course à faire, car le papa, rentrera peut être plus tard aujourd’hui, vous avez peut être le petit à emmener au docteur, l’autre doit faire ses devoirs, bref…. Sans parler du repas à faire, les faire manger, les doucher, surveiller les devoir fait et enfin les coucher…. Votre mari rentre enfin de son chantier, et vous êtes en train de ranger la vaisselle, lui veux se poser de sa longue journée mais il y a le linges à repasser, la machine à étendre, bref, aucun de vous deux ne se repose, vous êtes tendu, voir en colère… et vous allez finalement dormir beaucoup trop tard, et le lendemain cela recommence….
Si vous parvenez à faire votre vie de cette façon, et que cela vous convient, car « vos enfants vont bien, il ont des bonnes notes.. » très bien, mais le jour où votre enfant ne rentre pas alors qu’il a quitter l’ecole, Vous ne le saurez pas, cette ado, s’est tellement senti délaissé qu’il a été avec un amis en ville, vous ne le savez pas mais il subit des brutalité, et selon vous ce ne sont que des chamailleries entre gamin, selon vous meme si il vous a dit qu’il avait envie de mourir, il ne peux pas réellement comprendre ce que cela veut dire, et vous lui avez juste dit qu’il « aurait des problèmes plus grave étant adulte » cette enfant que vous n’avez pas eu le temps d’accompagner, il s’est pendue dans sa chambre…
Cette histoire, c’est en partie la mienne… ma mère était tellement absente et mes problèmes tellement petit pour elle, que j’avais envie de me suicider à l’âge de 8ans…
Regarder dans l’actualité et dites moi que cela est impossible….
Voilà pourquoi beaucoup de femmes veulent rester au foyer…
Nous ne voulons pas d’une vie stressante avec un patron sur le dos, nous voulons être calme et disponible pour nos enfants, nous ne sommes pas soumise à nos maris, nous sommes une équipe, qui avons des rôles différents !
Car bien que les féministes arborent ce mot afin de décrédibiliser les femmes traditionnelles, elle n’en comprenne même pas le sens
« Femme soyez soumise à vos maris »
Oui, mais
« Soyez soumise à vos maris, comme il convient dans le seigneur »
« maris, aimez vos femmes et ne soyez pas dur avec elle »
« Vivre avec elle, en les comprenant, accordez leur de l’honneur car elle sont héritière avec vous de la faveur immérité de la vie »
La soumission biblique n’est pas la relation entre un esclave et son maître… c’est une relation d’amour de confiance, au même titre qu’être soumis à Dieu, n’est pas être son esclave, mais être en amour de sa parole, en amour de ses action, et d’avoir confiance en lui…
Voilà pourquoi les femmes traditionnelles ne sont en rien des soumise en jupons! Nous sommes des femmes libres, nous sommes libre dans nos foyer, et libre dans nos vie! Nous partageons notre quotidien avec notre famille, nous vivons pour son bien être, sans nous oubliez ( pour ma part j’ai eu longtemps tendance à m’oublier sans le vouloir, mais cela viens de ma propre personnalité), et surtout nous sommes libre de notre temps, du temps pour cuisiner et offrir des repas sain au maximum à notre famille, délivré pour les devoirs de nos enfants, libre pour nos courses, sans faire la courses, libre de gérer les imprévus avec le moins de stress possible, libre pour les problèmes de nos enfants, libre de les voir évoluer et grandir chaque jours que dieu fait
Nous remercions le féminisme de nous avoir offert la possibilité de nous épanouir dans nos choix, mais nous exécrons les femens qui nous insultent et nous ridiculisent sous prétexte que nous ne sommes à leur yeux pas dans leur rangs!
Nous avons des valeurs différentes de la normes ! Nous voulons un épanouissement dans notre famille, notre rôle de mère.
Notre vision de la femme n’est pas étriquée elle est juste différente car la encore, nous sommes tourné sur la famille, et non sur le travaille dans un bureau, ou dans un bulshit job!
Notre vie ne se résument pas à plié le linge et faire à manger ! L’intendance n’est qu’une partie infime de nos journées ( même si avec un en bas âge, il est moins bien reparti dans la journée )
Personnellement, j’ai trouvé dans mon rôle de mère au foyer, une capacité que je n’avais jamais soupçonné : la tranquillité d’esprit, et cela, je ne l’échangerais pour rien au monde
Même si je suis autiste et que certaines journées sont plus dur que d’autres, j’ai une tranquillité, j’ai mes passions, j’ai le temps pour moi ( à condition que j’accepte de le prendre et d’en faire un atout)
Alors ?
Vous êtes plutôt, femme traditionnelle, ou femme moderne?
Avez vous un épanouissement réel dans votre rôle de mère? De femme qui travaille ?
Arrivez vous à bien concilier les deux, sans aucune forme de stress ?
Que pourriez vous changer dans vos vie, pour être plus épanoui ? Et en accord avec vous, et seulement vous?
Êtes vous reelement en accord avec votre « moi intérieur » ? Êtes vous en phase avec votre conjoint ?
Êtes vous en forme ? Et surtout, êtes vous, vous et votre famille, dans un état d’équilibre émotionnel, et relationnelle ?
Nous aurons tous nos problèmes à régler, femme traditionnelle, au foyer, ou bien moderne, et travaillant ! Nous devons trouver notre équilibre, et ne pas délaisser notre famille
Pour certaine cela passe par le salaire, d’autre par la disponibilité profonde, le tout est de savoir pourquoi, et pas à cause de quoi…
Car aujourd’hui, bon nombre de femme souhaite rester au foyer, mais n’en n’ont pas la possibilité avec l’économie actuelle… cela ne fait pas d’elle des idiotes pour autant, cela ne fait pas d’elle des mère qui abandonne leur enfant pour autant…
Alors féministes, femen, et autre mouvement pour les femmes,
Merci de bien vouloir, vous remettre en question quand à la femme traditionnelle et au foyer, car vous ne comprenez visiblement pas ce qui nous motive, ce qui nous fait vivre, et surtout, ce qui nous rend heureuse
Femme garder le pouvoir de vos vie, mais faites aussi confiance !
Sans confiance, que vous travailler, ou que vous soyez au foyer, il ne vous reste rien, à part l’incompréhension….
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#39 R.A.P.T
Lundi 20 novembre 2023
Aéroport d’Orly, Paris
23h30 heure française
Atterrissage. Après une escale de dix heures à Lisbonne, l’avion a une heure de retard suite à la grève des aiguilleurs du ciel. Je suis crevé. Crevé d’une intense semaine de taff’, crevé de l’attente, crevé d’un nourrisson qui a pleuré une bonne partie du voyage. Et pour couronner le tout, le repas n’était pas inclus dans le vol malgré l’embarquement à 17h20. Classe éco’, tu coco’.
Une seule envie : récupérer ma valise et gagner le centre chez ma pote Anaïs pour dormir avant de repartir au Mans.
Mon cerveau est en mode pilote automatique. GPS sur le smartphone pour trouver un itinéraire de transport en commun rapidement. La machine m’indique qu’il n’y plus d’Orly Tram et qu’il ne reste que deux bus.
Non loin de l’arrêt, la navette me dépasse. Il faut agir vite. Bientôt les lignes de métro vont fermer, je décide de monter par la porte du milieu. Pas le temps pour le distributeur si tant est qu'il y en ait eu un et pas fan du smartphone pour ce genre de services (bonjour la fracture numérique qui t’oblige à posséder un appareil hors de prix pour tout faire).
De toute façon, il aurait été difficile d’effectuer l’un ou l’autre, le bus est littéralement blindé de monde. À l’arrêt suivant, deux usagers forcent le passage. La tension monte avec eux. Je repose littéralement contre un homme et une femme.
Aucun affichage ni écran d’informations (pas même pour les arrêts). Juste une horloge qui indique minuit et passe donc au mardi 21 novembre 2023. Je m’en souviendrai.
Ça y est ! Terminus Denfert-Rocherau en vue, plus que le métro et on sera bon.
Les portes s’ouvrent : « Contrôle RATP, bonsoir ».
Ils sont quatre à bloquer les portes de sortie . À trente minutes de la fermeture de la ligne.
La vérification des titres prend un temps fou et je le sais, je ne vais pas y couper.
C’est ironique, je dis souvent à mes potes que je ne resquille jamais les transports car si je décide de le faire, je peux être sûr de me payer un contrôle. Car-ma.
À mon tour. Je tente d’expliquer ma situation au contrôleur chauve qui me fait face : le retard, la cohue, la fermeture de la ligne, le fait que je ne suis pas d’ici et étranger aux détails du réseau (j’apprends peu après qu’il était possible de payer par carte bancaire sur un moniteur situé à côté du chauffeur, mais littéralement inaccessible au vu de la fréquentation).
