#Sac-a-poche
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La mère de Toto s'exclame: - Quelqu'un aurait vu mon sac à main? - Il est comment, il est rouge? - Oui - Avec un motif de peau de crocodile? - Oui - Avec des faux diamants dessus? - Oui - Avec une poche semi-circulaire sur le côté? - Ouiiiiiiii!!! - Désolé, je l'ai pas vu.
#La mère de Toto s'exclame:#- Quelqu'un aurait vu mon sac à main?#- Il est comment#il est rouge?#- Oui#- Avec un motif de peau de crocodile?#- Avec des faux diamants dessus?#- Avec une poche semi-circulaire sur le côté?#- Ouiiiiiiii!!!#- Désolé#je l'ai pas vu.
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((Mf types "i draw" in his bio and the only thing he produces is this bullshit))
Anyway, Kaiser is a Krapfen, Ness a Sac-à-poche. I'm the baker holding them, I guess.
#blue lock#bllk#michael kaiser#bllk kaiser#alexis ness#kainess#nski#miche draws#i guess#miche memes#thats more accurate
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L'auto stoppeur
Lors d'un week end ou nous avions 3 heures de route, nous avons croisé un auto stoppeur sur le bord de la route.
Le pouce bien en l'air, 25 ans, le gros sac a dos, les cheveux aux vent, le short multi poches, la chemise ouverte, le débardeur blanc.
Nous le faisons monter a l'arrière, et commençons à discuter de tout, de rien.
Il nous dit partir rejoindre des amis et que nous sommes fort sympathiques de l'emmener.
Pour l'occasion de notre weekend, j'avais mis une jupe assez volante et un débardeur près du corps. Il faisait chaud.
Mon mari a fait dévier la conversation, en demandant à notre invité, s'il avait une petite amie, si cela faisait longtemps qu'il était parti, s'il avait été pris en auto stop par denombreuses personnes, si parfois cela avait dévié....
Nous avons vite compris que notre nouvel ami n'était pas contre un peu d'action.
Mon mari lui a donc demandé de glisser sur le siège derrière lui afin de pouvoir me regarder a sa guise.
Il m'a fait ouvrir mes cuisses et enlever mon string.
Tout en conduisant (vive les voitures automatiques), mon mari a commencé à me caresser la peau de mes cuisses.
Il faisait chaud, très chaud...
Il a alors demandé à notre invité de se mettre sur le siège derrière moi et lui a donné feu vert pour me peloter autant qu'il le souhaitait sans restriction....
J'ai vite senti ses mains se promener le long de mes seins, glissant sous mon débardeur afin de les soupeser, de les pincer, faisant rouler mes tétons entre ses doigts.
Elles ont continué leur chemin vers ma jupe, et il n'a pas fallut longtemps a ce jeune homme pour trouver l'entrée.
Il a senti mon excitation, l'humidité de mon antre et y a très vite glissé ses doigts.
Il se les aient léchés puis en a fait de même avec ma bouche.
Une main sur un sein, l'autre sur mon clitoris, il a commencé sa stimulation, tout cela sous le regard de mon mari qui faisait courir sa main sur ma cuisse.
Il n'a pas fallut longtemps pour que mes cris remplissent l'habitacle de la voiture.
Mon mari a arrêté la voiture sur le bas côté, m'a embrassé goulûment puis m'a dit de passer a l'arrière pour remercier notre auto stoppeur le temps de finir la route. Il ne restait que 15 minutes pour le faire venir avec ma bouche.
Au vue du niveau d'excitation, vous pouvez imaginer qu'il n'a pas fallut 15 minutes a notre ami pour venir entre ma bouche sur son sexe et mes mains sur ses boules...
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La lettre P
Pacane
Noix de pécan
Pain doré
Pain perdu
Palette
-> incisive
-> extrémité aplatie d’un bâton de hockey
-> visière
-> (de chocolat) tablette
-> (de bois) même définition que chez vous
Pantoute
Pas du tout, vraiment pas. (Habituez vous a celui-ci parce que vous allez l’entendre 24/7)
Paqueté
Ivre, saoul 🥴
Paqueter
Remplir
Exemples: j’ai paqueté mon char / la salle était paquetée.
Parenté
Groupe de personnes ayant un lien de parenté, famille élargie
Parlable
A qui on peut parler facilement. Facile d’approche, ouvert à la discussion.
Partisans
Supporteurs
Patente
Objet difficile à nommer ou à décrire. Un bidule. Un objet quelconque.
Patenter
Bricoler, réparer, fabriquer quelque chose avec des moyens limités
Patenteux
Bricoleur ingénieux
Patiner
Ne pas répondre aux questions, de trouver des excuses ou faire diversion.
Peinturer
Peindre un mur. (NDLR: peindre sera utilisé presque exclusivement pour décrire l’art de peindre une toile, une fresque…)
Perler
Parler avec l’accent français.
Petit bonhomme
-> terme affectueux pour s’adresser à un garçon
-> insulte s’il s’adresse à un adulte (peu utilisé)
-> (au pluriels) dessins animés
Exemple: Écoute moi ben mon p’tit bonhomme! Si mon p’tit bonhomme a envie de regarder ses p’tits bonhommes à 6h le matin c’est pas toi qui va l’empêcher s’tu clair!
Piasse / piastre
Dollars
Pichou
Personne au physique ingrat, très laid.
Picosser
Agacer, lancer des pointes
Picosseux
Quelqu’un de désagréable, qui picosse 🤣
Piler
-Poser pied, marcher sur
Pissant
Très drôle, amusant
Pissou
Peureux, craintif, lâche
Piton
Jeton, touche, bouton
Pitoune
-> (par un homme envers une femme) femme bien roulée. (Par une femme envers une femme) pétasse
-> (petite) affectueux pour une petite fille
-> tronc d’arbre qui flotte (googlez: drave. C’est super intéressant)
Placoter / placotage
-> Bavarder de choses sans importance
-> médisance, ragot, tenir des propos peu aimables
Planter
-> tomber tête première
-> cesser d’être fonctionner
Plaster
(Prononcer « plast-heure ») provient du terme anglais pour sparadrap, pansement
Plate
-> Monotone, ennuyant, barbant, désagréable
-> dommage, décevant
Exemple: Ah c’est ben plate qu’Edith a pas pu venir voir le dernier film de Gilles Lellouche. Mais bon, elle a pas manqué grand chose c’était vraiment plate. 😈
Pleumer
Perdre une couche superficielle de peau, généralement après un coup de soleil. Peler, desquamer.
Poche
-> nul, maladroit, incompétent
-> grand sac
-> scrotum
-> jeu
Pogner
(Je viens de me rendre compte que ce mot a beaucoup trop de définitions🤣🤣. Attachez vot tuque avec d’la broche on part)
Attraper, avoir du succès, coller, comprendre, devoir, être obligé de, émouvoir, être populaire, être coincé, être timide, être victime de (contracter), prendre, recevoir, rester pris, séduire, se faire attraper, se quereller, surprendre.
(Ouf! J’pense que j’ai fait l’tour)
Poisson
Personne bernée, dupée, crédule, naïve.
Polyvalente
Lycée (cours secondaire qui dure 5 ans, entre 12 et 17 ans)
Poudrerie
Blizzard, neige emportée par le vent
Pourriel
Traduction de « spam » « Junk mail ». Il s’agit de la contraction de « pourriture électronique » et « courriel »
Présentement
Actuellement, aujourd’hui, maintenant.
Mot du jour : pied
Outre le fait de définir la partie du corps, le mot pied est utilisé dans plusieurs expressions. En voici quelques unes.
Être pied
Être maladroit, gauche, nul, mauvais.
Être bête comme ses pieds
Être brusque, impoli, grossier… Parisien quoi! 😬🤣
Se tirer dans l’pied
Se nuire
En pied de bas
Être en chaussette.
Avoir le pied pesant
Conduire vite
Se placer les pieds
Se mettre en position avantageuse
Expressions
Se paqueter la fraise
Boire (alcool) à l’excès.
Paqueter ses p’tits
Ramasser ses affaires et s’en aller
Partir comme un p’tit poulet
Mourir doucement (peu utilisé, mais trop mini)
Partir sur une balloune
-> s’enivrer, parfois durant plusieurs jours (se dit aussi: partie sur une brosse)
-> avoir une lubie soudaine
Pas de chicane dans ma cabane
On ne veut ni querelle ni engueulade dans la maison
Pas si pire
Pas si mal, pas trop mauvais
Passer dans l’beurre
Passer inaperçue, passer dans le vide, rater son coup
Pelleter dans cour du voisin
De débarrasser d’un problème en le refilant à quelqu’un d’autre.
Péter au frette
Mourir subitement
Péter d’la broue
Se vanter
Petit train va loin
C’est en prenant soin de faire les choses correctement qu’on l’assure du succès d’un projet.
Pleuvoir à boire debout
De fortes averses, pluies intenses
Prend ton gaz égal
Façon de dire à quelqu’un de se calmer.
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Le Baglin
Voici une petite créature sortie de mon imagination pour le JDR sur lequel je travaille en ce moment. C'est un sac vivant avec des propriétés particulières propres à chaque individu ! Certains offrent des poches sans fond, d'autres de véritables maisons en leur intérieur ou encore la capacité de transformer des objets ! Ce sont en fait des sacs à dos tout à fait classiques à qui les arcanes ont insufflé la vie par un processus encore inconnu. Attention toutefois, leur personnalité sera influencée par le contenu du sac lors de sa transformation !
#art#digital art#illustration#drgauss#photoshop#artists on tumblr#small artist#artist#artwork#Compendium#RPG#JDR#Jeu de rôle#Sac#Bag#Baglin
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Harper's Bazaar November 1991
Greta Cavazzoni wears a multi-colored oversized plaid jacket with four pockets in blue velvet and a matching skirt. Both by Margaretha Ley for Escada. Handbag by Edouard Rambaud. Shoes by Maud Frizon.
Greta Cavazzoni porte une veste à carreaux surdimensionnés multicolores avec quatre poches en velours bleu et une jupe assortie. Les deux par Margaretha Ley pour Escada. Sac à main Edouard Rambaud. Chaussures Maud Frizon.
Photo Eddy Kohli
#harper's bazaar#november 1991#fashion 90s#fall/winter#automne/hiver#escada#margaretha ley#ready to wear#prêt à porter#edouard rambaud#maud frizon#greta cavazzoni#eddy kohli#vintage fashion#vintage magazine
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
#one piece#zosan#black leg sanji#one piece zosan#roronoa zoro#fanfic#sanji#vinsmoke sanji#one piece fanfiction#french au#Lyon au#zoro
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YOU WANT TI HEAR ABOUT THE RECIPE I WANNA BAKE FOR EDEN??? 👁️👁️👁️👁️👁️👁️
ALRIGHT FOLKS, I hope y'all are ready for my fav seasonal treat.
