#Revue

[twixnmix]

Josephine Baker performing in her show "Josephine" during the Monaco Red Cross Gala at the Monte-Carlo Sporting Club in Monaco, August 1974.

Photos by Jack Garofalo

[its-where-the-wild-things-are]

[the-golden-purple-box]

1957-Showgirls at the Las Vegas Club-Photo by Hy Peskin

[scavengedluxury]

Revue performers, 1930. From the Budapest Municipal Photography Company archive.

[nenan]

Burkakween photographed by Jim C. Nedd for Revue Magazine

[newyorkthegoldenage]

Several hundred young women applied for places in the Beauties of History tableaux, August 8, 1921. It was planned as part of the Moulin Rouge Show that season. The characters were Helen of Troy, Marie Antoinette, Cleopatra, Salome, and other famous beauties. Here, director Billy Arnold measures the legs of Jocelyn Stafford to see if they conform to those of Betty Wright, the "Queen of Sheba."

Photo: Bettmann Archive/Getty Images/Fine Art America

[datura21]

Charlotte et Jane vous souhaitent une bonne soirée 🎉 avec « Le soir illustré ».

[clarabowlover]

Tallulah Bankhead - in No Sirree (Theatre Revue 30th April 1922)

[holycheapqueen]

via Revue Magazine

[lolaveda]

Photography by Tom Blesch for Revue

[of-fear-and-love]

Eartha Kitt in New Faces (1954)

[actual-haise]

Fuck it, wi(l)d-screen raikou

[japanesecarssince1947]

1994 Mazda Revue Canvas Top

My tumblr-blogs:

www.tumblr.com/germancarssince1946 & www.tumblr.com/frenchcarssince1946 & www.tumblr.com/englishcarssince1946 & www.tumblr.com/italiancarssince1946 & www.tumblr.com/japanesecarssince1947 & www.tumblr.com/uscarssince1935

[the-golden-purple-box]

1958, Lido show at the Stardust Hotel, Las Vegas

[ditesdonc]

Une lune bleue habite le Pays des couleurs

L’air de rien – et avec presque rien – Adèle Ogier crée, avec sa compagnie L’Atelier du vent, des lieux et des moments profondément contemplatifs. Qu’on découvre le « Cocon », sorte de théâtre-musée mobile, léger et novateur, assurément atypique ; l’exposition « La Ménagerie graphique » qui accueille des œuvres choisies sur la thématique animalière ; le spectacle « Anima » qui émerge, comme un rêve d’oiseau, de ce monde de présences silencieuses ; ou encore l’exposition « L’Enfance de l’art », ouverte cet été à Brangues, on peut toucher la grande justesse, l’exigence et l’humilité de cette artiste aussi inspirée qu’ingénieuse. A la croisée de l’art et de l’artisanat, son chemin mêle sans hiérarchie ni a priori les métiers de la création. Peu importe les cases préexistantes et les étiquettes: sa case à elle est pleine de fenêtres et les murs, légers, laissent venir la lumière. Le vent passe, brouillant les cartes; et voilà un petit monde de merveilles.

Quand nous venons voir ses créations, nous arrivons de notre quotidien souvent embarrassé, pressé; elle nous offre un sas, un seuil, où le temps ralentit. Une place pour l’étonnement. Elle nous plonge alors dans un univers récréé, rêvé si fort qu’il existe et vogue comme une arche de Noé sans déluge, sur fond de musique baroque et de ciel diamanté. Dans ce voyage vers le simple fait d’être présent au présent, où s’éprouvent la vitalité animale, la densité des éléments, la plénitude du regard, le mystère des questions majeures, on est ouvert à une expérience poétique au plus près de nous, là, simplement là, comme la voûte étoilée, qui brille pour toutes et tous, dans l’évidence de sa majesté. Akissi (le nom qu’Adèle prend pour signer ses tableaux) signifie en Côte d’Ivoire « fille née un lundi », jour de la Lune. Pourtant, au gré de ses croquis, de son spectacle, de ses scénographies, ce n’est pas dans un ailleurs mélancolique et lointain qu’elle souhaite nous emmener. Au contraire, Adèle-Akissi est comme la « lune bleue », plus proche et plus rayonnante : la poésie pure qui est son langage, son bain naturel, se veut terreau d’échange et de rencontre – avec les autres, avec soi –, renouant avec ce qui fait la part si précieuse de la vie : la beauté d’être.

Pour découvrir son travail, n’hésitez pas à aller voir l’exposition en cours, avec Mélanie Bourlon (Espace Claudel-Stendhal, à Brangues) et, bien sûr, à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l’Atelier du vent

[nenan]

hieyaaa photographed by Cho Gi-Seok for Revue Magazine