#Réponses immédiates
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clairvoyanceetheree · 7 months ago
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Découvrez les Secrets du Tirage Oui ou Non en Voyance 🔮
La voyance est une pratique millénaire qui continue d’éveiller la curiosité et l’intérêt de nombreuses personnes à travers le monde. Parmi les méthodes les plus populaires se trouve le tirage “oui ou non”, une technique simple mais puissante pour obtenir des réponses rapides et directes. Si vous cherchez à éclaircir des questions précises sur votre avenir, ce type de tirage pourrait bien vous…
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offredepretentreparticulier · 6 months ago
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mediumpaul · 4 months ago
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clhook · 19 days ago
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Le week-end dernier j'avais ma famille à la maison pour fêter mon anniv, et j'ai gagné au trivial pursuit grâce à deux questions pour lesquelles j'avais les réponses grâce à Gilmore girls et Outlander je vous laisse imaginer la tronche de mes compagnons de jeu lorsqu'ils ont demandé quelle bataille avait eu lieu entre les jacobites et les britanniques en 1746 avec un regard suffisant, sûrs que j'allais dire que je ne savais pas, et que j'ai sorti immédiatement "la bataille de Culloden" en les regardant droit dans les yeux meilleur cadeau d'anniversaire du monde
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equipe · 10 months ago
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Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
Établir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
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alicedusstuff · 5 months ago
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lost soul au 2(french)
C’était un jour agité sur la montagne de fleurs et de fruits. Pour une raison quelconque, tous les singes étaient très bruyants aujourd’hui ; et c’est sans doute cela qui a forcé le roi à quitter sa réflexion pour regarder la porte depuis le confort du lit de la chambre de Macaque.
­-Je pense que ce n’aurais pas été ton jour. Les singes sont bruyants aujourd’hui.
Wukong n’a pas osé se mettre sous les couvertures. Il n’avait pas envie de mettre du désordre dans la chambre de son ancien ami. Alors il s’était simplement allongé là, sachant parfaitement qu’il ne trouverait pas le sommeil. L’endroit était resté tel qu’il l’avait trouvé à son arrivée sur la montagne. Des feuilles de papiers étaient même restés sur le sol et prenaient la poussière. Quelques dessins à l’effigie de Wukong pouvaient être aperçus sur dans un des tiroirs à moitié fermé du bureau de Macaque. Certaines poudres reposaient gentiment sur la commode du singe de l’ombre, le placard où il cachait ses déguisements était fermé ; et l’un de ses coffres débordait toujours de rouleaux, tissus, et trésors en tout genre. La chambre était bien trop rangée malgré les quelques affaires qui dépassaient du rangement implacable de Macaque. Wukong s’aimait à penser que ce petit grain de désordre était une habitude que le macaque à six oreilles avait pris de lui avec le temps. La seule chose que Wukong avait touché était les senteurs que Macaque utilisait pour parfumer sa chambre. Une odeur de vieux papier et de fruits sucrée dans lequel Wukong se plongeait les quelques fois où il venait ici.
Wukong ne put pas rester bien longtemps à penser, car les cris de ses sujets lui cassaient les oreilles. C’était devenu insupportable. Qu’est ce qui pouvait bien les mettre dans un état pareil ? Wukong essaya au mieux de comprendre ce qui était dit ; mais ce qu’il se disait était dit et mélangé tant que Wukong ne put mettre le doigt sur aucun mot propre.
­-Il semblerait que je doive te quitter bourgeon. Mon royaume m’appelle.
Aussitôt dit, Wukong sauta du lit et sortit de la chambre. Immédiatement, dans le couloir, une foule de singe se tournèrent vers leur roi au moment où il ferma la porte derrière lui. Il se passa une seconde où tout le monde sembla s’assurer que c’était bel et bien leur roi qui sortait de la chambre du décédé qui était presque considéré comme le second roi de la montagne. Puis, la foule de singe lui sauta dessus. Petit comme grands, démons singes comme singes normaux. Tous ce qui se trouvait dans le couloir l’écrasèrent de soulagement, enfouissant leur roi sous une montagne de singe.
­-Hey les gars. Vous allez me tuer là. Se moque le roi.
Personne ne trouva ça drôle. Wukong fit de son mieux pour se dégager avant de demander plus d’explications. Pourquoi diable y avait-il autant d’agitation dehors et à l’intérieur ? La réponse lui fut donné par un singe étranger que Macaque avait ramené à la montagne. Wukong se souvient de lui car Macaque l’avait présenté lui-même, lorsque Wukong était rentré après avoir été chassé par le moine.
« Il te ressemble un peu » avait rit Macaque à l’époque. « Il est très bruyant. »
Wukong se souvient qu’il n’a pas aimé l’attention que portait Macaque à ce nouveau venu, et les deux amis s’étaient disputés pour une raison dont Wukong ne se souvient même plus après.
­-Mon roi, vous avez disparu depuis trois jours et trois nuits, et vous n’aviez averti personne d’un quelconque départ. Tout le monde s’inquiétait de votre absence. Nous avons pensé le pire.
Wukong écarquilla les yeux. Les cernes sous ses yeux semblaient tirer sur sa peau. Et ses orbites étaient un peu trop sèches. Le roi ferma les yeux et se les frotta pour les humidifier un peu, sous le regard inquiet de ses sujets en première ligne devant lui.
­-Je vais bien. Annonce le roi en clignant plusieurs fois des yeux sous l’inconfort d’avoir les yeux secs.
Il ne s’était pas rendu compte qu’ils l’étaient jusqu’à ce qu’il écarquille les yeux. Combien de temps ne les avait-il pas fermés ? Combien de temps était-il resté à perdre son regard dans le plafond de la chambre de son ami ?
­-Je vais bien. Répète le roi en continuant de cligner des yeux. Mais, trois jours ? Vraiment ?
Les singes hochèrent la tête. Dehors, le vacarme s’était arrêté. Quelqu’un a dû les prévenir que leur roi était retrouvé. Wukong cligna encore plusieurs fois des yeux. Des larmes coulèrent avant de finalement laisser une vue floutée par les larmes à Wukong.
-Woah…euh… Un dernier clignement pour chasser l’eau de ses yeux, et sa vue fut de nouveau claire. Désolé de vous avoir inquiété les gars. J’ai juste fait une super grosse sieste.
C’était un mensonge. Cela faisait des lustres que Wukong n’arrivait pas à dormir, à moins que l’un des petits singe ne vienne se reposer sur lui. Un frisson familier parcourut Wukong. Il l’ignora et se pressa de rassurer son peuple. Il attrapa quelques petits dans une main, pris la main de quelques petits démons singes de l’autre, et laissa le reste de ses sujets, le suivre hors du temple.
À l’extérieur, le reste de son peuple s’était réuni autour du temple. Ils formaient un mur immense de singe qui entourait l’entrée du temple. Wukong se rendit compte alors, à quel point son peuple était inquiet. Il n’y avait pas eu de telles assemblées depuis longtemps. Il soupira et murmura dans sa barbe.
­-J’ai vraiment le dont d’inquiéter tout le monde, hein bourgeon ?
Il était évident que Macaque ne lui répondrait pas. Mais il aimait penser que le singe de l’ombre aurait pu l’entendre peu importe où il se trouvait. Comme cela a toujours été le cas lorsque Macaque était de ce monde.
­- Ah…on dirait que j’ai fait peur à tout le monde hein ?
Comme un seul singe, le mur de primate hocha la tête plusieurs fois. Puis, un murmure fort commença à parcourir la foule. Wukong suivit le son inquiet de là où il a commencé, et le suivit se propager dans la foule en vague. Chacun voulait donner son avis. Wukong ne dit rien. Il laissa un temps s’écouler avant de demander le silence, et demander à une personne de se charger de représenter la troupe. Un chuchotement bref se fit entendre avant que la troupe ne donne un nom.
« Shi Luo »
Le même singe que Wukong avait vu plus tôt ; celui que Macaque avait ramené sur la montagne, s’écarta du lot. Maintenant que Wukong le voyait, il pouvait remarquer à quel point le singe était jeune. Il allait certainement atteindre sa maturité dans quelques années, mais il était encore assez jeune. Sans doute un peu plus jeune que lui et Macaque l’étaient la première fois qu’ils s’étaient croisés. Il avait une fourrure aussi claire que les nuages, qui virait au noir au niveau de la queue. Sa peau était un peu plus grise que celle de Macaque, et un masque bleu recouvrait ses yeux. Le jeunot se rapprocha au plus proche de Wukong avant de s’incliner de la même façon que le faisait Macaque lorsque ce dernier se mettait à agir comme son vassal devant des étrangers de la montagne. Le geste pinça le cœur de Wukong. Il serra sa prise sur ses vêtements.
­-Qui es-tu ? Demande Wukong.
Le singe au marquage bleu leva les yeux vers Wukong, et les cligna plusieurs fois avant de s’empresser de répondre le plus poliment possible.
­-La vieille Lune m’a donné le nom de Shi Luo. Je suis le premier protégé de la veille Lune, votre altesse. Je serais celui qui vous offrira la voix de votre peuple aujourd’hui.
Wukong ne savait pas que Macaque avait des protégés. Il savait que lui et le singe de l’ombre trouvaient souvent des singes en difficulté, et les ramenaient à la montagne. C’était un quelque chose que Wukong était sûr que Macaque avait continué à faire après son départ ; mais les appeler protégés était excessif. Cela donnait un mauvais goût dans la bouche de Wukong. La voix de Macaque le gronda dans sa tête. Comme si Macaque avait deviné que les prochaines actions de Wukong allaient être stupides. Wukong décida de ne rien faire. Il hocha lentement la tête, il interrogerait de Shi Luo plus tard.
­-Parle.
Ordonne-t-il enfin. Shi Luo ne se fit pas prier.
­-Nous sommes inquiets pour vous votre altesse. Des sifflements positifs s’élevèrent de la foule, encourageant le singe les représentants, à parler. Vous êtes restés des années à pleurer une personne qui n’existe plus. La montagne à besoin de leur roi. Nous pleurons avec vous la perte de la vieille Lune, mais vous ne pouvez pas vous laisser dépérir ainsi. Encore une fois, nous avons besoin de vous. La montagne n’a pas connu de véritables beaux jours depuis que vous avez cessé de sourire. Certains des fruits que la vieille Lune adorait ne donnent plus de fruits, comme si vous l’aviez commandé. Les humains et les démons s’aventurent un peu plus près de la montagne à chaque jour qui passent, et nous craignons que, si le chagrin ne vous tue pas, ce sera la prochaine attaque à l’encontre de la montagne qui prendra vos immortalités.
Wukong émit un rire moqueur à la dernière phrase du jeune singe. S’il pouvait mourir de si peu, il serait déjà parti depuis longtemps. Son immortalité le condamnait ainsi, à vivre sans Macaque.
­-Ne vous en faites pas. Je ne mourrais pas de si peu. Et je m’occuperais de vous.
Shi Luo leva les yeux vers la foule qui s’était remise à murmurer en désordre. Wukong réussit à retenir quelques mots. Mais visiblement, Shi Luo réussit mieux que lui à assimiler ce qui intriguait tout le monde dans la troupe. Il arrivait certainement à démêler les inquiétudes de tout le monde par ce qu’il avait les mêmes préoccupations. C’est comme cela qu’il démêlait si bien le charabia de mot si fermement gribouillé.
­-Nous vous croyons mon roi. Mais nous tenons à vous. Nous aimerions que vous puissiez vivre à nouveau malgré le départ de la vieille Lune.
Le jeune homme sembla vouloir dire quelque chose. Il hésita une seconde, jeta un regard à la troupe, demandant s’il pouvait parler du sujet délicat que tous, semblaient avoir pensé, avant d’ouvrir à nouveau la parole.
­-Nous pensons que vous devriez peut-être chercher un nouveau compagnon.
La fourrure de Wukong se hérissa de colère. Il ignora même le fait que le plus jeune impliquait que son amitié avec Macaque était plus que cela. Ses griffes s’enfonçaient dans ses paumes pour essayer de ne pas tuer le jeunot tout de suite. Les petits qui étaient sur lui, descendirent en sentant la tension monter. La gorge de Wukong se serra, il fit de son mieux pour retenir la boule de rage au fond de son œsophage. Ignorant le danger, Shi Luo continua.
­-La vieille Lune est, et restera irremplaçable. Mais… nous pensons que peut-être, si vous trouviez quelqu’un pour combler le vide qu’elle… qu’il a laissé ; vous seriez capable de passer à autre chose. Il n’est pas bon de s’attarder sur le même problème indéfiniment. Nul ne peut vaincre la mort, une fois qu’il l’a traversé.