I hope Eden would like it too
TODAY'S TREAT ISSS *drum roll*
NUSSECKEN BABY!!
It's a german, cookie-like treat whose name roughly translates to "corner nuts." I'll be using grams and mls because I don't know any other measurments.
INGREDIENTS!
For the topping
200 grams of butter
150 grams of sugar (I usually put less sugar, do as you like tbh)
15 grams of vanilla powder
4 tablespoons of water
400 grams of whatever nuts you like! Almond, hazel, walnuts, you name it. I personally really like almonds, sometimes mixed with hazel.
For the cookie base
300 grams of white flour
1 teaspoon of baking poweder
130 grams of sugar (again I usually use less)
2 eggs
15 grams of vanilla powder
130 grams of butter
extra ingredients
Dark chocolate (you'll need this one to garnish the topping)
Jam (traditionally you use apricot or orange marmelade, but you can use the jam you like most.)
PROCEDURE!
Start with the mixed nuts topping, because it'll have to cool down before you can actually put it together.
For the topping:
- take yor nuts of choice and blend them. Cut them up enough to have a rough crumble. You want them to be crunchy, not creamy. But definetly not big chunks. A crumble consistency.
-in a pot, put in the butter, sugar and water, and melt them.
- add your crushed nuts and cook them for 5-10 minutes MAX. Just enough to combine it all and be a little sticky.
-let it cool down a little.
For the cookie base:
-in a bowl, put all the ingredients together, and start working them with your hands.
-You have to work it like a pie crust. If you don't have experience, here's sone tips:
-don't use electronic tools. Your hand's warmth will melt the butter and combine it better.
- at first, it'll feel dry and crumbly and you'll be tempted to put liquid in it. DON'T DO IT. trust the process. Believe in the slowly melting butter.
-keep working it until a solid dough forms. It has to be firm and the ingredients must be well combined.
-don't overmix it.
COMBINING THE INGREDIENTS
-Take a solid tray, put some baking paper on it. Slap the cookie base on it and start flattening it. Ideally you'd put it in a rectangular shape to cut the cookies better.
-The cookie height should be around 0.5 to 1 cm tall. Depends if you want a tall cookie or not, or if you simply prefer quantity over quality.
-Slap the jam of your choice on the cookie dough. Distribute it on the whole surface. Use more jam than you think you need: it'll help to stick the cookie and the nuts together.
-slap the nut topping directly on the jam. Don't care to keep the layers clean, smear the jam with the nuts if you have to. That shit has to stick together. Distribute the nuts evenly.
-shove the bad boy in an oven at 200 degrees Celcius for 20-25 minutes. Check the sweets, if you want the nuts to be a bit toasty you can put on a grill mode at the last minute. NO MORE THEN A COUPLE MINUTES. Otherwise the nuts might burn.
- let the bitch cool down to room temperature.
- once it's cold, cut it up into triangles. (That's the traditional shape, squares work too)
chocolate topping:
- take a large pot, fill it with water and put it on the heat to boil.
- take a smaller pot, put in enough chocolate to coat the cookies in, and submerge the small pot into tue warming water.
- this is a pretty safe way to melt chocolate without burning it. Just be careful to not splash yourself with the boiling water.
- once the chocolate is melted, take your cookie triangles and dip the corners into the chocolate. Then put them on a tray with baking paper and let the chocolate cool down.
-alternitavely, take a sac-a-poche, fill it with the chocolate and just pipe it on the crumbled nuts. A spoon works too.
Let the chocolate cool down and VOILÀ! NUSSECKEN!
They're not too difficult to make, the only bore is the waiting time for stuff to cool down. Hope y'all like this recipe! ;)
I want to feed it to Eden snsbnansn
OK BEFORE I FORGET:
What kinda sweets do you think Eden likes? I thought about the Nussecken because the nuts remind me the forest(?) somehow and it feels very homely to me. If you have headcanons, oh Maestro of Eden, please share >_<
-💜
1) thank you so much for the recipe, I'm gonna try it at some point and I'll let you know how badly I do at it lmfao.
2) I think you're right that Eden would like this a lot because we see them enjoying roasted chestnuts in game. Which makes me think they'd enjoy those chocolate bars with nuts in them.
Also, scones with fruit jam! Both made by PC! Black Berry jam piled on Eden's shelf in the seasons they grow, ingredients for scones on every shopping list.
Keep Eden away from anything resembling warheads or sherbert. If it's sour they'll die. Just nice and sweet things, but not artificial flavours.
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On avait un immense jardin, un verger où l'on grimpait dans les arbres, des remises où l'on s'installait, sur les toits les chaudes journées d'été et où l'on se réfugiait les jours de pluie,... Souvent, c'est ça la Belgique...
On réinventait le monde,...
On riait aux éclats ou on se disputait à coup de gros mots ridicules,...
On était affreusement stupides, mais si drôles...
On se faisait des confidences, on s'embrassait en cachette, on avait beaucoup de secrets...
Nos parents ne pouvaient pas comprendre,... On s'est fait remonter les bretelles plus d'une fois.
On était une sacrée bande de copains de quartier...
On vivait entre des terrils où s'organisaient de folles parties de cache-cache, à la lampe de poche parfois,... Aussi des champs à perte de vue que la neige recouvrait en hiver pour notre plus grande joie, on y glissait sur des traîneaux ou de simples sacs plastiques,...
Il y avait un étang où l'on a pu se baigner un moment, les familles s'y retrouvaient pour pique-niquer,... On n'a jamais attrap de poissons juste des grenouilles et des rhumes,...
Puis, on a grandi, déménagé, loin parfois,...
Créé notre propre famille et, à notre tour, regardé nos enfants pousser,...
La vie est un éternel recommencement, mais quelle belle vie,... ❤️
Jamila
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Le Petit écho de la mode, no. 42, vol. 25, 18 octobre 1903, Paris. 3. Vêtements haut nouveauté pour la saison d'hiver. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
No. 1. Paletot Dieterle en drap noir pointillé blanc très chaud. Les devants sont garnis d’un col-étole surmonté d’un col montant rabattu qui préserve bien le cou. Nouvelle manche évasée du bas. Dos de forme sac. Le col-étole est rabattu, les devants et les manches sont garnis d’un galon soie noir et blanc. Prix: 25 fr. 55; longueur: 0 m. 65.
No. 2. Collet Clodion en drap cuir noir non doublé. Très élégant et d’une coupe parfaite, ce collet est fait sur une longueur de 0 m. 50, bonne moyenne exigée. Il est garni d’un grand col arrondi orné de piqûres et d’application de drap. Les devants sont ornés de deux motifs en drap découpé, et chacun d’eux de chenille noire faisant relief disposés en serpentin d’un très joli effet. Prix: 14 fr. 95. Ajouter 4 fr. 50 si on le désire doublé soie noire ou violette.
No. 3. Paletot Nicette en tissu homespun gris, envers carreaux. D’un goùt simple et parisien, ce paletot, de forme sac, est orné de piqûres et de trois rangs de galon noir et blanc sur le devant, au col et aux manches. Les devants se croisent par des agrafes. Le col est en velours rouge pointillé blanc, ainsi que le mi-poignet de la manche. Prix: 22 fr. 75; longueur: 0 m. 65.
No. 4. Paletot Delia en drap noir pointillé envers carreaux. Les devants se boutonnent par une sous-patte et sont garnis de deux appliques drap noir formant bretelles, qui sont retenues par des boutons passementerie: même garniture aux manches. Le col rabattu, genre petite étole, est garni de même. Poches Raglan. Dos de forme sac. Une fantaisie, formée par une cordelière soie noire avec effilé, termine la garniture de cet élégant paletot. Longueur: 0 m. 65. Prix: 30 fr. 45.
No. 5. Jupe Fiametta en neigeuse fond marron avec pointillé couleur, doublée d’alpaga noir, garnie de quatre plis piqués formant éventail dans le bas; plis creux derrière. Prix: 14 fr. 95.
No. 6. Jupe Edmee en drap satin noir, garnie de deux biais de satin simulant l’empiècement. Pli creux derrière ou plat. Cette jupe est doublée en alpaga. Bien spécifier si l’on désire la jupe plate ou avec pli creux. Prix : 12 fr. 95. — 7. Paletot LAIS en drap noir diamanté. Col officier garni de galon noir et blanc, se continuant sur le devant pour simuler l’étole. Grande collerette garnie de même galon. Manche bouffante, serrée dans un poignet, Dos de forme sac. Longueur: 0 m. 65. Prix: 22 fr. 50.
No. 7. Jupe en serge, doublée d’alpaga. Prix: 10 fr. 95.
Pour les paletots, indiquer: 1. l’encolure; 2. tour de poitrine; 3. longueur des manches. — Pour les jupes: tour de taille, tour des hanches; longueur devant, derrière et côté.
—
No. 1. Dieterle overcoat in very warm white dotted black cloth. The fronts are trimmed with a stole collar topped with a high turn-down collar which protects the neck well. New flared bottom sleeve. Bag-shaped back. The stole collar is turned down, the fronts and sleeves are trimmed with black and white silk braid. Price: 25.55 fr.; length: 0.65 m.
No. 2. Clodion collar in unlined black leather cloth. Very elegant and with a perfect cut, this collar is made to a length of 0 m. 50, good average required. It is trimmed with a large rounded collar decorated with stitching and cloth appliqué. The fronts are decorated with two patterns in cut cloth, each of them in black chenille in relief arranged in a serpentine pattern for a very pretty effect. Price: 14.95 fr. Add 4.50 fr. if desired, lined in black or purple silk.
No. 3. Nicette coat in gray homespun fabric, check reverse. With a simple, Parisian taste, this bag-shaped overcoat is decorated with stitching and three rows of black and white braid on the front, collar and sleeves. The fronts are crossed with staples. The collar is in red velvet with white dots, as is the mid-cuff of the sleeve. Price: 22.75 fr.; length: 0.65 m.
No. 4. Delia overcoat in black dotted cloth with check backing. The fronts are buttoned with an under-placket and are trimmed with two black cloth appliques forming straps, which are held in place by trimmings buttons: same trim on the sleeves. The turn-down collar, like a small stole, is trimmed in the same way. Raglan pockets. Bag-shaped back. A fantasy, formed by a black silk cord with tapering, finishes the trim of this elegant overcoat. Length: 0.65 m. Price: 30.45 fr.
No. 5. Fiametta skirt in snowy brown background with colored dotted lines, lined with black alpaca, trimmed with four stitched pleats forming a fan at the bottom; box pleats behind. Price: 14.95 fr.
No. 6. Edmee skirt in black satin cloth, trimmed with two satin bias strips simulating the yoke. Box pleat behind or flat. This skirt is lined in alpaca. Please specify whether you want a flat skirt or a box pleat. Price: 12 fr. 95. — 7. LAIS overcoat in diamond-cut black cloth. Officer collar trimmed with black and white braid, continuing down the front to simulate a stole. Large collar trimmed with the same braid. Puff sleeve, tightened in one wrist, Bag-shaped back. Length: 0.65 m. Price: 22.50 fr.
