#Prix Nobel de médecine
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Le prix Nobel de médecine 2024 décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun
Les scientifiques américains Victor Ambros et Gary Ruvkun ont reçu, lundi 7 octobre 2024, le prix Nobel de médecine pour leur découverte du microARN qui joue un rôle crucial dans la régulation de l’activité des gènes. Comme d’habitude, du 7 au 14 octobre prochain, l’Assemblée Nobel au Karolinska Institut et va décerner son prestigieux prix dénommé “Nobel” à des spécialistes dans divers domaines.…
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Bravo à Katalin Karikó (et Drew Weissman) pour le Prix Nobel 2023 de physiologie et de médecine pour la découverte des vaccins à ARNm qui ont explosé avec les vaccins contre le Covid19. Pour en savoir plus sur elle : il y a sa bio
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Robert Mapplethorpe's fight
Robert Mapplethorpe, Self-portrait, 1988, 61x50.8 cm, platinum print, © Robert Mapplethorpe Foundation. Used by permission
A deadly cane held by a fleshless hand. At the end floats the emaciated face of Robert Mapplethorpe, his salt-and-pepper hair combed back. An apparition, a vanity, a prophecy: it is 1988, the artist is then forty-one years old. He died a year later, a victim of AIDS, like many others that year.
For the record, the Nobel Prize in Medicine was awarded to the Pasteur Institute (Professor Luc Montagnier administrative director of the laboratory and Françoise Barré-Sinoussi Jean Claude Scherman, scientific director, co-discoverer and leader, was dismissed by the administration of the Pastor Institute).
We must remember that the services of French hospitals, by the men and women, their generosity, their listening, their ethics of care, since the beginning of the 80s were recognized as the best humanly and medically (so many personalities came for human care, with the greatest concern).
Le combat de Robert Mapplethorpe
Robert Mapplethorpe, Self-portrait (Autoportrait), 1988, 61x50,8 cm, épreuve au platine, © Robert Mapplethorpe Foundation. Used by permission
Une canne mortifère tenue par une main décharnée. Au bout, flotte le visage émacié de Robert Mapplethorpe, les cheveux poivre et sel coiffés en arrière. Une apparition, une vanité, une prophétie : on est en 1988, l’artiste a alors quarante et un ans. Il mourra un an plus tard, victime du sida, comme beaucoup d’autres cette année-là.
Pour mémoire, le prix Nobel de médecine fut accordé à l’institut Pasteur (Professeur Montagnier directeur administratif du laboratoire et . Jean Claude Scherman, directeur scientifique, fut écarté par l’administration.
Il se faut souvenir que les services des hôpitaux français, par les hommes et les femmes, leur générosité, leur écoute, leur éthique du soin, depuis le début des années 80 étaient reconnus comme les meilleurs humainement et médicalement tant de personnalités sont venues pour une prise en charge humaine, dans la plus grande sollicitude).
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On veut des noms – Jean-Paul Clair (de SCHWEITZER Albert à SHOLES Christopher Latham)
S SCHWEITZER Albert (1875-1965) : Prix Nobel de la Paix, médecin et musicologue, il jouait du piano fort tard. Les voisins tapaient à la cloison : « Il est minuit Docteur Schweitzer ! » SCHWEITZER Louis (né en 1942) : Il fut PDG de Renault de 1992 à 2005. Le 4 février 2002, alors qu’il essayait la nouvelle berline Velsatis, équipée du GPS Carminat… Il se perdit en forêt de Rambouillet…
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Le prix Nobel a-t-il un problème avec les femmes scientifiques ?
See on Scoop.it - EntomoScience
La saison 2024 des prix Nobel alimente, une fois de plus, la chronique de l’invisibilisation du travail des femmes dans la science moderne et remet sur la table la question de la pertinence des prix individuels en sciences.
par Olivier Monod
publié aujourd'hui à 12h07
Image : L'Américain Victor Ambros et sa femme, Rosalind Lee, après l'annonce du prix Nobel de médecine, le 7 octobre à l'Université du Massachusetts, à Worcester. (Steven Senne/AP)
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Prix Nobel de physique : l'Américain John Hopfield et le Britanno-Canadien Geoffrey Hinton récompensés pour leurs travaux sur l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique
Après la médecine lundi, les autres prix Nobel 2024 seront décernés tout au long de la semaine, depuis Stockholm.
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Vendredi 6 septembre 2024
Depuis la création du monde, ce qui ne peut pas se voir de [Dieu], c’est-à-dire à la fois sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l’intelligence, d’après les choses créées, de sorte que [les hommes] sont inexcusables.
Romains 1. 20
Inexcusable
Réflexion d’un Prix Nobel de médecine : “Il n’y a que deux façons d’envisager l’origine de la vie : l’une est la génération spontanée se poursuivant par l’évolution, l’autre est une création surnaturelle par Dieu. Il n’y en a pas de troisième. La génération spontanée a été scientifiquement infirmée, ça nous laisse avec la conclusion que la vie a été créée par Dieu. Cela je ne l’accepterai pas pour des raisons philosophiques, parce que je ne veux pas croire en Dieu. En conséquence, je choisis de croire ce que je sais être scientifiquement impossible.”
Cette citation montre l’état d’esprit de celui qui ne croit pas en Dieu : “L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a pas de Dieu” (Psaume 14. 1). Le verset du jour indique que l’homme est inexcusable s’il ne voit pas dans la création l’œuvre de Dieu. “Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains” (Psaume 19. 2). Lorsqu’il était sur la terre, Jésus a déclaré : “Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie” (Jean 5. 40). Les actions de Jésus prouvaient sa divinité, et confirmaient les prophéties de l’Ancien Testament relatives au Messie. Pourtant, ses contemporains refusaient de croire l’évidence.