Le type ne veut rien savoir. Verbe hostile, autoritaire. Direct. C’est l’amende ou les flics. Pas d’alternative. Nous sommes quatre dans le même cas. Trois hommes et une femme. Les autres ont préféré payer l’amende pour être tranquilles. Nous tentons d’argumenter, de bonne foi. Le ton monte. Les gens derrière protestent.
Ce seront donc les flics.
Le bus se vide, il ne reste que nous. Team A contre Team B, masques sociaux et répliques bien rôdées.
Temps calme puis reprise de la joute verbale. Cela sent les techniques de pression, les agents formatés d’un système huilé où tout n’est que protocole et règlement. « Tu viens d’où ? Du Mans ? Et tu ne paies pas le transport au Mans ? Nul n’est censé ignorer la loi. Personne t’a obligé à monter », « Réglez maintenant et on en parle plus, vous pourrez contester après mais là faut prendre ses responsabilités ».
Oui, ses responsabilités de consommateur bête et docile qui doit accepter une injonction sans en interroger les tenants et aboutissants. J’ai encore la casquette blanche de ma copine à l’envers sur la tête, j’ai l’impression d’être Nekfeu dans sa jeunesse. La situation est surréaliste.
Les flics sont en route a priori. Pour quatre putain de tickets de bus. Un d’entre nous (je salue son initiative) décidé d’appeler le 17 aussi pour expliquer son point de vue.
Une agente tente le rôle de la « bonne inspectrice » et me répète que je pourrais contester l’amende de 50 euros par la suite. Mais je connais le procédé psychologique. Je lui demande comment prouver la foule, ma fatigue, mon ignorance du réseau de transport parisien pour espérer être remboursé. Elle me répond un argument bancal sur un capteur d’effectif placé à l’entrée des bus. Cela ne tient pas la route. Je pense qu’elle sent le manque de consistance de sa rhétorique. « Vous êtes de mauvaise foi » nous lance-t-elle. Exemple classique de manipulation par inversion.
Je demande au chauffeur de nous ouvrir les portes, il refuse. Je tente de forcer le passage avec ma valise. Les agents font barrière. « Faites attention, monsieur, je filme, faites attention à ce que vous faites ». Coup d’œil à la caméra pectorale du chauve, pas de clignotant rouge. Il bluffe ?
Le manège dure une heure. Majoritairement dans le silence. Parfois entrecoupé par des échanges tendus et kafkaïen. RAPT : Régime Autoritaire Paris Transport.
Au bout d’une heure, ils décident de libérer le chauffeur et nous demandent de sortir sur le trottoir. Un quart d’heure avant, j’ai écumé les forums détaillant les droits et devoirs des contrôleurs et je le sais, tout comme mes camarades : ils ne peuvent pas nous retenir contre notre gré à l’extérieur du véhicule.
Nous prenons donc la tangente. Sans courir. L’escouade ne tente même pas de nous poursuivre.
Pourtant, au coin de la rue je prends peur. Et s’ils décidaient de me rattraper ? De faire une ronde avec les flics ? Alourdi par ma valise, je suis moins mobile. Accélération.
Paris vous aime les gars, surtout si vous marchez au pas.
Un stylo bic bleu s’est brisé dans ma poche gauche pendant le contrôle. J’ai les mains pleines d’encre.
Il est 02h52.
Je suis rentré en Uber*
*Je déteste Uber
Montage : A.S.
Musique : « 22 » - S-Crew
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Vendredi dernier, nous devions nous rendre dans la capitale de L’Ile Maurice, ayant choisi de faire ce voyage avec notre voiture, nous avons programmé notre « Google Maps » à l’adresse du service Immigration.
Hélas, notre GPS nous a conduits vers une fausse adresse, nous avions traversé la ville jusqu’à trouver une petite rue tranquille où nous pouvions nous garer sur une place de parking. Et là je m’aperçois que j’avais oublié mon portefeuille à la maison et que je n’avais ni papiers, ni argent avec moi !
Il est 11 h 04 , heure notée sur mon ticket de parking.
En sortant de la voiture après quelques pas, je trébuche sur une espèce de rigole au milieu de la route et je manque de tomber devant une voiture qui arrive dans l’autre sens.
La voiture a freiné et le chauffeur nous a demandé :
- Avez-vous besoin d’aide ?
- Merci, Monsieur ! On cherche le bâtiment de l’Immigration car on doit retirer notre permis de résidence.
- Ce n’est pas ici, mais de l’autre côté de la ville ! Si vous le souhaitez, nous vous emmenons en voiture ?
- Oh merci, très bien, nous venons avec vous !
Juste 100 m après avoir démarré, je vois un panneau « Atchia Street ». Après avoir échangé sur nos origines et notre métier, nous sommes enfin arrivés après 15 minutes de trajet devant le bureau de l’Immigration où nous avons pu récupérer notre carte de résidence.
Mais en sortant, la grande question était bien sûr :
- Où avons-nous garé notre voiture ? Certes, de l’autre côté de la ville, mais où ?
La ville est la capitale de l'ÎLe Maurice et elle fait 47 km2 et compte 150.000 habitants.
Nous avons commencé à marcher, mais au fur et à mesure, tout semblait se ressembler, nous avons traversé les grands quartiers, chinois, européen, arabe, créole, etc.… sans trouver notre voiture. Là, nous n’avions pas le choix, tout de suite nous nous sommes mis à prier ma femme et moi avec ferveur et de tout notre cœur pour que le Seigneur Jésus nous envoie un ange car nous étions dépassés et nous ne savions pas vraiment comment cette histoire allait finir.
Nous avons cherché la rue « Atchia Street » mais hélas elle ne figurait pas sur notre « Google Maps ». Les seules indications pour « Atchia » étaient des immeubles où nous nous sommes rendus, il y avait aussi une pharmacie au nom de « Atchia » où nous sommes rentrés pour expliquer notre problème au pharmacien et à son équipe qui ne connaissaient pas cette rue.
Pour eux « Atchia » était le nom d’une personne privée. Dans cette pharmacie une cliente qui écoutait notre conversation nous propose de nous conduire au poste de police le plus proche.
Cette dame mauricienne avait eu pitié de nous, voulant se mettre à notre disposition.
Elle a pris mon épouse par la main et elle a commencé à nous raconter sa vie. Elle s’appelait Samima et se disait être une miraculée car elle avait souffert d’un cancer arrivé en stade terminal 5 ans auparavant. Elle avait prié le Seigneur Jésus qui l’avait guérie !
Samima considère sa vie comme « un sursis » que Dieu lui a donné pour servir le Seigneur et servir les autres ! Ma femme lui faisait penser à sa tante atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle était pleine d’attentions et de délicatesses pour nous durant tout ce trajet.
Après 3 km de marche, nous sommes arrivés au poste de police qui nous a reçu très gentiment.
- Avez-vous un portable avec un GPS ?
- Oui, nous avons notre portable avec « Google Maps ».
- Avez-vous l’enregistrement de vos trajets ?
- Je ne sais pas, car c’est seulement à Maurice que j’utilise cette application car en Europe on utilise « Waze ».
Le policier vérifie :
- Hélas, vos enregistrements ne sont pas activés.
Il me montre son téléphone avec les enregistrements de l’historique de ses activités.
- Je sais exactement où je suis passé ce matin et tous les autres jours, me dit -il.
- Essayez de vous rappeler ...
- Nous avons roulé 15 minutes environ pour quitter notre voiture et arriver à l’immigration.
Vous êtes passés par la place d’Armes à quelle heure ?
Il regarde sur un écran le flot de voitures qui circulait à cette heure-là et il ne voit pas ma voiture.
- C’est hier que vous êtes arrivés ?
- Euh, non, je suis certain, c’est ce matin!
Voilà que le doute s’installe dans ma tête, aurais-je aussi cette maladie d’Alzheimer ?
Puis, je me reprends
- Non, j’ai bien quitté notre maison ce matin,
Entre temps, j’appelle au téléphone ma fille Johanne, qui vit sur cette Île et je lui expose mon problème ; Elle me répond :
- Je quitte la plage de suite pour venir vous retrouver au commissariat, mais il me faudra une heure de route à cause de la circulation !
Entre temps, ma fille téléphone à son amie Carole qui travaille à Port Louis. Elle décide de m’appeler sur mon téléphone :
- Jean-Louis, comment est ta voiture ? De quelle marque ? Quel est le numéro d’immatriculation ?
Une fois munie de mes réponses, elle demande à son chauffeur d’aller en moto sillonner les rues de la ville à la recherche de mon véhicule.