No. 7. Twill skirt, lined with alpaca. Price: 10.95 fr.
For overcoats, indicate: 1. the neckline; 2. chest measurement; 3. sleeve length. — For skirts: waist measurement, hip measurement; length front, back and side.
#Le Petit écho de la mode#20th century#1900s#1903#on this day#October 18#periodical#fashion#fashion plate#description#Forney#dress#cape#coat#winter
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Fives-voices love
Chapitre 4
Après avoir terminé leur repas, tout le monde déposa leurs plateaux sur le comptoir de la cafétéria. Louis, Harry et Liam emboîtèrent le pas d’Enid, bien décidés à prolonger la journée ensemble.
« Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » demanda Liam, les mains dans les poches, un sourire aux lèvres.
Harry, toujours le plus spontané, tapota doucement l’épaule d’Enid. « Et si on t’invitait à sortir ? C’est vendredi après tout. » Il lui lança un regard malicieux avant d’ajouter : « Tu veux faire un tour en ville, faire un peu de shopping avec nous ? Zayn et Niall vont nous rejoindre. »
Enid hésita, grimaçant légèrement. « Oh… c’est gentil, mais j’avais prévu de rentrer, de m’installer avec un plaid et de me plonger dans The Vampire Diaries. Retrouver Damon Salvatore, tu vois », répondit-elle avec un petit rire.
« Damon Salvatore ? Sérieusement ? » fit Harry en levant les sourcils. « Tu sais, ma sœur Gemma adore The Vampire Diaries aussi, mais elle est plutôt team Stefan. »
« Elle est team Stefan ? » demanda Enid, amusée.
« Eh oui ! Et tu sais, si tu viens avec nous, tu pourrais peut-être la rencontrer. Elle t’adorerait, c’est sûr », ajouta-t-il en croisant les doigts d’un air faussement dramatique.
Liam hocha la tête, soutenant l’idée de Harry. « Ce serait sympa, Enid. C’est une bonne occasion de mieux te connaître, non ? »
Après un instant de réflexion, Enid finit par céder, un sourire éclairant son visage. « Mhh… d’accord. Mais à une condition : si je viens, on parle de The Vampire Diaries. »
Les garçons éclatèrent de rire, ravis qu’Enid accepte leur invitation. Louis, toujours prompt à donner son avis, lança avec enthousiasme : « Personnellement, je suis totalement fou de Katherine Pierce ! Cette fille est juste fascinante. »
« Katherine ? Sérieusement ? » s’étonna Harry en secouant la tête, un sourire amusé aux lèvres. « Tu n’as donc aucun goût, Louis. »
« D’ailleurs, Harry, je ne te permets pas de parler mal de Katherine Pierce », lança Enid avec un sourire malicieux. « Nina Dobrev est tellement incroyable qu’elle me ferait presque douter de ma sexualité ! » ajouta-t-elle en éclatant de rire.
Les garçons restèrent un instant interloqués avant de se joindre à son rire. Louis leva les mains en signe de victoire. « Bien envoyé, Enid ! Je savais que tu avais du goût ! » s’exclama-t-il avec enthousiasme.
Harry croisa les bras, feignant d’être vexé. « D’accord, d’accord. J’avoue que Nina Dobrev est impressionnante. Mais ça ne change rien : Katherine est bien trop manipulatrice pour être une favorite. »
« Oh, mais c’est ce qui la rend fascinante ! » rétorqua Enid, le regard pétillant. « Elle est complexe, imprévisible... une vraie anti-héroïne. »
Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent au centre commercial, un lieu animé où les lumières brillantes et la foule donnaient une ambiance électrique. Louis, Harry, Liam et Enid s’arrêtèrent près de l’entrée principale, juste à côté d’un café, en attendant l’arrivée de Zayn et Niall.
« Bon, on parie combien que Niall va encore arriver en retard ? » lança Louis, les bras croisés et un sourire moqueur sur le visage.
Harry rit en secouant la tête. « Je mise sur quinze minutes de retard. Il doit probablement chercher un moyen d’attacher son vélo à la voiture de Zayn. »
Enid esquissa un sourire, amusée par leur complicité. « Vous êtes vraiment terribles avec lui. Peut-être qu’il est juste perfectionniste et qu’il prend son temps, qui sait ? »
« Perfectionniste ? » répéta Liam en riant. « Non, ça, c’est Zayn. Niall, c’est plutôt l’expert du ‘je suis distrait et je perds la notion du temps’. »
Niall et Zayn arrivèrent enfin, Niall sautant presque hors de la voiture de Zayn, son sac en bandoulière et un grand sourire sur le visage. « Désolé pour le retard ! » lança-t-il, légèrement essoufflé. « On a eu une petite galère avec mon vélo, mais tout est réglé maintenant. »
Zayn descendit à son tour, impeccable comme toujours, ses lunettes de soleil encore sur le nez, une aura de calme autour de lui. Mais derrière ce calme apparent, une idée occupait son esprit : séduire Enid. Depuis son arrivée, elle ne quittait pas ses pensées. Il s'était juré de trouver une façon de se démarquer des autres, et il savait déjà par où commencer. Aujourd’hui, il comptait lui offrir quelque chose d’inoubliable, un cadeau qui montrerait son attention et son intérêt.
Cependant, ce que Zayn ignorait encore, c’était qu’il n’était pas le seul à nourrir ce genre de pensées. Alors qu’ils s’engouffraient tous dans les allées lumineuses du centre commercial, il remarqua les regards furtifs que Liam, Louis et Harry lançaient à Enid. Chacun semblait chercher une excuse pour marcher à ses côtés, lui parler ou lui arracher un sourire. Même Niall, habituellement plus réservé, semblait plus attentif qu’à l’accoutumée.
#fanfiction#one direction#directioners#niall horan#zayn malik#liam payne#harry styles#louis tomlinson
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Always And Forever
Chapitre 8 -> Un voyage pas comme les autres
La cour réservée aux profs était calme, à peine troublée par le grésillement lointain des néons. Rosalia, adossée au mur, tirait sur sa cigarette, le regard perdu dans le vide. La fumée s'élevait doucement, se mêlant à la fraîcheur du matin.
Des talons résonnèrent sur le bitume. Jennifer apparut, un sourire amusé flottant sur ses lèvres.
— Tu sais, t'as un style vraiment canon . Ça te va bien.
Rosalia tourna légèrement la tête, soufflant la fumée par le nez, sans répondre tout de suite.
— Merci.
Jennifer s'approcha, feignant d'observer l'horizon, bien qu'il n'y ait rien à voir.
— Alors, tout est prêt pour le voyage ? Tu veux un coup de main ?
— Non, ça devrait aller.
Jennifer hocha la tête, mais ses yeux restaient fixés sur Rosalia, insistant.
— T'es sûre ? Parce que... je pourrais être utile. Enfin, dans beaucoup de domaines.
Le sous-entendu était clair. Rosalia baissa les yeux sur sa cigarette, la fit rouler entre ses doigts avant de tirer une dernière bouffée.
— Je gère, merci.
Elle écrasa la cigarette sous sa chaussure, sans ajouter un mot. Jennifer, un peu désarçonnée mais pas découragée, se contenta d'un petit sourire avant de reculer.
— Si jamais tu changes d'avis... je suis là.
Rosalia ne répondit pas, ses mains déjà dans ses poches, prête à retourner à l'intérieur. Jennifer ne bougea pas, un sourire en coin accroché à ses lèvres.
— Tu sais, t'as pas besoin de faire la dure. Ça peut être sympa de se faire... aider.
Rosalia haussa un sourcil, la cigarette à peine terminée encore entre ses doigts.
— Ah oui ? Et tu serais prête à faire quoi pour m'aider exactement ?
— Tout ce que tu veux. Je suis polyvalente.
Un rire léger échappa à Rosalia. Elle jeta le mégot dans un cendrier, croisant les bras tout en se tournant vers Jennifer.
— Polyvalente, hein ? Ça inclut quoi ? Ranger des sacs de couchage ou supporter des ados surexcités pendant trois jours ?
Jennifer s'approcha d'un pas, ses yeux pétillants d'une fausse innocence.
— Ça inclut surtout être une excellente compagnie.
Rosalia secoua la tête avec un sourire amusé.
— Et qu'est-ce que je ferais avec une "excellente compagnie" ?
— Oh, je suis sûre que t'as de l'imagination.
Cette fois, Rosalia rit franchement. Elle laissa un silence planer, comme si elle réfléchissait, avant de se pencher légèrement vers Jennifer, les yeux mi-clos.
— Ok, mais juste pour savoir... dans ton "offre polyvalente", est-ce que tu sais aussi faire le café ? Parce que si c'est pas le cas, c'est mort.
Jennifer éclata de rire, visiblement ravie de la tournure des choses.
— Le café ? Je te ferais le meilleur café que t'aies jamais bu.
Rosalia fit mine de réfléchir, son sourire joueur toujours présent.
— Hmm... intéressant. Je vais y penser.
Alors que Rosalia se préparait à entrer, Agatha arriva, sa démarche toujours aussi assurée. Elle remarqua immédiatement la proximité entre les deux femmes et s'arrêta un instant. Un léger sourire passa sur ses lèvres, mais elle ne dit rien, se dirigeant directement vers Rosalia avec des documents en main.
— Rosalia, voici les derniers détails pour le voyage, tu trouveras tout ce qu'il te faut là-dedans.
Rosalia se tourna vers elle, un sourire légèrement moqueur encore accroché aux lèvres, et prit les papiers.
— Merci, Directrice Harkness.
— Ah, j'adore quand tu m'appelles comme ça.
Jennifer, qui jusque-là observait la scène sans intervenir, lança un regard noir à Agatha. L'atmosphère changea instantanément, et elle sentit l'inconfort grandir. Elle sourit froidement, puis prit la décision de s'éclipser.
— Je crois que j'ai mieux à faire.
Elle se détourna, son pas rapide, presque précipité. Rosalia la suivit du regard, toujours avec ce sourire en coin, avant de se tourner vers Agatha, dont les yeux pétillaient de malice.
Une fois Jennifer partie, Agatha s'approcha un peu plus près de Rosalia, baissant légèrement la voix.
— J'adore quand tu m'appelles comme ça. Ça me donne l'impression que tu sais exactement comment jouer de tes atouts.
Rosalia se pencha légèrement, un brin espiègle.
— Et toi, Directrice, tu sais comment me rendre curieuse.
Agatha laissa échapper un petit rire, son regard s'attardant sur Rosalia, avant de chuchoter presque imperceptiblement.
— C'est un art... savoir garder un peu de mystère.
Agatha s'approcha un peu plus, son souffle léger effleurant presque l'oreille de Rosalia alors qu'elle la regardait intensément.
— Tu sais, Rosalia, j'ai l'impression que tu aimes tester mes limites.