­-J’ai vaincu la mort. Grinça Wukong. Je suis allé aux enfers et ai retiré mon nom de la mort elle-même. Rien ne m’est impossible. Je suis Le grand roi singe égal au ciel. Et je le dis aujourd’hui et maintenant. Rien ni personne ne remplacera Macaque.
­-Ce n’est pas ce que je voulais dire… Nous pensons…
­-Alors ne pensez plus.
Wukong se tourna directement vers sa troupe, les crocs à découvert.
­-Alors c’est ça ? Vous voulez que je trouve un remplaçant à Macaque ?
Un brouhaha se fit entendre. Shi Luo repris la parole pour pouvoir retranscrire ce que la foule pensait et que Wukong avait déjà compris.
­- Nous ne voulons pas de remplaçants à la vieille Lune. Nous souhaitons seulement votre bonheur, grand-père Sun. Shi Luo hésita avant de dire ce qu’il pensait personnellement. La vieille Lune était une personne logique. Elle serait d’accord avec cette décision.
­-Assez !
Le cri de Wukong se répercuta dans toute la montagne. Chacun se tût.
­-Je ne veux plus jamais vous entendre, ne serait-ce qu’évoquer cette idée stupide. C’est un ordre. Si jamais l’un d’entre vous le fait, je l’écorcherais vif, moi-même.
Suite à ses mots, Wukong s’enfonça dans la forêt. Les singes ne le retinrent pas. Ils attendirent que leur roi parte avant de chuchoter.
­-Notre roi a perdu la raison.
Entendait-on.
­-La perte de grand-mère Lune l’a brisé.
Se chuchotait entre les parois.
­-Notre roi ne pourra plus être le même.
Les murmures résonnèrent encore et encore, reflétant la panique du peuple. Tout le monde aimait Macaque. Mais même eux savaient que la mort était définitive, et qu’ils ne pouvaient rien faire à ce sujet si ce n’est aller de l’avant. Il n’était pas question d’oublier le passé. Mais on ne devait non plus être ralenti par ce dernier. Ceux qui avaient survécu à l’incendie de la montagne de fleur et de fruits comprenaient certainement le mieux le roi singe. Mais même eux savaient que le roi devait agir comme tel. Macaque ne reviendrait pas. Tout comme les morts de ce jour-là. Cela faisait des mois, des années, quelques siècles, que le roi pleurait Macaque. Il ne pourrait pas le faire pour l’éternité. Il devait se ressaisir. Mais Wukong restait le même enfant têtu qui avait sauté dans la cascade. Et il ne voulait pas voir la réalité en face.
chapitre 1 _ chapitre 2_ Chapitre 3
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mrsines · 1 month ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 13 : Le monde des morts.
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Regina se tenait devant la porte de chez Emma, hésitante. Son cœur était lourd, et chaque battement semblait lui rappeler les erreurs qu'elle avait commises. Elle inspira profondément avant de frapper doucement.
Emma ouvrit la porte, ses yeux se posant immédiatement sur Regina.
— « Que fais-tu ici ? » demanda Emma, une pointe de méfiance dans la voix.
— « Je suis venue parler à Henry, » répondit Regina, sa voix tremblante mais déterminée.
Emma la fixa un moment, semblant peser sa réponse. Puis, elle fit un pas en arrière pour la laisser entrer.
Henry était assis sur le canapé, un livre sur les genoux. En voyant sa mère, il se figea. Ses yeux, d'habitude pleins d'amour pour elle, étaient maintenant remplis de colère et de déception.
— « Qu'est-ce que tu fais là ? » lança-t-il froidement.
Regina sentit son cœur se serrer à ces mots, mais elle s'avança prudemment.
— « Henry, je... je voulais te parler, m'expliquer. »
— « T'expliquer quoi ? » coupa-t-il. « Comment tu as tué ma grand-mère ? Comment tu as brisé notre famille, encore une fois ? »
Regina ferma les yeux un instant, la douleur de ses mots étant presque insupportable.
— « Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, » dit-elle. « Mais je n'étais plus moi-même. Les ténèbres m'avaient envahie, et j'ai laissé ma colère prendre le dessus. »
— « Les ténèbres, hein ? » Henry se leva brusquement, laissant tomber son livre. « Tu ne peux pas toujours blâmer les ténèbres, maman ! Tu as choisi de le faire ! Elle croyait en toi, elle t'aimait ! Et toi, tu l'as tuée. »
— « Tu crois que je ne m'en veux pas ? » dit-elle, sa voix se brisant. « Chaque seconde je ressens le poids de ce que j'ai fait. Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière, pour réparer mes erreurs. Mais je ne peux pas. Tout ce que je peux faire, c'est essayer de te montrer que je peux encore être une bonne mère. »
Henry la regarda, les bras croisés.
— « Une bonne mère ? » répéta-t-il, sa voix pleine d'amertume. « Une bonne mère ne tue pas. Une bonne mère ne laisse pas sa colère détruire tout ce qui compte pour elle. »
Regina sentit des larmes couler sur ses joues.
— « Je ne te demande pas de me pardonner maintenant, » dit-elle doucement. « Mais je te demande de me laisser te prouver que je peux changer. Que je peux être celle dont tu as besoin. »
Henry détourna le regard, les bras toujours croisés.
— « Je ne sais pas si je peux, » murmura-t-il. « Pas après ça. »
Regina hocha la tête, acceptant sa réponse, même si cela lui brisait le cœur.
— « Je t'aime, Henry, » dit-elle avant de se tourner pour partir.
Emma, qui avait observé la scène en silence, posa une main sur l'épaule de son fils après le départ de Regina.
— « Ça va aller, Henry, » dit-elle doucement. « Mais tu sais, elle essaie vraiment. »
Henry resta silencieux, fixant la porte par laquelle Regina était partie, ses émotions en conflit.
☆○o。  。o○☆
Lilia était assise dans un coin du restaurant de Granny's, le regard perdu dans une tasse de café qu'elle n'avait même pas touchée. Ses épaules étaient affaissées, comme si tout le poids du monde reposait sur elles. Elle semblait minuscule dans cette pièce remplie de vie, étrangère à l'agitation qui l'entourait.
Belle s'approcha doucement, un mélange de compassion et de tristesse dans les yeux. Elle s'installa en face de Lilia sans un mot, posant délicatement une main sur la table, près de celle de Lilia.
— « Lilia, » murmura Belle.
Lilia leva les yeux vers elle, ses pupilles fatiguées et rougies par les larmes.
— « Je ne sais pas comment continuer... » sa voix se brisa, et elle détourna le regard, honteuse de son chagrin.
Belle ne dit rien tout de suite. Elle tendit simplement la main et couvrit celle de Lilia avec douceur.
— « Tu n'as pas à tout affronter toute seule, » répondit-elle doucement. « Je suis là pour toi. »
Lilia secoua la tête, ses lèvres tremblantes.
— « Elle... elle était tout pour moi, Belle. Tout. Et maintenant, elle est partie, et je... je ne sais pas comment respirer sans elle. »
Belle serra un peu plus fort sa main, lui offrant un soutien silencieux.
— « Je sais que ça fait mal, » dit-elle. « Et je sais que rien de ce que je dirai ne pourra changer ça. Mais tu es forte, Lilia. Tu as traversé tellement de choses... et tu peux traverser ça aussi. Pas seule, mais avec ceux qui t'aiment. »
Les larmes de Lilia commencèrent à couler silencieusement, laissant des traces brillantes sur ses joues.
— « Je n'en ai plus la force... » murmura-t-elle.
Belle se leva doucement, contourna la table, et s'agenouilla à côté de Lilia. Elle la prit dans ses bras, serrant son amie contre elle avec une tendresse inébranlable.
— « Alors laisse-moi te porter pour un moment, » dit Belle. « Tu n'as pas besoin d'être forte tout de suite. Pleure, crie, fais ce que tu dois faire. Mais ne te referme pas. Elle aurait voulu que tu sois entourée, que tu continues à vivre. »
Lilia enfouit son visage dans l'épaule de Belle, ses sanglots brisant le silence entre elles. Belle caressait doucement ses cheveux, murmurant des mots apaisants.
Dans l'agitation habituelle de Granny's, ce moment semblait hors du temps. Lilia pleurait tout ce qu'elle avait perdu, et Belle restait, une ancre dans la tempête de son chagrin. Le monde autour d'elles pouvait attendre.
C'est alors que la cloche au-dessus de la porte tinta, et Gold entra. Son regard sombre parcourut la pièce jusqu'à s'arrêter sur Belle et Lilia. Il avançait d'un pas déterminé, son aura imposant un silence soudain dans le petit établissement.
Belle se leva immédiatement, inquiète.
— « Rumple, qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle, méfiante.
Gold ne répondit pas tout de suite, jetant un regard furtif à Lilia, qui releva à peine la tête, épuisée par sa douleur.
— « Je sais comment la ramener, » déclara-t-il d'un ton grave.
Les mots firent l'effet d'une décharge électrique. Lilia releva brusquement la tête, ses yeux emplis d'espoir mêlé de méfiance.
— « Qu'est-ce que vous voulez dire ? » demanda-t-elle d'une voix brisée.
Gold avança encore d'un pas, posant sur la table un vieux grimoire usé, ses pages marquées par des symboles runiques.
— « Je sais où elle est, » dit-il. « Et je sais comment la ramener. Mais pour cela, il faut aller la chercher... dans le royaume de Hela. »
Belle écarquilla les yeux, sa voix trahissant sa stupeur.
— « Le royaume de Hela ?! Rumple, c'est de la folie ! Ce n'est pas un endroit pour les vivants. Personne n'en revient indemne, et tu le sais. »
Gold ignora les protestations de Belle et fixa Lilia.
— « Lucillia est là-bas. Sa lumière n'a pas complètement disparu, et j'ai trouvé le sort qui nous permettra de franchir les portes. »
Lilia, les mains toujours tremblantes, semblait incapable de répondre. Son cœur battait la chamade à l'idée de revoir Lucillia, mais elle savait aussi que ce que Gold proposait était dangereux, peut-être suicidaire.
— « Vous êtes sûr... sûr qu'elle est là ? » murmura-t-elle finalement.
Gold hocha la tête, son expression grave.
— « Hela l'a prise, mais elle ne l'a pas complètement consumée. C'est une garce mais je suis sûr qu'elle ne fera pas de mal à sa fille. Si nous agissons vite, nous pouvons encore la ramener. Mais il faut faire vite. »
Belle croisa les bras, essayant de garder son calme.
— « Et quel est le prix de ce sort, Rumple ? Il y a toujours un prix. »
— « Le prix, c'est le risque. Si nous échouons, nous pourrions tous y rester. Mais si nous réussissons... Lucillia reviendra. »
Lilia se leva soudain, ses yeux brillant d'une détermination renouvelée malgré son visage marqué par la fatigue et le deuil.
— « Je ferai tout pour la ramener, » dit-elle d'une voix ferme.
Belle posa une main sur son bras, tentant de la calmer.
— « Lilia, réfléchis. C'est dangereux, et Hela ne laissera pas Lucillia partir si facilement. »
Lilia se tourna vers elle, les larmes menaçant de couler à nouveau.
— « Belle, elle est tout pour moi. Je ne peux pas rester là sans rien faire. »
Gold les observa un moment, puis ajouta :
— « J'ai le sort prêt. Nous devons décider maintenant. Une fois les portes ouvertes, il n'y aura pas de retour en arrière. »
Belle regarda Lilia, puis Gold et dit.
— « Si vous faites ça, » dit-elle doucement, « N'y aller pas seul  »
Gold esquissa un sourire en coin, un mélange d'amusement et de respect pour la ténacité de Belle.
— « Très bien. Nous partons au crépuscule. Nous aller chercher les autre.»
☆○o。  。o○☆
Ivana était déjà debout, les premiers rayons de soleil filtrant à travers les rideaux. Elle s'était préparée un café — un rituel sacré pour elle — et l'avait posé sur la table de chevet. Tandis qu'elle répondait à un message de Henry, absorbée par son téléphone, Agatha, toujours étendue dans le lit, attrapa la tasse et en prit une petite gorgée, savourant le goût fort et riche du breuvage.
Ivana, concentrée sur l'écran, ne remarqua rien tout de suite. Mais lorsqu'elle termina son message et reposa son téléphone, son regard se posa directement sur la tasse dans la main d'Agatha.
