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#Prix Julia-Verlanger
wildwildwestcon · 1 year
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Hello to all our amazing friends and fans! We have a new announcement for you today, and it's a doozy!
Please help us welcome back our dear friend and yours, Gail Carriger!
Gail Carriger writes books that are hugs, mostly comedies of manners mixed with steampunk, urban fantasy, and sci-fi (plus cozy queer joy as G. L. Carriger). These include the Parasol Protectorate, Custard Protocol, Tinkered Stars, and San Andreas Shifter series for adults, and the Finishing School and Tinkered Starsong series for young adults. Also nonfiction: The Heroine’s Journey. She is published in many languages, has over a million books in print, over a dozen New York Times and USA Today bestsellers, and starred reviews in Publishers Weekly, Booklist, Kirkus, and Romantic Times.
Her first book, Soulless, made Audible’s Best list, was a Publishers Weekly Best Book, an IndieBound Notable, and a Locus Recommended Read. She has received the American Library Association’s Alex Award, the Prix Julia Verlanger, the Elbakin Award, the Steampunk Chronicle‘s Reader’s Choice Award, and a Starburner Award. She was once an archaeologist and is fond of shoes, cephalopods, and tea. Get early access, specials, and exclusives via her website gailcarriger.com
Make sure you've booked your hotel room before they're sold out! https://www.wildwestcon.com/wwwc12-hotel/
Also, jump on those early bird pass prices while they're still around! https://www.wildwestcon.com/convention-passes-wwwc12/
As always, stay tuned here and to all our social media for more announcements, news, and updates! See you soon for #WWWC12Heroes and #WWWC12Villains!
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lebibliocosme · 8 years
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Le club des punks contre l'apocalypse zombie
Le club des punks contre l’apocalypse zombie
Titre : Le club des punks contre l’apocalypse zombie Auteur : Karim Berrouka Éditeur : ActuSF Date de publication : 2016 Récompenses : Prix Julia Verlanger 2016 Synopsis : Les zombies ont envahi Paris. Un groupe de punks décide de profiter de la situation pour faire flotter le drapeau anarchiste sur la tour Eiffel. Mais, dans l’ombre, des rescapés du Medef ourdissent également un plan infernal.…
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affairesasuivre · 4 years
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LE CYCLE DE SYFFE T.I ; L'ENFANT DE POUSSIÈRE / Patrick K. Dewdney
La mort du roi et l'éclatement politique qui s'ensuit plongent les primautés de Brune dans le chaos. Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage. Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu'à ce que les tempêtes qui secouent le vieux monde finissent par chavirer le sien, et que son destin fourche à tout jamais. L'enfant de poussière ouvre Le cycle de Syffe, grande saga de fantasy portée par l'écriture puissante de Patrick K. Dewdney. Il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire, le prix Pépite du roman, le prix Libr'à Nous Imaginaire, le prix Julia Verlanger et le prix Imaginaire de la 25ème Heure du Livre du Mans.
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blogapart3bis · 5 years
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Vous vous êtes déjà demandé comment, dans un monde de fantasy, une nation gèrerait de manière réaliste l’existence de personnes dotées de pouvoirs magiques? Eh bien Sylvie Denis répond à cette question dans son roman Haute-École. Spoiler: ce n’est pas joli-joli.
L’univers, donc. Le bouquin, lui, est très sympa.
La Haute-École éponyme, c’est l’institution qui « gère » les magiciens. Elle emploie des Chasseurs, qui ont pour charge de trouver les jeunes gens porteurs de potentiel magique et de les amener à l’école, afin qu’ils soient formés. Dans les faits, ils sont forcés au service de l’État – guère plus que des esclaves, voire des outils.
Mais il existe des magiciens libres, qui ont échappé aux Chasseurs et qui ont développé leurs talents seuls ou en groupe. La propagande du royaume les décrit comme des personnes dangereuses, rendues folles par leurs pouvoirs non maîtrisés, mais il n’en est rien.
Et, par-dessus tout cela, il y a une classe bourgeoise qui en a assez de compter pour beurre dans la politique du royaume. Et qui espère transformer la monarchie absolue en système parlementaire.
