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Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
Établir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
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lost soul au 2(french)
C’était un jour agité sur la montagne de fleurs et de fruits. Pour une raison quelconque, tous les singes étaient très bruyants aujourd’hui ; et c’est sans doute cela qui a forcé le roi à quitter sa réflexion pour regarder la porte depuis le confort du lit de la chambre de Macaque.
-Je pense que ce n’aurais pas été ton jour. Les singes sont bruyants aujourd’hui.
Wukong n’a pas osé se mettre sous les couvertures. Il n’avait pas envie de mettre du désordre dans la chambre de son ancien ami. Alors il s’était simplement allongé là, sachant parfaitement qu’il ne trouverait pas le sommeil. L’endroit était resté tel qu’il l’avait trouvé à son arrivée sur la montagne. Des feuilles de papiers étaient même restés sur le sol et prenaient la poussière. Quelques dessins à l’effigie de Wukong pouvaient être aperçus sur dans un des tiroirs à moitié fermé du bureau de Macaque. Certaines poudres reposaient gentiment sur la commode du singe de l’ombre, le placard où il cachait ses déguisements était fermé ; et l’un de ses coffres débordait toujours de rouleaux, tissus, et trésors en tout genre. La chambre était bien trop rangée malgré les quelques affaires qui dépassaient du rangement implacable de Macaque. Wukong s’aimait à penser que ce petit grain de désordre était une habitude que le macaque à six oreilles avait pris de lui avec le temps. La seule chose que Wukong avait touché était les senteurs que Macaque utilisait pour parfumer sa chambre. Une odeur de vieux papier et de fruits sucrée dans lequel Wukong se plongeait les quelques fois où il venait ici.
Wukong ne put pas rester bien longtemps à penser, car les cris de ses sujets lui cassaient les oreilles. C’était devenu insupportable. Qu’est ce qui pouvait bien les mettre dans un état pareil ? Wukong essaya au mieux de comprendre ce qui était dit ; mais ce qu’il se disait était dit et mélangé tant que Wukong ne put mettre le doigt sur aucun mot propre.
-Il semblerait que je doive te quitter bourgeon. Mon royaume m’appelle.
Aussitôt dit, Wukong sauta du lit et sortit de la chambre. Immédiatement, dans le couloir, une foule de singe se tournèrent vers leur roi au moment où il ferma la porte derrière lui. Il se passa une seconde où tout le monde sembla s’assurer que c’était bel et bien leur roi qui sortait de la chambre du décédé qui était presque considéré comme le second roi de la montagne. Puis, la foule de singe lui sauta dessus. Petit comme grands, démons singes comme singes normaux. Tous ce qui se trouvait dans le couloir l’écrasèrent de soulagement, enfouissant leur roi sous une montagne de singe.
-Hey les gars. Vous allez me tuer là. Se moque le roi.
Personne ne trouva ça drôle. Wukong fit de son mieux pour se dégager avant de demander plus d’explications. Pourquoi diable y avait-il autant d’agitation dehors et à l’intérieur ? La réponse lui fut donné par un singe étranger que Macaque avait ramené à la montagne. Wukong se souvient de lui car Macaque l’avait présenté lui-même, lorsque Wukong était rentré après avoir été chassé par le moine.
« Il te ressemble un peu » avait rit Macaque à l’époque. « Il est très bruyant. »
Wukong se souvient qu’il n’a pas aimé l’attention que portait Macaque à ce nouveau venu, et les deux amis s’étaient disputés pour une raison dont Wukong ne se souvient même plus après.
-Mon roi, vous avez disparu depuis trois jours et trois nuits, et vous n’aviez averti personne d’un quelconque départ. Tout le monde s’inquiétait de votre absence. Nous avons pensé le pire.
Wukong écarquilla les yeux. Les cernes sous ses yeux semblaient tirer sur sa peau. Et ses orbites étaient un peu trop sèches. Le roi ferma les yeux et se les frotta pour les humidifier un peu, sous le regard inquiet de ses sujets en première ligne devant lui.
-Je vais bien. Annonce le roi en clignant plusieurs fois des yeux sous l’inconfort d’avoir les yeux secs.
Il ne s’était pas rendu compte qu’ils l’étaient jusqu’à ce qu’il écarquille les yeux. Combien de temps ne les avait-il pas fermés ? Combien de temps était-il resté à perdre son regard dans le plafond de la chambre de son ami ?
-Je vais bien. Répète le roi en continuant de cligner des yeux. Mais, trois jours ? Vraiment ?
Les singes hochèrent la tête. Dehors, le vacarme s’était arrêté. Quelqu’un a dû les prévenir que leur roi était retrouvé. Wukong cligna encore plusieurs fois des yeux. Des larmes coulèrent avant de finalement laisser une vue floutée par les larmes à Wukong.
-Woah…euh… Un dernier clignement pour chasser l’eau de ses yeux, et sa vue fut de nouveau claire. Désolé de vous avoir inquiété les gars. J’ai juste fait une super grosse sieste.
C’était un mensonge. Cela faisait des lustres que Wukong n’arrivait pas à dormir, à moins que l’un des petits singe ne vienne se reposer sur lui. Un frisson familier parcourut Wukong. Il l’ignora et se pressa de rassurer son peuple. Il attrapa quelques petits dans une main, pris la main de quelques petits démons singes de l’autre, et laissa le reste de ses sujets, le suivre hors du temple.
À l’extérieur, le reste de son peuple s’était réuni autour du temple. Ils formaient un mur immense de singe qui entourait l’entrée du temple. Wukong se rendit compte alors, à quel point son peuple était inquiet. Il n’y avait pas eu de telles assemblées depuis longtemps. Il soupira et murmura dans sa barbe.
-J’ai vraiment le dont d’inquiéter tout le monde, hein bourgeon ?
Il était évident que Macaque ne lui répondrait pas. Mais il aimait penser que le singe de l’ombre aurait pu l’entendre peu importe où il se trouvait. Comme cela a toujours été le cas lorsque Macaque était de ce monde.
- Ah…on dirait que j’ai fait peur à tout le monde hein ?
Comme un seul singe, le mur de primate hocha la tête plusieurs fois. Puis, un murmure fort commença à parcourir la foule. Wukong suivit le son inquiet de là où il a commencé, et le suivit se propager dans la foule en vague. Chacun voulait donner son avis. Wukong ne dit rien. Il laissa un temps s’écouler avant de demander le silence, et demander à une personne de se charger de représenter la troupe. Un chuchotement bref se fit entendre avant que la troupe ne donne un nom.
« Shi Luo »
Le même singe que Wukong avait vu plus tôt ; celui que Macaque avait ramené sur la montagne, s’écarta du lot. Maintenant que Wukong le voyait, il pouvait remarquer à quel point le singe était jeune. Il allait certainement atteindre sa maturité dans quelques années, mais il était encore assez jeune. Sans doute un peu plus jeune que lui et Macaque l’étaient la première fois qu’ils s’étaient croisés. Il avait une fourrure aussi claire que les nuages, qui virait au noir au niveau de la queue. Sa peau était un peu plus grise que celle de Macaque, et un masque bleu recouvrait ses yeux. Le jeunot se rapprocha au plus proche de Wukong avant de s’incliner de la même façon que le faisait Macaque lorsque ce dernier se mettait à agir comme son vassal devant des étrangers de la montagne. Le geste pinça le cœur de Wukong. Il serra sa prise sur ses vêtements.
-Qui es-tu ? Demande Wukong.
Le singe au marquage bleu leva les yeux vers Wukong, et les cligna plusieurs fois avant de s’empresser de répondre le plus poliment possible.
-La vieille Lune m’a donné le nom de Shi Luo. Je suis le premier protégé de la veille Lune, votre altesse. Je serais celui qui vous offrira la voix de votre peuple aujourd’hui.
Wukong ne savait pas que Macaque avait des protégés. Il savait que lui et le singe de l’ombre trouvaient souvent des singes en difficulté, et les ramenaient à la montagne. C’était un quelque chose que Wukong était sûr que Macaque avait continué à faire après son départ ; mais les appeler protégés était excessif. Cela donnait un mauvais goût dans la bouche de Wukong. La voix de Macaque le gronda dans sa tête. Comme si Macaque avait deviné que les prochaines actions de Wukong allaient être stupides. Wukong décida de ne rien faire. Il hocha lentement la tête, il interrogerait de Shi Luo plus tard.
-Parle.
Ordonne-t-il enfin. Shi Luo ne se fit pas prier.
-Nous sommes inquiets pour vous votre altesse. Des sifflements positifs s’élevèrent de la foule, encourageant le singe les représentants, à parler. Vous êtes restés des années à pleurer une personne qui n’existe plus. La montagne à besoin de leur roi. Nous pleurons avec vous la perte de la vieille Lune, mais vous ne pouvez pas vous laisser dépérir ainsi. Encore une fois, nous avons besoin de vous. La montagne n’a pas connu de véritables beaux jours depuis que vous avez cessé de sourire. Certains des fruits que la vieille Lune adorait ne donnent plus de fruits, comme si vous l’aviez commandé. Les humains et les démons s’aventurent un peu plus près de la montagne à chaque jour qui passent, et nous craignons que, si le chagrin ne vous tue pas, ce sera la prochaine attaque à l’encontre de la montagne qui prendra vos immortalités.
Wukong émit un rire moqueur à la dernière phrase du jeune singe. S’il pouvait mourir de si peu, il serait déjà parti depuis longtemps. Son immortalité le condamnait ainsi, à vivre sans Macaque.
-Ne vous en faites pas. Je ne mourrais pas de si peu. Et je m’occuperais de vous.
Shi Luo leva les yeux vers la foule qui s’était remise à murmurer en désordre. Wukong réussit à retenir quelques mots. Mais visiblement, Shi Luo réussit mieux que lui à assimiler ce qui intriguait tout le monde dans la troupe. Il arrivait certainement à démêler les inquiétudes de tout le monde par ce qu’il avait les mêmes préoccupations. C’est comme cela qu’il démêlait si bien le charabia de mot si fermement gribouillé.
-Nous vous croyons mon roi. Mais nous tenons à vous. Nous aimerions que vous puissiez vivre à nouveau malgré le départ de la vieille Lune.