Rosalia haussait un sourcil, un sourire taquin se dessinant sur ses lèvres. Elle se rapprocha légèrement, se plaçant presque en face d'Agatha, leurs corps à quelques centimètres l'un de l'autre.
— Tu crois que c'est moi qui teste tes limites, Directrice ? Peut-être que c'est toi qui pousses les miennes.
Le regard d'Agatha s'intensifia. Elle s'humecta discrètement les lèvres, comme si elle savourait chaque mot prononcé par Rosalia.
— Ah, tu es bien audacieuse aujourd'hui. Mais je crois que tu sais très bien ce que tu fais... Tu veux vraiment savoir jusqu'où je peux aller ?
Rosalia se pencha légèrement vers elle, son visage juste assez près pour que l'atmosphère se charge d'une tension palpable. Elle laissa sa voix se faire plus basse, plus feutrée.
— Et toi, tu veux vraiment le découvrir ?
Agatha fixa ses yeux dans ceux de Rosalia, son sourire se faisant plus énigmatique.
— Peut-être. Mais tu sais, il y a des choses qu'il vaut mieux laisser... au mystère.
Rosalia fit une moue, un brin déçue mais amusée. Elle recula d'un pas, le regard toujours aussi insistant.
— T'es pas très joueuse, Directrice. C'est dommage.
Agatha la fixa un moment avant de répondre d'une voix basse et suave :
— Oh, crois-moi, Rosalia, parfois, il faut savoir rester dans l'ombre avant de révéler tout son jeu.
Un silence lourd s'installa un instant entre elles, et, à cet instant précis, toute la tension semblait presque insoutenable. Rosalia se mordit la lèvre inférieure, un sourire provocant sur les lèvres, avant de se détourner lentement, laissant Agatha dans une sorte de défi silencieux.
— C'est ça, laisse-moi deviner, Directrice. On verra bien qui dévoilera son jeu en premier.
Agatha la regarda partir, un éclat amusé dans les yeux.
— Je suis certaine que ce ne sera pas toi... Mais on verra bien, Rosalia. On verra bien.
Rosalia s'approcha lentement, ses pas feutrés, son souffle chaud effleurant la peau d'Agatha. La proximité entre elles devint presque insoutenable, et Agatha sentit un frisson lui parcourir l'échine. Le regard de Rosalia se fit plus intense, plus appuyé, alors qu'elle se plaçait à côté d'Agatha, presque trop près, si proche que leurs corps semblaient se frôler sans jamais se toucher.
Un frisson de désir traversa Agatha, bien qu'elle tentât de garder son calme. Rosalia remarqua la réaction, son sourire s'élargissant en conséquence. Elle baissa légèrement la voix, chuchotant à l'oreille d'Agatha, ses mots comme un léger souffle.
— Je vais remplir les papiers et te les ramener dans ton bureau.
Le ton de sa voix, à la fois doux et ferme, laissa Agatha dans un état de flou, complètement déstabilisée par l'intensité de l'instant. Elle resta là, immobile, son cœur battant plus fort dans sa poitrine, son esprit encore en proie à l'effet que Rosalia venait de produire sur elle.
Rosalia s'éloigna alors, un sourire taquin sur les lèvres, comme si elle venait de jouer une dernière carte dans un jeu qu'elle avait parfaitement maîtrisé. Elle se tourna une dernière fois vers Agatha avant de partir, marchant d'un pas assuré, mais laissant derrière elle une Agatha qui semblait presque en transe, secouée par la rencontre.
Agatha observa Rosalia s'éloigner, son esprit encore engourdi par la chaleur et l'intensité du moment. Elle se mordilla la lèvre, son regard dans le vague, se demandant si tout ça n'était qu'un jeu ou quelque chose de bien plus profond.
༺♡༻
Malia était assise seule sur un banc isolé, serrant ses mains l'une contre l'autre pour calmer les tremblements. Elle sentait cette faim en elle, ce besoin constant qu'elle essayait de refouler, mais qui revenait toujours plus fort. La nuit était fraîche, et la lumière blafarde de la lune ajoutait à son malaise.
Lilia, qui passait par là, la vit et s'arrêta, intriguée par l'expression de souffrance sur le visage de Malia.
— Bambina, tu vas bien ? demanda Lilia doucement en s'approchant, utilisant ce surnom affectueux qui faisait toujours sourire Malia, mais cette fois, elle n'eut aucune réaction.
Malia détourna la tête, ses yeux rouges brillant brièvement avant qu'elle ne cligne des paupières pour les dissimuler.
'
— Tu devrais partir, Lilia. Ce n'est pas une bonne idée de rester près de moi.
Lilia s'agenouilla devant elle, posant une main sur son genou.
— Hé, qu'est-ce qui se passe ? Tu sais que tu peux me parler.
Malia hésita, ses mains se serrant davantage, puis elle murmura :
— Je ne peux pas... Je suis dangereuse.
— Dangereuse ? répéta Lilia en fronçant les sourcils. Malia, tu n'as rien fait de mal.
Malia releva les yeux, cette fois incapable de cacher la lueur écarlate qui trahissait sa nature. Lilia recula légèrement, surprise, mais elle ne partit pas.
— C'est... c'est toi ? Un vampire ?
Malia hocha la tête, honteuse, ses larmes menaçant de couler.
— Oui. C'est pour ça que je t'ai dit de partir. Je ne veux pas te blesser.
Lilia resta silencieuse un moment, son esprit tournant à toute vitesse. Elle aurait dû être effrayée, mais au lieu de cela, une vague de compassion l'envahit. Elle tendit doucement la main, caressant les cheveux de Malia pour la rassurer.
— Écoute-moi, Bambina. Je ne vais nulle part. Peu importe ce que tu es, tu restes toi.
Malia releva les yeux, une lueur de surprise mêlée de soulagement dans son regard.
— Mais je pourrais te blesser... ou pire.
— Non, tu ne le feras pas, répondit Lilia avec une assurance calme. Je suis là pour toi. Tu n'as pas à gérer ça toute seule.
Ces mots touchèrent quelque chose de profond en Malia, une part d'elle qu'elle avait peur de laisser voir. Elle hocha lentement la tête, acceptant pour la première fois qu'elle n'était pas seule.
Lilia se redressa et tendit la main à Malia pour l'aider à se lever.
— Viens, rentrons. Et si tu sens que ça devient trop difficile, tu me le dis, d'accord ?
Malia hésita un instant avant de prendre la main de Lilia, une nouvelle lueur d'espoir dans ses yeux. Elle savait que ce ne serait pas facile, mais avec Lilia à ses côtés, elle se sentait un peu plus forte.
De retour chez Lilia, un silence réconfortant s'était installé. La pièce était baignée par la lumière douce d'une lampe, créant une atmosphère apaisante. Malia, encore nerveuse mais moins tendue qu'avant, s'était assise sur le canapé. Après un moment, elle se laissa aller et posa sa tête sur les genoux de Lilia.
Lilia, assise tranquillement, fut surprise au début mais ne dit rien. Elle observa le visage de Malia, marqué par la fatigue et une douleur qu'elle connaissait peu. Doucement, elle leva une main et commença à caresser les cheveux de Malia, ses doigts glissant avec soin dans les mèches brunes.
— Tu sais, Bambina, tu peux vraiment te détendre ici. Je ne vais pas te juger, murmura Lilia avec douceur.
Malia ferma les yeux, appréciant le geste réconfortant.
— Ça faisait longtemps que je ne me sentais pas en sécurité comme ça, avoua-t-elle dans un souffle.
Lilia esquissa un léger sourire, ses doigts continuant leurs caresses apaisantes.
— Alors reste autant que tu veux. Tu n'as pas à te battre seule contre ce que tu ressens.
Un silence chaleureux s'installa entre elles, brisé seulement par la respiration régulière de Malia. Sa tension semblait s'effacer petit à petit sous les gestes tendres de Lilia.
— Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? demanda Malia d'une voix basse, sans rouvrir les yeux.
Lilia s'arrêta un instant, réfléchissant, puis reprit ses caresses.
— Parce que je tiens à toi, Malia. Peu importe ce que tu es ou ce que tu penses être, tu comptes pour moi.
Malia rouvrit les yeux, levant légèrement la tête pour croiser le regard de Lilia. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres.
— Tu me traites toujours comme une enfant avec ton Bambina, mais... je crois que j'aime bien ça.
Lilia rit doucement.
— Et toi, tu m'écoutes comme une enfant sage, alors ça te va bien, non ?
Malia roula des yeux, amusée, avant de reposer sa tête sur les genoux de Lilia.
— Peut-être. Mais juste avec toi, ajouta-t-elle doucement.
Le moment se prolongea, rempli d'une tendresse inattendue mais bienvenue. Pour la première fois depuis longtemps, Malia se sentait vraiment en paix, et Lilia semblait déterminée à lui offrir cet espace de répit aussi longtemps qu'elle en aurait besoin.
༺♡༻
Rosalia était assise à son bureau, les élèves partis depuis un moment, la salle de classe plongée dans un calme presque surnaturel. Elle se penchait sur un dossier que lui avait confié Agatha, son stylo glissant rapidement sur les feuilles.
La porte s'ouvrit doucement, et Agatha entra sans bruit. Elle s'approcha, un sourire énigmatique sur les lèvres, et s'assit sur le bord du bureau, juste à côté de Rosalia.
Rosalia sentit immédiatement le regard insistant d'Agatha posé sur elle. Elle tenta d'ignorer la distraction, mais après un moment, elle posa son stylo, leva les yeux, et soupira légèrement.
— Je ne peux pas me concentrer, quand tu me regardes comme ça.
Agatha pencha légèrement la tête, son sourire s'élargissant, et répondit d'une voix douce, légèrement taquine :
— Eh bien, vous devriez plutôt vous concentrer sur moi, alors...
Rosalia haussa un sourcil, un mélange de surprise et de défi dans son regard.
— C'est toi qui m'as donné ce dossier à remplir, tu te souviens ?
Agatha haussa les épaules, feignant l'innocence.
— Peut-être que c'était juste une excuse pour venir te voir travailler.
Rosalia secoua la tête, un sourire discret se formant sur ses lèvres malgré elle.
— Agatha...
Agatha se pencha légèrement vers elle, son ton devenant plus bas, presque murmuré.
— Oui, Rosalia ?
Rosalia détourna le regard, cherchant à dissimuler le rouge qui montait doucement à ses joues, mais elle ne pouvait pas empêcher un petit sourire de s'échapper.
— Tu es impossible, murmura-t-elle, reprenant son stylo.
Agatha resta là, immobile, savourant l'instant, un éclat malicieux dans les yeux, comme si elle avait déjà gagné une bataille invisible.
Agatha, toujours assise sur le bureau, tendit la main et repoussa doucement le dossier devant Rosalia, le faisant glisser hors de sa portée. Rosalia la regarda, surprise.
— Agatha, qu'est-ce que tu fais ? Je dois finir ça.
