#Retrouve moi cet hiver

[lerefugedeluza]

Nouvelle vidéo ♡ 

Pleine de neige, de froid, de vent cinglants et de cieux gris et moches (oui c'est une vidéo dans laquelle je me plains de cet hiver qui ne veut pas finir et du fait que ça caille). 

Et si comme moi vous avez hâte de retrouver le soleil et les fleurs, on se retrouve au printemps pour le troisième épisode de ma pizza quatre saisons ! 

Des bisous !

(et merci d'avance pour vos partages et commentaires, vous mettez trop du baume au cœur) 

[aisakalegacy]

Été 1926, Hylewood, Canada (3/3)

Sur un plan moins réjouissant, malgré l’argent que je ramène à la maison, nous rencontrons des difficultés financières qu’il est de moins en moins facile d’ignorer. Nous n’avons aucune rentrée d’argent depuis plusieurs années, et Maman a dû emprunter de l’argent à mon oncle Ferdinand pour payer les gages de Clothilde cet hiver… Elle n'a pas osé en demander à l'oncle Joseph, qui a pourtant plus de moyens, mais je t'expliquerai cela une autre fois.

Cela fait donc quelques mois que Marie s’est mise à travailler aussi. Elle a dégoté un emploi à la librairie de Gananoque. Je ne pense pas que la situation durera très longtemps, Marie s’arrêtera sûrement de travailler une fois qu’elle sera mariée, et à ce moment, il faudra que j’aie trouvé une solution.

L’île est de plus en plus touristique, l’été c’est une horreur parce que les visiteurs ne connaissent pas bien l’île et que cela leur joue des tours. Hylewood est plate au sud-est, puis plus vallonée à mesure qu’on remonte vers le nord-ouest, et toute cette zone est une falaise. Donc si on part nager depuis la plage nord et qu’on souhaite contourner par l’ouest, il est impossible de remonter tant qu’on a pas fait tout le tour, jusqu’à parvenir au sud. Tous les ans, des touristes se retrouvent bloqués et il faut aller les repêcher. L’an dernier, il y a même eu un noyé. Pour éviter que cela se reproduise, la municipalité a décidé d’ouvrir un poste de sauveteur au printemps dernier, et tu ne devineras jamais qui l’a eu : c’est Maman !! Tout le monde en a été surpris. Ça fait trois ans que dès que les températures se réchauffent, elle part nager souvent, et Papa a dit qu’elle était toujours dans l’eau quand ils étaient enfants. Mais quand même… je sais qu’elle a grandi dans une ferme, mais jamais je n’aurais imaginé voir Maman travailler. Ça n’a pas l’air de lui déplaire cela dit, puisqu’elle est littéralement payée pour nager et sauver des vies.

Je termine un peu abruptement cette lettre, car j’entends Maman qui tambourine à la porte et c’est le signe que je vais devoir partir rapidement si je ne veux pas rater mon train. Je rejoins les gars à la gare, je posterai ma lettre en passant.

Je t’embrasse affectueusement. Ton cousin,

Lucien LeBris

[laulywood]

Dua Lipa présente sa collection en collaboration avec Versace

C'était l'événement mode du Festival de Cannes. Dua Lipa avait récemment annoncé sa collaboration avec Donatella Versace. Ce 23 mai 2023, les deux célébrités ont présenté leur collection estivale “La Vacanza”mêlant l'univers pop de la chanteuse au code de la maison de luxe. Après leur défilé tant attendu, la popstar et la créatrice de mode ont abordé le fruit de leur collaboration, à commencer par la chanteuse d'origine albanaise qui s'est confiée sur cette nouvelle expérience :

"La création de mode est une méthode de travail très différente de celle de la musique. J'ai l'impression que l'énergie de Versace m'a inspirée. Je ne sais pas dessiner du tout, mais j'ai appris à comprendre le langage du design et à rebondir sur les idées. La valeur fondamentale de Versace est la famille, parce que c'est une vraie famille".

La sœur de Gianni Versace prend à son tour la parole sur cet échange : 

"C'était beaucoup de travail, mais entendre cette voix à mes côtés était formidable. Dua est la femme d'aujourd'hui, confiante et forte. Je voulais que la collection reflète ce qui se passe aujourd'hui. Pour moi, il s'agit de plaisir, de liberté et d'opulence.”

"Des vêtements de vacances, des couleurs d'été, de l'amusement et de la liberté, mais aussi de l'insolence ! Même si nous avons également essayé de créer quelque chose de très Versace, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de regarder l'étiquette pour savoir de quoi il s'agit", finit par ajouter Dua Lipa.

L'interprète de “Break My Heart” semble d’ailleurs prendre son prochain rôle dans le film de Greta Gerwick “Barbie” très au sérieux puisque sur le catwalk le public a pu voir apparaître des silhouettes totalement roses ! Un clin d'œil à la tendance du Barbiecore.

Parmi les 39 silhouettes, on retrouve également des mini-robes irisées aux couleurs pastel et des glitters omniprésents, des silhouettes sexy aussi en vue des découpes révélatrices, robes harnais, dos-nu, brassière aux diverses inspirations. Dans une collection pre-fall au rythme des vacances sur La Riviera les deux femmes mixent swimwear et prêt-à-porter pour nous habiller cet été.

“J’adore l’été et pour moi cette collection célèbre à la perfection cette période de l’année avec ses couleurs vibrantes, ses imprimés fun et ses silhouettes légères. C’est la parfaite ligne estivale pour se prélasser à la piscine dans un bikini sexy ou investir le dancefloor dans une mini-robe… Ces vêtements me font immédiatement penser à de longues journées au soleil… Des vraies vacances en somme”, explique la styliste.

Crédit photo : Elle magazine.

Mais rassurez-vous la célèbre maison italienne n’a pas dit son dernier mot. Puisque les éléments clé de Versace sont eux aussi bien présents sur le podium. L'essence de la maison de couture se cache dans les détails. À l'image de l'imprimé papillons et coccinelles introduit dans la collection printemps-été 1995 et remis au goût du jour dans un all-over sur une robe de soirée signée Versace x Dua Lipa. Les effets sangles et harnais très chers à la marque sont eux aussi là, références à l’ancienne collection automne-hiver de 1992. Ainsi, le duo a revisité les archives de la maison en les adaptant de façon moderne au vestiaire de la chanteuse.

Crédit : Espace Radio.

[closethefckndoorpls]

24/01

Des fois je me demande ce qui fait de moi un élément fonctionnel pour la société. Ce que j’apporte de plus à la vie de milliers de gens, en ne faisant que le strict minimum de la vie quotidienne. Parfois je fais d’autres choses que les bases de la survie humaine, mais à qui profite mes actions ? Je suis assise dans mon canapé, recroquevillé comme un escargot dans sa coquille cassée, avec une couverture enroulée trois fois sur mes membres gelés, et je ne fais rien. Je lis des livres et je soupire. Ce cycle infernal n’a duré que deux jours, et pourtant j’ai l’impression que le temps s’étire à son maximum pour me figurer à quel point la vie est longue. Il n’y a aucun bonheur, je subis simplement ma propre idée fixe qui dit que si je soupire autant, c’est parce que ça me permet d’entendre un son qui sort de moi, et qui me rappelle que je suis en vie. Toujours assise sur le canapé comme un escargot desséché, qui attend l’heure du goûter pour se réveiller et s’écrier « À table ! », avant de manger sa trente et unième clémentine de la journée. En regardant par la mince fenêtre de mon appartement, côté rue, je me suis aperçue du froid qui pénètre car elle est mal isolée, mais aussi de la facilité avec laquelle les passants se retrouvent chez moi presque comme chez eux : j’entends leurs discussions, leurs pas allégés sur le béton nu, le bruit de leur nez qui renifle. On est en hiver, pourtant cet hiver n’a pas le goût d’un hiver classique, car il a le goût d’un hiver encore plus débile et abrutissant que le précédent. Il y a bien trop de soleil pour que je ne me méfie de rien, il y a bien trop de soleil pour que je sorte dehors. Il me suffit de trouver l’angle parfait où il frappe le salon, et de bouger en réponse à ses mouvements, comme un chat paresseux en quête de chaleur. Je suis à deux doigts de devenir un animal cynique, qui ricane et empeste l’aigreur du quotidien. Peut être que je l’ai mérité, que j’aurais dû prévoir, anticiper la chute monumentale de ma personnalité.