Le jeune homme sembla vouloir dire quelque chose. Il hésita une seconde, jeta un regard à la troupe, demandant s’il pouvait parler du sujet délicat que tous, semblaient avoir pensé, avant d’ouvrir à nouveau la parole.
-Nous pensons que vous devriez peut-être chercher un nouveau compagnon.
La fourrure de Wukong se hérissa de colère. Il ignora même le fait que le plus jeune impliquait que son amitié avec Macaque était plus que cela. Ses griffes s’enfonçaient dans ses paumes pour essayer de ne pas tuer le jeunot tout de suite. Les petits qui étaient sur lui, descendirent en sentant la tension monter. La gorge de Wukong se serra, il fit de son mieux pour retenir la boule de rage au fond de son œsophage. Ignorant le danger, Shi Luo continua.
-La vieille Lune est, et restera irremplaçable. Mais… nous pensons que peut-être, si vous trouviez quelqu’un pour combler le vide qu’elle… qu’il a laissé ; vous seriez capable de passer à autre chose. Il n’est pas bon de s’attarder sur le même problème indéfiniment. Nul ne peut vaincre la mort, une fois qu’il l’a traversé.
-J’ai vaincu la mort. Grinça Wukong. Je suis allé aux enfers et ai retiré mon nom de la mort elle-même. Rien ne m’est impossible. Je suis Le grand roi singe égal au ciel. Et je le dis aujourd’hui et maintenant. Rien ni personne ne remplacera Macaque.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire… Nous pensons…
-Alors ne pensez plus.
Wukong se tourna directement vers sa troupe, les crocs à découvert.
-Alors c’est ça ? Vous voulez que je trouve un remplaçant à Macaque ?
Un brouhaha se fit entendre. Shi Luo repris la parole pour pouvoir retranscrire ce que la foule pensait et que Wukong avait déjà compris.
- Nous ne voulons pas de remplaçants à la vieille Lune. Nous souhaitons seulement votre bonheur, grand-père Sun. Shi Luo hésita avant de dire ce qu’il pensait personnellement. La vieille Lune était une personne logique. Elle serait d’accord avec cette décision.
-Assez !
Le cri de Wukong se répercuta dans toute la montagne. Chacun se tût.
-Je ne veux plus jamais vous entendre, ne serait-ce qu’évoquer cette idée stupide. C’est un ordre. Si jamais l’un d’entre vous le fait, je l’écorcherais vif, moi-même.
Suite à ses mots, Wukong s’enfonça dans la forêt. Les singes ne le retinrent pas. Ils attendirent que leur roi parte avant de chuchoter.
-Notre roi a perdu la raison.
Entendait-on.
-La perte de grand-mère Lune l’a brisé.
Se chuchotait entre les parois.
-Notre roi ne pourra plus être le même.
Les murmures résonnèrent encore et encore, reflétant la panique du peuple. Tout le monde aimait Macaque. Mais même eux savaient que la mort était définitive, et qu’ils ne pouvaient rien faire à ce sujet si ce n’est aller de l’avant. Il n’était pas question d’oublier le passé. Mais on ne devait non plus être ralenti par ce dernier. Ceux qui avaient survécu à l’incendie de la montagne de fleur et de fruits comprenaient certainement le mieux le roi singe. Mais même eux savaient que le roi devait agir comme tel. Macaque ne reviendrait pas. Tout comme les morts de ce jour-là. Cela faisait des mois, des années, quelques siècles, que le roi pleurait Macaque. Il ne pourrait pas le faire pour l’éternité. Il devait se ressaisir. Mais Wukong restait le même enfant têtu qui avait sauté dans la cascade. Et il ne voulait pas voir la réalité en face.
chapitre 1 _ chapitre 2_ Chapitre 3
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diabolik lovers : haunted dark bridal — prologue [traduction française]
Monologue
— Plus je viens à t’aimer, Plus je désire te dévorer. Lorsque je ne ferai plus qu’un avec ce corps, Cette faim et cette douleur seront-elles enfin soulagées ? Plus je m’approche, Plus tu t’éloignes. Je te vois par delà le sable brûlant du désert, Comme un mirage illusoire. 【Lord Richter】
—— La scène débute au manoir.
Yui : Je suis venue jusqu’ici comme on me l’a indiqué, mais... Il s’agit de la maison hantée dont parlent les rumeurs, n’est-ce pas ?
Toutes les personnes à qui j’ai demandé des directions ont eu la même réaction... C’est ici sans aucun doute, pas vrai ?
(Mon parent éloigné vit ici ? Vraiment ?)
(Haa... Ceci dit, je ne pense pas que mon père ait inventé tout ça.)
—— Le tonnerre retentit.
Yui : Kyaa !!
(Quoi qu’il en soit, je n’ai pas d’autre choix que de vérifier...)
—— Yui frappe à la porte.
Yui : Excusez-moi !
—— Aucune réponse. Yui toque à la porte une nouvelle fois.
Yui : (Pas de réponse... … Ahh... … Que faire ? Il n’y a personne. Les lumières ne sont même pas allumées.)
(Cela paraît normal. Après tout, cette maison est connue pour être une maison hantée.)
(Une personne liée à l’église qui vivrait dans une maison supposément hantée... Ce doit être une erreur, n’est-ce pas ?)
—— Flashback, dans une église.
Yui : Hein !? … L’église t’impose une mutation à l’étranger ? Et tu pars dès demain...
Père : Ne crie pas, Yui. Calme-toi un peu.
Yui : Me calmer... N’importe qui serait surpris d’entendre une telle nouvelle.
Par “aller à l’étranger”, tu entends quel endroit ?
Père : Hm. En fait... ce serait en Europe de l’Est.
Yui : En Europe de l’Est ?!
Père : Oui. Quand j’étais jeune, j’ai vécu par là-bas.
J’ai reçu une requête de mutation urgente de la part de l’église.
Yui : Mais alors... Qu’est-ce qu’il adviendra de cette église ?
Père : Ils vont immédiatement envoyer quelqu’un pour me remplacer. Tu n’as pas de soucis à te faire à ce sujet.
De plus... En cas de besoin, tu seras ici au Japon.
Yui : … Hein ?
Père : Yui... Écoute. Je pense partir seul.
Yui : … !?
Père : Je ne peux pas... t’emmener avec moi.
Yui : Mais...! Tu ne vas pas y aller seul... Je veux venir avec toi...
Père : Tu ne peux pas !
Yui : … Hein !? Père ?
Père : Pardonne-moi... Il est difficile pour moi aussi de vivre loin de toi.
Mais... Tu dois comprendre que tout cela... est pour ton bien.
Yui : Uu... Tu laisses ta fille unique seule au Japon et c’est pour mon bien...?
Père : … …
Yui : (Père a vraiment l’air peiné... Mais pourquoi ne puis-je pas simplement partir avec lui ?)
… Tu ne peux pas refuser de partir ?
Père : J’y ai pensé à maintes reprises. Mais... C’est une tâche que je suis le seul à pouvoir accomplir.
Yui : Une tâche que tu es le seul à pouvoir accomplir ?
Père : Ah...
… Q-Quoi qu’il en soit, j’ai tout arrangé pour que tu n’aies pas de problème à vivre sans moi.
Je pars demain dans la nuit. En attendant, prépare tes affaires et tourne-toi vers la personne à cette adresse.
Yui : Là-bas... Qui y vit ?
Père : Je ne t’ai jamais parlé de lui auparavant à cause de conflits familiaux, mais il s’agit d’un parent éloigné.
Il est en contact avec l’église et de fait, familiarisé avec les circonstances actuelles.
Il ne te fera aucun mal, vois-le comme un père de substitution. Tu peux compter sur lui.
Yui : … D’accord...
—— Fin du flashback.
Yui : (Et dire que cet endroit se trouve être le “manoir hanté”...)
Haa... J’aurais dû partir avec mon père, quitte à m’imposer.
(Mais à ce moment-là, il insistait tellement sur le fait de ne pas vouloir m’emmener avec lui.)
(Quelle était la raison d’un refus aussi poussé ?)
(Et puis, quel est le genre de tâche qu’il est le seul à pouvoir accomplir ?)
(Père n’est qu’un simple prêtre... Et sa spécialité, c’est le jardinage...)
—— La porte s'ouvre.
Yui : Eh...!?
(Cette porte... Elle vient de s’ouvrir toute seule, non ?)
Ce n’est pas possible...
—— Yui toque.
Yui : — Excusez-moi ! Il y a quelqu’un ?
Je suis la fille de Monsieur Komori ! Je crois que mon père vous a parlé de moi... Je peux entrer ?
—— Yui entre dans le manoir.
Yui : Je suis entrée, mais... Il ne semble pas y avoir qui que ce soit à l’intérieur après tout.
(Mais si la porte est ouverte, cela signifie qu’il y a quelqu’un à l’intérieur !! C’est certain !)
Um... Je rentre, d’accord ?
(Um... Ceci dit, j’ai encore un peu peur. Mais je ne peux pas rester plantée là.)
—— Yui avance jusqu'à la pièce à vivre.
Yui : (… Au final, il n’y a personne... C’est étrange. Pourquoi la porte s’est-elle ouverte, alors ?)
… Père a du se tromper sur l’adresse qu’il m’a donnée.
(Peut-être que je devrais contacter mon père... Je ne veux pas l’inquiéter, mais...)
(Au point où j’en suis, je n’irai nulle part, sinon... Voyons voir, mon téléphone, mon téléphone... Hein !?)
??? : … ...
—— Un éclair frappe au dehors.
Yui : Kyaa !!
(À-À l’instant... à la lumière de l’éclair, j’ai vu quelqu’un !)
U-Um... E-Excusez-moi ?
??? : …
Yui : (Il est endormi ? Ce garçon...)
Excuse-moi ? Tu m’entends ?
??? : … …
Yui : Bonjour ? Est-ce que tout va bien...?
(Uh...!? J’ai touché sa peau un instant... elle est si froide !)
(Hein ? Il... Il ne respire pas !! Il est mort !!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
Yui : Uh... Ugh !!
(Qu’est-ce que...! Ma poitrine me fait mal, d’un coup...!)
(… Qu’est-ce qu’il m’arrive...!)