Un sourire en coin se dessina sur son visage, accompagné d'un sourcil légèrement levé.
— « Tu sais, » dit-elle en croisant les bras, son ton taquin mais faussement sévère. « Si quelqu'un d'autre osait toucher à mon café, il aurait de sérieux ennuis. »
Agatha étouffa un rire, reposant la tasse sur la table de chevet avec une lenteur exagérée, son expression faussement innocente.
— « Heureusement pour moi, je ne suis pas n'importe qui. »
Ivana plissa légèrement les yeux, amusée, avant de s'asseoir sur le bord du lit, se penchant légèrement vers Agatha.
— « Tu es vraiment chanceuse que je t'aime, sinon... »
Agatha sourit malicieusement, attrapant la main d'Ivana pour l'attirer un peu plus près.
— « Sinon quoi ? » provoqua-t-elle.
Ivana la fixa un instant, son sourire s'adoucissant.
— « Sinon, plus de bisous pour toi. »
Agatha arqua un sourcil, amusée, et se rapprocha lentement, si près que leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Ses yeux pétillaient de défi.
— « Comme si tu pourrais me résister. »
Ivana ne recula pas, son sourire devenant plus joueur.
— « Tu veux vraiment te lancer dans un pari ? » répondit-elle, son ton suave, son regard fixant intensément celui d'Agatha.
Ivana regarda Agatha vider les dernières gouttes de son café, un mélange de surprise et de fausse indignation sur le visage. Elle posa une main sur sa hanche, l'autre pointant la tasse désormais vide.
— « Tu viens sérieusement de finir mon café ?! » demanda-t-elle, feignant l'horreur.
Agatha posa la tasse sur la table, un sourire espiègle éclairant son visage.
— « Tu as dit que je suis chanceuse que tu m'aimes, non ? Alors, autant profiter de cet avantage. »
Agatha, avec son sourire espiègle toujours présent, s'approcha encore plus d'Ivana. Lentement, elle inclina la tête et s'apprêta à poser ses lèvres sur celles de sa femme, savourant le moment d'intimité qui s'épanouissait entre elles. Mais, à cet instant précis, un coup retentit à la porte.
— « Sérieusement ?! » grogna Agatha, reculant à contrecœur. Elle roula des yeux et se tourna vers la porte, marmonnant : « Si c'est encore un vendeur, je le transforme en crapaud. »
Ivana éclata de rire en silence, amusée par la réaction d'Agatha, qui traversa la pièce d'un pas vif pour ouvrir la porte.
Agatha ouvrit brusquement, prête à envoyer promener l'intrus, mais son visage se figea en voyant Gold, un air grave sur le visage.
— « Rumple, qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-elle, croisant les bras, clairement agacée par l'interruption.
Gold ne perdit pas de temps. Il entra dans la chambre sans attendre une invitation, refermant la porte derrière lui.
— « Je ne suis pas là pour des politesses, Agatha, » dit-il, son ton sec mais empli d'une urgence inhabituelle.
Ivana, qui était restée assise, fronça les sourcils et se redressa légèrement.
— « Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle calmement, observant Gold avec méfiance.
Rumple balaya la pièce du regard avant de fixer Agatha.
— « J'ai trouvé un moyen d'entrer dans le royaume d'Hela, » déclara-t-il, ses yeux brillants d'une détermination féroce.
Le silence tomba lourdement dans la pièce. Agatha croisa les bras, tentant de garder son calme.
— « Tu veux aller là-bas pour quoi ? »
— « Pour ramener ma fille. Je vais ramener Lucillia. »
Ivana échangea un regard surpris avec Agatha, comprenant que ce que Gold leur proposait était aussi risqué que potentiellement salvateur.
Un silence tendu s'installa dans la pièce après la déclaration de Gold. Ivana posa son regard sur lui, ses traits adoucis par une rare empathie.
— « Vous voulez vraiment risquer votre vie pour ramener Lucillia... » murmura-t-elle, touchée par la détermination du père.
Agatha, en revanche, fronça immédiatement les sourcils et tourna son regard vers Ivana.
— « Attends une seconde. Si tu penses que tu vas y aller, il est hors de question que ça arrive, » déclara-t-elle fermement, sa voix froide et autoritaire.
Ivana, toujours assise, releva la tête pour croiser le regard d'Agatha.
— « Ne commence pas, Agatha, » répondit-elle calmement. « Je viens. »
Agatha, exaspérée, s'avança d'un pas vers Ivana, levant les mains comme pour appuyer ses mots.
— « Non. Absolument pas. Ce n'est pas négociable. Il est hors de question que je te laisse aller là-bas. Je ne vais pas te perdre, Ivana. »
Ivana se leva à son tour, se plaçant face à Agatha.
— « Et moi, il est hors de question que je te perde. Je viens, point final, » rétorqua-t-elle, sa voix teintée d'émotion mais aussi d'une inébranlable détermination.
Gold, qui observait l'échange avec une patience limitée, s'avança légèrement.
— « Si vous avez fini de jouer à qui est le plus têtu, » intervint-il, ses mots aiguisés comme un couteau. « Vous devez comprendre que ce voyage n'est pas seulement dangereux. Il est mortel. Les chances de succès sont minces, et je n'ai pas le luxe de perdre du temps avec vos disputes. »
— « Justement ! » s'exclama Agatha en se tournant vers Gold. « Si c'est si dangereux, alors il n'y a aucune raison pour qu'Ivana risque sa vie là-bas ! »
Ivana posa doucement une main sur le bras d'Agatha, son regard brûlant d'intensité.
— « Et toi ? Tu crois que je pourrais rester ici à t'attendre, en espérant que tu reviennes ? Non, Agatha. Si tu y vas, je viens avec toi. C'est non négociable. »
Gold soupira, croisant les bras, agacé par leur entêtement
.
— « Vous ne comprenez pas, » grogna-t-il. « Ce genre de lien, cet attachement... Hela pourrait s'en servir contre vous. Vos émotions, vos peurs, vos faiblesses. Tout ce que vous ressentez l'une pour l'autre, elle le verra, et elle l'exploitera. Si vous voulez vraiment ramener Lucillia, vous devez y aller avec une résolution inébranlable, pas avec des querelles ou des craintes. »
Agatha fusilla Gold du regard, mais ses mots l'atteignirent malgré tout. Elle tourna la tête vers Ivana, la mâchoire crispée
.
— « Je ne peux pas te perdre, » souffla-t-elle finalement, sa voix brisée par la peur.
Ivana posa ses mains sur les joues d'Agatha, la forçant à la regarder.
— « Et je ne peux pas te perdre non plus, » murmura-t-elle avec douceur. « Alors, on fait ça ensemble. »
Gold observa leur échange silencieusement, puis hocha lentement la tête.
— « Très bien. Mais si vous venez, vous feriez mieux de vous préparer. Là où nous allons, l'amour et le courage ne suffiront pas. Il faudra être prêts à tout sacrifier. »
Ivana leva les yeux au ciel, laissant échapper un léger rire sarcastique.
— « Wow, vraiment, » dit-elle en se tournant vers Gold. « Vous avez un don incroyable pour remonter le moral des troupes. Peut-être devriez-vous écrire un manuel sur comment inspirer confiance en cinq étapes faciles. »
Gold haussa un sourcil, clairement peu impressionné.
— « Et peut-être que vous devriez écrire un livre sur comment être sarcastique dans des situations où la vie est en jeu. »
Ivana croisa les bras, un sourire narquois sur les lèvres.
— « Oh, ne vous inquiétez pas, monsieur les ténèbres, je gère très bien le sarcasme ET le danger. Mais merci pour votre charmant commentaire. »
Agatha étouffa un sourire en coin, jetant un regard à Ivana avant de se tourner vers Gold.
— « Vous allez vite apprendre que vous ne gagnez jamais une joute verbale avec elle. »
Gold roula des yeux, un soupir exaspéré échappant à ses lèvres.
— « Très bien, si vous avez fini de jouer, peut-on se concentrer sur le fait que chaque seconde que nous perdons ici rapproche Lucillia de rester dans ce royaume à jamais ? »
Ivana leva les mains, faussement désolée.
— « Bien sûr, monsieur l'urgence. Allons sauver le monde avec votre tact légendaire. »
Gold serra les dents, préférant ignorer la réplique, tandis qu'Agatha secouait légèrement la tête, amusée par le petit échange.
Agatha observa Ivana avec un sourire en coin, amusée par son attitude. La voir répliquer de cette manière la fascinait toujours autant. Elle adorait ces moments où Ivana montrait son caractère, et cela se voyait dans le regard d'Agatha. Se mordant discrètement la lèvre, elle décida de recentrer la conversation.
— « On va avoir besoin de Regina. »
Ivana se tourna vers elle, arquant un sourcil, intriguée par ce changement de sujet soudain.
— « Regina ? Tu crois qu'elle acceptera de nous aider, après tout ce qu'elle a traversé ? »
Agatha haussa les épaules, son sourire en coin toujours présent.
— « Elle n'aura pas le choix. Si on veut affronter ce qui nous attend dans le royaume d'Hela, on aura besoin de sa puissance. »
Gold, qui avait suivi l'échange en silence, intervint d'un ton calme mais déterminé :
— « Regina est peut-être la clé pour que ce plan fonctionne, mais elle pourrait aussi devenir un obstacle si ses émotions prennent le dessus. Il faudra être prudent. »
Ivana soupira légèrement avant de répondre :
— « Alors autant aller la voir maintenant, avant qu'elle ne change d'humeur. »
Agatha jeta un dernier regard à Ivana, son sourire s'adoucissant.
— « Toujours si pleine de sagesse, ma chère Ivana. Allez, on y va. »
Et, sans attendre, elle se dirigea vers la porte, Ivana sur ses talons, prête à affronter une Regina potentiellement réticente.
☆○o。  。o○☆
Héla se tenait seule dans son royaume, où l'obscurité semblait étouffer toute lumière. Le corps sans vie de sa fille reposait sur une immense table de pierre noire, entourée d'une aura funèbre. Les flammes verdâtres qui illuminaient la salle vacillaient doucement, reflétant la tristesse qui envahissait Héla.
S'approchant lentement, elle posa une main tremblante sur la joue froide de sa fille, son visage affichant un mélange de douleur et de regret.
— « Je suis désolée... » murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion. « Je pensais te protéger. Je croyais qu'en te cachant dans le monde des humains, tu aurais une chance de vivre une vie meilleure, loin des horreurs de ce royaume. »
Elle ferma les yeux, laissant une larme solitaire glisser sur sa joue avant de tomber sur la peau immobile de sa fille.
— « Mais j'ai échoué. J'aurais dû te garder avec moi. Peut-être que tout cela aurait été différent... Peut-être que je t'aurais protégée, comme une mère aurait dû le faire. »
Sa main glissa lentement de la joue de sa fille jusqu'à sa main inerte, qu'elle serra doucement.
— « Tu étais ma lumière dans ce monde de ténèbres, Lucillia.. »
Le silence du royaume des morts était presque assourdissant, interrompu seulement par les soupirs de Héla. Elle se redressa légèrement, un éclat de détermination passant dans son regard.
— « Je ne peux pas te laisser partir ainsi. Pas encore. Si je dois braver les lois de la mort pour te ramener, je le ferai. Tu mérites une seconde chance, ma fille. »
Elle se détourna de la table, les yeux fixant un point invisible dans la pénombre, déjà en train de préparer son prochain mouvement. Pour Héla, aucune règle, aucun obstacle, n'était assez puissant pour empêcher une mère de tenter l'impossible pour son enfant.
☆○o。  。o○☆
Lorsque le sort fut lancé, l'air dans la pièce sembla se figer un instant, l'atmosphère lourdement chargée de magie. Une lueur aveuglante envahit l'espace, faisant cligner des yeux à Regina, Ivana, et Gold, tandis que tout autour d'eux se dissolvait. Le monde familier autour d'eux se décomposait, remplacé par une sensation de vertige. Ils étaient transportés, non pas simplement dans un autre endroit, mais dans un autre monde – un royaume où les lois de la vie et de la mort se mêlaient d'une manière étrange et oppressante.
Le sol sous leurs pieds se transforma en marbre noir, et des ombres dansaient sur les murs, créant une ambiance aussi glaciale que la mort elle-même. Des brumes épaisses s'élevaient du sol, comme si chaque recoin du royaume était imprégné d'une énergie malveillante. Le royaume d'Héla, la déesse des morts, les avait engloutis.