Dieu s’est révélé à l’homme dans sa création, en Jésus Christ mort et ressuscité, et par sa Parole, la Bible. Refuserions-nous de croire ces témoignages divins si clairs, ou bien voulons-nous saisir sa main tendue et croire Dieu quand il nous parle ? Il nous dit : “Venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra” (Ésaïe 55. 3).
la bonne semence
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Découverte des Rayons X
La découverte des rayons X - une forme de rayonnement invisible qui peut traverser les objets, y compris les tissus humains - révolutionna la science et la médecine à la fin du XIXe siècle. Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923), scientifique allemand, découvrit les rayons X ou rayons Röntgen en novembre 1895. Cette découverte lui valut le premier prix Nobel de physique en 1901.
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Depuis l’époque apostolique, avec l’évangéliste Luc, appelé le médecin bien-aimé par l’apôtre Paul, et jusqu’à nos jours, de nombreux médecins chrétiens ont laissé une empreinte déterminante et durable dans l’histoire de l’expansion de l’Église.
Il serait impossible de les citer tous, mais certainement que nous avons entendu parler de certains ?
Mentionnons : Ambroise Paré, à qui l’on doit cette citation bien connue « Je le soignai, Dieu le guérit » ; le célèbre médecin et pasteur Alsacien, Albert Schweitzer, fondateur de l’hôpital de Lambaréné au Gabon ; d’autres moins connus du public francophone comme l’Anglais Hudson Taylor, fondateur de la Mission à l’Intérieur de la Chine, ayant introduit le christianisme au cœur du peuple Chinois, et dont la survivance nous étonne malgré les terribles pressions du pouvoir en place ; plus près de nous, le célèbre docteur et pasteur pentecôtiste, Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes, Prix Nobel de la paix, fondateur de l’hôpital Panzi à l’Est de la RDC.
J’en ai croisé des centaines d’autres lors de mes nombreux voyages missionnaires, au Rwanda, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, et bien d’autres pays. Anonymes, discrets, mais efficaces, ils sont des témoins de l’amour de Dieu envers ceux qui souffrent.
« Seigneur, nous te prions pour ces milliers de médecins chrétiens qui chaque jour sont auprès des malades, pour leur apporter les soins dont chacun a besoin. Nous te prions pour leur donner un bon diagnostic, et d’apporter une réponse sage aux souffrances de chacun.
Pour ceux qui dirigent des équipes, ou des hôpitaux, donne-leur d’être de bons gestionnaires des ressources humaines et financières.
Garde-les de tous les dangers qui peuvent les menacer, comme c’est le cas pour le docteur Mukwege qui a déjà été victime de plusieurs tentatives d’assassinat.
Qu’eux, et tout le personnel soignant qui est avec eux, soient des canaux de bénédiction là où tu les as placés ! Au nom de Jésus, amen ! »Avec amour, Paul
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Chapitre 42 « Le stress oxydatif dans le cancer, le sida et les maladies neurodégénératives ».
Luc Montagnier, prix Nobel, recommande Immunocal
Mise à jour : 12 septembre 2022
Luc Montagnier (Chabris, 18 août 1932 - Neuilly-sur-Seine, 8 février 2022)1 était un virologue et chercheur français. Il termine son doctorat en médecine à l'Université de Poitiers et débute en 1967 ses recherches en virologie. En 1972, il est nommé chef de l'unité d'oncologie virale de l'Institut Pasteur, et en 1974, il est également nommé directeur du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). En 2008, il a remporté le prix Nobel de médecine, avec Françoise Barré-Sinoussi, pour la découverte du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida ; Ce prix a été partagé avec Harald zur Hausen, récompensé pour la découverte des papillomavirus humains responsables du cancer du col de l'utérus.
Aucun autre complément nutritionnel commercialisé aujourd'hui n'a le grand honneur d'être étudié et explicitement mentionné sous son nom commercial Immunocal® dans un livre d'un prix Nobel de médecine, pour ses bienfaits scientifiquement prouvés. Nous vous proposons ici le chapitre 42 du livre du Dr Montagnier intitulé « Le stress oxydatif dans le cancer, le sida et les maladies neurodégénératives ». Ce chapitre est consacré à l’augmentation des niveaux de glutathion et aux bienfaits obtenus en prenant Immunocal, qu’il appelle également dans son livre HNMPI ou isolat de protéine de lactosérum natif humanisé.
Chapitre 42 : Modulation nutraceutique du glutathion avec un isolat de protéine de lactosérum bovin naturel humanisé ; IMMUNOCAL™ : Application dans le SIDA et le Cancer
IMMUNOMODULATION NUTRITIONNELLE ET SA RELATION AVEC LA SYNTHÈSE DU GLUTATHION
Le lait cru frais contient un groupe de protéines qui restent solubles dans le « lactosérum ». Ces protéines peuvent être conservées sous leur forme naturelle si elles sont soigneusement extraites de leur source naturelle.
En 1981, on a découvert que des souris normales nourries avec un concentré de protéines de lactosérum (spécialement préparé dans des conditions dans lesquelles leurs protéines ne sont pas dénaturées) présentaient une augmentation marquée de la réponse immunitaire humorale à un antigène dépendant des cellules T auxiliaires. Dans les années suivantes, de nombreuses expériences confirmèrent la cohérence de ce phénomène. Sur une période de 12 ans et sur la base de ces résultats, un isolat de protéine de lactosérum bovin naturel humanisé (HNMPI) appelé IMMUNOCAL™ (Immunotec Research Corporation Ltd., Montréal, Québec, Canada) a été développé.
Cette propriété s'est avérée être liée, au moins en partie, à une production accrue de glutathion splénique (La-glutamylcystéinylglycine) (GSH) lors de l'expansion clonale du pool lymphocytaire entraînée par des antigènes nécessitant de l'oxygène chez les animaux nourris avec ce HNMPI bioactif. Des niveaux adéquats de GSH sont nécessaires à la prolifération des lymphocytes dans le développement de la réponse immunitaire. Une élévation modérée mais soutenue du GSH cellulaire a également été constatée dans le foie et le cœur de vieilles souris nourries avec ce HNMPI pendant une période prolongée. De plus, les HNMPI ont nettement augmenté leur durée de vie par rapport aux animaux témoins nourris avec des régimes nutritionnels équivalents.