Voix inconnue : —— Où es-tu ? Où... … Où es-tu ?
Yui : (Uh... Une voix inconnue résonne dans ma tête...)
Haa... Haa... Quoi qu’il en soit... Je dois appeler une ambulance...
(Je ne me sens pas bien, mais avant tout, je dois faire quelque chose au sujet de cette personne.)
—— Yui compose un numéro de téléphone.
Yui : —— A-Allô ? Il faut faire venir une ambulance. Um... Quelqu’un est mort ici.
Uh ? L’adresse... Si je m’en souviens bien, c’est...
??? : … … Nn... ...
Yui : … Hein ?
??? : … … Tais-toi... …
Yui : Kyaaaa !?
(Oh, ma cheville... Il l’a attrapée...!?)
??? : Aa— … …? C’est quoi ce bordel... Pourquoi tu cries comme ça ?
Yui : Huh !?
(Juste à l’instant... Son cœur ne battait plus... Comment est-ce possible !?)
??? : Qu’est-ce que... C’est une femme. Qu’est-ce que tu fais dans un endroit comme celui-ci ? Hein ?
Yui : T-Tu... Tu... Juste à l’instant...
??? : Quoi, “juste à l’instant” ? Juste à l’instant, je dormais paisiblement... Un problème ?
Yui : Tu... D-Dormais !? M-Mais... Il y a un instant...
(Ton cœur ne battait plus, n’est-ce pas ?)
??? : —— “Il y a un instant” quoi ?
Yui : Uh...!?
—— L'inconnu s'approche soudainement.
Yui : (Que...!? Il vient de me faire tomber !?)
??? : Tu fonces tête baissée dans les pièges, toi, hein ? J’avais justement faim.
Un en-cas dès le réveil... Hehehe...
Yui : L-Lâche-moi !! Qu'est-ce que tu fais... d'un coup !?
??? : C’est moi qui devrais dire ça. Tu es celle qui s’est introduite ici.
Yui : C-C’est vrai... Mais, je suis ici car...
??? : La ferme.
—— Yui se débat.
Yui : Ah... !! Non... Non !!
??? : Quelle proie farouche. Ne fais pas l’idiote... Tais-toi un moment.
—— L'inconnu déchire le haut du Yui.
Yui : K-Kyaaa !?
(C-Cette personne... Est vraiment étrange ! Faire ça si soudainement...)
Uh... Ne me touche pas !!
(Seigneur...!!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
??? : Woah !?
—— L'inconnu s'éloigne.
??? : Uh...!!
… … !? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
??? : Pourquoi est-ce si bruyant ici ? J’aurais aimé que tu ne fasses pas autant de bruit dès ton réveil, Ayato.
Ayato : Ugh... Reiji...
Reiji : Que se passe-t-il ? Tu sembles surpris.
Yui : (… Je dois m’enfuir, maintenant...!!)
—— Yui court vers Reiji.
Ayato : Ugh...! Hey !!
Yui : S-S’il vous plaît, aidez-moi...!!
Reiji : Hm ? … Et tu es ?
Yui : Um, je... Mon nom est Komori Yui. Je suis supposée vivre ici à partir d’aujourd’hui...
Reiji : Hein ? Vivre ici ? Ayato, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Ayato : Huh... J’en sais rien moi ! Hey, la planche à pain¹ ! Tu m’as jamais parlé de ça.
Yui : C-C’est parce que... Tu m’as soudainement attaquée ! … Attendez, “planche à pain” ?
Ayato : Idiote ! Je parle de toi, évidemment, plan—che—à—pain !
Yui : Huh...!
(Que- Que se passe-t-il !? Je ne comprends rien !)
Ayato : Quoi qu’il en soit, Reiji. Tu as entendu parler de ça ?
Reiji : Non, je n’ai rien entendu de tel.
Yui : C-Ce doit bel et bien être une erreur, dans ce cas... Um... Qui êtes-vous ?
Reiji : Mon nom est Reiji. Sakamaki Reiji.
Yui : Reiji-san²...
(Me voilà rassurée. Avec cette personne, j’ai l’impression de pouvoir discuter. Pas comme avec cet Ayato.)
Um...
??? : Eh bien eh bien ?
Yui : Uu...!?
—— L'inconnu parle tout près du visage de Yui.
??? : Une jolie petite humaine dans un endroit tel que celui-ci ?
Yui : Kyaa!?
(C-Cette personne est apparue de nulle-part !?)
??? : Fufufu... Ravi de te rencontrer, Bitch-chan³...
—— L'inconnu lèche Yui.
Yui : … … !!
(Il vient de me lécher...!!)
—— L'inconnu recule.
Reiji : Laito. N’est-il pas impoli de se comporter de la sorte avec une femme que tu viens juste de rencontrer ?
Laito : Fufu. Reiji est aussi coincé que d’habitude. Quel est le problème ? Cette fille est trop alléchante pour ne pas y goûter.
Ayato : Bon sang ! Je vais te tuer, bâtard ! Ne bave pas sur la planche à pain avant moi.
Laito : Fufufu. Il faut bien que je goûte aux choses délicieuses quand je les vois, non ? Autrement mes sauvages de frères les mangeront avant moi.
N’est-ce pas, Kanato ?
Kanato : —— Laisse-moi te goûter aussi, s’il te plaît. Ne bouge pas, d’accord ?
—— Il lèche Yui à son tour.
Yui : Hiii...!
Kanato : Hm. C’est sucré... Elle a plutôt bon goût, pour une humaine de son genre.
Yui : … … !?
(Encore quelqu’un apparu de nulle part... Mais qu’est-ce qu’il se passe ?)
(Et on m’a encore léchée...!)
Kanato : Dites, pourquoi cette fille est ici ?
Laito : N’est-elle pas un plat du repas de ce soir ?
Ayato : Bande d’idiots. Vous avez tout faux. Elle est à moi. Je l’ai trouvée en premier, pas vrai ? Hehehe.
Reiji : —— Et pourtant, elle t’a filé entre les doigts.
Ayato : Va te faire voir, Reiji ! Pas la peine d’en rajouter !
??? : Hah... Pathétique.
Yui : … … !?
(Une voix sortie de nulle-part...?)
Ayato : Hah ? Hey, cette voix, c’est Subaru pas vrai !? Montre-toi, enfoiré.
Subaru : Hmpf...
Yui : (Huh...!? Cette fois, il n’y a plus de doute... Je croyais que c’était mon imagination, mais...)
(Ce garçon vient d’apparaître de nulle-part !)
Subaru : Je me disais bien que ça sentait l’humain... C’est donc à cause de toi.
Par ta faute, j’ai perdu du temps précieux que j’aurais pu passer à dormir. Comment tu vas te faire pardonner ?
Yui : M-Mais je...
(Que devrais-je faire...! Ces gens sont si étranges...!?)
Subaru : Hey, et si tu répondais à ma question, hein !?
—— Subaru donne un coup de poing dans quelque chose.
Yui : Kyaa...!!
Laito : Eh bien ! Tu es aussi tête brûlée que d’habitude, petit frère. Fufufu.
Subaru : La ferme, le pervers en chaleur ! Je te considère absolument pas comme mon frère aîné.
Kanato : … Si agaçant. Si tu ne fermes pas ta vilaine bouche, je la découperai en morceaux, tu sais ?
Subaru : Heh. J’aimerais bien voir comment tu comptes t’y prendre, le minus.
Kanato : Hm... Teddy. Regarde bien. Voici notre nouvelle proie.
Reiji : Haa, allons allons. J’ai beau être de nature calme, tout cela commence à m’agacer.
Ce que vous comptez faire de cette fille m’importe peu... Du moins, c’est ce j’aimerais dire.
Je ne supporte pas que mes insolents de frères se battent pour toi.
En premier lieu, explique-moi ce que tu es venue faire ici.
Yui : C-C’est... Parce que...
(Que faire... Je suis trop effrayée pour parler !)
Parce que...
Ayato : Qu’est-ce que t'as, la planche à pain ? Tu trembles ?
Laito : Fufu. Elle est adorable, ça me donne envie de la dévorer.
Kanato : Hehe... Elle claque des dents. Elle a vraiment peur de nous, on dirait.
Yui : C-C’est évident, non ? C’est effrayant, ici...
Et vous... Je n’y comprends rien.
Ayato : Qu’est-ce que tu comprends pas ? On n’est pas si difficiles à comprendre, pourtant.
Laito : Du moins, peut-être pas aussi faciles à comprendre que ce qu’Ayato peut croire ?
Reiji : Mettons un terme à cette discussion qui ne va nulle part. Vous commencez sérieusement à me faire perdre patience.
Toi, là-bas. Il est inutile d’être aussi effrayée. Explique-moi la situation, au plus vite.
—— Reiji fait claquer son fouet.
Reiji : Tu ne voudrais pas que j’en vienne à te fouetter pour te faire parler, n’est-ce pas ?
Yui : Uu... J-Je comprends ! Je vais parler ! Je vais parler !!
—— Ellipse, après les explications de Yui.
Yui : —— Et c’est ainsi que je suis arrivée ici...
Ayato : Pff... Hahahaha...! T'es une fille de l’église ?
Yui : Je le suis... Quel est le problème ?
Subaru : Pas étonnant que tu aies cette odeur.
Reiji : Une fille de l’église qui arrive dans ce manoir. Victime d’un tel destin...
Je n’ai aucune idée de qui pourrait être ce parent dont tu parles.
Yui : Um... Comme je le pensais, j’ai sûrement fait erreur.
Laito : C’est dommage, mais il semblerait que ce soit le cas. Quelqu’un en contact avec l’église n’enverrait jamais personne ici.
Kanato : Laito, serait-ce de l’auto-dérision ?
Laito : Fufu, peut-être.
Yui : … Dans ce cas, je vais m’en aller. Je m’excuse d’être entré dans votre manoir si tard le soir.
(Il faut que je me dépêche de quitter cet endroit ! Si je reste quelques secondes de plus, je serai sûrement en danger...)
Ayato : —— Attends un peu.
Yui : … …!!
(… Vient-il de se téléporter !? Il est apparu juste devant moi, d’un coup...)
Ayato : T’as nulle part où aller, pas vrai ? Reste ici.