[equipesollazzo]

Pourquoi acheter une maison cet été à Laval ?

Alors que les mois chauds de l’été avancent, le marché de l’immobilier à Laval offre des opportunités intéressantes pour ceux qui souhaitent lancer dans l’achat d’une maison. Si vous envisagez d’ acheter une maison, il n’y a pas de meilleur moment que cet été pour s’y plonger. La saison offrant les conditions de déménagement les plus idéales, vous risquez de vous retrouver dans la foule des déménagements du 1er juillet.

1. Des conditions de marché favorables

Des taux d’intérêt historiquement bas

Les taux d’intérêt ont atteint des niveaux historiquement bas au cours des dernières années et, bien qu’il y ait toujours des fluctuations, la saison estivale est souvent marquée par des taux compétitifs, les institutions financières s’efforçant de rester concurrentielles face à la forte croissance de l’activité. Des taux d’intérêt bas signifient des mensualités moins élevées et moins d’argent à payer au total sur la durée du prêt.

Niveaux des stocks

L’été est traditionnellement une saison chargée pour l’immobilier. De nombreux propriétaires cherchent à vendre pendant les mois d’été, ce qui se traduit par une augmentation du nombre de maisons sur le marché. Avec un plus grand nombre de logements sur le marché, les vendeurs sont souvent plus enclins à négocier, ce qui se traduit par des prix compétitifs. Cette dynamique peut donner aux acheteurs l’occasion de conclure une entente favorable avec une maison qui répondra à leurs besoins et à leurs préférences, ce qui en fait un moment privilégié pour investir dans l’immobilier à Laval.

2. Conditions idéales de déménagement

Meilleures conditions météorologiques

Le temps estival est généralement plus prévisible et plus agréable, ce qui en fait une période idéale pour déménager. En hiver, la neige et le verglas peuvent rendre un déménagement plus difficile, avec des escaliers givrés, des tempêtes de neige et des routes glissantes. À l’opposé, l’été offre un ciel dégagé et des températures plus chaudes, garantissant un processus de déménagement plus fluide au milieu des cartons transportés et des trajets en voiture à travers la ville.

Vacances scolaires

Pour les familles avec enfants, l’été présente l’avantage supplémentaire de ne pas perturber l’année scolaire. Déménager pendant les vacances d’été permet à vos enfants de s’installer dans leur nouvelle maison et leur nouveau quartier après leurs examens finaux et avant le début de la nouvelle année scolaire, ce qui réduit le stress et facilite la transition pour toute la famille.

Jour du déménagement

Au Québec, le Jour du déménagement tombe traditionnellement le 1er juillet, transformant la province en un centre d’activité animé, car de nombreux baux se terminent et commencent à cette date. Cette tradition unique, qui remonte à la Nouvelle-France, se traduit par une forte rotation des propriétés, ce qui crée un marché immobilier dynamique avec un nombre accru d’inscriptions et d’opportunités pour les acheteurs potentiels. Cette période offre une excellente occasion d’explorer une gamme variée de biens immobiliers disponibles et de s’installer dans une nouvelle communauté pendant les mois d’été dynamiques.

3. Avantages financiers

Avantages fiscaux d’acheter une maison

Acheter une maison peut offrir des avantages fiscaux importants. Les propriétaires peuvent souvent déduire de leur revenu imposable les intérêts hypothécaires, les taxes foncières et certains frais de clôture. En achetant un logement cet été, vous pouvez bénéficier de ces déductions pour l’année fiscale en cours.

Potentiel d’appréciation

Les biens immobiliers prennent généralement de la valeur au fil du temps, ce qui en fait un investissement judicieux. En achetant une maison maintenant, vous commencez à bénéficier immédiatement de l’appréciation potentielle de la valeur de la propriété. Les tendances du marché indiquant une croissance constante, votre maison pourrait prendre une valeur nettement plus élevée à l’avenir.

4. Bénéfices personnels

Stabilité et contrôle

Posséder un logement procure un sentiment de stabilité et de contrôle que louer ne peut égaler. Lorsque vous achetez une maison, vous êtes libre d’y apporter des modifications et des améliorations en fonction de vos goûts et de votre mode de vie, sans avoir besoin de l’accord du propriétaire. En tant qu’unique propriétaire de votre maison, vous n’êtes pas lié par un bail et ne risquez pas d’être expulsé de votre appartement pour des travaux de rénovation ou pour d’autres raisons. Cette liberté personnelle peut conduire à un plus grand sentiment de satisfaction, de bien-être et de sécurité.

Intégration dans la communauté

L’achat d’un bien immobilier est souvent synonyme de prise de racines au sein d’une communauté. Être propriétaire de son logement permet d’établir un lien plus profond avec son quartier et peut conduire à des relations plus significatives et plus durables avec ses voisins. L’été est généralement le moment idéal pour participer à des activités de quartier conviviales qui peuvent améliorer votre qualité de vie globale et vous donner un sentiment d’appartenance.

5. Investissement à long terme

Lorsque vous effectuez des versements hypothécaires mensuels, vous accumulez du capital dans votre logement. Contrairement au loyer, qui est une dépense pure, les paiements hypothécaires contribuent à votre droit à cette propriété. Au fil du temps, à mesure que vous remboursez votre prêt hypothécaire, votre capital augmente, ce qui vous permet de disposer d’un actif financier précieux pour d’autres investissements immobiliers la retraite, ou même pour transmettre à vos enfants et petits-enfants dans le futur. Cette démarche peut être intégrée à votre stratégie financière à long terme et servir de tremplin pour de futurs achats conséquents.

Conclusion

Acheter une maison est une décision importante, et le choix du moment peut jouer un rôle crucial pour maximiser les avantages de l’accession à la propriété. Cet été est une occasion unique de profiter des conditions favorables du marché et d’un temps idéal pour les déménagements. Que vous achetiez votre première maison ou que vous cherchiez à en trouver une nouvelle, c’est le moment idéal pour passer à l’action. Commencez votre démarche d’achat de maison à Laval avec l’équipe Sollazzo cet été et profitez des nombreuses récompenses et des avantages que procure la possession d’une maison.

[omagazineparis]

8 livres fashion à dévorer cet été !