A ce moment, les policiers nous invitent à monter dans leur voiture pour repérer les lieux, nous passons par les grandes artères ainsi que les petites rues. Hélas, au bout d’une heure, tout se ressemble et tout devient très confus pour moi. Je ne sais plus.
Les policiers sont très gentils, aimables, voulant m’aider à tout prix, essayant tout ce qu’ils peuvent mais au bout d’un moment, il faut rentrer au commissariat « bredouilles ! ».
Après avoir rédigé un rapport, Carole arrive, s’adressant à nous ainsi qu’aux policiers présents : ‘Mon chauffeur est en train de faire le tour des rues de la ville.'
Puis soudain, le téléphone de Carole sonne.. c’est son chauffeur :
- J’ai trouvé la voiture elle est garée dans telle rue, je vous y attends !
La délivrance arrive, la joie efface nos inquiétudes et nos doutes, merci Seigneur Jésus !
Nous remercions Carole, les policiers et tous ceux qui nous ont aidés !
Les policiers nous conduisent dans leur voiture, nous voyons le chauffeur sur le bord de la route qui nous attend et qui fait signe de prendre la première rue à droite que je reconnais enfin, où l’on retrouve notre voiture.
Merci Seigneur pour ta fidélité et ton aide dans toutes situations ! Car tu n’abandonnes jamais tes enfants, ceux qui se confient en toi !
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40 ANECDOTES TRÈS COOL SUR « TRUE ROMANCE », LA MEILLEURES DES COMÉDIES ROMANTIQUES
1. True Romance est le tout premier scénario écrit par Quentin Tarantino.
« J’en ai commencé des tonnes auparavant, mais je n’en avais pas terminé un seul. Passé la trentième page, je calais. Là, c’était la première fois que j’avais des personnages qui me parlaient. J’avais une histoire à raconter, pas seulement à noircir des pages dans le but de faire un film. »
2. Le scénario de True Romance dérive d’un début de scénario écrit par un pote de Quentin Tarantino.
Collaborateur régulier de QT au début de sa carrière (My Best Friend’s Birthday, Reservoir Dogs, Pulp Fiction...), Roger Avary gratte dans la seconde partie des années 80 une cinquantaine de pages d’un script qu’il intitule The Open Road, l’histoire d’un couple de braqueurs, avant de tomber en panne sèche.
Il demande alors à QT de lui donner un coup de main. Porté par son inspiration, ce dernier lui rend 500 pages manuscrites qui aboutiront une fois mises en ordre au scénario de True Romance.
Roger Avary n’est cependant absolument pas mentionné dans les crédits de True Romance (son nom apparaît seulement dans les remerciements du générique de fin), quand bien même, sur les conseils de Tarantino, Tony Scott s’est adjoint ses services pour réagencer certains passages du film.
3. True Romance est avec Une nuit en enfer le seul film dont Quentin Tarantino a signé le scénario sans le réaliser.
4. De tous les personnages que Quentin Tarantino a créé, Clarence Worley (Christian Slater) est le plus « autobiographique ».
« Je n’avais pas de copines et je n’ai jamais été pourchassé par des gangsters qui voulaient récupérer une valise pleine de drogue, mais quand je regarde True Romance, c’est comme si je voyais qui j’étais avant. »
5. Pour financer True Romance, Tarantino a démarché les dentistes et docteurs de son quartier.
Inspiré par les frères Coen qui en 1984 ont monté Sang pour sang en utilisant ce crowdfunding avant l’heure, il s’est entêté pendant cinq ans avant de rendre les armes.
« Si vous m’aviez rencontré à cette époque, je vous aurais céder le script pour rien. Je voulais absolument le vendre, même symboliquement, pour me prouver que j’étais un auteur. »
6. True Romance a manqué de peu d’être une série Z à la noix.
Au départ, Warner Bros. souhaitait engager un certain William Lustig à la réalisation, auteur de chef-d’œuvres impérissables comme Maniac Cop ou Psycho Killer, ainsi que quelques pornos.
Conscient du potentiel du projet, Quentin Tarantino a opposé son veto au studio.
7. True Romance devait se dérouler de manière non linéaire.
À la manière de Pulp Fiction et consorts, Tarantino avait découpé l’intrigue en chapitres : le film aurait dû commencer avec la visite de Clarence à son père, puis se serait poursuivi avec sa rencontre avec Alabama, et se serait conclu à Los Angeles.
8. Quentin Tarantino et Tony Scott avaient chacun une autre actrice en tête pour interpréter Alabama.
Tarantino souhaitait engager Joan Cusak (Working Girl, Héros malgré lui...). Scott était lui « obsédé » par Drew Barrymore d’après Patricia Arquette – « Il avait des photos d’elle en petite tenue, mais je crois qu’elle n’était pas disponible ».
9. Quentin Tarantino a choisi de prénommé le personnage de Patricia Arquette, Alabama, en hommage à Pam Grier dans Femmes en cages.
Dans le scénario original, Clarence mentionne d’ailleurs que le prénom lui rappelle ce film de 1971.
Autre passage supprimé : Alabama explique à Clarence l'origine de son prénom. Lorsque sa mère a perdu les eaux, son père l’a conduit l’hôpital grâce à un chauffeur routier qui a accepté de les prendre en stop. Reconnaissants, les deux parents ont demandé à ce dernier d’où il était originaire, l’Alabama.
10. Il arrivait que Tony Scott gifle Patricia Arquette avant une scène.
Bon attention, il s’agissait d’une demande de l’actrice, désireuse de se mettre dans la peau de son personnage.
11. Val Kilmer voulait à tout prix décrocher le rôle de Clarence.
Profitant de sa proximité avec Tony Scott avec qui il avait tourné quelques années plus tôt Top Gun, Kilmer lui laissait messages sur messages sur son répondeur. Il est allé jusqu’à s’enregistrer de A à Z en train de réciter tous les dialogues du personnage.
12. Val Kilmer ne savait pas qu’il n'apparaîtrait que furtivement à l’écran dans le rôle d'Elvis.
La chose n’était pas explicitement précisée dans le scénario. Anxieux qu’il le prenne mal, Tarantino a été soulagé d’apprendre qu’une fois mis au parfum Kilmer a adoré l’idée.
13. Tom Sizemore a refusé le rôle tenu par James Gandolfini.
Bien qu’il se soit vu offert d’interpréter l’homme de main Virgil, il ne supportait pas l’idée de lever si violemment sur Patricia Arquette. Il a ensuite demandé de jouer le policier Cody Nicholson, non sans suggérer au passage l’un des anciens camarades de théâtre alors totalement inconnu, James Gandolfini, alias le futur Tony Soprano.
Paix à leurs âmes.
14. Gary Oldman a accepté True Romance sans même lire le scénario.
Sitôt Tony Scott ayant terminé de pitcher le personnage (« un maquereau blanc qui se prend pour un noir »), il lui a dit oui.
Bien lui en a pris : en 2011, il confiait que Drexl Spivey était « l’un des deux rôles préférés de sa carrière » – le second étant Lee Harvey Oswald dans JFK d’Oliver Stone en 1991.
15. Robert De Niro aurait pu jouer dans True Romance.
Personnage extrêmement important dans l’intrigue, si le chef mafieux Blue Lou Boyle n’apparaît à aucun moment dans le film (son nom est simplement mentionné par d’autres), dans une des premières versions du scénario, tel n’était pas le cas.
Il avait alors été envisagé que le grand Bobby lui prête ses traits.
16. La scène d’ouverture repompe un film de 1973.
Tout premier film de Terrence Malick, La Balade sauvage, l’histoire d’un couple en cavale, s’ouvre, comme True Romance, sur la voix off de l’héroïne tandis que se fait entendre en fond un air qui rappelle le xylophone du You’re So Cool de Hans Zimmer.
La référence est assumée par Tony Scott.
17. La trilogie de films japonais que Clarence va voir au cinéma le soir de son anniversaire n’est pas vraiment une trilogie.
Si The Street Fighter et Return of the Street Fighter se suivent bel et bien, Sister Street Fighter (La Karatigresse aux mains d'acier en V.F.) tient plus du spin-off. Il existe néanmoins un vrai troisième film qui n’est pas mentionné, The Street Fighter's Last Revenge.
R.E.P. Sonny Chiba.
18. Lors de son premier dîner avec Alabama, les questions que lui pose Clarence sont directement reprises des interviews des playmates de Playboy.
19. Bien qu’Elvis Presley soit allègrement référencé tout au long de True Romance, aucune des chansons du King n’est entendue dans le film, ses ayants droits s’y sont opposés – une autre version veut que les producteurs n’aient même pas fait la demande, persuadés qu’ils essuieraient un refus et/ou que cela leur coûterait trop cher.
C’est d’ailleurs pour cette raison que Val Kilmer est crédité comme « Mentor » dans le générique de fin.