Regina, habituellement si confiante, ressentait un frisson glacé dans son dos. C'était comme si elle pouvait sentir la présence de Héla elle-même, observant, les yeux perçants de la déesse de la mort sur eux. Elle serra les poings, déterminée à ne pas flancher.
Ivana, à ses côtés, jeta un regard furtif à Regina, consciente que ce qu'ils allaient affronter ici pourrait les briser tous. Mais elle savait qu'ils n'avaient pas d'autre choix. Elle se tourna vers Gold, qui, malgré la situation, restait calme. Son regard trahissait cependant une profonde inquiétude. L'idée de récupérer sa fille morte n'était pas sans conséquence, et le royaume des morts était une entité impitoyable.
« Héla ne nous laissera pas passer sans conséquences », dit Gold, la voix basse mais résolue. « Nous devons être prêts à tout. »
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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etoilementeuse · 8 months ago
Text
diabolik lovers : haunted dark bridal — prologue [traduction française]
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Monologue
— Plus je viens à t’aimer, Plus je désire te dévorer. Lorsque je ne ferai plus qu’un avec ce corps, Cette faim et cette douleur seront-elles enfin soulagées ? Plus je m’approche, Plus tu t’éloignes. Je te vois par delà le sable brûlant du désert, Comme un mirage illusoire. 【Lord Richter】
—— La scène débute au manoir.
Yui : Je suis venue jusqu’ici comme on me l’a indiqué, mais... Il s’agit de la maison hantée dont parlent les rumeurs, n’est-ce pas ?
Toutes les personnes à qui j’ai demandé des directions ont eu la même réaction... C’est ici sans aucun doute, pas vrai ?
(Mon parent éloigné vit ici ? Vraiment ?)
(Haa... Ceci dit, je ne pense pas que mon père ait inventé tout ça.)
—— Le tonnerre retentit.
Yui : Kyaa !!
(Quoi qu’il en soit, je n’ai pas d’autre choix que de vérifier...)
—— Yui frappe à la porte.
Yui : Excusez-moi !
—— Aucune réponse. Yui toque à la porte une nouvelle fois.
Yui : (Pas de réponse... … Ahh... … Que faire ? Il n’y a personne. Les lumières ne sont même pas allumées.)
(Cela paraît normal. Après tout, cette maison est connue pour être une maison hantée.)
(Une personne liée à l’église qui vivrait dans une maison supposément hantée... Ce doit être une erreur, n’est-ce pas ?)
—— Flashback, dans une église.
Yui : Hein !? … L’église t’impose une mutation à l’étranger ? Et tu pars dès demain...
Père : Ne crie pas, Yui. Calme-toi un peu.
Yui : Me calmer... N’importe qui serait surpris d’entendre une telle nouvelle.
Par “aller à l’étranger”, tu entends quel endroit ?
Père : Hm. En fait... ce serait en Europe de l’Est.
Yui : En Europe de l’Est ?!
Père : Oui. Quand j’étais jeune, j’ai vécu par là-bas.
J’ai reçu une requête de mutation urgente de la part de l’église.
Yui : Mais alors... Qu’est-ce qu’il adviendra de cette église ?
Père : Ils vont immédiatement envoyer quelqu’un pour me remplacer. Tu n’as pas de soucis à te faire à ce sujet.
De plus... En cas de besoin, tu seras ici au Japon.
Yui : … Hein ?
Père : Yui... Écoute. Je pense partir seul.
Yui : … !?
Père : Je ne peux pas... t’emmener avec moi.
Yui : Mais...! Tu ne vas pas y aller seul... Je veux venir avec toi...
Père : Tu ne peux pas !
Yui : … Hein !? Père ?
Père : Pardonne-moi... Il est difficile pour moi aussi de vivre loin de toi.
Mais... Tu dois comprendre que tout cela... est pour ton bien.
Yui : Uu... Tu laisses ta fille unique seule au Japon et c’est pour mon bien...?
Père : … …
Yui : (Père a vraiment l’air peiné... Mais pourquoi ne puis-je pas simplement partir avec lui ?)
… Tu ne peux pas refuser de partir ?
Père : J’y ai pensé à maintes reprises. Mais... C’est une tâche que je suis le seul à pouvoir accomplir.
Yui : Une tâche que tu es le seul à pouvoir accomplir ?
Père : Ah...
… Q-Quoi qu’il en soit, j’ai tout arrangé pour que tu n’aies pas de problème à vivre sans moi.
Je pars demain dans la nuit. En attendant, prépare tes affaires et tourne-toi vers la personne à cette adresse.
Yui : Là-bas... Qui y vit ?
Père : Je ne t’ai jamais parlé de lui auparavant à cause de conflits familiaux, mais il s’agit d’un parent éloigné.
Il est en contact avec l’église et de fait, familiarisé avec les circonstances actuelles.
Il ne te fera aucun mal, vois-le comme un père de substitution. Tu peux compter sur lui.
Yui : … D’accord...
—— Fin du flashback.
Yui : (Et dire que cet endroit se trouve être le “manoir hanté”...)
Haa... J’aurais dû partir avec mon père, quitte à m’imposer.
(Mais à ce moment-là, il insistait tellement sur le fait de ne pas vouloir m’emmener avec lui.)
(Quelle était la raison d’un refus aussi poussé ?)
(Et puis, quel est le genre de tâche qu’il est le seul à pouvoir accomplir ?)
(Père n’est qu’un simple prêtre... Et sa spécialité, c’est le jardinage...)
—— La porte s'ouvre.
Yui : Eh...!?
(Cette porte... Elle vient de s’ouvrir toute seule, non ?)
Ce n’est pas possible...
—— Yui toque.
Yui : — Excusez-moi ! Il y a quelqu’un ?
Je suis la fille de Monsieur Komori ! Je crois que mon père vous a parlé de moi... Je peux entrer ?
—— Yui entre dans le manoir.
Yui : Je suis entrée, mais... Il ne semble pas y avoir qui que ce soit à l’intérieur après tout.
(Mais si la porte est ouverte, cela signifie qu’il y a quelqu’un à l’intérieur !! C’est certain !)
Um... Je rentre, d’accord ?
(Um... Ceci dit, j’ai encore un peu peur. Mais je ne peux pas rester plantée là.)
—— Yui avance jusqu'à la pièce à vivre.
Yui : (… Au final, il n’y a personne... C’est étrange. Pourquoi la porte s’est-elle ouverte, alors ?)
… Père a du se tromper sur l’adresse qu’il m’a donnée.
(Peut-être que je devrais contacter mon père... Je ne veux pas l’inquiéter, mais...)
(Au point où j’en suis, je n’irai nulle part, sinon... Voyons voir, mon téléphone, mon téléphone... Hein !?)
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??? : … ...
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—— Un éclair frappe au dehors.
Yui : Kyaa !!
(À-À l’instant... à la lumière de l’éclair, j’ai vu quelqu’un !)
U-Um... E-Excusez-moi ?
??? : …
Yui : (Il est endormi ? Ce garçon...)
Excuse-moi ? Tu m’entends ?
??? : … …
Yui : Bonjour ? Est-ce que tout va bien...?
(Uh...!? J’ai touché sa peau un instant... elle est si froide !)
(Hein ? Il... Il ne respire pas !! Il est mort !!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
Yui : Uh... Ugh !!
(Qu’est-ce que...! Ma poitrine me fait mal, d’un coup...!)
(… Qu’est-ce qu’il m’arrive...!)
Voix inconnue : —— Où es-tu ? Où... … Où es-tu ?
Yui : (Uh... Une voix inconnue résonne dans ma tête...)
Haa... Haa... Quoi qu’il en soit... Je dois appeler une ambulance...
(Je ne me sens pas bien, mais avant tout, je dois faire quelque chose au sujet de cette personne.)
—— Yui compose un numéro de téléphone.
Yui : —— A-Allô ? Il faut faire venir une ambulance. Um... Quelqu’un est mort ici.
Uh ? L’adresse... Si je m’en souviens bien, c’est...
??? : … … Nn... ...
Yui : … Hein ?
??? : … … Tais-toi... …
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Yui : Kyaaaa !?
(Oh, ma cheville... Il l’a attrapée...!?)
??? : Aa— … …? C’est quoi ce bordel... Pourquoi tu cries comme ça ?
Yui : Huh !?
(Juste à l’instant... Son cœur ne battait plus... Comment est-ce possible !?)
??? : Qu’est-ce que... C’est une femme. Qu’est-ce que tu fais dans un endroit comme celui-ci ? Hein ?
Yui : T-Tu... Tu... Juste à l’instant...
??? : Quoi, “juste à l’instant” ? Juste à l’instant, je dormais paisiblement... Un problème ?
Yui : Tu... D-Dormais !? M-Mais... Il y a un instant...
(Ton cœur ne battait plus, n’est-ce pas ?)
??? : —— “Il y a un instant” quoi ?
Yui : Uh...!?
—— L'inconnu s'approche soudainement.
Yui : (Que...!? Il vient de me faire tomber !?)
??? : Tu fonces tête baissée dans les pièges, toi, hein ? J’avais justement faim.
Un en-cas dès le réveil... Hehehe...
Yui : L-Lâche-moi !! Qu'est-ce que tu fais... d'un coup !?
??? : C’est moi qui devrais dire ça. Tu es celle qui s’est introduite ici.
Yui : C-C’est vrai... Mais, je suis ici car...
??? : La ferme.
—— Yui se débat.
Yui : Ah... !! Non... Non !!
??? : Quelle proie farouche. Ne fais pas l’idiote... Tais-toi un moment.
—— L'inconnu déchire le haut du Yui.
Yui : K-Kyaaa !?
(C-Cette personne... Est vraiment étrange ! Faire ça si soudainement...)
Uh... Ne me touche pas !!
(Seigneur...!!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
??? : Woah !?
—— L'inconnu s'éloigne.
??? : Uh...!!
… … !? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
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??? : Pourquoi est-ce si bruyant ici ? J’aurais aimé que tu ne fasses pas autant de bruit dès ton réveil, Ayato.
Ayato : Ugh... Reiji...
Reiji : Que se passe-t-il ? Tu sembles surpris.
Yui : (… Je dois m’enfuir, maintenant...!!)
—— Yui court vers Reiji.
Ayato : Ugh...! Hey !!
Yui : S-S’il vous plaît, aidez-moi...!!
Reiji : Hm ? … Et tu es ?
Yui : Um, je... Mon nom est Komori Yui. Je suis supposée vivre ici à partir d’aujourd’hui...
Reiji : Hein ? Vivre ici ? Ayato, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Ayato : Huh... J’en sais rien moi ! Hey, la planche à pain¹ ! Tu m’as jamais parlé de ça.
Yui : C-C’est parce que... Tu m’as soudainement attaquée ! … Attendez, “planche à pain” ?
Ayato : Idiote ! Je parle de toi, évidemment, plan—che—à—pain !
Yui : Huh...!
(Que- Que se passe-t-il !? Je ne comprends rien !)
Ayato : Quoi qu’il en soit, Reiji. Tu as entendu parler de ça ?
Reiji : Non, je n’ai rien entendu de tel.
Yui : C-Ce doit bel et bien être une erreur, dans ce cas... Um... Qui êtes-vous ?
Reiji : Mon nom est Reiji. Sakamaki Reiji.
Yui : Reiji-san²...
(Me voilà rassurée. Avec cette personne, j’ai l’impression de pouvoir discuter. Pas comme avec cet Ayato.)
Um...
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??? : Eh bien eh bien ?
Yui : Uu...!?
—— L'inconnu parle tout près du visage de Yui.
??? : Une jolie petite humaine dans un endroit tel que celui-ci ?
Yui : Kyaa!?
(C-Cette personne est apparue de nulle-part !?)
??? : Fufufu... Ravi de te rencontrer, Bitch-chan³...
—— L'inconnu lèche Yui.
Yui : … … !!
(Il vient de me lécher...!!)
—— L'inconnu recule.
Reiji : Laito. N’est-il pas impoli de se comporter de la sorte avec une femme que tu viens juste de rencontrer ?
Laito : Fufu. Reiji est aussi coincé que d’habitude. Quel est le problème ? Cette fille est trop alléchante pour ne pas y goûter.
Ayato : Bon sang ! Je vais te tuer, bâtard ! Ne bave pas sur la planche à pain avant moi.
Laito : Fufufu. Il faut bien que je goûte aux choses délicieuses quand je les vois, non ? Autrement mes sauvages de frères les mangeront avant moi.
N’est-ce pas, Kanato ?