Le glutathion est d'une grande importance dans l'activité antioxydante cellulaire dans ce que Meister appelle le « système antioxydant GSH » car il participe directement à la destruction des composés réactifs de l'oxygène et aussi parce qu'il maintient l'ascorbate (vitamine C) et l'a-tocophérol (vitamine C) sous forme réduite. E), qui exerce également un effet antioxydant.
RÔLE DU HNMPI COMME SYSTÈME D'ADMINISTRATION DE CYSTÉINE
Quel ingrédient d'IMMUNOCAL™ en fait un « système d'administration de cystéine » efficace ?
La disponibilité systémique du GSH oral est négligeable chez l’homme et il n’existe aucune preuve de transport du GSH dans les cellules. Il doit donc être synthétisé de manière intracellulaire. Cela se produit en deux étapes : (a) la synthèse de la glutamylcystéine ; (b) synthèse du glutathion. Bien que l'apport de cystéine, de glutamate et de glycine puisse être quelque peu limitant dans certaines circonstances, de nombreuses observations ont montré qu'il s'agit du transport de la cystéine (ou cystine, qui est généralement rapidement réduite en cystéine à son entrée dans la cellule) cela a tendance à être l'événement limitant la synthèse du GSH, tandis que la cystéine libre ne représente pas un système d'administration idéal car elle est toxique et s'oxyde spontanément. La cystéine présente sous forme de disulfure de cystine libérée lors de la digestion dans le tractus gastro-intestinal est plus stable que l'acide aminé libre. La synthèse du GSH subit une rétro-inhibition négative par le produit final, le GSH. La liaison disulfure est résistante à la pepsine et à la trypsine, mais peut être clivée par la chaleur et les contraintes mécaniques. La cystine représente environ 90 % de la cystéine de faible poids moléculaire dans le plasma sanguin, tandis que la cystéine réduite n'est présente qu'à des concentrations extrêmement faibles (18).
Dans une étude comparative, il a été constaté que le lactosérum commercial se concentre et présente beaucoup moins de bioactivité, y compris moins d'activité favorisant le GSH, et contient environ la moitié de la quantité d'albumine sérique et 4 fois moins de lactoferrine que le HNMPI, exprimés en pourcentage des protéines totales du sérum du lait. . IMMUNOCAL™ est produit selon un procédé breveté et indulgent qui permet de préserver les protéines les plus thermolabiles dans leur conformation native. Dans l'albumine sérique, il y a 17 résidus de cystine par molécule de 66 kDa et 6 dipeptides GluCys ; dans la lactoferrine, il y en a 17 par molécule de 77 kDa et 4 dipeptides Glu-Cys ; et dans l'α-lactalbumine, il y a 4 cystines dans une molécule de 14 000 kDa
D'autre part, la β-lactoglobuline ne possède que 2 cystines dans une molécule de 18 400 kDa, et l'IgGl, l'immunoglobuline prédominante dans le sérum de vache, ne possède que 4 ponts disulfure dans une molécule de 166 000 kDa. De plus, Meister et ses collègues ont montré que les précurseurs du GSH, la y-glutamylcystéine (Glu-Cys), peuvent facilement pénétrer dans la cellule et y être synthétisés en GSH. Par conséquent, il convient de noter que les protéines du lait les plus labiles, l’albumine sérique et la lactoferrine, sont celles qui contiennent ces composants peptidiques putatifs favorisant le GSH.
Enfin, la biodisponibilité du composant actif supposé (cystine et groupe Glu-Cys) peut être influencée par la coexistence des autres protéines tout au long du processus digestif-absorbant.
Cette propriété nouvellement découverte du HNMPI s'est avérée indépendante de sa valeur nutritionnelle, car d'autres protéines d'efficacité nutritionnelle similaire ne présentent pas cette propriété unique. Le concept selon lequel une activité biologique spécifique peut exister en plus de l'effet systémique d'IMMUNOCAL™ et indépendamment du fait qu'il s'agisse d'une bonne source de protéines est également étayé par des tests in vitro récents.
L'apport alimentaire en cystine est particulièrement important pour le système immunitaire. La réponse coordonnée des macrophages et des lymphocytes dans la réponse immunitaire médiée par les lymphocytes T est régulée, en partie, par l'absorption de la cystine par les macrophages et la libération ultérieure de cystéine réduite dans l'environnement local pour être absorbée par les lymphocytes. Lorsque les macrophages présentateurs d'antigène entrent en contact étroit avec des cellules T spécifiques de l'antigène, ils fournissent à ces cellules des quantités supplémentaires de cystéine et augmentent ainsi leur taux de GSH intracellulaire.
La validité de cette hypothèse est confirmée par la démonstration que l'effet immunostimulant et favorisant le GSH (données non présentées) d'IMMUNOCAL™ est aboli par la butthionine sulfoximine, qui inhibe la -y-glutamylcystéine #Immunocal #santé #synthétase, l'étape initiale de la synthèse du GSH. .
MODULATION IN VITRO DU GLUTATHIONE INTRACELLULAIRE PAR IMMUNOCAL™
Nous démontrons que les lymphocytes humains normaux cultivés pendant 3 jours avec 100 µg/ml de HNMPI présentent une augmentation de la teneur en GSH intracellulaire de 4,5 ± 0,4 à 10,5 ± 3,4 nmol/106 cellules, p < 0,01. Cette augmentation du GSH est en corrélation avec une augmentation de la prolifération cellulaire mesurée par l'incorporation de thymidine (données non présentées). L'augmentation du GSH dépend de la dose et n'a pas été observée pour la caséine ou tout autre concentré de protéines de lactosérum disponible dans le commerce.