Laito : Aah, je suis d’accord. Cette maison est si ennuyeuse, il n’y a que des garçons...~
Si Bitch-chan reste avec nous, elle saura apporter un peu d’excitation à notre quotidien.
Yui : … J-Je refuse !!
—— Yui s'enfuit en courant.
Ayato : Hey, reviens ici !
Yui : (Hors de question...!)
—— Yui retourne à l'entrée du manoir.
Yui : (Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Je dois être en train de rêver !?)
(Je croyais que cette histoire de maison hantée n’était qu’une légende urbaine... Mais on dirait que non...)
(Pourtant, quand je pense à une maison hantée, je pense plus à des fantômes et des esprits !)
Amen... Seigneur, aidez-moi !
??? : Oi... Tu fais trop de bruit, à courir partout.
Yui : Huh...!?
(M-Mais c’est... Encore quelqu’un qui se téléporte devant moi...!)
V-Vous... Vous êtes l’un des leurs vous aussi ?
??? : L’un des leurs...? Ce n’est pas très plaisant à entendre.
Yui : D-Dans ce cas...
??? : Si je devais l’expliquer, je dirais que nous avons une connection regrettable mais éternelle.
Yui : Regrettable mais éternelle...?
??? : —— Es-tu la fille dont il a parlé ?
Yui : Il...?
Ayato : Oi, Shuu ! Tu sais quelque chose à propos de cette histoire ?
Shuu : … En quelque sorte.
Kanato : Je n’aime pas cette réponse. Je veux que tu nous explique la situation en détail.
Shuu : Il m’a contacté l’autre jour... “Elle vivra avec vous, occupez-vous en”. C’est tout ce qu’il a dit.
Ayato : Haah ? Alors la maison dont parlait la planche à pain tout à l’heure...
Laito : Eh bien...! Quelle aubaine.
Reiji : Il semblerait que tu ne te sois pas trompée, finalement.
Yui : I-Impossible !?
Ayato : Idiote. Nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : C-Cela n’a aucun sens ! Mon père est prêtre à l’église et j’ai été envoyée ici par l’église...
Shuu : Je ne vois pas le problème.
Kanato : Y a-t-il un problème ?
Yui : Uu... B-Bien sûr que c’est étrange. Vous êtes...
Ayato : On est ?
Yui : Eh bien...
Shuu : Est-ce que c’est parce qu'on est des vampires ?
Yui : Hein ? D-Des vampires ?
Ayato : Aah. Voilà qu’il gâche tout en révélant nos identités.
Yui : J-Je ne comprends pas ce que vous dites...
Kanato : C’est pourtant simple à comprendre. Nous sommes des vampires. Ni plus, ni moins.
Yui : … …!? Vous plaisantez ? Des vampires ? C’est impossible...
Reiji : … Tu nous accuses de mentir depuis que tu es arrivée ici. Comme c’est déplaisant. Ayato te l’a dit, nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : M-Mais...!
Laito : Allons, allons. Bitch-chan, tu ne veux pas admettre notre existence, c’est ça ?
Subaru : Je me fiche qu’elle refuse de l’admettre ou non. Ferme-la.
Yui : (Des vampires... Ils me font marcher, c’est certain !)
(C’est impossible que de telles créatures existent.)
(Quoi qu’il en soit, il faut que je contacte mon père et que je lui demande la vérité... Mon téléphone...)
Ayato : Hey, c’est ça que tu cherches, peut-être ?
Yui : C’est...!! Mon téléphone ! Rends-le moi !!
Ayato : Hehe... Que faire ?
Yui : Hey ! Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
Ayato : C’est quoi ce ton ? Je l’ai juste gentiment ramassé.
C’est comme ça que tu me remercies !?
Yui : Uh...!
Subaru : Hey, Ayato. Passe-le moi pour voir.
Ayato : Haa ?
Subaru : Tsk... Passe-le moi, j’ai dit !
Yui : … Hé, attendez, qu’est-ce que vous allez en faire...!?
Subaru : … Ça !
—— Subaru casse le téléphone portable.
Yui : Ah...!!
Subaru : Vous m’avez tapé sur les nerfs.
Yui : (Mon nouveau téléphone... Il est cassé...!!)
Vous êtes cruels...!!
Laito : Allons, allons, Bitch-chan. Tu finiras par bien t’entendre avec nous, les créatures de la nuit.
Tu n’auras pas besoin d’une chose aussi futile qu’un téléphone portable, pas vrai ?
Yui : Q-Qui a dit que j’allais rester vivre avec vous...!?
Kanato : Alors, tu t’en vas ?
Yui : Bien sûr que je m’en vais...! Vous n’aviez même pas besoin de me poser la question !
Kanato : Aah, je vois. C’est parfait alors.
Yui : Comment ça !?
Kanato : Cela fait un moment que j’ai faim...
Yui : … Que...!?
Kanato : Tu es vraiment idiote, n’est-ce pas ? Quand un vampire dit qu’il a faim, cela ne veut dire qu’une seule chose.
—— Kanato pousse Yui au sol.
Yui : Kyaa...!!
(Il m’a fait tomber...!?)
Ayato : Attends un peu, Kanato ! Je suis plus âgé, je passe en premier !
Kanato : Haha. Qu’est-ce que tu racontes ? Ça ne marche pas comme ça.
Il est trop tard pour les regrets, tu sais ? Ton sang a l’air sucré et délicieux... Hehe.
Yui : (Ses crocs... touchent... mon cou...?)
Kanato : Je le boirai jusqu’à la dernière goutte... D’accord ?
Yui : (C-Comment me sortir de là...!! Ah, je sais...!!)
A-Attends une seconde !
Kanato : —— Quoi ?
Yui : Prends... ça !!
—— Yui brandit son rosaire.
Kanato : Hein ?
Laito : Fufu... Fufufufu... Bitch-chan, tu es si amusante ! C’est un rosaire ?
Reiji : On dirait que tu as préféré utiliser des méthodes clichées. Comme c’est idiot.
Yui : Q-Quoi ? Mais, les vampires détestent les crucifix, l’ail et l’eau bénite...
Ayato : Dans quel genre de conte de fée t'as entendu ça ? C’est n’importe quoi.
Yui : Je refuse d’entendre cela de la part de quelqu’un semblant tout droit sorti d’un conte de fées !
Kanato : Ça m’agace... Mon festin vient d’être gâché sous mes yeux...
Comment comptes-tu te faire pardonner ?
Yui : Un festin... Ne dis pas n’importe quoi ! Je suis humaine, tu sais !
Shuu : Haa... Quelle plaie. Tu ne comprends pas ?
Pour nous, les humains sont comme des repas.
Ayato : T'es vraiment stupide, comme fille.
Yui : Je ne peux pas accepter l’existence des vampires !
Laito : Hmm. C’est plutôt triste. Bitch-chan, le meilleur moyen pour que tu acceptes de reconnaître notre existence...
Est de faire ça, n’est-ce pas ?
—— Laito se rapproche.
Yui : (S-Si soudainement...!!)
Laito : Merci pour le repas... Fufu !
Yui : J-J’ai compris ! Je comprends, alors attendez une seconde !!
Laito : Hors de question.
Yui : Non... Mon sang n’est pas en libre service !!
Si quelqu’un doit boire mon sang, j-je veux au moins choisir qui !
Ayato : … Huh ?
Yui : (Um... J’ai juste dit ça pour les arrêter...)
Attention ! Ici, la fin du prologue diffère en fonction de deux situations.
Si c'est la première fois que vous jouez (vous n'aurez alors le choix qu'entre Ayato, Laito et Kanato pour l'instant) :
Reiji : Comme c’est déplaisant. Sans même que l'on sache si ton sang est bon ou mauvais, tu te prends déjà pour une sorte de prostituée de luxe.
Subaru : C’est ridicule. Je me casse d’ici. Faites ce que vous voulez entre vous.
Ayato : Oh ! Un candidat en moins ?
Subaru : Hmpf.
—— Subaru s'en va.
Reiji : Je refuse aussi. Cette femme n’est pas assez disciplinée pour que j’accepte.
Shuu : C’est n’importe quoi. Mettez fin à cette farce entre vous.
—— Reiji et Shuu s'en vont.
Laito : Quelle bande de grincheux~ Ils devraient apprendre à s’amuser un peu.
Ayato : C’est mieux comme ça, non ? Ce sera plus facile pour elle de choisir, comme ça.
Kanato : Hm, c’est mieux lorsque toute nuisance est éradiquée.
—— Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
[AYATO] [LAITO] [KANATO]
Si vous avez déjà obtenu au moins une fin (vous pourrez choisir n'importe quel personnage) :
Subaru : C’est stupide. Laissons-la faire ce qu’elle veut.
Ayato : Oh ! On te voit rarement aussi enthousiaste, Subaru.
Subaru : Hmpf.
Reiji : Hm... Tu as probablement raison. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de discipliner une femme aussi mal élevée.
Kanato : Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Shuu : Peu m’importe. Dépêchez-vous simplement de mettre fin à cette farce.
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
Yui : (J’ai proposé de choisir quelqu’un sous la pression, mais... que faire, maintenant ?)
[SHUU] [REIJI] [SUBARU]
¹ Ici, Ayato appelle Yui "chichinashi", qui veut dire "sans seins". C'est une moquerie sur la petite taille de sa poitrine, qui finira par devenir LE surnom qu'Ayato va utiliser lorsqu'il s'adressera à elle. J'ai décidé de le traduire pour des raisons pratiques, mais ce ne sera pas le cas de tous les surnoms employés (et il y en a BEAUCOUP dans cette franchise...) ² Yui s'adresse à tous les Sakamaki par leur prénom suivi d'un suffixe différent selon la personne (-san, -kun). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la langue japonaise, on se réfère rarement à quelqu'un par son prénom seul. En l'occurrence, ici, Yui utilise le suffixe -san (qui est respectueux, et le suffixe le plus commun, que l'on utilise quand on n'est pas proche de quelqu'un et/ou lorsque la personne est plus âgée) car elle vient de rencontrer Reiji. Mais par la suite, elle continuera de s'adresser à lui et à Shuu avec le même suffixe peu importe leur proximité, car les deux sont plus âgés qu'elle. ³ Encore un surnom, et pas des moindres... Ici, Laito donne un surnom vraiment, vraiment dégradant à Yui ("bitch" signifiant "chienne"), suivi du suffixe -chan, qui s'emploie quand on s'adresse à une jeune fille, une petite fille, ou même un animal de compagnie. On pourrait le traduire en français par "petite chienne", mais c'est très violent, alors je préfère le laisser tel quel.