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Kanato : —— Laisse-moi te goûter aussi, s’il te plaît. Ne bouge pas, d’accord ?
—— Il lèche Yui à son tour.
Yui : Hiii...!
Kanato : Hm. C’est sucré... Elle a plutôt bon goût, pour une humaine de son genre.
Yui : … … !?
(Encore quelqu’un apparu de nulle part... Mais qu’est-ce qu’il se passe ?)
(Et on m’a encore léchée...!)
Kanato : Dites, pourquoi cette fille est ici ?
Laito : N’est-elle pas un plat du repas de ce soir ?
Ayato : Bande d’idiots. Vous avez tout faux. Elle est à moi. Je l’ai trouvée en premier, pas vrai ? Hehehe.
Reiji : —— Et pourtant, elle t’a filé entre les doigts.
Ayato : Va te faire voir, Reiji ! Pas la peine d’en rajouter !
??? : Hah... Pathétique.
Yui : … … !?
(Une voix sortie de nulle-part...?)
Ayato : Hah ? Hey, cette voix, c’est Subaru pas vrai !? Montre-toi, enfoiré.
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Subaru : Hmpf...
Yui : (Huh...!? Cette fois, il n’y a plus de doute... Je croyais que c’était mon imagination, mais...)
(Ce garçon vient d’apparaître de nulle-part !)
Subaru : Je me disais bien que ça sentait l’humain... C’est donc à cause de toi.
Par ta faute, j’ai perdu du temps précieux que j’aurais pu passer à dormir. Comment tu vas te faire pardonner ?
Yui : M-Mais je...
(Que devrais-je faire...! Ces gens sont si étranges...!?)
Subaru : Hey, et si tu répondais à ma question, hein !?
—— Subaru donne un coup de poing dans quelque chose.
Yui : Kyaa...!!
Laito : Eh bien ! Tu es aussi tête brûlée que d’habitude, petit frère. Fufufu.
Subaru : La ferme, le pervers en chaleur ! Je te considère absolument pas comme mon frère aîné.
Kanato : … Si agaçant. Si tu ne fermes pas ta vilaine bouche, je la découperai en morceaux, tu sais ?
Subaru : Heh. J’aimerais bien voir comment tu comptes t’y prendre, le minus.
Kanato : Hm... Teddy. Regarde bien. Voici notre nouvelle proie.
Reiji : Haa, allons allons. J’ai beau être de nature calme, tout cela commence à m’agacer.
Ce que vous comptez faire de cette fille m’importe peu... Du moins, c’est ce j’aimerais dire.
Je ne supporte pas que mes insolents de frères se battent pour toi.
En premier lieu, explique-moi ce que tu es venue faire ici.
Yui : C-C’est... Parce que...
(Que faire... Je suis trop effrayée pour parler !)
Parce que...
Ayato : Qu’est-ce que t'as, la planche à pain ? Tu trembles ?
Laito : Fufu. Elle est adorable, ça me donne envie de la dévorer.
Kanato : Hehe... Elle claque des dents. Elle a vraiment peur de nous, on dirait.
Yui : C-C’est évident, non ? C’est effrayant, ici...
Et vous... Je n’y comprends rien.
Ayato : Qu’est-ce que tu comprends pas ? On n’est pas si difficiles à comprendre, pourtant.
Laito : Du moins, peut-être pas aussi faciles à comprendre que ce qu’Ayato peut croire ?
Reiji : Mettons un terme à cette discussion qui ne va nulle part. Vous commencez sérieusement à me faire perdre patience.
Toi, là-bas. Il est inutile d’être aussi effrayée. Explique-moi la situation, au plus vite.
—— Reiji fait claquer son fouet.
Reiji : Tu ne voudrais pas que j’en vienne à te fouetter pour te faire parler, n’est-ce pas ?
Yui : Uu... J-Je comprends ! Je vais parler ! Je vais parler !!
—— Ellipse, après les explications de Yui.
Yui : —— Et c’est ainsi que je suis arrivée ici...
Ayato : Pff... Hahahaha...! T'es une fille de l’église ?
Yui : Je le suis... Quel est le problème ?
Subaru : Pas étonnant que tu aies cette odeur.
Reiji : Une fille de l’église qui arrive dans ce manoir. Victime d’un tel destin...
Je n’ai aucune idée de qui pourrait être ce parent dont tu parles.
Yui : Um... Comme je le pensais, j’ai sûrement fait erreur.
Laito : C’est dommage, mais il semblerait que ce soit le cas. Quelqu’un en contact avec l’église n’enverrait jamais personne ici.
Kanato : Laito, serait-ce de l’auto-dérision ?
Laito : Fufu, peut-être.
Yui : … Dans ce cas, je vais m’en aller. Je m’excuse d’être entré dans votre manoir si tard le soir.
(Il faut que je me dépêche de quitter cet endroit ! Si je reste quelques secondes de plus, je serai sûrement en danger...)
Ayato : —— Attends un peu.
Yui : … …!!
(… Vient-il de se téléporter !? Il est apparu juste devant moi, d’un coup...)
Ayato : T’as nulle part où aller, pas vrai ? Reste ici.
Laito : Aah, je suis d’accord. Cette maison est si ennuyeuse, il n’y a que des garçons...~
Si Bitch-chan reste avec nous, elle saura apporter un peu d’excitation à notre quotidien.
Yui : … J-Je refuse !!
—— Yui s'enfuit en courant.
Ayato : Hey, reviens ici !
Yui : (Hors de question...!)
—— Yui retourne à l'entrée du manoir.
Yui : (Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Je dois être en train de rêver !?)
(Je croyais que cette histoire de maison hantée n’était qu’une légende urbaine... Mais on dirait que non...)
(Pourtant, quand je pense à une maison hantée, je pense plus à des fantômes et des esprits !)
Amen... Seigneur, aidez-moi !
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??? : Oi... Tu fais trop de bruit, à courir partout.
Yui : Huh...!?
(M-Mais c’est... Encore quelqu’un qui se téléporte devant moi...!)
V-Vous... Vous êtes l’un des leurs vous aussi ?
??? : L’un des leurs...? Ce n’est pas très plaisant à entendre.
Yui : D-Dans ce cas...
??? : Si je devais l’expliquer, je dirais que nous avons une connection regrettable mais éternelle.
Yui : Regrettable mais éternelle...?
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??? : —— Es-tu la fille dont il a parlé ?
Yui : Il...?
Ayato : Oi, Shuu ! Tu sais quelque chose à propos de cette histoire ?
Shuu : … En quelque sorte.
Kanato : Je n’aime pas cette réponse. Je veux que tu nous explique la situation en détail.
Shuu : Il m’a contacté l’autre jour... “Elle vivra avec vous, occupez-vous en”. C’est tout ce qu’il a dit.
Ayato : Haah ? Alors la maison dont parlait la planche à pain tout à l’heure...
Laito : Eh bien...! Quelle aubaine.
Reiji : Il semblerait que tu ne te sois pas trompée, finalement.
Yui : I-Impossible !?
Ayato : Idiote. Nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : C-Cela n’a aucun sens ! Mon père est prêtre à l’église et j’ai été envoyée ici par l’église...
Shuu : Je ne vois pas le problème.
Kanato : Y a-t-il un problème ?
Yui : Uu... B-Bien sûr que c’est étrange. Vous êtes...
Ayato : On est ?
Yui : Eh bien...
Shuu : Est-ce que c’est parce qu'on est des vampires ?
Yui : Hein ? D-Des vampires ?
Ayato : Aah. Voilà qu’il gâche tout en révélant nos identités.
Yui : J-Je ne comprends pas ce que vous dites...
Kanato : C’est pourtant simple à comprendre. Nous sommes des vampires. Ni plus, ni moins.
Yui : … …!? Vous plaisantez ? Des vampires ? C’est impossible...
Reiji : … Tu nous accuses de mentir depuis que tu es arrivée ici. Comme c’est déplaisant. Ayato te l’a dit, nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : M-Mais...!
Laito : Allons, allons. Bitch-chan, tu ne veux pas admettre notre existence, c’est ça ?
Subaru : Je me fiche qu’elle refuse de l’admettre ou non. Ferme-la.
Yui : (Des vampires... Ils me font marcher, c’est certain !)
(C’est impossible que de telles créatures existent.)
(Quoi qu’il en soit, il faut que je contacte mon père et que je lui demande la vérité... Mon téléphone...)
Ayato : Hey, c’est ça que tu cherches, peut-être ?
Yui : C’est...!! Mon téléphone ! Rends-le moi !!
Ayato : Hehe... Que faire ?
Yui : Hey ! Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
Ayato : C’est quoi ce ton ? Je l’ai juste gentiment ramassé.
C’est comme ça que tu me remercies !?
Yui : Uh...!
Subaru : Hey, Ayato. Passe-le moi pour voir.
Ayato : Haa ?
Subaru : Tsk... Passe-le moi, j’ai dit !
Yui : … Hé, attendez, qu’est-ce que vous allez en faire...!?
Subaru : … Ça !
—— Subaru casse le téléphone portable.
Yui : Ah...!!
Subaru : Vous m’avez tapé sur les nerfs.
Yui : (Mon nouveau téléphone... Il est cassé...!!)
Vous êtes cruels...!!
Laito : Allons, allons, Bitch-chan. Tu finiras par bien t’entendre avec nous, les créatures de la nuit.
Tu n’auras pas besoin d’une chose aussi futile qu’un téléphone portable, pas vrai ?
Yui : Q-Qui a dit que j’allais rester vivre avec vous...!?
Kanato : Alors, tu t’en vas ?
Yui : Bien sûr que je m’en vais...! Vous n’aviez même pas besoin de me poser la question !
Kanato : Aah, je vois. C’est parfait alors.
Yui : Comment ça !?
Kanato : Cela fait un moment que j’ai faim...
Yui : … Que...!?
Kanato : Tu es vraiment idiote, n’est-ce pas ? Quand un vampire dit qu’il a faim, cela ne veut dire qu’une seule chose.
—— Kanato pousse Yui au sol.
Yui : Kyaa...!!
(Il m’a fait tomber...!?)
Ayato : Attends un peu, Kanato ! Je suis plus âgé, je passe en premier !
Kanato : Haha. Qu’est-ce que tu racontes ? Ça ne marche pas comme ça.
Il est trop tard pour les regrets, tu sais ? Ton sang a l’air sucré et délicieux... Hehe.
Yui : (Ses crocs... touchent... mon cou...?)
Kanato : Je le boirai jusqu’à la dernière goutte... D’accord ?
Yui : (C-Comment me sortir de là...!! Ah, je sais...!!)
A-Attends une seconde !
Kanato : —— Quoi ?
Yui : Prends... ça !!
—— Yui brandit son rosaire.
Kanato : Hein ?
Laito : Fufu... Fufufufu... Bitch-chan, tu es si amusante ! C’est un rosaire ?
Reiji : On dirait que tu as préféré utiliser des méthodes clichées. Comme c’est idiot.
Yui : Q-Quoi ? Mais, les vampires détestent les crucifix, l’ail et l’eau bénite...
Ayato : Dans quel genre de conte de fée t'as entendu ça ? C’est n’importe quoi.
Yui : Je refuse d’entendre cela de la part de quelqu’un semblant tout droit sorti d’un conte de fées !
Kanato : Ça m’agace... Mon festin vient d’être gâché sous mes yeux...
Comment comptes-tu te faire pardonner ?
Yui : Un festin... Ne dis pas n’importe quoi ! Je suis humaine, tu sais !
Shuu : Haa... Quelle plaie. Tu ne comprends pas ?
Pour nous, les humains sont comme des repas.
Ayato : T'es vraiment stupide, comme fille.
Yui : Je ne peux pas accepter l’existence des vampires !
Laito : Hmm. C’est plutôt triste. Bitch-chan, le meilleur moyen pour que tu acceptes de reconnaître notre existence...
Est de faire ça, n’est-ce pas ?
—— Laito se rapproche.
Yui : (S-Si soudainement...!!)
Laito : Merci pour le repas... Fufu !
Yui : J-J’ai compris ! Je comprends, alors attendez une seconde !!
Laito : Hors de question.
Yui : Non... Mon sang n’est pas en libre service !!
Si quelqu’un doit boire mon sang, j-je veux au moins choisir qui !
Ayato : … Huh ?
Yui : (Um... J’ai juste dit ça pour les arrêter...)
Attention ! Ici, la fin du prologue diffère en fonction de deux situations.