ACTIVITÉ ANTI-VIH ET ANTIAPOPTOTIQUE IN VITRO DU HNMPI
Cliniquement, il existe des preuves directes que l'infection par le VIH est associée à un déficit en GSH dans les cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC). L'épuisement du GSH intracellulaire suggère une association entre le stress oxydatif et l'infection par le VIH. Le stress oxydatif peut être l’un des mécanismes qui contribuent à la progression de la maladie et au syndrome d’émaciation par l’intermédiaire de médiateurs inflammatoires tels que le TNF-α et l’IL-6. Durant cette période de progression, le glutathion est consommé en raison de l’augmentation du stress oxydatif. La déplétion en GSH, conséquence du stress oxydatif chronique, fait partie du spectre de l'infection par le VIH. Le GSH joue également un rôle crucial dans la fonction lymphocytaire et la survie cellulaire.
IMMUNOCAL™, qui fonctionne comme un système d'administration de cystéine, peut améliorer la synthèse du GSH in vitro et inhiber la réplication du VIH dans une cellule mononucléée spinale, le système infecté par HTL V-IIIB. IMMUNOCAL™ inhibe également la formation de syncytium entre les cellules infectées et non infectées. L'inhibition de la formation du syncytium s'est produite à la même concentration que l'inhibition de la réplication du VIH. Cette inhibition virale n’était associée à aucune cytotoxicité. IMMUNOCAL™, grâce à son activité favorisant le GSH, réduit l'apoptose des cellules infectées par le VIH. L'apoptose a été évaluée par cytométrie en flux dans les PBMC provenant d'individus infectés par le VIH (Dr R. Olivier, Département SIDA et Rétrovirus, Institut Pasteur). Les PBMC infectées par le VIH cultivées à des concentrations d'IMMUNOCAL™ de 100 µg/ml ou plus étaient moins susceptibles de mourir par apoptose que les cellules non traitées : 15 % ± 2,6 % contre 37 % ± 2,4, p<0,001.
SUPPLÉMENTATION EN HNMPI DANS LE SYNDROME DU SIDA ET DES DÉCHETS
Sur la base de ces données précliniques, nous avons mené un essai clinique canadien (Réseau canadien pour les essais VIH) avec IMMUNOCAL™ chez des enfants atteints du SIDA et du syndrome d'émaciation. L'objectif principal était d'évaluer l'effet de la supplémentation orale en IMMUNOCAL™ sur les paramètres nutritionnels et la concentration de GSH des lymphocytes sanguins intracellulaires chez les enfants atteints du SIDA et du syndrome d'émaciation. Il s’agissait d’une simple étude pilote ouverte de 6 mois. Le syndrome d'émaciation et une perte de poids importante dans les 6 mois précédant l'entrée à l'étude étaient un critère absolu d'entrée.
IMMUNOCAL™ a été administré deux fois par jour sous forme de poudre diluée dans de l'eau. Chez certains patients, IMMUNOCAL™ a été administré par sonde nasogastrique lorsque cela était nécessaire. La dose initiale administrée était basée sur 20 % des besoins quotidiens totaux en protéines et a été augmentée de 5 % chaque mois pendant 4 mois jusqu'à atteindre 35 % de l'apport total en protéines à la fin de l'étude. La durée totale de l'étude était de 6 mois.
Le poids, la taille, la circonférence du pli cutané du triceps et des muscles du milieu du bras, le nombre de CD4/CD8 et les concentrations de GSH des lymphocytes périphériques (mesurées par dosage spectrophotométrique) ont été mesurés mensuellement. L'apport énergétique a été évalué à l'aide de deux enregistrements alimentaires indépendants de 2 jours avec une période de 2 à 3 semaines entre les enregistrements alimentaires. Chaque relevé alimentaire comprenait un jour de semaine et un week-end, et la moyenne de ces relevés a été calculée pour refléter l'apport nutritionnel quotidien. Sur les 14 patients inscrits, 10 étaient évaluables. L'âge des patients était compris entre 8 mois et 15 ans. Les 10 patients étudiés ont été inscrits dans quatre centres différents au Canada : Hôpital de Montréal pour enfants (Dr S. Baruchel), Toe Hospital for Sick Children de Toronto (Dr S. King), Hôpital pour enfants Bastero Ontario (Dr. U. Allen ) et Centre Hospitalier Laval Québec (Dr F. Boucher). Sur les 4 patients restants, 2 n'ont pas suivi le traitement après 2 mois, tandis que les 2 autres sont décédés d'une maladie évolutive du SIDA dans les 2 premiers mois suivant leur entrée dans l'étude. Aucun des décès n'était lié au produit testé.
Aucun des patients n’a présenté de toxicité majeure telle que diarrhée, vomissements ou manifestation d’intolérance au lait. Un patient a dû interrompre temporairement IMMUNOCAL™ en raison d'une intolérance digestive mineure telle que des nausées et des vomissements (< deux fois par jour) au mois 3 et a ensuite pu reprendre le traitement sans aucun problème.
À la fin de l’étude, tous les patients ont présenté une prise de poids comprise entre 3,2 % et 22 % de leur poids initial. La prise de poids moyenne du groupe était de 8,4 % ± 5,7 %. Dans l'analyse du pourcentage moyen d'apport nutritionnel requis (RNI) par mois pour tous les patients, aucune corrélation n'a été trouvée entre la prise de poids et une augmentation significative du pourcentage moyen de RNI, suggérant plutôt une réduction du catabolisme qu'un effet anabolisant d'IMMUNOCAL™. Six patients sur dix ont démontré une amélioration de leurs paramètres anthropométriques, tels que le pli cutané du triceps ou la circonférence musculaire du milieu du bras, indépendamment d'une augmentation de l'apport énergétique (Tableau 3).
Deux groupes de patients ont été identifiés en termes de modulation du GSH : répondeurs et non-répondeurs. Les répondeurs étaient ceux qui avaient commencé l’étude avec un faible taux de GSH.