Agatha se redressa légèrement pour se mettre face à Rosalia, ses jambes croisées de manière nonchalante, mais son regard était tout sauf détaché. Elle était proche, très proche, et son sourire narquois illuminait son visage.
— Tu es bien trop tendue, murmura-t-elle. Tu travailles trop.
Rosalia haussa un sourcil, tentant de garder son sérieux malgré la chaleur qui montait en elle.
— Et tu penses que m'interrompre va m'aider ?
Agatha fit mine de réfléchir, son regard intense braqué sur Rosalia. Puis, elle se pencha encore un peu plus, jusqu'à ce que leurs visages soient presque à la même hauteur, leurs souffles se mêlant.
— Peut-être, répondit-elle, sa voix devenue presque un murmure. Après tout, tu as dit toi-même que tu ne pouvais pas te concentrer quand je te regardais comme ça... alors pourquoi essayer ?
Rosalia sentit son cœur battre plus fort. Elle détourna les yeux un instant, mais Agatha ne bougea pas, son regard brûlant de malice et d'intensité.
— Agatha... souffle-t-elle, presque implorante, comme si elle essayait de trouver un équilibre entre l'envie et la frustration.
Agatha, toujours aussi confiante, glissa un doigt sous le menton de Rosalia, la forçant doucement à la regarder à nouveau.
— Oui, mon cœur ?
C'en était trop. Rosalia perdit son combat intérieur. Elle laissa tomber son stylo sur le bureau, passa une main dans ses cheveux pour tenter de reprendre contenance, mais finit par rire légèrement, un rire à moitié nerveux, à moitié résigné.
— Tu es insupportable, Agatha.
Un sourire triomphant éclaira le visage d'Agatha.
— Insupportable... mais irrésistible, non ?
Rosalia ne répondit pas, mais son regard, ses joues légèrement rosies, et le petit sourire qui dansait sur ses lèvres trahissaient ses pensées. Elle posa sa main sur celle d'Agatha qui était encore sous son menton, la serrant légèrement, comme pour trouver un moment de calme dans le tumulte qu'elle ressentait.
Agatha, voyant que Rosalia ne reculait pas, fit un geste lent et doux. Elle se pencha légèrement et déposa un baiser sur ses lèvres, tendre mais empreint d'une certaine audace, comme si elle testait encore les limites. Rosalia répondit presque instinctivement, ses doigts serrant un peu plus fort la main d'Agatha.
Elles se séparèrent après un instant, leurs regards se croisant, à la fois surpris et émus. Rosalia soupira doucement, un sourire amusé sur les lèvres.
— Je ne suis pas sûre que tout ça soit très... pédagogique, murmura-t-elle, l'air faussement sévère.
Agatha eut un sourire malicieux, son visage toujours si proche de celui de Rosalia.
— Dis-toi que nous sommes en réunion pédagogique privée. Ça compte, non ?
Rosalia rit doucement, incapable de cacher son amusement face à la réponse d'Agatha. Elle posa sa main sur la joue d'Agatha, caressant doucement sa peau du bout des doigts.
— Tu es incorrigible, tu sais ça ?
Agatha ferma brièvement les yeux sous la caresse, son sourire s'adoucissant.
— Et toi, tu es beaucoup trop douce avec moi. C'est toi qui vas finir par me rendre incorrigible.
Rosalia secoua doucement la tête, amusée, et la tira légèrement vers elle pour un autre baiser, cette fois plus appuyé, plus assuré. Leurs respirations se mêlaient, et tout semblait s'arrêter autour d'elles.
Après quelques instants, elles se séparèrent à nouveau, et Agatha murmura, ses yeux brillant d'un mélange de désir et de tendresse :
— Tu n'imagines pas à quel point tu m'as manqué, Rosalia.
Rosalia baissa les yeux un instant, touchée par les mots, avant de répondre, sa voix douce mais ferme :
— Et toi, tu n'imagines pas à quel point tu m'as énervée... mais je t'aime quand même, Agatha.
Agatha rit doucement, un rire sincère et chaleureux. Elle attrapa la main de Rosalia et l'embrassa délicatement sur le dos, comme un geste de remerciement silencieux. Puis, elle chuchota avec un sourire joueur :
— Alors, ça veut dire qu'on peut planifier d'autres réunions pédagogiques privées, non ?
Rosalia roula des yeux, un sourire amusé sur les lèvres, avant de répondre :
— Tant que tu te comportes... à peu près bien.
Leur complicité emplissait la pièce d'une chaleur douce, un moment d'intimité volé entre deux âmes qui se retrouvaient enfin, malgré leurs différences et leur histoire mouvementée.
Agatha glissa doucement ses mains sur les bras de Rosalia, les caressant avec une tendresse qui contrastait avec l'intensité dans son regard. Lentement, elle se pencha à nouveau, ses lèvres effleurant celles de Rosalia dans un baiser qui se transforma en une étreinte plus passionnée. Les mains de Rosalia se posèrent instinctivement sur la taille d'Agatha, la tirant légèrement contre elle.
Agatha s'éloigna légèrement, juste assez pour murmurer contre sa peau :
— Tu sais que tu me rends complètement folle, n'est-ce pas ?
Rosalia ne répondit pas immédiatement, mais son sourire en disait long. Ses doigts traçaient doucement des cercles sur les hanches d'Agatha, tandis que cette dernière déposait une série de baisers le long de sa mâchoire, descendant lentement vers son cou. Rosalia pencha légèrement la tête, offrant davantage d'espace, ses yeux se fermant sous la douceur de ces attentions.
— Tu es incorrigible, Agatha... vraiment incorrigible, murmura-t-elle, sa voix légèrement tremblante.
Agatha sourit contre sa peau, son souffle chaud provoquant un frisson chez Rosalia.
— Et toi, tu es bien trop indulgente. Tu ne devrais pas me laisser faire...
— Peut-être que je n'ai pas envie d'arrêter, répondit Rosalia, son regard brillant d'une lueur malicieuse.
Agatha releva la tête, leurs regards se croisant à nouveau, avant de poser ses mains sur les cuisses de Rosalia, les caressant doucement, presque comme un test. Rosalia frissonna légèrement mais ne bougea pas, ses mains remontant le long du dos d'Agatha pour finalement se poser sur ses épaules.
— Tu joues avec le feu, Agatha, murmura Rosalia, ses lèvres s'étirant en un sourire en coin.
— Peut-être... mais j'adore ça, répondit Agatha, sa voix basse et pleine de promesses.
Rosalia secoua doucement la tête, amusée, avant de se pencher pour l'embrasser à nouveau, ses doigts s'enroulant dans les cheveux d'Agatha. L'intimité entre elles devenait de plus en plus palpable, chaque geste et chaque caresse renforçant le lien qui les unissait.
Les minutes semblaient s'étirer alors qu'elles restaient ainsi, entre baisers et caresses, oubliant tout ce qui les entourait. Le dossier sur la table était complètement oublié, tout comme le monde extérieur. C'était leur moment, rien qu'à elles, empli de tendresse et d'une passion douce mais irrépressible.
Agatha, toujours assise sur le bureau, rapprocha Rosalia encore davantage, glissant ses jambes autour de ses hanches pour l'enlacer. Leurs respirations se mêlaient, et l'atmosphère dans la pièce semblait s'être épaissie, chargée d'une énergie électrique et intime.
Rosalia posa une main sur la hanche d'Agatha, l'autre remontant doucement le long de son dos. Elle la regarda avec une douceur mêlée d'intensité, ses doigts s'attardant sur la courbe de sa taille.
— Agatha, murmura Rosalia, presque comme une prière.
Agatha pencha légèrement la tête, ses yeux ne quittant pas ceux de Rosalia. Elle semblait vouloir imprimer chaque détail dans sa mémoire, comme si ce moment avait une importance particulière.
Leurs corps se rapprochaient instinctivement, leurs mouvements devenant plus lents, presque comme une danse. Les mains d'Agatha dérivaient doucement, effleurant les bras, le dos, et descendant sur les hanches de Rosalia, tandis que celle-ci traçait des cercles paresseux sur la peau d'Agatha, à peine visible sous son chemisier entrouvert.
— Tu es une distraction dangereuse, souffla Rosalia, un léger rire dans la voix.
Agatha sourit, son regard pétillant de malice.
— Et toi, tu es beaucoup trop irrésistible pour ton propre bien.
Rosalia plongea son regard dans celui d'Agatha, décelant à la fois de l'espoir et une pointe de vulnérabilité. Elle ne répondit pas tout de suite, mais la manière dont elle resserra son étreinte autour d'Agatha en disait long.
La cloche du lycée retentit soudainement au loin, les ramenant brutalement à la réalité. Rosalia laissa échapper un soupir amusé, tout en se redressant légèrement.
— On dirait que l'école veut nous rappeler que ce bureau n'est pas tout à fait privé...
Agatha rit doucement, relâchant sa prise mais laissant ses mains effleurer celles de Rosalia une dernière fois.
— Ce bureau est à toi... et, techniquement, tu es à moi.
Agatha se redressa avec un sourire en coin, arrangeant légèrement son chemisier avant de se pencher une dernière fois vers Rosalia, leurs visages si proches que leurs souffles se mêlaient.
— Je comprends bien, dit Agatha doucement, son ton chargé d'une promesse à peine voilée. On finira ça ce soir, alors.
Rosalia, un sourire malicieux sur les lèvres, la regarda droit dans les yeux, ses doigts jouant distraitement avec un stylo posé sur le bureau.
— Bien évidemment, répondit-elle avec une fausse innocence, son regard laissant entendre tout autre chose.
Agatha ne put s'empêcher de rire légèrement, appréciant cette réponse et la tension légère qu'elle laissait planer. Elle se recula lentement, ajustant sa veste d'un geste gracieux.
— Alors, je te laisse travailler, professeur, dit-elle en insistant légèrement sur le titre, comme une taquinerie supplémentaire.
Rosalia secoua la tête, amusée, et détourna les yeux pour revenir à son dossier, tentant de retrouver sa concentration. Mais elle ne pouvait ignorer la chaleur laissée par la présence d'Agatha, ni l'anticipation qui grandissait en elle.
Agatha s'éloigna lentement, marchant vers la porte. Avant de sortir, elle se retourna, un sourire énigmatique sur les lèvres.
— À ce soir, murmura-t-elle, avant de disparaître dans le couloir.
Rosalia, un sourire discret sur le visage, posa le stylo et s'appuya légèrement sur le bureau, laissant échapper un soupir. Elle jeta un regard vers la porte, secouant la tête.
༺♡༻
Dans l'obscurité de sa chambre, Billy tenait fermement un ancien grimoire, les pages usées par le temps et l'usage. Il avait essayé tout ce qu'il pouvait pour sauver Westview, pour restaurer un semblant de normalité après les bouleversements magiques causés par Agatha et Wanda. Mais rien ne semblait fonctionner.