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10 pouvoirs magiques originaux
Comme précédemment, voici quelques idées de pouvoirs (souvent un peu lames mais) originaux à utiliser en rp.
Tailleur de pierre : le personnage peut changer la forme des cailloux en celles de son choix, avec un grand niveau de détails ;
Boussole : le personnage est toujours capable d'indiquer le nord ;
Engrais : le personnage peut ranimer les plantes en train de dépérir ;
Mathématicien : le personnage connaît immédiatement la réponse des calculs qui lui sont posés sans même y réfléchir ;
Spider-Man : le personnage est capable de grimper sur les murs et les plafonds en y collant avec ses mains et ses pieds ;
Détecteur : le personnage est capable de détecter la magie car iel la voit sous la forme de nuages multicolores ;
Pisteur : le personnage voit en surbrillance les traces laissées par les plus récents mouvements autour d'ellui ;
Switch : le personnage peut changer de place avec quiconque le regarde en se téléportant ;
Coloriste : le personnage peut donner le code hexadécimal des couleurs rencontrées ;
Twilight : le personnage se met à briller, comme couvert·e de paillettes, lorsqu'iel est au soleil.
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Homard bleu et macaron rose, décor royal et meilleurs vins pour plus de 150 invité·es : les images de la réception majestueuse de Charles III, en septembre 2023 au château de Versailles, avaient immédiatement alimenté la question. Combien d’euros la présidence de la République avait-elle déboursé pour organiser un tel événement ? La réponse est désormais disponible : 474 851 euros, d’après la Cour des comptes.
Dans leur rapport annuel sur les comptes de la présidence de la République, publié lundi 29 juillet, les magistrats financiers alertent sur la forte augmentation des dépenses du chef de l’État, notamment en ce qui concerne les frais de déplacement et réception, en 2023. L’Élysée a bouclé cette année-là son exercice en déficit (8,3 millions d’euros sur 117,2 millions de résultat), ce qui n’était pas le cas de l’exercice précédent (excédentaire de 300 000 euros).
« Si plusieurs facteurs externes expliquent ce niveau de dépenses non anticipé (inflation, activité présidentielle conditionnée par le contexte international) », la Cour des comptes alerte aussi sur une nécessaire « vigilance accrue » face aux « facteurs internes » qui ont conduit à ce dérapage. À la fin de l’année, les dépenses de la direction chargée de l’organisation des événements, des déplacements et de l’intendance ont été supérieures de 7 millions d’euros par rapport au budget prévisionnel.
Le choix d’organiser le « dîner d’État » en l’honneur de Charles III au château de Versailles a fortement pesé dans la balance, la présidence de la République ayant dû externaliser de nombreuses prestations : traiteur extérieur (et non cuisines de l’Élysée) pour 166 193 euros, « extras » embauchés pour le service pour 100 428 euros, scénographie et montage pour 42 720 euros, ou encore 42 515 euros de vins, champagne et autres boissons.
Le coût total de la soirée (474 851 euros) ne prend pas en compte les autres dépenses liées à la « visite d’État » – le plus haut rang protocolaire – organisée pour la venue pendant trois jours du souverain britannique en France, ni les frais d’annulation (80 000 euros) de la première visite, repoussée en raison des mobilisations contre la réforme des retraites. « La France entretient des relations diplomatiques soutenues avec de très nombreux pays qui organisent des événements équivalents lorsqu’ils reçoivent le chef de l’État », se défend la présidence de la République.
Des déplacements de plus en plus onéreux
Un autre « dîner d’État » a coûté près d’un demi-million d’euros : celui en l’honneur du premier ministre indien Narendra Modi, le 14 juillet 2023, au musée du Louvre. Là encore, le choix de la présidence d’organiser le repas en dehors du palais de l’Élysée – à l’inverse des réceptions du président américain Joe Biden ou de l’émir du Qatar en 2024 – a coûté cher : près de 173 000 euros de traiteur, 72 000 euros d’« extras », etc. Pour une note globale de 412 366 euros.
À titre de comparaison, deux autres réceptions organisées à l’Élysée – le dîner d’État pour le président mongol et celui pour le Forum de Paris sur la paix – ont coûté 62 000 et 67 000 euros. « Cette comparaison entre les dîners souligne le rôle majeur du choix du lieu dans le coût total de chaque événement », relève la Cour dans son rapport.
Plus encore que les réceptions, ce sont les déplacements d’Emmanuel Macron qui grèvent le budget. Dans son rapport, la Cour des comptes interroge un paradoxe : le président de la République ne se déplace pas beaucoup plus qu’avant mais ses déplacements coûtent de plus en plus cher au contribuable. À titre d’exemple, le coût moyen des déplacements nationaux du chef de l’État a quasiment doublé depuis 2018, culminant l’année dernière à 60 462 euros.
À une échelle plus large, l’évolution des dépenses donne même le vertige. En 2016, pour la dernière année pleine de son quinquennat, François Hollande s’est déplacé 142 fois, pour un budget global de 17,7 millions d’euros. En 2023, Emmanuel Macron a effectué 112 déplacements qui ont coûté 23,2 millions d’euros. Autrement dit, le coût moyen d’un déplacement présidentiel est passé de 125 000 à 207 000 euros en sept ans.
Comment expliquer une telle hausse ? Sans nier le poids de l’inflation sur certaines lignes de dépense, l’institution de la rue Cambon charge lourdement le fonctionnement de l’Élysée, soulignant « le nombre de déplacements, l’évolution de leur structure et la taille des délégations », mais aussi « des problèmes d’organisation interne ».
L’explosion des frais de déplacement résulte directement des choix politiques opérés à l’époque par Emmanuel Macron. Après un premier trimestre passé cloîtré à l’Élysée, en proie à un mouvement social massif contre la réforme des retraites, le chef de l’État avait fait de sa capacité à occuper l’espace un enjeu politique central : il s’agissait de montrer qu’il n’était pas empêché, malgré l’impopularité de sa réforme, et de reprendre la main d’un quinquennat considérablement embourbé.
Une tournée en Océanie à 3 millions d’euros
« Je dois me réengager dans le débat public », avait-il prévenu fin avril. La suite avait été à l’avenant : en quelques semaines, le président de la République était allé discuter déserts médicaux dans le Loir-et-Cher, lycée professionnel en Charente-Maritime, reconquête industrielle dans le Nord, attractivité de la France dans les Yvelines, souveraineté industrielle en Ardèche ou encore transport aérien en Seine-et-Marne.
Fin juin, il avait tenu à passer trois jours à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour balayer les dossiers de la cité phocéenne. Le déplacement a coûté 342 828 euros à l’État, un budget « particulièrement onéreux » selon la Cour des comptes.
Laquelle critique également le prix excessif de deux autres visites officielles, en Corse en septembre (278 209 euros) et à Toulouse (Haute-Garonne) en décembre, pour visiter le siège d’Airbus (205 022 euros). La tournée en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Papouasi), au cœur de l’été, bat des records (3,1 millions d’euros), talonnée par celle en Afrique (1,9 million) au printemps.
En plus de leur nombre, c’est le faste et la dimension des déplacements que l’institution place dans son viseur. Pour la visite d’État d’Emmanuel Macron en Chine, en avril 2023, l’Élysée a affrété deux avions A330 pour transporter une délégation pléthorique, où figuraient notamment l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, grand ami de la Chine, ou l’ancien ministre socialiste Jean-Marie Le Guen, membre du conseil d’administration de l’entreprise Huawei. À l’arrivée, en plus de la voiture présidentielle transportée sur place, cinquante véhicules avaient été loués pour déplacer le convoi présidentiel.
Avec le transport et l’hébergement, plusieurs frais annexes sont venus alourdir la facture de cette visite, à l’instar des prestations audiovisuelles confiées à des sociétés privées (55 084 euros). Au total, l’escapade chinoise a coûté 1,8 million d’euros, révèle la Cour des comptes, qui pointe au passage le décalage entre le budget prévisionnel et le coût réel du voyage. Une hausse de 40 %, selon l’instance, traduite par un surcoût imprévu de 520 000 euros.
Une différence loin d’être anecdotique, aux dires de l’institution administrative. Le rapport pointe ainsi à plusieurs reprises les « problèmes d’organisation interne » à l’Élysée, évoquant par exemple les multiples annulations et reprogrammations de dernière minute. « Bien qu’il existe des contraintes spécifiques à l’activité présidentielle, il ressort que les arbitrages à différents niveaux sont souvent rendus tardivement, ce qui ne permet pas de respecter le processus défini et contraint à un fonctionnement dans l’urgence », souligne la Cour des comptes.
Annulations et reprogrammations
La multiplication des annulations n’est pas que le fait du président de la République : elle découle aussi, pour l’année 2023, de son impopularité. Le mouvement social contre la réforme des retraites a poussé l’Élysée à annuler plusieurs déplacements et voyages prévus. Elle ne saurait toutefois être résumée à ce contexte. Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron a habitué ses interlocuteurs, partenaires et collaborateurs à une instabilité permanente. Plusieurs ministres ont ainsi raconté à Mediapart, ces dernières années, leur lassitude face aux contre-ordres de dernière minute venus de l’Élysée.
En tout, douze déplacements ont été annulés en 2023, un record si l’on excepte l’année 2020 rendue exceptionnelle par le contexte sanitaire. Sans entrer dans ces considérations, la Cour des comptes rappelle un fait : ce fonctionnement a un coût pour le contribuable, 832 328 euros de pertes pour l’année 2023. À elle seule, l’annulation du voyage prévu en Allemagne en juillet 2023 a coûté 429 100 euros à l’État, celle de la visite en Suède en février, 180 150 euros.
En guise de préconisations pour l’avenir, la Cour des comptes suggère à l’Élysée, entre autres, de mieux anticiper l’agenda présidentiel et de plafonner la taille des délégations. Elle encourage aussi la présidence à modérer le recours aux missions préparatoires, ces voyages de collaborateurs d’Emmanuel Macron destinés à « tâter le terrain » et à préparer sa venue.