Si c'est la première fois que vous jouez (vous n'aurez alors le choix qu'entre Ayato, Laito et Kanato pour l'instant) :
Reiji : Comme c’est déplaisant. Sans même que l'on sache si ton sang est bon ou mauvais, tu te prends déjà pour une sorte de prostituée de luxe.
Subaru : C’est ridicule. Je me casse d’ici. Faites ce que vous voulez entre vous.
Ayato : Oh ! Un candidat en moins ?
Subaru : Hmpf.
—— Subaru s'en va.
Reiji : Je refuse aussi. Cette femme n’est pas assez disciplinée pour que j’accepte.
Shuu : C’est n’importe quoi. Mettez fin à cette farce entre vous.
—— Reiji et Shuu s'en vont.
Laito : Quelle bande de grincheux~ Ils devraient apprendre à s’amuser un peu.
Ayato : C’est mieux comme ça, non ? Ce sera plus facile pour elle de choisir, comme ça.
Kanato : Hm, c’est mieux lorsque toute nuisance est éradiquée.
—— Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
[AYATO] [LAITO] [KANATO]
Si vous avez déjà obtenu au moins une fin (vous pourrez choisir n'importe quel personnage) :
Subaru : C’est stupide. Laissons-la faire ce qu’elle veut.
Ayato : Oh ! On te voit rarement aussi enthousiaste, Subaru.
Subaru : Hmpf.
Reiji : Hm... Tu as probablement raison. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de discipliner une femme aussi mal élevée.
Kanato : Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Shuu : Peu m’importe. Dépêchez-vous simplement de mettre fin à cette farce.
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
Yui : (J’ai proposé de choisir quelqu’un sous la pression, mais... que faire, maintenant ?)
[SHUU] [REIJI] [SUBARU]
¹ Ici, Ayato appelle Yui "chichinashi", qui veut dire "sans seins". C'est une moquerie sur la petite taille de sa poitrine, qui finira par devenir LE surnom qu'Ayato va utiliser lorsqu'il s'adressera à elle. J'ai décidé de le traduire pour des raisons pratiques, mais ce ne sera pas le cas de tous les surnoms employés (et il y en a BEAUCOUP dans cette franchise...) ² Yui s'adresse à tous les Sakamaki par leur prénom suivi d'un suffixe différent selon la personne (-san, -kun). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la langue japonaise, on se réfère rarement à quelqu'un par son prénom seul. En l'occurrence, ici, Yui utilise le suffixe -san (qui est respectueux, et le suffixe le plus commun, que l'on utilise quand on n'est pas proche de quelqu'un et/ou lorsque la personne est plus âgée) car elle vient de rencontrer Reiji. Mais par la suite, elle continuera de s'adresser à lui et à Shuu avec le même suffixe peu importe leur proximité, car les deux sont plus âgés qu'elle. ³ Encore un surnom, et pas des moindres... Ici, Laito donne un surnom vraiment, vraiment dégradant à Yui ("bitch" signifiant "chienne"), suivi du suffixe -chan, qui s'emploie quand on s'adresse à une jeune fille, une petite fille, ou même un animal de compagnie. On pourrait le traduire en français par "petite chienne", mais c'est très violent, alors je préfère le laisser tel quel.
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peekaboorpg · 8 months ago
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10 pouvoirs magiques originaux
Comme précédemment, voici quelques idées de pouvoirs (souvent un peu lames mais) originaux à utiliser en rp.
Tailleur de pierre : le personnage peut changer la forme des cailloux en celles de son choix, avec un grand niveau de détails ;
Boussole : le personnage est toujours capable d'indiquer le nord ;
Engrais : le personnage peut ranimer les plantes en train de dépérir ;
Mathématicien : le personnage connaît immédiatement la réponse des calculs qui lui sont posés sans même y réfléchir ;
Spider-Man : le personnage est capable de grimper sur les murs et les plafonds en y collant avec ses mains et ses pieds ;
Détecteur : le personnage est capable de détecter la magie car iel la voit sous la forme de nuages multicolores ;
Pisteur : le personnage voit en surbrillance les traces laissées par les plus récents mouvements autour d'ellui ;
Switch : le personnage peut changer de place avec quiconque le regarde en se téléportant ;
Coloriste : le personnage peut donner le code hexadécimal des couleurs rencontrées ;
Twilight : le personnage se met à briller, comme couvert·e de paillettes, lorsqu'iel est au soleil.
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thebusylilbee · 5 months ago
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Homard bleu et macaron rose, décor royal et meilleurs vins pour plus de 150 invité·es : les images de la réception majestueuse de Charles III, en septembre 2023 au château de Versailles, avaient immédiatement alimenté la question. Combien d’euros la présidence de la République avait-elle déboursé pour organiser un tel événement ? La réponse est désormais disponible : 474 851 euros, d’après la Cour des comptes.
Dans leur rapport annuel sur les comptes de la présidence de la République, publié lundi 29 juillet, les magistrats financiers alertent sur la forte augmentation des dépenses du chef de l’État, notamment en ce qui concerne les frais de déplacement et réception, en 2023. L’Élysée a bouclé cette année-là son exercice en déficit (8,3 millions d’euros sur 117,2 millions de résultat), ce qui n’était pas le cas de l’exercice précédent (excédentaire de 300 000 euros).
« Si plusieurs facteurs externes expliquent ce niveau de dépenses non anticipé (inflation, activité présidentielle conditionnée par le contexte international) », la Cour des comptes alerte aussi sur une nécessaire « vigilance accrue » face aux « facteurs internes » qui ont conduit à ce dérapage. À la fin de l’année, les dépenses de la direction chargée de l’organisation des événements, des déplacements et de l’intendance ont été supérieures de 7 millions d’euros par rapport au budget prévisionnel.
Le choix d’organiser le « dîner d’État » en l’honneur de Charles III au château de Versailles a fortement pesé dans la balance, la présidence de la République ayant dû externaliser de nombreuses prestations : traiteur extérieur (et non cuisines de l’Élysée) pour 166 193 euros, « extras » embauchés pour le service pour 100 428 euros, scénographie et montage pour 42 720 euros, ou encore 42 515 euros de vins, champagne et autres boissons. 
Le coût total de la soirée (474 851 euros) ne prend pas en compte les autres dépenses liées à la « visite d’État » – le plus haut rang protocolaire – organisée pour la venue pendant trois jours du souverain britannique en France, ni les frais d’annulation (80 000 euros) de la première visite, repoussée en raison des mobilisations contre la réforme des retraites. « La France entretient des relations diplomatiques soutenues avec de très nombreux pays qui organisent des événements équivalents lorsqu’ils reçoivent le chef de l’État », se défend la présidence de la République.
Des déplacements de plus en plus onéreux
Un autre « dîner d’État » a coûté près d’un demi-million d’euros : celui en l’honneur du premier ministre indien Narendra Modi, le 14 juillet 2023, au musée du Louvre. Là encore, le choix de la présidence d’organiser le repas en dehors du palais de l’Élysée – à l’inverse des réceptions du président américain Joe Biden ou de l’émir du Qatar en 2024 – a coûté cher : près de 173 000 euros de traiteur, 72 000 euros d’« extras », etc. Pour une note globale de 412 366 euros.
À titre de comparaison, deux autres réceptions organisées à l’Élysée – le dîner d’État pour le président mongol et celui pour le Forum de Paris sur la paix – ont coûté 62 000 et 67 000 euros. « Cette comparaison entre les dîners souligne le rôle majeur du choix du lieu dans le coût total de chaque événement », relève la Cour dans son rapport.
Plus encore que les réceptions, ce sont les déplacements d’Emmanuel Macron qui grèvent le budget. Dans son rapport, la Cour des comptes interroge un paradoxe : le président de la République ne se déplace pas beaucoup plus qu’avant mais ses déplacements coûtent de plus en plus cher au contribuable. À titre d’exemple, le coût moyen des déplacements nationaux du chef de l’État a quasiment doublé depuis 2018, culminant l’année dernière à 60 462 euros.
À une échelle plus large, l’évolution des dépenses donne même le vertige. En 2016, pour la dernière année pleine de son quinquennat, François Hollande s’est déplacé 142 fois, pour un budget global de 17,7 millions d’euros. En 2023, Emmanuel Macron a effectué 112 déplacements qui ont coûté 23,2 millions d’euros. Autrement dit, le coût moyen d’un déplacement présidentiel est passé de 125 000 à 207 000 euros en sept ans.
Comment expliquer une telle hausse ? Sans nier le poids de l’inflation sur certaines lignes de dépense, l’institution de la rue Cambon charge lourdement le fonctionnement de l’Élysée, soulignant « le nombre de déplacements, l’évolution de leur structure et la taille des délégations », mais aussi « des problèmes d’organisation interne ».
L’explosion des frais de déplacement résulte directement des choix politiques opérés à l’époque par Emmanuel Macron. Après un premier trimestre passé cloîtré à l’Élysée, en proie à un mouvement social massif contre la réforme des retraites, le chef de l’État avait fait de sa capacité à occuper l’espace un enjeu politique central : il s’agissait de montrer qu’il n’était pas empêché, malgré l’impopularité de sa réforme, et de reprendre la main d’un quinquennat considérablement embourbé.
Une tournée en Océanie à 3 millions d’euros
« Je dois me réengager dans le débat public », avait-il prévenu fin avril. La suite avait été à l’avenant : en quelques semaines, le président de la République était allé discuter déserts médicaux dans le Loir-et-Cher, lycée professionnel en Charente-Maritime, reconquête industrielle dans le Nord, attractivité de la France dans les Yvelines, souveraineté industrielle en Ardèche ou encore transport aérien en Seine-et-Marne.
Fin juin, il avait tenu à passer trois jours à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour balayer les dossiers de la cité phocéenne. Le déplacement a coûté 342 828 euros à l’État, un budget « particulièrement onéreux » selon la Cour des comptes.
Laquelle critique également le prix excessif de deux autres visites officielles, en Corse en septembre (278 209 euros) et à Toulouse (Haute-Garonne) en décembre, pour visiter le siège d’Airbus (205 022 euros). La tournée en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Papouasi), au cœur de l’été, bat des records (3,1 millions d’euros), talonnée par celle en Afrique (1,9 million) au printemps.
En plus de leur nombre, c’est le faste et la dimension des déplacements que l’institution place dans son viseur. Pour la visite d’État d’Emmanuel Macron en Chine, en avril 2023, l’Élysée a affrété deux avions A330 pour transporter une délégation pléthorique, où figuraient notamment l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, grand ami de la Chine, ou l’ancien ministre socialiste Jean-Marie Le Guen, membre du conseil d’administration de l’entreprise Huawei. À l’arrivée, en plus de la voiture présidentielle transportée sur place, cinquante véhicules avaient été loués pour déplacer le convoi présidentiel.
Avec le transport et l’hébergement, plusieurs frais annexes sont venus alourdir la facture de cette visite, à l’instar des prestations audiovisuelles confiées à des sociétés privées (55 084 euros). Au total, l’escapade chinoise a coûté 1,8 million d’euros, révèle la Cour des comptes, qui pointe au passage le décalage entre le budget prévisionnel et le coût réel du voyage. Une hausse de 40 %, selon l’instance, traduite par un surcoût imprévu de 520 000 euros. 
Une différence loin d’être anecdotique, aux dires de l’institution administrative. Le rapport pointe ainsi à plusieurs reprises les « problèmes d’organisation interne » à l’Élysée, évoquant par exemple les multiples annulations et reprogrammations de dernière minute. « Bien qu’il existe des contraintes spécifiques à l’activité présidentielle, il ressort que les arbitrages à différents niveaux sont souvent rendus tardivement, ce qui ne permet pas de respecter le processus défini et contraint à un fonctionnement dans l’urgence », souligne la Cour des comptes.
Annulations et reprogrammations
La multiplication des annulations n’est pas que le fait du président de la République : elle découle aussi, pour l’année 2023, de son impopularité. Le mouvement social contre la réforme des retraites a poussé l’Élysée à annuler plusieurs déplacements et voyages prévus. Elle ne saurait toutefois être résumée à ce contexte. Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron a habitué ses interlocuteurs, partenaires et collaborateurs à une instabilité permanente. Plusieurs ministres ont ainsi raconté à Mediapart, ces dernières années, leur lassitude face aux contre-ordres de dernière minute venus de l’Élysée.
En tout, douze déplacements ont été annulés en 2023, un record si l’on excepte l’année 2020 rendue exceptionnelle par le contexte sanitaire. Sans entrer dans ces considérations, la Cour des comptes rappelle un fait : ce fonctionnement a un coût pour le contribuable, 832 328 euros de pertes pour l’année 2023. À elle seule, l’annulation du voyage prévu en Allemagne en juillet 2023 a coûté 429 100 euros à l’État, celle de la visite en Suède en février, 180 150 euros.