Désespéré, il se concentra sur une dernière incantation, une tentative d'inverser la magie qui régnait sur la ville, espérant que cela rétablirait l'équilibre. Il murmura les mots avec une conviction fragile, les gestes fluides mais tremblants, les yeux fixés sur les symboles anciens.
À peine les derniers mots quittèrent ses lèvres, un éclair de lumière bleue jaillit du livre. Un frisson parcourut l'air autour de lui, et avant qu'il n'ait pu réagir, un étrange nuage bleu foncé se forma dans l'atmosphère. La magie qui avait échappé à son contrôle se répandit rapidement à travers la ville, un tourbillon d'énergie déchaînée qui semblait se nourrir de tout sur son passage.
Billy sentit une pression intense dans l'air, comme si la ville elle-même réagissait à l'énergie qu'il venait de libérer. Il leva les yeux, horrifié, en voyant la brume bleue s'étendre, englobant chaque ruelle, chaque maison, et chaque coin de Westview. C'était une force qui échappait à tout contrôle, un pouvoir qu'il n'avait pas compris.
Les habitants de Westview commencèrent à sortir de chez eux, paniqués, se tenant la tête comme si la brume affectait leurs esprits. Certains avaient l'air confus, d'autres carrément désorientés, comme s'ils luttaient contre une réalité qui n'était plus la leur. La ville entière semblait vibrer sous cette nouvelle magie.
Billy, effrayé par ce qu'il venait de provoquer, se précipita dehors, mais il ne pouvait rien faire d'autre que regarder la ville changer sous ses yeux. Les bâtiments semblaient flous, distordus, les couleurs se mélangeant dans une fusion étrange et hypnotique. Ce n'était pas ce qu'il avait prévu. Il n'avait pas voulu causer une telle dévastation.
Le ciel au-dessus de Westview devint plus sombre, le vent se leva, emportant avec lui des murmures que Billy ne pouvait comprendre. Il avait tenté d'inverser la magie, mais ce qu'il avait libéré était quelque chose d'encore plus puissant, plus mystérieux, et peut-être plus dangereux que tout ce qu'il avait imaginé.
Et alors que l'étrange nuage bleu continuait de se répandre, une voix familière dans son esprit chuchota : "Ce que tu as libéré, Billy, n'est pas un sort, mais un portail."
༺♡༻
Le lendemain matin, les rayons doux du soleil perçaient à travers les rideaux, baignant la chambre d'une lumière dorée. Agatha se réveilla lentement, un sourire se dessinant sur ses lèvres en voyant Rosalia, déjà debout, occupée à préparer sa valise.
Toujours enveloppée dans les draps, Agatha la regarda un moment, admirant la concentration de Rosalia. Finalement, elle brisa le silence :
— "Tu devrais prendre cette robe pour l'Italie."
Rosalia se tourna vers elle, un sourire amusé aux lèvres.
— "Une robe pour aller camper ? Très pratique, Agatha."
Agatha roula des yeux, feignant l'exaspération, et se redressa pour s'asseoir sur le lit.
— "Je viens avec toi."
Rosalia s'arrêta, un sourcil levé.
— "Pardon ? Tu vas venir sur un voyage scolaire ? Avec des ados ?"
Agatha hocha la tête, un sourire malicieux illuminant son visage.
— "Eh bien, il faut bien quelqu'un pour superviser... les professeurs."
Rosalia soupira, mi-exaspérée, mi-divertie.
— "Agatha, ce n'est pas une de tes soirées mondaines. C'est un voyage éducatif."
Agatha quitta le lit et s'approcha d'elle, un sourire charmeur sur les lèvres. Elle glissa ses bras autour de Rosalia.
— "Je sais. Mais, soyons honnêtes, qui pourra résister à moi quand je serai en Italie ?"
Rosalia éclata de rire et la poussa gentiment.
— "Très bien, mais si tu viens, tu t'intègres. Pas de caprices, et tu suis les règles."
Agatha leva la main, feignant un serment solennel.
— "Promis. Et, pour te prouver ma bonne foi, je peux même porter un sac à dos."
Rosalia ne put s'empêcher de sourire à cette image absurde.
— "Très bien, mais tu te débrouilles avec les ados. Je ne veux pas être responsable de toi."
Agatha répondit en déposant un baiser rapide sur ses lèvres.
— "Ne t'inquiète pas, je suis toujours parfaite en voyage. Prépare-toi à être éblouie, mon amour."
Le reste des préparatifs fut ponctué de rires et de taquineries. Rosalia, bien que sceptique, savait au fond d'elle-même que ce voyage promettait d'être inoubliable avec Agatha à ses côtés.
༺♡༻
Le voyage c'était très bien passé, le compte mêle rapidement installée La nuit était tombée sur le campement, enveloppant la forêt italienne d'une ambiance mystérieuse. Le feu de camp crépitait doucement, projetant des ombres vacillantes sur les visages des enseignants et des élèves. Jennifer, assise près de Rosalia, racontait une histoire d'horreur avec une aisance qui captivait l'auditoire.
— "Et c'est alors que l'ombre s'est glissée derrière lui, un souffle glacé sur sa nuque..." continua Jennifer, jouant avec sa voix pour accentuer le suspense. Les élèves frémirent, accrochés à chaque mot.
Agatha, quant à elle, restait silencieuse, assise à quelques places de Rosalia. Elle observait Jennifer avec un mélange de méfiance et d'agacement à peine voilé.
Lorsque Jennifer termina son histoire, elle se tourna vers Rosalia avec un sourire charmeur.
— "Alors, Rosalia, tu crois aux fantômes ? Ou peut-être que tu préfères que je te protège des esprits ce soir ?" demanda-t-elle, son ton glissant vers une douce provocation.
Rosalia, gênée par l'attention, haussa les épaules en souriant.
— "Je pense que je peux gérer les fantômes toute seule, merci."
Jennifer ne sembla pas découragée et s'approcha un peu plus.
— "Oh, je suis sûre que tu es très indépendante, mais parfois, un peu de compagnie peut rendre les nuits froides beaucoup plus agréables."
Agatha fronça les sourcils, se redressant légèrement. Elle posa sa tasse de café sur le sol avec une lenteur délibérée, attirant l'attention de Rosalia.
— "Je ne savais pas que le but de ce voyage était de flirter autour d'un feu de camp, Jennifer," dit-elle avec un sourire poli, mais son ton trahissait une pointe de sarcasme.
Jennifer, prise au dépourvu, haussa un sourcil mais garda son calme.
— "Je ne savais pas non plus que tu étais la gardienne de Rosalia, Agatha. Ai-je franchi une limite invisible ?"
Rosalia soupira, sentant la tension monter.
— "C'est juste un feu de camp, pas besoin de faire une scène."
Mais Agatha, incapable de se retenir, se rapprocha ostensiblement de Rosalia, ses doigts effleurant discrètement son épaule.
— "Je ne fais pas de scène, ma chère. Je m'assure simplement que certaines personnes restent à leur place."
Jennifer éclata de rire, feignant l'amusement.
— "Très bien, je vais me contenter de raconter une autre histoire, alors."
Rosalia, désireuse d'apaiser la situation, changea rapidement de sujet.
— "Et si on laissait les élèves raconter leurs histoires, maintenant ? Je suis sûre qu'ils en ont de bonnes."
Les élèves applaudirent l'idée, et Jennifer, bien que légèrement vexée, s'éloigna pour laisser la conversation se recentrer sur le feu de camp.
Agatha, satisfaite, murmura à Rosalia avec un sourire en coin.
— "Je crois que je viens de sauver ta soirée."
Rosalia secoua la tête, mi-agacée, mi-amusée.
— "Sauver, vraiment ? "
Agatha haussa les épaules, visiblement ravie de son petit triomphe.
Malia s'avança légèrement vers le feu, son visage illuminé par les flammes dansantes. Elle avait cette aura mystérieuse qui captait immédiatement l'attention de tous. Les élèves, curieux, et les professeurs, amusés, se tournèrent vers elle.
— "D'accord," commença-t-elle d'une voix grave et posée, "cette histoire, je l'ai entendue d'un vieux conteur... ou peut-être qu'elle m'est arrivée, qui sait ?"
Un silence intrigué s'installa alors qu'elle jetait un regard perçant autour du cercle.
— "Il y a des années, dans un petit village isolé, vivait une famille ordinaire. Tout allait bien, jusqu'à ce qu'un étranger arrive. Il était beau, charmant, mais il avait quelque chose d'effrayant dans le regard, quelque chose qu'on ne pouvait pas expliquer. La nuit où il est arrivé, des animaux ont commencé à disparaître. Puis, ce fut au tour des villageois."
Les flammes semblaient danser en rythme avec ses mots, ajoutant une atmosphère sinistre à son récit.
— "Un soir, une jeune fille a juré qu'elle avait vu l'étranger marcher dans les bois, mais qu'il ne marchait pas comme nous. Ses pas semblaient glisser sur le sol, et ses yeux brillaient d'un rouge vif dans l'obscurité. Elle a couru chez elle, mais..."
Malia s'arrêta un instant, laissant un silence pesant planer.
— "...elle n'est jamais arrivée."
Les élèves frissonnèrent, et même certains professeurs échangèrent des regards inquiets.
— "Ce que les villageois ne savaient pas, c'est que l'étranger n'était pas humain. Il était un prédateur, un être ancien, assoiffé de sang. La famille qui l'avait accueilli était sa prochaine cible. Mais la mère de cette famille, une femme intelligente et courageuse, avait compris ce qu'il était vraiment. Elle avait préparé une arme, quelque chose qu'elle espérait suffisant pour le vaincre."
Les mains de Malia se serrèrent sur ses genoux, comme si elle revivait chaque détail de l'histoire.
— "La nuit où il est venu pour eux, elle l'a attendu. Mais... même si elle a réussi à le blesser, il a juré qu'il reviendrait pour sa descendance. Et depuis ce jour, certains disent que son ombre rôde encore, cherchant ceux qui partagent le sang de cette femme."
Un frisson parcourut l'assemblée.
Jennifer, cherchant à détendre l'atmosphère, rit nerveusement.
— "Eh bien, tu as l'imagination fertile, Malia. C'est une sacrée histoire."
Mais Agatha, qui avait suivi chaque mot, ne semblait pas trouver cela si amusant. Son regard resta fixé sur Malia, perçant et calculateur.
Rosalia, bien qu'intriguée, tenta de calmer l'ambiance.
— "C'était... intense, Malia. Mais ça reste une histoire, pas vrai ?"
Malia ne répondit pas immédiatement, son regard fixé sur les flammes. Puis elle leva les yeux et esquissa un petit sourire.
— "Oui, juste une histoire..." murmura-t-elle, laissant planer un doute qui fit frissonner tout le monde
.
༺♡༻
Le calme de la forêt fut brusquement brisé par un rugissement guttural qui fit vibrer l'air autour du feu de camp. Les flammes vacillèrent sous l'intensité de ce son inhumain. Les élèves se figèrent, leurs murmures s'éteignant, remplacés par une peur palpable.