Les non-répondants étaient ceux qui avaient commencé avec un niveau de GSH normal. Une corrélation positive a été trouvée entre la prise de poids et l’augmentation du GSH. Aucun changement n’a été observé en termes de nombre de lymphocytes CD4 dans le sang, mais 2 patients ont présenté une augmentation du pourcentage de leurs cellules CDS et 4 patients ont présenté une tendance à l’augmentation du nombre de cellules NK.
En conclusion, cette étude pilote démontre qu'IMMUNOCAL™ est très bien toléré chez les enfants atteints du SIDA et du syndrome d'émaciation et est associé à une amélioration de l'état nutritionnel du patient reflétée par le poids et les paramètres anthropométriques. De plus, l'activité favorisant le GSH d'IMMUNOCAL™ in vivo semble être validée chez 6 patients sur 10. Une étude multicentrique internationale, randomisée, en double aveugle, chez des patients adultes atteints du SIDA et du syndrome d'émaciation, est actuellement menée en France et au Canada.
MODULATION SÉLECTIVE DU GLUTATHIONE DES CELLULES DU CANCER DU SEIN
ET IMPACT SUR LA CROISSANCE DES CELLULES CANCÉREUSES
La participation spécifique du GSH au processus cancérigène est étayée par le rôle important que joue ce composé dans la détoxification des cancérogènes par conjugaison. Nous démontrons que l'alimentation de HNMPI favorisant le GSH à des souris traitées de manière chronique à la diméthylhydrazine (DMH) réduit considérablement le nombre et la taille des carcinomes du côlon induits par le DMH. Ces tumeurs du côlon semblent similaires à celles trouvées chez l'homme en termes de type de lésions et de caractéristiques de la réponse chimiothérapeutique. L'alimentation en HNMPI semble exercer un effet inhibiteur non seulement sur l'initiation du cancer, mais également sur la progression de la tumeur.
Récemment, un effet inhibiteur direct du HNMPI sur la réplication des cellules cancéreuses humaines a été confirmé. Dans d’autres études sur des cellules cancéreuses humaines, l’effet inhibiteur s’est avéré lié au composant albumine sérique du lactosérum et, plus récemment, à l’α-lactalbumine. L'administration de lactoferrine à des souris a inhibé la croissance de tumeurs solides et a également réduit la colonisation des poumons par les mélanomes. Contrairement à d’autres protéines, l’albumine sérique s’est avérée présenter un fort effet antimutagène lors d’un test in vitro utilisant des cellules de hamster. Par conséquent, il convient de noter que dans cet HNMPI, nous avons réussi à concentrer l’albumine sérique, l’α-lactalbumine et la lactoferrine, toutes contenant un nombre important de précurseurs du GSH. Une explication possible de ces propriétés nouvellement découvertes des protéines de lactosérum alimentaire peut être trouvée dans les découvertes récentes sur le rôle du GSH dans la biologie des tumeurs.
La recherche de moyens d’inhiber les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules normales s’est basée au fil des années sur un effort vain pour identifier les paramètres métaboliques par lesquels les cellules cancéreuses diffèrent des cellules normales. L’une de ces fonctions pourrait bien être la synthèse très importante du GSH cellulaire.
Des preuves expérimentales récentes ont révélé une réponse intrigante des cellules tumorales par rapport aux cellules normales à des composés favorisant la synthèse du GSH. Les niveaux cellulaires de GSH se sont révélés plusieurs fois plus élevés dans les cellules cancéreuses humaines que dans les cellules normales adjacentes. Cette découverte est probablement liée à son activité proliférative. En fait, le cancer est la seule condition dans laquelle une élévation d’un système aussi étroitement régulé que le GSH a été rapportée. Cependant, lorsqu'un composé favorisant la cystéine-GSH tel que le 2-L-oxothiazolidine-4-carboxylate (OTZ) a été ajouté à des cellules de cancer du poumon humain en culture présentant des niveaux très élevés de GSH au début, aucune augmentation intracellulaire n'a été observée. , alors que le GSH augmenté considérablement dans les cellules normales. Cette réponse différentielle est encore plus prononcée in vivo. Nous avons démontré que chez les rats porteurs de tumeurs, le traitement OTZ épuise réellement le GSH dans les tumeurs.
Plus précisément, un test in vitro a montré qu'à des concentrations induisant la synthèse et la prolifération du GSH dans les cellules humaines normales (Figure 1), IMMUNOCAL™ provoquait une déplétion du GSH et une inhibition de la prolifération cellulaire dans un carcinome mammaire de rat et des cellules T Jurkat.
La sélectivité démontrée dans ces expériences peut s'expliquer par le fait que la synthèse du GSH est inhibée négativement par sa propre synthèse et puisque, comme mentionné, le GSH intracellulaire basal dans les cellules tumorales est beaucoup plus élevé que dans les cellules normales, il est plus facile d'atteindre le niveau de quelle inhibition de rétroaction négative se produit dans ce système cellulaire plutôt que dans un système cellulaire non tumoral.
HNMPI DANS LES ESSAIS CLINIQUES SUR LE CANCER
Sur la base de ces expériences, 5 patientes atteintes d'un carcinome métastatique du sein, 1 du pancréas et 1 du foie ont reçu 30 g d'IMMUNOCAL™ par jour pendant 6 mois. Chez 6 patients, les taux de GSH dans les lymphocytes sanguins étaient nettement supérieurs à la normale au départ, reflétant probablement des taux de GSH élevés dans la tumeur. À la fin de 6 mois de supplémentation quotidienne, 2 patients ont présenté des signes de régression tumorale, une normalisation du nombre d'hémoglobine et de lymphocytes périphériques et une chute soutenue des taux de GSH lymphocytaire vers la normale. Deux patients ont présenté une stabilisation de la tumeur et une augmentation des taux d'hémoglobine. Chez 3 patients, la maladie a progressé avec une tendance vers des taux de GSH plus élevés dans les lymphocytes.