Haute-École est un roman choral, où l’on suit donc plusieurs personnages au moment d’une double succession: l’accession de Hérus Tork, magicien génial, mais sans scrupule, à la tête de la Haute-École, et la mort du roi Urbain et le couronnement de son fils, Orghon.
Il y a là un jeune et brillant dramaturge, dont les pamphlets brocardent l’ordre établi, une jeune fille de bonne famille qui a pu cacher ses pouvoirs magiques au cœur même du château, un jeune magicien qui a pu échapper aux Chasseurs, ainsi que son camarade, qui lui a été pris, et surtout un courtisan, également magicien clandestin et ancien amant du futur roi.
J’avoue avoir pris Haute-École un peu sur un coup de tête, genre « tiens, un truc à lire dans le train ». Chose que je n’ai pas faite, finalement: le roman s’est retrouvé en livre de chevet. Je m’attendais à quelque chose de moins fantasy, mais au final, le contexte est suffisamment bien travaillé pour que ça ne me dérange pas.
Il y a un équilibre remarquable dans le monde que Sylvie Denis décrit: tout ou presque y est crédible. Je dis « ou presque », parce que la dernière partie du roman est nettement plus mystique, mais ça ne vient pas non plus de nulle part. Je n’en dirai pas plus, sinon que je regrette un final qui est très littéralement un deus ex-machina – même si, une fois encore, c’est bien amené.
La force de Haute-École tient dans ce contexte, mais également dans les personnages, qui sont eux aussi très crédibles et dont les péripéties tiennent en haleine tout au long des quelques cinq cents quarante pages (dans la version L’Atalante Poche).
Oui, ce n’est pas un petit gabarit, mais il se lit bien. Le style de Sylvie Denis est fluide et accessible – pas de jargon abscons ni de tournures littéraires tordues. Moi qui ne suis en général pas un gros client de fantasy, je me suis laissé embarquer dans le roman. Haute-École a d’ailleurs reçu le Prix Julia-Verlanger en 2004, ce qui n’est pas très étonnant au vu de la qualité.
Si vous cherchez une histoire prenante dans un contexte de fantasy qui s'intéresse à des questions sociales, je vous recommande Haute-École.
D’autres avis chez Fantasy à la Carte, Les Mots de Mahault, La Grande Parade, La Folie des Livres, Valunivers, entre autres.
L’article <span class='p-name'>« Haute-École », de Sylvie Denis</span> est apparu en premier sur Blog à part.
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actionbookz-blog · 5 years
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Get 'A Closed and Common Orbit' on OFFER for a Limited Time Only!
Here: https://www.bookzio.com/a-closed-and-common-orbit-2/
Winner of the Hugo Award for Best Series!A Publishers Weekly “Best Books of 2017” pick!Nominated for the 2017 Hugo Award for Best Novel!Shortlisted for the 2017 Arthur C. Clarke Award!Winner of the Prix Julia-Verlanger!Embark on an exciting, adventurous, and dangerous journey through the galaxy with the motley crew of the spaceship Wayfarer in this fun and heart-warming space opera—the sequel to the acclaimed The Long Way to a Small, Angry Planet.Lovelace was once merely a ship’s artificial intelligence. When she wakes up in a new body, following a total system shut-down and reboot, she has no memory of what came before. As Lovelace learns to negotiate the universe and discover who she is, she makes friends with Pepper, an excitable engineer, who’s determined to help her learn and grow.Together, Pepper and Lovey will discover that no matter how vast space is, two people can fill it together.The Long Way to a Small, Angry Planet introduced readers to the incredible world of Rosemary Harper, a young woman with a restless soul and secrets to keep. When she joined the crew of the Wayfarer, an intergalactic ship, she got more than she bargained for—and learned to live with, and love, her rag-tag collection of crewmates.A Closed and Common Orbit is the stand-alone sequel to that beloved debut novel, and is perfect for fans of Firefly, Joss Whedon, Mass Effect, and Star Wars.