En guise de préconisations pour l’avenir, la Cour des comptes suggère à l’Élysée, entre autres, de mieux anticiper l’agenda présidentiel et de plafonner la taille des délégations. Elle encourage aussi la présidence à modérer le recours aux missions préparatoires, ces voyages de collaborateurs d’Emmanuel Macron destinés à « tâter le terrain » et à préparer sa venue.
Car ces missions coûtent cher, soulève le rapport. Avant de se rendre au Brésil, cette année, Emmanuel Macron a envoyé quatre équipes différentes préparer les quatre étapes de son périple. Trop souvent décidées au dernier moment, ces missions préparatoires ont un prix, encore plus lorsque les conseillers présidentiels décident de prendre l’avion pour gagner du temps.
Ainsi de celle censée préparer l’hommage rendu à Roubaix (Nord), en mai 2023, à trois policiers tués par un automobiliste. « En dépit d’une règle édictée d’effectuer en train les trajets inférieurs à quatre heures », l’équipe d’Emmanuel Macron a pris un vol commercial pour atteindre la ville nordiste. La présidence « tiendra compte des remarques de la Cour pour améliorer son organisation et ses dispositifs internes », a répondu l’Élysée, assurant être « mobilisée pour gérer avec efficacité son budget dans un contexte d’une part inflationniste et d’autre part géopolitique et politique qui influence l’agenda de l’exécutif ».
Ilyes Ramdani et Antton Rouget
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clairvoyanceetheree · 7 months ago
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raisongardee · 2 months ago
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"Augustin avait donc raison de prophétiser que la terre des hommes serait le lieu d’affrontement de deux grands royaumes possibles, l’un fondé sur l’amor socialis, l’autre sur l’amor privatus. Il avait compris que l’un s’affichait soucieux du bien de tous et que l’autre allait jusqu’à subordonner le bien commun à son propre pouvoir en vue d’une domination ostensiblement arrogante. Que l’un voulait pour autrui ce qu’il voulait pour lui-même, que l’autre voulait soumettre autrui pour son propre intérêt. Ce qu’Augustin ne savait pas, c’était l’issue du combat. C’est Sade à la fin du XVIIIe siècle qui vint apporter la réponse : le renversement complet du récit était en vue et une autre religion était en train de naître, fondée sur le principe inverse, l’égoïsme, dont il se fit immédiatement le prophète."
Dany-Robert Dufour, Qui est Bernard de Mandeville ?, introduction à Bernard de Mandeville, La Fable des abeilles, trad. Jean Bertrand, 2017.
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icariebzh · 3 months ago
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"Personne n'ignore que les cancres sont à leur affaire dans les classes turbulentes, où les élèves méritants se noient. Le jacassement distrait le groupe, le chahut le désintègre. Faute de silence, pas de réussite. Les monastères fondent la piété sur cette règle évidente : pour accueillir la parole divine, il faut se taire. Pareillement, le silence s'impose pour accueillir celle du maître. Impératif battu en brèche : les salles de cours sont des volières. Interdire aux élèves de téléphoner en classe semble à beaucoup un sacrilège. Enseigner, métier à risques : quelle meilleure preuve du discrédit qui fait du savoir une guenille et du silence un joug ? Les élèves transportent la société tout entière dans leurs cartables : ses gadgets, ses PlayStation, ses iPad, ses jeux en ligne, son tumulte. Il est certain que, dans un environnement bruyant, l'inspiration s'alourdit et que les méninges se traînent. Élaborer un plan complexe requiert une paix confiante. Même un questionnaire à réponses multiples en réclame. Ni l'attention ni la raison ne résistent aux ailes d'un moustique. Pascal, dans ses Pensées, à propos du philosophe: «Ne vous étonnez pas s'il ne raison ne pas bien à présent ; une mouche bourdonne à ses oreilles ; c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil. » Il faut vivre en live. La vitesse croissante de circulation des données, des informations, des transferts financiers, des échanges commerciaux nous dérobe le temps que pressure l'actionnaire. Les délais sont proscrits, la flânerie paresseuse, la syntaxe superflue. Les longues phrases, avec leurs entrelacements de propositions, rejoignent la langue châtiée au rayon du temps perdu. Proust qui, écrivant dans son lit, boulevard Haussmann, protégé des bruits de la rue par les plaques de liège qui couvraient les murs de sa chambre, parle dans Sodome et Gomorrhe de « la plénitude nourricière et charmante du silence », n'aurait plus même l'idée d'écrire La Recherche. Trop de subtilités, trop de détours. On le prendrait pour un esthète, pour un nuisible. Des phrases longues d'une page! Solution : en faire un téléfilm, de qualité si possible. Un loisir improductif est, d'un point de vue économique, un scandale. On a troqué la plume contre l'ordinateur et le plomb d'imprimerie contre l'électron : gain de te mps fabuleux. Mais au prix fort : la surface des écrans supplante les plis du papier, la vidéosphère la graphosphère, la vie immédiate la longue durée. Les experts succèdent aux savants, les bateleurs aux poètes, l'émotion réflexe à la pensée construite, l'usage du pidgin à la maîtrise de la langue, et l'apoplexie sonore aux méditations. Quant à ceux qui souhaitent encore lire, écrire, ou simplement converser comme des sages, qu'ils vivent sous cloche."
Jean-Michel Delacomptée
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femsolid · 1 year ago
Note
Désolée pour le vent, c'est un peu long mais j'ai besoin d'extérioriser et j'aimerais des avis extérieurs. J'ai dîné avec mes parents hier, ça a mal fini, j'ai insulté mon père.
On a parlé de l'affaire Sandrine Josso avec ma mère, et mon père a dit "de toute façon tous les puissants et les riches (en parlant de Guerriau) sont ce genre de personne il faut pas leur faire confiance"
Ma mère et moi on lui a dit que c'est pas une question de classe sociale et il y a un problème de violence masculine, ça l'a énervé. Il a commencé à parler des taux de divorce qui augmentent et des taux de natalité qui baissent. Il dit qu'à cause des "femmes qui n'ont confiance en aucun homme et voient tous les hommes comme des agresseurs potentiels" il n'y a plus de confiance et d'amour.
Ça a escaladé à partir de là (je suis une survivante et ma mère a également vécu des choses. Mon frère qui était présent aussi sortait jusqu'à peu avec une survivante et s'emballe très rapidement sur ce sujet) et ma mère a fini par expliquer que la mysoginie et l'anti féminisme des hommes est aussi un facteur qui compte pour les femmes et elles ont le droit de refuser les avances de qui elles veulent pour n'importe quelle raison.
Comme à chaque fois qu'on parle du sexe masculin de façon un peu générale, mon père s'est offusqué et nous a dit "moi je n'en vois jamais de l'anti féminisme de la part des hommes je sais pas où vous voyez ça" j'étais assez en retrait depuis le début mais là j'étais outrée. "J'ai vu ton livre du moment sur ton bureau, sur la quatrième de couverture ça explique que les Femen sont de mèche avec le nouvel ordre mondial. C'est pas de l'anti féminisme ça?" (Je précise que le féminisme n'est pas au centre des propos du livre, c'est avant tout un livre COVID sceptique) Là il s'est VRAIMENT énervé. C'est allé très vite à partir de là et je ne me rappelle plus de ses mots exacts, mais voilà ce qu'il nous a "expliqué" :
Le nouvel ordre mondial est contrôlé par l'OMS dont le but (final?) est de légaliser la pédophilie. (On lui a rappelé que c'est déjà légal sur une grosse partie du globe mais il n'a pas commenté. Je précise également que je lui ai demandé ce qu'il entendait exactement par "légaliser la pédophilie" et il a répondu "montrer des drag queens aux enfants" et "donner des cours sur la sodomie en maternelle, comme en Allemagne") C'est à cause de l'OMS que la société est de plus en plus sexuelle et que tout est sexualisé. Les Femen (qui sont des "exhibitionnistes perverses") participent à cette culture et sont donc de mèche avec l'OMS.
Je lui ai donné deux trois infos sur les femens et d'autres groupes féministes et il était sceptique (c'est le moins qu'on puisse dire) et il m'a dit que "au lieu d'insulter son livre je devrais le lire parce que je sais clairement pas de quoi je parle" du coup je lui ai répondu que je ne vais pas perdre du temps à lire un livre qui a été écrit par quelqu'un qui a fait si peu de recherches qu'il voit les femens se mettre torse nu dans des manifs avec de la peinture sur la peau et au lieu de se demander quelle est leur revendication, pense immédiatement que c'est un fétiche. Je te laisse imaginer sa réponse......
Plus rien de très intéressant à partir de là, moi, mon frère et ma mère on s'est fait traiter de moutons sous hypnose et aussi il était à deux doigts de nous traiter d'apologistes de la pédophilie quand on lui a dit que non, on n'est pas contre l'éducation sexuelle à l'école. J'ai aussi traité mon père de con. Je sais que c'est pas extrême, mais je suis très proche de mes parents, j'adore(ais) mon père et c'est vraiment dur à vivre comme situation. Je me sens coupable.
Je sais plus quoi faire en fait. L'autre jour il m'a entendu parler avec ma mère des dangers de l'idéologie du genre sur les enfants GNC et surtout les adolescentes (je suis détrans) et il s'est emballé. Il a commencé à parler de notre "société décadente" qui veut "transgenrer (c'est son terme) les enfants en masse". Chaque discussion est deraillée/polluée. Je ne peux plus passer de bons moments avec lui, j'ai l'impression d'être la fille d'un fou. J'ose même pas imaginer ce que c'est pour ma mère. Plus le temps passe et moins je fais d'effort. Je ne lui parle plus. Ça me déchire et j'ai envie de pleurer juste en écrivant ça mais je suis épuisée en fait.
Je précise que c'est depuis la pandémie qu'il est comme ça. Il est tombé dans la théorie du complot et il ne cesse de creuser depuis. Il était tellement différent avant. Tellement ouvert et tolérant. Au fond de moi j'ai peur que ce soit juste son vrai visage qui se révèle, et qu'il n'a en réalité jamais soutenu sa fille lesbienne et féministe. Comment je fais pour lui faire comprendre qu'il me rend malheureuse et il enterre notre relation à petit feu... J'en ai marre d'être attentive à ses émotions et à faire des efforts... Je fais que ça depuis 3 ans. Maintenant j'ai juste envie de le frapper. Je sais plus quoi faire.
Désolée encore pour le long ask. J'adore ton blog :')
Bonjour bonjour,
ton message me rappelle les horribles dîners de famille que je devais supporter avec mon père avant que je coupe les ponts définitivement il y a plusieurs années.
C'est tellement ironique que ton père s'érige contre le bourrage de crâne libéral américain alors qu'il est lui même en train de se faire bourrer le crâne par les conservateurs américains non ? Ça se voit dans les éléments de propagandes utilisés type "les drag queens qui font des spectacles aux enfants", sujet de débat chez les conservateurs en Floride mais qui n'a rien à voir avec la situation en France. Donc oui il s'est fait endoctriner mais c'est parce qu'il était déjà misogyne à la base, comme tous les hommes à des degrés divers. Pour être endoctriné dans une secte il faut qu'on nous vende du rêve. Qu'est-ce que les complotistes conservateurs et masculinistes vendent comme rêve? Le patriarcat. Et bien sûr l'idée que tu es plus intelligents que les autres qui sont des "moutons" comme dans toutes les sectes. C'est bien pour les narcissiques.