Car ces missions coûtent cher, soulève le rapport. Avant de se rendre au Brésil, cette année, Emmanuel Macron a envoyé quatre équipes différentes préparer les quatre étapes de son périple. Trop souvent décidées au dernier moment, ces missions préparatoires ont un prix, encore plus lorsque les conseillers présidentiels décident de prendre l’avion pour gagner du temps.
Ainsi de celle censée préparer l’hommage rendu à Roubaix (Nord), en mai 2023, à trois policiers tués par un automobiliste. « En dépit d’une règle édictée d’effectuer en train les trajets inférieurs à quatre heures », l’équipe d’Emmanuel Macron a pris un vol commercial pour atteindre la ville nordiste. La présidence « tiendra compte des remarques de la Cour pour améliorer son organisation et ses dispositifs internes », a répondu l’Élysée, assurant être « mobilisée pour gérer avec efficacité son budget dans un contexte d’une part inflationniste et d’autre part géopolitique et politique qui influence l’agenda de l’exécutif ».
Ilyes Ramdani et Antton Rouget
#ça coupe le budget de tous les ministères essentiels et ça serre la ceinture aux pauvres mais en attendant c'est Versailles pour lui...#connard#emmanuel macron#french#article copié en entier car réservé aux abonnés#upthebaguette#french side of tumblr#en français#bee tries to talk
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4, 21, 25 La Baronne for the Character ask game? (Also 14, 24 for Castabot if you want :D)
Merci pour l'ask !! :D
La Baronne
4. If you could put this character in any other media, be it a book, a movie, anything, what would you put them in?
Alors, je sais pas trop si la question parle d'une œuvre préexistante ou juste d'un autre médium de manière générale, du coup je vais parler des deux !
Pour ce qui est de l'œuvre préexistante, la réponse qui me vient immédiatement, c'est METTEZ 👏 LA BARONNE 👏 DANS 👏 LE FILM 👏 Come on, Belette mérite pas de devoir s'occuper de toute la Meute toute seule, elle mérite qu'on l'aide (*tousse* de manière plus efficace que Renard *tousse*)
Et pour ce qui est un autre médium de manière générale, en vrai je pense que she would thrive in a slice of life basé sur Néo-Versailles et la vie à la Cour post saison 4 (et je dis pas ça juste parce que j'ai envie d'en voir davantage sur comment Néo-Versailles s'est développée post saison 4)
21. If you're a fic writer and have written for this character, what's your favorite thing to do when you're writing for this character? What's something you don't like?
Perso je pense que la Baronne sait toujours très bien ce qu'elle veut, mais qu'elle le dira quasiment jamais outright. Du coup, c'est assez amusant d'imaginer ses subtils stratagèmes et ses intricate rituals pour obtenir ce qu'elle veut ! D'autant plus que Van Der est super oblivious x)
Et ce que j'aime moins, je dirais que c'est pas facile de lui donner des dialogues où elle est emotional sans que ça sonne ooc, à la fois à cause de la façon dont elle parle et de son côté très renfermé.
25. What was your first impression of this character? How about now?
Alors, je crois qu'au début j'étais assez neutre envers son personnage (même si, comme tout le monde je pense, j'ai beaucoup aimé quand elle a remis Octave à sa place avec quelques gifles bien placées x) ). Mais quand mon obsession pour Van Der s'est développée, par extension j'ai commencé à m'intéresser à elle, et maintenant je l'aime beaucoup ! J'aime beaucoup comme elle détonne avec la majorité des personnages de la série sans que ça sonne out of place ! Et aussi, son chara design omg, j'aime trop la façon dont elle est habillée.
Je trouve qu'elle est un personnage sous-utilisé dans les différents fanworks, mais du coup j'en fais mon affaire 🫡
Le Castabot
14. Assign a fashion aesthetic to this character.
Alors, question compliquée en vrai, vu que j'y connais vraiment rien en mode xD
Mais en tout cas, je trouve que le Castabot est un silly little guy très gender, et il porte très bien la moustache et le chapeau quand il en met ! Donc I guess que je lui mets juste un chapeau rigolo
24. What other character from another fandom of yours reminds you of them?
Hmm, a bit of a strech, mais je dirais peut-être Momo de Avatar the last airbender ? Silly little mascotte volante, mais aussi un peu sassy
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"Augustin avait donc raison de prophétiser que la terre des hommes serait le lieu d’affrontement de deux grands royaumes possibles, l’un fondé sur l’amor socialis, l’autre sur l’amor privatus. Il avait compris que l’un s’affichait soucieux du bien de tous et que l’autre allait jusqu’à subordonner le bien commun à son propre pouvoir en vue d’une domination ostensiblement arrogante. Que l’un voulait pour autrui ce qu’il voulait pour lui-même, que l’autre voulait soumettre autrui pour son propre intérêt. Ce qu’Augustin ne savait pas, c’était l’issue du combat. C’est Sade à la fin du XVIIIe siècle qui vint apporter la réponse : le renversement complet du récit était en vue et une autre religion était en train de naître, fondée sur le principe inverse, l’égoïsme, dont il se fit immédiatement le prophète."
Dany-Robert Dufour, Qui est Bernard de Mandeville ?, introduction à Bernard de Mandeville, La Fable des abeilles, trad. Jean Bertrand, 2017.
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"Personne n'ignore que les cancres sont à leur affaire dans les classes turbulentes, où les élèves méritants se noient. Le jacassement distrait le groupe, le chahut le désintègre. Faute de silence, pas de réussite. Les monastères fondent la piété sur cette règle évidente : pour accueillir la parole divine, il faut se taire. Pareillement, le silence s'impose pour accueillir celle du maître. Impératif battu en brèche : les salles de cours sont des volières. Interdire aux élèves de téléphoner en classe semble à beaucoup un sacrilège. Enseigner, métier à risques : quelle meilleure preuve du discrédit qui fait du savoir une guenille et du silence un joug ? Les élèves transportent la société tout entière dans leurs cartables : ses gadgets, ses PlayStation, ses iPad, ses jeux en ligne, son tumulte. Il est certain que, dans un environnement bruyant, l'inspiration s'alourdit et que les méninges se traînent. Élaborer un plan complexe requiert une paix confiante. Même un questionnaire à réponses multiples en réclame. Ni l'attention ni la raison ne résistent aux ailes d'un moustique. Pascal, dans ses Pensées, à propos du philosophe: «Ne vous étonnez pas s'il ne raison ne pas bien à présent ; une mouche bourdonne à ses oreilles ; c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil. » Il faut vivre en live. La vitesse croissante de circulation des données, des informations, des transferts financiers, des échanges commerciaux nous dérobe le temps que pressure l'actionnaire. Les délais sont proscrits, la flânerie paresseuse, la syntaxe superflue. Les longues phrases, avec leurs entrelacements de propositions, rejoignent la langue châtiée au rayon du temps perdu. Proust qui, écrivant dans son lit, boulevard Haussmann, protégé des bruits de la rue par les plaques de liège qui couvraient les murs de sa chambre, parle dans Sodome et Gomorrhe de « la plénitude nourricière et charmante du silence », n'aurait plus même l'idée d'écrire La Recherche. Trop de subtilités, trop de détours. On le prendrait pour un esthète, pour un nuisible. Des phrases longues d'une page! Solution : en faire un téléfilm, de qualité si possible. Un loisir improductif est, d'un point de vue économique, un scandale. On a troqué la plume contre l'ordinateur et le plomb d'imprimerie contre l'électron : gain de te mps fabuleux. Mais au prix fort : la surface des écrans supplante les plis du papier, la vidéosphère la graphosphère, la vie immédiate la longue durée. Les experts succèdent aux savants, les bateleurs aux poètes, l'émotion réflexe à la pensée construite, l'usage du pidgin à la maîtrise de la langue, et l'apoplexie sonore aux méditations. Quant à ceux qui souhaitent encore lire, écrire, ou simplement converser comme des sages, qu'ils vivent sous cloche."
Jean-Michel Delacomptée
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Désolée pour le vent, c'est un peu long mais j'ai besoin d'extérioriser et j'aimerais des avis extérieurs. J'ai dîné avec mes parents hier, ça a mal fini, j'ai insulté mon père.
On a parlé de l'affaire Sandrine Josso avec ma mère, et mon père a dit "de toute façon tous les puissants et les riches (en parlant de Guerriau) sont ce genre de personne il faut pas leur faire confiance"
Ma mère et moi on lui a dit que c'est pas une question de classe sociale et il y a un problème de violence masculine, ça l'a énervé. Il a commencé à parler des taux de divorce qui augmentent et des taux de natalité qui baissent. Il dit qu'à cause des "femmes qui n'ont confiance en aucun homme et voient tous les hommes comme des agresseurs potentiels" il n'y a plus de confiance et d'amour.
Ça a escaladé à partir de là (je suis une survivante et ma mère a également vécu des choses. Mon frère qui était présent aussi sortait jusqu'à peu avec une survivante et s'emballe très rapidement sur ce sujet) et ma mère a fini par expliquer que la mysoginie et l'anti féminisme des hommes est aussi un facteur qui compte pour les femmes et elles ont le droit de refuser les avances de qui elles veulent pour n'importe quelle raison.
Comme à chaque fois qu'on parle du sexe masculin de façon un peu générale, mon père s'est offusqué et nous a dit "moi je n'en vois jamais de l'anti féminisme de la part des hommes je sais pas où vous voyez ça" j'étais assez en retrait depuis le début mais là j'étais outrée. "J'ai vu ton livre du moment sur ton bureau, sur la quatrième de couverture ça explique que les Femen sont de mèche avec le nouvel ordre mondial. C'est pas de l'anti féminisme ça?" (Je précise que le féminisme n'est pas au centre des propos du livre, c'est avant tout un livre COVID sceptique) Là il s'est VRAIMENT énervé. C'est allé très vite à partir de là et je ne me rappelle plus de ses mots exacts, mais voilà ce qu'il nous a "expliqué" :
Le nouvel ordre mondial est contrôlé par l'OMS dont le but (final?) est de légaliser la pédophilie. (On lui a rappelé que c'est déjà légal sur une grosse partie du globe mais il n'a pas commenté. Je précise également que je lui ai demandé ce qu'il entendait exactement par "légaliser la pédophilie" et il a répondu "montrer des drag queens aux enfants" et "donner des cours sur la sodomie en maternelle, comme en Allemagne") C'est à cause de l'OMS que la société est de plus en plus sexuelle et que tout est sexualisé. Les Femen (qui sont des "exhibitionnistes perverses") participent à cette culture et sont donc de mèche avec l'OMS.