Free and Bargain-Priced Action Books Daily
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itunesbooks · 6 years
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A Closed and Common Orbit - Becky Chambers
A Closed and Common Orbit Becky Chambers Genre: Science Fiction Price: $9.99 Publish Date: October 18, 2016 Publisher: Harper Voyager Seller: HARPERCOLLINS PUBLISHERS A Publishers Weekly "Best Books of 2017" pick! Nominated for the 2017 Hugo Award for Best Novel! Shortlisted for the 2017 Arthur C. Clarke Award! Winner of the Prix Julia-Verlanger! Embark on an exciting, adventurous, and dangerous journey through the galaxy with the motley crew of the spaceship Wayfarer in this fun and heart-warming space opera—the sequel to the acclaimed The Long Way to a Small, Angry Planet. Lovelace was once merely a ship’s artificial intelligence. When she wakes up in a new body, following a total system shut-down and reboot, she has no memory of what came before. As Lovelace learns to negotiate the universe and discover who she is, she makes friends with Pepper, an excitable engineer, who’s determined to help her learn and grow. Together, Pepper and Lovey will discover that no matter how vast space is, two people can fill it together. The Long Way to a Small, Angry Planet introduced readers to the incredible world of Rosemary Harper, a young woman with a restless soul and secrets to keep. When she joined the crew of the Wayfarer, an intergalactic ship, she got more than she bargained for—and learned to live with, and love, her rag-tag collection of crewmates. A Closed and Common Orbit is the stand-alone sequel to that beloved debut novel, and is perfect for fans of Firefly, Joss Whedon, Mass Effect, and Star Wars. http://dlvr.it/R1P7nt
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feminism-quotes · 8 years
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Graham Masterton
Graham Masterton was born in Edinburgh in 1946. His grandfather was Thomas Thorne Baker, the eminent scientist who invented DayGlo and was the first man to transmit news photographs by wireless. After training as a newspaper reporter, Graham went on to edit the new British men's magazine Mayfair, where he encouraged William Burroughs to develop a series of scientific and philosophical articles which eventually became Burroughsi novel The Wild Boys. At the age of 24, Graham was appointed executive editor of both Penthouse and Penthouse Forum magazines. At this time he started to write a bestselling series of sex 'how-to' books including How To Drive Your Man Wild In Bed which has sold over 3 million copies worldwide. His latest, Wild Sex For New Lovers is published by Penguin Putnam in January, 2001. He is a regular contributor to Cosmopolitan, Men's Health, Woman, Woman's Own and other mass-market self-improvement magazines.Graham Masterton's debut as a horror author began with The Manitou in 1976, a chilling tale of a Native American medicine man reborn in the present day to exact his revenge on the white man. It became an instant bestseller and was filmed with Tony Curtis, Susan Strasberg, Burgess Meredith, Michael Ansara, Stella Stevens and Ann Sothern.Altogether Graham has written more than a hundred novels ranging from thrillers (The Sweetman Curve, Ikon) to disaster novels (Plague, Famine) to historical sagas (Rich and Maiden Voyage - both appeared in the New York Times bestseller list). He has published four collections of short stories, Fortnight of Fear, Flights of Fear, Faces of Fear and Feelings of Fear.He has also written horror novels for children (House of Bones, Hair-Raiser) and has just finished the fifth volume in a very popular series for young adults, Rook, based on the adventures of an idiosyncratic remedial English teacher in a Los Angeles community college who has the facility to see ghosts.Since then Graham has published more than 35 horror novels, including Charnel House, which was awarded a Special Edgar by Mystery Writers of America; Mirror, which was awarded a Silver Medal by West Coast Review of Books; and Family Portrait, an update of Oscar Wilde's tale, The Picture of Dorian Gray, which was the only non-French winner of the prestigious Prix Julia Verlanger in France.He and his wife Wiescka live in a Gothic Victorian mansion high above the River Lee in Cork, Ireland.