Avec l’été qui approche, rien de mieux qu’un joli livre à feuilleter dans son jardin ou sur une plage ensoleillée. Alors, pourquoi ne pas mêler l’utile à l’agréable en lisant des livres passionnants mais également ultra fashion ? Ô Magazine vous prend aux mots et vous propose donc aujourd’hui une sélection de livres fashion à dévorer dès cet été ! Dior by Christian Dior d'Olivier Saillard Pour célébrer le 70ème anniversaire de la fondation de la maison Dior, la maison d’édition Assouline publie le premier volume d'une série consacrée à chacun des directeurs artistiques de la maison de couture. Richement illustré de photographies de Laziz Hamani, ce livre massif présente toute une sélection des plus célèbres créations haute couture de Christian Dior, depuis sa première collection novatrice du printemps-été 1947 (surnommée « New Look ») jusqu’à sa dernière collection « Fuseau » élégamment profilée de l’automne-hiver 1957. Les textes de l’historien de mode Olivier Saillard offrent une étude approfondie des inspirations, influences et visions de Dior, et relatent avec passion les détails et anecdotes qui se cachent derrière plus de 80 pièces choisies. The Lives of 50 Fashion Legends de Fashionary Ce livre est un vrai bijou ! À la fois ludique et extrêmement bien documenté, il propose mille et une biographies illustrées des plus grands designers de tous les temps. En effet, ce recueil couvre les histoires d'enfance, de relations, de choix de vie, de hauts et de bas des créateurs et leurs pièces emblématiques qui ont changé l'histoire de la mode au fil des ans. C'est donc un vrai régal pour tous les amoureux de la mode, alors foncez ! « Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge » de Loïc Prigent C'est sûrement le livre le plus drôle jamais écrit sur la mode. Le concept de ce livre est assez particulier, on s'explique. Loïc Prigent réalise des documentaires sur la mode et laisse ses oreilles traîner dans les défilés et les studios. Il arrive ainsi à recueillir les bons mots, les rosseries, les énormités et les coups de griffe. Mannequins, attachés de presse, créateurs, c'est tout le milieu de la mode qui s'exprime alors dans ce livre, sans filtre ! Ce recueil original est donc un véritable shot de fraîcheur dans ce monde qui peut parfois flirter avec l'hypocrisie et les faux-semblants ... Par ailleurs, si vous appréciez l'humour acidulé de Loïc Prigent, sachez qu'il a également ouvert sa chaîne Youtube. On y retrouve ainsi son univers unique et son franc parlé authentique ! Histoire des modes et du vêtement de Denis Bruna & Chloé Demey Élaboré sous la direction de Chloé Demey et Denis Bruna, tous deux en poste au musée des Arts décoratifs, cet ouvrage copieux de 500 pages a nécessité 3 ans de travail et réuni 8 chercheurs et historiens. Le temps nécessaire pour réaliser un manuel grand public autant qu’un document de travail pour les initiés du secteur. Ainsi, de la femme à l'enfant en passant par l'homme, de la haute couture aux contre-cultures, on se divertit et on apprend beaucoup de ces articles inédits. Une véritable Bible de la mode qui délivre donc tous les petits secrets d'un monde bien gardé À lire aussi : Notre sélection de livres pour cet été Confessions d'une accro au shopping de Sophie Kinsella Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Un peu de shopping pour se remonter le moral ! C'est la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de 25 ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble magique ! Chaussures, maquillage, fringues sublimes, rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'améliorer, un peu aidée par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes. Ainsi, qui ne s'identifie pas à Becky, célèbre accro du shopping ? Ne niez pas, nous avons toutes déjà fait chauffer la carte bleue au moins une fois ! Alors, aujourd'hui nous vous proposons une alternative à moindre coût qui, soyez en sûres, vous donnera tout autant le sourire. Et si vous dévorez ce livre en quelques jours, pas de panique, Sophie Kinsella a tout prévu. En effet, elle a publié une série complète de 8 tomes, de quoi vous occuper pour tout l'été ! De même, si vous avez adoré les aventures de Becky, sachez qu'un film est également sorti, alors n'hésitez pas à le dévorer aussi ! Le bouquin de la mode d'Olivier Saillard Le premier homme qui songea à se couvrir inventa le vêtement ; celui qui changea de vêtement inventa la mode. Puis vint celui qui décida de mettre son nom sur sa création : il inventa la haute couture. Le grand couturier était né : Worth, le premier, au XIXe siècle, puis Doucet, Mme Grès, Chanel, Saint Laurent, Lacroix, Gaultier... Autour d'eux s'organise le monde secret des maisons de couture avec leur hiérarchie et leur savoir-faire. Au fil des décennies, les métamorphoses se succèdent : les formes changent (avant de revenir), comme la silhouette des femmes dont la beauté est inlassablement célébrée. C'est cet univers à la fois exigeant et frivole que raconte Le Bouquin de la mode. https://www.youtube.com/watch?v=oxXlmYLEcSo Icône malgré moi d'Iris Apfel À 97 ans, l'oiseau rare de la mode revient sur ses années florissantes - et riches en anecdotes croustillantes - dans le milieu de la mode new-yorkais. "Je refuse de devenir une vieille schnoque. Je me suis décernée le record de l’adolescente la plus âgée au monde et je suis bien décidée à ne rien changer." En effet, la grand-mère fashion que nous rêverions toutes d'avoir n'a pas pris une ride et compte bien faire parler d'elle encore longtemps ! Ainsi, vous l'aurez compris, ce livre est une autobiographie brillante à s'offrir d'urgence. Vengeance en Prada de Lauren Weisberger Vous le connaissez sans doute toutes, le livre Le Diable s'habille en Prada est devenu un véritable best-seller dans le monde entier, notamment grâce au film éponyme sorti en 2006 qui est encore aujourd'hui un film culte. Néanmoins, saviez-vous qu'une suite était sortie en 2015, Vengeance en Prada ? Et oui, Lauren Weisberger a tenu compte des implorations de son public et nous offre une suite de cette histoire unique. Cette fois, la désormais célèbre Andrea Sachs se lance dans la création de son propre magazine. Cependant, Miranda Priestly est toujours dans les parages et cela n'annonce rien de bon ! On retrouve ainsi dans ce nouveau volet tous ces personnages marquants avec autant de plaisir que de vielles amies que l'on aurait perdues de vue. Entre satire acérée et comédie échevelée, la recette Prada n'a pas pris une ride. Voilà donc de quoi vous tenir quelques temps occupées durant cet été ! Nous espérons que cette sélection de livres fashion vous fera découvrir de véritables pépites littéraires. Et en attendant, n'hésitez pas à nous dévoiler vos coups de cœur en commentaires ! Read the full article

[lilstjarna]

Récapitulatif de mes voyages en 2022

Nous voici en 2023, l'occasion de revenir sur les voyages effectués en 2022. Mois par mois et avec des anecdotes amusantes pour ne rien oublier des moments vécus.

janvier et février

Du repos et des pulls bien chaud pour cet hiver 2022-2023, on a préféré économiser en prévision de l'été plutôt que de se geler les petons en vacances.

Je suis toujours un peu réticente à partir en voyage en hiver car, malgré mon attrait pour les paysages enneigés et l'ambiance des fêtes de fin d'année, je ne suis pas fan des sacs débordants de sweats, de doigts glacés et de ciels pluvieux.

mars

Poitiers, France

Une belle découverte que la petite ville de Poitiers, partis dans le cadre d'un séjour au Futuroscope (parc d'attractions que je recommande chaudement), nous avons pris le temps de visiter Poitiers sur une journée et avons été charmés par son joli centre ancien.

avril

Milan, Italie

Un mois où nous avons cavalé partout, on ne pourra pas dire qu'on se sera ennuyé. Tout d'abord un week-end à Milan, ville qui me tient à cœur malgré son insalubrité (mais quelle ville italienne n'est pas sale en même temps...). L'occasion de faire découvrir la magnifique cathédrale et les délicieuses spécialités italiennes à des amis.

Rouen, France

Après y être passé en coup de vent il y a quelques années, c'était l'occasion, le temps d'une journée, de pouvoir visiter plus en profondeur la ville aux cent clochers (on n'aura pas pris le temps de els compter pour être honnête). Rouen est une ville charmante avec de nombreux musées, nous avons pu faire un tour à celui des beaux-arts qui nous a énormément plu, et bien évidemment : plein d'églises pour les amateurs de patrimoine religieux.

Grenoble, France

C'est un peu le rituel annuel de se rendre à Grenibl afin de rendre visite à des amis. Mais c'est toujours un plaisir de retrouver cette ville dynamique où la nature et les activités d'extérieur sont multiples et facilement accessibles. Monter à la bastille afin de partir en randonnée est devenue une agréable habitude et nous invite, chaque année, à tester de nouveaux sentiers.

Annecy, France

Après avoir beaucoup entendu parler d'Annecy nous avons hâte de découvrir son centre historique plein de charme. Si nous avons été un peu déçus par la taille de la ville, on en a vite fait le tour quand on est des grands marcheurs comme nous, le cadre idyllique entouré de montagnes et au bord du lac a été un véritable coup de cœur et nous y retournerons avec grand plaisir y passer un week-end bucolique fait de pique-niques et de treks paisibles.