De l'ombre des arbres surgit une créature monstrueuse, gigantesque, avec des crocs scintillants sous la lumière du feu et des yeux rouges comme des braises. Son apparence était une fusion cauchemardesque d'os, de griffes et de chair sombre.
Malia se leva instinctivement, son cœur battant à tout rompre. Lilia l'attrapa par le bras, mais son regard ne quittait pas la créature.
Rosalia, en revanche, resta calme. Elle s'avança, ses pas déterminés, et leva une main. Une aura scintillante et dorée commença à l'entourer, et des runes anciennes dansèrent autour d'elle.
Billy, Lilia, Malia et Agatha observaient en silence, stupéfaits. Rosalia murmura quelques mots dans une langue ancienne, et une onde d'énergie éclatante jaillit de ses mains, frappant de plein fouet le monstre. Celui-ci poussa un cri strident, reculant légèrement, mais il ne semblait pas prêt à abandonner.
Agatha, cachée parmi les arbres, observait attentivement. Elle semblait hésiter entre intervenir ou laisser Rosalia gérer la situation seule.
Billy murmura, presque pour lui-même :
— "Je crois qu'on doit parler..."
Lilia se tourna vers lui, les yeux écarquillés.
— "Tu crois ?!" répondit-elle d'un ton sarcastique mais tremblant.
La créature bondit à nouveau vers Rosalia, mais cette fois, elle intensifia son pouvoir. Un bouclier brillant apparut devant elle, repoussant le monstre avec force. Les flammes du feu de camp s'intensifièrent autour de la scène, projetant des ombres dansantes sur les visages terrifiés des spectateurs.
Agatha, finalement, fit un pas en avant.
— "Elle est forte, mais elle ne peut pas tenir seule éternellement." murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour les autres.
Malia fixa Agatha, ses yeux emplis de questions, mais avant qu'elle puisse parler, Rosalia lança un dernier sort, envoyant une rafale d'énergie pure qui enveloppa la créature. Dans un cri déchirant, elle se désintégra en poussière, laissant derrière elle un silence pesant.
Rosalia se tourna alors lentement, son visage pâle mais déterminé. Elle balaya du regard les visages choqués qui l'entouraient, et ses yeux se posèrent finalement sur Billy.
— "Tu voulais parler ?" dit-elle, essuyant doucement une goutte de sueur sur son front.
Billy déglutit, conscient que cette conversation allait changer bien des choses.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@theonefairygodmother
#agatha all along#agatha harkness x reader#lilia calderu x reader#agatha x reader#lilia calderu#agatha harkness
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Joyeux putain de Noël
Nombre de mots : 1 876
Résumé : M. Szarka prend sur lui pour faire une série de livraisons douloureusement gênantes de cadeaux.
Notes de l'auteur original : Je ne sais pas, c'est juste arrivé.
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Noël manquait à M. Szarka.
Ou peut-être plus précisément, l’idée de Noël manquait. L'assaut des mauvaises reprises de musique, les conneries kitsch dans les vitrines, la fausse gaieté – cela l'irritait autant que n'importe qui. Mais les lumières colorées du centre-ville la nuit, le rare vent froid sur ses lèvres, l'odeur pas tout à fait réelle du pin, ces choses étaient des souvenirs sensoriels qui n'étaient pas si facile d'oublier. Le Manoir Becile était une crypte émotionnelle dans le meilleur des cas, mais cela devenait de plus en plus glacial et amer à l'approche des vacances. M. Szarka ne pensait pas que les robots aient jamais organisé une véritable fête de Noël, et ce n'était pas lui qui irait accrocher des décorations et chanterait des chants de Noël, mais…
Acheter des cadeaux était la partie la plus facile.
Les distribuer était un exercice d’autoflagellation.
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« Qu'est-ce que c'est. »
« Euh. »
The Skull regarda M. Szarka avec impatience. Il n'avait aucun endroit particulier où aller, mais il y avait peu de raisons pour lesquelles Szarka devait l'approcher et il n'aimait aucune d'entre elles. Il était possible que The Jack ait besoin d'entretien et qu'il devait le restreindre. Ou bien Szarka avait besoin d’argent et ne pouvait pas en obtenir de Hare. Ou autre chose d'ennuyeux. Ainsi, lorsque l'ingénieur tendit la main vers un sac à ses pieds et en sortit quelques pelotes de laine, The Skull ne savait pas trop quoi en penser.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« Pour, euh, tricoter ? Du crochet ? Peu importe ce que tu, euh, fais.
« Quoi, tu veux quelque chose ? »
« Quoi ? Non, je veux dire, pas vraiment. Je veux dire, tu pourrais, je ne refuserais pas, c’est juste, euh. » M. Szarka lui poussa presque les pelotes dans les mains. « Je pensais que tu pourrais avoir besoin de plus. » Il y eut une pause, puis Szarka fit claquer sa langue et commença à fouiller dans la poche de son manteau. « Bon sang, j'avais presque oublié, ça aussi, euh… » Il laissa tomber une petite boîte noire sur les pelotes et tendit la pile à The Skull.
Le grand robot regarda dans la boîte. C'était de la colophane.
« Hare a dit que tu avais une contre-basse stockée quelque part. Je ne… peut-être que tu ne joues plus, mais je me suis dit, tu sais, si tu le voulais. » M. Szarka fit une pause. « Je vais y aller. » Et il attrapa le sac et partit dans le couloir.
The Skull plaça les pelotes sous son bras et prit la boîte de colophane dans une main. Pensivement, il la retourna encore et encore.
Il n'avait pas joué depuis très longtemps.
-
« Locksmith. Euh. »
Locksmith tourna lentement la tête pour regarder M. Szarka, se tenant debout maladroitement dans l'embrasure de la porte avec un sac dans une main. « Oui, mon bon ingénieur ? On dirait que vous avez quelque chose de désagréable à dire. »
« Non, ce n'est pas désagréable », dit lentement M. Szarka en se grattant la nuque. « Juste, euh. Inhabituel. »
« Mon Dieu. Notre cher Szarka aurait-il été possédée par l’esprit des fêtes ? »
« Je suppose qu'on pourrait dire ça », admit M. Szarka avec un haussement d'épaules, avant de sortir un livre. Il fit quelques pas dans la pièce et le tendit à Locksmith, dont les "lunettes" brillèrent alors qu'il le regardait. 1001 livres à lire avant de mourir.
« C'est présomptueux de votre part de penser que je vais mourir. »
« Quoi ? Quoi, non, ce n’est pas… tu aimes écouter des livres audios, n’est-ce pas ? »
« Correct. »
« Alors j'ai pensé qu'il y en avait peut-être quelques-uns que tu aimerais découvrir. » Locksmith lui jeta un coup d'œil. « Ou peut-être que vous les avez tous lus, je ne sais pas. Voici le reçu du cadeau. »
« Comme c'est attentionné de votre part. »
M. Szarka s'en alla. Locksmith le regarda partir, tapotant du doigt le bout de sa canne, puis se concentra sur l'index du livre.
« Kafka sur le rivage, hum… »
-
M. Szarka n'avait pas vraiment offert son cadeau à Jack : il avait ouvert la porte de la chambre du robot, avait jeté le cadeau dedans et avait refermé la porte. Il se sentait plutôt mal ; Jack méritait mieux que d'être traité comme un animal sauvage dans un zoo. Mais il était dangereux, et Szarka ne croyait tout simplement pas à un miracle de Noël qui le transformerait à nouveau en ce petit automate gentil et timide qu'il était censé avoir été assez longtemps pour accepter un cadeau ordinaire.
Le sac avait atterri dans les décombres de la chambre de The Jack et était tombé, renversant une partie de son contenu. Le rire de Jack devint plus doux alors qu'il se tournait pour le fixer, le regardant sous une frange tachée de suie. Il se releva en tremblant et s'avança vers lui, non pas en ligne droite mais en biais, comme s'il risquait de le mordre. Lentement, il avança un pied et posa le bout de sa chaussure sur ce qui était sorti du sac. Cela explosa d’une manière très satisfaisante.
The Jack arracha ensuite le reste du papier bulle du sac avec ses dents, le répandant à travers la pièce et plongea dessus avec une joie maniaque. M. Szarka l'écouta en s'éloignant et pensa que peut-être… eh bien, c'était probablement juste son imagination mais son rire sonnait un peu plus léger.
-
Il s'agenouilla devant la porte et plissa les yeux vers la fissure en bas. Il passa ses doigts dessus et jura ; trop mince. D'accord, d'accord, d'accord.
« Euh, Dee ? »
Silence.
« Je ne suis, euh. Je vais ouvrir la porte. Je n'entre pas. D'accord ? »
Il y eut un craquement. M. Szarka serra les dents, saisit la poignée de la porte et l'ouvrit lentement.
Une main en tissu blanc jaillit jusqu'au coude et se jeta vers lui, le grattant de ses doigts contondants. Szarka cria de surprise, frappant la main loin de ses yeux. Il s'esquiva et brandit l'étui du vinyle comme un bouclier. La main de Dee se referma sur du vide, puis s’abaissa, cherchant, et parcourut l’étui. Elle l'attrapa et l'arracha brutalement des mains de Szarka, disparaissant dans la pièce. Szarka claqua la porte, se retrouvant avec sa joue appuyée contre la porte. Il y eut un remue-ménage à l’intérieur.
« Je prends ça ! » cria Dee de l'autre côté de la porte fermée.
« D'accord ! » Szarka répondit. « C'est pour toi, donc ça va ! »
« Je vais le casser ! Vous ne le reverrez plus jamais ! »
« C'est bon ! C'est à toi ! »
« Je déteste ça, foutu fils de... attends, c'est Ma Rainey ? »
« … Oui ? »
Dee fit une pause. M. Szarka pouvait l'entendre marmonner pour elle-même.
« Ouais, je, euh, si la platine là-haut fonctionne toujours, euh– »
« Ferme-la ! »
« D'accord ! »
« Tu vas regretter de m'avoir donné ça ! »
« Je… ouais. »
« Je vais le jouer jusqu'à ce que tes oreilles saignent ! Et quand tu viendras le reprendre, je t’arracherai les yeux. »
« Ouais, tu sais, je vais te laisser jouer ton disque, et euh, ne jamais revenir. Tu m'as eu, j'aime vraiment mes yeux, euh. Ouais. C'était agréable de discuter. »
M. Szarka descendit rapidement les escaliers et tourna dans le couloir, sortant en tremblant une nouvelle cigarette de sa poche. Le pire était passé. D'accord. D'accord.
Il y eut un léger grondement tandis que Dee traversait le grenier. Il y eut une légère égratignure d'aiguille sur le vinyle, et le blues commença à couler dans les escaliers. Dee ferma ses yeux de verre et se balança sur son support.