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actionbookz-blog · 5 years
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lebibliocosme · 4 years
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Les Meurtres de Molly Southborne
Les Meurtres de Molly Southborne
Titre : Les Meurtres de Molly Southborne Auteur : Tade Thompson Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel] Date de publication : 18 avril 2019 (2017 en VO) Récompenses : Prix Nommo 2018 ; Prix Julia-Verlanger 2019
Synopsis : Molly est frappée par la pire des malédictions. Aussi les règles sont-elles simples, et ses parents les lui assènent depuis son plus jeune âge. Si tu vois une fille…
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lebibliocosme · 5 years
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Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour faire un point sur les lectures les plus marquantes de 2019 ! Mon bilan lecture de cette année est plutôt positif, même si le rythme de lecture a fortement diminué en raison de l’agrandissement de notre petite famille cet été. Pour plus de clarté, j’ai séparé les romans uniques ou les premiers tomes de série sortis dans l’année des suites de séries déjà entamées et dont j’ai déjà parlé les années précédentes. [Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.]
1- La fille dans la tour – Katherine Arden (Denoël) Présenté comme un roman indépendant, « La fille dans la tour » est en réalité la suite directe de « L’ours et le rossignol », une très belle histoire qui nous faisait découvrir le folklore russe médiéval aux côtés de Vassia, une petite héroïne touchante de sincérité et d’innocence capable de voir les créatures féeriques qui peuplent encore cette Russie en voie de christianisation. Outre l’originalité du décor et du bestiaire mis en scène, le roman séduit surtout par l’empathie que l’auteur parvient à faire naître pour ses personnages, et notamment son héroïne au côté de laquelle on prend énormément de plaisir à découvrir l’histoire et la culture russe de l’époque. A lire absolument.
  2- Pierre-de-vie – Jo Walton (Denoël) La communauté d’Applekirk est une petite enclave en pleine campagne dont la tranquillité va être soudainement rompue par l’arrivée de trois visiteurs inattendus. Le premier est un savant itinérant dont le charme ne tarde pas à faire vaciller le cœur des femmes du manoir. La seconde est l’ancienne maîtresse des lieux, partie s’installer il y a des années à l’Est et que tout le monde présumait morte depuis longtemps. Quant à la troisième, il s’agit d’une prêtresse d’Agdisdis, la déesse du mariage, qui a apparemment une dent contre Hanethe qu’elle accuse de sacrilège et qu’elle entend bien ramener en Orient contre son gré. Dans la droite lignée des précédentes œuvres de l’auteur (« Mes vrais enfants » en tête), Pierre-de-vie s’inscrit dans une fantasy plus introspective et plus sensible que ce à quoi le genre nous avait jusque là habitué. Avec beaucoup de sensibilité et d’intelligence, Jo Walton s’attaque à des thématiques intemporelles qu’elle questionne de manière originale, qu’il s’agisse du temps, de l’amour ou encore de la famille.
  3- Les meurtres de Molly Southbourn – Tade Thomson (Le Bélial – collection Une Heure Lumière) Molly Southbourne est une jeune américaine à priori tout à fait ordinaire vivant dans une maison de campagne avec ses parents. Ce qui est plus étrange, c’est que la jeune fille doit obéir dès son enfance à des règles bien particulières. La première et la plus importante de toute est la suivante : « Ne saigne pas ! ». Mais il y a aussi « Si tu saignes, une compresse, le feu, du détergent », ainsi que « Si tu trouves un trou, va chercher tes parents ». Et enfin « Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bats-toi ». « Les meurtres de Molly Southbourne » correspond tout à fait au genre de livre qu’on est incapable de poser une fois ouvert. C’est souvent dérangeant, parfois vraiment oppressant, mais toujours passionnant. A noter que le roman a été récompensé aux Utopiales par le Prix Julia Verlanger 2019.
    Le dieu dans l’ombre – Robin Hobb (ActuSF) Déjà publié en France au début des années 2000, le roman met en scène une jeune femme du nom d’Evelyn qui a accepté de rester habiter quelques mois chez ses beaux-parents afin que son mari puisse les dépanner sur l’exploitation familiale. Un nouveau mode de vie qu’on lui impose et qu’elle a de plus en plus de mal à supporter. Son seul bonheur réside dans le plaisir coupable qu’elle prend à s’aventurer seule dans les bois alentours et à renouer avec un personnage de son enfance, un faune qu’on croirait tout droit sorti d’un mythe antique et qu’elle a baptisé Pan. Avec « Le dieu dans l’ombre », Megan Lindholm / Robin Hobb démontre qu’elle est aussi à l’aise pour écrire du fantastique que de la fantasy. Si le roman n’est pas exempt de défauts (rythme lent, passivité de l’héroïne), il serait pourtant dommage de passer à côté de ce récit qu’on est tenté d’apparenter à une parenthèse enchantée et qui nous livre un beau portrait de femme, d’amante et de mère.