Un problème majeur dans l’utilisation d’agents chimiothérapeutiques dans le traitement du cancer est la protection offerte par les mécanismes de défense des cellules cancéreuses. Un élément de protection important est représenté par le GSH, qui est un agent de détoxification efficace et relativement abondant dans les cellules tumorales. En fait, lorsque la synthèse du GSH est inhibée par la buthionine sulfoximine (BSO), l’activité de plusieurs agents chimiothérapeutiques, tels que les agents alkylants, augmente et la résistance aux médicaments peut être inversée. Cependant, la déplétion concomitante en GSH dans les cellules normales limite grandement l’utilisation pratique de cette modalité de traitement.
Nous avons récemment démontré qu'un promédicament sélectif du GSH tel que l'OTZ protège certains tissus normaux (36) mais améliore également l'activité de certains agents alkylants. La diminution apparemment sélective des taux tumoraux de GSH par l'apport d'un précurseur naturel du GSH tel que celui contenu dans IMMUNOCAL™ semble être associée à l'inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses in vitro. Ce précurseur naturel du GSH influence favorablement la synthèse du GSH dans les cellules normales. Ces résultats cliniques et in vitro préliminaires indiquent que cette propriété nouvellement découverte du HNMPI pourrait constituer un complément prometteur pour la gestion nutritionnelle des patients cancéreux subissant une chimiothérapie. Nous développons actuellement une étude de phase II sur le carcinome du sein, tentant de confirmer que cette déplétion sélective en GSH peut en fait rendre les cellules tumorales plus vulnérables à la chimiothérapie et, à terme, protéger les tissus normaux contre les effets nocifs de la chimiothérapie.
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Sienkiewicz Henryk - En Vain
Sienkiewicz Henryk - En Vain: Un jeune provincial utilise son petit héritage pour venir à Kiev étudier la médecine. Là il se lie d’amitié avec plusieurs condisciples et fait des rencontres féminines imprégnées de romantisme. Écartelé entre le devoir et le désir qui varie au fil du temps, ce sont les changements de comportement de cet homme qui sont relatés sur plusieurs années. Ils conduisent à des événements imprévus, voire dramatiques. L’explication du titre se trouve dans les derniers paragraphes du roman qui résument sa quête. Henryk Sienkiewicz (1846-1916) est un écrivain polonais, prix Nobel en 1905, connu internationalement pour son roman Quo Vadis. Il est décédé en Suisse, d’où il œuvrait pour l’indépendance de son pays. Gaston Lefèvre est le pseudonyme de Théodore de Wyzewa (1862-1917), critique littéraire, écrivain et traducteur multilingue. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Le Prix Nobel de physique décerné à John Hopfield et Geoffrey Hinton
Le prix Nobel de physique a été décerné, mardi 8 octobre 2024, à l’Américain John Hopfield et le Britanno-canadien Geoffrey Hinton. Ils ont été récompensés par l’Académie royale suédoise des sciences pour leurs travaux dans “l’apprentissage automatique. Après le Nobel de Médecine, hier lundi, c’est maintenant dans le domaine de la physique que cette distinction prestigieuse a été décernée ce…
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Cette semaine, les lauréats et lauréates des Prix Nobel 2024 vont être annoncé·es. Perçus par beaucoup comme les récompenses suprêmes pour les scientifiques, force est de constater que le lauréat moyen un vieil homme blanc loin de représenté la diversité actuelle du monde de la recherche. (Pour simplifier la problématique, je ne parlerais ici que des Prix Nobel dit “scientifique” : physique, chimie et médecine et le prix d’économie).
En plus de 120 ans, les femmes représentent moins de 4% des lauréats. Plusieurs chercheuses sont particulièrement connues pour ne pas avoir reçu de Prix Nobel. Le cas de Lise Meitner est particulièrement emblématique car on sait qu’elle a été nominée pas moins de 49 fois entre 1924 à 1967 tant pour le prix en chimie qu’en physique.
Le monde de la recherche ayant grandement changer depuis les premiers Prix Nobel, je vais me focaliser sur les années 2000 à 2024. Sur cette période, une étude* sur les récompenses prestigieuses en sciences a montré que si les femmes sont moins récompensées que les hommes, elles sont de plus en plus récompensées et dans des proportions de plus en plus proches au sex-ratio des professeurs (ou équivalent).
Autre point positif, les carrières des lauréates sont similaire à celle des lauréats. Les lauréates ont même tendance à être plus jeune et donc être récompensées plus rapidement. Des résultats équivalent ont été trouvé** dans les Prix Nobel lié à la recherche pharmaceutique (parmi les Prix Nobel de chimie et de médecine).
Les différences encore observée dans le nombre de récompense viendrait donc de 2 grandes catégories :
les choix de carrière des femmes dans le recherche (elles quittent plus la recherche, ont des carrières plus courtes -en particulier la parentalité a un coût supérieur sur la carrière des chercheuses)
des stéréotypes et des biais implicites qui ralentissent les carrières des femmes (par exemple, les femmes sont moins citées et moins souvent première autrice)
Il faut reconnaitre que l’Académie des Sciences de Suède (qui attribue les Prix Nobel de physique, chimie et économie) semble avoir pris conscience du problème et récompense nettement plus de femmes qu’avant. Depuis 2018, elle a récompensé au moins une femme par an (sauf en 2021). Cela représente la moitié des femmes récompensées par l’institution.
Clairement les débats sur le manque de femmes Prix Nobel qui ont secoué la communauté scientifique durant les années 2010 ont donc porté leurs fruits. S’il faut rester vigilent sur ce point, il ne faut pas que ça éclipse deux autres problèmes : la difficulté pour les femmes de monter les échelons du monde de la recherche et le peu de diversité ethnique des Prix Nobel.