20. La chanson que fredonne Val Kilmer a capela tout au long du film est une chanson d’Elvis, Heartbreak Hotel. Vak Kilmer l’interprète en intégralité sur la bande originale.
21. Tony Scott a lui-même acheté la Cadillac violette que conduisent Clarence et Alabama.
Un jour où il se baladait à Hollywood, il a tellement flashé sur cette voiture lorsqu’elle est passée devant lui qu’il a convaincu son propriétaire de lui vendre, puis l’a faite envoyer à Détroit juste avant le début du tournage.
Grand prince, une fois le tournage achevé, il l’a offerte à Patricia Arquette.
22. Gary Oldman porte un œil de Dracula.
Tout juste sorti de l’adaptation de Francis Ford Coppola, il a réutilisé cet accessoire pour donner corps à Drexl Spivey. Ses dreadlocks ont également été confectionnées par la costumière de Dracula.
23. Longtemps, la fameuse « Sicilian scene » fut la scène préférée de Quentin Tarantino de toute sa filmographie.
Se sachant sur le point d’être torturé par Don Vincenzo (Christopher Walken) et ses sbires, Clifford Worley (Dennis Hopper), le père de Clarence, leur explique que du sang maure coule dans leurs veines afin de s’assurer une mort rapide.
QT a néanmoins révélé en 2021 avoir réussi à « faire mieux » avec la scène d’ouverture d’Inglorious Basterds, celle où le colonel Hans Lada (Christoph Waltz), extorque au fermier Perrier Lapadite (Denis Ménochet) l’aveu qu’il cache des « ennemis d’état » au sein de sa propriété.
Hasard qui n’en est pas un, ces deux petits bijoux de montée en tension suivent un déroulé très similaire(la fausse bonhomie du méchant, le jeu de dupes qui s’opère, le point de bascule, la pointe d’humour noir, l’inéluctable dénouement).
24. Est-il vrai du sang noir coule dans les veines des Siciliens ? (« They changed the whole blood line forever…Sicilians still carry that nigger gene. »)
Loin de s’être documenté dans les livres d’histoires, Tarantino a de son propre aveu croisé deux sources d’information : le film anglo-yougoslave de 1964 Les Drakkars de Jack Cardiff, et « le speech que lui a tenu un black qui vivait à l’époque sous le même toit que lui ».
Les musulmans d’Afrique du Nord ont néanmoins bien conquis la Sicile au 9ème siècle. Ils ont ensuite occupé les lieux pendant plus de 150 ans, avant d’être chassés du pouvoir par les Normands à partir de 1061, puis chassés tout court de l’île.
Racisme mis à part, et pour peu que l’on fasse abstraction des précédents mélanges de populations (la Sicile a été tour à tour occupée par les Phéniciens, les Carthaginois, les Grecs, les Romains et les Byzantins), Clifford Worley n’a d’une certaine façon pas complètement tort, quand bien même ce serait plutôt l’inverse qui s’est produit (des populations de type caucasiennes ont remplacé des populations de type arabique).
25. Dennis Hopper a refusé que Christopher Walken lui tire dessus à bout portant. Et il a eu bien raison !
Pas franchement serein qu’une arme soit plaquée sur son front, Hopper a demandé qu’on lui fasse d’abord la démonstration qu’il était en sécurité. Tony Scott s’est alors proposé de prendre sa place lors des répétitions. Résultat, quand le coup est parti, sous l’effet de la chaleur et du souffle, le réalisateur s’est mis à saigner.
Gary Oldman s’est sur ce point montré plus prudent : lorsque Christian Slater lui en colle une entre les jambes, il porte une protection en métal sur les parties.
26. Brad Pitt s’est particulièrement impliqué dans le rôle de Floyd, le coloc’ défoncé à l’herbe de Dick (Michale Rapaport).
Tout juste sorti du succès de Thelma & Louise en 1991, il a personnellement contacté Tony Scott pour jouer ce personnage. Visiblement très inspiré, non content d’avoir dégoté lui-même le bonnet rasta qu’il porte sur la tête (il l’a ramassé par terre sur Venice Beach Boulevard...), il a en sus improvisé bon nombre de ses répliques.
27. Si le personnage d’Elliot Blitzer incarné par Bronson Pinchot, l’apprenti acteur que le producteur Lee Donowitz a pris sous son aile, vous rappelle vaguement quelqu’un, vous n’avez pas la berlue : il interprétait précédemment l’inoubliable galeriste Serge dans Le Flic de Beverly Hill (« Achmed ? Achnell ? Achwell ? »).
28. L’expression du visage de Michael Rapaport varie sensiblement d’un plan à l’autre lors de la scène du grand huit.
Terrifié par la hauteur et la vitesse, l’acteur a réussi à cacher sa phobie lors du premier jour de tournage. Lorsqu’il a appris qu’un second jour serait nécessaire, il en a cependant fait part à l’équipe. Il lui a été alors prescrit un anxiolytique.
Ainsi, Rapaport apparaît parfois sur le point de vomir (jour 1), puis, l’instant d’après, parfaitement détendu (jour 2).
29. La scène où Virgil tabasse Alabama a été largement censurée.
Étonnamment, ce n’est la violence des coups portés par James Gandolfini qui a posé problème, mais « l’animalité » dégagée par Patricia Arquette lorsqu’elle lui rend la monnaie de sa pièce.
30. Les Soprano fait indirectement référence à cette scène.
En 2001, dans l’épisode 12 de la saison 3 intitulé Amour Fou, Gloria menace Tony (James Gandolfini) avec un tire-bouchon – Alabama fait de même avec Virgil.
31. Les images du film Coming Home in a Body Bag 2 sont piquées à Platoon d’Oliver Stone.
Produit par Lee Donowitz, Coming Home in a Body Bag 2 n’existe en effet que dans l’univers de Tarantino – quand ses personnages vont au cinéma, ils vont voir Coming Home in a Body Bag 1, Coming Home in a Body Bag 2 ou Kill Bill.
Ironiquement, une partie des 500 pages du script initial de True Romance a servi un an après de base à Tueurs Nés de ce même Oliver Stone.
32. L’hôtel dans lequel a été tournée la fusillade finale est chargé d’histoire.
Baptisé le Beverly Ambassador Hotel dans le film, il superpose en réalité deux locations différentes situées à 20 kilomètres l’une de l’autre.
La première, l’Athenaeum, est un club huppé construit dans les années 30 dont les extérieurs ont servi de décor pour Le Flic de Beverly Hill et Le Flic de Beverly Hill 2 (réalisé par Tony Scott).
La seconde, l’Ambassador Hotel, un établissement ouvert dans les années 20, célèbre pour être le lieu où Bobby Kennedy s’est fait assassiner en 1968. Ses intérieurs ont également être vus dans That Thing You Do! (1996), Almost Famous (2000) et Catch Me If You Can (2002).
33. True Romance se termine sur un message antidrogue.
Quant Ritchie (Michael Rapaport) jette en l’air la valise remplie de sachets de cocaïne, on peut brièvement voir sur cette dernière un autocollant « D.A.R.E. to keep kids off drugs » (« Osez garder les enfants loin des drogues »).
Dissuasif.
34. Dans la toute dernière scène, Elvis, le fils d’Alabama et Clarence, est joué par le propre fils de Patrica Arquette, Enzo Rossi.
35. Tony Scott a changé la fin de True Romance contre l’avis de Quentin Tarantino.
Dans la version de QT, Clarence ne survivait pas à sa blessure et Alabama poursuivait sa vie dans l’illégal – une piste confirmée par Reservoir Dogs, lorsque Mr. White (Harvey Keitel) mentionne au détour d’une conversation une call girl du nom de Alabama avec qui il était en affaires.
Scott a toutefois préféré donner au film un happy ending, au grand désespoir de Tarantino.
« Je me rappelle être allé le trouver bouillant pour lui dire ‘Tony, ne change pas la fin. Ne tombe pas dans le commercial. Tu es l’homme qui a réalisé Revanche que j’adore. À la fin de Revanche, Madeleine Stowe meurt. C’est pour ça que le film est si romantique’. »
Scott lui a alors répondu sur le même ton : « Quentin, je ne fais pas ça pour des raisons commerciales. Je n’essaye pas de faire du film ce qu’il n’est pas. Je n’essaye pas d’en faire un film hollywoodien. Je fais ça parce que j’adore ces deux gosses et je veux qu’ils s’en sortent. Ils le méritent putain. »
Avec le recul, Tarantino a admis que « la fin de Tony correspond beaucoup mieux au film qu'il a voulu faire ».
36. Quentin Tarantino n’est pas rendu une seule fois sur le plateau de tournage de True Romance.
Selon lui, un scénariste qui n’est directement impliqué sur un film doit se détacher au maximum de son script.