Plus tard, dans un accès de colère, elle pourrait très bien fracasser le disque contre le mur et le briser entièrement. Mais pour l’instant, elle serra l’étui contre sa poitrine et laissa la musique la bercer.
-
« Eh bien, eh bien. Le petit assistant du Père Noël a été occupé aujourd’hui, n’est-ce pas ? »
M. Szarka leva les yeux au ciel. Hare avait les pieds sur la table de la cuisine et le regardait paresseusement.
« Ouais, ouais. C'est stupide, je le sais. »
« Awww, l'autodérision n'est pas très Noël, Szarka. Où est ta joie ? Tu vas gâcher mes vacances. »
M. Szarka lança son cadeau au visage de Hare. Il l'attrapa avec une bouffée de fumée, les yeux brillants, et le retourna pour l'examiner. Quelque chose comme un rire échappa au vieux robot.
« Des gants. Comme c’est attentionné. »
« Ouais, eh bien. Les tiens ont des trous. »
Hare plia les doigts, comme s'il les voyait pour la première fois. « Eh bien, bon sang, St. Nick l'a remarqué. »
« Ça se peut. » Szarka leva les mains. « Ils ont des coutures doubles. J’espère qu’ils dureront, parce que je ne t’en achèterai pas une autre paire. Cela a été misérable, d'accord ? Et je comprends que vous aimez être difficiles, mais bon sang. C’est comme si vous étiez allergiques à la gentillesse. » Il se dirigea vers le réfrigérateur et en sortit un carton. « Je prends le lait de poule et je vais me coucher. Bonne putain de nuit. »
« Ho, ho, ho, Joyeux Noël, Szarka. »
M. Szarka sortit en trombe de la pièce. Il ne remarqua pas que Hare avait enlevé ses vieux gants et passait ses mains dans les nouveaux, remuant ses doigts.
« Ce n'est pas un mauvais choix, » dit-il doucement. « Pas mauvais du tout. »
-
La maison était sombre, mais M. Szarka connaissait le chemin vers ses quartiers. Il ferma la porte de sa chambre derrière lui et s'y appuya, penchant la tête en arrière et en soupirant. Plus jamais ça, pensa-t-il. Même pas pour sauver ma vie. Désolé, maman. Je suppose que je n'ai jamais compris l’esprit de Noël.
Il but une gorgée de lait de poule et traversa la pièce, connaissant les marches, un, deux, trois, quatre – il heurta quelque chose avec son pied. Szarka fronça les sourcils, tendant la main vers la lampe et l'allumant. Il laissa tomber le carton de lait de poule sur la table d'appoint et s'agenouilla près de son lit, tendant la main en dessous. Ce qu’il a sorti était enveloppé dans du papier journal et scotché maladroitement. Il pouvait sentir que c'était doux sous l'emballage ; pas très lourd. Les lèvres de Szarka se serrèrent. Il pouvait deviner. Oh, il pouvait deviner. Il n’arrivait tout simplement pas à y croire.
Il déballa le cadeau et rit.
« Des chaussettes. Je serai damné. »
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Et cette nuit-là, le blues chantait depuis le grenier, et doucement, depuis le sous-sol, une contre-brasse le rejoignit.
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Dimanche
La beauté doit naître et mourir chaque jour pour demeurer digne d'être aimée. Virginia Woolf, "Les Vagues".
En fait, c'est un moon blog, mais pas seulement. Il m'arrive de parler, de raconter. Dans mon dernier colis vers le Japon, il y avait entre autre des friandises pour les deux kids, et pour l'aîné une dizaine de belles pierres pour compléter sa collection de minéraux commencée cet été. J'ai juste conservé le petit galet plat de jaspe dalmatien (et non de Dalmatie), acheté il y a quelques années à Munich, qui ne quitte jamais ma poche ou mon sac.
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17 août
j'ai fait les 45 minutes de trajet debout au milieu du compartiment à vélo, serrée contre une brochette de filles qui devaient rentrer de colonie ou un truc comme ça mais elles étaient supervisées par personne. elles devaient avoir treize-quatorze ans, le moment de l'adolescence le plus critique. y a tellement de choses qui se jouent. c'était fascinant de le voir se déployer là sous mon nez, avec leurs corps nouveaux bronzés et exposés, leurs visages lisses et conscients d'eux-mêmes, leurs tenues savamment baggy-moulantes aux bons endroits. elles avaient l'air plus à l'aise avec leur corps que moi à leur âge. ou même moi maintenant. un peu plus loin une fille à lunettes feuilletait un livre avec des cartes de pays du monde vides à remplir. j'adorais les livres avec des trucs à remplir moi, des pages à personnaliser avec des collages, des dessins, des listes, etc. j'adorais affirmer mes goûts. elle avait un vieux téléphone à touches et elle semblait très joyeuse. à côté d'elle y avait une fille debout qui me tournait le dos, elle était très grande pour son âge, elle avait encore le visage d'une petite fille aux cheveux mal coiffés attachés avec un élastique comme si elle venait de se lever. elle portait un grand tshirt informe et un grand jean gris qui tombaient sur son corps de grande asperge qui a grandi trop vite, son téléphone et son câble violet dépassaient de sa poche arrière. je l'aimais bien, je la trouvais cool. elle avait une espèce d'assurance mal assurée, un air débrouillard, je sais pas, peut être qu'elle était comme j'aurais aimé être à cet âge-là.
devant moi une fille se disputait de manière passive-agressive avec une fille assise un peu plus loin, les deux filles assises entre elles prises dans un sandwich inconfortable de piques insidieuses et de rancoeur. celle devant moi lui parlait sans même lever les yeux de son téléphone, scrollant je sais pas quelle application sans vraiment y prêter attention, mais je sentais sa détresse. la dispute a commencé au sujet d'un truc qu'elle voulait pas porter dans son sac parce qu'elle portait déjà deux litres d'eau et qu'il pesait une tonne, et la façon dont elle essayait de se défendre, je le sentais dans ma chair. le sentiment d'impuissance, d'injustice, le sentiment que quelle que soit ma réponse ça servira à rien parce que je pourrai jamais gagner, je suis la victime. elle a fini par appeler sa mère, ou ce que j'ai imaginé être sa mère parce qu'elle parlait dans une langue inconnue. à un moment j'ai compris le mot mobbing. j'ai l'impression d'avoir beaucoup entendu ce mot quand j'avais treize ans, dans le cadre de multiples campagnes de sensibilisation contre le harcèlement scolaire qui servaient à rien du tout, à part à faire joli. pendant qu'elle téléphonait, l'autre fille arrêtait pas de répéter le nom de la fille assise à côté d'elle pour qu'elle lui prenne le téléphone et l'empêche de parler à ce que je supposais être sa mère. j'en ai déduit qu'elles devaient probablement être soeurs ou un truc comme ça, ce qui à mes yeux a tout de suite rendu la situation moins grave, parce que ça restait dans le cadre familier de la famille. j'étais presque déçue quand on est arrivés à berlin. ça m'a donné envie d'écrire sur mon adolescence. ça fait un moment que j'en ai envie. je suis rentrée j'ai pris une douche et je me suis affalée sur le canapé comme si j'avais eu une journée éreintante alors qu'il était deux heures de l'après-midi.
18 août
mon deuxième mood par défaut quand je marche dans la rue, quand je me sens pas vide et sur le point de disparaitre, c'est énervée. je sais pas lequel est pire. ce soir je suis énervée. énervée d'être restée coincée sur mon canapé à scroller ig pendant une heure pendant que d. et j. écoutaient de la musique de merde dans le couloir en trafiquant je sais pas quoi alors que je voulais sortir mais j'arrivais pas à bouger ou à faire autre chose que scroller ig. énervée de pas me tenir à ce que je note dans le calendrier de mon ordi et de chaque soir me trouver une excuse pour ne pas sortir. énervée de pas faire d'efforts pour rencontrer des gens et de m'enfermer toute seule dans ma solitude en donnant des coups de pied dans les murs. énervée que mon écouteur droit ait cessé de fonctionner et que je puisse pas écouter mes nouveaux morceaux pendant ma promenade solitaire du soir. énervée qu'à chaque fois que je vois un garçon aux boucles châtain de derrière j'ai le coeur qui se serre. énervée de toujours pas avoir de synthé et de pas savoir jouer de la guitare et de toujours tout repousser. énervée de pas être adrianne lenker putain.
vendredi j'ai passé la soirée à regarder un concert de big thief au way out west et elle m'y fait un peu penser à moi, ou plutôt j'arrive à m'y identifier, avec son grand tshirt gris foncé et ses cheveux bruns décoiffés coupés un peu comme les miens. ils ont joué un nouveau morceau qui s'appelle incomprehensible dans lequel elle dit qu'elle va avoir 33 ans et elle parle du fait de prendre de l'âge, de la société qui attend d'elle qu'elle ait peur de vieillir et d'avoir des rides, elle dit let gravity be my sculptor and the wind do my hair et elle parle de ses cheveux argentés alors qu'elle a pas un seul cheveu blanc mais je l'ai pris pour moi et mes deux grosses mèches blanches. elle dit qu'elle veut être libre de danser comme elle veut devant les gens et d'être nue toute seule et puis elle fait une petite danse désarticulée et elle a vraiment l'air libre. libre et forte et ancrée et belle et incroyable. je l'envie tellement d'avoir la musique et de pouvoir s'épanouir là-dedans. de pouvoir s'épanouir dans la plus belle chose qui existe sur terre. d'avoir quelque chose à quoi se raccrocher et que cette chose soit la musique. moi aussi je veux m'épanouir dans quelque chose et exsuder ce qu'elle exsude. j'ai l'impression d'être ted danson dans bored to death qui veut toujours ce que les autres ont et qui n'est jamais satisfait de ses propres choix. d'après google s'épanouir c'est éclore, se détendre, devenir radieuse. moi aussi je veux éclore, je veux me détendre, je veux devenir radieuse. j'en ai marre de pas être épanouie. j'en ai tellement marre de pas être épanouie que je fais la gueule quand je marche dans la rue.
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US Vogue July 1969
Ann Turkel wears a suit with a long belted jacket over a short skirt. This dress-jacket outfit has just the right amount of proportion, in taupe wool with large bush pockets. By Originala. Anglo Fabrics wool. Kayser gloves Shoulder bag by Latinas, belt by Calderon, socks by Bewitching, brogues (Boxford) by Mademoiselle. Hairdressing, Alan of Lewis and Hopson.
Ann Turkel porte un tailleur à la longue veste ceinturée sur une jupe courte. Cette tenue robe-veste a juste ce qu'il faut de proportion, en laine taupe avec de grandes poches de brousse. Par Originala. Laine Anglo Fabrics. Gants Kayser Sac à bandoulière par Latinas, ceinture par Calderon, chaussettes par Bewitching, brogues (Richelieu) par Mademoiselle. Coiffure, Alan of Lewis and Hopson.
Photo Gianni Penati vogue archive
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