Bibliographie :
Bünemann, S., & Seifert, R. (2024). Bibliometric comparison of Nobel Prize laureates in physiology or medicine and chemistry. Naunyn-Schmiedeberg’s Archives of Pharmacology, 397(9), 7169–7185. https://doi.org/10.1007/s00210-024-03081-z
Meho, L. I. (2021). The gender gap in highly prestigious international research awards, 2001–2020. Quantitative Science Studies, 2(3), 976–989. https://doi.org/10.1162/qss_a_00148
Mehlin, H. (2024, May 21). Nomination Archive. Retrieved October 3, 2024, from NobelPrize.org website: https://www.nobelprize.org/nomination/archive/show_people.php?id=6097
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J'ai fait de la cyberintimidation!
Oui, vous avez bien lu! Pendant la pandémie, et même jusqu’à tout récemment, j’ai dépassé les bornes lorsque je commentais une publication ou que je répondais à un commentaire en ligne de ceux que j’appelais « les complotistes ». J’étais dans un mode « tu m’insultes, alors je te rends la pareille ». Mais le pire, c’est que parfois, c’était moi qui insultais l'internaute en premier!
Je me considère pourtant comme étant bonne personne. Mon père m’a appris à toujours voir le beau côté des gens avant de voir leurs défauts. Il m’a surtout appris à leur dire ce que je pensais de bien d’eux, plutôt que de le garder pour moi. Et c’est ce que je fais. Je le fais même avec des inconnus que je croise dans la rue, des serveuses de restaurant, des chauffeurs de taxi, des infirmières qui me soignent, des collègues, bref, tous les gens qui croisent mon chemin. Et pourtant, ce qu’il y a de plus laid en moi est ressorti avec les médias sociaux. C’est gênant de vous en parler, mais je pense que c’est important. Ce n’est pas pour rien que mon blogue s’intitule À coeur ouvert avec Karine!
Les complotistes
Voici comment je décrivais les complotistes :
Des gens anti-vaccin qui pensent que la Covid est un simple rhume, qui partagent de la désinformation ridicule qui se débunke en 30 secondes et qui se pensent supérieurs aux médecins du haut de leur secondaire 3. Des êtres qui ne pensent qu’à eux et qui se foutent des conséquences sur les autres. Des personnes qui traitent ceux qui ont suivi les mesures sanitaires de moutons, de soumis, de « lécheux » de bottes à Legault, d’« écouteux » de TVA en faisant une faute par mot. Je disais souvent que les complotistes étaient de grands prix Nobel de l’école de la vie. Ai-je besoin d’en ajouter? Je ne crois pas!
C’est quoi la cyberintimidation?
Je me suis mise à réfléchir à tout ça et j’ai décidé de lire sur ce qu’est la cyberintimidation. Selon Sécurité publique Canada , « la cyberintimidation utilise des ordinateurs, des téléphones intelligents ou d'autres appareils connectés pour humilier, blesser, se moquer, menacer ou être méchant envers une personne en ligne ». Je n’ai jamais humilié ou menacé des gens sur le Web, mais je crois que je peux en avoir blessé beaucoup.
Pourquoi je fais ça?
Je n’ai jamais compris pourquoi j’avais autant besoin d'argumenter avec des gens qui me contrarient. Je compte d’ailleurs faire une réflexion à ce sujet dans un prochain article. Ce que je sais, par contre, c’est que ça m’a apporté beaucoup de négatif dans ma vie. J’ai même fait des crises de panique où ma pression artérielle était très élevée. J’ai aussi été profondément blessée par des attaques sur mon physique que j’avais peut-être cherchées. De plus, j’ai perdu du temps précieux pendant lequel j’aurais pu faire tellement de choses plus constructives.
Comment arrêter de faire de la cyberintimidation?
Comme ce n’était pas évident pour moi de ne pas répondre, et de mauvaise façon, quand je lisais un commentaire qui me déplaisait de la part d’un « complotiste » et même d’autres gens, j’ai cherché des trucs. J'en ai parlé à une amie et elle m’a envoyé cette affiche de l’auteure québécoise et illustratrice de livres jeunesse Élise Gravel que je trouve tout simplement parfaite!
Maintenant, j’essaie le plus possible de me poser ces 7 questions avant de commenter. Mais il faut faire attention, parce que même si on écrit un beau commentaire, il se peut que quelqu’un y réponde de façon négative. Je le dis, parce que ça m’est arrivé! Peu importe la teneur d’un commentaire, il faut s’attendre à avoir des réponses. Et est-ce que j’ai toujours envie d’avoir des réponses, sachant que cela me met souvent dans tous mes états? Poser la question est y répondre!
Quand intimider devient criminel
Bien qu’insulter une personne sur le Web ne soit pas acceptable, ça ne veut pas dire que ça constitue une infraction au sens de la loi. Mais alors, qu’est-ce qui est interdit? Selon Éducaloi, on ne peut pas :
Harceler quelqu’un avec des messages qui lui font craindre pour sa sécurité;
Nuire à la réputation d’une personne avec des messages qui pousseraient les gens à la détester, la mépriser ou la trouver ridicule;
Écrire des insultes graves contre quelqu’un;
Menacer de mort une personne ou menacer de s’en prendre à elle ou à ses objets;
Partager une photo sexuellement implicite d’une personne sans son consentement;
Inciter quelqu’un à se tuer.
Ces gestes sont passibles de poursuites criminelles, mais aussi de poursuites devant les tribunaux civils et l’intimidateur pourrait devoir verser une somme d’argent à la victime. J’avoue que ça me fait vraiment réfléchir. Moi qui me suis toujours fait un point d’honneur de respecter les règles en société et de veiller à avoir une bonne réputation, je serais plus qu’ébranlée de devoir faire face à la justice parce que j’ai causé du tort à quelqu’un en ligne!
La nétiquette
Je ne suis pas naïve, je savais très bien que je ne respectais pas du tout la nétiquette en agissant ainsi! Mais qu’est-ce que la nétiquette? Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), « elle représente l’ensemble des conventions de bienséance régissant le comportement des internautes. » Toujours selon l’OQLF, « la nétiquette repose sur des valeurs telles que la tolérance, le respect d’autrui, l’écoute et la politesse. On s’entend qu’en écrivant des commentaires du genre « va donc finir ton secondaire », j’étais loin de la respecter!