37. Plusieurs personnages de True Romance sont connectés au Tarantino universe.
Le producteur Lee Donowitz est le petit-fils du Sergent Donny Donowitz (Elie Roth), alias l’Ours Juif, dans Inglourious Basterds.
Floyd (Brad Pitt) est le petit-fils du lieutenant chasseur de nazis Aldo Raine (Brad Pitt) dans Les Huit Salopards.
Drexl mentionne Bonnie, la femme infirmière de Jimmy (Quentin Tarantino) dans Pulp Fiction.
38. Les lunettes dorées que portent Clarence sont les mêmes que celles que portent La Mariée porte dans Kill Bill – celles qu’elle pique à Buck après s’être réveillée de son coma.
39. True Romance demeure à ce jour le film le plus marquant de la carrière de Christian Slater.
Petite vedette au début des années 90 (Au nom de la rose, Robin des Bois, Entretien avec un vampire...) depuis revenue en grâce depuis grâce à la série Mr Robot, Slater avoue que malgré tout « 85% du temps, quand les gens viennent lui parler, c’est pour lui parler de True Romance ».
40. True Romance n’est devenu culte qu’avec le temps.
À sa sortie en salle, le film n’a pas particulièrement bien marché, rentrant à peine dans ses frais – 12,3 millions de dollars de recette aux États-Unis pour un budget de 12, 5 millions.
Sources principales : IMDB, Mental Floss, Ciné Série, FilmSchoolRejects…
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Mame Diarra Thiam alias «Bousso Express», incarne à elle seule, la réussite d'une livreuse qui s'est forgée toute seule la réussite. Voici le Portrait qui nous conduit sur le trajet d’une bosseuse. , Mame Diarra Thiam, Portrait,Bousso Express , livreuse, trajet ,bosseuse, Après une carrière en football riche de cinq sélections en équipe nationale féminine et de plusieurs trophées en championnat local, Mame Diarra Thiam s’est reconvertie dans le métier de la livraison. À bord de son scooter, « Bousso Express », son pseudonyme, fait le tour de la capitale, jouant le relais entre les commerçants et les clients. Au seuil de la trentaine, la « rasta » rêve d’une grande entreprise qui emploie et contribue au développement de l’économie. Au dernier virage du mois du Ramadan, l’ambiance est au summum devant le magasin Casino de Bourguiba. Des vendeurs à la sauvette brandissent sous-vêtements, bracelets et chaussures. Sur le parvis, des femmes et des hommes installés sous des pavillons proposent des produits alimentaires à base de plantes naturelles, des sirops et des habits à tissage local. Dans ce petit périmètre aux nombreuses opportunités, les livreurs ne sont pas aux abonnés absents. Impossible de rater de telles occasions à trois heures de la rupture du jeûne. Surtout qu’on emprunte le sprint final vers la Korité, un moment propice pour effectuer plusieurs courses et constituer un relais entre le commerçant et le client. [caption id="attachment_235883" align="alignnone" width="1200"] Pas un fleuve tranquille[/caption] Ils sont nombreux, assis sur leurs scooters. Dans cet espace d’hommes, une jeune fille, l’unique d’ailleurs, sort du lot. Le style est masculin, la démarche sèche. Mesurant à peu près 1,85 mètre, Mame Diarra Thiam dite « Bousso Express » rigole sous une casquette bleue ajustée au-dessus de ses dreadlocks caressant son cou. « Permettez-moi d’aller récupérer mon casque », lance-t-elle d’une voix rauque et d’un ton amical. Baskets bleus harmonisées à son tee-shirt, elle s’introduit dans une boutique. Toute souriante, elle en ressort, quelques secondes plus tard, avec le casque autour de la tête. Elle est dans ses habits de livreuse. Du coup, elle monte sur son scooter, prête à partir pour n’importe quelle destination, à condition que le tarif proposé lui convienne. « La livraison est mon unique préoccupation. Je quitte Guédiawaye tous les matins pour parcourir des kilomètres. Mon itinéraire est tracé par la clientèle. L’essentiel est de gagner ma vie dignement », lâche Mame Diarra. Mame Diarra Thiam "Bousso" rêve grand « On se voit tout à l’heure à Nord Foire », donne-t-elle rendez-vous le lundi à 13 heures 28 minutes. Dix minutes plus tard, l’horaire de la rencontre est repoussée à 15 heures à Liberté V. Difficile de la situer. Mame Diarra Thiam court au gré des sollicitations. Et au moment où l’on croit mettre la main sur elle, le téléphone la mobilise à nouveau. Du coup, il va falloir attendre l’heure de pointe, ces instants de répit, pour causer en toute quiétude avec elle. Le métier de la livraison est une passion pour la dame qui l’emporte sur les préjugés. « Je suis femme, je suis livreuse. Ce n’est pas facile, je suis sous-estimée parfois, mais je tiens bon », dit-elle fièrement. Ce métier, elle la pratique depuis 2016. Au début, c’était avec sa propre moto qu’elle travaillait jusqu’à ce qu’elle tombe en panne en 2018. Adaptée au milieu, Bousso reprend service quelques mois après grâce à un homme qui n’a pas hésité à mettre à sa disposition un scooter. « Depuis que j’ai perdu ma moto, je travaille pour un particulier. Je lui verse quotidiennement 4000 FCfa », informe-t-elle. A lire aussi Liverpool Football Club : Le pari du jour du 30 décembre Premier League - Angleterre IA défie l’industrie des paris sportifs : » Tout commence en 1979 quand Gammanoid » Portrait de la candidate, de 42 ans, Janira Hopffer Almada au Cap-Vert Un statut d’employée auquel elle rêve de se départir en faisant de son surnom « Bousso Express » une réalité, donc une grande entreprise.
« Je rêve d’avoir plusieurs scooters et embaucher des jeunes », confie-t-elle. Ceci lui permettra de soutenir sa famille. « Je n’ai pas connu mon père, je vis avec ma mère et mon petit frère. Voir constamment ma mère rentrer du marché aux poissons à midi pour préparer le déjeuner m’a forgée. Cette précarité a fait de moi une femme qui aime se battre en toutes circonstances », insiste la célibataire à la porte de la trentaine. Pas un fleuve tranquille « Je travaille pour assurer la dépense quotidienne. Tous mes gains sont consacrés à ma famille », répète Bousso. À côté de ces journées souvent gracieuses, il y a les difficultés, les risques du métier. Ils ont pour noms : tracasseries routières et accidents de la circulation. [caption id="attachment_235879" align="alignnone" width="1200"] Mame Diarra Thiam alias «Bousso Express», livreuse www.kafunel.com Sur le trajet d’une bosseuse[/caption] Sur la route, Mame Diarra Thiam a été victime d’accidents à deux reprises et a failli perdre sa jambe. « Le premier, c’était à quelques jours de la Tabaski de 2019. Après avoir renversé une femme sur l’autoroute, je suis mal retombée. L’autre, c’était au troisième jour du Ramadan de l’année dernière. Heurtée par un véhicule, j’ai failli perdre ma jambe. J’en ai beaucoup souffert », se rappelle-t-elle. La livreuse n’a été non plus épargnée par les déboires avec les clients. La dernière en date a été la perte d’un bijou à cause d’un sachet troué. « Un jour, j’ai posé un coli à livrer devant le scooter. Je ne m’étais pas rendu compte que le sachet était troué. Arrivée chez la cliente, cette dernière m’a signalée la disparition d’un des bijoux. Aucune négociation n’était possible puisque la dame m’a sommée de lui rembourser le prix du bijou fixé à 30 000 FCfa. Choquée, j’ai serré la ceinture malgré tout pour payer la somme au bout de quelques jours de courses », explique-t-elle. Pour éviter des incidents pareils, « Bousso Express » a pris une résolution : ne jamais livrer sans faire l’inventaire des différents produits du colis. « Je ne livre pas n’importe quoi ; je fais preuve de prudence pour éviter les contentieux ou les colis piégés, car notre métier est très risqué », dit-elle. Une carrière de footballeuse Sa ligne fine, son activité débordante et son état d’esprit « endurant » sont un héritage de son passé sportif. « Depuis toute petite, j’ai aimé et pratiqué le sport », révèle Mame Diarra Thiam. Sa discipline favorite est le football. Une expérience de près de 15 ans sur les gazons et à divers niveaux. Sa carrière a débuté dans le championnat national populaire (Navétane) à Guédiawaye. C’est ainsi qu’elle tape à l’œil du Football club panthère, club qu’elle intègre en 2009. Elle rejoignit, en 2011, Fc Sirènes et remporte ses tous premiers trophées. « Dans cette équipe, j’ai remporté 13 trophées », informe-t-elle. Connu dans le milieu sportif féminin, Bousso signe ensuite au club les « Amazones » de Grand Yoff et renforce son palmarès en étant, à deux reprises, finaliste des éditions 2015 et 2016 de la Coupe du Sénégal. Après diverses expériences en club, la joueuse au poste de milieu défensif arbore le maillot de l’équipe nationale féminine. « J’ai joué avec l’équipe nationale puisque sélectionnée à cinq reprises », se réjouit-elle. Sa carrière en club fut clôturée par de brefs passages au Kaolack football club et aux Espoirs des Parcelles assainies. N’ayant pas pu réaliser son rêve de rejoindre l’Hexagone pour signer un contrat professionnel, elle met fin à sa carrière de footballeuse en 2019. « C’est une fierté d’avoir porté les couleurs nationales, mais à un moment donné, n’ayant pas pu décrocher de contrat professionnel à l’étranger, j’ai décidé d’arrêter ce sport et de me consacrer au métier de la livraison pour soutenir quotidiennement ma mère et mon frère », indique Mame Diarra Thiam. Des crampons rangés à jamais, mais la paire de baskets toujours chaussée, prête à démarrer la moto avec l’objectif de gagner constamment plus que la veille.