Bruxelles, Belgique

Une autre ville européenne où j'ai pris mes habitudes afin de rendre visite à des amis (tout l'intérêt d'avoir des connaissances qui vivent à l'étranger). Bruxelles est vivante, plein de surprises et de délices culinaires, on ne se lasse pas du grandiose de la grand-place et de prendre à emporter un cornet de frites pour déambuler dans les ruelles pavées.

mai

Stockholm, Suède

Le rêve d'une vie qui n'avait cessé d'être repoussé (la faute d'abord aux autres opportunités de vacances puis au covid) enfin réalisé. S'il y a bien une destination que je souhaitais faire à tout prix c'est Stockholm. Et l'attente fut à la hauteur du ravissement une fois sur place. Entre les enchainements d'iles, les habitations aux multiples couleurs, les nombreux parcs arborés et les musées au riche patrimoine, c'est un séjour enchanté que nous avons vécu là-bas et ils nous tardent de retourner en Suède.

juin

Vérone, Italie

En saisissant une promotion à la volée, nous voici parti entre amis à Vérone le temps d'un week-end. une escapade impromptu, je n'avais jamais même pensé à me rendre là-bas, qui fut une chouette découverte. Cette petite ville plein de charme aux jolies façades colorées nous a terriblement plu et donné envie d'y retourner, en amoureux cette-fois, lors d'un prochain été.

juillet

Stuttgart, Allemagne

Surprenant comme choix de week-end mais Stuttgart c'est avérée être une subtile décision de faire découvrir les villes allemandes à quelqu'un qui n'était pas porté sur le sujet. Très vivante et verdoyante en cette période de l'année, Stuttgart fut une belle découverte estivale et nous en gardons un très bon souvenir.

août

Montréal, Ottawa, Toronto, Canada

Nous l'attendions depuis des années ce grand périple canadien. et nous avons enfin pu nous envoler pour ce pays qui nous fascinait tant afin d'y passer deux semaines. La réalité fut à la hauteur de nos attentes et nous sommes tombés amoureux du Canada (j'ai personnellement eut un véritable coup de cœur pour Toronto). Il ne nous reste plus qu'à y retourner...

New-York, États-Unis

Aller au canada était une bonne excuse pour franchir brièvement la frontière afin de faire une escale à New-York. Ville connue mondialement, nous n'échappions pas à la curiosité empreinte de fascination qu'on beaucoup de personnes pour cette ville. Y mettre les pieds nous a permis de nous forger notre propre avis, et nous à convaincu de revenir pour visiter tous les musées.

septembre

Londres, Angleterre

La voisine de Paris reste une de mes villes européennes préférées, nous y sommes allés pour une courte escapade mais quel plaisir de promener dans les grands parcs londoniens, déjeuner dans un délicieux deli, errer dans les ruelles colorées, lever les yeux vers la city. On ne se lasse pas de cette ville dynamique et culturelle.

octobre

Fougères, Cancale, Dol-de-Bretagne, Granville, France

Virée en famille à la frontière de la Normandie et de la Bretagne, avec un étonnamment beau temps pour la saison. Une semaine faites de ballades au bord de la plage, de galettes sarrasins garnies et de cris de mouettes dans nos oreilles. L'occasion de découvrir des villes que nous ne connaissions pas, notamment Fougères qui nous a grandement plu avec son beau château.

novembre

Vence, Biot, Èze, France

De retour dans le sud de la France pour continuer le cycle de visites des petites villages de mon département d'enfance avec mon compagnon. J'aime toujours autant déambuler dans les ruelles étroites à la recherche d'un chat se prélassant au soleil, grignoter des tapas provençales sur les étals du marché et découvrir la riche programmation temporaire des musées et ateliers d'artistes.

décembre

Bréda, Tilburg, Eindhoven, Pays-Bas

Micro-roadtrip pour ce début d'hiver aux Pays-Bas, à la découverte de petites villes sympathiques à proximité de la frontière belge. Pas de gros coups de cœur mais un sympathique périple avec d'intéressantes visites de lieux culturels. On oubliera cependant difficilement de froid ressenti pendant ces quelques jours.

[nebuleuse-mirobolante]

Je me ronge dans cet état de souffrance ou mon corps est ecartelé entre ce voile de mariage christique et mon envie d'avoir des rapport charnels avec des femmes et de vivre des situations improbables voir illegales.

Je me mettais seins nu dans un bar ,ai deja eu un rapport sexuel dans celui ci ,me droguait avec des inconnus, draguait des femmes et des hommes ouvertement .

J'ai deja été arrêtée par la police après avoir foutue un coup de pied dans les testicules d'un controleur et je me suis deja baignée dans un affluent de la Seine à 4 heure du matin en pleine hiver avec des punk .

J'ai deja fuie la police et suis deja rentrer par effraction dans un pavillon pour faire l'amour avec une fille après avoir fumer du shit.

Cette vie là est excitante et imbibée de transgression.

Elle m'attire encore mais sans drogue ,juste du sexe lesbien dans des endroits improbables, des fous rires et de l'alcool de temps a autre.

L'idée d'être une nonne hors les murs me fait jouir spirituellement .

L'idée d'être cette lesbienne destroy m'attire terriblement.

Je rêve de me comporter comme ce qu'on attend d'un homme viril,d'un voyoue ou d'une punk a chien.

Je rêve de porter un voile comme la Vierge et de m'agenouiller chaque matin.

J'ai profondément envie de faire l'amour avec des femmes par profonde attirance et aussi celle de revivre ces choses loufoques mais il y a 2 choses qui m'en empêchent, mon envie d'epouser Dieu et cette peur de souffrir à nouveau en rencontrant des gens destroy qui perceraient à grand jour mon coté prude et riraient de moi.

En vérité je ne me sent pas claire avec moi même.

Lorseque je me sent vraiment destroy je vais jusqu'au bout mais il suffit que cet éclat mystique et virginal renaisse en moi et mon monde s'effondre.

On me perce alors au grand jour ,cette fille pudique et sage considérée comme ringarde car elle à refuser un verre, une trace ,une baise d'un soir ou de montrer ses seins.

En parlant de ma poitrine ,elle est comme un cadeau que joffre à Dieu et il y à comme une morale qui m'interdit de la remontrer accompagner d'un sentiment de modestie feminine et de chasteté.

Je me sent à la fois féministe et soumise à Dieu volontairement.

C'est comme ce père que je n'ai jamais eu et cet epoux humain que je n'aurais jamais

Cette soumission me fait etrangement un bien fou et paradoxalement elle me libere .

J'aime me sentir humble envers lui.

J'aime dire que mon corps lui appartient d'un point de vue spirituel et j'aime dire qu'il m'appartient d'un point de vue féministe.

Perdre ma poitrine ,dans un cancer par exemple ,ce serait qulque chose d'atroce car ce serait comme perdre ce cadeau que je lui réserve ardemment.

Ce tiraillement est horrible car je ressent que cette partie de moi qui est destroy cherche à reprendre le contrôle .

Elle à envie de cracher par terre ,de jurer à tout va comme une lascar ou une punk ,de s'amuser avec des filles ,de partir en courrant pour fuire la police après avoir fait l'amour dans un endroit interdit mais cette peur qu'on vois sa croix et sa pudeur religieuse est trop puissante.

L'idée du jugement et de la moquerie serait insupportable.

Pour reparler du voile, je voulais vous dire que quand je me couvre les cheveux je ressent à un degré infinie cette esprit masculin bienveillant dont je n'ai pas eu la presence dans mon enfance .

C'est Jésus .

C'est bizarre à dire mais cette partie de moi est de droite,l'idée d'une femme soumise à un homme qui est le Christ même si je suis fondamentalement de gauche voir même d'extreme gauche dans tout ce que je suis.