  Le phare au corbeau – Rozenn Illiano (Critic) Si vous aimez les histoires de fantômes, vous allez être servis ! Agathe, une jeune femme ayant la particularité de voir les esprits, et son associé et ami, Isaïah, sont régulièrement appelés à la rescousse par des gens ordinaires, désespérés par l’intrusion du surnaturel dans leur quotidien. Les deux exorcistes vadrouillent donc de maison en maison afin de faire disparaître ces esprits qui rendent la vie impossible aux propriétaires. Tout se passe généralement assez bien, jusqu’à ce qu’on les fasse venir dans le petit village breton de Landrez pour exorciser un phare au passé bien mystérieux. Du frisson, une héroïne attachante et une enquête pleine de suspens : tous les ingrédients sont là pour faire passer au lecteur un bon moment. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on devrait retrouver nos deux héros pour d’autres aventures !
  Chevauche-brumes – Thibaud Latil-Nicolas (Mnémos) Une troupe de soldats aguerris est dépêchée après une campagne militaire victorieuse à la frontière nord du royaume. Nulle troupe ennemie en approche pourtant, mais un phénomène d’ordre surnaturel : la mystérieuse brume noire qui délimitait jusqu’à présent la fin du Bleu-Royaume s’est récemment mise à se mouvoir et, dans son ombre, sont apparues d’horribles créatures qui menacent les habitants, et plus particulièrement une cité frontalière. Mnémos ne s’est pas trompé en attribuant le qualificatif de « pépite » à « Chevauche-brumes » qui séduit à la fois par son écriture, son cadre non médiéval et ses personnages hauts-en-couleur, unis par une camaraderie communicative. Thibaud Latil-Nicolas s’en sort donc remarquablement bien (surtout pour un premier roman !), et c’est avec attention que je suivrais les prochaines parutions de cet auteur dont on devrait retrouver prochainement l’univers et les personnages.
  Sémiosis – Sue Burke (Albin Michel) Un groupe de terriens est envoyé dans l’espace afin de fonder les bases d’une colonie sur une nouvelle planète. Mais lorsque la cinquantaine de membres que compte l’équipage se réveille après des années de sommeil artificiel, c’est pour découvrir que le vaisseau a opté pour une autre destination que celle initialement prévue. Très vite, l’utopie imaginée tourne court. D’abord parce que l’effectif de départ se trouve fortement réduit à la suite de nombreux accidents. Ensuite parce que, si la faune locale n’a pas l’air hostile, la flore, elle, risque de poser davantage problème. En dépit d’une première moitié peu convaincante qui pourrait décourager une partie des lecteurs, « Semiosis » se révèle être une très bonne surprise. L’auteur y aborde une multitude de thématiques toutes plus intéressantes les unes que les autres, qu’elles soient sociétales ou écologiques. La seconde moitié de l’ouvrage, qui met en scène le premier contact noué entre plusieurs espèces conscientes radicalement différentes, est particulièrement passionnante et dépeint avec subtilité la complexité des rapports inter-espèces.
  Les furtifs – Alain Damasio (La Volte)
Dans une société futuriste dystopique, Lorca, quarantenaire dévasté par la disparition de sa fille, refuse de croire à sa mort et place tous ses espoirs dans une théorie folle : elle serait partie de son plein gré avec les furtifs, des créatures dont on ignore la véritable nature mais qui vivraient à la lisière de notre regard, se cachant dans les coins et recoins inaccessibles de notre champ de vision. Le roman reprend la plupart des thématiques chères à l’auteur (société de contrôle, techno-cocon, dénonciation du capitalisme…) qui sont exposées avec toujours autant de pertinence, mais sans doute moins de subtilité que dans ses précédents textes. Cela pourra malheureusement rebuter une partie du lectorat qui ne partagerait pas la vision parfois radicale portée par l’auteur. L’aspect le plus réussi du roman reste sans aucun doute ce magnifique portrait de couple et de parents que constituent Lorca et Sahar, deux personnages inoubliables et qui suscitent une formidable émotion.