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Mame Diarra Thiam alias «Bousso Express», incarne à elle seule, la réussite d'une livreuse qui s'est forgée toute seule la réussite. Voici le Portrait qui nous conduit sur le trajet d’une bosseuse. , Mame Diarra Thiam, Portrait,Bousso Express , livreuse, trajet ,bosseuse, Après une carrière en football riche de cinq sélections en équipe nationale féminine et de plusieurs trophées en championnat local, Mame Diarra Thiam s’est reconvertie dans le métier de la livraison. À bord de son scooter, « Bousso Express », son pseudonyme, fait le tour de la capitale, jouant le relais entre les commerçants et les clients. Au seuil de la trentaine, la « rasta » rêve d’une grande entreprise qui emploie et contribue au développement de l’économie. Au dernier virage du mois du Ramadan, l’ambiance est au summum devant le magasin Casino de Bourguiba. Des vendeurs à la sauvette brandissent sous-vêtements, bracelets et chaussures. Sur le parvis, des femmes et des hommes installés sous des pavillons proposent des produits alimentaires à base de plantes naturelles, des sirops et des habits à tissage local. Dans ce petit périmètre aux nombreuses opportunités, les livreurs ne sont pas aux abonnés absents. Impossible de rater de telles occasions à trois heures de la rupture du jeûne. Surtout qu’on emprunte le sprint final vers la Korité, un moment propice pour effectuer plusieurs courses et constituer un relais entre le commerçant et le client. [caption id="attachment_235883" align="alignnone" width="1200"] Pas un fleuve tranquille[/caption] Ils sont nombreux, assis sur leurs scooters. Dans cet espace d’hommes, une jeune fille, l’unique d’ailleurs, sort du lot. Le style est masculin, la démarche sèche. Mesurant à peu près 1,85 mètre, Mame Diarra Thiam dite « Bousso Express » rigole sous une casquette bleue ajustée au-dessus de ses dreadlocks caressant son cou. « Permettez-moi d’aller récupérer mon casque », lance-t-elle d’une voix rauque et d’un ton amical. Baskets bleus harmonisées à son tee-shirt, elle s’introduit dans une boutique. Toute souriante, elle en ressort, quelques secondes plus tard, avec le casque autour de la tête. Elle est dans ses habits de livreuse. Du coup, elle monte sur son scooter, prête à partir pour n’importe quelle destination, à condition que le tarif proposé lui convienne. « La livraison est mon unique préoccupation. Je quitte Guédiawaye tous les matins pour parcourir des kilomètres. Mon itinéraire est tracé par la clientèle. L’essentiel est de gagner ma vie dignement », lâche Mame Diarra. Mame Diarra Thiam "Bousso" rêve grand « On se voit tout à l’heure à Nord Foire », donne-t-elle rendez-vous le lundi à 13 heures 28 minutes. Dix minutes plus tard, l’horaire de la rencontre est repoussée à 15 heures à Liberté V. Difficile de la situer. Mame Diarra Thiam court au gré des sollicitations. Et au moment où l’on croit mettre la main sur elle, le téléphone la mobilise à nouveau. Du coup, il va falloir attendre l’heure de pointe, ces instants de répit, pour causer en toute quiétude avec elle. Le métier de la livraison est une passion pour la dame qui l’emporte sur les préjugés. « Je suis femme, je suis livreuse. Ce n’est pas facile, je suis sous-estimée parfois, mais je tiens bon », dit-elle fièrement. Ce métier, elle la pratique depuis 2016. Au début, c’était avec sa propre moto qu’elle travaillait jusqu’à ce qu’elle tombe en panne en 2018. Adaptée au milieu, Bousso reprend service quelques mois après grâce à un homme qui n’a pas hésité à mettre à sa disposition un scooter. « Depuis que j’ai perdu ma moto, je travaille pour un particulier. Je lui verse quotidiennement 4000 FCfa », informe-t-elle. A lire aussi Liverpool Football Club : Le pari du jour du 30 décembre Premier League - Angleterre IA défie l’industrie des paris sportifs : » Tout commence en 1979 quand Gammanoid » Portrait de la candidate, de 42 ans, Janira Hopffer Almada au Cap-Vert Un statut d’employée auquel elle rêve de se départir en faisant de son surnom « Bousso Express » une réalité, donc une grande entreprise.
« Je rêve d’avoir plusieurs scooters et embaucher des jeunes », confie-t-elle. Ceci lui permettra de soutenir sa famille. « Je n’ai pas connu mon père, je vis avec ma mère et mon petit frère. Voir constamment ma mère rentrer du marché aux poissons à midi pour préparer le déjeuner m’a forgée. Cette précarité a fait de moi une femme qui aime se battre en toutes circonstances », insiste la célibataire à la porte de la trentaine. Pas un fleuve tranquille « Je travaille pour assurer la dépense quotidienne. Tous mes gains sont consacrés à ma famille », répète Bousso. À côté de ces journées souvent gracieuses, il y a les difficultés, les risques du métier. Ils ont pour noms : tracasseries routières et accidents de la circulation. [caption id="attachment_235879" align="alignnone" width="1200"] Mame Diarra Thiam alias «Bousso Express», livreuse www.kafunel.com Sur le trajet d’une bosseuse[/caption] Sur la route, Mame Diarra Thiam a été victime d’accidents à deux reprises et a failli perdre sa jambe. « Le premier, c’était à quelques jours de la Tabaski de 2019. Après avoir renversé une femme sur l’autoroute, je suis mal retombée. L’autre, c’était au troisième jour du Ramadan de l’année dernière. Heurtée par un véhicule, j’ai failli perdre ma jambe. J’en ai beaucoup souffert », se rappelle-t-elle. La livreuse n’a été non plus épargnée par les déboires avec les clients. La dernière en date a été la perte d’un bijou à cause d’un sachet troué. « Un jour, j’ai posé un coli à livrer devant le scooter. Je ne m’étais pas rendu compte que le sachet était troué. Arrivée chez la cliente, cette dernière m’a signalée la disparition d’un des bijoux. Aucune négociation n’était possible puisque la dame m’a sommée de lui rembourser le prix du bijou fixé à 30 000 FCfa. Choquée, j’ai serré la ceinture malgré tout pour payer la somme au bout de quelques jours de courses », explique-t-elle. Pour éviter des incidents pareils, « Bousso Express » a pris une résolution : ne jamais livrer sans faire l’inventaire des différents produits du colis. « Je ne livre pas n’importe quoi ; je fais preuve de prudence pour éviter les contentieux ou les colis piégés, car notre métier est très risqué », dit-elle. Une carrière de footballeuse Sa ligne fine, son activité débordante et son état d’esprit « endurant » sont un héritage de son passé sportif. « Depuis toute petite, j’ai aimé et pratiqué le sport », révèle Mame Diarra Thiam. Sa discipline favorite est le football. Une expérience de près de 15 ans sur les gazons et à divers niveaux. Sa carrière a débuté dans le championnat national populaire (Navétane) à Guédiawaye. C’est ainsi qu’elle tape à l’œil du Football club panthère, club qu’elle intègre en 2009. Elle rejoignit, en 2011, Fc Sirènes et remporte ses tous premiers trophées. « Dans cette équipe, j’ai remporté 13 trophées », informe-t-elle. Connu dans le milieu sportif féminin, Bousso signe ensuite au club les « Amazones » de Grand Yoff et renforce son palmarès en étant, à deux reprises, finaliste des éditions 2015 et 2016 de la Coupe du Sénégal. Après diverses expériences en club, la joueuse au poste de milieu défensif arbore le maillot de l’équipe nationale féminine. « J’ai joué avec l’équipe nationale puisque sélectionnée à cinq reprises », se réjouit-elle. Sa carrière en club fut clôturée par de brefs passages au Kaolack football club et aux Espoirs des Parcelles assainies. N’ayant pas pu réaliser son rêve de rejoindre l’Hexagone pour signer un contrat professionnel, elle met fin à sa carrière de footballeuse en 2019. « C’est une fierté d’avoir porté les couleurs nationales, mais à un moment donné, n’ayant pas pu décrocher de contrat professionnel à l’étranger, j’ai décidé d’arrêter ce sport et de me consacrer au métier de la livraison pour soutenir quotidiennement ma mère et mon frère », indique Mame Diarra Thiam. Des crampons rangés à jamais, mais la paire de baskets toujours chaussée, prête à démarrer la moto avec l’objectif de gagner constamment plus que la veille.