A chaque fois que les femmes sont choquées d'un acte de violence misogyne et commencent à en parler, les hommes font tout pour que ça ne se transforme pas en conscience de classe, solidarité féminine, séparatisme. C'est ce que ton père a tenté de faire lorsque vous avez commencé à discuter l'affaire Guerriau. Il a tout de suite prétendu que c'était une petite portion des hommes qui faisait ça, des hommes riches, des hommes de pouvoir, j'entends ça souvent. D'autres disent que c'est seulement les arabes ou les noirs qui font ça, d'autres que c'est seulement les moins éduqués qui font ça, ou seulement les hommes dans les bars, les monstres, les fous, les immigrés, les sdf, chacun choisit la catégorie qui l'arrange. Le but c'est de faire croire aux femmes qu'elles peuvent continuer à faire confiance aux hommes. D'ailleurs ton père a été très honnête là dessus, il a dit ouvertement qu'il cherchait à vous convaincre de continuer à faire confiance aux hommes car les femmes doivent continuer à coucher avec les hommes. C'est littéralement ce qu'il a dit. Si vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas faire confiance aux hommes (car les hommes sont misogynes, se comportent comme des prédateurs et attaquent typiquement les femmes qu'ils connaissent bien et qui leur font confiance) alors vous allez quitter les hommes "divorcer", arrêter de coucher avec les hommes "y'a pu d'amour :(", arrêter de leur donner des fils "natalité en baisse". En gros il a peur que votre conscience de classe se transforme en séparatisme féministe : ne plus coucher avec les hommes, abandonner vos maris, refuser qu'ils vous mettent enceintes, ne plus continuer la ligne père-fils. C'est le pilier du patriarcat que vous remettez en question selon lui donc il se défend en vous répondant qu'à cause de vos revendications (vouloir être libres, respectées, pouvoir dire non aux hommes, ne pas être violées) l'espèce humaine va périr et "l'amour" (l'unité familiale patriarcale) est en faillite. On est en plein dans la lutte de classe. Et c'est quand même ignoble de tenir des propos pareil, sur le fait que les femmes disent trop non aux hommes, sont trop méfiantes et exigeantes, quand la discussion démarre sur un homme qui essaye de violer une femme. Limite il justifie l'acte de droguer une femme au final, puisque les femmes sont tellement méfiantes et exigeantes qu'on peut plus les approcher normalement. Et que la survie de l'espèce depend des femmes qui doivent se forcer à recevoir les penis d'hommes qu'elles n'aiment pas. Du viol quoi. Un mal necessaire. Aujourd'hui elles divorcent et tout ! On devrait pouvoir les forcer à rester et à faire des gosses non ? "C'était mieux avant !"
Et après avoir tenus tous ces propos typiquement anti-féministes il déclare n'avoir jamais entendu un homme tenir des propos anti-féministes. Tout en lisant un livre anti-féministe en plus. Il a pas beaucoup de "self awareness" comme disent les anglais.
La suite de la discussion devient beaucoup plus complotiste et tristement classique dans ce domaine malheureusement. C'est normal que ça te choque et t'insupporte. Le problème avec les gens endoctrinés dans des sectes c'est que plus on les contredit (et plus on le fait avec virulence) plus ça les conforte. Parce qu'en fait, ils sont déjà dans une mentalité "c'est nous contre eux". Ils pensent déjà que les autres sont à leur trousse pour les faire taire, il y a un côté victimisation, paranoïa, je suis le héro envers et contre tous, je me fais censurer par l'ordre établit; donc à chaque fois que t'essayes de le corriger sa secte lui dit que c'est la confirmation qu'il a raison. Le fait d'être marginalisé et de déranger est pour lui la preuve qu'il dit quelque chose de vrai et d'important.
Donc pour calmer ça je pense que la meilleure approche est celle que tu as abordé dans ton message, lorsque tu dis que tu as l'impression de parler à un fou, que tu as l'impression de perdre ton père, que tu ne peux plus avoir de discussion normale avec lui, qu'il te manque, qu'avant il te semblait ouvert mais que maintenant il te rend triste, qu'il enterre sa relation avec toi etc. Si tu veux essayer de renouer les liens avec lui c'est ça qu'il faut que tu lui dises au lieu de débattre ses biteries complotistes.
Mais peut-être que tu l'as déjà fait et peut-être que t'as autre chose à foutre aussi que d'essayer de convaincre un homme que peut-être, ô peut-être, les femmes ne sont pas des objets à la disposition des hommes. Parce que t'es pas sa mère, t'es sa fille et c'est lui ton père. C'est pas à toi d'éduquer ton père. C'est un homme adulte capable de réfléchir aussi. Si faire du mal à sa fille ne lui pose pas de problème car sa lutte masculiniste est plus importante ça en dit long aussi. Peut-être que t'as assez donné et que c'était déjà pas à toi de donner tant. Peut-être que t'as pas à supporter des diatribes misogynes dégueulasses. Comme je t'ai dit, moi j'ai fait mon choix il y a plusieurs années qui a été de ne plus jamais revoir mon père. C'était après un énième dîner de merde aussi où il a tenu des propos lesbophobes et je me suis dit "en fait ce mec va jamais changer et il apporte que de la négativité dans ma vie donc pourquoi je continue à supporter ça ?" S'il a pas la volonté de changer c'est qu'il tire suffisamment de bénéfices de sa misogynie. Dans tous les cas, à défaut du no-contact tu peux déjà réduire le contacte drastiquement et surtout ne plus te laisser entrainer dans ses discours masculinistes car ça te fait du mal et ça le renforce. Tu peux lui dire directement que, comme tu ne peux plus avoir de conversation normale, sensée et agréable avec lui bah basta, finito. Et la relation devient superficielle mais c'est entièrement sa faute et il le sait.
J'espère que d'avoir mis tout ça à plat t'aura permis d'éclaircir la situation et à comprendre ce que tu ressens. Écrire fait souvent du bien. Dans tous les cas, tu n'es pas responsable ni de la dégradation de vos relations, ni de son comportement et tu es déjà bien gentille d'avoir essayé de raisonner et de préserver tes liens avec quelqu'un qui montre si peu de respect envers les femmes et donc envers toi et ta maman.
Au fait, souvent, quand je reçois des messages, les femmes commencent par s'excuser de l'avoir envoyé et tu n'échappes pas à la règle. Tu t'excuses en début et en fin de message t'as remarqué ? Ne t'excuse pas d'avoir des choses à dire, de prendre ton temps ou de parler de toi. Je peux t'assurer qu'aucun homme ne s'excuse avant de de m'envoyer un pavé complètement débile. Et à côté de ça j'ai de femmes intéressantes qui ont peur de déranger... Triste !
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aurevoirmonty · 1 year ago
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"Au stade crépusculaire d’une civilisation, le doute remplace l’extase, et les réflexes ne servent plus de réponse immédiate à la présence des objets. Nous nous trouvons aux antipodes des époques primitives. L’artiste devient un savant de la perception — par dégoût du regard — et l’homme une créature parallèle à elle-même. Autrefois, il respirait dans les mythes ou en Dieu ; à présent, dans les considérations faites à leur sujet."
Emil Cioran, De la France (1941)
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ask-the-becile-boys-vf · 27 days ago
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M. Szarka : C’est… gentil de ta part de le suggérer, mais voici le problème.
M. Szarka : Les dents de Jack – quand il mord – c’est plutôt un mouvement de cisaillement. Comme des ciseaux ou un grand coupe-papier. Ce n’est pas non plus comme si nous les affûtions – mais entre le biseautage toujours présent et la force derrière la morsure, il peut même traverser la tôle. J’ai dû réparer les doigts de Hare plus d’une fois.
M. Szarka : Quand j’ai commencé à travailler pour ces gars-là, ils m’ont prévenu des morsures. Et ce n’était pas vraiment un secret qu’il était instable. Mais j’ai quand même été négligent – ​​j’ai essayé d’atteindre quelque chose de l’autre côté de lui. Mis mon bras juste devant sa bouche.
M. Szarka : J'ai eu de la chance qu'il n'ait eu que de la peau – je suppose que c'était une morsure d'avertissement – ​​mais il m'a saisi près de mon poignet et l'a arraché jusqu'au coude. J'ai failli démissionner immédiatement, tellement le saignement était impressionnant. Mais ce n’est pas comme si j’avais autre part où aller, et heureusement, ce n’était pas ma main dominante. Mais ça m'a laissé une sacrée cicatrice.
M. Szarka : … En plus, de toute façon, je serais sacrément maladroit en portant cinq paires de mitaines. Alors, je passe, merci.
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Locksmith : Ah, confirmation tardive de la haute estime dans laquelle je suis tenu ! En tant que seul opus du décédé Becile ayant la magnanimité de caractère pour adresser respectueusement un tel compliment, permettez-moi de vous exprimer ma gratitude. Vous possédez un jugement exceptionnel de calibre personnel, un jugement que je vous encourage à exercer largement dans vos activités quotidiennes. Associez-vous avec des personnes de mon tempérament et de mon charisme et vous gagnerez sans aucun doute le statut et l'estime de soi que votre anonymat implique de vous manquer. Élevez-vous et peut-être qu'un jour, vous aussi serez… eh bien, ne disons pas « pair ». « Adulateur réputé », peut-être, oui. Une telle place serait un objectif tout à fait approprié. Mais en attendant, davantage de messages de louange seraient les bienvenus. Écrivez à nouveau.
The Skull : … Il a arrêté de lire après la première ligne.
Locksmith : Quoi ?
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Hare : Nous ne sommes pas étrangers aux abus de langage, mais nous aimons faire de notre mieux. Il s’agit plutôt d’une émission du genre « PG-13 ».
Hare : Nous pouvons donc prononcer le mot P une seule fois. Et ce sera MOI.
Hare : Quoi qu'il en soit, Jack parle.
The Jack : Je parle !
Hare : Il n’est tout simplement pas doué pour répondre aux questions.
The Jack : Non, non, je me pose des questions ! Juste comme ça :
The Jack : Des lèvres, de la saleté et sortant des bars,
Ce mot, il vient de la boue.
Nommez-le ici, ce terme azur,
Dit celui qui n’a pas de chance ?
Hare : …
The Jack : …
The Jack : C'est "PUT–"
Hare : /saute sur le lui N'Y PENSE MÊME PAS !
Note du traducteur : Aux USA, les films et séries destinés à une audience à partir de 13 ans ont le droit de dire le mot "Fuck" une seule et unique fois. Sinon ils passent en classification adulte.
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The Skull : Nous sommes tous en acier inoxydable. Hare a un peu de placage de cuivre, sous la crasse, tandis que The Jack est principalement en laiton. Locksmith a une plaque frontale en bronze coulé sur de l'acier oxydé noir. Je n'ai pas de plaque frontale.
Hare : Et Dee est fabriquée à partir d'une toile et du coton plutôt solide avec un cadre en aluminium.
The Skull : Hmph.
The Skull : …
The Skull : Quoi, tu es toujours là ? Tu t'attends à ce que je fasse une blague ? J'ai répondu à la question. Ce n’est pas une comédie. Va te faire cuire un œuf.
Hare : Oh allez, Skull, les enfants sont tout simplement int-ROUILLÉS !
The Skull : L'Enfer.
Hare : Tu vas bien, mon pote ? Tu sembles ELECTRISÉ ?
The Skull : Non.
Hare : Tu ferais un grand comédien si tu connaissez simplement la PROGRAMMATION !
The Skull : /est parti
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Hare : Hé là, n'essaye pas de me rendre tout mielleux, d'accord ? Nous ne faisons pas dans tout ce qui est « sentimental » ici.
Hare : Szarka, tu sais, Szarka… ça va. Il nous fait tenir debout. Et il est suffisamment un connard pour mériter le respect. Pas ce que je le fais, évidemment. Ce connard est une véritable plaisir à piéger.
Hare Et puis, avoir des amis c'est compliqué. Au moins avec tes ennemis, tu sais où tu en es, n'est-ce pas ? Les amis ont plus de chance de vous poignarder dans le dos. Et Szarka est humain – il va caner tôt ou tard. Espérons plus tard, le remplacer sera pénible…
Hare : …
Hare : Pourquoi, il va bien ? Tu donnes l’impression qu’il ne va pas bien.
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Hare : « Les amis ? » C'est hilarant. Bien sûr, vous ne savez peut-être pas vraiment comment les choses fonctionnent ici.
Hare : Personne ne parle à Dee à part moi. Pas vraiment.
Hare : Jacky s'y promène de temps en temps et elle lui fait peur. Locksmith essaie parfois son stratagème poétique et revient tout vexé, la traitant de « public peu reconnaissant ». Elle déteste Szarka au point qu’il ne peut pas l’approcher, et il n’a pas envie d’essayer. Sull ? Skull aime faire comme si elle n'existait même pas.
Hare : Mais parfois, elle me tolère. Quand elle n'est pas d'humeur. Je lui récupère des livres et des disques, pour qu'elle ait quelque chose à faire. J’ai convaincu Skull de me laisser reprendre certains de ces pulls qu’il confectionne, afin qu’elle puisse enfiler quelque chose d'autre que ce que Pa' a essayé de lui faire porter. Bon sang, j'ai appris à utiliser une aiguille et du fil pour la soigner, parce que parfois elle… elle essaie de…
Hare : Bon.
Hare : Tu veux que je sois gentil ? Alors allons-y, soyons gentils.
A suivre...
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