Je lui ai donné deux trois infos sur les femens et d'autres groupes féministes et il était sceptique (c'est le moins qu'on puisse dire) et il m'a dit que "au lieu d'insulter son livre je devrais le lire parce que je sais clairement pas de quoi je parle" du coup je lui ai répondu que je ne vais pas perdre du temps à lire un livre qui a été écrit par quelqu'un qui a fait si peu de recherches qu'il voit les femens se mettre torse nu dans des manifs avec de la peinture sur la peau et au lieu de se demander quelle est leur revendication, pense immédiatement que c'est un fétiche. Je te laisse imaginer sa réponse......
Plus rien de très intéressant à partir de là, moi, mon frère et ma mère on s'est fait traiter de moutons sous hypnose et aussi il était à deux doigts de nous traiter d'apologistes de la pédophilie quand on lui a dit que non, on n'est pas contre l'éducation sexuelle à l'école. J'ai aussi traité mon père de con. Je sais que c'est pas extrême, mais je suis très proche de mes parents, j'adore(ais) mon père et c'est vraiment dur à vivre comme situation. Je me sens coupable.
Je sais plus quoi faire en fait. L'autre jour il m'a entendu parler avec ma mère des dangers de l'idéologie du genre sur les enfants GNC et surtout les adolescentes (je suis détrans) et il s'est emballé. Il a commencé à parler de notre "société décadente" qui veut "transgenrer (c'est son terme) les enfants en masse". Chaque discussion est deraillée/polluée. Je ne peux plus passer de bons moments avec lui, j'ai l'impression d'être la fille d'un fou. J'ose même pas imaginer ce que c'est pour ma mère. Plus le temps passe et moins je fais d'effort. Je ne lui parle plus. Ça me déchire et j'ai envie de pleurer juste en écrivant ça mais je suis épuisée en fait.
Je précise que c'est depuis la pandémie qu'il est comme ça. Il est tombé dans la théorie du complot et il ne cesse de creuser depuis. Il était tellement différent avant. Tellement ouvert et tolérant. Au fond de moi j'ai peur que ce soit juste son vrai visage qui se révèle, et qu'il n'a en réalité jamais soutenu sa fille lesbienne et féministe. Comment je fais pour lui faire comprendre qu'il me rend malheureuse et il enterre notre relation à petit feu... J'en ai marre d'être attentive à ses émotions et à faire des efforts... Je fais que ça depuis 3 ans. Maintenant j'ai juste envie de le frapper. Je sais plus quoi faire.
Désolée encore pour le long ask. J'adore ton blog :')
Bonjour bonjour,
ton message me rappelle les horribles dîners de famille que je devais supporter avec mon père avant que je coupe les ponts définitivement il y a plusieurs années.
C'est tellement ironique que ton père s'érige contre le bourrage de crâne libéral américain alors qu'il est lui même en train de se faire bourrer le crâne par les conservateurs américains non ? Ça se voit dans les éléments de propagandes utilisés type "les drag queens qui font des spectacles aux enfants", sujet de débat chez les conservateurs en Floride mais qui n'a rien à voir avec la situation en France. Donc oui il s'est fait endoctriner mais c'est parce qu'il était déjà misogyne à la base, comme tous les hommes à des degrés divers. Pour être endoctriné dans une secte il faut qu'on nous vende du rêve. Qu'est-ce que les complotistes conservateurs et masculinistes vendent comme rêve? Le patriarcat. Et bien sûr l'idée que tu es plus intelligents que les autres qui sont des "moutons" comme dans toutes les sectes. C'est bien pour les narcissiques.
A chaque fois que les femmes sont choquées d'un acte de violence misogyne et commencent à en parler, les hommes font tout pour que ça ne se transforme pas en conscience de classe, solidarité féminine, séparatisme. C'est ce que ton père a tenté de faire lorsque vous avez commencé à discuter l'affaire Guerriau. Il a tout de suite prétendu que c'était une petite portion des hommes qui faisait ça, des hommes riches, des hommes de pouvoir, j'entends ça souvent. D'autres disent que c'est seulement les arabes ou les noirs qui font ça, d'autres que c'est seulement les moins éduqués qui font ça, ou seulement les hommes dans les bars, les monstres, les fous, les immigrés, les sdf, chacun choisit la catégorie qui l'arrange. Le but c'est de faire croire aux femmes qu'elles peuvent continuer à faire confiance aux hommes. D'ailleurs ton père a été très honnête là dessus, il a dit ouvertement qu'il cherchait à vous convaincre de continuer à faire confiance aux hommes car les femmes doivent continuer à coucher avec les hommes. C'est littéralement ce qu'il a dit. Si vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas faire confiance aux hommes (car les hommes sont misogynes, se comportent comme des prédateurs et attaquent typiquement les femmes qu'ils connaissent bien et qui leur font confiance) alors vous allez quitter les hommes "divorcer", arrêter de coucher avec les hommes "y'a pu d'amour :(", arrêter de leur donner des fils "natalité en baisse". En gros il a peur que votre conscience de classe se transforme en séparatisme féministe : ne plus coucher avec les hommes, abandonner vos maris, refuser qu'ils vous mettent enceintes, ne plus continuer la ligne père-fils. C'est le pilier du patriarcat que vous remettez en question selon lui donc il se défend en vous répondant qu'à cause de vos revendications (vouloir être libres, respectées, pouvoir dire non aux hommes, ne pas être violées) l'espèce humaine va périr et "l'amour" (l'unité familiale patriarcale) est en faillite. On est en plein dans la lutte de classe. Et c'est quand même ignoble de tenir des propos pareil, sur le fait que les femmes disent trop non aux hommes, sont trop méfiantes et exigeantes, quand la discussion démarre sur un homme qui essaye de violer une femme. Limite il justifie l'acte de droguer une femme au final, puisque les femmes sont tellement méfiantes et exigeantes qu'on peut plus les approcher normalement. Et que la survie de l'espèce depend des femmes qui doivent se forcer à recevoir les penis d'hommes qu'elles n'aiment pas. Du viol quoi. Un mal necessaire. Aujourd'hui elles divorcent et tout ! On devrait pouvoir les forcer à rester et à faire des gosses non ? "C'était mieux avant !"
Et après avoir tenus tous ces propos typiquement anti-féministes il déclare n'avoir jamais entendu un homme tenir des propos anti-féministes. Tout en lisant un livre anti-féministe en plus. Il a pas beaucoup de "self awareness" comme disent les anglais.
La suite de la discussion devient beaucoup plus complotiste et tristement classique dans ce domaine malheureusement. C'est normal que ça te choque et t'insupporte. Le problème avec les gens endoctrinés dans des sectes c'est que plus on les contredit (et plus on le fait avec virulence) plus ça les conforte. Parce qu'en fait, ils sont déjà dans une mentalité "c'est nous contre eux". Ils pensent déjà que les autres sont à leur trousse pour les faire taire, il y a un côté victimisation, paranoïa, je suis le héro envers et contre tous, je me fais censurer par l'ordre établit; donc à chaque fois que t'essayes de le corriger sa secte lui dit que c'est la confirmation qu'il a raison. Le fait d'être marginalisé et de déranger est pour lui la preuve qu'il dit quelque chose de vrai et d'important.
Donc pour calmer ça je pense que la meilleure approche est celle que tu as abordé dans ton message, lorsque tu dis que tu as l'impression de parler à un fou, que tu as l'impression de perdre ton père, que tu ne peux plus avoir de discussion normale avec lui, qu'il te manque, qu'avant il te semblait ouvert mais que maintenant il te rend triste, qu'il enterre sa relation avec toi etc. Si tu veux essayer de renouer les liens avec lui c'est ça qu'il faut que tu lui dises au lieu de débattre ses biteries complotistes.
Mais peut-être que tu l'as déjà fait et peut-être que t'as autre chose à foutre aussi que d'essayer de convaincre un homme que peut-être, ô peut-être, les femmes ne sont pas des objets à la disposition des hommes. Parce que t'es pas sa mère, t'es sa fille et c'est lui ton père. C'est pas à toi d'éduquer ton père. C'est un homme adulte capable de réfléchir aussi. Si faire du mal à sa fille ne lui pose pas de problème car sa lutte masculiniste est plus importante ça en dit long aussi. Peut-être que t'as assez donné et que c'était déjà pas à toi de donner tant. Peut-être que t'as pas à supporter des diatribes misogynes dégueulasses. Comme je t'ai dit, moi j'ai fait mon choix il y a plusieurs années qui a été de ne plus jamais revoir mon père. C'était après un énième dîner de merde aussi où il a tenu des propos lesbophobes et je me suis dit "en fait ce mec va jamais changer et il apporte que de la négativité dans ma vie donc pourquoi je continue à supporter ça ?" S'il a pas la volonté de changer c'est qu'il tire suffisamment de bénéfices de sa misogynie. Dans tous les cas, à défaut du no-contact tu peux déjà réduire le contacte drastiquement et surtout ne plus te laisser entrainer dans ses discours masculinistes car ça te fait du mal et ça le renforce. Tu peux lui dire directement que, comme tu ne peux plus avoir de conversation normale, sensée et agréable avec lui bah basta, finito. Et la relation devient superficielle mais c'est entièrement sa faute et il le sait.
J'espère que d'avoir mis tout ça à plat t'aura permis d'éclaircir la situation et à comprendre ce que tu ressens. Écrire fait souvent du bien. Dans tous les cas, tu n'es pas responsable ni de la dégradation de vos relations, ni de son comportement et tu es déjà bien gentille d'avoir essayé de raisonner et de préserver tes liens avec quelqu'un qui montre si peu de respect envers les femmes et donc envers toi et ta maman.