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Mame Diarra Thiam alias «Bousso Express», incarne à elle seule, la réussite d'une livreuse qui s'est forgée toute seule la réussite. Voici le Portrait qui nous conduit sur le trajet d’une bosseuse. , Mame Diarra Thiam, Portrait,Bousso Express , livreuse, trajet ,bosseuse, Après une carrière en football riche de cinq sélections en équipe nationale féminine et de plusieurs trophées en championnat local, Mame Diarra Thiam s’est reconvertie dans le métier de la livraison. À bord de son scooter, « Bousso Express », son pseudonyme, fait le tour de la capitale, jouant le relais entre les commerçants et les clients. Au seuil de la trentaine, la « rasta » rêve d’une grande entreprise qui emploie et contribue au développement de l’économie. Au dernier virage du mois du Ramadan, l’ambiance est au summum devant le magasin Casino de Bourguiba. Des vendeurs à la sauvette brandissent sous-vêtements, bracelets et chaussures. Sur le parvis, des femmes et des hommes installés sous des pavillons proposent des produits alimentaires à base de plantes naturelles, des sirops et des habits à tissage local. Dans ce petit périmètre aux nombreuses opportunités, les livreurs ne sont pas aux abonnés absents. Impossible de rater de telles occasions à trois heures de la rupture du jeûne. Surtout qu’on emprunte le sprint final vers la Korité, un moment propice pour effectuer plusieurs courses et constituer un relais entre le commerçant et le client. [caption id="attachment_235883" align="alignnone" width="1200"] Pas un fleuve tranquille[/caption] Ils sont nombreux, assis sur leurs scooters. Dans cet espace d’hommes, une jeune fille, l’unique d’ailleurs, sort du lot. Le style est masculin, la démarche sèche. Mesurant à peu près 1,85 mètre, Mame Diarra Thiam dite « Bousso Express » rigole sous une casquette bleue ajustée au-dessus de ses dreadlocks caressant son cou. « Permettez-moi d’aller récupérer mon casque », lance-t-elle d’une voix rauque et d’un ton amical. Baskets bleus harmonisées à son tee-shirt, elle s’introduit dans une boutique. Toute souriante, elle en ressort, quelques secondes plus tard, avec le casque autour de la tête. Elle est dans ses habits de livreuse. Du coup, elle monte sur son scooter, prête à partir pour n’importe quelle destination, à condition que le tarif proposé lui convienne. « La livraison est mon unique préoccupation. Je quitte Guédiawaye tous les matins pour parcourir des kilomètres. Mon itinéraire est tracé par la clientèle. L’essentiel est de gagner ma vie dignement », lâche Mame Diarra. Mame Diarra Thiam "Bousso" rêve grand « On se voit tout à l’heure à Nord Foire », donne-t-elle rendez-vous le lundi à 13 heures 28 minutes. Dix minutes plus tard, l’horaire de la rencontre est repoussée à 15 heures à Liberté V. Difficile de la situer. Mame Diarra Thiam court au gré des sollicitations. Et au moment où l’on croit mettre la main sur elle, le téléphone la mobilise à nouveau. Du coup, il va falloir attendre l’heure de pointe, ces instants de répit, pour causer en toute quiétude avec elle. Le métier de la livraison est une passion pour la dame qui l’emporte sur les préjugés. « Je suis femme, je suis livreuse. Ce n’est pas facile, je suis sous-estimée parfois, mais je tiens bon », dit-elle fièrement. Ce métier, elle la pratique depuis 2016. Au début, c’était avec sa propre moto qu’elle travaillait jusqu’à ce qu’elle tombe en panne en 2018. Adaptée au milieu, Bousso reprend service quelques mois après grâce à un homme qui n’a pas hésité à mettre à sa disposition un scooter. « Depuis que j’ai perdu ma moto, je travaille pour un particulier. Je lui verse quotidiennement 4000 FCfa », informe-t-elle. A lire aussi Liverpool Football Club : Le pari du jour du 30 décembre Premier League - Angleterre IA défie l’industrie des paris sportifs : » Tout commence en 1979 quand Gammanoid » Portrait de la candidate, de 42 ans, Janira Hopffer Almada au Cap-Vert Un statut d’employée auquel elle rêve de se départir en faisant de son surnom « Bousso Express » une réalité, donc une grande entreprise.
« Je rêve d’avoir plusieurs scooters et embaucher des jeunes », confie-t-elle. Ceci lui permettra de soutenir sa famille. « Je n’ai pas connu mon père, je vis avec ma mère et mon petit frère. Voir constamment ma mère rentrer du marché aux poissons à midi pour préparer le déjeuner m’a forgée. Cette précarité a fait de moi une femme qui aime se battre en toutes circonstances », insiste la célibataire à la porte de la trentaine. Pas un fleuve tranquille « Je travaille pour assurer la dépense quotidienne. Tous mes gains sont consacrés à ma famille », répète Bousso. À côté de ces journées souvent gracieuses, il y a les difficultés, les risques du métier. Ils ont pour noms : tracasseries routières et accidents de la circulation. [caption id="attachment_235879" align="alignnone" width="1200"] Mame Diarra Thiam alias «Bousso Express», livreuse www.kafunel.com Sur le trajet d’une bosseuse[/caption] Sur la route, Mame Diarra Thiam a été victime d’accidents à deux reprises et a failli perdre sa jambe. « Le premier, c’était à quelques jours de la Tabaski de 2019. Après avoir renversé une femme sur l’autoroute, je suis mal retombée. L’autre, c’était au troisième jour du Ramadan de l’année dernière. Heurtée par un véhicule, j’ai failli perdre ma jambe. J’en ai beaucoup souffert », se rappelle-t-elle. La livreuse n’a été non plus épargnée par les déboires avec les clients. La dernière en date a été la perte d’un bijou à cause d’un sachet troué. « Un jour, j’ai posé un coli à livrer devant le scooter. Je ne m’étais pas rendu compte que le sachet était troué. Arrivée chez la cliente, cette dernière m’a signalée la disparition d’un des bijoux. Aucune négociation n’était possible puisque la dame m’a sommée de lui rembourser le prix du bijou fixé à 30 000 FCfa. Choquée, j’ai serré la ceinture malgré tout pour payer la somme au bout de quelques jours de courses », explique-t-elle. Pour éviter des incidents pareils, « Bousso Express » a pris une résolution : ne jamais livrer sans faire l’inventaire des différents produits du colis. « Je ne livre pas n’importe quoi ; je fais preuve de prudence pour éviter les contentieux ou les colis piégés, car notre métier est très risqué », dit-elle. Une carrière de footballeuse Sa ligne fine, son activité débordante et son état d’esprit « endurant » sont un héritage de son passé sportif. « Depuis toute petite, j’ai aimé et pratiqué le sport », révèle Mame Diarra Thiam. Sa discipline favorite est le football. Une expérience de près de 15 ans sur les gazons et à divers niveaux. Sa carrière a débuté dans le championnat national populaire (Navétane) à Guédiawaye. C’est ainsi qu’elle tape à l’œil du Football club panthère, club qu’elle intègre en 2009. Elle rejoignit, en 2011, Fc Sirènes et remporte ses tous premiers trophées. « Dans cette équipe, j’ai remporté 13 trophées », informe-t-elle. Connu dans le milieu sportif féminin, Bousso signe ensuite au club les « Amazones » de Grand Yoff et renforce son palmarès en étant, à deux reprises, finaliste des éditions 2015 et 2016 de la Coupe du Sénégal. Après diverses expériences en club, la joueuse au poste de milieu défensif arbore le maillot de l’équipe nationale féminine. « J’ai joué avec l’équipe nationale puisque sélectionnée à cinq reprises », se réjouit-elle. Sa carrière en club fut clôturée par de brefs passages au Kaolack football club et aux Espoirs des Parcelles assainies. N’ayant pas pu réaliser son rêve de rejoindre l’Hexagone pour signer un contrat professionnel, elle met fin à sa carrière de footballeuse en 2019. « C’est une fierté d’avoir porté les couleurs nationales, mais à un moment donné, n’ayant pas pu décrocher de contrat professionnel à l’étranger, j’ai décidé d’arrêter ce sport et de me consacrer au métier de la livraison pour soutenir quotidiennement ma mère et mon frère », indique Mame Diarra Thiam. Des crampons rangés à jamais, mais la paire de baskets toujours chaussée, prête à démarrer la moto avec l’objectif de gagner constamment plus que la veille.