Cette immense partie de moi reste de droite mais pas d'une droite égoïste mais une droite interiorisée qui fonctionne uniquement pour ma personne ,seulement moi ,sans rien imposer aux autres.

C'est comme une droite spirituelle, être droit dans ses bottes jusqu'au bout mais a l'exces .

Porter ce voile christique donc me couvrir les cheveux, c'est aussi être anti systeme paradoxalement car c'est refuser la société ,le dogme du couples et les dictats de beauté patriarcaux.

C'est un cri de révolte contre ce monde basée sur l'apparence et la meritocratie de l'invidue dans sa relation.

Voilà, pour ce temoignage.

J'espere me retrouver vraiment un jour comme le ciel retrouve son soleil et la mer son calme.

Alexia

Le passage à l'age adulte

Repassage pleins de tumultes

Hier j'avais environ 20 piges

Pleine de passions mais aussi forte qu'un coton tige

J'me marave alors a coup d'entrave

J'etait la lave de la mort et l'epave

J'suis toxico après avoir été dans pleins de centre

J'ai des maux hardcore pleins le ventre

J'erre dans les rues à la recherche de gue-dro

On me lance une perche et je me retrouve dans cette guerre de maux

Papa est pas là

Maman me comprend pas

J'cisaille mes bras à coup d'entaille

J'entaille ma foi à coup de mitraille

Je subit des viols dans cette camisole

C'est dur de grandir dans cette vie de folle

J' tente d'en finir du 12 ème etage

Plus de desir ,je n'ai que de la rage

C'est dur de grandir dans ce monde

J'ai encore peur de l'orage qui gronde

Le ciel a la Couleur d'un tercian ecrasé

Pas celui d'une fleur au firmament bleuté

J'suis ien-cli des requins au petit matin

Toxico au coeur clandestin loin de TF1

J'touche pas aux taz mais la morphine m'embrase

La bouche pleins de mort fine ,tel est mon blaze

C'est dur de grandir alors j'redeviens l'enfant avec ma petite trousse Rose

Entre les viols et les bisounours aux milieux des roses

J'aimerais que maman prenne dans mes bras

J'en ai rien à battre de pas faire du rap de gangsta

Mes 20 ans de poète ,j'suis encore qu'une gosse

J'ai 10 ans dans ma tête ,deja chez les moloss

J'aimerais m'etouffer à l'ammoniaque

Qu'on me bouffe la rate et que j'creve dans une flaque

J'etais une ti-pe maintenant je te tipex

J'ai plus peur des mechants et encore moins de mon premier ex

Maintenant je gueule car j'ai encore mal

J'suis plus l'enfant seule mais l'enfant sale

Celle qui est pure mais te casse les couilles

J'ai plus du tout peur de ma propre mouille

Celle qui est crachée hors des murs et dans ma prose

J'fait tache mais que dans la peinture et jt'decompose

Ce qui te tue pas te rend plus forte

Avant j'y croyais pas ,regarde comment j'ai defoncer les portes

Ma vie est um combat et une danse

Je suis adulte après avoir traverser la souffrance

J'ai connue quelques soirs à la rue

Là ou les mecs se ruent

Je me suis vue clamser et renaitre

La preuve j'ai finit par pas m'jetter par la fenêtre

Ambulance ,decadence,souffle rance

J'ai connu l'errance et la souffrance

J'ai connue les défonces et les cris

Maintenant j'me bat contre les ronces même en pleine nuit

A la fois ecorchée vive ,frère

A la fois estropiée ivre dans l'ether

Je veux vivre même estropiée dans la mer

Je veux rire même eclopée dans l'estuaire

J'me suis jetter par terre en m'arrachant les cheveux

J'me suis mutiler les artères esperant voir du sang bleu

J'ai vu le cosmos devenir louche et péter un cable

J'me suis vu accouchée ,moi sur une grande table

Toxico au Lyrica,j'suis devenue Nébuleuse

Maintenant accro au lyrique qui vous creusent

C'est dur de grandir avec des problemes mais maintenant votre système je le nique enfin et à coup de poèmes

Nébuleuse

[leblogdemarinaetjeanmarie]

SAMEDI 24 JUIN 2023 (Billet 1 / 4)

De rares icônes byzantines évacuées d’Ukraine exposées au Louvre

Depuis le 14 juin et jusqu'au 6 novembre prochain, dans une petite salle aménagée spécialement, le public peut admirer au Louvre cinq rares icônes byzantines, qui ont été récemment évacuées du musée Khanenko de Kiev, en Ukraine, afin d’éviter les pillages et les bombardements russes.

Peintes à l’encaustique (cire sur bois), ces précieuses œuvres viennent à l’origine du monastère Sainte-Catherine du mont Sinaï (Égypte). Il n’en resterait au monde qu’une dizaine de ce type, quatre d’entre elles (datées du IVe siècle ou du début du VIIe) constituant les premiers témoignages connus de l’art de l’icône !

« Ce sont de rares témoignages de la naissance de l'image chrétienne », explique Maximilien Durand, directeur du futur département des Arts de Byzance et des Chrétiens en Orient. « Il s'agit de l'un des premiers exemples de ce qui deviendra l'Art byzantin, précise-t-il. À cette époque, on élabore une conception de l'image tout à fait révolutionnaire, qui consiste à penser que la personne représentée est réellement présente dans l'image. »

Le musée Khanenko a également évacué avec elles onze autres œuvres sur bois, des icônes et des peintures primitives italiennes, qui sont désormais à l’abri dans les réserves du Louvre.

Toutes sont arrivées le mois dernier, sous escorte militaire, après cinq jours de voyage par la route, en passant par la Pologne et l’Allemagne. Une opération compliquée, qui a nécessité beaucoup de discrétion. Leur périple avait en réalité commencé cet hiver, lorsqu’elles avaient été exfiltrées de leur musée pour être stockées dans des réserves secrètes.

Mais les conditions de conservation dans cette cachette étaient très mauvaises : des coupures répétées d’électricité causées par les attaques ennemies y entraînaient une instabilité problématique de la température et du niveau d’humidité… Situation qui a poussé le musée Khanenko à envoyer les œuvres à Paris.

(Source : beauxarts.com »)

_________________________________

Dès qu’il a appris la nouvelle par Marie-Noëlle (C.), une amie toulonnaise de passage à Paris et qui les avait vues au Louvre, JM, mandaté par la Direction du Blog (et membre des « Amis du Louvre ») y est allé en repérage. Se souvenant peut-être des animations qu’il proposait aux enfants dont il s’occupait à l’époque, partir à la recherche de ces icônes, dans le dédale des TRES, TRES nombreuses salles et galeries du Louvre, parmi des milliers et des milliers de visiteurs, a été pour lui un grand plaisir ! Une véritable « Chasse au Trésor »… qui retrouve ici son sens initial !

Il les a photographiées, vous les trouverez ci-dessous.

Ce qui est intéressant, c’est de lire tous les textes qui sont sur les murs qui racontent l’histoire de chacune d’entre elles. Ne manquez pas de le faire si vous vous décidiez à y aller et par avance, JM vous souhaite BON COURAGE pour les trouver !

Saint Nicolas

Icône en micromosaïque. Empire byzantin (fin du XIIIe siècle). Encadrement d'orfèvrerie du XIVe siècle. Micromosaïque, argent doré.

Saint Platon et Sainte Glycérie

6e et 7e siècles. Peinture à l'encaustique sur panneau en bois.

Saint Serge et Bacchus

6e et 7e siècles. Peinture à l'encaustique sur panneau en bois.

Vierge à l'enfant

6e siècle. Peinture à l'encaustique sur panneau en bois.

Saint Jean-Baptiste

6e siècle. Peinture à l'encaustique sur panneau en bois.

[freelance-informatique]

Milan AC vs Naples : Les conseils de nos experts pour parier !