Au fait, souvent, quand je reçois des messages, les femmes commencent par s'excuser de l'avoir envoyé et tu n'échappes pas à la règle. Tu t'excuses en début et en fin de message t'as remarqué ? Ne t'excuse pas d'avoir des choses à dire, de prendre ton temps ou de parler de toi. Je peux t'assurer qu'aucun homme ne s'excuse avant de de m'envoyer un pavé complètement débile. Et à côté de ça j'ai de femmes intéressantes qui ont peur de déranger... Triste !
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"Au stade crépusculaire d’une civilisation, le doute remplace l’extase, et les réflexes ne servent plus de réponse immédiate à la présence des objets. Nous nous trouvons aux antipodes des époques primitives. L’artiste devient un savant de la perception — par dégoût du regard — et l’homme une créature parallèle à elle-même. Autrefois, il respirait dans les mythes ou en Dieu ; à présent, dans les considérations faites à leur sujet."
Emil Cioran, De la France (1941)
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Qui dit mars dit bientôt juin, soit la fin de l'année scolaire. La question qui commence à émerger dans les esprits de beaucoup c'est "vais-je emménager avec mon copain ?". La réponse, bien que peut-être pas évidente pour certains à entendre, est non. Ça va être une décision dure à assumer car comment dit-on à quelqu'un (en devant l'argumenter en plus) qu'on ne veut pas vivre avec lui ? Même sans arguments préliminaires, ça donne une idée assez précise à l'autre de notre perception de la relation. Alors oui, dans 3 mois, je pourrai atténuer mon avis, lui donner un goût de "c'est elle le problème pas moi", ou alors, je pourrai dire en bloc ce que je pense. C'est triste car ça me fait également réaliser que ce n'est pas viable comme liens ceux qu'on a, que je n'ai pas développé l'amour escompté et que je me suis laissée emporter dans cette relation jusqu'à là. Là c'est le point de non retour qui arrive à grand pas, bien qu'on le frôle depuis des mois, on a eu cette incroyable capacité à ne toujours pas l'atteindre. C'est un moment futur qui m'angoisse pour être honnête, pour en avoir parlé succintement avec lui, je vois bien qu'il veut emménager avec moi et ne comprend pas pourquoi moi non. Son incompréhension valide d'autant plus mon choix. Je suis quelqu'un qui a besoin de calme, le conflit, les non dits, les on dit, la colère, sont des choses que j'intègre et digère mal. Je sais que ça va donner un climat favorable à la rupture mais surtout évidemment à ma mise en faute. Suite à ça, si on se sépare, je serai perçue en faute, celle qui n'a pas fait l'effort de le faire pour voir ce que ça aurait donné, celle qui n'aimait pas assez, celle qui en a joué, celle qui est égoïste. En un sens, je ne peux pas nier toutes ces futures représentations négatives et subjectives qu'il aura de moi et propagera autour de lui. Je pourrai seulement pâtir du fait que je serai considérée comme l'unique responsable à l'échec de cette relation. Ce qui me fait ressentir une certaine injustice évidemment. Puis, me retrouver potentiellement dans la même ville que lui n'arrangera rien. Cette situation, je ne la dois qu'à moi et je mentirai si je disais que je ne regrette aucun choix. Je ferais tout différemment. Il y a très peu de choses que je referai intégralement d'une autre façon mais celle là, si. Encore une fois, ça vient s'ajouter au tableau de pourquoi il faut que ça cesse. Je repousse mais quand les choix devront être assumés, il n'y aura plus le rempart du temps et de l'attente, seulement le résultat, la somme de tous ces jours. Ma seule peur c'est d'oublier presque immédiatement la majorité de cette relation. J'ai du mal à savoir si j'y tiens ou pas. Ya que la perte qui me l'indiquera.
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Le corps
La découverte marqua les esprits dans la région.
Jamais un pauvre vieux n’aurait pensé trouver ce panier au milieu de la forêt. Il se promenait pour cueillir des champignons et il découvre un panier contenant quatre bras. En bon citoyen, il prévint la gendarmerie qui enquêta sans trouver la moindre trace de sang, ni le reste des corps.
Trois jours plus tard, c’était un couple en randonnée qui tomba nez à nez avec deux nouvelles paires de bras dans un sac. Dès lors, les médias s’empressèrent d’alerter de l’existence d’un tueur en série dans le coin. Ce fut la panique. Surtout qu’on trouva six autres bras dans une clairière en forêt. Et aucun corps, aucun cadavre pour identifier leurs propriétaires, aucun signalement de disparition ; aucune piste sur ces sept morts pour aider à retrouver le criminel.
En raison de mon expérience, et de la connaissance de la région, j’avais été appelé pour diriger l’enquête. C’est rare qu’un policier de la criminelle soit appelé sur une enquête de la gendarmerie. Toutefois, je ne m’attendais pas à me retrouver avec une enquête aussi compliquée.
Le lendemain de mon arrivée, j’ai demandé à lire les résultats des autopsies. Et jamais je n’aurais pensé lire ce que j’avais lu. J’appelai le légiste qui confirma ses examens, signalant qu’il les avait recommencés trois fois avant de donner ses conclusions. Les bras avaient les mêmes empreintes, le même ADN et ont été arrachés du vivant des victimes.
Sauf erreur, dit le médecin, ce sont des clones.
Le clonage humain n’ayant jamais été réalisé, je ne voyais pas par où enquêter. Je m’intéressai aux professeurs, scientifiques du coin. Cependant, pourquoi abandonnerait-il son travail au milieu de la forêt ? J’enquêtai donc dans ce monde, sans obtenir d’indice permettant d’avancer. Il existait bien une sorte de savant fou, mais il n’avait rien à voir avec la médecine. Il ne faisait que construire une machine à remonter dans le temps.
Trois jours plus tard, je fus appelé en forêt. Nous avions enfin notre premier suspect. Quand j’arrivai sur les lieux, je pensais rencontrer un schizophrène ou une sorte de malade à l’apparence tordue. Mais, c’était un jeune homme d’une trentaine d’années. Il était calme, respectueux avec les collègues. On me raconta qu’il avait même tenté de rassurer la femme qui l’avait dénoncée. Elle se promenait avec son chien et l’a croisé alors qu’il transportait un panier contenant deux bras.
Le légiste présent, confirma immédiatement que les empreintes correspondaient aux autres bras. Ses mains gantées récupérèrent le panier. Il passa devant le tueur qui souriait maladroitement.
Et le corps ? Vous avez fait quoi du corps ? demanda-t-il.
Le prisonnier, encerclé par deux agents, ne répondit pas. Il se limitait à sourire poliment, comme s’il avait entendu une phrase choquante mais il voulait rester courtois.
Une heure plus tard, nous étions dans un bureau servant de salle d’interrogatoire. Il était assis, le poignet gauche menotté à la chaise. Il était toujours calme. Je le dévisageai avant de m’installer en face. Je posai le dossier de photos sur la table et commençai l’audition. Son casier était vierge, il n’était pas connu pour des actes de délinquance. Je n’avais rien contre lui en dehors de s’être promené avec une paire de bras dans un panier. Il m’écouta, je laissai passer un long silence en espérant qu’il réagirait.
Qui étaient ces gens ? Où sont les corps ? questionnai-je. Ils ont certainement de la famille qui aimerait savoir ce qu’ils sont devenus. Ils voudraient des réponses.
Il respira profondément et se mit à rire. Il m’observait avec des yeux humides. Je sentais qu’il était prêt à tout avouer. D’ailleurs, il n’avait rien d’un dur-à-cuir. Il n’avait rien d’un tueur en série habituel.
Où sont les corps ? répétai-je en montrant les photos des bras.
Ici, répondit-il. Il est ici.
Je ne m’attendais pas à une réponse pareille. Pourtant je lisais de la sincérité dans son regard de plus en plus humide. Il allait pleurer. Mais tout à coup, il inspira fortement retenant son envie de sangloter. Il regarda le plafond et se lança dans une incroyable plaidoirie :
Depuis quelques mois, il m’arrive quelque-chose de bizarre. Je ne sais pas à qui en parler et je ne sais pas comment vous allez le prendre. Ces bras sont les miens. Je perds mes bras dès qu’un effort devient trop dur. J’allais en forêt pour les enterrer parce que je ne savais pas quoi faire de tous mes bras en putréfaction. Ça chlingue un corps, surtout quand vous habitez en appartement.
Vous me dites qu’il existe d’autres bras enterrés ? Donc d’autres corps ?
Vous ne m’écoutez pas, dit-il. Ce sont mes bras ! Je les perds dès que je fais un effort surhumain.
Tu te fous de ma gueule ! criai-je
Il bondit tout-à-coup de sa chaise, me surprenant. Je me relevai pensant être attaqué. Il me regarda, sourit et d’un geste brutal, il tira sur son bras menotté. Je reculai d’un pas, abasourdi en découvrant le bras tomber sur le sol. Il n’y avait aucune goutte de sang. Il serra les dents et dit :
Vous comprenez maintenant ? Affirma-t-il.
Je réagis en appelant des secours. Les gendarmes regardèrent avec un air médusé le suspect qui sortit tranquillement du bureau avec un bras en moins. Il refusa qu’on l’aide, mais réclama un verre d’eau. Les pompiers l’emmenèrent à l’hôpital pendant que j’observai le bras longeant la chaise. Cet enfoiré avait eu le temps de faire un doigt d’honneur.
Lorsque j’entrai dans sa chambre surveillée par un gendarme, je fus stupéfait de voir que son bras avait repoussé. Il a fallu trois jours pour qu’il retrouve son membre. Il n’a jamais su me dire pourquoi cela lui arrive. Il sait juste qu’il peut perdre ses bras s’il ne fait pas attention. Il expliqua qu’il avait été obligé d’abandonner les paires de bras trouvées par peur d’être vue. Durant ces moments, les promeneurs étaient trop proches de lui. J’ai trouvé son attitude un peu stupide. Mais qu’aurai-je fait à sa place si mes membres se détachaient et repoussaient comme une queue de lézard ?
Je me décidai de relâcher le corps des membres trouvés. Par la suite, j’ai appris qu’il avait été contacté par des médecins et des scientifiques ainsi que par l’armée. Et depuis, il parait qu’on a fait des progrès en médecine.
Alex@r60 – août 2023
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