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Magie
Toute l’assemblée retenait sa respiration. Les invités avaient été bluffés par sa magie. Celui qui fut hypnotisé cherchait encore à comprendre, comment il a pu marcher à quatre pattes en aboyant sur la scène. Affublé d’une queue de pie et d’un nœud papillon, Rolland continuait à impressionner. On était loin des tours de passe-passe ou des jeux de cartes dont il fallait récupérer l’as de pique. Il émerveillait si bien qu’on l’appelait le roi des magiciens.
- Et maintenant, le clou de la soirée, annonça-t-il.
Deux caméras qui diffusaient l’émission se tournèrent sur lui pendant que les autres filmaient le public. Derrière lui, un écran afficha une jeune femme tenant un micro à la main. Tout le monde reconnut une présentatrice en vogue. Ses cheveux longs et bruns voltigeaient. Derrière elle, la tour Eiffel éclairait les champs de Mars au milieu de la nuit.
- Alors, comment est la vieille dame de Paris ? demanda-Rolland, je ne parle pas de vous bien sûr.
- J’avais compris, répondit-Jana en gloussant. Elle va bien et se tient fièrement dressée derrière-moi.
Après quelques échanges d’un humour douteux, le magicien annonça son dernier tour. Il invoqua un démon chinois, puis un dieu mésopotamien suivi d’une horde de noms tous aussi incompréhensibles que les précédents. Ensuite, il versa de l’eau dans un verre et annonça la faire disparaitre. D’ailleurs, il but l’eau faisant rire le plateau.
- Amstragram, tour Eiffel, disparait, cria-t-il en claquant les doigts.
Tout à coup les lumières s’éteignirent, Jana se retrouva seule au milieu d’un écran entièrement noir. Elle se frotta les yeux avant de les plisser et d’annoncer en gardant la bouche grande ouverte :
- Incroyable ! Elle n’est plus là !
La caméra qui filmait la journaliste, avança pour montrer que la place était entièrement vide. Un couple d’anglais présents resta stupéfait de ne plus voir la tour de fer.
- What’s happen ? demanda-le mari.
Jana expliqua brièvement que c’était pour un show TV. Le couple resta abasourdi n’arrêtant pas de prononcer des « My god… It’s crazy ! She is not here anymore!». Dès lors, le plateau TV se remplit d’applaudissements et de sifflets. Le jeune prodige remercia l’assistance, le public et principalement le pauvre cobaye qui restait gêné d’avoir été filmé en aboyant en marchant comme un chien. L’émission s’acheva sur les images filmées par un drone survolant les champs de Mars et une place sans tour Eiffel.
La soirée continua en privé, cependant, Rolland ressentit le besoin de rentrer à l’hôtel pour se reposer. Il justifia son départ en raison de la fatigue accumulée par la concentration. Un taxi déposa le magicien devant le hall. Il entra sous les applaudissements de quelques employés présents et qui purent admirer son œuvre. L’un d’eux le remercia d’avoir débarrassé Paris de cette tour nuisible. Il monta à l’étage et s’affala, encore habillé de sa queue de pie, sur le lit. Il s’endormit immédiatement.
Le service venait d’apporter son petit-déjeuner lorsque le téléphone sonna. Toutefois, il prit le temps de boire son café et de manger une tartine. Les yeux encore embrumés, il rejoignit un groupe de personnes sur les champs de Mars. Ils étaient tous excités et énervés mais aussi stupéfaits. Rolland soupira en réalisant qu’il avait simplement oublié de faire réapparaitre la tour Eiffel.
- Où l’avez-vous mise ? demanda un journaliste tenant un micro.
Rolland se retrouva très vite agressé par des questions. Toutes les chaines étaient présentes, aussi bien françaises qu’européennes ou américaines. Le magicien leva les bras pour signaler qu’il avait besoin d’espace. Puis, une fois que le groupe de reporters recula, il releva la main gauche en positionnant la paume vers le ciel. Une étrange brume apparut soudainement du bitume. Elle sentait une odeur écœurante de soufre et de lacrymogène. Plusieurs personnes fuirent la zone les yeux en larmes. Le brouillard s’épaissit énormément jusqu’à ce que Rolland claquât des doigts. A ce moment, le nuage se dispersa et laissa place à une tour Eiffel étincelante.
Il entendit les commentaires enthousiastes et impressionnés. Il apprécia surtout de voir ceux qui restaient la bouche ouverte, hypnotisé par l’apparition soudaine de la tour. Ensuite, constatant que les journalistes préférèrent filmer la dame de fer, il décida de visiter la ville.
Elle était dans sa chambre quand il rentra. Elle attendait patiemment sur le balcon tout en regardant la tour Eiffel qui brillait dans la nuit. Elle gardait encore son béret noir ; cela lui donnait un air plus parisien.
- Tu as épaté tout le monde, affirma Jana.
Il ne répondit pas, préférant s’allonger sur le canapé de la suite. Il regarda la jeune journaliste qu’il avait rencontrée durant la préparation de l’émission. Elle tourna la tête pour mieux lui sourire. Elle espérait qu’il la rejoigne et qu’ensemble, ils regarderaient avec des yeux amoureux sa ville. Mais il avait d’autres projets. Aussi, il leva la main gauche, prononça deux mots d’assyrien, avant de claquer les doigts. La jupe noire, le chemisier blanc, les sous-vêtements de Jana disparurent en un clin d’œil.
Elle ne réalisa pas immédiatement qu’elle était toute nue. Elle continuait d’observer cet homme qui paraissait bien plus jeune. Elle se demandait comment elle était tombée amoureuse. Parce que ce n’était pas son type, parce qu’elle n’était pas du genre à entretenir une relation aussi vite. Puis, sentant la brise caresser sa peau, elle quitta le balcon pour rejoindre son amant. Elle s’assit sur ses cuisses, l’embrassa avant de le questionner.
- Comment tu fais tes tours ?
- Un magicien garde toujours ses secrets, chuchota-t-il avant de l’embrasser.
- Sérieusement, mes habits ? Tu as fait comment ?
Il continuait d’embrasser sa peau ; le bout de sa langue dessinait un trait humide sur sa poitrine gonflée. Elle se laissa submerger par le désir. Son ventre brulait. Alors, elle se laissa emporter par la passion, telle une tornade qui balayait tout sur son passage. Mais auparavant, elle eut juste le temps d’apercevoir ses vêtements trainer sur le sol. Son chemisier, trop léger, venait de s’envoler.
La tour Eiffel illuminait toujours le ciel de Paris lorsqu’elle se leva. Il resta allongé. Il la regarda récupérer ses fringues. Ensuite, Rolland admira ses formes qu’elle commença à cacher en se rhabillant. Elle remplaça son haut par une chemise blanche de magicien. Trop grande mais suffisante pour traverser décemment la capitale.
- J’aimerais bien connaitre ton secret. Ça m’aiderait à m’habiller vite, marmonna-t-elle.
Il se mit à rire et releva le buste.
- Sérieusement, tu veux vraiment connaitre mon secret pour faire comme moi?
Jana ne répondit pas. Elle finit de remettre son bas et attendit que Rolland ne parle. Dès lors, il quitta le canapé défait et se dirigea vers le mur où un coffre-fort était caché. Il actionna le code, ouvrit la porte puis sortit une pochette qu’il posa délicatement sur un bureau.
Jana approcha doucement sur la pointe des pieds. Elle ouvrit le dossier et put lire du latin sur la première page. Elle reconnut aussi, des mots de grec ancien et, d’autres dont le sens rappelait l’hébreu et l’arabe. Rolland lui présenta un canif. Elle survola les autres pages et lut la dernière, sur laquelle son nom était écrit en bas. Elle se mit à rire à ces conneries et joua le jeu en signant avec un stylo posé à côté du dossier.
Aussitôt, il attrapa le poignet de Jana, fit une petite incision avec le couteau et laissa couler un de sang sur la signature qui, absorba le liquide d’une façon magique. Jana sentit un malaise lorsqu’une nouvelle signature apparut à côté de la sienne. Elle comprit qu’elle venait de vendre son âme pour un peu de magie.
Alex@r60 – juillet 2022
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