Ce soir à San Siro, Milan AC vs Naples s'affronteront en quart de finale de la Ligue des champions. Si vous êtes à la recherche de pronostics intéressants avant cette rencontre, nous avons fait une sélection pour vous. Milan AC vs Naples : Dynamique des deux équipes Le Milan AC n'a pas été constant cette saison et a eu une qualification difficile face à Tottenham. Ils ont également connu des résultats contrastés en Serie A. Ils ont perdu contre l'Udinese, ont écrasé Naples et ont été tenus en échec par Empoli. Face à la meilleure attaque de la C1, leur inconstance pourrait leur jouer des tours. Lire aussi : AC Milan : Les dessous du malaise Milanais de cette saison ! De son côté, Naples a surpris tout le monde cette saison en ayant 13 points d'avance sur la Lazio de Rome. Ils sont capables d'aller loin en Ligue des champions. Même s'ils ont récemment perdu contre Milan AC, ils ont enchaîné de longues séries de victoires. Naples possède la meilleure attaque de la compétition avec 27 buts. Même sans Osimhen, ils sont capables de faire de belles choses. Pronostic : Victoire de Naples ou match nul Nous vous suggérons de miser sur un résultat favorable à Naples ou à un match nul. Les Napolitains, qui ont remporté leur dernier match à San Siro en septembre dernier (1-2), sont en forme. Ils restent sur une série de 8 victoires consécutives en déplacement. Mis à part deux défaites à domicile contre leur adversaire du soir (0-4) et contre la Lazio le mois dernier (0-1), Naples n'a rien à se reprocher cet hiver. Bien que leur attaquant Victor Osimhen soit absent, ils peuvent compter sur des joueurs tels que Raspadori, Zielinski et Kvaratskhelia pour remporter une belle victoire contre les champions d'Italie. Selon nos prévisions, la rencontre sera très disputée et plutôt fermée, avec une issue potentiellement favorable pour les Napolitains. Lire aussi : Ansu Fati enrage contre Barcelone, Milan veut attirer le joueur ! Naples ouvre le score Notre deuxième pronostic est que Naples ouvrira le score. Nous sommes convaincus par l'attaque la plus efficace de la Ligue des champions, qui a marqué sept buts (à part les quatre réalisations d'Osimhen) lors de ses cinq derniers matchs. De plus, cette équipe a remporté ce pari à quatre reprises. D'autre part, le Milan AC n'a pas été très performant devant le but depuis début mars et a même subi sa septième défaite en Serie A contre l'Udinese le mois dernier. Bien que les Rossoneri aient rebondi lors de leur dernier match contre Lecce, nous pensons que Naples est plus susceptible de marquer en premier. Milan AC vs Naples : Moins de 2,5 buts dans ce match Nous recommandons de parier sur moins de 2,5 buts dans ce match. Cette confrontation s'annonce très serrée et pourrait se terminer par un score faible, voire même nul. Le Milan AC n'a pas été très efficace sur le plan offensif à San Siro ces dernières semaines, et l'attaque puissante de Naples pourrait souffrir de l'absence du buteur nigérian. En conséquence, la solidité défensive des deux équipes pourrait dominer lors de ce premier match. Lire aussi : Rasmus Højlund comme successeur désigné d'Osimhen à Naples ! ________ Pour retrouver tous nos pronostics football, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article

[lesombresdeschoses]

DE L'AUTRE COTE DU LAC

Je vis dans une petite maison juste en face d'un Lac. En Écosse, pas loin de Glasgow. Le matin je sors de mon antre pour profiter de la vue et du calme, une tasse de thé bien chaud à la matin. La vapeur crée une sorte de halo de brume autour de moi, me donnant l’impression de sortir d'un nuage. Un moment féerique, comme si je venais d'un autre monde, sur une planète inexplorée. Quand je regarde le loch, il me semble apercevoir une ville se dessiner dans les profondeurs des eaux. Je crois observer un autre univers à travers une lucarne magique. J'aime cet endroit. Je m'isole souvent dans cette cabane. Pas de bruit, pas d'interaction sociale, aucune obligation d'aucune sorte, seulement la nature et moi, en paix. Une sérénité absolue.

Je n'y fais pas grand chose, mais je ne m'ennuie jamais. En hiver, je lis des livres au coin du feu, j'écris mes récits. En été, je nage dans le lac, puis glande dans les arbres en regardant bêtement le ciel. Quand il pleut, j'aime me blottir près de la fenêtre pour écouter l’onde frapper son rythme contre la vitre.

Parfois je fais du stop pour aller en ville, retrouver la civilisation. Une petite bière dans un pub, un petit concert amateur, une soupe bien chaude dans un restaurant chinois, et bien sûr, le rituel du lèche-carreau des magasins du centre - l'incontournable sortie culturelle du bof ! - ça fait du bien de sortir du méditatif pour s'abrutir gentiment de futilités.

Ce jour-là, en rentrant de Glasgow, après avoir flâné toute la journée dans les boutiques, je trébuche, puis tombe dans une flaque d'eau, juste à côté de l'arrêt de bus. En me relevant je me rends compte que l'arrêt n'est plus à côté de la flaque, mais sur le trottoir d'en face. Cette flaque serait-elle un vortex ? Un vortex servant à traverser la rue. Pas très utile.

Changement de programme : vortex ou pas, je vais devoir passer à mon appartement pour me changer, je suis trempée ! Quatre mois que je n'y ai pas remis les pieds, ça va me faire un peu bizarre.

Cet appartement est surtout un pied-à-terre. Vingt mètres carrés, c'est amplement suffisant pour dormir et fonctionner de façon basique.

En sortant de chez moi j'ai eu un moment d’hésitation, un sentiment de gêne indéfinissable. J'ai la clé, j'habite bien ici et pourtant, j'ai l'impression d’être étrangère à tout ceci. Une fois dans la rue je jette un coup d’œil sur l'immeuble, puis autour. J'ai pu observer quelques petits changements. Le cerisier du numéro huit n'était plus là et le bâtiment au numéro cinq a un étage de plus. Soudain, j'entends une voix masculine m'interpeller. En me retournant, je tombe nez à nez avec Alex.

Alex. Je le croise assez souvent pour quelqu'un qui prétend ne pas le connaître.

Le regard humide, il me regarde, tétanisé de surprise. Je me sens mal à l'aise. Il se jette brusquement sur moi et me serre fort contre lui. Alex n'est pas quelqu'un de particulièrement expressif, quant à ses sentiments. Son attitude commence à m'angoisser.

— Ça fait trois semaines que tout le monde te cherche, tu as disparu sans nouvelles !

Je ne sais pas quoi répondre. Et j'avoue que je prends plaisir à être dans ses bras. Il me rassure. Il fait partie de ces rares personnes qui ne m'agacent pas prodigieusement au bout de cinq minutes.

Pas évident d'être misanthrope.

L'automne, au crépuscule, les fenêtres des bâtiments s'allument les unes après les autres. L'air frais me pique le visage. Blottie contre le torse de cet homme tout droit sorti de mes rêves les plus fous, je me détends. Je sens la chaleur de son corps. Ma main glisse doucement dans son dos, je l'enlace à mon tour, je me laisse aller à ce sentiment d'apaisement. J'ai l'impression de retrouver un amour perdu. Mais ce n'est pas ma vie.

Alex. Je ne le connais pas dans ma réalité, mais ici nous sommes fiancés ! Je me suis encore perdue dans une dimension parallèle. Et toujours cet homme sur mon chemin... Une dimension parallèle dans une flaque d'eau ! De mieux en mieux ! Mais si j'ai disparu depuis trois semaines, où suis-je allée ? Je vais prétendre être elle, le temps de trouver la réponse à cette question. Ça m'inquiète.

Londres. Nous vivons dans un loft, à Londres. Une existence paisible. Le grand amour.