Je trouve que la nétiquette de Radio-Canada est un très bon aperçu de ce qu’on ne doit pas faire lorsqu’on communique en ligne. Par exemple :
S’écarter du sujet;
Publier le même contenu à répétition;
Être irrespectueux entre internautes ou envers leurs employés;
Offenser des gens pour des motifs fondés sur la race, l’origine, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge ou la déficience physique ou mentale;
S’exprimer dans une autre langue que le français;
Publier des propos vulgaires, haineux, diffamatoires, etc.
J'en tire quoi?
Je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai arrêté de faire de la cyberintimidation, mais j’ai parfois des rechutes. Il faut que je garde à l'esprit que ça ne nuit pas seulement à ma petite personne, mais aussi aux internautes à qui je dis des choses blessantes. Je ne connais pas ces gens. Ils vivent peut-être avec un cancer, ils viennent peut-être de perdre un enfant, ils sont peut-être complexés par leur écriture ou par leur peu de scolarité, ils ont peut-être adhéré à des théories du complot, parce qu’ils sont fragiles et bien plus encore. Je ne sais pas à quel point je peux profondément blesser une personne par un simple commentaire.
Il y aurait tant à dire encore au sujet de la cyberintimidation et de la nétiquette. Je n’ai pas parlé du phénomène des « trolls », des manières à adopter quand on écrit, par exemple, un courriel ou du tort que la cyberintimidation fait aux jeunes. C’est un vaste sujet qui mérite réflexion.
Je vous invite à consulter ma bibliographie pour en savoir plus.
À bientôt!
Karine
Bibliographie
Éducaloi. (2022, 27 avril) Cyberintimidation : les gestes interdits. https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits
Office québécois de la langue française. (2018) Nétiquette dans les réseaux sociaux. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Radio-Canada. Nétiquette. (date inconnue) https://ici.radio-canada.ca/conditions-utilisation/netiquette
Sécurité publique Canada. (2023, 28 novembre). Ensemble, nous pouvons arrêter la cyberintimidation. https://www.canada.ca/fr/securite-publique-canada/campagnes/cyberintimidation.html
#acoeuouvertaveckarine #karinelacoste #cyberintimidation #netiquette #intimidation #complotistes #conspirationnistes
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Le développement des vaccins à ARN messager
See on Scoop.it - EntomoNews
L’ARN est très proche chimiquement de l’ADN, support de l’information génétique. Les ARN peuvent avoir plusieurs fonctions. Celle de l’ARN messager est de servir d’intermédiaire entre les gènes de l’ADN et les cellules, en envoyant à ces dernières un mode d’emploi sous forme de code génétique pour qu’elles synthétisent les protéines dont elles ont besoin, d’où son nom de « messager ».
Brief.me
19 décembre 2020
On revient au début
Extrait :
"... En 2013, BioNTech propose à la biochimiste hongroise Katalin Kariko, qui a fait presque toute sa carrière de chercheuse sur l’ARN messager aux États-Unis, de devenir vice-présidente de l’entreprise. Alors que l’injection d’ARN messager pouvait jusque-là conduire à de sérieuses inflammations, elle avait réussi avec un collègue à mettre au point en 2005 un procédé inoffensif pour l’organisme. BioNTech se spécialise dans le développement de médicaments à base d’ARN messager, principalement pour mettre au point des traitements individualisés contre le cancer chez les humains. L’utilisation de l’ARNm permet ainsi de tenir compte des caractéristiques génétiques de la tumeur du patient. Les premiers résultats encourageants sont publiés en 2017 dans la revue Nature.
2016
Un an après le début en Amérique du Sud d’une épidémie de la maladie issue du virus Zika, qui se transmet par des piqûres de moustique et peut entraîner des malformations du fœtus et des troubles neurologiques graves, plusieurs laboratoires se lancent en 2016 dans la recherche d’un vaccin. Le virus Zika étant un virus à ARN, plusieurs d’entre eux explorent des pistes de vaccins à ARNm. Dès 2016, un prototype fait ses preuves sur des souris et des singes : une seule injection a suffi à les protéger à 100 %, sans effet secondaire apparent. Des essais cliniques sur des humains sont alors lancés, notamment par les laboratoires américains Inovio Pharmaceuticals et Moderna. Toutefois, aucun vaccin ne dépasse le stade de l’essai clinique. Un article paru en 2018 dans le journal de la Société royale de pharmacie britannique explique que l’épidémie de Zika « n’a pas duré assez longtemps », rendant « beaucoup plus difficile » le test de vaccins."
(...)
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NDÉ
Prix Nobel
Press release: The Nobel Prize in Physiology or Medicine 2023 https://www.nobelprize.org/prizes/medicine/2023/press-release/
Figure 2. mRNA contains four different bases, abbreviated A, U, G, and C. The Nobel Laureates discovered that base-modified mRNA can be used to block activation of inflammatory reactions (secretion of signaling molecules) and increase protein production when mRNA is delivered to cells. © The Nobel Committee for Physiology or Medicine. Ill. Mattias Karlén
via Brief.science du 6 octobre 2023
Doses de science PRIX NOBEL
Le prix Nobel de médecine 2023 a été décerné lundi à la Hongroise Katalin Kariko et à l’Américain Drew Weissman pour leurs recherches sur l’ARN messager (ARNm). Leurs travaux ont « permis le développement de vaccins ARNm efficaces contre le Covid-19 », a déclaré le jury du Prix Nobel. Les vaccins à ARN messager permettent à l’organisme de fabriquer une protéine faisant partie du virus cible, ce qui déclenche une réponse immunitaire. En cas d’infection, le système immunitaire, de nouveau confronté à la protéine virale, reconnaît le virus et peut le combattre plus efficacement qu’en l’absence de vaccin.
Lire le dossier de Brief.me sur le développement des vaccins à ARN messager.
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