  La voie Verne – Jacques Martel (Mnémos)
Un quadragénaire décide de postuler en tant que major-d’homme auprès d’une riche veuve ayant élu domicile dans un magnifique château dans les Alpes. Une offre d’emploi qu’il n’a pas choisi au hasard, car notre ami cherche manifestement quelque chose de bien précis. Son but ? Ressusciter l’œuvre de Jules Verne, victime de la combinaison fortuite et malheureuse de deux facteurs : la dématérialisation de toutes les œuvres papiers, et l’apparition d’un virus informatique qui a rongé une partie des données numériques du monde entier. Jacques Martel signe avec « La voie Verne » un roman difficile à classer, mélange de cyberpunk et d’hommage à Jules Verne dont l’empreinte est perceptible sur la plupart des aspects du roman. Le futur mis en scène par l’auteur a quelque chose de fascinant, en dépit de ses travers, et c’est cette fascination qui rend l’immersion du lecteur aussi profonde et aussi agréable.
  Une cosmologie de monstres – Shaun Hamill (Albin Michel)
Une famille américaine à priori tout à fait banale, les Turner, va être frappée par une série de drames. Dépression, maladie, disparition irrésolue… : autant d’épreuves affrontées par les membres de cette famille qui, sans le savoir, sont en fait victimes d’une entité surnaturelle à la présence quasi-indécelable mais néanmoins ravageuse. « Une cosmologie de monstres » est un très bon premier roman qui ravira sans aucun doute les amateurs d’horreur et de fantastique, ainsi que les fans de Lovecraft ou King. Même si le suspens et la tension sont bel et bien au rendez-vous, ce sont les personnages que l’on retiendra avant tout tant l’identification avec ces derniers est forte, et le récit de leurs tourments dramatique.
  Lumières noires – N. K. Jemisin (J’ai lu – Nouveaux millénaires)
Régulièrement primée depuis plusieurs années par les prix les plus prestigieux de la science-fiction américaine, N. K. Jemisin est une autrice à côté de laquelle les amateurs de littératures de l’imaginaire peuvent difficilement passer. Et justement, « Lumières noires » rassemble plus d’une vingtaine de nouvelles signées par l’autrice et nous fournit donc l’occasion idéale de découvrir la plume de cette dernière. Le recueil est remarquable et frappe avant tout par sa richesse et sa diversité, que ce soit en terme de genres exploités, de personnages mis en scène ou de thématiques abordées. N. K. Jemisin est visiblement aussi à l’aise pour écrire de la fantasy que du post-apo, du fantastique ou encore de la dystopie, preuve incontestable de son talent. Si vous aimez les littératures de l’imaginaire et que vous voulez découvrir l’une de ses autrices les plus admirables actuellement, jetez-vous sans plus tarder sur « Lumières noires » !
    Je passe rapidement sur les suites de séries de fantasy poursuivies en 2019 et qui m’ont encore offert de belles heures de lecture : Chasse royale (tome 2 partie 3 de Rois du monde) de Jean-Philippe Jaworski chez Les Moutons Électriques : Gît dans les cendres (tome 2 de La cour d’Onyx) de Marie Brennan chez L’Atalante, L’ombre des arches (tome 2 des “Mondes miroirs”) de Vincent Mondiot chez Mnémos (chronique à venir), Le cri du corbeau (tome 2 de Blackwing) de Ed MacDonald chez Bragelonne (chronique à venir), La grotte au dragon (tome 2 de La rose de Djam) de Sandrine Alexie chez L’Atalante.
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    Enfin, il y a un certain nombre de romans dont j’ai fait l’acquisition et que j’aurais aimé pouvoir lire et chroniquer avant la fin de l’année, mais qui devront attendre 2020!
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  En espérant que ce petit bilan vous donnera envie de vous plonger à votre tour dans tous ces univers ! Et vous, quels ont été vos coups de cœur cette année ?
Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2019 Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour faire un point sur les lectures les plus marquantes de 2019 !
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