Il y a à peine un instant j’étais à Glasgow !

Je suis censée me reposer. J'ai prétendu être amnésique, vu que je ne peux expliquer ma présence dans ce monde, qui n’est pas le mien. Seule, dans ce bel endroit, situé non loin du centre, au dernier étage d’un immeuble contemporain, j’observe l'immense baie vitrée donnant sur vue époustouflante de la ville.

Alex et moi avons les moyens de nous payer un truc pareil ?!

J'aimerais rester, mais ce n'est pas chez moi. Je dois trouver les raisons de ma disparition. Il est temps de fouiller dans ses affaires. Au bout de quelques heures, je finis pas tomber sur un bout de papier avec une adresse, le jour et l’heure d’un rendez-vous. Il date exactement de trois semaines. Je sors. Je vais me rendre au lieu indiqué en espérant que je ferai le même parcours qu'elle le jour où elle s’est évanouie dans les méandres du temps.

Sur le trajet, je commence à ressentir une angoisse grandissante. Je marche machinalement. Je tourne dans une rue, puis dans une autre, attirée par quelque chose qui me semble familier. Une impression de déjà-vu. J'aboutis à une route dans la zone industrielle. Le point de rendez-vous n'est pas loin. Je le sens. Soudain, au lieu de longer la bande d'arrêt d'urgence, je bifurque vers une haie chaotique de buissons et d'orties murant un petit champ abandonné en jachère. Des herbes folles, quelques petits arbres s'y laissent pousser de façon anarchique. J’éprouve une forte impression difficile à définir, puis me dirige vers cet étrange pâturage. Je m'arrête à côté d'une zone où aucune herbe n'a poussé, comme si la terre avait été fraîchement retournée. J’observe ce lopin, tétanisée. Je n'arrive plus à penser. Brusquement, je me jette au sol et commence à creuser énergiquement avec mes mains.

Un corps. Un corps avec mon visage. Mon visage !

Je reste assise là, le regard rivé sur cette vision mortuaire. Mon visage tuméfié par la mort. Mon corps gisant là, la face pleine de terre. Je me regarde, sans vie. Morte.

Quelqu'un m'a tuée et enterrée là, comme un chien !

Sortie de cette torpeur, j'ai arrêté une voiture pour demander au conducteur d’appeler la police.

Son entourage doit savoir ! Ce qui l’on connue, doivent pouvoir faire leur deuil !

Je suis passée au loft pour revoir Alex, une dernière fois. Il n'a pas compris. Il n'a pas compris que je partais. Il n’a pas compris que je lui disais adieu. En sortant de l'immeuble, je croise les policiers venus annoncer la macabre nouvelle à cet homme qui hante mes rêves.

Rentrer dans mon monde a été facile, j'ai simplement sauté dans la flaque d'eau. En me relevant, l'arrêt de bus était bien à côté de moi. Ça manquerait presque d'élégance.

L'automne au crépuscule, à Glasgow.

Assise dans le bus, près de la fenêtre, trempée comme après une averse, je pense à Alex en regardant le paysage défiler sous mes yeux. Son univers doit s'écrouler en ce moment. Perdre quelqu'un de cette façon. Cela fait trois semaines que je suis décédée dans son monde, comment va-t-il pouvoir s'expliquer le fait de m'avoir vue en vie, alors que j'étais morte. En sortant du bus je tends le bras machinalement pour arrêter une voiture, qui pourrait me déposer près de ma petite Datcha. Ma bulle. Il fait noir maintenant. Un chauffard pourrait me renverser. Mais ce n'est pas mon heure, quelqu'un s'est arrêté et, par chance, il passe par chez moi. En me déposant juste devant ma cabane, il me souhaite une bonne soirée, puis fait demi tour. Je ne le connais pas. Je ne le reverrai sans doute jamais. Mais son geste m'a marquée à jamais : il m'a permis de rentrer chez moi, indemne, il ne m'a pas fauchée pour m'enterrer là comme si je n'avais pas existé.

[deliciouscoffeedreamer]

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Les 5 meilleures écharpes de portage pour bébés Comparatif

Il permet de renforcer le lien avec votre bébé tout en gardant libres https://www.portageenecharpe.com vos mains afin de vaquer à vos occupations. Cet article est confectionné avec du polyester durable, une matière douce et respirante à la fois pour remplir différentes fonctions tout au long de l’année. Elle joue le rôle de coupe-vent et coupe-froid en hiver, anti-transpirant en été pour garder bébé dans un cocon confortable. Qui plus est, l’équipement comporte un panneau amovible pour protéger votre enfant du vent ou du soleil lorsque c’est nécessaire.

Je ne connais pas ton porte bébé mais il y a sûrement des noeuds qui n'appuient pas sur les seins, je pense notamment au portage dorsal mais ton bébé est peut-être encore un peu petit... Les pmi font parfois des ateliers de portage, tu pourrais y trouver des conseils. J'ai un Emeibaby comme porte bébé et une écharpe hoppediz mais je m'en suis jamais vraiment servi vu qu'on a appris qu'à faire le noeud kangourou et ça m'appuie encore plus que le porte bébé. La différence dans les paramètres de contrefaçons (généralement vers le bas) se traduit par un soutien moins solide d’un bébé qui grandit. Un rembourrage de mauvaise qualité au niveau des bretelles et de la ceinture peut entraîner le gonflement du joint et le rendre moins durable.

Un deuxième facteur qui a une forte influence sur le sommeil du nourrisson est l’allaitement maternel. Le sommeil post-natal sûr du nourrisson commence surtout en présence d’une mère informée, qui allaite, engagée ou d’un père informé et engagé. Le casier à biberons peut contenir jusqu’à 6 biberons NUK First Choice+ et est idéal pour le...

Voici les principales marques qui sortent du lot et proposent des modèles aux bons rapports qualité-prix. Pour nettoyer votre écharpe de portage, le mieux est d’opter pour la machine à laver, programme bébé avec une lessive adaptée à la peau fragile de l’enfant. Si vous avez un doute, le lavage à la main peut également faire l’affaire. Parmi le très grand choix d’écharpes de portage, nous avons retenu 5 modèles répondants à trois gammes de prix pour que chacun s’y retrouve. Dans ce registre, les écharpes de portage sont nombreuses sur le marché et proposent des formes ou des textiles différents, adaptés à toutes et à tous. De quoi rendre ce moment de sortie avec bébé encore plus complice et confortable.

En plus de sa grande facilité d’utilisation, elle se veut confortable grâce à sa conception similaire à celle d’un porte-bébé ordinaire. Autrement dit, sa ceinture à nouer et ses longues bretelles vous promettent une commodité sans pareille, autant pour vous que pour l'enfant. Les marques déterminent la longueur de leur écharpe de portage en fonction des positions les plus adoptées par les parents. Les écharpes sans nœud sont généralement plus courtes que les modèles avec nœuds. Elles vous agrémenteront la vie de la naissance jusqu’à ce bébé atteigne ses 18 mois. Plus simple, mais aussi plus facile d’usage, cette écharpe de portage est un des meilleurs choix pour votre bébé.

Le porte-bébé est un équipement de puériculture très utile, une alternative à la poussette pour promener votre chérubin à l’extérieur. Mais, on peut tout à fait l’utiliser à l’intérieur pour garder les mains libres et vaquer à ses occupations pendant un moment déterminé. Qui plus est, votre bout de chou peut se blottir contre vous, il se sentira au chaud et en sécurité. On apprécie l’excellent maintien de la tête qui évite les chocs dans les cervicales.

Il existe de nombreuses écharpes de portage qui sont dignes d’intérêt. Néanmoins, Koala Cuddle Band est de loin celle qui fascine en raison de ses nombreux avantages. En effet, il s’agitd’un porte-bébé idéal pour les longues promenades, peu importe les saisons.

Les jeunes parents, et notamment les jeunes mamans de bébés aux besoins intenses, ont souvent tendance à dire qu’ils n’arrivent pas à répondre suffisamment vite aux exigences de leur bébé. Tous les besoins et demandes d’un bébé aux besoins intenses revêtent un caractère d’extrême urgence. Il n’a pas de gradations ni de demi-mesures dans ses attentes et besoins. Love Radius offre également des écharpes qui aident à porter votre bébé aisément là où vous allez.

[aisakalegacy]

Hiver 1898, quelque part au milieu de l’Atlantique (1/6)

Cher cousin Adelphe, Je vous écris de ma cabine de seconde classe au bord de La Bourgogne, sur laquelle j’ai quitté New York il y a bientôt une semaine. Je suis rentré à Hylewood à la fin de l’automne dernier, où j’ai passé quelques mois. J’ai dû quitter l’Egypte un peu précipitamment pour des raisons personnelles, laissant derrière moi ses couleurs, ses rues grouillant de vie, ses effluves de nourriture grillée, de pain frais et de viande, son air chargé d’épices, ses beautés enivrantes. J’ai quitté le soleil brûlant du désert pour l’hiver glacé et impitoyable de l’Ontario, son ciel gris, son air froid, ses paysages couverts de neige, ses gens emmitouflés dans des vêtements épais, sa vie terne et ennuyeuse.

Ma femme m’attendait sur la plage, dans la neige, notre fille dans les bras - vous ai-je dis que j’ai une fille ? Louise a eu quatre ans cet automne. Je la rencontrai pour la première fois.

La première chose que je remarquai chez ma femme, c’était son sourire. Un sourire chaleureux qui n’avait pas changé après cinq ans d’absence, éclairant un visage familier mais plus tout à fait - j’avais laissé une jeune fille enceinte et je retrouvai une femme. Je craignais de retrouver une étrangère - il est vrai que nos correspondance avaient été un peu erratiques. Mes peurs s’envolèrent dans le soulagement de la retrouver et de la tenir contre moi pour la première fois depuis cinq ans.

[Transcription]

Jules Le Bris : Génie. Eugénie Le Bris : Jules ! Jules Le Bris : Et une jeune dame que je ne connais pas encore ! Eugénie Le Bris : Dis bonjour à Papa, Louise. Louise Le Bris : Huh… Eugénie Le Bris : Je comprends pas, elle capotait ce matin avant le dîner… Avant de partir elle courrait partout, elle était folle comme un balais et astheure elle fait la timide… Jules Le Bris : Avec ma moustache pleine de givre, je dois l’intimider. Nous aurons tout le loisir de faire connaissance à la maison, au chaud ! Eugénie Le Bris : Oh, je suis contente de vous voir ! Vous avez fait bon voyage ? Avec cette neige, j’avais peur que votre barque se renverse. Criss, vous êtes gelé et y tombe des peaux de lièvre… Eugénie Le Bris : Vous avez déjà la guédille au nez. Rentrons vite à la maison, Coral vous donnera un peu d'lait si vous êtes assoiffé. Vous allez manger des toasts su'l'poêle à bois, et… Jules Le Bris : Ne vous inquiétez pas pour moi. Une bonne pipée, un lit confortable et une bonne nuit de sommeil, et je serai comme neuf.

[univers-paralleles-de-millina]

Retrouve moi cet hiver (pour le meilleur et pour le pire) de Cindy LIA

J’avais peur que cette histoire entre les deux protagonistes ne tienne pas debout, mais l’auteure a su y mettre de l’émotion et me convaincre. Une excellente lecture pour ma part !

Citation : « Je grimace et me venge sur un nouveau carré de chocolat.— Et encore, tu ne connais pas le pire !— Quoi, il y a pire ?— Hum hum… Sawyer me dévisage comme si j’étais l’objet d’une expérience scientifique. Et pourtant, son intérêt malsain pour cette famille dévoile la même faille qui m’a poussée à débarquer ici à l’improviste. Ma blessure est suintante, encore à vif. Elle explose au…

[bullesetplumes]

(22.6) ce qu’il reste des lieux

En passant dans une ville où j’ai habité par le passé, mon chemin m’a mené face à un ancien lieu que j’ai autrefois nommé « chez moi ». Je me rappelle monter les escaliers pour la première fois, les descendre pour ne jamais les remonter. Je me rappelle la cage étroite, où le canapé usé n’est passé que grâce à un jeu habile de contorsion et d’effort, vite récompensé lorsque nous nous jetâmes dessus en soupirant. Je me souviens de la chaleur des combles en été, et la joie d’un sol chauffé par le voisin du dessous en hiver, celle aussi de se coucher à même le sol et de regarder le ciel par la fenêtre de toit, tout en s’imaginant ailleurs.

En rentrant là où j’habite désormais, et à l’orée d’un nouveau départ, j’ai repensé à cet ancien immeuble, loin de là où je suis. En montant les marches, j’ai compté, plus qu’une soixantaine de fois à faire ce geste, à prendre ces cinq virages, à contempler la cour interne une fois sur deux pendant la montée. Plus qu’une soixantaine de fois à tourner la clef deux fois, avant d’ouvrir la porte sur le long couloir central, à m’asseoir sur le vieux meuble pour ôter mes chaussures, à déposer mes affaires sur le canapé, puis à aller me servir un verre d’eau avant de m’asseoir.

Là où je regarde d’habitude les lignes droites d’un livre ou allume mon média favori, je me suis pris à regarder le plafond de mon salon, non pas pour combler le manque de sommeil, mais pour y découvrir un espace préservé de mon regard, à me prendre de vertige pour ce lieu que j’appelle encore chez moi, avec sursis. J’ai repensé aux rires, et aux larmes, aux adieux qui ont été faits, aux parties gagnées et au temps perdu, aux personnes disparues, mais à celles aussi qui viennent d’arriver.

J’ai pensé que c’était la dernière fois que nous aurons habité ensemble, car tu ne seras plus là pour la suite de mon voyage.

Mes pieds nus ont marché sur le parquet, connaissant son contact par cœur, puis sur le carrelage froid, où j’accélère toujours, avant de retrouver le parquet de la chambre, avec ce regard de la dernière fois, qui ressemble tant à celui de la première fois, ces yeux qui se demandent ce qu’il reste des lieux quand nous ne sommes plus là.

[aforcedelire]

Trente jours d’obscurité, Jenny Lund Madsen

Hannah est une autrice danoise de « vraie » littérature, qui exècre la littérature de genre... et qui déteste encore plus Jorn Jensen, auteur de polar à succès. Elle lui tient tête en disant que n'importe quel idiot est capable d'écrire un polar en un mois... et la voilà partie pour l'Islande, avec un délai de trente jours pour écrire son roman. Sauf qu'à peine arrivée, un adolescent trouve la mort. Ni une ni deux, voilà Hannah enquêtrice — mais très maladroite.

C’est un polar très original, qui se dévore d'une traite ! J'ai adoré le lien entre le thème de l'écriture, et entre l'histoire. On a parfois une mise en abîme entre le roman et celui que Hannah écrit, et c’est super intéressant. En plus, on assiste aussi à une évolution du personnage principal, qui passe de snob au début du livre à beaucoup plus sympa et humble à la fin !

Vers le milieu de l’histoire, je pensais avoir deviné qui était le tueur (il y avait de plus en plus d’éléments qui me faisaient penser ça), mais au final je me suis bien faite balader, et j’ai adoré ! Par ce côté-là, ça m’a un peu rappelé La vertu du mensonge de Ellen G. Simensen, un polar norvégien (et premier roman également) qui était sorti chez Gallmeister cet hiver. Tu peux d’ailleurs retrouver ma chronique sur ce blog : )

Les éditions Gallmeister frappent encore en plein dans le mille avec ce premier roman danois, et nous prouvent qu'ils ont décidément très bien fait de s'ouvrir au reste du monde !

10/05/2022 - 15/05/2022